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LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE ESS 4 - ASFA YENNENGA 2 Les Sétifiens logiquement ! P.19 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6273 VENDREDI 5 - SAMEDI 6 AVRIL 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER GILLES KEPEL SE CONFIE À “LIBERTÉ” “Les pays du Golfe ont sponsorisé les islamistes et les salafistes” Benhamadi : Djezzy rachetée “dans 2 ou 3 semaines” LE LANCEMENT DE LA 3G INTERVIENDRA APRÈS L’OPÉRATION P.2 Louiza/Liberté IL N’A PAS TARI D’ÉLOGES SUR LE MAROC François Hollande encense Mohammed VI P.8 P.7 SALON INTERNATIONAL DU TOURISME, DES VOYAGES ET DES TRANSPORTS À ORAN Favoriser le partenariat entre professionnels P.4 D. R. DÉBUT HIER DU 11 e ROUND DE NÉGOCIATIONS POUR L’ADHÉSION À L’OMC Les réponses de l’Algérie examinées P.2 L’ALGÉRIE AU TOP TEN DES PAYS ENGAGÉS DANS LE DÉMINAGE APRÈS UNE LONGUE MALADIE Salima Labidi s’en va P.12 Liberté TAYEB LOUH JEUDI À TAMANRASSET Une visite sur fond de tensions P.3 D. R. “L’opération touchera les engins explosifs posés par les terroristes” P.6 D. R.

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LIGUE DES CHAMPIONSD’AFRIQUEESS 4 - ASFA YENNENGA 2

Les Sétifienslogiquement ! P.19

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6273 VENDREDI 5 - SAMEDI 6 AVRIL 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

GILLES KEPEL SE CONFIE À “LIBERTÉ”

“Les pays du Golfe ont sponsoriséles islamistes et les salafistes”

Benhamadi : Djezzy rachetée“dans 2 ou 3 semaines”

LE LANCEMENT DE LA 3G INTERVIENDRA APRÈS L’OPÉRATION

P.2

Lou

iza/

Libert

é

IL N’A PAS TARI D’ÉLOGESSUR LE MAROC

François HollandeencenseMohammed VI P.8

P.7

SALON INTERNATIONALDU TOURISME, DES VOYAGESET DES TRANSPORTS À ORAN

Favoriserle partenariatentreprofessionnels P.4

D.R

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DÉBUT HIER DU 11e ROUNDDE NÉGOCIATIONS POURL’ADHÉSION À L’OMC

Les réponsesde l’Algérieexaminées P.2

L’ALGÉRIE AU TOP TENDES PAYS ENGAGÉSDANS LE DÉMINAGE

APRÈS UNE LONGUE MALADIE

Salima Labidi s’en va P.12

Libert

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TAYEB LOUH JEUDI À TAMANRASSET

Une visite sur fondde tensions P.3

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“L’opérationtouchera lesengins explosifsposés par lesterroristes” P.6

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

2LIBERTE

L’actualité en question

Cette nouvelle échéan-ce est avancée, cettefois-ci, par MoussaBenhamadi, ministrede la Poste et desTechnologies de l'in-

formation et de la communication(PTIC) interpellé sur la question, enmarge d'une rencontre d'évaluation or-ganisée jeudi par la commission destransports, de la poste et des télé-communications de l'Assemblée po-pulaire nationale (APN). “Le lancement de la 3G se fera justeaprès l'acquisition de Djezzy par l'État,dans deux à trois semaines”, a-t-il dé-claré. “Nous avons reporté le lancementde la 3G et avons attendu plus d'une an-née compte tenu de l'importance del'opération d'acquisition de la sociétéDjezzy pour le secteur et l'économie na-tionale”. Ainsi, les choses sont dites clairementet expliquent le retard accusé pour lelancement de la 3G annoncé, préala-blement, pour la fin du 1er trimestre del’année en cours. Ce énième report estainsi argumenté par “la préservation desintérêts de l’État en voie d’acquérir les51%” des actions de Djezzy, mais aus-si et surtout “dans l’intérêt des abonnésde l’opérateur qui se comptent par mil-lions”. M. Benhamadi a également assuréque “le processus administratif pour lelancement de la 3G sera enclenché dèsle règlement du dossier Djezzy et deconfirmer, en filigrane, qu’il n’est pas

question d’exclure Djezzy de la 3G”. Au-trement dit, une nouvelle indication

qui précise que le dénouement esttrès proche comme le confirment

d’autres sources, à l’image du journalrusse Vedomosti, réputé très proche des

milieux d’affaires russes. Ce dernier, ci-tant des sources proches de Vimpel-com affirmait, il y a quelques jours, que“le gouvernement algérien a décidé delever l’interdiction de transfert de de-vises”. Or, il se trouve qu’aucune confirmationn’est avancée par le ministère des Fi-nances en charge du dossier qui secontente, depuis de longs mois, de ré-péter que “le dossier est en voie d’achè-vement” sans autres commentaires niprécisions. À rappeler que l’adminis-tration fiscale a infligé à OTA uneamende de 1,3 milliard de dollarspour violation de la réglementation deschanges. De plus, OTA, rebaptisée OptimumTélécom Algeria en décembre 2012, estsous le coup d’une interdiction detransfert de dividendes, notifiée par laBanque d’Algérie, qui l’empêche, depuis2010, d’importer les équipements né-cessaires au développement de ses ac-tivités y compris pour le lancement dela 3G. S'exprimant, par ailleurs, sur le com-muniqué rendu public récemmentpar l'Autorité de régulation de la pos-te et des télécommunications (ARPT)concernant le lancement de la 3G, M.Benhamadi semble vouloir éviter tou-te polémique et précise qu’“il s'agitd'une démarche objective qui rappelleles procédures administratives permet-tant l'ouverture de cette nouvelle tech-nologie en Algérie”.

NABILA SAÏDOUN

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Moussa Benhamadi.

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pre

ss

LE LANCEMENT DE LA 3G INTERVIENDRA APRÈS L’OPÉRATION

Benhamadi : Djezzy rachetée“dans 2 à 3 semaines”

Une nouvelle date est avancée pour le règlement du dossier Djezzy, dont l’État devrait acquérir 51% des parts,à savoir dans les deux à trois semaines à venir.

Les négociateurs algériens ont présenté 12documents qui répondent aux exigencesd'adhésion et comportent des réponses

franches aux questions posées par les autres paysmembres.Les travaux du 11e round formel de négociationsmultilatérales pour l'accession de l'Algérie àl'Organisation mondiale du commerce (OMC)ont débuté hier à Genève. L'Algérie a présenté 12documents qui répondent aux exigences d'ad-hésion et comportent des réponses franches auxquestions posées par les autres pays membres.Une équipe de négociateurs a d’ores et déjà, faut-il le souligner, commencé mardi dernier des né-gociations bilatérales entre l'Algérie et 12 payspour obtenir de nouveaux soutiens au dossierd'accession à cette organisation. Il s’agit d’une série de rencontres bilatérales avec12 pays membres de l’OMC qui avait précédé laréunion formelle. Ces négociations ont été me-

nées, entre autres, avec les États-Unis d’Amérique,le Japon, l’Australie, le Salvador, la Norvège, laNouvelle-Zélande, la Turquie et la Corée du Sud.Six accords bilatéraux avec le Venezuela, Cuba,la Suisse, le Brésil, l’Uruguay et l’Argentine ont étédéjà finalisés.Cette réunion du groupe de travail chargé du dos-sier d’adhésion de l’Algérie à l’organisation exa-minera les réponses de l’Algérie aux questions ad-ditionnelles des membres de l’organisation ain-si que la progression des mises en conformité durégime du commerce algérien et des négociationsbilatérales sur les consolidations tarifaires et lesengagements spécifiques sur le commerce des ser-vices. Les questions liées au régime des licences d’im-portation, les obstacles techniques au commer-ce, la mise en œuvre des mesures sanitaires et phy-tosanitaires, l’application des taxes intérieures, lesentreprises publiques et les privatisations, les sub-

ventions et certains aspects de protection desdroits de propriété intellectuelle qui touchent aucommerce… seront à cette occasion traités lorsde ce round. Ce groupe a déjà examiné le régime du commercede l’Algérie. Son premier projet de rapport a étéélaboré en 2006 et a été révisé en 2008. Le pro-jet de rapport révisé a été transmis à l’OMC et aété distribué à l’occasion de ce 11e round. Aprèsune suspension des négociations qui a durécinq années, l'Algérie œuvrera, par le biais d'unedélégation composée d'experts et de négociateurs,à réaliser une avancée dans le processus d'adhé-sion. Prévue initialement en juin, la 11e réuniondes négociations multilatérales au sein du grou-pe de travail a été reportée, une première fois àjuillet en raison du contexte des élections légis-latives en Algérie, puis une seconde fois après lechangement intervenu à la tête du groupe de tra-vail de l’Algérie à l’OMC.

Le Conseil général de l’OMC avait, en effet, dé-signé l’ambassadeur argentin, Alberto Dialoto,nouveau président du groupe de travail chargé del’adhésion de l’Algérie à l’OMC en remplacementdu Belge François Roux, pour finaliser le pro-cessus de négociations. Au cours de sa visite enAlgérie, Alberto Dialoto a déclaré vouloir co-opérer et voir les moyens et la manière avec les-quels on doit agir pour que l’Algérie puisse accéderà l’OMC dans les plus brefs délais. “Je suis à Al-ger pour écouter, prendre connaissance des préoc-cupations algériennes, et dialoguer pour avoir uneidée plus claire sur le dossier”, a-t-il affirmé.“C’est un processus qui est très compliqué. De plusen plus, l’organisation se montre très exigeante vis-à-vis des pays qui veulent accéder à l’OMC. On vaessayer d’engager un dialogue, de voir comment onpeut avancer dans ce processus”, a expliqué le pré-sident du groupe.

B. K.

DÉBUT HIER DU 11E ROUND DE NÉGOCIATIONS POUR L’ADHÉSION À L’OMC

Les réponses de l’Algérie examinées

Quarante entreprises et une cin-quantaine d’investisseurs del’Union turque des fabricants et

industriels de semence (TSÜAB) se dé-placent à Alger. Appuyés par les insti-tutions de leur pays, ils inaugurent, le10 avril prochain, la première rencontreavec la Chambre algérienne de l’agri-culture à l’hôtel El-Aurassi, a appris Li-berté auprès des autorités compétentesde ce pays à partir d’Ankara. Présentésous le thème générique : “Discuterdans le domaine des semences et parler

des possibilités de partenariats en Al-gérie”, le rendez-vous est un événementd’une importance avérée pour l’agri-culture algérienne. La raison ? Dans lesbagages des Turcs, un projet de pro-duction de graines est bien ficelé. C’estune nouvelle discipline qui consiste àconcevoir des graines selon le climat dechaque région du pays. Elle concerne les légumes et les fruits.L’expérience a bien donné des résultatsdans plus d’une dizaine de pays où ellea été menée. Ce qui lui donne aujour-

d’hui chez les professionnels et les ex-perts une reconnaissance mondiale.Initiée depuis 1984 par l’État turc,cette technologie est mise à l’épreuvepar les professionnels dans les pays sui-vants : les Balkans, Ukraine, Russie,Azerbaïdjan, Kazakhstan, Bosnie, Ita-lie, Pologne, Afrique du Sud et auMaroc. Ce qui force le respect et donne au paysde Kemal Atatürk la considération dela meilleure maîtrise de la productionde graine sans OGM... La démarche est

pour ainsi dire loin d’être un travail debricolage puisque ses initiateurs pré-voient au préalable une implantationde laboratoire afin de déterminer lesconditions d’adaptation de chaqueculture pour chaque région en fonctiondes données climatologiques. Maispour ce faire, les investisseurs turcs es-pèrent trouver un écho favorable au-près des autorités algériennes aux-quelles ils comptent exprimer une de-mande : mettre à leur disposition desparcelles de terrain nécessaires. Pour

la main-d’œuvre, en plus d’être à 100%algérienne, des cycles de formation se-ront lancés une fois l’approbation ex-primée. La Turquie qui a de tout le temps de-mandé un partenariat d’exception avecl’Algérie ne se lasse pas de formuler desdemandes de coopération dans tous lesdomaines avec Alger. Pour ce présentprojet, un objectif est dans la tête desTurcs : lancer la conquête du marchéafricain à partir de l’Algérie.

R. E.

LA TURQUIE VEUT LANCER À PARTIR DE L’ALGÉRIE LA PRODUCTION DE LA SEMENCE ACCLIMATÉE

L’Algérie pour conquérir l’Afrique

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Aux alentours de 12h,une vingtaine dejeunes, bien en vue,attendaient le cortè-ge ministériel à l’en-trée de la ville. Enca-

dré par un cordon policier, qui déga-geait la route, le cortège passera sanss’arrêter. La forte présence policière

dans lacapitaled el’Ahag-g a rdonnait

un avant-goût de la tension qui y ré-gnait. Le soir, en quittant la ville, le cor-tège passera devant les mêmes mani-festants, cette fois-ci encadrés par lesforces antiémeutes. Dépêché en pompier, le ministre duTravail a tenté de rassurer les jeunes,du moins ceux qui ont assisté à sa ren-contre avec les élus locaux, les notableset des membres de la société civile. Cer-tains ont applaudi, d’autres ont quittéla salle après avoir insulté les élus lo-caux. N’empêche, la Coordination lo-cale de défense des chômeurs main-tient sa manifestation prévue pour le10 avril. C’est dire que le déplace-ment des ministres sur place n’a pastoujours réussi à calmer les esprits.Après avoir procédé à des inaugura-tions de structures dépendant de sondépartement, le ministre du Travailavait programmé une rencontre avecles jeunes et les élus locaux en fin dejournée au siège de la wilaya.Tayeb Louh a pris tout son tempspour écouter les doléances des jeunesde Tamanrasset et a apporté des ré-ponses, sans toutefois réussir à atténuerla colère qui s’exprime présentement dela même manière, dans toutes lescontrées du Sud algérien.Parmi les problèmes posés, celui rela-tif à la décentralisation des banques.Malgré une instruction qui existe de-puis plusieurs années, à Tamanrasset,seule la BNA joue le jeu. Le reste desbanques doivent s’en référer à leurs di-rections régionales lesquelles rendentleurs réponses après plusieurs mois.Ceci pour le cas des dossiers Ansej. Leministre a estimé que cette situationétait inacceptable et a promis d’y re-médier dans les jours à venir. Parmi lesdoléances, figure également celle re-lative à l’ouverture de postes budgé-taires dans la Fonction publique no-tamment. Mais les jeunes de Tam ré-clament également leur quota de postessur les sites gaziers d’In Salah. Certainsn’y sont pas allés avec le dos de la cuillè-re pour dire tout haut ce que beaucouppensent tout bas ici. “Si les jeunes d’InSalah ont le droit de travailler ici, nousexigeons le même droit chez eux, sinonqu’ils restent chez eux.” Un discours trèsen vogue par-ici, au point où certainssont allés jusqu’à se demander : “Pour-quoi le gouvernement pousse les gens duNord à venir travailler ici, alors que pournous, on ne nous offre pas d’emplois ?”.

Des quotas de postesdans la Fonction publique Le discours se radicalise, prend destournures qui mettent les élus locaux,le nouveau wali et même le ministredans la gêne. Les jeunes, qui se sont ex-primés, sont remontés contre le pou-voir central et veulent plus, tout de sui-te. Certains sont allés jusqu’à deman-der au ministre du Travail de décréter

des quotas de postes dans la Fonctionpublique au profit exclusif des en-fants de Tam. Un élu de l’APW ne s’estpas fait prier pour remettre au ministredu Travail quatre CV de cadres de Ta-manrasset qui travaillent à la Cnas enle priant publiquement de les pro-mouvoir en tant que directeurs dansd’autres régions du pays.Dans une wilaya où le taux de chômageofficiel se situe à 13,49%, les demandesd’emploi se concentrent essentielle-ment dans le secteur public, notam-ment dans la Fonction publique, maisles jeunes contestataires veulent, euxaussi, leur part du gâteau et concentrentleurs tirs sur les sociétés étrangères,particulièrement celles évoluant dansle champ gazier d’In Salah, mais aus-si celles exploitant le site aurifèred’Amesmessa.

Les sociétés étrangèresdans la ligne de mireParmi les griefs retenus contre cessociétés, l’exclusion des enfants de la ré-gion, en leur imposant des conditionsimpossibles telles que la maîtrise delangues étrangères pour des postes dechauffeur, de gardien ou parfois d’agentd’entretien. En plus, ils pointent dudoigt les disparités salariales flagrantes.Le nouveau wali a déjà dépêché unecommission spécialisée à In Salahpour faire le point sur la situation del’emploi sur place. Pour sa part, le mi-nistre du Travail a promis de sévircontre les sociétés contrevenantes, af-firmant que le ministère du Com-merce pourrait retirer le registre ducommerce à toute société ne respectantpas l’instruction du Premier ministrerelative à l’emploi dans le Sud et rap-pelant que seuls les walis avaient la pré-rogative de décider, à titre exception-nel, d’un recrutement en dehors de lawilaya, si le poste recherché ne trouvaitpas preneur dans la wilaya.

L’Anem n’est qu’un intermédiaire Tayeb Louh s’est élevé contre les ac-cusations portées à l’encontre de l’Agen-ce nationale de l’emploi (Anem). “Ac-cuser l’Anem, c’est une manipulation.C’est faux. Le problème réside dans lesconditions exagérées de certaines en-treprises étrangères.” Le ministre a dé-fendu bec et ongles les entreprisescréées dans les dispositifs Cnac etAnsej et a affirmé que “ces dispositifs dé-

rangeaient ceux qui voient d’un mauvaisœil l’émergence d’une classe de jeunes en-trepreneurs, ceux qui s’octroient les grosprêts bancaires en devises, dont une bon-ne partie reste à l’étranger. Nous avonsconfiance aux jeunes et nous allons lessoutenir. Nous avons relevé le plafondde soutien aux jeunes du Sud à 100%(crédits bonifiés) et nous avons de-mandé aux jeunes de l’Ansej de s’orga-niser en syndicat”. Mais à Tamanrasset, les dispositifsAnsej et Cnac n’emballent pas trop lesjeunes, notamment en raison des len-teurs bureaucratiques des banques.La plupart des projets réalisés ont étéle fait de jeunes originaires d’autres wi-layas, comme ce jeune venu de Batnapour faire dans la menuiserie alumi-nium. “À Batna, le marché est saturé,

alors qu’ici, cette activité est inexistan-te.”Pour le ministre du Travail, l’instruc-tion du Premier ministre apporte la so-lution et il s’agit de veiller à son appli-cation sur le terrain. “Les problèmes serèglent par la franchise. Nous n’avonsrien à cacher. Il y a certes des lacunes etdes dépassements, mais nous allonsfermer la porte à ceux qui veulent ex-ploiter ces lacunes”, martèlera-t-il.Tayeb Louh estimera, par ailleurs, queseul l’investissement créateur de ri-chesses et d’emplois est à même de ré-soudre le problème du chômage.À ce titre, il dira que les mesures d’en-couragement en faveur des investis-seurs devraient être revus, de façon àoffrir plus d’avantages à ceux qui veu-lent investir dans le Sud, par rapportà ce qu’on leur offre au Nord, car, es-timera-t-il, si les investisseurs ont lesmêmes avantages au Sud qu’au Nord,ils préféreraient rester au Nord.Quant aux régions qui ne disposent pasd’entités économiques et qui sont dé-pourvues d’activités génératrices d’em-plois, le ministre demande aux walis deformuler les propositions de projets quipourraient être financés au profit desjeunes.Mais les assurances du ministre du Tra-vail sont loin de satisfaire tout le mon-de, notamment les jeunes contestatairesqui persistent à croire que “noussommes des citoyens de troisième zone”,ou encore “notre wilaya ressemble àune prison, on y envoie les cadres dé-faillants pour les punir”. Un discours envogue en ce moment dans toutes les ré-gions du Sud.

Il y a aussi l’agriculture et le bâtiment Et même si Tayeb Louh a, à maintesfois, insisté sur le fait que l’emploi ce nesont pas seulement les champs pétro-

liers et gaziers ou la Fonction pu-blique, faisant remarquer que des sec-teurs comme l’agriculture et le bâtimentmanquent cruellement de main-d’œuvre, les jeunes maintiennent lapression sur le gouvernement et ré-clament des postes d’emploi tout de sui-te, au profit exclusif des enfants du Sud.

On veut aussi les hautes fonctionset l’enseignement du tifinaghUne pression qui met dans l’embarras,pas seulement le gouvernement, maisaussi les notables et les élus locaux.À Tamanrasset, la réunion avec le mi-nistre du Travail a failli dégénérerlorsqu’un jeune a pris la parole accu-sant les élus locaux de “pourris”. Cesderniers n’ont pas caché leur colère, al-lant même jusqu’à menacer de porterl’affaire devant la justice, selon le mai-re de Tamanrasset. C’est que la repré-sentation locale traditionnelle est for-tement menacée par ce vent de contes-tation. D’ailleurs, les notables locauxavaient senti le vent tourner, eux quiont tenu, à la fin du mois dernier, àtransmettre leur plate-forme de re-vendications où figure, entre autres,leur rejet de “l’exclusion” du Sud, et oùils exigent un quota de postes dans leshautes institutions de l’État (ministères,ambassades), mais où ils demandentaussi l’enseignement de tamashek dansle graphique traditionnel des Touareg: le tifinagh. Le volet politique des revendicationsdes enfants du Sud paraît dépasser lesprérogatives du gouvernement Sellal.Des rumeurs font état du prochain dé-placement du président Bouteflika àOuargla, là où, en 2004, le chef de l’É-tat fut accueilli par les premièresémeutes du genre et d’où est partie lacontestation.

A. B.

Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

3LIBERTE

L’actualité en question

Engagement

Les ministres ne cessent de faire le déplacement dans les wilayas du Sud, lesuns après les autres pour essayer de calmer un volcan de revendications, troplongtemps tues. La célérité avec laquelle l’Exécutif répond démontre que la

situation a atteint un point de presque non retour aggravée par un environne-ment très instable dans les pays voisins.Pour éviter que la contagion ne soit trop tard à endiguer, le gouvernement se plieen quatre pour parer dans l’urgence à une explosion, en prenant des décisionsexécutives dans l’immédiat. Le problème du travail reste la revendication récur-rente pour ces jeunes oisifs malgré eux mais la majorité revendique des postesde travail dans la Fonction publique et les sociétés étrangères. Difficile quand onsait que l’État ne peut plus recruter sur ce chapitre déjà encombré sauf dans lessecteurs de l’éducation et de la santé. Cette niche pourrait être une opportunitépour les nombreux diplômés en chômage. Quant aux sociétés étrangères, il estfort peu probable que, lors des concessions cédées aux multinationales, la prio-rité de l’emploi des locaux ait été au centre des négociations. On découvre petità petit que les commissions étaient tout et pouvaient fermer les yeux des né-gociateurs au sommet. Sinon comment obliger un acquéreur étranger d’un siteà recruter s’il n’est pas tenu par un accord, signé noir sur blanc. À ce premier os-tracisme, s’ajoute le business pratiqué par les sociétés de recrutement privées quiembauchent au Nord contre des sommes faramineuses que verse tout candidatsauf ceux qui ont été recommandés pour service rendu. Il est vrai que le mal estprofond et les actions de prévention ont été inexistantes jusqu’à cette explosion.Le gouvernement avait promis d’installer des filières d’entreprises publiques dansces régions. Cet engagement public est resté lettre morte.Le ministère du Travail encourage les projets de création d’entreprises dans le cadrede l’Ansej et de la Cnac mais quand la banque chargée du suivi est à des centainesde kilomètres, c’est comme prendre un mirage pour une réalité.Les jeunes du Sud ont dit et redit cela à leurs visiteurs d’un moment qui promettentet s’en vont. Mais pas cette fois-ci. ■

À ce premierostracisme,s’ajoute lebusiness

pratiqué par les sociétésde recrutement privéesqui embauchent au Nordcontre des sommesfaramineuses que versetout candidat sauf ceuxqui ont étérecommandés pourservice rendu.”

L’ÉDITO

TAYEB LOUH JEUDI À TAMANRASSET

Une visite sur fondde tensions

Mission difficile pour Tayeb Louh : des jeunes chômeurs l’attendaient à la sortie de la ville scandant des slogansréclamant du travail en fustigeant l’exclusion.

PAR OUTOUDERT [email protected]

Le ministre du Travail, M. Tayeb Louh.

Liberté

De notre envoyé spécialà Tamanrasset :

AZZEDDINEBENSOUIAH

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

4LIBERTE

L’actualité en question

Le groupe pharmaceutiqueallemand, Merck, a procé-dé, mercredi soir, à Alger, àla signature d’une déclara-tion commune avec le la-boratoire algérien Nova-

pharm en vue de la concrétisation duprojet de joint-venture. Cette joint-venture s’inscrit dans le cadre de la pro-duction prochaine de médicaments enAlgérie, destinés au traitement du dia-bète et de l’hypertension artérielle et ré-pond ainsi aux orientations gouverne-mentales consistant à accroître de 70%la production pharmaceutique locale,à l’échéance 2016. Outre la contributionau développement du tissu industrielpharmaceutique local, ce partenariatpermettra de substituer 10 millionsd’euros d’importation au profit de laproduction nationale et, ainsi, réduireles dépenses en devises de 12,5 millions

d’euros à 2,5 millions d’euros. “La si-gnature de cette déclaration communeavec notre partenaire algérien Nova-pharm symbolise de manière concrètenotre engagement en Algérie depuisbientôt 15 ans. À travers cet investisse-ment majeur, nous souhaitons répondreaux besoins croissants du marché algé-rien en matière de traitement du diabè-te et de l’hypertension artérielle, et ce,grâce à la production de nombreux mé-dicaments au niveau local”, a déclaré leDr Karim Bendhaou, président deMerck NW Africa à l’issue de la signa-ture de l’accord de partenariat. Cetteunité industrielle offrira une capacité deproduction et de distribution de 300millions de comprimés par an. Elle estinstallée au sein de l’usine de Nova-pharm à Bou-Ismaïl, dans la wilaya deTipasa. La production sera lancée aucours du 4e trimestre 2013. “Cette dé-

marche a été rendue possible grâce à l’im-plication de l’ensemble de nos collabo-rateurs algériens. Nous sommes fiers depouvoir mener ce projet avec nos équipeslocales, pharmaciens, ingénieurs et tech-niciens. À travers cette joint-venture,nous espérons contribuer au développe-ment du secteur pharmaceutique na-tional”, a expliqué M. Yacine Benama-ra, directeur général de Novapharm.“Cet investissement traduit égalementnotre volonté de contribuer au transfertde technologie et de savoir-faire et gé-nérerait également plus de 150 emploisqualifiés en Algérie”, a ajouté le DrBendhaou.À noter que ce projet bénéficie dusoutien du Laboratoire national decontrôle des produits pharmaceutiques(LNCPP), notamment à travers la miseen place des qualifications.

D. S.

SIGNATURE DE CONVENTION ENTRE LES LABORATOIRES MERCK ET NOVAPHARM

Production et distributionde 300 millions de comprimés par an

Ce partenariat permettra de substituer 10 millions d’euros d’importation au profit de la production nationaleet, ainsi, réduire les dépenses en devises de 12,5 millions d’euros à 2,5 millions d’euros.

Le PDG de Merck NW Africa, Dr Karim Bendhaou, et le DG de Novapharm, M. Yassine Benamara.

AP

S

ARSSELLI INTERNATIONAL DE MOBILIS

Vous n’êtes jamais loin■ Mobilis annonce le lancement, en exclusivité, de son nouveau servicede rechargement électronique Arsselli International. Dès aujourd’hui, lesclients des offres prépayées Mobilis auront la possibilité de recharger leurcompte, spécialement destinées à effectuer des appels versl’international, à partir de 200 DA et plus, aux tarifs les moins chers dumarché. Dans les agences commerciales Mobilis ou chez les points devente et grâce au service Arsselli International, Mobilis offre la possibilitéà ses clients d’effectuer des appels vers des numéros fixes ou mobiles àtravers le monde, aux mêmes tarifs appliqués via les cartes de rechargeinternationales : 1 minute vers le fixe en Europe : 10 DA/TTC. 1 minute versle fixe ou le mobile. Aux USA, Canada & en Chine : 10 DA/TTC. Avec cenouveau service, Mobilis confirme son engagement à proposer pour sesclients des services qui leur offrent plus de facilités et leur permettentd’être encore plus près de leurs proches. Mobilis, partout avec et pour sesclients !

MOHAMED NADJIB HACHANA, AMBASSADEUR DE TUNISIE EN ALGÉRIE

“La sécurité de nos frontières est le maillon fort de notre coopération”

Le renforcement des moyens vi-sant à sécuriser les frontières tu-niso-algériennes est considéré

comme le maillon le plus fort de la co-opération entre les deux pays, a indi-qué, jeudi, à Oran, l’ambassadeur deTunisie en Algérie. Intervenant enmarge du 4e Salon international dutourisme, des voyages et des transportsqui se tient à Oran, le diplomate tuni-sien a affirmé que “les hautes ins-tances des deux pays travaillent en

étroite collaboration pour la sécurité denos frontières communes”. La confé-rence de presse de Mohamed NadjibHachana a été mise à profit pour dé-battre des enjeux stratégiques et éco-nomiques des deux pays. “L’intégrationéconomique maghrébine qui est del’ordre de 2% est insignifiante et incon-cevable par rapport à des pays africainsqui nous dépassent dans cette approcheéconomique”, a-t-il déploré. Relancerla coopération économique est “es-

sentiel pour l’avenir de nos pays”, dira-t-il. Dans ce contexte, il précisera sapensée, affirmant que “l’Algérie et la Tu-nisie ont décidé d’aller loin dans leur in-tégration économique, notamment aprèsla révolution du Jasmin”. Le volet lié autourisme a été abordé par le confé-rencier qui a insisté sur la nécessité depromouvoir le secteur en tenant comp-te des réalités actuelles. “La commissionmixte algéro-tunisienne est à piedd’œuvre pour booster le secteur du tou-

risme dans la Sud, particulièrement parla mise en place d’une politique demanagement et de formation de hautniveau”, rappelant que les travaux deladite commission ont été “momenta-nément interrompus suite aux consé-quences de l’attaque contre Tiguentou-rine”. Concrètement, un consulat deTunisie devra voir le jour à Oran aucours du 2e semestre 2013. La fluidi-té des touristes algériens et tunisienssera confortée par l’activation de laligne maritime Alger-Annaba-La Gou-lette interrompue depuis cinq ans. Le

transport ferroviaire sera, lui aussi, misen branle pour permettre une meilleu-re circulation des biens et des per-sonnes, a-t-il affirmé. Le projet deréalisation d’un tronçon routier li-néaire de 80 km (en territoire tunisien)qui sera greffé à l’autoroute Est-Ouestest également envisagé par les deuxparties. Les Tunisiens sont présents enAlgérie avec 70 entreprises exerçantdans les secteurs des services, du bâ-timent, de l’énergie, des matériaux deconstruction et de l’agroalimentaire.

K. REGUIEG-ISSAAD

SALON INTERNATIONAL DU TOURISME, DES VOYAGES ET DES TRANSPORTS À ORAN

Favoriser le partenariat entre professionnelsL

a 4e édition du Salon international du tou-risme, des voyages et des transports (Siaha)a été inaugurée, jeudi, à Oran au Centre des

conventions Ahmed-Benahmed par Mohamed-Amine Hadj Saïd, secrétaire d’État au Tourismeet à l’Artisanat. Cette manifestation a pour but debooster le secteur touristique aussi bien balnéaireque thermal. Ce salon dédié aux supports du tou-risme professionnel vise à vendre la destinationAlgérie dans le monde. Cette rencontre voit laparticipation d’une centaine d’exposants, desprofessionnels et des opérateurs économiques na-tionaux et internationaux représentant le secteurdu tourisme, des voyages et des transports. Il vapermettre également des échanges, des oppor-tunités d’affaires et des partenariats. Pour le

grand public, c’est une relation directe et une oc-casion pour s’informer sur les pertinences et lesfacilités qui seront offertes au titre de la nouvel-le saison estivale 2013 sur le plan régional, na-tional ou même international en matière de cir-cuit touristique.Des promotions sur les séjours à l’étranger ou despromotions pour ce qui est de la billetterie dansle domaine des transports maritime, aérien ou ter-restre sont au rendez-vous des amoureux desvoyages. Des conférences sur l’investissement tou-ristique privé, les atouts et les perspectives de dé-veloppement du tourisme et de l’artisanat figu-rent au programme de la nouvelle Siaha-2013.Des représentants d’offices de tourisme, d’agencesde voyages et de complexes touristiques, des hô-

teliers, des restaurateurs, des opérateurs du tou-risme thermal ayant des activités en rapport avecle secteur, seront aussi présents au salon jusqu’au7 avril prochain.Outre la promotion de la destination Algérie, lesalon vise la valorisation de la culture touristique,de l’artisanat et les projets en matière d’investis-sement en cours de réalisation. “Cette manifes-tation, organisée sous le haut patronage du mi-nistère du Tourisme et de l’Artisanat, est un espacepour les compagnies de transports aérien et ma-ritime, des sociétés ferroviaires, des agences de lo-cation de voitures, des établissements bancaires etdes assurances pour mettre en exergue leurs ser-vices et prestations”, a-t-on indiqué. Cette 4e

édition du Salon sera caractérisée par plusieurs

nouveautés inscrites au programme. Ainsi, unecentaine de stands sera animée par les exposantsnationaux et étrangers venus d’Inde, du Monté-négro, de Tunisie, du Maroc, de Turquie, de Mal-te et d’Angleterre, entre autres. Quant aux objectifsassignés à cette édition, on citera, notamment, lapromotion du tourisme en général et des activi-tés artisanales, du tourisme réceptif à travers uneapproche de proximité en vue de faire manifes-ter la culture touristique vue sous toutes ses cou-tures au sein de la société. En définitive, Siaha estun Salon professionnel qui se fixe pour objectifde promouvoir les moyens et les infrastructuresdes transports en favorisant les échanges et le par-tenariat entre les professionnels.

K. REGUIEG-ISSAAD

LE SECRÉTAIRE D’ÉTAT AU TOURISME ET À L’ARTISANAT À ORAN

“Les investissements sont nécessairesdans le secteur”

La formule du tourisme réceptif pourrait jouer un rôledéterminant dans la promotion du secteur touristiqueen Algérie, a estimé, jeudi à Oran, le secrétaire

d’État au Tourisme et à l’Artisanat, au cours d’une visite d’ins-pection et de travail dans la capitale de l’ouest du pays. Mo-hamed-Amine Hadj Saïd à annoncé à cet effet qu’uneconvention de partenariat a été signée entre l’Office nationalalgérien du tourisme (Onat), Air Algérie et l’agence fran-çaise spécialisée Selectour pour le lancement de cetteopération. Le complexe les Andalouses a été choisi pour lan-cer cette formule à moins de 300 euros toutes charges com-prises par semaine à partir de mai, juin et juillet 2013. Lepremier responsable du secteur a fait part de la volonté deson département de procéder à la réhabilitation de 63 éta-blissements hôteliers et de huit stations thermales. Une en-veloppe financière de l’ordre de 70 milliards de dinars a été

dégagée à cet effet. Il a annoncé la réalisation de 50 000 litsà l’horizon 2014 en mettant en exergue le rapport qualité-prix. “J’insiste pour dire que les investissements sont néces-saires au secteur touristique pour l’émergence d’une concur-rence qualitative des prestations de services”, a-t-il souligné.Il a également émis des réserves quant à la bétonisation àdes fins touristiques de la façade est de la ville d’Oran. Lemanagement, la formation et une main-d’œuvre spéciali-sée en relation avec le secteur ont été évoqués par le secrétaired’État au Tourisme et à l’Artisanat. Il soulignera, à ce sujet,le projet de réalisation de quatre écoles de formation hô-telière à Alger, Constantine, Oran et Aïn Témouchent. Uneconvention a été signée entre le département ministériel etla prestigieuse école de formation hôtelière suisse à Lausannepour un contrat de huit ans.

K. R.-I.

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■ Les éditions Média-Plus ferontparaître prochainement unnouveau livre intitulé : Justice pourla Palestine ! L’ouvrage est préfacépar Stéphane Hessel et signé par 16contributeurs du tribunal Russel,“personnalités venues de tous bordset de tous pays, qui se sont engagéespour venir à bout d’une injusticepour dénoncer l’impunité d’Israëlqui constitue le réel obstacle à unesolution pacifique, équitable etdurable au conflit israélo-palestinien et demander la créationsans délai d’un État palestinien”.Parmi les contributeurs : StéphaneHessel, Noam Chomsky, LeïlaShahid, Jean Ziegler, MaireadCorrigan-Maguire, Nurit Peled-Elhanan, Alice Walker… Ce livreest issu d’une conversation entreLaurence Tacou, éditrice del’Herne à Paris, avec Christiane etStéphane Hessel en décembredernier.

■ On apprend de sources bieninformées qu’il a fallu l’inter-vention du Premier ministre enpersonne pour que l’icône dufootball algérien, Hacène Lal-mas, soit hospitalisée. Après lerefus de plusieurs hôpitauxd’Alger de l’accueillir alors queson cas était urgent, l’ancien

meneur de jeu du Chabab deBelcourt et de l’équipe nationaledes années 1960 et 1970 a étépris en charge à l’hôpital mili-taire d’Aïn Naâdja après queAbdelmalek Sellal eut fait le né-cessaire avec les responsables decet établissement.

NAISSANCE DE LA REVUE SUR LA FORMATIONET L’EMPLOI À BOUMERDÈS

La Direction de la formationlance sa revue “Echo Forme”■ Echo Forme, c’est le titre donné à la revue éditée par la Directionde la formation professionnelle de Boumerdès qui est à son troi-sième numéro. Née à l’occasion du 2e Salon de la formation or-ganisé récemment à Boumerdès, cette publication bilingue vientcombler le vide qu’enregistre la wilaya en matière d’informationet de communication. “Cette revue permet de faire connaître lesdifférentes activités dispensées par les établissements de la formationprofessionnelle et elle est destinée surtout pour les jeunes en quê-te de formation et d’emploi”, indique M. Arab, directeur de wi-laya de la formation et responsable de la publication. Cette pu-blication semble connaître un grand succès auprès des jeunes,notamment les élèves de la formation professionnelle. Par ailleurs,on a appris qu’un concours pour le meilleur établissement dela formation professionnelle a été lancé cette semaine. Trois prixseront décernés chaque année pour les meilleurs CFPA de la wi-laya.

LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANIradar@liberté-algerie.com

DES HÔPITAUX D’ALGER ONT REFUSÉ DE L’ACCUEILLIR

Hacène Lalmashospitalisé à Aïn Naâdjagrâce à Abdelmalek Sellal

{de Liberté

{

Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013 LIBERTE 5

MELILLA, ENCLAVEESPAGNOLE SUR LACÔTE MAROCAINE

Le présidentne veut plusd’imamspayés par leMaroc

■ Le président de Melilla,Juan José Imbroda, ne veutplus d’imams payés par leMaroc, et dépendants ad-ministrativement de ce der-nier, dans les mosquées decette enclave. M. Imbrodal’a déclaré lors d’une séancede contrôle du gouverne-ment dans l’Assemblée deMelilla, le Parlement local. Ila rappelé qu’il en avait par-lé en février avec le ministrede la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón. Lors de son in-tervention devant l’Assem-blée de Melilla, M. Imbrodaa expliqué qu’il ne voulaitplus d’imams marocains “quifont du prosélytisme et je nesais quoi encore” dans lesmosquées de la ville auto-nome. Il va dorénavant exi-ger que des imams espa-gnols se chargent du travailfait par les Marocains. Sonbut est de bouter hors de laville les imams marocainsqui seraient “téléguidés” de-puis Rabat.

BIENTÔT AUX ÉDITIONS MÉDIA-PLUS

Justice pour la Palestine !

UNE FEMME VIOLÉE TOUTES LES 20 MN EN INDE

Des sous-vêtements électriquespour lutter contre le fléau

■ Le soutien-gorge électriqueSHE envoie 3 800 kV à l'agres-seur sexuel, tel un taser, aumoindre contact. Cette inven-tion par des étudiants ingé-nieurs indiens arrive à pointnommé pour un fléau qui a prisde l’ampleur dans le pays du Ka-

masutra. Les trois ingénieurstravaillent déjà à l’intégrationd’un GPS dans ces vêtementsantiviolences : dès le choc élec-trique déclenché, un SMS d’ur-gence sera envoyé à la police etaux parents de la victime, indi-quant ses coordonnées géogra-

phiques. Un grand pas en avant,surtout dans un pays ravagé parles violences sexuelles : unefemme serait violée toutes les 20minutes en Inde et dont l’im-pact touche le tourisme.

■ Les 5es journées du marketingsportif se tiendront les 28 et 29avril prochains à Alger à lasalle de conférences d’El-Ham-ma, sous le parrainage du mi-nistre de la Jeunesse et desSports. Cet événement organi-sé par RH.International Com-munication intervient justeaprès l’installation des prési-dents des fédérations natio-nales sportives et du présidentdu COA par le Premier mi-nistre en présence du ministrede la Jeunesse et des Sports et

de plusieurs autres membres dugouvernement. Une opportu-nité qui arrive à point nommépour permettre aux gestion-naires et aux professionnels decette branche d’améliorer leurstratégie de communication etde confronter leurs idées àcelles des 15 experts qui sesuccéderont à la tribune pourdes communications qui ré-pondent aux exigences de l’heu-re.

ELLES SE TIENDRONT À LA SALLE DE CONFÉRENCES D’EL-HAMMA

Les cinquièmes journées dumarketisportif les 28 et 29 avril

ANNONCÉE CANDIDATE POUR LA PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE DE 2016

Hillary Clinton va publier un nouveau livre en 2014■ L'ex-secrétaire d'État améri-caine, Hillary Clinton, objet detoutes les spéculations concer-nant son éventuelle candidatu-re à la présidentielle de 2016, vapublier un nouveau livre à l'été2014 sur “les défis” du XXIe

siècle, a annoncé l'éditeur Simonand Schuster. L'ouvrage, qui n'apas encore de titre, reviendra surson expérience de secrétaired'État du président Barack Oba-ma, une fonction qu'elle a quit-tée volontairement en janvieraprès quatre années exténuantes,et sur les “défis d'un monde enplein changement”, a précisél'éditeur new-yorkais. Aucun

détail n'a été donné sur le mon-tant négocié pour cet ouvrage,très probablement plusieurs mil-lions de dollars. Mme Clinton, 65ans, est, selon un récent sonda-ge Quinnipiac, la personnalitépolitique la plus populaire auxÉtats-Unis, avec 61% d'opinionsfavorables. Et les Américainsse passionnent pour son avenir :sera-t-elle oui ou non candida-te à la présidence en 2016 ? Unsondage le mois dernier — lis-tant des candidats fictifs — l'adéjà donnée gagnante face àtrois républicains.

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

6LIBERTE

L’actualité en question

L’ALGÉRIE AU TOP TEN DES PAYS ENGAGÉS DANS LE DÉMINAGE

“L’opération touchera les engins explosifs posés

par les terroristes”Depuis la mise en œuvre de la Convention jusqu’au 28 février de cette année, “l’Algérie a enlevé 849 712 mines,

restitué 6 425,772 hectares de terrains, détruit 159 110 engins explosifs et retenu 5 970 autres”.

L’opération de déminage engagéepar l’Algérie, depuis les premièresannées de l’Indépendance, tou-chera même les engins explosifsdisséminés par les groupes terro-ristes islamistes. C’est ce qui ressort

du séminaire tenu, jeudi à Alger, à l’occasion dela Journée internationale contre les mines anti-personnel. La rencontre était organisée par le Conseil na-tional économique et social (Cnes) et le minis-tère de la Défense nationale, en collaboration avecHandicap International. “Le déminage en Algé-rie a atteint 70%, et l’opération touchera même lesengins explosifs posés par les groupes terroristes du-rant la décennie noire”, a indiqué Mohamed-Se-ghir Babès, premier responsable du Cnes. Celadit, le travail qu’effectuent les soldats de l’ANP surle terrain ne sera pas circonscris, uniquement auxzones minées par la France coloniale, mais tou-chera les maquis et autres massifs forestiers in-festés par les groupes terroristes, dont les bombesposées ne cessent de faire des victimes parmi lapopulation. En effet, la presse nationale fait état, régulière-ment, d’explosions de bombes artisanales dissé-minées par les groupes terroristes dans plusieursrégions du pays. Entre soldats et éléments de ser-vices de sécurité, des citoyens civils sont aussicomptabilisés parmi les victimes. La rencontrede jeudi était aussi une occasion pour les parti-cipants, notamment pour les cadres du ministèrede la Défense nationale, de présenter un bilan ex-haustif de l’opération de déminage. Ainsi, le co-lonel Hassen Gherab a fait état de destruction de

“159 110 mines antipersonnel” et ce, “depuisl'adhésion de l'Algérie, le 27 novembre 2004, auprocessus d'Ottawa”. Le cadre du MDN a préci-sé que, depuis la mise en œuvre de la Conven-tion jusqu’au 28 février de cette année, “l’Algériea enlevé 849 712 mines, restitué 6 425,772 hectaresde terrain, détruit 159 110 engins explosifs et re-tenu 5 970 autres”. Pour rappel, l’opération de dé-minage a été faite en deux phases. La première

s’étalant de 1963 à 1988, dans le cadre de “l’effa-cement de l’œuvre du colonialisme”, a détruit 7 819120 mines et le nettoyage de 50 006 terrains. Cesmines ont été disséminés, pour rappel au long desfrontières est et ouest du pays sur les lignes Chal-le et Morice. La deuxième phase s’étale depuis2004 à ce jour et vise à assainir définitivement leterritoire national de toutes ces mines. Les pré-sents ont rappelé que la France coloniale avait dis-

séminés pas moins de 11 millions de mines. L’Al-gérie postindépendance a réussi la destruction de8 millions, donc 3 millions autres engins explo-sifs restent enfouis sous le sol algérien. Les sta-tistiques présentées par le ministère de la Défensenationale indiquent que les unités de l'Armée na-tionale populaire (ANP) chargées de l'opérationde déminage sont parvenues, au 28 février der-nier, à détruire un total de 670 256 mines dont566 579 mines antipersonnel, 99 622 mines an-tigroupes et 4 055 mines éclairantes, soit, 14 typesde mines. Par ailleurs, le colonel Gherab a abor-dé le volet concernant l'assistance aux victimes.Il dira, à ce sujet, que plusieurs points ont été prisen considération dans le cadre des dispositionsde la stratégie nationale adoptée lors d'un sym-posium international tenu en mai 2005. Il s'agitde favoriser la participation des victimes à tousles thèmes les concernant, d'augmenter leurs ca-pacités de gestion et de prise en charge, d'appuyerleur réinsertion socioéconomique et leur apporterle soutien psychologique nécessaire. SalimaRebbah, de Handicap International, a évoqué,quant à elle, le volet concernant l’application d'unplan d'action contre les mines visant notammentl'application des droits des victimes. En marge duséminaire, Mohamed-Seghir Babès a indiqué quele Cnes, en sa qualité d'organe consultatif d’éva-luation des politiques publiques, a conféré à l'opé-ration de déminage “une plus grande dimensionhumanitaire partant du fait qu'il est question d'uncrime contre l'humanité qui constitue une entra-ve au développement des peuples et une menacepour leur sécurité”.

MOHAMED MOULOUDJ

Le ministère de l'Habitat et de l'Urbanismea procédé jeudi à l'examen des mécanismesnécessaires pour la réalisation d'un pro-

gramme de logements promotionnels publics auprofit des Algériens établis à l'étranger. À cet effet, une réunion interministérielle re-groupant les représentants des différents secteursconcernés a été organisée, sous la présidence duministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdel-madjid Tebboune, et du secrétaire d'État chargéde la Communauté nationale à l'étranger, Bel-kacem Sahli. La rencontre a été marquée par l'ins-

tallation de trois comités de travail pour définirles dispositions à prendre pour la concrétisationde ce programme, dans le cadre d'un décret spé-cifique pour cette nouvelle formule. La com-mission des finances, composée des représentantsdu ministère des Finances, de la Banque centraled'Algérie et du Crédit populaire algérien (CPA),se chargera de l'examen des dispositions finan-cières et juridiques (garanties, assurances...). Quant à la commission parlementaire qui re-groupe des représentants de l'Assemblée popu-laire nationale (APN) et du Conseil de la nation,

essentiellement les députés et sénateurs repré-sentant la communauté algérienne à l'étranger,elle se chargera de l'examen des normes d'accèsde cette catégorie à ce programme, notammenten termes de revenu exigé. Composée de re-présentants des ministères de l'Habitat et de l'In-térieur, la commission technique examinera,quant à elle, l'application du projet, particuliè-rement le volet immobilier. “Ce programme re-vêt une grande importance, vu l'intérêt accordé parle gouvernement à cette catégorie pour son im-plication au projet de développement national”, a

déclaré M. Sahli. Il a ajouté que le secrétariat d'É-tat chargé de la Communauté nationale à l'étran-ger veillera au recensement des demandes et à lapromotion médiatique du projet qui ne sera pasréalisé, a-t-il dit, “au détriment des citoyens lo-caux”. Pour leur part, les représentants duConseil de la nation et de l'APN ont insisté surla nécessaire intégration des émigrés bénéficiairesde ce programme dans le tissu urbanistique lo-cal, en évitant de leur consacrer des aggloméra-tions spéciales.

SYNTHÈSE/D. S.

PROGRAMME DE LOGEMENTS AU PROFIT DES ALGÉRIENS ÉTABLIS À L'ÉTRANGER

Le gouvernement examine les mécanismes de réalisation

Mohamed Sghir-Babès : “Le déminage en Algérie a atteint 70%.”

AP

S

PARTICIPATION DE JEUNES CANADIENS À L’ATTAQUE D’IN AMENAS

À Ottawa, la police s’interrogeC’

est au Canada que XristosKatsiroubas, élevé dans unefamille grecque orthodoxe,

s'était converti à l'Islam. Tout commeson camarade d'école Aaron Yoon, issud'une famille catholique d'origine co-réenne. La conclusion de la police canadien-ne pose plus de questions qu’elle n’ap-porte de précisions sur le parcours desdeux terroristes canadiens présentsdans le groupe terroriste qui a attaquéle site gazier d’In Amenas le 16 janvierdernier. Les deux terroristes, XristosKatsiroubas ; 22 ans et Ali Medlej, 24ans, sont issus de milieux aisés, ontvécu dans un quartier de la classemoyenne où ils ont fait leurs études se-condaires jusqu’au moment où ils

rompent avec leurs familles. Les ser-vices de sécurité canadiens cherchentà savoir comment s’est opérée leur re-conversion à l’Islam et surtout com-ment ils ont pu quitter le pays. Ce n’est que lorsque la radio et lachaîne de télévision CBC ont confir-mé la présence de ces deux terro-ristes parmi le groupe que l’opinion pu-blique canadienne est secouée par lechoc. Après avoir quitté leurs familles, ils au-raient vécu, selon des informations re-cueillies après une sorte d’appel à té-moin lancé par la Gendarmerie roya-le du Canada, de petits boulots mais eu,chaque fois, des problèmes, en raisonde leur tendance à prier à l’heure, du-rant les heures de travail. La police,

ayant eu vent de leur penchant, s’est in-téressée à eux mais n’a pas gardé sonintérêt pour “ces trois adolescents”, ilsétaient deux terroristes et Aaron Yoon,d’origine coréenne, leur camarade declasse. Ce dernier ne serait pas parti avec eux,il aurait, selon certaines informations,quitté le Canada, le premier pour serendre d’abord au Maroc. Bien plustard, il sera rejoint par les deux autres,selon des recoupements non précis. Delà, ils se sont rendus en Mauritanie oùils vont rapidement apprendre l’arabeet le Coran. Mais, selon son frère, Aa-ron vit encore à London, au Canada etn’a pas de lien avec les deux terroristesmorts à In Amenas. Il serait, pourtant,affirment des sources sécuritaires, ar-

rêté et détenu dans l’un des deux paysqu’il a visités, au Maroc ou en Mauri-tanie. Des pistes embrouillées qui ontéchappé à la police canadienne dont ladiffusion des portraits des suspects adonné lieu à des informations contra-dictoires. Pour certains, ces jeunes convertis sesont sentis rejetés par leur environne-ment qui les poussa vers le radicalis-me et aller chercher le paradis ailleursy compris dans la solution extrême, de-venir martyrs. Les questions que se posent les Cana-diens est : comment cela a-t-il pu ar-river chez eux ? Quelles raisons ontpoussé ces jeunes à devenir des terro-ristes ? Cela en mettant en avant le faitqu’ils sont issus de milieux relativement

aisés. Argument qui semble ne plus te-nir la route, dans ce cas précis, et quisignifie que d’autres raisons — à cher-cher ailleurs — sont derrière cette si-tuation. Par ailleurs, il y a lieu de relever un cer-tain relâchement de la part des servicesde sécurité canadiens qui, par le pas-sé, ont largement contribué par leursrenseignements à déjouer, aux États-Unis, des attentats à l’explosif lorsqu’ilsfournissaient des informations sur depotentiels terroristes résidant au Ca-nada étroitement suivis lors de leur dé-placement aux USA. C’est raté cette foispuisqu’ils ont perdu leurs traces. C’estle choc et la panique parmi la popu-lation.

DJILALI B.

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7LIBERTE

L’actualité en question

D. R

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GILLES KEPEL SE CONFIE À “LIBERTÉ”

“Les pays du Golfe ont sponsorisé les islamistes et les salafistes”

Liberté : Qu’est-ce qui pousse un universitairereconnu de 57 ans à jouer les jeunes “chercheurs-reporters” et à retourner sur le terrain ?Gilles Kepel : En décembre 2010, le patron deSciences-Po Paris a pris la décision absurde de fer-mer le département d’études du monde arabe, quej’avais créé. Pour cette nouvelle direction, restriction

budgétaire obli-ge, il suffisait desurfer sur lesblogs et les ré-seaux sociaux

derrière son ordinateur et de parler l’anglaispour comprendre les sociétés arabes. Après “cet-te mise à mort”, j’avais besoin de me reconstrui-re. Le déclenchement des révolutions le 17 dé-cembre 2010 (*), en Tunisie allait me permettred’encaisser le coup de massue. J’ai entrepris ce longvoyage. Cela fait 40 ans que je fréquente cette ré-gion. J’y ai beaucoup d’amis, un certain nombred’ennemis aussi. Je vis avec ce monde une vraiepassion, faite d’amour et de détestation. Mais lasoudaineté, la détermination populaire, les motsd’ordre des manifestants de ces Printemps arabesnous ont tous surpris. Pour ma part, les catégoriesde pensée dans lesquelles j’étais enfermé nefonctionnaient plus. Je devais tout reprendre. Al-ler sur le terrain comme un observateur de base,pour comprendre. Retrouver ces lieux où j’avaiserré, rencontrer les acteurs de ces printempspour éviter de plaquer trop rapidement des sché-mas d’interprétation sans fond.

Deux ans de pérégrinations, 35 voyages et 13 paysvisités vous ont finalement donné la clé de “cesprintemps” ?Il faut avoir l’humilité de ne pas tirer de conclu-sions hâtives. Le processus ne fait que commen-

cer. Il est loin d’être fini. Nous sommes entrés dansla troisième phase de la révolte.

Quelles sont ces phases ?La première qui va de la mi-décembre 2010 à l’au-tomne 2011 est celle des jeunes qui descendentdans la rue pour réclamer des droits universels :démocratie, liberté et justice sociale. La secondecomprise entre septembre 2011 et le 1er semestre2012 correspond à la montée des islamistes. LesFrères musulmans notamment qui, invisibleset silencieux au début des révoltes, remportent lesélections en Tunisie et en Égypte. Et enfin la troi-sième phase, celle où depuis un an, les Frères quiont montré leur incapacité à résoudre les pro-blèmes sont contestés par la rue. Aujourd’hui, plusque les libéraux, on entend surtout les salafistesqui contestent les gouvernements en place. EnÉgypte le parti Nour, en Tunisie Ansar al-Chariahs’en prennent régulièrement aux laïcs, aux in-tellectuels, aux mauvais musulmans, aux ar-tistes et aux femmes. L’assassinat le 6 février der-nier de l’opposant laïc Chokry Belaïd témoigne dela violence de ces groupes. Les salafistes sont lapartie visible,“spectaculaire” de ces révolutions.Ils font beaucoup de bruit et les médias les mon-trent. Mais les laïcs et la société civile ne sont pasen reste. En Tunisie, au lendemain de l’assassinatde l’avocat Chokry Belaïd, des milliers de gens, li-béraux et démocrates, sont descendus dans les ruesde la capitale, pour réclamer la fin des violencesislamistes et le départ d’Ennahda au pouvoir. EnTunisie comme ailleurs, il existe des associa-tions citoyennes extrêmement attentives à la sau-vegarde des libertés individuelles.

Plus de deux ans après leur début, n’y a-t-il vrai-ment aucune certitude à tirer de ces printemps ? Quel que soit le devenir, il y a une chose sur la-quelle on ne pourra pas revenir : pour la premièrefois dans ces pays est apparue une citoyennetéarabe. La liberté de s’exprimer, qui avait étéconfisquée après les indépendances par les ré-gimes autoritaires au pouvoir, a fait surface. Lesgens n’ont plus peur de descendre dans la rue,même si la contestation part dans tous les sens.Et que l’on y trouve aussi bien des jeunes en jeanset en baskets que des barbus en djellabas et desfemmes recouvertes du voile intégral.

Pourquoi ces mouvements islamistes, absentsau début des révolutions, ont fini par “étouffer” les jeunes libéraux, et confisquer leurrévolution ?Parce dans la clandestinité où les dictatures desanciens régimes arabes les maintenaient, ilss’étaient efficacement organisés en groupesstructurés. œuvrant dans l’ombre, un peu commeles partis communistes naguère. Ils jouissaient aus-si de l’aura des partis martyrs : un grand nombrede leurs dirigeants avaient été emprisonnés sousles dictatures.Ils apparaissaient aux yeux de la po-pulation rurale plus honnêtes que les autres.Contrairement à ce que les télévisons occidentalesnous ont montré, les révolutions ne se réduisaientpas à la jeunesse éduquée des centres-villes,parlant le français et l’anglais et utilisant Inter-net et les réseaux sociaux.Aux yeux des ouvriers, des fellahs des quartierspauvres et des campagnes, cette jeunesse révol-tée semblait trop occidentalisée. Très vite aussiquand les premières difficultés sont apparues, lesFrères ont été considérés comme les seuls pouvantrétablir l’ordre et la sécurité.

Aujourd’hui l’état de grâce est terminé ? Le même chauffeur de taxi qui en Égypte vous as-surait en juin 2012 qu’avec un président commeMohamed Morsi et son parti, Liberté et Justice aupouvoir, l’Égypte était sauvée, stigmatise au-jourd’hui la confrérie en vous assurant que ceschefs sont incapables de sortir le pays du chaos.Le danger ce sont les salafistes. Soutenus par l’Ara-bie Saoudite, certains de leurs militants n’hésitentpas à utiliser la violence. Ces extrémistes profitentdes frustrations pour gagner le cœur des peupleset conquérir les opinions publiques.

Quel est la différence entre les Frères musulmanset les salafistes ?Soutenus par le Qatar, les Frères veulent s’emparerdu pouvoir politique par le haut, en prenant le payspar les urnes.Financés par l’Arabie saoudite, les salafistes veu-lent islamiser l’ensemble de la société par lebas, en œuvrant dans les quartiers pauvres et lesbidonvilles, sans forcément prendre le pouvoir po-litique. Même si récemment ils ont formé des par-tis. Ce qui est nouveau pour leur mouvance.

Frères et salafistes ne tiennent-t-ils pas undouble langage en se montrant rassurantspour la communauté internationale et les Oc-cidentaux, alors qu’au fond, leur désir communest d’islamiser les sociétés ? Ces printemps ont amené des dissensions dansles rangs islamistes, des Frères comme des sala-fistes. En Tunisie, l’ancien Premier ministre, Ha-madi Djeballi, a démissionné de son poste car ilétait en désaccord avec la ligne trop religieuse desa hiérarchie. D’autres personnalités défendentune société civile et une privatisation du religieuxcoupé du politique. Les islamistes ne parlentplus d’une voix unique. Ils sont confrontés à desdifficultés économiques et la jeune génération serend compte peu à peu, qu’on ne dirige pas un paysavec des versets religieux.

Vous dites que le pétrole est la cause de l’arri-vée de ces mouvements islamistes. Pourquoi ?Les révolutions arabes ont terrorisé les princes desgazomonarchies comme le Qatar et ceux des pé-tromonarchies comme l’Arabie Saoudite. Lesmots d’ordre des jeunes révolutionnaires : dé-mocratie, liberté, justice sociale incarnent tout lecontraire de la politique de ces émirats et royaumescorrompus et dictatoriaux. Ces derniers ontvécu dans l’angoisse, de voir les manifestants ar-river jusqu’à leurs portes pour les prier de parta-ger leurs richesses.Pour endiguer cette menace, les pays pétroliersdu Golfe ont sponsorisé des groupes islamistes etsalafistes, afin que ces mouvements religieux re-tournent la colère de leurs partisans contre les laïcs,les libéraux et les mauvais musulmans, sans re-mettre en cause les comportements et les privi-lèges des princes qataris ou saoudiens. Le pétro-le est une vraie “malédiction”.

(*1) Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi,jeune vendeur ambulant de Sidi-Bouzid, ville

du centre de la Tunisie, s’immole pardésespoir sur une place publique. Son suicidedéclenche la révolte des Printemps arabes, et

entraîne la chute de trois dictatures enquelques mois : la Tunisie le 14 janvier 2011,

l’Égypte le 11 février 2011, et la Libye le 20 octobre 2011.

Universitaire, arabisant,Gilles Kepel est retournéentre 2011 et 2013 danstreize pays arabes pourmieux comprendre les évè-nements qui agitent larégion depuis 2011. Fruit deses deux années de voyagePassion arabe est un journalde 480 pages où se mêlentdes analyses, des anecdoteset des rencontres… Liban,Bahreïn, Émirats arabes unis,Syrie, Tunisie, Égypte,Palestine, Israël, Qatar,Arabie saoudite, Yémen,Turquie, Libye : un livre devie (Kitab al-hayat) sur lesprintemps arabes. Dans cetentretien, Kepel expliquecomment les salafistes sontsortis vainqueurs des révolu-tions arabes et pourquoi lesmonarchies du Golfe à com-mencer par l’Arabie saouditeont financé les mouvementsintégristes pour islamiser lessociétés arabes par le bas.Mais l’auteur fait remarquerque les nouvelles généra-tions semblent réfractairesaux discours religieux, dumoins en tant que mode degouvernance.

PROPOS RECUEILLIS PAR LUC BALBONT

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8LIBERTE

L’internationale

IL N’A PAS TARI D’ÉLOGES SUR LE MAROC

François Hollande encenseMohammed VI

Dans un discours prononcé jeudi devant le Parlement marocain, le président français a multiplié les complimentsen direction du souverain alaouite sur les “avancées” du Maroc en matière de démocratie.

Estimant que le royaume du Marocs'affirmait comme “un pays de sta-bilité et de sérénité”, le chef de l’Etatfrançais a commencé par saluer,lors d'un discours devant le Parle-ment à Rabat, les “pas décisifs” que le

Maroc accomplit “chaque jour” vers la démo-cratie. “Le message, il est simple: la France aconfiance dans le Maroc”, a-t-il assuré. Continuantsur sa lancée, François Hollande a loué le soucidu Maroc d'assurer son “unité” sur la base de “lareconnaissance de sa diversité”. Dans le mêmeordre d’idées, il a ajouté : “Alors sûrement tout neva pas aussi vite que certains le voudraient, il y atoujours des critiques, des améliorations, c'estvotre responsabilité. Et notre devoir, c'est devous accompagner”. Il ne manquera pas derendre “hommage à la volonté réformatrice du roiMohammed VI”. François Hollande louera parla suite l'adoption, à l'été 2011, d'une nouvelleConstitution, dans le contexte du Printempsarabe, qui a-t-il estimé, garantit notamment “latolérance” et “reconnaît le caractère multiple del'identité marocaine”. Nuançant légèrement sespropos, il soulignera : “Je sais aussi, malgré cesprogrès, ce que sont encore les attentes des Ma-rocains”, avant d’ajouter : “Il y a des impatiencespartout (...) mais je sais que vous avez la volon-té de faire face et de réaliser ce que vous avez pro-mis aux Marocains”. Toujours aussi élogieux, lepatron de l’Elysée, dont c’est la première visitedans le royaume depuis son élection en mai 2012,

dira que “le Maroc maîtrise son propre change-ment, et ce n'est pas facile”, en référence aux prin-temps arabes “qui sont prometteurs et en mêmetemps porteurs de risques”. “C'est pour cela quenous devons conjurer toutes les menaces”, préci-sera-t-il. François Hollande évoquera égalementles liens multiples et l'“affection profonde” desFrançais pour le royaume. “Je viens, au nom detoute la France, vous dire combien je suis fier dela relation avec le Maroc”, clamera-t-il. Commeil fallait s’y attendre, il a renouvelé le soutien dela France au Maroc dans le cadre du conflit duSahara Occidental, en jugeant “urgent” de par-venir à un règlement négocié. Il réaffirmera sur-tout que le plan d'autonomie proposé par leRoyaume chérifien était “une base sérieuse et cré-dible” de négociation. François Hollande estimeraque “cette question qui attend son règlement de-puis plus de 30 ans” doit trouver rapidement unesolution car “la crise au Sahel rend encore plus ur-gente la nécessité de mettre fin à cette situation”.Il soulignera que “la France soutient la démarchedu secrétaire général des Nations unies pour par-venir à un règlement politique acceptable” sur labase des résolutions de l'ONU. “Le plan présen-té en 2007 par le Maroc prévoit un statut de lar-ge autonomie pour la population de cette région”rappellera-t-il avant de lancer avec force sous lesapplaudissements des députés marocains : “Je leredis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vued'une solution négociée”.

MERZAK TIGRINE

Malgré ses annonces pour garantir une “exemplarité totale”,le président de la République française se retrouve sousla pression des affaires Cahuzac et Augier. La droite fran-

çaise boit du petit-lait. Le locataire de l’Elysée déjà KO par l’affai-re de son ministre du Budget, a été, pour ainsi dire, jeter sur le ta-pis par une nouvelle affaire dite Augier. Alors qu’il pensait fuir mo-mentanément sa presse et son opinion durant au moins les qua-rante-huit heures consacrées à son voyage royal au Maroc, Fran-çois Hollande devait recevoir en plein visage sous le faste de sonami Mohamed, une nouvelle tuile. Le nom de l’homme d’affairesJean-Jacques Augier, trésorier de sa campagne présidentielle, est ap-paru dans des données sur les paradis fiscaux révélées jeudi 4 avrilpar 36 médias internationaux. Et cette tarte est arrivée alors que l’on-

de de choc de l’affaire Cahuzac faisait des petits, impliquant de nom-breux ministres. La droite qui a rebondi, a accusé le ministre de l’Eco-nomie et des Finances d’avoir couvert son ancien collègue des Bud-gets ainsi que Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, les “Sarkozy dela gauche” interpellé sur les enquêtes d’habilitation de Jérôme Ca-huzac. Comment en effet, les dépôts financiers de celui qui avaitpour mission de lutter entre autres contre le blanchiment d’argentet la fuite fiscales ont pu échapper aux renseignements généraux? Au Maroc, entre deux réceptions somptueuses, François Hol-lande a vu tomber sur sa tête une autre révélation embarrassante: Jean-Jacques Augier, le trésorier de sa campagne électorale, seraitimpliqué dans des investissements dans les paradis fiscaux. Un amide trente ans du chef de l’État, membre de la fameuse promotion

Voltaire de l’ENA, comme Jérôme Cahuzac. Au-delà d’imbrogliosjuridiques, ces affaires portent atteinte à la présidence d’Hollanded’un point de vue moral. Ses proches et amis, de grands serviteursde l’État, fourvoyés dans des histoires de paradis fiscaux, jettent unpeu plus le doute sur l’intégrité des socialistes. Le président de l’UMP,Jean-François Copé, n’a pas raté l’occasion en accusant François Hol-lande d’être devenu un “chef de clan”. Alors que les sondages voientplonger sa cote de confiance dans l’opinion, plusieurs voix à gaucheexpriment désormais officiellement leur attente d’une nouvelle im-pulsion politique, qui pourrait passer par grand ménage, aumoins un remaniement gouvernemental qui fasse la part belle à deshommes nouveaux et intègres.

D. BOUATTA

Les mouvements sociaux participant au Fo-rum social mondial de Tunis entre le 26 etle 30 mars dernier ont “condamné rigou-

reusement” l'attitude violente et contraire à l'es-prit du forum affichée par les membres de la "so-

ciété civileo f f i c i e l l emarocaine"envoyés par

le Makhzen pour intimider et harceler toute per-sonne qui ose soutenir le droit du peuple du Sa-hara occidental à la liberté et à l'indépendance.Les membres du Comité de facilitation de l'As-semblée des mouvements sociaux tenue le 29mars dernier à Tunis, ont indiqué dans un com-muniqué signé le 31 mars et qui circule encorepour collecter de nouvelles signatures, que “le pro-gramme de l'Assemblée qui est une activité auto-organisée soutenue par plus de 50 organisations ac-tives au sein du FSM, a été brusquement inter-rompu par quelques délégué(e)s marocain(e)squi ont envahi la tribune et tenté d'empêcher parla violence la lecture de la dernière partie du pro-jet de déclaration où nous affirmions que nous dé-fendons le droit des peuples à l'autodétermination

et à la souveraineté comme en Palestine, au Saharaoccidental et au Kurdistan”. Ces Marocains furieuxont attaqué le modérateur de l'assemblée qui li-sait le texte, M. Moumni Rahmani, un Marocainlui-même, le menaçant et le maltraitant en pu-blic et le qualifiant de traître. Cette attitudeagressive et contraire aux principes du Forum so-cial mondial a suscité une condamnation géné-rale de milliers de participants présents, ou quiont pu recevoir l'information de leur camaradeset réseaux. En plus, les membres du conseil in-ternational du Forum social mondial réuni le 31mars et le 1 avril pour évaluer les résultats et im-pacts du FSM de Tunis 2013, n’ont pas manquéd'exprimer leur indignation face à ces actes ma-rocains qui sont loin d'être les premiers. Plusieursintervenants devant les plénières du conseil ontappelé à des prises de positions claires et nettesdes violences marocaines contre les acteurs sah-raouis et internationaux participants aux forumssociaux, rappelant ce qui s'est passé à Dakar en2011 et ailleurs. “Nous condamnons vigoureuse-ment cet épisode et rappelons à tous et à toutes quece n'est pas la première fois que ce type d'incidentssurgit au sein de l'espace du FSM. Nous rappelons

que des personnes se réclamant de la société civi-le — venues du Maroc ou de la diaspora marocainevivant en Europe — ont déjà perpétré des actes si-milaires lors du Forum social méditerranéen tenuen Catalogne en 2005 et lors du Forum social mon-dial 2011, à Dakar, où lors de l'Assemblée desfemmes, elles ont empêché l'expression du soutienà l'autodétermination des femmes sahraouies.De plus à Dakar elles ont perpétré des actes sys-tématiques de provocation et perturbé les activi-tés organisées par la délégation sahraouie”, sou-ligne le communiqué. Refusant de se plier aux in-timidations marocaines, les organisations et ré-seaux signataires de ce communiqué ont tenu à“réaffirmer notre solidarité et notre engagement mi-litant avec le peuple sahraoui et pour le respect desaccords internationaux qui reconnaissent sesdroits et nous réaffirmons notre rejet de l'intolé-rance ainsi que notre position en faveur d'une col-laboration des femmes et des hommes dans lamême lutte”. Le Forum social mondial 2013 a per-mis à une délégation de la société civile sahraouiedes campements de réfugiés, des territoires oc-cupés et de la diaspora d'informer des milliers deTunisiens et de participants de plus de 127 pays

sur les différents sujets relatifs à la lutte dupeuple sahraoui pour la liberté et l'indépendan-ce. La délégation sahraouie a en effet organisé 8ateliers sur la situation des droits de l'homme, lesressources naturelles, les luttes citoyennes pourl'indépendance, la participation de la femme sah-raouie, le mur de la honte militaire marocain auSahara occidental, en plus de sa participation àplusieurs autres forums et ateliers organisés pardes réseaux internationaux tels que le Forum desparlementaires, le Forum de la terre, etc. Pour sapart, le Makhzen avait envoyé des centaines de“flics”, si l'on empreinte le qualificatif qui leur aété attribué par M. Moumni Rahmani, lors de sonintervention le 31 mars devant la plénière duConseil international du forum, qui avaientpour seul mission d'harceler et provoquer les par-ticipants sahraouis, une attitude qui a fini par don-ner raison aux différentes critiques, plaintes etcondamnations formulées à plusieurs reprises parles dynamiques sociales sahraouie et internatio-nale.

(*)M. M. L.

Secrétaire général de l’Union des journalistessahraouis.

AVEC LES AFFAIRES CAHUZAC ET AUGIER

Le patron de l’Élysée dans la mouise

FORUM SOCIAL MONDIAL

Condamnation du Makhzen et soutien à la luttedu peuple sahraoui

François Hollande veut renforcer les liens du royaume avec la France.

D.R

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PAR : MALAININMOHAMED LAKHAL(*)

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9LIBERTE

L’internationale

TUNISIE

Le président de la République risque

de démissionnerLe torchon brûle entre les représentants de la société civile et Moncef Marzouki, qui fait

l’objet depuis quelques jours d’une motion de défiance, serait convoqué dans les deux pro-chaines semaines pour une séance parlementaire plénière à la Constituante.

"La motion de défiancecontre le président de laRépublique a rempli lesconditions légales derecevabilité (73 signa-tures) avec plus de 74

signatures de députés recueillies", aconfirmé jeudi Mohamed Hamdi, dé-puté et président du groupe démocra-

tique àl aConsti-tuante.M .Hamdi a

expliqué que le bureau de la Consti-tuante se réunira pour “fixer une datepour la séance plénière qui devra être te-nue dans environ deux semaines”. Si les109 parmi les 217 votes des députés se-ront favorables à cette motion de dé-fiance, le président Marzouki serait, àcoup sûr, démissionnaire. Tout a com-mencé suite aux déclarations du pré-sident Marzouki en marge de sa visi-te au Qatar au sommet arabe à Doha.Des déclarations de mauvais goût quiont provoqué l’ire des députés despartis de l’opposition et les représen-tants de la société civile. L’une des dé-clarations choc de Marzouki qui aébranlé les laïques : “(...) S'ils œu-vrent pour le renversement du gouver-nement de quelque manière que cesoit, les laïques extrémistes seront pen-dus”, avait déclaré le chef d'Etat tuni-sien à l'une des chaînes de télévision duQatar. Pareilles déclarations “portentatteinte au prestige de la fonction duprésident de la République et à la répu-tation de la Tunisie. Il a agressivementattaqué l'opposition d'autant plus queson discours était incitateur à la divi-sion de la société tunisienne entre laïcset islamistes”, a encore confié le dépu-té M. Hamdi. Dans une déclaration,jeudi, à Mosaïque Fm, Samira Chaoua-chi, porte-parole officiel du parti AlMoubadara, a affirmé que “contraire-ment à ce qui a été mentionné dans plu-sieurs médias, les élus du parti AlMoubadara ont bel et bien signé la mo-tion de censure contre le président de laRépublique, Moncef Marzouki”. Elle aajouté que ces signatures “sont motivéespar plusieurs raisons, dont notamment

les déclarations de M. Marzouki quiprouvent qu’il ne parle pas au nom detous les Tunisiens alors qu’il devrait œu-

vrer pour l'union nationale entre les dif-férentes composantes du pays”, a-t-ellesoutenu. Par ailleurs, le Mouvement

des destouriens libres est né. Il a étécréé par le journaliste et militantOmar Shabou. Le nouveau-né sur lascène politique est ouvert à des destou-riens et des indépendants qui ne sontpas impliqués dans l’ancien régime deBen Ali. Pourtant il s’adresse aux des-touriens. De quels destouriens s’agit-il alors ? La création officielle de cefront sera annoncée dans les pro-chains jours, a-t-on appris de sourcessûres. Ce front rassemble six partis (lesnoms de ces partis seront annoncéstrès bientôt). Omar Shabou seraitnommé secrétaire général de ce nou-veau front.

I. O.

AFRIQUE DU SUD

Jacob Zuma victimecollatérale de la crisecentrafricaine

Les États membres de laCommunauté économique desÉtats d’Afrique centrale (CEEAC) sesont mis d’accord sur un plan desortie de crise en Républiquedémocratique centrafricaine(RCA). Le dirigeant de la rébellioncentrafricaine, Michel Djotodia, aaccepté un accord denormalisation mais l’Afrique duSud se trouve à son tour ébranléepar la crise centrafricaine. LaCentrafrique est depuis le 22 marsentre les mains des rebelles de laSéléka, l’opposition du présidentdéchu. Le plan de normalisationcompte trois résolutionsimportantes. La première toucheau statut de Michel Djotodia, ledirigeant de la Séléka. La CEEAC nele reconnaît pas comme présidentde la Centrafrique. Rappelons qu’ils’était autoproclamé tel après lafuite, le 23 mars, de FrançoisBozizé, le président élu en 2008.Les deux autres résolutionsconcernent l’exercice des pouvoirsexécutif et législatif. La CEEACpréconise la création d’un collègecomposé par les forces vives de lasociété centrafricaine. Ce collègesera chargé de nommer le chef del’exécutif pour une période detransition de deux ans maximum.Et une assemblée constituantechargée de rédiger une nouvelleconstitution et de légiférer enattendant la mise en place d’uneassemblée nationale élue. Notonsque le putschiste, bien qu’il n’aitpas été reconnu comme présidentde la Centrafrique, n’a pas été nonplus sanctionné par la CEEAC.Ainsi, il peut toujours peser sur lesévénements à Bangui. À lamanière du capitaine Sanogo auMali, ce militaire qui a renversé leprésident Amadou Toumani Touréle 22 mars 2012. En revanche, cetaccord entérine la chute deFrançois Bozizé. Les chefs d’État dela CEEAC ont été jusqu’àencourager Thomas Boni Yayi, leprésident du Benin, à accueillir leprésident renversé. Cependant etalors que la situation est sur lepoint de s’apaiser à Bangui, il n’enest rien en Afrique du Sud, alliéede François Bozizé et véritablevictime collatérale de la crisecentrafricaine. Après l’accord de laCEEAC, le président sud-africainJacob Zuma a annoncé lerapatriement de ses soldatsengagés à Bangui depuis le moisde janvier. Ses soldats ont subi delourdes pertes le 22 mars contre lesrebelles de la Séléka. Selon unbilan officiel, 13 Sud-Africainsauraient été tués pendant labataille de Bangui. Ces pertes ontprofondément choqué l’opinionpublique sud-africaine et ontsoulevé une vague deprotestations contre la décision deJacob Zuma d’engager des troupesen RCA : des témoignages àBangui font état d’une trentainede tués dans les rangs sud-africains, voire même d’unecinquantaine de morts.

D. B.

LA CORÉE DU NORD INSTALLE DES MISSILES SUR SA CÔTE

Pyongyang menace les États-Unis du feu nucléaireL'état-major nord-coréen a ap-

prouvé le projet d'opérationsmilitaires contre les États-Unis,

qui comprend d'éventuelles frappesnucléaires ! L'état-major général de l'armée nord-coréenne a déclaré avoir informé of-ficiellement Washington que les Amé-ricains seront “écrasés” par des moyensde frappe nucléaire.La guerre pourrait éclater aujourd’huioù demain, a annoncé la télévision, lecanal de communication des autoritésnord coréennes, accusant Washingtond’avoir ouvert le bal des menaces et

provocations avec ses vols de bombar-diers B-52 et B-2 au-dessus de la Co-rée du Sud. Pour les observateurs,ces gesticulations de David contreGoliath ne seraient qu’un subterfugepour masquer la crise qui sévit en Co-rée du Nord. Malgré l'essai considéré comme réus-si d'un tir de missile en décembre, laCorée du Nord n'est pas considérée àce stade capable de frapper directe-ment le territoire américain. MaisPyongyang a menacé de s'en prendreà Guam et Hawaï et est en mesure defrapper en Corée du Sud et au Japon

où sont respectivement stationnés 28 500 et 50 000 militaires américains.L'agence de presse sud-coréenne Yon-hap et le quotidien japonais "AsahiShimbun" ont rapporté que le Nordsemblait avoir positionné sur ses côtesEst une batterie de missiles Musudanà moyenne portée (3 000 km). Selon des sources de renseignementmilitaire citées par Yonhap, le Nordpourrait tirer un missile le 15 avril, an-niversaire de la naissance du fondateurdu régime communiste, Kim Il-sung,mort en 1994. Le Pentagone n’est pas pour autant plus

inquiet. “Nous avons vu aujourd'huiune nouvelle déclaration de la Corée duNord, qui brandit encore une fois unemenace non constructive”, a réagi leporte-parole du Conseil national de sé-curité, Caitlin Hayden, parlant d' “unenouvelle déclaration provocante quiisole encore un peu plus la Corée duNord du reste de la communauté inter-nationale”. Les forces américaines dé-ployées dans la région sont en étatd’alerte, sait-on jamais. Le secrétaire américain à la DéfenseChuck Hagel a demandé à son homo-logue chinois Chang Wanquan de fai-

re cesser les provocations de Pyon-gyang qui posent un grave et réeldanger. En effet, même irréalistes, lamultiplication des menaces nord-co-réennes inquiète au plus haut point lacommunauté internationale. La Russie s'est dite très préoccupée parla situation explosive à proximité de sesfrontières en Extrême-Orient. Pékin,seul allié de poids de Pyongyang, a de-mandé à toutes les parties concernéesde garder leur calme et de faire preu-ve de retenue, et jure de tenter d'ama-douer le régime de Kim Jong-un.

D.B/AGENCES

Moncef Trabelsi,beau-frère de Ben Ali,meurt en détentionMoncef Trabelsi, un frère de l'épouse du président tunisien déchu

Zine El Abidine Ben Ali, est mort des suites d'une tumeur au cerveaudans un hôpital où il avait été transféré en mars depuis sa prison, aannoncé, hier, le directeur des services pénitentiaires tunisiens. “Il estmort à l'hôpital neurologique où il avait été hospitalisé le 18 mars. Ilavait subi des opérations à cause d'une tumeur au cerveau”, a indiqué àl'AFP le directeur général, Habib Sboui. Il est à rappeler que le beau-frèrede L’ex-président Ben Ali avait été condamné en août 2011 à dix-huitmois de prison pour tentative de fuite et possession illégaled'importantes sommes d'argent. La peine avait été confirmée en appelen novembre de la même année. I. O.

D. R

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Des déclarations de mauvais goût de Marzouki ont provoqué la colère de l’opposition et des députés.

DE NOTRE CORRES-PONDANT À TUNIS :

IMED O

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KHEMIS EL-KHECHNA(BOUMERDÈS)

Une fillette de 6 ans meurt dansun accident de la circulation■ Un grave accident de la circulations’est produit mercredi (18h passées) àKhemis El-Khechna lequel a causé lamort d’une fillette âgé d’a peine sixans. La victime a été mortellementfauchée par un véhicule léger. Selonune source autorisée, l’accident a eulieu à la sortie nord-est du centre-villeou la victime était en compagnie deson père, lorsque elle futmortellement fauchée. Transportéevers la polyclinique de Khemis El-Khechna, les médecins n’ont fait queconstater le décès, puisque la victimea rendu l’âme avant son évacuationvers la polyclinique. Les services de lasécurité présents sur place ont ouvertune enquête pour déterminer lescirconstances de ce énième drame dela circulation.

NACER ZERROUKI

RECETTE DES IMPÔTS DE DELLYS

Le gardien de nuit retrouvé mort■ Le gardien de nuit de la recette desimpôts de la ville de Dellys à l’est deBoumerdès a été retrouvé mort jeudidans la matinée dans les couloirs decette même institution, apprend-onde sources locale. Selon destémoignages recueillis, le gardien denuit a été découvert dans la matinéeinanimé par le receveur des impôts,lorsque ce dernier, s’apprêtait à ouvrirla recette. Les services de sécurité ontouvert une enquête pour déterminerles causes exactes de cette mort. Lecorps de la victime a été déposé à lamorgue de l’hôpital pour autopsie.

NACER ZERROUKI

GHARDAÏA

Saisie de 66 têtes d’ovins de racemarocaine■ Agissant sur informations fiablesfaisant état de la vente de bétaild’origine douteuse, les éléments de labrigade de gendarmerie de Dhaia BenDahoua ont saisis en fin de semaineau marché à bestiaux 77 têtes debétail, abandonnés par leurpropriétaire à la vue des éléments degendarmerie. Parmi le troupeau saisise trouvaient 66 têtes d’ovins de racemarocaine introduitesfrauduleusement sur le territoirenational et comportant des risquessanitaires pour le cheptel algérien. Les11 autres têtes saisies sont des ovins derace algérienne. Sur instructions duprocureur de la République près letribunal de Ghardaïa, les ovins de racemarocaine ont été remis aux servicesdes Douanes et les 11 de racealgérienne ont été remis à l’APC deDhaia Ben Dahoua.

L. KACHEMAD

BOUIRA

Les travailleurs de l’Eurl Drapsdébrayent■ Près de 125 travailleurs de l’Eurl-Draps Bouira sont en grève illimitéedepuis lundi pour exiger l’annulationde la décision de nomination d’unnouveau responsable après le départen retraite de l’ancien DG. Lestravailleurs reprochent au nouveauresponsable sa méconnaissance desspécificités de leur unité. “Nousvoulons quelqu’un qui a uneexpérience dans la gestion. Nous avonsdes particularités et nous refusons desparachutés de la direction générale quiservent des intérêts occultes. Ce quenous voulons c’est la sauvegarde denotre entreprise”, déclarent-ils. Lestravailleurs demandent l’ouvertured’une enquête pour élucider le déficitfinancier estimé à un milliard decentimes durant l’année 2012. Unedélégation représentante desgrévistes a été reçue par le chef ducabinet du wali qui avait promisd’informer leur tutelle.

A. DEBBACHE

BRÈVESdu centre

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10LIBERTE

L’Algérie profonde

1re SESSION ORDINAIRE DE L’APW À MÉDÉA

L’agriculture et les domainessous la loupe des élus

La programmation de l’examen de ces deux dossiers est dictée par l’importance qu’ilsrevêtent dans le processus de développement de la wilaya et des perspectives futures àtracer pour une croissance soutenue en matière de production agricole afin d’insuffler un

plus grand essor à l’activité économique locale.

La conduite des pro-grammes de développe-ment alloués à la wilayanécessite la participationdes élus qui sont les par-tenaires légitimes de l’exé-

cutif en vue de donner une efficacitéaccrue aux actions entreprises en di-rection des populations. C’est parcette déclaration liminaire que M.Abdelkader Chekou a ouvert, mardi,les travaux de la 1re session ordinai-re de l’APW consacrés à l’examen desdeux dossiers inscrits à son ordre dujour relatifs aux secteurs de l’agricul-ture et des domaines de l’Etat. La pro-grammation de l’examen de ces 2dossiers est dictée par l’importancequ’ils revêtent dans le processus de dé-veloppement de la wilaya et des pers-pectives futures à tracer pour unecroissance soutenue en matière deproduction agricole afin d’insuffler unplus grand essor à l’activité écono-mique locale. Le président de l’instan-ce élue n’est pas allé avec le dos de lacuillère pour émettre certaines cri-tiques à propos des résultats chiffrésinhérents aux performances du sec-teur de l’agriculture qui, dira-t-il, nesont pas toujours en adéquation avecla réalité. Il lancera aussi quelques ban-derilles en direction des députés et sé-nateurs en leur précisant que leur mis-sion est nationale, consistant à inter-peller les membres du gouvernementsur les problèmes qui concernent leurcirconscription électorale. Le chef de l’exécutif, Brahim Merad,qui entend baser sa démarche dans laconduite des affaires de développe-ment local sur la démocratie partici-pative, a souligné que les dossiersprogrammés sont essentiels pour ledéveloppement économique et so-

cial de la wilaya. Il axera son interven-tion sur les résultats enregistrés et lesperspectives qui s’offrent à la wilaya euégard à ses potentialités naturelles etaux compétences qu’elle recèle pourrattraper le retard touchant certainssecteurs. En effet, le même responsabledéplorera la faiblesse de la superficieirriguée qui ne représente que 3 % en-viron de la surface agricole utile(SAU), le nombre réduit de céréaliersfaisant partie du “club 50” (rendement

à l’hectare égal ou supérieur à 50 q).L’objectif que s’assigne la wilaya estd’encourager l’investissement dans lesecteur agricole par la création d’uni-tés de transformation agroalimen-taire compte tenu de l’importance dela production fruitière et des produitsnaturels de la forêt. A propos de la répartition des res-sources de l’Etat, le wali a assuré quecela se fait en fonction de paramètreset indicateurs statistiques pour garan-

tir un développement équilibré descommunes à même de permettre desatisfaire les besoins réels des popu-lations, notamment celles situées dansles localités enclavées encore retarda-taires.

M. EL BEY

D. R

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RISQUES LIÉS AUX DANGERS DUGAZ NATUREL

Les recommandations de laSonelgaz de Tizi Ouzou■Dans un communiqué, laDirection de distribution del’électricité et du gaz de la wilayade Tizi Ouzou “informe que ledépôt d’objets divers dans lesgaines techniques réservées à laconduite du gaz naturel constitueun risque majeur, pouvant allerjusqu’à la perte de vies humaines”.Selon la Sonelgaz, les objetsdéposés dans les gainestechniques en contact avec laconduite en cuivre favorisent sadégradation, ce qui entraîne desfuites de gaz qui peuvent causerdes explosions et des incendies.“Le risque peut venir égalementdes conduites d’eau potable, deseaux usées, des câbles électriqueset des câbles d’antennes quipassent par les gaines techniquesréservées à la conduite du gaznaturel”, lit-on dans le mêmecommuniqué qui rappel, parailleurs, que “les portes inter-paliers fermées par les résidantsempêchent l’accès des agentsd’exploitation pour intervenir encas d’urgence ou réaliser lesopérations d’entretien de routine.A cet effet, un appel est lancé àl’attention des résidants desimmeubles pour éviter de mettreleur objets ou de faire passer lesdivers réseaux à travers les gainestechniques réservées aux conduitesde gaz et éviter de la sorte dessituations aux conséquencesdramatiques”, conclut-on.

K. TIGHILT

BLIDA

Opération de collecte de plastique

Une opération de collecte du plastique qui défigu-re l’environnement et les terres de la Mitidja va êtreentamée bientôt dans la wilaya de Blida. Initiée par

la direction de l’environnement, l’opération ne concerne-ra au début que 4 communes pour s’étaler, après, versd’autres. Plus de 3 millions de DA a été consacré pour cette actionde collecte qui va créer de nouveaux emplois pour les jeuneschômeurs. L’objectif de cette opération est de motiver lesjeunes à promouvoir ce créneau de récupération des dé-chets nocifs pour l’environnement et opter pour le métierdu recyclage et la création des petites unités de collecte et

de tri. Pour rendre l’environnement plus agréable, le walia menacé de dissoudre l’entreprise publique de gestion desespaces verts créée par la wilaya il y a une année si elle n’ac-tive pas pour rattraper le retard enregistré dans sa mission.Lors de la réunion hebdomadaire avec la commission dewilaya chargée d’évaluer les opérations du service etéquipements publics, le wali a insisté sur la généralisationet la création des espaces verts dans les quartiers. Il a éga-lement donné des instructions pour investir les 360points de décharges illicites qui ont été éradiquées pourles transformer en espace vert.

K. FAWZI

BÉJAÏA

Le nouveau DOU installé mercredi■ M. Abdelhak Boudraâ est désormais le nouveau directeur des œuvres universitaire (DOU) de la wilaya deBéjaïa. Cet ancien cadre des œuvres universitaires, ayant déjà cumulé quelque 33 années de services, a étéinstallé, mercredi, au siège de la DOU de Béjaïa, en remplacement de M. Abdeslam Bouguena, appelé à d’autresfonctions. Présidée par M. Kadri, directeur central à la direction générale de l’Office national des œuvresuniversitaires (Onou), la cérémonie s’est déroulée en présence des cadres et autres fonctionnaires de la DOU deBéjaïa. Le désormais ex-DOU de Béjaïa semble avoir fait les frais des derniers événements ayant secoué sesdifférentes structures, notamment le mouvement de protestation mené depuis plus d’un mois par lesfonctionnaires de la DOU. Un mouvement de protestation initié par le syndicat UGTA et ponctué par la grève desdirecteurs de résidences universitaires. Le limogeage de M. Bouguena, qui était à la tête de la DOU de Béjaïadepuis octobre 2011, vise vraisemblablement à apporter un nouveau souffle à une institution au creux desturbulences. Néanmoins, il reste à savoir si cette méthode de sacrifice du bouc émissaire est en mesure dedénouer la crise qui secoue les œuvres universitaires à Béjaïa.

KAMEL OUHNIA

La satisfaction des besoins réels des populations des localités enclavées a été soulignée à l’APW.

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L’univers artistique algérien vient d’êtreébranlé. Deux grands noms de la cultu-re et du cinéma nous ont quittés défini-tivement. Dans la nuit de mardi à mer-credi, le compositeur, parolier, poète etpeintre Mustapha Toumi, est décédé à

l’âge de 76 ans. Dans la matinée de jeudi dernier, lacomédienne et actrice Salima Labidi s’est éteinte, àl’âge de 64 ans, suite à une longue maladie. La défunteactrice a marqué la Télévision algérienne dans desrôles remarquables dans un style tragicomiques’inspirant de la société algérienne. Remarquéepour son grand talent de comédienne, elle a été sol-licitée par de nombreux réalisateurs pour interpré-ter des rôles phares dans plusieurs téléfilms et séries,notamment Ahlil Ahlil, de Rachid Harhar, El-Michoirde Djamel Fezzaz et Akh’kham ned’da Meziane (Lamaison de Da Meziane), réalisé par Mahfoud Ok-kacha en trois séries de quatre-vingt-dix épisodes.Pour son apport au septième art algérien, la ministrede la Culture a adressé un message de condoléancesen précisant : “Aujourd’hui, nous a quittés une gran-de artiste qui a laissé une empreinte indélébile grâceà des interprétations mémorables.” Et d’ajouter : “Cesrôles lui ont valu l’amour et l’admiration d’un large pu-blic.” Avant l’enterrement de la comédienne au ci-metière d’El-Madania, dans l’après-midi d’hier, lesartistes et proches de Salima Labidi se sont retrou-vés pour lui rendre un dernier hommage. Concernant le compositeur de la chanson my-thique “Sobhan Llah Ya Ltif ”, un dernier hommagelui a été consacré, jeudi matin, au palais de la cultureMoufdi-Zakaria.Il était 11h, une foule de personnalités composée d’ar-tistes, familles, amis et fans du défunt, attendait pa-tiemment dans la grande salle du palais l’arrivée dela dépouille. Quelques-uns restaient silencieux,noyés dans leur tristesse et d’autres se remémoraientde bons souvenirs et des anecdotes vécues avec Mus-tapha Toumi. Cet artiste complet et engagé a été dé-

crit par son entourage comme un “grand militant” etun “grand homme” de la culture algérienne. Com-plètement effondrée, l’artiste Seloua a confié avecbeaucoup d’émotion : “Je l’ai connu de près, c’était unami qui avait le cœur sur la main. Outre ses qualitésartistiques, Mustapha était un philosophe. L’Algérie aperdu un grand monsieur.” Quant au musicologue Ab-delkader Bendamèche, il a précisé : “Il était éclectique.Comme parolier, il était précis et intelligent. Dans lemonde musical, il était très respecté par tous.” Vers11h30, la Protection civile est arrivée avec la dépouille,accompagnée par l’épouse, les enfants du défunt etKhalida Toumi. Dans son message de condoléances,lu par son représentant, Slimane Hachi, directeur duCNRPAH, elle témoigne : “La mort du moudjahid au-

thentique et du grand poète m’accable de douleur etm’afflige de tristesse. Il nous lègue une œuvre qui pui-se sa saveur, son intelligence et son acuité d’un patri-moine qu’il renouvelle, approfondi et enrichi.” Etd’enchérir : “Mustapha Toumi était un véritablecréateur, repris non seulement par les artistes les plusprestigieux, mais également par tout un chacun sousforme de dits, d’adages, de proverbes : Sobhan Llah Yaltif.” Pour sa part, Mohamed Lamari a raconté aveccertaine mélancolie sa rencontre avec Mustapha Tou-mi, et de la composition de la chanson “Che Guevara”.Après la lecture de la Fatiha, les présents ont ac-compagné le défunt au cimetière d’El-Kettar où il arejoint sa dernière demeure.

HANA MENASRIA

APRÈS UNE LONGUE MALADIE

Salima Labidi s’en vaLe monde artistique vient d’enterrer, dans les journées de jeudi et vendredi, deux géants de la

culture algérienne : le poète Mustapha Toumi et la comédienne Salima Labidi

LA CHRONIQUE DE ABDELHAKIM MEZIANILe Mouloudia et Mustapha Toumi, ce barde de la parole empêchée

Curieuse coïncidence que nous a proposé lasemaine écoulée. Sauf que je n’irai pas jus-qu’à supputer que c’est la banderole bran-

die au stade du 5-Juillet par Omar Ghrib et sonparrain qui aura été à l’origine du décès de monami Mustapha Toumi… Ce chantre de La Cas-bah éternelle qui a toujours su, bien que miné parune overdose d’amertume en relation étroite avecl’insulte faite à cette médina, créer l’épopée avecles mots qui sont les siens. Des mots qui, bien loinde l’opportunisme affiché sur le dos du peuple duMouloudia, traduisent très souvent une réalité ob-jective en complète rupture avec les enjeux po-liticiens. Avec “Rayha ouineé”, et “Sobhan Allahya L’tif ”, Mustapha Toumi conjugue poétique etpolitique pour porter la parole empêchée. Mor-

ceau d’anthologie s’il en est, magistralement in-terprété par cheikh hadj M’hamed El Anka quidevait se retourner lui-aussi dans sa tombe au mo-ment où la banderole était brandie au Stade du5-Juillet, “Sobhan Allah ya L’tif ” en est une par-faite illustration : “Je dois rompre avec celui dontla bonté fait défaut ; car les principes recom-mandent de ne pas fréquenter les traîtres. Je les aicôtoyés pensant me lier avec des hommes de bienet patients. Je les ai pris isolément, et ensemble pourles éprouver et, pour une vétille, ils renièrent mesbienfaits”. Militant de la cause nationale et de l’édi-fication plurielle de son beau pays, il avait opté,très tôt, pour un argumentaire qui, même es-thétisé, se définit par un enjeu du langage lui-même généré par l’historicité. Intellectuel orga-

nique honorant les canons définis par le théori-cien italien Antonio Gramsci, il était mal dans sapeau lorsqu’il arpentait les ruelles de La Casbahoutrageusement embrassée, mordue, déshonoréeet rejetée par l’indifférence des clercs. Lorsque lepoète écrit et cheikh hadj M’hamed El Ankachante “Sobhan Allah ya L’tif ”, c’est à La Casbahflétrie, mais ô combien digne, que vont leurs pen-sées. A Djamila Bouhired, l’indomptable mou-loudéenne, qui condamne avec l’extrême sévéri-té Omar Ghrib et son parrain pour avoir trahil’éthique sportive : “Mes os ne sont pas à ronger! Je ne suis pas stérile ; ma terre n’est pas desséchée.Un lion demeure un lion ; même vieillissant, lesloups le redoutent. On ne peut être mené et diri-ger à la fois, ramer et tenir la barre au plus fort

de la tempête. L’auteur de cette composition poé-tique n’est pas isolé. Il fait partie des êtres sincèreset fidèles ; c'est un vrai fils de Bab J’did”, ce quar-tier mythique de La Casbah qui m’a vu naître etoù repose désormais en paix, au cimetière d’ElKettar, Mustapha Toumi dont les luttes et les es-poirs ne seront pas vains. Les choses bougent au-tour de La Casbah à un moment où les forces pa-triotiques sont déterminées à la faire renaître deses cendres et l’opportunisme des indus occu-pants du Mouloudia d’Alger semble être annihi-lé par la tenue aujourd’hui, dans la stricte léga-lité, de l’AG du CSA.

A. M.

[email protected]

Mustapha toumi et salima Labidi

FESTIVAL INTERNATIONAL

DE CINÉMA “VUES D’AFRIQUE”

AU CANADA

“Kedachethabni”et “Le Hublot”en compétition■ Deux œuvrescinématographiques algériennesseront en compétition au vingt-neuvième Festival international decinéma “Vues d’Afrique” prévu du26 avril au 5 mai dans différentesvilles canadiennes, a-t-on apprisauprès du producteur. Dans lacatégorie long métrage de fictionFatma-Zohra Zamoum présenterason film “Kedach ethabni” (2011),alors que “Le hublot” (2012) de AnisDjaad, qui a déjà participé àplusieurs festivals internationaux,sera en compétition du courtmétrage, selon Bachir Derrais. Lesdeux œuvres algériennes serontprésentées dans uneprogrammation diversifiée quireprésente le cinéma africain dont“Les souliers de l’Aïd” du tunisienAnis Lassoued, “Bousculades” deses compatriotes Sawssen Saya etTarak Khalladi et “Les mécréants”du Marocain Mohcine Besri. Dansce cadre, la réalisatrice françaiseRégine Abadia présentera son filmdocumentaire “Yasmina etMohamed”, une coproductionalgéro-française sous forme deroad movie entre l’Algérie et laFrance basée sur la personnalité etl’œuvre de Yasmina Khadra. Cefestival dédié à la promotion ducinéma africain et créole estdevenu un rendez-vousincontournable pour les cinéastesafricains autant qu’une tribune surl’Afrique à travers l’image. Lesorganisateurs prévoient, ainsi,parallèlement aux projections defilms une série de rencontres et deconférences sur la situation auMali, les grands leaders politiquesafricains ainsi qu’un focus sur lesévènements dans le monde arabeprésenté par des cinéastesmaghrébins et égyptiens, entreautres. En 2011, le réalisateuralgérien Abdelkrim Bahloul avaitreçu le Prix Radio Canada aufestival “Vues d’Afrique” àMontréal pour son long métragesorti “Le voyage à Alger”, sorti en2009.

APS

D.R

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 201312 LIBERTECulture

SÉMINAIRE INTERNATIONAL SUR LA LITTÉRATURE MAGHRÉBINE D’EXPRESSION FRANÇAISE À BATNA

Stratégie et expériences scripturales

La deuxième édition du Séminai-re international sur la littératuremaghrébine d’expression fran-

çaise, se tiendra les 22 et 23 avril à l’uni-versité de Batna. Les initiateurs re-conduisent cette édition, suite au suc-cès de la première édition auprès desétudiants du département de languefrançaise. Mais aussi des autres dé-partements et instituts qui ont suiviavec grand intérêt les conférences, lesdébats et les conclusions. Cet évène-ment est une excellente initiative pourles citoyens de Batna. Il faut le rappe-ler, ce genre de manifestations est laplupart du temps organisé seulementdans la capitale (Alger) ou alors dansquelques villes voisines. Concernant le

séminaire, les organisateurs ontmis les bouchées doubles pour êtreà l’heure et tenir promesse à leursengagements. Si les œuvres desdeux auteurs-romanciers et écri-vains Amin Zaoui et Rachid Boud-jedra étaient déjà présentes lors del’édition passée, ce n’est pas le caspour l’œuvre du Marocain DrissChraibi. Les écrits de ce dernier in-téresseraient certainement les étu-diants, pour ses similitudes avec cequi s’écrit ou se réalise en Algérie.Les étudiants auront, entres autres,l’occasion de déceler la différence etles nuances dans la littérature ma-grébine, développer une réflexionsur l’intertextualité, la polypho-

nie, l’identité littéraire et les registreset techniques d’écritures. Ainsi est-ilde la démarcation stylistique et thé-matique, les espaces géographiques etculturels. Ce séminaire aidera à lacréation d’un carrefour où les idées nesont pas impérativement convergentes,bien au contraire, selon le communi-qué de presse, il permet l’émergenceet l’éclosion de nouveaux concepts etde nouvelles approches. Les axesprincipaux du séminaire porterontsur l’oralité et anthropologie, mo-dernité et éclatement des genres, sub-version textuelle et histoire et fiction.Ces conférences seront animées pardes universitaires algériens et étrangers.

RACHID HAMATOU

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Plus d’une quarantained’arbres, tous au moinscinquantenaires, bordaientchacun des deux côtés l’al-lée des Mûriers. Quelleétait belle, cette allée des

mûriers, si ombragée et si gaie avec sesarbres harmonieusement alignés !Leurs troncs gros et de haute taille,leurs branches élancées et entrecroisées,

leurs larges feuilles si belles, en leur sèveprintanière formaient un immensepavillon de verdure où les oiseaux bo-cagers chantaient à l’envi.A chaque bord de l’allée, s’alignaient decharmantes maisons d’habitation avecjardinets où croissaient parmi les ci-tronniers et les néfliers, le dahlia, lebouton d’or et le romarin aux feuillesodoriférantes.Deux grandes rues perpendiculaires àl’allée se ramifiaient en plusieurs petitesrues étroites, où, de tous côtés, s’éle-vaient des maisons aux fenêtres basseset aux peintures brillantes de jaune d’oret de rouge écarlate .Les ceps de vigne appuyés contre lesmurs ensoleillés procuraient dans lescours intérieures une fraîcheur déli-cieuse.C’est dans l’une de ces maisons, unemaison simple et pleine d’ombre et desilence, qu’un certain Belkaïd Abou-bakr a passé son enfance. Son père nommait Hadj Belahcène Bel-kaïd et sa mère Lokbani Hiba Abou-bakr était mon aîné de six ans, nous ha-bitions, tous les deux l’allée des Mûriers.Pendant la guerre de Libération, nousnous sommes perdus de vue, chacunignorant ce qu’était devenu l’autre.Après l’indépendance, nous noussommes revus plusieurs fois. Je le revois alors qu’il était âgé devingt ans et déjà bien dans la force del’âge.Il était fort, beau et doué d’une bon-ne intelligence. Ses yeux pétillaient demalice, et il avait l’air charmant quandil souriait.Il nous parlait avec ardeur de MessaliHadj et du Mouvement pour letriomphe des libertés démocratique(MTLD). Il avait la perspective del’indépendance de l’Algérie.Bien souvent mes camarades de quar-tier et moi assis sur le perron étroit etglacé de la villa Benknifed nous l’écou-tions avec émerveillement. Il fallaitl’entendre énumérer les injustices ducolonialisme et les décrier en termesvéhéments. Aboubakr était un homme de tête et vifde tempérament. On admirait son at-titude courageuse pendant les événe-ments douloureux du Maroc.Je me souviens de ce militant marocainqu’il hébergea clandestinement et long-temps et pour lequel lui et son amiBengerfi Mustapha dépensaient le plusclair de leurs modestes revenus. Aboubakr était depuis longtemps re-cherché par la police française. A l’ap-proche de novembre 1954, il était ac-tivement traqué : en la circonstancemieux valait ne pas rester à Tlemcen.Il décida sans hésiter de se rendre enFrance pour échapper aux poursuiteset mener le combat contre le colonia-lisme en France même.Une telle en-

treprise était une gageure : il partit àOran, sans passeport et avec très peud’argent. Là étant il lui fallait agir aveccirconspection. Oran était bourrée depoliciers et de gendarmes français. Ala tombée de la nuit, il se rendit au portd’Oran. Un navire de commerce char-gé d’un important tonnage de fûtsutilisés pour loger le vin et les olivesétait sur le point de quitter le port,Aboubakr était aidé d’un docker algé-rien. D’un coup d’œil circulaire, il re-péra un énorme tonneau. Puis prenantgarde qu’on ne le surprenne, il s’en-gouffra dans le tonneau où il se cachapendant toute la traversée qui dura unpeu plus de trente heures. Quand j’aiappris quelques années plus tard parla bouche de son neveu M. Belkaïd Ab-delkader, fils de Belkaïd Mohamed lefrère de Aboubakr le subterfuge donta usé Aboubakr pour gagner la Fran-ce, j’en suis resté stupéfait.Militant au sein de la Fédération duFLN de France, Abubakr occupa jus-qu'à son arrestation en 1961 la fonctionde responsable du collectif des avocatschargés de la défense des militants FLNincarcérés en France et en Algérie.Mon éminent confrère maitre Ali Ha-roun, l’auteur de l’admirable ouvrage “laVIIe Wilaya” a esquissé dans une pageintéressante parue le 28 septembre2008 dans le journal “Le Quotidiend’Oran” où il rappela à grands traits l’ac-tivité militante de Abubakret l’excellente impression qu’il conser-ve en mémoire de ce militant hors pair.Commissaire à la formation profes-sionnelle, puis haut fonctionnaire et en-fin plusieurs fois ministre Abubakr étaitunanimement apprécié.Il fut lâchement assassiné par deshordes de barbares le 28 septembre2003 en plein centre d’Alger.Le souvenir que je conserve de lui res-te tenace en moi (Allah yarhamo).Les retours de mon enfance passée toutentière à l’allée des Mûriers me fontbeaucoup de bien. C’est pour moi unbonheur de me remémorer les beau

sites de cette allée où nous coulions desjours heureux. Je me rappelle avec délice avoir éprou-vé une joie intense à me livrer avec mescamarades à des jeux folâtres tout prèsdu caniveau étroit qui évacuait lente-ment les eaux destinées à l’arrosage desjardins.La bardane, la laiche et le liseron auxfleurs jaunettes de toute beauté parl’harmonie des couleurs s’étalaient sursa berge.Même en hiver, quand la neige recou-vrait les arbres dépouillés et que le ca-niveau s’enflait par la pluie, nous pas-sions une bonne partie des après-midià faire des gambades et des trémous-sements tout près de la poutrelle de fer.Ah ! Cette fameuse poutrelle qui atti-rait les petits comme les grands com-me par magie ! Les garçons et même lesfilles l’enfourchaient gaiement.Aux approches de l’été, les grands duquartier aimaient à disserter sur la po-litique et le sport en s’adossant desheures entières à la poutrelle.Située tout au bout de l’allée, cette pe-tite poudre était fixée horizontale-ment à hauteur d’appui sur des mon-tants verticaux.Elle servait de barrière à la circulationdes véhicules et formait protectiondevant le vide de quelques escaliersabrupts.Du haut de ces escaliers, on voyait lagare de chemin de fer, la piste aména-gée pour les cars et les taxis et une pe-tite esplanade où se tenait, sous l’ombred’un grand palmier, un beau vieillardréduit à la mendicité.A deux pas de la poutrelle, une villa fai-sant face à la maison de mes parents,était habitée par la sœur de MessaliHadj , l’épouse de si Mohamed Ben-dimerad.On ne voyait pas la façade de cette mai-son dont les murs étaient entourés deplantes grimpantes à fleurs violettes ouroses.Seule une échappée permettait d’aper-cevoir à l’intérieur d’une salle de séjour

une glace fêlée encadrée de pitchpin.J’ai souvent vu Messali Hadj, que despoliciers nous défendaient d’appro-cher, entrer et sortir de cette villa.Un jour, trompant la vigilance despoliciers, je courus vers lui et lui bai-sai la main.Je remarquai qu’il portait à l’annulai-re de la main gauche une grosse bagueen ivoire. Sa chéchia de drap rouge coif-fant difficilement de longs cheveuxnoirs, son manteau fait de bure, sa sta-ture, son attitude imposante lui don-naient un air de majesté. L’évocation de ces souvenirs d’enfanceme fait rappeler certains camarades dé-cédés, parmi lesquels Abdelkrim Lou-hibi, Ghaouti chabni , AbderrahmaneSedjemaci dont l’allée des mûriersporte à présent le nom, et AbdekaderAlloula. De toutes ces figures avec lesquelles j’aipassé une bonne partie de mon en-fance, celle de Abdelkader Alloula estdemeurée vivace en moi.C’est dans l’allée des mûriers, où vi-vaient leurs parents maternels, queAbdelkader Alloula et son frère Ab-delmalek, le futur poète et écrivain,passaient tous les ans les longues va-cances scolaires chez leur oncle Kadaet leur cousin Boutefas Bachir. Abdel-kader était un garçon guilleret et tou-jours souriant. Son enjouement contrastait avec l’airsérieux et parfois cafardeux de son frè-re aîné Abdelkader. Abdelkader avait la passion des his-toires drôles comme d’autres avaient lapassion du football.Il nous amusait avec ses contes drola-tiques. Il était toujours prêt à quelquefacétie. Ses tours d’espièglerie, ses amusettesnous transportaient de joie et nousnous tenions les côtes. Je me souviensde cet escogriffe à moitié soûl auquelAbdelkader envoya en pleine figure dela poudre sternutatoire.Le pauvre homme, dont chaque paro-le était précédée d’un éternuement

reprenait difficilement haleine. Cequi nous valut une semonce de SiYousef, le père de Bouterfas Bachir. Nous étions encore tout jeunets etnous grimpions aisément aux mû-riers.En descendant de l’arbre, chacun fai-sait admirer aux autres sa cueillette.Nous nous enivrions de mûresblanches ou noires, aussi sucrées lesunes que les autres.Après une longue absence, je suis re-venu avec mes parents à Tlemcen,que nous avions quittée un certain 2août 1956.Mon émotion était douce de retrouvermon allée. Hélas ! tout y avait changé !Vrai, je croyais m’être trompé de rue.Je ne retrouvais plus les mûriers. Lalâche cognée de la horde inhumaine lesavait tous saccagés. La rigole qui cou-lait le long de l’allée a disparu.Les vieilles connaissances, oh ! cescharmantes figures sont parties.Il n’y avait plus de fraîcheur, plus dechants d’oiseaux.Mais où sont ces belles mûres blancheset noires d’autrefois ? L’allée n’était plus qu’une bande dechemin empierré et brûlant. L’épicerie de ammi Mohamed Sariavait les mêmes bocaux sur les étagères,mais le tonnelet de picholines n’existaitplus. Les rues et les ruelles me parais-saient désertes. Je passais devant la mai-son de Belkaid Aboubeker, seule samère nana Hiba y vivait.Je me dirigeai vers la vielle poutrelle defer. Aussitôt, le vieux Baba, encoreingambe malgré son âge avancé, vintà ma rencontre, me fit de grandes sa-lutations et me chanta ces deux versd’un grand poète arabe : “Vaines furies! Œuvre impie inutile ! Notre terre estvierge encore, et le grand semeur abien des graines à semer.”

R. B.

(*)Avocat à la cour d’Oran,agrée près le tribunal suprême, et

historien.

ABOUBAKR BELKAÏD ET ALLOULA ABDELKADER

Dans l’allée des Mûriers de Tlemcen

Tlemcen était parée de mille chemins bordés d’arbres forestiers, fruitiers et d’ornement, telle l’allée des Pins, telle l’allée des Sycomores, telle l’allée des Mûriers ainsi que d’autres allées aux noms aussi pittoresques

qu’évocateurs de la végétation luxuriante du terroir tlemcénien.

PAR MAÎTRE : RACHID BENBLAL(*)

Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

15LIBERTE

contribution

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16LIBERTEDes Gens & des Faits

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.

Dessin/Amouri

Semra n’a pas parlé à Rabah. Elle a reçuson appel mais elle n’a pas eu le couragede répondre. Même si elle est décidéeà le voir, elle se demande ce qu’elle au-rait pu lui dire au téléphone. Elle re-grette de ne pas avoir mis son répon-deur. Elle l’aurait écouté parler. Elle au-rait pu savoir ce qui l’attendait réelle-ment. Elle attend un moment avant de lui en-voyer un message, lui proposant de lerencontrer le lendemain, à la gare fer-roviaire de Boumerdès. La réponse netarde pas à parvenir. Il a accepté. Elleconstate qu’il est impatient d’avoir desexplications. Semra prépare ses affaires pour le len-demain puis va faire du rangement dansles placards. En fait, tout est bien ran-gé. Elle abandonne au bout de cinq mi-nutes. Elle va au salon et allume la té-lévision. Elle zappe d’une chaîne à uneautre. Tous les programmes lui pa-raissent inintéressants. Elle est là, à penser à Rabah et Azzedinequand Dalila l’appelle. Rabah l’a miseau courant.- Sois prudente Semra ! On ignore cequ’il a derrière la tête !

- Ce n’est pas un criminel dont je doisme méfier, juste un vieux à la retraitequi cherche des réponses ! J’espèreque nos retrouvailles se passeront bien! Je te tiens au courant, je le vois à onzeheures !-D’ici demain, je n’aurais plus d’ongles ! -Tu t’angoisses pour rien, dit Semra enriant doucement. Il est inoffensif…Il està la fin de sa vie ! Je suis sûre que toutse passera bien…Sois tranquille ! Dorsbien…Je t’appelle demain, après monrendez-vous !- Inch Allah ! Bonne nuit, à toi aussi !Dalila raccroche. Son mari a mis les pe-tites au lit, pendant qu’elle finissait deranger la cuisine. Elle y reste, à réfléchirà tout ce qui risquait d’arriver à Sem-ra. Elle est responsable des erreurspassées. Elle était jeune quand elleavait poussé son amie à la remplacer aucentre de vacances. Elle se rappelle, sansjoie, l’avoir poussée dans les bras d’unhomme amoureux d’elle. ce dernierl’était au point où il voulait se marieravec elle. - Qu’Allah me pardonne ! Je pensaisfaire son bonheur, pense-t-elle tout hautalors que Noureddine passait dans le

couloir. Elle n’a pas eu de chance ! Ellene le mérite pas…elle a mal commen-cé sa vie et risque de mal la finir, à cau-se de moi !- Ma parole, tu es folle ! Tu parles tou-te seule, constate-t-il en entrant dans lacuisine. Je te croyais au téléphone…Dalila lève des yeux tout tristes vers lui.Elle tente d’ignorer les larmes qui luibrûlent les yeux.- Qu’est ce qui se passe chérie ? - Si tu savais…- Tu as des problèmes ?- Non…c’est Semra, lâche-t-elle d’uncoup. Je voudrais aller la voir demain !- Pourquoi ?- Pour comprendre pourquoi, il faut queje te raconte tout depuis le début…Mais elle ne trouve pas les mots pourlui expliquer elle a poussé son amie àprendre son identité, pourquoi elle ena fait un secret. Même ses parentsignorent qu’elle est sans famille.- Après avoir quitté le centre de va-cances, elle est retournée au foyer en at-tendant la fac. Je l’aidais comme je pou-vais. Heureusement une fois à la fac, ona eu des amies et Semra pour ne pas seretrouver à la rue, faisait du babysitting.Certaines familles aisées avaient besoind’elle, pendant des semaines. Commeça tombait souvent durant les va-cances, cela réglait un problème qui seposait chaque année. Lorsque la cité fer-mait, elle travaillait chez ses gens et par-fois, venait ici ! Grâce à Allah, elle n’apas mal tourné ! Elle a eu la chanced’avoir ce poste d’économe puis ce lo-gement de fonction !Noureddine écarquille les yeux, n’en revenant pas.- Tu m’as menti…tu me mens depuisdes années, constate-t-il. Le pire c’est que tu es à l’origine de tousces mensonges ! Mais pourquoi ?

Tu ne me faisais pas confiance ?Dalila ne peut plus contenir ses larmes.Elle se lève et ferme la porte de la cui-sine, ne voulant pas que ses cris ré-veillent leurs filles.-Non, ça n’a rien à avoir avec la confian-ce, réplique-t-elle, étranglée par la pei-ne. Je n’ai jamais trouvé le bon moment,pour te raconter !- Il n’y en aurait jamais eu ! -J’étais dépassée, se défend-elle. J’igno-rais que…qu’on en arriverait là ! S’il ar-rive quoi que ce soit de fâcheux àSemra, je ne me le pardonnerais ja-mais !Noureddine passe la main dans ses che-veux. Il est blême de colère. -Tu crois que moi je vais te pardonnerce que tu as fait ! Tu te fous de moi de-

puis des années ! Si le vieux n’avait pasvu les photos, tu ne m’aurais jamais rienraconté ! Que caches-tu encore danston placard ? Qu’est-ce que je risque dedécouvrir dans un an ou deux ?- Rien ! Je te le jure…Mais il ne l’écoute plus. Il sort de la cui-sine, prend sa veste et sort en claquantla porte derrière lui. Dalila ne le suit pas,ne cherche pas à le retenir. Elle s’affa-le sur la chaise et pleure. Elle pense àson amie. Maintenant que Noureddi-ne était remonté contre elle, qu’allait-elle faire ?

(À suivre)A. K.

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSERécit de Adila Katia

60e partie

L’usurpatriceRÉSUMÉ : Dalila reçoit un appel de Rabah et il la priede lui donner le numéro de Semra. Il voudrait la rencon-trer. Dalila rentre chez elle, perturbée. Elle laisse sesfilles jouer dans leur chambre et va appeler son amie.Semra devine tout de suite que quelque chose ne va pas.Dalila lui dit tout. Semra veut en finir. Elle a décidé dele rencontrer, pour en finir avec son histoire passée aucentre de vacances…

Azad remarque le tremblement de sesmains, et la bave aux commissures deses lèvres. Sa belle-mère ne ressemblaitguère, ce matin, à la femme élégante etimposante qu’il avait toujours connue.- Du calme Zahia… A chaque mal, ily a un remède. Tu veux un café ?Elle hoche la tête sans répondre et il allaverser le café chaud dans deux tasses,avant de revenir au salon.Il dépose une tasse devant sa belle-mère, ainsi que le sucrier.Zahia rajoute deux cuillères de sucredans sa tasse, et se met à siroter ner-veusement son café. Puis elle revintvers Azad :- Azad… toi seul pourras m’aider.Elle pousse un soupir et regarde sesmains qui tremblaient de plus belle :- Tu connais l’anxiété n’est-ce pas ? Tues psychologue… Tu dois recevoir untas de gens qui souffrent de ce mal.Azad dépose sa tasse et la regarde en face :- Si je connais l’anxiété ? Je connais tousles maux de l’âme Zahia. Non pasparce que je suis psy mais plutôt par-ce que je suis passé par des momentsoù j’ai cru réellement sombrer…- Ah ! Bien… Alors tu sais ce que c’est,et comment traiter tout ça ?Il hoche la tête :- Je reçois beaucoup de gens qui souf-frent. Les crises existentielles passentchez tout le monde sans exception. Ilfaut savoir les dépasser et surmonterl’épreuve au bon moment.- Heu… oui mais sans l’aide d’un mé-decin… de médicaments…. je ne pen-se pas qu’on pourrait…Il secoue la tête et l’interrompt :- On peut la dépasser par n’importequelle motivation. En s’accrochant par

exemple à quelque chose qu’on aime.C’est un peu comme un noyé qui s’ac-croche à la bouée de sauvetage.Elle lève une main :- Non… non… ce n’est pas tout lemonde qui connaît ça. Il y a, commemoi, des gens qui n’arrivent pas à s’ac-crocher sans aide. Lorsque je voyais ré-gulièrement mon psychiatre, il meprescrivait des antidépresseurs… descomprimés qui me permettaient de te-nir. Puis un jour, il ne voulait plus meprescrire quoi que ce soit. Il m’avait toutsimplement mise à la porte de son ca-binet.- C’est vraiment bizarre. Comment tesentais-tu à cette époque ?- Oh je… je ne sais trop. Cela remon-te à plus de trois années. J’ai tenté deremonter la pente, mais je n’ai pas pu.Il me fallait une canne…hein… c’estcomme ça que vous appelez ces anxio-lytiques n’est-ce pas ? - Oui… mais si ton médecin avait jugéqu’il était temps pour toi d’arrêter cesprises, il fallait arrêter.- Je ne pouvais pas. Je devenais de plusen plus dépendante.- Je comprends mais l’arrêt de ces mé-dicament se fait progressivement. Tonmédecin avait dû te prévenir…- Oui… Oui… Je… je devais arrêterprogressivement. Ce médecin n’etait fi-nalement qu’un imbécile. Il ne com-prenait rien à mon mal. Je ne pouvaisplus me passer des antidépresseurs. Ille savait bien.- Pourquoi n’es-tu pas retournée levoir ?- Je suis repassée à son cabinet, mais ilne voulait pas me recevoir.- C’est vraiment bizarre. Tu n’as paspensé à voir un autre médecin ?

Elle baisse les yeux avant de répondre :- J’ai vu quelqu’un… Quelqu’und’autre… Un infirmier qui travaillaitdans un hôpital psychiatrique. Il… ilétait très gentil et me remettait descomprimés… des… des calmants.Puis un jour, il m’avait remis une sor-te de poudre blanche. Une poudrequi faisait rapidement son effet.Azad sursaute :- Une poudre ? Quel genre de poudre ?- Je ne sais pas…Azad sentit sa belle-mère au bordd’une crise de nerfs. Elle avait les yeuxexorbités et tentait de camoufler sesmains sous son sac :- Je ne sais pas Azad… A vrai dire jene cherchais pas à le savoir. Cettepoudre me faisait du bien. J’avais prisl’habitude de récupérer ma dosechaque semaine chez ce jeune homme.Azad écarquille les yeux :- Tu récupérais cette poudre à l’hôpital ?Elle secoue sa tête :- Non, pas à l’hôpital. C’était à chaquefois à un endroit différent. Je n’avaisqu’à contacter cet homme pour qu’ilme procure ce merveilleux remède.- Et bien sûr tu payais rubis sur l’ongle.

(À suivre)Y. H.

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT

LES BIENVENUS.

RÉSUMÉ : Alors qu’il était encore au lit, et qu’il faisait àpeine jour, Azad est réveillé par des coups à sa porte. Ilse leva pour ouvrir à sa belle-mère qui lui rendait unevisite matinale. Cette dernière ne semblait pas à l’aise.Elle était agitée et voulait rencontrer son beau-fils, maisseul. Ce dernier l’introduit au salon et lui demande lesraisons de son agitation.

AzadRécit de Yasmina Hanane

32e partie

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT

LES BIENVENUS.

Dessin/Amouri

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

17LIBERTE

Jeux

“Tu attendrassept années demariage pourfaire l'éloge de tafemme.”

Un fardeausemble léger surles épaulesd'autrui.

Un homme sanspatrie, c'est unrossignol sanschanson.

Proverbesrusses

Solution Sudoku n° 1318

HORIZONTALEMENT - I - Dispositif de protection. II -Dommage survenu à un navire. Hurlement. III - Sodium.Faux. IV - Explosif. A un rang indéterminé.V - Enlever.Voyelle double. Nœud. VI - Sombre. Fer. VII - Temps de pleinépanouissement. Décore. VIII - Vente. Premiers sortis. IX -Fautes. Heureux élu. X - Nazi. Aspirer à l’aide des lèvres.

VERTICALEMENT - 1- Chaussures d’intérieur. 2 - Partieantérieure. Adverbe de temps. 3 - Dieu du Nil. Contenu exactd’un acte. 4 - Époque. Rusées. 5 - Île d’Europe. Iridium.Voyelle double. 6 - Entourer. Arme de jet. 7 - Palmipède. Villeitalienne. 8 - Bouton juvénile. Admirateur passionné. 9 -Primeroses. 10 - Situées. Poursuit en justice.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille

de 9 cases sur 9, divisée

elle-même en 9 blocs de 3

cases sur 3. Le but du jeu

est de la remplir

entièrement avec une

série de chiffres allant de

1 à 9 de sorte que :

- chaque ligne, chaque

colonne et chaque bloc

de 3X3 doit contenir

toute la série des

chiffres allant de 1 à 9.

Nous vous proposons des

grilles de niveau moyen qui

contiennent déjà 30

chiffres. À vous de jouer !

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

°10

75

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°1074

8

7

5

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1

6

2

4

3

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7

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439

78

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2

5

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1

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3

2

73

2

6

Mots croisés N°4730 : PAR FOUAD K.

Militantsde gauche---------------------Demande

Confort

------------------------

Roulement

Porcherie

---------------------

Rapide

Principe d’huile

------------------------

Démonstratif

Essai (phon.)------------------------Actinium------------------------Poèmes

Œuvre deCorneille (le)---------------------Pièce roumaine

Retirasse------------------------Pareil------------------------Institut

Bout de pis---------------------Cours sec---------------------Clairs

Archipel------------------------Infanted’Espagne

Filin

Foyer---------------------Patriarche---------------------Familier

Père de Jason

---------Dans

Blocage---------------------Panier---------------------Bourrique

Monnaie Roumaine---------------------Négation---------------------Sautée

Bugle---------------------Protecteur---------------------Relatif

Une cloche

----------------------

Dame de trèfle

L’autre moi

---------------------

Eau de France

Musicien ?---------------------Défaut---------------------Colmatages

Déchetorganique------------------------Pièce jaune

Virage en ski

---------------------

Pièce jaune

Bout d’éveil---------Dévêtue-------------------------Sans parti

À Sec---------------------Titane---------------------Profits

Erbium---------------------Finasser---------------------Napperon

Rassasié

---------------------

L’Afrique

Orateur grec

---------------------

Périodes

Quétude---------------------Greffa---------------------Brame

Un cube

---------------------

Fils d’Ulysse

Souricières - Aussitôt - Épi - He - Une - Émail - M - Sec - SMA - Ns - Épilera - Ive - Des - Rousse - R - Bien - Ste - Nie - En - Gaïa - Stem - Néfertiti - Ni - B -Reg - Sa - Pis - Éri - Ea - Iras - Losanges - Ise - Luettes - Très - Axer - Être - It.

Comment jouer ?Sudoku N° 1319 : PAR FOUAD K.

Solution mots croisés n° 4729

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

P E N T A C O R D EA P I R I V E E SR U D I M E N T SM I V U I O SE S P E R E R U EN E T E T U S PT R O T O S E R AU R E G I E E LR E G O L E I N EE N E I D E F E S

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Vous manquerez totalement d'objec-tivité par rapport à votre famille.Avec eux, vous vous montrerez par-tial et irrationnel, ce qui n'arrangerarien.

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)

Journée dangereuse pour votre répu-tation. Vos dénégations ne convain-cront personne. Il sera temps que,pour certaines affaires délicates,vous vous décidiez à demander l'avisde gens avertis ou expérimentés.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Vous avez trop tiré sur la corde cesderniers temps, en agissant commesi vos ressources énergétiquesétaient inépuisables ! Le repos estdonc devenu pour vous une nécessi-té absolue, d'autant que les influxrisquent de provoquer une sensiblebaisse de tonus.

LION(23 juillet - 22 août)

Gardez votre tension nerveuse soushaute surveillance, car elle sera apteà vous jouer des tours ; certainsmalaises physiques que vous ressen-tirez n'en seront que les consé-quences.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Dès aujourd'hui votre situation pro-fessionnelle s'améliorera. Votrevolonté d'atteindre vos objectifs por-tera ses fruits.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Vos rapports avec votre familleseront mouvementés. L'ambiance àla maison sera orageuse. Vous aurezun mal fou à maîtriser vos ten-dances dominatrices. En revanche,aucun problème avec vos amis.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Evitez de vous quereller avec quique ce soit. Vous n'aurez pas le goûtdu travail, mais aurez une fouled'idées neuves à discuter avec vosamis.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Bien que les sentiments que vouséprouvez soient sincères, vous aurezbeaucoup de mal à les extérioriser.Vous souhaiteriez un peu plus dechaleur dans vos rapports. Mais mal-gré votre comportement réticent,l'entente sera bonne.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Vous vous sentez souvent fatigué ?Faites appel aux bienfaits de l'eau,tiède de préférence, qui accélère lacirculation sanguine, donne unmeilleur tonus et agit comme unantifatigue.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Journée particulièrement favorableau travail intellectuel et à larecherche scientifique. Chercheurs,enseignants et étudiants obtien-dront de grandes satisfactions.Excellentes chances aux examens.

POISSONS(20 février - 20 mars)Très expansif, chaleureux etplein d'entrain, vous irradie-

rez la joie de vivre. Vous saurez pro-fiter pleinement des plaisirs del'existence et transmettre cette heu-reuse philosophie à votre entourage.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)AUJOURD’HUI

Vous connaîtrez une nouvelle évolu-tion ou un changement dans votretravail vous permettant de vousmettre en valeur ou voyager. Soyezpatient et consciencieux, et vousaurez le succès.

L’HOROSCOPE de Mehdi

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

18LIBERTE

Sport

LIGUE 1 (25e JOURNÉE)

MC Alger - JS Kabylie à l'affiche

Le Clasico MC Alger- JSKabylie, constitue l'affichephare de la vingt-cinquiè-me journée du champion-nat d'Algérie de Ligue 1professionnelle, qui sera

amputée du match du leader, l'ES Sé-tif face au CR Belouizdad, tandis quele dauphin, l'USM El Harrach effectueun périlleux déplacement à Oran pourcroiser le fer avec le MC Oran qui jouesa survie.Le Mouloudia d'Alger qui reste sur unebelle série en championnat et auréoléd'une qualification pour les demi-fi-nales de la Coupe d'Algérie décrochéehaut la main face au CS Constantine(3-0), accueillera la JS Kabylie avec l'ob-jectif de consolider sa troisième placeou déloger l'USM El Harrach.Les hommes de Djamel Menad sontdécidés à engranger les trois points dela victoire pour rester dans le sillage desdeux premiers, d'autant que les joueursvisent la seconde place, synonymed'un participation à la Ligue des cham-pions la saison prochaine.Pour le néo-international A', Mehdi

Kacem, la rencontre de ce samedi austade 5 juillet est une “bonne occasion”pour confirmer la bonne forme affi-

chée par le club depuis plusieurs se-maines. “Le MCA est en meilleure po-sition par rapport à la JS Kabylie qui n'a

pas d'objectifs en cette fin de saison. Ce-pendant, il faut aborder ce match avecla ferme détermination de le gagner etpoursuivre la route vers une qualifica-tion pour la Ligue des champions,surtout que le second l'USMH se déplaceà Oran. Il ne faut pas rater cette occasion en or pour prendre la deuxiè-me place”, a indiqué Kacem Mehdi à lapresse. De son côté, la JS Kabylie qui est entrain de réaliser une saison trèsmoyenne, espère bien réussir une per-formance face à son rival de toujours,le MC Alger pour se relancer dans lacourse pour une compétition africai-ne ou arabe. Pour l'entraîneur NasserSandjak, son équipe s'est bien prépa-rée pour le Clasico et jouera la victoire.“Tous les joueurs sont concentrés sur cet-te rencontre. Nous sommes en train demettre en place la stratégie adéquatepour passer l'écueil du MC Alger.Certes, le match s'annonce difficilemais nous sommes décidés à nous im-poser et je pense que nous avons lesmoyens pour atteindre cet objectif ”, adéclaré Sandjak. L'autre affiche de cet-

te journée verra le dauphin du leader,l'USM El Harrach se rendre à Oranpour affronter le MC Oran dans uneconfrontation qui promet beaucoup.Les Harrachis sont conscients qu'unfaux pas face aux Hamraoua conjuguéà une victoire du MC Alger contre laJSK et le club se retrouverait à la troi-sième place.En prévision de ce difficile déplace-ment, les partenaires de AzzedineDoukha ont disputé et perdu un mat-ch amical face au leader de la Ligue 2le RC Arbaa (3-2). Une défaite qui estloin d'entamer le moral des protégés deBoualem Charef. Pour le buteur AlAmali, “ce n'est qu'un match amical”.“Il faut retenir les leçons et essayer demontrer un meilleur visage face au MCOran. Ce sera un match très difficilecontre un adversaire qui joue pour lemaintien. Notre objectif est de reveniravec un résultat positif d'Oran” a t-il dé-claré. Le MC Oran qui demeure surune éclatante qualification contre leWA Tlemcen (3-1) en Coupe d'Algé-rie est condamné à s'imposer pours'éloigner de la zone rouge.De son côté, le CS Constantine qui avécu une semaine difficile après sonélimination de la Coupe d'Algérie,tentera de renouer avec le succès à l'oc-casion de la réception de CA BordjBou-Arréridj pour rester dans le grou-pe de tête et espérer décrocher uneparticipation à une compétition arabel'an prochain. En bas du classement, leWA Tlemcen et l'USM Bel Abbès sontdos au mur et se doivent de réagirpour espérer sauver leur peau. Les Zia-nides se rendront à Béchar pour af-fronter la JS Saoura, intraitable à do-micile, et l'USMBA accueillera le MCEl-Eulma qui n'a pas encore assuré sonmaintien.

Programme des matches Aujourd’huiSidi Bel-Abbès : USMBA - MCEE 15hBéchar: JS Saoura - WA Tlemcen 15hOran : MCO - USMH 16h5 Juillet : MCA - JSK 17h45Hamlaoui : CSC - CABBA 17h45

Mardi 16 avril 20 août : CRB - ESS 18hBéjaïa : JSMB - CAB 18h Chlef : ASO - USMA 18h

Accompagné par d’autresmembres du conseil d’admi-nistration de la SSPA/ESS, le

président Hacène Hamar a animé uneconférence de presse jeudi après-midiau siège du club. D’emblée le numéroun du club des Hauts-Plateaux est re-venu sur le vœu de certaines équipesvoulant s’attacher les services du mi-lieu de terrain Amir Karaoui dont leMCA qui aurait souhaité son engage-ment en vue de la prochaine saison.“Karaoui n’ira nulle part” a-t-il dit. “Jedéfie quiconque parmi les présidents desclubs de venir prendre Karaoui de l’ESSou un autre joueur. C’est nos joueurs etils vont continuer avec nous”, a ajoutéle responsable de l’Aigle noir qui pen-

se que son équipe a besoin des élé-ments comme Karaoui, Delhoum,Ziti, Lagraâ ou encore Farahi notam-ment dans le cas ou son équipe passeraà la phase des poules de la Ligue desChampions d’Afrique. Dans ce registreet comme pour défier son homologuemouloudéen, Omar Ghrib qui auraitnous dit-on pris attache avec Karaoui,Hamar a affirmé qu’il a déjà coché lesnoms de certains joueurs du MCA qu’ilveut engager en vue de la saison pro-chaine. “Oui, j’ai l’intention de prendreattache avec quelques joueurs du MCAqui nous intéressent pour leur proposerde venir porter les couleurs de l’ESS lasaison prochaine”, a ajouté le confé-rencier. Pour ce qui est de l’informa-

tion rapportée par certains titres de lapresse faisant état de l’organisationd’un stage bloqué pour préparer lademi-finale face au MCA prévu pourvendredi prochain au stade du 5-Juillet, le boss ententiste a affirmé queson équipe va se contenter de prépa-rer la rencontre le plus normalementdu monde. “Il n’y aura pas de stage blo-qué. C’est un match que nous allons pré-parer comme nous l’avons fait pour lesprécédentes rencontres”, a précisé Ha-mar. Il a par ailleurs indiqué qu’il a in-terdit à ses joueurs toute déclaration re-lative à cette rencontre afin, dit-il, depréserver les joueurs d’une pressionsupplémentaire et leur permettre depréparer ce match dans la sérénité la

plus totale. Enfin, Hamar a tenu à re-mercier le président de la FAF, Moha-med Raouraoua pour être intervenuauprès de la CAF pour le change-ment d’horaire de la rencontre d’hierde 20h à 18h qui opposait son équipeau club burkinabé d’Asfa Yennenga. Pour sa part, le coach Hubert Velud estintervenu pour commenter la convo-cation de cinq joueurs de son effectifen équipe nationale A’ en l’occurren-ce Delhoum, Ziti, Karaoui, Aoudia etKhedaïria. “Je pense sincèrement queleur convocation est logique. Ce sont desjoueurs qui n’ont rien à prouver, qui mé-ritent leur place en EN des locaux”, a dità ce titre le technicien français.

F. R.

IL A AFFIRMÉ ÊTRE EN CONTACT AVEC DEUX JOUEURS DU MCA

Hamar : “Karaoui n’ira nulle part”

C’est avec un esprit de revanche que la JS Ka-bylie a rallié la capitale afin d’affronter cetaprès-midi (17h45) le Mouloudia d’Alger

dans son fief habituel du 5 Juillet. Battus deux foiscette année par son éternel rival d’abord en matchaller du championnat à Tizi Ouzou (1-0) puis éliminéaux tirs au but en 16e de finale de Coupe d’Algérieau stade du 5 Juillet, les Canaris semblent décidés àprendre leur revanche face au Doyen surtout qu’ilsévolueront pratiquement sans aucune pression du faitqu’ils n’ont plus aucune prétention pour la course autitre si ce n’est une petite lueur d’espoir pour aspirerà une place honorable au classement final. Encorequ’il se dit que la JSK aurait été déjà invitée parl’Union arabe de football (UAF) à disputer la pro-chaine Coupe arabe des clubs, ce qui serait une gran-de première pour la formation kabyle mais une tel-le éventualité n’a pas été officiellement confirméepour le moment ni par la FAF ni par la direction dela JSK. C’est dire que les Canaris n’ont rien à perdre

mais certainement tout à gagner dans la confronta-tion de cet après-midi face au Mouloudia. “Nous al-lons jouer sans aucune pression et notre vœu le pluscher est de réussir une belle prestation pour tenter d’of-frir une belle victoire à nos fidèles supporters”, diral’avant-centre Ahmed Messadia qui revint de bles-sure et qui semble animé d’un moral d’acier pour sedéfoncer sur la pelouse du stade olympique et don-ner l’exemple à ses coéquipiers tout aussi avides dese révolter contre cette coriace formation du MCAqui les a battus deux fois cette saison. Pour tenter donc de contrer le MCA dans sonpropre fief, le coach kabyle n’avait que l’embarras duchoix du point de vue effectif puisqu’hormis Bella-khdar qui est toujours privé d’entrainement pour rai-son disciplinaire, tout le groupe est opérationnel etcette concurrence aura fait une victime, en l’occur-rence l’ex-international Bouchouk qui n’a pas appréciésa non-convocation dans la fameuse “liste des 18”alors que Maroci, de son côté, est appelé à signer son

grand retour après avoir soigné une méchante bles-sure au genou. C’est ce qui fait que, hormis le retourde Maroci qui prendra la place de Ziad en zone mé-diane, Sandjak alignera pratiquement la mêmeéquipe qui avait rencontré le CSC lors du derniermatch disputé à Tizi-Ouzou (1-1), pour évoluer pro-bablement en 4/4/2 classique, c’est-à-dire avec As-selah dans les buts, Benlamri et Bencherifa dans lescouloirs, Rial et Belkalem bien évidemment dansl’axe, Camara, Maroci, Remache et Mokdad au mi-lieu de terrain alors que le front de l’attaque seraconfié au tandem Chellali-Messadia qui risqued’être renforcé en cours de match par Boulaincer.L’autre fait du jour réside aussi dans le retour d’AdelMaïza dans “la liste des 18” pour servir certainementde joker susceptible de brouiller les cartes moulou-déennes du fait que cette riche empoignade se joue-ra comme d’habitude sur le plan tactique.

MOHAMED HAOUCHINE

ALORS QUE MAROCI ET MAÏZA FERONT LEUR RÉAPPARITION FACE AU MCA

Messaâdia : “Offrir une belle victoire à nos supporters !”

Liberté

LIGUE DES CHAMPIONS D'ASIE

Bougherra refuse de s’enflammeraprès la victoire de Lekhouiya sur Bakhtor

Le défenseur international algérien, MadjidBougherra, a estimé que son équipe Lekhouiya(Qatar) avait encore du chemin à parcourir

pour se qualifier au prochain tour de la Ligue deschampions d'Asie de football, en dépit de sa précieusevictoire à domicile face à Bakhtor (Ouzbékistan) 3-1, mercredi soir pour le compte de la 3e journée dugroupe B. Ce succès a permis au champion du Qa-tar en titre de s'offrir le fauteuil de leader de sa pou-le avec 7 points, devançant d'une unité son adver-saire du jour. “Certes, battre Bakhtor est une belle opé-ration, d'autant plus que cela nous a permis de nous

hisser à la première place de notre groupe, mais la qua-lification au prochain tour est loin d'être acquise”, adéclaré l'arrière central algérien. “Il faudra resterconcentrés pour poursuivre sur cette lancée. On a par-couru seulement 30% du chemin. Il reste encore troisjournées à disputer pendant lesquelles beaucoup dechoses pourraient arriver”, a-t-il ajouté. Les coéquipiers de Bougherra rendront visite àleur poursuivant immédiat lors de la prochaine jour-née, une rencontre que l'ancien joueur des GlasgowRangers (Ecosse) appréhende énormément, estimantqu'“un bon résultat est impératif ” pour son équipe

dans ce déplacement pour espérer terminer premierde son groupe. Bougherra (30 ans) a joué à cetteoccasion la totalité du temps de la rencontre, confirmant ainsi son retour progressif à son meilleurniveau après s'être rétabli d'une blessure aux ad-ducteurs l'ayant éloigné des terrains de juin 2012 àjanvier 2013. Il a été également rappelé en équipe nationale lorsde son précédent match à domicile contre le Bénin(victoire 3-1) dans le cadre de la troisième journéedes éliminatoires de la Coupe du monde 2014, maisil a été remplaçant.

LES TUNISIENS VEULENTDOUBLER LEURSHOMOLOGUES ALGÉRIENS

Labidi pouroublier Taïder■ Le choix de Saphir Taïder d’opterpour l’équipe nationalealgérienne aux dépens de celle dela Tunisie n’a pas été visiblementdigéré par les responsables dufootball du pays voisin. La preuve,l’émergence d’un certain ZakariaLabidi chez l’Olympique Lyonnais,qui vient de signer son premiercontrat pro, lequel possède outrela nationale française, la doublenationalité algéro-tunisienne, adéjà commencé à faire parler delui chez les observateurs tunisiensqui n’ont pas hésité à appeler laFédération tunisienne de footballtout comme l’entraîneur nationalNabil Maâloul à entamer lesdiscussions avec le joueur pourd’abord le convaincre de porter lescouleurs des Aigles de Carthage etdoubler en même temps lesdirigeants du football algérienpour ne pas connaître le mêmesort avec le joueur de Bologne quia déjà honoré sa premièresélection avec les Verts à l’occasiondu match face au Benin dans lecadre des éliminatoires de laCoupe du Monde 2014.

F. R.

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

19LIBERTE

Sport

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE ESS 4 - ASFA YENNENGA 2

Les Sétifiens logiquement !L

’Entente de Sétif n’a pastrouvé de peine hier pourcomposter son billet pourle prochain et dernier touravant la phase des poulesde la Ligue des champions

d’Afrique en s’imposant facilementsur le score de 4 buts à 2 même s'il y aeu quelques frayeurs en fin de partie.Défaits au match aller à Ouagadougou(1-2), les protégés du coach Hubert Ve-lud n’ont pas fait dans le détail devantun adversaire burkinabé venu visible-ment limiter les dégâts. Au prochaintour, les représentants algériens af-fronteront le vainqueur de la doubleconfrontation opposant le représentantdu Nigeria de Kano Pillards et l’ACLéopards de Dolisié de la Républiquedémocratique du Congo. Les Sétifiens se mettent en évidence dèsle coup d’envoi de l’arbitre mauritanien,Ali Lemghïer. À la 8’, Aoudia grâce àun coup franc direct a failli de peu re-faire le coup du CRB, toutefois son tirira cette fois mourir sur la transversa-le du portier Kaboré. Quelques minutesplus tard, ce fut au tour de Madounid’être tout près d’ouvrir la marquelorsqu’à la réception d’un bon centre deBenchadi, sa tête trouve le portierburkinabé qui veillait au grain (19’). Etce n’est que logiquement que le repré-sentant algérien parvint à ouvrir lamarque par Aoudia, lequel idéale-ment servi par Benchadi ne trouve au-cune peine pour pousser le cuir aufond des filets (25’). Voulant à tout prix en finir avec leurvis-à-vis du jour, les Ententistes mul-tiplient leurs offensives. Sur l’une d’el-le, Gourmi, qui a reçu un caviar de Del-houm, tire complètement dans les dé-

cors alors qu’il était pourtant seul faceaux cadres burkinabés (33’). Le mêmejoueur récidive trois minutes plus tarden dévissant sa frappe au moment oùtout le monde croyait au deuxième butsétifien. À cinq minutes du premier half, Ma-douni, bien placé dans les 18 mètres,réussit à tromper le portier Kaboré etdoubler la mise. Et alors qu’on atten-

dait le coup de sifflet de la mi-temps,Tiendrebeogo chipe le cuir à Belkaïdmais bute sur Khedaïria qui parvientà éloigner le danger (43’). Au retour des vestiaires, les locaux re-viennent à la charge et, six minutesaprès la reprise, Gourmi conclut un ex-cellent travail de Djahnit pour corserla note et sceller définitivement lematch (52’).

Complètement groggys, les visiteursvont encore encaisser un quatrième butpar Madouni, lequel reprend d’unheading un très joli centre de Ziti etréussir du coup le doublé (60’). À la findu match, les Noir et Blanc se sont faitsurprendre par deux buts de Kaboré etde Simplis alors qu’on jouait le tempsadditionnel de la rencontre.

F. R.

COUPE DE LA CAF AUJOURD’HUI À 15H30 : PANTHÈRE DE NDÉ (CAMEROUN)-USM ALGER

Courbis : “Cette compétition ne nous intéresse pas !”

L’USM Alger disputera cet après-midi son mat-ch retour contre la formation camerounaise dePanthère de Ndé dans le cadre du premier tour

de la Coupe de la CAF. Les Usmistes se sont dépla-cés uniquement avec 15 joueurs laissant à Alger septjoueurs titulaires en compagnie de l’entraîneur Rol-land Courbis pour préparer l’autres rencontre dedemi-finale de la Coupe d’Algérie face au MCO pré-vue le 13 avril . La Coupe d’Algérie fait partie des priorités du clubcette année d’où la décision de la direction du clubet le staff technique de faire reposer plusieurs élé-ments titulaires qui n’ont pas effectué le déplacementau Cameroun avec le reste du groupe. Il faut dire aus-si que la Coupe de la CAF ne semble pas intéresserles dirigeants de l’USMA, encore moins l’entraîneurRolland Courbis. Ce dernier, n’a d’ailleurs pas fait levoyage avec la délégation au Cameroun, tout enconfiant la mission à son adjoint Dziri Bilel. Une ab-sence qui nous amène à dire que la direction du club

et Courbis veulent “zapper” cette compétition afri-caine. De quoi se poser des questions sur cette dé-cision pour le moins que l’on puisse dire “surprenante”sachant que le club algérois n’a jamais brandi une cou-pe africaine. Un titre qui manque tant à son palmarès. “J’espère queje ne vous ai pas trop attristé. Je suis en contact per-manent avec Billel Dziri. Il n’y a pas seulement lesjoueurs qui peuvent être fatigués… les entraîneurs aus-si. Si vous n’êtes pas habitués à cette situation (des ab-sences), je suis désolé…”, s’est justifié hier Courbis surles ondes de la Radio nationale. Le technicien fran-çais est allé même jusqu’à justifier son absence au Ca-meroun par le fait qu’il ne supportait pas les médi-caments contre le paludisme prescrits lors desvoyages en Afrique. “Si je n’ai pas fait le voyage avecl’équipe au Cameroun c’est pour plusieurs raisons. Entoute franchise, je ne supporte pas le médicament contrele paludisme, qui me fait tomber malade une quinzainede jours”, a-t-il déclaré à la presse spécialisée algé-

rienne. Le plus intriguant dans cela, c’est qu’il y a uneannée, Courbis drivait la sélection nigérienne sanspour autant poser ce problème. Des arguments quine semblent pas pour autant tenir la route.“Je préfère faire l’impasse sur la Coupe de la CAF, cet-te compétition ne nous intéresse pas puisque pour moielle est classée 4e dans l’ordre d’importance après lechampionnat, la Coupe d’Algérie et la Coupe Arabe”,poursuit Courbis avant d’ajouter : “Dans le calendrierqui nous reste, nous sommes engagés sur quatrefronts et si on fait un classement par importance, laCoupe de la CAF vient en dernière position. Et cettecompétition ne se terminera que la saison prochaine,où certains joueurs auraient changé de club. Çanous permet donc de faire participer des joueurs quine possèdent pas assez de temps de jeu, une occasionpour eux de gagner du rythme et de préserver la for-me. Cela permettra à l’USMA de jouer à fond les autrescompétitions plus importantes, à savoir la Coupe Ara-be, la Coupe d’Algérie et le championnat puisqu’il nereste que cinq journées à disputer”, fait-il savoir. Reste à savoir maintenant si avec le groupe actuel qui se trouve au Cameroun, l’USMA est capable de revenir avec la qualification en poche sachant qu’elle a remporté la rencontre aller par la plus pe-tite des marges. Enfin, il est utile de préciser que les Rouge et Noiraffronteront en finale de la Coupe Arabe le repré-sentant koweitien d’Al-Arabi. Le match aller se dé-roulera le 24 avril au Koweït alors que le retour auralieu le 14 mai au stade du 5-Juillet.

AHMED IFTICEN

D.R

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RÉUNION DU CONSEILD’ADMINISTRATION DE LA LFP

Kerbadj exigele bilan financier avantl’engagement des clubs■ Le conseil d’administration dela Ligue de football professionnel(LFP) a tenu, ce week-end, uneréunion ordinaire, présidée parMahfoud Kerbadj, président de laLigue de football professionnel. Leconseil d’administration a retenutrois points inscrits à l’ordre dujour, à savoir l’approbation duprocès-verbal de la séance du 4février 2013, la DNCG financière etla situation salariale du personnelde la LFP. M. Kerbadj a remercié lesmembres de l’assemblée généralede la ligue pour la bonne tenue dela dernière AG qui s’est dérouléedans d’excellentes conditions le 19février dernier à Oran et a adresséégalement ses remerciements auxmembres pour le renouvellementde la confiance au président de laLFP et aux membres du conseild’administration de la ligue.“Cette marque de confiance, a-t-ilindiqué, s’est traduite parl’adoption de la résolution portantmise en conformité du mandat dela Ligue de football professionnelavec le cycle olympique”, a-t-ildéclaré. Le conseild’administration a ensuite étudiéla question de la relance dufonctionnement de la directionnationale de contrôle de gestionfinancière (DNCGF) dont lesactivités sont suspendues pourdiverses raisons. À cet égard, leconseil d’administration a décidéde lancer dans les prochains joursun avis de recrutement dupersonnel adéquat pour animerses différentes structures, et ce,conformément aux statuts de laLFP dont l’installation d’undirecteur général chargé de lagestion administrative de la LFP,se fera prochainement nous aindiqué une source proche de laLFP. M. Kerbadj a saisi cetteoccasion pour attirer l’attentiondes clubs sur la nécessité decollaborer avec cette structure“qui a pour mission d’assister etd’aider les clubs dans leur gestion.Aussi, il leur est demandé detransmettre à cette direction lesdocuments sollicités ”. Dans lemême chapitre, le conseild’administration a décidé de fairedésormais obligation aux clubsd’adjoindre au dossierd’engagement annuel leur bilanfinancier à partir de la nouvellesaison. Le conseild’administration a pris un certainnombre de décisions concernantla situation salariale du personnelde la LFP qui ne reflète pas letravail effectué par le personnel.

RACHID ABBAD

L’USM Alger demande le report du match face à l’ASO Chlef■ L’USM Alger souhaite reporter son match face à l’ASO Chlef, programmé pour le 16 avril dans le cadrede la mise à jour de la 25e journée du championnat national, a-t-on appris vendredi auprès de ladirection du club algérois. Une demande dans ce sens sera formulée en début de semaine prochaine àla Ligue de football professionnel (LFP). Cette doléance est motivée par le programme chargé desRouge et Noir, engagés dans quatre épreuves cette saison. Puisque juste après leur retour duCameroun où ils affronteront aujourd’hui Panthère de Ndé dans le cade de la Coupe de la CAF. Lescoéquipiers de Zemmamouche seront appelés également à croiser le fer avec le MC Oran sur le terrainde ce dernier samedi 13 avril pour le compte des demi-finales de la Coupe d’Algérie, sachant qu’ilspostulent toujours à la deuxième place en championnat local qualificative à la Ligue des championsd’Afrique la saison prochaine.

Pour ce match retour des 16es de fi-nale de la Ligue des championsd’Afrique, en terre ghanéenne, les

Béjaouis sont mis dans de bonnesconditions et se préparent dans la sé-rénité pour affronter leur adversaire,l’Asante Kotoko, ce dimanche à partirde 15h. En effet, les Vert et Rouge dela Soummam, avec un effectif réduit(17 joueurs), ne semblent pas livrés àeux-mêmes, puisque après le bon ac-cueil qui leur a été réservé par l’am-

bassadeur d’Algérie au Ghana, mardipassé, des dirigeants du club ghanéense sont mis à leur disposition. Si la pre-mière séance depuis l’arrivée de ladélégation a eu lieu à 17h (mercredi),celle d’hier a eu lieu à partir de 14h30.Idem pour celle d’aujourd’hui, où lestaff technique a décidé de s’entraînerà cette heure, pour s’acclimater à l’heu-re du match. Côté technique, si le gardien Cédric arepris le chemin des entraînements par

contre le milieu défensif émigré, Han-nachi Emmanuel, a dû écourter sa par-ticipation à la première séance depuisl’arrivée de l’équipe au Ghana, pour lasimple raison qu’il a contracté une bles-sure ; il est de ce fait incertain pour cet-te joute. Le driver de l’équipe phare dela Soummam, Gianni Solinas, quimalgré le match nul de l’aller, reste op-timiste. “Rien n’est encore joué. Onpart à chances égales. Toutefois, ondevra se montrer coriace. Il y a, certes,

la pression du match qui se fait ressen-tir, mais les joueurs doivent se surpas-ser”, avant d’ajouter qu’“il y a beaucoupd’impératifs avec ces blessures et lemanque de compétition. Le jour du mat-ch on jouera sous une grande chaleur etpeut-être l’hostilité du public de l’équi-pe adverse. Je n’ai pas le choix, je doispréparer les joueurs que j’ai sous la mainpour ce match”.

A. HAMMOUCHE

LA JSMB AFFRONTERA L’ASANTE DEMAIN À 15H

Solinas : “Nous aurons notre mot à dire !”

Championnat d'AlgérieLigue 2 :(26e journée)

MSP Batna - USM Annaba 0-0 SA Mohammadia - O Médéa 1-1 USM Blida - CR Témouchent 6-0 MO Constantine-CRB A. Fekroun 1-0 AB Merouana - NA Husseïn-Dey 2-1 ASM Oran - MC Saïda 2-0 ES Mostaganem - AS Khroub 3-1 MO Béjaïa - RC Arbaâ 2-0

Classement : Pts J 1 . RC Arbaâ 51 26-. CRB Aïn Fekroun 51 26 3. MO Béjaïa 50 264. ES Mostaganem 43 26 --. USM Blida 43 26 6. ASM Oran 38 26 7. AS Khroub 36 26 8 . USM Annaba 34 26 9 . AB Merouana 33 26 --. NA Hussein-Dey 33 26 11. MSP Batna 32 26 --. O Médéa 31 26 13. MC Saïda 30 26 14.SAMohammadia 28 26 15. MO Constantine 27 26 16. CR Témouchent 6 26

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Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

20LIBERTE

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Carnet—————————————

Décès————————————— Les frères et sœurs Djebbari ontl’immense douleur de faire partdu décès de leur cher pèreDjebbari Achour, rappelé à Dieule 31/03/2013 à l’âge de 77 ans etdemi à Paris. L’arrivée de ladépouille mortelle a eu lieu hier àla cité d’Urgence Seddouk-Centre. L’enterrement aura lieuaujourd’hui à 12 h 00 au cimetièrede Seddouk, w. Béjaïa. Qu’AllahTout-Puissant accorde au défuntSa Sainte Miséricorde et l’ac-

cueille en Son Vaste Paradis. ADieu nous appartenons et à Luinous retournons.————————————— Les familles Ouitis, Lallment etKellou ont la douleur de faire partdu décès de leur cher et regrettécousin Aïssa. La levée du corpsaura lieu à partir de la place du 1er

Mai d’Alger, dimanche 07 avril2013. L’enterrement aura lieu àMansourah, wilaya de Bordj BouArréridj à 13 h.Puisse Dieu Tout-Puissant luiaccorder Sa Sainte Miséricorde etl’accueillir en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.—————————————Les familles Belbachir,Marghiche, Yakhlef, Rahmouni,Bazi, Belmadi, Belmiloud,Belgacem, Bellik, Belkebir,Belahcene, Belgueloul, Belkous,Belharrat, Belhadef, Ahmim,parents et alliés, ont la douleur defaire part du décès du moudjahidBelbachir Ammar survenu le 4avril 2013 à l'âge de 71 ans. Lalevée du corps se fera au lieu-ditEjouadh de Taguemount-Azouz.L’enterrement aura lieu aujour-d’hui samedi 6 avril 2013 à 12h aucimetière du village deTaguemount-Azouz, communed'Aït Mahmoud.“À Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.”

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En l'an 43 après J.-C.,l'Empire romain selance à l'assaut dela Bretagne, l'ac-tuelle Angleterre.Un siècle aupara-vant, Jules Césaravait déjà entreprisde conquérir la pro-vince, sans succès.Désormais, les sol-dats qui se lancentà l'assaut de l'île,sous les ordres dutrès respecté géné-ral Aulus Plautius,sont déterminés.

Grâce aux récentes découvertes archéologiques et scientifiques,et à l'aide de reconstitutions et d'images de synthèse, ce docu-mentaire retrace l'invasion de l'île jusqu'aux confins de l'actuelleEcosse, et explique pourquoi les traces de la domination romaine,qui a duré plus de 400 ans, sont toujours présentes.

Les animateurs de toutes les chaînes de télévision et une multitu-de d'artistes se réunissent pour chanter sur la scène du ThéâtreMarigny afin de récolter des dons au profit du Sidaction. Parmieux, Stéphane Bern, Michel Drucker, Karine Le Marchand, DanielaLumbroso, mais également Lara Fabian, Nolwenn Leroy, les comé-diens de Plus belle la vie, M. Pokora et bien d'autres se mobilisentpour offrir aux chercheurs les moyens de progresser et de soute-nir les malades. Aujourd'hui, 34 millions de personnes vivent avecle VIH et la moitié d'entre eux l'ignore. En 2011, 330 000 enfantssont nés avec le virus et 7 millions de personnes n'avaient pasaccès aux traitements. Malgré les avancées, le combat n'est pasencore gagné.

TOUTE LA TÉLÉ CHANTE POUR LE SIDACTION, 20h45

Le baron deCastayrac, pro-ducteur d'arma-gnac, voit seschais ravagéspar les flammes.Le corps carboni-sé de Paco Vasquez, son maître de chai, estretrouvé dans les décombres. La compagnied'assurance chargée de l'indemniser luienvoie Benjamin Lebel, qui découvre bientôtqu'il s'agit d'un incendie criminel, et non pasd'une défaillance humaine, comme l'avaitconclu l'enquête. Benjamin constate égale-ment que les comptes du baron sont bien loinde ceux de son expertise. Il est confronté là àun dossier épineux, d'autant qu'une lutte fra-tricide semble déchirer le clan Castayrac.Dans ce climat de tensions extrêmes,Benjamin Lebel est entraîné dans une véri-table course contre la montre. Il lui fautdécouvrir au plus vite la vérité, afin d'éviterune nouvelle tragédie...

Cold Blood est un film américain réalisé par StefanRuzowitzky avec Eric Bana et Olivia Wilde dans les rôlesprincipaux. Un thriller plutôt efficace mais dont les ficellessont grosses et les personnages très caricaturaux. “En fuiteaprès le braquage d'un casino, Addison et sa sœur Liza sontvictimes d'un accident de la route, non loin de la frontièrecanadienne. Pour avoir plus de chances de s'en sortir et dequitter le territoire, ils décident de se séparer. Alorsqu'Addison s'enfonce dans les bois, Liza croise la route deJay, qui sort tout juste de prison. Dans le même temps,Hannah, shérif adjoint, cherche les fugitifs…”

Pour la dernière foiscette saison, avant lesgrands shows endirect, Jenifer, Garou,Florent Pagny et LouisBertignac opposentdeux talents de leuréquipe lors d'un face-à-face sur une mêmechanson. A l'issue decette prestation, lecoach choisit le talentle plus convaincant,qui accédera aux lives.Mais le talent qui estéliminé peut êtrerepêché par l'un desautres jurés et inté-grer son groupe. Le“vol de talent” offreainsi une deuxièmechance aussi bien auxchanteurs qu'auxcoachs. Pour préparerles battles, chaquejuré a fait appel à desartistes : Jenifer aconvié ChristopheWillem et AlainChamfort, Garou ainvité Grégoire etPatrick Fiori, PaulPersonne et JoyceJonathan sont auxcôtés de LouisBertignac tandis queLara Fabian etChimène Badi accom-pagnent FlorentPagny.

THE VOICE, LA

PLUS BELLE VOIX,

20h50

BRITANNIA, AUX CONFINS

DE L'EMPIRE ROMAIN,20h50

Vendredi 5 - Samedi 6 avril 2013

22LIBERTE

Télé

HAWAII 5-0, 20h50

COLD BLOOD, 20h55

LE SANG DE LA VIGNE, 20h45

Hawaii Five-0 est un remake de la série éponymedes années 80. Steve McGarrett (AlexO'Loughlin), est un officier décoré de la Navy quiredevenu policier. Il revient à Oahu pour enquê-ter sur le meurtre de son père et reste après quele Gouverneur d'Hawaï l'ait convaincu de dirigerune nouvelle équipe. Hawaii a été le 50ème étatà rejoindre les Etats-Unis, d'où le non de la série.Dans l’épisode du jour : “Alors qu'ils déjeunentdans leur voiture, Steve et Catherine se font bra-quer. Le policier parvient à maîtriser facilementleur agresseur et, en le ramenant au commissa-riat, il s'intéresse à cet adolescent sans repère quilui avoue rapidement que son père a disparu.Lepolicier se rend dans la boutique qu'il gère où iltrouve des traces de sang. Kamekona demande àDanny de l'aider dans une négociation délicate…”

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale 021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 02149.71.54- Ministère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Communauté nationaleà l’étranger. Personnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12(standard)

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Horaires des prières 25 djoumada el aoula 1434Samedi 6 avril 2013Dohr............................. 12h50Asr................................ 16h27Maghreb.................... 19h18Icha.............................. 20h3926 djoumada el aoula 1434Dimanche 7 avril 2013Fadjr............................. 04h56Chourouk................... 06h25

NUMÉROS UTILES

HÔPITAUX

COMPAGNIES AÉRIENNES

LA VIE RELIGIEUSE

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction :Tél. : (031) 91 20 39Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie)Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93

MASCARAMaison de la Presse :Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈSCité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1Tél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité 280 logts Bt 05 2é étageen face de la WilayaTél. / Fax : (026) 93 67 06

BÉJAÏARoute des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public) ?Tél./Fax : (048) 65 16 45

SETIF9, rue Colonel Amirouche.Tél/fax : 036 84 33 44

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. :(021) 30 78 97 / Fax :(021) 30 78 99

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BUREAUX RÉGIONAUX

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PAOSARL - SAEC IMPRESSION ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUDDIFFUSION Centre : Liberté : 021 87 77 50Ouest : Liberté - Est : SodipresseSud : Sarl TDS : 0661 24 209 10Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger)CB : 005 00107 400 229581020Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconqueréclamation.

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Pari raté pour W9. Le 18 février der-nier, la chaîne a lancé sa scripted-rea-lity, “YOLO, on ne vit qu'une fois”,

dans la case stratégique du 19h-19h30. Unetranche horaire sur laquelle W9 était par-ticulièrement puissante en ce début d'an-née avec le million de téléspectateurs de lasaison 4 des “Ch'tis”. Mais dès le premierépisode, les habitués de la chaîne à cetteheure-ci se sont tournés vers la concur-rence. Résultat : ils n'étaient que 400.000en moyenne devant leur W9. Face à cescontre-performances, la chaîne a pris la dé-cision de déprogrammer “YOLO” pour lediffuser dans une case bien moins straté-gique, chaque jour, à 16h20, devant 100 000téléspectateurs en moyenne pour chacundes deux épisodes. Consciente des mauvaisscores de sa scripted-reality, W9 va misersur une marque forte et, selon Stratégies,la chaîne prépare avec Banijay, le produc-teur, une nouvelle déclinaison des “Ch'tis”.Prévue pour septembre, celle-ci mettra enscène des Belges, qui partiront à Saint-Tro-pez pour tenter de réussir dans le milieude la nuit. Un choix plutôt étonnantpuisque la dernière saison des “Ch'tis” ac-

cueillait déjà une candidate originaire deBelgique... Avant la diffusion de ces “Belgesà Saint-Tropez” dès septembre, W9 diffu-

sera une deuxième édition de ses "Mar-seillais", autre déclinaison des “Ch'tis”,qui se déroulera à Cancun.

Festival de Cannes2013 : Nicole Kidman

dans le jury ?■ Le 66e Festival de Cannes seraglamour ou ne sera pas. Alors que sonouverture opte pour les “paillettes”(Gatsby Le Magnifique] avec LeonardoDiCaprio signé Baz Luhrmann), voilà qu'il se “starifie”. Selon LeParisien, Nicole Kidman serait pressentie pour intégrer le juryque va présider Steven Spielberg. L'an passé, la star australienne,oscarisée pour The Hours en 2003, avait déjà foulé le tapis rougedu palais des festivals pour défendre Paperboy de Lee Daniels(Precious) dans lequel elle incarnait une femme fatale trash. Lefilm avait reçu un accueil disons, mitigé…Elle devrait doncprendre sa revanche cette année et au final, le festival s'assureraune belle publicité. Outre son passage en 2012, l'ex de TomCruise était également présente pour Dogville de Lars von Trieren 2001 et pour Moulin rouge ! d'un certain Baz Luhrmann. Ces deux-là risquent donc de secroiser dans les couloirs du palais. On en aura le coeur net le 18avril, quand la composition du jury, tout comme la sélectionofficielle en lice pour la Palme d'or, seront officiellementannoncées. Côté actu, Nicole Kidman sera prochainement àl'affiche du thriller Stoker du réalisateur sud-Coréen Park Chan-wook, qui sortira en salles le 1er mai 2013. On la verra égalementdans la peau de Grace Kelly dans Grace de Monaco, le biopicinspiré (et rejeté par la famille) de la vie de la princesse réalisépar Olivier Dahan, qui devrait sortir en fin d'année 2013. Reste àsavoir si le film sera prêt à temps pour une projection cannoise.Début des festivités le 15 mai jusqu'au 26 mai.

The Conjuring,jugé trop effrayant par la censure américaine

■ Préparez-vous à passer des nuits blanches avec The Conjuring! Le nouveau film signé par le réalisateur James Wan, déjàauteur d'Insidious et Saw, vient d'être passé à la moulinette dela MPAA (Motion Pictures Association of America) et le verdictest des plus sévères. En effet, alors que la Warner, qui produit lefilm, a décidé de décaler la sortie de The Conjuring au 19 juilletdans l'espoir d'en faire l'un des blockbusters de l'été, le long-métrage vient d'écoper d'une classification R, pour “Restricted”.Ce qui veut dire que le film sera interdit aux mineurs de moinsde 17 ans non accompagnés d'un adulte. Pourquoi une telledécision ? Parce que selon la MPAA, The Conjuring fout vraimentles chocottes. Walter Hamada, producteur du film, explique :“Quand on a envoyé The Conjuring à la MPAA, ils nous l'ontrenvoyé avec le classement R. On leur a demandé pourquoi, ilsnous ont répondu que c'était trop effrayant et qu'il n'y avait pasde scènes particulières à ôter pour avoir droit à un PG-13.” Laclassification PG-13 équivaut à une interdiction aux moins de 13ans et peut parfois s'obtenir en revoyant le montage du film. Pasde panique pour autant du côté de l'équipe du film. Warner nechange en rien ses plans pour The Conjuring. Les aventures dePatrick Wilson et Vera Farmiga en chasseurs de fantômes dansles années 1970 investiront les salles obscures américaines cetété. James Wan est donc confiant : “C'est une preuve que lestudio ne veut pas bousiller le film. Il fonctionne et ils restentsur leur première idée et je les remercie pour ça.”

Glee : Cory Monteith

(Finn Hudson) admis en cure de

désintoxication■ Il est l'une des vedettes deGlee : Cory Monteith, que vousconnaissez sous le nom de Finn Hudson dans la série, a étéadmis en cure de désintoxication durant le week-end. Uneinformation confirmée par le porte-parole du comédien âgé de30 ans. Le magazine People, le Voici américain, précise quel'acteur a fait lui-même les démarches pour bénéficier de cetraitement. La substance pour laquelle le jeune homme estsoigné n'a pas été précisée. Ce n'est pas la première tentative desoins pour Cory Monteith : il y a deux ans, déjà dans People, ilconfessait une première cure de désintoxication alors qu'il étaitâgé de 19 ans. Il a également fait état d'une consommation dedrogue dès son adolescence. Son traitement ne devrait pasempêcher le tournage de Glee dont la saison 3 est actuellementdiffusée sur W9.

Cory Monteith, apparu dans le film Destination Finale 3 et dans la série Kyle XY, est en couple avecsa partenaire dans la série, Lea Michele. Celle qui interprèteRachel Berry a déjà apporté tout son soutien à son petit ami.Dans un communiqué, elle annonce : “J’aime et je soutiens Cory.Je serai à ses côtés dans cette épreuve. Je suis reconnaissante etfière qu’il ait pris cette décision.”

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Télépotins

Après “Unforget-table”, TF1 aréussi à lancerune deuxièmesérie américai-ne avec succès

au premier trimestre 2013. De-puis plusieurs semaines, elle af-fiche de très bons scoreschaque mercredi avec “Personof Interest”, série créée par Jo-nathan Nolan et produite parJ.J. Abrams. En moyenne, la sé-rie réunit en effet 6,5 millionsde téléspectateurs chaque mer-credi. Mais les fans de la sérien'auront pas la chance de dé-couvrir les deux derniers épi-sodes de la saison 1, qu'ils at-tendaient en toute logique lemercredi 24 avril prochain.

Un choix de programmationétonnant En effet, c'est ce jour-làque TF1 a décidé de lancerla huitième saison inéditede “Grey's Anatomy”, ain-si que la première saisoninédite en clair de “Reven-ge”. Dès le 24 avril, la chaîneadoptera un rythme de diffu-sion inhabituel, puisqu'elle pro-

posera deux épisodes inédits dela série médicale, suivis dedeux épisodes de “Revenge”, làoù elle a désormais l'habitude

de diffu-ser trois,v o i r eq u a t r eépisodesd ' u n emême sé-rie. L'andernier, la

saison 7 de “Grey's Anatomy”avait ainsi été proposée par lachaîne au rythme de trois in-édits par soirée. Selon toute

v r a i -semblan-

ce, le choix deprogrammation de la

chaîne s'explique par le calen-drier. Après le 24 avril, lesdeux mercredis suivants sont le1er et le 8 mai, des jours fériésoù les téléspectateurs sont tra-ditionnellement moins nom-breux devant leur écran. Unesituation loin d'être idéale pourlancer la nouvelle saison d'unesérie à succès et la première sai-son d'une nouvelle série sur la-quelle la chaîne compte beau-coup.

La nouveauté “Revenge” à 22h20 D'un côté, les fans de "Grey'sAnatomy" vont donc retrouverdès le 24 avril leurs héros aprèsles événements du final de lasaison 7. Le couple de Mere-dith et Derek va-t-il se releverde l'erreur de jugement de lapremière ? Quelle décision vaprendre Christina quant à l'en-fant qu'elle attend avec Owen? Des questions auxquelles lesdeux premiers épisodes ré-pondront. Et TF1 espère queles fans de "Grey's" resteront surla chaîne vers 22h20 poursuivre les aventures d'EmilyThorne, campée par EmilyVanCamp, une jeune femmequi s'immisce dans la vie d'uneriche et influente famille qui,des années plus tôt, a fait por-ter le chapeau à son père pourun terrible attentat. Joli succèsaux Etats-Unis, “Revenge” arelancé la mode du soap à la té-lévision américaine et ladeuxième saison est actuelle-ment diffusée chaque di-manche sur ABC.

ACTU-TV

TF1 : "Grey's Anatomy"revient le 24 avril, suivi de

"Revenge" à 22h20 !

W9 : Après “Les Ch'tis” et “Les Marseillais”,voici “Les Belges à Saint-Tropez” !

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Un ciel nuageux à couvert sur leswilayas du nord du pays avec desaverses parfois orageuses sur lesreliefs proches côtiers.Temps ensoleillé sur les régionssahariennes.Quelques flocons deneige sur les reliefs du centre et del’est du pays dépassant les 1 200mètres. (Atlas blidéen, Djurdjura,les Babors et les Aurès) en soirée.Des températures en baisseDes vents modérés parfois assezforts engendrant de la chasse-sablesur le Sahara central, la Saoura, leNord-Sahara et les Oasis.

Températures maximum prévues14° à Alger, Béjaïa, Annaba, Skikda,Jijel, Tizi Ouzou, Bouira16° à Oran, Mostaganem, Relizane,

Sidi Bel-Abbès, Chlef, Tlemcen13° à Saïda, Laghouat, M’sila8° à Sétif, Souk-Ahras, Batna,Djelfa, El-Bayadh, Tiaret11° à Constantine, Tébessa20° à Ghardaïa, Biskra, Béchar24° à Hassi-Messaoud, Ouargla, El-Oued29° à Tamanrasset30° à Adrar, In Salah, IIlizi, Tindouf39° à Bordj Badji-Mokhtar,Tinzaouatine

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VOTRE MÉTÉO DU JOUR

PAR CHEIKH FERHATWWW.CHEIKHFERHAT.COM

■ Les 65 000 billets duconcert en plein air desRolling Stones le 6 juilletprochain à Londres se sontarrachés en cinq minuteshier, ont annoncé les or-ganisateurs, qualifiantd’“incroyable” l'enthou-siasme des fans du groupelégendaire de rock. “Nousavons vendu 65 000 billetsaussi rapidement que notre systèmepouvait les gérer. Si le système avaitpu faire face à la demande enquelques secondes, nous aurionsprobablement tout vendu dans celaps de temps”, a déclaré Rob Hal-lett de la société AEG Live, chargéede la promotion du concert à HydePark. Les tickets étaient en venteà 95 livres (110 euros, 145 dollars)pièce. Le concert est organisé dansle cadre de la tournée “50 years andCounting” (50 ans et ce n'est pas

fini) des Rolling Stones qui ont fêtél'an dernier leurs 50 ans de carriè-re. Les “papys du rock” se produi-ront à Hyde Park quarante-quatreans après leur premier concertmythique, gratuit cette fois-là, dansle grand parc du centre de Londres.“Hyde Park représente tellement desouvenirs pour nous que nous nepouvions rêver de meilleur endroitpour jouer devant nos fans Britan-niques cet été”, a estimé le chanteurMick Jagger.

CONCERT DES ROLLING STONES À HYDE PARK

Les 65 000 billets vendus en cinq minutes

EXPLOSION D’UNE BOMBE ARTISANALE À TIKIOUACHE(MIZRANA)

Quatre militaires blessés■ Quatre militaires ont été blessés hieraprès-midi par l’explosion d’une bom-be artisanale survenue non loin du vil-lage de Tikiouache, un village isolé dela commune de Mizrana, situé à six ki-lomètres environ de la ville côtière deTigzirt. L’engin explosif, apparem-ment de fabrication artisanale, auraitété actionné à distance et visait unconvoi militaire qui était de passagedans ce massif forestier de Mizrana si-nistrement réputé pour ses repairesterroristes.

Les quatre militaires blessés ont étéévacués à l’hôpital civil de Tigzirtavant d’être transférés vers le CHUMohamed-Nédir de Tizi Ouzou. Il està rappeler que plusieurs attentats ter-roristes ont été enregistrés dans ce vil-lage enclavé de Tikiouache qui a étélittéralement abandonné, ces der-nières années, par ses habitants en rai-son du climat d’insécurité qui y règne..

M. H.

DROITS DE L'HOMME

La Haut commissaire de l’ONU appelle à fermer Guantanamo ■ La Haut commissaire aux droits del'Homme des Nations unies, Mme NaviPillay, a appelé hier le gouvernementaméricain à fermer le centre de dé-tention de Guantanamo, a indiqué uncommuniqué de cette instance. Le maintien en détention indéfinied'un aussi grand nombre de détenuséquivaut à “de la détention arbitraire”et “viole les lois internationales”, a-t-elle dit dans un communiqué. “Je suis particulièrement déçue que legouvernement n'ait pas réussi à fermerGuantanamo en dépit de ses engage-ments réitérés”, ajoute Mme Pillay. Environ la moitié des 166 personnesencore détenues ont été jugées aptesà une libération et un renvoi dans leurpays d'origine ou dans un autre pays,

souligne-t-elle. Évoquant la grève de la faim quemènent certains de ces détenus, ellerappelle qu'elle encourage toujours à“utiliser des moyens de protestationmoins dangereux” mais “compte tenude cette détention apparemment sansfin, il n'est pas surprenant qu'ils re-courent à des mesures aussi désespé-rées”. “Les droits de l'Homme sont universelset s'appliquent à tous, y compris à ceuxsuspectés d'avoir commis les crimes lesplus graves comme des actes terroristes”,poursuit la haut commissaire. Elle demande un accès à Guantana-mo pour des experts du Conseil desdroits de l'Homme.

DILEM [email protected]

IL ÉTAIT ACCUSÉ DE FALSIFICATION DE PASSEPORTS

Un salafiste expulsé d’Égypte libéréà Tunis■ Le parquet tunisien a libéré un cheikh salafiste expulsé d'Égyptepour falsification de passeports destinés à des djihadistes estimantqu'aucun crime ne lui était reproché, a indiqué hier à l'AFP le ministèrede la Justice.“Le parquet a relâché (jeudi soir) Imed Ben Salah en l'absence de crime”,a indiqué le porte-parole du ministère de la Justice, Adel Riahi sansplus de précisions.M. Ben Salah, alias cheikh Abou Abdallah Ettounsi, avait été interpelléjeudi après-midi à son arrivée à l'aéroport de Tunis, et placé pourl'occasion sous haute sécurité, des groupuscules salafistes ayantannoncé leur intention d'accueillir cette figure de la mouvanceradicale.Il avait été arrêté le 21 mars puis expulsé d'Égypte, selon la presse, pouravoir organisé un système de faux papiers pour faciliter lesdéplacements de combattants djihadistes.

AFRICOM

Un général relevé pourharcèlement sexuel ■ Un général américain, Ralph Baker,responsable de la coopération militaire enAfrique de l'Est, a été relevé de soncommandement notamment en raison desoupçons de harcèlement sexuel, a affirméhier à l'AFP un responsable américain dela Défense. Le général deux étoiles, quicommandait la Task Force Corne del'Afrique basée à Djibouti, a été relevé deson commandement par le patron del'Africom, le général Carter Ham “en raisonde fautes professionnelles qui ont entraînéune perte de confiance dans sa capacité àcommander”, a confirmé un porte-paroledu Pentagone, le major Robert Firman.Selon le responsable s'exprimant sous lecouvert de l'anonymat, le général Bakerest soupçonné d'avoir eu descomportements déplacés de naturesexuelle et également d'avoir été reconnuen état d'ébriété. Actuellement affecté àun poste administratif à Washington, ilfait l'objet d'une enquête disciplinaire.

LUNDI PROCHAIN À PARTIR DE 11H

Le SG du MPAinvité du Forumde “Liberté”■ Le Forum de Liberté recevra, lundiprochain, le secrétaire général du MPA,Amara Benyounès. Le premierresponsable du parti, devenu 3e forcepolitique dans la gestion des APC depuisles dernières élections locales, aborderanotamment le prochain congrèsextraordinaire de sa formation.La presse est conviée à 11h au siège duquotidien à El-Achour.Z

itar

i/Li

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éMENACES NORD-CORÉENNES

Les USA ne seraient pas “surpris”par un tir de missile ■ Un tir de missile par la Corée du Nord neconstituerait pas une surprise pour Washington,a affirmé hier le porte-parole de la Maison-Blanche, après le déplacement par le régime dePyongyang de deux missiles sur la côte orientaledu pays. “Nous ne serions pas surpris de les voiragir de la sorte”, a déclaré Jay Carney, en notantque ce pays avait effectué de tels tirs dans lepassé. Lors de son point de presse quotidien, il arenouvelé l'appel des États-Unis aux autoritésnord-coréennes à mettre fin à “leursprovocations”.