(5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En...

8
MAI 2003 SPÉCIALISÉE DANS LA FORMATION D’INGÉNIEURS ET LA RECHERCHE EN INGÉNIERIE DEPUIS 1873 vie étudiante Innovation en enseignement Études Stages Diplômés en vedette Poly Esteban II En route pour l’avenir

Transcript of (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En...

Page 1: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

M A I 2 0 0 3

SP

ÉC

IAL

ISÉ

E D

AN

S L

A F

OR

MA

TIO

N D

’IN

NIE

UR

S E

T L

A R

EC

HE

RC

HE

EN

IN

NIE

RIE

DE

PU

IS 1

87

3vie étudiante

Innovation en enseignement

Études

Stages

Diplômés en vedette

Poly

Esteban IIEn route pour l’avenir

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:05 Page CV1

Page 2: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

P O L Y M A GM A I 2 0 0 32

Polytechnique est arrivée deuxième dans trois des huitvolets de la 19e Compétition québécoise d'ingénieriefin janvier, à Chicoutimi. Ces victoires ont valu à cinqétudiants de Poly de s’envoler pour Terre-Neuve afinde représenter les couleurs du Québec à la Compétitioncanadienne d’ingénierie qui a eu lieu en mars. FannyBéron et Mathieu Letendre, étudiants en génie physique,ont remporté la première place dans la catégoriePrésentation technique et théorique.

Les étudiants de Poly se sont également illustrés aux 13e Jeux de génie tenus en janvier à l’Université de Sherbrooke en méritant une première position danstrois des sept catégories au programme : concoursacadémiques, débats oratoires et compétitions sportives.

Compétitions d’ingénierie

Le théâtre à PolyPoly-Théâtre, c’est une soixantaine d’étudiants passionnés par les arts de la scène, une troupe au large répertoire, une chorale et un comitéd’improvisation.

Le PhareEn mai prochain, les étudiants qui ontproduit Un ou deux petits meurtress’envolent pour l’Europe afin deprésenter leur pièce à Paris, à Lyon et à Montpellier. Le projet d’échange Le Phare de Poly-Théâtre a vu le jour en 1991 et se renouvelle aux deux ansgrâce aux contacts créés avec lesannées. Le financement de l’événementest assuré par la troupe composée de huit comédiens, d’un technicien au son et à l’éclairage et d’une metteureen scène, Évelyne Désaulniers. « Faireune pièce, c’est très exigeant au niveau du temps et des émotions, souligneÉvelyne. Ça permet toutefois de mieuxse connaître et de se dépasser. C’est trèsgratifiant de monter sur les planches.Chaque pièce présentée par Poly-Théâtrecontient son lot d’émotions et de durlabeur, mais on sort toujours grandi de l’expérience. »http://step.polymtl.ca~theatre

Poly Mag est publié périodiquement par le Service des communications de l’École Polytechnique de Montréal Édition: Service des communications en collaboration avec le Bureau des affaires étudiantesRecherche : Annie Touchette Rédaction : Annie Touchette, Eddy Cloutier, Véronique Roy Révision : Constance Forest Photo de couverture : Normand Rajotte Photos : Denis Bernier, Normand Rajotte,Poly-Photo, Yannick Gravel Impression : Tact Publicité Abonnement : Service des communications, École Polytechnique de Montréal (514) 340-4915, [email protected]

Pièces produites cette année à Montréal

Jean III, de Sacha Guitry

Un air de famille,de Agnès Jaoui etJean-Pierre Bacri

Un ou deux petitsmeurtres, deHélène Desjardinset Maryse Pelletier

La Tempête, de WilliamShakespeare

La Tempête, de WilliamShakespeare, a été présentée au printemps 2003, à Montréal.

Fanny Béron et Mathieu Letendre à Terre-Neuve, sur la colline Signal Hill,d’où fut envoyé le premier signal radiotransatlantique!

Pour souligner les 40 ans d’incorporation de l’association étudiante, Poly-Party et Poly-Showont eu l’idée d’organiser en janvier dernier unméga party qui se voulait encore plus grandioseque le traditionnel Beach Party qui rejoint pour-tant chaque deux ans quelque 1000 personnes avec sa piscine et sa plage en pleine cafétéria.

Mission accomplie ! Attirant près de 1500 per-sonnes qui ont bu 1890 litres de bières, (unemoyenne de quatre bières par invité, sans aucun incident) on peut affirmer que ce fut leplus gros party jamais organisé à Poly. Le partyÉvolution avait tout pour impressionner. Canon à mousse, écrans géants, ainsi qu’une musiqueet des éclairages qui évoluaient au rythme detrois grandes époques : disco, pop et techno.

Soulignons que plusieurs comités étudiants ontmis la main à la pâte pour assurer la réussite de la soirée. Poly-TV s’est chargé du mixage de vidéos projetées sur grand écran et Polyrads’est occupé de la musique. Le comité du Pub a assuré le service de la bière, Cinécessaire aprésenté des publicités de l’événement avant ses représentations cinématographiques hebdo-madaires, le Polyscope a publicisé le party dansle journal étudiant et Poly-Photo s’est chargé des souvenirs.

EsLe plus gros party jamais organisé à Poly

Évolution

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:05 Page 2

Page 3: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

le Bureau des affaires étudiantesDenis Bernier, Normand Rajotte,[email protected]

P O L Y M A GM A I 2 0 0 3 3

Esteban II

Dans le nouvel et immense atelierdes sociétés techniques dePolytechnique, rue Barré, au centre-ville de Montréal, unetrentaine d’étudiants s’activentautour d’Esteban II, la nouvellevoiture solaire de Polytechniquequi participera à l’American SolarChallenge 2003, une course qui réunira plus de quarante universités nord-américaines l’étéprochain. Le défi est de taillepuisque les pilotes qui se relaie-ront au volant des bolides solairesdevront franchir une distance de3700 km, de Chicago à PalmSprings, en Californie !

Si l’on a récupéré certaines piècesde l’ancienne voiture comme lemoteur et la batterie, le designd’Esteban II a été entièrementrevu. Nouvelle coque plus aéro-dynamique, nouveau design méca-nique, nouvelles cellules solaireset un système de télémétrie qui permettra de compiler les données pendant les essais envue d’optimiser les performancesdu véhicule. Il faut dire que lanouvelle équipe est bien docu-mentée puisque plusieurs finissantsont consacré leur projet de find’études à l’amélioration de différentes composantes (coque,système de direction, roues et sys-tème d’acquisition des données).

Développement durablePlus qu’une simple voiture decourse futuriste, Esteban II estl’espoir d’une meilleure qualité de vie pour tous. « Les rejets etl’aspect non durable de la réservemondiale de pétrole nous amè-nent à considérer de nouvellessources d’énergie non polluanteset inépuisables, comme l’énergiesolaire », explique Isabelle-ÈvePoirier, étudiante en géniemécanique. Par des activités desensibilisation, le groupe s’estd’ailleurs donné pour mission de

faire connaître au public diversaspects de l’énergie solaire tels queses ressources, son exploitation,son utilisation et la philosophie dedéveloppement durable. À l’été2002, les étudiants ont entreprisune grande tournée du Québecqui les a menés du Centre dessciences de Montréal à l’exposi-tion agricole de Montmagny afinde présenter leur véhicule et detransmettre au public la passionqui les anime. Les étudiants effec-tuent également des visites dansles écoles primaires et secondaires,histoire de sensibiliser la relève au rôle qu’elle aura à jouer dansla gestion des ressources et leprogrès techno-scientifique.

Plusieurs organismes ont déjàsalué les accomplissements de cegroupe d’étudiants. Le concoursÉnergia de l’Association québé-coise pour la maîtrise de l’énergieleur a décerné un prix dans la catégorie Projet étudiant à l’automne 2002 et le comité adéjà remporté deux bourses à la finale du Gala Forces AVENIR.http://esteban.polymtl.ca

En route pour l’avenir

Dans l'ordre habituel.Sophie Blais (vice-prési-dente, administration),Sébastien Gaëtan (section mécanique) etFrançois Lebel (directeur,section coque).

y à Poly

n

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:06 Page 3

Page 4: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

enseignement

international

P O L Y M A GM A I 2 0 0 34

Branché sur le génie des matériauxManuel, cédérom, site Internetavec exercices interactifs, vidéo-cassettes, cours autodidacte, il y apeu d’innovations en enseigne-ment que le professeur Jean-PaulBaïlon n’a pas explorées et expéri-mentées dans le cours ING1035 –Matériaux. En effet, ce coursobligatoire du tronc commun offreaux étudiants une panoplie demoyens pédagogiques en vue de les aider à démythifier les propriétés et les comportementsdes matériaux.

Depuis l’hiver 2002, les étudiantsinscrits à ce cours ont à choisirentre deux cheminements : lecours classique et le cours parapprentissage individuel. L’appro-che classique propose trois heures

de cours magistraux par semaine,deux contrôles intra-trimestriels et un examen final. Novateur, lecours par apprentissage individueloffre pour sa part à l’étudiantd’organiser lui-même son étude à l’aide du site Internet interactif,du manuel et du cédérom(disponibles pour les étudiantsdes deux cheminements).L’évaluation se fait au moyen decontrôles offerts en ligne pendantune période de temps déterminée.Les étudiants des deux chemine-ments sont toutefois soumis aumême examen final et ont accèsà un tuteur pour préciser certainsaspects de la matière.

Pourquoi instaurer toutes ces possibilités ? « Chaque personne

Tarek Ould Bachir en compagnie du professeur Baïlon. Pour Tarek, « le cédérom et le site Internet sont des outils pédagogiques fort utiles, qui permettent de fixer les concepts etde traiter un maximum de problèmes.Ils permettent également d'acquérirune méthode de travail. »

I N N O VAT I O N E N E N S E I G N E M E N T

a sa propre façon d’apprendre,explique le professeur Baïlon.L’objectif est de permettre à l’étudiant de choisir le moyenavec lequel il est le plus à l’aisepour intégrer la matière. Paranalogie, c’est comme si je vousdonnais rendez-vous à Québec.Vous pouvez prendre l’autoroute20 ou la 40, l’important est quevous vous rendiez à Québec àtemps! »

Les étudiants répondent bien aunouveau concept. Une centained’entre eux se sont inscrits à laformule autodidacte du cours àl’hiver 2003. Les commentairesrecueillis révèlent qu’environ 80 %d’entre eux sont satisfaits ou trèssatisfaits de leur apprentissage.

L’encadreaux étud

Une priorSans frontières

Des projets techniques au théâtre,de la photographie à la politique,de l’informatique à l’organisationde spectacles, notre populationétudiante est si riche en projets eten réalisations qu’on se demandeparfois où elle prend le tempsd’étudier… ou de dormir ! Quoiqu’il en soit, un de leurs violonsd’Ingres est la participation à desprojets à l’étranger, toujours plusambitieux les uns que les autres.

Chaque année, le Comité inter-national de projets outre-mer (CIPO),envoie une dizaine d’étudiantseffectuer un projet de coopéra-tion internationale dans un paysen voie de développement. Chili,Bolivie, Équateur, Pérou, Togo,sont au nombre des pays qui ontaccueilli depuis 1990 des poly-techniciens désirant poser desgestes concrets d’entraide et desolidarité tout en ayant l’occasionde partir à l’aventure et de vivreune expérience hors du commun.Leurs réalisations? Constructiond’écoles, de centres communau-taires, de canaux d’irrigation, de

bâtiments agricoles et de centresde santé, le tout en collaborationavec la communauté visée. Si laréalisation du projet à l’étranger nedure qu’un été, il faut comprendreque c’est une année complète de préparation et de travail queces étudiants consacrent afin d’amasser des fonds et acquérir la formation nécessaire au bonfonctionnement de l’opération.Au retour de leur voyage, les étu-diants participent à des activitésde sensibilisation et à la formationde leurs successeurs. C’est doncune implication à long terme,mais combien enrichissante !

L’École Polytechnique est égale-ment fière d’accueillir la premièresection francophone d’Ingénieurssans frontières (ISF), une organi-sation canadienne ayant pourobjectif de favoriser l’accès à destechnologies qui amélioreront lesconditions de vie de communautésen voie de développement. Et la nouvelle section amorce sestravaux en grand ! En décembredernier, ISF-Polytechnique invitait

En échange d’une contributionvolontaire, les participants au dîner bol de riz organisé par ISF-Polytechnique échangent leur repas du midi pour un simple bol de riz blanc, en signe de solidaritéavec tous les peuples dont le riz est l’aliment principal. Les profits de l’activité sont consacrés à la réali-sation du projet d’aménagement de mares agricoles au Burkina Faso.

le Prix Nobel de la paix 1997,M. Tun Channareth, à prononcerune conférence sur l’action contreles mines anti-personnel et lecomité travaille actuellement à laconception d’un bouclier destinéà protéger plus efficacement levisage et les mains des démineursau cours de leur travail. Unedizaine d’étudiants travaillentquant à eux à un projet d’amé-nagement de mares agricolesadapté à de petits villages. Unpremier projet pilote est prévu àl’automne 2003 au Burkina Faso.

Mis à part ces deux organismes,on ne peut passer sous le silenceles missions de Poly-Monde, un comité organisant des visitesindustrielles à l’étranger et quis’envolera en 2003 pour la Scan-dinavie. À Poly, le génie est sansfrontières…CIPO : http://step.polymtl.ca/~cipoISF : http://www.polymtl.ewb.ca/Poly-Monde :http://step.polymtl.ca/~polymond

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:06 Page 4

Page 5: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

PFE

ment

P O L Y M A GM A I 2 0 0 3 5

L’encadrementaux étudiants…

Une prioritéSi tous s’accordent pour dire quela charge de travail à Polytechniqueest considérable, il n’en demeurepas moins que le taux de diplô-mation est excellent. En effet,selon les statistiques, 82 % des étudiants qui entament desétudes à l’École Polytechniqueobtiennent un diplôme. Dans lecontrat de performance qu’elle a signé avec le ministère de l’Éducation, l’École Polytechniques’engage même à augmenter cetaux à 83,9 % d’ici 2007-2008.

Le programme d’encadrement de l’École n’y est certainementpas étranger. Toute l’année, lebureau d’encadrement ouvregrand sa porte à tous les étudiantsqui s’interrogent sur leur chemine-ment scolaire, qui vivent desmoments difficiles ou qui ontenvie de se confier à quelqu’un.Des professeurs-conseils de toutes les spécialités prodiguent avis et conseils sur le cheminement scolaire et les divers aspects duprogramme. Une série d’atelierssur le développement deshabiletés d’apprentissage estégalement offerte aux sessionsd’automne et d’hiver.

Le programme de tutoratLes étudiants de première annéepeuvent demander l’aide d’untuteur pour mieux réussir un coursqui leur cause des difficultés parti-culières. Le tuteur, un étudiantqui a déjà bien réussi le cours,aide personnellement l’étudiantqui en fait la demande à étudier,à faire ses travaux et à préparerles contrôles et les examens. Ceservice est offert gratuitement.

Le PINEPLe Programme d’intégration desnouveaux étudiants de Polytech-nique (PINEP) est un comité étudiant qui s’est donné pourmission d’apprendre aux nouveauxà survivre dans la jungle polytech-nicienne. Différents activités sontorganisées par ce comité pourfavoriser l’intégration des nouveauxétudiants : dîner d’accueil à la suitedu prétest de mathématiques,célèbre fin de semaine du PINEP,périodes hebdomadaires d’infor-mation, etc.

Pour compléter leur scolarité,les étudiants de Polytechniquesont invités à réaliser un projetde fin d’études (PFE) qui leurpermettra d’intégrer et d’appli-quer de manière concrète lesconnaissances acquises dans lescours, les projets et les labo-ratoires. Le PFE peut prendrediverses formes et il est souventréalisé en collaboration avecl’industrie. En plus de remettreun rapport écrit, les étudiantsont l’occasion de présenterleur projet devant un groupede collègues étudiants, de professeurs, de directeursde projet et d’ingénieurs.

Un PFE en équipe?En génie industriel, le projet intégrateur constitue une alter-native au PFE. Les cours Projetintégrateur I et II sont constituésde travaux réalisés en équipe decinq ou six étudiants. Les équipessont formées à partir d’un test depersonnalité, le MBTI de Myers-Briggs. Le premier cours, donné à la session d’automne, est basésur la méthodologie de travail desmaisons de la qualité. Le deuxièmecours, donné à la session d’hiver,

s’intéresse aux systèmes d’infor-mation utilisés en entreprise. Cetteannée, on a proposé aux étudiantsd’élaborer un système d’informa-tion et de créer une base de données pour un concessionnaireautomobile. À partir d’une situa-tion réelle, l’équipe est amenée à repenser un processus en vuede l’améliorer en suivant uneméthodologie précise, sous la supervision des professeurs Pierre Baptiste et Martin Trépanier.

« Ce projet regroupe plusieursgrands éléments du génie indus-triel : la logistique, l’informatiqueet les notions de produit et deservice », explique le professeurTrépanier.

Sur le plan informatique, les étudiants sont invités à utiliserdifférents logiciels (tel que Accesset SAP) et à se servir de plusieursoutils de travail collaboratif via le site WebCT du cours : forum de discussion, partage de fichierspar FTP et remise de travaux surle site.

Le sujet des projets varie chaqueannée, ce qui demande un grandinvestissement de la part des professeurs. Ces derniers agissentcomme des consultants et accor-dent un temps de consultationaux étudiants. « Le génie indus-triel est un génie intégrateur, qui englobe plusieurs spécialités.Dans ce contexte, un PFE d’équipefait beaucoup plus de sens »,indique le professeur Trépanier.Quel sera le sujet retenu pour lecours de l’an prochain? À suivre !

Projet intégrateur

Lundi après-midi, dans un

laboratoire d’informatique,

au 5e étage de Poly. Quatre

étudiants en 3e année de

génie industriel discutent

avec leurs professeurs

autour d’un ordinateur.

Le sujet de la discussion?

Le rapport de mi-session

à remettre dans deux

semaines dans le cadre du

cours Projet intégrateur II.

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:06 Page 5

Page 6: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

Étu

de

sP O L Y M A G

M A I 2 0 0 36

STAGE EN ENTREPRISE

« Lorsqu’on s’embarque dans une formation aussi longue etdéterminante que celle d’ingénieur,il est vital d’avoir une idée de ce que le marché du travail nousréserve », affirme Dave Saucier, unétudiant du programme coopé-ratif en génie géologique qui enest à sa troisième expérience destage.

Depuis janvier 2003, Dave pour-suit sa formation à Mines Seleine,une entreprise qui exploite auxÎles-de-la-Madeleine une minesouterraine de sel de déglaçagesituée à 300 mètres sous la sur-face, à mi-chemin entre une dune de sable et le fond marin,sous la mer.

Assistant de Véronique Houle,une diplômée de Poly qui est

Soutien à l’excellencePlus de 2,2 millions remis aux étudiants cette annéeBien ancrée dans la tradition polytechnicienne, la cérémonie de soutien à l’excellence soulignechaque année les nombreusesbourses que reçoivent les étudiantsde Polytechnique. Le 2 avril der-nier, on a décerné à cette grandesoirée 227 bourses totalisant659 000 $. On a également remisau cours de l’année 750000 $ en bourses du CRSNG aux cyclessupérieurs, 570000 $ en boursesdu Fonds NATEQ et 243000 $ en bourses de recherche du 1er cycle. Et ce n’est pas tout,puisque ces montants n’incluentpas les bourses que de nombreux

Maude Gauthier, une étudiante de Polytechniquecomplétant sa formation à l’Institut en génie de l’énergie électrique (IGEE),est au nombre des 22 étu-diants qui se sont partagécette année des boursesd’études totalisant 93000 $.Basé à l’École Polytechnique,l’IGEE a pour objectif defaciliter la collaborationentre les universités et depermettre aux partenairesindustriels de s’engagerdans la formation de larelève.

étudiants des cycles supérieursreçoivent de leur directeur derecherche et qui totalisentplusieurs centaines de milliers de dollars.

Bourses d’entréeGrande nouveauté, pour l’année2003-2004, Polytechnique offreune bourse d’entrée de 2000 $ àtous les étudiants en provenancedes cégeps qui ont une cote Rsupérieure à 34. Les 15 meilleursdossiers se verront pour leur partremettre une bourse de 2000 $renouvelable pendant trois ans.

Poly s’agrandit« Polytechnique n’a jamais été à l’étroit dans ses idées, elle ne le sera plus dans ses locaux »,annonçait en mars 2002 le premier ministre Bernard Landry.Et pour cause !

On a entrepris devant l’Écoled’importants travaux en prévisionde la construction des pavillonsPierre-Lassonde et Claudette-MacKay-Lassonde. Reliés au pavillon principal par un cheminsouterrain, les nouveaux pavillonspermettront d’accroître la super-ficie actuelle de 30000 m2. Prèsdu quart de l’espace sera consa-cré aux salles de classe et aux laboratoires d’enseignement. Ony abritera également une grandepartie des activités des départe-ments de génie électrique et degénie informatique, la bibliothè-que ainsi qu’un café étudiant qui prendra la forme d’un café-terrasse avec une vue imprenablesur Montréal.

Sur le flanc ouest de Polytechnique,se dresse déjà la charpente dupavillon J.-A.-Bombardier, un édi-fice ultramoderne entièrementdédié à la recherche. On estime à environ 200 M$ la valeur deséquipements scientifiques de cenouveau pavillon qui accueillera700 professeurs, chercheurs etétudiants en provenance de l’ÉcolePolytechnique et de l’Université de Montréal.

Parallèlement à ces grands pro-jets, on a entrepris d'importantstravaux au pavillon principal pour agrandir le Laboratoire derecherche et d'expertise sur lecomportement structural desgrands ouvrages de génie civil. Le laboratoire contiendra deséquipements uniques dont unsimulateur sismique de grandecapacité et une batterie de vérinsstatiques et dynamiques degrande puissance permettant desessais sur des spécimens à échelleréelle. Polytechnique dotera ainsi le Québec d'un laboratoirede classe mondiale, unique au Canada par la capacité, ladiversité et la polyvalence de ses équipements.

aujourd’hui ingénieure géologueà Mines Seleine, Dave voit aucontrôle de la qualité du mineraiextrait et vendu par une planifi-cation précise des opérations deminage et par un suivi des traite-ments et du transport du sel. « Ilne se passe pas une seule journéesans que je n’apprenne quelquechose de pertinent sur ma futurecarrière d’ingénieur géologue »,lance Dave.

Le niveau de responsabilité auquelil fait face varie constamment,selon qu’il travaille sous terre, aulaboratoire ou dans les bureaux. « Lorsque je descends sous terreet que j’ai à travailler dans lesgaleries de la mine, mon niveaude responsabilité est critique,explique Dave. Ma sécurité etcelle de mes collègues dépend

directement de mon comporte-ment et de mon respect des régulations du travail sous terre ».

Ce stage et ceux qu’il a effectuéchez Géophysique GPR Interna-tional (Longueuil) et à EnCanaCorporation, une entreprisepétrolière de Calgary, lui ont permis de toucher à différentesspécialisations du génie géologique.Il compte effectuer d’ici la fin de son baccalauréat deux autresstages et se diriger vers le domainede la géologie d’exploration.

Les programmes coopératifs et le cheminement avec stagesfacultatifs permettent aux étudiants de Polytechnique detoutes les spécialités d’effectuerdes stages de 4, 8, 12 et 16 mois.www.polymtl.ca/sp

des Îles-de-la-MadeleineLes mines de sel

Dave Saucier (droite) en compagnie deson superviseur, Égide Leblanc (gauche),devant un puits d’accès de la mine.

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:06 Page 6

Page 7: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

Le

nie

ap

s P

ol

y

P O L Y M A GM A I 2 0 0 3 7

Jacinthe DésiletsDiplômée de 1999Génie électrique

Spécialiste du traitement d’images à haute vitesseJacinthe Désilets n’a pas eu à entreprendrede longues démarches pour se dénicher un emploi. Deux mois avant l’obtention de son baccalauréat en génie électrique,elle acceptait un poste de conceptrice dematériel chez Matrox, une firme spécialiséeen conception de solutions matérielles etlogicielles dans les domaines des produitsgraphiques, de l’édition vidéo et de l’ima-gerie. « La conscience tranquille pour mesexamens finaux », se rappelle-t-elle.

« Lorsque je suis arrivée en poste, j’ai eul’impression que tout était à apprendre !Des tonnes de pages à lire, des concepts àsaisir rapidement et de nouvelles personnesà rencontrer tous les jours. Puis, j’ai réaliséque l’ensemble des notions que j’avaisapprises pendant mes études, et surtout,les aptitudes que j’avais développées pendant ces quatre années m’étaient trèsutiles. Le baccalauréat nous permet decomprendre le jargon du métier et nousforme à apprendre. C’est une base surlaquelle on construit sans arrêt, tout aulong de notre vie, au fur et à mesure quel’on intègre de nouvelles notions »,explique Jacinthe.

Les deux premières années, Jacinthe a travaillé à la validation du design d'unecarte permettant le traitement d'images à haute vitesse. « Il s’agit d’un produitcomplexe. Nous avons dû faire plusieursversions et je participe aujourd’hui audéverminage (débuggage) de cette cartesur des bancs d'essais ». La carte mise aupoint par l’équipe de Jacinthe peut êtreutilisée dans diverses applications, notam-ment dans le domaine de l’imagerie médicale et sur des chaînes de production.

Même si sa carrière la passionne, Jacinthetrouve encore le temps de s’adonner à son autre passion; la musique. « Depuis la fin de mes études, je suis altiste dansl’orchestre à cordes Serenade. C’est impor-tant de s’accomplir comme ingénieure etdans un autre domaine », conclut-elle.

Pierre-YvesLevertDiplômé de 1999Génie mécanique

La passion du Web, le génie entrepreneurÀ sa sortie de l’ÉcolePolytechnique en 1999, Pierre-Yves Levert se lance dans unegrande aventure en compagniede Jean-François Rioux, un collègue de Poly et de jeunesdesigners. Animés par une passioncommune, ils fondent leur propreentreprise, Logient, une boîtespécialisée dans la création desites Web et le développement desolutions personnalisées. Nichéedans le Vieux-Montréal, Logientemploie aujourd’hui une soixan-taine de personnes, dont 16ingénieurs, tous diplômés dePolytechnique. Au nombre desclients de cette jeune entreprise,mentionnons Adobe, Pfizer, INGCanada, Musique plus et lesBallets Jazz de Montréal. Avecplusieurs prix et nominations àson actif, dont une nominationau concours Grafika 2002 et unpremier prix dans un concoursinternational de design graphique,l’entreprise a le vent dans lesvoiles.

Le secret de ce succès? « Logienta une structure peu hiérarchisée,qui laisse place au développementdes individus, explique Pierre-YvesLevert. Un de nos employés passionné par les interfaces Flasha perfectionné son art à un pointtel qu’il a rédigé le dernierchapitre d’un livre traitant de latechnologie Flash pour les appli-cations Web. Chaque personnes’investit à fond et tous sontresponsables du succès de l’entreprise », ajoute-t-il. Refusanttoute aide gouvernementale, les fondateurs ont misé sur uneéquipe dynamique, une bonneméthodologie de travail et deschoix technologiques judicieux :l’utilisation de JAVA pour lesapplications et les logiciels et lelangage XML pour le transfertd’information.

Avis aux intéressés, Logient recrutechaque année deux finissants de Polytechnique. On les forme à la méthodologie de travail de la maison pour ensuite leur per-mettre d’évoluer dans l’entreprise,selon leurs intérêts.www.logient.com

Olivier Riffon

Jacinthe Désilets

Pierre-Yves Levert

nditOlivier RiffonDiplômé de 2002Génie géologique

Implication, génie et aventureL’odyssée polytechnicienned’Olivier Riffon commence il y après de trente ans, alors que sesparents faisaient connaissancependant leurs études à Polytech-nique. Un quart de siècle plustard, Olivier y fait à son tour sonentrée. Directeur à Polyrad,directeur du CEGG et du Pub,vice-président à l’interne de l’AEPet impliqué dans tous les grandsévénements étudiants, Oliviersaura y faire sa propre marque.« Vos études à Poly peuvent êtreles quatre pires années de votrevie ou les six plus belles », se plaisait-il à dire aux nouveauxpour les convaincre de s’engagerdans la vie étudiante. Une phrasepassée à l’histoire…

Il n’aura toutefois fallu que cinqannées à cet incorrigible impliquépour compléter un baccalauréaten génie géologique. Bien que les employeurs s’arrachent lesdiplômés de ce domaine, Olivierdécide de les faire patienter etvise les études supérieures. Auprintemps 2002, il reçoit deuxbourses totalisant 33 000 $ parannée et s’inscrit à la formationpostgrade internationale engéologie de l’ingénieur et de l’environnement, un programmeoffert conjointement par l’ÉcolePolytechnique de Montréal, l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), l’École desMines de Paris (France) etl’Université de Liège (Belgique).Au cours de la dernière année,Olivier a vécu un périple qui luiaura permis de s’initier à unedizaine de langues, de visiter 90villes et de développer un impres-sionnant réseau de contacts.

De retour à Poly, il poursuit en cemoment une maîtrise recherchesous la direction du professeurMichel Aubertin et s’intéresse à la stabilité des digues des bassinsde retenue des résidus miniers.Ses projets d’avenir ? « Je compteterminer ma maîtrise au printemps2004 et trouver une façon de travailler qui me permette debouger et de voyager. Les postesde consultants sont très intéres-sants à cet égard », souligne-t-il.

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:06 Page 7

Page 8: (5993) PolyMag . Mai2003 - Polytechnique Montréal ...©es dans le cours ING1035 – Matériaux. En effet, ce cours obligatoire du tronc commun offre aux étudiants une panoplie de

D e p u i s s a f o n d a t i o n

e n 1 8 7 3 , l ’ É c o l e

P o l y t e c h n i q u e d e

M o n t r é a l a p a r t i c i p é

d e p r è s à l ’ é v o l u t i o n d e

l a s o c i é t é . À t r a v e r s l a

n a t i o n a l i s a t i o n d ’ H y d r o -

Q u é b e c , l a c o n s t r u c t i o n

d e g r a n d e s v o i e s r a p i d e s ,

d u m é t r o d e M o n t r é a l

e t d e b ien d ’autres grands

projets, l e s po ly techn i c iens

o n t p a r t i c i p é à l a r é a l i -

s a t i o n d e l a p l u p a r t d e s

t r a v a u x d ’ e n v e r g u r e d u

2 0 e s i è c l e a u p a y s .

A u j o u r d ’ h u i , l e s d i p l ô m é s

d e P o l y s o n t a u c œ u r d e

l ’ i n d u s t r i e , d e l ’ a é r o s p a -

t i a l e , d e l ’ i n f o r m a t i q u e ,

d e l a m i c r o - é l e c t r o n i q u e ,

e t d u m u l t i m e d i a .

I l s p a r t i c i p e n t à l ’ e s s o r

d e l ’ i n d u s t r i e d e s t é l é -

c o m m u n i c a t i o n s , d e s

d o m a i n e s pharmaceutique

et biomédical e t s o n t à

l ’ a v a n t - p l a n d e s sec teurs

de l ’ env i ronnement e t

d e s b i o t e c h n o l o g i e s .

École Polytechnique de MontréalÉcole affiliée à l’Université de MontréalCampus de l’Université de Montréal2500, chemin de PolytechniqueMontréal QC H3T 1J4Téléphone : (514) 340-4929Télécopieur : (514) 340-5964www.polymtl.ca

(5993) PolyMag • Mai2003 11/04/03 12:06 Page CV4