7030000

26
CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 ) 17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 1 sur 26 NF P 40-201 Mai 1993 DTU 60.1 Travaux de bâtiment Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation Cahier des charges E : Building works-Sanitary plumbing in residencial buildings-Technical specifications D : Bauarbeiten-Sanitärinstallationen in Wohngebäuden-Technische Vorschriften Statut Norme française homologuéepar décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993. Norme reprenant le DTU 60.1 d'octobre 1959 et ses additifs 1 de juillet 1969 , 4 de février 1977 , 5 de décembre 1979 avec son erratum d'avril 1980 et le chapitre IV de novembre 1981. Les annexes I et II sont données à titre informatif. Le cahier des clauses spéciales de l'additif 4 propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché privé de bâtiment. Le mémento joint à l'additif 4 et son annexe sont donnés à titre informatif. Ndlr: l'additif 1 de juillet 1969, l'additif 4 de février 1977 ainsi que le cahier des clauses spéciales et le mémento de l'additif 4 constituent des documents à part entière et n'ont pas été mis à la suite du présent document. Correspondance A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet. Analyse La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché d'installations neuves de plomberie destinées à la distribution de l'eau et à l'évacuation des eaux usées pour la partie à l'intérieur des bâtiments, dans un marché d'installations et sanitaires d'usage individuel dans les bâtiments d'habitation et de bureaux. Descripteurs bâtiment, bâtiment résidentiel, robinetterie d'eau pour le bâtiment, plomberie, tuyauterie, robinetterie sanitaire, spécification, tube en acier, raccord de tuyauterie, canalisation, essai, marquage

Transcript of 7030000

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 1 sur 26

NF P 40-201 Mai 1993

DTU 60.1

Travaux de bâtiment Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation Cahier des charges E : Building works-Sanitary plumbing in residencial buildings-Technical specifications D : Bauarbeiten-Sanitärinstallationen in Wohngebäuden-Technische Vorschriften

Statut Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993. Norme reprenant le DTU 60.1 d'octobre 1959 et ses additifs 1 de juillet 1969 , 4 de février 1977 , 5 de décembre 1979 avec son erratum d'avril 1980 et le chapitre IV de novembre 1981. Les annexes I et II sont données à titre informatif. Le cahier des clauses spéciales de l'additif 4 propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché privé de bâtiment. Le mémento joint à l'additif 4 et son annexe sont donnés à titre informatif. Ndlr : l'additif 1 de juillet 1969, l'additif 4 de février 1977 ainsi que le cahier des clauses spéciales et le mémento de l'additif 4 constituent des documents à part entière et n'ont pas été mis à la suite du présent document.

Correspondance A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.

Analyse La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché d'installations neuves de plomberie destinées à la distribution de l'eau et à l'évacuation des eaux usées pour la partie à l'intérieur des bâtiments, dans un marché d'installations et sanitaires d'usage individuel dans les bâtiments d'habitation et de bureaux.

Descripteurs bâtiment, bâtiment résidentiel, robinetterie d'eau pour le bâtiment, plomberie, tuyauterie, robinetterie sanitaire, spécification, tube en acier, raccord de tuyauterie, canalisation, essai, marquage

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 2 sur 26

Modifications Inclut l'amendement A1 de janvier 1999 paru dans le Cahier 3101 et l'amendement A2 d'octobre 2000 paru dans le Cahier 3286.

Sommaire

• Liste des auteurs • Chapitre I prescriptions générales

• 1.1 Domaine d'application • 1.2 Caractéristiques des fournitures • 1.3 Caractéristiques techniques des installations • 1.4 Percements et scellements

• Chapitre II prescriptions techniques concernant les matériaux •

• 2.1 Tubes et raccords •

• 2.1.1 Tuyaux en plomb • 2.1.2 Tubes en cuivre • 2.1.3 Tubes en acier • 2.1.4 Raccords • 2.1.5 Soudure et brasure • 2.1.6 Tuyaux en fonte • 2.1.7 Tuyaux en amiante-ciment • 2.1.8 Tuyaux en grès • 2.1.9 Tubes et raccords en matière plastique

• 2.2 Appareils sanitaires •

• 2.2.1 Prescriptions générales • 2.2.2 Appareils sanitaires en céramique • 2.2.3 Appareils sanitaires en fonte émaillée • 2.2.4 Appareils en acier inoxydable • 2.2.5 Appareils en tôle émaillée • 2.2.6 Appareils normalisés

• 2.3 Appareils ménagers de production d'eau chaude •

• 2.3.1 Appareils à combustible gazeux (gaz de ville - gaz naturel - butane - propane) • 2.3.2 Chauffe-eau électriques

• 2.4 Appareils divers •

• 2.4.1 Cabines de douches amovibles • 2.4.2 Supports d'éviers • 2.4.3 Appareils en fonte brute de moulage • 2.4.4 Dessus de cuvettes de W.-C. (abattants)

• 2.5 Robinetterie •

• 2.5.1 Pression d'essai • 2.5.2 Robinetterie de bâtiment • 2.5.3 Robinetterie sanitaire • 2.5.4 Pression d'épreuve de la robinetterie pour eau forcée • 2.5.5 Qualité de la robinetterie et des accessoires • 2.5.6 Siphons • 2.5.7 Vidages d'appareils ménagers et sanitaires • 2.5.8 Réservoirs de chasse et accessoires

• Chapitre III prescriptions techniques concernant le mode d'exécution des travaux et la mise en oeuvre des matériaux •

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 3 sur 26

• 3.1 Code des conditions minima • 3.2 Prescriptions complémentaires •

• 3.2.1 Prescriptions générales relatives aux canalisations • 3.2.2 Prescriptions particulières à certaines canalisations • 3.2.3 Prescriptions générales pour la pose des appareils sanitaires • 3.2.4 Prescriptions particulières à la pose des chauffe-eau électriques • 3.2.5 Prescriptions particulières relatives aux réservoirs de chasse hauts

• Chapitre IV contrôles et essais •

• 4.1 Généralités • 4.2 Contrôles et essais à réaliser •

• 4.2.1 Étanchéité • 4.2.2 Fonctionnement

• Annexe I : Table analytique • Annexe II liste des normes françaises à consulter •

• Classe A • Classe C • Classe D • Classe E •

• Robinetterie de bâtiment • Classe Q

membres de la commission d'étude du cahier des char ges de plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d 'habitation M. BALAS, Union Nationale des Patrons Installateurs et Couvreurs de France. MM.

• GUILLAUD, PARION, PIOLLET, Chambre Syndicale de la Couverture Plomberie • AULANIER, DE LA FOURNIERE, Syndicat National des Fabricants de Céramique Sanitaire. • SEGUIN, MORISSEAU, Chambre Syndicale des Fabricants de Robinetterie.

M.

• GREZEL, Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics. • PERCHERON, SYNTEC. • ROUSSAN, Bureau Veritas. • SOMME, SOCOTEC.

les représentants des grands services techniques pu blics membres de la commission d'étude de la révision du chapitre IV « contrôles et essais » du DTU n° 60.1 « travaux de plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habita tion » M.

• SIEGRIST représentant l'Ordre des Architectes. • LEPRETRE représentant l'AFNOR.

MM. PIOLLET, ANGOT, DESTOUCHES et QUARTIER représentant l'Union Nationale des Chambres Syndicales de couverture-plomberie M.

• GARCIA représentant le CATED • CHINCHOLE représentant le Syndicat national des Fabricants de tubes et de raccords en PVC non plastifié. • DESLANDRES représentant l'Union Technique Interfédérale du Bâtiment et des Travaux Publics. • LANOY représentant le bureau VERITAS. • POTIN représentant la SOCOTEC. • BESANVAL représentant le Ministère de l'Agriculture, section technique centrale des services publics ruraux. • LUTTON représentant la SCIC. • PERCHERON représentant le SYNTEC-ICO-FRANCE • PIETRI représentant le bureau CEP • SUBRA représentant l'ANAH

MM. DUJARRIC et MOREAU, experts M.

• LELIEVRE représentant la CICF • JARDRY représentant le Centre National d'Etudes Techniques de l'UNFO HLM

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 4 sur 26

le centre scientifique et technique du bâtiment

Chapitre I prescriptions générales

1.1 Domaine d'application Le présent Cahier des Charges s'applique aux travaux neufs de plomberie et d'installations sanitaires destinés à équiper les bâtiments à usage d'habitation ou de bureau. Les travaux de plomberie comprennent la distribution de l'eau, l'évacuation des eaux usées pour la partie à l'intérieur du bâtiment et les installations sanitaires d'un usage individuel Le présent cahier des charges est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical humide.Le domaine d'application couvre ainsi les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la Réunion. Ces travaux doivent respecter les règlements d'hygiène en vigueur. En conséquence ne sont pas traités dans ce document :

• les travaux de plomberie de gaz ; • la production centrale d'eau chaude ; • les réseaux d'adduction d'eau ; • les réseaux d'assainissement ; • les canalisations d'eaux pluviales ; • les installations sanitaires à usage collectif (établissements scolaires, bains-douches, etc.) ; • les conduits de fumée et de ventilation.

1.2 Caractéristiques des fournitures A défaut d'indication précise du marché sur la date de livraison des plans et notes, la bonne règle veut que ces documents soient remis avant l'exécution du gros oeuvre. Les caractéristiques de qualités qui ne résultent pas des prescriptions techniques imposées par ce document et les documents annexes doivent être précisées dans un document particulier propre à l'opération.

1.3 Caractéristiques techniques des installations L'Entrepreneur doit fournir les notes de calculs, les caractéristiques du matériel dont les dispositions ne sont pas précisées au marché et les plans, coupes et schémas nécessaires à l'exécution des travaux, notamment parcours des canalisations en plan et en élévation à chaque niveau, avec indication des regards, vannes d'arrêt, clapets de retenue, soupapes dispositifs anti-béliers. Le devis descriptif et les plans permettent à l'Entrepreneur d'établir le projet d'exécution. Les renseignements donnés par ces documents sont les suivants : Le devis descriptif Distribution d'eau :

1 La pression de service du réseau de distribution d'eau en un point situé à moins de 20 mètres de l'emplacement fixé pour le branchement. 2 La nature de l'eau distribuée : pH et degré hydrotimétrique. 3 Les locaux où seront logés éventuellement le compteur général, le dispositif de surpression ou de détente ainsi que les dispositifs particuliers tels que clapet de retenue, poste de neutralisation, etc. 4 Le régime de distribution de l'eau à l'intérieur des constructions : ceinture générale, nourrice, colonnes montantes, compteurs divisionnaires, colonnes spéciales aux robinets de chasse, etc. 5 La pression résiduelle au point le plus défavorisé de l'installation. 6 Les précautions à prendre contre le gel : calorifugeage, point de vidange, profondeur des canalisations enterrées. 7 Les emplacements des robinets d'arrêts. 8 Le régime de distribution collective de l'eau chaude à l'intérieur des constructions (ceinture générale, colonnes montantes, compteurs divisionnaires, canalisations de retour, circulation, pompes, calorifugeage, etc.). 9 Le point d'alimentation en eau des installations de chauffage et de production collective d'eau chaude. 10 Les dispositions prévues pour le service d'incendie, le cas échéant. 11 La nature et la tension du courant électrique distribué.

Eaux usées

1 Le système d'évacuation et d'assainissement des eaux pluviales et ménagères. 2 Le système d'évacuation des eaux usées à l'intérieur de la construction, chute unique ou chutes différenciées. 3 Le système de relèvement des eaux ne pouvant être évacuées directement (éjecteur à air comprimé ou pompe).

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 5 sur 26

4 Les cotes de raccordement des évacuations sur le réseau public.

• Les plans. Les plans doivent situer les emplacements suivants :

1 Locaux de service, compteurs, transformateurs, machinerie d'ascenseurs, etc. 2 Passages obligatoires de canalisations : sous-sol, galeries de canalisations, gaines de colonnes montantes, passages enterrés, etc. 3 En outre dans le cas de canalisations enterrées, les plans indiqueront les emplacements et les encombrements des fondations. 4 Boîtes de coupure du courant électrique.

1.4 Percements et scellements Les dessins établis par l'Entrepreneur de plomberie, conformément à l' article 1.3 , indiquent les passages à travers les ouvrages de gros oeuvre (planchers, murs et ossature). Ces passages sont composés uniquement de trous cylindriques à base circulaire ou rectangulaire. Les percements et les scellements ne doivent pas nuire à la résistance des éléments porteurs. La nature des scellements ou bouchements doit être appropriée aux ouvrages qui les subissent. En particulier dans les sous-sols, caves, chaufferies et dans tous les lieux humides, les scellements et les bouchements doivent être faits au mortier de ciment. Il est interdit de faire des percements ou des scellements dans des ouvrages comportant une étanchéité. Le Cahier des Prescriptions Techniques Particulières ou à son défaut toute autre pièce du marché doit spécifier l'entreprise qui a la charge des percements et scellements dans le gros oeuvre. En l'absence d'indications, l'on retiendra que l'usage courant est le suivant : c'est l'entrepreneur de gros oeuvre qui exécute les percements et scellements. Lorsqu'il s'agit de percer des trous ou d'exécuter des scellements dans des matériaux non traditionnels, cet entrepreneur peut, soit demander au fournisseur le mode de travail et de pose ne risquant pas de détériorer les matériaux, soit faire exécuter les trous et scellements dans ces matériaux par l'entreprise chargée de la mise en oeuvre des dits matériaux. Dans le cas où des percements non indiqués aux plans remis par l'entreprise de plomberie avant l'exécution du gros oeuvre, doivent être exécutés, ils sont mis à la charge de l'entrepreneur de plomberie sauf s'ils résultent de modifications apportées par le Maître d'oeuvre postérieurement à l'exécution du gros oeuvre. En tous cas, les percements, bouchements et scellements dans les cloisons (parois non porteuses d'épaisseur inférieure à 15 cm) ainsi que les bouchements sont à la charge de l'entrepreneur de plomberie.

Chapitre II prescriptions techniques concernant les matériaux

2.1 Tubes et raccords

2.1.1 Tuyaux en plomb Le plomb doit correspondre aux spécifications de la norme NF A 55-505. Il est utilisé en deux qualités : 1re catégorie : « plomb doux raffiné à 99,9 % pour eau sous pression et gaz » pour les alimentations. 2e catégorie : « plomb refondu dulcifié » pour les évacuations. Les tuyaux ont une section circulaire d'épaisseur uniforme sur toute leur longueur. Les traits de filage peu profonds sont acceptés. Les tolérances sur les dimensions et les essais sont ceux prévus à la norme NF A 55-505. Les diamètres intérieurs et les épaisseurs caractérisant les tuyaux sont donnés par la norme NF A 65-571 . On considère comme peu profond un trait de 0,5 mm de profondeur.

2.1.2 Tubes en cuivre Les surfaces extérieures et intérieures des tubes sont lisses, exemptes de rayures, pailles, soufflures, criques, cendrures, piqûres, doublures. Les diamètres extérieurs y compris ceux de la série complémentaire pour le bâtiment et les tolérances sont donnés par la norme NF A 68-201 . Toutefois un défaut localisé intéressant moins du dixième de l'épaisseur est toléré. Toute trace de limage en partie rectiligne ou

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 6 sur 26

courbe est une cause de refus. Les tubes sont parfaitement cylindriques et d'épaisseur uniforme. Ils doivent satisfaire aux essais de traction sur tube et de rabattement de collerette définis au chapitre IV .

2.1.3 Tubes en acier 1 1 Cet article est annulé par l' additif 4 de février 1977 ( article 1.1.3) , dans la mesure où il s'appliquait aux canalisations en acier pour distribution d'eau. Les tubes utilisés peuvent être livrés suivant leur emploi noirs, galvanisés à chaud, revêtus d'un enduit bitumineux ou d'un complexe bitume-voile de verre. Les tubes en acier doivent avoir une épaisseur et un diamètre uniformes, et satisfaire aux essais de pression définis au chapitre IV . Les tubes galvanisés doivent satisfaire aux essais sur galvanisation et aux essais d'aplatissement. Les tubes admis sont : Tubes filetés dits « tubes gaz » soit :

a Soudés par rapprochement conformes à la Norme NF E 29-027 . b Diamètre admis : 8/13 à 102/114. c La norme NF E 29-027 concerne le tarif n° 1 des f abricants. Cette norme, qui sera révisée, ne prévoit les diamètres que jusqu'à 50-60. d e f Sans soudure conformes à la norme NF E 29-025 . g Diamètre 8/13 à 102/114. h La norme NF E 29-025 concerne le tarif n° 3 des f abricants. Cette norme, qui sera révisée, prévoit les diamètres jusqu'à 156-165. i j

1 Tubes en acier soudés lisses série extra-légère conformes à la norme NF E 29-028 . 2 Diamètre nominal de 10 à 60. 3 La technique de façonnage et de raccordement de ces tubes est particulière, elle exige des raccords spéciaux et une brasure spéciale. 4 La norme NF E 29-028 concerne le tarif standard 41 spécial des fabricants. 5 La norme actuelle, qui sera révisée, ne prévoit les diamètres que jusqu'à 50. 6 7 8 Tubes en acier sans soudure laminés à chaud conformes à la norme NF A 48-002 . 9 Pression d'épreuve 75 kg/cm². 10 La norme NF A 48-002 concerne le tarif n° 10 des fabricants. 11 12

2.1.3.1 Galvanisation 2 2 Cet article est annulé par l' additif 4 de février 1977 ( article 1.1.3) , dans la mesure où il s'appliquait aux canalisations en acier pour distribution d'eau. La galvanisation est faite à chaud par immersion dans le zinc en fusion. Le revêtement doit être homogène, sans solution de continuité et sans tache. La cristallisation doit être régulière. Le poids de zinc par unité de surface doit être supérieur à 4 g/dm². La norme A 91-141 sur la fabrication des tubes est en cours d'étude à l'AFNOR.

2.1.4 Raccords 3 3 Cet article est annulé par l' additif 4 de février 1977 ( article 1.1.3) , dans la mesure où il s'appliquait aux canalisations en acier pour distribution d'eau. Ils sont exempts de fentes, criques, soufflures et autres défauts. Les raccords filetés ou taraudés doivent satisfaire aux conditions suivantes : filetages entiers, calibrés et axés sur la pièce elle-même. Les raccords en alliage de cuivre sont conformes aux

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 7 sur 26

prescriptions du Cahier des Charges n° 9 de la Robi netterie du Bâtiment 4 (sauf § 5, nos 6, 8). 4 Edité par le Syndicat des Industries Mécaniques et Transformatrices des Métaux. Les raccords en fonte malléable doivent satisfaire aux essais de pression intérieure et de déformation. Les raccords suivant la qualité du tube sont en fonte malléable, en acier doux ou en alliage de cuivre.

2.1.5 Soudure et brasure 5 5 Cet article est annulé par l' additif 4 de février 1977 ( article 1.1.3) , dans la mesure où il s'appliquait aux canalisations en acier pour distribution d'eau. La soudure d'étain utilisée dans les travaux de plomberie ne doit pas contenir en poids moins de 24 % d'étain. La brasure employée pour les travaux sur tube en cuivre est à base d'argent ou d'un alliage de métaux d'apport dont le point de fusion (environ 800°) est inférieur à celui du cuivre. La soudo-brasure employée pour les travaux sur tubes d'acier noir ou galvanisé est ordinairement à base d'argent. Elle peut être constituée par du laiton au silicium ou au phosphore.

2.1.6 Tuyaux en fonte La fonte des tuyaux et raccords doit être conforme aux spécifications de la norme NF A 38-011 . La norme NF A 38-011 s'applique en principe aux canalisations sous pression ; on peut exiger la même qualité de métal pour la fonte dite mince. (Norme française en préparation). Toute pièce doit rendre un son clair au choc, tout défaut dissimulé sous du mastic de fonte ou toute autre matière entraîne le refus de la pièce. Dans une section droite le diamètre doit être constant et l'épaisseur uniforme. Les éléments de canalisation en fonte épaisse sont plus particulièrement destinés aux conduites sous pression. L'épaisseur nominale des tuyaux en fonte mince en fonction du diamètre, est donnée par le tableau suivant :

Les éléments de canalisation en fonte mince dont les diamètres nominaux vont de 50 à 150 mm sont réservés à l'écoulement des eaux usées. Ces épaisseurs sont susceptibles d'une tolérance de - 15 %. Pour les diamètres commerciaux l'épaisseur est celle du diamètre nominal le plus proche. Les tuyaux en fonte épaisse doivent pouvoir résister à une pression de 30 kg/cm². Ils sont conformes aux spécifications des normes NF A 48-551 et suivantes pour les éléments de la série « Standard » et NF A 48-501 et suivantes pour les éléments de la série « à brides ». Les tuyaux en fonte épaisse sont réservés en principe aux fluides sous pression.

2.1.7 Tuyaux en amiante-ciment Article supprimé par l'amendement A1 de janvier 1999

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 8 sur 26

2.1.8 Tuyaux en grès Les tuyaux en grès vernissé (anti-acide) doivent :

1 Avoir une surface intérieure lisse, sans reliefs ou cavités susceptibles de gêner l'écoulement des eaux polluées et chargées de déchets solides. 2 Avoir une texture compacte, homogène, sans feuilletages. 3 En particulier les bouchements après cuisson donnent lieu à refus. 4 Rendre un son clair au choc. 5 Permettre une coupe franche, sans fêlure. 6 Etre revêtus d'un vernis au sel marin faisant corps avec la masse du grès et ne présentant ni gerçures, ni craquelures. 7 Etre inattaquables aux acides dans leur masse et leur vernis, notamment aux acides chlorhydrique fumant, acétique et lactique. 8 Résister à une pression intérieure de 5 kg/cm². 9 Supporter une charge extérieure de 1 500 kg par mètre de longueur appliquée suivant la génératrice. 10 Présenter un coefficient d'absorption d'eau en poids au plus égal à 3 %. 11 Etre pourvus à l'intérieur du collet et l'extrémité du bout mâle, de cannelures assurant la bonne tenue du joint. 12 Etre d'une seule venue, c'est-à-dire que les collets ne doivent pas être rapportés après coup mais pressés en une seule opération avec le tuyau, sauf pour les « jonctions » simples ou doubles. 13 Etre droits, avoir une section circulaire et une épaisseur constantes. La tolérance d'ovalisation entre deux diamètres perpendiculaires est de : 14 3 mm pour les diamètres de 50 et 75 mm. 15 4 mm pour les diamètres de 100 et 125 mm. 16 5 mm pour les diamètres de 150 et 175 mm. 17 6 mm pour les diamètres de 200 mm. 18 Il est rarement utilisé de diamètre supérieur à 200 mm dans le bâtiment. 19 20 21 La tolérance sur la longueur utile est de ± 2 %. 22 La flèche maximum est inférieure ou égale à 1/100 de la longueur utile. 23 Les tuyaux et raccords portent en creux et en caractères lisibles la marque du fabricant.

2.1.9 Tubes et raccords en matière plastique Les tubes en matière plastique utilisés doivent avoir obtenu l'agrément du C.S.T.B.

2.2 Appareils sanitaires

2.2.1 Prescriptions générales L'intercommunication entre le réseau d'eau potable et le réseau d'eau usée doit être impossible.

2.2.1.1 Trop-plein des bidets La section minimum est celle indiquée à la norme NF D 11-107 . La préférence doit être donnée aux appareils dont la disposition du trop-plein permet un nettoyage aisé

2.2.1.2 Dispositifs anti-vides Les dispositifs anti-vides destinés à remplacer des ventilations secondaires ne sont admis qu'à l'extérieur des constructions.

2.2.2 Appareils sanitaires en céramique

2.2.2.1 Choix des appareils Le devis descriptif propre à chaque opération doit définir le choix des appareils. Ce choix résulte du nombre et de l'importance des défauts définis ci-après.

2.2.2.1.1 Classement des défauts Définition des défauts.

1 Défauts nuisant à la mise en oeuvre. 2 Le gauche est le rapport de la distance maximum entre une arête ou une surface réelle et sa position théorique, à la longueur de cette arête ou à la plus grande dimension de cette surface. 3 Défauts concernant l'utilisation. 4 Ils concernent surtout le vidage qui doit être assuré, qu'il s'agisse de lavabos, bidets, receveurs de douches ou d'éviers. Pour les appareils à siphon incorporé, le vidage ne doit être entravé par aucune aspérité. 5 Défauts intéressant l'hygiène. 6 Filage, écaillage, tressaillage, bouillonnage, piqûres, manque d'émail, grains de chaux.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 9 sur 26

7 Filage 8 fêlures très fines intéressant l'épaisseur de l'appareil. 9

10 Ecaillage 11 écailles d'émail qui se détachent généralement aux angles vifs. 12

13 Tressaillage 14 légères fentes superficielles n'intéressant que l'émail. 15

16 Bouillonnage 17 petits cratères en relief dans l'émail ou boursouflures de l'engobe (grès). 18

19 Piqûres 20 trous sans relief dans l'émail généralement de petites dimensions et rarement isolés. 21

22 Manque d'émail 23 se manifeste par un manque de brillant. 24

25 Grains de chaux 26 grains de calcaire incorporés accidentellement à la pâte pouvant provoquer à plus ou moins longue échéance un éclat de forme tronconique. 27

28 Défauts intéressant l'aspect. 29 Coulure d'émail, grains de four, manque d'engobe, moutonnage, tache.

30 Coulure d'émail 31 excès d'émail ayant coulé au cours de la cuisson. 32

33 Grains de four 34 petites aspérités formées par des grains de pâte ou de réfractaire tombés sur la pièce avant ou après émaillage. 35

36 Manque d'engobe 37 couche d'engobe insuffisante faisant transparaître la pâte. 38

39 Moutonnage 40 ondulation de la surface de l'émail. 41

42 Taches 43 généralement provoquées par des sels ou oxydes minéraux. 44

2.2.2.1.2 Importance des défauts Les défauts intéressant l'hygiène et l'aspect ne sont considérés que s'ils sont situés sur une face vue ou mouillée, trop-plein compris.

2.2.2.1.2.1 Défaut entraînant le rebut

• Ecaillage, filage, fêlures provoquées par grains de quartz (à la pose ou en service) ; • Tolérances dimensionnelles supérieures à 3 %.

2.2.2.1.2.2 Défauts admissibles suivant le classeme nt des appareils L'importance de chaque défaut suivant le choix est donnée par le tableau ci-après :

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 10 sur 26

2.2.2.2 Classement des choix Les choix sont déterminés par le nombre de défauts et suivant le tableau ci-dessous :

• Choix A : pièces ne comportant qu'un petit nombre de défauts très peu visibles, c'est-à-dire au plus deux défauts de nature I ou III et deux défauts de la nature IV. • Choix B : pièces ne comportant qu'un petit nombre de défauts ne nuisant pas à la bonne présentation, c'est-à-dire au plus deux défauts de nature I et III et trois défauts de la nature IV. • Choix C : pièces comportant défauts ne nuisant pas au bon usage, c'est-à-dire au plus trois défauts de nature I, II ou III et trois défauts de la nature IV.

Toute pièce doit porter l'indication du choix dans lequel elle est classée. Cette indication doit être indélébile. L'indication du choix doit autant que possible rester visible après la pose. Toute pièce ne comportant pas d'indication de choix est considérée comme déclassée. Provisoirement pendant une durée qui n'excèdera pas douze mois l'indication du choix n'est pas impérative.

2.2.2.3 Qualités de la céramique Les appareils sanitaires en céramique sont fabriqués soit en faence émaillée, soit en grès émaillé, soit en porcelaine vitrifiée. Définitions : La faence est constituée par une pâte blanche cuite à 1 200°, puis recouverte d'un émail déposé par tr empage et fondu au four à 1

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 11 sur 26

000°. Etant donné son retrait la faence ne permet d' exécuter que des pièces de petites dimensions. Le grès émaillé est constitué par une pâte jaunâtre recouverte d'un épiderme imperméable formé de plusieurs couches d'une porcelaine opaque dite engobe » et d'un émail transparent dit couverte ». L'ensemble est cuit en même temps que la pâte à 1 300°. Etant donné le faible retrait le grès permet d'exécuter des pièces de grandes dimensions. La porcelaine vitrifiée est constituée par une pâte blanche recouverte d'un émail dit couverte » et cuite à 1 400 °. Il se produit une vitrification complète de la pâte, qui devient imperméable dans la masse. Le retrait assez élevé limite l'emploi de la porcelaine vitrifiée aux pièces de dimensions moyennes. La céramique doit satisfaire aux essais :

• de résistance aux variations de température ; • de dureté de l'émail ; • de continuité de la couche d'émail définis en 4.2.2

2.2.3 Appareils sanitaires en fonte émaillée

2.2.3.1 Qualité de la fonte La fonte doit être de la qualité Ft 14 de la norme NF A 32-101 et avoir les caractéristiques mécaniques et physiques définies à cette norme. Les réparations des défauts ne sont tolérées que pour les surfaces non susceptibles de venir en contact avec l'eau (pieds de baignoire par exemple). Les bords des trous et les épaulements destinés à la pose ou à la fixation d'autres pièces doivent être plans et bien dégagés. Les parties non émaillées doivent être recouvertes d'une couche de masse ou d'une peinture antirouille venant d'usine.

2.2.3.2 Qualités de l'émail L'émail doit recouvrir toutes les surfaces susceptibles d'être mouillées. Il doit être lisse, brillant, opaque de couleur régulière, sans soufflures. L'émail est appliqué et cuit en 2 couches successives après décapage de la surface. Son épaisseur varie avec le procédé de fabrication. Pour les éviers et bacs à laver, la couche de couverte doit pouvoir résister à l'attaque des acides et des alcalis et aux produits d'entretien compatibles avec la dureté de l'émail qui doit correspondre au degré 4-5 de l'échelle de Mohs. L'émail doit satisfaire aux essais définis à l' article 4.2 .

2.2.3.3 Classement Les éclats d'émail entraînent le rebut de l'appareil. Les appareils en fonte émaillée sont classés suivant les mêmes principes que ceux en céramique.

2.2.4 Appareils en acier inoxydable Les nuances d'acier inoxydable admises sont soit des aciers ferritiques à 17 % de chrome ; soit des aciers austénitiques du type chrome-nickel 18/8. Les appareils sont livrés polis (satinés ou brillants) sans traces de cordon de soudure ni de griffures provoquées par l'outillage de conformation. Ils doivent avoir subi en usine après formage un traitement de déferrisation et de passivation. L'épaisseur du métal est fonction de la plus grande dimension de la pièce : jusqu'à 800 mm épaisseur : 0,8 mm ; de 800 mm à 1 200 mm : 0,9 mm ; de 1 200 mm à 1 400 mm : 1 mm. Il est recommandé en première installation de revêtir les pièces d'un enduit plastique pelable et de maintenir cet enduit en bon état jusqu'à la mise en service de l'installation. Au-dessus l'épaisseur dépend du profil de l'appareil. Tolérances d'épaisseur : sur embouti - 10 %, sans limitation au-dessus. Les paillasses et les égouttoirs indépendants ou incorporés doivent être insonorisés. Toutes les pièces en acier inoxydable doivent être marquées au rouleau pour identifier la nuance et au poinçon pour indiquer le nom du transformateur.

2.2.5 Appareils en tôle émaillée Les faibles rayons de courbure sont à éviter : aux endroits où cette disposition ne peut être respectée ainsi que sur les bords des tôles, il est recommandé de laisser apparaître la couche noire de masse parce qu'elle résiste beaucoup mieux aux chocs que l'émail blanc

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 12 sur 26

La tôle émaillée qui constitue tout ou partie de l'appareil sanitaire ou ménager doit satisfaire aux conditions suivantes : Les 2 faces de la tôle sont entièrement émaillées, toutefois, les parties non apparentes ne comportent qu'une couche de masse. Les qualités de l'émail doivent être les mêmes que pour les appareils en fonte ; il doit notamment satisfaire aux essais définis à l' article 4.2 . L'épaisseur normale des 2 couches d'émail varie entre 0,15 et 0,40 mm et exceptionnellement 0,50 mm. Cette épaisseur est mesurée par l'essai défini à l' article 4.2 . La couche de couverte d'émail des appareils en contact direct avec l'eau doit satisfaire à l'essai de résistance aux acides défini à l' article 4.2 . Le moutonnage ou peau d'orange et les points noirs ou dorés ne sont tolérés que s'ils sont pratiquement invisibles. Pour être admissibles ces défauts ne doivent pouvoir être décelés que par un examen attentif de l'appareil.

2.2.6 Appareils normalisés Seuls sont normalisés les appareils suivants :

• Eviers : caractéristiques générales, NF D 10-101 . • Lavabo en céramique : NF D 11-101 . • Eviers en céramique : NF D 11-102 . • Cuvette de W.-C. en céramique : (Siphon caché) NF D 11-105 • Cuvette W.-C. en céramique : (Siphon apparent) NF D 11-106 .

Les côtés d'interchangeabilité de ces appareils ainsi que les tolérances sont obligatoires. Les autres cotes sont seulement préférentielles.

2.3 Appareils ménagers de production d'eau chaude

2.3.1 Appareils à combustible gazeux (gaz de ville - gaz naturel - butane - propane)

Ces appareils sont traités dans le Cahier des Charges de Plomberie. Gaz 6 . 6 A l'étude.

2.3.2 Chauffe-eau électriques Ces appareils doivent être conformes aux normes :

• NF C 73-106 et additif pour les chauffe-eau à accumulation ; • NF C 73-117 pour les chauffe-eau à chauffage accéléré ; • NF C 73-139 pour les chauffe-eau instantanés ;

et porter l'estampille NF-USE-APEL ou USE-APEL suivant le type d'appareil.

2.4 Appareils divers

2.4.1 Cabines de douches amovibles Ces installations ne font pas partie du présent Cahier des Charges, elles sont soumises à la procédure d'agrément du C.S.T.B.

2.4.2 Supports d'éviers Les supports d'éviers en bois ou en tôle sont protégés contre l'action de l'eau : humidité et condensation par des revêtements efficaces : peintures laquées ou émaillage. Les charnières, paumelles et organes de verrouillage sont en matières résistant à la corrosion. Ces matières peuvent être par exemple du laiton, de l'acier inoxydable, des matières plastiques, etc.

2.4.3 Appareils en fonte brute de moulage La fonte doit être de la qualité FE 14 de la norme NF A 32-101 . Les surfaces intérieures et extérieures de ces appareils sont revêtus d'une couche primaire de peinture anti-rouille à la livraison.

2.4.4 Dessus de cuvettes de W.-C. (abattants) Les dessus de cuvette dits fermés » doivent être conformes en dimensions à la norme NF D 11-109 , les dessus ouverts dit non contact » doivent respecter autant que possible les dimensions de la norme ci-dessus.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 13 sur 26

Les dessus peuvent être soit en bois verni, soit en matière synthétique. Dans le second cas la matière utilisée doit résister au choc et à la flexion en service même en l'absence d'un ou plusieurs tampons. En cas où il est prévu un dessus de couvercle, l'ensemble est de la même matière et de la même couleur. Le vernis ou la matière synthétique doit résister sans se tenir ni changer d'aspect à l'action des produits courants d'entretien ou de désinfection.

2.5 Robinetterie

2.5.1 Pression d'essai La robinetterie doit satisfaire à l'essai d'étanchéité sous 20 kg/cm défini à l' article 4.2 . Définitions : La robinetterie utilisée couramment dans le bâtiment comprend les robinets d'arrêt et de puisage connus sous le nom de robinetterie de bâtiment » et la robinetterie sanitaire destinée à alimenter en eau froide et en eau chaude les divers appareils sanitaires.

2.5.2 Robinetterie de bâtiment Dimensions et terminologie. Les dimensions et le marquage sont conformes aux normes suivantes :

• Têtes de robinets à soupape d'arrêt et de puisage : NF E 29-141 . • Robinets d'arrêt à tête droite à 2 manchons taraudés : NF E 29-144 . • Robinets d'arrêt à tête droite à 2 raccords Union » NF E 29-145 . • Robinets de puisage, corps : NF E 29-146 . • Robinets de puisage, ensemble : NF E 29-147 . • Robinets à nez d'arrosage, corps : NF E 29-148 . • Robinets à nez d'arrosage, ensemble : NF E 29-149 . • La terminologie fait l'objet des normes suivantes

• robinet d'arrêt à soupape : NF E 29-064 . • robinet de puisage à soupape : NF E 29-065 . Les diamètres nominaux vont de 8 à 40 pour les robinets d'arrêt, 8 à 25 pour les robinets de puisage ordinaires et 12 à 40 pour les robinets de puisage à nez d'arrosage.

2.5.3 Robinetterie sanitaire

2.5.3.1 Robinets simples La manoeuvre de ces robinets doit être facile à l'ouverture ou à la fermeture. Seuls sont normalisés les appareils suivants :

• robinets d'alimentation se fixant sur la tablette horizontale d'un lavabo NF D 18-101 ; • robinet d'alimentation dans la céramique pour bidet NF D 18-105 .

Ces robinets sont munis d'un filetage de la queue de 15/21 gaz et dans tous les cas d'un disque plastique pour eau chaude. La commande de clapet peut se faire par cabochon ou par croisillon.

2.5.3.2 Robinets mélangeurs Ces robinets doivent être conçus pour assurer un mélange d'eau chaude satisfaisant pour des pressions pouvant différer jusqu'à 2 kg/cm. Ce type de robinet est utilisé sur les lavabos, les éviers, les baignoires et les douches.

2.5.3.2.1 Mélangeur de lavabo Le bec verseur doit assurer un écoulement sans éclaboussure. Lorsque le mélangeur est combiné avec un vidage extérieur le joint de la tige de commande doit être parfaitement étanche. Les raccords sont en 15/21 et 12/17. Le bon écoulement peut être obtenu, soit par la constitution même du bec, soit par l'emploi d'un brise-jet démontable.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 14 sur 26

2.5.3.2.2 Mélangeur d'évier Le mélangeur doit assurer un écoulement sans éclaboussure et être à joint étanche s'il est muni d'un bras orientable. La saillie du bras doit être telle que l'impact du jet se produise au moins à 8 cm du bord de la cuve. Pour les mélangeurs sur applique l'écartement des 2 manoeuvres doit être au moins de 11 cm. Les raccords sont au minimum 15/21. Le bon écoulement peut être obtenu soit par la constitution même du bec soit par l'emploi d'un brise-jet démontable.

2.5.3.2.3 Mélangeur de baignoire La saillie doit être telle que l'impact du jet se produise sur le fond de la baignoire ou au minimum sur la gorge de raccordement avec les parois, l'écartement des 2 manoeuvres doit être au moins de 11 cm. Les raccords pourront être soit en 15/21 pour les baignoires à faible volume d'eau dites baignoires sabots » soit en 21/27 pour les baignoires normales. Le diamètre du filetage de départ est le même que celui des raccords. Lorsque le mélangeur est muni d'un inverseur pour l'alimentation d'une pomme de douche, les positions de la manette doivent être indiquées d'une façon claire et explicite, la manoeuvre de la manette doit se faire à frottement doux.

2.5.4 Pression d'épreuve de la robinetterie pour ea u forcée Par dérogation aux normes ci-dessus, toute la robinetterie sanitaire doit être essayée à la pression d'épreuve de 20 kg/cm. En outre, il doit être vérifié que pour une pression de service comprise entre 3,5 kg et 4,5 kg/cm, le fonctionnement ne donne lieu à aucun bruit gênant ni aucune vibration, et pour des vitesses d'écoulement inférieures à 2 m/s.

2.5.5 Qualité de la robinetterie et des accessoires

2.5.5.1 Robinetterie de bâtiment Les articles de robinetterie de bâtiment en bronze et en laiton doivent être munis de la marque de qualité S.G.M. du Syndicat Général des Industries Mécaniques et transformatrices des métaux. Provisoirement pendant une durée qui n'excèdera pas quinze mois, il pourra être fait usage d'articles non munis de la marque de qualité. Dans l'indication du revêtement :

a Pour le nickel, le chiffre représente en microns l'épaisseur nominale. b Pour le chrome, le chiffre représente en 1/10 de microns l'épaisseur minimum moyenne quotient du volume de métal par l'aire de la surface du dépôt.

En conséquence, qu'il s'agisse d'articles normalisés ou non, ils doivent être conformes aux conditions du Cahier des Charges n° 9 pour la robinetterie du Bâtiment. Toutefois, par dérogation aux termes de ce Cahier des Charges, les revêtements électrolytiques doivent être soit du type CR 2 sur N 5 de la Norme A 91-101, soit du type CR 6 . En outre, les robinets de puisage et d'arrêt à soupape sont soumis aux conditions du Cahier des Charges n° 9b et de plus dans le cas où ils sont normalisés à celles du Cahier n° 9a .

2.5.5.2 Robinetterie sanitaire En l'absence de marque de qualité pour la robinetterie sanitaire, celle-ci doit répondre aux conditions du Cahier des Charges n° 9 précité en ce qui concerne la qualité du métal (bronze ou laiton), l'usinage, les filetages, les dimensions, les mécanismes et les portages. Les revêtements électrolytiques sont du type indiqué à l'alinéa précédent.

2.5.6 Siphons Conformément à la Norme P 41-201 , tous les siphons doivent présenter une garde d'eau d'au moins 50 mm. Le Cahier des Charges n° 9 est applicable aux sipho ns en ce qui concerne la qualité du métal et les revêtements électrolytiques sont du type indiqué au paragraphe précédent (2.5.5) . Les parois intérieures doivent être lisses, la section de la veine liquide doit être sensiblement constante et voisine de la forme circulaire pour éviter les dépôts savonneux. Les siphons tubulaires à sortie horizontale pour lavabos et bidets doivent être conformes aux normes suivantes :

• Siphons pour lavabos et bidets : (dimensions d'interchangeabilité) NF D 18-103 . • Siphons pour lavabos : (éléments de raccordement) NF D 18-104 .

Les autres modèles de siphons pour lavabos et bidets doivent répondre à la même section de passage que les modèles ci-dessus soit 700 mm. Les siphons pour éviers, plonges, bacs à laver et cabines de douches doivent avoir une section d'écoulement correspondant à un diamètre de 40 mm soit une section de passage de 1 200 mm environ. Pour les autres appareils les diamètres doivent être également conformes à ceux de la Norme P 41-201 .

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 15 sur 26

2.5.7 Vidages d'appareils ménagers et sanitaires Les dispositifs de vidage permettent un montage et un réglage faciles ; le clapet amovible peut être guidé mais n'est jamais solidaire du dispositif de manoeuvre. Les systèmes sont différents lorsqu'il s'agit d'un lavabo ou bidet d'un évier, d'une baignoire ou d'un receveur de douche.

2.5.7.1 Vidage de lavabos et bidets

1° Vidage intérieur Les dimensions des bondes pour lavabos et bidets à vidage intérieur doivent être conformes à la Norme NF D 18-102 avec orifice de 30 mm. Les pertes d'eau par la bonde ne doivent pas excéder 0,1 litre par minute. Les dispositifs peuvent être à tirette ou à bascule. L'orifice de 30 mm de diamètre correspond au tube acier 33/42.

2° Vidage extérieur L'ensemble du vidage doit avoir les mêmes caractéristiques que le vidage intérieur, le joint de pénétration de la tringlerie dans la bonde doit être étanche, la tringlerie doit être protégée contre la corrosion ou inoxydable et l'articulation doit être indéréglable.

3° Bondes à bouchon L'obturation par le bouchon doit être étanche, la chaînette de retenue doit être protégée contre la corrosion et résister à une traction de 5 kg sans déformation. La forme doit être telle qu'il ne puisse former de noeuds susceptibles de provoquer la rupture en service.

2.5.7.2 Vidage d'évier Les dimensions des trous pour bondes doivent être conformes à la Norme NF D 10-101 .

2.5.7.2.1 Évier ordinaire Par bonde à grille en laiton blanchi.

2.5.7.2.2 Évier profond Le vidage peut se faire par bonde à grille, par bonde à bouchon ou par bonde à tube de trop-plein.

2.5.7.2.2.1 Bonde à grille en laiton chromé

2.5.7.2.2.2 Bonde à bouchon Bonde à grille amovible en laiton chromé ou en acier inoxydable, bouchon en matière plastique retenu par chaînette métallique protégée contre la corrosion ou inoxydable et rattachée par un anneau à l'appareil ou munie d'une boule flotteur métallique protégée contre la corrosion. La bonde à bouchon n'est admise que s'il existe un trop-plein ou une deuxième cuve munie d'une bonde à grille en tenant lieu. Le bouchage doit être étanche. La chaînette doit résister à une traction de 5 kg sans déformation. La forme doit être telle qu'il ne puisse se former de noeuds susceptibles de provoquer la rupture en service.

2.5.7.2.2.3 Bonde à tube de trop-plein Tube en métal de 35 mm de diamètre protégé contre la corrosion, avec anse de levage.

2.5.7.3 Vidage de baignoire Le vidage de baignoire peut être obtenu par bonde à bouchon ou bonde à clapet.

2.5.7.3.1 Bonde à bouchon Bonde à bouchon de 35 mm de diamètre minimum en laiton chromé avec siphon à raccord de 40/49, bouchon en matière plastique ou en métal avec chaînette.

2.5.7.3.2 Bonde à clapet Bonde à clapet, de 40 mm en laiton chromé, reliée à la tubulure de trop-plein, en tube de laiton de 30 mm de diamètre minimum extérieur dans lequel se loge le dispositif de commande. Le laiton peut être remplacé par un autre matériau ayant sensiblement les mêmes qualités requises pour cet usage. Pour les canalisations en chlorure de polyvinyle, il y a lieu de se reporter au Cahier des Charges de mise en oeuvre des tubes en chlorure de polyvinyle rigide.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 16 sur 26

Manoeuvre par levier ou par cabochon tournant commandant la tige, ou par la tirette agissant sur la chaînette. Les pertes d'eau par la bonde ne doivent pas excéder 0,15 litre minute. Le joint entre la bonde et le siphon doit être étanche et facilement démontable pour le nettoyage de ce dernier. La section de la ventouse et de la tubulure du trop-plein doit permettre d'évacuer la totalité des débits des robinets d'alimentation sans risque de débordement.

2.5.7.4 Vidage de receveur de douches Le vidage de receveur de douche peut se faire par bonde à grille ou par bonde à tube de trop-plein.

2.5.7.4.1 Bonde à grille en laiton chromé De 35 mm de diamètre, débouchable sur le dessus.

2.5.7.4.2 Bonde à tube de trop plein Tube de 35 mm avec anse de levage.

2.5.7.5 Vidage de bac à laver pouvant servir de rece veur de douches Bonde à bouchon de 35 mm de diamètre en laiton chromé avec siphon raccord de 40/49. Bonde et chaînette comme ci-dessus (vidage d'évier). La longueur de la chaînette doit être supérieure à la hauteur d'eau maximum de la cuve.

2.5.8 Réservoirs de chasse et accessoires En attendant l'homologation de la norme D 10-301 , la cuve du réservoir doit porter la marque ou la contremarque du fabricant. La capacité utile doit être de 9 litres, les portées destinées à la fixation des raccords doivent être renforcées, dressées et meulées. Le robinet flotteur ainsi que le dispositif de fermeture et d'ouverture de chasse d'eau (cloche siphon - soupape - levier de déclenchement) doivent permettre à tous moments le remplissage normal et le vidage du réservoir. Dans les réservoirs à cloche le mécanisme ne doit pas déplacer sensiblement l'axe du culot. Les culots doivent être en laiton ou en bronze, à l'exclusion de la fonte. La boule flotteur peut être en matière moulée ou emboutie (métal ou autre matériau). Son dispositif de fixation sur le levier du robinet ne doit pas pouvoir se dérégler en service. L'ensemble du mécanisme doit être interchangeable sans que le montage soit gêné. La chaîne de tirage et l'esse de raccord doivent être protégés contre la corrosion et résister sans déformation à un effort de 10 kg en position verticale. La poignée doit être en bois ou en toute autre matière pourvu qu'elle soit protégée contre les chocs. Le guidage de la chaîne de tirage est obligatoire si une traction oblique sur celle-ci risque de nuire au bon fonctionnement du mécanisme.

Chapitre III prescriptions techniques concernant le mode d'exécution des travaux et la mise en oeuvre des matériaux

3.1 Code des conditions minima Les travaux de plomberie et d'installations sanitaires doivent être exécutés conformément aux normes NF P 41-201 à NF P 44-204 , formant le code des conditions minima d'exécution des travaux de plomberie et installations sanitaires urbaines.

3.2 Prescriptions complémentaires Les travaux doivent être également exécutés conformément aux prescriptions complémentaires suivantes et satisfaire aux essais d'ensemble définis à l' article 4 .

3.2.1 Prescriptions générales relatives aux canalis ations 7 7 Cet article est annulé par l' additif 4 de février 1977 ( article 1.1.3) , dans la mesure où il s'appliquait aux canalisations en acier pour distribution d'eau.

3.2.1.1 Nettoyage Avant la mise en oeuvre les canalisations sont nettoyées de tout corps étranger : grès de façonnage, bouchons, ébardures de coupe. Leurs sections d'extrémité sont alésées au diamètre réel.

3.2.1.2 Joints de raccordements 8 8 Attention, voir l'additif n° 1 (juillet 1969) , qui apporte des précisions sur la mise en oeuvre des canalisations, traversées de planchers, murs et cloisons (NDLR). Aucun joint de tuyauteries ou noeud de soudure ne doit être placé dans la traversée des murs, cloisons et planchers, à l'exception

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 17 sur 26

des joints de pipe de raccordement des cuvettes de W.-C. Les joints en fibre, cuir, caoutchouc etc... sont découpés régulièrement d'un seul morceau et leur diamètre intérieur doit correspondre après serrage au diamètre intérieur de la canalisation. Les matières utilisées pour assurer l'étanchéité des joints filetés ou des pièces de raccord en laiton sur les appareils sanitaires doivent toujours permettre un démontage facile.

3.2.1.3 Pose de canalisations Les canalisations doivent être bien alignées dans les parties droites et correctement façonnées pour éviter les flexions ou torsions à la pose. Le cintrage à chaud des tubes en acier galvanisé est interdit. Dans les parties à allure horizontale, dans les locaux habités, les canalisations d'eau forcée sont posées avec une légère pente environ 0,002 par mètre et les canalisations d'eaux usées avec une pente minimum de 0,020 m par mètre.

3.2.1.4 Traversée des parois et planchers 9 9 Attention, voir l'additif n° 1 (juillet 1969) , qui apporte des précisions sur la mise en oeuvre des canalisations, traversées de planchers, murs et cloisons (NDLR). Conformément aux termes de la norme NF P 41-201 dans la traversée des murs et planchers, les canalisations, à l'exception de la fonte doivent être protégées par les fourreaux. Les fourreaux doivent être goudronnés intérieurement en cas de contact nuisible avec les canalisations.

3.2.1.4.1 Fourreaux 1 10 Attention, voir l'additif n° 1 (juillet 1969) , qui apporte des précisions sur la mise en oeuvre des canalisations, traversées de planchers, murs et cloisons (NDLR). Le diamètre intérieur doit être supérieur d'au moins 1 cm au diamètre extérieur de la canalisation qu'il protège. La logueur du fourreau doit permettre une saillie de 0,5 cm au moins sur le parement du mur, traversé ou du plafond et de 3 cm sur le niveau du revêtement de sol : parquets, carrelage, dallage ... Les fourreaux sont obligatoirement en cuivre ou en amiante-ciment dans le cas de dallage magnésien. L'emploi de matières plastiques peut être accepté pourvu que les conditions le la norme NF P41-20- soient respectées.

3.2.1.5 Engravures Lorsque les canalisations d'eau sous-pression et les évacuations sont posées dans une engravure, elles sont obligatoirement en métal protégé efficacement contre la corrosion des matériaux de contact. En outre, les canalisations véhiculant de l'eau chaude doivent être établies en vue de ménager les effets de la dilatation ( voir 3.2.1.5.2 ). La pose est interdite dans les cas suivants :

• murs en béton caverneux ; • vide intérieur de parois composites ; • murs extérieurs de bâtiments d'épaisseur inférieure à 20 cm. • Cette clause a pour but d'éliminer les risques de gel pendant les heures d'arrêt de chauffage. • •

3.2.1.5.1 Parcours horizontaux L'engravure horizontale est interdite sur une longueur supérieure à 1,60 m dans le cas de cloisons pleines ou creuses d'épaisseur inférieure à 8 cm. En outre quelle que soit l'épaisseur de la paroi, la pose horizontale est interdite à moins de 50 cm au-dessous des appuis de poutres ou solives d'un plancher.

3.2.1.5.2 Cas de l'eau chaude Sauf pour les parcours engravés inférieurs à 1,00 m, des précautions spéciales sont à prendre pour assurer la dilatation dans la maçonnerie. Derrière un revêtement céramique, la canalisation doit être de préférence isolée thermiquement. La transmission des bruits est évitée ou affaiblie par les bouchements en matériaux inertes entre les fourreaux et tuyaux dans la traversée de murs et de planchers, par serrage des tuyaux au moyen de colliers munis de matière inertes, compressibles, par la fixation des pompes, éjecteurs, etc., au moyen de dispositifs spéciaux (socles antivibratiles) et par l'interposition de joints souples dans le raccordement de ces engins sur les canalisations.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 18 sur 26

3.2.1.6 Propagation des bruits L'installation de plomberie sanitaire ne doit être la cause, ni de la production, ni de la propagation de bruits dans le bâtiment.

3.2.2 Prescriptions particulières à certaines canal isations

3.2.2.1 Tuyaux en plomb Le plomb est interdit pour les canalisations d'eau chaude. L'emploi des tuyaux en plomb n'est pas recommandé pour les pressions supérieures à 8 kg/cm. Les jonctions soudées sont faites sur des tuyaux ou des raccords bien emboîtés. Les jonctions plomb sur cuivre ne sont exécutées qu'après étamage du cuivre. Sur les canalisations d'eaux usées, les empattements sont biais.

3.2.2.2 Tubes en cuivre Les tubes devant être travaillés par soudure autogène brasés ou chauffés pour recuit local sont en cuivre désoxydulé (qualité U6 C ou U6 D de la norme NF A 56-501 ). Les tubes sont approvisionnés en longueurs droites (tubes écrouis) ou en couronnes (tube recuit ou très légèrement écroui). Seules sont recuites les parties devant être façonnées : coudes emboîtements et collets si cela est jugé nécessaire. Sur les canalisations d'eau usées, les empattements sont biais. A proximité non immédiate des jonctions et raccordements, on dispose un collier. Les jonctions et les empattements sont exécutés de la façon suivante :

a par assemblage des tubes matriçage et emboîtage soudé ; b par raccords en alliage cuivreux à collets, à bague ou à soudure capillaire, dans ce dernier cas les raccords peuvent être également en cuivre pur.

3.2.2.3 Tubes en acier 11 11 Cet article est annulé par l' additif 4 de février 1977 ( article 1.1.3) , dans la mesure où il s'appliquait aux canalisations en acier pour distribution d'eau. Cet article ne s'applique pas aux canalisations enterrées. Les descentes pluviales et les ventilations d'eaux usées et d'eau vannes sont de préférence goudronnées intérieurement, le produit de protection ne devant pas couler à une température de 80 °C. Les canalisations d'eau forcée du bâtiment sont exécutées avec des tubes galvanisés à chaud, les canalisations d'eaux usées et les ventilations secondaires pouvant être exécutées avec des tubes noirs protégés intérieurement. Les filetages sont propres et conformes à la norme NF E 03-004 (pas du gaz). Tous les tubes doivent être nets et proprement affranchis aux deux extrémités. Les joints sont exécutés avec de la filasse fine et sont graissés par une pâte exempte de céruse. Les assemblages se font :

• par raccords en fonte malléable taraudés. Les raccords noirs peuvent laisser des traces de rouille sans importance pour la qualité de l'exécution, • par brides taraudées ou folles avec collet battu sur tubes, • par soudure autogène sur les tubes noirs, • par soudo-brasure sur les tubes galvanisés, • par raccords lisses en fonte malléable à brasage capillaire pour les tubes acier série extra légère. Ce brasage s'effectue à 800° au moyen d'une baguette en laiton et après déc apage à la pâte à braser.

3.2.2.4 Tuyaux en fonte Les tuyaux en fonte épaisse pour fluides sous pression sont goudronnés en usine. Les tuyaux en fonte mince pour écoulement libre sont peints d'une couche anti-rouille en usine.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 19 sur 26

Les tuyaux en fonte épaisse pour eau forcée sont assemblés par joint métallique ou par joint plastique. Le joint métallique est coulé au plomb après matage de corde goudronnée et est maté à refus. Le joint plastique est à base de caoutchouc et sa composition varie suivant le fluide véhiculé. Les assemblages des tuyaux en fonte mince se font par joints au mortier de ciment, au plomb fondu ou au mastic bitumeux, après matage de corde goudronnée au fond de l'emboîtement dans tous les cas, si l'espace annulaire le permet.

3.2.2.5 Tuyaux en amiante-ciment Article supprimé par l'amendement A1 de janvier 1999

3.2.2.6 Tuyaux en grès Les tuyaux sont alignés, bien centrés de façon que le profil d'écoulement soit sans ressauts. Le centrage par pierres ou cales de bois est interdit. Ils sont fixés :

• en pose verticale par des colliers galvanisés à raison de 1 par élément. Ces colliers sont : soit conformes à la norme NF P 37-406 jusqu'au diamètre intérieur du tuyau de 100 mm, soit en plats de 25 3 à double scellement pour les diamètres supérieurs ; • en pose horizontale par des corbeaux en fer carré ou par une dalle en béton armé prise en console avec un calage de béton. • Le type de corbeau doit être précisé au devis descriptif. • •

Les joints sont exécutés au mortier de ciment artificiel et dosé à 500 kg par m de sable fin. Si les eaux sont acides, les joints sont des joints au bitume. Les tuyaux en grès vernissé utilisés pour l'évacuation des eaux usées sont de préférence posés en faible pente enterrés ou en élévation. Leur emploi comme chute ou descente doit être évité. Les joints sont exécutés de la façon suivante : joint au bitume : 1/3 en corde goudronnée destinée à ménager un jeu de 5 mm en fond d'emboîtement ; 2/3 en bitume coulé dans l'intervalle annulaire en prenant les mêmes précautions que pour le joint coulé au plomb. Joint au ciment : 1/3 en corde goudronnée ; 2/3 en mortier de ciment maté à refus et formant solin sur l'emboîtement.

3.2.2.7 Raccordements de tuyaux d'écoulement de dif férentes natures Dans tous les cas toutes dispositions doivent être prises pour s'opposer au fluage du joint tant au moment de la pose qu'en service. Cette clause interdit en particulier tout emploi même partiel de matière putrescible ou oxydable.

3.2.3 Prescriptions générales pour la pose des appa reils sanitaires

3.2.3.1 Horizontalité Les appareils sanitaires sont toujours posés de niveau. Le niveau étant constaté :

1 Pour les lavabos par l'horizontalité du bord antérieur de la cuve ; 2 Pour les éviers et les baignoires par un bon écoulement obtenu par réglage à la pose ; 3 Pour les bidets et les cuvettes des W.-C. par l'horizontalité des gorges latérales de la cuve.

3.2.3.2 Scellements Les appareils sanitaires sont fixés soit au mur, soit au sol.

3.2.3.2.1 Fixation au mur Cette fixation se fait sur consoles ( norme NF D 11-110 ) par goujons filetés, à contre écrou et scellement ou directement par vis sur taquets scellés ou chevilles tamponnées. Les chevilles sont toujours en matière imputrescible. Les scellements dans le béton et le béton armé sont exécutés au mortier de ciment. Les têtes de vis ou les écrous sont isolés de la céramique par des rondelles en plomb ou en caoutchouc. Les consoles doivent être munies d'un dispositif immobilisant l'appareil.

3.2.3.2.2 Fixation au sol Lorsqu'un appareil est fixé au sol, cette fixation est réalisée par des vis en métal inoxydable fixées sur des chevilles imputrescibles. Les têtes de vis sont isolées de la céramique comme ci-dessus. Lorsque l'appareil est accolé à une paroi verticale, il doit être fixé à celle-ci pour éviter les décollements.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 20 sur 26

3.2.3.3 Encastrements Lorsque la forme de l'appareil exige l'encastrement, celui-ci doit assurer le ruissellement des eaux de la paroi verticale sur le bord de l'appareil pour qu'il y ait écoulement dans la cuve.

3.2.3.4 Adossement à une paroi et juxtaposition de blocs Un joint plastique doit assurer l'étanchéité entre l'appareil et la paroi ou entre les blocs : ce joint ne doit pas comporter de coupure sur la longueur ou la largeur d'un appareil, il doit résister sans déformation à une température de 150° dans les cuisines et 100° dans les salles d'eau et ne pas être détérioré par les produits d'entretien courant. Le joint peut être collé sur la paroi verticale.

3.2.3.5 Étanchéité des joints de robinetterie sur la céramique Pour assurer sur la céramique l'étanchéité des joints de robinets, bondes ou raccords, ces joints sont exécutés uniquement avec des rondelles de caoutchouc toilées ou non, bien calibrées, dont le gonflement au serrage est obtenu par une rondelle galvanisée à cuvette.

3.2.4 Prescriptions particulières à la pose des cha uffe-eau électriques

3.2.4.1 Vidange des appareils Les appareils doivent être installés conformément à la norme NF C 15-100 article 160. Ils doivent pouvoir être purgés par un dispositif formant solution de continuité ou siphon avant raccordement à la conduite d'eaux usées. Cette purge peut être assurée par des appareils dits Groupes de sécurité » à condition qu'ils soient prévus pour cet usage, c'est le cas des appareils portant l'estampille NF-USE-APEL.

3.2.4.2 Chauffe-eau muraux

3.2.4.2.1 Espaces libres Espaces libres à réserver autour des appareils placés en position verticale. Cet espace est :

a De 10 cm entre le dessus du chauffe-eau et le plafond ; b De 40 cm au-dessous du chauffe-eau ; c De 12 cm entre la paroi du chauffe-eau et la cloison, lorsque l'appareil est placé dans un angle.

3.2.4.2.2 Fixation des appareils

3.2.4.2.2.1 Chauffe-eau instantanés La pose se fait par vis sur taquets scellés ou chevilles tamponnées.

3.2.4.2.2.2 Chauffe-eau de 8,15, 30 et 50 litres Les chauffe-eau sont fixés dans les murs de 20 cm d'épaisseur minimum par 4 boulons de scellements de longueur nécessaire et 10 mm de diamètre. Dans le cas de parois de matériaux creux (blocs de ciment, briques, béton caverneux) ceux-ci sont bouchés au mortier de ciment et il est créé un véritable ancrage dans les trous des matériaux. Il est recommandé lorsque cela est possible de fixer les appareils sur les poteaux d'ossature au moyen de consoles, les chevilles de fixation des vis ne doivent pas être susceptibles de prendre du jeu dans les trous. Dans les cloisons de 12 à 20 cm d'épaisseur, les boulons (sauf pour les chauffe-eau de 15 litres au maximum) doivent traverser la cloison et être solidarisés par deux contre-plaques métalliques. Dans les cloisons minces (carreaux de plâtre ou briques pleines posées de champ) le procédé de la contre-plaque doit être adopté pour les chauffe-eau de 8 à 15 litres. Les appareils de 30 à 50 litres ne doivent pas être fixés directement sur la cloison. On pourra par exemple fixer l'appareil sur des profilés métalliques ou des potelets en béton armé encastrés dans le sol et le plafond.

3.2.4.2.2.3 Chauffe-eau de capacité supérieure à 50 litres Ces appareils ne doivent être fixés par boulons à scellement que sur des murs pleins de moins de 20 cm d'épaisseur. Dans le cas de murs creux de 20 cm ou de cloisons pleines de 12 à 20 cm d'épaisseur, les boulons doivent traverser la paroi et être solidarisés 2 à 2 par des contre-plaques métalliques. Les appareils ne doivent pas être fixés directement sur une cloison mince.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 21 sur 26

3.2.4.3 Chauffe-eau sur socle Il convient de ménager un espace libre de 75 cm en avant du capot du dispositif de chauffage. Lorsque la capacité de ces appareils dépasse 150 litres, il faut s'assurer que le plancher a été calculé pour recevoir la surcharge de l'appareil en service. Pour répartir la charge on peut, par exemple, installer l'appareil sur des fers profilés, perpendiculaires aux solives du plancher.

3.2.4.4 Raccordement électrique Il doit être conforme à la norme NF C 15-100 .

3.2.5 Prescriptions particulières relatives aux rés ervoirs de chasse hauts Le culot de la bonde doit se trouver à une hauteur minimum de 1,50 m au-dessus du bord supérieur de la cuvette. Les joints doivent être exécutés en matériaux inaltérables à l'eau. Le diamètre du tuyau de chasse doit être de 0,030 à 0,035 m intérieur. Les réservoirs de chasse sont posés de niveau, c'est-à-dire que les bords de la caisse sont situés dans un plan horizontal.

Chapitre IV contrôles et essais

4.1 Généralités Les essais et contrôles du présent chapitre ont pour objet de vérifier la conformité des travaux aux exigences du présent cahier des charges. Les documents particuliers du Marché pourront exiger pour les matériaux et appareils ne faisant l'objet d'aucune normalisation ou certification des essais permettant de vérifier les performances exigées, à réaliser par un laboratoire indépendant. Les frais des opérations de contrôle non prévus à l'origine mais qui sont demandés par écrit par le maître d'ouvrage ou le maître d'oeuvre sont à la charge du maître d'ouvrage. Ces essais et contrôles sont exécutés le plus souvent à la fin des travaux, lors des opérations de réception. Toutefois, pour les parties, sous-ensembles ou appareils fabriqués ou préfabriqués en usine ou en atelier de chantier, des essais réalisés en usine ou en atelier de chantier, prouvant des performances au moins équivalentes à celles spécifiées dans le présent cahier des charges, peuvent s'y substituer. De même, en ce qui concerne les parties de canalisations des réseaux de distribution comportant au moins un assemblage et destinées à être rendues inaccessibles, les contrôles et essais doivent être effectués avant qu'elles ne soient inobservables, sauf pour les parties de canalisation non soumises à l'essai d'étanchéité à 10 bars ou 1,5 fois la pression de service ( voir § 4.2.1.1 ).

4.2 Contrôles et essais à réaliser

4.2.1 Étanchéité

4.2.1.1 Réseaux de distribution (eau chaude et froi de) La partie du réseau essayée est remplie d'eau froide et purgée. Les robinets d'arrêt situés dans cette partie sont maintenus ouverts. L'essai peut être effectué en une seule fois sur l'ensemble du réseau, ou en plusieurs fois, sur des parties pouvant être isolées. La pression d'essai est de 10 bars ou de 1,5 fois la pression de service si le résultat du calcul donne une valeur supérieure à 10 bars. 1 bar = 0,1 MPa. Elle est appliquée et maintenue à l'aide d'une pompe d'épreuve ou de tout autre système équivalent. Des réajustements de la pression sont possibles en cours d'essai. La durée du maintien à la pression d'essai est égale au temps nécessaire à l'inspection de l'ensemble du réseau, avec un minimum de 30 minutes. Fait l'objet de cet essai l'ensemble des canalisations de distribution d'eau chaude et d'eau froide. En sont exclus :

• les parties apparentes des canalisations à usage privatif ; • les parties inaccessibles des canalisations à usage privatif ne comportant aucun assemblage ou comportant un ou plusieurs assemblages par emboîtures ou par raccord mécanique, réalisés après mise en oeuvre de la dalle ou de la paroi et situés au voisinage de la ou des sorties ; • les appareils protégés par une soupape dont la pression de tarage est inférieure à la pression d'essai ; • les parties de canalisations modifiées ou ajoutées à une installation existante, si leur longueur développée est inférieure ou égale à 3 m.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 22 sur 26

Les parties de canalisation exclues ci-avant font l'objet d'un essai d'étanchéité à la pression de distribution générale de l'eau au moment de l'essai, après réglage des surpresseurs et réducteurs éventuels, l'installation étant alimentée par les branchements définitifs en eau et en énergie. Un examen visuel de la canalisation en essai doit permettre de ne déceler aucune fuite d'eau.

4.2.1.2 Réseaux d'évacuation (eaux usées et eaux vannes) Fait l'objet de cet essai l'ensemble des canalisations d'évacuation des eaux usées et des eaux vannes. L'essai consiste à faire s'écouler l'eau dans chacun des appareils raccordés au réseau et à observer visuellement la partie visible de la canalisation d'évacuation le desservant. De plus, les collecteurs d'allure horizontale, d'un diamètre intérieur supérieur à 110 mm seront mis en charge en eau froide, à une pression voisine de 0,1 bar (1 m de colonne d'eau), pendant le temps nécessaire à leur inspection. Aucune fuite ne doit être décelée. Lorsque le réseau comporte des exutoires, la pression de mise en charge est limitée à la pression autorisée par la hauteur desdits exutoires, au-dessus du collecteur.

4.2.2 Fonctionnement

4.2.2.1 Généralités Les essais de fonctionnement sont effectués à la pression de distribution générale de l'eau au moment de l'essai, après réglage des surpresseurs ou réducteurs éventuels, l'installation étant alimentée par les branchements définitifs en eau et en énergie. Dans l'attente de la rédaction d'un CCS précisant en particulier ce point, il y a lieu de considérer que ces essais nécessitent les conditions suivantes :

• les branchements définitifs sont en place, • le maître d'ouvrage fait son affaire des consommations nécessaires aux essais et de l'exploitation des installations après essais.

Ces essais n'ont pas pour but de vérifier la conformité aux exigences acoustiques.

4.2.2.2 Fonctionnement des appareils pris séparémen t Font l'objet de cet essai tous les appareils que comporte l'installation. Il faut entendre par appareil :

• les appareils d'utilisation en général, • les surpresseurs, réducteurs, • les appareils de production d'eau chaude etc.

En ce qui concerne les appareils d'utilisation en général (sauf WC), il est vérifié qu'en manoeuvrant le ou les robinet(s) et le dispositif de vidage, les alimentations en eau chaude et en eau froide, l'étanchéité de la bonde lorsqu'elle existe, et la vidange sont réalisées. En ce qui concerne les WC, une observation du réservoir et de la cuvette permet de vérifier l'absence de fuite et une manoeuvre du système de chasse permet de vérifier que son fonctionnement est possible et que l'eau s'évacue. En ce qui concerne les surpresseurs, les réducteurs, les appareils de production d'eau chaude, etc., les vérifications sont purement qualitatives sauf pour :

• le contrôle des valeurs de pression après détente ou surpression, à l'exception des matériels préréglés en usine ; • le contrôle des valeurs mesurées, indiquées par les appareils de mesure installés à demeure (températures, pressions, débits ...).

4.2.2.3 Fonctionnement des dispositifs de productio n et de distribution collective d'eau chaude Font l'objet de cet essai les appareils de production d'eau chaude et les circuits de distribution d'eau chaude dans le cas d'une production centralisée et d'une distribution bouclée. En l'absence de puisage, l'appareil de production d'eau chaude étant en régime établi, et la pompe de circulation en service, il est procédé aux mesures suivantes :

• mesure de la température de l'eau à l'aval immédiat de l'appareil de production et au retour de boucle, • mesure de la température de l'eau au retour de distribution, à chaque pied de colonne et de la température de l'eau au départ de chaque colonne si la température de l'eau au retour ne permet pas de conclure.

L'examen des valeurs mesurées permet de juger du fonctionnement de l'installation.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 23 sur 26

Annexe I : Table analytique

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 24 sur 26

Annexe II liste des normes françaises à consulter

Classe A

A 03-801 Essai d'aplatissement sur tubes.

A 32-101 Pièces moulées en fonte grise.

A 38-011 Eléments de canalisation en fonte.

A 48-002 Tubes en acier sans soudure laminés à chaud. Dimensions usuelles.

A 48-501 à 48-515 Eléments de canalisation en fonte série à brides dite BR.

A 48-551 à 48-567 Eléments de canalisation en fonte série standard dite ST.

A 53-501 Tubes ronds en cuivre (essais seulement).

A 55-505 Fourniture du plomb en saumons.

A 65-571 Dimensions normales des tuyaux de plomb.

A 68-201 Tubes de section circulaire. Dimensions. Cuivre.

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 25 sur 26

Classe C

C 73-106 Chauffe-eau à accumulation.

C 73-117 Chauffe-eau à chauffage accéléré.

C 73-139 Chauffe-eau instantané.

Classe D

D 10-101 Eviers. Caractéristiques générales.

D 11-101 Lavabo en céramique.

D 11-102 Evier en céramique.

D 11-105 Cuvette de W.-C. en céramique à chasse directe et siphon caché.

D 11-106 Cuvette de W.-C. en céramique à chasse directe et siphon apparent.

D 11-107 Bidet en céramique.

D 11-109 Dessus de cuvette de W.-C.

D 11-110 Consoles de lavabo.

D 18-101 Robinet d'alimentation se fixant sur la tablette horizontale d'un lavabo.

D 18-102 Bonde pour lavabos et bidets.

D 18-103 Siphon pour lavabos et bidets.

D 18-104 Siphon pour lavabos.

D 18-105 Robinet d'alimentation dans la céramique pour bidets.

Classe E

E 03-004 Filetage au pas du gaz.

E 29-025 Tubes filetés dits tubes gaz ».

E 29-027 Tubes filetés dits tubes gaz » série réduite.

E 29-028 Tubes en acier soudé lisses série extra légère.

Robinetterie de bâtiment

E 29-141 Tête de robinet à soupape d'arrêt et de puisage.

E 29-144 Robinets d'arrêt à tête droite et à 2 manchons taraudés.

E 29-145 Robinets d'arrêt à tête droite et à 2 raccords Union ».

E 29-146 Robinets de puisage : corps.

E 29-147 Robinets de puisage : ensemble.

E 29-148 Robinets à nez d'arrosage : corps.

E 29-149 Robinets à nez d'arrosage : ensemble.

Classe Q

Q 34-001 Papier hygiénique. Liste des documents référencés #1 - NF P40-201/ADD1 (DTU 60.1) (juillet 1969, mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Mise en oeuvre des canalisations traversées des planchers, murs et cloisons - Additif 1 (Indice de classement : P40-201) #2 - NF P40-201/ADD4 (DTU 60.1/ADD4) (février 1977, mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation -

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 Document : NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges + Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )

17/11/2008 2007 CSTB - Imprimé par : Page 26 sur 26

Installations de distribution d'eau en tubes d'acier à l'intérieur des bâtiments - Additif 4 (Indice de classement : P40-201) #3 - NF P40-201/ADD4/CCS (DTU 60.1/ADD4/CCS) (février 1977, mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des clauses spéciales de l'additif 4 (Indice de classement : P40-201) #4 - NF P40-201/ADD4/MEM (DTU 60.1/ADD4/MEM) (février 1977, mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Mémento de l'additif 4 (Indice de classement : P40-201) Liste des tableaux Tableau de l'article : 2.1.6 Tuyaux en fonte Tableau de l'article : 2.2.2.1.2.2 Défauts admissibles suivant le classement des appareils Tableau de l'article : 2.2.2.2 Classement des choix Tableau de l'article : Annexe I : Table analytique Tableau de l'article : Annexe I : Table analytique