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Éclats d’art. Réseau des projets artistiques des unités de soin du Centre Hospitalier Le Vinatier

Appel à projet 2011-2012

ÉCLATS D’ART

Éclats d’art. Réseau des projets artistiques des unités de soin du Centre Hospitalier Le Vinatier

Appel à projet 2011-2012

Y

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04 Éclats d’art

introduction d’Isabelle Bégou

06 À Vaulx Chants

chanson française

hôpital de jour et CATTP, Vaulx-en-Velin

12 Wild Side Story

comédie musicale

centre de jour Jean Perrin, Caluire

20 La piste aux étoiles

cirque

centre de jour Le Fil d’Ariane, Vaulx-en-Velin

26 L’Éclipse d’un ange

bande dessinée

hôpital de jour, Décines

32 L’Histoire de Pioupiou le voleur…

théâtre

centre de jour les Verchères, Rillieux la Pape

46 remerciements

artistique, en raison du renouvellement de la dynamique et

des opportunités indéniables de socialisation qu’elle provo-

querait. Créer un spectacle qui se fondrait dans une pièce

collective jouée au Théâtre de la Croix-Rousse par une

centaine d’acteurs amateurs lyonnais : quel beau défi ! De

même pour le centre de jour Le Fil d’Ariane dont un groupe

d’enfants a poursuivi son apprentissage de l’univers

circassien en explorant cette saison les émotions, moments

partagés avec une photographe, pour une exposition à la

mairie de Vaulx-en-Velin.

D’autres enfants, à Rillieux-la-Pape, ont découvert l’univers

du théâtre avec la complicité de la Compagnie La Fille du

Pêcheur qui les a guidés de la conception à la représenta-

tion de leur propre petite forme théâtrale. À Décines, de

jeunes adultes et l’équipe médicale et soignante qui les

suit ont décidé d’informer le grand public sur la santé

mentale en réalisant une bande-dessinée témoignage,

L’Éclipse d’un ange, avec l’appui de professionnels

rigoureux. Enfin, à Vaulx-en-Velin c’est une chorale d’une

trentaine de chanteurs qui a vu le jour sous la houlette du

Conservatoire pour un concert dans la commune et à la Ferme

du Vinatier.

Une saison se termine, une autre se profile, la suite au

prochain livret pour en parcourir la quintessence. Dans

l’attente, certaines de ces initiatives remarquables

façonnées par le plaisir, l’exigence, la confiance et la

cohésion connaîtront une suite indépendamment d’Éclats d’art,

dans le cadre d’un compagnonnage culturel de proximité._ _ _

Isabelle Bégou, chef de projet

2011-2012, 6e saison Éclats d’art

Dans ce sixième opuscule retraçant les projets culturels

d’unités de soin pour adultes ou enfants du CH Le Vinatier,

la distribution compte parmi ses membres des connaisseurs du

dispositif : les centres de jour Jean Perrin ou Le Fil

d’Ariane, des novices : l’hôpital de jour – CMP de Décines,

l’Hôpital de jour de Vaulx-en-Velin, et le retour d’un service

sensibilisé à la culture et membre du réseau dès son

lancement : le centre de jour Les Verchères de Rillieux-la-

Pape. Tous les ingrédients semblaient donc réunis pour une

saison passionnante.

En préambule, avant le lancement des projets et la mise en

place des réunions transversales de coordination, la Ferme

du Vinatier a souhaité innover en proposant aux lauréats de

précieux outils méthodologiques ; pour ce faire elle a

missionné la structure de coopération inter-hospitalière

Hi.Culture, dont était membre l’établissement, pour

concevoir une formation de deux journées intitulée « Mener à

bien un projet culturel à l’hôpital ».

Le dispositif Éclats d’art n’a pas vocation à pérenniser

des ateliers artistiques à l’hôpital mais à encourager des

initiatives culturelles ponctuelles et de qualité, intégrant

les patients au cœur des pratiques et espaces culturels de

la collectivité. Au regard de l’ampleur, de la maturité ou

de la nature du projet, le Conseil d’Orientation Culturelle

du CH Le Vinatier peut valider une candidature sur deux ou

trois saisons successives. Dès lors, la candidature du

Centre de jour Jean Perrin a été retenue pour la troisième

année consécutive, bien qu’il s’agisse de la même équipe

4-5

À Vaulx chants !

Créer un chœur, une envie de chanter ensemble,

une ouverture sur l’extérieur,

pour les patients du CATTP et l’HDJ.

Une complémentarité riche de convivialité,

de complicité et source de gratification

pour les soignants et les professeurs

de musique du conservatoire de Vaulx en Velin.

Une bonne manière de dynamiser le groupe…

Au-delà

Les patients le disent :

« Je me suis éclatée »

« J’ai tout donné »

« On est comme tout le monde »

« ça fait du bien d’oublier un peu la maladie »

Construire un projet avec « Éclat d’art »

c’est aussi cela :

Construire ainsi des moments

ou son regard et celui de l’autre

peut changer

6-7 À Vaulx Chants

chanson française

hôpital de jour

et CATTP, Vaulx-en-Velin

représentations

le 8 juin

à la Ferme du Vinatier

et le 20 juin

au conservatoire

à rayonnement communal

de musique et de danse

de Vaulx-en-Velin

Spectacle interprété par : Pierre, Angélique, Gilles,

Annick, Naïma, Marie, Jocelyne, Cathy, Maria, Madjid,

Necla, Lakedar, Moïse, Hugues, Khedidja, Mireille,

Philippe, Marcel, Bouachanh, Karim, Myriam, Zohra, Ydrix,

François, Michelle, Geneviève, Aline, Gisèle et Joëlle.

8-9

Une riche expérience pour les professeurs du

Conservatoire.

Deux professeurs encadrent les ateliers du cursus « Musique

pour Tous » au conservatoire. Nous avions l'habitude

d'encadrer des enfants, il s'agissait de faire de même avec

les adultes et leurs personnalités, parfois un peu

compliquées. Les infirmières appellent les adultes de la

chorale des « patients », pour nous, ils sont des « élèves ».

Nous nous sommes tenues à notre rôle artistique, laissant aux

infirmières le rôle thérapeutique.

Nous avons eu des échecs, en proposant une chanson dont les

paroles rappelaient des souvenirs difficiles à une élève, ou

face à un élève ne sachant pas lire (comment l'intégrer, lui

donner confiance, contourner cette difficulté),…

… mais aussi des réussites : l'engouement des élèves

pour les chansons, leur participation active aux concerts,

leurs retours positifs à chaque séance, leurs remer-

ciements, leur bonne humeur.

Les difficultés ont été les mêmes que celles rencontrées

avec un groupe d'adultes introvertis. Cette expérience nous

a demandé beaucoup d'énergie, de réflexion sur les chansons

proposées et nous a permis de nous rendre compte des diffi-

cultés rencontrées par ces adultes. Cette expérience nous a

demandé d'appréhender certains exercices différemment, de

repenser le temps d'apprentissage, de réfléchir pour

adapter notre enseignement.

Nos séances étaient rythmées par plusieurs sessions de

travail autour de l’échauffement corporel, la mise en voix,

le chant et le travail de présentation au public. Ceci a été

le travail de toute l'année et le résultat a été convaincant.

10-11 Les concerts, le résultat artistique :

Comme pour chaque groupe, nous proposons à ceux qui en

ressentent l'envie de se mettre en avant avec un solo.

Les élèves solistes nous ont tous fait un retour positif

de leur prestation. Nous avons travaillé sur l'attitude

sur scène, et avons été impressionnées par leurs efforts.

Le résultat était très beau : un groupe uni avec le

sourire, content de se produire en public.

Pour les concerts, nous avons senti les élèves en confiance,

ils avaient peur bien entendu, mais comme toute personne sur

scène devant un public! Ils étaient très concentrés et se sont

attachés à faire de leur mieux. Le résultat musical a été

très apprécié du public. Dans le cursus « Musique pour Tous »,

nous nous attachons à associer la musique au plaisir (de jouer

ensemble, d'être devant un public, d'être fier de soi). Dans

ce projet, nous pensons avoir atteint cet objectif.

Musicalement, nos attentes sont restées en accord avec nos

valeurs : chanter juste, être ensemble, suivre le chef…

L'objectif n’était pas la performance musicale, mais

d'atteindre un niveau permettant de se mélanger aux autres

élèves. Sans hésitation, il a été atteint.

Le fait de chanter lors du concert de la fête de la musique

est pour nous l'aboutissement logique de notre travail avec

ce groupe. Nous avons créé pour les élèves souhaitant

continuer un « atelier adultes » dans le cursus Musique

pour Tous. Il y a déjà quelques inscrits et c'est pour nous

la suite de ce projet : venir à titre personnel faire de la

musique avec d'autres dans l'idée de mixer les publics._ _ _

Gaëlle Pécoul, professeur de musique

La belle expérience d’ À Vaulx chants

Au moment du projet…

Début mai 2011, les deux équipes du CATTP et de l’Hôpital de

Jour de Vaulx-en-Velin se sont rencontrées pour écrire

ensemble un projet. Puis nous nous sommes lancées dans la

recherche de partenaires culturels susceptibles de nous aider

à découvrir le professionnel de musique à même d’accompagner

au mieux ce public particulier qui est le nôtre. Les patients

avaient eu la nostalgie d’un groupe de chant qui avait très

bien fonctionné pendant trois ans. Cela a été le catalyseur

de l’énergie développée par ces deux équipes pour monter ce

projet. Les soignants désiraient pour les patients qu’ils

puissent s’approprier les lieux culturels, partant de l’idée

que la fréquentation de ces espaces leur en faciliterait

l’usage à l’avenir. Au final, le conservatoire de musique et

de danse nous a semblé le choix le plus judicieux. Nous avons

été séduits par l’enthousiasme et la proposition des inter-

venantes du conservatoire.

Ouf, nous sommes financés…

Les réunions se sont succédées. Nous commencions à vraiment

espérer, aussi nous avons été soulagées lorsque nous avons

appris fin mai qu’une somme suffisante nous avait été allouée.

Le début de l’aventure…

Début octobre, les trente patients, non sans quelques

appréhensions (pour eux comme pour les professionnels) se

sont retrouvés au conservatoire. Aux débuts, intimidés par

cette institution empreinte de culture. Une grande salle

rien que pour eux, une vraie salle de spectacle avec son

estrade, son piano qui trône… Les deux professeurs ont

commencé par proposer un échauffement corporel, des rythmes,

12-13 un travail de la voix, des déplacements dans l’espace, la

découverte d’instruments… Déjà se rencontrer avant de

commencer à chanter.

Tenir dans la durée avec la réalité de la pathologie et

les difficultés institutionnelles…

L’hiver, les trajets jusqu’au conservatoire, respecter les

horaires, surtout lorsqu’il s’agit de se retrouver le

matin. Cela ne vous semble peut-être pas très compliqué,

mais c’est déjà toute une aventure pour des patients sous

traitement. Conserver la cohésion du groupe malgré les

absences diverses. Construire ce groupe de manière

suffisamment homogène entre les patients du CATTP qui

avaient déjà une expérience musicale et les patients de

l’HDJ qui débutaient et apprendre petit à petit un réper-

toire et constituer une chorale.

La préparation aux spectacles et le plaisir d’être sur scène…

Pas habitués à être ainsi valorisés et à donner des représen-

tations comme d’autres chorales. Et en même temps se sentant

faire partie intégrante de cette chorale du conservatoire.

Ils pouvaient, bien que malades, dépasser leurs difficultés

et s’intégrer dans un spectacle pour tous sans dénoter. Le

stress, l’excitation, l’impression de ne plus rien savoir et

rester là quand même sans plainte, avec un gros effort

d’écoute de concentration, d’intégration des consignes…

Au-delà de tout ça un respect, un plaisir énorme d’être là.

Plaisir partagé et mutuel entre les professionnels et les

patients. Les deux concerts ont été une vraie réussite sur

le plan aussi bien artistique qu’humain._ _ _

Les équipes du CATTP et de l’Hôpital de jour de Vaulx-en-Velin

« Wild Side Story

ou l’histoire d’un amour impossible

d’un lion et d’une gazelle

à la recherche

d’un territoire accueillant… »

14-15 Wild Side Story

comédie musicale

centre de jour Jean Perrin,

Caluire

octobre 2011 à juin 2012

représentation

21 mai

Théâtre de la Croix-rousse

Lyon 4e

Spectacle interprété par Catherine, Denise, Françoise,

Jean-François, Lucile, Lydie, Marie-Thérèse, Monique,

Agnès, Constanze et Françoise.

16-17

Réaliser Notre West Side Story ?!!!

Il s'agissait d'un véritable défi que le groupe, après

une petite période d’appréhension bien naturelle a

relevé en mettant en œuvre toute sa créativité...

Dans un premier temps, nous avons exploré les diffé-

rentes thématiques de West Side Story...

Thématiques qui résonnaient différemment chez chacun

des participants, dérangeant parfois les uns ou

enchantant les autres...

Le groupe s'est approprié ces sujets : l'amour impos-

sible, la rivalité de clans, le territoire... et a choisi

de transposer la jungle New-Yorkaise dans la savane

africaine...

Une histoire très personnelle est née à laquelle les

participants se sont sincèrement attachés... Un travail

corporel et vocal particulier a été réalisé afin de

donner vie à ces personnages « sauvages » : gazelles,

lions, goélands, perroquets et autres panthères...

Le 21 mai, malgré le trac nécessaire, le groupe était fier

de présenter son Wild Side Story, joli conte animalier

parsemé de chansons (comédie musicale oblige !!)...

Mais l'aventure n'était pas finie pour autant : nos

héros se sont retrouvés dans une version « concentrée »,

sur la grande scène du Théâtre en compagnie de tous les

autres participants du projet de M. Lacornerie...

Formidable expérience qui laissera à tous d'incroyables

souvenirs..._ _ _

Florence Thollot,

comédienne de la Cie Irep Scènes

18-19 Ce projet s’inscrit dans la continuité des missions du

Théâtre de la Croix-Rousse : mettre en place des actions

culturelles afin de favoriser l’accès à la culture pour

le plus grand nombre, notamment en axant ses efforts

sur des actions individuelles ou groupées d’accompagne-

ment du public, la création, l’innovation et l’éveil

artistique. Le Théâtre met en œuvre tous les moyens à sa

disposition pour fidéliser de nouveaux spectateurs et

favoriser l’accès à la vie artistique pour toutes les

catégories sociales, et en particulier les personnes

concernées par un handicap.

Ce projet en partenariat avec le Centre de Jour Jean Perrin

rentre, de toute évidence, dans les missions du Théâtre.

Le projet Notre West Side Story a regroupé différentes

populations éloignées les unes des autres ; des seniors,

des enfants, l’Ordre des Avocats, un centre social en

zone CUCS (contrat urbain de cohésion social), un

hôpital de jour… Ces groupes ont travaillé à un

extrait de la comédie musicale avec un comédien, un

musicien, un chanteur, tous professionnels. Chacun des

groupes s’est attaché à une problématique du spectacle

(l’immigration, la méconnaissance de l’autre, les

préjugés, le savoir vivre ensemble) qu’il a travaillé à

travers le théâtre et la musique. De cette mosaïque de

publics et de points vue, le directeur du Théâtre de

la Croix-Rousse, Jean Lacornerie, a mis en scène ces

200 amateurs pour Notre West Side Story._ _ _

Ce groupe créé en 2001 au Centre de Jour de Caluire a pu

être pérennisé par la volonté du travail soignant pour le

maintenir et le faire évoluer progressivement.

Ce projet marque par son originalité, son ambition et son

envie d’intégration un pas supplémentaire dans la

dynamique du groupe théâtre du centre de jour.

Il nous laisse notre liberté de création dans un cadre

déjà expérimenté et rassurant pour les patients.

Le groupe travaillera sur les mêmes modalités que l’an

passé. S’ajoutera le travail de mise en scène des profes-

sionnels du Théâtre de la Croix-Rousse à partir de notre

représentation qui viendra s’inscrire dans la mosaïque

souhaitée par le Théâtre de la Croix-Rousse puis jouée

devant un large public. Ainsi, ce projet nous permet de

travailler sur l’ouverture à d’autres professionnels et

donc sur la confiance des patients envers ce groupe et

envers eux-mêmes. Grâce à notre partenariat depuis trois

ans, le Théâtre de la Croix-Rousse a sollicité la partici-

pation de notre groupe théâtre pour la création commune

de Notre West Side Story. Nous avons saisi cette opportu-

nité pour partager avec d’autres amateurs une belle

expérience théâtrale. Cette création artistique, mise en

scène par Jean Lacornerie, directeur du Théâtre de la

Croix-Rousse, nous a fait découvrir et partager

« l’envers du décor ». La disponibilité, l’écoute et le

professionnalisme des « gens du théâtre » ont contribué à

la réussite de notre prestation dont chacun d’entre nous

gardera en mémoire ces moments exceptionnels._ _ _

Françoise Bentoumi, Agnès Vauthier, équipe soignante

Cette année nous avons relevé un défi lancé

par le Théâtre de la Croix-Rousse : donner notre

version de West Side Story et participer avec les

groupes de théâtre amateur au spectacle Notre West

Side Story sur la grande scène et pour deux soirs.

Nous avons travaillé autour des thèmes tels que :

l’amour impossible, l’appartenance à un territoire,

la rivalité tout en plaçant l’histoire dans l’univers

animal de la savane.

Un lion amoureux d’une gazelle, quelle drôle d’histoire !

Nous l’avons jouée dans un premier temps au Studio du

Théâtre de la Croix-Rousse, sous la direction de

Florence Thollot, avant de la confier au Directeur et

metteur en scène Jean Lacornerie, qui l’a adaptée en

gardant l’essentiel pour l’intégrer au spectacle

collectif devant une salle comble.

Ainsi est né Wild Side Story sur la grande scène, avec

l’aide des improvisations musicales, du maquillage,

des costumes, de l’éclairage et de toute l’équipe du

théâtre.

Ce furent des moments délicats mais exceptionnels dont

nous gardons une immense fierté et des souvenirs

uniques et inoubliables.

Notre troupe unie se sent prête à relever de nouveaux

challenges._ _ _

Catherine, Denise, Françoise, Marie-Thérèse, Lydie,

Monique, Lucile et Jean-François, patients

20-21

Le cirque

c’est fantastique

Comme c’est magique de faire du cirque !

Il faut s’appliquer,

se concentrer

et surtout on peut s’amuser !

Rouge comme le nez du clown,

rouge comme Madame la boule,

rouge comme la colère.

Que d’émotions,

de sensations,

on est tous en action.

Un groupe d’enfants

qui évolue au fil du temps

Encore !

Grâce au cirque

on peut jongler,

grimper,

rigoler,

échanger,

partager.

22-23 La piste aux étoiles

cirque

centre de Jour

Le Fil d’Ariane,

Vaulx-en-Velin

septembre 2011 à juin 2012

exposition photo

du 18 juin au 6 juillet

mairie de Vaulx-en-Velin

24-25

J’ai d’abord particulièrement apprécié l’accueil

et l’intégration qui m’ont été proposés par l’ensemble

de l’équipe du centre de jour. Nos échanges sur les

séances écoulées pendant le temps du goûter m’ont

particulièrement aidé dans la construction et l’évolu-

tion du contenu de mes interventions.

Cette année m’a également permis de voir de belles

évolutions de la part des enfants sur les accessoires

de cirque. Je ne parle pas de technique mais plutôt de

« relation » avec l’accessoire et de la prise de

risque qu’il peut représenter.

En effet, si en début d’année, monter debout sur la

boule d’équilibre pouvait s’avérer être un exercice

très perturbant pour certains, c’est devenu aujour-

d’hui une étape abordée avec beaucoup plus de sérénité

par l’ensemble du groupe.

Je retiendrai donc plus particulièrement la relation

de confiance que nous avons réussi à mettre en place

pendant le temps de cirque. Cette dernière à notamment

permis aux enfants de canaliser leurs émotions pour

s’essayer au funambulisme ainsi qu’à la pratique du

monocycle et du bi-clown (des exercices particulière-

ment engageants émotionnellement surtout lors d’une

première pratique)._ _ _

Franck Chovelon, de la Cie Les Braïzanbas

26-27 Lors de mes venues au centre de jour Le Fil d’Ariane

(4 séances), j’ai essayé à travers mes photos

de retranscrire les petits instants d’intense concen-

tration de chaque enfant au moment des exercices

ainsi que les différentes expressions sur leurs

visages lorsqu’ils arrivaient à dominer leurs peurs

et appréhensions.

J’ai été surprise de constater la facilité avec laquelle

chaque enfant arrivait à retenir les consignes données

par l’intervenant cirque…_ _ _

Myriam Martin, photographe

Le cirque

J’adore le cirque !

Au programme : pirouette arrière sur Madame la Boule.

Je me lance, rouge comme une tomate, je tremble…

Vous avez vu, j’ai réussi ! C’était super !

Je veux recommencer, j’ai moins peur maintenant.

Je suis trop content d’y être arrivé.

Quel plaisir de grandir avec le cirque !!!

Après une première expérience avec le cirque, plus

tourné vers un travail corporel, nous avons souhaité

travailler autour des émotions. Avec un groupe de cinq

enfants, encadrés par trois soignants, nous nous

sommes tous retrouvés autour d’un intervenant

circassien : Franck Chovelon.

Au-delà de la performance physique, c’est l’expres-

sion des émotions que nous avons voulu travailler plus

spécifiquement : la peur (en équilibre sur la boule),

la tristesse (devant l’échec), la joie (d’avoir

réussi)… Ce fut une année riche en émotions !!!

28-29 Plusieurs espaces ont découlé de ce « Fil Rouge » de

l’année du Centre de Jour :

- un groupe « Cirque » une fois par semaine,

- un groupe « Émotions » une fois par semaine qui

travaillait avec la psychomotricienne sur les émotions

en s’appuyant sur les photos du groupe prises la

semaine précédente,

- un temps de décoration des cadres photos par un

groupe d’enfants en vu de l’exposition de la

photographe Myriam Martin,

- le spectacle de la compagnie Zoélastic comme temps

fort, regroupant tous les enfants du Centre de Jour.

Suite à ces deux années autour de la médiation

« cirque », les soignants ont pu en partie, s’appro-

prier ce média et le transposer dans les différents

dispositifs de soin.

L’expérience d’avoir associé deux espaces, le corps

et les émotions, a été extrêmement positive et

porteuse, et nous garderons ce schéma pour les

prochains projets.

Une exposition de photographies réalisées tout au long

du projet par l’artiste-photographe Myriam Martin a

été présentée à la Mairie de Vaulx-en-Velin.

Ainsi, l’équipe de soin et les enfants du centre de

Jour ont pu montrer le travail réalisé aux familles et

au public vaudois._ _ _

L’équipe du Centre de Jour Le Fil d’Ariane

« La psychose,

c’est une perte du contact avec la réalité,

c’est croire en des choses qui n’existent pas.

Plus on réfléchit et plus on s’enfonce.

Ça part dans tous les sens.

Le délire commence

et la peur qui vient dans l’esprit,

nous détruit.

Puis, après un sentiment d’injustice,

la honte s’installe… »

« Les gens ont peur des fous,

car à un moment

eux-mêmes ont été au bord de la folie,

et ils le refoulent ».

30-31 L’Éclipse d’un ange

bande dessinée

hôpital de jour, Décines

expositions

festival BDécines

12 et 13 mai 2012

le Toboggan, Décines

7 et 8 juin 2012

7e rencontres de Reh@b'

manufacture des tabacs,

université Lyon 3

permanente

CMP/HDJ, Décines

Une bande dessinée réalisée collectivement

par les patients

et l’équipe de l’hôpital de Jour de Décines

sur le thème des troubles psychotiques débutants

chez le jeune adulte

32-33

34-35 Lors de ces rencontres créatives, malgré l’ampleur du

travail à accomplir, j’ai pu constater l’investisse-

ment incroyable de tous les participants. L’ambiance

était détendue avec une saine émulation et tous ont

vraiment donné de leur personne. J’ai ainsi observé

une évolution flagrante, tant au plan artistique que

relationnel, avec des productions de plus en plus

expressives et maîtrisées.

Je ne peux qu’espérer poursuivre cette aventure, riche

et passionnante, au plan professionnel autant que

personnel.

Merci._ _ _

Thomas Gervais, dessinateur

L’Art… et toi ?

Lors de la mise en œuvre de ce projet ambitieux, ce

qui m’a le plus frappé, c’est l’intérêt et

l’investissement des participants. Ils ont travaillé

comme si l’enjeu était majeur pour eux, mais aussi

pour les autres. L’énergie qu’ils mettaient dans leur

créativité est à mon avis à la hauteur de ce qui nous

attend dans l’impact de cette production._ _ _

Pierre-Yves Carlot, relecteur/correcteur

L’Éclipse d’un ange vise à exprimer les vécus

associés aux émergences psychotiques chez l’adulte

jeune projetés sous forme de narration sur un person-

nage imaginaire. Elle a vocation de témoignage dans la

communauté avec l’espoir d’améliorer les connaissances

et les représentations liées à la folie.

Ses ambitions s’articulent ainsi autour de trois dimen-

sions complémentaires. Tout d’abord, une approche

thérapeutique qui vise à inscrire les patients dans un

processus de création artistique couplé à une réappro-

priation de leur trajectoire de soin. Ensuite, une

approche psycho-éducative dans le but de proposer à

d’autres patients, familles, personnels soignants, un

objet de médiation accessible et crédible afin de

favoriser une alliance thérapeutique précoce. Enfin,

une ambition de communication grand public pour

apporter un nouvel éclairage sur la maladie mentale,

émanant du discours et de la réflexion d’usagers

concernés.

Imaginer, écrire, mettre en scène puis imager une telle

histoire a nécessité plus d’une année de travail hebdo-

madaire de 4 heures (!) entre patients et soignants. Et

lorsque l’heure de la fin sonnait, tous réclamaient

encore un peu plus de temps… Certains allaient même y

consacrer quelques week-ends et soirées supplémentaires.

Les séances de dessin se sont déroulées à l’Espace

Jeune de Décines qui nous a aimablement autorisés à

investir une grande salle pendant les heures d’ouverture,

une opportunité qui a permis des échanges fructueux et

directs avec le public.

36-37 Notre récit, L’éclipse d’un ange, est une fiction

composée d’expériences réelles qui retrace le parcours

d’un jeune homme de 20 ans, étudiant en physique à Lyon

et passionné de photographie, qui perd pied progres-

sivement et sombre dans la psychose…

Le scénario complet comporte 7 chapitres sur 48 pages

rédigées sous forme de script détaillé et de pré-story-

board. Cependant, afin de présenter ce travail au

public, nous nous sommes concentrés cette année sur la

réalisation des planches centrales (chapitre 4 et 6)

traitant particulièrement de la phase active de la

maladie et de l’hospitalisation. Cette version courte

de 17 pages actuellement aboutie au plan graphique a

déjà été exposée à plusieurs reprises depuis le

printemps 2012.

Chacun de ces moments fut alors l’occasion pour les

patients de se sentir fiers et responsables de ce

témoignage, qu’ils revendiquent devant la société,

contre la stigmatisation des usagers de la psychiatrie.

Notre souhait est de pouvoir achever la réalisation

graphique de ce récit afin de le diffuser en très large

public._ _ _

Pierrette Estingoy, Alain Cochet, Christophe Clero.

Hôpital de Jour CMP Décines

« C’est le temps du réchauffement »

dit A.

« On fait les chapeaux »

réclament les enfants.

« C’est moi le magicien »

et le ballon bleu devient vert !

« On met la lumière »

réclame Y.

38-39 L’Histoire de Pioupiou

le voleur…

théâtre

centre de jour

les Verchères,

Rillieux la Pape

septembre 2011 à juin 2012

représentation

14 juin

salle du tapis Volant,

Rillieux-la-Pape

Spectacle interprété par : Abdelatif, Ayoub, Yohan

Mise en scène : Franck Taponard

40-41

1er temps : la découverte du théâtre

La salle de spectacle : le parquet, les projecteurs,

les rideaux noirs…

Les codes de l’expression théâtrale

La maîtrise de l’espace

La manipulation des émotions

La stimulation de l’imaginaire

L’expérimentation continuelle

La constitution d’un groupe,

d’une équipe autour d’un projet

On a pris notre temps. Beaucoup d’informations,

de notions à comprendre, intégrer, digérer…

Ce fut un travail à la fois individuel et collectif.

Chacun a progressé à sa mesure et, dans le même

temps, le groupe a progressé aussi ;

Une grande disponibilité était nécessaire, impossible

sans une totale concentration. On essaie, si on bute,

on recommence…

2e temps : la création

On invente, on crée…

On commence par les personnages : un chapeau,

42-43 un caractère, une démarche…

les protagonistes apparaissent…

Une histoire se dessine. Où va-t-elle nous emmener ?

Questionnements, choix, structuration…

On peaufine : les codes, l’espace, le son,

la musique, les lumières…

Le moment de la représentation approche, une échéance

avec une pression à gérer, à contenir.

Sera-t-on à la hauteur ?

Tout ce qui a patiemment été acquis entre nous,

en intime, va devoir se confronter à l’épreuve du

regard extérieur.

Ça ressemble à un défi.

3e temps : la représentation

Tout est en place : comédiens, lumières, costumes,

accessoires, musique, son…

Le noir se fait dans la salle.

« L’histoire de Piou-Piou le voleur » prend forme

sous les yeux du public…

On est au théâtre.

Un moment éphémère… après une année de travail…

mais un moment rare.

Puis c’est le noir final, les applaudissements,

le salut des acteurs…

Pas de doute, on a été à la hauteur._ _ _

Franck Taponard,

compagnie La Fille du Pêcheur

Notre travail s’est souvent aussi axé sur les émotions

à exprimer, ou encore des scènes du quotidien (le

réveil, le départ à l’école, le repas…) ; parfois

les enfants devaient faire deviner une action ou un

personnage, avec l’aide de Franck ou non, en fonction

de leur imagination.

Puis nous avons joué des scènes avec un adulte et un

enfant. Chaque équipe ayant des personnages et une

histoire différente. Puis au gré des départs, Franck a

fusionné les histoires entre elles pour arriver à un

scénario final mettant en scène les adultes et les

trois enfants.

L’aboutissement fut la représentation du 14 juin à

10h30 à la salle du tapis volant, à laquelle étaient

conviés les parents ainsi que les membres de l’équipe

du centre de jour.

L’émotion, certes présente pour ce grand moment, n’a

pas empêché les enfants d’être très performants. La

présence des parents constituait un enjeu important

pour eux, et leur arrivée parfois décalée ou

inattendue ne les a pas déstabilisés, mais bien au

contraire ils ont su montrer le meilleur d’eux-mêmes

ce jour-là.

En conclusion, nous sommes fières d’avoir pu mener ce

projet jusqu’à sa représentation et ce fut une expéri-

ence source de plaisir et d’envie partagée par les

soignants et les enfants._ _ _

Le groupe théâtre du Centre de Jour

Le théâtre a été utilisé pour la première fois

au centre de jour, avec l’intervention d’un comédien-

metteur en scène, Franck Taponard.

Nous avons débuté ce groupe avec quatre enfants et

trois soignantes.

Ce fut une année où il y a eu beaucoup de mouvement,

et où il a fallu s’adapter sans cesse.

En effet, une enfant a quitté le groupe définitivement

fin décembre et nous avons eu deux congés maternité

durant cette année et l’arrivée d’une nouvelle soignante.

Tous ces mouvements de séparation et de création de

nouveaux liens ont pu être symbolisés au sein du jeu

théâtral. En effet, la représentation finale s’est

fondée sur un remaniement de ces différents liens. Au

final, la représentation du 14 juin a été le fruit de

ce travail de l’année. Portés par le regard du

professionnel, les enfants ont souvent réalisé des

scénettes et nous ont surpris, voire émues par leur

capacité d’adaptation et de création.

À la salle du Tapis Volant, nous avons toujours débuté

le groupe par un temps de rassemblement, puis

d’échauffement, puis nous effectuions des exercices.

Certains revenaient de semaine en semaine et étaient

incontournables, d’autres évoluaient en fonction de ce

que voulait nous faire faire Franck Taponard.

Ensuite est arrivé le temps de jeu, qui a débuté dans

un premier temps par des scénettes puis qui a évolué

vers une mise en scène commune.

En début d’année, les enfants mimaient des instruments

ou des animaux, au début seul puis à plusieurs.

44-45

À Coline Rogé, chargée de l’action artistique et de

la communication, Ferme du Vinatier

à Marie-Jo Barny de Romanet, assistante administrative,

Ferme du Vinatier

à Anne Grygorowicz, Direction des affaires financières

à toutes les personnes en soin ayant participé active-

ment aux projets développés par le réseau Éclats d’art,

à tous les personnels des unités de soin membres du

réseau Éclats d’art – Centre de Jour Les Verchères

à Rillieux-la-Pape, Centre de Jour Le Fil d’Ariane

à Vaulx-en-Velin, Centre de Jour Jean Perrin à

Caluire, au Centre Médico-Psychologique à Décines,

Hôpital de Jour et Centre d’Accueil Thérapeutique à

Temps Partiel à Vaulx-en-Velin – qui se sont investis

pendant plusieurs mois pour élaborer et piloter les

projets, pour accompagner les patients au cours et

au-delà de ces aventures de création collective,

aux intervenants artistiques :

À Vaulx Chants

Gaëlle Pécoul, professeur de musique

Chantal Chatain, professeur de formation musicale

Alice Mortagne, accompagnatrice piano

Wild Side Story

Florence Thollot, comédienne

46-47 L’histoire de Pioupiou le voleur

Franck Taponard, metteur en scène

La piste aux étoiles…

Franck Chovelon, circassien

Myriam martin, photographe

L’éclipse d’un ange

Thomas Gervais, artiste dessinateur

Pierre-Yves Carlot, correcteur/relecteur

aux structures culturelles partenaires :

Compagnie La Fille du Pêcheur, Compagnie Les

Braïzanbas, Cie Irep Scènes, Théâtre de la Croix-

Rousse, Associations L’Art… et toi ? et

Les Artambules. Conservatoire à Rayonnement Communal

de Musique et de Danse de Vaulx-en-Velin

aux collectivités territoriales :

Villes de Rillieux-la-Pape, de Vaulx-en-Velin, de

Caluire et de Décines.

aux partenaires financiers :

ministère de la Culture et de la communication - Drac

Rhône-Alpes, ministère de la Santé - Agence Régionale

de Santé Rhône-Alpes, Région Rhône-Alpes, Centre

Hospitalier Le Vinatier

merci.

Conception éditoriale : Coline Rogé

Conception graphique :

Pascale Péronnet et Alain Baraquie, ij design

Sources iconographiques

8-9 Hôpital de Jour et CATTP Vaulx-en-Velin

16-17 CDJ Jean Perrin, 24-25 Myriam Martin,

32-33 Thomas Gervais, 34 P. E.,

40-41 CDJ & CMP enfants Les Verchères Rillieux.

Éclats d’art est soutenu le ministère de la Culture

et de la Communication - Drac Rhône-Alpes, l'Agence

Régionale de santé Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes

et le Centre Hospitalier Le Vinatier

Achevé d'imprimer en octobre 2012 sur les presses

de l'imprimerie du Mont Saint-Rigaud à Propières(69)

La Ferme du Vinatier

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Tél : 04 37 91 51 11

Fax : 04 37 91 53 38

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48

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Depuis 1997 la Ferme

du Vinatier, espace culturel

du Centre Hospitalier

Le Vinatier, élabore

et met en œuvre des actions

culturelles associant patients,

personnels hospitaliers,

partenaires culturels

et artistes intervenants.

En 2006, l'appétence des unités

de soin, la reconnaissance

institutionnelle et le soutien

de l'État et des collectivités

territoriales ont offert

à la Ferme du Vinatier

l'opportunité d'une nouvelle

expérimentation. Avec l'appui de

la Ferme du Vinatier, les unités

de soin peuvent désormais

candidater à un appel à projet

interne, déclinaison

de l'appel à projet régional

« Culture et santé ».

Les lauréats conçoivent et

pilotent leurs propres projets

culturels. Cet ouvrage témoigne

de l'essaimage d'Éclats d'art -

Réseau des projets artistiques

des unités de soin du Centre

Hospitalier Le Vinatier,

sur l'ensemble du territoire.