67...Chantal Février IA-IPR de l'Académie d'Aix-Marseille sommaire retour sur le fait religieux...

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67 mercredi 21 décembre 2005 Sommaire édito : "la laïcité a 100 ans" pédagogie - retour sur le fait religieux - enseigner l'Europe en 4ème par études de cas - actualités et ressources pédagogiques profession - informations administratives - escales sur le net - actualité et connaissance du système éducatif documentation - histoire - éducation civique...juridique et sociale - pédagogie et didactique liaisons - ressources locales - coup de coeur - agenda - boîte à outils auteurs, contacts, liens Le principe de laïcité concerne l'ecole doublement : si celle-ci trouve dans la laïcité la condition même de son existence, elle y constitue aussi un objet d'étude et de réflexion et, tout autant, le centre de gravité de ses démarches et de ses pratiques. Inscrite dans les finalités civiques de nombreux champs disciplinaires et enseignements (philosophie, lettres, histoire, éducation civique, éducation civique juridique et sociale…), elle y est interrogée et étudiée à la fois dans son principe et dans son développement historique, et étudie en particulier les spécificités françaises. Objet d'étude, la laïcité est aussi le lieu d'une éducation active et permanente pour chaque élève tout au long de son parcours scolaire de l'école aux lycées (d'enseignement général technologique ou professionnel) en passant par le collège. L'approche de la laïcité par les différentes disciplines est ainsi élargie par la dimension transversale, qu'apportent les Itinéraires De Découverte (IDD), les Travaux Personnels Encadrés (TPE) ou les Projets Pluridisciplinaires à Caractère Professionnel (PPCP), et constitue, plus largement encore, une composante essentielle de la vie scolaire au sens le plus large du terme. La célébration, même discrète, du 100e anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l'État rencontre donc la démarche permanente de nombre de professeur(e)s. Elle nous invite, avec La Durance, à approfondir et à actualiser notre réflexion sur la laïcité “à la française” dont elle est emblématique. Et si la loi en elle-même, arsenal technique de dispositions destinées à réglementer en le privatisant, le financement des cultes, n'est qu'un jalon dans la construction qui trouve ses origines dans les années révolutionnaires de la fin du XVIIIéme siècle, sa forte portée symbolique depuis plus d'un siècle lui confère la légitimité d'un repère essentiel de notre histoire récente. Simultanément, son actualité force son enseignement à s'ouvrir à l'idéal que représente la laïcité d'aujourd'hui au regard des défis que la société peut se donner et, par- là même, donner à l'école. Un idéal pas encore atteint si l'on considère le concept dans son acception la plus large, qui inclut et rassemble au sein d'une République qui sait donner sa chance à chacun(e) et à tou(te)s. L'invention de la laïcité en France s'est indéniablement placée sous le signe d'une plus grande liberté. Il reste à la France laïque d'aujourd'hui et de demain de faire vivre les deux autres volets de sa devise. Dans ces combats d'avenir, l'école laïque doit être un des lieux premiers de l'apprentissage de la fraternité et plus que jamais se mettre au service d'une véritable égalité des chances. Souhaitons donc qu'en progressant dans la connaissance du principe, de ses évolutions et de ses limites, nous parvenions à former les futur(e)s citoyen(ne)s susceptibles de réduire toujours mieux l'écart entre le principe et les faits au sein même de la cité.

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  • n°67

    mercredi 21 décembre 2005

    Sommaire

    édito : "la laïcité a 100 ans" pédagogie - retour sur le fait religieux - enseigner l'Europe en 4ème par études de cas - actualités et ressources pédagogiques profession - informations administratives - escales sur le net - actualité et connaissance du système éducatif documentation

    - histoire - éducation civique...juridique et sociale - pédagogie et didactique liaisons - ressources locales - coup de coeur - agenda - boîte à outils auteurs, contacts, liens

    Le principe de laïcité concerne l'ecole doublement : si celle-ci trouve dans la laïcité la condition même de son existence, elle y constitue aussi un objet d'étude et de réflexion et, tout autant, le centre de gravité de ses démarches et de ses pratiques. Inscrite dans les finalités civiques de nombreux champs disciplinaires et enseignements (philosophie, lettres, histoire, éducation civique, éducation civique juridique et sociale…), elle y est interrogée et étudiée à la fois dans son principe et dans son développement historique, et étudie en particulier les spécificités françaises. Objet d'étude, la laïcité est aussi le lieu d'une éducation active et permanente pour chaque élève tout au long de son parcours scolaire de l'école aux lycées (d'enseignement général technologique ou professionnel) en passant par le collège. L'approche de la laïcité par les différentes disciplines est ainsi élargie par la dimension transversale, qu'apportent les Itinéraires De Découverte (IDD), les Travaux Personnels Encadrés (TPE) ou les Projets Pluridisciplinaires à Caractère Professionnel (PPCP), et constitue, plus largement encore, une composante essentielle de la vie scolaire au sens le plus large du terme. La célébration, même discrète, du 100e anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l'État rencontre donc la démarche permanente de nombre de professeur(e)s. Elle nous invite, avec La Durance, à approfondir et à actualiser notre réflexion sur la laïcité “à la française” dont elle est emblématique. Et si la loi en elle-même, arsenal technique de dispositions destinées à réglementer en le privatisant, le financement des cultes, n'est qu'un jalon dans la construction qui trouve ses origines dans les années révolutionnaires de la fin du XVIIIéme siècle, sa forte portée symbolique depuis plus d'un siècle lui confère la légitimité d'un repère essentiel de notre histoire récente. Simultanément, son actualité force son enseignement à s'ouvrir à l'idéal que représente la laïcité d'aujourd'hui au regard des défis que la société peut se donner et, par-là même, donner à l'école. Un idéal pas encore atteint si l'on considère le concept dans son acception la plus large, qui inclut et rassemble au sein d'une République qui sait donner sa chance à chacun(e) et à tou(te)s. L'invention de la laïcité en France s'est indéniablement placée sous le signe d'une plus grande liberté. Il reste à la France laïque d'aujourd'hui et de demain de faire vivre les deux autres volets de sa devise. Dans ces combats d'avenir, l'école laïque doit être un des lieux premiers de l'apprentissage de la fraternité et plus que jamais se mettre au service d'une véritable égalité des chances. Souhaitons donc qu'en progressant dans la connaissance du principe, de ses évolutions et de ses limites, nous parvenions à former les futur(e)s citoyen(ne)s susceptibles de réduire toujours mieux l'écart entre le principe et les faits au sein même de la cité.

  • Chantal Février IA-IPR de l'Académie d'Aix-Marseille

    sommaire

    retour sur le fait religieux

    Nous vous proposons quatre textes qui témoignent de la richesse des réflexions et de la diversité des approches du fait religieux.

    La conférence de Martine Codou, « Enseigner le fait religieux : définition, enjeux, contenus » revient sur les précautions à prendre pour l'enseignant. Quatre axes sont développés : - Une définition du fait religieux : « Le fait religieux se constate et s'impose à tous : il y a des cathédrales, des mosquées, des fêtes religieuses … un fait ne préjuge pas du statut moral à lui accorder. Prendre acte n'est pas prendre parti, un fait est englobant. Il ne privilégie aucune religion particulière. Donc le fait est observable, neutre et pluraliste ». Faire entrer l'histoire du fait religieux dans l'enseignement, c'est apporter un éclairage circonstancié sur ses incidences sur l'aventure humaine puisqu'il est un élément essentiel des civilisations (…) Plus complexe, il y a des faits de croyance qui sont à cheval sur le matériel et sur le spirituel, sur le politique et sur l'imaginaire. Ils peuvent gêner ceux qui ont longtemps opposé l'ordre des faits à l'ordre des croyances. - Un rappel des enjeux civiques et patrimoniaux : mieux comprendre le monde contemporain, remédier à la perte

    de connaissance du patrimoine de l'humanité. - Quelques pistes pour éviter la confusion entre enseignement du fait religieux et enseignement religieux : travailler les traces de la religion dans les civilisations ; contextualiser, sortir du piège « vrai/faux témoignage », utiliser

    des œuvres d'art… - … et donc accorder la place qui est due au document patrimonial : « La cathédrale gothique n'a pas une valeur

    identitaire pour chacun de nos élèves mais l'étudier comme un monument emblématique du Moyen Âge chrétien occidental participe de la formation de la conscience communautaire au sens large… Le Coran n'a d'intérêt pour la communauté scolaire que si son étude s'inscrit dans une dimension patrimoniale… Le support, la graphie, l'ornementation, la structure en sourates permettent d'entrer dans le vocabulaire des signes et symboles d'une civilisation ». Le texte de Martine Codou, professeure au collège Chappe à Marseille, est celui d'une conférence qui s'est tenue

    cette année ; il est accessible dans son intégralité sur le site académique : http://histgeo.ac-aix-

    marseille.fr/a/div/d026.htm

    L'énorme travail de Nadine Lopez, « Les Hébreux en classe de sixième, nouvelles problématiques », repose sur les interrogations légitimes quant aux difficultés pour aborder cette leçon : « Je continuais cependant à faire comme tous mes collègues, suivre le manuel, et donc observer avec les élèves la carte des migrations des Hébreux, Abraham, Joseph, Moïse, la royauté unifiée, etc. Je me contentais d'apporter quelques nuances et d'émettre des doutes. Je savais surtout que j'enseignais des choses douteuses, où la légende se mêlait confusément à la vérité historique, et je faisais part de mes interrogations aux élèves ! » Son approche repose surtout sur une comparaison entre les textes bibliques et les résultats de la recherche archéologique : « La Bible n'est pas la seule source à retracer l'histoire de ce peuple et de cette terre. Dès le XIXe siècle, les savants ont fouillé les terres bibliques ainsi que l'Égypte et la Mésopotamie. Ils trouvèrent des concordances entre les résultats des fouilles et le monde décrit par la Bible, mais aussi des contradictions évidentes. Longtemps, les archéologues ont pris la Bible au pied de la lettre ("la Bible dans une main et la truelle dans l'autre") au lieu de prendre les sources archéologiques comme sources indépendantes (…) L'occupation du Sinaï a aussi permis de nombreuses fouilles. D'autre part, on y a désormais appliqué les méthodes de l'anthropologie pour chercher la réalité humaine et non illustrer la Bible. Celle-ci a été analysée comme un artefact au même titre que tous les objets sortis des fouilles. L'école traditionnelle pour laquelle le récit biblique prime est aujourd'hui obsolète. On trouve à l'opposé l'école minimaliste pour laquelle la Bible n'est qu'une construction sociale datant du retour d'exil et de la période hellénistique et pour laquelle l'ancien Israël de la Bible n'est que pure invention. La majorité des chercheurs sont aujourd'hui sur une position médiane, celle d'un dialogue entre la Bible, l'archéologie et les autres sciences de l'histoire pour restituer ce que fut l'antique Israël : l'étude philologique et textuelle de la Bible, l'archéologie, l'épigraphie, l'ethnographie, la linguistique… ». L'enseignante et chercheuse, après lectures et enquêtes, nous propose une mise au point sur l'histoire du peuple hébreux, qu'éclairent chronologie, textes bibliques ainsi que des tableaux comparatifs (entre textes différents : Bible et Epopée de Gilgamesh, ou entre « ce que dit la Bible et ce que disent les archéologues et historiens ») quelques exemples commentés de mise en œuvre complètent ce travail. L'auteur présente une leçon et une évaluation mais souligne cependant la complexité des problématiques ou des exercices proposés pour une classe de sixième. Le texte de Nadine Lopez, professeure au collège du Jas de Bouffan à Aix-en-Provence, ainsi que ses nombreuses annexes, sont consultables sur le site académique :

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/div/d026.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/div/d026.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/div/d026.htm

  • http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/nlo/d001.htm

    En réponse à cette approche du fait religieux par l'archéologie, la mise au point de Claude Martinaud part de l'idée hasardeuse pour l'enseignant de classer… « d'une manière simpliste les différentes thèses à propos de la Bible, en deux catégories : une vision passéiste, erronée et une vision moderne et fiable ». Ainsi nuance-t-elle l'approche de certains historiens qui construisent l'histoire du fait religieux à partir d'une confrontation entre textes bibliques et recherche archéologique, comme I. Filkeinstein qui affirme « qu'un grand nombre d'événements de l'histoire biblique ne se sont déroulés ni au lieu indiqué ni de la manière dont ils sont rapportés » ; « cela ne suffit pas à contester leur historicité…, rajoute l'auteure, …cette absence prouve simplement que nous ne savons que peu de choses et qu'une infime partie seulement des traces anciennes nous sont parvenues ».

    A partir de deux exemples développés (la prise de Jéricho et la datation concernant la domestication de chameau), Claude Martinaud peut ainsi conclure : « Il est difficile d'infirmer ou d'affirmer tel ou tel fait à l'appui de telle ou telle thèse. Nous l'avons vu, l'archéologie ne peut pas nous donner la totalité des réponses que nous souhaiterions qu'elle nous donne. Aussi la plus grande prudence s'impose à nous enseignants. Nous pouvons dire et expliquer qu'il y a problème et débat, que tous (religieux, historiens, archéologues, exégètes…) ne sont pas d'accord sur tout, qu'il y a des zones d'ombre, et que l'on peut alors émettre des hypothèses différentes. Aller plus avant semble risqué ». Le texte de Claude Martinaud, professeure au Lycée Thiers de Marseille, est accessible dans son intégralité sur le site académique :

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/cma/d011.htm

    Que faire d'un "événement biblique" dans un cours d'histoire ? : le texte de Patrick Parodi est un autre contrepoint à celui de Nadine Lopez ; il s'inscrit dans un long et riche parcours d'expérimentation en classe de seconde sur le thème -Naissance et diffusion du christianisme-. C'est une démarche prudente qu'il recommande, car « la tentation est grande chez de nombreux historiens et enseignants de faire une histoire véritable ou neutre des textes bibliques, de proposer une interprétation plausible des événements, d'extraire des "faits bruts" selon les préférences du positivisme historique. C'est ainsi que les interprétations sur l'histoire des Hébreux mettent en avant les enjeux de la question de l'histoire biblique, les écoles archéologiques et historiques ont des supposés idéologiques et méthodologiques dont il faut tenir compte avant de les prendre au pied de la lettre ». La proposition qui est faite conduit l'enseignant non pas à opposer le vrai et le faux mais à dépasser les contradictions et à entrer dans une réflexion sur la symbolique des textes bibliques. Travailler sur la Crucifixion à partir de quatre œuvres peintes d'époques différentes, « c'est éviter le travers de l'histoire vraie ». On ne peut qu'apprécier

    cette démarche qui se refuse à travailler le dogme pour le dogme, permet une mise à distance, mais accède au sens du message religieux par ce qu'en ont fait les hommes, au travers des représentations.(B.M) L'intégralité du texte de Patrick Parodi, professeur au Lycée Fréderic Joliot-Curie d'Aubagne, est accessible sur le site académique :

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/ppa/d010.htm

    sommaire

    Enseigner l'Europe en 4ème par des études de cas

    Les propositions qui suivent répondent à un souci de renouveler l'approche du programme de géographie de quatrième et aussi de donner l'occasion aux élèves de débattre de "questions vives", de questions d'actualité. Ainsi, ai-je choisi de monter une bonne partie de ma séquence sur l'Europe - Qu'est-ce que l'Europe ? - en proposant

    une entrée par études de cas, occasion aussi de mettre en pratique les pistes que j'avais proposées sur cette question lors d'un atelier des Rencontres de La Durance 2004 (Europe : espace, territoire, frontières). Cette approche pourrait être complétée pour la dernière séance concernant l'organisation de l'espace européen (villes et réseaux de transport) en partant ici aussi d'une étude de cas (Rotterdam, la liaison Lyon-Turin, le tunnel sous la Manche…. les exemples ne manquent pas).

    Propositions d'étude de cas

    Objectifs Supports

    La Turquie est-elle européenne ?

    Réfléchir aux limites de l'Europe

    Comprendre que l'Europe est une construction des hommes Différencier Europe et UE

    Dossier documentaire Reportage Galilée-La 5 : Istanbul, les routes du Bosphore

    Une guerre en Europe : l'ex-Yougoslavie. La Belgique dans la mosaïque européenne

    Une Europe aux frontières mouvantes Comprendre l'idée de mosaïque culturelle européenne Etat-nation, Etat multiculturel

    Cartes des Balkans Article du Monde sur la guerre en Bosnie

    Reportage Galilée-La 5 : Bruxelles, des frontières dans les têtes Carte de l'Europe (tensions et mouvements autonomistes)

    Melilla, Ceuta, aux portes Une Europe riche qui attire Extrait du journal TV

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/nlo/d001.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/cma/d011.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/ppa/d010.htm

  • de l'Europe Quelles politiques européennes pour l'immigration ?

    Dossier documentaire

    Encore "coincée" par quelques habitudes, je n'ai pu m'empêcher de commencer la séquence par une carte de l'Europe afin que les élèves se posent les premières questions relatives aux problèmes de "continent", "limites", "frontières"… et aboutir à l'idée que l'Europe géographique n'existait pas… que ses limites n'étaient que conventionnelles… que l'Europe comme l'U.E. étaient des créations des hommes. Un regret car ces questions se sont posées aussi après. Les travaux proposés sur la Yougoslavie et la Belgique ont été abordés comme de réelles études de cas, telles qu'elles sont proposées dans le programme de seconde : réflexion autour de deux situations, ici ayant un point commun (Etats multinationaux) gérées différemment (éclatement, relative entente), idées et notions sont dégagées, puis, passage du particulier au général par une mise en perspective à l'échelle européenne (à partir de lecture de cartes). Avec les entrées sur la Turquie et les enclaves espagnoles, il n'était pas utile pour atteindre l'objectif "qu'est-ce que l'Europe ?" de changer d'échelle. S'interroger sur "Turquie européenne ou non ?" a permis à la fois de réfléchir sur ce qu'est l'Europe, mais aussi l'UE et d'apporter quelques éléments pour éviter la confusion entre les deux espaces. La question des limites de l'Europe s'est bien sûr posée en travaillant les critères d'identités, culturelle, religieuse, économique ; avec le dossier sur la Turquie et le reportage sur le Bosphore nous avons évoqué d'autres candidatures possibles à l'entrée dans l'UE (la Russie… le Maroc) et observer que d'autres "portes stratégiques" existaient ailleurs qu'à Melilla, Ceuta, Gibraltar (détroit de Sicile, enclave de Kaliningrad…). Le seul fait de s'interroger, de chercher des arguments pour répondre aux questions ("le Bosphore est-il un pont ou une limite entre l'Europe et l'Asie ?" ou, "le drame de Melilla est-il une affaire marocaine, africaine, européenne… ?")

    a été l'occasion de comprendre quelques enjeux concernant l'U.E : enjeux identitaire, culturel, politique, géopolitique, économique et social. Questions délicates qui reflètent les débats d'aujourd'hui. Cerner ce qu'est la construction de cet objet complexe par une sorte de contournement. Entrer dans l'Europe-U.E par la "périphérie de l'Europe", sans qu'il soit directement question de construction européenne mais bien qu'il soit

    toujours question d'enjeux européens. Le 2e intérêt, et il n'est pas minime, était de pouvoir faire entrer les élèves au cœur des grands débats de notre actualité, leur donner la possibilité de porter un regard critique sur des questions complexes. De donner leur avis, simplement pour répondre à la finalité d'une éducation citoyenne.

    Les exemples de réponses rédigées montrent bien qu'un collégien peut se sentir concerné par ces questions vives, qu'il est capable, avec plus ou moins de bonheur, de se saisir des arguments réunis, de s'en détacher parfois aussi et de formuler alors des réponses authentiques. A aucun moment les élèves n'auront répondu directement à la question : "qu'est-ce que l'Europe ?" mais ils auront probablement compris que "l'Europe est et sera ce que les hommes décident d'en faire".

    Brigitte Manoukian Professeure au collège Campra à Aix-en-Provence

    Propositions de cours et travaux d'élèves sont consultables sur le site académique : La Turquie est-elle européenne ?

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d009.htm La Belgique dans la mosaïque européenne

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d010.htm Ceuta et Melilla aux portes de l'Europe (avec dossier documentaire et travaux d'élèves)

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d011.htm

    sommaire

    actualité et ressources pédagogiques (Brigitte Manoukian)

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d009.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d010.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d011.htm

  • On trouvera sur le site de l'Académie de Besançon une proposition de devoir pour les classes de Première autour de la question : "L'Europe se confond-elle avec l'Union européenne ?" Une étude de documents doit conduire les élèves à rédiger un paragraphe autour de quelques idées : les difficultés à délimiter l'Europe à l'Est pour des raisons de géographie culturelle autant que d'histoire ; l'UE, une partie d'un tout (Europe) et instrument d'intégration des États ; les élargissements qui mènent à la même identification entre les deux espaces ; seule la Turquie pourrait modifier les définitions habituelles de l'Europe, tant au point de vue géographique que culturel.

    http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/DS/9.11.05/Europe05/sujet.htm

    "Si la Russie c'est européen, alors l'Europe, ça va jusqu'au Pacifique" : interrogation légitime d'élèves dans une approche cartographique proposée sur le site de Versailles : "L'Europe c'est quoi ?", en classe de 4e, afin de

    sensibiliser les élèves sur les difficultés à donner un cadre spatial à l'Europe. Des réflexions qui donnent à penser : « …les élèves n'ont pas su définir pourquoi ils ressentaient un pays comme européen ou non. Leur "ressenti" est plus instinctif que construit. Les rares définitions avancées par quelques-uns uns posaient problèmes : "Un pays européen, c'est un pays en paix" (oui mais du coup, cela éliminait les pays de l'ex-Yougoslavie)," un pays européen, c'est un pays riche," (oui, mais ils ne sont pas tous riches….) "Pour être un pays européen, il faut être petit (oui, mais la Moldavie c'est petit, et personne ne la considérait comme européenne…) Personne n'a pensé à une culture ou à une histoire commune. » Une 2ème proposition tout aussi intéressante permet de définir l'Europe, ses limites et son "centre" à partir d'une

    approche culturelle et économique.

    http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/gephg/html/sommaire.htm

    Sur le site de l'Académie de Nancy-Metz, une démarche en classe de première mais adaptable en 4e propose de réfléchir sur « L'Europe, une communauté d'Etats en débat » à partir de 3 adresses Internet et autour du

    thème : politique de transports et de développement régional. L'étude de cas choisie est celle de la Lorraine avec Sarlorlux. Une façon de travailler sur les acteurs, les logiques d'aménagement, l'espace produit (région transfrontalière, interface). Un travail intéressant mais peut-être un peu ambitieux quant aux exigences d'autonomie dans le travail des élèves et à la démarche d'appropriation des notions.

    http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/hist-geo/index.htm (rubrique nouveauté)

    "L'UE et l'Europe : quelles limites ?" en réponse sur une carte commentée toujours sur le même site. Les critères choisis (pays membres du conseil de l'Europe, de l'Eurovision, de l'UEFA, de l'U.E…) est un bon point de départ à la question de l'Europe en 4e et 1ère.

    http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/limiteeuro.htm Cette autre carte est le résultat d'un travail réalisé par une classe de première en bilan des leçons sur l'UE : elle témoigne, au-delà des imperfections inhérentes aux travaux d'élèves, de quelques interrogations probables du cours concernant par exemple la candidature turque, l'idée d'Europe à deux vitesses, les défis d'une politique commune…

    http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/defiue.htm Ces deux cartes sont tirées d'un corpus cartographique important classé par thèmes ; certaines cartes sont interactives et commentées. Si vous avez un peu de temps, cliquez sur "Agriculture indienne" : en 4 cartes, vous avez une démarche intéressante qui part de l'utilisation du sol pour aboutir aux effets de la Révolution verte…effets nuancés qui montrent combien cette question est… une vraie question.

    http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/somthema.htm

    A signaler une nouvelle cartothèque en ligne sur note site, fruit du remarquable travail de Daniel Dalet. Nous vous proposons toute une série de fonds de cartes pour l'enseignement de l'histoire et de la géographie. Ils ont été spécialement réalisés pour nos besoins scolaires : - format GIF directement intégrable dans tout traitement de texte par simple copier/coller - cartes en noir et blanc facilement photocopiables - dimension adaptée à un format A4 Dès à présent, 116 cartes sont disponibles et le catalogue est appelé à se développer rapidement. Très prochainement, vous aurez même la possibilité de demander la réalisation d'un fond de carte spécifique.

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/carto/index.htm

    sommaire

    informations administratives (Rodrigue Coutouly)

    Propriété intellectuelle Mise en œuvre dans les écoles du contrat du 20 mai 2005 sur la reproduction par reprographie d'œuvres protégées.

    La reproduction par reprographie d'une œuvre protégée pour une utilisation collective requiert le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause. Elle constitue une exploitation de cette œuvre et donne droit à une

    http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/DS/9.11.05/Europe05/sujet.htmhttp://www.ac-versailles.fr/pedagogi/gephg/html/sommaire.htmhttp://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/hist-geo/index.htmhttp://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/limiteeuro.htmhttp://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/defiue.htmhttp://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/somthema.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/carto/index.htm

  • rémunération de l'auteur et de l'éditeur. La législation sur la propriété littéraire et artistique ne prévoit aucune dérogation au bénéfice des activités scolaires. 1 - La limitation du recours aux photocopies

    Le contrat permet de répondre à une revendication des auteurs et des éditeurs qui identifient souvent la prolifération de photocopies, n'indiquant parfois même pas les références du document original, à une absence de reconnaissance de leur création et à un manque de respect pour les supports de diffusion réalisés. Elles les privent également d'une partie des revenus qui sont le fruit de leur travail. 2 - La mise en œuvre du contrat

    La signature de ce contrat autorise l'école à effectuer des copies d'œuvres protégées, destinées uniquement à une utilisation qualifiée de “collective” à des fins exclusivement pédagogiques. Il s'agit donc de photocopies distribuées à un, plusieurs ou tous les élèves d'une classe dans le cadre des activités scolaires. Le nombre de copies est limité à 180 copies par an et par élève d'une page de format A4. Sur chaque copie d'une œuvre doivent apparaître ses références bibliographiques.

    http://www.education.gouv.fr/bo/2005/39/MENE0502286C.htm

    Temps de travail Journée de solidarité pour les personnels relevant du ministre de l'éducation nationale

    Pour les fonctionnaires et agents non titulaires relevant de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 placés sous l'autorité du ministre chargé de l'éducation nationale la journée de solidarité prévue à l'article L. 212-16 du code du travail est fixée ainsi qu'il suit : Pour les personnels enseignants des premier et second degrés et les personnels d'éducation : Une journée, le cas échéant fractionnée en deux demi-journées, est consacrée hors temps scolaire à la concertation sur le projet d'école ou d'établissement mentionné à l'article L. 401-1 du code de l'éducation et, dans les établissements publics locaux d'enseignement, à la concertation sur le projet de contrat d'objectif prévu par l'article L. 421-4 du code de l'éducation ainsi qu'à la définition d'un programme d'action en faveur de l'orientation et de l'insertion professionnelle des jeunes. Sa date est déterminée dans le second degré, par le chef d'établissement après consultation des équipes pédagogiques.

    http://www.education.gouv.fr/bo/2005/43/MENF0502404A.htm

    Programmes Programmes des épreuves spécifiques d'histoire et géographie du baccalauréat, option internationale

    Dans les classes de seconde, première et les classes terminales conduisant au baccalauréat général, option internationale, les enseignements d'histoire et géographie sont dispensés conformément aux programmes annexés au présent arrêté.

    http://www.education.gouv.fr/bo/2005/44/MENE0502320A.htm

    sommaire

    escales sur le net (Christine Colaruotolo)

    C.N.S Canal Numérique des Savoirs Ces ressources numériques en ligne exploitables en cours d'histoire-géographie mais aussi en éducation civique/E.C.J.S. sont commercialisées par un groupe d'éditeurs sous le nom de Canal Numérique des Savoirs

    (C.N.S.) Cette analyse critique a été réalisée à partir de versions de démonstration. Pour en savoir plus C.N.S versions de démonstration

    http://www.cns-edu.com/index.php

    C-D cartes géographie 5e (Chrysis) Discipline : géographie Niveau : 5e Public : enseignants/élèves 5e Descriptif : outil de cartographie qui permet de construire des cartes.

    Des ressources (fonds de cartes, noir et blanc, couleur, graphiques…) sont également proposées. Points forts :

    - outil ludique d'initiation à la cartographie - une prise en main facile, accessible à des élèves de 5e qui débutent en informatique - sont disponibles : un zoom, légende mobile, et la fonction impression Points faibles :

    Dans la version commercialisée, les documents sont-ils libres de droit ? Et dans l'affirmative, l'insertion d'une carte dans un montage de documents ou un diaporama est-elle réalisable techniquement (fonction copier/coller) ? La construction d'une carte est-elle possible ? Y a-t-il mise à jour régulière des données statistiques ?

    http://www.education.gouv.fr/bo/2005/39/MENE0502286C.htmhttp://www.education.gouv.fr/bo/2005/43/MENF0502404A.htmhttp://www.education.gouv.fr/bo/2005/44/MENE0502320A.htmhttp://www.cns-edu.com/index.php

  • D'autre part, on trouve, de plus en plus, sur les sites Internet à vocation pédagogique des cartes ou fonds de cartes correspondant aux programmes scolaires, de qualité, libres de droit. Conclusion : la démonstration est trop limitée, toutes les fonctionnalités ne sont pas activées. Difficile, par

    conséquent, de juger de la qualité du produit. Des questions restent en suspens (cf.supra).

    C-D cartes histoire 4e (Chrysis) Niveau : 4e Prise en main : facile Public : ressources à destination des enseignants principalement, accessibles à des élèves de 4e Descriptif : des supports pédagogiques (chronologies, cartes thématiques…) correspondant au programme

    d'histoire. Exploitation possible : vidéo projection des documents (cartes, chronologie…) en classe. Points faibles : les documents proposés sont identiques à ceux d'un manuel scolaire ou d'un recueil de cartes

    version papier. Les objets numériques proposés sont simples, sans animation flash. Les supports (cartes) ne sont pas interactifs. Police de caractères illisible. Conclusion : présente peu d'avantages par rapport à un manuel scolaire et le risque de double usage est grand.

    Le site TV Disciplines : histoire et géographie Niveau : collège (3e)/lycée (première, terminale) Descriptif : des sources originales, des archives filmées (les sillons du feu pour la première Guerre mondiale…)

    Des ressources complémentaires à celles offertes par les manuels scolaires. Points forts : - de courts extraits d'archives filmées (quelques minutes) facilement intégrables, de par leur format,

    lors d'une séquence de cours. - Des émissions télévisées de qualité : Dessous des cartes, Galilée… - Des aides à la mise en œuvre pédagogique pertinentes, conformes aux programmes scolaires, sont proposées (objectifs, notions…) avec bibliographie, filmographie… Conclusion : des ressources complémentaires à celles offertes par les manuels scolaires.

    Texteimage (cadmos) Discipline : histoire Niveaux : collège/lycée (2e) Descriptif : des ressources originales (extraits de l'Ancien Testament, du Nouveau Testament, des sources

    iconographiques…) qui peuvent être exploitées notamment lors de séquences pédagogiques centrées autour du thème enseigner le fait religieux (de la 6e à la terminale.) Des propositions pédagogiques élaborées par des professeurs de français sont disponibles permettant une approche transdisciplinaire (histoire/français.) Points forts : mutualisation des séquences pédagogiques : le site est ouvert aux contributions des enseignants. Point faible (?) : pour l'instant aucune séquence pédagogique en histoire-géographie n'est disponible mais… la

    qualité des ressources mises en ligne devraient être une source d'inspiration pour les enseignants !!! Conclusion : des ressources de qualité et une navigation aisée.

    Jalons pour l'histoire du temps présent I.N.A (ex-Balises de la mémoire) Discipline : histoire Niveaux : 3e, lycée Public : enseignants/élèves Ressources : Les soixante dernières années en image à partir des archives de l'I.N.A (archives filmées,

    sonores…). La navigation en ligne est aisée : une frise chronologique interactive permet de trouver le document de votre choix. Conclusion : des ressources de qualité, originales. Leurs formats (extraits d'archives de quelques minutes)

    permettent l'intégration dans des séquences pédagogiques ou lors de mises en activité en salle informatique.

    Pack Europe en vidéo (version pédagogiques) (Euro France-éditions) Disciplines : histoire /géographie (4e /3e/ 1re / terminale)/ éducation civique. E.C.J.S. Public : élèves Descriptif :

    - vidéo élaborée en partenariat avec l'appui d'une trentaine de partenaires institutionnels et privés, dont la Commission Européenne, les Ministères des Affaires Etrangères des pays de l'Union et des candidats à l'entrée, Airbus, Alstom, Dassault, GIAT industries, l'ESA (European Space Agency), Renault… - des ressources vidéo permettant une découverte de l'U.E des 25 (institutions …), actualisées ; des cartes. - un jeu interactif est proposé (quiz) Points forts/faibles : Les ressources proposées sont intéressantes mais trop peu attrayantes dans leur forme.

    C'est dommage car le sujet est parfois un peu aride (aspects institutionnels de l'U.E) surtout pour des élèves de 4e ! Jouer davantage sur la dimension interactive (carte) aurait été pertinent et quelques animations auraient été les bienvenues ! Conclusion : des ressources originales pour mieux connaître l'U.E

    A.F.P Agence France Presse Disciplines : histoire-géographie/éducation civique-E.C.J.S Niveau : 4e / 3 e / lycée Public : enseignants/élèves dès la classe de 4e en éducation civique par exemple (éducation aux médias…). Descriptif :

    - des ressources nombreuses et variées : archives, infographie, photos…

  • - un moteur de recherche est disponible. - la navigation est aisée. Conclusion : une mine de renseignements exploitable pour l'enseignant lors de la préparation des cours et/ou

    à intégrer lors de mises en activité avec les élèves en classe ou en salle informatique.

    Paraschool TL, ES, S. Discipline : histoire/géographie Public : élèves Descriptif : aide au devoir à la maison, révisions, travail en autonomie (au C.D.I), des exercices de mémorisation

    avec corrections (repérages chronologique, spatial) … Points forts : approche ludique, exercices interactifs qui aident à la mémorisation des cours Points faibles : aspect puéril dans la forme qui peut décontenancer des élèves, surtout de terminale !!!

    - Quelle est la pertinence de certains exercices (cours à trous, glisser-déplacer, surligner, Q.C.M) dans l'optique des épreuves du bac ? - Aucun exercice d'entraînement aux épreuves du bac d'histoire-géographie (composition, réponse organisée…). - Un risque réel : une inflation de copier/coller en cas de devoir à la maison (noté ???), les réponses aux exercices donnés par le professeur en classe étant accessibles aux élèves !!!

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    actualité et connaissance du système éducatif (Daniel Gilbert)

    Intégration des nouveaux arrivants : quelle mission pour l'Ecole ? Sous ce titre, Eduscol met en ligne les Actes de l'université d'automne 2004 consacrée à ce sujet. Dans le contexte de l'actualité récente, une table ronde (Immigration et intégration en France : d'hier à aujourd'hui), réunissant entre

    autres Dominique Borne, alors doyen de l'IGEN, et Françoise Lorcerie, directrice de recherches en sciences politiques, retient particulièrement l'attention. Pour Pascal Blanchard, historien, chercheur associé au CNRS, « Nous ne devrions pas avoir, dans nos manuels, de pages spécifiques sur la colonisation : son histoire devrait être noyée dans l'histoire de France. Immigration et colonisation sont deux éléments constitutifs actuels de notre histoire récente, et non des éléments périphériques. » Les Actes :

    http://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_actes.htm La table ronde :

    http://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_blanchard.htm

    Vous en rêviez : Tout savoir du B2i, du C2i (marques déposées du MEN !), du B2i FC, du PIM, du DEFI, du NSI… dans et hors Education Nationale, en France et en Europe… Tous les textes, les référentiels, des expériences, et surtout le répertoire décodé des sigles et acronymes !

    http://www.educnet.education.fr/dossier/b2ic2i/

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    histoire (Patrick Parodi)

    L'actualité politique française place au cœur du débat l'enseignement du fait colonial (article 4 de la loi du 23 février 2005) dont les médias se sont emparés après les événements des banlieues. Un site déjà signalé,

    proposé par Dominique Chathuant, http://abolitions.free.fr/, s'avère particulièrement utile et riche, proposant de nombreux documents sur l'esclavage, les abolitions mais aussi des analyses de manuels pertinentes. Il permet de mieux comprendre les enjeux civiques et mémoriels des questions liées à l'esclavage et aux colonisations. Cette analyse du concept de la colonisation a été au cœur des Cinquièmes Rencontres de la Durance de février 2005 : la brochure complète des actes est disponible sur le site académique et gratuitement téléchargeable. On y trouve les conférences de Colette Dubois sur les politiques de développement en Afrique noire lors de la colonisation et d'Anne Marie Drai sur l'unité et la diversité des Suds à l'heure de la mondialisation. Les comptes rendus d'ateliers pédagogiques sont accompagnés de mises au point sur des sujets divers comme les images et les chansons de la colonisation, les questions du genre dans les colonisations ou le développement, le lien entre mondialisation et aménagement des territoires et l'altermondialisme. Enfin, l'analyse des manuels, des programmes et des pratiques sur cette question par Gérald Attali, IA-IPR de l'Académie de Lille constitue le dernier apport de cette brochure, disponible à l'adresse suivante : - pour la version DOC (2,8 Mo)

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005.doc - pour la version RTF zippée (4,7 Mo)

    http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005rtf.zip Pour les lecteurs de la Durance qui n'ont pas d'ADSL, attention au temps de téléchargement !!!

    http://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_actes.htmhttp://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_blanchard.htmhttp://www.educnet.education.fr/dossier/b2ic2i/http://abolitions.free.fr/http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005.dochttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005rtf.zip

  • Le Centre Pédagogique Régional de l'Académie de Nice propose un recensement riche et utile des différents sites sur le Moyen Age sur une multitude de thèmes, de la vie politique à la vie de société : à chaque thème,

    l'internaute est aiguillé vers la page d'un site différend en deux clics de souris ce qui peut être particulièrement pratique dans la constitution d'une séance Tice avec des élèves. Le contenu des différents thèmes est souvent simple mais tout à fait pertinent, leur animation variée et différente ce qui rend la navigation agréable. Ce remarquable travail réalisé par le CRDP de Nice peut figurer dans les favoris des enseignants de classe de 5ème et permet de gagner un précieux temps.

    http://www.crdp-nice.net/bouquet/ressources.php?rub_id=7&ssr_id=36&cat_id=488

    Les deux derniers numéros de la revue « L'Histoire » mettent en avant sur leurs couvertures deux personnages clés de l'histoire de France : De Gaulle présenté lors de sa première élection au suffrage universel de 1965 (numéro de décembre 2005 consacré essentiellement aux hommes face aux catastrophes naturelles) et Louis XVI sur lequel

    un nouvau regard est posé (numéro de novembre 2005). Ran Halévi et Jean Christian Petitfils mettent en avant la volonté réformatrice de Louis XVI et ses tentatives permanentes pour modifier la société française dans un sens plus juste. Son échec s'explique par la résistance des privilégiés et par son incapacité à suivre le cours des événements révolutionnaires. Cette réhabilitation du personnage (c'est la question du dossier) permet de nuancer le portrait traditionnel du roi, bon mais incapable, plus amusé par la serrurerie que par les affaires politiques, que véhiculent le cinéma ou certains manuels scolaires. C'est aussi un argumentaire que l'on peut opposer aux nombreux sites hagiographiques sur ce roi

    décapité : souvent tenu par des royalistes ou des passionnés d'histoire, leur objectif est souvent de tracer un portrait flatteur de Louis XVI, victime innocente de la Révolution qui est de fait chargée de mille vilenies. Si sur le plan scientifique, ces sites n'ont que peu d'intérêt, ils peuvent recenser des œuvres d'art ou des films utilisables en classe, à condition de mettre en place un dispositif pédagogique favorisant le regard critique et distancié. Ainsi, on peut visiter, pour s'amuser et sans tenir compte des commentaires pseudo scientifiques, le site

    http://leroietmoi.free.fr/ d'une étudiante de khâgne du lycée Henri IV à Paris qui se définit comme royaliste, amoureuse de Louis XVI (elle se montre sourcilleuse sur le non respect dans le cinéma de la blondeur des cheveux et du bleu des yeux du roi) et naundorffiste (c'est à dire qu'elle défend l'hypothèse que le petit Louis XVII et le personnage Naundorff ne faisaient qu'un). Le site présente d'autres spéculations de ce genre : ainsi, on met en avant la possible substitution de la fille de Louis XVI, Madame Royale, au moment de sa libération de la prison du Temple, etc. Toutes ces questions, sans grand intérêt et assez fantaisistes, permettent de mettre en évidence l'aspect souvent passionnel de l'histoire mais aussi que la posture d'historien, capable de recul, de discernement (voire d'humour) est difficile. Pour chaque enseignant, le visiter c'est se rendre compte de ce que ne doit pas être l'histoire mais ne rend pas plus aisé la définition de ce qu'elle doit être…

    Danielle Jouanna : Aspasie de Milet, égérie de Périclès. Histoire d'une femme, histoire d'un mythe. L'histoire des femmes tente depuis plusieurs décennies d'inventorier des personnages emblématiques qui pourraient, à des fins d'enseignement scolaire, incarner les sociétés dans toutes les civilisations et à toutes les époques. L'Antiquité est le parent pauvre de cette quête : hormis Cléopâtre et Hélène de Troie, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la plume. Aspasie de Milet vient en renfort : bien davantage que pour son statut de "Madame Périclès", elle a retenu l'attention de ses contemporains ... « pour avoir tenté un enseignement nouveau, destiné plus spécifiquement aux femmes, alliant la rigueur de la rhétorique à la subtilité dans ce qu'on pourrait appeler la gestion de l'entreprise conjugale : tentative qui lui valut d'abord un succès de curiosité, puis l'estime et l'admiration des grands esprits. Sans doute aussi pour avoir surpris le public par l'association (dans ses débuts du moins) d'un métier intellectuel original, exercé de façon particulièrement brillante, et d'un statut d'hétaïre nécessitant beauté et séduction... » Chez Fayard (grand spécialiste des biographies !), octobre 2005. (DD)

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    éducation civique ... juridique et sociale (Béatrice Tinelli)

    Dans la collection « thémadoc » du Scéren, il faut signaler le dossier pédagogique intitulé « Citoyenneté et défense », paru en 2004. Il rassemble les textes officiels sur le sujet, et propose également de nombreux documents, des liens utiles, des pistes de réflexion pour l'étude de ce thème en classe. Divers thèmes des programmes d'éducation civique y sont développés, comme par exemple les symboles (hymne national, lever du drapeau…), les lieux de mémoire, la solidarité, la défense civile, la défense militaire. La présentation est claire et le dossier est bien documenté.

    Pour un accès direct au site du CNDP http://www.cndp.fr/accueil.htm Pour un accès direct au dossier « Citoyenneté et défense » http://www.cndp.fr/themadoc/

    « Pour mémoire » : c'est le nom de la nouvelle collection de dossiers téléchargeables que le Scéren a mis également à disposition sur son site. Elle a été créée en 2005, dans le contexte de la commémoration du 60ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Chaque dossier existe dans une version adaptée aux écoliers, aux collégiens ou aux lycéens. L'un de ces dossiers, intitulé « Libération des camps de concentration », propose aux enseignants un travail rigoureux qui rassemble de nombreux documents,-archives radiophoniques, textes, photographies, cartes, témoignages de victimes et de responsables nazis-, établit des liens vers des sites utiles et comporte une bibliographie étoffée. Des exemples d'utilisation pédagogique sont présentés. Au final, ce dossier offre la possibilité de travailler conjointement sur les notions de mémoire, du devoir de mémoire, et sur les rapports entre la justice, la mémoire et la guerre, notamment au travers des études du procès de

    Nuremberg ou de celui d'Adolf Eichmann.

    http://www.crdp-nice.net/bouquet/ressources.php?rub_id=7&ssr_id=36&cat_id=488http://leroietmoi.free.fr/http://www.cndp.fr/accueil.htmhttp://www.cndp.fr/themadoc/

  • Pour un accès direct au dossier « Libération des camps de concentration » : www.cndp.fr/memoire/

    Un site incontournable pour travailler sur le thème de la citoyenneté en Europe : www.info-europe.fr/ Il a été créé en 1992 à l'initiative du gouvernement français et de la Commission Européenne. Il décrit sa « mission principale » comme étant de favoriser « une meilleure connaissance de l'Union Européenne par le grand public ».

    On y trouve les textes officiels de l'Union Européenne, ainsi que les textes les plus récents, et toute l'actualité relative à l'Europe disponible dans la presse écrite, radiophonique et télévisuelle française. Un agenda recense également toutes les manifestations sur ce thème, et un autre se spécialise dans l'actualité politique européenne. Des "Fiches Europe" sont également proposées. Elles font le point sur des sujets comme la citoyenneté et la justice, l'environnement, l'éducation. Une rubrique explique la Constitution Européenne, ses origines, le quotidien européen, les grands arguments du « Oui » et du « Non ». Enfin, un espace pour les jeunes, divisé en 2 tranches (8-12 ans et 13-25 ans), permet d'aborder facilement certains thèmes comme la définition de l'Union Européenne, son fonctionnement, ses symboles.

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    pédagogie et didactique (Dominique Santelli)

    Depuis une trentaine d'années, la façon d'évaluer les élèves est en débat car elle soulève de multiples questions. Celles qui viennent le plus souvent à l'esprit sont d'ordre technique : Comment s'organiser ? Quels outils utiliser ? Quand évaluer ? Ces interrogations trouvent généralement des réponses après une année de formation initiale. Apparaissent alors d'autres interrogations nettement plus dérangeantes sur les fonctions de l'évaluation et sur les buts poursuivis. Les Cahiers Pédagogiques consacrent leur dernier numéro (438) à « L'évaluation des élèves ». On y trouve ce savant mélange de réflexion théorique et de témoignages d'enseignants de terrain qui en font « la meilleure revue française destinée aux enseignants du 1er et 2nd degré » selon Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l'Education nationale. Un premier ensemble d'articles se propose de réfléchir aux enjeux. Philippe Perrenoud nous dit à ce sujet « qu'il ne suffit pas de se battre pour savoir s'il faut transformer ou supprimer la notation : l'essentiel pour les professeurs, c'est d'être de réels pilotes des apprentissages et de donner la priorité à cette fonction-là. Il faut donc réfléchir à d'autres façons de s'y prendre avec les notes afin de leur faire jouer aussi le rôle formatif et central de toute pédagogie ». Comment rendre donc l'élève acteur de son évaluation ? Comment faire en sorte que l'évaluation serve davantage aux apprentissages qu'à la sélection ? Des pistes sont lancées dans la deuxième partie du dossier avec en particulier une réflexion sur l'utilisation du portfolio pour apprendre autrement et amener les élèves à avoir un regard réflexif sur leur pratique.

    http://www.cahiers-pedagogiques.com L'évaluation connaît une biblio-sitographie considérable. Eurydice, le réseau d'information sur l'éducation en Europe présente dans son numéro 7 une sélection de publications.

    http://www.eurydice.org/Documents/Bibliographie/fr/frameset_biblio_refs_fr.html

    Signalons la réédition de l'ouvrage d'Anne Le Roux, professeure de géographie à l'IUFM de Basse- Normandie, Didactique de la géographie, aux Presses Universitaires de Caen, ouvrage très utile à tous ceux qui pensent qu'« apprendre la géographie ne se réduit pas à reproduire et à mémoriser des informations éclatées et une nomenclature inutile » et qu'« enseigner la géographie ne se réduit pas à exposer de façon à peu près ordonnée des informations » !!!

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    ressources locales (Véronique Etienne)

    Guide de la restauration des bâtiments d'estive dans les Hautes-Alpes. Une publication du service départemental de l'architecture et du patrimoine des Hautes-Alpes. Ce guide sera consultable prochainement sur

    les sites Internet de la Préfecture de région Paca http://www.paca.pref.gouv.fr et de la Direction régionale des

    affaires culturelles Paca http://www.culture.gouv.fr/culture/paca La loi montagne reconnaît la valeur patrimoniale des bâtiments d'estive et autorise, de manière dérogatoire, leur restauration et exceptionnellement leur reconstruction. Par le biais de l'autorisation préfectorale, elle invite les départements de montagne à engager une réflexion approfondie et à construire une doctrine adaptée à l'avenir de leurs territoires. Après plusieurs années d'expérience et d'observation, les membres de la commission départementale des sites, perspectives et paysages ont souhaité l'élaboration d'un guide, à la fois éthique et concret, qui donnerait à connaître les sites d'alpages, les typologies architecturales, leurs particularités, pour aider à mieux comprendre leur caractère fragile et irremplaçable. Présenté sous forme de fiches sitologiques et thématiques, un premier ensemble vient de paraître. Contact direct

    http://www.cndp.fr/memoire/http://www.info-europe.fr/http://www.cahiers-pedagogiques.com/http://www.eurydice.org/Documents/Bibliographie/fr/frameset_biblio_refs_fr.htmlhttp://www.paca.pref.gouv.fr/http://www.culture.gouv.fr/culture/paca

  • Hélène Riblet sdap 05 Tél. : 04 92 53 15 30

    Patrimoine XXe Provence-Alpes-Côte d'Azur http://www.culture.gouv.fr/paca/dossiers/xxeme/index.html Ouvert au printemps 2004, ce site présente 33 ensembles urbains ou édifices de la région Paca ayant reçu le label "Patrimoine XXe", label destiné à faire connaître les productions remarquables de ce siècle en matière d'architecture. Le site offre au public le contenu des deux coffrets "Patrimoine XXe" réalisés par la Drac en 2000 et 2001. Chacune des réalisations fait l'objet d'une notice descriptive illustrée. Une photographie aérienne et un plan complètent l'information. Parallèlement, des textes d'auteurs évoquent cette production architecturale. La recherche peut s'effectuer par édifice, architecte, localisation géographique ou chronologiquement. Les fiches peuvent être imprimées sous une forme très proche de celle des coffrets d'origine. Ce site est appelé à s'enrichir régulièrement.

    Intéressant à consulter : le site Internet de l'oppidum d'Entremont qui met en ligne des dossiers : gaulois et grecs ; architecture et habitat ; artisans et paysans ; société et pouvoirs…

    http://www.entremont.culture.gouv.fr/culture/arcnat/entremont/fr/index2.html

    Expositions virtuelles et/ou itinérantes des Archives Départementales des Bouches du Rhône Marseille baroque - Itinéraires et perspectives

    A travers une vingtaine de gravures conservées aux Archives de Marseille, cette exposition propose de présenter l'évolution de la ville de la fin du XVIème au début du XVIIIème siècle, notamment sous l'impulsion de Louis XIV qui entre dans la ville en 1660. Marseille - Littoral et gens de mer

    A travers une vingtaine de photographies de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, extraites des collections des Archives de Marseille, cette exposition virtuelle propose une découverte de la variété des paysages et des activités liés au littoral marseillais. Archives municipales de Marseille 10, rue Clovis Hugues - 13003 Marseille

    Tel. : 04 91 55 33 75 Courriel: [email protected]

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    coup de coeur… (Véronique Etienne)

    …pour les Archives Départementales des Alpes de Haute-Provence !

    Le service éducatif des Archives Départementales 04 vient de diffuser dans les établissements scolaires un dossier documentaire sur « L'épuration dans les Basses Alpes » : un ensemble de textes et d'images

    permettant d'ancrer ce chapitre de nos cours dans l'histoire locale : - La "une" du « Chant du départ » (journal des FTP bas-alpins), - Lettres et témoignages divers (en particulier sur le cas Giono, emblématique de ces personnages qui ont alterné gestes de collaboration et actes de résistance). - Extrait de « Paroles Françaises » du 19 octobre 46 : « ... le 23 août [1945] à Digne, ... un tribunal dit "populaire" jugea en pleine nuit ... en quelques minutes des gens arrêtés depuis quelques heures et qui furent fusillés aussitôt ... Parmi les arrestations, de nombreuses étaient injustifiées... et particulièrement celle de l'écrivain Giono dont la vie fut longtemps en danger... ». - Un témoignage concernant une femme tondue sur le Boulevard Gassendi (la principale artère dignoise) : « Aliette ... fille de Léon, tondue sur le Boulevard Gassendi. On avait trouvé à l'Ermitage une photo où elle posait avec un soldat allemand ... ». En terme d'histoire culturelle, le fait que, 60 ans après les faits, on ressente encore le besoin

    d'occulter son nom de famille est révélateur de la persistance du sceau d'infamie qui accompagnait ce rituel, une infamie qui se prolonge donc bien au-delà de la repousse des cheveux de cette infortunée Aliette. - Plus humoristique, un petit encart paru dans « Le Manosquin », hebdomadaire local du PCF : « Tino Rossi délaisse sa légendaire guitare pour être accompagné ... au violon. Il ne lui suffisait pas de chanter, il va danser maintenant ... ». Par ailleurs, ce même service éducatif propose pour les enseignants et leurs classes toute une série d'ateliers dont certains peuvent être organisés au sein des établissements scolaires :

    - La Révolution de 1789 (sur la base des cahiers de doléance locaux) - La Seconde République et l'insurrection de 1851 (le département a été l'un des hauts lieux de la résistance au coup État de Bonaparte) - L'antisémitisme aux XIXe et XXe siècle à travers la vie de Joseph Reinach (juif et député des Basses Alpes en 1889) - De l'occupation à la libération des Basses Alpes (1942-1944) - La transformation du paysage (déforestation, reboisements, urbanisation, ...) - Catastrophes naturelles et sanitaires en Haute Provence (inondations, séismes, épidémies, ...) - L'évolution du livre et de l'écriture. Très heureuse initiative aux Archives Départementales 04, le groupe des "Diseurs d'archives" choisit chaque trimestre un document d'archive et le lit en public sous une forme théâtralisée. La dernière

    présentation concernait un document très original : le journal rédigé mensuellement par les femmes de La Valette (petit village des Basses Alpes) pendant la guerre 14-18. Elles y décrivent leur vie de tous les jours, et le regard qu'elles portent sur la guerre par les échos qu'elles en perçoivent.

    Site Internet http://archives04.free.fr Courrier électronique : [email protected]

    ou [email protected]

    http://www.culture.gouv.fr/paca/dossiers/xxeme/index.htmlhttp://www.entremont.culture.gouv.fr/culture/arcnat/entremont/fr/index2.htmlmailto:[email protected]://archives04.free.fr/file:///D:\Web\Aix-Mlle\Main\durance\new_dur\[email protected]:[email protected]

  • Téléphone : 04.92.36.75.00 - Télécopie : 04.92.36.07.45

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    agenda (Dominique Santelli)

    Société d'histoire du Protestantisme du Midi Méditerranéen. Mercredi 25 janvier 2006, Claude Martinaud, historienne et théologienne, propose une initiation à la patristique. La conférence se déroulera à partir de 18h15, 6 rue de Friedland,13006 Marseille.

    Renseignements : 04 91 17 06 15

    Café d'histoire d'Aix-en-Provence Mercredi 18 janvier 2006, échanges avec Michel Guérin, philosophe, membre de l'Institut Universitaire de France

    sur Histoire et historiographie, le jeu de la réalité et de l'interprétation. 19 heures, brasserie de la Madeleine, 4 place des Prêcheurs

    http://site.voila.fr/cafedhistoireaix/index.htm

    Le musée du Vieux Marseille expose jusqu'au 31 décembre 2005 La Prédication de Marie-Madeleine, « une œuvre intéressante pour l'histoire du paysage urbain à la fin du Moyen-Age ». Maison diamantée, 2 rue de la Prison, 13002 Marseille. Tel : 04 91 55 28 68

    Le musée des Tapisseries d'Aix-en-Provence propose jusqu'au 2 janvier 2006 une visite Au cœur du verre. L'épave antique des Embiez. « En 2001 des fouilles mettent à jour au large de l'île des Embiez par 55 mètres de fond une épave du IIIe siècle ap. J.-C parfaitement bien conservée. Il s'agit du premier bateau antique retrouvé entièrement chargé de produits en verre (vaisselle et surtout plusieurs tonnes de blocs de verre bruts) destinés aux ateliers de verriers occidentaux. C'est cette cargaison que l'exposition Cœur de Verre fait découvrir au public, depuis la fabrication de la matière première dans les ateliers de Méditerranée orientale (Syrie et Egypte), en passant par son transport et son commerce, jusqu'à la fabrication, des objets manufacturés (gobelets cylindriques, verres à pied, flacons, bouteilles et autres vaisselles), dans les officines de Gaule ». Palais de l'Ancien Archevêché, 28 rue des Martyrs de la Résistance 13100 Aix-en-Provence. Tel : 04 42 23 09 91

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    boîte à outils (Daniel Dalet)

    Publié le 23 novembre, le baromètre des usages de l'internet est disponible sur le site du Ministère « ...Son objectif est de suivre l'évolution des équipements et des usages Internet auprès des individus âgés de 11 ans et plus... ». On y apprend que : - 26 % des 11-18 ans sont détenteurs du B2i - Pour 68 % des Français, l'école a légitimement un rôle pour la formation des enfants à Internet - 86 % de nos élèves utilisent l'ordinateur en classe - 75 % l'utilisent également en dehors de l'école pour du travail scolaire - Au total, 96 % des élèves utilisent Internet (école et domicile) - 67 % des enseignant sont équipés pour accéder à Internet - 40 % des enseignants déclarent utiliser Internet avec les élèves Cette enquête Médiamétrie confirme le raz-de-marée Internet en cours dans la société française, les taux étonnent (96% des élèves) et dépassent même ceux de l'alphabétisation !

    http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=200511231031

    Il est donc loin le temps où l'on se lamentait du "retard français" en matière de TIC. Une autre enquête le confirme : avec en moyenne 13 heures par semaine passées à surfer, les Français sont les plus gros consommateurs d'Internet en Europe.

    http://www.eiaa.net/news/eiaa-articles-details.asp?lang=1&id=79

    Et pour encore mieux surfer, la version 1.5 du navigateur gratuit FireFox est disponible depuis le 30 novembre. http://www.mozilla.com/

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    http://site.voila.fr/cafedhistoireaix/index.htmhttp://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=200511231031http://www.eiaa.net/news/eiaa-articles-details.asp?lang=1&id=79http://www.mozilla.com/http://www.bvrp.fr/FR/produits/ConnectionManager/default.asphttp://www.checkflow.net/fr/produits/flowprotector_2006/

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    La Dur@nce est le bulletin d'information et de liaison des professeurs d'histoire, géographie et éducation civique de l'Académie d'Aix-Marseille, réalisée sous la responsabilité éditoriale de l'Inspection pédagogique régionale.

    auteurs Direction : Jean Sérandour (IA-IPR) Rédaction : Brigitte Manoukian (professeure) Mise en page: Alain Sidot (professeur) Comité éditorial, "groupe Dur@nce" : Mélanie Andrews, Gérald Attali, Danielle Balocchi, Véronique Blua, Christine Colaruotolo, Rodrigue Coutouly, Daniel Dalet, Murièle Massé, Véronique Etienne, Nicole Gallice, Daniel Gilbert, Valérie Hible, José-Christine Langlois, Alexandra Louis, Brigitte Manoukian, Claude Martinaud, Patrick Parodi, Dominique Santelli, Annabelle Sourisseau, Alain Sidot, Yves Tardieu, Béatrice Tinelli.

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