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Aide-mémoire

fi scal2012–2013

kpmg.ca/ aidememoire

De l’information fi scale à portée de la mainGrâce au présent guide fiscal, vous trouverez rapidement des réponses aux nombreuses questions pratiques soulevées dans le cadre d’une planifi cation fi scale et fi nancière. À l’aide de ce guide, vous pouvez répondre à de nombreuses questions avec un minimum d’effort. Il renferme également une foule d’informations en fi scalité qu’on ne trouve pas facilement, le tout présenté dans un format tabulaire facile à lire.

Vous y trouverez les renseignements suivants :

• Les taux et tranches d’imposition ainsi que les surtaxes et crédits d’impôt fédéraux et provinciaux des particuliers.

• Des tableaux des taux marginaux d’imposition applicables aux salaires, aux intérêts, aux gains en capital et aux dividendes des particuliers.

• Les avantages sociaux, y compris l’imposition des avantages relatifs à l’utilisation d’une automobile.

• Les taux de l’impôt sur le revenu et le capital des sociétés.

• Les encouragements fi scaux fédéraux et provinciaux pour la recherche et le développement et les activités de fabrication et de transformation.

• Les exigences à l’égard des acomptes provisionnels, les dates limites de production, les taux d’intérêt prescrits et les règles relatives aux pénalités.

• Les charges sociales et l’impôt sur la santé au niveau provincial, l’indemnisation des accidents du travail, les droits de cession immobilière et les droits d’homologation.

• Les conventions fi scales et les accords de sécurité sociale conclus par le Canada.

• Les taux d’imposition des sociétés et des particuliers appliqués par le gouvernement fédéral et les États américains.

• Les taux des taxes de vente, les remises, les remboursements et les exigences de production au niveau fédéral et provincial.

Les diagrammes et les tableaux sélectionnés dans l’Aide-mémoire sont mis à jour régulièrement. Pour obtenir les toutes dernières informations et pour consulter la version électronique de l’Aide-mémoire, veuillez visitez le site Web de KPMG à l’adresse : www.kpmg.ca

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KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.kpmg.caThe Funding Portal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.thefundingportal.com

Agence du revenu du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.cra-arc.gc.caAgence des services frontaliers du Canada . . . . . . . . . . . . . . . .www.cbsa-asfc.gc.caMinistère des Finances du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.fin.gc.caGouvernement du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.gc.caMinistère de la Justice du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.canada.justice.gc.caServices d’annuaires gouvernementaux électroniques . . . . . . . .sage-geds.tpsgc.pwgsc.gc.caRessources humaines et Développement social Canada . . . . . .www.rhdsc.gc.caStatistique Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.statcan.gc.caBanque du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.bank-banque-canada.caIndustrie Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.ic.gc.caAffaires étrangères et Commerce international Canada . . . . . . .www.international.gc.caParlement du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.parl.gc.caCour suprême du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.scc-csc.gc.caCour fédérale du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.fct-cf.gc.caCour canadienne de l’impôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.tcc-cci.gc.caOrganisation de coopération et de développement économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.oecd.org

Alberta Finance and Enterprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.finance.gov.ab.caBritish Columbia Ministry of Finance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.gov.bc.ca/finFinances Manitoba . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.gov.mb.ca/financeMinistère des Finances du Nouveau-Brunswick . . . . . . . . . . . .www.gnb.ca/0024Newfoundland and Labrador Finance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.fin.gov.nl.ca/finNova Scotia Finance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.gov.ns.ca/financeMinistère des Finances de l’Ontario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.fin.gov.on.caPrince Edward Island Department of Finance and Municipal Affairs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.gov.pe.ca/financeRevenu Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.revenuquebec.caFinances Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.finances.gouv.qc.caGovernment of Saskatchewan Finance . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.finance.gov.sk.ca

Comptables agréés du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.icca.caComptables en management accrédités . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.cma-canada.orgAssociation des comptables généraux accrédités . . . . . . . . . . .www.cga-canada.orgFondation canadienne de fiscalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.fcf-ctf.caAssociation fiscale internationale – Canada . . . . . . . . . . . . . . . .www.ifacanada.org

Internal Revenue Service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .www.irs.gov

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Aide-mémoire fiscal

2012 – 2013

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Chapitre 1 — Particuliers

Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 2013 .............2

Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 .....................................................................................................6

Taux et montants des crédits d’impôt non remboursables du Québec pour 2012 ...................14

Taux et montants des crédits d’impôt remboursables du Québec pour 2012 ..........................16

Dons de bienfaisance ................................................................................................................19

Contributions santé provinciales ................................................................................................22

Retenues salariales – Fédéral ....................................................................................................24

Retenues salariales – Québec ...................................................................................................25

Table d’impôt sur le revenu des particuliers pour 2012 – Fédéral et provincial .........................26

Impôt minimum de remplacement fédéral et provincial ............................................................28

Taux d’imposition marginaux combinés les plus élevés pour les particuliers – 2012 ................30

Taux d’imposition marginaux applicables aux salaires – 2012 ...................................................31

Taux d’imposition marginaux applicables aux intérêts – 2012 ...................................................32

Taux d’imposition marginaux applicables aux gains en capital – 2012 ......................................33

Taux d’imposition marginaux applicables aux dividendes déterminés – 2012 ..........................34

Taux d’imposition marginaux applicables aux dividendes non déterminés – 2012 ...................35

Taux des crédits d’impôt pour dividendes déterminés et montant des dividendes pouvant être reçus sans générer d’impôt en 2012 ....................................................................36

Taux des crédits d’impôt pour dividendes non déterminés et montant des dividendes pouvant être reçus sans générer d’impôt en 2012 ....................................................................37

Automobiles – Déductions et avantages ...................................................................................38

Table des matières

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Table des matières

Chapitre 1 — Particuliers (suite)

Liste de contrôle de l’impôt sur le revenu fédéral relative aux programmes d’avantages sociaux pour les employés ....................................................................................42

RPC, AE et TPS/TVH applicables aux avantages sociaux ..........................................................44

Versement fait par l’employeur au titre de la TPS/TVH et de la TVQ sur les avantagesimposables des employés .........................................................................................................46

Prestation fiscale canadienne pour enfants ...............................................................................47

Prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec ...............48

Prestations de sécurité de la vieillesse ......................................................................................52

Fractionnement du revenu de pension ......................................................................................53

Plafonds des cotisations à des régimes de retraite ou d’épargne .............................................54

Valeur d’une cotisation unique de 1 000 $ à un régime à imposition différée ...........................56

Croissance d’une cotisation annuelle de 1 000 $ à un régime à imposition différée ................57

Exigences relatives aux acomptes provisionnels ......................................................................58

Dates limites pour versement et production – Déclarations de revenus des particuliers .........60

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Chapitre 2 — Sociétés

Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une SPCC En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 ............................................... .....................................62

Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une SPCCEn vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 ....................................................................... .............63

Plafonds de revenu pour les petites entreprises pour 2012 à 2014 ..........................................66

Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une sociétéordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013....................................................................68

Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par unesociété ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 .......................................................69

Intégration – Charge et avantage de la constitution en société – Revenu de placement ..........72

Intégration – Charge et avantage de la constitution en société ................................................ 74

Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires ...................................................................77

Taux de l’impôt sur le capital – Institutions financières .............................................................78

Taxe compensatoire du Québec sur les institutions financières désignées ..............................80

Encouragements fiscaux fédéraux pour la R-D..........................................................................81

Encouragements fiscaux provinciaux pour la R-D .....................................................................84

Coût net après impôt de la R--D ................................................................................................88

Encouragements fiscaux provinciaux au titre des activités de fabrication et de transformation ..92

Coup d’œil sur l’impôt minimum des sociétés de l’Ontario ......................................................94

Harmonisation de l’impôt de l’Ontario .......................................................................................96

Congés d’impôt sur le revenu provincial ...................................................................................98

Acomptes provisionnels de l’impôt sur le revenu fédéral .......................................................100

Acomptes provisionnels de l’impôt provincial sur le revenu et sur le capital ..........................102

Dates limites de paiement et de production ...........................................................................104

Retenues à la source ...............................................................................................................106

Table des matières

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Chapitre 3 — Administration et politiques en matière d’impôt sur le revenu

Taux d’intérêt prescrits ............................................................................................................ 108

Taux d’intérêt prescrits – Règles relatives à la location ............................................................112

Déduction fiscale pour amortissement .................................................................................... 113

Principales autres dates limites de production – Fédéral .........................................................118

Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral ..................... 120

Principales dispositions relatives aux pénalités au niveau provincial ....................................... 124

Chapitre 4 — Autres taxes et retenues

Charges sociales provinciales et cotisations au Fonds des services de santé ........................ 128

Indemnisation des accidents du travail .................................................................................... 130

Droits de cession immobilière et droits d’inscription provinciaux ........................................... 132

Droits d’homologation ............................................................................................................. 136

Chapitre 5 — International

Cours des devises – Moyenne mensuelle ............................................................................... 140

Cours des devises – Moyenne annuelle .................................................................................. 142

Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada ............................................................... 144

Accords de sécurité sociale à l’échelle internationale ............................................................. 152

Taux d’imposition des particuliers appliqués par le gouvernement fédéral américain – 2012 ...................................................................................... .................. 156

U.S. Federal Insurance Contribution Act (FICA) – Taux d’imposition ....................................... 159

Taux d’imposition fédéraux américains sur les successions et sur les « generation-skipping transfers » ............................................................................................ 160

Retenue d’impôt américain relative à la vente d’un bien immeuble situé aux États-Unis ....... 162

Taux d’imposition des sociétés appliqués par le gouvernement fédéralaméricain – 2012 ..................................................................................................................... 163

Taux d’imposition maximums des particuliers et des sociétés appliqués par les États américains – 2012 .......................................................................................................... 164

Commerce international et douanes ....................................................................................... 167

Importations personnelles ....................................................................................................... 172

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Chapitre 6 — Taxes indirectes

Taxes indirectes ....................................................................................................................... 176

Imposition des fournitures – TPS/TVH et TVQ .........................................................................180

Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calcul rapide pour les petites entreprises ...................................................................................................................184

Taux de versement selon la méthode de calcul rapide pour les petites entreprises ...............185

Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calcul rapide spéciale pour les organismes de services publics ..............................................................................................186

Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calcul abrégé des CTI et des RTI ................................................................................................................................187

Remboursements pour les organismes de services publics ...................................................188

Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calcul de la taxe nette pour les organismes de bienfaisance ....................................................................................................189

Restrictions à l’obtention d’un RTI au titre de la TVQ pour les grandes entreprises ................190

Récupération de CTI aux fins de la TVH de l’Ontario et de la Colombie-Britannique pour les grandes entreprises................................................................191

Remboursements personnels – TPS/TVH et TVQ ....................................................................192

Taux d’intérêt prescrits – TPS/TVH et TVQ ...............................................................................194

Périodes de production et de cotisation de la TPS/TVH et de la TVQ ......................................195

Sélection de dispositions relatives aux pénalités – TPS/TVH et TVQ .......................................196

Taux des taxes de vente au détail............................................................................................197

Remboursements – Taxe de vente au détail ............................................................................198

Statut fiscal de certaines opérations – Taxe de vente au détail ...............................................199

Taux d’intérêt prescrits – Taxe de vente au détail ....................................................................200

Périodes de production et de cotisation – Taxe de vente au détail ..........................................201

Sélection de dispositions relatives aux pénalités – Taxe de vente au détail.............................202

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Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 20131

Taux d’imposition

Tranches d’imposition

SurtaxeTaux Seuil

Fédéral2 15,00 % Jusqu’à 42 707 $

22,00 42 708 – 85 41426,00 85 415 – 132 40629,00 132 407 et plus

Colombie-Britannique3 5,06 % Jusqu’à 37 013 $

7,70 37 014 – 74 02810,50 74 029 – 84 99312,29 84 994 – 103 20514,70 103 206 et plus

Alberta 10,00 % Tous les revenus

Saskatchewan4 11,00 % Jusqu’à 42 065 $

13,00 42 066 – 120 18515,00 120 186 et plus

Manitoba5 10,80 % Jusqu’à 31 000 $

12,75 31 001 – 67 00017,40 67 001 et plus

Ontario6 5,05 % Jusqu’à 39 020 $

9,15 39 021 – 78 043 20 % 4 213 $11,16 78 044 – 500 000 36 5 39212,16 500 001 et plus

Québec7 16,00 % Jusqu’à 40 100 $20,00 40 101 – 80 20024,00 80 201 et plus

Voir les notes aux pages 4 et 5.

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Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 2013 / 3

Taux d’imposition

Tranches d’imposition

SurtaxeTaux Seuil

Nouveau-Brunswick8 9,10 % Jusqu’à 38 190 $

12,10 38 191 – 76 38012,40 76 381 – 124 17814,30 124 179 et plus

Nouvelle-Écosse5,9 8,79 % Jusqu’à 29 590 $

14,95 29 591 – 59 18016,67 59 181 – 93 00017,50 93 001 – 150 00021,00 150 001 et plus

Île-du-Prince-Édouard5 9,80 % Jusqu’à 31 984 $

13,80 31 985 – 63 96916,70 63 970 et plus 10 % 12 500 $

Terre-Neuve-et-Labrador10 7,70 % Jusqu’à 32 893 $

12,50 32 894 – 65 78513,30 65 786 et plus

Yukon4 7,04 % Jusqu’à 42 707 $9,68 42 708 – 85 414

11,44 85 415 – 132 406 12,76 132 407 et plus 5 % 6 000 $

Nunavut4 4,00 % Jusqu’à 40 721 $7,00 40 722 – 81 4429,00 81 443 – 132 406

11,50 132 407 et plusTerritoires du Nord-Ouest4 5,90 % Jusqu’à 38 679 $

8,60 38 680 – 77 36012,20 77 361 – 125 77114,05 125 772 et plus

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Notes

1) Les taux d’imposition et de la surtaxe s’appliquent à la fois à 2012 et à 2013. Aucun changement de taux pour 2013 n’a été annoncé jusqu’à présent. Les tranches d’imposition et les seuils de surtaxe indiqués dans le tableau sont ceux qui s’appliquent pour 2012; les montants de 2013 seront indexés de la façon décrite dans les notes ci-dessous.

2) Au fédéral, les tranches d’imposition sont indexées chaque année en fonction d’un facteur d’inflation. Le facteur d’inflation est établi en fonction de la variation du taux d’inflation fédéral moyen pour la période de 12 mois terminée le 31 décembre de l’année précédente par rapport à la variation du taux pour la période correspondante de l’année antérieure à cette dernière. Le facteur d’inflation du fédéral est de 2,8 % pour 2012.

3) La Colombie-Britannique indexe ses tranches d’imposition selon la même formule que celle qu’utilise le fédéral, mais en fonction du taux d’inflation provincial plutôt que de celui du fédéral. Le facteur d’inflation de la province est de 2,4 % pour 2012. Les résidents de la Colombie-Britannique sont également tenus de verser des paiements mensuels au titre du régime de services médicaux (Medical Services Plan) de cette province. (Voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes à la page 22.)

4) Les tranches d’imposition de la Saskatchewan et des territoires (Territoires du Nord-Ouest, Nunavut et Yukon) sont indexées selon la formule utilisée au fédéral. Le facteur d’inflation est de 2,8 % pour 2012.

5) Le Manitoba, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard n’indexent pas leurs tranches d’imposition ni les seuils de leur surtaxe. Toutefois, à la suite de la recommandation du ministre des Finances, les tranches d’imposition du revenu des particuliers de la Nouvelle-Écosse peuvent être indexées à compter de 2011. Il semble qu’une loi sera adoptée afin que les taux d’inflation de la Nouvelle-Écosse pour 2011 et 2012 passent respectivement à 3,04 et à 0 %.

6) L’Ontario indexe ses tranches d’imposition et les seuils de sa surtaxe selon la même formule que celle qu’utilise le fédéral, mais en tenant compte du taux d’inflation provincial plutôt que de celui du fédéral. Le facteur d’inflation de la province est de 3,3 % pour 2012. Dans son budget de 2012, le gouvernement ontarien a proposé de créer une quatrième tranche d’imposition pour les particuliers qui gagnent plus de 500 000 $ pendant une année d’imposition. Le taux d’imposition qui s’appliquerait à cette nouvelle tranche serait de 12,16 % en 2012 et serait porté à 13,16 % en 2013. Les particuliers qui sont résidents de l’Ontario et dont le revenu imposable est supérieur à 20 000 $ doivent également payer chaque année une contribution santé (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes à la page 23).

7) Le Québec indexe ses tranches d’imposition selon la même formule que celle qu’utilise le fédéral, mais en fonction du taux d’inflation provincial, à l’exception des changements apportés aux taxes sur les boissons alcoolisées et le tabac, plutôt que de celui du fédéral. Le facteur d’inflation de la province est de 2,66 % pour 2012. Les résidents du Québec doivent cotiser au Fonds des services de santé de cette province (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes à la page 22).

Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 20131

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8) Dans son budget de 2011, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il reporterait les baisses de taux d’imposition du revenu des particuliers qui étaient prévues pour 2012. Ainsi, pour 2012, le taux d’imposition de chaque tranche d’imposition demeurera à son niveau de 2011.

Les tranches d’imposition du Nouveau-Brunswick sont indexées selon la même formule que celle qu’utilise le fédéral. Toutefois, pour les années d’imposition 2010, 2011 et 2012, si le facteur d’inflation est inférieur à 2 %, le facteur d’inflation provincial s’établira alors à 2 % pour une année d’imposition donnée. Étant donné que le facteur d’inflation fédéral est de 2,8 % en 2012, le Nouveau-Brunswick a utilisé un taux de 2,8 % pour indexer ses tranches d’imposition en 2012.

9) Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a créé, à compter du 1er janvier 2010, une nouvelle tranche d’imposition du revenu imposable des particuliers qui excède 150 000 $. Le taux marginal de cette tranche d’imposition est de 21 %, et il demeurera en vigueur jusqu’à l’atteinte d’un équilibre budgétaire. La province a également suspendu la surtaxe sur les revenus élevés jusqu’à l’atteinte d’un équilibre budgétaire. Le taux et le seuil de la surtaxe s’établissaient à 10 % et à 10 000 $, respectivement.

À la suite de la recommandation du ministère des Finances, les tranches d’imposition du revenu des particuliers de la Nouvelle-Écosse peuvent être indexées à compter de 2011. Il semble qu’une loi sera adoptée afin de que les taux d’inflation pour 2011 et 2012 passent respectivement à 3,04 et à 0 %.

10) Terre-Neuve-et-Labrador indexe ses tranches d’imposition selon la même formule que celle qu’utilise le fédéral, mais en fonction du taux d’inflation provincial plutôt que de celui du fédéral. Le facteur d’inflation de Terre-Neuve-et-Labrador est de 3,1 % pour 2012.

Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 2013 / 5

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Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 20121

Fédéral2 C.-B. Alb.2 Sask. Man.2,3

Taux d’imposition s’appliquant aux crédits 15,00 % 5,06 % 10,00 % 11,00 % 10,80 %

Facteur d’indexation6 2,80 % 2,40 % 1,80 % 2,80 % s.o.

Montant personnel de base 10 822 $ 11 354 $ 17 282 $ 14 942 $ 8 634 $

Montant pour conjoint/conjoint de fait et personne à charge admissible7, 15

10 822 9 964 17 282 14 942 8 634

Seuil de revenu net — 996 — 1 495 —

Personne à charge :8, 15

âgée de 18 ans ou moins — — — 5 668 —

âgée de 18 ans ou plus et handicapée 6 402 4 250 10 004 8 803 3 605

Seuil de revenu net 6 420 6 770 6 609 6 246 5 115

Enfant9, 15 2 191 — — — —

Adoption10 11 440 11 440 11 820 — 10 000

Personne handicapée11 7 546 7 285 13 331 8 803 6 180

Supplément pour personne handicapée12 4 402 4 250 10 004 8 803 3 605

Revenu de pension11 (max.) 2 000 1 000 1 331 1 000 1 000

Personne âgée de 65 ans ou plus11,13 6 720 4 356 4 816 4 552 3 728

Seuil de revenu net 33 884 32 424 35 851 33 884 27 749

Limite des frais médicaux14 2 109 2 020 2 233 2 109 1 728

Aidant naturel15 4 402 4 250 10 004 8 803 3 605

Seuil de revenu net 15 033 14 385 15 906 15 034 12 312

Emploi16 1 095 — — — —

Régime de pensions du Canada17 (max.) 2 307 2 307 2 307 2 307 2 307

Assurance-emploi17 (max.) 840 840 840 840 840

Coût des laissez-passer de — — — — transport en commun18

Condition physique19 (max.) et activités artistiques20 des enfants

500 500 — remb. 500

Acheteurs d’habitation21 (max.) 5 000 remb. — 10 000 —

Frais de scolarité et intérêts payés sur les prêts étudiants22

Études et manuels22

Temps plein – mensuel 465 200 672 400 400

Temps partiel – mensuel 140 60 202 120 120

Dons de bienfaisance23

Taux du crédit – premiers 200 $ 15,00 % 5,06 % 10,00 % 11,00 % 10,80 %

Taux du crédit sur le solde 29,00 14,70 21,00 15,00 17,40

Voir les notes aux pages 8 à 13. Remb. = crédit remboursable (voir note correspondante).

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Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 / 7

Ont. N.-B. N.-É.4 Î.-P.-É.5 T.-N.-L.

Taux d’imposition s’appliquant aux crédits 5,05 % 9,10 % 8,79 % 9,80 % 7,70 %

Facteur d’indexation6 3,30 % 2,80 % s.o. s.o. 3,10 %

Montant personnel de base 9 405 $ 9 203 $ 8 481 $ 7 708 $ 8 237 $

Montant pour conjoint/conjoint de fait et personne à charge admissible7, 15

7 986 7 815 8 481 6 546 6 731

Seuil de revenu net 798 782 848 655 674

Personne à charge :8, 15

âgée de 18 ans ou moins — — — — —

âgée de 18 ans ou plus et handicapée 4 433 4 347 2 798 2 446 2 616

Seuil de revenu net 6 301 6 167 5 683 4 966 5 621

Enfant9, 15 — — 1 200 1 200 7 000

Adoption10 11 474 — — — 11 116

Personne handicapée11 7 598 7 451 7 341 6 890 5 558

Supplément pour personne handicapée12 4 432 4 346 3 449 4 019 2 616

Revenu de pension11 (max.) 1 300 1 000 1 173 1 000 1 000

Personne âgée de 65 ans ou plus11,13 4 592 4 494 4 141 3 764 5 258

Seuil de revenu net 34 183 33 455 30 828 28 019 28 814

Limite des frais médicaux14 2 128 2 083 1 637 1 678 1 794

Aidant naturel15 4 433 4 346 4 898 2 446 2 615

Seuil de revenu net 15 165 14 844 13 677 11 953 12 784

Emploi16 — — — — —

Régime de pensions du Canada17 (max.) 2 307 2 307 2 307 2 307 2 307

Assurance-emploi17 (max.) 840 840 840 840 840

Coût des laissez-passer de transport en commun18 — — — — —Condition physique19 (max.) et activités artistiques20 des enfants

remb. — 500 — —

Acheteurs d’habitation21 (max.) — — — — —

Frais de scolarité et intérêts payés sur les prêts étudiants22

Études et manuels22

Temps plein – mensuel 506 400 200 400 200

Temps partiel – mensuel 151 120 60 120 60

Dons de bienfaisance23

Taux du crédit – premiers 200 $ 5,05 % 9,10 % 8,79 % 9,80 % 7,70 %

Taux du crédit sur le solde 11,16 17,95 21,00 16,70 13,30

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Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012

Notes

1) Le tableau présente les montants en dollars des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 (à l’exception de ceux du Québec, qui figurent aux pages 14 à 18). Pour déterminer la valeur des crédits, il faut multiplier chaque montant en dollar par le taux d’imposition indiqué, qui est le taux d’imposition le plus bas dans la compétence territoriale concernée. Par exemple, le montant du crédit personnel de base en Ontario de 9 405 $ multiplié par 5,05 % donne une valeur de crédit de 475 $.

Le revenu gagné par le contribuable ou la personne à charge, selon le cas, qui excède les seuils de revenu net indiqués dans le tableau vient réduire la valeur du crédit d’un montant équivalant. La seule exception à cette règle est le crédit en raison de l’âge, lequel est diminué d’un montant correspondant à 15 % du revenu net du contribuable qui excède le seuil.

2) Le montant pour conjoint/conjoint de fait et le montant pour personne à charge admissible sont calculés en soustrayant du montant maximum le revenu net du conjoint/conjoint de fait ou de la personne à charge admissible.

3) En 2011, le gouvernement du Manitoba a adopté une loi afin d’augmenter de 1 000 $ le montant personnel de base et les montants pour conjoint et personne à charge admissible au cours des quatre prochaines années. Ces montants sont passés de 8 384 $ à 8 634 $ en 2012, et ils seront portés à 8 884 $ en 2013 et à 9 134 $ en 2014.

4) D’après la recommandation du ministre des Finances, les crédits d’impôt non remboursables de la Nouvelle-Écosse auraient pu être indexés à compter de 2011. Il semble qu’une loi sera adoptée afin que les taux d’inflation pour 2011 et 2012 passent respectivement à 3,04 et à 0 %.

5) Les montants dans le tableau qui font référence aux montants pour conjoint/conjoint de fait et pour personne à charge admissible ne représentent que le montant pour conjoint/conjoint de fait. Aux fins du montant pour personne à charge admissible, les montants devraient être 6 294 $ et 629 $, respectivement.

6) Les facteurs d’indexation indiqués dans le tableau sont utilisés pour indexer les crédits dans chaque compétence territoriale. Ces facteurs sont calculés en fonction de la variation du taux d’inflation moyen, fédéral ou provincial, pour la période de 12 mois terminée le 30 septembre de l’année précédente par rapport à la variation du taux pour la période correspondante de l’année antérieure à cette dernière.

En Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador, le taux d’inflation provincial applicable est utilisé aux fins de ces calculs, alors qu’au Nouveau-Brunswick, c’est le taux d’inflation fédéral qui est utilisé. Au Nouveau-Brunswick, pour les années d’imposition 2010, 2011 et 2012, si le facteur d’inflation fédéral est inférieur à 2 %, le facteur d’inflation provincial s’établira alors à 2 % pour une année d’imposition donnée. Étant donné que le facteur d’inflation fédéral est de 2,8 % en 2012, le Nouveau-Brunswick a utilisé un taux de 2,8 % pour indexer ses tranches d’imposition en 2012. La Saskatchewan établit son propre facteur d’inflation chaque automne. Le Manitoba et l’Île-du-Prince-Édouard n’indexent pas leurs crédits. La Nouvelle-Écosse aurait pu commencer à indexer ses crédits non remboursables à compter de 2011. Il semble qu’une loi sera adoptée afin que les taux d’inflation pour 2011 et 2012 passent respectivement à 3,04 et à 0 %.

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7) Le crédit pour conjoint s’applique aussi aux conjoints de fait. Le contribuable qui est célibataire, divorcé ou séparé et qui subvient aux besoins d’une personne à charge résidant sous son toit peut demander le crédit pour personne à charge admissible. Ce crédit peut être demandé pour des personnes à charge de moins de 18 ans qui sont liées au contribuable, pour les parents et grands-parents du contribuable ou pour toute autre personne handicapée liée au contribuable. Si le crédit d’impôt fédéral pour conjoint/conjoint de fait ou pour personne à charge admissible est demandé au titre d’une personne handicapée, le montant du crédit peut alors augmenter de 300 $ (soit 15 % de 2 000 $) (voir la note 15).

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a proposé, dans son budget de 2012, de hausser les montants pour conjoint/conjoint de fait et personne à charge admissible, afin qu’ils passent de 7 201 $ à 8 481 $.

8) Présenté dans le budget fédéral de 2011 comme le crédit d’impôt pour aidants naturels, le crédit d’impôt fédéral pour personne à charge ayant une déficience s’applique à un montant de 2 000 $ et est généralement offert à l’égard de personnes à charge ayant une déficience. Pour obtenir des précisions supplémentaires, reportez-vous à la note 15.

9) Les parents peuvent demander le crédit d’impôt fédéral pour enfants au titre de chaque enfant âgé de moins de 18 ans à la fin de l’année. Si le crédit d’impôt fédéral pour enfant est demandé au titre d’une personne ayant une déficience, le montant du crédit peut alors être haussé de 300 $ (soit 15 % de 2 000 $) (voir la note 15). Les montants inutilisés de ce crédit peuvent être transférés entre les conjoints. La Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard offrent un crédit semblable pour les enfants âgés de moins de six ans. Si certaines conditions sont remplies, un particulier peut demander 100 $ par mois admissible jusqu’à concurrence d’un montant maximum de 1 200 $ par année.

En 2011, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a instauré un crédit d’impôt non remboursable pour frais de garde d’enfants, lequel s’applique à des frais de garde d’un maximum de 7 000 $ engagés pour des enfants âgés d’au plus sept ans (ce qui donne un crédit pouvant atteindre 539 $), ou à des frais de garde d’un maximum de 4 000 $ engagés pour des enfants âgés de sept à seize ans (ce qui donne un crédit pouvant atteindre 308 $).

10) Le crédit pour adoption s’applique aux frais d’adoption admissibles engagés au cours de l’année et non remboursés au contribuable, jusqu’à concurrence du montant maximum indiqué au tableau.

11) Le crédit en raison de l’âge ainsi que les crédits pour personne handicapée et revenu de pension peuvent être transférés à un conjoint/conjoint de fait. Les montants admissibles au transfert sont réduits de la tranche du revenu net du conjoint/conjoint de fait en sus du montant du crédit personnel de base. Le crédit pour personne handicapée peut aussi être transféré à la personne assumant les frais si celle-ci n’est pas le conjoint/conjoint de fait. Toutefois, le cas échéant, le montant du crédit est réduit de la tranche du revenu net de la personne handicapée en sus du montant du crédit personnel de base.

Dans son budget de 2012, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a proposé d’augmenter le montant pour personne handicapée, afin qu’il passe de 5 035 $ à 7 341 $.

Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 / 9

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Notes (suite)

12) Une personne âgée de moins de 18 ans à la fin de l’année peut demander le supplément pour personne handicapée. Le montant indiqué au tableau représente le montant maximum qui peut être demandé, et il est réduit de certains frais de garde d’enfants et frais auxiliaires déduits par cette personne.

13) La Saskatchewan offre également un crédit d’impôt non remboursable supplémentaire aux particuliers âgés de 65 ans ou plus durant l’année, sans égard au montant de leur revenu net. Pour 2012, ce montant est de 1 202 $.

14) Un crédit pour frais médicaux est déterminé selon le moindre des deux montants suivants : le montant des frais médicaux admissibles excédant 3 % du revenu net et la limite établie pour les frais médicaux indiquée dans le tableau. Les frais médicaux engagés par les deux conjoints/conjoints de fait et par leurs enfants âgés de moins de 18 ans peuvent être totalisés et faire l’objet d’une demande de crédit par l’un ou l’autre des conjoints/conjoints de fait. Avant 2011, un contribuable avait droit à des dépenses d’un maximum 10 000 $ au titre des frais médicaux relatifs à une personne à charge âgée de 18 ans ou plus, mais il devait soustraire de ce montant le moindre de 3 % du revenu net de la personne à charge et de la limite établie pour les frais médicaux. Ce seuil de 10 000 $ (ou d’un montant similaire) au titre des frais médicaux admissibles à l’égard d’une personne à charge a été éliminé dans toutes les provinces, à l’exception de l’Ontario. (Bien que la législation de l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse prévoie une limite de frais médicaux semblable au seuil fédéral de 10 000 $, cette limite a cessé d’y être appliquée pour les années d’imposition se terminant après 2010.) Pour connaître les règles qui s’appliquent au Québec, consultez les sections « Taux et montants des crédits d’impôt non remboursables du Québec pour 2012 » et « Taux et montants des crédits d’impôt non remboursables du Québec pour 2012 », aux pages 14 à 18.

15) Un crédit pour aidant naturel est accordé aux contribuables qui prennent soin d’une personne à charge liée résidant sous leur toit. La personne à charge doit être âgée de 18 ans ou plus et handicapée, ou, dans le cas d’un parent ou d’un grand-parent, être âgée de 65 ans ou plus.

Un nouveau crédit pour aidants familiaux d’un maximum de 300 $ (soit 15 % de 2 000 $) est offert aux aidants naturels de personnes à charge ayant une déficience mentale ou physique, y compris les conjoints et les enfants mineurs. Si vous êtes admissible, vous pouvez demander ce crédit à titre de bonification de l’un des crédits pour personnes à charge existants, soit le crédit pour conjoint, le crédit d’impôt pour enfants, le crédit pour personne à charge, le crédit pour aidants naturels ou le crédit pour personne à charge ayant une déficience.

16) Les particuliers qui travaillent peuvent demander un crédit fédéral pour emploi fondé sur le moins élevé du montant indiqué dans le tableau et du montant du revenu d’emploi gagné au cours de l’année.

17) Les travailleurs autonomes peuvent déduire 50 % de leurs cotisations au Régime de pensions du Canada ou au Régime de rentes du Québec dans le calcul de leur revenu net. Le solde des cotisations peut être demandé à titre de crédit d’impôt non remboursable. Des modifications proposées permettront aux contribuables qui sont des travailleurs autonomes de déduire les cotisations d’assurance-emploi qu’ils ont payées à partir de 2010.

Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012

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18) Les particuliers peuvent demander un crédit fédéral à l’égard du coût des laissez-passer de transport en commun d’une durée de un mois ou plus engagé par le particulier, son conjoint/conjoint de fait ou son enfant à charge de moins de 19 ans. Le coût de certaines cartes de paiement électronique et de certains laissez-passer hebdomadaires est également admissible.

La Nouvelle-Écosse et l’Ontario on proposé d’accorder un crédit similaire au crédit d’impôt fédéral non remboursable, mais ce crédit n’est pas encore entré en vigueur.

19) Le crédit d’impôt fédéral pour la condition physique des enfants est offert au titre des frais payés pour l’inscription d’un enfant âgé de moins de 16 ans au début de l’année où les frais ont été engagés dans le cadre d’un programme d’activité physique admissible, jusqu’à concurrence de 500 $ par enfant. Si l’enfant est admissible au crédit d’impôt pour personne handicapée, la limite d’âge est de moins de 18 ans et le montant donnant droit au crédit peut aller jusqu’à 1 000 $ si au moins 100 $ ont été versés à titre de dépenses admissibles.

Le Manitoba offre un crédit similaire qui peut être demandé pour un enfant âgé de moins de 18 ans. Ce crédit inclut les demandes de remboursement au titre d’activités sportives pratiquées par de jeunes adultes âgés jusqu’à 24 ans. Le montant donnant droit au crédit pourra être porté à 1 000 $ pour les enfants ou les personnes admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées.

La Nouvelle-Écosse offre un crédit d’un maximum de 500 $ par enfant au titre des frais payés pour des activités sportives ou récréatives pour un enfant admissible âgé de moins de 18 ans.

Le gouvernement de la Colombie-Britannique a proposé, dans son budget de 2012, l’instauration d’un crédit pour la condition physique des enfants, en vigueur pour 2012 et les années ultérieures. Ce crédit d’impôt non remboursable, qui s’applique à un montant maximum de 500 $ (ou de 1 000 $ dans le cas d’un particulier admissible au crédit d’impôt pour personne handicapée), sera assorti des mêmes conditions d’admissibilité que le crédit fédéral correspondant.

En 2008, le gouvernement albertain a proposé la création du crédit non remboursable pour activités physiques organisées d’un montant maximum de 500 $, mais ce crédit n’est pas encore entré en vigueur.

L’Ontario offre un crédit remboursable (d’un montant maximum de 53 $ pour un enfant âgé de moins de 16 ans) au titre des activités admissibles selon la définition énoncée par la province. Le crédit remboursable de l’Ontario peut atteindre un montant maximum de 105 $ pour un enfant âgé de moins de 18 ans qui est admissible au crédit pour personne handicapée. Le total des dépenses donnant droit au crédit pour 2012 ne peut excéder 526 $.

La Saskatchewan offre un crédit remboursable (d’un montant maximum de 150 $) pour les enfants admissibles âgés de 6 à 14 ans, selon la définition énoncée par la province. Dans le budget 2012 de la Saskatchewan, la portée de ce crédit a été élargie, de sorte qu’il s’applique aux enfants âgés de moins de 18 ans en 2012.

Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 / 11

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Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012

Notes (suite)

20) Le gouvernement fédéral offre un crédit d’impôt pour les activités artistiques, au titre de dépenses admissibles pouvant atteindre 500 $ par enfant par année. Ce crédit s’applique aux frais d’inscription d’un enfant, âgé de moins de 16 ans au début de l’année, à un programme admissible d’activités artistiques, culturelles, récréatives ou d’épanouissement. Ce crédit s’applique aux montants de dépenses admissibles versés en 2011 et dans les années ultérieures. Si l’enfant est admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées, la limite d’âge est portée à moins de 18 ans et le crédit peut être demandé à l’égard d’une tranche supplémentaire de 500 $ si au moins 100 $ ont été versés à titre de dépenses admissibles.

Le Manitoba offre un crédit d’impôt pour les activités artistiques et culturelles des enfants qui s’appliquera aux dépenses admissibles pouvant atteindre un montant annuel de 500 $ par enfant. Ce crédit s’applique aux frais d’inscription d’un enfant, âgé de moins de 16 ans au début de l’année, à un programme admissible d’activités artistiques et culturelles structurées et supervisées. Si l’enfant est admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées et est âgé de moins de 18 ans au début de l’année, le crédit peut être demandé à l’égard d’une tranche supplémentaire de 500 $ du supplément pour personnes handicapées si au moins 100 $ ont été versés à titre de dépenses admissibles.

Dans son budget de 2012, le gouvernement britanno-colombien a proposé l’instauration d’un crédit pour les activités artistiques des enfants, en vigueur pour 2012 et les années ultérieures. Ce crédit d’impôt non remboursable, qui s’applique à un montant maximum de 500 $ (ou de 1 000 $ dans le cas d’un particulier admissible au crédit d’impôt pour personne handicapée), sera assorti des mêmes conditions d’admissibilité que le crédit fédéral correspondant.

21) Les acheteurs d’une première habitation qui font l’acquisition d’une habitation admissible au cours de l’année peuvent demander un crédit d’impôt fédéral non remboursable pouvant aller jusqu’à 5 000 $ et qui fournit un allégement d’impôt pouvant atteindre jusqu’à 750 $ (5 000 $ x 15 %).

Pour y avoir droit, ni le particulier ni son conjoint/conjoint de fait ne peuvent avoir vécu dans une autre habitation dont ils étaient propriétaires durant l’année civile au cours de laquelle la nouvelle habitation a été achetée ni au cours des quatre années civiles précédentes. Ce crédit peut être demandé soit par l’acheteur, soit par son conjoint/conjoint de fait.

Ce crédit sera également applicable à l’achat de certaines habitations par un particulier admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées ou à son profit.

Le gouvernement de la Saskatchewan a proposé, dans son budget de 2012, la mise en place d’un crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation, lequel consistera en un crédit d’impôt non remboursable pouvant aller jusqu’à 1 100 $ (soit 11 % de 10 000 $) offert aux contribuables admissibles. Ce crédit contiendra également des dispositions en vue d’aider les personnes handicapées à faire l’achat d’une maison plus accessible, et ses règles d’admissibilité seront semblables à celles de l’incitatif fédéral pour l’achat d’une première habitation. En règle générale, ce crédit s’appliquera aux habitations admissibles achetées après le 31 décembre 2011.

Dans son budget de 2012, le gouvernement de la Colombie-Britannique a proposé l’instauration d’une prime pour l’achat d’une première habitation neuve (First-Time New Home Buyers Bonus), qui s’applique du 21 février 2012 au 31 mars 2013. Cette prime sera un crédit remboursable équivalant à 5 % du prix d’achat d’une maison neuve, à concurrence de 10 000 $. Ce crédit sera éliminé progressivement à raison de 20 % du revenu net qui excède 150 000 $ pour les célibataires, et de 10 % du revenu familial qui excède 150 000 $ pour les couples. Un seul crédit par habitation peut être demandé.

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22) Les montants versés pour les frais de scolarité et les frais accessoires obligatoires au cours de l’année civile sont admissibles à un crédit d’impôt tant fédéral que provincial. En 2011, le crédit d’impôt pour frais de scolarité a été modifié pour que soient reconnus les frais qui sont versés à un établissement d’enseignement, à une association professionnelle, à un ministère provincial ou à toute autre institution similaire pour passer un examen qui est nécessaire à l’obtention d’un statut professionnel reconnu en vertu d’une loi fédérale ou provinciale ou à l’obtention d’un permis ou d’une licence pour exercer un métier ou une profession au Canada. Cette mesure s’applique aux montants admissibles payés pour les examens effectués en 2011 et au cours des années ultérieures.

Les étudiants peuvent également demander, au fédéral, un montant mensuel à l’égard du coût des manuels, qui s’ajoute au montant mensuel relatif aux études. Le montant pour manuels s’élève à 65 $ par mois pour les étudiants à temps plein et à 20 $ par mois pour les étudiants à temps partiel.

Au fédéral, les montants du crédit pour revenu de pension et du crédit pour études et pour manuels ne sont pas indexés. Il en va de même dans toutes les provinces, à l’exception de l’Alberta et de l’Ontario.

Le crédit relatif aux frais de scolarité et les crédits pour études et pour manuels peuvent être transférés à un conjoint/conjoint de fait, un parent ou un grand-parent. Le montant maximum transférable correspond à 5 000 $ (indexé pour certaines provinces), moins la tranche du revenu net de l’étudiant excédant le montant du crédit personnel de base. Tout montant qui n’est pas transféré peut être reporté prospectivement indéfiniment par l’étudiant.

Les intérêts payés sur les prêts étudiants sont admissibles à un crédit d’impôt tant fédéral que provincial. Le crédit d’impôt doit être demandé par l’étudiant, et il peut faire l’objet d’un report prospectif sur cinq ans.

23) Les dons de bienfaisance faits par les deux conjoints/conjoints de fait peuvent être additionnés et demandés par l’un ou l’autre des conjoints. Le montant maximal des dons qui peuvent être demandés au cours d’une année correspond à 75 % du revenu net. Toutefois, tous les dons peuvent être reportés prospectivement sur une période de cinq ans s’ils ne sont pas demandés pendant l’année où ils sont faits. Bien que la législation du Nouveau-Brunswick prévoie que les dons de plus de 200 $ donnent droit à un crédit d’impôt de 14,3 %, ce crédit est actuellement appliqué à un taux de 17,95 % dans cette province.

Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 / 13

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Taux et montants des crédits d’impôt non remboursables du Québec pour 2012

Taux d’imposition s’appliquant aux crédits1 20,00 %

Facteur d’indexation2 2,66 %

Montant personnel de base 10 925 $

Montants pour personnes à charge :

Enfant âgé de moins de 18 ans suivant une formation ou des études postsecondaires à temps plein3 2 015

Enfant âgé de plus de 17 ans étudiant à temps plein4

Autres personnes à charge âgées de plus de 17 ans5 2 930

Personne vivant seule ou avec une personne à charge6,7 :

Montant de base 1 280

Montant pour chef de famille monoparentale 1 585

Personne âgée de 65 ans ou plus6 2 350

Travailleurs expérimentés (âgés de 65 ans ou plus)8

Revenu de pension6 (max.) 2 090

Personne handicapée 2 485

Cotisations syndicales et professionnelles9

Frais de scolarité et intérêts payés sur prêts étudiants10

Frais médicaux11

Dons de bienfaisance12

Taux du crédit sur la première tranche de 200 $ Taux du crédit sur le montant résiduel

20,00 % 24,00 %

Notes

1) Le taux de crédit du Québec est appliqué aux montants en dollars indiqués dans le tableau afin d’obtenir la valeur du crédit. Par exemple, le montant du crédit personnel de base de 10 925 $ est multiplié par 20 %, ce qui donne une valeur de crédit de 2 185 $.

La tranche inutilisée des crédits non remboursables peut être transférée d’un conjoint/conjoint de fait à l’autre, mais seulement une fois que tous les crédits ont été pris en compte dans le calcul de l’impôt sur le revenu par ailleurs payable par le particulier.

2) Les crédits d’impôt du Québec sont indexés chaque année selon un facteur d’inflation calculé à partir du taux d’inflation provincial, en faisant abstraction des variations des taxes sur les boissons alcoolisées et les produits du tabac. Le facteur d’inflation du Québec est de 2,66 % pour 2012.

3) Ce crédit est offert à l’égard d’enfants à charge âgés de moins de 18 ans qui suivent à temps plein un programme de formation professionnelle ou d’études postsecondaires, pour chaque session terminée, pour un maximum de deux sessions par année par enfant à charge. Ce crédit est également offert à l’égard des personnes à charge atteintes d’une déficience qui suivent de tels programmes à temps partiel. Le montant demandé est réduit de 80 % du revenu de la personne à charge pour l’année, calculé sans tenir compte des bourses d’études, des bourses de perfectionnement et des récompenses reçues au cours de l’année.

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4) Un étudiant admissible peut transférer à l’un ou l’autre de ses parents un montant correspondant à la partie non utilisée de son crédit d’impôt de base pour l’année (mécanisme de transfert de la contribution parentale reconnue). Le montant qui peut être transféré chaque année d’imposition ne doit pas dépasser le plafond applicable au transfert pour l’année (7 200 $ pour 2012).

5) Ce crédit est accordé si la personne à charge (autre que le conjoint) est liée au contribuable par les liens du sang, du mariage ou de l’adoption, et si elle habite habituellement avec ce dernier. Pour que le contribuable soit admissible à ce crédit d’impôt, cette personne à charge ne doit pas lui avoir transféré la contribution parentale reconnue. Le montant demandé doit être diminué de 80 % du revenu de la personne à charge, calculé sans tenir compte des bourses d’études, des bourses de perfectionnement et des récompenses reçues au cours de l’année.

6) La somme des montants pour personne vivant seule, pour personne de 65 ans ou plus et pour revenu de pension est réduite de 15 % du revenu familial net. Le revenu familial net correspond au revenu total des deux conjoints/conjoints de fait diminué de 31 695 $.

7) Ce crédit peut être demandé par un particulier qui habite un établissement domestique autonome qu’il maintient et où ne vit aucune autre personne que lui-même, un mineur ou un étudiant admissible. Si la personne vit avec un étudiant admissible, elle pourrait, pour le mécanisme de transfert de la contribution parentale reconnue (voir la note 4), ajouter un montant pour famille monoparentale de 1 585 $ au montant de base pour personne vivant seule.

8) Ce nouveau crédit d’impôt est offert à compter de 2012 aux travailleurs de 65 ans ou plus. Il s’appliquera à une portion du revenu de travail admissible au-delà de 5 000 $. Cette portion est de 3 000 $ en 2012 et augmentera graduellement jusqu’à ce qu’elle atteigne 10 000 $ en 2016. La tranche inutilisée de ce crédit d’impôt ne peut être reportée ni transférée au conjoint du particulier.

Le revenu de travail admissible à ce crédit d’impôt comprend les salaires et le revenu d’entreprise, mais exclut les avantages imposables découlant d’un emploi antérieur et les montants déduits dans le calcul du revenu imposable, tels que la déduction pour option d’achat d’actions.

9) Le crédit pour cotisations syndicales et professionnelles est déterminé en fonction des cotisations annuelles payées durant l’année. La tranche des cotisations professionnelles liées à l’assurance responsabilité peut être déduite du revenu, de sorte qu’elle n’est pas incluse dans le calcul du montant du crédit.

10) Le crédit pour frais de scolarité est déterminé en fonction des frais de scolarité et d’examens professionnels et des frais accessoires obligatoires payés durant l’année civile. Les étudiants peuvent transférer la partie non utilisée du crédit pour frais de scolarité à l’un ou l’autre de leurs parents ou de leurs grands-parents. La portion du crédit qui n’est pas transférée peut être reportée pour une utilisation future par l’étudiant. Les intérêts payés sur un prêt étudiant qui ne sont pas demandés au cours d’une année donnée peuvent être reportés indéfiniment.

11) Le crédit pour frais médicaux est déterminé selon les frais médicaux admissibles excédant 3 % du revenu familial. Le revenu familial correspond au revenu total des deux conjoints/conjoints de fait.

12) Les dons de bienfaisance faits par les deux conjoints/conjoints de fait peuvent être additionnés et demandés par l’un ou l’autre des conjoints. Le montant maximal des dons qui peuvent être demandés au cours d’une année correspond à 75 % du revenu net. Toutefois, tous les dons peuvent être reportés sur une période de cinq ans s’ils ne sont pas demandés pendant l’année où ils sont faits.

Taux et montants des crédits d’impôt non remboursables du Québec pour 2012 / 15

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Taux et montants des crédits d’impôt remboursables du Québec pour 2012

Taux du crédit

Dépenses admissibles

Crédit maximum

Frais médicaux2 Réduit de 5 % du revenu familial qui excède 21 340 $3

25 % certains frais médicaux

admissibles

1 103 $

Crédit pour frais de garde d’enfants4

Le moindre des frais engagés et des montants suivants : Pour un enfant ayant une déficience mentale ou physique grave ou prolongée Pour un enfant de moins de sept ans Pour un enfant de moins de dix-sept ans

de 26 à 75 %

10 000 $

9 000 4 000

Crédit pour frais d’adoption5 50 20 000 10 000

Crédit pour traitement contre l’infertilité6 50 20 000 10 000

Aidants naturels d’une personne majeure7

Montant de baseSupplément Réduit de 16 % du revenu du proche admissible qui excède 22 075 $3

6073

4973

Répit d’aidants naturels8

Réduit de 3 % du revenu familial de l’aidant naturel qui excède 53 465 $2

30 5 200 1 560

Soutien à domicile des personnes âgées vivant seules9

Ne sont pas considérées comme des personnes âgées autonomes Considérées comme des personnes âgées autonomes Réduit de 3 % du revenu familial du particulier qui excède 53 465 $3

30

30

15 600

21 600

4 680

6 480

Transition à court terme de personnes âgées dans une unité de récupération10

20 coûts engagés pendant

une période maximale de

60 jours

Équipement de sécurité pour personnes âgées11

20 coûts engagés en sus de

500 $

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Notes

1) Au Québec, le taux, le plafond des dépenses admissibles et la méthode de calcul d’un crédit varient en fonction du type de crédit remboursable. Le taux de crédit du Québec est appliqué aux montants en dollars indiqués dans le tableau aux fins de la détermination de la valeur maximale du crédit. Par exemple, le montant du crédit pour frais d’adoption personnel correspond à 50 % de 20 000 $, ce qui donne un crédit maximum de 10 000 $. Certains crédits remboursables sont réduits lorsque des seuils sont atteints.

2) Québec accorde un crédit d’impôt remboursable qui correspond au total de 25 % des frais médicaux admissibles au crédit non remboursable (voir la section « Taux et montants des crédits d’impôt non remboursables du Québec pour 2012 », aux pages 14 et 15) et de 25 % du montant déduit à titre de frais payés pour des produits et services de soutien aux personnes atteintes d’une déficience. Pour 2012, le montant maximum du crédit est de 1 103 $, duquel est déduit 5 % du revenu familial en excédent de 21 340 $.

3) Les crédits d’impôt du Québec sont indexés chaque année selon un facteur d’inflation calculé à partir du taux d’inflation provincial, en faisant abstraction des variations des taxes sur les boissons alcoolisées et les produits du tabac. Pour 2012, le facteur d’inflation du Québec s’établit à 2,66 %.

4) Contrairement au traitement qu’applique le fédéral pour les frais de garde d’enfants admissibles, lesquels donnent droit à une déduction dans le calcul du revenu net, le Québec offre un crédit d’impôt remboursable pour ces frais. Les frais de garde d’enfants payés durant l’année sont admissibles à un crédit à un taux variant de 26 % à 75 %. Le taux de crédit diminue à mesure que le revenu familial net augmente.

De façon générale, le montant maximum des frais admissibles au crédit correspond au moindre des montants suivants :

• 10 000 $pourunenfantdetoutâgequiestatteintd’unedéficiencementaleouphysiquegrave et prolongée, 9 000 $ pour un enfant âgé de moins de sept ans, et 4 000 $ pour un enfant âgé de moins de 17 ans; ou

• lesfraisdegarded’enfantsréellementengagésaucoursdel’année.

La définition de « dépenses admissibles » englobe les coûts engagés durant la période au cours de laquelle un particulier touche des prestations en vertu du Régime québécois d’assurance parentale ou du Régime d’assurance-emploi (voir le tableau « Retenues salariales – Québec » à la page 25). Les frais de garde d’enfants ne sont plus limités en fonction du revenu gagné par le parent.

5) Québec offre un crédit d’impôt remboursable de 50 % des frais d’adoption admissibles jusqu’à concurrence de 20 000 $ de frais admissibles, ce qui représente un crédit d’impôt maximum annuel de 10 000 $. Les frais admissibles incluent les frais judiciaires et les frais d’avocat payés pour obtenir une ordonnance d’adoption définitive, les frais de déplacement et d’hébergement pour les adoptions à l’étranger, les frais de traduction ainsi que les frais exigés par les organismes sociaux à l’étranger et au pays.

6) Le crédit d’impôt pour traitement contre l’infertilité est remboursable et équivaut à 50 % de tous les frais admissibles payés dans l’année par un particulier ou son conjoint/conjoint de fait, jusqu’à concurrence de 20 000 $, ce qui représente un crédit d’impôt maximum annuel de 10 000 $ par couple.

Taux et montants des crédits d’impôt remboursables du Québec pour 2012 / 17

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Taux et montants des crédits d’impôt remboursables du Québec pour 2012Notes (suite)

7) Ce crédit comporte trois composantes. La première s’applique aux aidants naturels qui hébergent un proche admissible âgé de 70 ans ou plus et atteint d’une déficience grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques. La deuxième composante s’applique aux aidants naturels vivant chez un proche admissible qui, selon l’attestation d’un médecin, est incapable de vivre seul en raison d’une déficience grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques. Enfin, la troisième composante s’applique aux aidants naturels dont le conjoint est âgé de 70 ans ou plus, ou atteint d’une déficience grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques, dans les cas où le couple habite à un domicile autre qu’une résidence pour aînés.

Ce crédit d’impôt remboursable, qui peut atteindre 1 104 $ pour chaque proche admissible, est constitué d’un montant de base de 607 $, auquel s’ajoute un supplément de 497 $. Le montant de ce crédit est réduit de 16 % du revenu du proche admissible qui excède 22 075 $. Il faut noter que les aidants naturels qui prennent soin de leur conjoint âgé n’ont pas droit au supplément; toutefois, le budget 2012 du Québec a proposé de porter à 700 $ le montant du crédit en pareils cas.

Aux fins de ce crédit, un « proche admissible » désigne un enfant, un petit-enfant, un neveu, une nièce, un frère, une soeur, un oncle, une tante, un grand-oncle, une grand-tante, ou tout autre descendant direct du particulier ou de son conjoint.

8) Les aidants naturels peuvent demander un crédit d’impôt remboursable pour des services de relève. Pour 2012, ce crédit est égal à 30 % du total des dépenses admissibles payées au cours de l’année, à concurrence de 5 200 $. Les dépenses admissibles comprennent les frais liés à des services spécialisés de relève pour les soins et la supervision d’une personne admissible. Le montant maximum annuel de ce crédit, soit 1 560 $, doit être réduit de 3 % de la tranche du revenu familial de l’aidant naturel qui dépasse le seuil de 53 465 $. Si les dépenses ont été prises en compte dans le calcul d’un autre crédit d’impôt remboursable ou non remboursable, elles ne peuvent donner droit à ce crédit également.

9) Les personnes âgées de 70 ans ou plus et vivant dans leur maison peuvent demander le crédit d’impôt remboursable pour le soutien à domicile. Pour les personnes qui ne sont pas reconnues comme étant des personnes âgées non autonomes, ce crédit équivaut à 30 % d’un maximum de 15 600 $ de dépenses admissibles, ce qui correspond à un crédit d’impôt remboursable maximum de 4 680 $. Pour les personnes reconnues comme étant des personnes âgées non autonomes, ce crédit d’impôt équivaut à 30 % d’un maximum de 21 600 $ de dépenses admissibles, ce qui correspond à un crédit d’impôt remboursable maximum de 6 480 $. Ce crédit d’impôt est réduit de 3 % de la tranche du revenu familial de la personne qui excède le seuil annuel de 53 465 $. Si les dépenses sont également admissibles au crédit non remboursable pour frais médicaux (voir le tableau « Taux et montants des crédits d’impôt non remboursables du Québec pour 2012 » et les notes connexes aux pages 14 et 15), elles ne peuvent être également admissibles à ce crédit.

10) Le gouvernement du Québec, dans son budget de 2012, a proposé la création d’un nouveau crédit d’impôt remboursable pour les personnes âgées de 70 ans ou plus, lequel correspondra à 20 % des coûts engagés pour un séjour d’au plus 60 jours dans une unité de récupération privée ou publique visant la récupération fonctionnelle, dans le cas de personnes ayant un profil gériatrique et présentant un potentiel de récupération pour retourner à domicile à la suite d’une hospitalisation.

11) Dans son budget de 2012, le gouvernement québécois a également proposé l’instauration, à compter de 2012, d’un nouveau crédit d’impôt remboursable pour les personnes âgées de 70 ans ou plus, lequel équivaut à 20 % du montant total, moins une franchise de 500 $, payé pour l’achat ou la location (y compris les frais d’installation) d’équipement devant être installé à la résidence principale de l’aîné afin d’améliorer sa sécurité. L’équipement admissible comprend les systèmes de télésurveillance, les dispositifs de repérage d’une personne par GPS, les baignoires à porte et les douches de plain-pied.

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Dons de bienfaisance / 19

Dons de bienfaisance

Voir les notes aux pages 20 et 21.

Fédéral1 Alb. Qué.Autres

provincesLimite du

revenu net2

Taux d’inclusion des gains en capital3

Taux du crédit pour les dons faits par un particulier1, 4

Premiers 200 $ de dons

15 % 10 % 20 % Taux d’imposition provincial le

plus bas – –

Solde des dons 29 % 21 % 24 % Taux d’imposition provincial le plus élevé5 – –

Biens admissibles pour un particulier4

Espèces 75 % s.o.

Dons faits à l’État6 75 50 %

Police d’assurance-vie7 75 s.o.

Biens culturels certifiés8 s.o. 0

Biens écosensibles9 s.o. 0

Titres admissibles10 75 % plus25 % des

GCI

0

Biens en capital11 75 % plus25 % des

GCI et de la récupération

50

Dons faits par testament

Tous les dons12 100 % Comme ci-dessus

Dons faits par des sociétés

Tous les dons13 Même que pour les particuliers

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Dons de bienfaisanceNotes

1) Les dons de bienfaisance donnent droit à un crédit d’impôt non remboursable comportant deux paliers, calculé à un taux pour les dons allant jusqu’à 200 $ et à un autre taux pour les dons de plus de 200 $ (voir le tableau « Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 » et les notes connexes, aux pages 6 à 13). Les dons admissibles à ce crédit sont les dons faits par un contribuable ou son conjoint et qui sont étayés par un reçu officiel sur lequel figure le numéro d’enregistrement de l’organisme de bienfaisance bénéficiaire.

2) En règle générale, le montant maximum des dons de bienfaisance donnant droit au crédit pour une année correspond à 75 % du revenu net du contribuable. Toutefois, cette restriction peut être ajustée ou éliminée en fonction du type de bien qui fait l’objet du don.

3) Le don d’un bien peut se traduire par un gain en capital imposable pour le donateur. Généralement, 50 % des gains en capital sont inclus dans le revenu imposable, mais le taux d’inclusion qui s’applique au gain en capital réalisé au titre d’un bien donné peut être ajusté selon le type de bien qui fait l’objet du don.

4) Tous les dons effectués à des organismes de bienfaisance canadiens enregistrés ou à d’autres donataires admissibles durant la vie d’un particulier donnent droit à des crédits non remboursables aux taux indiqués dans le tableau (voir la note 1). Les crédits sont assujettis à un plafond de revenu net (voir la note 2), mais les crédits inutilisés peuvent être reportés prospectivement sur cinq ans.

5) Bien que la législation du Nouveau-Brunswick prévoie que les dons de plus de 200 $ donnent droit à un crédit d’impôt de 14,3 %, ce crédit est actuellement appliqué à un taux de 17,95 % dans cette province.

Dans son budget de 2012, le gouvernement ontarien a proposé de créer une quatrième tranche d’imposition pour les particuliers qui gagnent plus de 500 000 $ pendant une année d’imposition. Le taux d’imposition qui s’appliquerait à cette nouvelle tranche serait de 12,16 % en 2012 et serait porté à 13,16 % en 2013. Toutefois, aucun de ces taux ne sera appliqué aux dons qui excèdent 200 $; le taux supérieur actuel de 11,16 % continuera de s’appliquer.

6) Ces dons comprennent ceux effectués au gouvernement du Canada, à une province ou à un territoire, mais ils ne comprennent pas les contributions aux partis politiques.

7) La valeur du don d’une police d’assurance-vie est généralement égale à sa valeur de rachat, plus tout revenu de placement accumulé. La police doit être assignée à l’organisme, et celui-ci doit être désigné comme bénéficiaire. Tout montant imposable résultant du don sera considéré comme un revenu du donateur, et non comme un gain en capital.

8) S’entend de biens culturels certifiés, les biens à l’égard desquels la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels a déterminé qu’ils répondaient à certains critères énoncés dans la Loi sur l’exportation et l’importation de biens culturels. Le don d’un tel bien doit être fait en faveur de certaines institutions ou autorités publiques canadiennes qui ont été désignées par le ministre du Patrimoine canadien. Les gains en capital résultant des dons de tels biens ne sont pas inclus dans le revenu. Cependant, les pertes en capital peuvent être déduites en fonction des limites fixées.

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9) Les biens écosensibles sont généralement définis comme étant les fonds de terre, y compris les conventions et servitudes ou, dans le cas de terrains situés au Québec, les servitudes réelles qui ont été attestées comme étant sensibles sur le plan écologique et dont la conservation et la préservation sont importantes pour la protection du patrimoine environnemental du Canada. Le don doit être fait en faveur du Canada, d’une province ou d’un territoire, d’une municipalité, d’un organisme municipal ou public qui remplit des fonctions gouvernementales au Canada, ou d’un organisme de bienfaisance enregistré et doit être approuvé par le ministre de l’Environnement.

10) Les valeurs mobilières admissibles comprennent généralement les actions cotées en bourse, les actions/unités de fonds communs de placement et certains types de titres de créance. En règle générale, les gains en capital résultant de dons de tels titres et de l’échange de titres non cotés qui sont des actions ou des participations dans une société de personnes contre des titres cotés en bourse qui font ultérieurement l’objet d’un don ne sont pas imposables, pourvu que certaines conditions soient respectées.

11) Le montant choisi au titre du don ne peut être supérieur à la juste valeur marchande du bien, et il ne peut être inférieur au montant le plus élevé entre le prix de base rajusté du bien et l’avantage reçu en échange du don. Le montant choisi devrait être utilisé pour calculer tout gain en capital imposable ou la récupération, ainsi que le crédit pour dons. En règle générale, cette méthode fait en sorte que jusqu’à 100 % de tout gain en capital imposable ou récupération découlant du don du bien est à l’abri de l’impôt en raison du crédit pour dons.

12) Les dons faits à la fois durant l’année du décès du particulier et aux termes de son testament sont admissibles à un crédit l’année du décès ou, si nécessaire, peuvent être reportés rétrospectivement à l’année antérieure au décès. Le plafond de revenu net de 100 % s’applique à la fois à l’année du décès et à l’année précédant celle-ci. En vertu des modifications proposées, une personne peut, au cours de l’année du décès, appliquer le crédit pour dons à 100 % du revenu net ou au montant admissible des dons effectués pendant l’année du décès, selon le moins élevé de ces deux montants, en plus de la portion des dons effectués au cours des cinq années qui ont précédé le décès pour laquelle aucun crédit n’a été demandé. Le crédit pour dons peut également être demandé pour les dons de régimes enregistrés d’épargne-retraite, de fonds enregistrés de revenu de retraite, de comptes d’épargne libres d’impôt et de produits d’assurance-vie faits à la suite de désignations directes de bénéficiaires au décès.

13) Les sociétés ont droit à une déduction lors du calcul de leur revenu imposable pour les dons faits au cours de l’année ou au cours des cinq dernières années, même si les déductions inutilisées ne peuvent généralement être faites après une acquisition de contrôle. Les plafonds de revenu net et les taux d’inclusion des gains en capital sont les mêmes que ceux qui s’appliquent aux particuliers, sauf dans le cas de sociétés faisant des dons à certains organismes ou à certaines fondations d’État, lesquelles peuvent se prévaloir d’une déduction pour dons allant jusqu’à 100 % du revenu net.

Aux fins de l’impôt du Québec, la période de report pour les dons faits par des sociétés est de 20 ans.

Dons de bienfaisance / 21

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Notes

• LesrésidentsdelaColombie-Britanniquesonttenusd’effectuerdesversementsmensuelsauxtermes du régime d’assurance-santé (RAS) provincial. Les montants figurant dans le tableau sont en vigueur au 1er janvier 2011. Ces montants ont augmenté par rapport à ceux de l’année précédente.

Aucune contribution n’est à verser pour les particuliers dont le « revenu net rajusté » est égal ou inférieur aux seuils les plus bas, et le montant intégral des contributions doit être versé une fois que les résidents dépassent les seuils de revenu supérieur. Les particuliers dont le « revenu net rajusté » se situe entre ces deux seuils peuvent se prévaloir d’une aide. Le « revenu net rajusté » est fonction du revenu net familial pour l’année d’imposition précédente, rajusté pour tenir compte de certaines déductions en raison de l’âge, de la taille de la famille et des incapacités.

• Àcompterdu1er janvier 2013, la province propose de hausser les contributions annuelles versées en vertu du RAS provincial comme suit : 798 $ pour les célibataires, 1 446 $ pour une famille de deux personnes et 1 596 $ pour une famille de trois personnes ou plus.

Notes

• LesparticuliersquirésidentauQuébecle31décembresonttenusdeverserdesmontantsauFonds des services de santé de la province sur leur revenu calculé pour l’impôt sur le revenu du Québec. En général, ces cotisations sont exigées relativement au revenu tiré d’un travail indépendant, au revenu de pension, au revenu de placement autres que les dividendes versés par des sociétés canadiennes imposables et aux gains en capital. Des déductions sont ensuite effectuées à l’égard de certains éléments, y compris les cotisations admissibles à un RPA et à un REER, les pensions alimentaires, les frais financiers et les pertes déductibles au titre d’un placement d’entreprise.

• Lesniveauxderevenuindiquésdansletableausontindexéschaqueannéeselonlemêmefacteur d’indexation que celui qui s’applique aux tranches d’imposition du Québec (voir le tableau « Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 2013 » et les notes connexes aux pages 2 à 5).

Contributions santé provinciales

Colombie-Britannique

Personneseule

Famille de deux

Famille de troisou plus

Contributions annuelles maximales 768 $ 1 392 $ 1 536 $

Seuil du revenu pour l’obtention d’une subvention 22 000 22 000 22 000

Seuil du revenu pour le versement du montant intégral des contributions

30 000 30 000 30 000

Québec

Niveau de revenu Cotisations requises

Jusqu’à 13 660 $ Néant

De 13 661 à 47 490 $ 1 % du revenu supérieur à 13 660 $, maximum de 150 $

Plus de 47 490 $ 150 $ + 1 % du revenu supérieur à 47 490 $, maximum de 1 000 $

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Contributions santé provinciales / 23

Note

• Lesparticuliersquisontrésidentsdel’Ontarioau31décembredoiventpayerunecontributionsanté provinciale comprise dans leur charge d’impôt sur le revenu de l’Ontario, en fonction de leur revenu imposable. La contribution est retenue sur la paie des employés dans le cadre de leurs retenues d’impôt habituelles. Les travailleurs autonomes et les autres particuliers qui versent actuellement des acomptes provisionnels d’impôt sur le revenu sont tenus d’ajouter la contribution dans leurs versements d’acomptes provisionnels habituels.

Ontario

Revenu imposable (RI) Contribution annuelle

Jusqu’à 20 000 $ Néant

De 20 001 à 25 000 $ 6 % du RI supérieur à 20 000 $

De 25 001 à 36 000 $ 300 $

De 36 001 à 38 500 $ 300 $ + 6 % du RI supérieur à 36 000 $

De 38 501 à 48 000 $ 450 $

De 48 001 à 48 600 $ 450 $ + 25 % du RI supérieur à 48 000 $

De 48 601 à 72 000 $ 600 $

De 72 001 à 72 600 $ 600 $ + 25 % du RI supérieur à 72 000 $

De 72 601 à 200 000 $ 750 $

De 200 001 à 200 600 $ 750 $ + 25 % du RI supérieur à 200 000 $

Plus de 200 600 $ 900 $

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Retenues salariales – FédéralRégime de pensions du Canada

2011 2012

Montant maximum des gains annuels ouvrant droit à pension 48 300 $ 50 100 $

Exemption de base 3 500 $ 3 500 $

Montant maximum des gains cotisables 44 800 $ 46 600 $

Taux de cotisation de l’employeur et de l’employé 4,95 % 4,95 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employeur et de l’employé 2 218 $ 2 307 $

Montant maximum des cotisations annuelles du travailleur autonome 4 435 $ 4 613 $

Assurance-emploi

2011 2012

Montant maximum des gains assurables annuels 44 200 $ 45 900 $

Taux de cotisation de l’employé 1,78 % 1,83 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employé 787 $ 840 $

Taux de cotisation de l’employeur 2,49 % 2,56 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employeur 1 101 $ 1 176 $

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Retenues salariales – Québec

Régime québécois d’assurance parentale

2011 2012

Montant maximum des gains assurables annuels 64 000 $ 66 000 $

Taux de cotisation de l’employé 0,54 % 0,56 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employé 344 $ 369 $

Taux de cotisation de l’employeur 0,75 % 0,78 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employeur 481 $ 516 $

Taux de cotisation du travailleur autonome 0,96 % 0,99 %

Montant maximum des cotisations annuelles du travailleur autonome 611 $ 655 $

Note

• LeRégimequébécoisd’assuranceparentale(RQAP)offredesprestationsauxtravailleursquébécois admissibles qui prennent un congé de maternité, de paternité ou d’adoption. Ce régime remplace les prestations de maternité, de paternité et d’adoption versées par le programme fédéral d’assurance-emploi, et tous les employeurs, employés et travailleurs autonomes de la province sont tenus d’y cotiser. Les retenues salariales requises au titre du RQAP s’accompagnent d’une réduction des primes d’assurance-emploi versées par les résidents du Québec.

Régime de rentes du Québec

2011 2012

Montant maximum des gains annuels ouvrant droit à pension 48 300 $ 50 100 $

Exemption de base 3 500 $ 3 500 $

Montant maximum des gains cotisables 44 800 $ 46 600 $

Taux de cotisation de l’employeur et de l’employé 4,95 % 5,03 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employeur et de l’employé 2 218 $ 2 342 $

Montant maximum des cotisations annuelles du travailleur autonome 4 435 $ 4 683 $

Assurance-emploi

2011 2012

Montant maximum des gains assurables annuels 44 200 $ 45 900 $

Taux de cotisation de l’employé 1,41 % 1,47 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employé 623 $ 675 $

Taux de cotisation de l’employeur 1,97 % 2,06 %

Montant maximum des cotisations annuelles de l’employeur 872 $ 945 $

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Table d’impôt sur le revenu des particuliers pour 2012 – Fédéral et provincial

Revenu imposable C.-B. Alb. Sask. Man. Ont.

10 000 $ – $ – $ – $ 148 $ 5 $

15 000 520 336 342 1 023 576

20 000 1 473 1 189 1 591 2 263 1 510

25 000 2 425 2 354 2 841 3 502 2 745

30 000 3 377 3 519 4 090 4 741 3 679

35 000 4 329 4 684 5 339 6 058 4 614

40 000 5 360 5 850 6 588 7 395 5 739

45 000 6 605 7 175 8 056 8 892 7 039

50 000 8 050 8 709 9 767 10 590 8 993

55 000 9 508 10 265 11 490 12 301 10 515

60 000 10 993 11 865 13 240 14 038 12 073

65 000 12 478 13 465 14 990 15 776 13 330

70 000 13 963 15 065 16 740 17 653 14 888

75 000 15 476 16 665 18 490 19 623 16 676

80 000 17 101 18 265 20 240 21 593 18 373

85 000 18 726 19 865 21 990 23 563 20 244

90 000 20 624 21 648 23 923 25 716 22 398

95 000 22 538 23 448 25 873 27 886 24 569

100 000 24 453 25 248 27 823 30 056 26 739

150 000 45 253 43 776 48 448 52 284 48 972

200 000 67 103 63 276 70 448 75 484 72 176

250 000 88 953 82 776 92 448 98 684 95 531

300 000 110 803 102 276 114 448 121 884 118 736

350 000 132 653 121 776 136 448 145 084 141 941

400 000 154 503 141 276 158 448 168 284 165 146

450 000 176 353 160 776 180 448 191 484 188 350

500 000 198 203 180 276 202 448 214 684 211 555

Notes

• Cetableaus’appliqueseulementauxrevenusd’emploietcomprendtouslesimpôtsetsurtaxesfédéraux et provinciaux. Les impôts de l’Ontario comprennent également la contribution santé provinciale (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes la page 23). Le crédit personnel de base, le crédit pour emploi fédéral et les crédits au titre des cotisations au Régime de pensions du Canada et au Régime de rentes du Québec ainsi que des cotisations d’assurance-emploi ont été pris en compte dans les calculs pour toutes les provinces (voir le tableau « Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 » aux pages 6 et 7).

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Table d’impôt sur le revenu des particuliers pour 2012 – Fédéral et provincial / 27

Revenu imposable Qué. N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L.

10 000 $ – $ 73 $ 131 $ 225 $ 136 $

15 000 317 863 909 1 051 857

20 000 1 630 2 018 2 048 2 240 1 941

25 000 2 943 3 172 3 186 3 429 3 025

30 000 4 255 4 326 4 350 4 618 4 109

35 000 5 568 5 480 5 797 5 928 5 294

40 000 6 881 6 688 7 243 7 317 6 619

45 000 8 524 8 153 8 851 8 867 8 103

50 000 10 348 9 819 10 658 10 617 9 789

55 000 12 200 11 497 12 479 12 380 11 487

60 000 14 109 13 202 14 341 14 170 13 212

65 000 16 018 14 907 16 274 15 990 14 937

70 000 17 935 16 612 18 208 17 925 16 696

75 000 19 854 18 317 20 141 19 860 18 461

80 000 21 772 20 033 22 075 21 795 20 226

85 000 23 883 21 753 24 008 23 730 21 991

90 000 26 154 23 656 26 125 25 849 23 939

95 000 28 440 25 576 28 275 27 984 25 904

100 000 30 725 27 496 30 450 30 150 27 869

150 000 54 021 47 715 52 728 52 862 48 047

200 000 78 129 69 365 77 728 76 547 69 197

250 000 102 236 91 015 102 728 100 232 90 347

300 000 126 344 112 665 127 728 123 917 111 497

350 000 150 451 134 315 152 728 147 602 132 647

400 000 174 559 155 965 177 728 171 287 153 797

450 000 198 666 177 615 202 728 194 972 174 947

500 000 222 774 199 265 227 728 218 657 196 097

Notes (suite)

• AuQuébec,lecréditpourleRégimequébécoisd’assuranceparentaleestégalementprisencompte dans les calculs (voir le tableau « Retenues salariales – Québec » et les notes connexes à la page 25). Aucun autre crédit n’est demandé, du fait que les autres crédits varient selon les circonstances propres au contribuable.

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Impôt minimum de remplacement fédéral et provincial

Impôt minimum de remplacement (IMR) fédéral

Les particuliers sont généralement assujettis, au cours d’une année d’imposition particulière, à un IMR lorsque leur impôt fédéral régulier (déduction faite de certains crédits personnels), calculé de la façon habituelle, est inférieur à leur « montant minimum ». Le « montant minimum » se calcule comme suit :

[(revenu imposable modifié 40 000 $) × le plus bas taux d’imposition fédéral de 15 %] moins certains crédits personnels fédéraux.

Si le montant minimum est supérieur à l’impôt fédéral régulier, il devient la charge d’impôt fédéral du contribuable pour l’année.

Revenu imposable modifié

Le revenu imposable modifié (RIM) d’un contribuable est calculé en fonction du revenu imposable régulier qui est rajusté pour tenir compte de certains avantages fiscaux. Les avantages les plus courants qui ne sont pas inclus dans le revenu imposable régulier et qui doivent être ajoutés au niveau du RIM comprennent :

• 30 %desgainsencapital–effectivement,80 %desgainsencapitalsontinclusdanslerevenupour le calcul de l’IMR par rapport au taux d’inclusion régulier de 50 %;

• 60 %desdéductionsdemandéesautitred’optionsd’achatd’actions–effectivement,celapermet une déduction de 20 % au titre d’options d’achat d’actions par rapport à la déduction régulière de 50 %;

• lesfraisfinanciersdéduitsetladéductionpouramortissementdemandéeàl’égarddesbiensdelocation et des biens donnés en location à bail en excédent du revenu en découlant;

• lesfraisfinanciersdéduitsetladéductionpouramortissementdemandéeàl’égarddesproductions cinématographiques en excédent du revenu en découlant;

• lesfraisfinanciersetlesfraisrelatifsàdesressourcesdéduitsautitred’avoirsminierscanadienset étrangers en excédent du revenu en découlant;

• lesfraisdefinancementetautresfraisfinanciersdéduitsàl’égarddessociétésencommanditeen excédent du revenu en découlant;

• lesfraisdéduitsautitred’abrisfiscaux.

L’élément le plus courant qui n’est pas compris dans le RIM et qui doit par conséquent être déduit du revenu imposable régulier est la majoration qui s’applique aux dividendes imposables canadiens (majoration de 38 % pour les dividendes déterminés reçus en 2012, majoration de 25 % pour les dividendes non déterminés) – effectivement, seul le dividende réel est compris dans le RIM.

L’exemption de base de 40 000 $ est ensuite déduite du RIM pour déterminer si l’IMR s’appliquera.

Report prospectif de l’IMR fédéral

Dans les cas où l’IMR s’applique, la différence entre le « montant minimum » et la charge d’impôt fédéral régulière du contribuable peut être reportée prospectivement sur sept ans et donner droit à un crédit au cours de l’une de ces années lorsque l’IMR ne s’applique plus. Cependant, les reports de soldes d’IMR ne peuvent servir à réduire l’impôt sur le revenu fractionné.

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Impôt minimum de remplacement fédéral et provincial / 29

IMR provincial

En règle générale, le calcul de l’IMR provincial (sauf pour le Québec) se fait généralement en appliquant le taux de l’IMR provincial à l’excédent du « montant minimum » fédéral par rapport à l’impôt fédéral régulier. Le résultat est ensuite ajouté à l’impôt provincial régulier dans le calcul de l’impôt provincial à payer pour l’année.

Impôt minimum du Québec (IMQ)

Le régime d’IMQ est, de façon générale, semblable au régime fédéral, sauf pour certaines différences, notamment :

• unrajoutde25 %plutôtquede30 %pourlesgainsencapital–effectivement,75 %desgainsen capital sont réellement inclus dans le calcul du revenu pour l’IMQ;

• aucunrajoutn’estprévupourlesdéductionsdemandéesautitred’optionsd’achatd’actions.

Report prospectif de l’IMR provincial

Le Québec est la seule province qui maintient réellement des soldes de report provinciaux distincts. Toutes les autres provinces appliquent leur taux d’IMR au solde du report fédéral pour déterminer leur solde de report provincial. Par conséquent, les résidents des autres provinces ne peuvent conserver leur report prospectif d’IMR provincial pour les années au cours desquelles ils demandent les montants de report prospectif d’IMR fédéral. Ils doivent demander le montant du report provincial équivalent s’ils ne veulent pas le perdre.

Taux de l’IMR provincial

Les taux de l’IMR provincial sont les suivants pour 2012 :

Colombie-Britannique 33,7 %

Alberta 35,0

Saskatchewan 50,0

Manitoba 50,0

Ontario 33,7

Québec 16,0

Nouveau-Brunswick 57,0

Nouvelle-Écosse 57,5

Île-du-Prince-Édouard 57,5

Terre-Neuve-et-Labrador 51,3

La Colombie-Britannique, l’Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador calculent leur taux d’IMR en divisant le taux le plus bas pour la province (voir le tableau « Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 2013 » aux pages 2 et 3) par le taux fédéral le plus bas de 15 %. Les autres provinces ont établi leur taux selon un pourcentage précis dans leur législation fiscale provinciale.

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Taux d’imposition marginaux combinés les plus élevés pour les particuliers1 – 2012

Intérêts et revenu régulier

Gains en capital

Dividendes déterminés

Dividendes non déterminés

C.-B. 43,70 % 21,85 % 25,78 % 33,71 %

Alberta 39,00 19,50 19,29 27,71

Saskatchewan 44,00 22,00 24,81 33,33

Manitoba 46,40 23,20 32,27 39,15

Ontario 46,41/47,97 23,21/23,99 29,54/31,69 32,57/34,52

Québec 48,22 24,11 32,81 36,35

N.-B. 43,30 21,65 22,47 30,83

N.-É. 46,50/50,00 23,25/25,00 31,23/36,06 36,21

Î.-P.-É. 47,37 23,69 28,71 41,17

T.-N.-L. 42,30 21,15 22,47 29,96

Yukon 42,40 21,20 15,93 30,41

T. N.-O. 43,05 21,53 22,81 29,65

Nunavut 40,50 20,25 27,56 28,96

Notes

1) Le taux d’imposition marginal combiné le plus élevé est le taux applicable à un particulier sur son revenu se situant dans la tranche d’imposition supérieure au fédéral. Pour les provinces où s’applique une tranche d’imposition supérieure à celle du fédéral, un deuxième taux a été indiqué dans le tableau. Ce taux plus élevé doit s’appliquer au revenu imposable des particuliers qui excède 150 000 $ en Nouvelle-Écosse ou 500 000 $ en Ontario (selon ce qui a été proposé au budget 2012 de cette province).

2) Bien que, en principe, la législation du Nouveau-Brunswick prévoie que le taux du crédit d’impôt pour dividendes qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 10,65 % (et que le taux d’imposition marginal combiné le plus élevé qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 24,33 %), cette province applique actuellement ce qui semble être son taux prévu de 12 % à l’égard du crédit d’impôt pour dividendes. Ce taux prévu est indiqué dans le tableau ci-dessus.

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10 500 $ à 42 707 $

42 708 $ à 50 100 $

50 101 $ à 85 414 $

85 415 $ à 132 406 $

132 407 $ et plus

C.-B. 19,04 % 28,77 % 29,70 % 40,70 % 43,70 %

Alberta 23,31 30,76 32,00 36,00 39,00

Saskat. 24,98 34,26 35,00 39,00 44,00

Manitoba 24,78 34,01 34,75 43,40 46,40

Ontario 18,69 30,16 31,15 43,41 46,41/47,97

Québec 26,26 36,58 38,19 45,71 48,22

N.-B. 23,08 33,36 34,10 38,40 43,30

N.-É. 22,77 36,21 38,67 43,50 46,50/50,00

Î.-P.-É. 23,78 35,06 38,70 44,37 47,37

T.-N.-L. 21,68 33,76 34,50 39,30 42,30

/ 31

Taux d’imposition marginaux applicables aux salaires – 2012

Notes

• Cetableaus’appliqueaurevenud’emploietincluttouteslestaxesetsurtaxesfédéraleset provinciales, mais il n’englobe pas les contributions santé provinciales (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes aux pages 22 et 23). Les crédits d’impôt fédéraux et provinciaux suivants sont pris en compte dans le calcul des taux : le montant personnel de base, le montant canadien pour emploi, les cotisations au Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec, ainsi que les cotisations à l’assurance-emploi et au régime québécois d’assurance parentale.

• Étantdonnéqueplusieurstauxpeuvents’appliqueràunetranched’impositiondonnéeenraison de la différence entre les seuils des tranches d’imposition fédérales et provinciales, les taux indiqués dans le tableau sont ceux qui s’appliquent au revenu d’emploi se situant approximativement au milieu de la tranche d’imposition. Le tableau présume que le revenu d’emploi d’un particulier le situe au milieu des tranches d’imposition ci-dessus avant que ne soit pris en compte tout revenu d’emploi supplémentaire.

Pour les provinces où s’applique une tranche d’imposition supérieure à celle du fédéral, un deuxième taux a été indiqué dans le tableau. Ce taux plus élevé doit s’appliquer au revenu imposable des particuliers qui excède 150 000 $ en Nouvelle-Écosse ou 500 000 $ en Ontario (selon ce qui a été proposé au budget 2012 de cette province).

• Siunparticuliergagneunrevenud’emploiélevéenplusdurevenusesituantaumilieudelatranche d’imposition, son salaire pourrait être assujetti à un taux d’imposition plus élevé que celui qui est indiqué dans le tableau. Par conséquent, aux fins de l’établissement de l’impôt estimatif qui s’applique à ce revenu, il y a lieu d’utiliser le taux de la tranche d’imposition suivante, par souci de prudence.

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10 823 $ à 42 707 $

42 708 $ à 85 414 $

85 415 $ à 132 406 $

132 407 $ et plus

C.-B. 20,06 % 29,70 % 40,70 % 43,70 %

Alberta 25,00 32,00 36,00 39,00

Saskatchewan 26,00 35,00 39,00 44,00

Manitoba 25,80 34,75 43,40 46,40

Ontario 20,05 31,15 43,41 46,41/47,97

Québec 28,53 38,37 45,71 48,22

N.-B. 24,10 34,10 38,40 43,30

N.-É. 23,79 38,67 43,50 46,50/50,00

Î.-P.-É. 24,80 38,70 44,37 47,37

T.-N.-L. 22,70 34,50 39,30 42,30

Notes

• Cetableaus’appliqueaurevenud’intérêtsetincluttouteslestaxesetsurtaxesfédéraleset provinciales, mais il n’englobe pas les contributions santé provinciales (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes aux pages 22 et 23). Les montants personnels de base respectifs sont également pris en compte dans le calcul des taux.

• Étantdonnéqueplusieurstauxpeuvents’appliqueràunetranched’impositiondonnéeenraison de la différence entre les seuils des tranches d’imposition fédérales et provinciales, les taux indiqués dans le tableau sont ceux qui s’appliquent au revenu se situant approximativement au milieu de la tranche d’imposition. Le tableau présume que le revenu ordinaire d’un particulier le situe au milieu des tranches d’imposition ci-dessus avant que ne soit pris en compte le revenu d’intérêts.

Pour les provinces où s’applique une tranche d’imposition supérieure à celle du fédéral, un deuxième taux a été indiqué dans le tableau. Ce taux plus élevé doit s’appliquer au revenu imposable des particuliers qui excède 150 000 $ en Nouvelle-Écosse ou 500 000 $ en Ontario (selon ce qui a été proposé au budget 2012 de cette province).

• Siunparticuliertoucheunrevenud’intérêtsélevéenplusdurevenusesituantaumilieudelatranche d’imposition, les intérêts pourraient être assujettis à un taux d’imposition plus élevé que celui qui est indiqué dans le tableau. Par conséquent, aux fins de l’établissement de l’impôt estimatif qui s’applique à ce revenu, il y a lieu d’utiliser le taux de la tranche d’imposition suivante, par souci de prudence.

Taux d’imposition marginaux applicables aux intérêts – 2012

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Taux d’imposition marginaux applicables aux gains en capital – 2012

10 823 $ à 42 707 $

42 708 $ à 85 414 $

85 415 $ à 132 406 $

132 407 $ et plus

C.-B. 10,03 % 14,85 % 20,35 % 21,85 %

Alberta 12,50 16,00 18,00 19,50

Saskatchewan 13,00 17,50 19,50 22,00

Manitoba 12,90 17,38 21,70 23,20

Ontario 10,03 15,58 21,71 23,21/23,99

Québec 14,26 19,19 22,86 24,11

N.-B. 12,05 17,05 19,20 21,65

N.-É. 11,90 19,34 21,75 23,25/25,00

Î.-P.-É. 12,40 19,35 22,19 23,69

T.-N.-L. 11,35 17,25 19,65 21,15

Notes

• Cetableaus’appliqueaurevenutirédesgainsencapitaletincluttouteslestaxesetsurtaxesfédérales et provinciales, mais il n’englobe pas les contributions santé provinciales (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes aux pages 22 et 23). Les montants personnels de base respectifs sont également pris en compte dans le calcul des taux.

• Étantdonnéqueplusieurstauxpeuvents’appliqueràunetranched’impositiondonnéeenraisonde la différence entre les seuils des tranches d’imposition fédérales et provinciales, les taux indiqués dans le tableau sont ceux qui s’appliquent au revenu se situant approximativement au milieu de la tranche d’imposition. Le tableau présume que le revenu ordinaire d’un particulier le situe au milieu des tranches d’imposition ci-dessus avant que ne soit pris en compte le revenu tiré des gains en capital.

Pour les provinces où s’applique une tranche d’imposition supérieure à celle du fédéral, un deuxième taux a été indiqué dans le tableau. Ce taux plus élevé doit s’appliquer au revenu imposable des particuliers qui excède 150 000 $ en Nouvelle-Écosse ou 500 000 $ en Ontario (selon ce qui a été proposé au budget 2012 de cette province).

• Latrancheimposabledesgainsencapital(soitlamoitié)sertàdéterminerquelletranched’imposition marginale s’appliquera. Cependant, aux fins du calcul de l’impôt, il y a lieu d’appliquer le taux d’imposition marginal au montant réel du gain en capital (soit la totalité).

• Siunparticuliertoucheunrevenutirédegainsencapitalélevéenplusdurevenusesituantau milieu de la tranche d’imposition, les gains en capital pourraient être assujettis à un taux d’imposition plus élevé que celui qui est indiqué dans le tableau. Par conséquent, aux fins de l’établissement de l’impôt estimatif qui s’applique à ce revenu, il y a lieu d’utiliser le taux de la tranche d’imposition suivante, par souci de prudence.

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Taux d’imposition marginaux applicables aux dividendes déterminés – 2012

10 823 $ à 42 707 $

42 708 $ à 85 414 $

85 415 $ à 132 406 $

132 407 $ et plus

C.-B. (6,84)% 6,46 % 21,64 % 25,78 %

Alberta (0,03) 9,63 15,15 19,29

Saskatchewan (0,03) 12,39 17,91 24,81

Manitoba 3,84 16,19 28,13 32,27

Ontario (1,89) 13,43 25,40 29,54/31,69

Québec 5,64 19,22 29,35 32,81

N.-B. (4,03) 9,77 15,71 22,47

N.-É. (0,11) 20,42 27,09 31,23/36,06

Î.-P.-É. (0,99) 18,19 24,57 28,71

T.-N.-L. (4,58) 11,70 18,33 22,47

Notes

• Cestauxs’appliquentaux« dividendesdéterminés »etincluenttouteslestaxesetsurtaxesfédérales et provinciales, mais il n’englobe pas les contributions santé provinciales (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes aux pages 22 et 23). Les montants personnels de base et les taux des crédits d’impôt pour dividendes respectifs sont également pris en compte dans le calcul des taux.

• Étantdonnéqueplusieurstauxpeuvents’appliqueràunetranched’impositiondonnéeenraisonde la différence entre les seuils des tranches d’imposition fédérales et provinciales, les taux indiqués dans le tableau sont ceux qui s’appliquent au revenu se situant approximativement au milieu de la tranche d’imposition. Le tableau présume que le revenu ordinaire d’un particulier le situe au milieu des tranches d’imposition ci-dessus avant que ne soit pris en compte le revenu de dividendes.

Pour les provinces où s’applique une tranche d’imposition supérieure à celle du fédéral, un deuxième taux a été indiqué dans le tableau. Ce taux plus élevé doit s’appliquer au revenu imposable des particuliers qui excède 150 000 $ en Nouvelle-Écosse ou 500 000 $ en Ontario (selon ce qui a été proposé au budget 2012 de cette province).

Bien que, en principe, la législation du Nouveau-Brunswick prévoie que le taux du crédit d’impôt pour dividendes qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 10,65 % (et que le taux d’imposition marginal combiné le plus élevé qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 24,33 %), cette province applique actuellement ce qui semble être son taux prévu de 12 % à l’égard du crédit d’impôt pour dividendes. Ce taux prévu est indiqué dans le tableau ci-dessus.

• Ledividendemajoré(soit138 %dudividendeenespèces)sertàdéterminerquelletranched’imposition marginale s’appliquera. Cependant, aux fins du calcul de l’impôt, il y a lieu d’appliquer le taux d’imposition marginal au dividende en espèces.

• Siunparticuliertoucheunrevenudedividendesélevéenplusdurevenusesituantaumilieude la tranche d’imposition, le dividende pourrait être assujetti à un taux d’imposition plus élevé que celui qui est indiqué dans le tableau. Par conséquent, aux fins de l’établissement de l’impôt estimatif qui s’applique à ce revenu, il y a lieu d’utiliser le taux de la tranche d’imposition suivante, par souci de prudence.

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Taux d’imposition marginaux applicables aux dividendes non déterminés – 2012

10 823 $ à 42 707 $

42 708 $ à 85 414 $

85 415 $ à 132 406 $

132 407 $ et plus

C.-B. 4,16 % 16,21 % 29,96 % 33,71 %

Alberta 10,21 18,96 23,96 27,71

Saskatchewan 10,83 22,08 27,08 33,33

Manitoba 13,40 24,58 35,40 39,15

Ontario 2,77 16,65 28,82 32,57/34,52

Québec 11,74 24,05 33,22 36,35

N.-B. 6,83 19,33 24,71 30,83

N.-É. 3,45 22,05 28,08 31,83/36,21

Î.-P.-É. 13,08 30,46 37,42 41,17

T.-N.-L. 5,46 20,21 26,21 29,96

Notes

• Cestauxs’appliquentaux« dividendesnondéterminés »etincluenttouteslestaxesetsurtaxesfédérales et provinciales, mais il n’englobe pas les contributions santé provinciales (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes aux pages 22 et 23). Les montants personnels de base et les taux des crédits d’impôt pour dividendes respectifs sont également pris en compte dans le calcul des taux.

• Étantdonnéqueplusieurstauxpeuvents’appliqueràunetranched’impositiondonnéeenraisonde la différence entre les seuils des tranches d’imposition fédérales et provinciales, les taux indiqués dans le tableau sont ceux qui s’appliquent au revenu se situant approximativement au milieu de la tranche d’imposition. Le tableau présume que le revenu ordinaire d’un particulier le situe au milieu des tranches d’imposition ci-dessus avant que ne soit pris en compte le revenu de dividendes.

Pour les provinces où s’applique une tranche d’imposition supérieure à celle du fédéral, un deuxième taux a été indiqué dans le tableau. Ce taux plus élevé doit s’appliquer au revenu imposable des particuliers qui excède 150 000 $ en Nouvelle-Écosse ou 500 000 $ en Ontario (selon ce qui a été proposé au budget 2012 de cette province).

• Ledividendemajoré(soit125 %dudividendeenespèces)sertàdéterminerquelletranched’imposition marginale s’appliquera. Cependant, aux fins du calcul de l’impôt, il y a lieu d’appliquer le taux d’imposition marginal au dividende en espèces.

• Siunparticuliertoucheunrevenudedividendesélevéenplusdurevenusesituantaumilieude la tranche d’imposition, le dividende pourrait être assujetti à un taux d’imposition plus élevé que celui qui est indiqué dans le tableau. Par conséquent, aux fins de l’établissement de l’impôt estimatif qui s’applique à ce revenu, il y a lieu d’utiliser le taux de la tranche d’imposition suivante, par souci de prudence.

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Taux des crédits d’impôt pour dividendes déterminés et montant des dividendes pouvant être reçus sans générer d’impôt en 20121

Notes

1) Le tableau ci-dessus présume que seul le revenu tiré de « dividendes déterminés » est gagné, et il tient compte de tous les impôts, surtaxes et impôts minimums de remplacement fédéraux et provinciaux, mais il n’englobe pas les contributions santé provinciales (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes aux pages 22 et 23). Les crédits personnels de base et les crédits d’impôt pour dividendes respectifs sont également pris en compte. Les réductions d’impôt provincial, s’il y a lieu, ne sont pas prises en compte.

En règle générale, les « dividendes déterminés » sont des dividendes versés aux résidents canadiens par des sociétés ouvertes et des sociétés privées sous contrôle canadien (SPCC) à partir du revenu assujetti au taux général d’imposition des sociétés au palier fédéral. Les SPCC ne peuvent verser des dividendes déterminés à même un revenu ayant bénéficié d’un taux d’imposition spécial, tel que le revenu tiré d’une entreprise exploitée activement admissible à la déduction fédérale accordée aux petites entreprises, ou le revenu de placement soumis à un traitement fiscal donnant lieu à un remboursement. En général, les sociétés ouvertes et les sociétés qui ne sont pas des SPCC peuvent verser des dividendes déterminés sans aucune restriction.

Le taux de majoration qui s’applique aux dividendes déterminés est de 38 % en 2012. Le montant réel reçu doit donc être multiplié par 1,38 afin de déterminer le montant du dividende qui est imposable.

2) Les taux des crédits d’impôt pour dividendes (CID) fédéral et provinciaux indiqués à la première colonne du tableau ci-dessus s’appliquent au montant réel du dividende reçu par un particulier. Le taux du CID peut également être exprimé sous forme de pourcentage du dividende imposable, comme il est indiqué à la deuxième colonne ci-dessus.

3) Bien que, en principe, la législation du Nouveau-Brunswick prévoie que le taux du crédit d’impôt pour dividendes qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 10,65 % (et que le taux d’imposition marginal combiné le plus élevé qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 24,33 %), cette province applique actuellement ce qui semble être son taux prévu de 12 % à l’égard du crédit d’impôt pour dividendes. Ce taux prévu est indiqué dans le tableau ci-dessus.

Taux des crédits d’impôt pour dividendes2

Montant des dividendes reçus en franchise d’impôt

Dividende réel

Dividende imposable

Dividende réel

Dividende imposable

Fédéral 20,73 % 15,02 % 47 886 $ 66 083 $

C.-B. 13,80 10,00 47 886 66 083

Alberta 13,80 10,00 47 886 66 083

Saskatchewan 15,18 11,00 47 886 66 083

Manitoba 11,04 8,00 23 447 32 357

Ontario 8,83 6,40 47 886 66 083

Québec 16,42 11,90 33 896 46 776

N.-B. 16,56 12,00 47 886 66 083

N.-É. 12,21 8,85 30 508 42 101

Î.-P.-É. 14,49 10,50 44 674 61 650

T.-N.-L. 15,18 11,00 47 886 66 083

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Taux des crédits d’impôt pour dividendes non déterminés et montant des dividendes pouvant être reçus sans générer d’impôt en 20121

Notes

1) Le tableau ci-dessus présume que seul le revenu tiré de « dividendes non déterminés » est gagné, et il tient compte de tous les impôts, surtaxes et impôts minimums de remplacement fédéraux et provinciaux, mais il n’englobe pas les contributions santé provinciales (voir le tableau « Contributions santé provinciales » et les notes connexes aux pages 22 et 23). Les crédits personnels de base et les crédits d’impôt pour dividendes respectifs sont également pris en compte. Les réductions d’impôt provincial, s’il y a lieu, ne sont pas prises en compte.

Les « dividendes non déterminés » sont ceux qui ne sont pas assujettis aux règles en matière de dividendes qui s’appliquent aux dividendes « déterminés » (voir le tableau « Taux des crédits d’impôt pour dividendes déterminés et montant des dividendes pouvant être reçus sans générer d’impôt en 2012 » et les notes connexes à la page 36). Le taux de majoration qui s’applique aux dividendes non déterminés est de 25 %. Le montant réel reçu doit donc être multiplié par 1,25 afin de déterminer le montant du dividende qui est imposable. Avant l’instauration des « dividendes déterminés » en 2006, tous les dividendes que les particuliers recevaient de sociétés canadiennes étaient assujettis à un taux de majoration de 25 %.

2) Les taux des CID fédéral et provinciaux indiqués à la première colonne du tableau ci-dessus s’appliquent au montant réel du dividende reçu par un particulier. Le taux du CID peut également être exprimé sous forme de pourcentage du dividende imposable, comme il est indiqué à la deuxième colonne ci-dessus.

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Taux des crédits d’impôt pour dividendes2

Montant des dividendes reçus en franchise d’impôt

Dividende réel

Dividende imposable

Dividende réel

Dividende imposable

Fédéral 16,67 % 13,33 % 36 500 $ 45 625 $

C.-B. 4,25 3,40 27 688 34 610

Alberta 4,38 3,50 21 270 26 588

Saskatchewan 5,00 4,00 42 579 53 224

Manitoba 2,19 1,75 42 579 53 224

Ontario 5,63 4,50 35 695 44 619

Québec 10,00 8,00 21 850 27 313

N.-B. 6,63 5,30 17 631 22 039

N.-É. 9,63 7,70 28 339 35 424

Î.-P.-É. 1,25 1,00 6 867 8 584

T.-N.-L. 6,25 5,00 18 792 23 490

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Automobiles – Déductions et avantages

2011 2012

Plafonds de déductions2

Coût maximum aux fins de la déduction pour amortissement3 30 000 $ 30 000 $

Montant déductible maximum des paiements de location mensuels4 800 $ 800 $

Montant déductible maximum des frais d’intérêts mensuels sur les prêts-automobiles5 300 $ 300 $

Montant déductible maximum des allocations versées aux employés6

5 000 premiers kilomètres afférents à l’emploi 52 ¢ 53 ¢

Chaque kilomètre supplémentaire afférent à l’emploi 46 ¢ 47 ¢

Avantages imposables

Avantage relatif aux frais pour droit d’usage6, 7

Automobile appartenant à l’employeur 2 % du coût d’origine par mois

Automobile louée par l’employeur 2/3 du coût de location mensuel

Avantage relatif aux frais de fonctionnement par kilomètre parcouru pour usage personnel6, 8 24 ¢ 26 ¢

Allocations9 Imposables, sauf certaines exceptions

Notes

1) Les montants pour 2011 sont entrés en vigueur le 1er janvier 2008.

2) Lorsqu’un véhicule à moteur est acheté ou loué dans le but de gagner un revenu, certains frais peuvent être déductibles. Les frais d’automobile les plus communs sont ceux qui ont trait au carburant, aux assurances, à l’entretien et aux réparations, au permis de conduire et à l’immatriculation, à la déduction pour amortissement (voir la note 3), aux paiements de location (voir la note 4) et aux intérêts (voir la note 5). Ces frais comprennent également toutes les taxes de vente fédérale et provinciales applicables (la TPS, la TVH, la TVP et la TVQ) lorsque le contribuable n’est pas inscrit aux fins de la taxe de vente et ne demande aucun crédit de taxe sur les intrants (au Québec, remboursement de la taxe sur les intrants) pour les taxes payées.

Pour calculer la tranche déductible, faites le total de toutes les dépenses admissibles (après application des plafonds ci-dessous à certaines des dépenses) puis multipliez-le par le kilométrage parcouru pour des fins d’affaires ou dans le cadre de votre emploi durant l’année, moins tout remboursement reçu. Pour ce qui est des frais de stationnement et des droits de péage, seuls les frais engagés pour des fins d’affaires ou dans le cadre d’un emploi peuvent être déduits, et aucune répartition en fonction du kilométrage parcouru n’est nécessaire.

Les employés peuvent déduire les frais d’automobile engagés dans le cadre de leur emploi s’ils remplissent les conditions suivantes :

• s’ilsexercentordinairementlesfonctionsrattachéesàleuremploiàl’extérieurdulieud’affaires de leur employeur ou dans des endroits différents;

• si,envertudeleursconditionsd’emploi,ilsdoiventpayerleursfraisd’automobile;

• s’ilsnereçoiventpasuneallocationnonimposable(voirlanote 9).

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Notes (suite)

De même, l’employeur doit signer le formulaire T2200, « Déclaration des conditions de travail » (le formulaire TP-64.3, « Conditions générales d’emploi », pour le Québec). L’employé n’est pas tenu de joindre le formulaire T2200 à sa déclaration de revenus, mais il doit le fournir à l’Agence du revenu du Canada (ARC) si elle le lui demande. Pour appuyer sa demande, l’employé doit, pour l’impôt du Québec, joindre à sa déclaration le formulaire TP-64.3 et le formulaire TP-59, intitulé « Dépenses d’emploi pour un employé salarié ou un employé à la commission ». En produisant leurs déclarations de revenus, les employés peuvent également être en mesure de demander un remboursement de la TPS, de la TVH ou de la TVQ au titre de la taxe de vente qu’ils ont payée sur les frais engagés dans le cadre de leur emploi.

3) Lorsqu’un véhicule à moteur répond à la définition d’une « automobile », des règles spéciales s’appliquent. De façon générale, une automobile est définie comme un véhicule à moteur conçu pour parcourir les autoroutes et les rues et pouvant contenir un maximum de neuf passagers. Les fourgonnettes à cabine allongée utilisées principalement pour le transport des marchandises, du matériel ou des passagers dans les régions éloignées, ainsi que les voitures de police et les véhicules de secours incendie clairement identifiés ne correspondent pas à la définition d’automobile.

Les montants maximums figurant dans le tableau ont été déterminés avant l’application de toutes les taxes de vente et sont fonction de l’année d’acquisition de l’automobile.

Toute automobile dont le coût est supérieur au plafond est allouée à une catégorie distincte aux fins de la déduction pour amortissement (DPA), soit la catégorie 10.1. Le coût en capital maximal de chaque automobile qui peut être inclus dans la catégorie 10.1 est de 30 000 $, auquel s’ajoutent les taxes fédérale et provinciales applicables. Les automobiles de catégorie 10.1 ne sont pas assujetties aux règles habituelles en matière de récupération d’amortissement et de perte finale, et elles sont admissibles à une DPA de 15 % dans l’année de la disposition.

Les véhicules à moteur, dont la définition ne répond pas à celle d’« automobile », ou dont le coût est égal ou inférieur au plafond, appartiennent à la catégorie 10. Les règles habituelles en matière de récupération d’amortissement, de perte finale et de DPA s’appliquent à ces véhicules.

Pour les deux catégories, le taux de DPA est de 30 % de la valeur résiduelle (15 % pour l’année d’acquisition).

4) Les montants maximums figurant dans le tableau ont été déterminés avant l’application de toutes les taxes de vente et sont fonction de l’année où le contrat de location a été conclu.

De façon générale, le montant maximum déductible des frais de location mensuels est déterminé comme étant le montant le moins élevé de ce qui suit :

• lespaiementsdelocationréelsquiontétéversésouengagésaucoursdel’année(ycomprisles assurances, l’entretien et les taxes s’ils font partie des paiements de location réels);

• letauxmensuelprescrit;ou

• leplafondannueldesfraisdelocation,quiestégalauxfraislocatifsmensuelsavant impôt multipliés par le ratio du

Coût amortissable maximum

85 % × le plus élevé du plafond prescrit ou du prix suggéré par le fabricant

Les paiements par anticipation, parfois appelés paiements libératoires ou paiements forfaitaires de frais de location, sont traités comme des frais locatifs ordinaires au cours de l’année où ils sont payés. Ces paiements ne peuvent être amortis sur la durée du contrat de location. Toutefois, pour déterminer la tranche déductible du paiement, il faut le répartir sur la durée du contrat de location puis l’ajouter aux frais de location mensuels. Si ce montant nominal mensuel est inférieur aux paiements de location mensuels maximums déterminés à l’aide de la formule, le paiement libératoire peut être entièrement déduit dans l’année où il est effectué. Si le montant nominal mensuel est supérieur aux paiements de location mensuels déterminés au moyen de la formule, l’excédent cumulatif sur la durée du contrat de location vient réduire le montant du paiement libératoire déductible dans l’année où il est effectué.

Les frais de cessation (ou crédits résiduels) sont considérés comme faisant partie des paiements de location ordinaires au cours de l’année où ils sont payés. Par contre, ils peuvent généralement être répartis de façon rétroactive sur la durée du contrat de location si l’employeur et l’employé en conviennent, si aucune des années antérieures n’a été frappée de prescription et si l’employeur remplit des feuillets T4 modifiés.

Automobiles – Déductions et avantages / 39

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Automobiles – Déductions et avantages

Notes (suite)

5) Le montant maximum déductible des frais d’intérêts mensuels est déterminé en fonction de l’année d’acquisition de l’automobile.

6) Si le véhicule à moteur ne répond pas à la définition d’une automobile, rien n’exige qu’un avantage relatif aux frais de fonctionnement soit inclus dans le revenu de l’employé. Dans certains cas, toutefois, il peut être requis d’inclure un avantage, qui doit être calculé selon une méthode raisonnable telle que celle des coûts de location comparables ou des frais selon le kilométrage.

En général, le déplacement dans un véhicule à moteur fourni par l’employeur entre le domicile et le lieu de travail est considéré comme un usage personnel du véhicule, ce qui représente un avantage lié à l’emploi. Actuellement, cet avantage correspond généralement à 0,53 $ par kilomètre pour les premiers 5 000 kilomètres parcourus et à 0,47 $ pour chaque kilomètre supplémentaire. Toutefois, ce taux sera ramené au taux de l’avantage relatif aux frais de fonctionnement (0,26 $ par kilomètre) si les conditions suivantes étaient réunies :

• levéhiculeàmoteurestconçuouaménagéparticulièrementauxfinsdel’entrepriseoudumétier de l’employeur et il est essentiel à l’exercice des fonctions d’emploi;

• levéhiculeàmoteurnerépondpasàladéfinitiond’uneautomobile(voirlanote 3);

• l’employeurstipuleparécritàl’employéquelevéhiculeàmoteurnedoitpasêtreutiliséàdes fins personnelles autres que pour le déplacement entre le domicile et le lieu de travail, et l’employé conserve un carnet de bord comme preuve que le véhicule n’a pas été utilisé à toute autre fin personnelle;

• ilexistedevéritablesraisonsopérationnellesd’exigerquel’employéapportelevéhiculeàmoteur à la maison le soir.

L’ARC a également indiqué que l’utilisation de ces véhicules n’est pas considérée comme étant personnelle si l’employé se dirige directement de son domicile à un point d’arrêt ou retourne à son domicile à partir de ce point d’arrêt.

7) L’avantage relatif aux frais pour droit d’usage représente l’avantage fourni à un employé ou à une personne qui lui est liée lorsque celui-ci dispose, pour son usage personnel, d’une « automobile » (selon la définition donnée à la note 3) fournie par l’employeur.

Si l’employé ou la personne qui lui est liée n’utilise pas l’automobile à des fins personnelles, cela ne donne lieu à aucun avantage imposable, même si l’automobile est fournie à l’employé pendant toute l’année. Cela s’applique tant et aussi longtemps que l’employeur exige que l’employé utilise l’automobile dans l’accomplissement de son emploi.

Si l’employé ou la personne qui lui est liée utilise l’automobile à des fins personnelles, l’employé sera assujetti à un avantage relatif aux frais pour droit d’usage. Cet avantage est calculé différemment selon que l’employeur détient ou loue l’automobile. Si l’automobile est détenue, l’avantage est calculé à raison de 2 % du coût d’origine de l’automobile, multiplié par le nombre de mois pendant lesquels elle peut être utilisée. Si l’automobile est louée, l’avantage est calculé à raison de 2/3 du coût de location mensuel (excluant les frais d’assurance responsabilité civile et collision), multiplié par le nombre de mois pendant lesquels elle peut être utilisée. Le coût de l’automobile inclut toutes les taxes de vente applicables payables par l’employeur, que celui-ci puisse ou non demander un crédit ou un remboursement pour ces taxes. Pour les vendeurs d’automobiles, le taux de 2 % peut être ramené à 1,5 % par mois et le coût de l’automobile peut être calculé selon le plus élevé du coût moyen de toutes les automobiles achetées par le concessionnaire durant l’année ou du coût moyen de toutes les nouvelles automobiles achetées par le concessionnaire durant l’année.

Le traitement des paiements forfaitaires par anticipation et des paiements de cessation versés pour les automobiles louées aux fins du calcul des frais pour droit d’usage est le même que celui dont il est fait mention à la note 4).

L’avantage relatif aux frais pour droit d’usage peut être réduit lorsque l’utilisation de l’automobile pour des fins d’affaires est de plus de 50 % du nombre total de kilomètres parcourus, et que l’usage personnel n’excède pas 1 667 km par période de 30 jours, ou 20 004 km par année.

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L’avantage est également réduit du montant de tout remboursement effectué par l’employé durant l’année civile pour l’utilisation d’une automobile, autre que la partie du remboursement relative aux frais de fonctionnement.

Les employés devraient tenir un registre pour enregistrer le total des kilomètres parcourus et pour séparer l’utilisation qu’ils font de l’automobile pour affaires et à des fins personnelles.

Les employés québécois qui ont une automobile fournie par l’employeur doivent remettre à ce dernier un registre dans lequel est consigné le nombre de jours pendant lesquels ils ont eu l’automobile à leur disposition au cours de l’année, ainsi que le nombre de kilomètres parcourus chaque jour pour leur usage personnel et aux fins d’affaires. Si l’automobile était à la disposition de l’employé le 31 décembre, le registre doit être remis à l’employeur au plus tard le 10 janvier de l’année suivante. Dans les autres cas, les employés disposent d’un délai de 10 jours suivant la date de leur dernière utilisation de l’automobile pour remettre leur registre. Les employés qui ne se conforment pas à ces dispositions sont passibles d’une pénalité de 200 $.

8) Lorsqu’une « automobile » (selon la définition donnée à la note 3) est fournie à un employé ou à une personne qui lui est liée et que l’employeur paie les frais de fonctionnement relatifs à l’usage personnel (y compris la TPS et la TVP, ou la TVH), ce paiement représente un avantage imposable pour l’employé. Les frais de fonctionnement incluent certains éléments, tels que l’essence et l’huile, les frais d’entretien, les permis et les assurances. Les frais de fonctionnement n’incluent pas certains éléments, tels que les intérêts, les frais de location d’une automobile louée ou les frais de stationnement.

Si l’employé est assujetti aux frais pour droit d’usage et que l’employeur paie une part quelconque des frais de fonctionnement du véhicule, l’avantage relatif aux frais de fonctionnement est calculé en fonction du taux par kilomètre indiqué dans le tableau. Pour les employés travaillant principalement dans le domaine de la vente ou de la location d’automobiles, le taux est réduit de 0,03 $ par kilomètre. Si l’employé n’est pas assujetti aux frais pour droit d’usage et que l’employeur paie une part quelconque des frais de fonctionnement, l’avantage est calculé en multipliant le montant des frais de fonctionnement (qui incluent toutes les taxes de vente applicables) par le nombre de kilomètres parcourus à des fins personnelles (en fonction du kilométrage). Les employés devraient tenir un registre pour enregistrer le total des kilomètres parcourus et pour séparer l’utilisation qu’ils font de l’automobile pour affaires et à des fins personnelles.

Lorsque l’utilisation de l’automobile aux fins de l’emploi excède 50 % et qu’un avantage lié aux frais pour droit d’usage a été inclus dans le revenu de l’employé, ce dernier peut choisir (en le faisant par écrit au plus tard le 31 décembre) de calculer l’avantage selon un taux correspondant à 50 % des frais pour droit d’usage avant de déduire tout remboursement effectué par l’employé.

Le montant de l’avantage lié aux frais de fonctionnement peut être réduit de tous les frais de fonctionnement remboursés par l’employé dans les 45 jours suivant la fin de l’année civile.

9) Un employé peut recevoir une allocation pour couvrir certains coûts de fonctionnement d’une automobile utilisée aux fins de son emploi. Une « allocation » est généralement définie comme un montant versé à l’employé dont il n’a pas à justifier à l’employeur (en fournissant des reçus, des pièces justificatives, etc.) l’utilisation réelle qu’il en fait. De façon générale, toutes les allocations, sauf certaines exceptions, sont imposables pour l’employé. Par contraste, dans le cas des remboursements, l’employé doit généralement fournir des factures justificatives à son employeur, et l’employeur doit lui verser le remboursement dollar pour dollar. Si le remboursement est effectué pour des frais liés à l’emploi, il n’est pas imposable pour l’employé. Un employé peut recevoir une allocation pour frais d’automobile non imposable si toutes les conditions suivantes sont réunies :

• lemontantestraisonnable,cequisignifiehabituellementqu’ilestfondésurlestauxprescrits,bien qu’il soit possible, dans certains cas, de justifier des taux différents;

• l’allocationestuniquementfondéesurlenombredekilomètresparcourusdurantl’exercicedes fonctions liées à l’emploi;

• aucunremboursementn’estfaitàl’employépourtoutedépenseengagéerelativementàuneautomobile en plus de l’allocation pour frais d’automobile, sauf en ce qui concerne l’assurance commerciale supplémentaire et les frais de stationnement, de péage et de traversier.

Automobiles – Déductions et avantages / 41

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Liste de contrôle de l’impôt sur le revenu fédéral relative aux programmes d’avantages sociaux pour les employés

Les cotisations

de l’employédonnent-

elles lieu à un crédit d’impôt ou à une

déduction?

Les montantsreçus du régimesont-ils

imposablespour le

bénéficiaire?

Les cotisationsde l’employeurconfèrent-elles

un avantage imposable

à l’employé?

Les coûts del’employeur

sont-ilsdéductibles?

Programmes subventionnés par l’employeur

Soins de santé et soins dentaires non1 non non2 oui

Indemnité hebdomadaire et invalidité de longue durée non oui3 non4 oui

Assurance-vie collective non non oui2, 4 ouiAssurance-vie collective pour personnes à charge non non oui2, 4 oui

Décès accidentels et mutilations non non non2, 4 oui

Assurance-accidents pour voyages d’affaires non oui non oui

Régime de pension agréé5 oui6 oui7 non oui

Régime enregistré d’épargne-retraite5 oui6 oui7 oui oui

Régime de participation différée aux bénéfices5 s.o. oui7 non oui

Régime de participation des employés aux bénéfices non oui8 non oui

Convention de retraite9 oui6, 10 oui non oui

Programmes gouvernementauxRégime de pensions du Canada et Régime de rentes du Québec

oui11 oui non oui

Assurance-emploi oui11 oui non oui

Accidents du travail s.o. non12 non oui

Notes

1) Les cotisations de l’employé peuvent être admissibles au crédit d’impôt non remboursable pour frais médicaux (voir le tableau « Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 » aux pages 6 à 13).

2) Au Québec, les primes (y compris toute taxe) payées à une compagnie d’assurance pour une assurance-maladie, une assurance soins dentaires, une assurance-vie ou une assurance décès accidentel sont ajoutées au revenu imposable de l’employé.

3) Les montants reçus deviennent imposables lorsque le versement de l’avantage excède les cotisations de l’employé. L’avantage n’est pas imposable s’il s’agit d’un régime où l’employé assume tous les coûts.

4) Le budget fédéral de 2012 a proposé que le montant des cotisations que verse un employeur à un régime d’assurance collective contre la maladie ou les accidents soit inclus dans le revenu de l’employé dans l’année où les cotisations ont été versées, dans la mesure où elles ne se rapportent pas à une prestation d’assurance-salaire payable de façon périodique. Selon l’ARC, un régime d’assurance-salaire est une entente en matière d’assurance entre un employeur et son employé qui prévoit l’indemnisation d’un employé pour la perte d’un revenu d’emploi par suite de maladie, de grossesse ou d’accident. Cette mesure n’aura aucune incidence sur le traitement fiscal des régimes privés de soins médicaux ou de certains autres régimes.

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Notes (suite)

De façon générale, cette mesure s’appliquera relativement aux cotisations versées par un employeur le 28 mars 2012 ou par la suite, dans la mesure où ces cotisations sont attribuables à une protection offerte après 2012, sauf que le montant de ces cotisations versées avant 2013 sera inclus dans le revenu de l’employé pour 2013.

5) La situation fiscale présentée s’applique en deçà de certains plafonds maximums déductibles (voir les pages 54 et 55).

6) Les cotisations de l’employé lui donnent droit à une déduction d’impôt.

7) Un crédit d’impôt non remboursable est disponible jusqu’à concurrence de 2 000 $ de revenu de pension admissible reçu d’un régime de pension agréé, d’un régime enregistré d’épargne-retraite ou d’un régime de participation différée aux bénéfices (voir le tableau « Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 » aux pages 6 à 13). Des mesures ont été proposées dans le budget fédéral afin de permettre aux employés de certaines sociétés ou aux contribuables qui sont des travailleurs autonomes de cotiser à un régime de pension agréé collectif (RPAC); le revenu qui y sera gagné sera également admissible au crédit d’impôt pour revenu de pension.

8) Les montants sont généralement imposables lorsqu’ils sont attribués, plutôt que payés, dans le cadre d’un régime de participation des employés aux bénéfices, sauf s’ils se rapportent aux cotisations d’un employé, à des gains en capital réalisés ou constatés par la fiducie avant 1972, ou à des dividendes non imposables reçus par une société canadienne assujettie à l’impôt.

Le budget fédéral de 2012 a proposé que, dans les cas où la portion de la cotisation d’un employeur qui est attribuée au régime de participation aux bénéfices (RPEB) d’un employé excède 20 % du salaire que l’employeur lui a versé au cours de l’année, l’attribution excédentaire sera imposée aux taux fédéral et provinciaux les plus élevés (sauf si l’employé vit au Québec, auquel cas la composante provinciale sera nulle). Cette pénalité fiscale proposée s’appliquera généralement aux cotisations faites après le 28 mars 2012 et attribuées aux employés qui détiennent une participation notable dans les capitaux propres de l’employeur ou qui ont un lien de dépendance avec lui.

Les montants abandonnés en vertu du régime, déduction faite de certains ajustements, peuvent normalement être déduits du revenu imposable au cours de l’année où l’employé cesse de participer au régime.

9) Le régime paie un impôt remboursable spécial chaque année qui correspond à la moitié des cotisations reçues plus la moitié du revenu et des gains en capital gagnés par le régime durant l’année.

Le budget fédéral de 2012 a proposé la mise en application de règles anti-évitement qui entraîneront des pénalités fiscales pour l’employé au titre d’avantages qui sont réputés avoir été reçus en vertu d’une convention de retraite (CR). Si ces propositions sont adoptées, une pénalité pour placements interdits s’appliquera à l’égard de placements qui sont acquis ou qui deviennent interdits après le 28 mars 2012. Une pénalité fiscale pour avantages s’appliquera aux avantages accordés, reçus ou à recevoir après le 28 mars 2012, de même qu’aux avantages qui se rapportent à des biens de la CR acquis, ou à des opérations effectuées, avant le 29 mars 2012. Des règles transitoires s’appliqueront.

De plus, le budget fédéral de 2012 a proposé que, si les biens d’une CR perdent de leur valeur, l’impôt sur les CR ne soit remboursé que si la baisse de valeur des biens de la convention n’est pas raisonnablement attribuable à un placement interdit ou à un avantage, à moins que le ministre du Revenu national ne soit convaincu qu’il est juste et équitable de rembourser cet impôt. Cette mesure s’appliquera relativement à l’impôt sur les CR applicable aux cotisations versées à une CR après le 28 mars 2012.

10) Les cotisations de l’employé sont déductibles seulement si l’ensemble des cotisations versées au régime par l’employé au cours de l’année n’excède pas l’ensemble des cotisations versées par l’employeur au cours de l’année. Les cotisations de l’employé doivent également être requises.

11) Les cotisations de l’employé lui donnent droit à un crédit d’impôt non remboursable (voir le tableau « Taux et montants des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables pour 2012 » aux pages 6 à 13).

12) Ces montants sont compris dans le revenu net total de l’employé, mais une déduction compensatoire s’applique dans le calcul du revenu imposable de l’employé.

Liste de contrôle de l’impôt sur le revenu fédéral relative aux programmes d’avantages sociaux pour les employés / 43

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RPC, AE et TPS/TVH applicables aux avantages sociaux

Allocations ou avantages imposables1 RPC AE2 TPS/TVH

Allocations pour usage d’une automobile3 oui oui non

Avantages pour frais pour droit d’usage et frais de fonctionnement d’une automobile3 oui non oui

Récompenses, cadeaux, prix, événements mondains4,5 oui oui non

Gîte et couvert6,7 oui oui non

Services de consultation4,8 oui oui non

Rabais sur marchandises oui non oui

Allocation d’études pour enfants oui oui non

Logement – gratuit ou à prix modique6,9 oui oui non

Prêts sans intérêt et prêts à faible taux d’intérêt oui non non

Frais médicaux4,10 oui oui non

Frais de déménagement et avantages liés à la réinstallation4 oui oui oui

Frais de déménagement – allocation non imputable de plus de 650 $ oui oui non

Stationnement4 oui oui oui

Notes

1) Ce tableau indique si une allocation ou un avantage imposable particulier énuméré est assujetti aux retenues salariales au titre du RPC ou de l’AE, et si la TPS/TVH doit être incluse dans la valeur de l’avantage imposable.

2) L’assurance-emploi (AE) fournit de l’aide financière temporaire aux chômeurs canadiens qui ont perdu leur emploi, pendant qu’ils cherchent un nouvel emploi, perfectionnent leurs compétences ou s’occupent d’un membre de leur famille souffrant d’une maladie grave qui risque de causer son décès, ainsi qu’aux travailleurs malades, aux femmes enceintes et aux parents qui s’occupent d’un nouveau-né ou d’un enfant adopté. (Pour les résidents du Québec, ces prestations proviennent du Régime québécois d’assurance-parentale, ou « RQAP », dont il est question au tableau « Retenues salariales – Québec », à la page 25.) Le maximum de la rémunération assurable est fixé à 45 900 $ (voir le tableau « Retenues salariales – Fédéral », à la page 24). Si un particulier détient plus de 40 % des actions avec droit de vote d’une société, le revenu d’emploi qu’il reçoit de cette société n’est pas assurable. Les prestations régulières peuvent être versées pendant une période allant de 14 à 45 semaines. Toutes les prestations d’assurance-emploi qui sont reçues sont imposables.

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RPC, AE et TPS/TVH applicables aux avantages sociaux / 45

3) Pour obtenir des renseignements concernant les allocations et les avantages relatifs à l’utilisation d’une automobile, voir le tableau « Automobiles – Déductions et avantages » et les notes connexes aux pages 38 à 41.

4) Dans le cas d’allocations ou d’avantages en nature, aucune retenue salariale au titre de l’AE n’est requise.

5) Dans le cas d’allocations ou d’avantages en nature, la TPS/TVH doit être comprise dans la valeur de l’avantage.

6) La portion de l’avantage qui s’applique à la location est assujettie à la TPS/TVH si le logement est occupé pendant moins de un mois. Quant à la portion de l’avantage qui s’applique aux services publics, elle est assujettie à la TPS/TVH, à moins que ces services ne soient fournis par la municipalité.

7) L’avantage n’est assujetti aux retenues salariales au titre de l’AE que si l’employé reçoit une rémunération en espèces durant la même période de paie.

8) La TPS/TVH s’appliquera à l’avantage si le bien ou le service est autrement assujetti à un tel impôt.

9) S’il s’agit d’avantages en nature, ceux-ci ne sont assujettis aux retenues salariales au titre de l’AE que si l’employé reçoit une rémunération en espèces durant la même période de paie.

10) Certains frais médicaux sont assujettis à la TPS/TVH.

11) Si les frais de déplacement du conjoint/conjoint de fait ne sont pas payés en espèces, l’avantage sera alors assujetti à la TPS/TVH.

Allocations ou avantages imposables1 RPC AE2 TPS/TVH

Primes pour régimes individuels d’assurance salaire ou de maintien du revenu4 oui oui non

Cotisations à une association professionnelle4,8 oui oui non

Installations récréatives4 oui non oui

Installations récréatives – cotisations de membre à un club oui oui oui

Frais de gestion de REER (non payés en espèces)8 oui non non

Cotisations à un REER4 oui oui non

Bourses d’études et d’entretien oui oui non

Frais de déplacement du conjoint/conjoint de fait4,11 oui oui non

Options d’achat d’actions oui non non

Repas subventionnés oui non oui

Laissez-passer de transport en commun4 oui oui oui

Frais de scolarité4,8 oui oui non

Uniformes et vêtements spéciaux4 oui oui oui

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Versement fait par l’employeur au titre de la TPS/TVH et de la TVQ sur les avantages imposables des employés

Si l’employeur est inscrit pour la TPS/TVH, celui-ci peut être appelé à remettre le montant de TPS/TVH qui s’applique aux avantages imposables. Si le bien ou le service particulier assujetti à la TPS/TVH confère un avantage imposable, l’employeur est généralement réputé avoir perçu un montant au titre de la TPS/TVH sur cet avantage. Un nombre restreint d’exceptions s’appliquent à cette règle, notamment :

• lesbiensouservicesquidonnentlieuàunavantageimposableexonérédeTPS/TVHoudétaxé(au sens de la Loi sur la taxe d’accise), tels que les intérêts et les primes d’assurance-vie ou pour soins médicaux;

• lesbiensouservicesquidonnentlieuàuneallocationquiestinclusedanslerevenudel’employé, telle qu’une allocation déraisonnable pour usage d’une automobile;

• lesbiensouservicesquidonnentlieuàunavantageimposable,maisàl’égarddesquelsl’employeur ne peut demander de crédits de taxe sur les intrants, tels que des cotisations de membre à un club.

Pour 2012 et les années ultérieures, le montant de TPS qui est à remettre au titre de l’avantage relatif aux frais de fonctionnement d’une automobile correspond à 3 % de l’avantage et des remboursements. Pour tous les autres avantages imposables, y compris les frais pour droit d’usage, un taux de TPS équivalant à 4/104 de l’avantage et des remboursements s’applique.

Pour 2012, de nombreux taux et règles relatifs à la TVH s’appliquent afin de déterminer le montant de TVH à remettre au titre des avantages imposables, en raison des nouvelles exigences de récupération des crédits de taxe sur les intrants pour les grandes entreprises de la Colombie-Britannique et de l’Ontario et des divers taux de TVH.

Lorsque la TPS/TVH s’applique aux avantages imposables des employés, la taxe est généralement réputée avoir été perçue à la fin du mois de février de l’année suivant celle au cours de laquelle l’avantage survient. Cette date correspond à celle de l’échéance pour la production du T4 et du Relevé 1. Par conséquent, la taxe applicable aux avantages est incluse dans la déclaration de TPS/TVH de l’employeur pour la période de déclaration qui comprend le dernier jour du mois de février.

En ce qui a trait à la TVQ, les règles sont généralement les mêmes que celles énoncées précédemment. Pour 2012, le montant de TVQ qui est considéré comme perçu correspond à 6 % des avantages relatifs aux frais de fonctionnement et à 9,5/109,5 pour tous les autres avantages imposables, y compris les frais pour droit d’usage de l’automobile.

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Prestation fiscale canadienne pour enfants

Revenu familial net Un enfant Deux enfants Trois enfants

24 863 $ 3 582 $ 6 913 $ 10 248 $

25 000 3 565 6 881 10 202

40 000 1 735 3 431 5 207

60 000 1 059 2 118 3 621

75 000 759 1 518 3 021

90 000 459 918 2 421

Notes

• Laprestationfiscalecanadiennepourenfants(PFCE)estverséemensuellementenfranchised’impôt aux familles admissibles afin de les aider à assumer les coûts nécessaires pour élever des enfants de moins de 18 ans. Outre la prestation de base, le versement de la PFCE peut inclure le supplément de la prestation nationale pour enfants (SPNE) et la prestation pour enfants handicapés (PEH). Le tableau ci-dessus résume le montant total des versements qu’une famille peut recevoir au cours de la période allant de juillet 2012 à juin 2013 dans différentes circonstances. Les montants comprennent la PFCE de base et la SPNE.

• LaPFCEdebasepourcettepériodes’élèveà1405 $parenfantdemoinsde18ans.Cemontantest majoré de 98 $ pour le troisième enfant et pour chacun des enfants suivants. La prestation diminue graduellement de 2 % (pour un enfant) ou de 4 % (pour deux enfants ou plus) du revenu familial net rajusté en sus de 42 707 $.

• LaSPNEpourcettepériodes’élèveà2177 $pourlepremierenfant,à1926 $pourledeuxièmeenfant et à 1 832 $ pour le troisième enfant et pour chacun des enfants additionnels. La prestation diminue graduellement de 12,2 % (pour un enfant), de 23 % (pour deux enfants) ou de 33,3 % (pour trois enfants ou plus) du revenu familial net rajusté en sus de 24 863 $.

• LaPEHestuneprestationpouvantallerjusqu’à2575 $parenfantâgédemoinsde18anspourles enfants ayant une déficience mentale ou physique grave et prolongée. La prestation diminue graduellement de 2 % (pour un enfant) ou de 4 % (pour deux enfants ou plus) de la tranche du revenu familial net rajusté en sus du montant de base, déterminé en fonction du nombre d’enfants pour lesquels vous avez reçu la PFCE.

• Lefacteurd’indexationutilisépourtouslesparamètresdelaPFCEestlemêmequeceluiquiestutilisé pour l’impôt sur le revenu fédéral (voir le tableau « Taux et tranches d’imposition fédéraux et provinciaux / territoriaux pour 2012 et 2013 » et les notes connexes aux pages 2 à 5).

• L’admissibilitéestdéterminéeselonlerevenufamilialnetdéclarépourl’impôt,lequelpeutêtre rajusté au besoin. Chaque année au mois de juillet, les versements sont rajustés en fonction du revenu familial net déclaré pour l’année précédente. Les versements sont effectués mensuellement à la personne qui est le principal responsable des soins et de l’éducation de l’enfant.

• L’admissibilitéàlaPFCEprendrafinlemoissuivantlemomentoùleparentcessed’êtrerésidentdu Canada, ou bien au moment où il cesse d’être la principale personne à subvenir aux besoins de l’enfant, ou encore le mois où l’enfant quitte la maison, atteint l’âge de 18 ans ou décède.

• Pourlesrésidentsdel’Alberta,laPFCEdebaseaétéremplacéeparuneprestationfondéesurl’âge.

• Lamajoritédesprovincesoffrentdesprogrammesetdesprestationssupplémentairesafind’aider financièrement les familles à faible revenu à élever leurs enfants de moins de 18 ans.

• Laprestationuniversellepourlagarded’enfants(PUGE)estverséeauxparentsàraisonde100 $par mois par enfant de moins de six ans. La PUGE n’est pas fondée sur le revenu, mais elle est imposée entre les mains du conjoint/conjoint de fait ayant le revenu le moins élevé. Elle n’est toutefois pas prise en compte dans la détermination du revenu familial net pour la PFCE.

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Prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec1

Notes

1) Ce tableau résume les montants mensuels maximums des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) (sauf en ce qui a trait à la prestation de décès forfaitaire) qui s’appliquent pour chacune des années indiquées. En vertu de la législation régissant le Régime de rentes du Québec (RRQ), les taux et les règles dont il est fait mention ici peuvent varier légèrement. Des paiements sont également versés aux particuliers qui vivent à l’extérieur du Canada et qui remplissent toutes les conditions d’admissibilité.

2) Les prestations de retraite sont des prestations mensuelles imposables versées aux particuliers ayant déjà cotisé au moins une fois au RPC ou au RRQ. Le cotisant a le choix de recevoir des prestations de retraite dès l’âge de 60 ans ou au plus tard à l’âge de 70 ans. Les prestations sont déterminées en fonction de la durée et du montant des cotisations versées par le particulier au RPC et (ou) au RRQ. L’âge auquel un particulier choisit de prendre sa retraite influe également sur le montant des prestations. Le cotisant doit faire une demande pour recevoir des prestations du RPC/RRQ.

Les prestations de retraite visent à procurer un montant mensuel de prestations égal à environ 25 % du montant mensuel moyen des gains ouvrant droit à pension durant la période de cotisation du particulier. La période de cotisation débute lorsque le particulier atteint l’âge de 18 ans et se termine lorsque le particulier reçoit des prestations de retraite, lorsqu’il atteint 70 ans ou lorsqu’il décède, selon la première de ces éventualités. Le versement des prestations de retraite commence au cours du mois suivant le 65e anniversaire du cotisant. Le montant des prestations est redressé chaque mois précédant ou suivant le 65e anniversaire du cotisant (pour de plus amples renseignements sur ces redressements, voir la note 3).

2010 2011 2012

Prestations de retraite2,3 934 $ 960 $ 986 $

Prestations d’invalidité4 1 127 1 153 1 186

Prestations de survivant5 :Âgé de moins de 65 ans 517 529 544

Âgé de plus de 64 ans 561 576 592

Prestation de décès forfaitaire6 (max.) 2 500 2 500 2 500

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Notes (suite)

Le montant mensuel des prestations est indexé en fonction de l’indice des prix à la consommation (IPC) et il est redressé annuellement.

Les personnes mariées ou les conjoints de fait peuvent demander que le total des prestations de retraite gagnées par les deux parties leur soit versé à parts égales. Les deux conjoints doivent être âgés d’au moins 60 ans et chacun doit avoir fait la demande pour obtenir ses prestations respectives. Ces prestations peuvent être partagées même si un seul des conjoints a versé des cotisations dans le passé.

Les prestations de retraite touchées par des non-résidents sont assujetties à une retenue d’impôt de 25 %; toutefois, ce taux peut être réduit en vertu d’une convention (voir les tableaux « Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada » et les notes connexes aux pages 144 à 151).

3) Le ministère des Finances du Canada a apporté des modifications à l’administration du RPC. La pénalité pour le versement anticipé de prestations de retraite du RPC passera de 0,5 % par mois à 0,6 % par mois. Cette modification s’échelonnera progressivement sur une période de cinq ans, à compter de 2012. D’ici 2016, les particuliers qui décideront de toucher à leurs prestations à l’âge de 60 ans verront leur montant de base diminuer de 36 %.

Dans le cas des particuliers qui choisissent de continuer à travailler après 65 ans, le taux des prestations passera de 0,5 % par mois à 0,7 % par mois. Cette hausse est échelonnée sur trois ans à compter de 2011. D’ici 2013, les particuliers qui décideront de toucher à leurs prestations à l’âge de 70 ans verront leur montant de base augmenter de 42 %.

Auparavant, les particuliers qui touchaient des prestations du RPC et qui retournaient sur le marché du travail (c’est-à-dire les bénéficiaires actifs) ne versaient pas de cotisations au RPC et, par conséquent, ne continuaient pas à bonifier leur pension du RPC. En vertu des règles en vigueur depuis 2012, les contribuables âgés de moins de 65 ans qui travaillent et qui touchent des prestations de retraite du RPC doivent continuer à verser des cotisations au RPC, et leur employeur verse des cotisations équivalentes. Les employés qui ont entre 65 et 70 ans peuvent opter de participer au RPC afin de continuer à bonifier leur pension, ce qui exigerait que leur employeur verse également des cotisations.

Ces modifications, ainsi qu’un certain nombre d’autres modifications proposées, n’auront aucune incidence sur les bénéficiaires qui ont reçu des prestations de retraite du RPC avant le 1er janvier 2011 et qui ne travaillent pas.

Prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec / 49

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Notes (suite)

4) Les prestations d’invalidité sont des prestations mensuelles imposables dont peuvent se prévaloir les particuliers âgés de moins de 65 ans affligés d’une invalidité grave et prolongée les empêchant de travailler sur une base régulière. Pour avoir droit à ces prestations, le particulier doit avoir versé des cotisations suffisantes au RPC ou au RRQ pendant au moins quatre des six dernières années, ou doit avoir versé des cotisations valides au RPC ou au RRQ pendant au moins 25 ans et avoir satisfait aux conditions d’admissibilité en ayant cotisé un montant minimum au cours de trois des six années précédentes. Le cotisant doit faire une demande pour recevoir des prestations.

Les prestations d’invalidité seront versées jusqu’à ce que l’état de santé du particulier s’améliore à un point tel qu’il peut faire régulièrement n’importe quelle sorte de travail, que celui-ci atteigne 65 ans ou qu’il décède, selon la première de ces éventualités. Après avoir atteint l’âge de 65 ans, le particulier recevra les prestations de retraite du RPC/RRQ.

Le montant mensuel des prestations d’invalidité se compose d’un montant fixe minimum que tous les bénéficiaires peuvent recevoir et d’un montant déterminé en fonction des cotisations versées par le bénéficiaire au RPC durant toute sa carrière. Le montant mensuel des prestations est indexé en fonction de l’IPC et est redressé annuellement.

L’enfant à charge d’un bénéficiaire de prestations d’invalidité peut également recevoir des prestations imposables s’il a moins de 18 ans ou s’il a entre 18 et 25 ans et étudie à temps plein.

5) Les prestations de survivant sont des prestations mensuelles imposables dont peut se prévaloir le conjoint/conjoint de fait d’un particulier décédé qui a versé des cotisations au RPC ou au RRQ au cours de sa vie. Le conjoint/conjoint de fait survivant doit faire une demande pour recevoir les prestations.

Le montant qu’un conjoint/conjoint de fait survivant recevra dépend de certains facteurs, notamment s’il reçoit également des prestations d’invalidité ou de retraite, du montant des cotisations au régime et de la durée pendant laquelle le cotisant les a versées ainsi que de l’âge du conjoint/conjoint de fait au moment du décès du cotisant. Pour que le conjoint/conjoint de fait puisse se prévaloir de ces prestations, le défunt doit avoir versé des cotisations pendant un certain nombre d’années au cours de sa période de cotisation. Lorsque la période de cotisation du défunt s’échelonne sur plus de neuf ans, les cotisations doivent avoir été versées durant au moins le tiers de ces années de cotisation ou durant 10 ans, selon la plus courte de ces deux périodes. Lorsque la période de cotisation du défunt est de neuf ans ou moins, les cotisations doivent avoir été versées pendant au moins trois ans.

Prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec

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Notes (suite)

Si le conjoint/conjoint de fait a 65 ans ou plus et ne reçoit pas d’autres prestations du RPC, les prestations sont égales à 60 % des prestations de retraite que le défunt aurait reçues à 65 ans. Si le conjoint/conjoint de fait a moins de 65 ans, les prestations comportent généralement une composante à taux uniforme et une composante proportionnelle aux revenus. Cette dernière est égale à 37,5 % des prestations de retraite du cotisant décédé. D’autres ajustements peuvent être apportés selon les circonstances propres au conjoint/conjoint de fait.

L’enfant à charge d’un cotisant décédé peut également recevoir des prestations mensuelles s’il a moins de 18 ans ou s’il a entre 18 et 25 ans et étudie à temps plein. Il faut faire une demande pour recevoir les prestations.

Le montant des prestations mensuelles est indexé en fonction de l’IPC et est redressé annuellement.

6) La prestation de décès forfaitaire est un paiement unique versé à la succession d’un particulier décédé qui a cotisé au RPC ou au RRQ durant sa vie. Pour être admissible à cette prestation, le défunt doit avoir versé des cotisations pendant un certain nombre d’années durant sa période de cotisation. Lorsque la période de cotisation du défunt s’échelonne sur plus de neuf ans, les cotisations doivent avoir été versées durant au moins le tiers de ces années de cotisation ou durant 10 ans, selon la plus courte de ces deux périodes. Lorsque la période de cotisation du défunt est de neuf ans ou moins, les cotisations doivent avoir été versées pendant au moins trois ans. Le représentant de la succession doit faire une demande pour bénéficier de cette prestation.

La prestation de décès forfaitaire est égale à six mois des prestations de retraite du défunt, ou aux prestations de retraite que le particulier aurait reçues s’il était âgé de 65 ans au moment de son décès, à concurrence de 2 500 $.

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Notes

1) La pension de base de la SV est versée sous forme de prestations mensuelles imposables aux personnes de 65 ans ou plus qui répondent à certaines exigences en matière de résidence canadienne. (Le budget fédéral de 2012 a proposé de porter l’âge d’admissibilité à la retraite à 67 ans à compter d’avril 2023.) En règle générale, un minimum de 40 ans de résidence depuis l’âge de 18 ans est requis pour pouvoir recevoir une pension maximum, tel qu’il est indiqué dans le tableau. Un minimum de 10 ans de résidence depuis l’âge de 18 ans est requis pour recevoir une pension partielle. Le versement des prestations peut être modifié par des ententes en matière de sécurité sociale conclues avec le pays de résidence antérieur du contribuable. Les particuliers qui désirent obtenir des prestations de la SV doivent en faire la demande.

Pour 2012, si le revenu net du particulier excède environ 69 560 $, 15 % de l’excédent de ce montant doit être remboursé. Si une partie de la pension de la SV doit être remboursée pour une année en particulier, un montant approprié sera déduit des futures prestations mensuelles de la SV à titre de remboursement des prestations. En ce qui concerne les non-résidents, le remboursement des prestations s’ajoute à la retenue d’impôt habituelle pour les non-résidents qui est également prélevée. Le montant intégral de la pension de la SV est éliminé lorsque le revenu net atteint environ 112 770 $.

Une pension maximum ou partielle de la SV peut généralement être versée pendant une période indéterminée à un non-résident, si le particulier a vécu au Canada pendant au moins 20 ans après l’âge de 18 ans. Sinon, la pension ne sera versée que pour le mois au cours duquel le particulier a quitté le Canada et pour une période supplémentaire de six mois. Les prestations peuvent être rétablies si le particulier retourne vivre au Canada.

2) Le SRG est une prestation mensuelle non imposable versée aux bénéficiaires de la SV à faible revenu. Pour 2012, cette prestation est versée en fonction du revenu annuel et de l’état civil du particulier :

• personnescélibataires,divorcées,séparéesouveuves–lerevenunet(excluantlaSVetleSRG) doit être inférieur à environ 16 365 $;

• personnesmariéeslorsquelesdeuxconjoints/conjointsdefaittouchentdesprestationsdelaSV – le revenu net combiné (excluant la SV et le SRG) doit être inférieur à environ 21 650 $.

Les montants indiqués dans le tableau reflètent le montant maximum des prestations mensuelles.

Une allocation est également offerte aux particuliers à faible revenu, âgés de 60 à 64 ans, dont le conjoint/conjoint de fait a le droit de recevoir la SV et le SRG. Pour avoir droit à cette allocation mensuelle non imposable, le conjoint/conjoint de fait doit avoir résidé au Canada pendant au moins 10 ans depuis l’âge de 18 ans, et le revenu familial net pour 2012 doit être inférieur à environ 30 335 $.

Les particuliers doivent faire une demande pour recevoir le SRG et (ou) une allocation. En règle générale, les particuliers peuvent automatiquement renouveler leur SRG et leur allocation en produisant leur déclaration de revenus.

Le SRG et l’allocation ne peuvent être versés à des non-résidents au-delà de six mois après le mois de leur départ. Toutefois, les particuliers peuvent présenter une nouvelle demande à leur retour au Canada.

Prestations mensuelles

par trimestre

Sécurité de la vieillesse (SV)1 Supplément de revenu garanti (SRG)2

Célibataire Personne mariée2011 2012 2011 2012 2011 2012

1er 524,23 $ 540,12 $ 661,69 $ 732,36 $ 436,95 $ 485,61 $

2e 526,85 540,12 665,00 732,36 439,13 485,61

3e 533,70 – 723,65 – 479,84 –

4e 537,97 – 729,44 – 483,68 –

Prestations de sécurité de la vieillesse

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Fractionnement du revenu de pension

Si certaines conditions sont remplies, les particuliers qui sont des résidents du Canada et qui gagnent un revenu admissible au crédit d’impôt pour revenu de pension et leur conjoint/conjoint de fait pourraient être en mesure de réduire l’ensemble de leur charge fiscale grâce à une mesure de fractionnement du revenu de pension.

« Fractionnement du revenu » est l’expression utilisée pour décrire les stratégies d’économies d’impôt que peut réaliser un membre de la famille dont le revenu se situe dans une tranche d’imposition plus élevée en transférant une partie de son revenu à un deuxième membre de la famille dont le revenu se situe dans une tranche d’imposition moins élevée, de façon que le revenu transféré soit imposé à un taux inférieur, ou qu’il ne le soit pas du tout, si le revenu du deuxième membre de la famille est suffisamment bas.

Revenu de pension admissible

Le revenu de pension admissible correspond généralement au total des deux éléments suivants :

• la portion imposable des paiements de rente versés par une caisse ou un régime de retraite ou de pension;

• les paiements de rente, aux paiements provenant d’un fonds enregistré de revenu de retraite (y compris ceux d’un fonds de revenu viager), ainsi qu’aux paiements de rente prévus par un Régime enregistré d’épargne-retraite, s’ils sont reçus par suite du décès d’un conjoint/conjoint de fait ou si le pensionné est âgé de 65 ans ou plus à la fin de l’année.

Les particuliers qui sont des résidents canadiens seront généralement en mesure d’attribuer jusqu’à la moitié de leur revenu de pension admissible à leur conjoint/conjoint de fait qui est un résident canadien.

Les paiements de la Sécurité de la vieillesse (SV), du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec ou d’une convention de retraite ne sont pas admissibles.

Choix conjoint

Aux fins du fractionnement du revenu de pension, un particulier et son conjoint/conjoint de fait doivent produire un choix conjoint à l’aide du formulaire T1032, « Choix conjoint visant le fractionnement du revenu de pension ». Ce formulaire doit être annexé aux déclarations de revenus respectives pour l’année visée, et il doit être produit au plus tard à la date d’échéance de production pour l’année en cause.

Aux fins de l’impôt sur le revenu, le montant attribué sera déduit dans le calcul du revenu du particulier ayant reçu le revenu de pension (le conjoint/conjoint de fait ayant le revenu le plus élevé) et inclus dans le calcul du revenu de la personne à qui un tel montant a été attribué (le conjoint/conjoint de fait ayant le revenu le moins élevé). L’impôt sur le revenu qui est retenu à la source relativement au revenu de pension admissible doit être attribué par le conjoint/conjoint de fait ayant le revenu le plus élevé au conjoint/conjoint de fait ayant le revenu le moins élevé, proportionnellement au revenu de pension qui a été attribué.

Répercussions sur les autres crédits et montants

Le montant du revenu de pension fractionné qui entraînera la plus grande économie d’impôt variera considérablement d’un couple à l’autre, selon le revenu de chacun des conjoints/conjoints de fait. Un particulier pourrait devoir tenir compte des éventuelles répercussions de la hausse du revenu de son conjoint/conjoint de fait, qui pourraient se traduire par une réduction, voire une élimination des montants de crédits personnels qu’il pourrait autrement demander ou encore transférer à l’autre particulier. Ces crédits comprennent le crédit pour conjoint, le crédit en raison de l’âge et le crédit pour frais médicaux. Le fractionnement du revenu pourrait également avoir une incidence sur son admissibilité ou celle de son conjoint/conjoint de fait aux prestations de la SV et (ou) donner lieu à une récupération des prestations de la SV du conjoint/conjoint de fait.

Fractionnement du revenu de pension

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Plafonds des cotisations à des régimes de retraite ou d’épargne

Notes

1) Le plafond des cotisations à un régime de pension agréé à cotisations déterminées (RPA) indiqué dans le tableau correspond aux limites supérieures qui s’appliquent chaque année. Le plafond des cotisations sera équivalent au plus élevé du plafond de l’année précédente et du plafond des cotisations pour 2009, soit 22 000 $, indexé en fonction de l’inflation. En général, le plafond des cotisations pour 2009 sera indexé selon un facteur d’inflation équivalant au salaire moyen de l’année concernée, divisé par le salaire moyen pour 2009.

2) Le total des cotisations de l’employeur et de l’employé à un RPA est limité au moindre du plafond des cotisations pour l’année courante et de 18 % des gains ouvrant droit à pension de l’employé pour l’année. Le montant des gains ouvrant droit à pension qui détermine les droits de cotisation pour chaque année est indiqué dans le tableau.

3) Le plafond des cotisations au Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) équivaut au plafond des cotisations à un RPA pour l’année précédente.

2011 2012 2013

Régime de pension agréé à cotisations déterminées

Plafond des cotisations1 22 970 $ 23 820 $à calculer

Gains ouvrant droit à pension2 127 611 132 333

Régime enregistré d’épargne-retraite

Plafond des cotisations3 22 450 $ 22 970 $ 23 820 $

Revenu gagné de l’année précédente4 124 722 127 611 132 333

Régime de participation différée aux bénéfices

Plafond des cotisations5 11 485 $ 11 910 $à calculer

Gains ouvrant droit à pension6 63 806 66 167

Compte d’épargne libre d’impôt

Plafonds annuels

des cotisations7 5 000 $ 5 000 $ à calculer

Régime enregistré d’épargne-études

Plafond annuel des cotisations8 s.o. s.o. s.o.

Limite à vie des cotisations9 50 000 $ 50 000 $ 50 000 $

Régime enregistré d’épargne-invalidité

Plafond annuel des cotisations10 s.o. s.o. s.o.

Limite à vie des cotisations11 200 000 $ 200 000 $ 200 000 $

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Notes (suite)

4) Le total des cotisations pouvant être versées à un REER est limité au moindre du plafond des cotisations pour l’année courante et de 18 % du revenu gagné du particulier pour l’année précédente, plus les droits de cotisation inutilisés reportés. Le montant de revenu gagné qui détermine le plafond des cotisations pour chaque année est indiqué dans le tableau.

5) Le plafond des cotisations à un régime de participation différée aux bénéfices (RPDB) équivaut à la moitié du plafond des cotisations à un RPA pour l’année.

6) Le total des cotisations pouvant être versées à un RPDB par l’employeur est limité au moindre du plafond des cotisations pour l’année courante et de 18 % des gains ouvrant droit à pension d’un employé pour l’année. Le montant des gains ouvrant droit à pension qui détermine les droits de cotisation pour chaque année est indiqué dans le tableau.

7) Les Canadiens âgés de 18 ans ou plus peuvent gagner un revenu en franchise d’impôt tout au long de leur vie dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Les revenus, les gains et les pertes découlant de placements dans un CELI, ainsi que les montants qui en sont retirés, ne sont pas imposables et ne sont pas pris en compte dans la détermination de l’admissibilité à certains avantages ou crédits fondés sur le revenu. Depuis 2009, un contribuable peut verser dans un CELI des cotisations pouvant aller jusqu’à 5 000 $ par année civile, en plus de ses droits de cotisation inutilisés de l’année précédente. En général, les montants retirés d’un CELI sont ajoutés aux droits de cotisation du particulier pour les années ultérieures. Les cotisations au CELI ne sont pas déductibles du revenu. Le plafond de cotisation de 5 000 $ est indexé en fonction de l’inflation et arrondi à 500 $ près.

8) Même si aucun plafond de cotisation n’est fixé pour ce régime, les cotisations qui y sont versées doivent être examinées avec soin, en vue de l’optimisation des paiements d’aide gouvernementale accordés en vertu de la Subvention canadienne pour l’épargne-études et du Bon d’études canadien.

9) Un régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un régime d’épargne dont se prévalent habituellement les parents et autres tuteurs pour épargner en prévision des études postsecondaires de leurs enfants. Comme dans le cas d’un REER, le revenu gagné dans le régime d’épargne s’y accumule en franchise d’impôt. Toutefois, contrairement au REER, les cotisations versées à un REEE ne sont pas déductibles lors du calcul du revenu net du cotisant aux fins de l’impôt. Qui plus est, aucun plafond de cotisation n’est fixé pour un REEE. En revanche, chaque bénéficiaire est assujetti à une limite à vie de 50 000 $, peu importe la quantité de régimes qui ont été établis pour le compte de ce bénéficiaire.

10) Même si aucun plafond de cotisation n’est fixé pour ce régime, les cotisations qui y sont versées doivent être examinées avec soin, en vue de l’optimisation des paiements d’aide gouvernementale accordés en vertu de la Subvention canadienne pour l’épargne-invalidité et des obligations d’épargne du Canada.

11) Les parents et d’autres personnes peuvent avoir recours à un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) afin d’épargner pour assurer la sécurité financière à long terme d’un enfant qui est admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Comme dans le cas d’un REEE, les cotisations faites à un REEI ne sont pas déductibles d’impôt pour le cotisant, mais le revenu gagné dans le régime s’y accumule en franchise d’impôt. Même si le montant des cotisations n’est assujetti à aucune limite annuelle, les cotisations versées pour le compte d’un bénéficiaire sont limitées à un maximum à vie de 200 000 $. Les cotisations peuvent continuer d’être versées jusqu’à la fin de l’année où le bénéficiaire atteint l’âge de 59 ans, ou jusqu’à ce qu’il cesse d’être résident canadien, qu’il décède ou qu’il cesse d’être admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées.

Plafonds des cotisations à des régimes de retraite ou d’épargne / 55

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Valeur d’une cotisation unique de 1 000 $ à un régime à imposition différée

Nombre d’annéesde détention des

fonds dans leREER

Taux de croissance annuelle

2 % 4 % 6 % 8 % 10 % 12 %

1 1 020 $ 1 040 $ 1 060 $ 1 080 $ 1 100 $ 1 120 $

2 1 040 1 082 1 124 1 166 1 210 1 254

3 1 061 1 125 1 191 1 260 1 331 1 405

4 1 082 1 170 1 262 1 360 1 464 1 574

5 1 104 1 217 1 338 1 469 1 611 1 762

6 1 126 1 265 1 419 1 587 1 772 1 974

7 1 149 1 316 1 504 1 714 1 949 2 211

8 1 172 1 369 1 594 1 851 2 144 2 476

9 1 195 1 423 1 689 1 999 2 358 2 773

10 1 219 1 480 1 791 2 159 2 594 3 106

15 1 346 1 801 2 397 3 172 4 177 5 474

20 1 486 2 191 3 207 4 661 6 727 9 646

25 1 641 2 666 4 292 6 848 10 835 17 000

30 1 811 3 243 5 743 10 063 17 449 29 960

35 2 000 3 946 7 686 14 785 28 102 52 800

40 2 208 4 801 10 286 21 725 45 259 93 051

Notes

• Cetableauindiquelavaleurcumuléed’unecotisationuniquede1000 $dansunrégimeenregistré d’épargne-retraite (REER) ou dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) à l’année 0, en supposant que la cotisation croît dans le régime pendant un certain nombre d’années, à des taux d’intérêt ou des taux de croissance variables.

• Lesvaleurscumuléesnetiennentpascomptedetoutimpôtsurlerevenuàpayerlorsquelesfonds seront éventuellement retirés du REER ou lorsque le REER est liquidé. Ni les cotisations à un CELI ni le revenu tiré du régime ne sont assujettis à l’impôt lorsqu’ils sont retirés.

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Croissance d’une cotisation annuelle de 1 000 $ à un régime à imposition différée

Notes

• Cetableauindiquelavaleurcumuléed’unecotisationannuellede1000 $dansunrégimeenregistré d’épargne-retraite (REER) ou dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) au début de chaque année, en supposant que la cotisation croît dans le régime pendant un certain nombre d’années, à des taux d’intérêt ou des taux de croissance variables.

• Lesvaleurscumuléesnetiennentpascomptedetoutimpôtsurlerevenuàpayerlorsquelesfonds seront éventuellement retirés du REER ou lorsque le REER sera liquidé. Ni les cotisations à un CELI ni le revenu tiré du régime ne sont assujettis à l’impôt lorsqu’ils sont retirés.

/ 57

Nombre d’annéesde détention des

fonds dans leREER

Taux de croissance annuelle

2 % 4 % 6 % 8 % 10 % 12 %

1 1 020 $ 1 040 $ 1 060 $ 1 080 $ 1 100 $ 1 120 $

2 2 060 2 122 2 184 2 246 2 310 2 374

3 3 122 3 246 3 375 3 506 3 641 3 779

4 4 204 4 416 4 637 4 867 5 105 5 353

5 5 308 5 633 5 975 6 336 6 716 7 115

6 6 434 6 898 7 394 7 923 8 487 9 089

7 7 583 8 214 8 897 9 637 10 436 11 300

8 8 755 9 583 10 491 11 488 12 579 13 776

9 9 950 11 006 12 181 13 487 14 937 16 549

10 11 169 12 486 13 972 15 645 17 531 19 655

15 17 639 20 825 24 673 29 324 34 950 41 753

20 24 783 30 969 38 993 49 423 63 002 80 699

25 32 671 43 312 58 156 78 954 108 182 149 334

30 41 379 58 328 83 802 122 346 180 943 270 293

35 50 994 76 598 118 121 186 102 298 127 483 463

40 61 610 98 827 164 048 279 781 486 852 859 142

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Exigences relatives aux acomptes provisionnels1

Notes

1) Ce tableau s’applique à tous les particuliers, à l’exception des agriculteurs et des pêcheurs, qui sont assujettis à des règles particulières (voir la note 8).

2) Les acomptes provisionnels fédéraux et du Québec des particuliers, à l’exception des agriculteurs et des pêcheurs, sont exigibles tous les 15 mars, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre.

3) Les particuliers qui résident à l’extérieur du Québec à la fin d’une année d’imposition sont tenus de verser des acomptes trimestriels au cours de l’année si leur impôt net à payer est supérieur à 3 000 $ au cours de cette année ou dans l’une des deux années précédentes.

L’impôt net à payer comprend généralement les impôts fédéraux (moins les crédits d’impôt applicables) qui deviennent exigibles au plus tard le jour où le règlement du solde du particulier vient à échéance pour l’année, l’impôt sur la récupération des prestations de sécurité de la vieillesse, l’abattement du Québec, les impôts provinciaux à l’exception du Québec (moins les crédits provinciaux) et les crédits d’impôt à l’investissement. Ces montants sont réduits par le total des impôts retenus à la source pour obtenir le montant de l’impôt net à payer. L’impôt net à payer ne tient pas compte des pertes reportées aux années antérieures, des paiements en trop au Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec (RPC/RRQ) ou au Régime d’assurance-emploi, des remboursements de TPS aux employés et aux associés, des paiements de prestation fiscale canadienne pour enfants ni des crédits pour la TPS. Les travailleurs autonomes doivent également inclure leurs cotisations au RPC/RRQ dans le versement de leurs acomptes provisionnels.

4) Les particuliers qui résident au Québec sont généralement tenus de verser des acomptes trimestriels au Québec si l’impôt à payer à ce palier, déduction faite des retenues d’impôt du Québec, est supérieur à 1 800 $ pour l’année en cours ou dans l’une des deux années précédentes.

Un particulier qui déménage au Québec ou qui quitte le Québec sera tenu d’utiliser le seuil d’acomptes applicable au fédéral ou au Québec pour chacune des années pertinentes afin de déterminer s’il est tenu de verser des acomptes provisionnels.

5) Les acomptes provisionnels fédéraux et du Québec des particuliers peuvent être calculés suivant l’une des trois méthodes ci-dessous, ou en conformité avec l’avis de rappel envoyé par les autorités fiscales (voir la note 6). Les trois options relatives aux acomptes provisionnels sont les suivantes :

• optionno 1 – un quart du montant estimatif de l’impôt net à payer pour l’année en cours;

• optionno 2 – un quart de l’impôt net à payer pour l’année d’imposition précédente; ou

• optionno 3 – un quart du montant d’impôt net à payer de la deuxième année précédente pour chacun des deux premiers versements effectués, et la moitié de l’écart entre l’impôt net à payer de l’année précédente et du total des deux premiers versements effectués pour les deux derniers versements.

6) Des intérêts sur les acomptes provisionnels seront imputés si les particuliers qui sont tenus de payer des acomptes provisionnels font des paiements tardifs ou insuffisants. Cependant, les particuliers qui verseront des acomptes provisionnels conformément aux avis de rappel de l’ARC et de Revenu Québec ne seront pas assujettis à des intérêts ou à des pénalités, même si le montant des versements est inférieur à l’impôt total à payer.

Les intérêts sur les acomptes provisionnels sont composés quotidiennement selon le taux d’intérêt prescrit applicable (voir le tableau « Taux d’intérêt prescrits » à la page 108) et sont déterminés selon la méthode d’établissement des acomptes provisionnels qui calcule le moindre du montant des intérêts. Les particuliers peuvent réduire ou éliminer leurs frais d’intérêts sur les acomptes provisionnels insuffisants en effectuant un versement excédentaire pour les autres acomptes provisionnels ou en les payant avant leur date d’échéance. Cette défalcation des intérêts peut réduire des frais d’intérêts éventuels mais ne peut être utilisée pour produire des intérêts.

Impôt à payer Seuils Dates d’exigibilité des paiements2

Fédéral 3 000 $3 15 mars 15 juin 15 sept. 15 déc.

Québec 1 800 $4 15 mars 15 juin 15 sept. 15 déc.

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Au fédéral, une pénalité peut également s’appliquer aux particuliers qui sont tenus de payer des intérêts sur des acomptes provisionnels excédant 1 000 $ (pour de plus amples renseignements, voir le tableau « Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral » à la page 121). Au Québec, des intérêts additionnels de 10 % peuvent s’appliquer (voir le tableau « Principales dispositions relatives aux pénalités au niveau provincial » à la page 125).

7) Chaque année en février et en août, l’ARC et Revenu Québec envoient aux particuliers des avis de rappel leur indiquant le montant des acomptes provisionnels trimestriels qu’ils doivent payer. L’avis envoyé en février fait état des montants à payer pour les acomptes des 15 mars et 15 juin, tandis que l’avis envoyé en août indique les montants à payer pour les acomptes des 15 septembre et 15 décembre. Les montants des acomptes provisionnels qui figurent dans ces avis de rappel sont généralement calculés en fonction des versements que le particulier doit faire selon l’option 3 (voir la note 5).

Les particuliers ont le choix de payer leurs acomptes provisionnels conformément aux avis de rappel d’acomptes provisionnels envoyés par l’ARC et Revenu Québec, ou en les calculant selon l’une des méthodes décrites à la note 5.

Les particuliers qui sont des travailleurs indépendants peuvent également prendre en compte leurs cotisations au RPC/RRQ dans ces calculs.

Le solde final de l’impôt fédéral et de l’impôt provincial à payer par tous les particuliers doit être versé au plus tard le 30 avril de l’année suivante.

8) Au fédéral, les agriculteurs et les pêcheurs sont tenus de verser un acompte provisionnel au plus tard le 31 décembre si leur impôt net à payer est supérieur à 3 000 $ au cours de l’année et dans chacune des deux années précédentes. Les agriculteurs et les pêcheurs qui résident au Québec sont tenus de verser un acompte provisionnel au plus tard le 31 décembre si leur impôt net à payer est supérieur à 1 800 $ au cours de l’année et dans chacune des deux années précédentes.

Les avis de rappel d’acomptes provisionnels qui indiquent le montant à payer au plus tard le 31 décembre sont envoyés chaque année en novembre.

Les exigences relatives aux acomptes provisionnels peuvent être déterminées selon l’une des deux méthodes suivantes :

• optionno1–deuxtiersdumontantestimatifdel’impôtnetàpayerpourl’annéeencours;

• optionno2–deuxtiersdel’impôtnetàpayerpourl’annéed’impositionprécédente.

Le solde final de l’impôt fédéral et de l’impôt provincial à payer doit être versé au plus tard le 30 avril de l’année suivante.

Exigences relatives aux acomptes provisionnels / 59

Modes de calcul des acomptes provisionnels Montant du paiement trimestriel

Méthode de l’année courante ¼ à chaque date d’exigibilité trimestrielle5,6

Méthode de l’année précédente ¼ à chaque date d’exigibilité trimestrielle5,6

Méthode de l’avant-dernière année 1er et 2e trimestre : fondé sur l’avant-dernière année; 3e et 4e trimestre : fondé sur l’année précédente5,6

Avis de rappel des autorités fiscales Montant indiqué dans la note de l’ARC ou de Revenu Québec7

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Notes

1) Les déclarations de revenus des particuliers du fédéral et du Québec doivent être produites au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Les travailleurs indépendants et leur conjoint/conjoint de fait ayant un revenu d’une profession libérale ou un revenu tiré d’une entreprise non constituée en société ont jusqu’au 15 juin de l’année suivante pour produire leurs déclarations.

Lorsqu’un particulier décède, la déclaration de revenus finale doit être produite au plus tard à la date limite de production habituelle pour l’année, ou six mois après le décès du particulier, selon la plus éloignée de ces deux dates. Le solde définitif d’impôt à payer doit être réglé au plus tard le 30 avril, ou six mois après le décès du particulier, selon la plus éloignée de ces deux dates.

2) Le solde final pour tous les particuliers, quelle que soit la date limite de production, doit être payé au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Si la date d’échéance tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, le paiement doit être reçu par l’ARC ou affranchi au plus tard le jour ouvrable suivant. Les résidents du Québec doivent libeller leur chèque ou leur mandat à l’ordre du ministre du Revenu du Québec. La déclaration et le paiement doivent être envoyés à l’Agence du revenu du Québec. Au Québec, si la date limite est un dimanche ou un jour férié, l’échéance est alors reportée au jour ouvrable suivant.

Le solde final d’impôt à payer aux termes de la déclaration de revenus fédérale des particuliers d’une personne décédée doit être réglé au plus tard le 30 avril de l’année suivante, ou six mois après le décès du particulier, selon la plus éloignée de ces deux dates.

Dates limites pour versement et production – Déclarations de revenus des particuliers

Dates limites et pénalités

Production de déclarations1

Fédéral et Québec

Général Travailleur indépendant et conjoint

30 avril15 juin

Versement final d’impôt2

Fédéral et Québec

Général Travailleur indépendant et conjoint

30 avril30 avril

Pénalité pour production tardive

Fédéral et Québec

Fédéral – deuxième infraction

5 % du solde impayé, plus 1 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 12 mois, tant qu’il y a défaut.

10 % du solde impayé, plus 2 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 12 mois, tant qu’il y a défaut.

Avis d’opposition

Fédéral et Québec La plus éloignée des dates suivantes : i) un an après la date limite de production; ii) 90 jours après l’envoi de l’avis de cotisation.

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2

So

ciét

és

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Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une SPCC – En vigueur les 1er janvier 2012 et 20131

Voir les notes qui figurent aux pages 64 et 65 pour connaître les dates d’entrée en vigueur de tous ces changements.

Tous les taux doivent être répartis proportionnellement pour les années d’imposition chevauchant la date d’entrée en vigueur des changements.

Revenu despetites

entreprisesjusqu’à

400 000 $2

Revenud’entreprise

exploitéeactivement

entre400 000 $ et 500 000 $2

Revenugénéral

d’entrepriseexploitée

activement3Revenu deplacement4

Taux d’imposition fédéral

Taux général d’imposition des sociétés

38,0 % 38,0 % 38,0 % 38,0 %

Abattement fédéral (10,0) (10,0) (10,0) (10,0)

28,0 28,0 28,0 28,0Déduction accordée aux petites entreprises5 (17,0) (17,0) 0,0 0,0

Réduction de taux6 0,0 0,0 (13,0) 0,0

Impôt remboursable7 0,0 0,0 0,0 6,7

11,0 11,0 15,0 34,7

Taux d’imposition provinciaux

Colombie-Britannique8 2,5 % 2,5 % 10,0 % 10,0 %

Alberta 3,0 3,0 10,0 10,0

Saskatchewan9 2,0 2,0 12,0 12,0

Manitoba 0,0 12,0 12,0 12,0

Ontario10 4,5 4,5 11,5 11,5

Québec 8,0 8,0 11,9 11,9

Nouveau-Brunswick11 4,5 4,5 10,0 10,0

Nouvelle-Écosse12 4,0/3,5 16,0 16,0 16,0

Île-du-Prince-Édouard 1,0 1,0 16,0 16,0

Terre-Neuve-et-Labrador 4,0 4,0 14,0 14,0

Taux d’imposition territoriaux

Yukon13 4,0 4,0 15,0 15,0

Territoires du Nord-Ouest 4,0 4,0 11,5 11,5

Nunavut 4,0 4,0 12,0 12,0

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Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une SPCC – En vigueur les 1er janvier 2012 et 20131

/ 63

Revenu despetites

entreprisesjusqu’à

400 000 $2

Revenud’entreprise

exploitéeactivement

entre400 000 $ et 500 000 $2

Revenugénéral

d’entrepriseexploitée

activement3Revenu deplacement4

Taux d’imposition provinciaux

Colombie-Britannique8 13,5 % 13,5 % 25,0 % 44,7 %

Alberta 14,0 14,0 25,0 44,7

Saskatchewan9 13,0 13,0 27,0 46,7

Manitoba 11,0 23,0 27,0 46,7

Ontario10 15,5 15,5 26,5 46,2

Québec 19,0 19,0 26,9 46,6

Nouveau-Brunswick11 15,5 15,5 25,0 44,7

Nouvelle-Écosse12 15,0/14,5 27,0 31,0 50,7

Île-du-Prince-Édouard 12,0 12,0 31,0 50,7

Terre-Neuve-et-Labrador 15,0 15,0 29,0 48,7

Taux d’imposition territoriaux

Yukon13 15,0 15,0 30,0 49,7

Territoires du Nord-Ouest 15,0 15,0 26,5 46,2

Nunavut 15,0 15,0 27,0 46,7

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Taux d’imposition combinés fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une SPCC – 2012 et 2013

Notes

1) Les taux d’imposition fédéral et provinciaux présentés dans les tableaux s’appliquent au revenu gagné par une société privée sous contrôle canadien (SPCC). En règle générale, une société est une SPCC si elle est à la fois une société privée et une société canadienne, pourvu qu’elle ne soit pas contrôlée par une ou plusieurs personnes non résidentes, par une société ouverte, par une société ayant une catégorie d’actions cotées sur une bourse de valeurs désignée, ou par toute combinaison de ces personnes ou sociétés, et qu’elle n’ait aucune catégorie d’actions cotées sur une bourse de valeurs désignée.

Pour les taux d’imposition qui s’appliquent aux sociétés ordinaires, voir les tableaux « Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une société ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et « Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une société ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et les notes connexes, aux pages 68 à 71.

2) Voir le tableau « Plafonds de revenu pour les petites entreprises pour 2012 à 2014 » et les notes connexes aux pages 66 et 67 pour les changements apportés aux plafonds de revenu des petites entreprises aux paliers fédéral et provinciaux pour 2012 à 2014.

Pour 2010 et les années ultérieures, les plafonds de revenu provincial des petites entreprises du Manitoba et de la Nouvelle-Écosse sont les seuls plafonds qui sont inférieurs au plafond fédéral. Pour ces provinces, un taux d’imposition médian s’applique au revenu d’entreprise exploitée activement se situant entre le plafond provincial et le plafond fédéral. Le taux d’imposition médian est fondé sur le taux d’imposition fédéral des petites entreprises et le taux d’imposition provincial pertinent du revenu général d’entreprise exploitée activement. Par exemple, en Nouvelle-Écosse, le taux d’imposition combiné sur le revenu d’entreprise exploitée activement se situant entre 400 000 et 500 000 $ est de 27 % (c.-à-d. 11 % au fédéral et 16 % au provincial) pour 2012.

3) Le taux général d’imposition des sociétés s’applique au revenu d’entreprise exploitée activement qui excède 500 000 $. Voir le tableau « Plafonds de revenu pour les petites entreprises pour 2012 et 2014 » et les notes connexes aux pages 66 et 67 pour les changements apportés aux plafonds de revenu des petites entreprises aux paliers fédéral et provinciaux pour 2012 à 2014.

Les SPCC qui tirent des bénéfices d’activités de fabrication et de transformation sont assujetties aux mêmes taux que ceux qui s’appliquent aux sociétés ordinaires (voir les tableaux « Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une société ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et « Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une société ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et les notes connexes, aux pages 68 à 71).

4) Les taux d’imposition fédéral et provinciaux qui figurent dans les tableaux s’appliquent au revenu de placement gagné par une SPCC, autre que les gains en capital et les dividendes reçus de sociétés canadiennes. Les taux qui s’appliquent aux gains en capital correspondent à la moitié des taux qui figurent dans les tableaux. Les dividendes reçus de sociétés canadiennes sont déductibles dans le calcul de l’impôt régulier de la Partie I, mais ils peuvent être assujettis à l’impôt de la Partie IV, calculé à un taux de 33,33 %.

5) Les sociétés qui sont des SPCC tout au long de l’année peuvent demander la déduction pour petites entreprises (DPE). En général, la DPE équivaut à 17 % du moindre du revenu d’entreprise exploitée activement gagné au Canada, du revenu imposable et du plafond des petites entreprises.

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6) Une réduction du taux général d’imposition est offerte à l’égard du revenu admissible. Le revenu qui est admissible aux autres réductions ou crédits, tel que le revenu des petites entreprises, les bénéfices de fabrication et de transformation et le revenu de placement assujetti aux dispositions de remboursement, n’est pas admissible à cette réduction de taux. En vertu des propositions de modifications techniques publiées par le ministère des Finances le 31 octobre 2011, une « entreprise de prestation de services personnels » ne sera pas admissible à une réduction du taux général d’imposition pour les années d’imposition ouvertes après le 31 octobre 2011.

Le taux d’imposition des sociétés a commencé à diminuer en 2008 et il a continué de baisser jusqu’à ce qu’il ait atteint un taux cible de 15 % le 1er janvier 2012. Par conséquent, la réduction du taux est passée de 11,5 à 13 % le 1er janvier 2012.

7) L’impôt remboursable de 6,66 % qui s’applique au revenu de placement et aux gains en capital d’une SPCC ainsi que 20 % de tels revenus qui sont assujettis à l’impôt régulier de la Partie I sont inclus dans le compte de l’impôt en main remboursable au titre de dividendes (IMRTD) de la société. Lorsque des dividendes imposables (déterminés et non déterminés) sont versés aux actionnaires, un remboursement au titre des dividendes équivalant à 33,33 % des dividendes versés ou au solde dans le compte de l’IMRTD est remboursé à la société, selon le moins élevé des deux.

8) Il a été confirmé dans le budget 2012 de la Colombie-Britannique que, pour 2012, le taux général d’imposition des sociétés demeurerait fixé à 10 %, et le taux d’imposition des petites entreprises, à 2,5 %.

Dans son budget de 2012, le gouvernement britanno-colombien a proposé de hausser son taux général d’imposition des sociétés, afin qu’il passe de 10 à 11 % le 1er avril 2014 si la situation fiscale de la province se détériore.

9) Le gouvernement de la Saskatchewan a proposé, dans son budget de 2012, l’instauration d’un remboursement d’impôt qui permettra, de façon générale, de réduire de 10 % le taux général d’imposition du revenu des sociétés tiré de la location d’immeubles collectifs résidentiels neufs admissibles. Ce remboursement d’impôt sera généralement offert pour une période de dix années consécutives, au titre d’ immeubles locatifs enregistrés en vertu d’un permis de construire daté à compter du 21 mars 2012 et avant le 1er janvier 2014 et offerts en location avant la fin de 2016.

10) Le taux général d’imposition des sociétés de l’Ontario a commencé à diminuer le 1er juillet 2010, et il a été prévu qu’il continuerait de baisser tous les 1er juillet par la suite, jusqu’à ce qu’il ait atteint un taux cible de 10 % le 1er juillet 2013.

Il a toutefois été annoncé, dans le budget 2012 de la province, que le taux d’imposition des sociétés serait gelé à 11,5 %.

11) Le 1er janvier 2012, le taux d’imposition des petites entreprises du Nouveau-Brunswick a été réduit, étant passé de 5 à 4,5 %.

12) Le taux d’imposition des petites entreprises de la Nouvelle-Écosse est passé de 4,5 à 4 % le 1er janvier 2012. Une réduction supplémentaire a été annoncée dans le budget 2012 de cette province, de sorte que ce taux passera de 4 à 3,5 % le 1er janvier 2013.

13) Le Yukon offre un crédit d’impôt pour les activités de fabrication et de transformation qui se traduit par une réduction effective du taux d’imposition des bénéfices de fabrication et de transformation au Canada réalisés au Yukon par une société pour l’année, lequel passe de 4,0 % à 2,5 %.

Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une SPCC / 65

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Plafonds de revenu pour les petites entreprises pour 2012 à 20141

2012 2013 2014

(en milliers de dollars)

Fédéral2 500 $ 500 $ 500 $

Colombie-Britannique 500 500 500

Alberta 500 500 500

Saskatchewan 500 500 500

Manitoba 400 400 400

Ontario3 500 500 500

Québec4 500 500 500

Nouveau-Brunswick 500 500 500

Nouvelle-Écosse 400 400 400

Île-du-Prince-Édouard 500 500 500

Terre-Neuve-et-Labrador 500 500 500

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Notes

1) Les plafonds de revenu des petites entreprises qui figurent dans le tableau s’appliquent au revenu d’entreprise exploitée activement gagné par une SPCC admissible au taux d’imposition des petites entreprises (voir les tableaux « Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une SPCC – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et « Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une SPCC – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et les notes connexes, aux pages 62 à 65). Tous les plafonds doivent être répartis proportionnellement pour les années d’imposition qui chevauchent la date d’entrée en vigueur des changements indiqués, et ils doivent être répartis entre les sociétés associées.

2) Le plafond fédéral de revenu des petites entreprises est réduit de façon linéaire lorsque le capital imposable du groupe sur une base associée (calculé aux fins de ce qui était auparavant désigné comme l’impôt des grandes sociétés) utilisé au Canada au cours de l’année précédente se situe entre 10 millions et 15 millions de dollars. Ce seuil de récupération s’applique à toutes les provinces, à l’exception de l’Ontario, qui dispose de son propre mécanisme de récupération (voir la note 3 ci-dessous).

3) Auparavant, l’Ontario imposait une surtaxe à un taux de 4,25 % aux SPCC qui se prévalaient de la déduction provinciale accordée aux petites entreprises afin de réduire graduellement l’avantage que procurait la déduction lorsque le revenu imposable excédait le plafond de revenu des petites entreprises. Compte tenu du plafond des petites entreprises de 500 000 $, l’échelle d’élimination graduelle pour l’application de la surtaxe se situait entre 500 000 $ et 1,5 million de dollars. La province a éliminé la surtaxe au titre de la déduction accordée aux petites entreprises le 1er juillet 2010. Par conséquent, toutes les SPCC bénéficieront de la déduction accordée aux petites entreprises sur la première tranche de 500 000 $ du revenu d’une entreprise exploitée activement (répartie entre les sociétés associées), quel que soit le revenu imposable de la société.

4) La déduction accordée aux petites entreprises du Québec est offerte aux SPCC dont le capital versé, combiné avec celui des sociétés associées, est inférieur à 10 millions de dollars, et elle est graduellement éliminée dans le cas de SPCC dont le capital versé se situe entre 10 et 15 millions de dollars.

Plafonds de revenu pour les petites entreprises / 67

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Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une société ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 20131

Voir les notes qui figurent aux pages 70 et 71 pour connaître les dates d’entrée en vigueur de tous ces changements.

Tous les taux doivent être répartis proportionnellement pour les années d’imposition chevauchant la date d’entrée en vigueur des changements.

Bénéficesgénérauxde F&T

Revenu générald’entreprise

exploitéeactivement

Revenu deplacement2

Taux d’imposition fédéral

Taux général d’impositiondes sociétés

38,0 % 38,0 % 38,0 %

Abattement fédéral (10,0) (10,0) (10,0)

28,0 28,0 28,0Déduction pour bénéfices de F&T3 (13,0) 0,0 0,0

Réduction de taux4 0,0 (13,0) (13,0)

15,0 15,0 15,0

Taux d’imposition provinciaux

Colombie-Britannique5 10,0 % 10,0 % 10,0 %

Alberta 10,0 10,0 10,0

Saskatchewan6 10,0 12,0 12,0

Manitoba 12,0 12,0 12,0

Ontario7 10,0 11,5 11,5

Québec 11,9 11,9 11,9

Nouveau-Brunswick 10,0 10,0 10,0

Nouvelle-Écosse 16,0 16,0 16,0

Île-du-Prince-Édouard 16,0 16,0 16,0

Terre-Neuve-et-Labrador 5,0 14,0 14,0

Taux d’imposition territoriaux

Yukon8 2,5 15,0 15,0

Territoires du Nord-Ouest 11,5 11,5 11,5

Nunavut 12,0 12,0 12,0

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Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une société ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 20131

Bénéfices généraux de fabrication

et de transformation

Revenu générald’entreprise

exploitéeactivement

Revenu deplacement2

Taux d’imposition provinciaux

Colombie-Britannique5 25,0 % 25,0 % 25,0 %

Alberta 25,0 25,0 25,0

Saskatchewan6 25,0 27,0 27,0

Manitoba 27,0 27,0 27,0

Ontario7 25,0 26,5 26,5

Québec 26,9 26,9 26,9

Nouveau-Brunswick 25,0 25,0 25,0

Nouvelle-Écosse 31,0 31,0 31,0

Île-du-Prince-Édouard 31,0 31,0 31,0

Terre-Neuve-et-Labrador 20,0 29,0 29,0

Taux d’imposition territoriaux

Yukon8 17,5 30,0 30,0

Territoires du Nord-Ouest 26,5 26,5 26,5

Nunavut 27,0 27,0 27,0

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Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une société ordinaire / 71

Notes

1) Les taux d’imposition fédéral et provinciaux qui figurent dans les tableaux s’appliquent au revenu gagné par des sociétés autres que des SPCC. Habituellement, les sociétés ordinaires incluent les sociétés ouvertes et leurs filiales, qui résident au Canada, ainsi que les sociétés privées résidant au Canada qui sont contrôlées par des non-résidents.

Pour les taux d’imposition qui s’appliquent aux SPCC, voir les tableaux « Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une SPCC – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et « Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une SPCC – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » et les notes connexes, aux pages 62 à 65.

2) Les taux d’imposition fédéral et provinciaux qui figurent dans les tableaux s’appliquent au revenu de placement gagné par des sociétés ordinaires autre que les gains en capital et les dividendes reçus de sociétés canadiennes. Les taux qui s’appliquent aux gains en capital correspondent à la moitié des taux qui figurent dans les tableaux. Les dividendes reçus de sociétés canadiennes sont déductibles dans le calcul de l’impôt régulier de la Partie I, mais peuvent être assujettis à l’impôt de la Partie IV, calculé à un taux de 33,33 %.

3) Les sociétés dont au moins 10 % de leur revenu brut pour l’année provient de la vente ou de la location de biens fabriqués ou transformés au Canada peuvent demander que la déduction pour bénéfices de fabrication et de transformation s’applique à leurs bénéfices de fabrication et de transformation.

4) Une réduction du taux général d’imposition est offerte à l’égard du revenu admissible. Le revenu qui est admissible aux autres réductions ou crédits, tels que le revenu des petites entreprises, les bénéfices de fabrication et de transformation et le revenu de placement assujetti aux dispositions de remboursement, n’est pas admissible à cette réduction de taux.

Le taux d’imposition des sociétés a commencé à diminuer en 2008, et il a continué de baisser jusqu’à ce qu’il ait atteint un taux cible de 15 % le 1er janvier 2012. La réduction du taux est passée de 11,5 à 13 % le 1er janvier 2012.

Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une société ordinaire – 2012 et 2013

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Taux d’imposition combinés fédéral et provincial / territorial – Revenu gagné par une société ordinaire / 71

5) Dans le budget 2012 de la Colombie-Britannique, une hausse temporaire du taux général d’imposition du revenu des sociétés a été annoncée, de sorte que ce taux passera de 10 à 11 % à compter du 1er avril 2014 si la situation fiscale de la province se détériore.

6) Le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé, dans son budget de 2012, l’instauration d’un remboursement d’impôt qui permettra, de façon générale, de réduire de 10 % le taux général d’imposition du revenu des sociétés tiré de la location d’immeubles collectifs résidentiels neufs admissibles. Ce remboursement d’impôt sera généralement offert pour une période de dix années consécutives, au titre d’ immeubles locatifs enregistrés en vertu d’un permis de construire daté à compter du 21 mars 2012 et avant le 31 janvier 2014 et offerts en location avant la fin de 2016.

7) Le taux général d’imposition des sociétés de l’Ontario a commencé à diminuer le 1er juillet 2010, et il a été prévu qu’il continuerait de baisser tous les 1er juillet par la suite, jusqu’à ce qu’il ait atteint un taux cible de 10 % le 1er juillet 2013.

Il a toutefois été annoncé, dans le budget 2012 de la province, que le taux d’imposition des sociétés serait gelé à 11,5 %

8) Le Yukon offre un crédit d’impôt pour les activités de fabrication et de transformation qui se traduit par une réduction effective du taux d’imposition des bénéfices de fabrication et de transformation au Canada réalisés au Yukon par une société pour l’année, lequel passe de 15,0 % à 2,5 %.

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Voir le tableau « Intégration – Charge et avantage de la constitution en société » et les notes connexes aux pages 74 à 76.

C.-B. Alb. Sask. Man. Ont.

Revenu gagné par l’intermédiaire d’une société

Revenu de la société 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

Impôt de la société (447) (447) (467) (467) (462)

Montant après impôt (A) 553 553 533 533 538

Remboursement de dividendes4 267 267 267 267 267

Montant distribuable 820 820 800 800 805

Impôt personnel du particulier (276) (227) (267) (313) (278)

Montant net pour le particulier (B) 544 $ 593 $ 533 $ 487 $ 527 $

Revenu gagné directement par le particulier

Revenu du particulier 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

Impôt du particulier (437) (390) (440) (464) (480)

Montant net pour le particulier (C) 563 $ 610 $ 560 $ 536 $ 520 $

Sommaire

Économie (charge) d’impôt du fait de recourir à une société1 (B) – (C) (19) $ (17) $ (27) $ (49) $ 7 $

Report d’impôt (paiement anticipé)2 (A) – (C) (10) $ (57) $ (27) $ (3) $ 18 $

Intégration – Charge et avantage de la constitution en société – Revenu de placement

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Qué. N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L.

Revenu gagné par l’intermédiaire d’une société

Revenu de la société 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

Impôt de la société (466) (447) (507) (507) (487)

Montant après impôt (A) 534 553 493 493 513

Remboursement de dividendes4 267 267 247 247 257

Montant distribuable 801 820 740 740 770

Impôt personnel du particulier (291) (253) (268) (305) (231)

Montant net pour le particulier (B) 510 $ 567 $ 472 $ 435 $ 539 $

Revenu gagné directement par le particulier

Revenu du particulier 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

Impôt du particulier (482) (433) (500) (474) (423)

Montant net pour le particulier (C) 518 $ 567 $ 500 $ 526 $ 577 $

Sommaire

Économie (charge) d’impôt du fait de recourir à une société1 (B) – (C) (8) $ 0 $ (28) $ (91) $ (38) $

Report d’impôt (paiement anticipé)2 (A) – (C) 16 $ (14) $ (7) $ (33) $ (64) $

Intégration – Charge et avantage de la constitution en société – Revenu de placement / 73

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Notes

1) Le fait de gagner un revenu par l’intermédiaire d’une société entraîne deux niveaux d’imposition : le revenu est imposé d’abord au niveau de la société, ensuite au niveau des particuliers qui sont actionnaires et auxquels la société distribue son revenu après impôt sous forme de dividendes. En théorie, le système d’imposition canadien est structuré de manière à ce que le total de l’impôt sur le revenu (des sociétés et des particuliers) engagé par suite de l’utilisation d’une société pour gagner un revenu équivaille à l’impôt des particuliers qui aurait autrement été payé si un particulier assujetti au taux marginal d’imposition le plus élevé avait gagné le revenu directement (principe de l’intégration). Cependant, comme l’indique la section supérieure du tableau ci-dessus, dans la pratique, tel n’est pas le cas. Cette section du tableau présente un résumé de la charge ou de l’économie d’impôt, pour 2012, découlant du fait que les revenus suivants ont été gagnés par l’intermédiaire d’une société au lieu d’avoir été gagnés directement par un particulier :

• revenudeplacementautrequedesgainsencapitaletdesdividendes(voirledétaildescalculs dans le tableau « Intégration – Charge et avantage de la constitution en société – Revenu de placement » et les notes connexes aux pages 72 et 73);

• gainsencapital;

• revenudedividendesprovenantdesociétéscanadiennesimposables;

• revenud’entrepriseexploitéeactivement(REEA)admissibleàladéductionaccordéeauxpetites entreprises (DPE);

• REEAnonadmissibleàlaDPE.

C.-B. Alb. Sask. Man. Ont.

Économie (charge) d’impôt du fait de recourir à une société1

Revenu de placement (1,9)% (1,7)% (2,7)% (4,9)% 0,7 %

Gains en capital (0,9) (0,9) (1,3) (2,5) 0,3

Dividendes déterminés3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Dividendes non déterminés3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

REEA admissible à la DPE 1,0 1,2 2,2 0,6 3,3

REEA en excédent de la DPE (0,6) (0,5) (1,1) (4,2) (1,8)

Report (paiement anticipé) d’impôt du fait de recourir à une société2

Revenu de placement (1,0)% (5,7)% (2,7)% (0,3)% 1,8 %

Gains en capital (0,4) (2,8) (1,3) (0,1) 0,9

Dividendes déterminés3 (7,6) (14,0) (8,5) (1,1) (1,6)

Dividendes non déterminés3 0,4 (5,6) 0,0 5,8 1,2

REEA admissible à la DPE 30,2 25,0 31,0 35,4 32,5

REEA en excédent de la DPE 18,7 14,0 17,0 19,4 21,5

Intégration – Charge et avantage de la constitution en société

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Qué. N.-B. N.-É. Î.-P.-É T.-N.-L.

Économie (charge) d’impôt du fait de recourir à une société1

Revenu de placement (0,8)% (0,0)% (2,8)% (9,1)% (3,8)%

Gains en capital (0,4) 0,1 (1,3) (4,5) (1,8)

Dividendes déterminés3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Dividendes non déterminés3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

REEA admissible à la DPE (0,2) 1,8 4,2 (0,9) 1,8

REEA en excédent de la DPE (2,7) 1,5 (5,9) (3,4) (2,7)

Report (paiement anticipé) d’impôt du fait de recourir à une société2

Revenu de placement 1,7 % (1,4)% (0,7)% (3,3)% (6,4)%

Gains en capital 0,8 (0,6) (0,3) (1,6) (3,1)

Dividendes déterminés3 (0,5) (10,9) 2,7 (4,6) (10,9)

Dividendes non déterminés3 3,0 (2,5) 2,9 7,8 (3,4)

REEA admissible à la DPE 29,2 27,8 35,0 35,4 27,3

REEA en excédent de la DPE 21,3 18,3 19,0 16,4 13,3

Intégration – Charge et avantage de la constitution en société / 75

Notes (suite)

Les dividendes déterminés sont assujettis aux taux les plus bas de l’impôt des particuliers (voir le tableau « Taux d’imposition marginaux combinés les plus élevés pour les particuliers – 2012 » et les notes connexes à la page 30). Seule une SPCC peut verser de tels dividendes, dans la mesure où elle a gagné un REEA assujetti au taux général d’imposition des sociétés. Par conséquent, une SPCC qui gagne seulement un revenu de placement, des gains en capital ou un REEA admissible à la DPE ne peut verser de dividendes déterminés à ses actionnaires.

Les calculs utilisés dans le tableau sont fondés sur les hypothèses suivantes :

• lasociétéestuneSPCCdontl’annéed’impositioncommencele1er janvier 2012;

• leparticuliersesituedanslatranched’impositionmarginalelaplusélevée;

• laSPCCpeutverserdesdividendesdéterminésàsesactionnairesseulementàpartirdeREEA en excédent de la DPE. Étant donné que, dans certaines provinces, les plafonds de revenu pour les petites entreprises sont inférieurs au plafond fédéral, aux fins de la présente analyse, le tableau tient compte du REEA assujetti au taux d’imposition des petites entreprises tant au palier fédéral que provincial (c.-à-d. le revenu gagné à hauteur du plafond provincial).

2) Dans certains cas, il est possible de reporter le paiement de l’impôt au niveau du particulier en utilisant une société pour gagner du revenu qui n’est pas versé immédiatement à l’actionnaire. La section inférieure du tableau aux pages 74 et 75 présente un sommaire des possibilités de report ou de paiement anticipé d’impôt, pour 2012, pour le particulier qui gagne un revenu par le biais d’une société, selon les mêmes types de revenus et les mêmes hypothèses que ceux qui figurent à la note 1.

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Notes (suite)

3) Les dividendes (déterminés et non déterminés) provenant de sociétés canadiennes imposables sont déductibles dans le cadre du calcul de l’impôt de la Partie I et, par conséquent, sont traités de façon distincte des autres revenus de placement.

Les dividendes versés à des SPCC par des sociétés non rattachées, ou rattachées si elles ont droit à un remboursement au titre des dividendes par suite du versement de dividendes, sont assujettis à l’impôt de la Partie IV, calculé à un taux de 33,33 % du montant des dividendes. L’impôt de la Partie IV est un impôt remboursable qui est inclus dans le compte de l’impôt en main remboursable au titre de dividendes (IMRTD) de la société. Lorsque la société verse par la suite des dividendes imposables (déterminés et non déterminés) à ses actionnaires, un remboursement au titre des dividendes égal au moindre de 33,33 % des dividendes versés et du solde du compte de l’IMRTD lui est remis.

Les sociétés privées qui ne sont pas des SPCC, ainsi que certaines sociétés ouvertes à peu d’actionnaires, doivent également payer l’impôt de la Partie IV sur les dividendes qu’elles reçoivent de sociétés canadiennes imposables, et elles peuvent également recevoir un remboursement de dividendes lorsqu’elles versent par la suite des dividendes à leurs actionnaires. Les autres sociétés ouvertes et leurs filiales ne sont pas assujetties à cet impôt et, par conséquent, elles ne reçoivent aucun remboursement de dividendes lorsqu’elles versent ultérieurement des dividendes à leurs actionnaires.

Il n’existe aucune différence entre le fait de gagner un revenu de dividende canadien (déterminé et non déterminé) par le biais d’une société ou de le gagner directement, puisque la totalité de l’impôt des sociétés sur un tel revenu est remboursable. Toutefois, il existe des possibilités de report ou de paiement anticipé d’impôt selon la différence entre le taux marginal d’imposition des particuliers le plus élevé applicable au revenu de dividendes et le taux d’impôt de 33,33 % remboursable en vertu de la Partie IV.

4) Le montant après impôt disponible pour le versement de dividendes (y compris le remboursement au titre des dividendes reçu par suite du versement de dividendes) n’est pas suffisant pour donner lieu au remboursement intégral du compte de l’IMRTD dans aucune des provinces, à l’exception de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick.

Par exemple, si une société à Terre-Neuve-et-Labrador gagne des intérêts et qu’elle verse la totalité de son revenu après impôt (y compris son remboursement au titre des dividendes) à titre de dividendes, un montant équivalant à 1 % de son revenu demeurera dans son compte d’IMRTD, calculé comme suit :

Montant distribuable

Revenu de la société 1 000 $

Impôt de la société (487)

Montant après impôt 513

Remboursement de dividendes 257

Montant distribuable 770 $

Compte d’IMRTD

Impôt remboursable (26,66 % × 1 000 $) 267 $

Remboursement au titre des dividendes (33,33 % du dividende de 770 $) (257)

Solde de l’IMRTD 10 $

5) Bien que, en principe, la législation du Nouveau-Brunswick prévoie que le taux du crédit d’impôt pour dividendes qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 10,65 % (et que le taux d’imposition marginal combiné le plus élevé qui s’applique aux dividendes déterminés soit de 24,33 %), cette province applique actuellement ce qui semble être son taux prévu de 12 % à l’égard du crédit d’impôt pour dividendes. Ce taux prévu, lequel se traduit par un taux d’imposition marginal combiné le plus élevé de 22,47 % sur les dividendes déterminés, est indiqué dans le tableau ci-dessus.

Intégration – Charge et avantage de la constitution en société

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Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires / 77

Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires1

Saskatchewan3 Nouvelle-Écosse4

Capital imposable< 10 millions $

Capital imposable> 10 millions $

Taux d’imposition et déductions2

2011 — 0,20/0,10 % 0,10/0,05 %

2012 — 0,10/— 0,05/—

2013 — — —

Abattement decapital ou exonération5 — 5 millions

de dollars néant

Notes

1) En règle générale, ces taux d’impôt sur le capital s’appliquent aux sociétés autres que les sociétés d’assurance et les institutions financières (les banques, les sociétés de prêt ou de fiducie, et certaines coopératives de crédit et sociétés pratiquant le commerce des valeurs mobilières).

2) Les changements de taux d’imposition s’appliquent tous à compter du 1er juillet de l’année indiquée. Les taux doivent être répartis proportionnellement pour les années d’imposition qui chevauchent la date d’entrée en vigueur de ces changements.

3) L’impôt sur le capital de la Saskatchewan a été éliminé le 1er juillet 2008.

Les grandes sociétés et les fiducies d’exploitation de ressources de la Saskatchewan sont assujetties à une surtaxe sur le capital équivalant à 3 % de la valeur totale de leurs ventes de potasse, d’uranium et de charbon produits en Saskatchewan, ainsi que de pétrole et de gaz naturel provenant de puits forés dans cette province avant le 1er octobre 2002. Pour le pétrole et le gaz naturel provenant de puits forés en Saskatchewan après le 30 septembre 2002, la surtaxe sur les ressources s’élève à 1,7 % de la valeur des ventes et s’applique tant aux fiducies d’exploitation de ressources qu’aux sociétés d’exploitation de ressources.

4) Le 1er juillet 2009, les taux de l’impôt sur le capital de la Nouvelle-Écosse ont commencé à diminuer de 0,10 % (si le capital imposable est inférieur à 10 millions de dollars) et de 0,05 % (si le capital imposable excède 10 millions de dollars) tous les 1er juillet, jusqu’à ce que cet impôt soit complètement éliminé le 1er juillet 2012.

5) L’abattement de capital ou l’exonération doit être réparti entre les sociétés associées ou liées.

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Taux de l’impôt sur le capital – Institutions financières1

Notes

1) Ces taux d’impôt sur le capital s’appliquent aux sociétés qui sont des institutions financières (de façon générale, il s’agit des banques, des sociétés de prêt ou de fiducie, des coopératives de crédit, des sociétés d’assurance et des maisons de courtage). Cependant, la définition d’une institution financière pour l’impôt sur le capital varie selon la province.

Les sociétés d’assurance ne sont pas assujetties à l’impôt provincial sur le capital, sauf en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse. Les coopératives de crédit ne sont plus assujetties à l’impôt provincial sur le capital. Les maisons de courtage qui ont un établissement permanent en Saskatchewan sont assujetties à l’impôt sur le capital des institutions financières, tandis que celles qui ont un établissement permanent en Nouvelle-Écosse sont assujetties à l’impôt général sur le capital (voir le tableau « Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires » à la page 77).

2) Les changements de taux d’imposition s’appliquent tous à compter du 1er janvier de l’année indiquée, à l’exception des changements de taux du Nouveau-Brunswick et du Manitoba, lesquels entrent en vigueur le 1er avril et le 17 avril, respectivement. Tous les taux doivent être répartis proportionnellement pour les années d’imposition qui chevauchent les dates d’entrée en vigueur de ces changements.

3) Aux termes de l’impôt de la Partie VI, l’expression « institution financière » comprend les banques, les sociétés de prêt ou de fiducie, les sociétés d’assurance-vie et certaines sociétés de portefeuille. Le seuil pour le paiement de l’impôt de la Partie VI est de 1 milliard de dollars, et un taux unique de 1,25 % s’applique au capital imposable en excédent de ce seuil. Le montant de l’impôt sur le capital de la Partie VI à payer de la société est porté en diminution du montant de l’impôt sur le revenu à payer par la société en vertu de la Partie I.

4) Pour les années d’imposition se terminant à compter du 1er novembre 2009, toutes les institutions financières qui étaient auparavant admissibles au taux inférieur de l’impôt sur le capital des sociétés de 0,7 % (pour leur année d’imposition se terminant à compter du 1er  novembre 2008 et avant le 1er novembre 2009) ne seront pas assujetties au taux supérieur d’impôt sur le capital de 3,25 % sur la première tranche de 1,5 milliard de dollars de leur capital imposable. Par conséquent, un taux d’imposition de 0,7 % s’appliquera à la première tranche de 1,5 milliard de dollars de capital imposable, et un taux de 3,25 % s’appliquera sur le capital imposable en excédent de 1,5 milliard de dollars. Cependant, si le capital imposable de l’institution financière excédait 1,5 milliard de dollars pour une année d’imposition se terminant à compter du 1er novembre 2008 et avant le 1er novembre 2009, la totalité du montant du capital imposable est assujettie au taux de 3,25 %.

Toutes les sociétés peuvent se prévaloir de l’exonération de capital de 10 millions de dollars de la Saskatchewan. Une exonération supplémentaire de 10 millions de dollars peut être accordée aux sociétés qui versent la totalité ou une partie des salaires et traitements aux employés d’un établissement stable dans la province.

5) À compter des exercices se terminant après le 12 avril 2011, les banques, les sociétés de fiducie et les sociétés de prêt dont le capital versé imposable est inférieur à 4 milliards de dollars sont exonérées de l’impôt sur le capital. L’exonération de 4 milliards de dollars doit être partagée entre les sociétés associées. Le gouvernement du Manitoba a proposé de hausser le taux de l’impôt sur le capital, de façon à ce qu’il passe de 3 à 4 % pour les années d’imposition devant se terminer après le 17 avril 2012.

Fédéral – Impôt

Partie VI3 Sask.4 Man. 5 Ont.6

Taux d’imposition2

2011 1,25 % 0,7/3,25 % 3,0 % —

2012 1,25 % 0,7/3,25 3,0/4,0 —

2013 1,25 % 0,7/3,25 4,0 —

Abattement de capital ou exonération11

1 milliard de dollars

10 $ + 10 millions de

dollars

10 millions de dollars néant

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Taux de l’impôt sur le capital – Institutions financières / 79

6) Le 1er juillet 2010, le gouvernement de l’Ontario a éliminé son impôt sur le capital dans le cas de la plupart des institutions financières. Toutefois, les sociétés d’assurance-vie qui exercent des activités en Ontario doivent payer un impôt sur le capital égal à 1,25 % de leur capital imposable attribuable à l’Ontario. L’impôt sur le capital peut être réduit de l’impôt sur le revenu des sociétés de l’Ontario ou de l’impôt minimum des sociétés de l’Ontario à payer par une société pour l’année.

7) Le Québec a éliminé son impôt sur le capital le 1er janvier 2011.

Les sociétés d’assurance-vie qui exercent des activités au Québec doivent payer un impôt sur le capital égal à 1,25 % de leur capital imposable attribuable au Québec. L’impôt sur le capital peut être réduit de l’impôt sur le revenu de la société à payer au Québec pour l’année.

Certaines institutions financières au Québec doivent également payer une taxe compensatoire supplémentaire (pour en apprendre davantage à ce sujet, consultez le tableau « Taxe compensatoire du Québec sur les institutions financières désignées » et les notes connexes à la page 80).

8) Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a proposé de hausser le taux de sa taxe sur le capital pour le faire passer de 3 à 4 % à compter du 1er avril 2012. Il a également annoncé qu’il prendrait des mesures pour éliminer l’exonération de 10 millions de dollars à compter du 1er avril 2012.

9) Seules les sociétés de prêt ou de fiducie dont le siège social est situé en Nouvelle-Écosse ont droit à un abattement de capital de 30 millions de dollars. Les autres banques, sociétés de prêt ou de fiducie ont droit à un abattement de capital de 500 000 $. Quant aux sociétés d’assurance, elles ont droit à un abattement de capital de 5 millions de dollars lorsque le capital imposable qu’elles emploient au Canada est inférieur à 10 millions de dollars. Les sociétés dont le capital imposable excède 10 millions de dollars n’ont droit à aucun abattement de capital.

10) Les sociétés de Terre-Neuve-et-Labrador dont le capital versé total est inférieur à 10 millions de dollars peuvent demander un abattement de capital de 5 millions de dollars. Les sociétés dont le capital versé total excède 10 millions de dollars n’ont droit à aucun abattement de capital.

11) L’abattement de capital ou l’exonération doit être réparti entre les sociétés associées ou liées ou les institutions financières.

Qué.7 N.-B.8 N.-É.9 Î.-P.-É.

T.-N.-L.10

Taux d’imposition2

2011 — 3,0 % 4,0 % 5,0 % 4,0 %

2012 — 3,0/4,0 4,0 5,0 4,0

2013 — 4,0 4,0 5,0 4,0

Abattement de capital ou exonération11

néant10 millions de dollars

0,5/30millions

de dollars

2 millions de dollars

0/5millions

de dollars

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Taxe compensatoire du Québec sur les institutions financières désignées1

Notes

1) Tout contribuable qui est une « institution financière désignée » (aux fins de la Loi sur la taxe d’accise) à un moment ou à un autre dans l’année d’imposition doit verser une taxe compensatoire pour cette période. Une société qui choisit d’être une institution financière désignée est réputée l’être durant toute la période au cours de laquelle le choix est en vigueur et elle doit payer une taxe compensatoire pour cette période.

2) Le capital versé est déterminé pour la taxe sur le capital du Québec, sans tenir compte de la déduction pour les sociétés qui étaient auparavant admissibles au congé de l’impôt sur le capital.

3) Deux des trois composantes de la taxe compensatoire sur les institutions financières, soit les salaires versés et les primes d’assurance, ont été augmenté temporairement pour les années d’imposition se terminant après le 30 mars 2010 et devant s’ouvrir avant le 1er avril 2014. Les taux indiqués entre parenthèses représentent les taux qui s’appliquent aux années d’imposition qui ne sont pas comprises dans cette période. Si une année d’imposition chevauche l’une ou l’autre de ces dates, certaines règles s’appliquent.

4) Comprend les sociétés qui sont des institutions financières désignées du fait d’un choix fiscal (ou d’un choix réputé) en vertu de la Loi sur la taxe d’accise. Si la société est une institution financière désignée aux termes d’un tel choix ou d’un choix réputé, si elle est membre d’un groupe étroitement lié, et si elle fournit des services financiers (ou des biens et services réputés être des services financiers) qui constituent moins de 90 % de la valeur de tous les services offerts, la taxe compensatoire sera calculée selon la proportion des services financiers fournis (ou services financiers réputés) par rapport à la totalité des services offerts.

Type d’entité Calcul de l’impôt

Banques, sociétés de prêt ou de fiducie etsociétés pratiquant le commerce des valeurs mobilières

0,25 % du capital versé au Québec2 majoré de 3,9 % (2 %)3 des salaires versés au Québec

Sociétés d’assurance assujetties à l’impôtsur le capital du Québec 0,55 % (0,35 %)3 des primes à payer

Caisses de crédit et d’épargne 3,8 % (2,5 %)3 des salaires versés au Québec

Toutes les autres sociétés qui sont desinstitutions financières désignées4

1,5 % (1,0 %)3 des salaires versés au Québec

Particuliers, sociétés de personnes, fiducies, successions et autres organismes qui sont des institutions financières désignées

1,5 % (1,0 %)3 des salaires versés au Québec

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Encouragements fiscaux fédéraux pour la R-D

Notes

1) Les CII du fédéral pour la recherche et le développement (R-D) gagnés au cours d’une année d’imposition après 1997 peuvent être soit appliqués en déduction de l’impôt sur le revenu fédéral à payer pour cette année, soit remboursés au contribuable (le cas échéant), soit reportés prospectivement sur les 20 prochaines années et demandés pendant cette période, soit reportés rétrospectivement sur les trois dernières années.

Les demandes de CII doivent être identifiées sur un formulaire prescrit (l’annexe T2SCH31) et acheminées à l’ARC dans les 12 mois suivant la date à laquelle l’entité est tenue de produire sa déclaration de revenus régulière. Il faut également produire les formulaires prescrits connexes (formulaire T661 et partie 2 du formulaire T661) dans ce délai, afin de s’assurer que la demande relative aux dépenses de R-D soit complète.

Les CII demandés au cours d’une année sont déduits du compte de dépenses de R-D de la société de l’année suivante. Les CII provinciaux, lesquels sont considérés comme une aide gouvernementale, sont généralement déduits du compte de R-D dans l’année où ils sont demandés. Pour les années d’imposition se terminant avant 2009, la tranche fédérale des CII ayant trait aux dépenses de R-D admissibles de l’Ontario n’était pas déduite du compte de R-D de l’entité aux fins de l’impôt de l’Ontario. En vertu du régime d’administration unique de l’impôt des sociétés de l’Ontario (qui s’applique aux années d’imposition se terminant après 2008), l’Ontario a remplacé ce traitement par l’instauration d’un crédit d’impôt non remboursable de 4,5 % au titre des dépenses de R-D engagées en Ontario et qui sont admissibles aux CII du fédéral.

2) Dans le budget fédéral de 2012, le gouvernement a proposé d’exclure les dépenses liées à des immobilisations de R-D faites après 2013 (y compris les dépenses visant le droit d’utiliser de telles immobilisations) du compte de dépenses admissibles aux CII du fédéral.

3) De façon générale, le plafond de dépenses est de 3 millions de dollars et s’applique tant aux dépenses courantes qu’aux dépenses en capital. Le plafond de dépenses doit être partagé entre les sociétés associées. Cependant, les SPCC qui ont un groupe d’investisseurs indépendants, tels que des investisseurs dans du capital de risque, ne sont pas tenues de se partager le plafond de dépenses, pourvu que l’ARC ait la certitude que le groupe d’investisseurs n’a pas été constitué afin d’avoir accès à de multiples plafonds de dépenses.

Crédits d’impôt à l’investissement du fédéral (CII)1

Type d’entitéNature des dépenses2

Taux des CII sur le total

des dépenses à concurrence

du plafond des dépenses3

Taux de rembour-sement

Taux des CII sur le total

des dépenses supérieures au plafond

des dépenses3

Taux de rembour-sement

SPCC admissibles4

Courante 35 % 100 % 20 %5 40 %

En capital 35 40 205 40

Autres sociétés6 Courante et en capital

206 — 205 —

Particuliers et autres entreprises non constituées en société4

Courante et en capital

206 40 205 40

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Encouragements fiscaux fédéraux pour la R-D

Notes (suite)

4) Les SPCC admissibles sont celles dont le revenu imposable (avec leurs sociétés associées) de l’année précédente n’excède pas le « plafond de revenu admissible ». Pour déterminer le « plafond de revenu admissible » d’une société, il suffit d’appliquer la formule 500 000 $ x [(40 000 000 $ - A)/40 000 000 $]. La variable « A » est nulle si le capital imposable de l’année précédente de la société employé au Canada est d’au plus 10 millions de dollars. Sinon, la variable « A » équivaut à la tranche du capital imposable de l’année précédente de la société employé au Canada qui excède 10 millions de dollars (mais qui ne dépasse pas 40 millions de dollars).

Le plafond de dépenses (voir la note 3) est graduellement réduit pour les SPCC dont le capital imposable de l’année précédente utilisé au Canada (combiné à celui de leurs sociétés associées) se situait entre 10 et 50 millions de dollars. Le plafond de dépenses est réduit de 0,75 $ pour chaque tranche de 10 $ de capital imposable excédant 10 millions de dollars. La possibilité de se prévaloir du taux de CII de 35 % ainsi que du remboursement de 100 % à l’égard des dépenses courantes est éliminée dès que le capital imposable de l’année précédente excède 50 millions de dollars ou dès que le revenu imposable excède 800 000 $.

5) Le budget fédéral de 2012 propose de réduire le taux du CII à l’égard des dépenses qui excède le plafond des dépenses, tant pour les SPCC que pour les sociétés autres que des SPCC (y compris les particuliers et les entreprises non constituées en société), afin qu’il passe de 20 à 15 % pour les années d’imposition devant se terminer après 2013. Pour les années d’imposition qui chevauchent le 1er janvier 2014, le taux du CII sera calculé de façon proportionnelle, en fonction du nombre de jours de chaque année civile qui tombent dans l’année d’imposition.

6) Le budget fédéral de 2012 propose de réduire le taux du CII pour les sociétés autres que des SPCC (y compris les particuliers et les entreprises non constituées en société), afin qu’il passe de 20 à 15 % pour les années d’imposition devant se terminer après 2013. Pour les années d’imposition qui chevauchent le 1er janvier 2014, le taux du CII sera calculé de façon proportionnelle, en fonction du nombre de jours de chaque année civile qui tombent dans l’année d’imposition.

Compte de dépenses de R-D au fédéral

Les dépenses courantes et en immobilisations admissibles engagées au Canada au titre de la R-D sont regroupées dans un compte chaque année, et elles peuvent être déduites en totalité ou en partie. Dans le budget fédéral de 2012, le gouvernement a proposé d’exclure du compte de dépenses de R-D les dépenses en immobilisations au titre de la R-D (y compris les dépenses relatives au droit d’usage de telles immobilisations) faites après 2013. Ces dépenses sont tout de même admissibles à titre de dépenses d’entreprise (dans la mesure où elles peuvent être considérées comme telles).

Tout montant admissible qui n’est pas déduit du compte de dépenses de R-D dans l’année en cours peut être reporté prospectivement indéfiniment.

Les dépenses courantes étrangères sont également imputées au compte de R-D, et elles peuvent soit être déduites au cours de l’année, soit reportées. Généralement, ces dépenses n’entraînent pas de CII fédéral . Toutefois, les dépenses de main-d’oeuvre de R-D engagées à l’extérieur du Canada peuvent donner droit à des CII fédéraux, dont il est question ci-dessous.

L’aide gouvernementale (qui inclut les CII provinciaux), l’aide non gouvernementale et les paiements contractuels donnent lieu à une réduction du montant des dépenses admissibles dans l’année. Les dépenses admissibles sont également réduites lorsque les biens de R-D, pour lesquels le contribuable a reçu un CII au cours de l’une des 20 dernières années (pour les années d’imposition après 1997), sont convertis pour être utilisés à des fins commerciales ou vendus durant l’année.

Les dépenses admissibles engagées dans l’année, ainsi que les descriptions des projets techniques et les informations connexes liées au projet, doivent être indiquées sur les formulaires prescrits (formulaire T661 et partie 2 du formulaire T661) et elles doivent être acheminées à l’ARC dans les 12 mois de la date de production de la déclaration de revenus régulière de l’entité. Le formulaire prescrit connexe (l’annexe T2SCH31) doit également être produit à l’intérieur de ce délai, afin de s’assurer que la demande pour les dépenses de R-D est complète.

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Dépenses courantes de R-D admissibles

Les dépenses courantes admissibles engagées au Canada comprennent :

• lestraitementsetsalairesdesemployésexerçantdirectementdesactivitésdeR-D,lestraitements et salaires des employés déterminés (soit ceux qui détiennent directement ou indirectement plus de 10 % des actions de toute catégorie du capital-actions de la société, et qui ont un lien de dépendance avec le contribuable) se limitent à cinq fois les gains maximums annuels ouvrant droit à pension aux fins du RPC et excluent toute rémunération fondée sur les bénéfices ou les bonis;

• lestraitementsetsalairesdesemployésrésidantscanadiensquiexercentdesactivitésdeR-D à l’extérieur du Canada – ces traitements et salaires (à concurrence de 10 % du total des traitements et salaires qui proviennent d’activités de R-D exercées au Canada pendant l’année) sont admissibles, pourvu que les activités de R-D aient été entreprises directement par le contribuable dans le seul but de soutenir les activités de R-D qu’il a exercées au Canada;

• lecoûtdesmatériauxutilisésoutransformésdanslecadredelaR-D;

• lescoûtsdelocationdematérieletd’outillageutilisésdanslecadredelaR-D;

• lesdépensesadmissiblesengagéespardesentrepreneursexerçantdesactivitésdeR-Ddirectement pour le compte du contribuable (en vertu des propositions du budget fédéral de 2012, pour les dépenses engagées à compter du 1er janvier 2013, seront visées 80 % des dépenses de R-D engagées par des entrepreneurs, excluant les dépenses de R-D engagées par des entrepreneurs qui sont considérées comme des dépenses en immobilisations (voir aussi la note 2 à la page 81));

• lesdépensesadmissiblesengagéesparcertainestiercespartiesdanslescasoùlecontribuablepeut mettre à profit les résultats des activités de R-D.

Choix d’un montant de remplacement au titre des frais généraux

Le choix d’un montant de remplacement permet d’ajouter 65 % des salaires et traitements de R-D admissibles (à l’exception des bonis, des avantages imposables et des avantages liés aux options d’achat d’actions) aux dépenses admissibles pour les CII du fédéral (et non au compte de R-D lui-même). Ce montant de « frais généraux théoriques » remplace les frais administratifs et généraux quisontsouventdifficilesàjustifier,commelecoûtdesservicespublics,lesfraisdebureauetlesfrais liés à d’autres types de fournitures. Une fois ce choix exercé, il devient irrévocable pour l’année d’imposition en cause.

Dans son budget de 2012, le gouvernement fédéral a proposé de diminuer le montant de remplacement au titre de la R-D, de façon à ce qu’il passe de 65 à 60 % le 1er janvier 2013, puis de 60 à 55 % le 1er janvier 2014. Pour les années d’imposition qui chevauchent ces dates, le montant de remplacement sera calculé de façon proportionnelle en fonction du nombre de jours de chaque année civile qui tombent dans l’année d’imposition.

Le salaire des employés déterminés (dont il est question ci-dessus) est limité de plusieurs façons lorsqu’il s’agit de déterminer le montant des salaires et traitements admissibles au choix d’un montant de remplacement. Seule une tranche de 75 % du salaire de ces employés peut être incluse dans les salaires admissibles, et le maximum par employé équivaut à 2,5 fois les gains maximums annuels ouvrant droit à pension pour le RPC. La rémunération fondée sur les bénéfices et les bonis est exclue aux fins du calcul du montant de remplacement tant pour les employés déterminés que les employés non déterminés.

Encouragements fiscaux fédéraux pour la R-D / 83

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Encouragements fiscaux provinciaux pour la R-D

Voir les notes figurant aux pages 86 et 87.

Province Taux Description

Colombie-Britannique1

10 % Crédit d’impôt remboursable et non remboursable pour les dépenses admissibles engagées en Colombie-Britannique après le 31août1999,maisavantle1er septembre 2014, par une société ayant un établissement stable dans cette province.

Alberta2 10 % Crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées en Alberta par une société ayant un établissement stable dans cette province.

Saskatchewan3 15 % Crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées en Saskatchewan par une société ayant un établissement stable dans cette province.

Manitoba4 20 % Crédit d’impôt remboursable et non remboursable pour les dépenses admissibles engagées au Manitoba par une société ayant un établissement stable dans cette province.

Ontario Crédit d’impôt de l’Ontario pour l’innovation (CIOI)5,8

10 % Crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées en Ontario par une société ayant un établissement stable dans cette province.

OntarioCrédit d’impôt del’Ontario pour lesentreprises parrainant les instituts de recherche (CIOEPIR)6,8

20 % Crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées en Ontario par une société ayant un établissement stable dans cette province dans le cadre d’un contrat admissible avec un institut de recherche admissible.

OntarioCrédit d’impôt del’Ontario pour laR-D(CIORD)7,8

4,5 % Crédit d’impôt non remboursable pour les dépenses admissibles engagées en Ontario par une société ayant un établissement stable dans cette province.

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Encouragements fiscaux provinciaux pour la R-D / 85

Province Taux Description

QuébecCrédit d’impôt autitre des salairesde R-D9

Sociétés souscontrôle canadien – 37,5 % Autres – 17,5 %

Crédit d’impôt remboursable au titre des salaires de R-D d’employés travaillant au Québec d’une société exerçant ses activités au Canada et se livrant à des activités de R-D au Québec, ou au nom de laquelle de telles activités sont menées au Québec. Une telle société n’a plus besoin d’avoir un établissement stable au Québec.

Ce crédit s’applique aussi à la moitié des montants versés à un sous-traitant non lié pour les activités de R-D effectuées au Québec par des employés et à la totalité des montants relatifs aux salaires versés aux employés d’un sous-traitant lié au Québec.

QuébecCrédit pour paiementscontractuels à/pour desentités et projets de R-D10

35 % Crédit d’impôt remboursable à l’égard de paiements contractuels et autres types de paiements effectués à certaines entités admissibles (seuls 80 % des paiements versés à des personnes non liées sont admissibles).

Nouveau-Brunswick11 15 % Crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées au Nouveau-Brunswick par une société ayant un établissement stable dans cette province.

Nouvelle-Écosse11 15 % Crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées en Nouvelle-Écosse par une société ayant un établissement stable dans cette province.

Terre-Neuve-et-Labrador11 15 % Crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées à Terre-Neuve-et-Labrador par une société ayant un établissement stable dans cette province.

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Notes

1) Les dépenses admissibles en Colombie-Britannique sont celles qui le sont pour les crédits d’impôt à l’investissement (CII) du fédéral. Les SPCC sont admissibles au crédit remboursable sur les dépenses à concurrence de leur plafond de dépenses (selon la définition du fédéral). Le crédit n’est pas remboursable pour les autres sociétés ni pour les dépenses des SPCC qui sont supérieures au plafond des dépenses. La période d’application de ce crédit, qui devait prendre fin en 2009, a été prolongée jusqu’au 1er septembre 2014. Les sociétés qui sont des membres actifs d’une société de personnes qui engage des dépenses admissibles peuvent également demander ce crédit.

Le crédit est considéré comme une aide gouvernementale et il réduit les dépenses admissibles pour la déduction pour la R-D et les CII du fédéral. Ce crédit ne peut être demandé que lorsque tous les autres crédits d’impôt ont été demandés. Tout crédit non remboursable inutilisé peut être reporté prospectivement sur 10 ans et rétrospectivement sur trois ans. Il est possible de renoncer à la totalité ou à une partie de ce crédit non remboursable chaque année.

2) Les dépenses admissibles en Alberta sont celles qui le sont pour les CII du fédéral. Les dépenses admissibles doivent être engagées après le 31 décembre 2008 et elles ne peuvent excéder 4 millions de dollars. Dans son budget de 2012, le gouvernement de l’Alberta a proposé d’éliminer, pour les années d’imposition se terminant à compter du 31 mars 2012, la réduction de l’assiette des dépenses de cette province par les CII du fédéral gagnés au cours de l’année précédente à l’égard de la partie des dépenses admissibles au palier fédéral qui ont donné lieu aux CII de l’Alberta au cours de cette même année.

3) Les dépenses admissibles en Saskatchewan sont celles qui donnent droit au CII du fédéral. Dans le cas des dépenses admissibles engagées entre le 19 mars 2009 et le 31 mars 2012, le CII de la Saskatchewan était entièrement remboursable pour toutes les sociétés. En revanche, dans le cas des dépenses admissibles engagées après le 31 mars 2012, le CII de la Saskatchewan est entièrement remboursable pour les SPCC à hauteur de leur plafond des dépenses, et il n’est pas remboursable à l’égard de toutes les autres dépenses admissibles. Ce crédit est considéré comme une aide gouvernementale et il réduit les dépenses admissibles aux fins de la déduction pour R-D et les CII du fédéral. Les crédits d’impôt non remboursables qui n’auront pas été demandés continueront de s’appliquer et pourront être portés en diminution des impôts à payer pour la période de report prospectif actuelle de 10 ans. Les crédits non utilisés peuvent également être reportés rétrospectivement sur trois ans.

4) Les dépenses admissibles au Manitoba sont celles qui le sont pour les CII du fédéral. Le crédit d’impôt de 20 % est remboursable si les dépenses admissibles sont engagées après 2009 et si les activités admissibles sont exercées au Manitoba aux termes d’un contrat conclu avec un institut de recherche admissible dans cette province. Ce crédit d’impôt remboursable a été bonifié pour inclure les dépenses de R-D internes engagées en 2011 et au cours des années ultérieures. Ce crédit sera remboursé de la façon suivante : 25 % du crédit sera remboursable pour les activités de R-D internes à compter de 2011 et ce taux sera porté à 50 % à partir de 2012.

Pour ce qui est des dépenses admissibles engagées avant 2010, le crédit d’impôt était non remboursable. Les crédits non remboursables non utilisés qui ont été gagnés au cours d’une année d’imposition se terminant après 2003 peuvent être reportés prospectivement sur 10 ans ou rétrospectivement sur trois ans. Les crédits non utilisés qui ont été gagnés au cours des années précédentes ne peuvent être reportés prospectivement que sur sept ans.

Le crédit d’impôt (remboursable et non remboursable) est considéré comme une aide gouvernementale, et il réduit les dépenses aux fins de la déduction pour R-D et des CII du fédéral. Il est possible de renoncer à la totalité ou à une partie de ce crédit chaque année, mais au plus tard six mois après à la date limite de production pour l’année d’imposition en cause. Les répercussions fiscales aux fins du fédéral diffèrent selon que la renonciation au crédit a lieu au plus tard à la date limite de production ou après cette date (mais pas plus tard que 12 mois après la date limite de production). Toute demande de renonciation aux CII du Manitoba soumise après la date limite sera refusée.

Encouragements fiscaux provinciaux pour la R-D

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5) Les dépenses admissibles en Ontario sont celles qui le sont pour les CII du fédéral et qui n’excèdent pas le plafond de dépenses. Le plafond des dépenses est de 3 millions de dollars. Ce crédit s’applique à la totalité des dépenses courantes et à 40 % des dépenses en capital. Il s’applique à toutes les sociétés qui ont un revenu imposable inférieur au plafond fédéral pour le revenu des petites entreprises et un capital versé imposable (pour l’impôt sur le capital de l’Ontario) de moins de 25 millions de dollars pour l’année précédente. Le plafond de dépenses d’une société sera réduit lorsque le groupe de sociétés associées excédera l’une ou l’autre de ces restrictions et, pour les années d’imposition se terminant après 2009, il sera éliminé lorsque le revenu imposable du groupe atteindra 800 000 $ ou que son capital versé imposable excédera 50 millions de dollars pour l’année précédente. Des règles transitoires s’appliquent dans le cas des sociétés dont l’année d’imposition ne correspond pas à l’année civile.

6) En Ontario, un contrat conclu avec un institut de recherche admissible est un contrat de R-D conclu avec un institut de recherche admissible (c.-à-d., certains établissements d’enseignement postsecondaire et instituts de recherche hospitaliers ainsi que les organismes de recherche à but non lucratif prescrits). Les dépenses admissibles, telles qu’elles sont définies pour les CII du fédéral, sont limitées à 20 millions de dollars par année.

7) Les dépenses admissibles en Ontario sont celles qui le sont pour les CII du fédéral. Ce crédit est non remboursable et il s’applique aux années d’imposition se terminant après 2008. Les crédits non utilisés peuvent être reportés prospectivement sur 20 ans ou rétrospectivement sur trois ans (mais seulement jusqu’aux années d’imposition se terminant après 2008).

8) Dans son budget de 2012, le gouvernement ontarien a annoncé qu’il continuerait de vérifier l’efficacité des crédits d’impôt pour la R-D quant à la promotion de l’innovation, ainsi que d’examiner le cadre global des mesures directes et indirectes qui sont prises au provincial et au fédéral pour soutenir les entreprises.

9) Au Québec, pour se prévaloir du taux de 37,5 % applicable à un maximum de 3 millions de dollars en dépenses admissibles, la société sous contrôle canadien doit avoir un actif de moins de 50 millions de dollars (combiné avec les sociétés associées à l’échelle mondiale) pour l’année précédente. Pour les sociétés dont l’actif s’établit entre 50 millions et 75 millions de dollars, ce taux est progressivement ramené à 17,5 %. Ce plafond doit être réparti entre les sociétés associées. Ce crédit réduit les dépenses admissibles pour l’impôt fédéral, mais n’est pas imposable au Québec.

10) Au Québec, s’entend d’entités admissibles, les universités, les centres de recherche publics et les consortiums de recherche privés. Ces entités doivent exercer leurs activités au Canada et mener des activités de R-D au Québec, ou de telles activités doivent être menées en leur nom au Québec. Il faut également soumettre une demande de décision anticipée auprès de Revenu Québec. Les demandeurs ne sont plus tenus d’avoir un établissement permanent au Québec.

Parmi les autres types de paiements admissibles, citons les dépenses au titre des projets de recherche précompétitive. Il faut également soumettre une demande de décision anticipée auprès de Revenu Québec. Les demandeurs ne sont plus tenus d’avoir un établissement permanent au Québec.

11) Les dépenses admissibles au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador sont celles qui sont considérées pour le fédéral comme étant admissibles, selon la définition énoncée dans la Loi de l’impôt sur le revenu. Ce crédit est considéré comme une aide gouvernementale et réduit les dépenses admissibles aux fins de la déduction pour R-D et les CII du fédéral.

Encouragements fiscaux provinciaux pour la R-D / 87

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Coût net après impôt de la R-D

Notes

1) Cetableauprésentelecoûtnetaprèsimpôt,pouruneSPCC,desactivitésdeR-Dmenéesdansdiverses provinces. Les calculs s’appuient sur les hypothèses exposées ci-après.

• Lestauxd’impôtfédéraletprovincialdelaSPCCsontceuxquis’appliquentaurevenud’entreprise exploitée activement qui est admissible à la déduction accordée aux petites entreprises. Les taux d’impôt provinciaux utilisés pour les calculs sont ceux en vigueur le 1er janvier 2012 (voir le tableau « Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une SPCC – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » à la page 62). Si le taux d’imposition de la province change durant l’année, les calculs devront être mis à jour.

• LesdépensesenR-DdelaSPCCsontadmissiblesaucréditd’impôtàl’investissement(CII) fédéral de 35 %.

• LestroisquartsdesdépensesserapportentauxsalairesdeR-Detlechoixdelaméthodede remplacement a été exercé par la société, ajoutant ainsi 65 % des salaires aux dépenses totales admissibles aux CII du fédéral et aux CII de certaines provinces. L’autre quart des dépenses se rapporte aux matières. Les calculs dans le tableau supposent que des dépenses de R-D supplémentaires ont été engagées par la société.

• Ladéductionprévuepourl’annéeencourstientcomptedesrépercussionsdetouslesCII,même si les CII du fédéral sont en fait déduits du compte de R-D pour l’année suivante.

Petites sociétés1 C.-B. Alb. Sask. Man. Ont.2

Épargne fiscale fédérale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII provincial (149) (149) (223) (298) (209)

CII fédéral @ 35 % (468) (468) (443) (416) (447)

Déduction fiscale fédérale 383 383 334 286 344

Économie d’impôt fédéral 42 $ 42 $ 37 $ 31 $ 38 $

Épargne fiscale provinciale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII fédéral (468) (468) (443) (416) (447)

CII provincial (149) (149) (223) (298) (209)

Déduction fiscale provinciale 383 383 334 286 344

Économie d’impôt provincial 10 $ 11 $ 7 $ 0 $ 15 $

Épargne fiscale totale

Épargne fiscale fédérale 510 $ 510 $ 480 $ 447 $ 485 $

Épargne fiscale provinciale 159 160 230 298 224

Épargne totale 669 $ 670 $ 710 $ 745 $ 709 $

Coût net après impôt de la R-D 331 $ 330 $ 290 $ 255 $ 291 $

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Coût net après impôt de la R-D / 89

Notes (suite)

Le gouvernement fédéral, dans son budget de 2012, a proposé d’apporter les modifications suivantes au programme fédéral de la recherche scientifique et du développement expérimental (RS&DE), lesquelles, si elles sont adoptées, entraîneront une réduction des économies d’impôt fédéraletunaccroissementdu« coûtnetaprèsimpôtdelaR-D »,dontlesmontantssontindiqués dans le tableau ci-dessus :

• réductiondutauxduCIIdontseprévalentlesSPCCautitrededépensesquiexcèdentle plafond, taux qui passera de 20 à 15 % pour les années d’imposition se terminant après 2013;

• réductiondelaproportiondesdépensesdeRS&DEadmissiblesengagéespardes entrepreneurs, laquelle passera de 100 à 80 % pour les dépenses engagées après 2012;

• réductiondutauxutilisépourcalculerlemontantderemplacementviséparrèglement, lequel passera de 65 à 60 % le 1er janvier 2013, pour ensuite être ramené à 55 % le 1er janvier 2014.

2) Si la SPCC est également admissible au crédit d’impôt de l’Ontario pour les entreprises parrainant lesinstitutsderecherche,lecoûtnetaprèsimpôtseraitde267 $.

3) PourlecalculducoûtnetaprèsimpôtdelaR-DauQuébec,leCIIprovincial(lecréditd’impôtautitre des salaires de R-D) ne réduit pas le montant des dépenses admissibles pour la déduction de R-D provinciale.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les crédits d’impôt à l’investissement offerts pour les activités de R-D et sur d’autres programmes d’aide gouvernementale, visitez le www.thefundingportal.com.

Qué.3 N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L.

Épargne fiscale fédérale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII provincial (281) (223) (223) — (223)

CII fédéral @ 35 % (422) (443) (443) (521) (443)

Déduction fiscale fédérale 297 334 334 479 334

Économie d’impôt fédéral 33 $ 37 $ 37 $ 53 $ 37 $

Épargne fiscale provinciale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII fédéral (422) (443) (443) (521) (443)

CII provincial — (223) (223) — (223)Déduction fiscale provinciale 578 334 334 479 334

Économie d’impôt provincial 46 $ 15 $ 13 $ 5 $ 13 $

Épargne fiscale totale

Épargne fiscale fédérale 455 $ 480 $ 480 $ 574 $ 480 $

Épargne fiscale provinciale 327 238 236 5 236

Épargne totale 782 $ 718 $ 716 $ 579 $ 716 $

Coût net après impôt de la R-D 218 $ 282 $ 284 $ 421 $ 284 $

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Coût net après impôt de la R-D (suite)

Notes

1) Cetableauprésentelecoûtnetaprèsimpôt,pourunesociétéordinaire,desactivitésdeR-Dmenées dans diverses provinces. Les calculs s’appuient sur les hypothèses exposées ci-après.

• Lestauxd’impositionfédéraletprovincialsontceuxquis’appliquentaurevenud’entrepriseexploitée activement gagné par une société ordinaire. Les taux d’imposition provinciaux utilisés pour les calculs sont ceux en vigueur le 1er janvier 2012 (voir le tableau « Taux d’imposition fédéral et provinciaux / territoriaux – Revenu gagné par une société ordinaire – En vigueur les 1er janvier 2012 et 2013 » à la page 68). Si le taux d’imposition de la province change durant l’année, les calculs devront être mise à jour.

• Lasociété,ycompristouteslessociétésassociées,aunactifetuncapitalverséimposablede plus de 75 millions et 50 millions de dollars, respectivement, pour l’année précédente.

• LesdépensesdeR-Ddelasociétésontadmissiblesaucréditd’impôtàl’investissement(CII) du fédéral de 20 %.

• LestroisquartsdesdépensesserapportentauxsalairesdeR-Detlechoixdelaméthodede remplacement a été exercé par la société, ajoutant ainsi 65 % des salaires aux dépenses totales admissibles aux CII du fédéral et aux CII de certaines provinces. L’autre quart des dépenses se rapporte aux matières. Les calculs dans le tableau supposent que des dépenses de R-D supplémentaires ont été engagées par la société, et que toutes les dépenses admissibles ont été entièrement déduites pendant l’année d’imposition en cours.

• Lessociétéspeuventdéduirelatotalitédescréditsd’impôtàl’investissementfédérauxetprovinciaux de leur impôt à payer pour l’année.

• Ladéductionprévuepourl’annéeencourstientcomptedesrépercussionsdetouslesCII,même si les CII du fédéral sont en fait déduits du compte de R-D pour l’année suivante.

Grandes sociétés1 C.-B. Alb. Sask. Man. Ont.2

Épargne fiscale fédérale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII provincial (149) (149) (223) (298) (67)

CII fédéral @ 20 % (268) (268) (253) (238) (284)

Déduction fiscale fédérale 583 583 524 464 649

Économie d’impôt fédéral 87 $ 87 $ 79 $ 70 $ 97 $

Épargne fiscale provinciale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII fédéral (268) (268) (253) (238) (284)

CII provincial (149) (149) (223) (298) (67)

Déduction fiscale provinciale 583 583 524 464 649

Économie d’impôt provincial 58 $ 58 $ 63 $ 56 $ 75 $

Épargne fiscale totale

Épargne fiscale fédérale 355 $ 355 $ 332 $ 308 $ 381 $

Épargne fiscale provinciale 207 207 286 354 142

Épargne totale 562 $ 562 $ 618 $ 662 $ 523 $

Coût net après impôt de la R-D 438 $ 438 $ 382 $ 338 $ 477 $

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Coût net après impôt de la R-D / 91

Notes (suite)

Le gouvernement fédéral, dans son budget de 2012, a proposé d’apporter les modifications suivantes au programme fédéral de la RS&DE, lesquelles, si elles sont adoptées, entraîneront une réductiondeséconomiesd’impôtfédéraletunaccroissementdu« coûtnetaprèsimpôtdelaR-D », dont les montants sont indiqués dans le tableau ci-dessus :

• réductiondutauxduCIIdontseprévalentlesgrandessociétés,lequelpasserade20à 15 % pour les années d’imposition se terminant après 2013;

• réductiondelaproportiondesdépensesdeRS&DEadmissiblesengagéespardes entrepreneurs, laquelle passera de 100 à 80 % pour les dépenses engagées après 2012;

• réductiondutauxutilisépourcalculerlemontantderemplacementviséparrèglement, lequel passera de 65 à 60 % le 1er janvier 2013, pour ensuite être ramené à 55 % le 1er janvier 2014;

• éliminationduCTIfédéralpourlesimmobilisationsdeRS&DE(ycomprispourledroit d’utiliser de telles immobilisations) après 2013.

2) Si la société peut demander le crédit d’impôt de l’Ontario pour les entreprises parrainant les institutsderecherche,lecoûtnetaprèsimpôtpeutêtrede448 $.

3) PourlecalculducoûtnetaprèsimpôtdelaR-DauQuébec,leCIIprovincial(lecréditd’impôtautitre des salaires de R-D) ne réduit pas le montant des dépenses admissibles pour le calcul de la déduction de R-D provinciale.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les crédits d’impôt à l’investissement offerts pour les activités de R-D et sur d’autres programmes d’aide gouvernementale, visitez le www.thefundingportal.com.

Qué.3 N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L.

Épargne fiscale fédérale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII provincial (131) (223) (223) — (223)

CII fédéral @ 20 % (271) (253) (253) (298) (253)

Déduction fiscale fédérale 598 524 524 702 524

Économie d’impôt fédéral 90 $ 79 $ 79 $ 105 $ 79 $

Épargne fiscale provinciale

Dépenses de R-D 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $ 1 000 $

CII fédéral (271) (253) (253) (298) (253)

CII provincial — (223) (223) — (223)

Déduction fiscale provinciale 729 524 524 702 524

Économie d’impôt provincial 87 $ 52 $ 84 $ 112 $ 73 $

Épargne fiscale totale

Épargne fiscale fédérale 361 $ 332 $ 332 $ 413 $ 332 $

Épargne fiscale provinciale 218 275 307 112 296

Épargne totale 579 $ 607 $ 639 $ 515 $ 628 $

Coût net après impôt de la R-D 421 $ 393 $ 361 $ 485 $ 372 $

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Encouragements fiscaux provinciaux au titre des activités de fabrication et de transformation

Notes

1) Le crédit d’impôt de la Saskatchewan pour les activités de fabrication et de transformation est passé d’un crédit non remboursable à un crédit remboursable pour les dépenses admissibles engagées après le 6 avril 2006. Par matériel admissible destiné à des activités de fabrication et de transformation, on entend le matériel qui donne droit à un CII fédéral. Le matériel usagé est également admissible s’il a été assujetti à la taxe de vente provinciale au moment de l’achat. Les crédits non remboursables inutilisés gagnés avant le 7 avril 2006 peuvent faire l’objet d’un report prospectif de 10 ans. Ce crédit (remboursable et non remboursable) est considéré comme une aide gouvernementaleetréduitlecoûtencapitaldumatérielpourlefédéral.

2) Au Manitoba, par bien admissible destiné à des activités de fabrication et de transformation, on entend un bien qui donne droit à un CII fédéral et qui a été acheté ou loué avant le 1er janvier 2015. Les biens admissibles destinés à des activités de fabrication et de transformation comprennent les bâtiments, le matériel et l’outillage prescrits, qu’ils soient nouveaux ou usagés, ainsi que les biens appartenant à la catégorie 43.1 ou 43.2 utilisés dans la province. Le bien acheté doit pouvoir être utilisé par la société.

Pour les années d’imposition terminées après 2007, la portion remboursable du crédit passe à 70 % pour les biens admissibles achetés après 2007 (35 % pour les biens admissibles achetés avant le 1er janvier 2008).

Cecréditestconsidérécommeuneaidegouvernementaleetréduitlecoûtencapitaldumatérielpour le fédéral. Les crédits inutilisés qui ont été obtenus au cours des années d’imposition se terminant après 2003 peuvent faire l’objet d’un report prospectif sur 10 ans et d’un report rétrospectif sur trois ans. Les crédits inutilisés qui ont été obtenus au cours des années d’imposition précédentes ne peuvent faire l’objet que d’un report prospectif sur sept ans.

Les sociétés peuvent également choisir de renoncer, en totalité ou en partie, au crédit d’impôt pour les activités de fabrication et de transformation.

Taux Description

Saskatchewan1 5 % Crédit d’impôt remboursable pour les achats de matériel admissible destiné à des activités de fabrication et de transformation et utilisé dans cette province.

Manitoba2 10 % Crédit d’impôt remboursable et non remboursable pour les achats, avant le 1er janvier 2015, de bien admissible destiné à des activités de fabrication et de transformation et utilisé dans cette province.

Québec3 5 % à 40 % Crédit d’impôt remboursable et non remboursable pour les achats, avant le 1er janvier 2016, de matériel admissible destiné à des activités de fabrication et de transformation et utilisé dans cette province.

Nouvelle-Écosse4 20 % Crédit d’impôt remboursable pour les achats de matériel de fabrication et de transformation admissible utilisé dans cette province.

Île-du-Prince-Édouard5 10 % Crédit d’impôt non remboursable pour les achats de matériel admissible destiné à des activités de fabrication et de transformation et utilisé dans cette province.

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3) Au Québec, le matériel de fabrication et de transformation admissible, au sens de l’annexe B du Règlement sur les impôts, doit être acheté par des sociétés admissibles après le 14 mars 2008 et avant le 1er janvier 2016. Dans son budget 2012-2013, le gouvernement du Québec propose de modifier la définition de matériel de fabrication et de transformation admissible afin d’y inclure le matériel utilisé principalement dans le cadre d’activités de fonte, d’affinage ou d’hydrométallurgie de minerais, autres que les minerais provenant d’une mine d’or ou d’argent, extraits d’une ressource minérale située au Canada, acquis après le 20 mars 2012 et avant le 1er janvier 2018. Le matériel de fabrication et de transformation admissible doit être neuf, il doit commencer à être utilisé dans un laps de temps raisonnable après son acquisition et être utilisé pendant une période d’au moins 730 jours seulement au Québec.

Le taux du CII qui s’applique dépend des facteurs suivants :

•l’endroitoùl’investissementadmissibleesteffectué;

•lecapitalversédelasociété,calculésurunebaseconsolidéeàl’échellemondiale;

•unplafondcumulatifde75 millionsdedollarsquidoitêtrepartagéentrelessociétés associées.

Ce crédit d’impôt est entièrement remboursable pour les sociétés dont le capital versé n’excède pas 250 millions de dollars. Le montant remboursable est réduit selon une échelle dégressive pour les sociétés dont le capital versé excède 250 millions de dollars, et il est éliminé pour celles dont le capital versé dépasse 500 millions de dollars. Toute portion non remboursable de ce crédit d’impôt peut faire l’objet d’un report rétrospectif sur trois ans ou d’un report prospectif sur 20 ans.

4) La Nouvelle-Écosse a instauré le Productivity Investment Program (PIP) en 2010. Ce programme comporte deux volets : le Capital Investment Incentive (CII) et le Workplace Innovation and Productivity Skills Incentive (WIPSI). Pour pouvoir se prévaloir du CII, une société admissible doit soumettre une demande au ministère du Développement économique et rural et du Tourisme, en l’adressant à la Division des investissements, avant de s’engager à acheter du matériel admissible. Le bien admissible, au sens où l’entend la province, doit avoir été acquis après le 19 décembre 2010. Si la demande est approuvée, une lettre d’offre sera produite et valide pour une période de six mois à compter de sa date de production, à moins d’indications contraires dans la lettre d’offre. Après l’achat du matériel, la société doit soumettre une demande de remboursement accompagnée des factures et d’une preuve de paiement. Un remboursement équivalantà20 %ducoût,jusqu’àconcurrencede1milliondedollarsparannéed’impositionprovinciale, lui sera remis, dans la mesure où la demande a été présentée pendant la période d’approbation de six mois. Le remboursement maximum s’applique dans le cadre du PIP à l’égard du CII et du WIPSI combinés. Le montant des achats doit être égal ou supérieur à 25 000 $. Le ministère du Développement économique et rural et du Tourisme peut, en tout temps et à son entière discrétion, mettre un terme au CII; cependant, toutes les lettres d’offre produites seront acceptées. Ce crédit est considéré comme une aide gouvernementale, et il permetderéduirelecoûtencapitaldumatérielauxfinsdel’impôtfédéral.Ilfautnoterquele CII remplace le Manufacturing and Processing Investment Incentive Credit (crédit d’impôt à l’investissement relatif aux activités de fabrication et de transformation) de 10 % depuis le 7 janvier 2011.

Étant donné que le WIPSI ne s’applique pas aux achats de matériel destiné à des activités de fabrication et de transformation, il n’est pas abordé dans la présente section.

5) À l’Île-du-Prince-Édouard, par matériel admissible destiné à des activités de fabrication et de transformation, on entend le matériel qui donne droit à un CII fédéral. Ce crédit est considéré commeuneaidegouvernementaleetréduitlecoûtencapitaldumatérielpourlefédéral.Les crédits inutilisés peuvent faire l’objet d’un report prospectif sur sept ans et d’un report rétrospectif sur trois ans. Un crédit supplémentaire de 25 % est accordé aux sociétés exerçant des activités de F&T qui investissent en vue de leur expansion en vertu du programme Enriched Investment Tax Credit (crédit d’impôt à l’investissement bonifié) de la province. Cette réduction d’impôt est accordée au moyen d’un processus de certification approuvé au préalable qui est administré par le gouvernement provincial.

Encouragements fiscaux provinciaux au titre des activités de fabrication et de transformation / 93

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Coup d’œil sur l’impôt minimum des sociétés de l’Ontario

Notes

1) Ces seuils s’appliquent aux années d’imposition se terminant après le 30 juin 2010. Pour les années d’imposition antérieures, les montants de ces seuils s’établissaient à 10 millions de dollars et à 5 millions de dollars, respectivement, et seulement un de ces seuils devait être atteint. Les organisations religieuses, les sociétés de placement, les fonds communs de placement, les sociétés de placement hypothécaire et les sociétés d’assurance-dépôts sont exonérés de l’IMS.

2) Puisque l’IMS est fonction du revenu inscrit aux états financiers, certains avantages fiscaux de l’Ontario ne sont pas pris en compte, comme les demandes aux fins de la déduction pour amortissement qui excèdent l’amortissement comptable, la tranche non imposée des gains en capital, les produits non imposables tirés de l’assurance-vie qui sont compris dans le revenu comptable, de même que les éléments déduits aux fins de l’impôt, mais qui ne le sont pas aux fins de la comptabilité, tels que les réserves pour gains en capital.

Qui est assujetti à l’impôt minimum des sociétés (IMS)1?

Les sociétés qui ont un revenu brut annuel excédant 100 millions de dollars ou un actif excédant 50 millions de dollars (compte tenu de leurs sociétés associées).

Quelle est la base de l’IMS?2 Le revenu net rajusté de la société aux fins de l’IMS, soit le revenu comptable avant impôt calculé selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et rajusté pour tenir compte de certains éléments particuliers qui, autrement, pourraient faire en sorte que les profits intersociétés soient comptés deux fois.

Les rajustements devant être apportés au revenu inscrit dans les états financiers aux fins de l’IMS comprennent les suivants :3

•lacontrepassationdesécrituresdeconsolidationoude comptabilisation à la valeur de consolidation;

•ladéductiondesdividendesinclusdanslerevenuinscritaux états financiers dans la mesure où ils sont déduits aux fins de l’impôt régulier;

•l’inclusiondelapartdurevenud’unesociétédepersonnes, calculé selon les PCGR, attribuable à la société;

•leretraitdegainscomptablesquidécoulentdecertainsdons de bienfaisance ou qui, pour l’impôt, sont reportés en vertu de certaines dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu relatives au roulement;

•l’exonérationdel’IMSdesgainsetdespertesnonréalisés pris en compte dans le bénéfice comptable et des gains comptables découlant de la restructuration d’une entreprise ou du remplacement d’actifs.

Taux de l’IMS4 2,7 % du revenu net rajusté aux fins de l’IMS, moins les pertes de l’IMS admissibles, multiplié par le facteur de répartition de l’Ontario.

IMS à payer IMS qui excède l’impôt sur le revenu régulier de l’Ontario de la société.

Pertes admissibles aux fins de l’IMS5

Période de report prospectifPériode de report rétrospectif

20 ans

Aucune

IMS payé pendant l’année6

Période de report prospectifPériode de report rétrospectif

20 ansAucune

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Notes (suite)

De la même manière, d’autres charges déduites pour l’établissement des états financiers n’ont pas besoin d’être ajoutées à nouveau au revenu, telles que les provisions pour garanties, leschargesderetraite,lesfraisdefinancementoud’émissiond’actionsainsiquelescoûtsaccessoires relatifs à l’immobilier qui doivent être capitalisés pour l’impôt sur le revenu.

3) Puisque l’IMS est fonction du revenu inscrit aux états financiers, certains rajustements doivent être effectués afin que les profits ne soient imposés que pour la société qui les a gagnés et ne soient pas comptés deux fois. Ces rajustements comprennent ceux indiqués dans le tableau.

Gains et pertes non réalisés – Pour les années d’imposition se terminant après le 22 mars 2007, les gains et les pertes non réalisés qui ne doivent pas être pris en compte dans le calcul du revenu pour l’impôt sont exclus aux fins de l’IMS. Toutefois, si la société a produit un choix au plus tard le 23 février 2008, cette mesure s’appliquera également aux années d’imposition ouvertes après le 30 juin 2004 et terminées avant le 23 mars 2007. Par conséquent, les gains et les pertes de change non réalisés qui sont liés aux actifs exclus du revenu aux fins de l’impôt, les gains et les pertes non réalisés au titre des biens évalués à la valeur de marché aux fins de la comptabilité, ainsi que les gains et les pertes non réalisés qui sont comptabilisés conformément à la Note d’orientation concernant la comptabilité NOC-18, Sociétés de placement, de la Partie II du Manuel de l’ICCA – Comptabilité ne sont pas inclus dans le revenu aux fins de l’IMS. Lorsque ces gains et pertes non réalisés sont réalisés (c.-à-d. par suite de la disposition de ces biens), ils sont alors inclus dans le revenu aux fins de l’IMS. Les gains et les pertes de change non réalisés qui sont liés à une dette doivent tout de même être pris en compte aux fins de l’IMS, même s’ils ne doivent pas nécessairement être inclus dans le revenu aux fins de l’impôt.

Toutefois, les gains et les pertes non réalisés d’une institution financière tenue d’appliquer les règles d’évaluation à la valeur de marché seront toujours compris dans le revenu pour l’IMS, étant donné que ses gains et ses pertes non réalisés doivent être pris en compte dans le calcul du revenu aux fins de l’impôt.

Gains et pertes comptables – Depuis le 22 mars 2007, les gains comptables qui découlent de la restructuration d’une entreprise ou du remplacement d’actifs sont exonérés de l’IMS. En outre, depuis le 22 mars 2007, si un cessionnaire cède un bien qui avait été acquis d’un cédant ayant reporté le gain pour l’IMS, le cessionnaire n’est plus assujetti à l’IMS relativement à ce gain reporté.

Afin d’empêcher une société de se prévaloir d’une double déduction pour pertes, le virement des pertes d’une filiale pour l’IMS à sa société mère est interdit depuis le 22 mars 2007, lorsque cette filiale est fusionnée avec sa société mère ou est liquidée dans celle-ci.

4) Cet impôt de 2,7 % est en vigueur pour les années d’imposition se terminant après le 30 juin 2010, et il s’applique après déduction de toute perte de l’IMS reportée d’une année antérieure (voir note 5). Ce taux s’établissait à 4 % pour les années d’imposition terminées avant le 1er juillet 2010.

5) Les pertes de l’IMS (établies selon les pertes comptables de la société et rajustées de la même façon que le revenu) peuvent être reportées prospectivement et appliquées en réduction du revenu au titre de l’IMS dans n’importe laquelle des 20 années suivantes pour les pertes survenues au cours d’une année d’imposition se terminant après le 22 mars 2007. Avant cette date, la période de report était de 10 ans. Les pertes au titre de l’IMS ne peuvent être reportées rétrospectivement pour réduire le revenu au titre de l’IMS d’une année précédente.

6) Pour les années d’imposition se terminant après le 22 mars 2007, le montant net de l’IMS qui a été payé peut être reporté prospectivement et déduit de l’impôt sur le revenu régulier de l’Ontario de la société à payer des 20 années suivantes si, au cours de ces années, l’impôt sur le revenu régulier à payer (déduction faite de tous les crédits) excède le montant brut de l’IMS de ces années. Avant cette date, la période de report était de 10 ans. La période de report des crédits au titre de l’IMS a également été prolongée à 20 ans pour les crédits qui sont demeurés inutilisés au début de la première année d’imposition d’une société se terminant après 2008. Le montant de l’IMS payé ne peut être reporté rétrospectivement pour réduire l’impôt sur le revenu régulier de l’Ontario à payer d’une année précédente.

Si l’IMS s’applique au cours d’une année donnée, il fera partie de la base des acomptes provisionnels de la société pour l’année suivante.

Coup d’œil sur l’impôt minimum des sociétés de l’Ontario / 95

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Accord de perception fiscale

En 2006, les gouvernements fédéral et ontarien ont signé un protocole d’accord en vertu duquel le gouvernement fédéral administrera le régime fiscal ontarien des sociétés et percevra l’impôt au nom du gouvernement de l’Ontario. Cet accord de perception fiscale permet aux sociétés ontariennes d’effectuer des versements combinés et de produire une déclaration de revenus des sociétés unique pour les années d’imposition se terminant après 2008. Afin de faciliter ce changement, le gouvernement de l’Ontario a harmonisé son assiette fiscale des sociétés avec celle du gouvernement fédéral. Aux termes de l’accord conclu entre l’Ontario et le gouvernement fédéral, l’Agence du revenu du Canada (ARC) administre aussi l’impôt sur le capital et l’impôt minimum des sociétés (IMS) de l’Ontario.

L’ARC fournit désormais les mêmes services aux sociétés qui paient l’impôt des sociétés de l’Ontario que ceux qu’elle offre présentement pour l’impôt fédéral. Ces services comprennent les suivants :

• letraitementdespaiements;

• letraitementdesdéclarations;

• lavérification;

• lesoppositionsetlesappels;

• lerecouvrementdescomptesdébiteurs.

Règles transitoires

Avant l’harmonisation de l’impôt sur les sociétés, les gouvernements fédéral et ontarien ne partageaient pas la même assiette fiscale des sociétés. Une société pouvait donc avoir différents attributsousoldesfiscaux,notammentencequiconcernelafractionnonamortieducoûtencapital, le montant cumulatif des immobilisations admissibles, les dons reportés prospectivement, les dépenses de R-D pour lesquelles aucun crédit ni aucune déduction n’a été demandé, ou encore les pertes fiscales. En vertu de l’accord conclu entre les gouvernements fédéral et ontarien, les sociétés utilisent, en guise d’assiette fiscale commune, les attributs fiscaux fédéraux pour les années d’imposition se terminant après 2008. Sans l’existence de règles transitoires, l’utilisation des attributs fiscaux fédéraux pourrait mener les sociétés ontariennes à sous-évaluer ou à surévaluer leurs obligations en matière d’impôt sur le revenu.

Comme première étape de la transition, une société devait tout d’abord comparer ses attributs fiscaux fédéraux avec ceux de l’Ontario au moment de la transition, puis devait tenir compte des différences entre ces attributs conformément aux règles transitoires. La période de transition d’une société devait commencer le premier jour de son année d’imposition se terminant en 2009. Par conséquent, la période de transition pourrait avoir débuté tôt en 2008, selon la date de fin d’exercice de la société.

En règle générale, les obligations ou allégements fiscaux d’une société seront déterminés, aux termes des règles transitoires, au moyen d’un mécanisme temporaire de crédit et de débit d’impôt qui s’étend sur une période de cinq ans. Ce crédit/débit est déterminé pour chaque année d’imposition devant se terminer après 2008 et avant 2014, en multipliant l’excédent attribuable à l’Ontario/au fédéral par :

• letauxdebasedel’impôtsurlerevenudessociétésdel’Ontario(qui,selonlespropositions,demeurera à 11,5 % jusqu’à la fin de la période de transition);

• lepourcentagedurevenuimposabledelasociétéquiestattribuéàl’Ontarioenvertudesrèglesfédérales;

• lepourcentagedunombredejoursdel’annéed’impositionquisontcomprisdansla« périoded’amortissement » de la société par rapport au nombre total de jours compris dans cette période d’amortissement.

En général, la période d’amortissement d’une société commence au début de sa première année d’imposition se terminant après 2008, et prend fin cinq années civiles plus tard. Ainsi, ce pourcentage s’établira normalement à 20 % par année.

Un crédit transitoire n’est pas remboursable. Si, pour une année d’imposition, le crédit transitoire n’est pas entièrement utilisé, la portion inutilisée peut être reportée de façon prospective uniquement aux années d’imposition ultérieures qui sont comprises dans la période d’amortissement.

Harmonisation de l’impôt de l’Ontario

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Autres questions liées à l’impôt des sociétés

Cet accord de perception fiscale a également entraîné d’autres modifications du régime fiscal actuel de l’Ontario, notamment les suivantes :

• Fraisdegestion–Laréintégrationdecertainsfraisdegestion,loyers,ainsiquedecertainesredevances et paiements similaires effectués à des non-résidents du Canada a été éliminée.

• Créditd’impôtontarienautitredesdépensesdeR-D–Ladéductiondel’Ontariopourlapartiedu crédit d’impôt fédéral à l’investissement qui est liée aux activités de R-D menées en Ontario a été remplacée par un crédit d’impôt ontarien non remboursable de 4,5 % pour les dépenses de R-D engagées en Ontario.

Harmonisation d’autres impôts sur les sociétés de l’Ontario

Impôt ontarien sur le capital – En vertu de l’accord de perception fiscale conclu entre l’Ontario et le fédéral, l’assiette de capital imposable de l’Ontario a été harmonisée avec l’assiette de l’impôt des grandes sociétés (IGS) du fédéral pour les années d’imposition se terminant après 2008. L’impôt ontarien sur le capital s’appliquant aux institutions financières a été éliminé le 1er juillet 2010.

L’impôt sur le capital de l’Ontario qui s’applique aux institutions financières, lequel a généralement été harmonisé avec les règles en matière d’IGS avant l’entrée en vigueur de l’accord de perception fiscale conclu entre l’Ontario et le fédéral, a été éliminé le 1er juillet 2010 pour les institutions financières autres que les compagnies d’assurance-vie (voir le tableau « Taux de l’impôt sur le capital – Institutions financières » et les notes connexes aux pages 78 et 79).

IMS de l’Ontario – Aux termes de l’accord de perception fiscale, l’ARC administre également le régime de l’IMS de l’Ontario pour les années d’imposition se terminant après 2008 (voir le tableau « Coup d’œil sur l’impôt minimum des sociétés de l’Ontario » et les notes connexes aux pages 94 et 95).

Harmonisation de l’impôt de l’Ontario / 97

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Congés d’impôt sur le revenu provincial

Sociétésadmissibles

Durée du congé

Montantsnon imposés

Québec1 Nouvelle sociétédédiée à la commer-cialisation d’unepropriété intellectuelle

Jusqu’à 10 ans Revenu attribuable à une entreprise de commercialisation admissible.

Nouvelle-Écosse2 Les petites sociétésadmissibles

Les trois premièresannées

Revenu annuel d’entreprise exploitée activement jusqu’au montant du plafond de revenu pour les petites entreprises.

Île-du-Prince-Édouard3,4

Les sociétés du domaine des sciences biologiques

Les sociétés du secteur aérospatial

Jusqu’à 10 ans

Jusqu’à 20 ans

Le montant annuel de l’impôt provincial sur le revenu des sociétés sera remboursé.

Le montant annuel de l’impôt provincial sur le revenu des sociétés, des taxes de vente et de l’impôt foncier sera remboursé.

Terre-Neuve-et-Labrador5

Les petites sociétés admissibles ou sociétés existantesqui sont des entreprises à fort potentiel de croissance et de diversification économique (ECDE)

Les 10 ou 15 premières années, selon l’emplacement et l’année de désignation. Les impôts s’appliquent graduellement au cours des cinq années subséquentes.

Revenu attribuable à une nouvelle entreprise ou à l’expansion importante d’une entreprise existante.

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Notes

1) Par société admissible, on entend une société qui a été constituée après le 19 mars 2009 et avant le 1er avril 2014. La société admissible doit obtenir une attestation auprès du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) concernant cette entreprise admissible et doit commencer à exploiter une entreprise de commercialisation admissible dans les 12 mois suivant la date de sa constitution.

La société peut bénéficier d’un congé d’impôt à l’égard du revenu provenant de cette entreprise pendant une période de 10 ans suivant la date de sa constitution. Si l’année d’imposition de la société englobe le dernier jour de sa période d’exonération, le congé d’impôt doit être réparti proportionnellement.

2) Les petites entreprises admissibles de la Nouvelle-Écosse doivent avoir leur siège social dans la province. D’autres conditions doivent également être remplies par les petites entreprises, à savoir notamment : elles ne doivent pas être associées à aucune autre société, elles doivent être admissibles à la déduction fédérale pour petites entreprises et elles doivent verser au moins 25 % de leurs salaires et traitements à des employés résidant dans la province. Les sociétés qui souhaitent obtenir cette désignation doivent en faire la demande annuellement.

3) Les entreprises admissibles de l’Île-du-Prince-Édouard sont celles qui comptent plus de 10 employés et dont la masse salariale annuelle s’élève à 750 000 $ ou plus. Afin d’être admissibles à un congé d’impôt donnant droit à un remboursement de l’impôt provincial sur le revenu des sociétés pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 ans, les sociétés doivent avant tout soumettre une demande et être acceptées.

4) Les petites entreprises admissibles de l’Île-du-Prince-Édouard sont celles qui sont établies à Slemon Park, qui comptent plus de 20 employés et dont la masse salariale s’élève à 500 000 $ ou plus. Les sociétés doivent obtenir une approbation en vue d’avoir droit à un congé d’impôt pour une période maximale de 20 ans grâce à des remboursements d’impôt provincial sur le revenu des sociétés, de taxes de vente provinciales et d’impôt foncier provincial à l’égard de dépenses admissibles.

5) Toute société de Terre-Neuve-et-Labrador qui souhaite être désignée comme étant une ECDE (entreprise à fort potentiel de croissance et de diversification économique) doit démontrer qu’elle est en mesure de faire un investissement en capital d’au moins 300 000 $ ou qu’elle a la capacité de générer de nouvelles ventes annuelles d’au moins 500 000 $ et de créer et maintenir au moins 10 emplois permanents dans la province.

Les sociétés ECDE sont également exonérées de certaines charges sociales et peuvent recevoir un remboursement de 50 % de tout impôt sur le revenu fédéral et de 100 % de tout impôt provincial ou de toute taxe municipale qu’elles ont payé au cours de leur période d’admissibilité.

Congés d’impôt sur le revenu provincial / 99

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Acomptes provisionnels de l’impôt sur le revenu fédéral

Notes

1) Les sociétés sont tenues de verser des acomptes provisionnels mensuels au cours de l’année si le total de l’impôt des Parties I (Impôt sur le revenu), VI (Impôt des institutions financières), VI.1 (Imposition des sociétés versant des dividendes sur des actions privilégiées imposables) et XIII.1 (Impôt supplémentaire des banques étrangères autorisées) qu’elles doivent payer pour l’année d’imposition en cours ou l’année précédente s’élève à plus de 3 000 $, avant la déduction des crédits d’impôt remboursables de l’année en cours. Toutefois, les SPCC admissibles peuvent verser des acomptes provisionnels trimestriels, dans la mesure où certaines conditions sont satisfaites (voir note 3).

Une nouvelle société n’est pas tenue de verser des acomptes provisionnels au cours de sa première année d’imposition.

Des acomptes provisionnels d’impôt en vertu de la Partie XII.3 (Impôt sur le revenu de placement des assureurs sur la vie) doivent être versés si l’impôt de l’année d’imposition courante ou précédente s’élève à 3 000 $ ou plus. Tous les autres impôts auxquels les sociétés sont assujetties en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu doivent être payés à la date d’exigibilité du solde de la société.

2) Si la clôture de l’exercice tombe le dernier jour du mois, les acomptes provisionnels doivent être versés au plus tard le dernier jour de chaque mois ou de chaque trimestre. Sinon, le premier versement est exigible dans un délai de un mois/trimestre moins un jour à partir du premier jour de l’année d’imposition de la société, et les versements suivants sont exigibles le même jour de chacun des mois/trimestres suivants.

Par exemple, si l’année d’imposition d’une société se termine le 9 octobre 2011, elle doit verser ses acomptes provisionnels pour l’année d’imposition 2012 le neuvième jour de chaque mois (p. ex., le 9 novembre, le 9 décembre, etc.).

Si la date d’échéance est un samedi, un dimanche ou un jour férié, le versement est exigible le prochain jour ouvrable. Les sociétés ne sont pas tenues de séparer ni d’identifier le type d’impôt versé (c.-à-d. l’impôt des Parties I, VI, VI.1 ou XIII.1), étant donné que tous les paiements sont inclus dans un seul compte.

Un dernier paiement d’impôt, fondé sur le montant estimatif du solde de l’impôt exigible pour l’année, est requis dans les deux mois suivant la fin de l’année d’imposition (communément appelé la date d’exigibilité du solde). Certaines SPCC ont trois mois pour effectuer leur dernier paiement d’impôt (voir le tableau « Dates limites pour versement et production » et les notes connexes aux pages 104 et 105).

Le receveur général ou une institution financière canadienne devra avoir reçu tous les acomptes provisionnels et paiements au plus tard à la date d’échéance. Les paiements ne sont pas considérés comme reçus à la date du cachet de la poste de première classe. Il est possible de faire des paiements électroniques en ligne (au www.cra-arc.gc.ca/esrvc-srvce/pymnts/bsnss/menu-fra.html). Les intérêts sur les acomptes provisionnels en retard ou insuffisants sont imputés au taux prescrit (voir le tableau « Taux d’intérêt prescrits » à la page 108).

Il incombe aux sociétés de déterminer le montant des acomptes provisionnels à verser. L’ARC détermine les versements d’acomptes provisionnels des sociétés seulement lorsque leurs déclarations de revenus ont été cotisées.

3) Les SPCC admissibles peuvent verser des acomptes provisionnels trimestriels si elles satisfont aux conditions suivantes :

• leurrevenuimposable(combinéavecceluideleurssociétésassociées)pourl’annéeencours ou pour l’année précédente n’excède pas 500 000 $; • ellesontdemandéladéductionaccordéeauxpetitesentreprisespourl’annéeencoursou pour l’année précédente; • leurcapitalimposable(combinéavecceluideleurssociétésassociées)quiestutiliséau Canada n’excède pas 10 millions de dollars pour l’année en cours ou pour l’année précédente; • ellessesontgénéralementconformées,aucoursdes12derniersmois,àlaLoi de l’impôt sur le revenu ou à la partie de la Loi sur la taxe d’accise qui concerne la TPS/TVH.

Type de société Seuils Fréquence des versements

Société ordinaire1 3 000 $ Mensuels2

SPCCAdmissible3

Autre

3 0003 000

Trimestriels2

Mensuels2

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4) Les sociétés (autres que les SPCC admissibles) qui sont redevables de l’impôt des Parties I, VI, VI.1 et XIII.1 doivent calculer et verser des acomptes provisionnels mensuels selon l’une des trois options suivantes :

• optionno 1 – 1/12 du montant estimatif de l’impôt exigible pour l’année en cours; • optionno 2 – 1/12 du montant de l’impôt exigible pour l’année précédente (première base des acomptes provisionnels); ou • optionno 3 – 1/12 du montant de l’impôt exigible pour l’avant-dernière année d’imposition

(deuxième base des acomptes provisionnels) pour les deux premiers mois plus, pour les 10 mois suivants, 1/10 de la différence entre la première base des acomptes provisionnels et le total des deux premiers versements.

Pour chacune des trois options, une société doit également inclure l’impôt à payer dans les provinces et (ou) dans les territoires qui s’appliquent, à l’exception de l’Alberta et du Québec (voir le tableau « Acomptes provisionnels de l’impôt provincial sur le revenu et sur le capital » aux pages 102 et 103). En ce qui concerne l’Ontario, les gouvernements fédéral et provincial ont signé un accord de perception fiscale en vertu duquel le gouvernement fédéral administre le régime fiscal ontarien des sociétés et perçoit l’impôt au nom du gouvernement de l’Ontario (voir le tableau « Harmonisation de l’impôt de l’Ontario » aux pages 96 et 97). Par conséquent, pour les années d’imposition devant se terminer après 2008, les sociétés ayant un établissement permanent en Ontario devront remettre à l’ARC des versements d’impôt des sociétés combinés de l’Ontario et du fédéral. Aux fins du calcul du montant des acomptes provisionnels pour ces années, les versements au niveau fédéral doivent également comprendre l’impôt sur le revenu et l’impôt minimum des sociétés de l’Ontario (voir le tableau « Coup d’œil sur l’impôt minimum des sociétés de l’Ontario » et les notes connexes aux pages 94 et 95). L’impôt sur le capital à payer de l’Ontario a été éliminé le 1er juillet 2010.

Un rajustement spécial doit être apporté à la base des acomptes provisionnels dans les cas où au moins une des deux années d’imposition précédentes est un exercice court.

5) Les SPCC admissibles (voir note 3) devront calculer leurs acomptes provisionnels trimestriels de l’impôt des Parties I, VI, VI.1 et XIII.1 selon l’une des trois options suivantes :

• optionno 1 – 1/4 du montant estimatif de l’impôt exigible pour l’année en cours; • optionno 2 – 1/4 du montant de l’impôt exigible pour l’année précédente (première base des acomptes provisionnels); ou • optionno 3 – 1/4 du montant de l’impôt exigible pour l’avant-dernière année d’imposition

(deuxième base des acomptes provisionnels) pour le premier acompte, et pour les trois autres versements, 1/3 de la différence entre la première base des acomptes provisionnels et le premier versement.

Pour obtenir des renseignements concernant le paiement des impôts provinciaux et (ou) territoriaux, reportez-vous à la section intitulée « Calcul des acomptes provisionnels mensuels », à la note 4.

Un rajustement spécial doit être apporté à la base des acomptes provisionnels dans les cas où au moins une des deux années d’imposition précédentes est un exercice court.

6) Les sociétés peuvent transférer les acomptes provisionnels qui ont déjà été versés à une année d’imposition différente. Des montants peuvent également être transférés à un autre compte de la société ou à celui d’une société liée. Cependant, un paiement ne peut être transféré une fois que l’année d’imposition a été cotisée. Pour le calcul des frais d’intérêts, les paiements transférés conserveront leur date de paiement initiale.

Acomptes provisionnels de l’impôt sur le revenu fédéral / 101

Méthodes de paiement des acomptes provisionnels

Versements mensuels généraux

Versements trimestriels des SPCC admissibles

Méthode de l’année en cours

1/12 à la date d’échéance mensuelle4,6

¼ à la date d’échéance trimestrielle5,6

Méthode de l’année précédente

1/12 à la date d’échéance mensuelle4,6

¼ à la date d’échéance trimestrielle5,6

Méthode de l’avant-dernière année

Deux premiers mois fondés sur l’avant-dernière année, et 10 autres mois fondés sur l’année précédente4,6

Premier versement fondé sur l’avant-dernière année, et trois autres versements fondés sur l’écart entre la base des acomptes provisionnels et le premier versement5,6

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Acomptes provisionnels de l’impôt provincial sur le revenu et sur le capital

Base des acomptes provisionnels L’Alberta et le Québec sont les seules provinces qui perçoivent leurs propres impôts sur le revenu des sociétés.

La Saskatchewan, le Manitoba et le Québec sont les seules provinces qui perçoivent leurs propres impôts sur le capital des sociétés.

Dans les autres provinces, les sociétés contribuables remettent leurs versements d’impôt sur le revenu à l’ARC en un seul versement. Si le total des impôts provinciaux/territoriaux pour l’année d’imposition en cours ou précédente est supérieur à 3 000 $, des acomptes provisionnels mensuels doivent être versés. Les acomptes provisionnels pour les provinces qui ne perçoivent pas leurs propres impôts sur le revenu des sociétés et sur le capital sont calculés de la même façon qu’ils sont calculés au fédéral (voir le tableau « Acomptes provisionnels de l’impôt sur le revenu fédéral » et les notes connexes aux pages 100 et 101). L’Alberta et le Québec calculent également leurs acomptes provisionnels de la même façon qu’ils sont calculés au fédéral. Il y a toutefois certaines différences.

Alberta Les SPCC sont exemptées de verser des acomptes provisionnels mensuels si, pour l’année en cours ou pour l’année précédente, elles ont demandé la déduction pour les petites entreprises de l’Alberta et si leur revenu imposable n’excédait pas 500 000 $.

De même, les sociétés ne sont pas tenues de verser des acomptes provisionnels mensuels si leur impôt sur le revenu de l’Alberta à payer pour l’année en cours ou pour l’année précédente n’est pas supérieur à 2 000 $. En outre, les nouvelles sociétés (à l’exception de celles qui sont issues d’une fusion) sont exemptées de verser des acomptes provisionnels au cours de leur première année d’imposition.

Saskatchewan Les sociétés sont tenues d’effectuer des versements mensuels correspondant à 1/12 du montant estimatif de l’impôt à payer pour l’année en cours ou à 1/12 de l’impôt à payer pour l’avant-dernière année pour les trois premiers mois, et pour les neuf mois suivants, à 1/9 de la différence entre l’impôt à payer pour l’année précédente et le total des trois premiers versements. Les sociétés assujetties à la surtaxe au titre de l’exploitation des ressources (voir le tableau « Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires » et les notes connexes à la page 77) sont tenues d’effectuer des versements mensuels correspondant à 1/12 du montant estimatif de l’impôt à payer pour l’année en cours ou à 1/12 des ventes de ressources pour l’année précédente, multiplié par le taux de la surtaxe. Les nouvelles sociétés sont tenues d’effectuer des versements mensuels correspondant à 75 % du montant estimatif de l’impôt à payer pour cette année, sinon des intérêts s’appliqueront (il est possible de présenter une demande pour que ces intérêts soient annulés). Si les versements mensuels sont de 400 $ ou moins, la société est exemptée d’effectuer des versements mensuels tout au long de l’année d’imposition.

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Acomptes provisionnels de l’impôt provincial sur le revenu et sur le capital / 103

Manitoba Les institutions financières dont l’impôt sur le capital à payer excède 5 000 $ pour l’année précédente sont tenues de verser des acomptes trimestriels équivalant au moindre de 25 % de l’impôt payé l’année précédente et de 25 % du montant estimatif de l’impôt à payer pour l’année en cours. Les versements doivent être effectués au plus tard le 15e jour des 3e, 6e, 9e et 12e mois suivant le début de l’année d’imposition. Les sociétés dont l’impôt sur le capital à payer est inférieur ou égal à 5 000 $ pour l’année précédente sont tenues de verser un acompte équivalant à l’impôt sur le capital à payer de l’année précédente au plus tard le dernier jour du troisième mois suivant la clôture de leur exercice. Les nouvelles institutions financières dont le montant estimatif des impôts courants à payer excède 5 000 $ doivent verser des acomptes trimestriels en fonction du montant estimatif de leurs impôts à payer pour l’année. L’impôt sur le capital du Manitoba qui s’applique aux sociétés ordinaires a été éliminé après le 31 décembre 2010.

Québec Les sociétés dont l’impôt sur le revenu et (ou) l’impôt sur le capital à payer n’excède pas 3 000 $ pour l’année en cours sont exemptées de verser des acomptes provisionnels mensuels. De plus, les SPCC doivent verser leurs acomptes provisionnels moins fréquemment, c’est-à-dire chaque trimestre plutôt que chaque mois, dans la mesure où certaines conditions sont satisfaites.

Les institutions financières désignées qui sont des sociétés sont également tenues de faire des versements mensuels au titre de la taxe compensatoire du Québec (voir le tableau « Taxe compensatoire du Québec sur les institutions financières désignées » et les notes connexes à la page 80).

Provinces de l’Atlantique Les impôts sur le capital de la Nouvelle-Écosse sont essentiellement des impôts des grandes sociétés. Ces impôts sont administrés et perçus par l’ARC et répondent aux mêmes exigences de versements des acomptes que ceux qui s’appliquent pour l’impôt fédéral sur le revenu (voir le tableau « Acomptes provisionnels de l’impôt sur le revenu fédéral » aux pages 100 et 101).

L’impôt sur le capital de la Nouvelle-Écosse sera éliminé à compter du 1er juillet 2012 (voir le tableau « Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires » et les notes connexes à la page 77).

Les sociétés assujetties à l’impôt sur le capital des sociétés au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard sont tenues d’effectuer des versements mensuels selon le montant estimatif d’impôt sur le capital à payer pour l’année en cours. Les versements sont exigibles au plus tard le 20e jour de chaque mois.

Depuis le 31 octobre 2008, l’impôt sur le capital des institutions financières de Terre-Neuve-et-Labrador a été harmonisé avec l’impôt sur le capital fédéral.

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Dates limites de paiement et de production

Date limite de production Date limite de paiement

FédéralDéclarations derevenus des sociétés1

Les déclarations doivent être produites dans les six mois suivant la fin de l’exercice financier.

Le solde des impôts à payer est exigible dans les deux mois suivant la fin de l’exercice financier.

Pour certaines SPCC, la date limite est portée à trois mois.2

Alberta Déclarations derevenus des sociétés

Les déclarations doiventêtre produites (et reçues) dans les six mois suivant la fin de l’exercice financier.

Le solde des impôts à payer est exigible dans les deux mois suivant la fin de l’exercice financier.

Pour certaines SPCC, la date limite est portée à trois mois.3

Québec Déclarations derevenus et de l’impôtsur le capital dessociétés

Les déclarations doivent être produites dans les six mois suivant la fin de l’exercice financier.

Le solde des impôts à payer est exigible dans les deux mois suivant la fin de l’exercice financier.

Même chose pour la taxe compensatoire.4

Déclarations del’impôt sur lecapital desautres provinces

Les déclarations doivent être produites dans les six mois suivant la fin de l’exercice financier.

Le solde des impôts à payer est exigible dans les six mois suivant la fin de l’exercice financier.5

Avis d’opposition fédéral6

Le formulaire T400A ou une lettre doit être produit dans les 90 jours suivant ladate à laquelle l’avis decotisation ou de nouvellecotisation a été posté.

Les grandes sociétés doivent remettre la moitié du montant faisant l’objet du litige dans les 90 jours suivant la date à laquelle l’avis de cotisation ou de nouvelle cotisation a été posté.

Avis d’opposition provincial7,8

Le formulaire prescrit ouune lettre doit être produit dans les 90 jours (30 jourspour la Saskatchewan) suivant la date à laquelle l’avis de cotisation ou de nouvelle cotisation a été posté.

Certaines provinces exigent le paiement du montant faisant l’objet du litige même si un avis d’opposition a été produit.

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Dates limites de paiement et de production / 105

Notes

1) Les gouvernements fédéral et ontarien ont signé un accord de perception fiscale en vertu duquel le gouvernement fédéral administre le régime fiscal ontarien des sociétés et perçoit l’impôt au nom du gouvernement de l’Ontario pour les années d’imposition devant se terminer après 2008 (voir le tableau « Harmonisation de l’impôt de l’Ontario » aux pages 96 et 97).

2) Aux fins de l’impôt fédéral, une société peut bénéficier de cette prorogation si elle est une SPCC tout au long de l’année, si son revenu imposable n’excède pas le plafond de revenu pour les petites entreprises (voir le tableau « Plafonds de revenu pour les petites entreprises pour 2012 à 2014 » et les notes connexes aux pages 66 et 67) avec toutes les sociétés associées pour l’année précédente, et si elle demande la déduction accordée aux petites entreprises pour l’année courante ou l’année précédente.

3) Aux fins de l’impôt de l’Alberta, la société peut bénéficier de cette prorogation si elle est une SPCC tout au long de l’année et, si pour l’année courante ou l’année précédente, elle a demandé la déduction accordée aux petites entreprises de l’Alberta et si son revenu imposable n’excédait pas 500 000 $. Les SPCC qui ont une charge fiscale de 2 000 $ ou moins pour l’année courante ou pour l’année précédente peuvent également bénéficier de cette prorogation.

4) Les institutions financières désignées qui sont des sociétés doivent remplir le formulaire CO-1159.2 « Calcul de la taxe compensatoire des institutions financières » et le produire avec leur déclaration de revenus des sociétés. Les autres institutions financières désignées doivent calculer la taxe et l’indiquer sur le Relevé 1 Sommaire. (Voir le tableau « Taxe compensatoire du Québec sur les institutions financières désignées » et les notes connexes à la page 80.)

5) Les sociétés qui sont assujetties à l’impôt sur le capital en Nouvelle-Écosse doivent remettre le solde de l’impôt à payer dans les deux mois suivant la fin de l’exercice (voir les tableaux « Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires » et « Taux de l’impôt sur le capital – Institutions financières » et les notes connexes aux pages 77 à 79).

6) L’avis d’opposition produit par une grande société doit décrire chaque point litigieux, préciser l’exonération recherchée, détailler le montant de la modification de tout solde et exposer les faits et raisons motivant chaque point litigieux. Une société est traitée comme une grande société si le total du capital imposable utilisé au Canada de toutes les sociétés liées excède 10 millions de dollars à la fin de l’année d’imposition. Les autres sociétés ont le choix d’utiliser le formulaire T400A ou de produire une lettre décrivant les faits et les raisons de l’opposition.

7) Pour les années d’imposition devant se terminer après 2008, les sociétés ontariennes devront respecter le délai de 90 jours (plutôt que de 180 jours) pour la présentation d’un avis d’opposition. L’Alberta Tax and Revenue Administration doit recevoir l’avis d’opposition dans un délai de 90 jours.

8) Certaines provinces exigent que l’avis soit produit au moyen d’un formulaire prescrit, tandis que d’autres accepteront qu’il soit produit par voie de lettre exposant tous les faits et raisons pertinents. La plupart des provinces suivent les règles du fédéral en ce qui concerne les grandes sociétés. La Tax and Revenue Administration de l’Alberta doit recevoir l’avis d’opposition dans un délai de 90 jours.

En Alberta, les « grandes sociétés » (selon la définition du fédéral) doivent produire le formulaire AT97, « Notice of Objections », dans le cas de toutes les oppositions qui concernent aussi le fédéral. Ce formulaire doit contenir une description complète des éléments auxquels s’oppose la société, les motifs de l’opposition, ainsi qu’une estimation du montant en dollars faisant l’objet du litige pour chacun de ces éléments. Lorsque les oppositions qui concernent le fédéral et l’Alberta portent sur la même question, les sociétés qui ne sont pas considérées comme des « grandes sociétés » peuvent ne produire qu’une copie de l’opposition concernant le fédéral auprès de la Tax and Revenue Administration de l’Alberta, dans la mesure où elle inclut tous les renseignements requis dans le formulaire AT97. Des pièces justificatives doivent être fournies dans les tous cas.

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Retenues à la source

Exigences en matière de remises à l’intention des auteurs de versements réguliers et nouveaux

Les nouveaux employeurs ou les employeurs dont la moyenne mensuelle des retenues à la source pour les cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC), à l’assurance-emploi et pour l’impôt sur le revenu des employés est inférieure à 15 000 $ pour l’avant-dernière année civile doivent s’assurer que les retenues à la source sont reçues au plus tard le 15e jour du mois suivant celui au cours duquel la rémunération a été versée. Ils doivent effectuer leur paiement soit par voie électronique, soit à un centre fiscal ou une institution financière canadienne.

Exigences en matière de remises à l’intention des auteurs de versements trimestriels

Les petits employeurs peuvent faire des versements trimestriels au titre des retenues à la source si la moyenne mensuelle du montant de leurs retenues à la source est inférieure à 3 000 $ pour la premièreouladeuxièmeannéecivileprécédente,s’ilssesontdûmentacquittésdeleursobligationset s’ils ont produit leurs déclarations de TPS/TVH ou déclarations de renseignements T4 pour les 12 derniers mois. Les dates de délai des versements tombent les 31 mars, 30 juin, 30 septembre et 31 décembre, et les versements doivent être reçus au plus tard le 15e jour du mois suivant la fin de chaque trimestre. Les versements doivent être effectués soit par voie électronique, soit à un centre fiscal ou une institution financière canadienne.

Exigences en matière de remises à l’intention des auteurs de versements accélérés

Auteurs de versements de premier niveau Les employeurs dont la moyenne mensuelle des retenues à la source se situait entre 15 000 $ et 50 000 $ pour l’avant-dernière année civile doivent verser leurs retenues à la source selon la méthode suivante :

• pourlessalairesversésaucoursdes15premiersjoursdumois,lesversementsdoiventêtrereçus le 25e jour du même mois;

• pourlessalairesverséspendantlerestedumois,lesversementsdoiventêtrereçusle10e jour du mois suivant.

Les auteurs de versements de premier niveau peuvent effectuer leurs versements soit par voie électronique, soit à un centre fiscal ou une institution financière canadienne.

Auteurs de versements de deuxième niveau Les employeurs dont la moyenne mensuelle des retenues à la source était de 50 000 $ ou plus pour l’avant-dernière année civile doivent effectuer des versements quatre fois par mois. Les versements doivent être reçus au plus tard le troisième jour ouvrable suivant le dernier jour des périodes suivantes :

• du1er au 7e jour du mois;

• du8e au 14e jour du mois;

• du15e au 21e jour du mois;

• du22e jour à la fin du mois.

Les auteurs de versements de deuxième niveau ne peuvent effectuer leurs versements à un centre fiscal. Ils doivent le faire par voie électronique ou auprès d’une institution financière canadienne.

Exigences en matière de remises à l’intention de tous les auteurs de versements

Si la date d’échéance du versement est un samedi, un dimanche ou un jour férié, le versement est exigible le prochain jour ouvrable.

Les retenues à la source de toutes les sociétés associées sont combinées afin de déterminer la fourchette dans laquelle se situent les montants des retenues mensuelles. Par exemple, si le montant des retenues est de 15 000 $ ou plus, toutes les sociétés associées seront alors considérées comme des auteurs de versements accélérés.

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Administration et politiques en matière d’impôt sur le revenu

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Taux d’intérêt prescrits

Notes

1) Le taux d’intérêt trimestriel prescrit par le fédéral est calculé à partir du taux de rendement moyen (arrondi au pourcentage supérieur) des bons du Trésor du Canada d’une échéance de 90 jours vendus au cours du premier mois du trimestre précédent. Ce taux de base s’applique aux avantages imposables des employés et des actionnaires, aux prêts à faible taux d’intérêt et autres opérations entre parties liées.

Le taux des remboursements d’impôts pour les contribuables qui ne sont pas des sociétés est fixé à deux points de pourcentage de plus que ce taux de base. Toutefois, le taux des remboursements d’impôts à effectuer aux sociétés est fixé au taux de base pour les trimestres se terminant après le 30 juin 2010.

Le taux pour les impôts en souffrance est fixé à quatre points de pourcentage de plus que le taux de base calculé et il s’applique à tous les impôts en souffrance, aux pénalités, aux versements d’acomptes provisionnels insuffisants, aux sommes impayées au titre de l’impôt retenu sur le salaire des employés, de même qu’aux cotisations au Régime de pensions du Canada et aux primes d’assurance-emploi impayées. Aucun changement n’a été apporté à la méthode utilisée pour le calcul du taux pour les impôts en souffrance.

Les intérêts imputés aux impôts en souffrance ne peuvent être déduits dans le calcul du revenu imposable. Les intérêts reçus sur les remboursements d’impôts doivent être inclus dans le revenu imposable de l’année au cours de laquelle ils sont reçus.

Pour toute période au cours de laquelle les intérêts sont calculés à la fois sur les remboursements d’impôts et les impôts en souffrance, les deux montants peuvent se compenser l’un l’autre. L’intérêt ne sera payable que sur le solde net dû, le taux étant fonction du fait qu’il y ait soit un paiement net d’impôt en trop, soit un paiement insuffisant.

Toutes les provinces, hormis l’Alberta, l’Ontario (pour les années d’imposition terminée avant 2009) et le Québec, utilisent ces mêmes taux pour les remboursements d’impôts et les impôts en souffrance des sociétés. Ces taux s’appliquent aussi à tous les remboursements d’impôts et les impôts en souffrance des particuliers au palier provincial (sauf au Québec).

2) Les taux des remboursements d’impôts de l’Alberta sont fixés en fonction d’un « taux de référence », calculé de la même manière que le taux de base du fédéral. Ce taux s’applique à tous les avis de cotisation et de nouvelle cotisation d’une année d’imposition donnée, y compris toutes les années antérieures, qui ont été émis après le 9 février 2010. Cependant, la méthode de calcul du taux qui s’applique aux impôts en souffrance consiste à fixer ce taux à 3,5 points de pourcentage de plus que le taux de référence du fédéral. Les taux indiqués dans le tableau s’appliquent à l’impôt sur le revenu des sociétés.

Fédéral1 Alberta2

Tauxde base

Remboursementsd’impôts

Impôts ensouffrance

Remboursementsd’impôts

Impôts ensouffrance

2011

Janvier à mars 1,0 1,0/3,0 5,0 0,5 4,5

Avril à juin 1,0 1,0/3,0 5,0 0,5 4,5

Juillet à septembre 1,0 1,0/3,0 5,0 0,5 4,5

Octobre à décembre 1,0 1,0/3,0 5,0 0,5 4,5

2012

Janvier à mars 1,0 1,0/3,0 5,0 0,5 4,5

Avril à juin 1,0 1,0/3,0 5,0 0,5 4,5

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Taux d’intérêt prescrits / 109

3) Les taux indiqués dans le tableau s’appliquent à la fois à l’impôt sur le revenu et à l’impôt sur le capital des sociétés pour les années d’imposition se terminant avant 2009. Pour ces années d’imposition, l’Ontario fixe ses taux d’intérêt en fonction de la moyenne du taux préférentiel en vigueur le 15e jour du premier mois du trimestre précédent, arrondi au pourcentage supérieur. Le taux qui s’applique aux remboursements d’impôts est fixé à trois points de pourcentage de moins que ce taux de base. Le taux qui s’applique aux impôts en souffrance est fixé à trois points de pourcentage de plus que ce taux de base. Le taux de base s’applique aux montants remboursés aux contribuables dont les litiges d’ordre fiscal ont été résolus en leur faveur en vertu des procédures d’opposition ou d’appel.

Le gouvernement de l’Ontario et le gouvernement fédéral ont signé un accord de perception fiscale en vertu duquel le gouvernement fédéral administre le régime fiscal ontarien des sociétés et perçoit l’impôt au nom du gouvernement de l’Ontario pour les années d’imposition se terminant après 2008. Par conséquent, pour les années d’imposition se terminant après 2008, les taux d’intérêt prescrits pour les sociétés de l’Ontario sont fondés sur la législation fédérale. Voir la note 1.

4) Québec fixe trimestriellement le taux d’intérêt sur les remboursements d’impôts en fonction du taux applicable aux Obligations d’épargne du Québec le premier jour du troisième mois du trimestre précédent. Le taux qui s’applique aux impôts en souffrance est fixé selon la moyenne du taux préférentiel du Canada publié par la Banque du Canada le dernier mercredi de chacun des mois compris dans la période de trois mois se terminant au cours du deuxième mois du trimestre précédent. Le résultat est arrondi au nombre entier le plus près (la demie étant arrondie au chiffre inférieur) et majoré de 3 %. Les taux indiqués dans le tableau s’appliquent à l’impôt des particuliers ainsi qu’à l’impôt sur le revenu et à l’impôt sur le capital des sociétés. Québec applique aussi un impôt additionnel de 10 % par année sur les acomptes provisionnels insuffisants si moins de 75 % du montant exigé (90 % dans le cas des sociétés) est versé.

Ontario3 Québec4

Remboursementsd’impôts

Impôts ensouffrance

Remboursementsd’impôts

Impôts ensouffrance

2011

Janvier à mars 0,0 6,0 1,25 6,0

Avril à juin 0,0 6,0 1,25 6,0

Juillet à septembre 0,0 6,0 1,50 6,0

Octobre à décembre 0,0 6,0 1,50 6,0

2012

Janvier à mars 0,0 6,0 1,50 6,0

Avril à juin 0,0 6,0 1,50 6,0

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Taux d’intérêt prescrits (suite)

Notes (suite)

5) Les taux indiqués dans le tableau pour la Colombie-Britannique s’appliquent aux paiements d’impôt sur le capital insuffisants et ils sont fixés en vertu de la Financial Administration Act Regulations de cette province. Ces taux sont calculés en fonction du taux préférentiel de la principale banque utilisée par la province en vigueur le 15e jour du mois précédant le trimestre, majoré de 3 %. L’intérêt sur les paiements d’impôt sur le capital en trop est calculé au taux préférentiel moins 2 %.

6) Les taux indiqués dans le tableau pour la Saskatchewan s’appliquent aux paiements d’impôt sur le capital insuffisants et ils sont fixés en vertu de la Revenue and Financial Services Act Regulations de cette province. Ces taux sont calculés en fonction du taux préférentiel de la banque qui détient le fonds consolidé de la province en vigueur les 15 juin et 15 décembre de chaque année, majoré de 3 %. L’intérêt sur les paiements d’impôt sur le capital en trop est calculé au taux préférentiel.

7) Les taux indiqués dans le tableau pour le Manitoba s’appliquent aux paiements d’impôt sur le capital insuffisants, et ils sont fixés par règlement en vertu de la Financial Administration Act. Ces taux sont calculés en fonction du taux préférentiel de la principale banque utilisée par la province en vigueur les 1er janvier et 1er juillet de chaque année, majoré de 4 %.

C.-B.5 Sask.6 Man.7 N.-B.8

2011

Janvier à mars 6,0 6,0 7,0 5,0

Avril à juin 6,0 6,0 7,0 5,0

Juillet à septembre 6,0 6,0 7,0 5,0

Octobre à décembre 6,0 6,0 7,0 5,0

2012

Janvier à mars 6,0 6,0 7,0 5,0

Avril à juin 6,0 6,0 7,0 5,0

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Taux d’intérêt prescrits / 111

8) Le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse appliquent les taux du fédéral pour les paiements d’impôt sur le capital insuffisants et les paiements d’impôt sur le capital en trop. Les taux indiqués dans le tableau s’appliquent aux paiements d’impôt sur le capital insuffisants. Toutefois, aux seules fins de la Financial Corporation Capital Tax Act du Nouveau-Brunswick, le taux d’intérêt exigé sur les paiements d’impôt sur le capital insuffisants des institutions financières est fixé à 1,06 % par mois ou 13,5 % par année, conformément à la Revenue Administration Act Regulations de cette province. La Nouvelle-Écosse applique les taux du fédéral pour les paiements d’impôt sur le capital insuffisants et les paiements d’impôt sur le capital en trop des institutions financières.

9) Les taux indiqués dans le tableau pour l’Île-du-Prince-Édouard s’appliquent à la fois aux paiements d’impôt sur le capital insuffisants et aux paiements d’impôt sur le capital en trop des institutions financières et sont fixés en vertu du Revenue Administration Act Regulations de cette province.

10) Les taux indiqués dans le tableau pour Terre-Neuve-et-Labrador s’appliquent aux paiements d’impôt sur le capital insuffisants des institutions financières. Pour les années d’imposition ouvertes avant le 1er novembre 2008, le taux applicable aux paiements d’impôt sur le capital insuffisants des institutions financières est fixé à 1,2 % par mois, en vertu du Regulations to the Financial Corporations Capital Tax Act de cette province. Le taux qui s’applique aux paiements d’impôt sur le capital en trop des institutions financières s’établit à 0,7 % par mois.

N.-É.8 Î.-P.-É.9 T.-N.-L.10

2011

Janvier à mars 5,0 1,5 % par mois 5,0

Avril à juin 5,0 1,5 % par mois 5,0

Juillet à septembre 5,0 1,5 % par mois 5,0

Octobre à décembre 5,0 1,5 % par mois 5,0

2012

Janvier à mars 5,0 1,5 % par mois 5,0

Avril à juin 5,0 1,5 % par mois 5,0

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Taux d’intérêt prescrits – Règles relatives à la location

Notes

• Auxtermesdurèglement4302,l’AgencedurevenuduCanada(ARC)aétablidestauxd’intérêtprescrits servant à déterminer et à restreindre le montant de la déduction pour amortissement qu’un bailleur peut demander à l’égard de biens de location déterminés et la tranche d’intérêt des paiements d’un preneur. Le taux d’intérêt à ces fins, applicable pour un mois donné, est de un point de pourcentage supérieur au taux à long terme des obligations du Gouvernement du Canada en circulation le dernier mercredi du mois antérieur au mois précédent.

• CesrenseignementssontdisponiblessurlesiteWebdel’ARCàl’adresse www.cra-arc.gc.ca.

2010 2011 2012

Janvier 4,84 % 4,60 % 3,61 %

Février 5,08 4,51 3,42

Mars 4,92 4,71 3,55

Avril 4,98 4,69 3,48

Mai 4,99 4,66 3,56

Juin 4,99 4,67 3,55

Juillet 4,58 4,41

Août 4,59 4,47

Septembre 4,71 4,28

Octobre 4,39 4,00

Novembre 4,25 3,74

Décembre 4,38 3,91

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Déduction fiscale pour amortissement

Déduction pour amortissement1

Biens Catégorie Taux

Aéronef 9 25 %

Améliorations locatives12 13

Automobiles : Acquises pour location ou crédit-bail3 16 40 Autres automobiles et équipements motorisés 10 30

Voitures de tourisme de plus de 30 000 $4 10.1 30

Voitures pour faire du taxi 16 40

Barrages 1 4

Bateaux et navires 7 15

Bâtiments (parties composantes incluses) :

Brique, béton, pierre, autres5 1/1a/1b 4/10/6 Fermes, utilisées pour entreposage (certaines) 8 20 Pans de bois, bois rond, stucco, tôle galvanisée ou ondulée : Sans semelle sous le niveau du sol 6 10 Utilisés pour l’agriculture ou la pêche 6 10

Unités résidentielles multiples6 31/32 5/10

Biens en immobilisation corporels

n’appartenant à aucune autre catégorie 8 20

Brevets et utilisation de brevets9 44 25

Clôtures 6 10

Enseignes publicitaires2 8 20

Équipement de chauffage solaire8 43.1/43.2 30/50

Équipement de distribution électrique 47 8

Équipement de radiodiffusion2 8 20

Notes

1) Le tableau ne doit être utilisé qu’à titre indicatif. Il est à noter que les catégories aux fins de la déduction pour amortissement (DPA) peuvent varier selon la date d’acquisition du bien. Il y a lieu de se reporter au Règlement de l’impôt sur le revenu, ainsi qu’à tout projet de modifications, pour obtenir des renseignements complets sur le classement des biens et les taux de la DPA. À moins d’indication contraire dans le Règlement de l’impôt sur le revenu, tous les taux sont fondés sur la méthode du solde dégressif et sont assujettis à la règle de la demi-année. Pour les années d’imposition de moins de 365 jours, les taux doivent être répartis proportionnellement en fonction du nombre de jours de l’année d’imposition.

2) Le contribuable peut choisir de classer ces biens dans une catégorie distincte aux fins de la DPA. Une lettre contenant la liste des biens qui sont classés dans une catégorie distincte doit être jointe à la déclaration de revenus de l’année de l’achat. Si le bien est une enseigne publicitaire, celle-ci doit être utilisée pour l’extérieur pour que le contribuable puisse faire un tel choix.

3) Le propriétaire ne peut louer son automobile à une personne en particulier pour plus de 30 jours dans l’année.

Déduction fiscale pour amortissement / 113

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Déduction fiscale pour amortissement (suite)

Déduction pour amortissement1

Biens Catégorie Taux

Équipement de réfrigération 8 20 %

Équipement générant de l’électricité8 43.1/43.2 30/50Équipement générant de l’énergie renouvelable8 43.1/43.2 30/50Équipement mobile d’entrepreneur : Général, utilisé dans les activités de construction 10 30 Matériel mû par moteur / déplacement de la terre 38 30

Films cinématographiques ou bandes magnétoscopiques : Productions cinématographiques et vidéos (autres que celles portant visa)6 10 30 Télévision – annonces publicitaires 12 100 Vidéocassettes pour location 12 100 Autres 10 30Franchises, brevets et licences de durée limitée9 14Logiciels informatiques (logiciels de systèmes exclus) 12 100Matériel informatique et logiciels de systèmes : Matériel de traitement électronique des données à usage général7 50/52 55/100 Matériel d’infrastructure pour réseaux de données 46 30Matériel pour puits de gaz et puits de pétrole : Système de distribution de gaz naturel11 51 6 Installations de gaz naturel liquéfié 47 8 Matériel de puits d’extraction 41 25 Pipelines et matériel connexe2 49 8

Notes (suite)

4) Le seuil de 30 000 $ est avant TPS/TVH/TVP. Toute voiture de tourisme est attribuée à une catégorie 10.1 distincte. Une voiture de la catégorie 10.1 n’est pas assujettie aux règles de la récupération et de la perte finale, mais elle est assujettie à la règle spéciale de la demi-année dans l’année de la vente (voir la section « Automobiles – Déductions et avantages », aux pages 38 à 41, pour plus d’information).

5) Le taux de la DPA est passé de 4 % à 10 % pour les bâtiments non résidentiels admissibles servant à la fabrication et à la transformation au Canada s’ils sont acquis après le 18 mars 2007 (catégorie 1a). Le taux de la DPA est passé de 4 % à 6 % pour les autres bâtiments non résidentiels admissibles s’ils sont acquis après cette date (catégorie 1b). Si les bâtiments sont admissibles à ce taux de DPA plus élevé, le contribuable doit choisir de classer le bâtiment dans une catégorie distincte, sans quoi le taux précédent de 4 % de la DPA s’appliquera (catégorie 1).

6) Les actifs faisant partie de cette catégorie sont considérés comme étant classés dans une catégorie distincte. Toutefois, le coût des actifs classés dans les catégories 31 ou 32 doit s’établir à 50 000 $ ou plus.

7) Dans le cas du matériel informatique et des logiciels admissibles acquis après le 27 janvier 2009 mais avant février 2011, les contribuables peuvent demander le taux temporaire de la DPA de 100 %. Ces biens devraient être classés dans la catégorie 52 plutôt que dans la catégorie 50. La règle de la demi-année ne s’applique pas à ces actifs.

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Déduction fiscale pour amortissement / 115

Déduction pour amortissement1

Biens Catégorie Taux

Matrices, moules et gabarits, patrons ou formes 12 100 %

Mobilier et agencements – général et de bureau10 8 20Outils14 : Jusqu’à 500 $ 12 100 De plus de 500 $ 8 20Piscines 6 10Ponts 1 4Remorques 10 30Serres : Cadre rigide avec couverture plastique 8 20 Autres 6 10Surfaces asphaltées (routes, trottoirs, stationnements, pistes de décollage et d’atterrissage, aires d’entreposage, etc.) 17 8Téléphone, télégraphe et équipement de transmission de données : Cellulaire10 8 20 Équipement de transmission (électronique) 8 20 Équipement de transmission (non électronique) 17 8 Fils, poteaux, câbles de fibre optique, etc. 42 12 Télécommunications – engin spatial6 10 30Tracteurs, camions : Général 10 30 Transport de marchandises 16 40Uniformes 12 100Usine et matériel : Matériel de terrassement motorisé2 38 30 Matériel et outillage – général 8 20 Mines et extraction des ressources 41 25 Partie d’une machine pour découpage ou modelage 12 100 Pour la fabrication et la transformation des biens10,13 43/29 30/50Vaisselle de porcelaine, coutellerie et linge de table 12 100

8) En règle générale, pour pouvoir être classé dans la catégorie 43.2, un bien admissible doit avoir été acquis après le 22 février 2005, mais avant 2020. Si le bien admissible est acquis avant ou après ces dates, l’achat est classé dans la catégorie 43.1. La définition de biens admissibles englobe certains biens utilisés en vue de générer de l’énergie propre au moyen de technologies émergentes. La définition a été élargie pour inclure l’équipement de récupération de la chaleur utilisé pour un plus grand nombre de fins, dans le cas de biens acquis à partir du 4 mars 2010.

Les catégories 43.1 et 43.2 comprennent également le matériel déterminé de distribution de l’énergie thermique qui fait partie d’un réseau énergétique de quartier utilisé par le contribuable afin de fournir le chauffage ou la climatisation de quartier à l’aide de technologies déterminées d’énergie renouvelable. Ces biens doivent également être acquis à partir du 4 mars 2010 et ne doivent pas avoir été utilisés avant ou acquis en vue d’être utilisés.

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Notes (suite)

La catégorie 43.2 comprend le matériel utilisé pour produire de l’énergie électrique selon un procédé dont la totalité ou la presque totalité de l’apport énergétique est constituée de chaleur résiduaire. Ces biens doivent avoir été acquis à partir du 22 mars 2011 et ne doivent pas avoir été utilisés avant ou acquis en vue d’être utilisés. Le budget fédéral de 2012 a proposé d’éliminer certaines restrictions s’appliquant au matériel de production d’énergie thermique alimenté aux combustibles résiduaires initialement acquis et utilisé après le 28 mars 2012.

9) Les franchises à durée limitée, les brevets et licences (sauf les licences d’utilisation de logiciels) sont amortis sur leur durée de vie réelle, et ils ne sont pas assujettis à la règle de la demi-année. Les brevets, ou le droit d’utiliser des renseignements brevetés (pendant une période limitée ou illimitée), acquis après le 26 avril 1993 ne seront classés dans la catégorie 14 que si le contribuable choisit de ne pas les placer dans la catégorie 44 (dont le taux de la DPA est de 25 %).

10) Les contribuables peuvent choisir d’inclure les biens admissibles dans une catégorie distincte aux fins de la DPA. Les biens admissibles comprennent le matériel de F&T qui ferait autrement partie de la catégorie 43, les logiciels informatiques, les photocopieurs et certains appareils de communication électroniques, tels les télécopieurs, les téléphones et autre équipement auxiliaire pertinent qui feraient autrement partie de la catégorie 8, dans la mesure où le coût de chaque bien admissible est d’au moins 1 000 $.

11) La catégorie 51 s’applique aux systèmes de transmission du gaz naturel qui ont été acquis et utilisés pour la première fois après le 18 mars 2007. Les systèmes de transmission acquis avant le 19 mars 2007 étaient généralement placés dans la catégorie 1 (dont le taux est de 4 %).

12) Les améliorations locatives sont amorties sur toute la durée du bail et sont assujetties à la règle de la demi-année. Assujettie à une déduction maximale de 20 % du coût en capital pour une année donnée, la déduction annuelle ne doit pas excéder le moindre :

• ducoûtencapitalnonamortidelacatégorie 13;et

• ducoûtencapitald’originedesaméliorationslocatives,diviséparlenombredepériodesde12 mois comprises dans la durée du bail (incluant la première période de renouvellement), ce nombre ne devant pas excéder un total de 40 périodes.

13) Le matériel de fabrication et de transformation admissible acquis après le 18 mars 2007 mais avant 2014 doit être classé dans la catégorie 29 plutôt que dans la catégorie 43. Le matériel acquis pendant cette période sera amorti à un taux de DPA établi selon la méthode linéaire, soit jusqu’à 25 % la première année, 50 % la deuxième année, et les 25 % résiduels la troisième année.

14) La limite de coût est passée de 200 à 500 $ pour les outils acquis après le 1er mai 2006. La règle de la demi-année ne s’applique pas. La description des outils exclut les dispositifs électroniques de communication et le matériel électronique de traitement de données.

Déduction fiscale pour amortissement

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Déduction fiscale pour amortissement / 117

Montant cumulatif des immobilisations admissibles (MCIA) – amortissement

Les immobilisations admissibles sont des immobilisations incorporelles dont le coût n’est pas admissible à la déduction pour amortissement et ne peut être déduit à titre de dépense courante. Les dépenses en capital admissibles (DCA) incluent habituellement l’achalandage, les listes de clients, les marques de commerce, les permis et les quotas gouvernementaux, certains brevets, les franchises, les concessions ou les licences, les droits d’adhésion ou d’inscription, les frais de constitution en société, de restructuration ou de fusion et certains coûts d’évaluation.

Lors de l’acquisition d’une immobilisation admissible, 75 % de son coût d’origine est ajouté au compte du MCIA. Le compte est ensuite amorti à un taux de 7 % par année selon la méthode du solde dégressif. L’amortissement doit faire l’objet d’une répartition proportionnelle pour les années d’imposition abrégées.

Lors de la vente d’une immobilisation admissible, 75 % du produit est déduit du compte du MCIA. Lorsque cette disposition donne lieu à un solde négatif à la fin de l’année, la totalité ou une tranche du solde négatif doit être incluse au revenu. La tranche du solde négatif qui a trait à l’amortissement déjà demandé sera entièrement incluse au revenu. La tranche qui représente un gain en capital découlant de la disposition est redressée de façon à ce que l’inclusion au revenu du contribuable égale à 50 % du gain en capital.

Pour les dispositions de certains types de DCA, les contribuables peuvent choisir de retirer un bien particulier du solde du compte du MCIA au coût initial et de constater plutôt le gain en capital découlant de la disposition comme s’il s’agissait d’une immobilisation non amortissable ordinaire. Ce choix ne peut être utilisé que pour constater les gains, non les pertes, et il n’est pas disponible dans le cas de l’achalandage et d’autres types de biens dont le coût initial ne peut être déterminé.

Voir les bulletins d’interprétation IT-123R6, IT-386R et IT-143R3 pour de plus amples renseignements.

Formules de calcul de la valeur actualisée des économies d’impôts

Les formules suivantes servent à calculer la valeur actualisée des avantages fiscaux futurs résultant de la valeur fiscale additionnelle qui serait disponible en achetant des biens plutôt que des actions :

1) DCA et déduction pour amortissement (DPA), aucune règle de la demi-année

C × TI × DT

DT + i

2) DPA, règle de la demi-année

C × TI × DT × 1 × i/2

DT + i 1 + i

où :

C = coût du bien, 75 % des DCA

TI = taux d’imposition

DT = DPA / taux d’amortissement

i = facteur d’intérêt

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Principales autres dates limites de production – Fédéral

Notes

1) L’exercice des fiducies non testamentaires se termine le 31 décembre, sauf dans le cas d’une fiducie de fonds commun de placement qui choisit le 15 décembre comme date de fin d’exercice. L’exercice d’une fiducie testamentaire doit se terminer dans les douze mois qui suivent la date du décès de la personne. Les fiducies ouvertes sont également tenues de présenter certains renseignements sur le formulaire prescrit dans les 60 jours suivant la fin de l’année d’imposition ou, si la fiducie ouverte est une fiducie de placement ouverte à tout moment au cours de l’année d’imposition, dans les 67 jours suivant la fin de l’année civile au cours de laquelle l’année d’imposition prend fin.

Type de déclaration Date limite de production

Déclarations de renseignements des contribuables (T4, T4A, T4A-NR, T5)

• Au plus tard le dernier jour du mois de février qui suit l’année civile à laquelle les feuillets de renseignements s’appliquent.

• Si les activités commerciales ont été abandonnées, au plus tard 30 jours après l’abandon des activités.

T3 – Déclaration de revenus et de renseignements des fiducies1 (T3 au fédéral et TP-646 au Québec), y compris les feuillets et les sommaires connexes

• Dans les 90 jours suivant la fin de l’année d’imposition de la fiducie.

• 90 jours après la liquidation ou l’abandon des activités d’une fiducie testamentaire.

T5013 – État des revenus d’une société de personnes2

• Lorsque tous les membres sont des sociétés (sauf dans le cas d’une société professionnelle), au plus tard cinq mois après la fin de l’exercice de la société de personnes.

• Lorsque tous les membres sont des particuliers (sauf dans le cas d’une fiducie), des sociétés professionnelles, ou une combinaison des deux, au plus tard le 31 mars de l’année civile suivant l’année au cours de laquelle l’exercice de la société de personnes a pris fin.

• Lorsque la société de personnes est un abri fiscal, au plus tard le 31 mars de l’année civile suivant l’année au cours de laquelle l’exercice de la société de personnes a pris fin.

• Dans tous les autres cas, la première de ces deux dates.

• Si les activités ou les affaires de la société de personnes ont été abandonnées, 90 jours après l’abandon ou à la date à laquelle la société de personnes aurait autrement dû produire sa déclaration, selon la première de ces deux dates.

Déclaration de renseignements des organismes sans but lucratif (T1044)

• Dans les six mois suivant la fin de l’exercice de l’OSBL.

État des renseignements sur un abri fiscal (T5003)

• Au plus tard le dernier jour de février de l’année suivant celle au cours de laquelle tout intérêt dans des abris fiscaux a été vendu par le promoteur à l’investisseur.

• Si l’entreprise ou les activités de l’abri fiscal ont été abandonnées, au plus tard 30 jours après l’abandon des activités.

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Principales autres dates limites de production – Fédéral / 119

2) Les associés d’une société de personnes qui, à tout moment au cours de l’exercice, est une société de personnes ouverte, sont également tenus de présenter, dans le formulaire prescrit, certains renseignements dans les 60 jours suivant la fin de l’année civile dans laquelle l’exercice prend fin ou dans les quatre mois suivant la fin de l’exercice, selon la première de ces deux dates ou, si la société de personnes est une société de personnes de placement ouverte à tout moment au cours de l’exercice, dans les 67 jours suivant la fin de l’année civile dans laquelle l’exercice prend fin.

Type de déclaration Date limite de production

Déclaration de renseignements NR4 – État des sommes payées ou créditées à des non-résidents du Canada

Au plus tard le dernier jour de février de l’année suivant celle au cours de laquelle tout intérêt dans des abris fiscaux a été vendu par le promoteur à l’investisseur.

Si l’entreprise ou les activités de l’abri fiscal ont été abandonnées, au plus tard 30 jours après l’abandon des activités.

T1159 – Déclaration de revenus pour le choix prévu à l’article 216

• Si le formulaire NR6, « Engagement à produire une déclaration de revenus par un non-résident touchant un loyer de biens immeubles ou une redevance forestière », a été produit et approuvé, au plus tard le 30 juin de l’année civile suivant cette année.

• Si le contribuable non résident a vendu le bien de location pendant l’année à l’égard de laquelle la déduction pour amortissement (DPA) avait précédemment été demandée, et si la récupération de la DPA est demandée au cours de cette année, au plus tard le 30 avril de l’année civile suivant cette année (même si le formulaire NR6 a été approuvé).

• Dans tout autre cas, dans les deux ans qui suivent la fin de l’exercice du contribuable non résident.

T106 – Déclaration de renseignements sur les opérations avec lien de dépendance effectuées avec des non-résidents

Même date d’échéance de production que celle de la déclaration de revenus du contribuable.

Annexe 91 – Renseignements concernant les demandes d’exonération en vertu d’une convention fiscale

Même date d’échéance de production que celle de la déclaration de revenus du contribuable.

Annexe 97 – Renseignements supplémentaires sur les sociétés non-résidentes au Canada

Même date d’échéance de production que celle de la déclaration de revenus du contribuable.

T1134-A – Déclaration de renseignements sur les sociétés étrangères affiliées qui ne sont pas des sociétés étrangères affiliées contrôlées

T1134-B – Déclaration de renseignements sur les sociétés étrangères affiliées contrôlées

Dans les 15 mois suivant la fin de l’année d’imposition du contribuable.

T1135 – Bilan de vérification du revenu étranger

Même date d’échéance de production que celle de la déclaration de revenus du contribuable.

T1141 – Déclaration de renseignements sur les transferts ou prêts à une fiducie non résidente

T1142 – Déclaration de renseignements sur les attributions par des fiducies non résidentes et sur les dettes envers de telles fiducies

Même date d’échéance de production que celle de la déclaration de revenus du contribuable.

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Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral

Description Pénalité / Infraction

Défaut et défaut répété de produire une déclaration de revenus

Première infraction – 5 % de l’impôt impayé plus 1 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 12 mois, tant qu’il y a défaut.

Seconde infraction – 10 % de l’impôt impayé plus 2 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 20 mois, tant qu’il y a défaut.1

Défaut de produire une déclaration ou inobservation de certaines dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu

Sur déclaration sommaire de culpabilité, amende allant de 1 000 $ à 25 000 $, emprisonnement maximal de 12 mois, ou les deux.

Défaut de produire certaines déclarations de renseignements

100 $ ou 25 $ par jour jusqu’à concurrence de 100 jours, selon le plus élevé des deux.2

Défaut de produire des déclarations de renseignements sur les biens étrangers

Jusqu’à concurrence de 24 mois – 500 $3 par mois moins toute pénalité imposée pour défaut de produire une déclaration de renseignements, tel qu’il est indiqué ci-dessus.

Plus de 24 mois – pénalité supplémentaire de 5 % du montant de certains biens moins toute pénalité imposée ci-dessus ou pour défaut de produire une déclaration de renseignements.

Défaut de fournir des renseignements sur les formulaires prescrits

100 $ pour chaque infraction (y compris le défaut de fournir un numéro d’assurance sociale).4

Défaut de produire une déclaration de manière appropriée

Dans le cas d’un particulier, 25 $ pour chaque défaut;danslecasd’unesociété,100 $pourchaque défaut.5

Défaut de déclarer des revenus dans l’année et au cours de l’une ou l’autre des trois années précédentes

10 % du montant non déclaré.6

Faux énoncés ou omissions 100 $ ou 50 % de l’impôt à payer sur le revenu non déclaré, selon le plus élevé des deux.

Faux énoncés ou omissions – déclarations de renseignements sur les biens étrangers

24 000 $ ou 5 % du montant de certains biens, selon le plus élevé des deux.7

Voir les notes aux pages 122 et 123.

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Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral / 121

Description Pénalité / Infraction

Acomptes provisionnels tardifs ou insuffisants

50 % des intérêts à payer sur les acomptes pour l’année sur l’excédent du plus élevé de 1 000 $ et de 25 % des intérêts à payer calculés comme si aucun acompte n’avait été versé.

Défaut de déduire ou retenir de l’impôt Première infraction – 10 % du montant non déduit ou non retenu.8

Deuxième infraction – 20 % du montant non déduit ou non retenu.9

Faux renseignements sur la demande d’abri fiscal ou vente d’abris fiscaux avant l’émission d’un numéro d’identification

Le plus élevé de 500 $ et de 25 % du coût des abris fiscaux vendus avant la production de renseignements exacts ou l’émission d’un numéro d’identification.10

Fournir sciemment un numéro d’identification d’abri fiscal inexact

Sur déclaration sommaire de culpabilité, amende de 100 % à 200 % du coût de l’abri fiscal ou emprisonnement maximal de deux ans, ou les deux.

Évasion fiscale • Sur déclaration sommaire de culpabilité, amende de 50 % à 200 % de l’impôt que l’accusé a tenté d’éluder, emprisonnement maximal de deux ans, ou les deux.

• Par voie de mise en accusation, amende de 100 % à 200 % de l’impôt que l’accusé a tenté d’éluder et emprisonnement maximal de cinq ans.

Participation d’une tierce personne à une information trompeuse

Le plus élevé de 1 000 $ et de la pénalité imposée pour une déclaration trompeuse ou une omission, montant qui est plafonné à 100 000 $ plus la rétribution du tiers.

Déclaration trompeuse de la part d’une tierce personne dans le cadre d’un arrangement de planification fiscale

Le plus élevé de 1 000 $ et de 100 % du produit brut tiré de l’arrangement, s’il s’agit d’un arrangement de planification ou d’évaluation.

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Notes

1) La pénalité ne s’applique que si le contribuable a été passible d’une pénalité de « première infraction » au cours des trois années d’imposition précédentes et si l’Agence du revenu du Canada (ARC) lui a demandé de produire une déclaration de revenus.

2) Dans le cas de la déclaration de renseignements d’une société de personnes, lorsqu’il y a déjà eu une pénalité pour première infraction au cours des trois années d’imposition précédentes et que l’ARC a demandé de produire la déclaration, une pénalité additionnelle de 100 $ par associé est prélevée pour chaque mois ou mois partiel (jusqu’à concurrence de 24 mois) où le défaut s’applique. Le budget fédéral de 2012 a proposé l’imposition d’une nouvelle pénalité pour défaut de produire un état des renseignements sur un abri fiscal, laquelle équivaudra à 25 % de la plus élevée des sommes suivantes : le coût des abris fiscaux vendus avant la date à laquelle l’ARC a signifié une mise en demeure de produire une déclaration, et le total des sommes dont la personne qui fait un placement dans l’abri fiscal pourrait faire don en vertu d’un arrangement de don (au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu). Cette pénalité proposée s’appliquera aux mises en demeure et aux déclarations de renseignements produites après la date d’adoption du projet de loi.

3) Ces pénalités s’appliquent lorsqu’un contribuable omet en toute connaissance de cause, ou dans le cadre de circonstances prouvant qu’il y a eu négligence grave, de produire certaines déclarations de renseignements (soit les formulaires T106, T134-A, T134-B, T1135, T1141 et T1142, indiqués dans le tableau « Principales autres dates limites de production », à la page 119). Dans le cas où, en toute connaissance de cause ou dans le cadre de circonstances prouvant qu’il y a eu négligence grave, un contribuable omet de produire une déclaration de renseignements sur les biens étrangers à la suite d’une demande de l’ARC en ce sens, la pénalité est portée à 1 000 $ par mois, jusqu’à concurrence de 24 mois.

4) La pénalité ne s’applique pas lorsqu’un effort raisonnable a été fait pour obtenir le renseignement manquant, ou lorsqu’une demande de numéro d’assurance sociale a été faite et que le numéro n’avait pas encore été attribué au moment de la production de la déclaration. Le budget fédéral de 2012 a proposé l’imposition d’une nouvelle pénalité pour défaut de produire un état des renseignements sur un abri fiscal, laquelle équivaudra à 25 % de la plus élevée des sommes suivantes : le coût des abris fiscaux vendus avant la date à laquelle l’ARC a signifié une mise en demeure de produire une déclaration, et le total des sommes dont la personne qui fait un placement dans l’abri fiscal pourrait faire don en vertu d’un arrangement de don (au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu). Cette pénalité proposée s’appliquera aux mises en demeure et aux déclarations de renseignements produites après la date d’adoption du projet de loi.

Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral

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5) Cette nouvelle pénalité a été proposée à l’intention des spécialistes en préparation de déclarations de revenus qui sont rémunérés pour préparer plus de dix déclarations de revenus (pour des sociétés ou des particuliers) et qui omettent de produire ces déclarations de revenus par voie électronique auprès de l’ARC.

6) Cette pénalité ne s’applique pas si la pénalité pour faux énoncés ou omissions a été appliquée.

7) Dans le cas des déclarations de renseignements T1142, la pénalité est de 2 500 $ ou de 5 % du montant de certains biens, selon le plus élevé des deux. Dans le cas des déclarations de renseignements T106, la pénalité est de 24 000 $ (voir le tableau « Principales autres dates limites de production », à la page 119).

8) Les remises des retenues à la source en retard par les employeurs sont assujetties aux pénalités suivantes : une pénalité de 3 % s’appliquera aux remises ayant moins de quatre jours de retard, de 5 % aux remises ayant quatre ou cinq jours de retard, de 7 % aux remises ayant six ou sept jours de retard, et de 10 % aux remises ayant plus de sept jours de retard. Les remises des retenues à la source en retard par les employeurs sont également assujetties à une pénalité de 20 % pour « deuxième infraction » (voir la note 9 ci-dessous).

9) Une pénalité pour « deuxième infraction » est imposée lorsque le contribuable est déjà passible d’une pénalité pour « première infraction » au cours de la même année civile, et si l’infraction a été commise en toute connaissance de cause ou dans le cadre de circonstances prouvant qu’il y a eu négligence grave.

10) Le budget fédéral de 2012 propose de modifier cette pénalité de façon à ce qu’elle s’établisse au plus élevé de 500 $ et de 25 % de la plus élevée des sommes suivantes : le coût des abris vendus avant que les renseignements corrigés aient été fournis ou qu’un numéro d’inscription ait été attribué, et la valeur totale du bien qu’un participant à l’abri fiscal peut transférer à un donataire. Cette pénalité s’appliquera aux ventes d’abris fiscaux et aux demandes de numéro d’inscription faites après la date d’adoption du projet de loi.

Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral / 123

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Principales dispositions relatives aux pénalités au niveau provincial

Voir les notes à la page 126.

Province Description Pénalité

Colombie-Britannique1 Défaut de produire une déclaration dans les délais requis et de payer l’impôt lorsque exigible

Acomptes provisionnels tardifs ou insuffisants

10 % de l’impôt impayé.

10 % des acomptes insuffisants.

Alberta2 Défaut de produire une déclaration

Acomptes provisionnels tardifs ou insuffisants

Défaut de déclarer à l’Alberta les erreurs relatives aux déclarations, ou la réception de cotisation et nouvelle cotisation du fédéral ou des autres provinces dans les 90 jours suivant la découverte de l’erreur ou l’envoi postal, respectivement

5 % du solde impayé, plus 1 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 12 mois, tant qu’il y a défaut.

50 % des intérêts à payer sur les acomptes pour l’année sur l’excédent du plus élevé de 1 000 $ ou de 25 % des intérêts à payer calculés comme si aucun acompte n’avait été versé.

5 % de l’impôt supplémentaire à payer au 90e jour plus 1 % par mois entier jusqu’à concurrence de 12 mois, tant qu’il y a défaut, plus perte du droit d’appel à l’égard d’une renonciation pour arriérés d’intérêts.

Saskatchewan1 Défaut de produire une déclaration dans les délais requis et de payer l’impôt lorsque exigible, et acomptes provisionnels tardifs ou insuffisants

Première infraction – amende pouvant aller jusqu’à 1 000 $.

Deuxième infraction – amende pouvant aller jusqu’à 5 000 $ et (ou) une peine maximum de trois mois de prison.

Amende additionnelle équivalant au montant d’impôt dû.

Manitoba1 Défaut de produire une déclaration

Défaut de payer l’impôt lorsque exigible

Jusqu’à 200 $ par jour, tant qu’il y a défaut.

10 % du montant impayé au moment où le paiement était exigible.

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Principales dispositions relatives aux pénalités au niveau provincial / 125

Province Description Pénalité

Ontario3 Défaut et défaut répété de produire une déclaration de revenus

• Première infraction – 5 % de l’impôt impayé plus 1 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 12 mois, tant qu’il y a défaut.

• Seconde infraction – 10 % de l’impôt impayé plus 2 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 20 mois, tant qu’il y a défaut.

Québec4 Défaut de produire une déclaration

Acomptes provisionnels tardifs ou insuffisants

5 % de l’impôt impayé plus 1 % de cet impôt impayé par mois entier jusqu’à concurrence de 12 mois, tant qu’il y a défaut.

Un intérêt additionnel de 10 % par année s’applique à tout montant impayé.

Nouveau-Brunswick1 Aucune pénalité prescrite

Nouvelle-Écosse1,5 Défaut de produire une déclaration

Faux énoncés ou énoncés trompeurs, ou évasion fiscale

Jusqu’à concurrence de 100 $ par jour, tant qu’il y a défaut.

1 000 $ plus le double du montant d’impôt éludé, plus 1 000 $ par jour, tant qu’il y a infraction.

Île-du-Prince-Édouard6 Défaut de produire une déclaration

Faux énoncés

Défaut de payer l’impôt

Montant minimum de 100 $ pour chaque déclaration non produite.

Entre 250 et 5 000 $.

5 % de l’impôt à payer (si le montant d’impôt à payer est inférieur à 5 000 $), ou 250 $ d’impôt à payer dans tous les autres cas.

Terre-Neuve-et-Labrador7

Aucune pénalité prescrite

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Principales dispositions relatives aux pénalités au niveau provincial

Notes

1) Les pénalités indiquées dans le tableau s’appliquent à la législation provinciale de l’impôt sur le capital, en vertu de laquelle il faut produire une déclaration distincte. Les pénalités relatives aux déclarations de revenus des particuliers et des sociétés ainsi qu’aux paiements qui sont les mêmes que ceux qui s’appliquent au palier fédéral sont énoncées ci-après (voir le tableau « Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral » et les notes connexes, aux pages 120 à 123) :

• défautetdéfautrépétédeproduireunedéclaration;

• défautdeproduirecertainesdéclarationsderenseignements;

• défautdefournirdesrenseignementssurlesformulairesprescrits;

• défautdedéclarerdesrevenusdurantl’annéeetaucoursdel’uneoul’autredestroisannéesprécédentes;

• fauxénoncésouomissions;

• acomptesprovisionnelstardifsouinsuffisants.

La Colombie-Britannique a également institué des pénalités imposées à des tiers semblables à celles qui sont appliquées au palier fédéral. La province a éliminé son impôt sur le capital des institutions financières le 1er avril 2010.

Pour de plus amples renseignements, consultez les tableaux « Taux de l’impôt sur le capital – Sociétés ordinaires » et « Taux de l’impôt sur le capital – Institutions financières » et les notes connexes, aux pages 77 à 79.

2) Ces pénalités s’appliquent à la législation fiscale de l’Alberta en matière d’impôt des sociétés. Les pénalités imposées en vertu de la législation fiscale provinciale en matière d’impôt des particuliers sont les mêmes que celles qui s’appliquent au palier fédéral.

3) Ces pénalités, qui s’appliquent à la législation fiscale de l’Ontario en matière d’impôt des sociétés et des particuliers, sont les mêmes que celles qui s’appliquent au palier fédéral.

4) Ces pénalités s’appliquent à la législation fiscale du Québec en matière d’impôt des particuliers et des sociétés.

5) Ces pénalités s’appliquent aux fins de l’impôt sur le capital des institutions financières de la Nouvelle-Écosse. La pénalité pour défaut de se conformer à une demande du ministère est fixée à un maximum de 200 $ par jour, tant qu’il y a défaut.

6) Ces pénalités s’appliquent à la législation concernant l’impôt sur le capital des sociétés financières de l’Île-du-Prince-Édouard.

7) La loi intitulée Financial Corporations Capital Tax Act de Terre-Neuve-et-Labrador a été abrogée et fait désormais partie de l’Income Tax Act, 2000 de cette province. Pour les années d’imposition ouvertes après le 31 octobre 2008, l’ARC administre l’impôt sur le capital des institutions financières de la province, qui prévoit des pénalités similaires à celles qui s’appliquent au palier fédéral, telles que le défaut et le défaut répété de produire une déclaration, ainsi que les paiements en retard ou insuffisants (voir le tableau « Principales dispositions relatives aux pénalités et infractions au niveau fédéral » et les notes connexes, aux pages 120 à 123). Certaines pénalités s’appliquent aux institutions financières pour les années d’imposition ouvertes avant le 1er novembre 2008.

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Charges sociales provinciales et cotisations au Fonds des services de santé1

Notes

1) La masse salariale comprend généralement l’ensemble des paiements, avantages et allocations qui doivent être pris en compte dans le calcul du revenu d’emploi au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu. Les paiements versés par les employeurs associés peuvent également être réputés inclus dans la masse salariale.

2) Outre le Fonds des services de santé (FSS), le Québec prélève également un impôt sur la formation de la main-d’œuvre. Les employeurs dont la masse salariale est supérieure à 1 million de dollars doivent consacrer au moins 1 % de leur masse salariale à des dépenses de formation admissibles. Les employeurs dont les dépenses de formation admissibles sont inférieures au montant minimal requis doivent verser une cotisation correspondant à la différence entre les deux montants. L’employeur doit remettre cette cotisation au plus tard le dernier jour du mois de février de l’année suivante.

Au Québec, la plupart des employeurs sont également tenus de participer au financement de la Commission des normes du travail. Pour 2012, la rémunération payée jusqu’à 66 000 $ à un employé est assujettie à une cotisation à un taux de 0,08 %. L’employeur doit remettre cette cotisation au plus tard le dernier jour du mois de février de l’année suivante.

3) Les employeurs dont la masse salariale annuelle est supérieure à 2,5 millions de dollars sont assujettis au taux de 2,15 %, sans aucune exonération. Les masses salariales annuelles de 1,25 million de dollars ou moins sont exonérées de cette taxe. Les masses salariales annuelles se situant entre 1,25 million et 2,5 millions de dollars sont imposées à un taux de 4,3 % du montant en excédent de 1,25 million de dollars.

4) Les employeurs dont la masse salariale annuelle est supérieure à 5 millions de dollars sont assujettis au taux de 4,26 %. Les employeurs bénéficient d’une réduction graduelle du taux de cotisation si leur masse salariale annuelle totale est inférieure à 5 millions de dollars. Le taux de cotisation pour les masses salariales se situant entre 1 million de dollars et 5 millions de dollars est calculé selon la formule suivante : [2,31 + (0,39 x masse salariale totale/1 million de dollars)]. Si la masse salariale annuelle est inférieure à 1 million de dollars, le taux est de 2,7 %.

5) Chaque province prévoit des conditions d’admissibilité particulières pour obtenir l’exonération. Dans la plupart des cas, l’exonération doit être répartie proportionnellement entre les sociétés associées et certaines sociétés de personnes composées de sociétés.

Impôt sur la santé et l’enseignement postsecondaire du

ManitobaImpôt-santé des

employeurs de l’Ontario

Taux d’imposition 2,15 %3 1,95 %

Rémunération exonérée5 1 250 000 $3 400 000 $

Période d’acomptes provisionnels Mensuelle7 Mensuelle8

Date limite de production annuelle 31 mars 15 mars

Période de cotisation 6 ans 4 ans

Période de remboursement 2 ans 4 ans

Délai fixé pour faire appel12 90 jours 180 jours

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Charges sociales provinciales et cotisations au Fonds des services de santé / 129

6) L’exonération de 1,2 million de dollars s’applique à tous les employés à compter du 1er janvier 2011. Avant cette date, soit du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010, une exonération de 1 million de dollars s’appliquait à tous les employés. Avant le 1er janvier 2008, une exonération de 500 000 $ s’appliquait à tous les employeurs dont la masse salariale annuelle excédait 700 000 $. Quant aux employeurs dont la masse salariale annuelle était inférieure à 600 000 $, ils étaient exonérés d’impôt. Dans les cas où la masse salariale annuelle s’établissait entre 600 000 et 700 000 $, le montant de l’exonération était graduellement ramené de 600 000 à 500 000 $. Les acomptes provisionnels mensuels et les déclarations sont exigibles le 15e jour du mois suivant celui au cours duquel la rémunération est payée.

7) Les acomptes provisionnels mensuels et les déclarations sont exigibles le 15e jour du mois suivant celui au cours duquel la rémunération est payée.

8) Les acomptes provisionnels mensuels et les déclarations sont exigibles le 15e jour du mois suivant celui au cours duquel la rémunération est payée. Les employeurs dont la masse salariale annuelle est d’au plus 600 000 $ ne sont pas tenus de verser des acomptes provisionnels. Ils doivent plutôt remettre l’impôt une seule fois par année avec leur déclaration annuelle.

9) Les acomptes provisionnels mensuels et les déclarations sont exigibles le 15e jour du mois suivant celui au cours duquel la rémunération est payée. Toutefois, la fréquence des versements dépendra des versements mensuels moyens d’impôt sur le revenu ainsi que des cotisations au Régime des rentes du Québec et au FSS d’un employeur.

10) Les acomptes provisionnels mensuels et les déclarations sont exigibles le 20e jour du mois suivant celui au cours duquel la rémunération est payée.

11) Si l’employeur n’est pas inscrit aux fins de cet impôt, la période de cotisation peut être prolongée jusqu’à six ans.

12) Le délai fixé pour faire appel commence généralement à la date de la mise à la poste de l’avis de cotisation.

Fonds des services de santé du Québec2

Impôt sur la santé et l’enseignement postsecondaire de

Terre-Neuve

Taux d’imposition 4,26 %4 2,00 %

Rémunération exonérée5 – 1 200 000 $6

Période d’acomptes provisionnels Mensuelle9 Mensuelle10

Date limite de production annuelle 28 février 28 février

Période de cotisation 4 ans 4 ans11

Période de remboursement 4 ans 3 ans

Délai fixé pour faire appel12 90 jours 60 jours

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Indemnisation des accidents du travail1

Notes

1) Chaque province du Canada a un régime d’indemnisation pour les accidents du travail qui prévoit une assurance pour les travailleurs qui se blessent à la suite d’un accident survenu dans le cadre de leur emploi. En contrepartie de cette assurance, le travailleur abandonne son droit de poursuivre son employeur pour les avantages et les coûts liés à une demande d’indemnité se rapportant à son travail. Bien que les principes généraux du régime soient les mêmes dans toutes les provinces, chaque province est régie par ses propres lois et (ou) règlements et a son propre conseil ou commission pour administrer la législation.

Bien que la plupart des employeurs soient tenus de s’enregistrer et de verser des primes aux administrations provinciales dans lesquelles ils ont des travailleurs, ce ne sont pas toutes les provinces qui exigent de tous les employeurs qu’ils s’enregistrent. C’est pourquoi il est important de comprendre les obligations en matière d’enregistrement pour la province au sein de laquelle les travailleurs sont embauchés.

2) Les gains cotisables maximums équivalent au montant annuel maximum des gains devant servir au calcul du montant de la masse salariale de chaque employé aux fins de la cotisation.

Gainscotisables

maximums2

Cotisationannuelleminimum

Taux decotisation

le plus bas3

Taux decotisation leplus élevé3

Taux decotisation

moyen3

Colombie-Britannique 73 700 $ 0 $ 0,09 $ 12,02 $ 1,54 $

Alberta 86 700 200 0,20 6,54 1,22

Saskatchewan 55 000 100 0,18 3,64 1,60

Manitoba 104 0004 1005 0,14 37,08 1,50

Ontario 81 700 100 0,21 17,86 2,40

Québec 66 000 65 0,59 19,12 2,13

Nouveau-Brunswick 58 100 100 0,28 6,50 1,70

Nouvelle-Écosse 53 900 0 0,60 10,18 2,65

Île-du-Prince-Édouard 49 300 50-1006 0,34 16,27 1,99

Terre-Neuve-et-Labrador 52 885 50 0,58 28,50 2,75

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Indemnisation des accidents du travail / 131

3) Le taux de cotisation équivaut au taux par tranche de 100 $ de gains cotisables. Les lignes directrices permettant de déterminer les gains cotisables varient d’une province à l’autre. Ces taux sont standards et ne tiennent compte d’aucun ajustement au mérite aux termes des divers programmes provinciaux d’attribution de taux selon les antécédents.

4) Les employeurs du Manitoba déclarent seulement les gains d’un employé qui ne dépassent pas le montant cotisable maximum de 96 000 $. Cependant, un employé blessé recevra des prestations d’assurance-salaire qui correspondent à 90 % de son revenu net et qui ne sont soumises à aucun plafond.

5) Les entreprises du Manitoba qui sont tenues de participer paient 100 $. Les entreprises appartenant aux secteurs de la foresterie, des mines, des carrières, des puits de pétrole, de la fabrication, de la construction, du transport, des communications, de l’entreposage, du commerce, des services et de l’administration publique sont toutes tenues de participer au programme. Les entreprises qui participent au programme sur une base volontaire, quant à elles, paient un minimum de 150 $.

6) Les employeurs qui sont des résidents de l’Île-du-Prince-Édouard paient un minimum de 50 $. Quant aux employeurs qui sont des non-résidents, ils paient un maximum de 100 $.

Nombre de groupes de

taux

Tous les employeurs et travailleurs

CouvertsCouverts

sauf si exclus

Couverts seulement

si inclus

Colombie-Britannique 67 ü

Alberta 110 ü

Saskatchewan 50 ü

Manitoba 63 ü

Ontario 154 ü

Québec 184 ü

Nouveau-Brunswick 86 ü

Nouvelle-Écosse 48 ü

Île-du-Prince-Édouard 20 ü

Terre-Neuve-et-Labrador 77 ü

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Loi Valeur du bien Taux d’imposition

ou droit1

Colombie-Britannique2 Property TransferTax Act

Jusqu’à 200 000 $Plus de 200 000

1,0 %2,0

Alberta3 Land Titles Act Tous les montants 50 $ + 0,02 %

Saskatchewan3 Land Titles Act Jusqu’à 500 $501 à 8 400

Plus de 8 400

—25 $

0,3 %

Manitoba4 Loi sur l’administrationdes impôts et des taxeset divers impôts ettaxes

Jusqu’à 30 000 $30 001 à 90 000

90 001 à 150 000150 001 à 200 000

Plus de 200 000

70 $0,5 %1,01,52,0

Ontario5 Loi sur les droits de cession immobilière

Général Jusqu’à 55 000 $ 0,5 %

55 001 à 250 000 1,0Plus de 250 000 1,5

Résidence(s) unifamiliale(s)

Jusqu’à 55 000 $ 0,5 %55 001 à 250 000 1,0

250 001 à 400 000 1,5Plus de 400 000 2,0

Droits de cession immobilière et droits d’inscription provinciaux

Voir les notes aux pages 134 et 135.

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Droits de cession immobilière et droits d’inscription provinciaux / 133

Loi Valeur du bien Taux d’imposition

ou droit1

Ontario – Ville de Toronto6

chapitre Taxation, Municipal Land Transfer Tax du Toronto Municipal Code

Général

Jusqu’à 55 000 $0,5 %

55 001 à 400 000 1,0 400 001 à 40 000 000 1,5

Plus de 40 000 000 1,0

Résidence(s) unifamiliale(s) Jusqu’à 55 000 $ 0,5 %

55 001 à 400 000 1,0Plus de 400 000 2,0

Québec7 – Autre que la Ville de Montréal

Loi concernant lesdroits sur les mutationsimmobilières

Jusqu’à 50 000 $50 001 à 250 000

Plus de 250 000

0,5 %1,01,5

Québec7 – Ville de Montréal

Loi concernant lesdroits sur les mutationsimmobilières

Jusqu’à 50 000 $50 001 à 250 000250 001 à 500 000

500 001 à 1 000 000

Plus de 1 000 000

0,5 %1,01,52,02,5

Nouveau-Brunswick8 Loi de la taxe sur le transfert de biens réels

Tous les montants

75 $ + 50 %

Nouvelle-Écosse9 Land Registration Act Tous les montants

85,18 $ +0 % à 1,5 %

Île-du-Prince-Édouard10

Lands Protection Act Real Property TransferTax Act

Tous les montants Tous les

montantsde plus de 30 000  $

550 $ + 1,0 % 0 % à 450 $

+ 1,0 %

Terre-Neuve-et-Labrador11

Registration of DeedsAct

Jusqu’à 500 $Plus de 500

100 $0,4 %

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Notes

1) Les taux d’imposition indiqués dans le tableau sont des taux progressifs. Par exemple, les droits de cession immobilière perçus sur la cession d’un bien au Manitoba évalué à 150 000 $ se calculent comme suit : 70 $ + (0,5 % × 60 000) + (1,0 % × 60 000) = 970 $.

2) La Colombie-Britannique perçoit des droits de cession immobilière sur les cessions enregistrées ou les concessions de terrains, en fonction de la valeur du bien faisant l’objet de la cession. Des exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques, fusions, cessions de terres agricoles à des personnes liées ou à des sociétés agricoles familiales, cessions d’une résidence principale ou de certaines résidences de loisirs entre personnes liées, cessions de terres utilisées à des fins de bienfaisance à des organismes de bienfaisance enregistrés, cessions effectuées au cours d’un lotissement, cessions entre des propriétaires conjoints et des copropriétaires indivis, cessions entre des mineurs et le tuteur et curateur public, cessions mettant en jeu une société de fiducie ou le curateur public, cessions faisant suite à une faillite, cessions découlant de l’échec d’un mariage, cessions réalisées en vertu de la Loi sur les terres destinées aux anciens combattants, cessions aux termes desquelles le bien revient à la Couronne, et cessions à des municipalités ou à d’autres administrations locales, ainsi qu’aux baux de moins de 30 ans et aux acheteurs d’une première résidence admissible. Un remboursement des droits de cession immobilière pourrait être obtenu lorsque des droits de cession immobilière et des taxes de vente provinciales ont été payés.

3) L’Alberta et la Saskatchewan perçoivent des droits d’inscription sur les cessions de participations dans des terrains, les cessions d’hypothèques et les cessions d’autres charges en fonction de la valeur du bien faisant l’objet de la cession. Les droits indiqués dans le tableau s’appliquent aux cessions de terrains. Les droits qui s’appliquent aux hypothèques et autres charges diffèrent généralement des droits de cession immobilière.

4) Le Manitoba perçoit des droits de cession immobilière sur les cessions enregistrées de terrains en fonction de la valeur du bien faisant l’objet de la cession. Des exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques, dissolutions ou liquidations de filiales en propriété exclusive, cessions à des organismes de bienfaisance enregistrés, cessions visant à faciliter un lotissement mettant en jeu une fiducie dans les cas où la propriété effective du bien ne change pas, cessions de terres agricoles, cessions à un ancien combattant ou au conjoint/conjoint de fait d’un ancien combattant, de même qu’à certains baux et transferts de titres entre conjoints.

5) L’Ontario perçoit des droits de cession immobilière sur les dispositions d’intérêts bénéficiaires dans des terrains, peu importe si la cession est enregistrée ou non, en fonction de la valeur de la contrepartie fournie. Des exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques, aux baux de moins de 50 ans, à certaines dispositions non enregistrées, à certaines cessions entres conjoints, aux cessions de terres agricoles entre membres d’une même famille ou aux cessions de terres agricoles d’une société agricole familiale à chacun des membres de la famille, à certaines cessions immobilières effectuées par un particulier en faveur d’une entreprise familiale constituée en société, à certaines cessions immobilières effectuées après le 25 mars 2010 par des organismes de bienfaisance enregistrés, à certaines cessions d’intérêts sur un bail viager, ainsi qu’à certains transferts de bien-fonds de minéraux. Les droits de cession immobilière sur certaines cessions entre sociétés affiliées peuvent faire l’objet d’un report et d’une annulation définitive. Un remboursement pouvant atteindre 2 000 $ est offert aux acheteurs d’une première résidence neuve ou usagée.

6) En vertu du chapitre 760 du Toronto Municipal Code, Taxation, Municipal Land Transfer Tax, adopté conformément au pouvoir conféré par l’article 267 de la Loi de 2006 sur la cité de Toronto (Ontario), dans sa version modifiée, l’Ontario perçoit, outre les droits de cession immobilière, des droits de cession immobilière municipaux sur les dispositions d’intérêts bénéficiaires dans des terrains situés dans la ville de Toronto, pour les dispositions conclues à compter du 1er février 2008. Des exemptions s’appliquent aux cessionnaires qui représentent la Couronne ou un organisme de la Couronne, à certains organismes gouvernementaux ontariens, aux administrations scolaires, aux universités, aux collèges, aux hôpitaux, aux centres de soins infirmiers, à la Toronto Community Housing Corporation, à la Toronto Economic Development Corporation, ainsi qu’à la cité de Toronto. Tous les transferts qui sont exonérés des droits de cession immobilière de l’Ontario sont aussi exonérés des droits de cession immobilière municipaux. Un remboursement pouvant atteindre 3 725 $ est offert aux acheteurs d’une première résidence neuve ou usagée.

Droits de cession immobilière et droits d’inscription provinciaux

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7) Le Québec perçoit des droits de cession immobilière sur les cessions enregistrées de biens immeubles, lesquels sont déterminés en fonction de la contrepartie fournie, de la contrepartie prévue ou de la juste valeur marchande du bien, selon le plus élevé des trois montants. Des exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques, aux baux de moins de 40 ans, aux fusions, et aux cessions entre membres d’une même famille ou entre sociétés étroitement liées, lorsque le cessionnaire est un organisme public et que tant le cédant que le cessionnaire sont des organismes de bienfaisance enregistrés.

8) Le Nouveau-Brunswick perçoit des droits de cession immobilière sur les cessions enregistrées de terrains en fonction de la valeur du bien faisant l’objet de la cession ou de la valeur de la contrepartie fournie, selon le plus élevé des deux montants. Des exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques, à certains baux de moins de 25 ans, à certaines cessions à la Couronne, à un organisme ou une corporation de la Couronne, à certaines cessions à un organisme de bienfaisance enregistré, et aux cessions d’un exécuteur testamentaire ou d’un administrateur à des bénéficiaires en vertu d’un testament, ou d’un administrateur à des héritiers ab intestat. Dans son budget de 2012, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a proposé de hausser la taxe sur le transfert des biens réels, laquelle est passée de 0,25 à 0,5 % le 1er juin 2012.

9) La Nouvelle-Écosse perçoit des droits de cession immobilière sur les actes de transfert de terrains conformément aux règlements municipaux, s’il y a lieu, en fonction du taux prévu par la municipalité et la valeur du bien faisant l’objet du transfert. Des exemptions peuvent s’appliquer à certaines hypothèques et cessions entre membres d’une même famille et à certains baux de moins de 21 ans.

10) L’Île-du-Prince-Édouard perçoit des droits d’inscription sur les demandes de permis de possession de terrains présentées par des sociétés résidentes, des particuliers non résidents ou des sociétés non résidentes en vue de l’achat d’un terrain, si la dimension totale du terrain excède cinq acres ou si le terrain possède une façade maritime de plus de 165 pieds. Les droits d’inscription minimums sont de 550 $. Toutefois, les droits sont limités à 550 $ pour certaines cessions entre des personnes non résidentes liées et des sociétés non résidentes liées. L’enregistrement d’un acte de transfert de biens immobiliers est assujetti à des droits de cession de biens immobiliers en fonction de la contrepartie de la cession ou de la valeur cotisée, selon le plus élevé des deux montants. Certaines exemptions peuvent s’appliquer aux biens si le plus élevé de ces deux montants n’excède pas 30 000 $, ou 200 000 $ dans le cas d’acheteurs d’une première résidence principale. Des exemptions peuvent également s’appliquer dans les cas suivants :

• certaines cessions entres membres d’une même famille;

• certains prêts hypothécaires;

• cessions entre des personnes et leur société en propriété exclusive;

• cessions entre sociétés, si les deux sociétés sont détenues en propriété exclusive par la même personne, soit directement, soit par l’intermédiaire d’une autre société en propriété exclusive;

• cessions de biens à la Couronne, à une municipalité ou à un organisme sans but lucratif enregistré;

• certaines cessions à un syndic de faillite;

• certaines cessions à un conjoint ou ex-conjoint en vertu d’un accord de séparation écrit ou d’une ordonnance du tribunal;

• cessions d’un exécuteur testamentaire ou d’un administrateur à des bénéficiaires en vertu d’un testament, ou d’un administrateur à des héritiers ab intestat;

• cessions d’un organisme sans but lucratif enregistré à un bénéficiaire sous forme de cadeau, de don ou de prix.

11) Terre-Neuve perçoit des droits d’inscription sur les cessions de participations dans des terrains, d’hypothèques et d’autres charges en fonction de la valeur du bien faisant l’objet de la cession.

Droits de cession immobilière et droits d’inscription provinciaux / 135

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Droits d’homologation1

Notes

1) Les tribunaux de chacune des provinces (à l’exception du Québec) perçoivent des droits d’homologation pour la délivrance de lettres d’homologation attestant que le testament du défunt est valide et que le liquidateur a le pouvoir d’administrer la succession. En règle générale, les droits d’homologation sont payables sur la valeur de tous les biens du défunt qui passent aux mains du liquidateur ou de l’administrateur de la succession par le testament du défunt. Chaque province applique ses propres règles pour déterminer s’il y a des exceptions. Pour obtenir de plus amples détails, il y a lieu de consulter la loi provinciale applicable.

Dans le tableau, le symbole « ü » indique que le taux qui s’applique est le même que celui qui est indiqué au-dessus.

Valeur de la successionDe à C.-B.2 Alb. Sask. Man.

0 $ 5 000 $ — 25 $7 $/1 000 $,

arrondi à 1 000 $ près

70 $

5 001 10 000 — ü ü ü

10 001 15 000 — 100 $ ü 70 $ + 7 $/1 000 $ au-dessus

de 10 000 $

15 001 20 000 — ü ü ü

20 001 25 000 — ü ü ü

25 001 50 000 6 $/1 000 $ 200 $ ü ü

50 001 100 000 150 $ + 14 $/ 1 000 $

ü ü ü

au-dessus de 50 000 $

100 001 125 000 ü ü ü ü

125 001 150 000 ü 300 $ ü ü

150 001 250 000 ü ü ü ü

250 001 et plus ü 400 $ ü ü

Droits d’homologationpour une succession d’une valeur de 1 000 000 $ 13 658 $ 400 $ 7 000 $ 7 000 $

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Droits d’homologation / 137

2) Les droits d’homologation en Colombie-Britannique comprennent également des frais d’administration de 200 $ pour les successions d’une valeur de plus de 25 000 $.

3) À Terre-Neuve, les successions d’une valeur de moins de 1 000 $ sont assujetties à des droits d’homologation minimums de 60 $. Les droits d’homologation de la province comprennent également des frais de 30 $ relatifs à l’Ordre.

Les renseignements qui figurent dans ce tableau ont été fournis par le cabinet Fasken Martineau DuMoulin S.E.N.C.R.L., s.r.l.

Valeur de la successionDe à Ont. N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L.3

0 $ 5 000 $ 5 $/1 000 $ 25 $ 78,54 $ 50 $ 60 $ + 5 $/ 1 000 $ en excédent

de 1 000 $

5 001 10 000 ü 50 $ ü ü ü

10 001 15 000 ü 75 $ 197,48 $ 100 $ ü

15 001 20 000 ü 100 $ ü ü ü

20 001 25 000 ü 100 $ + 5 $/1 000 $ au-dessus

de 20 000 $

ü ü ü

25 001 50 000 ü ü 328,65 $ 200 $ ü

50 001 100 000 250 $ + 15 $/ 1 000 $

ü 920,07 $ 400 $ ü

au-dessus de 50 000 $

100 001 125 000 ü ü 920,07 $ + 15,23 $/ 1 000 $

au-dessus de 100 000 $

400 $ + 4 $/

1 000 $ au-dessus

de 100 000 $

ü

125 001 150 000 ü ü ü ü ü

150 001 250 000 ü ü ü ü ü

250 001 et plus ü ü ü ü ü

Droits d’homologationpour une succession d’une valeur de 1 000 000 $ 14 500 $ 5 000 $ 14 897 $ 4 000 $ 5 085 $

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5

Inte

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Cours des devises – Moyenne mensuelle

Notes

• L’euroestladeviseutiliséedanslespayssuivants:l’Allemagne,l’Andorre,l’Autriche,laBelgique,Chypre,laCitéduVatican,l’Espagne,l’Estonie,laFinlande,laFrance,laGrèce,l’Irlande,l’Italie,leKosovo,leLuxembourg,Malte,Monaco,leMonténégro,lesPays-Bas,lePortugal,Saint-Marin,laSlovaquieetlaSlovénie.

DollarUS

Livre sterling Euro

Dollaraustralien

2011

Janvier 0,9938 1,5704 1,3285 0,9887

Février 0,9876 1,5928 1,3486 0,9958

Mars 0,9766 1,5779 1,3691 0,9875

Avril 0,9582 1,5687 1,3850 1,0137

Mai 0,9680 1,5824 1,3885 1,0340

Juin 0,9768 1,5841 1,4067 1,0369

Juillet 0,9553 1,5435 1,3636 1,0296

Août 0,9828 1,6078 1,4092 1,0300

Septembre 1,0026 1,5808 1,3778 1,0240

Octobre 1,0198 1,6076 1,4000 1,0363

Novembre 1,0258 1,6197 1,3895 1,0352

Décembre 1,0238 1,5953 1,3470 1,0359

2012

Janvier 1,0133 1,5719 1,3068 1,0547

Février 0,9965 1,5751 1,3194 1,0697

Mars 0,9939 1,5726 1,3126 1,0460

Avril 0,9926 1,5887 1,3066 1,0275

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Cours des devises – Moyenne mensuelle / 141

• CesdonnéessetrouventsurlesiteWebdelaBanqueduCanada,àl’adressesuivante:www.bank-banque-canada.ca.

Yenjaponais

Couronne norvégienne

Couronne suédoise

Francsuisse

2011

Janvier 0,0120 0,1697 0,1491 1,0373

Février 0,0120 0,1724 0,1535 1,0399

Mars 0,0120 0,1746 0,1538 1,0632

Avril 0,0115 0,1773 0,1544 1,0676

Mai 0,0119 0,1770 0,1550 1,1093

Juin 0,0121 0,1796 0,1544 0,1627

Juillet 0,0121 0,1753 0,1494 0,1631

Août 0,0126 0,1807 0,1536 1,2611

Septembre 0,0131 0,1782 0,1508 1,1444

Octobre 0,0133 0,1808 0,1536 1,1384

Novembre 0,0132 0,1785 0,1520 1,1292

Décembre 0,0132 0,1738 0,1493 1,0969

2012

Janvier 0,0132 0,1703 0,1478 1,0798

Février 0,0127 0,1746 0,1496 1,0930

Mars 0,0121 0,1741 0,1476 1,0884

Avril 0,0122 0,1726 0,1474 1,0870

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Cours des devises – Moyenne annuelle

Notes

• L’euroestladeviseutiliséedanslespayssuivants:l’Allemagne,l’Andorre,l’Autriche,laBelgique,Chypre,laCitéduVatican,l’Espagne,l’Estonie,laFinlande,laFrance,laGrèce,l’Irlande,l’Italie,leKosovo,leLuxembourg,Malte,Monaco,leMonténégro,lesPays-Bas,lePortugal,Saint-Marin,laSlovaquieetlaSlovénie.

Dollar US

Livre sterling Euro

Dollar australien

1999 1,4858 2,4038 1,5847 0,9589

2000 1,4852 2,2499 1,3704 0,8633

2001 1,5484 2,2297 1,3868 0,8008

2002 1,5704 2,3582 1,4832 0,8535

2003 1,4015 2,2883 1,5826 0,9105

2004 1,3015 2,3842 1,6169 0,9582

2005 1,2116 2,2067 1,5090 0,9243

2006 1,1341 2,0886 1,4237 0,8543

2007 1,0748 2,1487 1,4691 0,8982

2008 1,0660 1,9617 1,5603 0,9002

2009 1,1420 1,7804 1,5855 0,8969

2010 1,0299 1,5918 1,3661 0,9470

2011 0,9891 1,5861 1,3767 1,0206

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Cours des devises – Moyenne annuelle / 143

• CesdonnéessetrouventsurlesiteWebdelaBanqueduCanada,àl’adressesuivante:www.bank-banque-canada.ca.

Yen japonais

Couronne norvégienne

Couronnesuédoise

Francsuisse

1999 0,0131 0,1905 0,1799 1,9901

2000 0,0138 0,1689 0,1624 0,8793

2001 0,0128 0,1723 0,1500 0,9184

2002 0,0126 0,1977 0,1619 1,0112

2003 0,0121 0,1982 0,1735 1,0418

2004 0,0120 0,1931 0,1772 1,0473

2005 0,0110 0,1882 0,1628 0,9746

2006 0,0098 0,1769 0,1539 0,9050

2007 0,0091 0,1832 0,1589 0,8946

2008 0,0104 0,1900 0,1623 0,9840

2009 0,0122 0,1815 0,1493 1,0505

2010 0,0118 0,1706 0,1432 0,9896

2011 0,0124 0,1765 0,1525 0,1187

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada1

Voirlesnotesauxpages148à151.

Pays2 Intérêts3 Dividendes4 Redevances5Pensions/

rentes6

AfriqueduSud7 10 % 5/15% 6/10% 25 %

Algérie 15 15 0/15 15/25

Allemagne 10 5/15 0/10 15/25

Argentine7 12,5 10/15 3/5/10/15 15/25

Arménie 10 5/15 10 15/25

Australie 10 5/15 10 15/25

Autriche8 10 5/15 0/10 25

Azerbaïdjan 10 10/15 5/10 25

Bangladesh 15 15 10 15/25

Barbade8 15 15 0/10 15/25

Belgique 10 5/15 0/10 25

Brésil 15 15/25 15/25 25

Bulgarie7 10 10/15 0/10 10/15/25

Cameroun 15 15 15 25

Chili7 15 10/15 15 15/25

Chine,Rép.de9 10 10/15 10 25

Chypre 15 15 0/10 15/25

Colombie10 (10) (5/15) (10) (15/25)

Corée,Rép.de 10 5/15 10 10/15/25

Côte-d’Ivoire 15 15 10 15/25

Croatie 10 5/15 10 10/15

Danemark 10 5/15 0/10 25

Égypte 15 15 15 25

Émiratsarabesunis 10 5/15 0/10 25

Équateur7 15 5/15 10/15 15/25

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada / 145

Pays2 Intérêts3 Dividendes4 Redevances5Pensions/

rentes6

Espagne 15 % 15 % 0/10 % 15/25%

Estonie7 10 5/15 10 10/15/25

États-Unis12 0 5/15 0/10 15/25

FédérationdeRussie 10 10/15 0/10 25

Finlande 10 5/15 0/10 15/20/25

France8 10 5/15 0/10 25

Gabon 10 15 10 25

Grèce 10 5/15 0/10 15/25

Guyane 15 15 10 25

Hongrie 10 5/15 0/10 10/15/25

Inde 15 15/25 10/15/20 25

Indonésie 10 10/15 10 15/25

Irlande 10 5/15 0/10 0/15/25

Islande 10 5/15 0/10 15/25

Israël 15 15 0/15 15/25

Italie 10 5/15 0/5/10 15/25

Jamaïque 15 15 10 15/25

Japon 10 5/15 10 25

Jordanie 10 10/15 10 25

Kazakhstan7 10 5/15 10 15/25

Kenya 15 15/25 15 15/25

Kirghizistan 15 15 0/10 15/25

Koweït 10 5/15 10 15/25

Lettonie7 10 5/15 10 10/15/25

Liban10 (10) (5/15) (5/10) (15/25)

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada1 (suite)

Voirlesnotesauxpages148à151.

Pays2 Intérêts3 Dividendes4 Redevances5Pensions/

rentes6

Lituanie7 10 % 5/15% 10 % 10/15/25%

Luxembourg 10 5/15 0/10 25

Malaisie 15 15 15 15/25

Malte 15 15 0/10 15/25

Maroc 15 15 5/10 25

Mexique 10 5/15 0/10 15/25

Moldavie 10 5/15 10 15/25

Mongolie 10 5/15 5/10 15/25

Namibie10 (10) (5/15) (0/10) (0/25)

Nigeria 12,5 12,5/15 12,5 25

Norvège 10 5/15 0/10 15/25

Nouvelle-Zélande 15 15 15 15/25

Oman 10 5/15 0/10 15/25

Ouzbékistan 10 5/15 5/10 25

Pakistan 15 15 0/15 25

Papouasie-N.-G. 10 15 10 15/25

Pays-Bas 10 5/15 0/10 15/25

Pérou7 15 10/15 15 15/25

Philippines 15 15 10 25

Pologne 15 15 0/10 15/25

Portugal 10 10/15 10 15/25

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada / 147

Pays2 Intérêts3 Dividendes4 Redevances5Pensions/

rentes6

Rép.dominicaine 18 % 18 % 0/18 % 18/25%

Rép.tchèque 10 5/15 10 15/25

Roumanie 10 5/15 5/10 15/25

Royaume-Uni11 10 5/15 0/10 0/10/25

Sénégal 15 15 15 15/25

Serbie10 (10) (5/15) (10) (15/25)

Singapour8 15 15 15 25

Slovaquie 10 5/15 0/10 15/25

Slovénie 10 5/15 10 15/25

SriLanka 15 15 0/10 15/25

Suède 10 5/15 0/10 25

Suisse 10 5/15 0/10 15/25

Tanzanie 15 20/25 20 15/25

Thaïlande 15 15 5/15 25

Trinité-et-Tobago 10 5/15 0/10 15/25

Tunisie 15 15 0/15/20 25

Turquie 15 15/20 10 15/25

Ukraine 10 5/15 0/10 25

Venezuela7 10 10/15 5/10 25

Viêt-nam7 10 5/10/15 7,5/10 15/25

Zambie 15 15 15 15/25

Zimbabwe 15 10/15 10 15/25

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada

Notes

1) Ilyalieudeconsulterlesconventionsactuellespourvérifiersidesconditionsparticulières,exonérationsoudispositionsd’allégementfiscals’appliquentpourchaquetypedepaiement.Lestauxindiquésdansletableaus’appliquentauxpaiementsversésduCanadaaupaysaveclequelilaconcluuneconventionfiscale;danscertainscas,uneconventionpeutprévoiruntauxderetenued’impôtdifférentsurlespaiementsdel’autrepaysauCanada.

2) Endatedu30 avril2012,leCanadaétaitentraindenégocierouderenégocierdesconventionsfiscalesoudesprotocolesaveclespayssuivants:

Chine Rép.deLuxembourg Pays-Bas

Espagne Madagascar(nouveau) Pologne

HongKong(nouveau) Malaisie Royaume-Uni

Israël Nouvelle-Zélande

3) LeCanadaaéliminésaretenued’impôtinternesurcertainspaiementsd’intérêtsansliendedépendance;toutefois,lespaiementsavecliendedépendancedemeurentassujettisàuneretenued’impôtde25 %.

4) Lesdividendesassujettisàlaretenued’impôtcanadiencomprennentlesdividendesimposables(autresquelesdividendessurlesgainsencapitalversésparcertainesentités)etlesdividendesencapital.

Letauxderetenued’impôtsurlesdividendesfixéauxtermesdesconventionsfiscalesconcluesparleCanadavariegénéralementenfonctiondupourcentagedeparticipationdanslecapitaltotalémisouselonlepourcentagedesdroitsdevotedétenusparletitulaire.

5) Defaçongénérale,lesredevancessontdéfiniescommeincluant:

• despaiementsreçusencontrepartiedel’utilisationoududroitd’utilisationdetoutdroitd’auteur,brevet,marquedecommerce,dessinoumodèle,plan,formuleouprocédésecret;

• despaiementsreçusencontrepartiedel’utilisationoududroitd’utilisationdematérielindustriel,commercialouscientifiqueoudel’informationrelativeàuneexpérienceindustrielle,commercialeouscientifique;

• despaiementsàl’égarddelongsmétrages,defilmsoudevidéocassettespourutilisationreliéeàlatélévision;

• danscertainscas,lesoutientechniqueapportédanslecadredecesactivitésestégalementinclus.

Auxtermesdel’alinéa212(1)d),iln’yagénéralementpasderetenued’impôtsurlespaiementsderedevancesculturellesnisurlespaiementssimilairespourledroitd’auteurd’uneproductionoud’unereproductiond’œuvrelittéraire,dramatique,musicaleouartistiqueautresqu’unlongmétrageouunevidéocassetteoutoutautremoyenpourutilisationreliéeàlatélévision.Cependant,plusieursconventionsfiscalesexonèrentd’impôttouteslesredevancesculturelles.

LeCanadaafaitsavoirqu’ilétaitprêt,danssesnégociationsdeconventionsfiscales,àéliminerlaretenued’impôtsurlespaiementssansliendedépendanceàl’égarddesdroitsd’utilisationderenseignementsbrevetésouderenseignementsrelatifsàdesexpériencesscientifiques.Ilaégalementindiquéqu’ilétaitprêtànégocier,surunebasebilatérale,desexonérationsderetenuesd’impôtàl’égarddespaiementspourl’utilisationdelogiciels.Àcetitre,certainesconventionsfiscalesrécentescomprennentgénéralementuneexonérationpourdetelspaiements.

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada / 149

6) Defaçongénérale,lestermes« pension »,« paiementpériodiquedepension »et« rente »sontdéfinisdanslaconventionpertinente.Cependant,s’ilssontdéfinisdansuneconventionparrenvoiauxloiscanadiennes,ous’ilsn’ysontpasexpressémentdéfinis,ladéfinitionprévuedanslaLoi sur l’interprétation des conventions en matière d’impôt sur le revenus’applique.

L’article 217permetauxnon-résidentsquireçoiventcertainstypesdepensionsouautresprestationsderetraitedechoisirdeproduireunedéclarationderevenuscanadienneetdepayerl’impôtdelaPartieI,plutôtqued’êtreassujettisàlaretenued’impôtde25 %surlesrevenus.

Letauxderetenued’impôtvaries’ils’agit,notamment,d’unpaiementforfaitaireoupériodique,ous’ils’agitd’unepensionoud’unerente.

Certainesconventionsfiscalesprévoientuneexonérationpourcertainstypesdepensionsouuneexonérationjusqu’àconcurrenced’uncertainseuil.Certainespensionssontuniquementimposablesdanslepaysd’origine.

7) Laconventionfiscaleactuellementenvigueuraveccespayscomporteuneclausedelanationlaplusfavorisée,quiprévoitdestauxderetenuesàlasourceréduitssil’autrepaysconclutuneconventionfiscaleavecunautrepaysmembredel’OCDEetsicetteconventionfiscaleprévoituntauxderetenueàlasourcemoinsélevé.Envertudecetteclause,letauxleplusbass’appliqueàlaconventionfiscalecanadienne.Lesélémentsderevenuauxquelslaclauseserapportevarientselonlaconventionfiscale.Letauxderetenueàlasourceleplusbasprévudanslaconventionfiscaledel’autrepayss’appliqueraauCanadasicetteconventionestsignéeaprèsladateàlaquelleleCanadaasignélaconventionaveclepaysencause.

8) Unprotocoleouuneconventionfiscalederemplacementaétésignémaisn’apasencoreétératifié.Silestauxdesretenuesd’impôtprévusdansleprotocoleoulaconventionderemplacementsontmodifiés,lesnouveauxtauxsontindiquésentreparenthèses.Sinon,lestauxindiquésautableaucontinuentdes’appliquer.

9) Laconventionfiscalenes’appliquepasàHongKong.

10) Unenouvelleconventionfiscaleaétésignéemaisn’estpasencoreenvigueur.Lestauxprévusdanslanouvelleconventionfiscalesontindiquésentreparenthèses.Jusqu’aumomentdelaratification,letauxdelaretenued’impôtestgénéralementde25 %.

11) Lestermessuivantss’appliquentauxdispositionsdelaconventionentreleCanadaetleRoyaume-Uni:

Intérêts–S’entendd’intérêtstoutrevenudécoulantdediverstitresdecréance,qu’ilssoientounongarantisparunehypothèqueetqu’ilsconfèrentounonundroitdeparticipationdanslesbénéficesdudébiteur,ycomprislesprimesetleslotsrattachésauxobligationsetauxdébentures,demêmequetoutrevenuassimiléàdurevenuprovenantd’argentprêtéauxtermesd’uneloifiscaleduCanadaouduRoyaume-Uni,selonlecas.Laconventionfiscaleprévoitcertainesexonérations.Voiraussilanote 3.

Dividendes–Letauxderetenued’impôtde5 %s’appliquesilebénéficiairedesdividendesestunesociétéquicontrôle,directementouindirectement,aumoins10 %desdroitsdevotedupayeur.Voiraussilanote 4.

Redevances–Lesredevancesculturelles,sauflesredevancessurlesfilmsouleslongsmétragesainsiquesurlesvidéocassettesouautremédiautilisédanslecadredelatélédiffusion,sontuniquementimposablesdanslepaysdurésident.Envertuduprotocole,cetraitements’appliqueaussiauxpaiementseffectuéspourl’utilisationdetoutbrevetoupourdesrenseignementsconcernantdesexpériencesindustrielles,commercialesouscientifiques,demêmequ’auxpaiementseffectuéspourl’utilisationdelogiciels.Voiraussilanote 5.

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada

Notes (suite)

Pensionsetrentes–S’entenddepensionstoutpaiementverséautitred’unepensionderetraite,d’unrégimedepensionouderetraite,certainsautresmontants,àl’exceptiondetoutpaiementversédanslecadredurèglementdetoutdroitàpensionfuturoudetoutpaiementeffectuéenvertud’uncontratderenteàversementsinvariables(CRVI).Lespensionssontuniquementimposablesdanslepaysdurésident.Envertuduprotocole,lespaiementsversésautitred’unepensiondoiventêtreeffectuéspériodiquementpourêtreadmissiblesàl’exonérationfiscale.

S’entendderentestoutpaiementpériodiquepayableaucoursdelavied’unepersonneoupendantunepériodedéterminéeenvertud’uneobligationd’effectuerdesversementsencontrepartied’unesommeenargentoud’unevaleurenargent.Ladéfinitionexclutlespensions,toutpaiementversédanslecadredurèglementdetoutdroitàpensionfuturettoutpaiementeffectuéenvertud’unCRVI.Lesrentessontimposablesdanslepaysdupayeuràuntauxde10 %.Voiraussilanote 6.

12) Le15décembre2008,leprotocoledelaconventionfiscaleentreleCanadaetlesÉtats-Unisestentréenvigueur.Lesmodificationslesplusimportantesprévuesdansleprotocolesontlessuivantes :

• Letauxdelaretenued’impôtquis’appliqueauxpaiementsd’intérêtversésàdespartiesayantunliendedépendanceaétéramenéà7 %le1erjanvier2008,à4 %le1erjanvier2009età0 %le1erjanvier2010.

• Lesavantagesdelaconventions’appliquentàcertaines« entitéstransparentesauxfinsfiscales »,notammentlessociétésàresponsabilitélimitée,lorsquelepropriétairerésidedansl’undespays,quelerevenudel’entitétransparenteauxfinsfiscalesestassujettiàl’impôtentrelesmainsdupropriétaireetlorsquel’entitétransparenteauxfinsfiscalesnerésidepasdansl’autrepays.

• Lesavantagesdelaconventionsontrefusésàcertainesentitéstransparentesauxfinsfiscalesquisonttraitéescommedesentitésintermédiairesenvertudesloisdel’undesdeuxpaysetcommedesentitésordinairesassujettiesàl’impôtenvertudesloisdel’autrepays.

• Lesdispositionsrelativesàl’établissementstablevisentcertainsfournisseursdeservicesduCanadaoudesÉtats-Unisquiséjournentdansl’autrepayscontractantpendantplusde183 joursaucoursd’unepériodequelconquede12mois.

• Letauxdelaretenued’impôtde5 %s’appliqueauxmembres(quisontdessociétés)d’uneentitétransparenteauxfinsfiscalesquidétientaumoins10 %desdroitsdevotedelasociétéquiverselesdividendes.

• Laconventioncontientuneclauseconcernantlesrestrictions,selonlaquellelesavantagesdelaconventionpeuventgénéralementêtreaccordésuniquementàcertainespersonnes« admissibles »,ouàcertainesentitésquiexercent,danslesdeuxpays,desactivitésd’entrepriseexploitéeactivementetenlienavecleurrevenus.

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Taux des retenues d’impôt des non-résidents vivant dans les pays ayant conclu une convention fiscale avec le Canada / 151

Lesélémentsquisuivents’appliquentenvertudesdispositionsdelaconventionentreleCanadaetlesÉtats-Unis :

Intérêts–S’entendd’intérêtstoutrevenudécoulantdediverstitresdecréance,qu’ilssoientounongarantisparunehypothèqueetqu’ilsconfèrentounonundroitdeparticipationdanslesbénéficesdudébiteur,ycomprislesprimesetleslotsrattachésauxobligationsetauxdébentures,demêmequetoutrevenuassimiléàdurevenuprovenantd’argentprêtéauxtermesd’uneloifiscaleduCanadaoudesÉtats-Unis,selonlecas.LesintérêtséventuelsprovenantdesÉtats-Unisquinerelèventpasdelacatégoriedesintérêtsdeportefeuilleserontassujettisàuneretenued’impôtde15 %.Enoutre,lesintérêtsprovenantduCanadaquisontdéterminésparrenvoiàdesreçus,desventes,desrevenus,desprofitsouautresrentréesdefondsdudébiteurserontégalementassujettisàuneretenued’impôtde15 %.Voiraussilanote 3.

Dividendes–Untauxderetenued’impôtde5 %s’appliquesilebénéficiairedesdividendesestunesociétéquiestlepropriétaireeffectifd’aumoins10 %desactionsavecdroitdevotedupayeur.Letauxdel’impôtcanadiendessuccursalesselimiteégalementà5 %desbénéficescumulatifsdessuccursalesexcédant500 000 $CA.Lapremièretranchede500 000 $CAdesbénéficescumulatifsdessuccursalesestexonéréedel’impôtdessuccursales.Voiraussilanote 4.

Redevances–Lesredevancessontgénéralementdéfiniescommeétantdespaiementspourl’utilisationouledroitd’utilisationdetoutbiencultureletdetoutdroitd’auteurd’ouvragescientifique,debrevet,marquedecommerce,dessinoumodèle,plan,formuleouprocédésecretetd’informationrelativeàuneexpérienceindustrielle,commercialeouscientifique.Ladéfinitioninclutégalementlesgainsdécoulantdeladispositiondetoutbienincorporeloudroitdanscetypedebien,danslamesureoùcesgainssontfonctiondelaproductivité,del’utilisationoudeladispositionultérieuredecetypedebienoudecesdroits.Voiraussilanote 5.

Lesredevancessuivantessontexonéréesdelaretenued’impôt:

• lesredevancesculturelles,àl’exceptiondesredevancessurlesfilmsouleslongsmétragesainsiquesurlesvidéocassettesouautremédiautilisédanslecadredelatélédiffusion;

• lespaiementspourl’utilisationouledroitd’utilisationdelogiciels;

• lespaiementspourl’utilisationouledroitd’utilisationdebrevetsoud’informationrelativeàuneexpérienceindustrielle,commercialeouscientifique(saufl’informationrelativeàuncontratdelocationoudefranchise);

• lespaiementsautitredeladiffusion,seloncequiaétéconvenuentrelespays.

Pensionsetrentes–S’entenddepensionstoutpaiementverséautitred’unepensionderetraite,d’unrégimedepensionouautrerégimederetraiteetcertainsautresmontants,àl’exceptiondespaiementsversésenvertud’unCRVI.Leprotocoleélargitladéfinitiond’unepensiondefaçonqu’elleenglobelesrégimesd’épargne-retraiteindividuelsRothIRAetlesarrangementssimilaires.Lesprestationsdesécuritédelavieillesse,duRégimedepensionsduCanadaetduRégimederentesduQuébecquisontverséesauxrésidentsaméricainssontimposablesuniquementauxÉtats-Unisetnesontpasassujettiesàlaretenued’impôtcanadien.Demême,lesÉtats-Unisneprélèverontaucuneretenued’impôtsurlesprestationsdesécuritésocialeverséesauxrésidentscanadiens,etseulement85 %decesprestationsserontimposablesparleCanada.

S’entendderentestoutpaiementpériodiquepayableaucoursdelavied’unepersonneoupendantunepériodedéterminéeenvertud’uneobligationd’effectuerdesversementsenéchanged’unecontrepartiesatisfaisanteetcomplète(autresquelesservicesrendus).Ladéfinitionexclutlespaiementsnonpériodiquesoutouterentedontlecoûtétaitdéductibled’impôtdanslepaysd’acquisition.Voiraussilanote6.

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Accords de sécurité sociale à l’échelle internationale1

Voirlesnotesàlapage155.

Pays1

Fédéral Québec

Date d’entréeen vigueur2

Numérode formule

Date d’entréeen vigueur2

Numérode formule

Allemagne6 1erdécembre2003 130 1eravril1988 QUÉ/D101

AntiguaetBarbuda 1erjanvier1994 111

Australie3 1erjanvier2003 s.o.

Autriche 1erdécembre1996 112 1ermai1997 QUÉ/A1

Barbade 1erjanvier1986 113 1erjanvier1986 QUÉ/BAR3

Belgique 1erjanvier1987 121 1er novembre2010 QUÉ/BE101QUÉ/BE128

Brésil4

Chili 1erjuin1998 114 1ernovembre1999 QUÉ/CHL1

Chypre 1ermai1991 116 1erseptembre1991 QUÉ/CY1

Corée 1ermai1999 58

Croatie 1ermai1999 115 1ermai2001 QUÉ/HR1

Danemark 1erjanvier1986 117 1eravril1988 QUÉ/DAN1

Dominique 1erjanvier1989 118 1erjanvier1989 QUÉ/DOM1

Espagne 1ermai1997 125

Estonie 1ernovembre2006 142

États-Unis 1eroctobre1997 56 1eraoût1984 QUÉ/USA101

Finlande 1erjanvier1997 128 1erseptembre1998 QUÉ/SF1

France5 1ermars1981 52 1ernov.2006 SE401-Q-201

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Accords de sécurité sociale à l’échelle internationale / 153

Pays1

Fédéral Québec

Date d’entréeen vigueur2

Numérode formule

Date d’entréeen vigueur2

Numérode formule

Grèce 1erdécembre1997 54 1er novembre2010 QUÉ/GR1

Grenade 1erfévrier1999 119

Hongrie 1eroctobre2003 141 1erjuillet2006 QUÉ/HU101

Irlande 1erjanvier1992 50 1eroctobre1994 QUÉ/IRL1

Islande 1eroctobre1989 49

Israël7 1erseptembre2003 140

Italie 1erjanvier1979 51 1erjanvier1979 QUÉ/IT3

Jamaïque 1erjanvier1984 57 1erjanvier1989 QUÉ/JAM1

Japon 1ermars2008 122

JerseyetGuernesey 1erjanvier1994 120

Lettonie 1ernovembre2006 143

Lituanie 1ernovembre2006 144

Luxembourg 1erjanvier1994 60 1ernovembre1993 QUÉ/LUX1

Macédoine 1ernovembre2011 163

Malte 1ermars1992 61 1ermars1992 QUÉ/MLT1

Maroc 1ermars2010 166 1er décembre2010 QUÉ/MAR1

Mexique 1ermai1996 62

Norvège 1erjanvier1987 127 1eravril1988 QUÉ/NOR1

Nouvelle-Zélande8 1ermai1997 s.o.

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Accords de sécurité sociale à l’échelle internationale1 (suite)

Pays1

Fédéral Québec

Date d’entréeen vigueur2

Numérode formule

Date d’entréeen vigueur2

Numérode formule

Pays-Bas 1eravril2004 63 1erjanvier2004 QUÉ/PB1

Philippines 1erjuillet2001 64 1erdécembre2000 QUÉ/PHI1

Pologne 1eroctobre2009 161

Portugal 1ermai1981 55 1ernovembre1992 QUÉ/POR3

Républiquetchèque 1erjanvier2003 137 1ernovembre2003 QUÉ/RTC1

Roumanie 1ernovembre2011 165

Royaume-Uni9 1eravril1998 71

Saint-VincentetGrenadines 1ernovembre1998 66

Sainte-Lucie 1erjanvier1988 67 1erjanvier1988 QUÉ/STL1

St-Christophe-et-Nièves 1erjanvier1994 65

Slovaquie 1erjanvier2003 138 1eraoût2005 QUÉ/SK1

Slovénie 1erjanvier2001 68 1ermai2001 QUÉ/SI1

Suède 1eravril2003 129 1eravril1988 QUÉ/S1

Suisse 1eroctobre1995 69 1eroctobre1995 QUÉ/CH1

Trinité-et-Tobago 1erjuillet1999 70

Turquie 1erjanvier2005 72 1erjanvier2005 QUÉ/TR1

Uruguay 1erjanvier2002 136 1erjanvier2002 QUÉ/URU1

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Notes

1) Lesaccordsbilatérauxdesécuritésocialepermettentquelarésidencedansl’unoul’autredespayssoitpriseencomptepourdéterminerl’admissibilitéauxprestations.CesaccordsvisentàéliminerlescasoùuntravailleurdoitcotiserauRégimedepensionsduCanada(RPC)etaurégimedesécuritésocialedel’autrepayspourlemêmetravail.IlsgarantissentégalementqueletravailleurdemeurecouvertparleRPCs’ilestaffectédansunautrepays,ous’ilvitettravailledanschacundespays(danslecasd’untravailleuritinérant).

L’employeurétrangerquin’apasdelieud’affairesauCanadapeutdemanderquelesemploisdespersonnestravaillantauCanadasoientcouvertsparleRPC.Unetellecouvertureestfacultative.Mêmesilepaysdanslequell’employeurétrangerestétablin’apasconclud’accorddesécuritésocialeavecleCanada,l’employeurpeutdemanderl’admissionauRPCenremplissantleformulaireCPT13,« Demanded’admissiond’unemploiauCanadaauRégimedepensionsduCanada,faiteparunemployeurrésidanthorsduCanada ».

L’employeurquimènedesactivitésauCanadapeutdemanderquelesemploisdespersonnestravaillantdansunpaysaveclequelleCanadan’apasconcluunaccorddesécuritésocialesoientcouvertsparleRPCenremplissantleformulaireCPT8,« Demandeetengagementconcernantl’admissiond’unemploi,dansunpaysautrequeleCanada,auRégimedepensionsduCanada ».

2) La« dated’entréeenvigueur »indiquéeestladatedel’accordinitialouduplusrécentaccordmodifié,accordsupplémentaire,protocoleouconvention.

3) L’AustralieetleCanadaontconcluunaccorddesécuritésociale,maisl’ARCneleconsidèrepascommeunaccordfiscal.Ainsi,ilestadministréexclusivementparServiceCanada.Lespersonnesquisouhaitentprésenterunedemandedeprestationsenvertudurégimedesécuritésocialedel’Australiedoiventremplirleformulaire AUS140-CA(B).Unefoisrempli,ceformulairedoitêtreacheminéàl’adressesuivante :

ServiceCanada Ottawa(Ontario) K1A0L4

4) Au12 juin2012,leQuébecnégocieourenégocieunaccorddesécuritésocialeavecleBrésil.

5) Unaccord(nouveau,modifiéousupplémentaire),unprotocoleouuneconventionaétésignéparleCanadamaisn’estpasencoreenvigueur.

6) Au6 juin2011,leQuébecétaitentraindenégocierouderenégocierunaccorddesécuritésocialeavecl’Allemagne.

7) Ils’agitd’unaccordlimitéquiviseuniquementlescotisations;ilneconcernepaslesprestations.

8) LaNouvelle-ZélandeetleCanadaontconcluunaccorddesécuritésociale,maisl’ARCneleconsidèrepascommeunaccordfiscal.Ainsi,ilestadministréexclusivementparServiceCanada.Lespersonnesquisouhaitentbénéficierdeprestationsenvertudecetaccorddoivents’adresseraucentredetraitementdeServiceCanadaafind’obtenirunformulaire.Unefoisrempli,ceformulairedoitêtreacheminéàl’adressesuivante :

ServiceCanada Ottawa(Ontario) K1A0L4

9) Ils’agitd’unaccordlimitéquiviseuniquementlescotisations;ilnetouchepaslesprestations,nil’indexationdespensionsduRoyaume-UniquisontverséesauCanada.LeCanadaetleRoyaume-Uniontégalementconcludesententesconjointes(envigueuràcompterdu1er décembre1995)selonlesquelleslesrésidentsduRoyaume-UnipeuventutiliserleurspériodesderésidenceauCanadacommes’ils’agissaitdepériodesdecotisationauNationalInsuranceSchemeduRoyaume-Uni,afindedéterminerleuradmissibilitéauxprestationsdelasécuritésocialeduRoyaume-Uni.

Accords de sécurité sociale à l’échelle internationale / 155

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Taux d’imposition des particuliers appliqués par le gouvernement fédéral américain – 2012

Si le revenuimposable excède sans excéder

le taux d’impositionest de

du montant excédant

0 $ 8700 $ 10 % 0 $

8700 35350 870 $+15 % 8700

35350 85650 4867,50+25 % 35350

85650 178650 17442,50+28 % 85650

178650 388350 43482,50+33 % 178650

388350 112683,50+35 % 388350

Si le revenuimposable excède sans excéder

le taux d’impositionest de

du montant excédant

0 $ 17 400 $ 10 % 0 $

17400 70700 1740 $+15 % 17400

70700 142700 9735+25 % 70700

142700 217450 27735+28 % 142700

217450 388350 48665+33 % 217450

388350 105062+35 % 388350

Contribuables célibataires

Contribuables mariés, déclarations conjointes

Voirlesnotesàlapage158.

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Taux d’imposition des particuliers appliqués par le gouvernement fédéral américain – 2012 / 157

Si le revenuimposable excède sans excéder

le taux d’impositionest de

du montant excédant

0 $ 8700 $ 10 % 0 $

8700 35350 870 $+15 % 8700

35350 71350 4867,50+25 % 35350

71350 108725 13867,50+28 % 71350

108725 194175 52531+33 % 108725

194175 52531+35 % 194175

Si le revenuimposable excède sans excéder

le taux d’impositionest de

du montant excédant

0 $ 12 400 $ 10 % 0 $

12400 47350 1240 $+15 % 12400

47350 122300 6482,50+25 % 47350

122300 198050 25220+28 % 122300

198050 388350 46430+33 % 198050

388350 109229+35 % 388350

Contribuables mariés, déclarations individuelles

Chefs de ménage

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Notes

• Mêmes’ilsdevaientinitialementexpireren2010,lestauxd’impositionréduitsprévusdanslaloiintituléeJobs and Growth Tax Relief Reconciliation Act of 2003(la« loide2003 »),soit25 %,28 %,33 %et35 %,demeurerontàcesniveauxjusqu’en2012,carilsontétéprorogésparlaloiintituléeTax Relief, Unemployment Insurance Reauthorization, and Job Creation Act of 2010 (la« loide2010 »).Ilsserontramenésauxtauxenvigueuravantl’applicationdelaloiintituléeEconomic Growth and Tax Relief Reconciliation Act of 2001(la« loide2001 »),soit28 %,31 %,36 %et39,6 %pour2013etlesannéessuivantes.

• Laloide2010amodifiélaclaused’extinctionprévuedanslaloide2003etlaloide2001.Latranchede10 %quidevaitinitialementêtreéliminéeaprès2010seramaintenantéliminéeaprès2012.

Imposition des gains en capital

• Laloide2003prévoitunnouveautauxd’impositionmaximumde15 %pourlesgainsencapitalnetsàlongterme,tauxquis’appliqueàlaventedebiensdétenusdepuisplusde12mois.Cetauxde15 %,quiestentréenvigueuren2003,s’appliqueauxparticuliersdontlerevenusesituedanslestranchesd’impositionde25 %etplus,etnedevaitdemeurerenvigueurquejusqu’en2010.Cependant,laloide2010aprorogécesdispositionsjusqu’en2012.Pourlesannéesultérieuresà2012,cetauxaugmenterapouratteindreletauxd’impositionantérieurde20 %(18 %danslecasdesactifsdétenuspendantplusdecinqans).Pourlesannées2008à2012,untauxréduitde0 %s’appliqueauxgainsencapitalnetsàlongtermequiseraientparailleursassujettisàl’impôtdanslestranchesd’impositionde10 %ou15 %.Pourlesannéesultérieuresà2012,cetauxserahaussépouratteindreletauxd’impositionantérieurde10 %.

• Lestauxréduitsnes’appliquentniauxgainsdécoulantd’objetsdecollection,telsquelesœuvresd’art,lestapisoulamonnaie,niauxgainsrésultantdelavented’actionsdepetitesentreprisesadmissiblesoudeplacementsimmobiliers,etce,jusqu’àconcurrencedel’amortissementdéjàréclamé.

• Desrèglesspécialess’appliquentégalementàlaventederésidencesprincipales.Lesparticulierspeuventgénéralementexcluredeleurrevenuimposablejusqu’à250 000 $degains(500 000 $pourlescontribuablesmariésquiproduisentdesdéclarationsconjointes)réalisésaumomentdelaventeoudel’échanged’unerésidence,pourvuqu’ilsenaientétépropriétairesetqu’ilsl’aientoccupéeentantquerésidenceprincipalependantaumoinsdeuxdescinqannéesprécédantlaventeoul’échange.Seuleuneventedanslapériodededeuxansdonnedroitàl’exclusion.

Imposition des dividendes

• Laloide2003aétabliunnouveautauxd’impositionde15 %surlesdividendesversésauxparticuliersdontlerevenusesituedanslestranchesd’impositionplusélevées(c.-à-d.lestranchesd’impositionde25 %etplus),ainsiqu’untauxde5 %s’appliquantauxparticuliersdontlerevenusesituedanslestranchesd’impositionde10 %etde15 %.Cesnouveauxtauxsontentrésenvigueuren2003.Letauxde15 %nedevaitdemeurerenvigueurquejusqu’en2010;cependant,laloide2010aprorogécettedispositionjusqu’en2012.Letauxde5 %aétéramenéà0 %pourlesannées2008à2010;cependant,laloide2010aprorogécettedispositionjusqu’en2012.Pourlesannéesultérieuresà2012,lerevenudedividenderedeviendraassujettiauxtauxordinairesdel’impôtsurlerevenupourtouslesparticuliers.

• Lesdividendessontadmissiblesàcestauxd’impositionréduitssi,defaçongénérale,lesactionssontdétenuespendantaumoins60jours.

• Enrèglegénérale,lestauxréduitspeuvents’appliquerauxdividendesverséspardessociétésaméricainesetcertainessociétésétrangères.Lesdividendesverséspardessociétésdeportefeuilleétrangèresetdessociétésdeplacementétrangèressontexpressémentexclus.

Taux d’imposition des particuliers appliqués par le gouvernement fédéral américain – 2012

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U.S. Federal Insurance Contribution Act (FICA) – Taux d’imposition

/ 159

Plafond des bénéfices nets

Taux d’impositiondes travailleurs

autonomes

Cotisationannuelle

maximum

2010 Jusqu’à106 800 $Plusde106800

15,3 %2,9

16 340 $s.o.

2011 Jusqu’à106 800 $Plusde106800

13,32,9

14 204 $s.o.

2012 Jusqu’à110 100 $Plusde110100

13,32,9

14 643 $s.o.

Impôt des travailleurs autonomes

Plafond du revenu Taux d’impositionEmployé Employeur

Cotisation annuelle maximum Employé Employeur

2010 Jusqu’à106800$Plusde106800

7,65%

1,45

7,65%

1,45

8170$s.o.

8170$s.o.

2011 Jusqu’à106800$Plusde106800

5,65

1,45

7,65

1,45

6034$s.o.

8170$s.o.

2012 Jusqu’à110000$Plusde110000

5,65

1,45

7,65

1,45

6221$s.o.

8170$s.o.

Sécurité sociale et impôt sur les soins de santé

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Taux d’imposition fédéraux américains sur les successions et sur les « generation-skipping transfers »

Si le montantest supérieur à sans excéder

la taxe provisoireest de

du montant excédant

0 $ 10 000 $ 18 % 0 $

10000 20000 1800 $+20 % 10000

20000 40000 3800+22 % 20000

40000 60000 8200+24 % 40000

60000 80000 13000+26 % 60000

80000 100000 18200+28 % 80000

100000 150000 23800+30 % 100000

150000 250000 38800+32 % 150000

250000 500000 70800+34 % 250000

500000 155800+35 % 500000

Notes

• LaloiintituléeTax Relief, Unemployment Insurance Reauthorization, and Job Creation Act of 2010(la« loiTaxReliefde2010 »)arétablil’impôtsurlessuccessionsetl’impôtsurles« generation-skippingtransfers »,quiavaientétéabrogésenvertudelaloiintituléeEconomic Growth and Tax Relief Reconciliation Act of 2001.Aveceffetrétroactifau1erjanvier2010,laloiTaxReliefde2010prévoitdesmontantsd’exemptionaccrusetdestauxd’impositionmoindres.

Pour2011et2012,letauxmarginalleplusélevéestde35 %tantpourl’impôtsurlessuccessionsquepourl’impôtsurles« generation-skippingtransfers ».Lesbiensquisonttransférésaudécèsd’uncitoyenaméricainoud’unepersonnedomiciliéeauxÉtats-Unisàunétrangerquiestunnon-résidentpeuventêtreassujettisàl’impôtautitred’unedispositionréputée.Lestauxd’impositionréduitsetlesmontantsd’exemptionaccrusenvertudelaloiTaxReliefde2010serontéliminésle1erjanvier2013etletauxd’impositionmarginalleplusélevéde55 %serarétabli.

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Taux d’imposition fédéraux américains sur les successions et sur les « generation-skipping transfers » / 161

• Touslesmontantsauxquelsilestfaitréférencedansletableauetdanslesnotessontendollarsaméricains.

• L’impôtsurlesdonsdemeureenvigueur.

• En2012,ensupposantqu’iln’yaurapasd’autresmodificationslégislatives,laplupartdescitoyensaméricainsetlespersonnesdécédéesdomiciliéesauxÉtats-Unispourrontbénéficierd’unmontantd’exemptionde5millionsdedollarsautitredeleursuccession;lessuccessionsd’unevaleurinférieureàcemontantsontainsiexemptesd’impôt.Lemontantd’exemptionsurlesdonsaégalementétéportéà5 millionsdedollars.Enoutre,laloiTaxReliefde2010permetlatransférabilitédel’exemptionsurlessuccessionsetlesdonsàunconjointsurvivantquiestcitoyenaméricain.Cettedispositionpermetauconjointsurvivantd’utilisertoutmontantd’exemptioninutiliséparleconjointdécédé.

• Lesétrangersquisontdesnon-résidentsontdroitàuncréditde13 000 $seulement,lequelcréditexempteeffectivementlesbienssituésauxÉtats-Unisde60 000 $oumoinsdel’impôtaméricainsurlessuccessions.

• LaconventionfiscaleconclueentreleCanadaetlesÉtats-UnisaugmentelemontantducréditapplicablepourlesrésidentsduCanadaparrapportaumontantpermisenvertudelaloiaméricainede13 000 $pourl’établiraumontantducréditapplicableauxcitoyensaméricains.Cependant,cecréditdoitêtrecalculéauproratadelaJVMdesbiensduparticuliersituésauxÉtats-Unisetdesasuccessionàl’échellemondiale.

• Outrel’impôtpayablesurlessuccessionsousurlesdons,unimpôtsurles« generation-skippingtransfers »s’appliqueraen2012,àuntauxde35 %,àcertainstransfertsàdesparticuliersouàdesfiduciesquisuiventdeplusd’unegénérationlecédant.Chaqueparticulieraméricainbénéficierad’uneexemptionàvieégaleà5millionsdedollarspourlestransfertssautantunegénération,maisleparticulierpeutavoiràexercerunchoixsurladéclarationd’impôtdelasuccessionousurladéclarationd’impôtsurlesdonsquantàl’utilisationprévuedel’exemption.Pour2013etlesannéesultérieures,l’exemptionàvies’établiradenouveauà1 milliondedollarsetunimpôtde55 %s’appliquerasurles« generation-skippingtransfers ».

• Lesdonsimposableseffectuésduvivantduparticulieretprovenantdesasuccessionàsondécèssontcombinéspourl’établissementdumontantdel’exemptionetdutauxd’impositionapplicable.

• Letableausuivantrésumeàlafoislesmontantsd’exemptionetlestauxd’impositionlesplusélevéssurlessuccessionsetlesdons,pourlesannées2010à2013.Pour2010,unesuccessionpeutchoisirdenepasêtreassujettieàl’impôtsurlessuccessions.Cechoixentraîneraitl’applicationdesrèglesrelativesau« modifiedcarryoverbasis ».Pour2012,le« montantd’exemptiondelasuccession »seraindexéenfonctiondel’inflation.

Taux d’imposition les Montant d’exemption Montant d’exemption plus élevés sur les au titre des successions à vie sur les dons successions et les dons

2010 5 000 000 $ 5 000 000 $ 35 %(impôtsurles successionsseulement)2011et2012 5000000 5000000 35 2013etles 1000000 1000000 55annéesultérieures

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Retenue d’impôt américain relative à la vente d’un bien immeuble situé aux États-Unis

Exigences relatives à la retenue

LesÉtats-Unisexigentdel’acheteurqu’ilretienneunimpôtlorsdel’acquisitiond’uneparticipationdansunbienimmeubleaméricain(PBIA)d’unvendeurétranger(nonaméricain).Enfait,l’objectifdecetteretenueestdes’assurerquel’impôtsurlegain(s’ilenest)estpayéparlevendeurnonaméricain.

Defaçongénérale,uneobligationderetenuede10 %auniveaufédéralseraimposéeàtoutepersonnequiachètelaPBIAd’unvendeurnonaméricain.Lesformulaires8288et8288-Adoiventêtreutilisésauxfinsdeladéclarationetduversementdelaretenued’impôt.Danslaplupartdescas,cesformulairesdoiventêtreproduitsetlaretenued’impôtdoitêtreverséedansles20jourssuivantladatedelavente.Sil’acheteurometderetenirl’impôt,ilpourraitalorsêtretenudepayerlemontantqu’ilauraitdûretenir,enplusdespénalitésetdesintérêtsapplicables.

PlusieursÉtatsexigentégalementuneretenued’impôtenplusdelaretenued’impôtauniveaufédérallorsqu’unbiensituédansunÉtatestvendu.

Exemptions de retenue

Plusieursexceptionsàcesexigencesgénéralesderetenuesontprévues.Envoiciquelques-unes:

1) Achatd’unerésidenced’unevaleurde300 000 $oumoins–L’exigencederetenuenes’appliquepassil’acheteuraacquislebienafind’enfairesarésidenceetsileprixd’acquisitionestde300 000 $oumoins.Onconsidèrequelapropriétéestacquiseafind’enfaireunerésidenceprincipalesi,àladatedutransfert,l’acheteuraexpriméfermementsonintentiondel’habiterpendantaumoinslamoitiédunombredejoursaucoursdesquelscettepropriétéserautiliséeetce,aucoursdechacunedesdeuxpremièrespériodesde12moissuivantladatedutransfert.L’acheteurseraconsidérérésideràunbienduranttouslesjoursaucoursdesquelsunmembredesafamilleyrésidera.

2) Levendeurn’estpasunepersonneétrangère–Aucuneretenued’impôtneseranécessairesiunedéclarationsoussermentestproduiteetsicettedéclarationindiquelenumérod’identificationaméricainduvendeuretlefaitqu’iln’estpasunepersonneétrangère.

3) Lecertificatderetenueestdélivréparl’IRS–Aucuneretenued’impôtneseranécessairesil’acheteurreçoitlecertificatappropriéouladéclarationduvendeur.Engénéral,onpeutfaireunedemandepouruncertificatderetenueenutilisantleformulaire8288-B.Habituellement,l’IRSfaitsuiteàunedemandedecertificatderetenuedansles90jourssuivantsaréception.

Uncertificatderetenuepeutêtredélivrélorsque:

• levendeuraconcluuneententeavecl’IRSpourlepaiementdetoutimpôtrésultantdelaventedelaPBIA,etilafourniunegarantieadéquatepoursonpaiement;ou

• legainréalisélorsdelaventeparlevendeurestexonérédel’impôtaméricain,ouunmontantinférieurderetenueestappropriéettouteretenued’impôtantérieureduvendeuraétéréglée.

Exigences relatives à la production

ToutparticulierquivendunePBIAdoitproduireunedéclarationderevenusauniveaufédéraletdel’Étatafindedéclarerlaventedubien.Cetteexigencedeproductions’applique,quelemontantretenuparl’acheteuraumomentdelaventesoitounonexact.

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Notes

• Lerevenudessociétésdeservicespersonnelsestimposéàuntauxfixede35 %.

• Letauxd’impositionquis’appliqueauxbénéficesnonrépartisdessociétésdeportefeuillepersonnelless’établità15 %.

Taux d’imposition des sociétés appliqués par le gouvernement fédéral américain – 2012

/ 163

Si le revenu imposable

est supérieur sans excéderle taux

d’impôt est dedu montant

excédant

0 $ 50 000 $ 15 % 0 $

50000 75000 7500 $+25 % 50000

75000 100000 13750+34 % 75000

100000 335000 22250+39 % 100000

335000 10000000 113900+34 % 335000

10000000 15000000 3400000+35 % 10000000

15000000 18333333 5150000+38 % 15000000

18333333 35 % 0

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Taux d’imposition maximums des particuliers et des sociétés appliqués par les États américains1 – 2012

Notes

1) Cestauxnedevraientservirqu’àtitred’informationgénérale,carlaplupartdesÉtatsimposentdestauxprogressifss’appliquantàdesniveauxréduitsderevenuimposable.Lestauxd’impositiondesÉtatss’appliquentaurevenuimposable,telqu’ilaétédéterminépourl’impôtdel’État.DenombreuxÉtatsprévoientégalementunimpôtminimumderemplacement,unimpôtsurlesrecettesbrutes,unetaxesurlecapitalouunetaxesurlesbiensincorporels.LaplupartdesÉtatsimposentlesgainsencapitalàdestauxdifférentsdeceuxdurevenuordinairepourlesparticuliers,cequin’estpaslecaspourlessociétés.

2) AuKansas,lasurtaxede3 %s’appliqueàl’impôtàpayerquiexcède50 000 $.

3) CertainsÉtats,telsquel’OhioetWashington,oùlessociétésnesontpasassujettiesàl’impôtsurleurrevenu,fontplutôtappliquerunetaxesurlesactivitéscommercialesexercéesdansl’État,fondéesurunemesure(habituellementlesrecettesbrutes)autrequelerevenunetdelasociété.

Taux d’impositiondes particuliers

Taux d’imposition des sociétés

Alabama 5,00 % 6,50 %

Alaska pasd’impôtsurlerevenu 9,40

Arizona 4,54 6,97

Arkansas 7,00 6,50

Californie 9,30 8,84

CarolineduNord 7,75 6,90

CarolineduSud 7,00 5,00

Colorado 4,63 4,63

Connecticut 6,70 7,50

DakotaduNord 3,99 5,15

DakotaduSud pasd’impôtsurlerevenu pasd’impôtsurlerevenu

Delaware 6,75 8,70

DistrictfédéraldeColumbia 8,95 9,98

Floride pasd’impôtsurlerevenu 5,50

Géorgie 6,00 6,00

Hawaï 11,00 6,40

Idaho 7,40 7,40

Illinois 5,00 7 %+impôtderemplacementde2,5 %

Indiana 3,40 8,50

Iowa 8,98 12,00

Kansas 6,45 4 %+surtaxede3 %2

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Taux d’imposition maximums des particuliers et des sociétés appliqués par les États américains – 2012 / 165

Taux d’impositiondes particuliers

Taux d’imposition des sociétés

Kentucky 6,00 % 6,00 %

Louisiane 6,00 8,00

Maine 8,50 8,93

Maryland 5,50 8,25

Massachusetts 5,25 8,00

Michigan 4,35 6,00

Minnesota 7,85 9,80

Mississippi 5,00 5,00

Missouri 6,00 6,25

Montana 6,90 6,75

Nebraska 6,84 7,81

Nevada pasd’impôtsurlerevenu pasd’impôtsurlerevenu

NewHampshire 5 %(dividendesetintérêts) 8,50

NewJersey 8,97 9,00

NewYork 8,82 7,10

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Taux d’imposition maximums des particuliers et des sociétés appliqués par les États américains1 – 2012 (suite)

Taux d’impositiondes particuliers

Taux d’imposition des sociétés

Nouveau-Mexique 4,90 % 7,60 %

Ohio 5,93 pasd’impôtsurlerevenu3

Oklahoma 5,25 6,00

Oregon 9,90 7,60

Pennsylvanie 3,07 9,99

RhodeIsland 5,99 9,00

Tennessee 6 %(dividendesetintérêt) 6,50

Texas pasd’impôtsurlerevenu 1 %delamargeimposable

Utah 5,00 5,00

Vermont 8,95 8,50

Virginie 5,75 6,00

Virginie-Occidentale 6,50 7,75

Washington pasd’impôtsurlerevenu pasd’impôtsurlerevenu3

Wisconsin 7,75 7,90

Wyoming pasd’impôtsurlerevenu pasd’impôtsurlerevenu

Voirlesnotesàlapage164.

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Importations commerciales

LesimportateursdebienscommerciauxdoiventdéclarertouslesbiensimportésauCanadaàl’AgencedesservicesfrontaliersduCanada(ASFC).Lesdroitsettaxesexigiblessontimputéssurlavaleurcanadiennedesbiensaumomentdel’importation.Lesimportateurspeuventmettreenœuvrelesprocéduresd’autorisationeux-mêmesouilspeuventretenirlesservicesd’uncourtierendouanesagréépouragirenleurnom.Ilexistedifférentssystèmespouraiderlesimportateursetleursagentsàdéclarer,àdédouaneretàcomptabiliserlesproduitsimportés.Lesdocumentsdoiventêtreprésentésàl’ASFCsousformedecopiessurpapier,d’échangesélectroniquesdedonnéesoud’unecombinaisondesdeuxméthodes,selonl’optiondedédouanementchoisie.

L’ASFCpeutexigerd’obtenirlesdocumentssuivants,entreautres,aumomentdel’importationdebienscommerciaux:

• facturedeventeémiseparlevendeur,l’exportateuroul’expéditeur;

• facturedesdouanescanadiennes(FDC);

• documentdecontrôledufret(queletransporteuralaresponsabilitédefournir);

• DouanesCanada–Formuledecodage(formulaireB3),documentcomptabilisantlesdroitsetlestaxesàpayeràl’égarddesbiens;

• touslespermis,licencesoucertificatsexigés;

• certificatdupaysd’origine,siuntauxdedroitspréférentielestdemandé.

Touslesdocumentsdoiventfournirunedescriptionappropriéedesbiens,duprixpayéouàpayeretdelaquantitédebiensexpédiés.

Droits de douane

LaLoi sur les douanesprévoitlaperceptiondedroitsdedouanesurlesproduitsimportésauCanada,tandisqueleTarif des douanesprévoitlestauxdedroitsquis’appliquentàdiversclassementstarifairesdeproduits.Lestauxdedroitsvarientetdépendentdelanatureetdel’originedesproduitsimportés,ainsiquedel’endroitdel’exportation.DestauxdedroitspréférentielssontaccordésauxpaysquiontconcludesaccordscommerciauxavecleCanada.

Commerce international et douanes

/ 167

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Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)

L’ALENA,envigueurdepuisjanvier1994,couvrelaplusgrandezonedelibre-échangeaumonde.L’undesprincipauxobjectifsdel’ALENAestdesupprimerlesbarrièrescommercialesetdefaciliterlacirculationtransfrontalièredesbiensetdesservicesàl’intérieurdelazonedelibre-échange.

Pourqu’unbiensoitconsidérécommeunbiend’origineauxtermesdel’ALENA,ildoitavoirétéproduitoufabriquédanssatotalitéauCanada,auMexiqueouauxÉtats-Unis,ouildoitseconformerauxrèglesd’originespécifiquesdel’annexe 401del’ALENA.Lesrèglesd’originespécifiquesexigentsoitunchangementdeclassificationtarifaire(lesproduitsnonoriginairesdoiventavoirsubiunetransformationsuffisantepourchangerlaclassification),soitlaméthodeducoûtnet,soitlaméthodedelavaleurtransactionnelleestutiliséepourcalculerlateneurenvaleurrégionale,ouencorelesdeux.Uncertificatd’originedel’ALENAdoitêtrefourniparlevendeur,leproducteuroul’exportateurdesbiens,defaçonàvérifierquecesbiensrespectentlesrèglesd’originespécifiquesetsontconsidéréscommedesbiensd’origineauxtermesdel’ALENA,avantqu’ilsnepuissentpasserdansunautrepaysfaisantpartiedel’ALENAselonlestauxdedroitspréférentielsprévus.

Autres accords de libre-échange

LegouvernementcanadienaentaméunerondedenégociationsintensiveavecdenombreuxpartenairescommerciauxduCanada.Parconséquent,lesbiensexpédiésdirectementauCanadaàpartirdecertainspayspourraientbénéficierdedroitsdedouaneréduits,voirenuls.

Enplusdel’ALENA,leCanadaaconcludesaccordscommerciauxavecleChili,laColombie,leCostaRica,Israël,lePérou,demêmequel’Associationeuropéennedelibre-échange,laquellecomprendl’Islande,leLiechtenstein,laNorvègeetlaSuisse.DesaccordscommerciauxontégalementétésignésavecleHonduras,lePanamaetlaJordanie,maisilsneserontpasmisenœuvreavantl’adoptiondelalégislation.

Envertudecesautresaccordsdelibre-échange,l’exportateuretleproducteurdesbiensdoivent,commedanslecasdel’ALENA,présenteràl’importateurcanadienuncertificatd’origineattestantquelesbiensimportéssatisfontauxexigencesdelarègled’originespécifiquequis’appliqueauproduitenquestion.

Commerce international et douanes (suite)

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Programme d’autocotisation des douanes (PAD)

LePADestunsystèmededédouanementetdecomptabilitémisaupointparl’ASFCenvued’aiderlesimportateurscanadiensadmissiblesàréduireleurscoûtstraditionnellementliésaucommercetransfrontaliereninvestissantdansl’observation.

LePADafondamentalementchangéletraitementcommercialdesdouanespourlesparticipantsapprouvés.Ceprogrammeprivilégieuneapproched’autocotisationdel’importateurplutôtquel’approchetransactionnelleactuelle.Lesimportateursapprouvéspeuventutiliserleurspropressystèmescommerciauxpourcomptabiliserlesdroitsdedouane.Lesimportateursdéterminenteux-mêmeslesdroitsdedouaneetlaTPSqu’ilsdoiventacquittersurlesbiensimportésparl’intermédiaired’uneinstitutionfinancièredeleurchoix.L’ASFCespèrequelePADpermettradefairerespecterdavantagelesexigencesenmatièrededouaneetd’améliorerlacompétitivitépourlesentreprisescanadiennes.

Outrel’autocotisation,l’ASFCoffreauximportateursapprouvéspourlePADunenouvelleoptiondedédouanement.Cetteoptionleurpermetd’éliminerlescoûtsliésaudédouanementdesbiensadmissiblesenvertuduPAD.Étantdonnéquecertainesrestrictionss’appliquentauprogrammededédouanement,lesimportateurspeuventchoisiruneseuleoulesdeuxoptionsoffertesdanslecadreduPAD.

Manifeste électronique

Danslecadredesonmandatvisantàrenforcerlasécuritéàlafrontièrecanadienneainsiqu’àaméliorerleprocessusfrontaliercommercial,l’ASFCamisenplaceleManifesteélectronique,lequelpermetauximportateurs,auxtransporteursetauxtransitairesdefournirdel’informationpréalablesurlesexpéditionscommercialesparvoieélectroniqueàl’ASFCavantl’arrivéedesmarchandisesauCanada,quelquesoitlemodedetransport.LamiseenœuvreduManifesteélectroniques’échelonnesurplusieursannées,partypedeclient,selonunéchéancierde18 mois.

Lapériodedemiseenœuvrede18 moisacommencéle1er novembre2011pourlestransporteursroutiers,etlesexigencesduManifesteélectroniquedeviendrontobligatoiresle1er mai2013.Pourlestransporteursferroviaires,lestransitairesetlesimportateurs,lamiseenœuvreduManifesteélectroniquedoitdébuteren2012,etsesexigencess’appliquerontàtouslesimportateursquineparticipentpasauPAD.

Commerce international et douanes / 169

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Examen de la vérification de l’observation (EVO)

L’ASFCamodifiélafaçondontellevérifielesimportationsetsanctionnelescontrevenants.Auparavant,lesopérationsétaientvérifiéesentréeparentrée.L’ASFCrecourtdésormaisàunprocessusdevérificationpostérieureàl’importationpourexaminerlesopérationsetimposerdessanctionsauxcontrevenants.Ceprocessusd’examendelavérificationdel’observations’appelleunEVO.

Voiciquelques-unsdesaspectsquel’ASFCvérifiedanslecadredesonEVO:

• l’ensembledeladocumentationrelativeauximportationsaucoursdelapériodedevérification,ycomprisunecopiedubondecommande,delafacturedevente,deladocumentationliéeauxdouanes,desdocumentsd’expédition,etc.;

• lesliensetlescommunicationsentreleservicededouanesdel’entrepriseetsesautresservicesetsystèmes;

• unedescriptionécritedessystèmescomptablesetdesautrescontrôlesinternesdel’entreprise.

L’ASFCimposeégalementdessanctionspécuniairesauximportateursquicontreviennentàlalégislationenmatièrededouane.Danslaplupartdescas,cessanctionssontimputéespourdesinfractionsdécouvertesaucoursd’unEVO.

Le Régime de sanctions administratives pécuniaires (RSAP)

Ilincombeàl’importateuretàl’exportateurattitrésdes’assurerquelalégislationenmatièrededouaneestrespectéedanslecadredetouteopérationd’importationoud’exportation.LeRSAPviseàassurerl’observationdelalégislationenmatièrededouaneenimposantdessanctionspécuniairesdanslescasd’inobservation.

LeRSAPs’appliqueauxinfractionsàlaLoi sur les douanes,auTarif des douanesetàleursrèglementsd’application,ainsiqu’auxinfractionsauxmodalitésd’accordsetd’engagementsenmatièred’agrément.LeRSAPimposedessanctionspécuniairesenfonctiondelanature,delafréquenceetdelagravitédel’infraction.Laplupartdessanctionssontprogressivesettiennentcomptedesantécédentsdel’importateuroudel’exportateurenmatièred’observation.Ellesvarientde100 $àunmaximumde25 000 $parinfraction.

Afindeveilleràcequetouteslesopérationscommercialessoientexactesetcomplètes,etafind’éviterlessanctionsduRSAPpourinobservation,lesimportateursetlesexportateursdoiventmettreenplacedesprocéduresécritesvisantàfaireensortequelesdéclarationsfaitesàl’ASFCsoientexactesetcomplètes.

Lessecteursderesponsabilitéencausecomprennentlessuivants:

• dédouanementdebiensimportés;

• droitsdedouaneetTPSexigibles;

• déclarationdesexportations;

• documentation;

• transmissiond’informations;

• tenuedesregistres;

• capacitéderépondreauxrequêtesdel’ASFCaprèspaiement.

Danslaplupartdescas,lessanctionsserontémisescontrel’importateuroul’exportateurattitré,peuimportequiaréellementcommisl’infraction.

Commerce international et douanes (suite)

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Sécurité frontalière

Enfévrier2011,dansunedéclarationintitulée« Par-delàlafrontière:unevisioncommunedelasécuritédupérimètreetdelacompétitivitééconomique »,leCanadaetlesÉtats-Unisontannoncéquedesaméliorationsseraientapportéesrelativementaucommercetransfrontalieretauxdouanes.Lesimportateursetlesexportateurspeuvents’attendreàobtenirdesprécisionssupplémentairesausujetdecesaméliorations,dontlamiseenœuvreestencours.

Lesmodificationsconsistent,entreautres,àaméliorerlesprogrammesquiaidentlesvoyageursetlesentreprisesdignesdeconfianceàfranchirlafrontièredefaçonplusefficace,notammentlesprogrammesNEXUSetPartenairesenprotection,demêmequeleprogrammeaméricaindepartenariatentrelesdouanesetlesentreprisescontreleterrorisme(Customs–Trade Partnership Against Terrorism).Denouvellesmesuresserontégalementmisesenplacepourfaciliterlacirculationdesbienstoutenallégeantlefardeauadministratifdesentreprisesquiselivrentaucommercetransfrontalier.

Partenaires en protection (PEP) LeprogrammedesécuritéduCanadafaitappelàlacollaborationdusecteurprivéauxfinsdel’améliorationdelasécuritéfrontalièreetdelaluttecontrelecrimeorganiséetleterrorisme.Ilviseaussiàaideràdétecteretàprévenirlacontrebandetoutenpermettantd’accroîtrelasensibilisationauxquestionsd’observationdouanière.

Customs-Trade Partnership Against Terrorism (C-TPAT) LeC-TPATestunprogrammeaméricainàparticipationvolontairequifaitintervenirlegouvernementetlesentreprises,danslebutderenforceretd’améliorerl’ensembledelachaîned’approvisionnementinternationaletlasécuritéàlafrontièreaméricaine.Envertudeceprogramme,lesentreprisessontappeléesàs’assurerdel’intégritédeleurspratiquesenmatièredesécuritéetdecommuniqueretdevérifierlesdirectivesconcernantlasécuritédeleurspartenairescommerciauxauseindelachaîned’approvisionnement.Àl’heureactuelle,lesimportateursaméricains,lesfabricantscanadiensetmexicains,lescourtiersendouanesagréésaméricains,lesgroupeurs,lestransporteursetlesfournisseursindépendantsdesolutionslogistiquespeuventparticiperauprogrammeC-TPAT.

EnvertuduPartenariatnord-américainpourlasécuritéetlaprospérité,l’ASFCetl’agenceaméricaineCustomsBorderProtectionontconcluunaccordvisantlareconnaissancemutuelleetlacompatibilitéduprogrammecanadienPEPavecleprogrammeaméricainC-TPAT.Cesdeuxprogrammesdesécuritésontàparticipationvolontaireetexigentdesparticipantsqu’ilsfournissentauxdouanesuneautoévaluationdétailléedesmesuresdesécuritéqu’ilsontmisesenplace.

Commerce international et douanes / 171

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Devises

Aucunerestrictionnes’appliqueaumontantdesinstrumentsmonétairesoudessommesenespècesquipeutêtreapportéàl’intérieurouàl’extérieurduCanada.Toutefois,lesinstrumentsmonétairesimportésouexportésd’unevaleurde10 000 $CAouplus(ouunmontantéquivalantendevises)doiventêtredéclarésàl’ASFCparlapersonnequilespossèdeaumomentdesonarrivéeauCanadaouavantsondépartduCanadaàl’aideduformulaireE667,« Déclarationsurlesmouvementstransfrontaliersd’espècesetd’instrumentsmonétaires–Générale ».Lesinstrumentsmonétairesoulessommesenespècesquinesontpasdéclarésàl’ASFCpeuventfairel’objetd’unesaisie,d’uneconfiscationoudel’impositiondepénalités,dontlemontantvariede250 $à5000 $.

Exemptions personnelles

Sivousêtesunrésidentcanadienquirentred’unvoyageàl’extérieurduCanada,unancienrésidentquiretournevivreauCanadaouunrésidenttemporairequirevientd’unvoyageàl’extérieurduCanada,vousavezdroitàdesexemptionspersonnellesquivouspermettentd’importerdesbiensauCanadasansavoiràpayerlesdroitsdedouane,laTPS/TVHetlataxed’acciseapplicables.LemontantdevotreexemptionestdéterminéenfonctiondeladuréedevotreabsencedepuisvotredépartduCanada.D’aprèslespropositionsdubudgetfédéralde2012,cesexemptionssontlessuivantes :

Durée de l’absence Valeur des biens Alcool Tabac

Moinsde24heures Aucune exemption s.o. s.o personnelle

24heures Jusqu’à200 $ s.o. s.o.ouplus

48heures Jusqu’à800 $ 1,5litredevinou 200cigarettes,ouplus 1,14litredeboissons 50cigares/cigarillos, alcooliséesou 200bâtonnetsdetabac, 24×355 mlde et200grammesde debièreen tabacfabriqué cannettes/bouteilles

Siladuréedel’absenceestde24heuresouplusetsilavaleurdesbiensachetésàl’étrangerexcède200 $CA,l’exemptionpersonnellede200 $nes’appliquepas.LesdroitsetlestaxesapplicablesdoiventplutôtêtrepayéssurlavaleurtotaledesbiensquisontimportésauCanada.LesbiensdoiventêtreenvotrepossessionàvotrearrivéeauCanada,etcetteexemptionpersonnellenevisepasl’alcooloulesproduitsdutabac.

Siladuréedel’absenceestde48heuresouplusetsilavaleurdesproduitsachetésàl’étrangerestsupérieureauxlimitesdel’exemptionpersonnellede800 $CA,lesdroitss’appliquerontaumontantquidépasselalimitedel’exemptionpersonnelle.Parexemple,sidesproduitsd’unevaleurde1000 $ontétéachetésaucoursd’unséjourdetroisjours,lesdroitsetlestaxesseraientcalculésetdevraientêtrepayés,aumomentdevotreretourauCanada,àl’égarddumontantquidépasselalimitedel’exemptionpersonnellefixéeà800 $(c’est-à-dire200 $).LesbiensdoiventêtreenvotrepossessionàvotrearrivéeauCanada.

Danslecalculdunombredejoursd’absence,ladatedudépartduCanadan’estpaspriseencompte,maiscelleduretourl’est.Uneexemptionpersonnellepeutservirunnombreindéterminédefoisparannée,maisellenepeutêtrecombinéeaveccelled’uneautrepersonne,nitransféréeàuneautrepersonne.

Latotalitédel’alcooletdesproduitsdutabacdoitsetrouverdansvosbagagesàmainoudansvosbagagesenregistrésetdoiventporterlamention« CANADADUTYPAID–DROITACQUITTÉ ».Voustrouverez,danslesboutiqueshorstaxes,desproduitsfabriquésauCanadaquiportentcettemention.

Importations personnelles

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Importations personnelles / 173

Marchandises prohibées ou à autorisation restreinte

Lesmarchandisesquisuiventsontprohibéesouassujettiesàdesrestrictionstouchantlesimportations:

• armesàfeu;

• répliquesd’armesàfeu;

• explosifs,piècespyrotechniquesetmunitions;

• véhiculesd’occasionquinesontpasdesmodèlesdel’année;

• produitsalimentaires;

• animaux,végétauxetleursproduits;

• espècesmenacéesd’extinction;

• biensculturels;

• marchandisesd’importationcontrôlée;

• affichesetfeuillesvolantesreprésentantdesscènesdecrimeetdeviolence;

• représentationsphotographiques,filmées,vidéosouautresreprésentationsvisuellesquiconstituentdelapornographiejuvénileenvertuduCode criminel;

• livres,imprimés,dessins,peintures,gravures,photographiesoureproductionsdetoutgenrequi,envertuduCode criminel :

• sontréputésobscènes;

• constituentdelapropagandehaineuse;

• sontdenatureàfomenterlatrahison;ou

• sontdenatureàfomenterlasédition.

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Taxes indirectes© 2012 KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Cooperative (« KPMG International »), entité suisse. Tous droits réservés.

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Taxes indirectes

Taxe sur les produits et services et taxe de vente harmonisée

La taxe sur les produits et services (TPS) s’applique à un taux de 5 % sur la plupart des biens et services offerts au Canada. Cinq provinces ont instauré une taxe de vente harmonisée (TVH) qui comprend une composante fédérale de 5 % et une composante provinciale qui varie d’une province à l’autre. Au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador, le taux de la TVH est de 13 %. Le 1er juillet 2010, la Nouvelle-Écosse a porté son taux de TVH de 13 % à 15 %. Également le 1er juillet 2010, la Colombie-Britannique et l’Ontario ont harmonisé leur taxe de vente provinciale (TVP) avec la TPS pour créer une TVH de 12 % en Colombie-Britannique et une TVH de 13 % en Ontario. De façon générale, la TVH de la Colombie-Britannique et celle de l’Ontario utilisent la même assiette fiscale et les mêmes règles que la TPS. Il existe toutefois certaines exceptions, telles que les règles concernant la récupération des crédits de taxe sur les intrants (CTI) pour les grandes entreprises et les remboursements au point de vente de la composante provinciale de la TVH pour ce qui est de certains articles déterminés.

Les entreprises qui sont inscrites aux fins de la TPS/TVH sont tenues de percevoir et de remettre la TPS/TVH sur les fournitures taxables qu’elles vendent. De façon générale, elles peuvent demander un CTI compensatoire pour la TPS/TVH payée à l’égard de leurs dépenses connexes. Ce sont les consommateurs qui, en fin de compte, assument la taxe, puisqu’ils ne peuvent généralement pas demander de remboursement de la TPS/TVH payée sur leurs achats.

Les fournitures détaxées (telles que les produits exportés et les produits alimentaires de base) sont des fournitures taxables auxquelles s’applique un taux de TPS/TVH de 0 %, et les fournisseurs peuvent généralement recouvrer la TPS/TVH payée à titre de CTI à l’égard de leurs dépenses connexes.

La TPS/TVH ne s’applique pas aux fournitures exonérées, telles que les loyers résidentiels et les services financiers, mais, contrairement à ce qui est prévu dans le cas des fournitures détaxées, les fournisseurs ne peuvent recouvrer la TPS/TVH payée à l’égard de leurs dépenses connexes (bien que certains fournisseurs de services publics aient droit à des remboursements partiels).

Enfin, certaines fournitures sont simplement réputées non taxables, et le droit à un remboursement de la TPS/TVH est fonction des circonstances particulières de chaque cas.

Il faut noter que la Colombie-Britannique et l’Île-du-Prince-Édouard ont proposé des modifications pour 2013. À compter du 1er avril 2013, la TVH sera éliminée en Colombie-Britannique; la TPS et la TVP y seront rétablies à des taux respectifs de 5 et 7 %. Quant au gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, il propose d’adopter une TVH de 14 % à compter du 1er avril 2013.

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Taxes indirectes / 177

Règles de la TVH sur le lieu de fourniture De façon générale, les nouvelles règles de la TVH sur le lieu de fourniture s’appliquent à compter du 1er mai 2010 et visent à déterminer si une fourniture est effectuée dans l’une ou l’autre des provinces qui appliquent la TVH. Ces nouvelles règles visent généralement les entreprises inscrites aux fins de la TPS qui comptent des clients partout au Canada.

Règles visant de nombreux employeurs et régimes de pension De nombreux employeurs et leurs régimes de pension agréés sont assujettis aux nouvelles règles relatives à la TPS/TVH applicables aux régimes de pension. Ces règles s’appliquent aux employeurs pour les exercices financiers ouverts après le 22 septembre 2009.

En vertu des règles concernant les régimes de pension, les employeurs admissibles qui offrent des régimes de pension agréés sont réputés effectuer des fournitures taxables à leurs régimes de pension le dernier jour de l’exercice et avoir perçu la TPS/TVH. Par conséquent, ils sont tenus de verser le montant de la TPS/TVH à l’égard de certains coûts, désignés comme étant des « fournitures réputées », relativement à ces régimes de pension agréés. Ces coûts peuvent inclure des coûts externes, tels que des honoraires d’actuariat, de gestion et d’audit, ainsi que des coûts internes, tels que les salaires des employés qui ont des responsabilités liées aux régimes de pension.

Par ailleurs, tout régime de pension qui est une entité de gestion admissible peut demander un remboursement partiel, qui équivaut généralement à 33 % du montant de TPS/TVH versé par l’employeur à l’égard des « fournitures réputées » et du montant de TPS/TVH versé à l’égard des produits et services acquis directement par l’entité de gestion. Le remboursement partiel est assujetti à de nombreuses conditions. Dans certains cas, il est possible de choisir de transférer ce remboursement à l’employeur, mais les conséquences de ce choix devraient être soupesées soigneusement.

Le gouvernement du Québec a harmonisé les règles de la taxe de vente du Québec (TVQ) avec ces règles, sous réserve de certains rajustements.

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Institutions financières – Nouvelles règles pour de nombreuses entités En 2010 et 2011, il a été proposé d’apporter d’importantes modifications aux règles relatives aux institutions financières désignées particulières. Bon nombre des modifications proposées ont trait à la méthode de calcul utilisée par ces entités pour déterminer le montant à payer eu égard à la composante provinciale de la TVH selon la méthode d’attribution spéciale (MAS) dans les déclarations provisoires, le cas échéant, et dans la déclaration finale annuelle de TPS/TVH.

En vertu des modifications proposées, un plus grand nombre d’institutions financières sont dorénavant assujetties à la formule complexe de la MAS, y compris de nombreux fonds de placement (p. ex., certains régimes de pension) situés dans une seule province, mais qui ont des bénéficiaires partout au Canada.

Le formulaire GST494, « Déclaration finale de taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée pour les institutions financières désignées particulières », a été mis à jour de façon à ce qu’il tienne compte des modifications proposées. Pour pouvoir remplir et produire cette déclaration finale, les institutions financières désignées particulières doivent comprendre en quoi les nouvelles règles et les règles proposées s’appliquent aux faits et aux circonstances qui leur sont propres et prendre également en considération les éléments suivants :

• lesméthodesdecalculproposéesdupourcentaged’attributionprovinciale;

• denombreuxrajustements,ycomprislesexigencesenmatièredeCTIrécupérésetlesrèglesrelatives à certaines opérations intersociétés.

Institutions financières – Feuille de renseignements annuels sur la TPS/TVH La plupart des institutions financières inscrites à la TPS/TVH dont les recettes annuelles totales excèdent 1 million de dollars sont généralement tenues de produire une déclaration de renseignements annuelle pour chaque exercice. Elles doivent ainsi produire le formulaire GST111, « Annexe 1 – Feuille de renseignements annuels sur la TPS/TVH pour les institutions financières », dans les six mois suivant la fin de chaque exercice.

Le terme « institution financière », défini dans la législation connexe, englobe les entités habituellement reconnues comme des institutions financières, notamment les banques, les assureurs et les maisons de courtage de valeurs. D’autres en tités peuvent être considérées comme des institutions financières (sous réserve de certaines exceptions), par exemple :

• lesrégimesdeplacement(p.ex.,lesrégimesderetraite,lesfondscommunsdeplacement,lesfonds distincts);

• uneentitédontlesrecettesfinancièresdépassentàlafois10millionsdedollarset10 %dutotalde ses recettes;

• uneentitédontlerevenudécoulantduprêtd’argentexcède1milliondedollars.

Taxes indirectes (suite)

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Taxe de vente du Québec

L’application de la taxe de vente du Québec (TVQ) s’apparente généralement à celle de la TPS/TVH. Une des principales différences réside dans le traitement des services financiers, qui sont exonérés de la TPS/TVH, mais qui sont détaxés aux fins de la TVQ.

Le 1er janvier 2012, la TVQ est passée de 8,5 % à 9,5 %. La TVQ s’applique au prix incluant la TPS des fournitures taxables effectuées au Québec. Le gouvernement du Québec a également harmonisé les règles de la TVQ sur le lieu de fourniture avec les nouvelles règles de la TVH sur le lieu de fourniture, sous réserve de certaines caractéristiques provinciales particulières. À compter du 1er janvier 2013, le Québec harmonisera également les règles de la TVQ avec celles de la TPS. Entre autres modifications, le Québec propose de porter à 9,975 % le taux de la TVQ, qui s’appliquera au prix des fournitures taxables (avant la TPS), de même que d’exonérer les services financiers de la TVQ.

Taxes de vente au détail provinciales

Au Canada, les taxes de vente au détail provinciales (TVD), également appelées taxes de vente provinciales (TVP), sont des taxes s’appliquant en une seule étape, semblables à celles qui sont prélevées dans de nombreux États américains. Trois provinces perçoivent une TVD (la Saskatchewan, le Manitoba et l’Île-du-Prince-Édouard). De façon générale, la TVD s’applique à la vente de biens au détail et à certains services à des personnes qui utilisent ces biens ou services. Les taux et les règles varient selon les provinces. À compter du 1er avril 2013, en Colombie-Britannique, la TVH sera éliminée, et la TPS et la TVP seront rétablies, tandis qu’à l’Île-du-Prince-Édouard, le gouvernement a proposé de passer à une TVH (plutôt que d’appliquer une TPS et une TVP).

Taxes indirectes / 179

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Imposition des fournitures – TPS/TVH ET TVQ1

Type de fourniture TPS2 TVH2 TVQ2

Agriculture :

Matériel prescrit, engrais et fournitures Détaxée Détaxée Détaxée

Vente de produits de la ferme Détaxée Détaxée Détaxée

Aide juridique Exonérée Exonérée Exonérée

Automobiles :

Ventes au détail Taxable Taxable3 Taxable4

Ventes de gré à gré Non taxable5 Non taxable6 Taxable4

Droits miniers Non taxable Non taxable Non taxable

Électroménagers Taxable Taxable Taxable

Enseignement :

Primaire, secondaire, postsecondaire Exonérée Exonérée Exonérée

Essence et autres carburants moteurs Taxable Taxable12 Taxable

Exportations9 : Biens incorporels fournis à des non-résidents

Détaxée Détaxée Détaxée

Produits exportés Détaxée Détaxée Détaxée10

Services fournis à des non-résidents Détaxée Détaxée Détaxée

Fournitures effectuées par de « petits fournisseurs »18 Non taxable Non taxable Non taxable

Habitation :

Loyers résidentiels Exonérée Exonérée Exonérée

Maison neuve13 Taxable Taxable Taxable

Maison non neuve Exonérée Exonérée Exonérée

Hébergement (p. ex., hôtel, motel) Taxable Taxable Taxable

Importations14 :

Produits commerciaux Taxable Non taxable Non taxable

Produits non commerciaux Taxable Taxable Taxable

Livres (ISBN) Taxable7 Taxable8 Détaxée

Loisirs :

Autres loisirs et divertissements Taxable Taxable Taxable

Programmes publics destinés aux

personnes de 14 ans ou moins Exonérée Exonérée Exonérée

Matériel de fabrication Taxable Taxable Taxable

Matériel et fournitures de bureau Taxable Taxable Taxable

Mobilier Taxable Taxable Taxable

Opérations entre apparentés16 Taxable Taxable Taxable

Voir les notes aux pages 182 et 183.

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Type de fourniture TPS2 TVH2 TVQ2

Pêche :

Matériel prescrit Détaxée Détaxée Détaxée

Vente de poisson Détaxée Détaxée Détaxée

Produits alimentaires :

Grignotines Taxable Taxable Taxable

Mets préparés Taxable Taxable Taxable

Produits alimentaires de base Détaxée Détaxée Détaxée

Services de santé :

Appareils médicaux (cannes, etc.) Détaxée Détaxée Détaxée

Centres de soins infirmiers

publics/privés Exonérée Exonérée Exonérée

Médicaments sur ordonnance Détaxée Détaxée Détaxée

Services médicaux/dentaires Exonérée Exonérée Exonérée

Soins hospitaliers/cliniques Exonérée Exonérée Exonérée

Services de garderie Exonérée Exonérée Exonérée

Services financiers Exonérée Exonérée Détaxée11

Services juridiques, comptables et

autres services professionnels Taxable Taxable Taxable

Services municipaux Exonérée Exonérée Exonérée

Services publics :

(p. ex., électricité, gaz naturel) Taxable Taxable Taxable

Stationnement (loué) :

Espace commercial Taxable Taxable Taxable

Résidentiel15 Taxable Taxable Taxable

Transport :

Déplacement à l’intérieur du

Canada/du Québec Taxable Taxable Taxable

Déplacement à destination ou en

provenance du Canada20 Détaxée Détaxée Détaxée

Transport de marchandises à

l’intérieur du Canada/du Québec Taxable Taxable Taxable

Transport de marchandises à

destination ou en provenance

du Canada/du Québec19 Détaxée Détaxée Détaxée

Transport en commun urbain Exonérée Exonérée Exonérée

Vente des actifs d’une entreprise17 Taxable Taxable Taxable

Imposition des fournitures – TPS/TVH et TVQ / 181

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Imposition des fournitures – TPS/TVH et TVQ1

Notes

1) Le présent tableau n’est fourni qu’à titre informatif. Il y a lieu de consulter la législation et les politiques administratives pertinentes, étant donné que des règles particulières et des exonérations peuvent s’appliquer au sein de ces grandes catégories. Dans de nombreuses provinces, des modifications ont été proposées pour 2013; en règle générale, ces modifications ne sont pas prises en compte dans le tableau.

2) Les fournitures taxables effectuées en Colombie-Britannique, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador sont assujetties à la TVH au taux qui s’applique selon chaque province, tandis que les fournitures taxables effectuées ailleurs au Canada sont généralement assujetties à la TPS de 5 % (et aux taxes de vente provinciales (TVP) s’il y a lieu).

Les fournitures effectuées au Québec sont également assujetties à une taxe de 9,5 % sur le prix incluant la TPS.

3) Un particulier qui acquiert un véhicule auprès d’un concessionnaire situé à l’extérieur d’une province qui applique la TVH devra payer la TPS de 5 % et la TVP/TVD, s’il y a lieu. Une taxe provinciale supplémentaire sera prélevée si le particulier immatricule le véhicule dans une province qui applique la TVH.

4) S’entend de ventes au détail les ventes qui sont effectuées aux fins autres que de revente ou de location pour une période d’au moins un an. Les concessionnaires automobiles ne sont pas autorisés à prélever de TVQ sur la vente au détail de véhicules admissibles. L’acheteur est tenu de payer la TVQ à la Société de l’assurance automobile du Québec au moment de l’immatriculation du véhicule, et les concessionnaires doivent fournir la documentation à l’appui du montant de TVQ à payer. Les concessionnaires sont tenus de prélever la TVQ sur la location de véhicules ou la vente de véhicules routiers non admissibles.

5) La vente est non taxable si elle est effectuée par un non-inscrit.

6) Un particulier qui acquiert un véhicule auprès d’un non-inscrit est assujetti à une taxe provinciale si le véhicule est immatriculé dans une province qui applique la TVH.

7) Certains organismes de services publics peuvent demander un remboursement de la TPS (voir le tableau « Remboursements pour les organismes de services publics » et les notes connexes à la page 188).

8) De façon générale, l’acquéreur peut recevoir un remboursement au point de vente équivalant à la composante provinciale de la TVH dans une province qui applique la TVH à l’égard de livres admissibles.

9) Les biens et services exportés peuvent parfois être des fournitures exonérées, auquel cas l’exportateur n’a pas le droit de recouvrer les CTI. Les biens incorporels qui peuvent être utilisés au Canada/au Québec sont généralement taxables. Toutefois, la plupart des fournitures de biens meubles incorporels effectuées à un non-résident non inscrit en vue d’une utilisation à l’extérieur du Canada sont détaxées.

10) Les ventes interprovinciales de biens au Québec que l’acquéreur (s’il n’est pas un consommateur) doit exporter à l’extérieur de cette province peuvent être détaxées. En règle générale, l’acquéreur doit fournir des éléments de preuve satisfaisants qui indiquent que les biens sont livrés à l’extérieur du Québec. Dans le cas des livraisons interprovinciales, lorsque de tels éléments de preuve ne peuvent être fournis, les autorités fiscales peuvent, dans certains cas, accepter une déclaration écrite qui contient, entre autres informations précises, le numéro d’inscription à la TPS/TVH de l’acquéreur, de même qu’une déclaration signée de l’acquéreur indiquant que les biens seront livrés à l’extérieur du Québec, mais à l’intérieur du Canada.

11) Le Québec propose d’exonérer les services financiers de la TVQ à compter du 1er janvier 2013.

12) La Colombie-Britannique accorde un remboursement au point de vente de la composante provinciale de la TVH à l’égard du carburant admissible.

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Imposition des fournitures – TPS/TVH et TVQ / 183

13) Un remboursement partiel peut être accordé (voir le tableau « Remboursements personnels – TPS/TVH et TVQ » et les notes connexes aux pages 192 et 193).

14) En règle générale, seule la TPS s’applique aux importations de marchandises commerciales; toutefois, il est possible que certaines entités soient tenues d’établir elles-mêmes la cotisation de la composante provinciale de la TVH. L’autocotisation de la TPS/TVH peut également être exigée par certaines entités, comme les institutions financières, qui importent des services ou des biens incorporels.

15) Dans certains cas particuliers, les places de stationnement louées à des fins résidentielles peuvent être exonérées de la TPS/TVH et (ou) de la TVQ.

16) Dans certains cas, les sociétés et les sociétés de personnes admissibles peuvent exercer le choix de ne pas appliquer la TPS/TVH et (ou) la TVQ à certaines opérations entre apparentés.

17) Dans certains cas, le vendeur de tout ou partie d’une entreprise peut faire un choix conjoint avec l’acquéreur afin que la TPS/TVH et (ou) la TVQ ne s’appliquent pas à la vente.

18) Les fournitures effectuées par un petit fournisseur ne sont pas taxables si celui-ci n’est pas inscrit aux fins de la TPS/TVH. En règle générale, une personne est considérée comme un petit fournisseur si le total de ses revenus (y compris les revenus provenant d’une personne associée) ont été de 30 000 $ ou moins au cours des quatre derniers trimestres civils consécutifs et au cours de tout trimestre civil donné. Le seuil est de 50 000 $ pour les organismes de bienfaisance, les organismes sans but lucratif, les organismes municipaux, les universités, les cégeps, les écoles et les hôpitaux. Des règles spéciales s’appliquent aux opérateurs de taxi, aux municipalités, aux organismes de bienfaisance et à certaines autres personnes. Les règles relatives aux petits fournisseurs ne s’appliquent pas aux biens immeubles.

19) Les marchandises transportées à l’extérieur du Canada/du Québec ne sont détaxées que lorsque la contrepartie versée pour ce service est d’au moins 5 $.

20) Si le déplacement se fait par avion, il doit généralement être à destination ou en provenance de la « zone de taxation », qui est définie aux fins de la TPS comme étant le Canada, le territoire continental des États-Unis et les îles de Saint-Pierre et Miquelon. Aux fins de la TVH et de la TVQ, la zone de taxation est le Canada.

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Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calcul rapide pour les petites entreprises

La « méthode rapide » est une méthode facultative de déclaration de la TPS, de la TVH et de la TVQ dont seules les petites entreprises peuvent se servir. Pour qu’une entreprise soit admissible, ses ventes totales (taxes comprises) (à l’exclusion des ventes de biens immeubles, d’immobilisations, y compris les immobilisations admissibles, et les services financiers) effectuées au cours de quatre trimestres fiscaux consécutifs sur les cinq derniers trimestres ne peuvent excéder 200 000 $ (219 000 $, TPS et TVQ comprises, sous le régime de la TVQ). Les institutions financières, certains fournisseurs de services professionnels et les organismes de services publics ne peuvent avoir recours à cette méthode.

Aux fins de la TPS/TVH, le gouvernement fédéral propose de hausser le seuil des ventes TPS/TVH comprises, afin qu’il passe de 200 000 $ à 400 000 $ pour les périodes de déclaration ouvertes après 2012. Le gouvernement du Québec n’a toujours pas confirmé s’il adopterait une mesure similaire aux fins de la TVQ.

Perception Les inscrits ayant choisi d’utiliser la méthode rapide facturent et perçoivent la taxe sur les ventes taxables de la même façon que le font tous les autres inscrits. La TPS ou la TVH est facturée sur les ventes taxables, selon que les ventes sont réalisées dans une province assujettie ou non assujettie à la TVH. Outre la TPS, la TVQ est facturée sur les ventes taxables effectuées au Québec par des inscrits aux fins de la TVQ.

Versements Pour les petites entreprises qui utilisent la méthode rapide, le montant de leurs versements de TPS, de TVH et de TVQ est calculé en multipliant les ventes taxables (taxes comprises) par un pourcentage précis (voir le tableau à la page suivante). Cette méthode diffère de celle qui est utilisée par les autres inscrits, selon laquelle le montant réel de la TPS, de la TVH ou de la TVQ payée sur les achats est déduit, à titre de crédit de taxe sur les intrants (de remboursement de la taxe sur les intrants au Québec), de la taxe perçue sur les ventes. Le plein montant de toute taxe à percevoir sur des ventes de biens immeubles ou d’immobilisations doit être remis.

Crédits/remboursements de taxe sur les intrants Selon la méthode rapide, les crédits de taxe sur les intrants (remboursements de la taxe sur les intrants au Québec) ne peuvent généralement être demandés qu’à l’égard des achats de biens immeubles et d’immobilisations acquis pour utilisation dans des activités taxables.

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Taux de versement selon la méthode de calcul rapide pour les petites entreprises1

Notes

1) Ces taux de versement s’appliquent aux ventes taxables assujetties à la TPS, à la TVH et à la TVQ. Le taux de versement pour toutes les fournitures est soumis à une réduction de 1 % sur la première tranche de 30 000 $ (32 850 $ aux fins de la TVQ) de fournitures admissibles. Le 1er juillet 2010, la Colombie-Britannique et l’Ontario ont harmonisé leur taxe de vente provinciale avec la TPS pour créer une TVH de 12 % en Colombie-Britannique et une TVH de 13 % en Ontario.

2) Cette colonne s’applique aux fournitures effectuées dans une province non participante.

3) Cette colonne s’applique aux fournitures effectuées dans une province participante.

4) Cette colonne s’applique aux fournitures effectuées au Québec par l’entremise d’un établissement stable au Québec. Les taux de 3,4 % et de 6,6 % tiennent compte de l’augmentation du taux de la TVQ qui a été porté à 9,5 % et s’appliquent aux périodes de déclaration ouvertes après le 31 décembre 2011.

5) De façon générale, aux fins de l’admissibilité comme détaillant ou grossiste, le coût des marchandises destinées à la revente (sauf les produits alimentaires de base et les autres articles particuliers) doit équivaloir à au moins 40 % des revenus tirés des ventes aux fins de la TPS/TVH au Canada ou aux fins de la TVQ au Québec (sauf les produits alimentaires de base et les autres articles particuliers). Si tel n’est pas le cas, c’est le taux de versement pour les fournisseurs de services qui s’applique.

6) Les taux qui s’appliquent varient en fonction de chaque province participante.

7) Les inscrits qui appliquent un taux de versement de 0 % peuvent bénéficier d’un crédit sur les ventes admissibles pour tenir compte du fait qu’ils paient généralement la TVH sur leurs intrants, mais perçoivent seulement la TPS sur leurs ventes. Les taux du crédit qui s’appliquent (2,3 %, 2,8 %, 4,0 %) varient en fonction de chaque province participante.

/ 185

TPS2 TVH3 TVQ4

Fournitures effectuées par l’entremise d’un établissement stable dans une province non assujettie à la TVH

Détaillants et grossistes5 1,8 % divers6 3,4 %

Fournisseurs de services 3,6 divers6 6,6

Services de conseils juridiques, comptables et financiers

non admissibles

non admissibles

non admissibles

Fournitures effectuées par l’entremise d’un établissement stable dans uneprovince assujettie à la TVH

Détaillants et grossistes5 0,0 %7 divers6 –

Fournisseurs de services 1,8 divers6 –

Services de conseils juridiques, comptables et financiers

non admissibles

non admissibles –

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Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calcul rapide spéciale pour les organismes de services publics

La « méthode de calcul rapide spéciale » permet à certains organismes de services publics (OSP), à des exploitants d’établissements déterminés, à des organismes sans but lucratif admissibles ainsi qu’à certains organismes de bienfaisance de calculer leurs versements de TPS, de TVH ou de TVQ de façon simplifiée à l’aide de pourcentages prescrits. Les OSP qui ont accès à cette méthode sont, entre autres, les hôpitaux, les fournisseurs externes, les exploitants d’établissements, les municipalités, les administrations scolaires, de même que les collèges publics et les universités (à condition qu’ils soient établis et exploités à des fins non lucratives).

Perception Selon la méthode de calcul rapide spéciale, les inscrits imposent et perçoivent la taxe sur leurs ventes taxables de la même façon que le font tous les autres inscrits. La TPS ou la TVH est imposée sur les ventes taxables, selon que les ventes sont réalisées dans une province assujettie ou non assujettie à la TVH. Outre la TPS, la TVQ est imposée sur les ventes taxables effectuées au Québec.

Versements Les entités qui utilisent la méthode de calcul rapide spéciale calculent le montant de leurs versements de TPS, de TVH ou de TVQ en multipliant les ventes taxables (taxes comprises) par un pourcentage prescrit. De façon générale, le plein montant de toute taxe à percevoir sur des ventes de biens immeubles ou d’immobilisations de plus de 10 000 $ doit être remis. Les exportations détaxées et les ventes non taxables sont exclues.

Les pourcentages prescrits tiennent compte des divers taux de TVH.

Crédits/remboursements de taxe sur les intrants Le plein montant des crédits de taxe sur les intrants (remboursements de taxe sur les intrants au Québec) ne peut en général être demandé qu’à l’égard des biens immeubles et des autres immobilisations dont le coût est supérieur à 10 000 $ et servant principalement (plus de 50 %) dans des activités taxables. En règle générale, les entités ayant exercé le choix de recourir à cette méthode peuvent demander un remboursement partiel de la TPS/TVQ qui ne peut être demandé à titre de crédit/remboursement de taxe sur les intrants.

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Les petites entreprises (autres que les institutions financières désignées) et les organismes de services publics (OSP) admissibles (organismes de bienfaisance, organismes sans but lucratif, hôpitaux, municipalités, écoles, universités et collèges publics) peuvent faire le choix d’utiliser une méthode de calcul abrégée pour déterminer leurs CTI et leurs remboursements de taxe sur les intrants (RTI) admissibles. En général, aux fins de la TPS, cette méthode permet à un inscrit de demander à titre de CTI 5/105 du total de ses dépenses utilisées pour fournir des produits et services taxables sur lesquels la TPS a été payée. Aux fins de la TVQ, le facteur actuellement utilisé pour déterminer les RTI est de 9,5/109,5 (8,5/108,5 avant le 1er janvier 2012). Aux fins de la TVH, le facteur applicable (12/112, 13/113 ou 15/115) varie en fonction du taux de TVH payé.

La méthode abrégée peut être utilisée par les petites entreprises admissibles et les OSP dont les fournitures taxables à l’échelle mondiale n’excèdent pas 500 000 $ dans l’exercice financier précédent, y compris les fournitures provenant des entités associées, mais à l’exclusion des ventes de biens immeubles qui constituent des immobilisations pour l’inscrit, ainsi que des fournitures de services financiers. En outre, les achats taxables (sauf ceux qui sont détaxés) d’un inscrit pour l’exercice précédent ne peuvent excéder 2 millions de dollars. Le gouvernement fédéral propose de hausser le seuil annuel des ventes taxables afin qu’il passe de 500 000 $ à 1 million de dollars, et d’augmenter le seuil des achats taxables afin qu’il passe de 2 à 4 millions de dollars pour les périodes de déclaration ouvertes après 2012. Le gouvernement du Québec n’a toujours pas confirmé s’il adopterait une mesure similaire aux fins de la TVQ.

Par ailleurs, un OSP doit répondre à l’exigence supplémentaire selon laquelle il est raisonnable de s’attendre à ce que ses achats ne dépassent pas 2 millions de dollars pour l’année en cours.

Cette méthode abrégée ne peut être utilisée pour le calcul de la TPS payée sur des acquisitions de biens immeubles taxables, et elle ne s’applique pas aux acquisitions de biens et services pour lesquels aucune TPS/TVH ou TVQ n’a été payée ou n’est à payer.

Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calcul abrégée des CTI et des RTI

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Remboursements pour les organismes de services publics1

Notes

1) Certaines entités peuvent être admissibles au remboursement pour les organismes de services publics au titre de la TPS, de la composante provinciale de la TVH ou de la TVQ payée sur des achats ou des dépenses admissibles. Le tableau ci-dessus présente un sommaire de ces remboursements.

2) Une personne déterminée peut avoir droit à un remboursement de 100 % de la TPS payée sur des « livres imprimés ». Les municipalités, les universités, les administrations scolaires, certains établissements d’enseignement postsecondaire et instituts techniques, de même que les organismes de bienfaisance, les institutions publiques et les OSBL admissibles qui exploitent des bibliothèques publiques peuvent être admissibles à titre de personnes déterminées. Les organismes de bienfaisance et les OSBL admissibles dont la principale mission est de promouvoir l’alphabétisation peuvent demander à être considérés comme des personnes désignées.

3) Au Nouveau-Brunswick, les administrations hospitalières et scolaires qui relèvent du gouvernement provincial paient la TVH sur leurs achats, mais celle-ci leur est remboursée en totalité.

4) En Nouvelle-Écosse, le remboursement de 83 % de la composante provinciale de la TVH ne s’applique qu’aux administrations hospitalières.

Composante provinciale de la TVH

Type d’organisme TPS2 TVQ C.-B. Ont. N.-B. N.-É. T.-N.-L.

Organismes de bienfaisance et OSBL admissibles

50 % 50 % 57 % 82 % 50 % 50 % 50 %

Administrations hospitalières, exploitants d’établissements ou fournisseurs externes

83 51,5 58 87 03 834 0

Municipalités 100 0 75 78 57,14 57,14 0

Administrations scolaires 68 47 87 93 03 68 0

Universités et collèges publics

67 47 75 78 0 67 0

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Méthodes de déclaration spéciales – Méthode de calculde la taxe nette pour les organismes de bienfaisance

Les organismes de bienfaisance inscrits aux fins de la TPS/TVH et de la TVQ, s’il y a lieu (sauf les organismes de bienfaisance qui sont des universités, des collèges publics, des administrations scolaires, des hôpitaux ou des administrations locales désignées), sont tenus d’utiliser une méthode de calcul abrégée de la taxe nette, la « méthode de calcul de la taxe nette », à moins qu’ils puissent faire le choix de renoncer à utiliser cette méthode.

Perception Les organismes de bienfaisance facturent et perçoivent la TPS/TVH et la TVQ, s’il y a lieu, sur leurs ventes taxables.

Versements Selon la méthode de calcul de la taxe nette, la TPS/TVH et la TVQ à verser sont calculées comme étant simplement 60 % de la taxe perçue par l’organisme de bienfaisance. Si l’organisme de bienfaisance agit à titre d’agent, ou s’il a perçu la taxe sur la vente de biens immeubles ou d’immobilisations, la taxe doit être remise intégralement.

Crédits/remboursements de taxe sur les intrants De façon générale, le plein montant des crédits (des remboursements au Québec) de taxe sur les intrants peut être demandé pour les immobilisations et les biens immeubles servant principalement dans des activités commerciales. Autrement, le remboursement de 50 % pour les organismes de bienfaisance s’applique (voir le tableau « Remboursements pour les organismes de services publics » et les notes connexes à la page 188).

Choix possible Les organismes de bienfaisance admissibles peuvent faire le choix d’utiliser la méthode de calcul régulière plutôt que la méthode de calcul abrégée pour déterminer le montant de leur taxe nette dans les cas suivants :

• s’ilseffectuentdesfournituresàl’extérieurduCanadadanslecadredeleursactivités;

• s’ilseffectuentdesfournituresdétaxéesdanslecadredeleursactivités;ou

• siaumoins90 %deleursventessonttaxables.

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Restrictions à l’obtention d’un RTI au titre de la TVQ pour les grandes entreprises

Il est possible que certaines grandes entreprises ne puissent pas demander un remboursement de taxe sur les intrants (RTI) au titre de la TVQ à l’égard de plusieurs types de biens et services.

Un inscrit aux fins de la TVQ est généralement considéré comme une grande entreprise au cours d’un exercice financier donné si la valeur des ventes taxables, autres que les ventes de services financiers, effectuées au Canada par lui et par ses associés excède 10 millions de dollars pour l’exercice financier précédent.

La valeur des ventes taxables effectuées au Canada inclut la valeur de l’ensemble des exportations, y compris les ventes réputées avoir été effectuées à l’extérieur du Canada. Elle inclut également la valeur des ventes réputées avoir été effectuées sans contrepartie en vertu d’un choix fait conjointement par des sociétés qui sont des membres déterminés d’un groupe de sociétés étroitement liées. Toutefois, elle exclut la TPS ainsi que la valeur attribuable à la vente d’immeubles qui sont des immobilisations et à l’achalandage d’une entreprise vendue (lorsqu’aucune TVQ n’est payable sur l’achalandage).

Les institutions financières suivantes sont considérées comme des grandes entreprises, peu importe la valeur de leurs ventes taxables :

• lesbanques;

• lessociétésdefiducie;

• lescaissesdecrédit;

• lesassureurs;

• lesfondsréservésdesassureurs;

• lesrégimesdeplacement;

• laRégiedel’assurance-dépôtsduQuébecetlaSociétéd’assurance-dépôtsduCanada;

• toutepersonneliéeàl’unedesinstitutionssusmentionnées.

Les biens et les services suivants ne donnent pas droit à un RTI s’ils sont acquis par une grande entreprise :

• lesvéhiculesroutiers(p.ex.,lesautomobilesetlescamions)demoinsde3000 kilogrammesdevant être immatriculés en vertu du Code de la sécurité routière du Québec et le carburant servant à alimenter ces véhicules (autre que le carburant diesel) ainsi que certains biens et services liés à ce type de véhicules;

• l’électricité,legaz,lescombustiblesetlavapeurutilisésautrementquedanslaproductiondebiens mobiliers personnels destinés à la vente;

• leservicedetéléphoneetlesautresservicesdetélécommunication(àl’exceptiondesservices« 1-800 », « 1-888 » ou « 1-877 » et des services Internet);

• lanourritureetlesdivertissements(pourlesquelslalimitede50 %s’appliqueauxfinsdel’impôtsur le revenu).

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Récupération de CTI aux fins de la TVH de l’Ontario et de la Colombie-Britannique pour les grandes entreprises

En vertu de la TVH de l’Ontario et de celle de la Colombie-Britannique, les grandes entreprises (toute personne enregistrant des ventes taxables annuelles supérieures à 10 millions de dollars, y compris les associés de la personne, et certaines institutions financières) sont tenues de procéder à la récupération des crédits de taxe sur les intrants (RCTI) à l’égard de la composante provinciale de la TVH sur certaines dépenses déterminées. Il est prévu que l’exigence de RCTI s’appliquera pendant les cinq premières années suivant l’instauration de la TVH et sera ensuite éliminée graduellement sur une période de trois ans.

Les règles concernant la RCTI sont semblables aux restrictions qui s’appliquent aux RTI aux fins de la TVQ. Toutefois, une des principales différences réside dans le fait qu’une entreprise assujettie à ces règles ne peut tout bonnement omettre de demander les crédits de taxe sur les intrants (CTI) assujettis aux règles concernant la RCTI. L’entreprise doit demander les CTI et les récupérer au cours de la période de déclaration appropriée. En général, les grandes entreprises sont tenues de présenter les montants de la RCTI de façon distincte aux fins de la TVH de la Colombie-Britannique et de celle de l’Ontario au moment de produire leurs déclarations fiscales.

Les biens et services déterminés assujettis aux règles concernant la RCTI, autres que le carburant en Colombie-Britannique, sont généralement semblables à ceux qui sont assujettis aux RTI restreints aux fins de la TVQ.

Toutefois, les organismes de services publics admissibles et les personnes qui tirent leur principale source de revenus de l’agriculture ne sont pas considérés comme des grandes entreprises aux fins des règles concernant les RCTI ni n’y sont assujettis.

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Remboursements personnels – TPS/TVH et TVQ1

Notes

1) Un remboursement partiel de la TPS/TVH et de la TVQ payées par un particulier pour une habitation neuve admissible ou une habitation qui a subi des rénovations majeures ou un immeuble d’habitation locatif admissible est généralement offert. La loi et les politiques administratives qui s’appliquent doivent être consultées pour établir l’admissibilité à de tels remboursements.

2) Un acheteur admissible peut se prévaloir du nouveau remboursement pour habitations neuves sur une portion de la TPS, de la TVQ et (ou) de la composante provinciale de la TVH de l’Ontario et de la Colombie-Britannique payée à l’égard d’une habitation résidentielle neuve admissible.

3) Le taux du remboursement est ramené de 50 % (auparavant 36 %) à 0 % pour les résidences dont la valeur se situe entre 200 000 $ et 300 000 $. Avant le 1er janvier 2011, le taux maximal s’établissait généralement à 36 %. La date d’application du remboursement de 50 % est fixée en fonction des règles transitoires.

Remboursements pour les habitations neuves2

Valeur de la résidence TPS TVQ

Jusqu’à 300 000 $ 36 % de la TPS payée 50 à 0 % de la TVQ payée plus la TVQ sur le montant de remboursement de TPS3

300 001 $ à 350 000 $ 36 % de la TPS payée

TVQ payée sur le montant de remboursement de TPS

350 001 $ à 449 999 $

36 à 0 % de la TPS payée Voir plus haut

Plus de 449 999 $ Aucun remboursement Aucun remboursement

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4) La Colombie-Britannique propose d’accroître les remboursements accordés au titre d’habitations neuves. Les acheteurs admissibles d’habitations neuves admissibles d’un prix d’achat s’élevant jusqu’à 850 000 $ pourraient maintenant avoir droit à un remboursement de TVH provinciale pouvant atteindre 42 500 $ (alors que le remboursement maximum s’établissait auparavant à 26 250 $). Dans le cas d’habitations neuves d’un prix d’achat de 850 000 $ ou plus, un acheteur admissible aurait généralement droit au remboursement maximal de 42 500 $. Comme il a été mentionné précédemment, le régime de la TVH sera éliminé en Colombie-Britannique, alors que le régime de la TPS et de la TVP sera rétabli à compter du 1er avril 2013. Dans le cadre de cette transition, le gouvernement britanno-colombien a mis en application des règles transitoires particulières à l’égard des opérations immobilières qui débordent du cadre de la présente publication.

5) Pour ce qui est des ententes conclues après le 6 avril 2010, le nouveau remboursement provincial pour les habitations neuves est généralement administré par la province (anciennement par l’Agence du revenu du Canada). Les remboursements pour les habitations sont calculés sur la tranche provinciale de la TVH et s’ajoutent au remboursement de la TPS. Le remboursement se limite aux acheteurs d’une première habitation et ne s’applique pas aux résidences existantes ayant fait l’objet de rénovations importantes. Le plafond des remboursements est passé de 1 500 $ à 3 000 $, et il s’applique généralement aux contrats d’achat ou de vente conclus après le 31 mars 2012.

Remboursements personnels – TPS/TVH et TVQ / 193

Remboursements pour les habitations neuves2

Valeur de la résidence

Colombie-Britannique4 Ontario Nouvelle-Écosse5

Jusqu’à 300 000 $

71,43 % de la composante provinciale de la TVH ou 26 250 $, selon le moins élevé des deux

75 % de la composante provinciale de la TVH ou 24 000 $, selon le moins élevé des deux

18,75 % de la composante provinciale de la TVH ou 1 500 $, selon le moins élevé des deux

300 001 $ à 350 000 $ Voir plus haut Voir plus haut Voir plus haut

350 001 $ à 449 999 $ Voir plus haut Voir plus haut Voir plus haut

Plus de 449 999 $ Voir plus haut Voir plus haut Voir plus haut

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Taux d’intérêt prescrits – TPS/TVH et TVQ

Note

1) Le taux d’intérêt prescrit aux fins de la TPS/TVH est fondé sur le rendement moyen des bons du Trésor à 90 jours du gouvernement du Canada (arrondi au point de pourcentage le plus près) vendus au cours du premier mois du trimestre précédent. Le taux qui s’applique aux remboursements de taxes est de deux points de pourcentage plus élevé que le taux de base calculé. Depuis le 1er juillet 2010, le taux pour les remboursements de taxes à verser aux sociétés est fondé sur le taux de base calculé. Le taux qui s’applique aux paiements de taxes exigibles est de quatre points de pourcentage plus élevé que le taux de base calculé. Aucun changement n’a été apporté à la méthode utilisée pour calculer le taux s’appliquant aux paiements de taxes exigibles.

TPS/TVH1 TVQ

Remboursements de taxes

Paiementsde taxes exigibles

Remboursements de taxes

Paiementsde taxes exigibles

2010

Janvier à mars 3,00 5,00 1,15 5,00

Avril à juin 3,00 5,00 1,15 5,00

Juillet à septembre 1,00/3,00 5,00 1,25 5,00

Octobre à décembre 1,00/3,00 5,00 1,25 6,00

2011

Janvier à mars 1,00/3,00 5,00 1,25 6,00

Avril à juin 1,00/3,00 5,00 1,25 6,00

Juillet à septembre 1,00/3,00 5,00 1,50 6,00

Octobre à décembre 1,00/3,00 5,00 1,50 6,00

2012

Janvier à mars 1,00/3,00 5,00 1,50 6,00

Avril à juin 1,00/3,00 5,00 1,50 6,00

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Périodes de production et de cotisation de la TPS/TVH et de la TVQ1

Notes

1) Le présent tableau n’est fourni qu’à titre informatif. Il y a lieu de consulter la législation pertinente.

2) Les fournitures taxables comprennent les fournitures détaxées. Certaines fournitures pourraient toutefois être exclues de cette définition.

3) En vue de l’utilisation de la période de déclaration facultative, un choix doit généralement être produit au début de l’année.

4) Aux fins de la déclaration de la TPS/TVH et de la TVQ, un particulier ayant une période de déclaration annuelle et un revenu d’entreprise et dont la fin d’exercice est le 31 décembre doit payer la taxe au plus tard le 30 avril et produire sa déclaration au plus tard le 15 juin.

5) En règle générale, la période de cotisation peut être prolongée dans le cas de fraude ou fausse déclaration attribuable à de la négligence, de l’insouciance ou à une faute intentionnelle.

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Seuil annuel des fournitures taxables2

1 500 000 $ ou moins

1 500 000 $ à 6 000 000 $

Plus de 6 000 000 $

Période de déclaration Annuelle Trimestrielle Mensuelle

Période de déclaration facultative3

Mensuelle ou trimestrielle Mensuelle s.o.

Date limite de production

Trois mois suivant la fin de la période de déclaration annuelle4

Un mois suivant la fin de la période de déclaration

Un mois suivant la fin de la période de déclaration

Période de cotisation5 4 ans 4 ans 4 ans

Délai de production d’un avis d’opposition 90 jours 90 jours 90 jours

Délai de production d’un avis d’appel 90 jours 90 jours 90 jours

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Sélection de dispositions relatives aux pénalités – TPS/TVH et TVQ1

Notes

1) D’autres pénalités et amendes peuvent s’appliquer.

2) Cette pénalité pour production tardive s’applique aux déclarations devant être produites à compter du 1er avril 2007. Elle s’applique également aux déclarations qui sont en retard à cette date; toutefois, la pénalité additionnelle de 0,25 % par mois s’appliquera seulement après cette date.

3) La pénalité de 6 % a été éliminée le 1er avril 2007. Dans les cas où des montants étaient exigibles le 1er avril 2007, mais demeuraient impayés à cette date, ces montants sont assujettis à la pénalité de 6 %, de même qu’aux taux d’intérêt qui s’appliquaient aux paiements de taxes exigibles jusqu’au 31 mars 2007. Après le 31 mars 2007, la pénalité de 6 % a cessé de courir, mais les montants exigibles sont assujettis à des taux d’intérêt plus élevés à compter du 1er avril 2007 (voir le tableau « Taux d’intérêt prescrits – TPS/TVH et TVQ » et les notes connexes à la page 194).

4) Lorsque le montant en retard ne dépasse pas sept jours, une pénalité de 7 % s’applique, tandis que lorsque le montant en retard varie de 8 à 14 jours, une pénalité de 11 % s’applique. Une pénalité de 15 % s’applique dans tous les autres cas.

DescriptionPénalité relative à

la TPS/TVHPénalité relative à

la TVQ

Défaut de produire une déclaration dans les délais prescrits

1 % de la taxe impayée, plus 0,25 % par mois entier jusqu’à ce que la déclaration soit produite (jusqu’à concurrence de 12 mois)2

25 $ par jour jusqu’à concurrence de 2 500 $

Défaut de remettre la taxe dans les délais prescrits

Aucune pénalité, intérêts seulement3

7 à 15 % de la taxe à payer4

Défaut de fournir des renseignements

100 $ pour chaque défaut 100 $ pour chaque défaut

Défaut de récupérer les crédits de taxe sur les intrants, au besoin

5 % du montant plus 1 % par mois jusqu’à ce que le montant ait été déclaré (pour un montant total maximum de 10 %)

Sans objet

Faux énoncé ou omission attribuable à une négligence grave

250 $ ou 25 % du montant de réduction de la taxe, selon le plus élevé des deux

50 % de l’avantage fiscal

Pénalités pour tierce personne

1 000 $ ou le moindre de 50 % de l’avantage fiscal et de 100 000 $ plus compensation, selon le plus élevé des deux

1 000 $ ou le moindre de 50 % de l’avantage fiscal et de 100 000 $ plus compensation, selon le plus élevé des deux

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Taux des taxes de vente au détail1

Notes

1) Le présent tableau n’est fourni qu’à titre informatif. Il y a lieu de consulter la législation et les politiques administratives pertinentes puisque des règles et des exceptions particulières peuvent s’appliquer au sein de ces grandes catégories.

La Colombie-Britannique, l’Alberta, le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ne prélèvent pas de taxe de vente au détail. Le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ont harmonisé leur taxe de vente avec la TPS fédérale pour créer la TVH le 1er avril 1997. La Colombie-Britannique et l’Ontario ont fait la même chose et ont adopté la TVH le 1er juillet 2010. Le Québec prélève la TVQ.

À compter du 1er avril 2013, la Colombie-Britannique éliminera la TVH pour rétablir une TPS de 5 % et une TVP de 7 %, tandis que l’adoption d’une TVH a été proposée à l’Île-du-Prince-Édouard.

2) À l’Île-du-Prince-Édouard, la TVP s’applique au prix comprenant la TPS. Le gouvernement de cette province propose d’adopter une TVH de 14 % à compter du 1er avril 2013.

3) En Saskatchewan, une taxe de 10 % sur les boissons alcoolisées est prélevée à titre de taxe distincte à la consommation d’alcool.

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Saskatchewan Manitoba Î.-P.-É.2

Vente générale ou location de biens et services taxables 5 % 7 % 10 %

Boissons alcoolisées 103 7 10

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Remboursements – Taxe de vente au détail

Notes

1) Le présent tableau n’est fourni qu’à titre informatif. Il y a lieu de consulter la législation et les politiques administratives pertinentes puisque des règles et des exceptions particulières peuvent s’appliquer au sein de ces grandes catégories. Chaque province peut avoir prévu des dispositions supplémentaires précises de remboursement.

2) Aucun remboursement n’est accordé pour les taxes payées en vertu d’une erreur de droit.

3) S’applique généralement lorsque les pleins montants du prix d’achat et de la taxe sont remboursés. Le Manitoba permet aux vendeurs de rembourser la taxe lorsqu’une vente est considérée comme annulée, même si aucune disposition législative ne le prévoit.

4) Dès règles particulières peuvent s’appliquer aux biens qui ont été expédiés à l’extérieur de la province par des fournisseurs et dans le cas des véhicules expédiés à l’extérieur de la province.

5) Un remboursement peut être accordé à des non-résidents du Canada qui emportent les biens à l’extérieur du Canada dans les 30 jours suivant l’achat.

Saskatchewan Manitoba Î.-P.-É.

Remboursement1

Créances irrécouvrables Oui Oui Oui

Taxes payées par erreur Oui Oui Oui2

Achats retournés3 Oui Oui Oui

Biens expédiés à l’extérieur de la province4 Non Non5 Non

Délai 4 ans 2 ans 4 ans

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Statut fiscal de certaines opérations – Taxe de vente au détail1

Notes

1) Le présent tableau n’est fourni qu’à titre informatif. Il y a lieu de consulter les lois provinciales et les politiques administratives pertinentes puisque des règles et des exceptions particulières pourraient s’appliquer au sein de ces grandes catégories.

2) Au Manitoba et à l’Île-du-Prince-Édouard, les boissons gazeuses, les grignotines et les friandises sont généralement taxables.

3) La définition de publications et livres exonérés varie selon les provinces.

4) Les magazines ne sont pas exonérés au Manitoba. À l’Île-du-Prince-Édouard, les magazines sont exonérés seulement lorsqu’ils sont achetés par abonnement.

5) En Saskatchewan, les réparations faites sur des biens exonérés peuvent être exclues.

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Type d’opération Saskatchewan Manitoba Î.-P.-É.

Commerciale

Biens destinés à la revente/location Exonérée Exonérée Exonérée

Matières premières Exonérée Exonérée Exonérée

Matériel de production Taxable Taxable Exonérée

Matériel/fournitures agricoles Exonérée Exonérée Exonérée

Matériel/fournitures de pêche Taxable Exonérée Exonérée

Personnelle

Entrée à des événements récréatifs Exonérée Exonérée Taxable

Nourriture Exonérée Exonérée2 Exonérée2

Livres, magazines3 Exonérée Exonérée4 Exonérée4

Fournitures scolaires Taxable Taxable Exonérée

Vêtements pour enfants Exonérée Exonérée Exonérée

Médicaments sur ordonnance Exonérée Exonérée Exonérée

Commerciale et personnelle

Vente ou location de biens Taxable Taxable Taxable

Réparation/entretien de biens Taxable5 Taxable Taxable

Repas préparés Exonérée Taxable Taxable

Stationnement Exonérée Exonérée Exonérée

Services juridiques Taxable Taxable Taxable

Services de télécommunication Taxable Taxable Taxable

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Taux d’intérêt prescrits – Taxe de vente au détail1

Notes

1) Les taux indiqués dans le tableau s’appliquent aux paiements de taxes exigibles.

2) En Saskatchewan, les taux pour les remboursements de taxes sont inférieurs de 3 % à ceux qui s’appliquent aux paiements de taxes exigibles.

3) Au Manitoba, aucun intérêt n’est payé sur les remboursements de taxes.

4) À l’Île-du-Prince-Édouard, aucun intérêt n’est payé sur les remboursements de taxes, à moins que le remboursement ne résulte d’un appel ou d’une opposition, auquel cas les intérêts doivent être payés aux taux indiqués dans le tableau.

Saskatchewan2

(TVP)Manitoba3

(TVD)Î.-P.-É.4

(TVP)

2010

Janvier à mars 5,25 6,25 18,00

Avril à juin 5,25 6,25 18,00

Juillet à septembre 5,50 6,50 18,00

Octobre à décembre 5,50 6,50 18,00

2011

Janvier à mars 6,00 7,00 18,00

Avril à juin 6,00 7,00 18,00

Juillet à septembre 6,00 7,00 18,00

Octobre à décembre 6,00 7,00 18,00

2012

Janvier à mars 6,00 7,00 18,00

Avril à juin 6,00 7,00 18,00

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Périodes de production et de cotisation – Taxe de vente au détail1

Notes

1) Le présent tableau n’est fourni qu’à titre informatif. Il y a lieu de consulter la législation applicable.

2) Les périodes de déclaration peuvent être mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou saisonnières selon la province. La fréquence de production dépend du montant mensuel de TVD perçu.

3) Dans toutes les provinces, la date limite de production s’applique au mois suivant la fin de la période de déclaration applicable.

4) En règle générale, la période de cotisation peut être prolongée s’il existe une preuve de faute intentionnelle ou de fraude.

5) Même si la loi ne prévoit pas de période de cotisation déterminée, au Manitoba, la période de cotisation se limite généralement à six ans.

Saskatchewan Manitoba Î.-P.É.

Période de déclaration2 Mensuelle Mensuelle Mensuelle

Date limite de production3 20e jour du mois suivant

20e jour du mois suivant

20e jour du mois suivant

Période de cotisation4 6 ans 6 ans5 5 ans

Délai de production d’un avis d’opposition

30 jours 90 jours 60 jours

Délai de production d’un avis d’appel

30 jours 90 jours 30 jours

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Sélection de dispositions relatives aux pénalités – Taxe de vente au détail1

Notes

1) D’autres pénalités ou amendes peuvent s’appliquer.

2) En Saskatchewan, la pénalité s’applique lorsque la taxe est exigible par suite d’une vérification. La pénalité de 100 % s’applique généralement dans les cas où la taxe a été perçue, mais a été intentionnellement non remise.

3) À l’Île-du-Prince-Édouard, la pénalité pour toute fausse déclaration, entrave au travail d’un agent ou autre violation non spécifiée peut varier de 250 à 5 000 $.

Description Saskatchewan Manitoba Î.-P.-É.

Loi Revenue and Financial Services Act

Loi sur l’administration des impôts et des taxes et divers impôts et taxes

Revenue Administration Act

Défaut de remettre la taxe dans les délais prescrits

10 % de la taxe impayée jusqu’à concurrence de 500 $ par déclaration

10 % de la taxe impayée (minimum de 10 $)

5 % de la taxe à percevoir jusqu’à concurrence de 250 $

Défaut de produire une déclaration dans les délais prescrits

Maximum de 1 000 $ pour une première infraction ou 5 000 $ en cas de récidive

Aucune disposition particulière

Montant minimum de 100 $ pour toute déclaration non produite

Inobservation de la loi en raison de négligence, d’insouciance, de faute intentionnelle ou de fraude

10 %, 25 % ou 100 % de la taxe impayée2

Jusqu’à 50 % de la taxe impayée

Aucune pénalité particulière3

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Bureaux de KPMG au CanadaKPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., cabinet d’audit, de fiscalité et de services-conseils (kpmg.ca) et société canadienne à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l’Ontario, est le cabinet canadien membre de KPMG International Cooperative (« KPMG International »). Les cabinets membres de KPMG International comptent 145 000 profesionnels dans 152 pays.

Les cabinets indépendants membres du réseau KPMG sont affiliés à KPMG International, entité suisse. Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme tel.

Abbotsford604-854-2200

Calgary403-691-8000

Chilliwack 604-793-4700

Edmonton 780-429-7300

Fredericton506-452-8000

Halifax902-492-6000

Hamilton 905-523-8200

Kamloops250-372-5581

Kelowna 250-763-5522

Kingston 613-549-1550

Lethbridge403-380-5700

London519-672-4880

Moncton506-856-4400

Montréal514-840-2100

North Bay 705-472-5110

Ottawa613-212-5764

Prince George250-562-4522

Québec418-653-5335

Regina306-791-1200

Saint John506-634-1000

Saskatoon306-934-6200

Sault Ste. Marie705-949-5811

St. Catharines905-685-4811

St. John’s709-733-5000

Sudbury705-675-8500

Toronto416-777-8500

Toronto – North York416-228-7000

Vancouver604-691-3000

Vancouver – Burnaby604-527-3600

Vernon250-503-5300

Victoria250-480-3500

Waterloo519-747-8800

Windsor519-251-3500

Winnipeg204-957-1770

L’information publiée dans le présent document est à jour au 30 avril 2012 et est de nature générale. Elle ne vise pas à tenir compte des circonstances de quelque personne ou entité particulière. Bien que nous fassions tous les efforts nécessaires pour assurer l’exactitude de cette information et pour vous la communiquer rapidement, rien ne garantit qu’elle sera exacte à la date à laquelle vous la recevrez ni qu’elle continuera d’être exacte dans l’avenir. Vous ne devez pas y donner suite à moins d’avoir d’abord obtenu un avis professionnel se fondant sur un examen approfondi des faits et de leur contexte.

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Aide-mémoire

fi scal2012–2013

kpmg.ca/ aidememoire

De l’information fi scale à portée de la mainGrâce au présent guide fiscal, vous trouverez rapidement des réponses aux nombreuses questions pratiques soulevées dans le cadre d’une planifi cation fi scale et fi nancière. À l’aide de ce guide, vous pouvez répondre à de nombreuses questions avec un minimum d’effort. Il renferme également une foule d’informations en fi scalité qu’on ne trouve pas facilement, le tout présenté dans un format tabulaire facile à lire.

Vous y trouverez les renseignements suivants :

• Les taux et tranches d’imposition ainsi que les surtaxes et crédits d’impôt fédéraux et provinciaux des particuliers.

• Des tableaux des taux marginaux d’imposition applicables aux salaires, aux intérêts, aux gains en capital et aux dividendes des particuliers.

• Les avantages sociaux, y compris l’imposition des avantages relatifs à l’utilisation d’une automobile.

• Les taux de l’impôt sur le revenu et le capital des sociétés.

• Les encouragements fi scaux fédéraux et provinciaux pour la recherche et le développement et les activités de fabrication et de transformation.

• Les exigences à l’égard des acomptes provisionnels, les dates limites de production, les taux d’intérêt prescrits et les règles relatives aux pénalités.

• Les charges sociales et l’impôt sur la santé au niveau provincial, l’indemnisation des accidents du travail, les droits de cession immobilière et les droits d’homologation.

• Les conventions fi scales et les accords de sécurité sociale conclus par le Canada.

• Les taux d’imposition des sociétés et des particuliers appliqués par le gouvernement fédéral et les États américains.

• Les taux des taxes de vente, les remises, les remboursements et les exigences de production au niveau fédéral et provincial.

Les diagrammes et les tableaux sélectionnés dans l’Aide-mémoire sont mis à jour régulièrement. Pour obtenir les toutes dernières informations et pour consulter la version électronique de l’Aide-mémoire, veuillez visitez le site Web de KPMG à l’adresse : www.kpmg.ca

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