N° 832 v e n d r e d i 15 m a i 2 015 Papier recyclé et recyclable et imprimé avec des encres végétales.

Rod , jeune comédien stanois. Mercredi, il a monté les marches du festival de Cannes pour le film « La Tête haute » où il tient l’affiche avec Catherine Deneuve et Benoît Magimel. Félicitations.

Qui ?

L ’ a c t u a l i t é d e l a s e m a i n e

7 jours à Stains« À l’Association des ingénieurs de Stains, nous voulons aider les générations suivantes à éviter les embûches que nous avons connues », Aaron Latour. | Page 3

La Sécu : levée de boucliersStains parmi les 18 centres de la Sécurité sociale menacés de fermeture ? 7 Jours fait parler le maire à qui la CPAM dit vouloir livrer la primeur de cette information. Interview. | Page 3

Pas touche au ParcDimanche dernier 200 personnes ont pique-niqué au Parc Georges-Valbon contre le projet « Central parc ». Ils se donnent de nouveau rendez-vous les 17 et 24 mai. | Page 4

Un collectif de parents d’élèves de l’EMP Henri-Wallon alerte sur la pénurie de places en IMPRO (Institut médico-professionnel). Familles, élus, Conseil d’administration appellent les pouvoirs publics à agir. Explications. | PageS 8/9

La mauvaise distribution de votre hebdo continue de vous conduire à la rédaction pour signaler ce dysfonctionnement. En effet, chaque semaine, nombre d’entre vous n’a pas le journal et le fait savoir. Il y a trois mois, 7 Jours publiait à sa Une la lettre recommandée adressée au distributeur exigeant des mesures pour remédier à cette situation. Devant la pérennité du phénomène, nous lui adressons une mise en demeure. Une fois encore, veuillez accepter toutes nos excuses et croyez, chers lecteurs, que nous mettons tout en œuvre pour assurer une meilleure distribution de notre journal.

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R« Des places pour nos enfants ! »

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nouvelle adresse, nouveaux locaux mais c'est le même numéro de téléphone et toujours Fouzia et Jean-Luc qui

accueillent le public à la bourse du travail. L'Union locale est de retour rue De Gey-ter après huit ans d'une délocalisation sans traumatisme rue Albert-Einstein, pour cause de travaux. La Maison des syndicats de Stains a ouvert ses portes aux numé-ros 2-8, au mois d'avril. Située à quelques pas de son siège historique, la bourse du XXIe siècle brille comme un sous neuf dans un espace beaucoup plus vaste, moderne et fonctionnel que ses pénates antérieures. Il reste encore à insuffler une âme aux locaux que les murs blancs encore partiellement vierge d'affiches aseptisent un peu. Mais les lieux font envie rien que par ses dimensions et son attractivité. On y trouve cinq bureaux destinés aux activités des organisations CGT, CFDT, Indecosa CGT et SNU-ipp/FSU. Il y a également une très grande salle idéale pour la tenue de réunions, des ces-

sions de formation ou d'autres activités.

Fouzia Kriss, secrétaire général de l'Union locale CGT et militante surmotivée, Jean-Luc Graison, secrétaire général de l'associa-tion de la bourse du travail depuis un an et ex-salarié de Carrefour au Globe, sont les chevilles ouvrières de la structure qui ne de-mande qu'à bouillonner. Dans un contexte social tendu et un monde politique de plus en plus hostile au syndicalisme, ils appré-cient d’être à Stains. Jean-Luc le rappelle : « Dans les villes prises par la droite aux élec-tions municipales comme à Saint-Ouen ou au Blanc-Mesnil, la première décision des maires est de couper les vivres aux bourses du travail de façon à les contraindre de fermer. Ici, au contraire, la mairie a mis à disposition des organisations ce magnifique lieu pour qu'elles puissent mener leurs acti-vités. Elle continue de nous soutenir finan-cièrement au nom du droit à la pratique syndicale, il faut le répéter ». La bourse du

travail, en centre-ville, dans des locaux plus adaptés, c’est vraiment un atout pour le secrétaire de UL. « Nous pouvons recevoir les salariés dans de meilleures conditions et nous ouvrir davantage sur la ville et les Sta-nois qui ne sont pas forcément syndiqués en proposant des rencontres, des débats, des manifestations culturelles par exemple, » dit-il, alors que vient de s'achever une pre-mière exposition sur les grèves de mai 1968. En somme, Jean-Luc souhaite faire de la bourse une sorte de maison pour tous mais sans abandonner, bien sûr, les fondamen-taux. « Nous sommes là pour aider les gens à s'organiser, à se mobiliser, leur donner les outils pour se défendre, » rappelle-t-il. Une philosophie que Marcel Louvet, figure syndicale de notre ville et militant de l'édu-cation populaire, qui a donné son nom à la nouvelle bourse du travail, n'aurait pu qu'approuver.

Frédéric Lombard

La bourse c'est la vie

La nouvelle bourse de travail inaugurée

mercredi dernier prend ses marques

rue de Geyter. Jean-Luc Graison, secrétaire général

de l’association de la bourse du travail

de stains, affiche sa satisfaction d'occuper des

nouveaux locaux tout neuf qu'il veut ouvrir en grand sur

la ville.

Le maire et Jean-Luc Graison le secrétaire général de l’association de la bourse du travail de Stains ont coupé le ruban mercredi 6 mai, inaugurant ainsi les nouveaux locaux de la bourse du travail, rue De Geyter.

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sécurité sociale :« Hors de question d’accepter une fermeture »il y a deux semaines, 7 Jours interrogeait la CPAM sur les risques de fermeture du centre de la sécurité sociale rue Jean-Jaurès suite aux révélations de la presse. elle répondait vouloir livrer la primeur de ses informations au maire. 7 jours l'a rencontré. interview.

Trente milliards de moins en 3 ans. Les associations fran-çaises craignent le pire face

aux baisses des dotations de l’État. En effet, leur budget de fonctionne-ment est dans le collimateur de l’aus-térité qui menace « 265 000 emplois » sur les quelque 1,8 millions de sala-riés du secteur, soit 10 % de l’emploi privé en France. Évidement, une telle éventualité provoque déjà à Stains une levée de boucliers. Rappelons que la commune compte 200 associations qui œuvrent notamment pour pré-server et développer le lien social et la citoyenneté, et pour partager des connaissances. La politique d’austé-rité risque donc de les frapper en plein cœur. Ainsi, le Conseil local de la vie associative et la municipalité ont pris l’initiative d’une pétition pour exiger de l’État qu’il « maintienne les moyens

alloués aux associations et protège leurs conditions de fonctionnement. » Ils demandent également que les ser-vices rendus par les associations soient protégés : « Il faut pérenniser les finan-cements alloués aux actions en passant des appels à projet au lieu de mettre en concurrence les associations entre elles. » En outre, les initiateurs de ce mouvement de protestation devrait rencontrer un écho très favorable étant donné l’ancrage des associations dans le tissu social local. Ils demandent que soit « favoriser l’intérêt général et la pluralité associative au lieu de livrer les services publics aux grandes en-treprises ou grandes associations soi-gneusement choisies dans le secteur privé. » Si vous désirez vous joindre à cette action, vous pouvez signer et faire signer la pétition disponible en mairie. r.H.

La deuxième des quatre ren-contres prévues pour créer un Conseil citoyen, exigence de

l’État pour continuer à bénéficier des subventions politique de la ville, s’est tenue mardi soir à la Maison du temps libre. Les Stanois, comme lors de la première qui s’est déroulée au Moulin Neuf la semaine dernière (voir n°831), se sont déplacés, montré de l’intérêt et exprimé leur volonté de s’investir. « Cette fois-ci, on a plus parlé du poids et du rôle que devrait avoir ce Conseil, c’était très intéressant, » explique l’équipe organisatrice de ces ren-contres. Sur les modalités de constitu-tion, « on avance mais on reste encore en suspens sur certains points notam-ment sur la liste de base pour le tirage au sort dans la population ». En effet, la moitié des membres de ce futur conseil devra être tirée au sort parmi les Stanois. Si vous souhaitez vous y investir, cela reste possible en vous

portant volontaire dans la seconde moitié en vous manifestant directe-ment auprès du centre de ressources – politique de la ville au 06 30 27 08 22, à conseilcitoyen@stains.fr ou en vous rendant à l’une des deux prochaines rencontres qui se dérouleront jeudi 2 mai à 18h30 à la Maison de quartier du Maroc et mardi 2 juin à la Maison des parents. C.s.

Les rencontres continuent

Les associationsdans le collimateurde l'austérité

lien social conseil citoyen

En 2011 déjà, les Stanois s'étaient fortement mobilisés contre la fermeture de leur centre..  18 des 33 points d’accueil de la sécurité sociale

du département seront bientôt fermés. Étiez-vous informé ?

Non, pas avant que la presse n’en parle. J’ai lu les réactions d’usagers dans vos colonnes. Je les partage. C’est inadmissible.

.  Aujourd’hui, savez-vous si le centre de stains est visé ?

Ce que je sais, c’est que l’ancien directeur dépar-temental nous avait garanti que l’accueil de Stains serait maintenu. J’espère avec force que ses engage-ments seront tenus. Il est hors de question d’accepter la fermeture de notre centre.

.  Ne croyez-vous pas nécessaire de moderniser notre système de protection sociale ?

Alors que l’argent coule à flots pour la finance et les actionnaires, il faudrait encore fermer un service pu-blic ? Je ne crois pas à ces méthodes. Notre système de protection sociale, qui date de 1945 et a été créé par le gouvernement issu de la résistance dans une

France dévastée, a toujours fait ses preuves. .  Vous mettez donc cette restructuration envisagée sur le compte des politiques d’austérité ?

Depuis des années les gouvernements successifs écornent notre système de santé pour faire des économies sur le dos des citoyens. Derrière cette approche se cache en réalité une vraie volonté de transférer la protection sociale et la santé publique au secteur privé. C’est-à-dire de les soumettre à la prédation financière du secteur des assurances, des mutuelles et des banques qui s’occupent plus de leur rentabilité que du service rendu aux citoyens. Il est hors de question de se soumettre à cet ordre rigide et inflexible, celui de l’austérité.

.  Nous croyons savoir que vous avez sollicité un rendez-vous avec la direction de la CPAM ?

J’ai effectivement demandé une rencontre, vite, très vite, qui devrait avoir lieu dans les prochains jours. Je veux qu’elle se fasse en présence de Stanois pour que les choses soient mises sur la table devant les premiers concernés. Des initiatives ont déjà été

prises par des citoyens, des militants communistes et du Front de gauche et par l’association du Comité des fêtes de l’Avenir. J’appelle d’ailleurs les Stanois à lancer leurs propres initiatives, dans leur quartier, avec leurs voisins, leurs amis pour créer ce rapport de force qui permettra de nous faire entendre.

.  Parler de rapport de force, c’est déjà présager des intentions de la CPAM ?

Je ne présage pas de la décision de la CPAM. Pour moi, l’accueil de Stains est ouvert et il n’y a aucune raison qu’il soit fermé.

.  si la CPAM annonce la fermeture du centre, que ferez-vous ?

Élus, habitants, associations, salariés, syndicats… notre force réside dans notre capacité à réagir en-semble. Et ça, à Stains, nous savons le faire.

Propos recueillis par Alain schillé.

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xxxx Combien étaient-ils, 200 ? Plus ? Le premier pique-nique citoyen contre le projet de « Cen-tral parc » de l'architecte Roland Castro a fait

recette le 10 mai au parc Georges-Valbon. Dès midi, usagers ou occasionnels, les défenseurs du poumon d'oxygène menacé d'amputation par le projet pharao-nique d'y construire 24 000 logements, ont déjeuné sur l'herbe, en famille ou entre amis. Soleil, sand-wiches, salades, mais également pétition et prise de paroles, tous les ingrédients d'une initiative réussie étaient réunis. Ils ont donné le sourire aux organisa-teurs, un petit collectif d'usagers sans étiquette. « Il n'y a pas de négociation possible, le projet doit être abandonné un point c'est tout » a réaffirmé Salwa, une des chevilles ouvrières de l'évènement.

« Les anciens se sont battus pour créer cet endroit magique »

Dans tous les autres propos, la même dent dure à l'encontre des promoteurs du « Central parc » du Grand Paris. « Les anciens se sont battus pour créer cet endroit magique et on voudrait maintenant nous l'enlever au nom d'une opération immobilière qui ne sert qu'à répondre à des appétits de financiers et

qui ne profitera pas à la population du territoire » a confié Mouloud, Stanois et remonté comme un cou-cou. Ce père de famille connait les lieux comme sa poche, y emmène ses enfants le week-end et a même retrouvé la santé dans ses allées, grâce au jogging. « Jamais je n'aurais imaginé que les pouvoirs publics qui soutiennent le projet puissent à ce point mépriser les habitants de la Seine-Saint-Denis » a-t-il ajouté. Indignation puissance 10 également chez Fabienne, venue en voisine. « On en a marre des immeubles, ici c'est notre respiration, notre jardin et on veut le conserver intact » a lancé cette Stanoise. Sur une table, des militants du Front de gauche de la ville

ont offert le café, diffusé un tract et fait signer une pétition. Les organisateurs du pique-nique ont de-mandé que chacune et chacun devienne une petite abeille qui disséminera autour d'elle l'information sur les dangers du projet. Ils ont donné rendez-vous ce dimanche, même lieu et heure, pour une nouvelle édition. De mobilisation, il en sera également ques-tion le 20 mai à la bourse du travail de Saint-Denis. À 18 h 30, les défenseurs du parc y discuteront sur la manière de coordonner les actions à venir. Le 24 mai, la municipalité de Stains -dont le maire fut le premier à dénoncer le projet- invite les défenseurs du parc à un pique-nique XXL près de l'entrée des Trois rivières, à midi. Avis aux Stanois, et à tous les autres.

Frédéric Lombard

Les défenseurs du parc sont mobilisés

Première réussie. Plus de 200 défenseurs du parc Valbon menacé

d'amputation par le projet de « Central parc », s'y sont retrouvés le 10 mai

lors d'un pique-nique citoyen. seconde étape le 24 mai où le maire vous invite

près de l'entrée des Trois rivières, à midi, pour un autre pique-nique.

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iL Y A 60 ANs

FAisoNs-eN TouT uN CiNÉMA

Vive émotion lors de la cérémonie de commémoration du 8 mai 45. Les Stanois de différentes générations se sont retrouvés au globe pour converger vers le monument aux morts. Dépôts de gerbe et discours ont ponctué ces instants de recueillement.

Les jardiniers de la ville réalisent actuellement, rivalisant avec les décorateurs de Cannes, la déclinaison d’une thématique cinéma. après en avoir discuter, ils ont fait les dessins, travailler avec les menuisiers de la ville, et peint de jolies silhouettes posées un peu partout en ville et notamment dans le jardin de l’hôtel de ville. Sous les feux des projecteurs on peut également y voir les annuelles fraichement plantées pour le plus grand plaisir des spectateurs. Bravo ! Réal splendide !

Le dimanche 10 mai, place aimé-Césaire, le monde associatif et la municipalité ont commémoré l’abolition de l’esclavage. À cette occasion, le maire et les associations Miel Prod et Journal justice ont pris la parole. L’association action créole a, quant à elle, organisé un apéro à l’espace Paul-Éluard.

deVoir de MÉMoire

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ReStoS Du CœuR

campagne d’étéouverture de la campagne d’été des Restos du cœur mardi 19 mai. Face à une pénurie de den-rées, il n’y aura qu’une ouverture hebdomadaire le mardi de 9 h à 11 h. « Merci de votre compré-hension, sourit le président du comité local. et au plaisir de vous accueillir. »

NoS LoISIRS eNSeMBLe

en escapade ?L’association Nos loisirs ensemble propose une escapade à etretat samedi 27 juin. Détail du pro-gramme :Déambulation avec un guide dans les rues de cette romantique station connue pour la splendeur de ses falaises et aussi pour ses grands artistes, entre autres Maurice Leblanc et son arsène Lupin.une visite audio-guidée avec arsène Lupin, vous fera découvrir les mystères du Clos Lupin. Vous serez passionnés par la recherche du trésor dans la salle de l'aiguille creuse".Déjeuner dans un restaurant en front de mer où l'on ne pourra que s'émerveiller devant la splen-deur d'un paysage unique au monde.Départ pour Fécamp et visite commentée du Palais Bénédictine qui séduit à la fois pour son archi-tecture et par ses collections. Vous pourrez même déguster un petit verre à la fin de la visite.

Le CoMItÉ DeS FêteS

au programmeLe Comité des fêtes du quartier de l’avenir propose trois rendez-vous dans les jours à venir.

Le samedi 30 mai fête du printemps à la maison des associations de 12 h à 18 h 30. Repas dansant avec l ‘orchestre olmedo. au menu : apéritif « pain surprise et gourmandise », paëlla, fromage et sa-lade, tartelette maison, café, vin rouge et rosé à discrétion. tarif adhérent : 30 euros, non adhérent : 35 euros. Inscription les jeudis 7, 14 et 21 mai au 71 rue Jean Jaurès poste annexe.

Le samedi 20 juin, l’association sera présente à la fête des associations.

Le samedi 27 juin sortie libre à la mer au tou-quet. tarif : 22 euros, enfant de moins de 10 ans : 10 euros. Inscription les jeudis 21 et 28 mai et les 4 et 11 juin de 10 h à 12 h 71 rue Jean Jaures poste annexe.renseignements au : 0 684 422 957/0 627 072 260/0 142 359 907/0 660 527 667.

BoRDeS N'Co

sortie au Parc saint-PaulL’amicale Bordes n’co vous propose une sortie au Parc Saint-Paul samedi 30 mai.tarif adhérent : 14,5o euros. tarif non adhérent : 18 euros. gratuit pour les enfants de moins d’un mètre. transport en car offert par l’amicale.Inscription au 28, avenue Louis-Bordes : vendredi 15 mai de 18 h 30 à 20 heures et samedi 16 mai de 10 h 30 à 12h.

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Le collectif des habitants de La Prêtresse s’est réuni avec des élus. objectif : maintenir la mobilisation jusqu’à l’obtention d’une véritable rénovation de leur quartier.

une énième rencontre sur le même sujet. Une rengaine inutile ? Non. Plutôt une preuve de leur détermination à « sauver leur cité » selon

leurs propres mots. Jeudi dernier, le collectif des habitants de La Prêtresse a été reçu pour un tête-à-tête avec le maire, Azzédine Taïbi, et son adjoint à la vie de quartier, Kassem Idir, afin d'établir la suite du plan de bataille pour obtenir l'intégration du quartier dans le Plan de rénovation urbaine d’inté-rêt national financé par l’Agence Nationale de Ré-novation Urbaine (ANRU) mais aussi pour essayer d’obtenir des actions d’urgence. Deux points, por-tés par le collectif, sur lesquels la municipalité les soutient totalement et l'accompagne.

Réponse officielle en octobreC’est le directeur du cabinet du maire qui rappelle les péripéties du dossier Prêtresse dans les cou-loirs de l’ANRU. D’abord absente de la liste des quartiers retenus pour bénéficier des sommes co-lossales allouées par l’État pour le renouvellement urbain d’intérêt national, il a été évoqué une autre liste, celle d’intérêt régional. « Néanmoins, l’enve-loppe que nous aurions pu obtenir aurait été bien moindre que si nous insistons pour intégrer La Prê-tresse dans le projet du Clos Saint-Lazare qui, lui, a été retenu. » Et cette tactique semble « sur de bons rails », confient les élus après une rencontre avec le président de l’ANRU, François Pupponi. « Si nous avons avancé de cette manière, c’est grâce à notre mobilisation, affirme Kassem Idir. Vous avez su maintenir la pression en montrant que vous ne lâcherez pas le morceau. Et vous avez de bons ar-guments vu l’état de votre cité. Il faut et il faudra continuer jusqu’à la fin des travaux. » Les locataires sont sur la même longueur d’onde. « Vu dans quoi nous vivons, on ira jusqu’au bout , » assurent-ils. « Nous allons demander à rencontrer les décideurs pour être certains qu’ils ne changent pas d’avis. Et s’ils nous répondent pas, on se déplacera. » Dans la salle, on sent la détermination. Mais des appels au secours d’urgence sont aussi largement audibles.

Ils s’amplifient lorsque le directeur de cabinet an-nonce : « Si nous sommes retenus, le début des tra-vaux seraient pour fin 2 017 ».

Des urgences à régler« D’ici-là tout sera tombé ! » « Les toits sont fissu-rés, donc nos murs gorgés d’eau, et les moisissures nous envahissent. » « Des pans de façades s’ef-fondrent, un de ces jours, un enfant va en prendre un sur la tête,» entend-on dans la salle. « Moi, j’ai honte d’inviter du monde à la maison tellement les halls sont dégoûtants. En plus, ça pue et il y a des souris qui s’y baladent. Une horreur ! » « Toute ma plomberie est obsolète, j’en ai marre des fuites et mon porte-monnaie aussi. » Des témoignages de locataires tous « outrés » de la réponse (N.D.L.R. : au bout de la troisième relance selon le collectif) du président de l’Oph93. « Il écrit qu’il ne partage pas la vision de forte dégradation que nous évoquons, et bien, monsieur, nous vous lançons une invita-tion. On vous prête un de nos appartements pour autant de nuits que vous voulez et vous verrez. » Le président évoque effectivement les derniers travaux effectués dans la cité à savoir la rénovation com-plète de l’éclairage extérieur et des parties com-munes « au niveau des portes de halls et contrôles d’accès, de l’éclairage et des peintures » et de l’ins-tallation de rampes d’accès pour personnes à mo-bilité réduite. « Des travaux mal réalisés, faits sans consultation des habitants, affirment ces locataires visiblement à bout. Nous invitons donc les respon-sables de l’Oph93 à venir, nous allons le leur écrire. On ne lâchera pas. »Il est aussi évoqué les problèmes de squats de hall. Visiblement certains n’en peuvent plus : « Que je passe ma retraite ici ou en taule, ça change pas grand’chose. » « On écrit au ministre de l’Intérieur et au commissariat ? » proposent les élus bien déci-dés à aider ces Stanois. Bien sûr que « oui » décide le collectif en confirmant : « On n’abandonnera jamais ».

Carole sapia

« on n’abandonnera jamais »

PrêTresse

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Journée Guinguette ?L’unrpa propose une journée en Pays de Laon, samedi 12 septembre, durant laquelle se dérou-lera une visite des ateliers de l’abeille à Cha-vignon (plus de 1000 ruches en exploitation) qui se clôturera par une dégustation. Suivra un déjeuner-dansant dans une ancienne grange à etouvelles sur des fonds d’accordéon, de sons musette des années 60 et de variétés françaises. Prix adhérents : 60 euros, non adhérents : 65 euros (possibilité de payer en deux fois). Les inscriptions se font chaque mardi à la perma-nence, 6 avenue Jules-guesde de 14h à 16h. L’association sera présente à la Fête de la ville et des associations le 20 juin prochain.

association « à Votre serVice »

Présentation des enjeux de l’associationL’association « À votre service » œuvre en direc-tion des personnes souhaitant réaliser des projets et intervient également dans le financement de ceux-ci. Location de véhicule double commande pour réduire le coût du permis de conduire. Mi-cro-crédit personnel à visée sociale, afin d’aider notamment au financement de projets pour les personnes non éligibles au crédit bancaire. toutes les démarches en lien avec l’insertion (permis de conduire…) et la santé (soins onéreux, prothé-siste, couronnes dentaires…). L’association lutte également contre le gaspillage alimentaire en redistribuant les denrées des supermarchés arri-vant en dates courtes. L’association recherche des partenaires pouvant approvisionner en nourri-ture et donc aider plus de familles. Suite à un problème informatique, l’association change ses coordonnées :association.avotreservice@gmail.com6, avenue Jules guesde - tél. : 06 50 97 57 08

7v o i s i n s / v o i s i n e s

depuis quelques jours, la

résidentialisation de la Cité Louis-Bordes

a commencé. À l’Amicale, comme

dans le quartier, on s’en réjouit mais

on n’oublie pas les autres dossiers en

attente.

«À l’Amicale, nous sommes ravis, » l’équipe de Bordes N’CO ne boude pas son plaisir de voir enfin la résidentialisation de leur

cité avancer. Des grilles par-ci, d’autres par là, « fin août quand tout sera posé, on aura nos badges et la sécurisation pourra se faire. » Ces travaux sont attendus depuis longtemps, mais l’Amicale a ap-précié que le bailleur ait pris en compte toutes ses remarques . « Nous avons fait des balades sur le ter-rain avec des techniciens, nous les avons rencontré à plusieurs reprises. Et jusqu’à la dernière minute ils ont fait des changements de plan quand on leur demandait. » Bref, le partenariat semble avoir bien fonctionné.

Mais d’autres dossiers…Le hic est toujours sur le dossier « changement des fenêtres et isolation » des 228 logements souffrant du bruit et du froid l’hiver. « Suite à une succession d’annulation des commissions des subventions des Aéroports de Paris, nous avons passé encore une année à vivre dans des conditions difficiles, mal-gré des promesses qu'on nous avait faites, constate déçue l’Amicale. Notre dossier passe fin juin à la commission financement. Nous avons le soutien de

la municipalité, et nous allons de nouveau solliciter le président de l’Oph93, qui nous a répondu sim-plement après 3 relances qu’« il attendait la com-mission » ».Autres tracas énumérés par l’Amicale, « les squats, la présence du local des Restos du coeur qui amène des foules bruyantes dès 6 h du matin sous les fe-nêtres des locataires, des coups de klaxon en conti-nue, l’avenue en double sens, les deux collèges, les gens garés en double file et on nous parle de l’arrivée du service municipal de l’état civil au des-sus de la Poste et du passage d’une ligne de bus ! » Un secteur au bord de l’implosion ? « Nous allons nous pencher sérieusement sur ces points dès que possible et demander à rencontrer de nouveau les élus. » L’Amicale rappelle qu’elle est ouverte à tous les locataires qui rencontrent des problèmes. « Notre permanence se tient chaque dernier samedi du mois et nous avons mis nos coordonnées dans chaque boîte aux lettres. Récemment, face à des soucis de squats, nous avons fait fonctionner notre partenariat avec le commissariat qui a réagi immé-diatement. Quand on sait, on agit. » Un message à ceux qui souffriraient sans oser le dire.

Carole sapia

Plus d’un Stanois en a fait écho à sa rédaction. Depuis le début des travaux entrepris par le département au carrefour du Globe, des bou-

chons surprennent et agacent les conducteurs, mais surtout les inquiètent : « Est-ce temporaire avec les travaux ou faut-il se dire que ce sera toujours comme ça ? »Au Conseil départemental, « on espère que non. Des études de trafic ont été faites en amont. Pendant les travaux, qui dureront a priori jusqu’à la fin du mois, il est difficile de se faire une réelle idée. » Ces changements opérés sur le carrefour le plus connu de la ville sont d’une grosse ampleur : suppression de voies, création de pistes et bandes cyclables et de voies de bus, changements des traversées pié-tionnes…Ils visent un double objectif. D’une part, abaisser le taux d’accident élevé au croisement de l’avenue Stalingrad et du boulevard Maxime-Gorki (sur 5

ans, 17 hospitalisations consécutifs à 16 accidents corporels ont été déclarés). « Les voitures avaient du mal à bien se positionner dans ce carrefour qui était trop large, explique une chargée d’étude. On le réduit donc. »Second but : faciliter et sécuriser la circulation pié-tonne. Les traversées étaient complexes et se fai-saient en trois temps. Elles seront réaménagées et par la même occasion mises aux normes pour les personnes à mobilité réduite. La redistribution de l’espace entre les voitures, les piétons, les bus, les vélos sera visible et plus compréhensible dans quelques jours. En attendant, sachez que les tech-niciens prévoient tout de même une ré-étude des feux tricolores à la fin des travaux. Cela suffira-t-il à rassurer les Stanois qui ne veulent pas « mettre 20 minutes pour aller de Renelle à La Cerisaie » ? Réponse dans quelques jours. En attendant : « bon bouchons ! » C.s.

La résidentialisation réjouit mais...

Des bouchons pour toujours ?

Louis-Bordes

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«F aute de places votre enfant ne peut pas être

accueilli. » « Notre éta-blissement n’est pas adapté pour accueillir votre enfant. » « Votre enfant est placée en liste d’attente. » Initiatrice de ce mouvement de lutte contre la pénurie de places en milieu médico-social, Ouarda Loxa, mère de Méline âgée de 16 ans, veut mettre fin à cette série noire de rejets. Sa fille, scolarisée à l’EMP Henri-Wallon, qui accueille 50 enfants de 5 à 16 ans en situa-tion de handicap mental, déficients intellectuels risque, dans un an, de se retrouver sans structure adaptée à ses besoins. Elle aurait dû déjà quit-ter l’établissement à 14 ans pour intégrer un IMPRO (institut médico professionnel) qui per-met aux adolescents por-teurs de handicap d’ap-prendre un métier (voir colonne page 9). Mais le manque cruel de places en IMPRO et en ESAT (Etablissement et service

d’aide par le travail) ainsi que dans les foyers de vie, conduit chaque an-née, l’EMP Henri-Wal-lon à maintenir dans ses effectifs, des jeunes alors qu’ils sont dans leur 16e année, ce qui empêche l’entrée d’autres enfants plus jeunes.

Chaque année, de nom-breux élèves sont vic-times de ce manque de moyens. « Rien qu’à l’EMP Henri-Wallon, 15 % des inscrits se trouvent dans la même situation que Méline, alerte Nordigne Issaad, responsable de cet Insti-tut médico-éducatif, qui soutient la démarche des parents d’élèves et qui relaye cette probléma-tique auprès des autres instituts afin de grossir le collectif sur l’ensemble de la Seine-Saint-Denis. Refuser l’accès de ces enfants à un IMPRO constituerait un véri-table échec. Pour nous professionnels, c’est dra-matique, nous sommes désappointés. C’est une

remise en cause de tout le travail conduit au sein de notre structure entraînant une perte importante des acquis ». C’est aussi l’avis de Leila Pinson, membre du col-lectif. « Depuis que mon fils Oussama a intégré l’EMP Henri-Wallon, il a fait des progrès ful-gurants, sourit cette adjointe administra-tive. Grâce aux activités sportives et éducatives d’une qualité remar-quable, il est beaucoup plus épanoui. Alors si je ne parviens pas à l’ins-crire en IMPRO avant mars 2016, il perdra tous ses acquis et je serai dans l’obligation d’arrêter mon travail pour m’oc-cuper de lui. »

Pour toutes ces raisons, le collectif a reçu le sou-tien de Michel Beau-male, successeur de Louis Pierna, à la pré-sidence de l’association LEILA qui gère à la fois l’EMP Henri-Wallon et la résidence des Trois Ri-vières pour adultes en si-

tuation de handicap. Par courrier, l’ancien maire de Stains a vivement in-terpellé le président de la République François Hollande pour exiger un véritable plan national de rattrapage en milieu médico-social, et en par-ticulier en IMPRO. « Il n’est pas tolérable que des jeunes en situation de

handicap soient laissés pour compte, s’insurge-t-il. Il n’est humaine-ment pas acceptable que des parents durement éprouvés, doivent ainsi renoncer à donner à leur enfant une intégration dans la société ». « La solidarité nationale doit s’exercer en premier lieu pour les personnes les

plus fragiles », conclut-il.

Cette situation inquiète l’ensemble des parents de l’EMP Henri-Wal-lon, tous rassemblés dans ce collectif, même ceux dont l’enfant ne se trouve pas dans la même situation d’urgence que Méline et Oussama. À l’image de Fadila, habi-tante du Moulin Meuf,

les élus de la ville parlent d’une seule voix. Le maire de Stains Azzédine Taïbi a d’ores et déjà assuré son soutien au collectif de parents d’élèves

de l’EMP.

Vœu au Conseil municipalIl interpellera les pouvoirs publics, le jeudi 28 mai, en inscrivant au prochain Conseil municipal un vœu adressé au président de la République pour réclamer les moyens financiers nécessaires qui permettront l’accueil de tous les enfants en milieu médico-social et en particulier en IMPRO, souvent plus adapté aux besoins des jeunes. Marie-George Buffet a, quant à elle, adressé une question à l’Assemblée nationale, à

l’attention de la ministre des affaires sociales et de la Santé, Madame Marisol Touraine.

« Aujourd’hui la menace pour certains jeunes d’un retour au domicile est de plus en plus réelle », a-t-elle déclaré avant de dénoncer que « des jeunes se trouvent sur des listes d’attente pouvant atteindre trois ans au-delà desquels ils dépassent l’âge limite leur donnant droit à intégrer une (…) structure ». La députée a donc demandé à la ministre de la Santé quelles seront les mesures prises « pour remédier au manque criant de places » et quels seront les moyens financiers dégagés pour y parvenir.

Un collectif de parents alerte sur la pénurie de places en IMPROPlus que jamais déterminé à éviter la « déscolarisation forcée » de leurs enfants, un collectif de parents d’élèves de l’externat médico-pédagogique Henri-Wallon multiplie les actions auprès des pouvoirs publics pour élargir l’offre de places en milieu médico-social.

Le maire et la députée soutiennent les parentsRéactions

Ici, les élèves en pleine activité à l’EMP Henri-Wallon où chaque jour des professionnels les aident, à progresser dans tous les domaines éducatif, social et sportif. Pour poursuivre ce qu’ils ont entamé au sein de cette structure, ils doivent intégrer un IMPRO, au risque de perdre tous leurs acquis.

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Un collectif de parents alerte sur la pénurie de places en IMPRO

Leïla Pinson, Ouarda et Frédéric Loxa,  parents d’élèves représentants des familles au Conseil Vie Sociale de l’EMP Henri-Wallon. Comment expliquez-vous le manque de places dans les iMPro ?Auparavant, il était exceptionnel que des jeunes de l’EMP ne trouvent pas de place. Désormais le travail d’orientation en IMPRO est beau-coup plus long et les pouvoirs publics, notamment les conseils dépar-tementaux, n’investissent pas assez de moyens en direction des jeunes porteurs de handicap. L’amendement CRETON bloque également la situation en maintenant temporairement des jeunes de plus de 20 ans en établissement d’éducation spéciale dans l’attente d’une place dans un établissement pour adultes dont le nombre augmente chaque année, ce qui freine l’entrée des plus jeunes en IMPRO. Ainsi pour anticiper les difficultés et faciliter la sortie des jeunes en ESAT ou vers un milieu protégé, certains IMPRO exigent désormais que les jeunes sortant d’EMP soient autonomes dans les transports pour faire le trajet entre le domicile, l’IMPRO, et le lieu de stage, avant de les ad-mettre. Certains jeunes pas autonomes se voient alors refuser l’accès en IMPRO sur ce motif.

. Quelles seront les conséquences s’ils ne sont pas admis en iMPro ?Nos enfants retourneront à la maison. Ils perdront tous les acquis développés à l’EMP, aussi bien en motricité, en maîtrise du langage, en socialisation, qu’en autonomie. C’est un coup dur porté au moral de nos enfants, qui de fait, subiront une exclusion sociale. De plus, un parent devra arrêter son activité professionnelle pour rester auprès du jeune, et s’en occuper sans les aptitudes professionnelles nécessaires. Que dire des familles monoparentales ? L’autre alternative qu’on nous propose est de faire admettre nos enfants dans un hébergement éloi-gné, voire à l’étranger notamment en Belgique. C’est inadmissible pour le bien-être des enfants et contraire aux droits accordés par les lois du 11 janvier 2002 et du 11 février 2005 en faveur des personnes handicapées.

.  Vous avez engagez une grande offensive auprès des pouvoirs publics, où en êtes-vous ?

Nous avons déjà interpellé plusieurs autorités notamment le pré-sident de la République, ses ministres délégués et de tutelle, l’Agence Régionale de Santé, et le président du Conseil départemental. Nous faisons également circuler une pétition qui a recueilli près de 500 signatures. Nous espérons en obtenir 2 000 avant de la déposer (voir coupon ci-dessous) et serons au marché, samedi 30 mai, pour gagner le soutien de tous les habitants. Nous venons également d’obtenir une 1ère réponse du Conseil départemental qui devrait nous recevoir dans les prochains jours. Le combat ne fait que commencer !

Ici, les élèves en pleine activité à l’EMP Henri-Wallon où chaque jour des professionnels les aident, à progresser dans tous les domaines éducatif, social et sportif. Pour poursuivre ce qu’ils ont entamé au sein de cette structure, ils doivent intégrer un IMPRO, au risque de perdre tous leurs acquis.

qui se dit « choquée et ré-voltée à l’idée que des en-fants puissent se retrouver sans structure ». « C’est une déscolarisation for-cée pour nos enfants, dénonce-t-elle. Même si pour l’heure le problème ne me touche pas person-nellement, ma fille étant âgée de 9 ans et demi, il s’agit d’une bataille col-

lective. Une seule voix n’aboutit jamais ». « Les pouvoirs publics doivent investir plus de moyens, clame-t-elle. Car nos en-fants ne demandent qu’à vivre comme les autres. »

Lynda Zerouk

L’iMPro : Institut Medico professionnel

Quelle est la mission de l’iMPro ?Une éducation générale et une formation professionnelle en fonction du handicap. Des connaissances tendant à l’acquisition maximale des éléments d’autonomie, au développement des attitudes et du savoir-professionnel.

À quel âge le jeune peut-il être admis ?L’âge est fixé à 14 ans dans la plupart des IMPRO.

Jusqu’à quel âge ?En principe jusqu’à 20 ans mais les jeunes adultes peuvent être maintenus au-delà de l’âge réglementaire, s’ils ne peuvent être admis dans les établissements spécialisés pour adultes handicapés désignés par les C.D.A.P.H (Commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées).

Avec quel handicap ?Selon l’agrément, l’IMPRO accueille des adolescents atteints d’une déficience mentale qui peut être associé à une déficience motrice.

Qui décide de l’orientation ? La C.D.A.P.H (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées)

Qui finance cette éducation professionnelle ?C’est la sécurité sociale qui prend en charge l’ensemble des frais liés à la prise en charge médico-éducative.

SIgNez La PÉtItIoNVous aussi, soutenez sans attendre, l’action menée par le collectif de parents d’élèves de l’externat médico-pédagogique Henri-Wallon. Pour cela, nous vous invitions à remplir et découper le coupon ci-dessous. Vous pouvez ensuite le retourner par voie postale ou le déposer directe-ment dans nos locaux au 7 jours à stains, 5 rue Carnot.

Je soutiens la pétition du collectif des parents de l’eMP de stains

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signature :

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L A Q U A L I T ÉS O U S T O U SL E S A N G L E S

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P u b s

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eNTre CiNÉ eT THÉâTre

Les QuArTiers de L’ALTerNANCe

« À travers nos yeux d’enfants », premier spectacle du Festival du jeune théâtre, a été une belle représentation composée de courts métrages (réalisés par les enfants voir photo ci-dessous) et de jeux de scène.

Dix-sept exposants (centres de formation et entreprises) étaient rassemblés mardi dernier sur la Place Pointet à l’occasion de la 5ème édition des quartiers de l’alternance. Cette initiative, organisée par Plaine commune et la Maison de l’emploi, permet chaque année aux jeunes de moins de 26 ans notamment, de rencontrer une grande diversité d’employeurs ( SNCF, Carrefour…) et d’organismes de formation dans le but de décrocher un contrat en alternance. Si vous avez raté l’événement, sachez que le prochain rendez-vous des quartiers de l’alternance se tiendra à Saint-Denis, le vendredi 22 mai. Plus d’infos sur www.plainecommune.fr rubrique nos actions.

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Julie

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PentatHlon

championne de FranceLa jeune Stanoise, Morgane Jamar, licenciée, au club de pentathlon moderne de Noyon, a remporté le titre de championne de France de combiné (tir/course), catégorie minime, à la finale nationale qui s'est déroulée le week-end 9 et 10 mai à Perpignan (66). elle remporte également le combiné en relais mixte, en catégorie cadet/junior/sénior associée à son camarade de club, Jan Masschelein. une année bien remplie au plan des résultats sportifs puisqu'elle a également participé au championnat de France de tir sportif à agen au mois de février dernier, et qu'elle a encore deux finales à venir en triathlon et tétrathlon.

s P o r t s12

Bravo et bonne chance pour la suite

Beau temps pour se jeter à l’eau…

Jeu, set et match pour ces messieurs

Les CT-NYS décrochent la 2ème place

rugby

natation tennis Danse

Ce dimanche 10 mai, l’équipe cadets de l’ess rugby se dépla-

çait à Amiens pour rencontrer en quart de phase finale

Nord est à Vii l’équipe du r. C sambre Maubeuge (59). Les

stanois ne connaissaient rien de cette équipe nordiste, ils par-

taient donc vers l’inconnu.

Déjà deux ans d’existence pour l’activité Nage avec Palmes à l’ESS Natation et déjà deux participations aux championnats de France

Juniors pour Eva, Adèle et Anes. Cette année, c’est Amiens qui organisait cet événement. Le Coliseum recevait tout au long du week-end prolongé du 8 mai, les meilleurs nageurs de palmes Juniors de France. Une chance pour nos Stanois de montrer de quoi ils étaient capables. Les résultats sont à la hauteur des attentes des dirigeants et de Marc, l’entraîneur. Ré-sultats : la meilleure place pour Eva, 14ème sur 100m bi-palmes, 26ème pour Adèle sur 50m bi-palmes et 46ème pour Anes sur 200m bi-palmes. Tous ont amé-lioré leur temps. Adèle se qualifie au passage pour les Championnats Elites qui se dérouleront à Chartres fin mai. Pas de podiums mais une très forte progres-sion qui laisse présager un bel avenir pour la NAP à Stains. Pendant ce temps l’élite des nageurs de l’ESS, dans la continuité du stage de Printemps, partici-pait au Meeting de Versailles tandis que les Poussins avaient rendez-vous pour la 3ème journée du Natath-lon à Drancy avec pour seul objectif d'assurer leur participation à la finale les 27 et 28 Juin.

L’équipe des garçons de 10 ans a participé dimanche 10 mai au championnat par équipe double de Seine-Saint-Denis à la

ligue. C’est ainsi que la section pousse ces petits à la pratique à la compétition. Lorenzo Fernandez, Panic Nikola, Placide Mylan, Hadjiat Yanis, Chanfi Hisham et Balasar Mickael. Des jeunes sportifs apparemment très motivés se-lon les dirigeants.L’équipe messieurs senior remporte son premier match contre le tennis club de Pantin 4/2 en cham-pionnat par équipes division excellence de Seine-Saint-Denis dimanche 10 mai. Bravo à Sourdet Fa-bien, Aubras Frédéric, Assaoui Mohamed, Arreaud Edouard, Hamann Antoine et Manic David.Les inscriptions pour la prochaine saison commencent le 15 mai.

Les CT-NYS, la troupe des cinq danseuses âgées de 11 et 13 ans de l’association Las Concept, ont soulevé la coupe de la deu-

xième place lors du concours « Let’s US Dance » de Drancy. Il fallait présenter deux chorégraphies incluant chacune deux styles. Les Stanoises, Ha-louna, Shaïneize, Sadio, Fanta et Dihya, ont exé-cuté les chorégraphies de Konan, Lorie et Elena, leurs professeurs, de danse afro, de dance hall et de kit Zumba. C’est lors du Battle de la finale qu’elles s’inclineront mais décrocheront tout de même la deuxième place.

À 14 heures, dès le coup d’envoi les jeunes joueurs pour la plupart cadets pre-

mière année ne furent pas impres-sionnés par l’enjeu de cette ren-contre. En cas de défaite, la saison se terminait au coup de sifflet final. Mais bien au contraire, avec le cu-lot de leur jeunesse, ils prirent le match par le bon bout marquant rapidement un bel essai. Par la suite les adversaires pilonnèrent le camp stanois pendant un bon quart d’heure sans réussir à mar-quer le moindre point. La défense stanoise veillait au grain. Les locaux ont doublé la mise avec un nouvel essai. Par la suite une interception de Maubeuge leur permit de marquer un essai trans-

formé et de sauver « l’honneur ». Même si par moment l’entraî-neur et les dirigeants semblaient stressés, les joueurs ont démontré une belle maîtrise dans ce match abouti. Les Stanois clôturèrent le score sur un nouvel essai en fin de match. Résultat avec 3 essais et 1 transformation contre 1 seul essai transformé, l’équipe cadette se qualifie pour les demi-finales sur la marque de 17-07. Ce match s’est joué des deux côtés dans un très bon esprit souligné par l’en-cadrement des deux équipes. Une joie non retenue au coup de sifflet final a fait redescendre la pres-sion. Félicitations aux joueurs et à l’entraîneur Kevin qui dirige cette

jeune équipe pour la première saison, sans oublier les dirigeants qui encadrent les jeunes joueurs. Les phases finales sont un bonus. Mais d’ores et déjà la saison est réussie. Dimanche 17 mai, en demi-finale, les cadets rencontre-ront « une vieille connaissance » Sainte-Geneviève-des-Bois. Cette équipe déjà adversaire en championnat a terminé première devant Stains. Les deux équipes comptent une victoire chacune, la belle va donc se jouer sur ce match couperet. Ce match sera très ouvert du 50/50 pour les pro-nostics.

Le Studio théâtre de Stains est partenaire de la Biennale Inter-

nationale de la Marionnette. En partenariat avec le Mouf-fetard - Théâtre des arts de la Marionnette, ils accueilleront le spectacle « Ce ventre-là » par la Compagnie « Théâtre de Cuisine ». Du théâtre d’objets accessible dès l’âge de 8 ans. « Ce spectacle se passe dans une classe, les élèves ont dix ans, dix ans d’âge poétique, la maîtresse enceinte en a trente. Des scotchs rouges délimitent l’espace de la classe, grande

comme une scène de théâtre ! Un seul comédien fait tous les personnages. Ils sont 26, y compris le bébé qui habite dans le ventre de la maîtresse Annick. 26 comme les 26 lettres de l’alphabet. L’his-toire commence le 1er sep-tembre, et se termine le 30 juin par la fête de l’école : 9 mois de scolarité ». Les Stanois auront l’occasion de s’y rendre à deux reprises, le jeudi 21 mai à 14 h et le ven-dredi 22 mai à 14 h. Pour y assister, les réservations sont obligatoires au 01 48 23 06 61.

r.H.

« Ce ventre-là »tHÉÂtre

13c u lt u r e

Samedi 9 mai s'est tenue la finale de « The best show » à l’espace Paul-

Éluard. Cette belle soirée ar-tistique regroupait du chant, de la danse et de la comé-die. Ce tremplin artistique organisé par un collectif de lycéens a permis à de jeunes artistes du département de se mettre en évidence. L'accueil fut chaleureux, l'organisa-tion impeccable et la soirée

réussie. Le jury, composé du chanteur Clayton Hamil-ton, du chorégraphe Davy Koumba et du comique Kii-rikou, a eu la lourde tâche de désigner la meilleure pres-tation de la soirée. La salle, chauffée à blanc, a poussé les artistes à se surpasser. Le public s’est pris au jeu et a répondu présent par ses applaudissements et ses cris d’encouragement. Le groupe

Utrillo’z jouait à domicile et nos jeunes Stanois ont réa-lisé une belle performance. Les parents venus en nombre soutenir leurs enfants étaient ravis du spectacle offert. À l'issue des prestations propo-sées par les artistes, le jury a rendu son verdict. Mouha-madou, un jeune comique, fut le grand gagnant de la soirée en remportant un an de production. Cet artiste

bourré de talent n’en est pas à son coup essai. Il est déjà monté sur la scène du Jamel Comedy Club. On pourra d'ailleurs le voir en spectacle le 13 juin avec "On a le droit de rire", à la maison de la jeu-nesse de Saint-Denis. Une fois de plus, Stains démontre qu’elle est une terre d’arts où poussent de talentueux artistes.

rochdi Haoues

Le 6 mai, le Studio Théâtre de Stains a lancé le Festival du

jeune théâtre. « À travers nos yeux » fut le premier spectacle né d’une collaboration entre le STS et l’association des habitants du quartier du Ma-roc. Un mélange de courts métrages et de jeux de scène. Le texte est le fruit des idées des enfants qui fréquentent l’atelier mené tout au long

de l’année. Le travail vidéo présenté fut d’une qualité remarquable. C’est ensuite dans une ambiance familiale et chaleureuse que le public a profité d’un pot offert au terme de la représentation. Cette première annonce une programmation de qualité. Dans le Clic-clac de cette se-maine, retour en images sur l’évènement page 11. r.H.

samedi dernier, l'espace Paul-Éluard a accueilli la finale de "The best show", une soirée artistique avec du chant, de la danse et de la comédie, dans une ambiance de feu.

The best soirée

Lever de rideaux

tHe best sHow

sts

agendade festivalLe dimanche 17 mai à 16 h aura lieu « la comédie de la comédie et la comédie du langage » de jean Tardieu. il s’agit du rendu de l’atelier pour adultes sous la houlette de Marie de Bailliencourt.Le mardi 19 mai à 14 h et à 20 h le public stanois profitera du spectacle « Cendrillon va au bal » né du travail de l’atelier terminale du lycée utrillo, option bac. N’hésitez pas à aller les soutenir.

communiqué« Amis seniors vous êtes les bienvenus au studio Théâtre de stains pour le Festival jeune théâtre. Pour recevoir nos informations faites nous parvenir vos adresse mail à : rp@studiotheatrestains.fr »

sTsFestival

14 À la lo u P e©

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L’Association Stains Espoir, implantée en 1989 dans le quartier du Clos Saint-Lazare, a d'abord aidé des jeunes en difficulté à travers le soutien scolaire, le sport et de nombreuses activités culturelles. En 2009, elle installe son siège social dans le quartier de l’Avenir. Elle rayonne à l’Ave-nir, au Maroc et au Globe. Ses actions sont fortement orientées vers l’accompagne-ment scolaire (aide aux devoirs, préparation

aux concours et divers diplômes) en direction des élèves du primaire au lycée. Ces béné-voles sont des profes-seurs ou des étudiants signataires du Contrat Local Étudiants. Ils ac-cueillent et aident aux devoirs une quaran-taine d’enfants dans les locaux de la Maison des Associations, avenue Jean-Jaurès. En 2010 et 2011, ils ont organisé également des sorties pédagogiques et lu-diques sur des thèmes scientifiques (voir co-

lonne). Ce fut aussi un travail mené autour de la citoyenneté. À partir de 2 012 l'association a recentré son action sur le soutien scolaire à travers des stages intensifs. On lui doit aussi la création d’un forum des métiers dont la troisième édition en 2 013 avait attiré près de 200 élèves et parents (voir colonne). Pour toutes questions au sujet de l’association vous pouvez les joindre au 06 51 55 25 02.

2 010/2011 : sorties pédagogiques et ludiques « Les jeunes stanois et les sciences »Palais de la Découverte, explora dôme, le Musée de l’air (bourget), la cité des enfants (la Villette), le casino des sciences, le Forum des métiers scientifique.

2 011/2012 : Travail autour de la citoyenneté à travers les institutions politiques, actions citoyennes, associations caritatives ou humanitaires.Plusieurs sorties ont été organisées : l’assemblée européenne à bruxelles, le sénat, l’assemblée nationale, les restos du cœur, un bureau de vote, le centre de recyclage Paprec, le camp palestinien d’al amari…

soutien scolaireà partir de 2 012 l'association développe davantage le soutien scolaire à travers des stages intensifs en période vacances scolaires. elle s’initie dans la préparation d’événements éducatifs, en particulier les forums des métiers.

Forum des métiersla troisième édition du forum en 2 013 a attiré environ 200 élèves et parents qui ont pu d’une part avoir une idée plus précise de leur « futur métier », d’autre part prendre contact avec des centres de formation, trouver un stage ou un emploi.

donation d’ordinateurs l’entreprise total a donné un ordinateur à 15 familles en situation financière difficile.

opération « Poupées Frimousses »en collaboration avec l’unicef, confection et vente de poupées par les enfants de stains espoir pendant les vacances.

« À travers les voyages »le récit des voyages de bénévoles à des jeunes stanois sous forme d’anecdotes a permis une belle rencontre.

L’Association des Ingénieurs de Stains est née. Ils ont fait des études longues mais ont eu beaucoup de

mal à entrer dans le monde du travail. Ils ont très vite compris l’importance d'être en « réseau » et ont décidé de créer le leur.Avec en poche une formation d’ingénieur en informatique, en chimie, en génie industriel ou encore en architecture, et surtout après bien des difficultés à trouver un emploi, une dizaine de jeunes Stanois a créé l’Association des ingénieurs de Stains (AIS). Par ailleurs, ils sont bénévoles au sein de Stains Espoir, une association active dans le domaine de l’éducation populaire. Durant leur parcours, nos ingénieurs ont peiné pour décrocher un poste ou simplement un stage. Ils ont

constaté qu’un réseau était primordial car il permet de s'entraider et surtout, de mettre en relation les personnes d'un même secteur d'activité. Si le réseau est utile pour évo-luer dans sa sphère professionnelle, il per-met aussi d’ouvrir de nouvelles portes et de provoquer des opportunités. « À l'AIS, nous voulons aider les générations suivantes à évi-ter les embuches que nous avons connues, » assure Aaron Latour, l'un des fondateurs. Il affirme que l'association est une famille. L’objectif de ces jeunes Stanois est de créer des passerelles entre les jeunes diplômés et les entreprises du département. Pour ce faire, ils travaillent actuellement au déve-loppement d’une plateforme informatique sous forme d’un annuaire mais aussi une

rubrique d’offres d’emploi et de stages. Pour intégrer cette équipe dynamique, une seule condition, donner un peu de leur temps à Stains Espoir. Azzédine Taibi, le maire de Stains a accepté de parrainer l'association tout comme Ahmed Bouzouaid, directeur et créateur de l'agence Muse D. Territoires, spécialisée en développement local, et Nabil Ennasri, diplômé de Sciences Po et spécia-liste du Qatar. Zahia Ziouani, directrice de l’Orchestre Symphonique Divertimento en sera la marraine. Ces jeunes Stanois ont donc compris que « seul, on va plus vite mais qu’ensemble on va plus loin ».

rochdi Haoues

C'est l'histoire de jeunes ingénieurs qui, après des études longues et de belles galères avant de trouver un emploi, ont compris l'importance d'être en réseau. ils ont créé le leur, l'Association des ingénieurs de stains, pour aider les autres.

Ingénieurs associésassociation Des ingÉnieurs De stains

Focus Stains espoir

espoir en actions

15Numéros utiles

PoMPIeRS 18 PoLICe SeCouRS 17

geNDaRMeRIe 01 48 29 64 38

CeNtRe aNtI-PoISoN 01 40 05 48 48

HÔPItaL DeLaFoNtaINe 01 42 35 61 40

SIDa INFo SeRVICe 0800 840 800 CoMMISSaRIat 01 49 71 33 50

PoLICe MuNICIPaLe 01 49 71 84 00

CLINIQue De L’eStRÉe 01 49 71 71 71

uRgeNCe 24H/24 01 49 71 90 00

MaIRIe 01 49 71 82 27

eRDF (dépannages et interventions d'urgence)

09 726 750 93

Pharmacies de gardeJeudi 14 mai

Pharmacie GrandmouGim48 r. Felix merlin

ÉPinay-sur-seine01 48 41 79 51

dimanche 17 mai Pharmacie hamiaFo

6 av. léon blumÉPinay sur seine

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5, rue Carnot • 93240 STAINS Tél. : 01 48 21 30 30Fax : 01 48 21 99 40

Pour joindre votre correspondant composez le 01.48.21 suivi des 4 chiffres de son numéro de poste.

responsable de la publication : azzédine taïbi • Rédacteur en chef : Alain Schillé (3031 - alain.schille@stains.fr) • Rédaction : Carole Sapia (4210 - carole.sapia@stains.fr) • Lynda Zerouk (4211 - lynda.zerouk@stains.fr) • Frédéric Lombard • Rochdi Haoues (rochdi.haoues@stains.fr) • Admi-nistration : Djoudi Dendoune (3030 - djoudi.den-doune@stains.fr) • Photos : Dragan Lekic - Julien Ernst • Conception : Médiris • Maquette : Ana Justo (40 40) • Impression : Rivet Presse Edition Limoges (05 55 04 49 50) • Distribution : 01 75 34 69 83 • Publicité : PSD (01 42 43 12 12).

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Samedi9°/18°

Dimanche8°/18°

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Jeudi 14FÉriÉ

Vendredi 15entrée Pizza chèvre et tomatePlat Filet de cabillaud sauce Dugléré/Flan de courgettesdessert Petit suisse/Fruit frais bio

Lundi 18entrée salade verte bioPlat blanquette de veau/riz biodessert st Paulin/crème dessert vanille

Mardi 19entrée taboulé à la menthePlat escalope de poulet/Haricots verts extra-fins persillésdessert yaourt nature/Fruit frais

Mercredi 20entrée Pâté de volaille cornichonPlat beignets de calamars citron/epinards à la crèmedessert gouda/Fruit frais bio

Jeudi 21entrée salade MiamiPlat boulettes de boeuf/Macaronisdessert Fromage blanc/Pomme au four

menu de la semaine

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