69 - Magazine de Metz Métropole
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LE MAG' #69AUTOMNE
2015
INNOVATION
LORnTECHLe Sillon Lorrain labellisé !
ÉVÉNEMENT
TERRES DE JIMLa plus grande ferme
à ciel ouvert de France
CULTURE
COUR D'ORLe musée célèbre
ses 175 bougies
METZMÉTROPOLEmetzmetropole.fr LE MAGAZINE DE VOTRE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
lesleslesnouveautés
rentréenouveautésnouveautés
RÉSEAU LE MET'
nouveautés
rentréede la
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20 juinLe sablier #signCOP21 est dévoilé devant le Centre Pompidou-Metz. Il décompte le temps qui nous sépare de la signature (ou non) de l’accord climatique entre les pays à Paris le 11 décembre prochain lors de la COP 21. Plus d’informations sur signcop21.org
16 juinMetz Métropole est désormais propriétaire de l’ancienne Base Aérienne 128. Place à une nouvelle ère, celle du Plateau de Frescaty !
7 juilletL’exposition Warhol Undergroud fait sensation au
Centre Pompidou-Metz. Depuis son ouverture, 2000 visiteurs se pressent chaque jour pour
profiter du génie d’Andy période Factory.
30 maiLe premier composteur de quartier de l’Agglomération est inauguré dans le quartier Nouvelle Ville de Metz par l’association Le Tripôt.
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ctiver les leviers de croissance, se démarquer par des actions en prise directe avec l’amélioration du quotidien, affirmer plus encore notre rôle pivot au cœur de cette nouvelle
grande région : pour cette rentrée Metz Métropole entend pour-suivre avec rigueur et vigueur son travail au service du territoire et de ses habitants.
en juin dernier, l’attribution du label national “Métropole French Tech”, porté par le Sillon Lorrain est un bel exemple de notre volon-té d’innovation et de développement de notre tissu économique. C’est aussi un témoignage concret du travail et de l’unité du pôle métropolitain du Sillon Lorrain, qui relie les agglomérations de Thionville, Metz, Nancy, épinal dans l’optique de créer de l’activité et des emplois, ce qui doit être notre préoccupation première. C’est bien l’union qui rend fort et non pas la taille des territoires. Ce sont la richesse des hommes et le bouillonnement d’idées qui montrent la direction à prendre et tracent la route. C’est sur cette voie que j’entends mener l’agglomération de Metz Métropole, dans le respect de la diversité de notre identité, tournée vers l’avenir, unie et conquérante.
en cette rentrée, de grands dossiers nous attendent et nous devrons faire des choix dont la priorité sera guidée par leurs bénéfices en termes de développement économique et d’attrac-tivité. Je suis heureux de débuter cette rentrée avec les Terres de Jim, manifestation destinée à montrer le savoir-faire et promou-voir l’agriculture qui est un secteur essentiel de notre économie. L’enseignement supérieur et la recherche, le tourisme, le com-merce, la culture, un réseau de transport efficace et performant, l’environnement sont autant de vecteurs de développement essentiels auxquels nous travaillons et qui participent à la com-pétitivité de notre agglomération.
Nous le savons, la situation économique n’est pas simple, la charge de nos compétences et le désengagement de l’état nous contraint. et au-delà de choix pertinents, c’est parfois à des choix douloureux que les élus font face. C’est conscient de cette réalité et de cette responsabilité que j’aborde cette rentrée afin de rele-ver les défis qui nous attendent.
A
Metz Metropole le mag' | N°69 automne 2015 Directeur de la publication : Jean-Luc Bohl rédacteur en chef : Anne Prémel rédacteur en chef adjoint : Alexandre Torressan rédaction : Christophe Prevostgraphisme : Christophe Ferry, Laetitia MartinPhotos : DeIS (p.9) ; eiffage Construction Lorraine/Wilmotte & Associés (p.9) ; eSAL (p.23) ; explorations Architecture (p.22) ; David Hourt (p.2, p.14, pp.24-25) ; Imaginacom (p.4) ; Bertand Jamot (p.26) ; Christian Legay (couverture, p.2, p.5, p.6, p.8, p.10, pp.12-13, pp.16-17, p.18, pp.20-21, p.25) ; M. Moreau © les médias associés (p.7) ; Musée de La Cour d’Or (p.22) ; SIg Metz Métropole (p.9) ; Alexandre Torressan (p.15) ; Samia zinet (p.11)Impression : Est Imprimerie – imprimé sur papier PeFC (Programme de reconnaissance des Certications Forestières)ISSN : 1762 – 9977 / Tirage : 120 000 exemplairesDépôt légal : à parutionPour écrire à la rédaction : [email protected]
instantanés
PROCHainEMEnt
FIM, parlons déchets !
Le Sillon Lorrain labellisé French Tech
FOCUs
Le plateau de Frescaty
Les Terres de Jim
DYnaMiQUEs
La mue du Quartier de l’Amphithéâtre
DURaBLE
Les éco-défits des artisans
La signature du Contrat de Ville
DOssiER
Transports : les nouveautés de la rentrée
REnCOntRE
Serge Perrine, nouveau Président du CODeV
VisitE
Peltre, Ars-Laquenexy : le cycle de la vie
CULtURE
Les 175 ans du Musée de La Cour d’Or
Les cours du soir de l’eSAL
aGEnDa
PaROLEs D’éLUs
PRatiQUE
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sOMMaiRE
AMANVILLERS | ARS-LAQUENEXY | ARS-SUR-MOSELLE | AUGNY | CHÂTEL-SAINT-GERMAIN | CHESNY
CHIEULLES | COIN-LÈS-CUVRY | COIN-SUR-SEILLE | CUVRY | FÉY | GRAVELOTTE | JURY | JUSSY | LA MAXE
LAQUENEXY | LE BAN-SAINT-MARTIN | LESSY | LONGEVILLE-LÈS-METZ | LORRY-LÈS-METZ | MARLY
MARIEULLES-VEZON | MÉCLEUVES | METZ | MEY | MONTIGNY-LÈS-METZ | MOULINS-LÈS-METZ
NOISSEVILLE | NOUILLY | PELTRE | PLAPPEVILLE | POUILLY | POURNOY-LA-CHÉTIVE | ROZÉRIEULLES
SAINT-JULIEN-LÈS-METZ | SAINT-PRIVAT-LA-MONTAGNE | SAINTE-RUFFINE | SAULNY | SCY-CHAZELLES
VANTOUX | VANY | VAUX | VERNÉVILLE | WOIPPY
nOs 44 COMMUnEs
Jean-Luc BOHLPrésident de Metz MétropoleMaire de Montigny-lès-Metz
suivez votre agglo
sur facebook.com/
MetzMetropole
et twitter.com/
MetzMetropole !
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METZ MÉTROPOLE LE MAG’#69 / AUTOMNE 2015METZ MÉTROPOLE LE MAG’#69 / AUTOMNE 2015
PROCHAINEMENT4 FIM 2015,parlons déchets !Du 25 septembre au 5 octobre, le stand de Metz Métropole à la Foire Internationale de Metz va proposer aux visiteurs des gestes simples pour réduire durablement leur production de déchets. Un engagement supplémentaire à quelques semaines de la Conférence sur le climat de Paris (COP 21).
etits et grands, familles et amis se re-layeront tous les jours de la foire pour jouer dans des espaces de vie familiers
et découvrir quelques astuces simples et pra-tiques pour produire moins de déchets dans la vie quotidienne. Ils pourront également se renseigner sur ce que l’Agglomération met en place pour faciliter le ramassage des déchets. Cette année, c’est donc une maison ludique de 100 m2, divisée en 4 espaces de vie qui attend les visiteurs de la foire sur le stand de Metz Métropole. Ainsi, avant d’entrer dans la maison, passage obligatoire par la rue pour un petit rappel utile : chaque habitant produit 550 kg de déchets par an !
Et ça pèse lourd : le poids d’une vache laitière ! Ensuite, direction la cuisine pour lutter contre le gaspillage alimentaire, puis par le bureau pour apprendre à trier ses déchets, notamment les papiers. La visite se poursuit jusqu’au jardin où les guides composteurs de Metz Métropole expliqueront comment réaliser de l’engrais de qualité... pour pas un radis ! Une quarantaine de volontaires - agents de Metz Métropole, élus de la commission Déchets, membres du réseau des guides composteurs ou d’associations luttant contre le gaspillage - sera mobilisée pour accueillir les visiteurs et les inviter à adopter un comportement éco-responsable au quotidien.
UN SERIOUS GAME SUR LE COMPOSTAGE
Metz Métropole en profitera également pour présenter “Compost Challenge“, développé par la société Organeo basée à TCRM-Blida. Ce jeu vidéo pédagogique, téléchargeable gratuite-ment sur téléphone et tablette, permettra dans les prochains mois de faire la promotion du compostage sous forme de jeu vidéo pédago-gique. C’est la première fois qu’il sera dévoilé au grand public.
+ d’infos : metzmetropole.fr
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Un stand de 100 m2 pour adopter les bons gestes !
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5PROCHAINEMENT
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#GEN3
La 3e édition du grand rendez-vous des professionnels lorrains du numérique se déroulera les 14 et 15 octobre 2015 au Parc des Expositions de Metz Métropole. Porté par l’association Grand Est Numérique, #GEN3 sera consacré au business du numérique avec près de 1000 participants attendus. Perspectives offertes par LORnTECH, marketplaces, stockage des données, enjeux du e-commerce… autant de thématiques qui seront abordées entre tables rondes, conférences et ateliers. Secrétaire d’État chargée du numérique, Axelle Lemaire a déjà confirmé sa présence.
+ d’infos : grandestnumerique.org/gen3
Sillon lorrainFrench Tech !
labellisé
Le
ORnTECH bénéficie désormais du label
French Tech. Il vient récompenser un exis-
tant sur la base de plusieurs critères : la
taille et le dynamisme de l’écosystème numé-
rique, une dimension stratégique ambitieuse
et surtout la mobilisation des acteurs et en-
treprises privées.
C’est aussi un levier pour l’attractivité écono-
mique et l’affirmation d’une logique d’aména-
gement du territoire. Mais l’attribution du
label tant convoité n’est qu’une invitation à
poursuivre plus avant. En effet, la manne de
200 M€ des fonds d’accélération à laquelle
peuvent prétendre les acteurs du numérique
concernés n’est pas automatiquement déblo-
quée par les financeurs de l’opération, la
Banque Publique d’Investissement (BPI) et
la Caisse des dépôts et consignations.
PÉPITES DÉTECTÉES
Chaque métropole doit stimuler son écosys-tème et développer ses propres accélérateurs de croissance en mobilisant des acteurs privés capables d’investir des fonds sur les projets de jeunes entreprises à forte capacité de crois-sance. Seul l’argent privé peut amorcer les fonds de French Tech. "Le label, son rayonne-ment et son attractivité vont nous aider mais l’argent ne sera accessible que lorsqu’on aura démontré notre éligibilité“ précise Bertrand Duval, Vice-Président de Metz Métropole en charge du développement numérique et des systèmes d’information. Chaque agglomération a son propre lieu d’incubation. À Metz Métro-pole, c’est TCRM-Blida qui est le bâtiment totem, la partie immergée de l’iceberg, le lieu de mixité entrepreneuriale, de développement économique et de bouillonnement d’idées.+
En juin, le label French Tech a placé le Sillon Lorrain parmi les 13 métropoles françaises dont l’écosystème numérique est le plus dynamique. Reste à optimiser l’effet démultiplicateur du label pour poursuivre l’aventure.
LAxelle Lemaire
+ d’infos : lorntech.eu
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FOCUS6
pour un grand
’est fait. En partenariat avec l’Etablisse-ment Public Foncier de Lorraine (EPFL) qui assurait déjà la gestion du site depuis
l’automne 2014, Metz Métropole est propriétaire de 380 hectares de l’ex BA 128. L’État conserve deux emprises : environ 10 hectares pour les besoins de la Section Aérienne de la Gendarme-rie, et le Fort Saint-Privat de 8 hectares. C’est une nouvelle aventure qui commence pour le site. Lequel ne doit plus être “le cimetière des espé-rances envolées et des promesses non tenues” comme le rappelait Jean-Luc Bohl, Président de Metz Métropole, lors d’une conférence des maires exceptionnellement organisée sur l’an-cienne base. Elle fut pour ces derniers l’oppor-tunité symbolique de fouler le domaine en tant que propriétaires.
L’occasion aussi, en ce 16 juillet, de dévoiler le nouveau nom du lieu. Exit la BA 128. Bienvenue au “Plateau de Frescaty”. Un nom qui ne fait que reprendre le vocabulaire utilisé depuis toujours par les habitants de l’agglomération, renvoyant au lieu-dit qui accueille une partie du site.
UNE TRACE DE L’HISTOIRE
Qui dit nouveau nom dit nouvelle identité visuelle. Si le changement traduit une volonté de tourner la page, il convenait de s’appuyer sur le riche passé du lieu. Ainsi, le lettrage choisi est une évocation de l’époque du château de Frescaty (XVIIIe siècle). Le dessin quant à lui fait référence au passé militaire en rappelant les
“marguerites”, ces pétales disséminés en bout piste où venaient stationner les avions.Un avenir qui se conjugue en partie aux cou-leurs d’une agriculture “verte”, respectueuse de l’environnement et du bien-être animal. Autant de valeurs attachées au projet d’Agrobiopole qui prendra ses marques sur le site après la manifestation “Les Terres de Jim” (voir ci-contre). Dans une approche qui s’inscrit à la jonction de plusieurs des ambitions que nourrit Metz Métro-pole pour “Le Plateau de Frescaty” : valorisation de l’existant (Base vie), ouverture du site vers l’extérieur, développement économique durable (ZAC du domaine de Frescaty), pérennisation du fonctionnement écologique du territoire et création d’un espace d’expérimentation et d’ex-cellence.
C
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Nouvelle identité
nouvel envolpour un
L’acte de cession de l’ancienne base aérienne 128 a enfin été signé le 16 juin dernier. Metz Métropole dispose désormais des 380 hectares et s’atèle à viabiliser les premiers espaces sur ce site qu’il faut désormais appeler “Le Plateau de Frescaty”.
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7
Les Terres de Jim vont créer la sensation sur Le Plateau de Frescaty ces 11, 12 et 13 septembre. Le plus grand événement agricole de plein air de France voire d’Europe va permettre au public de venir s’appro-prier ce vaste espace pour la première fois.
bol d’air !pour un grand
maginez 150 stades de football. Une im-mense vitrine de l’agriculture d’aujourd’hui conçue par les Jeunes Agriculteurs de Mo-
selle pour attirer aussi bien les spécialistes et les professionnels que le grand public. Et les familles en particulier. Bien sûr, la manifestation accueille la finale nationale de labour et différents autres concours prisés par les agriculteurs. La filière éle-vage présentera près de 200 animaux de races différentes.
ANIMATIONS SPECTACULAIRES
Les pas des visiteurs s’achemineront forcément vers ce gigantesque épi de blé végétalisé dont chaque épillet montrera l’une des grandes cultures régionales (blé, orge, maïs, colza) du semis à la transformation (pain, bière…). Plus singulier, chacun pourra découvrir l’agriculture de précision avec des démonstrations de drones.
D’autres technologies seront aussi présentées (GPS...), elles sont la confirmation que l’agricul-ture est bien ancrée dans le XXIe siècle. La mani-festation joue aussi sur des dimensions hors du commun (labyrinthe de maïs de 10 000 m2…) et des animations spectaculaires comme ces courses de moissonneuses-batteuses et de tracteurs géants.
PLATEAU DE FRESCATY, PREMIÈRE !
Metz Métropole, partenaire privilégié des Terres de Jim, présentera pour la première fois au grand public ses projets d’aménagement pour le Pla-teau de Frescaty et plus particulièrement l’Agro-biople. Ce site d’excellence dans la production animale (apiculture, aviculture) et végétale (ma-raîchage, filière fruitière et arboricole) permet-tra de tester des pratiques agricoles novatrices.
Les visiteurs pourront également se divertir sur le stand de l’agglomération, visiter l’ex BA 128 à bord d’un train touristique et même prendre un peu de hauteur à bord d’une montgolfière... un point de vue idéal pour admirer pleinement les 400 hectares du plateau !
+ d’infos : lesterresdejim.com
I+ d’infos : lesterresdejim.com
De la paille
bol d’air !pour un De la pailleDe la paille
FOCUS
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La mue
l’Amphithéâtredu quartier de
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L’espace public y est de plus en plus animé et pas seulement pour l’attrait exercé par les 4 expositions du Centre Pompidou-Metz. Liée aux différents chantiers en cours ou sur le point de démarrer, l’effervescence observée est révélatrice de la transforma-tion qui s’opère. Muse, Centre de Congrès, hôtels, bureaux, logements… Le point sur les travaux en cours.
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9DYNAMIQUES
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Suite à la suppression du dépose-minute provi-soire de la rue aux Arènes, l’offre de stationnement a été réaménagée :
> de nouvelles places de parking en dépose mi-nute sont proposées à proximité de la place du Général de Gaulle (rue Gambetta, rue de Curel, rue Lafayette) et au sud de la gare rue aux Arènes et rue Hisette.
> la gratuité a été étendue aux 30 premières mi-nutes dans les parkings Gare Centre Pompidou, Gare Charles de Gaulle et Gare Lafayette.
LE PROJET MUSE
C’est le chantier le plus important de Moselle et le plus avancé du quartier. La paroi moulée en béton qui ceint l’emprise du projet en une fosse de 7 m de profondeur, a été terminée au début de l’été. Depuis le mois de juillet dernier, 7 grues se sont dres-sées pour réaliser le socle qui repo-sera sur cette paroi et près de 515 pieux en cours de forage. À ce jour, 300 personnes s’activent au quoti-dien (cf. Metz Métropole le mag’ n°67). Une opération de 80 000 m2 qui allie mixité fonctionnelle et mixi-té architecturale. Où l’on trouvera à terme 37 000 m2 de commerces, 10 000 m2 de bureaux et 400 loge-ments dont la moitié à caractère so-cial. Ses deux entrées constitueront des signaux architecturaux forts. Celle au nord, proche du Centre Pompidou-Metz, accueillera dès la fin 2017 les piétons venant du centre-ville, de la gare et du futur Centre de Congrès.
L’HÔTEL STARK
Conçu par Philippe Stark, l’hôtel de 5000 m2 comptera 90 chambres, 9 suites et de nombreux autres équipe-ments (restaurants, bar…). Il s’élèvera sur 12 étages, dont un toit terrasse accueillant l’évocation d’une bâtisse du quartier impérial de Metz. Il offrira à partir de 2018 une vue imprenable sur la ville.
LE CENTRE DE CONGRÈS
Directement connecté et adossé à la gare de Metz, il sera situé sur l’emplacement de la station de taxis et des anciens bâtiments de la SNCF qui sont en cours de désamiantage et de démolition. Les habitants de l’agglomération ont découvert fin 2014 le projet architectural retenu, celui du cabinet Wilmotte & Asso-ciés. Une construction à la sobre élégance qui allie la légèreté à un symbole lorrain fort : la pierre de Jaumont. Le bâtiment va ainsi jouer avec la lumière grâce au calepinage de la pierre qui crée une sorte de claustra qui servira de projecteur si-non d’écrin au Centre Pompidou-Metz… Il faudra toutefois attendre le printemps 2018, soit 26 mois de travaux, pour en apprécier les 16 000 m2.
LES AUTRES OPÉRATIONS
Un ensemble de plusieurs bâtiments va prendre place dans le prolonge-ment du Centre de Congrès, entre le talus de la voie ferrée et le Pôle d’échanges multimodal, à l’emplace-ment du parking dépose minute pro-visoire à l’arrière de la gare. Celui-ci a été fermé le 16 juillet dernier, sans impacter le Pôle d’Echanges Multi-modal, pour permettre l’installation du chantier et le début des travaux de l’hôtel 3 étoiles qui fera face au Centre de Congrès. Un Campanile nouvelle génération de 101 chambres devrait être inauguré à la toute fin 2016. Juste un an après le démar-rage des travaux de deux centres d’affaires dont l’inauguration inter-viendra fin 2017.
ientôt, le Centre Pompidou-Metz ne sera plus le seul élément emblématique du quartier de l’Amphithéâtre. Dans moins de quatre ans, celui-ci sera un quartier vivant et dynamique
venant renforcer le tissu économique et culturel de l’agglomé-ration. Il y a fort à parier que des délégations viendront le visi-
ter comme c’est le cas depuis deux ans pour METTIS. Depuis de nombreux mois, le ballet des employés et habitants
autour de l’avenue François Mitterrand et du Parvis des Droits de l’Homme s’est densifié. Mais c’est celui des engins de chantiers qui a récemment pris de l’ampleur. Et c’est tout un quartier que l’on voit s’épanouir pro-gressivement…
Bvenant renforcer le tissu économique et culturel de l’agglomé-
B
l’Amphithéâtre
Bon à savoir
GARE DE METZ : LES NOUVELLES POSSIBILITÉS DE STATIONNEMENT
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S’engager concrètement pour l’environnement à travers son activité professionnelle, c’est le pari qu’ont fait plusieurs artisans-commerçants du territoire en s’inscrivant dans la démarche des éco-défis. Une opération portée par Metz Métropole qui vise à valoriser et assurer la promotion des artisans qui s’impliquent en ce sens. Une fleuriste de Moulins-lès-Metz, notamment, veut obtenir ce label national en 2015.
Artisans,
éco-défis ?prêts à relever
les
durable10
etz Métropole est la première collec-tivité de lorraine à mettre en place le dispositif éco-défis en s’associant
avec la Chambre de Métiers et de l’artisanat de Moselle. Celle-ci s'est chargée de sensibiliser les artisans et commerçants de son ressort. l’infor-mation a pu prendre d’autres voies. "J’ai rencon-tré un maître-composteur de Metz Métropole sur une manifestation et nous sommes restés en contact, témoigne Catherine Jacquard, fleuriste et gérante de "la Bouquetterie" à Moulins-lès-Metz. Il m’a parlé du projet et la Chambre de Métiers m’a ensuite contactée." la démarche reste volontaire. à chacun d’y trouver son compte en fonction de sa sensibilité. "Mon mé-tier n’a pas forcément évolué dans le bon sens, en partie avec des nouveaux matériaux pas vraiment écologiques. l’usage d’un composteur réduisant mes déchets de 850 kg par an a été un premier pas. J’ai eu l’envie d’aller plus loin."
Gain de coMpétitivité
les artisans bénéficient d’un accompagnement personnalisé, avec un pré-diagnostic énergé-tique par exemple. les éco-gestes qu’ils s’approprient sont simples à réaliser et adaptés aux contraintes de leur métier, sans exiger d’investissements lourds. Seule obligation, s’engager sur 4 défis minimum sur les 18 répartis en catégories eau et fluides, déchets, éco-produits, énergie et transport. "l’usage du composteur en implique déjà 2. J’ai aussi choisi l’optimisation des consommations d’eau, celle des éclairages, le nettoyage durable, la réduction des emballages des fournisseurs et celle des emballages pour les clients. là, il faut un gros travail d’information, certains clients n’aiment pas le papier kraft…"
les éco-défis sont aussi une façon d’anticiper les normes environnementales. Ils peuvent à terme devenir un sacré levier économique pour les arti-sans, gain de compétitivité à la clé. Même si les répercutions sont multiples. "J’aimerai rendre mon métier plus propre et plus responsable, le ré-inventer. avec le label ce sera plus facile de trans-mettre certaines valeurs aux clients qui boudent la démarche. et puis ça me plait de me distinguer de cette façon et de faire des envieux chez mes concurrents, qui sait ? "
Rendez-vous à la FiM le 29 septembre pour une présentation détaillée de l’opération eco-défis ainsi que d’autres dispositifs dédiés aux entreprises.
M
renseignements : Manuel Raquil Chargé de Mission plan Climat-énergie [email protected] 03 87 20 10 00
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11durable
térritorialeContrat de ville,
pour une solidarité
a mobilisation des acteurs locaux dans l’anima-tion et la mise en œuvre du Contrat de Ville est impressionnante : état et collectivités, Caisse
d’allocations Familiales, Caisse des Dépôts, Chambres consulaires, pôle emploi, Mission locale, tribunal, bail-leurs sociaux, associations de quartiers… elle illustre bien l’objectif principal du Contrat de Ville qui est de "renforcer la gouvernance partenariale autour de la politique de la Ville, et de garantir une synergie commune pour les habitants" comme l’a précisé Jean-luc Bohl, président de Metz Métropole, en ce jour de signature. Son élaboration avait commencé en septembre 2014, établissant ses grandes orientations après un diagnostic territorial participatif des quartiers prioritaires. l’agglomération en compte désormais 6 représentant 27 402 habitants (soit environ 12 % de la population) : Borny, Bellecroix, Hauts-de-Vallières, Sablon Sud et la patrotte/Metz nord pour Metz, Saint eloy-Boileau pré génie pour Woippy/Metz. Ils vont bénéficier d’une solidarité renforcée.
aU pLUS pRÈS deS BeSoinS
les 4 quartiers sortants de la géographie prioritaire (quartier du roi de Woippy et les 3 quartiers de Mon-tigny-lès-Metz) font néanmoins l’objet d’une veille active. 14 objectifs stratégiques ont été définis, répar-tis en 4 axes : développer les potentiels des quartiers, renforcer l’inclusion et la réussite des habitants, mieux arrimer les quartiers à la trame urbaine et éco-nomique de l’agglomération, et partager des méthodes de travail et des partenariats innovants. pour animer, coordonner et mettre en œuvre tout cela, le pilotage effectué par Metz Métropole s’est adjoint les services de l’état, des Villes de Metz, Montigny-lès-Metz et de Woippy. D’ici 2016 le programme d’actions sera défini avec la mobilisation de l’ensemble des acteurs des quartiers, au plus près des besoins des habitants. Ces derniers étaient d’ailleurs associés à la signature avec une exposition autour du concours-photo sur le thème "photographiez votre quartier". Il s’agissait de montrer un lieu particulièrement apprécié en expliquant son choix. le premier prix est revenu à Madame Djedjiga zinet pour son cliché sur la médiathèque de Borny.
L
Le 3 juillet dernier a été signé le contrat de ville 2015-2020 de Metz Métropole. il représente une avancée très concrète en matière de politique de la ville en associant partenaires privés et publics autour d’un objectif commun : améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers concernés.
Le Service MilitaireVolontaire prend ses quartiers à Montigny-lès-Metz
Le centre SMv Lorraine accueillera les premiers volontaires stagiaires, le 15 octobre 2015 à Montigny-lès-Metz dans les quartiers colin – Raffenel delarue. ce sera le premier site ouvert avant celui de Bretigny sur orge (novembre) et de La Rochelle (janvier 2016). Le site, le plus important de France, permettra à terme d’accueillir 500 jeunes volontaires. ce dispositif vise la préparation des jeunes à l’emploi et s’adresse à tous les citoyens français, hommes et femmes, de 18 à 25 ans, peu ou pas diplômés. Les jeunes volontaires s’engagent à suivre, dans une unité et un encadrement militaire, une formation comportementale, citoyenne et professionnelle d’une durée de 6 à 12 mois, construite pour les amener à l’emploi dès l’issue de leur formation.cette formation a pour ambition de permettre aux jeunes d’acquérir les savoir-faire indispensables à toute activité professionnelle notamment par une remise à niveau scolaire. il a également pour objectif de les préparer à l’emploi en suivant un parcours élaboré en coordination avec l’employeur futur. Le SMv contribuera ainsi à proposer aux entreprises des jeunes volontaires, formés, motivés et directement employables.
Les dossiers de candidature sont disponibles sur (www.defense.gouv.fr/smv) ou auprès des missions locales du département.
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Metz Métropole le Mag’#68 / MaI 2015
Rentrée
2015,
Metz MétropoleLe réseau LE MET’ continue sa mue. Les chiffres de fréquentation en hausse confirment sa qua-lité. Il nécessite toutefois des aménagements réguliers pour s’adapter aux besoins des usa-gers. Marie Anne Isler Béguin, Vice-Présidente en charge de la Mobilité et des Déplacements et Marilyne Webert, Conseillère communautaire déléguée à l’Accessibilité et au Handicap font le point. L’occasion de présenter les dernières orientations tarifaires, l’offre novatrice du post-paiement et les modifications apportées en termes d’accessibilité.
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Metz Métropole le Mag’#68 / MaI 2015
Metz Métropolevous transporte !vous transporte !
DOSSIER
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Marie Anne Isler Beguin est Vice-Présidente de Metz Métropole chargée de la Mobilité et des dé-placements. La présentation des nouveaux tarifs du réseau LE MET’ lui permet de révéler ses aspi-rations à faire évoluer les comportements dans le domaine des transports et à accompagner une mutation sociétale qu’elle appelle de ses vœux.
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changementVers un
culturel
Metz Métropole le mag’ : quels enseignements faut-il tirer des nouveaux tarifs du réseau le Met’ ?
Marie Anne Isler Beguin : avec une moyenne de 1,92 % d’augmentation, la hausse de certains tarifs est clairement maîtrisée. le billet unique -qui est le plus utilisé- n’a pas augmenté et nous avons des abonnements parmi les plus bas en France. nous sommes attentifs aussi aux comporte-ments de nos clients. C’est pour cela qu’a été développé le post-paiement. pour faciliter la vie de ceux qui n’ont pas d’abonnement tout en captant de nouveaux usagers. on paye ce qu’on a consommé. et le tarif est à 1,25 € le voyage, on ne peut pas trouver moins cher.
M.M. le mag’ : quels sont vos constats après un an et demi de Vice- présidence ?
M. A. Isler Beguin : les transports en commun étaient tombés en désué-tude... Ici, il a dépassé le taux de fréquentation qu’il avait à ses meilleures heures. Il faut transformer l’essai… et accompagner les changements de comportements observés. les parkings sauvages un peu partout à la périphérie montrent que le covoiturage se développe. les transports en commun participent à l’évolution des modes de pensée. Cela nous pousse à en améliorer les services. Je voudrais parvenir à un cadencement de 10 minutes sur les 5 lignes principales du réseau, de façon à désengorger le centre de Metz. C’est un travail de précision, 30 secondes par ci, 30 par là… Mon souhait est aussi de développer davantage le vélo. la volonté est présente sur tout le territoire.
M.M. le mag’ : quels sont vos objectifs ? Des pistes de progrès se des-sinent-elles ?
M. A. Isler Beguin : la feuille de route que m’a donnée le président de Metz Métropole, c’est aussi la mise en place du plan de Déplacement urbain (pDu) par Metz Métropole. pour qu’il ait du sens et ne soit pas trop coûteux, il faut qu’il soit conçu en concertation avec les élus, les usagers et lancer une “enquête Ménage Déplacements” élargie au SCotaM. pour comprendre où vont les usagers, d’où ils viennent et pourquoi. C’est indispensable. tout en prenant en compte l’environnement et la santé. on doit donner la direction pour les prochaines décennies avec l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de pollution. Cela se conjugue aussi avec les transports en commun. le monde entier est en train de réclamer des bus modernes, confortables et non polluants. regardez le nombre de délégations nationales et internationales qui vient voir notre MettIS !
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Élue Maire de Pouilly en 2014, Marilyne Webert préside la commission accessibilité à Metz Mé-tropole. À ce titre, elle travaille en lien étroit avec les différentes associations du monde du handi-cap et les commissions dédiées à la mobilité, aux aménagements des bâtiments et lieux culturels, scolaires…
L’accessibilitépour
tous !ACCELIS est un service de transport en porte- à-porte dédié aux personnes à mobilité réduite et aux invalides, enfants et adultes ainsi qu’aux personnes non ou malvoyantes.Réservations : 0 969 397 480 ou [email protected]
Metz Métropole le mag’ : le domaine de l’accessibilité vous tient à cœur…
Marilyne Webert : j’y suis particulièrement sensible en raison de mon parcours professionnel en tant qu’enseignante puis d’éducatrice auprès de jeunes handicapés. l’accessibilité n’est pas un sujet annexe mais un atout pour une société plus à l’écoute et plus adaptée à chacun. Du retard a été pris depuis la loi 1975. le chantier est d’envergure.
M.M. le mag’ : à quels dossiers vous êtes-vous attelée dès votre prise de fonction ?
M. Webert : j’ai participé à la mise en accessibilité des arrêts de bus planifiée dans le cadre du schéma directeur de 2013 ainsi qu’à la réflexion pour la palette MettIS qui était mal adaptée et décevante pour les uti-lisateurs à mobilité réduite. après des essais effectués par des jeunes en fauteuil roulant, de nouvelles palettes, plus longues, sont aujourd’hui installées. nous mettons également l’accent sur la communication concernant les différents aménagements sur le réseau, afin de faciliter et d’encourager les personnes à mobilité réduite à utiliser les transports en commun. Metz Métropole a accompli un travail considérable en matière de mobilité. Il doit être renforcé par la mise en accessibilité des chemine-ments, compétence des Communes de l’agglomération. Il convient de réfléchir et d’agir en rendant compatible l’intérêt de tous et le respect des exigences actuelles de maîtrise budgétaire.
M.M. le mag’ : le service aCCelIS a-t-il également connu des aménage-ments ?
M. Webert : il est aujourd’hui complètement saturé, victime de son suc-cès. Ce service fait actuellement l’objet d’une étude approfondie. Il s’agit pour nous de l’optimiser car il est indispensable pour les personnes dans l’incapacité absolue d’utiliser les transports en commun. la limi-tation du nombre de réservations simultanées qui passent de 10 à 5 est déjà en place. D’autres pistes sont à l’étude.
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Quoi de neufréseau ?sur le
Notre réseau de transport en commun est en bonne santé. Les courbes indiquent une augmenta-tion constante de sa fréquentation. LE MET’ accueille 75 000 voyageurs quotidiens en semaine (dont 30 000 pour les lignes METTIS). Une pro-gression à saluer puisque les prévi-sions envisageaient 35 000 voyages par jour sur METTIS en 2018 ! Ces chiffres placent le réseau LE MET’ parmi les réseaux les plus fréquen-tés de France à territoire compa-rable.
LES NoUVEAUx TARIFS
en matière de transport, c’est en sep-tembre que les bonnes résolutions se prennent. elles finissent par créer pro-gressivement de nouvelles habitudes. C’est aussi naturellement la période du plus fort taux de prises d’abonnements. les choix tarifaires proposés par Metz Métropole visent à promouvoir ces dé-marches. Malgré une hausse de 1,92 % en moyenne, les tarifs restent très com-pétitifs et demeurent parmi les plus bas du pays, sans compter les diverses tarifi-cations sociales, à destination des plus jeunes et des plus fragiles d’entre nous. Des réductions supplémentaires sont accordées selon le Quotient familial - que
Metz Métropole a décidé d’étendre à 900 €. De même, il n’y a pas eu d’aug-mentation de prix pour les seniors (65 ans et plus) ni pour les 18-26 ans qui bénéfi-cient toujours d’une réduction de 38 % par rapport au tarif “tous publics”. Quant aux tickets à l’unité, ils sont restés au même prix. où la hausse se répercute- t-elle ? Sur les tickets de 2 voyages qui passent de 2,70 € à 2,80 € et les tickets de 10 voyages qui augmentent de 0,20 € pour passer à 13 €. les abonnements 27-64 ans augmentent eux de 3,36 %, sachant que les salariés du secteur privé bénéficient du remboursement de 50 % de ces frais (prime transport).
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LE PoST-PAIEMENT
C’est tout simple, cela fonctionne comme le télépéage autoroutier. une fois les formalités effectuées, on valide son voyage avec sa carte SimpliCitéS à chaque montée, y compris en correspondance. Seule la première validation est facturée. et on est débité de la totalité de ses voyages du mois… le mois suivant par prélè-vement. l’autre avantage loin d’être négligeable, c’est le prix : 1,25 € par voyage. Soit le tarif le moins cher hors abonnement.
Le plusUne offre promotionnelle est proposée pour le post-paiement : 7,50 € sont offerts pour toute nouvelle souscription jusqu’au 31 octobre. Si vous avez déjà une carte SimpliCitéS, elle sera chargée de 6 voyages post-paiement. Sinon elle vous sera offerte ainsi que 2 voyages.
Le savez-vous ?Le Plan de Déplacements d’Entreprise (PDE) ou le Plan de Déplacement des Administrations (PDA) est une réflexion globale sur les déplacements liés à l’activité professionnelle afin de proposer des solutions alternatives à l’usage de la voiture individuelle : transports en commun, vélo covoitu-rage, autopartage, marche à pied...
Semaine de la MobilitéDu 16 au 22 septembre. Tout le programme sur lemet.fr
Pour souscrire au post-paiement, rendez-vous à l’Espace Mobilité LE MET’ - 1, avenue Robert
Schuman - Place de la République à Metz ou sur le site lepostpaiementjadhere.fr
ACCESSIBILITÉ AMÉLIoRÉE
Depuis début juin, l’ensemble des 27 Bus à Haut niveau de Service MettIS est équipé de nouvelles palettes rétractables améliorant l’accès aux personnes en fauteuil. les ancien-nes étaient trop courtes et leur pente trop raide. aujourd’hui, il existe deux sortes de pa-lettes d’accès : une première située au niveau de la première porte, se déployant automati-quement après l’appui sur un bouton par l’usa-ger et une seconde au niveau de la deuxième porte, nécessitant l’intervention manuelle du conducteur afin de la déployer. parallèlement, des aménagements ont été entrepris le long du
réseau le Met’. Il s’agit de mettre en accessi-bilité des abribus : rehausse des quais, optimi-sation des distances et du mobilier urbain, bandes podotactiles, repères de guidage pour les bus, mise aux normes des visuels pour les mal-voyants… 153 abribus auront été amé-nagés à la fin de cette année. Ces travaux participent à la valorisation d’un espace public plus apte à accueillir les personnes à mobilité réduite, handicapées (déficience sensorielle, motrice ou intellectuelle) ou non (poussettes, personnes âgées ou momentanément empê-chées...).
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RENCONTRE18
La soif
Qu’est que le CODEV ?En application de la loi Voynet de 1999,
les Communautés d’agglomération ont l’obligation légale d’avoir un Conseil de Développement Durable.
On peut voir dans ces instances consultatives les prémices de la démocratie participative. L’objectif est
de réunir des personnes issues d’horizons les plus diversifiés possible pour mener des réflexions venant
enrichir celles des élus avant leurs prises de décisions. À Metz Métropole, le CODEV ce sont 80 bénévoles qui
partagent des idées autour de 3 domaines clés : l’économie, le social et l’environnement. Il peut être
directement saisi par le Président de Metz Métropole ou s’autosaisir. Renouvelable par moitié tous les 3 ans,
le CODEV de Metz Métropole est en place pour 6 ans. Le premier a été installé en 2009 sous la présidence
de Jean-Baptiste Boschian. Identité du territoire, tourisme, Programme Local de l’Habitat… sont autant
de dossiers sur lesquels ses membres ont travaillé.
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Jeune retraité, Serge Perrine est le président du nouveau CODEV. Partagé entre enseignement, recherche, responsabilités administratives et développement du territoire, son parcours peut susciter bien des com-plexes. Il en expose pourtant les grandes lignes avec un enthousiasme et une humilité à toute épreuve. Alors qu’il a participé à nombres d’aventures technologiques qui ont bouleversé notre quotidien.
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La soifcomprendrede
’ai eu une carrière mouvementée” résume avec malice Serge perrine. l’ancien ingé-nieur s’excuse même par avance de la
confusion qu’il peut induire dans l’esprit de son interlocuteur. lorsqu’il raconte son histoire, le fil de sa vie n’est pas forcément démêlé tant tout a tendance à s’imbriquer. À moins de suivre celui des mathématiques, domaine qui l’accompagne toujours aujourd’hui.Ce fils et frère d’enseignants le devient à son tour après un premier parcours universitaire… dans les mathématiques (qui finira par un doctorat). reçu à plusieurs grandes écoles, il préfère la voie de polytechnique puis de l’école des télécoms.À 22 ans ce périgourdin démarre une nouvelle carrière à Metz comme responsable régional des transmissions de la préfecture. Il croise la route de Jean-Marie rausch, alors maire de Metz, avec lequel il partage le goût pour les nouvelles tech-nologies. Quelques années plus tard, ce dernier le contactera pour l’aider à développer le projet de Metz-technopôle puis de georgia tech.
IntERnEt Et ADSL
entretemps il aura retrouvé sa vocation d’origine en devenant Délégué régional à la recherche et à la technologie puis étant en poste à la Direction générale des télécoms. on le croisera dans les ministères. Celui de la recherche sous la gouvernance de Jean-pierre Chevènement, laurent Fabius ou Hubert Curien. et plus tard
au ministère des télécoms derrière la loi sur la règlementation des télécoms à la demande de paul Quilès. Serge perrine sera également chargé du suivi de la création de France télécom. Il devient Directeur opérationnel à Metz après avoir contribué à l’implantation de tDF au tech-nopôle, avant de repartir à paris intégrer le Conseil Scientifique de France télécom. en 1990, il est envoyé aux uSa observer le développe-ment du projet arpanet, premiers pas d’Internet. le soir à Stanford, il prépare un doctorat sur ce réseau. en revenant, il fera tout pour développer cette technologie en France. “Internet a été ma vie pendant beaucoup de temps.” De la mise en place de l’aDSl en France aux premiers câbles de fibre optique il a été de toutes ces aventures. Contrôleur de gestion pour la loi sur la cotation en bourse d’orange à new York ? encore lui. “Mais jamais seul, j’ai toujours été très bien entouré.”en 2010, il retrouve l’enseignement et la re-cherche en devenant directeur de Supélec… qu’il avait contribué à implanter au technopôle ! Il y terminera sa carrière en menant à bien le dossier de fusion avec Centrale : leurs futurs ingénieurs seront bientôt parmi les meilleurs d’europe.
DéMOCRAtIE PARtICIPAtIVE
une vie bien remplie ? pas assez encore. “Je bri-cole” dit-il lorsqu’il évoque ce qui occupe son
temps libre : la recherche mathématique. Il a publié nombre d’ouvrages et d’articles, notam-ment sur l’arithmétique des nombres de Markoff et son modèle quantique qui permet de calculer des choses inattendues. Serge perrine s’est aussi passionné pour l’étude des ondes et des vibra-tions et obtenu un Dea sur l’Histoire des idées et des faits sociaux. et s’intéresse à la musique, à l’histoire – il a traduit la biographie de Marie de guise, lorraine devenue reine d’écosse. “Je suis passionné de comprendre le comment des choses” avoue celui qui aborde tout avec un regard d’enfant impatient de s’inventer de nouveaux terrains de jeu. Y compris le bénévo-lat. une décision murie depuis longtemps. Cor-respondant de l’académie nationale de Metz, il a trouvé avec le CoDeV la synthèse de choses qui l’ont animé toute sa vie. “Je suis très sensible au développement durable, à celui de la filière verte, à la démocratie participative. le CoDeV aborde des problèmes très concrets en liaison avec les élus qui ont leurs prérogatives et leurs contraintes. J’ai beaucoup de choses à y ap-prendre, pour l’instant je regarde comment ça marche. Mais on va vite identifier 3 thèmes sur lesquels on va travailler en ayant en tête le futur chamboulement de l’environnement administra-tif. Mais je suis heureux d’être ainsi mis à contri-bution. Je me tiens prêt.”
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L’ouverture de l’hôpital de Mercy et de sa maternité ont eu des répercutions importantes sur deux com-munes de l’agglomération : Ars-Laquenexy et Peltre. Jusque-là habituées à gérer des flux en proportion de la taille de la commune, leurs mairies voient affluer des milliers de personnes par an. La raison ? Ce sont elles qui gèrent désormais les actes de naissance mais aussi de décès.
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es deux communes ont connu un vrai bouleverse-ment. À titre d’exemple Ars-Laquenexy, avec 975 habitants, comptabilisait au bas mot 5 actes d’état
civil par an avant 2012. Aujourd’hui, ce sont plus de 1100 actes de décès annuels qu’elle enregistre.Au moins pour elle les chiffres sont-ils stabilisés. Ce n’est pas le cas pour Peltre, 2000 habitants, dont l’activité de son service d’état civil, créé fin 2012, sera continuellement exponentielle. Pas juste en raison du nombre croissant de naissances à la maternité, estimé à 3400 pour 2015 contre 3000 en 2014 : il faut savoir que la commune qui enre-gistre ces actes doit gérer “à vie” les demandes d’extraits de naissance. “Nous en avons 30 par semaine, précise Éli-sabeth Wirtz, l’une des deux agents du service à Peltre, mais cela montera en puissance. Un extrait peut être de-mandé pour nombre d’événements de la vie mais aussi par les descendants, les généalogistes…”.Les deux communes ont dû s’adapter… sur des calendriers différents. Jean-François Schmitt, maire d’Ars-Laquenexy, a sonné l’alerte après avoir pris connaissance du projet de l’hôpital, en 2003. Il savait que la mairie récupèrerait actes de naissance et de décès. Son inquiétude quant aux réper-cussions financières sur sa petite commune mettra long-temps avant d’être perçue à sa juste mesure. La nouvelle mairie de la commune est en construction lorsque qu’une circulaire du Garde des Sceaux rappelle à l’été 2012 que l’acte de naissance doit être fait sur le lieu “d’expulsion de l’enfant”. Or le plateau technique de la maternité est sur l’emprise de Peltre.
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Peltre,
le cycle de la vieArs-Laquenexy,
La Mairie de Peltre
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Tous les citoyens sont-ils égaux devant la loi ? Manifestement non !
Devant la recrudescence cet été d’occupations illicites de terrains communaux, intercommunaux ou privés non prévus au stationnement des gens du voyage sur le territoire de l’Agglomération, le Président de Metz Métropole a demandé au Préfet de faire respecter la loi et qu’il prenne toutes les mesures nécessaires à la protection de notre territoire face à des groupes aussi structurés que ceux qui ont envahi récemment Chieulles, Peltre, Ars-Laquenexy, Jury, Le Ban-Saint-Martin, Metz, Marly… Certains de ces groupes ne respectent rien, s’installent au mépris des règles, tout en trouvant de multiples prétextes pour ne pas se rendre sur la seule aire officielle de grand passage mise en place par Metz Métropole, seule aire adaptée à ce type d’implantation entre Metz et Thionville, répondant pleinement aux huit critères demandés par le Schéma départemental d’accueil des gens du voyage.
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SERVICE TRÈS POINTU
Laquelle n’a que quelques semaines pour s’organiser, du matériel informatique à l’em-bauche de personnel. Faute de place, la salle du conseil municipal qui accueille aussi les mariages est coupée en deux. tandis qu’à Ars-Laquenexy qui ne gère plus que les décès, le hall d’accueil se retrouve plus spacieux que prévu.“Il y a aussi les incidences budgétaires. Le coût annuel est de 70 000 € dont 10 000 sont portés par la commune. C’est énorme au vu de sa taille.” précise Jean-François Schmitt. Même constat à Peltre où le coût s’élève à 117 000 €. “Les communes ont fait jouer la solidarité communautaire à Metz Métropole, rapporte le maire Walter Kurtzmann. Mais il nous reste 17 000 € à payer.”Il a aussi fallu faire face à de nouvelles tâches. “tous les jours, une transmission des informa-tions est faite auprès de l’INSee. Il faut gérer au mieux les congés, précise Walter Kurtzmann. Outre la gestion des actes de naissance, il y a la liaison quotidienne avec la maternité, les reconnaissances de paternité anticipées, les problématiques de coutumes… C’est un service très pointu qui nécessitera à terme 4 personnes.” Souvent on ouvre un livret de famille si c’est le premier enfant, en sus de la délivrance d’extraits de naissance “6 extraits pour chaque acte, 10 si l’un des parents est employé au Luxembourg, ajoute Madame Wirtz. Sans compter d’éventuelles mentions au greffe, des changements de nom, des recti-fications…”
POLICE FUNÉRAIRE
Si l’accueil de pères venant déclarer une naissance se fait dans une ambiance… bon enfant, il en va différemment à Ars-Laquenexy où la charge émotionnelle se double parfois de quelques pressions. Les Pompes Funèbres se chargent majoritairement des déclarations mais “au lieu de 20 mn, cela prend souvent 1 h avec la famille, avance Corine Mathieu, responsable du service. Un acte de décès ré-clame 7 documents au minimum, plus une vérification qui prend 2 heures sans difficulté particulière.” Le service se heurte parfois au problème de langue pour les livrets étrangers, aux cas de retours au pays. Sans compter celui des indigents et la recherche de familles ; à défaut de résultat, les obsèques sont à la charge de la commune.Autre particularité, les mariages “in extremis” et la police funéraire. et faute d’agent, c’est le maire et ses adjoints qui se chargent de fermer les bières avec des scellés ; presque 600 par an, autant de déplacements…reste que les communes n’ont jamais connu autant de circulation. et qu’à Peltre, cela bé-néficie aux commerces.
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La Mairie d’Ars-Laquenexy
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culture22
Le Musée de La Cour d’Or fête ses 175 ans. Une gageure lorsqu’on se rend compte que le territoire a traversé trois guerres dont deux conflits mondiaux. Longtemps le seul musée du département, il est l’illustration qu’un tel lieu est davantage un organisme vivant qu’une entité figée. À l’image de son nouveau site Internet en ligne depuis juin ou des travaux de la nouvelle entrée prévue en 2017.
ans,
réé par arrêté en 1839 pour réunir différentes collections - histoire natu-relle, archéologie, beaux-arts, numis-
matique - en un même lieu, le Musée de la Cour d’or ouvre officiellement ses portes le 12 novembre 1840. près de l’ancienne église des petits-Carmes où siège déjà la biblio-thèque municipale et l’école de dessin, il n’occupe alors que 2 salles pour une superfi-cie totale de 230 m2. Son ampleur et son rayonnement augmen-teront progressivement avec des sauts quali-tatifs majeurs. Dès 1860, une nouvelle aile est ouverte. l’accroissement de la collection archéologique romaine est un autre temps fort, sous l’impulsion de l’un de ses deux grands conservateurs, Jean-Baptiste Keune, qui présida à sa destinée durant les heures de l’annexion.
MIssIOn de transMIssIOn
le Musée gagnera peu à peu de l’espace sur le pâté de maison et trouvera sa configu- ration actuelle avec gérald Collot et l’inau-guration de 35 nouvelles salles en 1980. Il présente aujourd’hui 46 salles de collections permanentes, soit 6000 m2 avec autant d’œuvres et objets présentés (100 000 en réserve), dont près de 650 tableaux.au fil du temps, l’institution poursuit inexo-rablement ses missions de conservation et d’enrichissement des collections. “transmettre le patrimoine de notre territoire, c’est un peu transmettre son âme” se plaît à dire philippe Brunella, conservateur et directeur du musée.pour l’heure, le Musée de la Cour d’or, pour ses 175 ans, va rendre hommage à ceux qui ont participé à sa destinée, des gardiens et administratifs aux anciens conservateurs. Des visites gratuites seront aussi proposées les 7 et 8 novembre où le public pourra dé-couvrir les tirages de plaques et photos tra-duisant l’évolution du musée et son histoire.
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continue...175 l’histoire
+ d’infos : musee.metzmetropole.fr
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l’histoire
L’art, pour tous !
L’art, pour tous !
format pratique
L’apprentissage artistique peut se faire à tout âge. et il n’y a pas que les étudiants qui peuvent franchir les portes de l’École supérieure d’art de Lorraine. Cela fait même 30 ans que des ateliers de pratique artistique y sont proposés. Leur fonctionnement vient d’être revu pour cette nouvelle année scolaire, avec de nouveaux cours et des formules d’inscription différentes.
ertes il existe de multiples filières pour pratiquer le dessin, la peinture ou tout autre discipline liée aux arts plastiques.
Mais pourquoi se priver lorsque l’on peut profi-ter d’un enseignement artistique d’excellence ? Ce n’est pas un secret puisque nombre d’ama-teurs s’inscrivent aux ateliers de pratique artis-tique de l’eSal depuis le milieu des années 80, pour venir chaque semaine, à proximité de l’es-planade, confronter leur inspiration et parfaire leur technique. l’un des autres avantages de ces ateliers, c’est qu’ils permettent de ne pas sacri-fier à une vie professionnelle les bénéfices d’une passion créative. et pas beaucoup plus à une vie familiale car ils sont proposés de 18 h 30 à 20 h 30, du lundi au jeudi. les disciplines classiques y sont bien entendu enseignées :
dessin ou dessin d’observation, peinture à l’eau ou à l’huile, couleur, modelage, gravure, photo argentique. l’eSal propose, de plus, d’améliorer sa culture générale avec des cours d’histoire de l’art.
FOrMULe trIMestrIeLLe
Deux ateliers sont venus compléter la liste pour cette rentrée : l’un consacré à la photo numé-rique et l’autre, plus singulièrement, à la chaîne du livre pour se familiariser avec l’édition et la reliure contemporaine. autre nouveauté, ces deux ateliers et celui consacré à la gravure ne sont proposés qu’en formule trimestrielle, avec 10 cours à la clé. Ils se termineront donc en décembre. Selon les demandes, de nouvelles
sessions pourront s’ouvrir en 2016. pour partici-per à ces ateliers, il existe deux niveaux de tarifs. en effet, un tarif préférentiel est réservé aux habitants de Metz Métropole (sur justificatif de domicile). Hormis pour la photo argentique né-cessitant un supplément de 20 € car plus coû-teux en fournitures, toutes les formules à l’année sont à 230 €. on passe à 125 € pour les formules trimestrielles. pour les non résidants, des réductions peuvent toutefois s’appliquer si l’on s’inscrit à plusieurs ateliers, et ce dès le deuxième.
Pour s’inscrire : esalorraine.fr – 03 87 39 61 30École supérieure d’art de Lorraine 1 rue de la Citadelle, 57000 Metz
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11 au 13 septembre
Terre de JimMarly, Plateau de Frescaty > Entrée payante
13 septembre
Fête des associationsMarly, CSC La Louvière
13 septembre
Fête de village et vide-grenierNoisseville, rues du village
agenda24
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L’ agendad’automne
10 au 12 septembre
À chacun sa grande guerreMetz, Porte des allemands
12 au 27 septembre
Biennale Art’MontyMontigny-lès-Metz, Château de Courcelles, de 14 h à 18 h
20 septembre
Voitures d’époques et youngtimersMontigny-lès-Metz, quartier Colin
26 septembre
L’art et le recyclage, en présence d’artistesFey, Mille clubs de Fey
9 au 11 octobre
Salon d’Arts en d’ArtisansMontigny-lès-Metz, Château de Courcelles
17 octobre au 6 décembre
Détournement, artistes japonais en France Montigny-lès-Metz, Château de Courcelles
21 au 27 novembre
Salon d’automne d’Arts Libres Marly, patio CSC La Louvière
jusqu’au 23 novembre
Warhol Underground Metz, Centre Pompidou-Metz À voir aussi les expos tania Mouraud jusqu’au 5 octobre et Phares > infos sur centrepompidou-metz.fr
LES EXPOSITIONS SPECTACLES ET ANIMATIONS
11 au 13 septembre
Immotissimo
12 septembre
Marché aux Puces
13 septembre
Marché du tissu
25 septembre au 5 octobre
Foire Internationale de Metz
11 au 14 octobre
Salon des Métiers de l’alimentation et de l’Hostellerie
14 et 15 octobre
#GEN3
16 au 18 octobre
Agrimax
17 octobre
Marché aux Puces
8 novembre
Marché aux Puces Noël de Joie
13 au 15 novembre
Expo volailles, pigeons, lapins, cobayes et oiseaux
METZ EXPO
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25agenda
15 septembre
Festival Musiques sur les Côtes Le Festival fait son cinéma > Entrée payante sur place
17 septembre
Animations gourmandesMetz, place de la république, de 16 h à 21 h
18 septembre
Conférence de Jean-François Clervoy, spationauteLongeville, CSC robert-Henry
19 septembre
Fête de villagears-Laquenexy, rues de la commune tournoi de foot, jeux, repas le soir, vide-grenier...
19 et 20 septembre
Journées Européennes du patrimoineDans toute l’agglomération, bâtiments publics
19 et 20 septembre
Fête du fromage et du terroir Marly, patio CSC La Louvière
19 et 20 septembre
Moselle OpenMetz, Les arènes > Entrée payante
20 septembre
Fête patronale Vaux, rues de la commune
27 septembre
Randonnée pédestreVernéville, à partir de 7h30 (3 parcours) > Sur inscription,
contact : 03 87 61 81 99
27 septembre
39e édition de la Corrida pédestreMontigny, rues de la commune > Frais de participation
27 septembre
20e édition de la randonnée des lavoirs (VTT)Scy-Chazelles, Multi-communes > Frais de participation
27 septembre
2e édition de la Fête de la PommeBan-Saint-Martin, place de la Hottée de Pommes
29 septembre au 4 octobre
Rencontres de BDMarly, NeC
2 octobre
Concert Chœurs sacrées célèbresMontigny, église St-Joseph, 20h > Entrée libre dans la limite des places
disponibles, réservation : 03 87 55 74 07
5 octobre
Festival de l’ecologie et de la NatureWoippy, salle Saint-exupéry
11 octobre
Marathon Metz-MirabelleMetz et villages alentours > Frais d’inscription
12 octobre
Puces des couturières et marché des savoir-faire Pournoy-la-Chétive, salle polyvalente
17 octobre
Bourse aux plantes Lorry-lès-Metz, grand’rue
17 octobre
Salon du terroir et du vinWoippy, salle Saint-exupéry
4 au 10 novembre
20e édition du Festival des Musiques VolantesMetz, trinitaires et ailleurs > Payant
7 novembre
Concert Chœur de l’Atelier (chant liturgique sacré)Montigny, église St-Joseph, à 20h30
7 et 8 novembre
Bourse aux jouets et puéricultureLongeville, CSC robert-Henry
8 novembre
Concert en famille : Souffles d’ébèneMontigny, salle robert-Schuman, 11h > Entrée libre dans la limite des places
disponibles, réservation : 03 87 55 74 07
14 novembre
Fête de la Saint-Brice, patron du villageSaulny, salle polyvalente
20 novembre
Concert de chambre, quatuor à cordesMontigny, temple protestant, 20h > Entrée libre dans la limite des places
disponibles, réservation : 03 87 55 74 07
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PAROLES D’ÉLUS26
METZ MÉTROPOLE LE MAG’#69 / AUTOMNE 2015
NOUS ÉTOUFFONS…
Le rapport parlementaire de Leila Aichi, sénatrice EE LV de Paris, démontre que la pollution de l’air coûte 40 milliards d’euros à l’économie ; et surtout, cette pollution occasionne plus de 40 000 décès prématurés chaque année en France.
Faut-il laisser des véhicules et certaines industries polluer sans limites, et imposer aux plus fragiles d’entre nous de rester chez eux lors des pics de pollution ?
Ou, à l’inverse, changer de modèle de développement économique, développer les transports en commun et les modes de déplacement doux, favoriser fi scalement l’achat de véhicules moins polluants ? et aussi préserver les espaces verts, reboiser, arrêter de bétonner à tout-va, comme cela se fait dans la métropole messine ?
Protéger la santé de tous et la qualité de nos vies tout en créant de nombreux emplois dans des industries propres, utilisant des énergies renouvelables, c’est possible. Et urgent !
LA FRANCE MÉRITE MIEUX QU’UN PRÉSIDENT EN CAMPAGNE ÉLECTORALE PERMANENTE
Pour la première fois, un de nos compatriotes a été égorgé sur notre sol cet été. Metz a perdu 4000 militaires, on nous en rend 150... Et malgré les annonces des bonimenteurs Sarkozy à Gandrange et Hollande à Trémery, le chômage ne cesse d’augmenter.
Lutter contre l’insécurité et le chômage? Que nenni ! Ce pouvoir s’agite quand c’est inutile, et se montre impuissant partout où il devrait agir.
La seule priorité de F. Hollande consiste à épuiser les énergies publiques pour exécuter son coûteux bazar territorial. Ils veulent dissoudre notre Lorraine dans une lointaine hyper région pendant que nos communes sont contraintes d’abandonner leur territoire et leurs compétences.
Est-ce un hasard si le gouvernement veut faire disparaître les communes, l’échelon de proximité auquel vous faites le plus confiance ?
Emploi, sécurité : ils n’ont rien fait, rien réussi; il est temps d’essayer le Front National !
Elus Front National - Rassemblement Bleu Marinewww.pourmetz.com
COUP DE GUEULE !
Dernièrement, nos deux communes ont été visitées, comme d’autres, par des groupes de gens du voyage. Il n’est pas question ici de stigmatiser mais de demander à l’État de faire respecter la loi. La Communauté d’Agglomération de Metz Métropole est, quant à elle, en parfait accord avec elle. Une aire de grand passage adaptée est accessible depuis 2013. C’est un effort financier non négligeable, nous sommes les seuls à le supporter en Moselle avec Sarreguemines.
Cet été, 70 caravanes se sont installées illégalement sur 2 terrains de football d’Ars-Laquenexy et sur la ZAC de Marly Belle Fontaine. Le coût de ces « séjours illégaux » est aujourd’hui estimé à 100 000 euros (casse, dégradations, détournements de fluides, collecte des déchets…). Élus, nous défendons au quotidien le respect de la Loi. Avec l’aménagement de l’aire de grand passage, nous sommes en règle. Il est inadmissible que l’Agglomération et ses communes n’aient pas été soutenues par un État qui semble débordé et laisse faire. Est-ce au contribuable de payer la facture ?
Françoise GROLET,
Thierry GOURLOT,
Bérangère THOMAS
et Aymeric PERRAUD
Philippe CASIN, élu Europe Écologie-Les Verts
Jean-François Schmitt,
Maire d’Ars-LaquenexyThierry Hory,
Maire de Marly
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27PRATIQUE
METZ MÉTROPOLE LE MAG’#69 / AUTOMNE 2015
OM : ordures ménagères / CS : collecte sélectiveLa collecte s’effectue normalement dans les communes et quartiers qui ne sont pas cités.
Déchets : reports de collecte
Ars-sur-Moselle
La collecte sélective du mercredi 11 novembre est supprimée et reportée au samedi 14 no-vembre.
Augny
La collecte sélective du mercredi 11 novembre est supprimée et reportée au samedi 14 no-vembre.
Coin-lès-Cuvry
Les collectes OM et CS du mercredi 11 novembre sont supprimées et reportées au samedi 14 no-vembre.
Coin-sur-Seille
Les collectes OM et CS du mercredi 11 novembre sont supprimées et reportées au samedi 14 no-vembre.
Cuvry
Les collectes OM et CS du mercredi 11 novembre sont supprimées et reportées au samedi 14 no-vembre.
Féy
Les collectes OM et CS du mercredi 11 novembre sont supprimées et reportées au samedi 14 no-vembre.
Le Ban-Saint-Martin
La collecte sélective du mercredi 11 novembre est supprimée et reportée au samedi 14 no-vembre.
Marieulles-Vezon
Les collectes OM et CS du mercredi 11 novembre sont supprimées et reportées au samedi 14 no-vembre.
Marly
La collecte sélective du mercredi 11 novembre est supprimée et reportée au samedi 14 no-vembre.
Metz
La collecte OM du mercredi 11 novembre est supprimée sans report dans les quartiers de Bellecroix, Plantières, Vallières, Borny, Techno-pôle, Actipôle, Devant-lès-Ponts et Metz-Nord. La collecte des cartons des commerçants est supprimée sans report dans le centre-ville.
Pouilly
La collecte sélective du mercredi 11 novembre est supprimée et reportée au samedi 14 no-vembre.
Pournoy-la-Chétive
Les collectes OM et CS du mercredi 11 novembre sont supprimées et reportées au samedi 14 no-vembre.
Sainte-Ruffine
La collecte sélective du mercredi 11 novembre est supprimée et reportée au samedi 14 no-vembre.
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