6 LORS DES CANCERS - cabinet.gardan.ch · muqueuse intestinale - renforcent l‘intégrité de la...

246
MEDECINE INTEGRALE LORS DES CANCERS PREVENTION - ACCOMPAGNEMENT - APRES www.cabinet.gardan.ch LRK / Dr. méd. Jacques Gardan Octobre 2016 1

Transcript of 6 LORS DES CANCERS - cabinet.gardan.ch · muqueuse intestinale - renforcent l‘intégrité de la...

MEDECINE INTEGRALE

LORS DES CANCERSPREVENTION - ACCOMPAGNEMENT - APRES

www.cabinet.gardan.ch

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

1

QUELQUES CHIFFRES EN SUISSE

Depuis des années, les cancers arrivent en 2ème

position des décès, derrière les maladies

cardiovasculaires.

Actuellement 1 décès sur 4.

Entre 1980 et 2012 le nombre de décès due au

cancer a augmenté de près de 20% passant de

14231 à 17059. Pendant cette période la population

a connu une croissance de plus de 28%.

En 2012, les cancers représentaient 26,6% des

décès (maladies cardiovasculaires 33,8%).

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

2

QUELQUES CHIFFRES EN SUISSE L

RK

/ Dr. m

éd

. Ja

cqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

3

QUELQUES CHIFFRES EN SUISSE L

RK

/ Dr. m

éd

. Ja

cqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

4

LES PRINCIPALES PHASES

DU CANCER

On distingue plusieurs étapes

de l’initiation à l’immortalisation

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

5

LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER

En particulier l’initiation:

Cela apparaît lorsque des gènes

(oncogènes et antioncogènes) sont affectés

par une lésion qui va entraîner des troubles

de la division cellulaire pour aboutir à une

division hors contrôle.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

6

LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER

Dans les suites de cette phase, on note un phénomène très important, l’apoptose (mort programmée de la cellule); en raison d’une mutation ou d’un dysfonctionnement de la protéine P53, les cellules modifiées comme les cellules cancéreuses, ne peuvent être autodétruites comme cela est prévu, dans cette éventualité.Elle deviennent ainsi quasi éternelles…

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

7

LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER

Ensuite la promotion est la période où la tumeur va proliférer.Il existe de nombreux «promoteurs», les plus connus sont les hormones sexuelles, les régimes trop riches en viande, l’excès d’alcool, les carences, les perturbateurs endocriniens, les xénobiotiques…cela sera développé dans la partie «prévention des cancers»

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

8

LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER

Dans cette période de promotion, un facteur est essentiel, celui du rôle de l’insuline, comme facteur de croissance. En effet, chez la plupart des cancéreux, on observe des taux élevés du facteur de croissance appelé IGF1, liés au métabolisme d’insuline. Or, trop d’insuline ou d’IGF1, est en rapport avec la consommation excessive de calories, de sucres rapides, de produits laitiers et la plupart induisent un surpoids, ce que nous reverrons en détail au chapitre «prévention des cancers»

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

9

LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER

Enfin, toujours dans cette période de promotion, l’inflammation est un facteur promoteur déterminant. Les facteurs générateurs d’inflammation sont très nombreux; ils seront revus dans le chapitre «prévention des cancers» mais on peut noter dès maintenant:

- un excès de production de prostaglandines pro-inflammatoires, issues d’une surconsommation deproduits laitiers, de produits animaux, d’omégas 6 et de carence en omégas 3, etc.

- des carences en antioxydants, en particulier en polyphénols

- la présence d’une inflammation de bas grade chronique, issue d’inflammation du tube digestif, de surpoids, d’infections virales, etc.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

10

LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER

Dans la phase de progression des cancers, donc de

multiplication des cellules et des tissus, l’angiogénèse

est un temps essentiel.

Les tumeurs malignes ont la possibilité de détourner la

circulation des vaisseaux pour leur propre compte. Cela

a été démontré en 1971.

Sans angiogenèse, pas de développement de tumeur.

De nombreux médicaments en sont la conséquence,

mais de nombreux produits naturels participent aussi à

cette action anti-angiogénèse, comme les catéchines du

thé vert, les polyphénols de la grenade, les anthocyanes

du resvératrol, ou encore les phyto-oestrogènes du

soya.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

11

LES PRINCIPALES PHASES DU CANCER

Dans la phase d’extension, la capacité de migrer des

cellules est liée à un processus de dédifférenciation

cellulaire.

En effet, la capacité des cellules à migrer, est une

capacité des cellules souches intra-utérines.

C’est le même mécanisme dans la migration cellulaire des

cellules cancéreuses et ceci est possible grâce au

processus de déméthylation (par laquelle les cellules

parviennent à retrouver des fonctions normalement

désactivées après la naissance) qui peut autoriser

l’expression de cette propriété embryonnaire dans une

cellule tumorale.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

12

ACCOMPAGNEMENT

DES TRAITEMENTS

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

13

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Avec la chirurgie,

Centella asiatica per os en TM

par voie locale en crème ou pommade

à 5 ou 10 %

Achillea millefolium en compresse

imbibée

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

14

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Avec la chirurgie,

la place de l’homéopathie pré et

post opératoire.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

15

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Avant la chimiothérapie

- Préparation intestinale

- Préparation alimentaire

- Préparation mentale

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

16

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

Muqueuse du grêle

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

17

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

Muqueuse du grêle

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

18

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

Causes de l’hyperperméabilité du grêle

- perte des jonctions serrées par anomaliedes protéines

- micro ischémie intestinale

- déficit en glutamine

- dénutrition

- anomalie du glycocalix

- le déséquilibre de la flore

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

19

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

Trois conséquences de

l’hyperperméabilité du grêle

- perte de digestion

- perte de l’assimilation

- passage anormal de peptides:

problème immunitaire

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

20

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

21

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

22

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

23

PRE ET PROBIOTIQUES

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

24

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

La Glutamine

A l’état digestif normal, la glutamine est le substrat énergétique qui nourrit la muqueuse intestinale.

La glutamine contrôle et régule la stimulation du développement entérocytaire.

L’action se situe au niveau du facteur de croissance spécifique des cellules épithéliales (EGF ou Epidermal Growth Factor).

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

25

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

La Glutamine

En outre, la glutamine favorise le

renouvellement normal des

entérocytes par l’intermédiaire de

IGF-I(Insulin Growth Factor I)

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

26

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

La Glutamine

En cas de stress digestif, la glutamine intervient dans la réponse inflammatoire de l’intestin, en modulant la production de radicaux libres.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

27

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

La Glutamine

Cette modulation concerne

notamment le monoxyde d’azote

(NO) qui est un puissant médiateur

de la réponse inflammatoire

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

28

NUTRITHERAPIE ET

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

L’arginine, précurseur de l’oxyde

nitrique

- croissance du mucus intestinal

- synthèse du collagène

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

29

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

La vitamine A

- micronutriment clé pour combattre l’infection

- les patients souffrant d’une inflammation

intestinale présentent des taux sériques plus

faibles en rétinol

- prudence avec les taux: 10.000 UI

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

30

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

L’acide folique

- participe au bon fonctionnement de

la muqueuse intestinale

- adjuvant au métabolisme d’enzymes

jéjunales

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

31

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

Les antioxydants

On discute le rôle:

- du Sélénium pour la membrane desentérocytes

- de la Quercétine: flavonoïde stabilisantdes monocytes de la muqueuse intestinale

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

32

HYPERPERMEABILITE DU GRELE

Le Zinc

- nutriment capital de la muqueuse intestinale

- cofacteur de certaines d’enzymes

- un déficit en Zn isolé peut alterner lacroissance, la digestion et l’absorption du grêle du rat, même si pas de déficit protéiqueassocié

- à 15mg

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

33

Les Acides gras, en particulier,

Omégas 3

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

34

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

35

Les Oméga 3

- améliorent le transport actif de la muqueuse intestinale

- renforcent l’intégrité de la jonction des membranes cellulaires

- précurseurs des prostaglandines anti-inflammatoires

- synergie avec les pro biotiques

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

36

LES OLIGOELEMENTS

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

37

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

38

LES OLIGOÉLÉMENTS DE L’IMMUNITÉ

Le Manganèse

Antioxydant (composant de la SOD)

- Synthèse et sécrétion de l’insuline

- Activation enzymatique de NT(Neurotransmetteurs)

- Participe à la synthèse des anticorps

- Inhibiteur calcique

- Synthèse des hormones thyroïdiennes

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

39

LES OLIGOÉLÉMENTS DE L’IMMUNITÉ

Le Molybdène

- Antioxydant

- Formation de l’acide urique

- Action détoxifiante par dégradation des sulfites

toxiques en sulfates

- Métabolisme et dégradation des acides aminés

soufrés

- Rôle anticancéreux (composés nitrosés)

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

40

PROPOSITION D’UN PROTOCOLE

Formule possible, par exemple:

Manganèse

Sélénium

Zinc

Magnésium

Molybdène

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

41

LA QUESTION DU JEÛNE

AVANT TOUT TRAITEMENT

Concept du jeûne selon Dr. Robert Bachmann, clinique de l’Ordre de malte, Bad Brückenau

Le concept vise d’une part à faire passer les patients de l’état ergotrope, sympathicotonique, dans lequel ils se trouvent, à un état trophotrope vagotonique et, d’autre part, à restaurer le réflexe gastrocolique et à «faire circuler la bile», a indiqué le Dr Bachmann. Après un examen clinique, la détermination de quelques paramètres de laboratoire, la mesure de la tension artérielle et du pouls, ainsi que l’enregistrement d’un ECG, sans oublier une minutieuse anamnèse médicamenteuse, il démarre avec le jeûne curatif et la détoxification intestinale. Le matin, le patient doit boire une solution de «sel amer» (sulfate de magnésium, un cuillerée à café rase diluée dans 250 ml d’eau).La solution doit être préparée la veille au soir et doit être strictement isotonique, a mis en garde le collègue. Si la solution est hypertonique (>4g de sulfate de magnésium dans 250 ml), trop d’eau passe dans l’intestin, avec des conséquences telles que pertes d’électrolytes, déshydratation, collapsus et thrombose.

Tribune Médicale No 50 du 11.12.2015 p16,17

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

42

LA QUESTION DU JEÛNE

AVANT TOUT TRAITEMENT

Lors de la phase de jeûne, le patient s’abstient de consommer

des aliments solides. Il peut par exemple absorber de la soupe

de carottes et des jus de légumes, ainsi que beaucoup de

liquide - 3 à 6 litres en cas de poids corporel compris entre 50

et 100 kg - sous forme de tisanes, d’eau minérale ou d’eau

médicinale, d’eau du robinet si elle est de bonne qualité ou de

bouillon de légumes. Malgré la consigne de s’abstenir

d’aliments solides, le patient est autorisé à manger des

légumes à midi, à condition qu’il se donne suffisamment de

temps pour le faire. «Si vous mastiquez les aliments

suffisamment longtemps pour qu’ils soient bien mélangés à la

salive, vous êtes en fait déjà en train de jeûner» a fait

remarquer le spécialiste.43

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LA QUESTION DU JEÛNE

AVANT TOUT TRAITEMENT

Les symptômes subjectifs montrent qu’il est ainsi

possible de régénérer la barrière muqueuse:

la sensation de satiété, flatulences, crampes, sensation

de pression et douleurs régressent peu à peu.

Les journées de reconstitution pendant au moins un

tiers du jeûne

La durée du jeûne est à définir au cas par cas. Elle peut

atteindre jusqu'à quatre semaines.

Il existe aussi des versions plus courtes, compatibles

avec la vie quotidienne, telle que la mini-détoxification

intestinale, où le repas du soir est supprimé deux fois

par semaine. 44

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LA QUESTION DU JEÛNE

AVANT TOUT TRAITEMENT

Le jeûne est suivi par un régime reconstituant par

étapes durant au moins un tiers de la durée du jeûne

– agrémenté de conseils approfondis pour que le

patient en tire aussi bénéfice sur le long terme.

Le Dr Bachmann conseille à ses patients de

persévérer avec la technique du manger lentement et,

si possible, avant le repas, de déconnecter. En effet,

manger stressé, à la va-vite - voire debout – fait

rapidement retomber dans l’état sympathicotonique.

45

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LA QUESTION DU JEÛNE AVANT TOUT

TRAITEMENT

Toujours adapter à la situation métabolique

Toujours sous surveillance médicale et biologique

Une alternative le JAS:

Jeûne Autolytique Séquentielle sur quelques jours

avec

- Phase d’entrée

- Phase de jeûne proprement dite

- Phase de sortie

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

46

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

47

LA QUESTION DU JEÛNE AVEC LA

CHIMIOTHÉRAPIE

Le jeûne , peut-être une arme anti cancer:

Les travaux du Dr Valter Longo (University LA, USA), rapporté dans le Quotidien du Médecin, 14 02 2012

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

48

LA QUESTION DU JEÛNE AVEC LA

CHIMIOTHÉRAPIE

Synthèse sur le jeûne concomitant

à la chimiothérapie.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

49

ACCOMPAGNEMENT

DES TRAITEMENTS

Le comportemental

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

50

L’auto-hypnose du lâcher-prise

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

51

La MBSR du lâcher-prise

Dr Jon Kabat-Zinn

«Au cœur de la tourmente, la pleine conscience»

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

52

La MBSR du lâcher-prise

Les 8 semaines

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

53

La MBSR du lâcher-prise: Semaines 1 et 2

* Scan corporel, 6 jours/semaine, 45’/jour

* Assise avec conscience de la respiration,

10’/ jour

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

54

La MBSR du lâcher-prise: Semaines 3 et 4

* Alterner le scan corporel et le yoga (45’) si possible, 6 jours/semaine.

* Continuer l’assise avec conscience dusouffle, 15’ à 20’/jour

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

55

La MBSR du lâcher-prise: Semaines 5 et 6

* Assise 30’ à 45’/jour, en alternance avec le

yoga

Commencez la méditation marchée,

si ce n’est déjà fait

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

56

La MBSR du lâcher-prise: Semaine 7

*Pratiquez 45’/jour en choisissant une ou

plusieurs méthodes combinées.

*Si vous avez utilisé les enregistrements,

essayez de ne pas les utiliser cette

semaine.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

57

La MBSR du lâcher-prise: Semaine 8

* Revenez aux enregistrements.

* Faites au moins deux fois le scan corporel

cette semaine.

* Poursuivez l’assise et le yoga.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

58

La MBCT du lâcher-prise : au delà des 8 semaines

* Asseyez-vous au moins 20’ d’affilée, de préférence 30’ ou 45’

* Si vous sentez que le scan corporel est votre forme de pratiqueprincipale, asseyez vous au moins 5’ à 10’/jour

* Si vous avez un «mauvais» jour et n’avez «absolument pas letemps» alors asseyez-vous 3’ ou même 1’. Quand vous le faites, laissez ce temps être 1’ de non-agir, concentré, délaissez le temps pendant cette minute. Restez centré sur le souffle pour être stable et calme.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

59

La MBCT du lâcher-prise

Au-delà des 8 semaines:

Les 3’ d’espace de respiration

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

60

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Pendant les traitements

La nutrition

Sa richesse en antioxydants et en

acides gras

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

61

PENDANT LA CHIMIOTHÉRAPIE

Eviter les antioxydants en dehors de

l’alimentation et ceux des

phytonutriments.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

62

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Pendant la chimiothérapie

L’intestin :

Argile verte surfine et Kaolin

Les tisanes de plantes émollientes et tanniques, etc.

Les pré et les probiotiques

Le foie:

Le chardon marie

le desmodium

le curcuma, etc.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

63

PENDANT LA CHIMIOTHÉRAPIE

L’intestin

64

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

PENDANT LA CHIMIOTHÉRAPIE

Le Foie

65

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

DESMODIUM ADSCENDENS

Fiche technique :

Nom latin : Desmodium ascendens ou Desmodium adscendens

Famille : fabacée (légumineuses)

Partie utilisée : tige et feuilles

Principes actifs :

Alcaloïdes indoliques (4 µg /kg) soit 0,8 µg par gélule

de Desmodium adscendens Fenioux

Acides gras (3% PS plante)

Indications :

Hépatites virales, toxiques, accidentelles ou médicamenteuses

Chimiothérapie (régénération des cellules hépatiques)

Allergie et brochospasmes

Propriétés :

Protection hépatique

Anti-inflammatoire

66

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

CHARDON MARIE

Fiche technique :

Nom latin : Silybum marianum

Famille : astéracées

Partie utilisée : graine (akène)

Principes actifs :

Flavolignanes et flavonoïdes

0,1 % d‘huiles essentielles

Sylimarine et isomères

AGPI, mucilages, acides résiniques amers, tanins catéchiques

Indications (troubles digestifs) :

Régénérateur hépatocytaire (alcoolisme, tabagisme, cirrhose)

détoxiquant (intoxication alimentaire)

« foie paresseux »

Antioxydant

67

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LE CHARDON MARIE

Dans la pratique, la silymarine contribue à une meilleure

tolérance de la chimiothérapie, et elle en renforce

l’efficacité.

La silymarine semble favoriser l’apoptose des cellules

tumorales et inhiber leur capacité d’invasion.

On constate que l’augmentation des superoxyde-

dismutases limite les lésions cellulaires dues à la

formation de radicaux libres.

La silymarine augmente d’environ 35 % la synthèse

hépatique de glutathion, ce qui correspond à une

meilleure capacité détoxifiante du foie.

Par ailleurs, la synthèse de leucotriène est augmentée,

avec pour effet une immuno-modulation.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

68

LE CURCUMA,

DESCRIPTION BOTANIQUE

Nom latin : Curcuma longa

Famille : Zingiberaceae (gingembre, cardamome)

Nom usuel : Curcuma, safran des Indes, tumeric (anglais), souchet (Antilles)

Description botanique : plante herbacée vivace pouvant atteindre 1m

Habitat d’origine : Inde et Asie du sud est

Partie utilisée : Rhizome

Principaux constituants : Curcuminoïdes (dont la curcumine) – 3 à 5 % du rhizome (pigments jaunes), huile essentielle (2 à 7 %), polysaccharides

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

69

Réponse pathologique

kinase

cytoplasme

noyau

récepteurdu signal

inflammatoire

signalinflammatoire

excessif

NF-kB

IKB

NF-kB

IKBIKK

kinase

PP

phosphorylation

IKBPP

NF-kB activé

ADN

NF-kBARNmARNm

transcriptionCOX 2

PGE2

Inflammation

L’inflammation : mécanismes cellulaires

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

Lorsque le signal inflammatoire est excessif, ou continu (chronicité), le système s’emballe.

Au final, la production de COX 2 augmente, de même que la synthèse des prostaglandines pro-inflammatoires.

70

CHRYSANTHELLUM AMERICANUM

le Chrysanthellum americanum s’affirme

comme un excellent hépato-protecteur.

De plus, ses nombreux flavonoïdes et

saponosides favorisent la disparition des

calculs biliaires. Il est vivement

recommandé en cas d’insuffisance et

de paresse hépatique.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

71

CHRYSANTHELLUM AMERICANUM

Nom latin : Chrysanthellum americanum

Famille : Asteracées

Partie utilisée : plante entière

Principes actifs : flavonoïdes,

saponosides

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

72

CHRYSANTHELLUM AMERICANUM

Composants:

* principes actifs Flavonoïdes (dérivés

d’aurone, de chalcone et de flavone).

* saponosides (chrysanthellines A et B,

dérivés de l’acide échinocystique et de

la caulophyllogènine).

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

73

CHRYSANTHELLUM AMERICANUM

Par sa richesse en flavonoïdes, cette plante est indiquée pour les troubles de la microcirculation. De plus c’est un protecteur hépatique en cas d’excès de table et d’alcool. Efficace sur le système digestif, le Chrysantellum americanum, tout en protégeant les cellules du foie, active sa sécrétion, facilite l’évacuation des calculs rénaux, biliaires et salivaires

À titre préventif, il est protecteur du foie ; en faire une cure régulière après une hépatite est souhaitable.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

74

LA

GEMMOTHERAPIE

4 références:

Dr.Pol-Henry Bruxelles

Dr.Max Tétau Paris

Dr. Jean Michel Morel Besançon

Dr. Franck Ledoux et Gérard Guéniot

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

75

LA GEMMOTHERAPIE

Branche naturelle de la phytothérapie,

elle fait historiquement partie des

biothérapies homéopathiques.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

76

LA GEMMOTHERAPIE

Initialement dénommée phytoembryothérapie

(thérapeutique par les embryons de plantes), la médecine des

bourgeons agit en modulant les réactions dynamiques

d'adaptation de l'organisme, constituant ainsi une véritable

thérapie du vivant.

Son inventeur le docteur Pol Henry a choisi le méristème apical,

c'est-à-dire la partie embryonnaire en raison de la capacité de ses

cellules indifférenciées à reproduire la plante toute entière

(embryogénie indéfinie).

Ces propriétés sont utilisées pour reproduire et cultiver les plantes

en éprouvette.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

77

LA GEMMOTHERAPIE

Pol Henry est parti d'une hypothèse :

« L'adaptation du végétal à son milieu

naturel ne serait-elle pas corrélée à

l'adaptation du remède qui en est issu

au milieu intérieur de l'organisme

humain ? »

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

78

LA GEMMOTHERAPIE

Le mode d'obtention des Macérats glycérinés est décrit

dans la Pharmacopée Française

Monographie: préparations homéopathiques, macération

de bourgeons frais ou autres tissus végétaux ( jeunes

pousses ou radicelles) au l/20' de poids sec dans la

glycérine alcoolisée.

Le rapport d’extraction d’un macérât glycériné est de 1:20

(20g de mac. sont équivalents à 1g de la drogue sèche)

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

79

LA GEMMOTHERAPIE

Spécificité de la gemmothérapie en macérât-mère

Macérât-mère, sauf exceptions, D1 ou D2 ou D4,

d’où concentration supérieure.

Posologie moyenne:

5 gouttes, une à deux fois par jour, au lieu de 50 à

100.

Caractère biologique des plantes.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

80

LA GEMMOTHERAPIE

L’originalité de la gemmothérapie dans la phyto

la positionne presque de façon similaire à

l’aromato-thérapie.

En effet, la composition de la partie

embryonnaire du végétal rejoint en ce sens la

spécificité de l’huile essentiel.

Bien que peu concentrés, les Macérâts sont

expérimentalement très actifs.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

81

DU BOURGEON AU MERISTEME

Le bourgeon comporte l’intégralité des

informations de la plante:

ces informations génétiques, ces différents tissus

(tronc, sève, feuilles, tiges, fleurs, fruits, racines)

et ces différentes propriétés.

Tout ceci est lié aux cellules du méristème

contenues dans le bourgeon.

82

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LE ROMARIN

Rosmarinus off. Jn.po.

Anti radicalaire et antioxydant majeur

par l’acide rosmarinique, carnosol et

acide carnosique.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

83

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

84

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

85

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Pendant la chimiothérapie

La gentiane lutea + Abies pectinata +

Alnus glutinosa pour la formule sanguine

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

86

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

87

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

88

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Pendant la chimiothérapie

*La centella asiatica aux propriétés cicatricielles

*La camomille anti-inflammatoire

*Le gingembre (Zingiber off.) contre les nausées

*L’angelica pour l’appétit

*La bourse à Pasteur en TM, effet antihémorragique

*L’achillea millefolium, hémostatique

*L’euphorbia pillulifera TM pour la douleur

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

89

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Pendant la chimiothérapie

Pour l’œdème:

le drainage rénal en particulier

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

90

UN DRAINEUR EN B. MAC.L

RK

/ Dr. m

éd

. Ja

cqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

91

UN DRAINEUR ET PROTECTEUR HÉPATIQUE

EN B.MAC.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

92

La grande question

de la fatigue

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

93

Les adaptogènes et la fatigue

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

94

Différences entre stimulants et adaptogènes

Stimulants Adaptogènes

1. Récupération après une

charge d’effort ou de stress faible élevée

2. Déplétion d’énergie oui non

3. Performance sous stress diminution augmentation

4. Survie sous stress diminution augmentation

5. Qualité du bien-être mauvaise bon

6. Insomnie oui non

7. Effets secondaires oui non

8. ADN / ARN et synthèse des protéines diminution augmentation

95

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LES ADAPTOGÈNES

Brekman et Ardymov ont ainsi défini

la notion d’adaptogène:

il doit être sans toxicité et provoquer

un minimum de troubles dans les

fonctions physiologiques de

l’organisme.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

96

LES ADAPTOGÈNES

L’action d’un adaptogène doit être non spécifique, c’est-à-dire qu’il doit augmenter la résistance aux agressions à la fois physiques, chimiques, biologiques.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

97

LES ADAPTOGÈNES

Un adaptogène doit posséder une action

normalisante indépendamment du sens de

la modification pathologique précédente.

Ce sont des « remèdes harmonisateurs »

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

98

LA RHODIOLA ROSEA

Elle est l’un des plus puissants adaptogènes.

Des études, russes pour la plupart, montrent une

pléthore d’effets positifs:

- amélioration de la mémoire et des performances

physiques et mentales,

- effets antifatigue, anti-stress et antidépresseur,

- réduction de l’épuisement,

- accélération de la récupération après des efforts

physiques.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

99

LA RHODIOLA ROSEA

La Rhodiola rosea augmente aussi la

production d’énergie, la synthèse des

protéines et l’activité anabolique,

améliore le dysfonctionnement érectile

et l’éjaculation précoce chez l’homme.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

100

LA RHODIOLA ROSEA

Elle active la lipolyse et mobilise les acides gras du tissu adipeux,

réduit ou prévient les dommages cardiaque liés au stress et à la toxicité hépatique de divers médicaments,

améliore la fonction de la thyroïde sans causerd’hyperthyroïdisme,

protège le thymus de l’atrophie due au stress et auvieillissement.

C’est un antioxydant puissant qui réduit la peroxydation lipidique et, surtout, augmente la réserve des surrénales en cortisol sans causer leur hypertrophie.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

101

L’ELEUTHÉROCOQUE

Il augmente aussi la tolérance à l’hypoxie, ce qui

le rend utile dans le mal d’altitude et ce d’autant

plus qu’il réchauffe.

« Plus le sujet est fatigué et las, plus l’effet est fort »

102

Mal prescrit, l’Eleuthérocoque est comme dans le

cas du Ginseng, à l’origine d’effets secondaires

gênants:

- élévation de la tension artérielle,

- mastopathie, effets oestrogéniques indésirables,

- extrasystoles, palpitations, tachycardie,

- céphalées,

- irritabilité nerveuse.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

103

LE GINSENG

Il existe plusieurs variétés de

Ginseng:

la racine sauvage, variété la plus

puissante, mais dont la rareté en

rend le prix inaccessible.

104

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

104

LE GINSENG

Le Ginseng cultivé en Chine et en Corée fournit la racine blanche commercialisée en Europe, la racine rouge obtenue par chauffage à 120° pendant 2 à 3 H de la racine blanche, transformant la couleur en rouge brun à cause des sucres qu’elle contient, les radicelles plus riches en ginsénosides que la racine principale.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

105

LE GINSENG

Il améliore le rendement énergétique

Il favorise la lipolyse, permettant ainsi une

économie de glucose, meilleure oxygénation

par vasodilatation, stimulation de

l’hématopoïèse, augmentation des capacités

pulmonaires.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

106

LE GINSENG

Il stimule l’anabolisme de la synthèse des protéines et des acides nucléiques

Il stimule l’hématopoïèse

Il améliore la fonction hépatique

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

107

LE GINSENG

Il diminue l’asthénie en stimulant

l’hématopoïèse, en augmentant le

taux de sérotonine dans le cortex

cérébral et en stimulant la sécrétion

d’ACTH et de corticostérone.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

108

LE GINSENG

Il améliore le fonctionnement du systèmenerveux central.

Parmi les mécanismes d’action, on évoqueune pénétration plus aisée de la phénylalanine à travers la barrière hémato-encéphalique; elle est le précurseur des amines cérébrales et est nécessaire à la mémorisation.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

109

LE GINSENG

Le Ginseng augmente encore les taux centraux de sérotonine, noradrénaline, dopamine (meilleure coordination dans les mouvements et plus grande dextérité), la densité des récepteurs muscariniques dans le cerveau

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

110

LE GINSENG

Il est adaptogène, anti-stress.Il stimule la libération d’ACTH, effet sédatif,relaxant.

Il améliore la fonction cardio-vasculaire,par des effets hypocholestérolémiants etantiagrégants plaquettaires légers et par une vasodilatation des artères cérébrales.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

111

LE GINSENG

Il exerce une action cardiotonique légère et cardioprotectrice:

diminution de la consommation d’oxygène myocardique et augmentation de 26% de sa capacitéde transport d’oxygène.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

112

LE GINSENG

Il est antiradicalaire

Il active les défenses de l’organismec’est un stimulant de l’immunité humorale (IgM) et cellulaire (chimiotactisme,phagocytose,production de lymphocytes, cellules NK)

Il est « aphrodisiaque »

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

113

LE GINSENG

Le Ginseng est contre-indiqué en cas:

- d’agitation, nervosité, irritabilité, insomnie, traitement par sédatifs, anxiolytiques,

- d’intolérance à la chaleur, bouffées de chaleur,

- de pathologie aiguë, fièvre,

- d’asthme et emphysème (par histaminosécrétion)

- de diabète,

- enfant non pubère, femme enceinte,

- de traitement par les anticoagulants,

- d’obésité,

- de traitement IMAO

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

114

LE GINSENG

Dans certains cas, on a pu parler de Ginseng-abuse-syndrome:

- agitation, nervosité, insomnie- hypertension artérielle, vertiges, céphalées,palpitations,

- intolérance à la chaleur, bouffées de chaleur,

- mastopathie, - diarrhée,- rash cutané avec prurit éventuel,- hémorragies lors d’ingestion massive.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

115

LE GINSENG

Une étude a montré que la prise d’un supplément à base de ginseng permet d’améliorer notablement la fatigue chez les patients oncologiques.Une efficacité démontrée sans toxicité manifeste: l’étude a inclus 364 participants de 40 établissements, parmi lesquels 80 ont abandonné l’étude avant la 8ème semaine, à savoir environ 40 dans les deux groupes. Les auteurs ont conclu que le ginseng américain – 2000 mg/j – est efficace contre la fatigue liée au cancer sur une période de huit semaines. Aucune toxicité apparente n’était associée au traitement. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux cerner et préciser l’effet du ginseng américain sur la fatigue liée au cancer. Il faut en outre compter avec les différences de qualité entre les différentes préparations, entre autres en termes de variété de plante utilisée, de dosage des substances actives et de degré de pureté de la préparation.

Tribune Médicale N°37 13 septembre 2013

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

116

LES ADAPTOGÈNES EN B.MAC.L

RK

/ Dr. m

éd

. Ja

cqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

117

LES ADAPTOGÈNES EN B.MAC.L

RK

/ Dr. m

éd

. Ja

cqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

118

LES ADAPTOGÈNES EN B.MAC.L

RK

/ Dr. m

éd

. Ja

cqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

119

LES ADAPTOGÈNES EN B.MAC.L

RK

/ Dr. m

éd

. Ja

cqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

120

LES ACIDES AMINES

La L-Carnitine

- synthétisée par l’organisme à partir de la lysine,

de la méthionine, des vitamines B3, B6 et C

- transformée en créatine phosphate dans le

muscle où elle est source d’énergie pour l’effort

physique de haute intensité et de courte durée

- neutralise l’ammoniaque

- propriété immuno-modulatrice et anti-apoptotique

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

121

LES ACIDES AMINES

La L-Carnitine (suite)

- nécessaire au transport des acides gras

dans les mitochondries où elle est convertieen Acyl CoA, utilisé pour la production d’énergie

- action sur l’énergie mitochondriale dumyocarde en particulier

- favorise la récupération après l’effort

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

122

FATIGUE ET EPUISEMENT/

L-CARNITINE

La fatigue chronique et l’état d’épuisement

sont un sentiment que pratiquement tous les

patients porteurs d’une tumeur connaissent.

A la suite de chimiothérapies répétées, tous

les groupes de patients présentaient des

concentrations de Carnitine plus basses et

un rapport inversé significatif entre les taux

plasmatiques de Carnitine et la fatigue.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

123

FATIGUE ET EPUISEMENT/

L-CARNITINE

Deux études pour examiner la sécurité,

la tolérance et l’efficacité de la L-carnitine

chez les tumoraux avec fatigue:

Les concentrations plasmatiques de

carnitine libre, doses-dépendantes, ont

augmenté en moyenne de 39% après une

semaine seulement de supplémentation.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

124

FATIGUE ET EPUISEMENT-

L-CARNITINE

Et c’est avec la dose maximale de 3000 mg de

L-Carnitine par jour que les meilleurs résultats

sur le syndrome fatigue ont été atteints.

Déjà après 7 jours, les auteurs ont observé une

élévation moyenne des taux plasmatiques de

carnitine de 65% et des améliorations

considérables dans l’évaluation de la fatigue

(40%), des troubles dépressifs (35%) et de la

qualité du sommeil (30%)

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

125

LES TONIFIANTS

L’oligothérapie

Sérum de Quinton

Jus d’herbes

Sels de Schüssler

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

126

L’OLIGOTHÉRAPIE

Toujours possible en association

des traitements:

Par exemple:

Co-Zn-Mg-Cr-P-Mn

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

127

PLASMA DE

QUINTON

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

128

PLASMA DE QUINTON

En 1904, le biologiste français René Quinton

publie un livre « L’Eau de mer, milieu

organique » dans lequel il est le premier à

démontrer que la composition minérale de

l’eau de mer, prélevée et élaborée dans des

conditions spécifiques, est très semblable à

celle de notre plasma sanguin.

René Quinton met alors au point son plasma

marin.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

129

PLASMA DE QUINTON

Les solutions marines contiennent

naturellement plus de 90 minéraux

et oligo-éléments

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

130

PLASMA DE QUINTON

La concentration en minéraux et oligo-

éléments des solutions marines est

pratiquement identique à celle de notre

plasma sanguin, ce qui permet une

assimilation optimale des éléments

nutritifs.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

131

PLASMA DE QUINTON

2 concentrations:

* L’isotonic

* L’hypertonic

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

132

INDICATIONS

Habituellement l’isotonic

1 à 2 ampoules par jour

Toutes les indications des minéraux et

oligo-éléments

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

133

INDICATIONS

Les solutions doivent être prises 15 à 30 minutes

ou plus avant les repas ou au moins 1 heure

après la fin des repas.

Le plasma marin Isotonic doit toujours être pris

non dilué.

134

L’Homéopathie

selon les cahiers de biothérapies No 228 Octobre 2011

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

135

ACCOMPAGNEMENT DES

TRAITEMENTS

Pendant la radiothérapie

- les adaptogènes

- la tolérance cutanée

- la tolérance gastro-intestinale

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

136

LES OMÉGAS 3

Les oméga 3, un solide soutien à la radiothérapie

L’équipe française de Philippe Bougnoux, chercheur à

l’INSERM, a même évalué sur des rats qu’une régression

de 60% des tumeurs se produisait dans les douze jours

après le début de la radiothérapie, contre 31% quand il

n’y avait pas de supplémentation en oméga 3.

L’acide gras le plus intéressant semble être l’acide

docosahexénoïque (DHA), présent essentiellement dans

les aliments d’origine marine.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

137

LES OMÉGAS 3

Philippe Bougnoux ( INSERM) a également

mis en évidence que les tumeurs du sein

résistantes aux thérapies anticancéreuses

(radiothérapie, chimiothérapie), présentaient

un faible taux de DHA dans leur tissu

adipeux, «suggérant que cet acide gras

contribue à la chimio sensibilité de ces

tumeurs»

138

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LA PROTECTION HÉPATIQUE

Les mêmes que précédemment

lors de la chimiothérapie

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

139

PROTECTION CUTANÉE

Diverses préparations :

- Pommade Weleda 432

- Pommade à l’Aloé Vera, au calendula

En cas de Radite (inflammation de la peau ou

d’une muqueuse par la radiothérapie):

les Sérocytol sont très intéressants

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

140

Les médecines complémentaires

en oncologie:

Le point de vue l’académisme

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

141

CAS PARTICULIER

La place du Viscum Album

Stratégie anthroposophique

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

142

SUITE DE TRAITEMENT

Après la chimiothérapie,

radiothérapie etc…

- Les bilan des anti- oxydants et du

stress oxydant

- La restauration des perturbations

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

143

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

144

145

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

146

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

147

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

148

SUITE DE TRAITEMENT

Le biologique

La correction individualisée du stress oxydant.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

149

La reconstruction

de la flore intestinale

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

150

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

151

LES ANTIOXYDANTS DE L’IMMUNITE

Le Manganèse

Antioxydant (composant de la SOD)

- Synthèse et sécrétion de l’insuline

- Activation enzymatique de neurotransmetteurs

- Participe à la synthèse des anticorps

- Inhibiteur calcique

- Synthèse des hormones thyroïdiennes

152

LES ANTIOXYDANTS DE L’IMMUNITE

Le Molybdène

- Antioxydant

- Formation de l’acide urique

- Action détoxifiante par dégradation des sulfites

toxiques en sulfates

- Métabolisme et dégradation des acides aminés

soufrés

- Rôle anticancéreux (composés nitrosés)

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

153

PROPOSITION D’UN PROTOCOLE

Formule antioxydante:

Cuivre

Manganèse

Sélénium

Zinc

Magnésium

Molybdène

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

154

LE COENZYME Q10

ET LA FATIGUE

SUITE AUX TRAITEMENTS

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

155

COQ10 ET STRESS OXYDANT

En 1955-1957, deux groupes

de scientifiques ont identifié

une nouvelle substance jouant

un rôle dans le transport des

électrons dans la cellule.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

156

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Festenstein (1955) lui donne le nom

d’ubiquinone, tandis que Crane (1957)

choisit celui de Coenzyme Q.

Le nom d’Ubiquinone provient du fait

que cette substance est présente dans

toutes les cellules.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

157

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Le terme de Coenzyme Q ou

ubiquinone se réfère à la forme

chimique oxydée, le terme d’ubiquinol

se réfère à la forme réduite.

Le Coenzyme Q10, l’ubiquinol-10,

est la principale forme humaine.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

158

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Le Coenzyme Q10 joue un rôle

important de transporteur

d’électron et de proton dans la

mitochondrie

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

159

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Sa quantité à l’intérieur de

la mitochondrie influence

l’efficacité de la production d’ATP

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

160

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Biosynthèse du CoQ10

Le Coenzyme Q10 est synthétisé activement

par nos cellules (il n’est donc pas classé dans

les vitamines)

La boucle Quinone du Coenzyme Q est

dérivée de l’acide aminé tyrosine et la chaîne

latérale polyisoprénoïde est formée à partir

d’acétyl CoA.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

161

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

162

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Biosynthèse du CoQ10

L’organisme recycle continuellement ses stocks de

CoQ10.

Lorsqu’il est administré par voie exogène, le CoQ10

est entièrement converti sous la forme réduite active

dans les mitochondries et les membranes

plasmatiques.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

163

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Biosynthèse du CoQ10

C’est sous cette forme réduite que

l’organisme l’utilise pour catalyser

la synthèse de l’ATP dans les

mitochondries

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

164

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Biosynthèse du CoQ10

Lorsque nous vieillissons, la capacité

de l’organisme à produire et métaboliser

le CoQ10 diminue en même temps

qu’augmente le risque de multiples

maladies dégénératives.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

165

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Biosynthèse du CoQ10

Les raisons pouvant expliquer ce déclin:

- une augmentation de la demande métabolique- des maladies- un apport alimentaire en CoQ10 insuffisant- des déficiences en précurseurs et en

enzymes nécessaires à sa biosynthèse

- des mutations génétiques- le stress oxydant.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

166

COQ10 ET STRESS OXYDANT

BIOSYNTHESE DU CoQ10

Certaines données indiquent que la

diminution du CoQ10 commence à

apparaître vers la quarantaine, alors que

d’autres laissent penser qu’elle pourrait

débuter aussi tôt qu’à 20 ans, le déclin se

poursuivant lentement mais de façon

continue.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

167

INDICATIONS DU COQ10

LRK / Dr. méd. Jacques Gardan

Octobre 2016

168

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Biosynthèse du CoQ10

Cela a pour résultat:

- moins d’énergie (la production d’ATP)

- un ralentissement de la conversion du

CoQ10 en sa forme réduite et une protection

moins importante contre les attaques

oxydatives.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

169

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Le CoQ10 est présent dans de nombreux tissus

végétaux et animaux de notre alimentation courante.

Il est également présent:

- dans les noix, les amandes

- dans les huiles et fruits riches en huile

- dans les légumes verts

- les épinards sont particulièrement riches en CoQ10

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

170

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Certains poissons, comme les sardines,

contiennent 2 fois plus de CoQ10 que la

viande de bœuf.

Il faudrait manger 1,6 kg de sardines pour

consommer 100 mg de CoQ10.

Le lait et le fromage possèdent un plus

faible taux de CoQ10.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

171

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Il est difficile d’évaluer les parts relatives de la biosynthèse endogène et de la consommation exogène. Le taux normal dans le plasma est de 0,4-1,0 µmol/l

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

172

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Puisque le CoQ10 n’est pas considéré comme

un nutriment essentiel (parce que l’organisme

le synthétise lui-même), on n’a pas déterminé

d’apport recommandé pour le CoQ10 et il n’est

pas dans la pratique courante d’en vérifier les

taux dans l’organisme.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

173

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Un taux bas de CoQ10 est le reflet:

- soit d’une sur-utilisation de CoQ10 par l’organisme,

- soit d’une biosynthèse insuffisante,

- voire d’un apport nutritionnel réduit en CoQ10

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

174

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Un minimum de 30 mg/j en supplémentation est nécessaire pour faire monter le niveau plasmatique.

175

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Lors d’une supplémentation, le taux

plasmatique du CoQ10 s’élève dans

les 8H: le CoQ10 est principalement

capté par le rein, la rate puis le foie qui

le transfère aux VLDL.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

176

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du

CoQ10

La mise en circulation des VLDL

par le foie entraîne un relargage

du CoQ10 à l’origine d’une

élévation du taux plasmatique.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

177

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

A ce moment là, le CoQ10 est

principalement retrouvé dans le cerveau et

le cœur.

Ceci explique que les principales maladies

traitées par le CoQ10 soient les maladies

cardiovasculaires et neurologiques.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

178

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Les globules blancs et les

plaquettes possèdent du CoQ10.

Ce qui n’est pas surprenant, car ils

possèdent des mitochondries.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

179

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Dans les globules rouges, la présence

de CoQ10, joue un rôle de protection

antioxydante.

La supplémentation en CoQ10 rend les

globules rouges plus résistants à

l’auto-oxydation thermique.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

180

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Le CoQ10, 1er antioxydant liposoluble:

Le CoQH2 réduit le radical perferryl très

toxique.

Il prévient aussi la formation de radicaux alkyls

(L°), lipides sous forme de radicaux et des

radicaux peroxyl (LOO°), lipides peroxydés,

évitant ainsi la formation de lipoperoxydes.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

181

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du

CoQ10

Le CoQ10 peut agir aussi

lentement contre la propagation

en chaîne du processus oxydant.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

182

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Le CoQH2 épargne l’oxydation de la

vitamine E et régénère l’alpha-

tocophérol, la forme réduite de la

vitamine E à partir de sa forme oxydée,

le radical alpha-tocophéryl.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

183

COQ10 ET STRESS OXYDANT

Source et métabolisme du CoQ10

Il réduit la formation des produits

terminaux de la lipoperoxydation,

les diènes conjugués, le malone

dialdéhyde (MDA)

184

COQ10 ET STRESS OXYDANT

CoQ10 et fonctionnement des mitochondries

L’individu ne compte pas moins de 10.000 milliards de mitochondries responsables, chaque jour, de la production d’ATP (acide adénosine triphosphorique), la monnaie universelle qu’utilise la cellule pour effectuer tous les travaux nécessaires à son maintien en vie, mais aussi à notre énergie.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

185

COQ10 ET STRESS OXYDANT

CoQ10 et fonctionnement des

mitochondries

Le professeur Bruce Ames (chercheur à

l’université de Berkeley) a découvert qu’avec

l’âge, l’accumulation des dommages oxydatifs

sur les enzymes humains était responsable

d’une diminution de leur efficacité.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

186

COQ10 ET STRESS OXYDANT

LRK / Dr. méd. Jacques Gardan

Octobre 2016

187

COQ10 ET STRESS OXYDANT

CoQ10 et fonctionnement des mitochondries

Aujourd’hui, les causes de l’affaiblissement de la production d’ATP sont loin d’être complètement élucidées, mais parmi elles, on trouve: l’hypoxie, l’ischémie, la diminution du métabolisme des graisses, l’hypothyroïdie, une déficience en cortisol, une méthylationdiminuée, un excès d’insuline, etc.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

188

SUITE DE TRAITEMENT

le corporel

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

189

SUITE DE TRAITEMENT

Le comportemental

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

190

SUITE DE TRAITEMENT

L’énergétique

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

191

PRÉVENTIONS DES CANCERS

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

192

Les co-facteurs fondamentaux

accessibles à une correction

du mode de vie

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

193

LES CO-FACTEURS

Le tabac:

Le tabac est le principal facteur de risque de

cancers.

Chaque bouffée renferme 10 millions de

milliards de radicaux libres, qui peuvent

endommager les gènes, raccourcir les

télomères.

Selon l’OMS, le tabac est à lui seul responsable

de plus de 5 millions de décès par an dans le

monde.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

194

LES CO-FACTEURS

Les rayonnements:

- Les UV A et B:

voir «médecine intégrale et Phanères»

LRK 2015

- le Radon et les rayons cosmiques:

voir «médecine intégrale et pollutions»

LRK 2015

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

195

LES CO-FACTEURS

Les Polluants:

voir «Médecine Intégrale et Pollution» LRK 2015

- la pollution aérienne

- les xénobiotiques en particulier, les perturbateurs

endocriniens..

- les métaux lourds

- l’acrylamide, etc.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

196

LES CO-FACTEURS

Le surpoids:

Le surpoids et l’obésité sont à l’origine de 481 000 nouveaux cas de

cancer chez l’adulte, soit 3,6 % des cancers dans le monde – dont

5,4% chez les femmes et 1,9% chez les hommes-, selon de nouvelles

estimations faites pour 2012 et publiées en ligne par le Lancet

Oncology.

Les pays les plus touchés sont les pays développés avec 393 000 cas,

ce qui représente 5,2% des nouveaux cas de cancer dans ces pays.

L’Amérique du Nord reste la plus affectée avec une estimation de 110

000 cancers liés à l’obésité en 2012, comptant pour 23% du poids

mondial des cancers dus au surpoids et à l’obésité est également

importante, en particulier en Europe de l’Est avec plus d’un tiers des

cas européens (66 000 cancers; 6,5 % des nouveaux cas dans la

zone).

Tribune Médicale N° 50 le 12 décembre 2014

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

197

LES CO-FACTEURS

Les pays ayant le plus de cancers causés par l’obésité chez l’homme étaient la République Tchèque (5,5 % des nouveaux cas de cancer dans le pays), la Jordanie (4,5 %), le Royaume-Uni (4,4%).Aux Etats-Unis, 3,5% des nouveaux cas de cancer étaient attribuables à l’obésité chez les hommes et 9,5% chez les femmes.

Les femmes sont davantage concernées en raison des cancers de l’endomètre et des cancers du sein de la femme ménopausée. Ces cancers et celui du côlon sont responsables de près des trois quarts des cancers liés à l’obésité (près de 250 000 cas), tandis que chez les hommes, les cancers du côlon et du rein comptent pour plus des deux tiers des cancers liés à l’obésité (près de 90 000 cas).

198

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LES CO-FACTEURS

Les chercheurs du CIRC ont estimé qu’un quart des cas

de cancer causés par le surpoids et l’obésité en 2012 (118

000) étaient attribuables à l’augmentation de l’IMC

enregistrée depuis 1982.

«Si on considère la relation de causalité avec le

développement économique, le nombre de cancers liés au

surpoids et à l’obésité va augmenter. Et cette tendance

persiste, ce qui se traduira par une croissance constante

des cancers.» commente le Dr Christopher Wild, directeur

du CIRC dans un communiqué.

The Lancet Oncology, Early Online Publication, 26 November 2014; doi:10.1016/S1470-2045(14)71123-4

The Lancet Oncology, Early Online Publication, 26 November 2014; doi:10.1016/SO140-6736(14)62038-9199

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LES CO-FACTEURS

Mécanisme biologique à travers le surpoids:

- l'insulino-résistance et l’IGF1, facteurs d’inflammation

et d’expression génomique.

- les graisses saturées et trans pour les mêmes raisons

Les causes sont la malnutrition et le manque

d’activités physiques

200

LES CO-FACTEURS

L’alcool:

- Souvent lié au surpoids, mais pas toujours

- L’effet protecteur du vin rouge du Régime Crétois

(présence d’antioxydant) ne doit pas occulter les

effets très négatifs de l’alcool dans la genèse des

cancers, en particulier du sein.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

201

LES CO-FACTEURS

Le stress:

Dans les stress intenses et chroniques, ou ceux

associés à une dépression, l’élévation du cortisol

(une hormone sécrétée par la glande surrénale du

cortex) a des effets immunodéprimants.

On observe ainsi une augmentation de 122 % du

risque de cancer du sein avec un stress chronique

et de 256% avec la survenue d’évènements

stressants.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

202

LES CO-FACTEURS

Les carences en antioxydants et en

micronutriments, car tous s’opposent

au stress oxydant facteur essentiel de

la carcinogénèse.

D’où…

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

203

LA MÉTHODE ANTICANCER PR. BÉLIVEAU

DR EN BIOCHIMIE EDIT. FLAMMARION 2014

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

204

LA NUTRITION

La nutrition: l’esprit crétois

Plusieurs réponses

- la carence en antioxydants

- le déséquilibre en acides gras (saturés/trans)

- le rapport oméga 6/oméga 3

- l’hyperinsulinisme /la résistance à l’insuline

- l’acidose métabolique: Na/K

- accumulation des déchets azotés

- surcharge en Fe

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

205

L’ALIMENTATION CRÉTOISE

diminution des graisses saturées et trans

diminution de l’ac.linoléique aggravant les déficits en

ac.alpha linoléique

diminution de l’ac. Arachidonique

augmentation des glucides complexes

augmentation des fibres

augmentation de minéraux et antioxydants protecteurs

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

206

NUTRITION ET MICRONUTRITION

Les déficits favorisent le cancer

Rôle essentiel des polyphénols

Rôle des glucosinolates

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

207

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

208

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

209

LES QUESTIONS SPECIFIQUES

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

210

AUTOUR DU CANCER DU SEIN…

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

211

FAUT IL ATTENDRE D’AVOIR UN CANCER

DU SEIN POUR MANGER MIEUX ?

Consommer tous les jours des fruits, des

baies, des légumes et des légumineuses

Privilégier les céréales complètes et

éviter les sucres

Eviter l’alcool

Ne pas consommer plus de 80g de

viande par jour, privilégier la volaille et le

poisson à la viande rouge

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

212

FAUT IL ATTENDRE D’AVOIR UN CANCER

DU SEIN POUR MANGER MIEUX ?

Eviter l’excès de poids (IMC < 25)

Faire de l’activité physique régulièrement

Eviter les graisses, en particulier

d’origine animale et utiliser les huiles

avec modération

Eviter le sel et les aliments salés

Ne pas consommer d’aliments moisis ou

brûlés

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

213

D’où l’intérêt majeur de

l’alimentation méditerranéenne

dans sa forme régime crétois ou

encore mieux:

« l’alimentation en 5 chiffres »

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

214

FACTEURS FAVORISANT LES RECIDIVES

DU CANCER DU SEIN

La progestérone naturelle est innocentée

Les androgènes

Le syndrome métabolique par deux

mécanismes, l’hyperinsulinisme et l’IGF1

(précurseur de l’hormone de croissance),

étroitement lié aux androgènes élevés

Etude Diana

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

215

LA QUESTION DU SOYA ET DES

PHYTOOESTROGENES

Plutôt protecteur

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

216

CANCER DU SEIN ET ALCOOL LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

217

CANCER DU SEIN

La gestion des effets de la ménopause

des patientes atteintes d’un cancer du

sein sous hormonothérapie, une

question difficile.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

218

CANCER DU COLON

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

219

PRÉVENTION DU CANCER DU COLON

3ème cause de décès du aux cancers en 2012

en Suisse.

Dépistage des polypes du colon

Polypose et lactobacilles:

rôle d’un acidophillus modifié

LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN - N° 9141 - mercredi 13 juin 2012 -

www.lequotidiendumedecin.fr

220

NUTRITION PRÉVENTIVE

DU CANCER DU COLON

Ce qui favorise:

+ Carence en micronutriments, par manque d’apport

végétaux

+ Carence particulière en vitamines B9, B12 et B6, fer

et zinc.

+ Apport trop important en graisses saturées et graisses

trans

+ Apport calorique trop important.

221

NUTRITION PRÉVENTIVE

DU CANCER DU COLON

La question fondamentale du

déséquilibre des acides gras, en

particulier nécessité d’un apport

important en oméga 3 végétaux.

Lundi 18 avril 2011 - N° 8945 - LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN - www.lequotidiendumedecin.fr

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

222

CANCER DE L’ENDOMETRE

Rôle protecteur du café !

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

223

CANCER DE LA PROSTATE

Rôle fondamental des caroténoïdes

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

224

Synthèse pratique de l’alimentation LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

225

A PROPOS

DE DEUX THERAPIES NON INVASIVES

L’hyperthermie

Photothérapie et cancer de la prostate

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

226

Quand l’alimentation ne suffit plus en raison du stress oxydant, il faut supplémenter.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

227

Sans oublier

les omégas 3 et la flore…

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

228

Sans oublier aussi

les Phytonutriments…

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

229

UN ANTIOXYDANT SYTEMIQUE

Le Curcuma

L’alliance de la tradition et de la

modernité par son action sur

l’inflammation de bas grade à

travers la modulation du NFkB.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

230

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

231

Les principaux acteurs

• Kinases : « enzymes de la communication »

transmission de l’information

• NF-kB : « nuclear factor-kappa B »

activateur de la transcription

• COX : « enzymes de l’inflammation »

COX 1 : homéostasie vasculaire, cytoprotection

COX 2 : réponse inflammatoire (douleur, rougeur,

chaleur)

• Acide arachidonique : AGPI omega 6

au sommet de la cascade inflammatoire

L’inflammation : mécanismes cellulaires

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

232

Phospholipides membranaires

Acide arachidonique

Phospholipase A2Corticoïdes

Prostaglandines (PGE2 …), Thromboxanes (TXA2 …)

Cyclo-oxygénasesAINS

Acide arachidonique

COX 2COX 1

PGE 2, PGI 2, TX A2 PGE 2, PGI 2

Homéostasie Inflammation

Stimulus inflammatoireStimulus physiologique

AINSEffets bénéfiquesAnti-inflammatoire,

antalgique, antipyrétique

Effets néfastesEffet anti-agrégant plaquettaire

Effet délétère sur la muqueuse gastrique

Insuffisance rénale

L’inflammation : mécanismes cellulaires

Phopholipase A2

COX 1 / COX 2

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

Réponse physiologique

kinase

cytoplasme

noyau

récepteur

du signal

inflammatoire

signal

inflammatoire

NF-kB

IKBIKK

kinase

PP

phosphorylation

NF-kB activé

ADN

ARNm

transcriptionCOX 2

PGE2

Réponse

inflammatoire

adaptée

activation

L’inflammation : mécanismes cellulaires

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

Réponse pathologique

kinase

cytoplasme

noyau

récepteur

du signal

inflammatoire

signal

inflammatoire

excessif

NF-kB

IKB

NF-kB

IKBIKK

kinase

PP

phosphorylation

IKBPP

NF-kB activé

ADN

NF-kBARNmARNm

transcriptionCOX 2

PGE2

Inflammation

L’inflammation : mécanismes cellulaires

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

LE RESVERATROL

Le resvératrol possède des propriétés antioxydantes et inhibitrices de l’agrégation plaquettaire, qui pourraient expliquer ce paradoxe épidémiologique. Mais l’efficacité du resvératrol est très fortement potentialisée par d’autres polyphénols de la vigne tels que les tanins, les anthocyanes et la viniférine.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

236

LA GRENADE

Très riche en acide ellagique,

entre autre, et actif plus

spécifiquement sur les cancers

de la prostate et du sein

(présent dans l’Antiox F4*)

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

237

LE GANODERME, REISHI OU LING ZHI

Le champignon Ganoderme est

très populaire dans la prévention

et le traitement du cancer du

sang, en Chine, Corée.

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

238

LE MENTAL

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

239

LES PATIENTS CANCEREUX

SONT DIFFERENTS

Forum Médical Suisse n°19/20 12.05.2010

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

240

LA MALADIE A-T-ELLE

UN SENS?

Thierry Janssen Press.Pocket

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

241

L’APPROCHE

SIMONTON

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

242

LES ETAPES

DU CHANGEMENT

Selon Prochaska et Diclemente

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

243

LES PENSEES

DYSFONCTIONNELLES

L’apport des TCC

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

244

L’IMPASSE

RELATIONNELLE

Pr.Sami-Ali

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

245

CONCLUSION

Soutien social, consommation fruits et légumes

et activité physique chez les survivants au cancer.

Carla J.Berg et ses collaborateurs

Département des Sciences du Comportement et de l’Education à la Santé, Ecole Rollins de Santé Publique, Université d’Emory, Atlanta, GA, Etats-Unis

LR

K / D

r. mé

d. J

acqu

es G

ard

an

Octo

bre

20

16

246