13. Lesions Vesiculeuses Et Bulleuses de La Muqueuse Buccale
6 LORS DES CANCERS - cabinet.gardan.ch · muqueuse intestinale - renforcent l‘intégrité de la...
Transcript of 6 LORS DES CANCERS - cabinet.gardan.ch · muqueuse intestinale - renforcent l‘intégrité de la...
MEDECINE INTEGRALE
LORS DES CANCERSPREVENTION - ACCOMPAGNEMENT - APRES
www.cabinet.gardan.ch
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
1
QUELQUES CHIFFRES EN SUISSE
Depuis des années, les cancers arrivent en 2ème
position des décès, derrière les maladies
cardiovasculaires.
Actuellement 1 décès sur 4.
Entre 1980 et 2012 le nombre de décès due au
cancer a augmenté de près de 20% passant de
14231 à 17059. Pendant cette période la population
a connu une croissance de plus de 28%.
En 2012, les cancers représentaient 26,6% des
décès (maladies cardiovasculaires 33,8%).
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
2
LES PRINCIPALES PHASES
DU CANCER
On distingue plusieurs étapes
de l’initiation à l’immortalisation
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
5
LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER
En particulier l’initiation:
Cela apparaît lorsque des gènes
(oncogènes et antioncogènes) sont affectés
par une lésion qui va entraîner des troubles
de la division cellulaire pour aboutir à une
division hors contrôle.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
6
LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER
Dans les suites de cette phase, on note un phénomène très important, l’apoptose (mort programmée de la cellule); en raison d’une mutation ou d’un dysfonctionnement de la protéine P53, les cellules modifiées comme les cellules cancéreuses, ne peuvent être autodétruites comme cela est prévu, dans cette éventualité.Elle deviennent ainsi quasi éternelles…
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
7
LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER
Ensuite la promotion est la période où la tumeur va proliférer.Il existe de nombreux «promoteurs», les plus connus sont les hormones sexuelles, les régimes trop riches en viande, l’excès d’alcool, les carences, les perturbateurs endocriniens, les xénobiotiques…cela sera développé dans la partie «prévention des cancers»
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
8
LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER
Dans cette période de promotion, un facteur est essentiel, celui du rôle de l’insuline, comme facteur de croissance. En effet, chez la plupart des cancéreux, on observe des taux élevés du facteur de croissance appelé IGF1, liés au métabolisme d’insuline. Or, trop d’insuline ou d’IGF1, est en rapport avec la consommation excessive de calories, de sucres rapides, de produits laitiers et la plupart induisent un surpoids, ce que nous reverrons en détail au chapitre «prévention des cancers»
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
9
LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER
Enfin, toujours dans cette période de promotion, l’inflammation est un facteur promoteur déterminant. Les facteurs générateurs d’inflammation sont très nombreux; ils seront revus dans le chapitre «prévention des cancers» mais on peut noter dès maintenant:
- un excès de production de prostaglandines pro-inflammatoires, issues d’une surconsommation deproduits laitiers, de produits animaux, d’omégas 6 et de carence en omégas 3, etc.
- des carences en antioxydants, en particulier en polyphénols
- la présence d’une inflammation de bas grade chronique, issue d’inflammation du tube digestif, de surpoids, d’infections virales, etc.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
10
LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER
Dans la phase de progression des cancers, donc de
multiplication des cellules et des tissus, l’angiogénèse
est un temps essentiel.
Les tumeurs malignes ont la possibilité de détourner la
circulation des vaisseaux pour leur propre compte. Cela
a été démontré en 1971.
Sans angiogenèse, pas de développement de tumeur.
De nombreux médicaments en sont la conséquence,
mais de nombreux produits naturels participent aussi à
cette action anti-angiogénèse, comme les catéchines du
thé vert, les polyphénols de la grenade, les anthocyanes
du resvératrol, ou encore les phyto-oestrogènes du
soya.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
11
LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER
Dans la phase d’extension, la capacité de migrer des
cellules est liée à un processus de dédifférenciation
cellulaire.
En effet, la capacité des cellules à migrer, est une
capacité des cellules souches intra-utérines.
C’est le même mécanisme dans la migration cellulaire des
cellules cancéreuses et ceci est possible grâce au
processus de déméthylation (par laquelle les cellules
parviennent à retrouver des fonctions normalement
désactivées après la naissance) qui peut autoriser
l’expression de cette propriété embryonnaire dans une
cellule tumorale.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
12
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Avec la chirurgie,
Centella asiatica per os en TM
par voie locale en crème ou pommade
à 5 ou 10 %
Achillea millefolium en compresse
imbibée
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
14
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Avec la chirurgie,
la place de l’homéopathie pré et
post opératoire.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
15
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Avant la chimiothérapie
- Préparation intestinale
- Préparation alimentaire
- Préparation mentale
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
16
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
Causes de l’hyperperméabilité du grêle
- perte des jonctions serrées par anomaliedes protéines
- micro ischémie intestinale
- déficit en glutamine
- dénutrition
- anomalie du glycocalix
- le déséquilibre de la flore
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
19
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
Trois conséquences de
l’hyperperméabilité du grêle
- perte de digestion
- perte de l’assimilation
- passage anormal de peptides:
problème immunitaire
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
20
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
La Glutamine
A l’état digestif normal, la glutamine est le substrat énergétique qui nourrit la muqueuse intestinale.
La glutamine contrôle et régule la stimulation du développement entérocytaire.
L’action se situe au niveau du facteur de croissance spécifique des cellules épithéliales (EGF ou Epidermal Growth Factor).
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
25
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
La Glutamine
En outre, la glutamine favorise le
renouvellement normal des
entérocytes par l’intermédiaire de
IGF-I(Insulin Growth Factor I)
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
26
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
La Glutamine
En cas de stress digestif, la glutamine intervient dans la réponse inflammatoire de l’intestin, en modulant la production de radicaux libres.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
27
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
La Glutamine
Cette modulation concerne
notamment le monoxyde d’azote
(NO) qui est un puissant médiateur
de la réponse inflammatoire
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
28
NUTRITHERAPIE ET
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
L’arginine, précurseur de l’oxyde
nitrique
- croissance du mucus intestinal
- synthèse du collagène
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
29
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
La vitamine A
- micronutriment clé pour combattre l’infection
- les patients souffrant d’une inflammation
intestinale présentent des taux sériques plus
faibles en rétinol
- prudence avec les taux: 10.000 UI
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
30
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
L’acide folique
- participe au bon fonctionnement de
la muqueuse intestinale
- adjuvant au métabolisme d’enzymes
jéjunales
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
31
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
Les antioxydants
On discute le rôle:
- du Sélénium pour la membrane desentérocytes
- de la Quercétine: flavonoïde stabilisantdes monocytes de la muqueuse intestinale
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
32
HYPERPERMEABILITE DU GRELE
Le Zinc
- nutriment capital de la muqueuse intestinale
- cofacteur de certaines d’enzymes
- un déficit en Zn isolé peut alterner lacroissance, la digestion et l’absorption du grêle du rat, même si pas de déficit protéiqueassocié
- à 15mg
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
33
Les Oméga 3
- améliorent le transport actif de la muqueuse intestinale
- renforcent l’intégrité de la jonction des membranes cellulaires
- précurseurs des prostaglandines anti-inflammatoires
- synergie avec les pro biotiques
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
36
LES OLIGOÉLÉMENTS DE L’IMMUNITÉ
Le Manganèse
Antioxydant (composant de la SOD)
- Synthèse et sécrétion de l’insuline
- Activation enzymatique de NT(Neurotransmetteurs)
- Participe à la synthèse des anticorps
- Inhibiteur calcique
- Synthèse des hormones thyroïdiennes
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
39
LES OLIGOÉLÉMENTS DE L’IMMUNITÉ
Le Molybdène
- Antioxydant
- Formation de l’acide urique
- Action détoxifiante par dégradation des sulfites
toxiques en sulfates
- Métabolisme et dégradation des acides aminés
soufrés
- Rôle anticancéreux (composés nitrosés)
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
40
PROPOSITION D’UN PROTOCOLE
Formule possible, par exemple:
Manganèse
Sélénium
Zinc
Magnésium
Molybdène
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
41
LA QUESTION DU JEÛNE
AVANT TOUT TRAITEMENT
Concept du jeûne selon Dr. Robert Bachmann, clinique de l’Ordre de malte, Bad Brückenau
Le concept vise d’une part à faire passer les patients de l’état ergotrope, sympathicotonique, dans lequel ils se trouvent, à un état trophotrope vagotonique et, d’autre part, à restaurer le réflexe gastrocolique et à «faire circuler la bile», a indiqué le Dr Bachmann. Après un examen clinique, la détermination de quelques paramètres de laboratoire, la mesure de la tension artérielle et du pouls, ainsi que l’enregistrement d’un ECG, sans oublier une minutieuse anamnèse médicamenteuse, il démarre avec le jeûne curatif et la détoxification intestinale. Le matin, le patient doit boire une solution de «sel amer» (sulfate de magnésium, un cuillerée à café rase diluée dans 250 ml d’eau).La solution doit être préparée la veille au soir et doit être strictement isotonique, a mis en garde le collègue. Si la solution est hypertonique (>4g de sulfate de magnésium dans 250 ml), trop d’eau passe dans l’intestin, avec des conséquences telles que pertes d’électrolytes, déshydratation, collapsus et thrombose.
Tribune Médicale No 50 du 11.12.2015 p16,17
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
42
LA QUESTION DU JEÛNE
AVANT TOUT TRAITEMENT
Lors de la phase de jeûne, le patient s’abstient de consommer
des aliments solides. Il peut par exemple absorber de la soupe
de carottes et des jus de légumes, ainsi que beaucoup de
liquide - 3 à 6 litres en cas de poids corporel compris entre 50
et 100 kg - sous forme de tisanes, d’eau minérale ou d’eau
médicinale, d’eau du robinet si elle est de bonne qualité ou de
bouillon de légumes. Malgré la consigne de s’abstenir
d’aliments solides, le patient est autorisé à manger des
légumes à midi, à condition qu’il se donne suffisamment de
temps pour le faire. «Si vous mastiquez les aliments
suffisamment longtemps pour qu’ils soient bien mélangés à la
salive, vous êtes en fait déjà en train de jeûner» a fait
remarquer le spécialiste.43
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LA QUESTION DU JEÛNE
AVANT TOUT TRAITEMENT
Les symptômes subjectifs montrent qu’il est ainsi
possible de régénérer la barrière muqueuse:
la sensation de satiété, flatulences, crampes, sensation
de pression et douleurs régressent peu à peu.
Les journées de reconstitution pendant au moins un
tiers du jeûne
La durée du jeûne est à définir au cas par cas. Elle peut
atteindre jusqu'à quatre semaines.
Il existe aussi des versions plus courtes, compatibles
avec la vie quotidienne, telle que la mini-détoxification
intestinale, où le repas du soir est supprimé deux fois
par semaine. 44
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LA QUESTION DU JEÛNE
AVANT TOUT TRAITEMENT
Le jeûne est suivi par un régime reconstituant par
étapes durant au moins un tiers de la durée du jeûne
– agrémenté de conseils approfondis pour que le
patient en tire aussi bénéfice sur le long terme.
Le Dr Bachmann conseille à ses patients de
persévérer avec la technique du manger lentement et,
si possible, avant le repas, de déconnecter. En effet,
manger stressé, à la va-vite - voire debout – fait
rapidement retomber dans l’état sympathicotonique.
45
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LA QUESTION DU JEÛNE AVANT TOUT
TRAITEMENT
Toujours adapter à la situation métabolique
Toujours sous surveillance médicale et biologique
Une alternative le JAS:
Jeûne Autolytique Séquentielle sur quelques jours
avec
- Phase d’entrée
- Phase de jeûne proprement dite
- Phase de sortie
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
46
LA QUESTION DU JEÛNE AVEC LA
CHIMIOTHÉRAPIE
Le jeûne , peut-être une arme anti cancer:
Les travaux du Dr Valter Longo (University LA, USA), rapporté dans le Quotidien du Médecin, 14 02 2012
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
48
LA QUESTION DU JEÛNE AVEC LA
CHIMIOTHÉRAPIE
Synthèse sur le jeûne concomitant
à la chimiothérapie.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
49
ACCOMPAGNEMENT
DES TRAITEMENTS
Le comportemental
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
50
La MBSR du lâcher-prise
Dr Jon Kabat-Zinn
«Au cœur de la tourmente, la pleine conscience»
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
52
La MBSR du lâcher-prise: Semaines 1 et 2
* Scan corporel, 6 jours/semaine, 45’/jour
* Assise avec conscience de la respiration,
10’/ jour
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
54
La MBSR du lâcher-prise: Semaines 3 et 4
* Alterner le scan corporel et le yoga (45’) si possible, 6 jours/semaine.
* Continuer l’assise avec conscience dusouffle, 15’ à 20’/jour
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
55
La MBSR du lâcher-prise: Semaines 5 et 6
* Assise 30’ à 45’/jour, en alternance avec le
yoga
Commencez la méditation marchée,
si ce n’est déjà fait
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
56
La MBSR du lâcher-prise: Semaine 7
*Pratiquez 45’/jour en choisissant une ou
plusieurs méthodes combinées.
*Si vous avez utilisé les enregistrements,
essayez de ne pas les utiliser cette
semaine.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
57
La MBSR du lâcher-prise: Semaine 8
* Revenez aux enregistrements.
* Faites au moins deux fois le scan corporel
cette semaine.
* Poursuivez l’assise et le yoga.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
58
La MBCT du lâcher-prise : au delà des 8 semaines
* Asseyez-vous au moins 20’ d’affilée, de préférence 30’ ou 45’
* Si vous sentez que le scan corporel est votre forme de pratiqueprincipale, asseyez vous au moins 5’ à 10’/jour
* Si vous avez un «mauvais» jour et n’avez «absolument pas letemps» alors asseyez-vous 3’ ou même 1’. Quand vous le faites, laissez ce temps être 1’ de non-agir, concentré, délaissez le temps pendant cette minute. Restez centré sur le souffle pour être stable et calme.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
59
La MBCT du lâcher-prise
Au-delà des 8 semaines:
Les 3’ d’espace de respiration
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
60
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Pendant les traitements
La nutrition
Sa richesse en antioxydants et en
acides gras
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
61
PENDANT LA CHIMIOTHÉRAPIE
Eviter les antioxydants en dehors de
l’alimentation et ceux des
phytonutriments.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
62
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Pendant la chimiothérapie
L’intestin :
Argile verte surfine et Kaolin
Les tisanes de plantes émollientes et tanniques, etc.
Les pré et les probiotiques
Le foie:
Le chardon marie
le desmodium
le curcuma, etc.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
63
DESMODIUM ADSCENDENS
Fiche technique :
Nom latin : Desmodium ascendens ou Desmodium adscendens
Famille : fabacée (légumineuses)
Partie utilisée : tige et feuilles
Principes actifs :
Alcaloïdes indoliques (4 µg /kg) soit 0,8 µg par gélule
de Desmodium adscendens Fenioux
Acides gras (3% PS plante)
Indications :
Hépatites virales, toxiques, accidentelles ou médicamenteuses
Chimiothérapie (régénération des cellules hépatiques)
Allergie et brochospasmes
Propriétés :
Protection hépatique
Anti-inflammatoire
66
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
CHARDON MARIE
Fiche technique :
Nom latin : Silybum marianum
Famille : astéracées
Partie utilisée : graine (akène)
Principes actifs :
Flavolignanes et flavonoïdes
0,1 % d‘huiles essentielles
Sylimarine et isomères
AGPI, mucilages, acides résiniques amers, tanins catéchiques
Indications (troubles digestifs) :
Régénérateur hépatocytaire (alcoolisme, tabagisme, cirrhose)
détoxiquant (intoxication alimentaire)
« foie paresseux »
Antioxydant
67
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LE CHARDON MARIE
Dans la pratique, la silymarine contribue à une meilleure
tolérance de la chimiothérapie, et elle en renforce
l’efficacité.
La silymarine semble favoriser l’apoptose des cellules
tumorales et inhiber leur capacité d’invasion.
On constate que l’augmentation des superoxyde-
dismutases limite les lésions cellulaires dues à la
formation de radicaux libres.
La silymarine augmente d’environ 35 % la synthèse
hépatique de glutathion, ce qui correspond à une
meilleure capacité détoxifiante du foie.
Par ailleurs, la synthèse de leucotriène est augmentée,
avec pour effet une immuno-modulation.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
68
LE CURCUMA,
DESCRIPTION BOTANIQUE
Nom latin : Curcuma longa
Famille : Zingiberaceae (gingembre, cardamome)
Nom usuel : Curcuma, safran des Indes, tumeric (anglais), souchet (Antilles)
Description botanique : plante herbacée vivace pouvant atteindre 1m
Habitat d’origine : Inde et Asie du sud est
Partie utilisée : Rhizome
Principaux constituants : Curcuminoïdes (dont la curcumine) – 3 à 5 % du rhizome (pigments jaunes), huile essentielle (2 à 7 %), polysaccharides
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
69
Réponse pathologique
kinase
cytoplasme
noyau
récepteurdu signal
inflammatoire
signalinflammatoire
excessif
NF-kB
IKB
NF-kB
IKBIKK
kinase
PP
phosphorylation
IKBPP
NF-kB activé
ADN
NF-kBARNmARNm
transcriptionCOX 2
PGE2
Inflammation
L’inflammation : mécanismes cellulaires
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
Lorsque le signal inflammatoire est excessif, ou continu (chronicité), le système s’emballe.
Au final, la production de COX 2 augmente, de même que la synthèse des prostaglandines pro-inflammatoires.
70
CHRYSANTHELLUM AMERICANUM
le Chrysanthellum americanum s’affirme
comme un excellent hépato-protecteur.
De plus, ses nombreux flavonoïdes et
saponosides favorisent la disparition des
calculs biliaires. Il est vivement
recommandé en cas d’insuffisance et
de paresse hépatique.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
71
CHRYSANTHELLUM AMERICANUM
Nom latin : Chrysanthellum americanum
Famille : Asteracées
Partie utilisée : plante entière
Principes actifs : flavonoïdes,
saponosides
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
72
CHRYSANTHELLUM AMERICANUM
Composants:
* principes actifs Flavonoïdes (dérivés
d’aurone, de chalcone et de flavone).
* saponosides (chrysanthellines A et B,
dérivés de l’acide échinocystique et de
la caulophyllogènine).
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
73
CHRYSANTHELLUM AMERICANUM
Par sa richesse en flavonoïdes, cette plante est indiquée pour les troubles de la microcirculation. De plus c’est un protecteur hépatique en cas d’excès de table et d’alcool. Efficace sur le système digestif, le Chrysantellum americanum, tout en protégeant les cellules du foie, active sa sécrétion, facilite l’évacuation des calculs rénaux, biliaires et salivaires
À titre préventif, il est protecteur du foie ; en faire une cure régulière après une hépatite est souhaitable.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
74
LA
GEMMOTHERAPIE
4 références:
Dr.Pol-Henry Bruxelles
Dr.Max Tétau Paris
Dr. Jean Michel Morel Besançon
Dr. Franck Ledoux et Gérard Guéniot
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
75
LA GEMMOTHERAPIE
Branche naturelle de la phytothérapie,
elle fait historiquement partie des
biothérapies homéopathiques.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
76
LA GEMMOTHERAPIE
Initialement dénommée phytoembryothérapie
(thérapeutique par les embryons de plantes), la médecine des
bourgeons agit en modulant les réactions dynamiques
d'adaptation de l'organisme, constituant ainsi une véritable
thérapie du vivant.
Son inventeur le docteur Pol Henry a choisi le méristème apical,
c'est-à-dire la partie embryonnaire en raison de la capacité de ses
cellules indifférenciées à reproduire la plante toute entière
(embryogénie indéfinie).
Ces propriétés sont utilisées pour reproduire et cultiver les plantes
en éprouvette.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
77
LA GEMMOTHERAPIE
Pol Henry est parti d'une hypothèse :
« L'adaptation du végétal à son milieu
naturel ne serait-elle pas corrélée à
l'adaptation du remède qui en est issu
au milieu intérieur de l'organisme
humain ? »
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
78
LA GEMMOTHERAPIE
Le mode d'obtention des Macérats glycérinés est décrit
dans la Pharmacopée Française
Monographie: préparations homéopathiques, macération
de bourgeons frais ou autres tissus végétaux ( jeunes
pousses ou radicelles) au l/20' de poids sec dans la
glycérine alcoolisée.
Le rapport d’extraction d’un macérât glycériné est de 1:20
(20g de mac. sont équivalents à 1g de la drogue sèche)
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
79
LA GEMMOTHERAPIE
Spécificité de la gemmothérapie en macérât-mère
Macérât-mère, sauf exceptions, D1 ou D2 ou D4,
d’où concentration supérieure.
Posologie moyenne:
5 gouttes, une à deux fois par jour, au lieu de 50 à
100.
Caractère biologique des plantes.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
80
LA GEMMOTHERAPIE
L’originalité de la gemmothérapie dans la phyto
la positionne presque de façon similaire à
l’aromato-thérapie.
En effet, la composition de la partie
embryonnaire du végétal rejoint en ce sens la
spécificité de l’huile essentiel.
Bien que peu concentrés, les Macérâts sont
expérimentalement très actifs.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
81
DU BOURGEON AU MERISTEME
Le bourgeon comporte l’intégralité des
informations de la plante:
ces informations génétiques, ces différents tissus
(tronc, sève, feuilles, tiges, fleurs, fruits, racines)
et ces différentes propriétés.
Tout ceci est lié aux cellules du méristème
contenues dans le bourgeon.
82
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LE ROMARIN
Rosmarinus off. Jn.po.
Anti radicalaire et antioxydant majeur
par l’acide rosmarinique, carnosol et
acide carnosique.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
83
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Pendant la chimiothérapie
La gentiane lutea + Abies pectinata +
Alnus glutinosa pour la formule sanguine
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
86
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Pendant la chimiothérapie
*La centella asiatica aux propriétés cicatricielles
*La camomille anti-inflammatoire
*Le gingembre (Zingiber off.) contre les nausées
*L’angelica pour l’appétit
*La bourse à Pasteur en TM, effet antihémorragique
*L’achillea millefolium, hémostatique
*L’euphorbia pillulifera TM pour la douleur
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
89
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Pendant la chimiothérapie
Pour l’œdème:
le drainage rénal en particulier
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
90
UN DRAINEUR ET PROTECTEUR HÉPATIQUE
EN B.MAC.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
92
Différences entre stimulants et adaptogènes
Stimulants Adaptogènes
1. Récupération après une
charge d’effort ou de stress faible élevée
2. Déplétion d’énergie oui non
3. Performance sous stress diminution augmentation
4. Survie sous stress diminution augmentation
5. Qualité du bien-être mauvaise bon
6. Insomnie oui non
7. Effets secondaires oui non
8. ADN / ARN et synthèse des protéines diminution augmentation
95
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LES ADAPTOGÈNES
Brekman et Ardymov ont ainsi défini
la notion d’adaptogène:
il doit être sans toxicité et provoquer
un minimum de troubles dans les
fonctions physiologiques de
l’organisme.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
96
LES ADAPTOGÈNES
L’action d’un adaptogène doit être non spécifique, c’est-à-dire qu’il doit augmenter la résistance aux agressions à la fois physiques, chimiques, biologiques.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
97
LES ADAPTOGÈNES
Un adaptogène doit posséder une action
normalisante indépendamment du sens de
la modification pathologique précédente.
Ce sont des « remèdes harmonisateurs »
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
98
LA RHODIOLA ROSEA
Elle est l’un des plus puissants adaptogènes.
Des études, russes pour la plupart, montrent une
pléthore d’effets positifs:
- amélioration de la mémoire et des performances
physiques et mentales,
- effets antifatigue, anti-stress et antidépresseur,
- réduction de l’épuisement,
- accélération de la récupération après des efforts
physiques.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
99
LA RHODIOLA ROSEA
La Rhodiola rosea augmente aussi la
production d’énergie, la synthèse des
protéines et l’activité anabolique,
améliore le dysfonctionnement érectile
et l’éjaculation précoce chez l’homme.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
100
LA RHODIOLA ROSEA
Elle active la lipolyse et mobilise les acides gras du tissu adipeux,
réduit ou prévient les dommages cardiaque liés au stress et à la toxicité hépatique de divers médicaments,
améliore la fonction de la thyroïde sans causerd’hyperthyroïdisme,
protège le thymus de l’atrophie due au stress et auvieillissement.
C’est un antioxydant puissant qui réduit la peroxydation lipidique et, surtout, augmente la réserve des surrénales en cortisol sans causer leur hypertrophie.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
101
L’ELEUTHÉROCOQUE
Il augmente aussi la tolérance à l’hypoxie, ce qui
le rend utile dans le mal d’altitude et ce d’autant
plus qu’il réchauffe.
« Plus le sujet est fatigué et las, plus l’effet est fort »
102
Mal prescrit, l’Eleuthérocoque est comme dans le
cas du Ginseng, à l’origine d’effets secondaires
gênants:
- élévation de la tension artérielle,
- mastopathie, effets oestrogéniques indésirables,
- extrasystoles, palpitations, tachycardie,
- céphalées,
- irritabilité nerveuse.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
103
LE GINSENG
Il existe plusieurs variétés de
Ginseng:
la racine sauvage, variété la plus
puissante, mais dont la rareté en
rend le prix inaccessible.
104
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
104
LE GINSENG
Le Ginseng cultivé en Chine et en Corée fournit la racine blanche commercialisée en Europe, la racine rouge obtenue par chauffage à 120° pendant 2 à 3 H de la racine blanche, transformant la couleur en rouge brun à cause des sucres qu’elle contient, les radicelles plus riches en ginsénosides que la racine principale.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
105
LE GINSENG
Il améliore le rendement énergétique
Il favorise la lipolyse, permettant ainsi une
économie de glucose, meilleure oxygénation
par vasodilatation, stimulation de
l’hématopoïèse, augmentation des capacités
pulmonaires.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
106
LE GINSENG
Il stimule l’anabolisme de la synthèse des protéines et des acides nucléiques
Il stimule l’hématopoïèse
Il améliore la fonction hépatique
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
107
LE GINSENG
Il diminue l’asthénie en stimulant
l’hématopoïèse, en augmentant le
taux de sérotonine dans le cortex
cérébral et en stimulant la sécrétion
d’ACTH et de corticostérone.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
108
LE GINSENG
Il améliore le fonctionnement du systèmenerveux central.
Parmi les mécanismes d’action, on évoqueune pénétration plus aisée de la phénylalanine à travers la barrière hémato-encéphalique; elle est le précurseur des amines cérébrales et est nécessaire à la mémorisation.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
109
LE GINSENG
Le Ginseng augmente encore les taux centraux de sérotonine, noradrénaline, dopamine (meilleure coordination dans les mouvements et plus grande dextérité), la densité des récepteurs muscariniques dans le cerveau
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
110
LE GINSENG
Il est adaptogène, anti-stress.Il stimule la libération d’ACTH, effet sédatif,relaxant.
Il améliore la fonction cardio-vasculaire,par des effets hypocholestérolémiants etantiagrégants plaquettaires légers et par une vasodilatation des artères cérébrales.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
111
LE GINSENG
Il exerce une action cardiotonique légère et cardioprotectrice:
diminution de la consommation d’oxygène myocardique et augmentation de 26% de sa capacitéde transport d’oxygène.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
112
LE GINSENG
Il est antiradicalaire
Il active les défenses de l’organismec’est un stimulant de l’immunité humorale (IgM) et cellulaire (chimiotactisme,phagocytose,production de lymphocytes, cellules NK)
Il est « aphrodisiaque »
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
113
LE GINSENG
Le Ginseng est contre-indiqué en cas:
- d’agitation, nervosité, irritabilité, insomnie, traitement par sédatifs, anxiolytiques,
- d’intolérance à la chaleur, bouffées de chaleur,
- de pathologie aiguë, fièvre,
- d’asthme et emphysème (par histaminosécrétion)
- de diabète,
- enfant non pubère, femme enceinte,
- de traitement par les anticoagulants,
- d’obésité,
- de traitement IMAO
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
114
LE GINSENG
Dans certains cas, on a pu parler de Ginseng-abuse-syndrome:
- agitation, nervosité, insomnie- hypertension artérielle, vertiges, céphalées,palpitations,
- intolérance à la chaleur, bouffées de chaleur,
- mastopathie, - diarrhée,- rash cutané avec prurit éventuel,- hémorragies lors d’ingestion massive.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
115
LE GINSENG
Une étude a montré que la prise d’un supplément à base de ginseng permet d’améliorer notablement la fatigue chez les patients oncologiques.Une efficacité démontrée sans toxicité manifeste: l’étude a inclus 364 participants de 40 établissements, parmi lesquels 80 ont abandonné l’étude avant la 8ème semaine, à savoir environ 40 dans les deux groupes. Les auteurs ont conclu que le ginseng américain – 2000 mg/j – est efficace contre la fatigue liée au cancer sur une période de huit semaines. Aucune toxicité apparente n’était associée au traitement. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux cerner et préciser l’effet du ginseng américain sur la fatigue liée au cancer. Il faut en outre compter avec les différences de qualité entre les différentes préparations, entre autres en termes de variété de plante utilisée, de dosage des substances actives et de degré de pureté de la préparation.
Tribune Médicale N°37 13 septembre 2013
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
116
LES ACIDES AMINES
La L-Carnitine
- synthétisée par l’organisme à partir de la lysine,
de la méthionine, des vitamines B3, B6 et C
- transformée en créatine phosphate dans le
muscle où elle est source d’énergie pour l’effort
physique de haute intensité et de courte durée
- neutralise l’ammoniaque
- propriété immuno-modulatrice et anti-apoptotique
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
121
LES ACIDES AMINES
La L-Carnitine (suite)
- nécessaire au transport des acides gras
dans les mitochondries où elle est convertieen Acyl CoA, utilisé pour la production d’énergie
- action sur l’énergie mitochondriale dumyocarde en particulier
- favorise la récupération après l’effort
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
122
FATIGUE ET EPUISEMENT/
L-CARNITINE
La fatigue chronique et l’état d’épuisement
sont un sentiment que pratiquement tous les
patients porteurs d’une tumeur connaissent.
A la suite de chimiothérapies répétées, tous
les groupes de patients présentaient des
concentrations de Carnitine plus basses et
un rapport inversé significatif entre les taux
plasmatiques de Carnitine et la fatigue.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
123
FATIGUE ET EPUISEMENT/
L-CARNITINE
Deux études pour examiner la sécurité,
la tolérance et l’efficacité de la L-carnitine
chez les tumoraux avec fatigue:
Les concentrations plasmatiques de
carnitine libre, doses-dépendantes, ont
augmenté en moyenne de 39% après une
semaine seulement de supplémentation.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
124
FATIGUE ET EPUISEMENT-
L-CARNITINE
Et c’est avec la dose maximale de 3000 mg de
L-Carnitine par jour que les meilleurs résultats
sur le syndrome fatigue ont été atteints.
Déjà après 7 jours, les auteurs ont observé une
élévation moyenne des taux plasmatiques de
carnitine de 65% et des améliorations
considérables dans l’évaluation de la fatigue
(40%), des troubles dépressifs (35%) et de la
qualité du sommeil (30%)
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
125
LES TONIFIANTS
L’oligothérapie
Sérum de Quinton
Jus d’herbes
Sels de Schüssler
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
126
L’OLIGOTHÉRAPIE
Toujours possible en association
des traitements:
Par exemple:
Co-Zn-Mg-Cr-P-Mn
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
127
PLASMA DE QUINTON
En 1904, le biologiste français René Quinton
publie un livre « L’Eau de mer, milieu
organique » dans lequel il est le premier à
démontrer que la composition minérale de
l’eau de mer, prélevée et élaborée dans des
conditions spécifiques, est très semblable à
celle de notre plasma sanguin.
René Quinton met alors au point son plasma
marin.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
129
PLASMA DE QUINTON
Les solutions marines contiennent
naturellement plus de 90 minéraux
et oligo-éléments
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
130
PLASMA DE QUINTON
La concentration en minéraux et oligo-
éléments des solutions marines est
pratiquement identique à celle de notre
plasma sanguin, ce qui permet une
assimilation optimale des éléments
nutritifs.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
131
PLASMA DE QUINTON
2 concentrations:
* L’isotonic
* L’hypertonic
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
132
INDICATIONS
Habituellement l’isotonic
1 à 2 ampoules par jour
Toutes les indications des minéraux et
oligo-éléments
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
133
INDICATIONS
Les solutions doivent être prises 15 à 30 minutes
ou plus avant les repas ou au moins 1 heure
après la fin des repas.
Le plasma marin Isotonic doit toujours être pris
non dilué.
134
L’Homéopathie
selon les cahiers de biothérapies No 228 Octobre 2011
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
135
ACCOMPAGNEMENT DES
TRAITEMENTS
Pendant la radiothérapie
- les adaptogènes
- la tolérance cutanée
- la tolérance gastro-intestinale
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
136
LES OMÉGAS 3
Les oméga 3, un solide soutien à la radiothérapie
L’équipe française de Philippe Bougnoux, chercheur à
l’INSERM, a même évalué sur des rats qu’une régression
de 60% des tumeurs se produisait dans les douze jours
après le début de la radiothérapie, contre 31% quand il
n’y avait pas de supplémentation en oméga 3.
L’acide gras le plus intéressant semble être l’acide
docosahexénoïque (DHA), présent essentiellement dans
les aliments d’origine marine.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
137
LES OMÉGAS 3
Philippe Bougnoux ( INSERM) a également
mis en évidence que les tumeurs du sein
résistantes aux thérapies anticancéreuses
(radiothérapie, chimiothérapie), présentaient
un faible taux de DHA dans leur tissu
adipeux, «suggérant que cet acide gras
contribue à la chimio sensibilité de ces
tumeurs»
138
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LA PROTECTION HÉPATIQUE
Les mêmes que précédemment
lors de la chimiothérapie
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
139
PROTECTION CUTANÉE
Diverses préparations :
- Pommade Weleda 432
- Pommade à l’Aloé Vera, au calendula
En cas de Radite (inflammation de la peau ou
d’une muqueuse par la radiothérapie):
les Sérocytol sont très intéressants
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
140
Les médecines complémentaires
en oncologie:
Le point de vue l’académisme
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
141
CAS PARTICULIER
La place du Viscum Album
Stratégie anthroposophique
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
142
SUITE DE TRAITEMENT
Après la chimiothérapie,
radiothérapie etc…
- Les bilan des anti- oxydants et du
stress oxydant
- La restauration des perturbations
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
143
SUITE DE TRAITEMENT
Le biologique
La correction individualisée du stress oxydant.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
149
LES ANTIOXYDANTS DE L’IMMUNITE
Le Manganèse
Antioxydant (composant de la SOD)
- Synthèse et sécrétion de l’insuline
- Activation enzymatique de neurotransmetteurs
- Participe à la synthèse des anticorps
- Inhibiteur calcique
- Synthèse des hormones thyroïdiennes
152
LES ANTIOXYDANTS DE L’IMMUNITE
Le Molybdène
- Antioxydant
- Formation de l’acide urique
- Action détoxifiante par dégradation des sulfites
toxiques en sulfates
- Métabolisme et dégradation des acides aminés
soufrés
- Rôle anticancéreux (composés nitrosés)
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
153
PROPOSITION D’UN PROTOCOLE
Formule antioxydante:
Cuivre
Manganèse
Sélénium
Zinc
Magnésium
Molybdène
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
154
LE COENZYME Q10
ET LA FATIGUE
SUITE AUX TRAITEMENTS
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
155
COQ10 ET STRESS OXYDANT
En 1955-1957, deux groupes
de scientifiques ont identifié
une nouvelle substance jouant
un rôle dans le transport des
électrons dans la cellule.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
156
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Festenstein (1955) lui donne le nom
d’ubiquinone, tandis que Crane (1957)
choisit celui de Coenzyme Q.
Le nom d’Ubiquinone provient du fait
que cette substance est présente dans
toutes les cellules.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
157
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Le terme de Coenzyme Q ou
ubiquinone se réfère à la forme
chimique oxydée, le terme d’ubiquinol
se réfère à la forme réduite.
Le Coenzyme Q10, l’ubiquinol-10,
est la principale forme humaine.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
158
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Le Coenzyme Q10 joue un rôle
important de transporteur
d’électron et de proton dans la
mitochondrie
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
159
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Sa quantité à l’intérieur de
la mitochondrie influence
l’efficacité de la production d’ATP
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
160
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Biosynthèse du CoQ10
Le Coenzyme Q10 est synthétisé activement
par nos cellules (il n’est donc pas classé dans
les vitamines)
La boucle Quinone du Coenzyme Q est
dérivée de l’acide aminé tyrosine et la chaîne
latérale polyisoprénoïde est formée à partir
d’acétyl CoA.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
161
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Biosynthèse du CoQ10
L’organisme recycle continuellement ses stocks de
CoQ10.
Lorsqu’il est administré par voie exogène, le CoQ10
est entièrement converti sous la forme réduite active
dans les mitochondries et les membranes
plasmatiques.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
163
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Biosynthèse du CoQ10
C’est sous cette forme réduite que
l’organisme l’utilise pour catalyser
la synthèse de l’ATP dans les
mitochondries
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
164
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Biosynthèse du CoQ10
Lorsque nous vieillissons, la capacité
de l’organisme à produire et métaboliser
le CoQ10 diminue en même temps
qu’augmente le risque de multiples
maladies dégénératives.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
165
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Biosynthèse du CoQ10
Les raisons pouvant expliquer ce déclin:
- une augmentation de la demande métabolique- des maladies- un apport alimentaire en CoQ10 insuffisant- des déficiences en précurseurs et en
enzymes nécessaires à sa biosynthèse
- des mutations génétiques- le stress oxydant.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
166
COQ10 ET STRESS OXYDANT
BIOSYNTHESE DU CoQ10
Certaines données indiquent que la
diminution du CoQ10 commence à
apparaître vers la quarantaine, alors que
d’autres laissent penser qu’elle pourrait
débuter aussi tôt qu’à 20 ans, le déclin se
poursuivant lentement mais de façon
continue.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
167
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Biosynthèse du CoQ10
Cela a pour résultat:
- moins d’énergie (la production d’ATP)
- un ralentissement de la conversion du
CoQ10 en sa forme réduite et une protection
moins importante contre les attaques
oxydatives.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
169
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Le CoQ10 est présent dans de nombreux tissus
végétaux et animaux de notre alimentation courante.
Il est également présent:
- dans les noix, les amandes
- dans les huiles et fruits riches en huile
- dans les légumes verts
- les épinards sont particulièrement riches en CoQ10
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
170
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Certains poissons, comme les sardines,
contiennent 2 fois plus de CoQ10 que la
viande de bœuf.
Il faudrait manger 1,6 kg de sardines pour
consommer 100 mg de CoQ10.
Le lait et le fromage possèdent un plus
faible taux de CoQ10.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
171
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Il est difficile d’évaluer les parts relatives de la biosynthèse endogène et de la consommation exogène. Le taux normal dans le plasma est de 0,4-1,0 µmol/l
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
172
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Puisque le CoQ10 n’est pas considéré comme
un nutriment essentiel (parce que l’organisme
le synthétise lui-même), on n’a pas déterminé
d’apport recommandé pour le CoQ10 et il n’est
pas dans la pratique courante d’en vérifier les
taux dans l’organisme.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
173
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Un taux bas de CoQ10 est le reflet:
- soit d’une sur-utilisation de CoQ10 par l’organisme,
- soit d’une biosynthèse insuffisante,
- voire d’un apport nutritionnel réduit en CoQ10
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
174
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Un minimum de 30 mg/j en supplémentation est nécessaire pour faire monter le niveau plasmatique.
175
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Lors d’une supplémentation, le taux
plasmatique du CoQ10 s’élève dans
les 8H: le CoQ10 est principalement
capté par le rein, la rate puis le foie qui
le transfère aux VLDL.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
176
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du
CoQ10
La mise en circulation des VLDL
par le foie entraîne un relargage
du CoQ10 à l’origine d’une
élévation du taux plasmatique.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
177
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
A ce moment là, le CoQ10 est
principalement retrouvé dans le cerveau et
le cœur.
Ceci explique que les principales maladies
traitées par le CoQ10 soient les maladies
cardiovasculaires et neurologiques.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
178
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Les globules blancs et les
plaquettes possèdent du CoQ10.
Ce qui n’est pas surprenant, car ils
possèdent des mitochondries.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
179
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Dans les globules rouges, la présence
de CoQ10, joue un rôle de protection
antioxydante.
La supplémentation en CoQ10 rend les
globules rouges plus résistants à
l’auto-oxydation thermique.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
180
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Le CoQ10, 1er antioxydant liposoluble:
Le CoQH2 réduit le radical perferryl très
toxique.
Il prévient aussi la formation de radicaux alkyls
(L°), lipides sous forme de radicaux et des
radicaux peroxyl (LOO°), lipides peroxydés,
évitant ainsi la formation de lipoperoxydes.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
181
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du
CoQ10
Le CoQ10 peut agir aussi
lentement contre la propagation
en chaîne du processus oxydant.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
182
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Le CoQH2 épargne l’oxydation de la
vitamine E et régénère l’alpha-
tocophérol, la forme réduite de la
vitamine E à partir de sa forme oxydée,
le radical alpha-tocophéryl.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
183
COQ10 ET STRESS OXYDANT
Source et métabolisme du CoQ10
Il réduit la formation des produits
terminaux de la lipoperoxydation,
les diènes conjugués, le malone
dialdéhyde (MDA)
184
COQ10 ET STRESS OXYDANT
CoQ10 et fonctionnement des mitochondries
L’individu ne compte pas moins de 10.000 milliards de mitochondries responsables, chaque jour, de la production d’ATP (acide adénosine triphosphorique), la monnaie universelle qu’utilise la cellule pour effectuer tous les travaux nécessaires à son maintien en vie, mais aussi à notre énergie.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
185
COQ10 ET STRESS OXYDANT
CoQ10 et fonctionnement des
mitochondries
Le professeur Bruce Ames (chercheur à
l’université de Berkeley) a découvert qu’avec
l’âge, l’accumulation des dommages oxydatifs
sur les enzymes humains était responsable
d’une diminution de leur efficacité.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
186
COQ10 ET STRESS OXYDANT
CoQ10 et fonctionnement des mitochondries
Aujourd’hui, les causes de l’affaiblissement de la production d’ATP sont loin d’être complètement élucidées, mais parmi elles, on trouve: l’hypoxie, l’ischémie, la diminution du métabolisme des graisses, l’hypothyroïdie, une déficience en cortisol, une méthylationdiminuée, un excès d’insuline, etc.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
188
Les co-facteurs fondamentaux
accessibles à une correction
du mode de vie
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
193
LES CO-FACTEURS
Le tabac:
Le tabac est le principal facteur de risque de
cancers.
Chaque bouffée renferme 10 millions de
milliards de radicaux libres, qui peuvent
endommager les gènes, raccourcir les
télomères.
Selon l’OMS, le tabac est à lui seul responsable
de plus de 5 millions de décès par an dans le
monde.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
194
LES CO-FACTEURS
Les rayonnements:
- Les UV A et B:
voir «médecine intégrale et Phanères»
LRK 2015
- le Radon et les rayons cosmiques:
voir «médecine intégrale et pollutions»
LRK 2015
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
195
LES CO-FACTEURS
Les Polluants:
voir «Médecine Intégrale et Pollution» LRK 2015
- la pollution aérienne
- les xénobiotiques en particulier, les perturbateurs
endocriniens..
- les métaux lourds
- l’acrylamide, etc.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
196
LES CO-FACTEURS
Le surpoids:
Le surpoids et l’obésité sont à l’origine de 481 000 nouveaux cas de
cancer chez l’adulte, soit 3,6 % des cancers dans le monde – dont
5,4% chez les femmes et 1,9% chez les hommes-, selon de nouvelles
estimations faites pour 2012 et publiées en ligne par le Lancet
Oncology.
Les pays les plus touchés sont les pays développés avec 393 000 cas,
ce qui représente 5,2% des nouveaux cas de cancer dans ces pays.
L’Amérique du Nord reste la plus affectée avec une estimation de 110
000 cancers liés à l’obésité en 2012, comptant pour 23% du poids
mondial des cancers dus au surpoids et à l’obésité est également
importante, en particulier en Europe de l’Est avec plus d’un tiers des
cas européens (66 000 cancers; 6,5 % des nouveaux cas dans la
zone).
Tribune Médicale N° 50 le 12 décembre 2014
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
197
LES CO-FACTEURS
Les pays ayant le plus de cancers causés par l’obésité chez l’homme étaient la République Tchèque (5,5 % des nouveaux cas de cancer dans le pays), la Jordanie (4,5 %), le Royaume-Uni (4,4%).Aux Etats-Unis, 3,5% des nouveaux cas de cancer étaient attribuables à l’obésité chez les hommes et 9,5% chez les femmes.
Les femmes sont davantage concernées en raison des cancers de l’endomètre et des cancers du sein de la femme ménopausée. Ces cancers et celui du côlon sont responsables de près des trois quarts des cancers liés à l’obésité (près de 250 000 cas), tandis que chez les hommes, les cancers du côlon et du rein comptent pour plus des deux tiers des cancers liés à l’obésité (près de 90 000 cas).
198
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LES CO-FACTEURS
Les chercheurs du CIRC ont estimé qu’un quart des cas
de cancer causés par le surpoids et l’obésité en 2012 (118
000) étaient attribuables à l’augmentation de l’IMC
enregistrée depuis 1982.
«Si on considère la relation de causalité avec le
développement économique, le nombre de cancers liés au
surpoids et à l’obésité va augmenter. Et cette tendance
persiste, ce qui se traduira par une croissance constante
des cancers.» commente le Dr Christopher Wild, directeur
du CIRC dans un communiqué.
The Lancet Oncology, Early Online Publication, 26 November 2014; doi:10.1016/S1470-2045(14)71123-4
The Lancet Oncology, Early Online Publication, 26 November 2014; doi:10.1016/SO140-6736(14)62038-9199
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LES CO-FACTEURS
Mécanisme biologique à travers le surpoids:
- l'insulino-résistance et l’IGF1, facteurs d’inflammation
et d’expression génomique.
- les graisses saturées et trans pour les mêmes raisons
Les causes sont la malnutrition et le manque
d’activités physiques
200
LES CO-FACTEURS
L’alcool:
- Souvent lié au surpoids, mais pas toujours
- L’effet protecteur du vin rouge du Régime Crétois
(présence d’antioxydant) ne doit pas occulter les
effets très négatifs de l’alcool dans la genèse des
cancers, en particulier du sein.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
201
LES CO-FACTEURS
Le stress:
Dans les stress intenses et chroniques, ou ceux
associés à une dépression, l’élévation du cortisol
(une hormone sécrétée par la glande surrénale du
cortex) a des effets immunodéprimants.
On observe ainsi une augmentation de 122 % du
risque de cancer du sein avec un stress chronique
et de 256% avec la survenue d’évènements
stressants.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
202
LES CO-FACTEURS
Les carences en antioxydants et en
micronutriments, car tous s’opposent
au stress oxydant facteur essentiel de
la carcinogénèse.
D’où…
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
203
LA MÉTHODE ANTICANCER PR. BÉLIVEAU
DR EN BIOCHIMIE EDIT. FLAMMARION 2014
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
204
LA NUTRITION
La nutrition: l’esprit crétois
Plusieurs réponses
- la carence en antioxydants
- le déséquilibre en acides gras (saturés/trans)
- le rapport oméga 6/oméga 3
- l’hyperinsulinisme /la résistance à l’insuline
- l’acidose métabolique: Na/K
- accumulation des déchets azotés
- surcharge en Fe
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
205
L’ALIMENTATION CRÉTOISE
diminution des graisses saturées et trans
diminution de l’ac.linoléique aggravant les déficits en
ac.alpha linoléique
diminution de l’ac. Arachidonique
augmentation des glucides complexes
augmentation des fibres
augmentation de minéraux et antioxydants protecteurs
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
206
NUTRITION ET MICRONUTRITION
Les déficits favorisent le cancer
Rôle essentiel des polyphénols
Rôle des glucosinolates
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
207
FAUT IL ATTENDRE D’AVOIR UN CANCER
DU SEIN POUR MANGER MIEUX ?
Consommer tous les jours des fruits, des
baies, des légumes et des légumineuses
Privilégier les céréales complètes et
éviter les sucres
Eviter l’alcool
Ne pas consommer plus de 80g de
viande par jour, privilégier la volaille et le
poisson à la viande rouge
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
212
FAUT IL ATTENDRE D’AVOIR UN CANCER
DU SEIN POUR MANGER MIEUX ?
Eviter l’excès de poids (IMC < 25)
Faire de l’activité physique régulièrement
Eviter les graisses, en particulier
d’origine animale et utiliser les huiles
avec modération
Eviter le sel et les aliments salés
Ne pas consommer d’aliments moisis ou
brûlés
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
213
D’où l’intérêt majeur de
l’alimentation méditerranéenne
dans sa forme régime crétois ou
encore mieux:
« l’alimentation en 5 chiffres »
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
214
FACTEURS FAVORISANT LES RECIDIVES
DU CANCER DU SEIN
La progestérone naturelle est innocentée
Les androgènes
Le syndrome métabolique par deux
mécanismes, l’hyperinsulinisme et l’IGF1
(précurseur de l’hormone de croissance),
étroitement lié aux androgènes élevés
Etude Diana
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
215
LA QUESTION DU SOYA ET DES
PHYTOOESTROGENES
Plutôt protecteur
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
216
CANCER DU SEIN
La gestion des effets de la ménopause
des patientes atteintes d’un cancer du
sein sous hormonothérapie, une
question difficile.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
218
PRÉVENTION DU CANCER DU COLON
3ème cause de décès du aux cancers en 2012
en Suisse.
Dépistage des polypes du colon
Polypose et lactobacilles:
rôle d’un acidophillus modifié
LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN - N° 9141 - mercredi 13 juin 2012 -
www.lequotidiendumedecin.fr
220
NUTRITION PRÉVENTIVE
DU CANCER DU COLON
Ce qui favorise:
+ Carence en micronutriments, par manque d’apport
végétaux
+ Carence particulière en vitamines B9, B12 et B6, fer
et zinc.
+ Apport trop important en graisses saturées et graisses
trans
+ Apport calorique trop important.
221
NUTRITION PRÉVENTIVE
DU CANCER DU COLON
La question fondamentale du
déséquilibre des acides gras, en
particulier nécessité d’un apport
important en oméga 3 végétaux.
Lundi 18 avril 2011 - N° 8945 - LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN - www.lequotidiendumedecin.fr
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
222
CANCER DE L’ENDOMETRE
Rôle protecteur du café !
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
223
CANCER DE LA PROSTATE
Rôle fondamental des caroténoïdes
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
224
A PROPOS
DE DEUX THERAPIES NON INVASIVES
L’hyperthermie
Photothérapie et cancer de la prostate
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
226
Quand l’alimentation ne suffit plus en raison du stress oxydant, il faut supplémenter.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
227
UN ANTIOXYDANT SYTEMIQUE
Le Curcuma
L’alliance de la tradition et de la
modernité par son action sur
l’inflammation de bas grade à
travers la modulation du NFkB.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
230
Les principaux acteurs
• Kinases : « enzymes de la communication »
transmission de l’information
• NF-kB : « nuclear factor-kappa B »
activateur de la transcription
• COX : « enzymes de l’inflammation »
COX 1 : homéostasie vasculaire, cytoprotection
COX 2 : réponse inflammatoire (douleur, rougeur,
chaleur)
• Acide arachidonique : AGPI omega 6
au sommet de la cascade inflammatoire
L’inflammation : mécanismes cellulaires
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
232
Phospholipides membranaires
Acide arachidonique
Phospholipase A2Corticoïdes
Prostaglandines (PGE2 …), Thromboxanes (TXA2 …)
Cyclo-oxygénasesAINS
Acide arachidonique
COX 2COX 1
PGE 2, PGI 2, TX A2 PGE 2, PGI 2
Homéostasie Inflammation
Stimulus inflammatoireStimulus physiologique
AINSEffets bénéfiquesAnti-inflammatoire,
antalgique, antipyrétique
Effets néfastesEffet anti-agrégant plaquettaire
Effet délétère sur la muqueuse gastrique
Insuffisance rénale
L’inflammation : mécanismes cellulaires
Phopholipase A2
COX 1 / COX 2
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
Réponse physiologique
kinase
cytoplasme
noyau
récepteur
du signal
inflammatoire
signal
inflammatoire
NF-kB
IKBIKK
kinase
PP
phosphorylation
NF-kB activé
ADN
ARNm
transcriptionCOX 2
PGE2
Réponse
inflammatoire
adaptée
activation
L’inflammation : mécanismes cellulaires
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
Réponse pathologique
kinase
cytoplasme
noyau
récepteur
du signal
inflammatoire
signal
inflammatoire
excessif
NF-kB
IKB
NF-kB
IKBIKK
kinase
PP
phosphorylation
IKBPP
NF-kB activé
ADN
NF-kBARNmARNm
transcriptionCOX 2
PGE2
Inflammation
L’inflammation : mécanismes cellulaires
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
LE RESVERATROL
Le resvératrol possède des propriétés antioxydantes et inhibitrices de l’agrégation plaquettaire, qui pourraient expliquer ce paradoxe épidémiologique. Mais l’efficacité du resvératrol est très fortement potentialisée par d’autres polyphénols de la vigne tels que les tanins, les anthocyanes et la viniférine.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
236
LA GRENADE
Très riche en acide ellagique,
entre autre, et actif plus
spécifiquement sur les cancers
de la prostate et du sein
(présent dans l’Antiox F4*)
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
237
LE GANODERME, REISHI OU LING ZHI
Le champignon Ganoderme est
très populaire dans la prévention
et le traitement du cancer du
sang, en Chine, Corée.
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
238
LES PATIENTS CANCEREUX
SONT DIFFERENTS
Forum Médical Suisse n°19/20 12.05.2010
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
240
LA MALADIE A-T-ELLE
UN SENS?
Thierry Janssen Press.Pocket
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
241
LES ETAPES
DU CHANGEMENT
Selon Prochaska et Diclemente
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
243
LES PENSEES
DYSFONCTIONNELLES
L’apport des TCC
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
244
CONCLUSION
Soutien social, consommation fruits et légumes
et activité physique chez les survivants au cancer.
Carla J.Berg et ses collaborateurs
Département des Sciences du Comportement et de l’Education à la Santé, Ecole Rollins de Santé Publique, Université d’Emory, Atlanta, GA, Etats-Unis
LR
K / D
r. mé
d. J
acqu
es G
ard
an
Octo
bre
20
16
246