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SommaireEditoN°58

Lettre d’information

producteurs de la f i l i è re pomme de te r re

EditoEn bref… Dernières actualités du NEPGIndicateurs de campagne 2014/2015Cahier technique (cahier détachable)

Retour sur le congrès UNPT 2015

Notre filière: un village gaulois.

Toutes les BD d'Astérix commencent de la même manière : au fin fond de l'Armorique, un village

Gaulois est cerné des romains organisés et bien armés. Dans ce village, tout le monde s'étripe, mais grâce à la potion magique, la victoire est toujours au rendez-vous, et à la fin de l'épisode, un banquet final réunit tout le

monde, sauf le braillard de service que l'on a fini par bâillonner à un arbre pour ne plus l'entendre.Uderzo, qui est de Fismes en Champagne, a du longuement observer notre filière pour imaginer des scenarii qui sont une allégorie de notre famille Pomme de terre.Quoi que fasse l'UNPT, quoi que disent ou signent ses responsables au nom de tous les producteurs, il y a toujours "un mauvais poissonnier" prêt à nous assommer avec ses poissons plus très frais.Pendant ce temps des hordes de bataves ou de germains chassent sur nos terres, en France et à l'export : cela serait risible si ce n'était pas mortifère pour nos entreprises. Et une année difficile comme celle que nous vivons, c'en est même insupportable.L'UNPT dit stop à cette zizanie permanente faite de petits coups, de faux procès, de désinformations relayées opportunément par certains acteurs qui rêvent d'une filière intégrée. Le psychodrame orchestré de mains de maîtres, par certains, autour du plant fermier, en est l'illustration et il a fallu la vigilance et la perspicacité de notre Vice Président Geoffroy d'Evry pour qu'il ne soit pas aggravé. Au nom des producteurs, merci à lui !Champion du monde de l'utilisation de plants certifiés, nous n'avons à recevoir de leçon de personne  : nous demandons à tous les décideurs économiques ou politiques de notre secteur de ne plus se rendre complices de ces manœuvres et d'agir de façon pragmatique pour préserver notre rang Européen et nos pratiques vertueuses sans entrave au jeu de la concurrence.Cela fait un certain temps que nous n'écoutons plus ces bardes qui chantent trop faux, nous respectons nos engagements et si certains veulent jouer un peu trop perso, qu'ils ne soient pas surpris que les producteurs de pomme de terre ne les invitent plus à discuter autour du banquet final ; nous le regrettons malgré tout.Bonne fin de plantations (avec modération) et suite au prochain épisode.... thème proposé :La filière française de Pomme de Terre, une équipe soudée pour conquérir le monde !

Arnaud DELACOUR,Président de l’UNPT

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M. Arnaud DELACOUR, PrésidentM. Martin MASCRÉ, Directeur43-45, rue de Naples 75008 Paris Tél. : 33(0)1 44 69 42 40 Fax : 33 (0)1 44 69 42 41

unpt@producteursdepommesdeterre.orgContact PROFIL : François-Xavier BROUTIN

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Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre

p r o d u c t e u r s d e l a f i l i è r e p o m m e d e t e r r eEn bref…

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Sous l’égide et à l’initiative de la Chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir, une réunion consacrée à la filière pomme de terre à destination des producteurs de ce département et/ou des départements limitrophes a été organisée à Orgères-en-Beauce le jeudi 12 février dernier...Trois orateurs se sont succédés : Anne-Lucie TESSIER (CA 28) pour un bilan de campagne et des conseils phytos, François-Xavier BROUTIN (UNPT) pour les actualités économiques et les grandes tendances sur le marché de la pomme de terre, et enfin Stéphane TURPIN (CNIPT) pour une présentation des activités menées par l’interprofession du marché du frais dans le domaine de la qualité (plan de surveillances, outils à disposition de la filière, …). Une réunion finalement couronnée de succès car 90 personnes étaient présentes. Les producteurs se sont félicités de pouvoir se retrouver dans le cadre d’une réunion spécifique à la fiière, en Beauce, alors que la Région Centre était la 3ème région de production de pommes de terre de conservation en 2014, avec 619 000 t récoltées, derrière le Nord-Pas de Calais et la Picardie.

(Source : panel UNPT/CNIPT).

Bénéficiez d’un tarif d’abonnement préférentiel à La Pomme de Terre Française, grâce à l’UNPT !L’UNPT propose aux producteurs une offre spéciale d’abonnement à La Pomme de Terre Française, la revue de référence de la filière pour tous : producteurs de plants, frais et fécule, industrie, négoce, transformation, organismes professionnels, coopératives. Au sommaire de chaque numéro : tour de plaine, actualité filière, reportages entreprises, équipement-stockage-technique, cahier plants, reportages à l’étranger, etc.

Pour bénéficier de l’offre d’abonnement à – 15% (1 an soit 6 N° à 30 € au lieu de 35 € ou 2 ans soit 12 N° à 52 € au lieu de 61 €), contacter l’UNPT au 01 44 69 42 40 ou envoyez-nous un mail avec l’ensemble de vos coordonnées (nom/prénom, société, adresse, téléphone, fax, e-mail) à unpt@producteursdepommesdeterre.org

Estimation des surfaces, des rendements et des stocksPour estimer les surfaces implantées en pomme de terre chaque année, pour évaluer ensuite la production française de pomme de terre puis pour suivre l’évolution des stocks de pommes de terre chez les producteurs mois après mois, l’UNPT se base sur un panel de plus de 500 producteurs dans les principales régions de productions françaises. Pour que l’information soit la plus fiable possible, il faut que les producteurs membres du panel répondent à un maximum d’enquêtes mais aussi que certains autres producteurs, s’ils souhaitent intégrer de manière volontaire ce panel, contactent l’UNPT. Rappelons ici que la réponse aux enquêtes ne prend que quelques minutes, et que tout est mis en œuvre pour faciliter les réponses (réponses possibles par fax, mail, courrier ou directement sur l’Extranet UNPT).

Pour encourager les producteurs à répondre, une participation pour un voyage pour deux personnes est accordée parmi les producteurs du panel ayant répondu de manière régulière aux enquêtes de la campagne. Un cadeau de valeur supérieure est également offert par tirage au sort parmi les producteurs qui privilégient les réponses via l’Extranet UNPT.

En tout cas, cet outil a fait ses preuves, et permet de communiquer à l’ensemble de la filière des informations fiables et précises.

à Pour tout renseignement sur le Panel, merci de contacter l’UNPT au 01 44 69 42 40 ou par mail : unpt@producteursdepommesdeterre.org

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En bref…

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Pour la 2ème année consécutive, les pommes de terre fraîches étaient présentes au Salon International de l'Agriculture (SIA). Sur un stand de 60m² mitoyen à celui des fruits et légumes frais d’Interfel, le CNIPT était présent avec la formule qui a fait le succès de sa participation l’an dernier, pimentée de nouveautés ! Quelques chiffres : plus de 17 500 participants aux animations, 21 professionnels mobilisés….Vous pouvez retrouver le film présentant le stand des Pommes de Terre de France lors du dernier Salon de l’Agriculture sur : http://youtu.be/rY0ln_Ex2FA.

Plant de ferme : n’oubliez pas de vous déclarer !Les plantations sont maintenant (presque) terminées ! Il est grand temps de vous déclarer.

1) La déclaration PAC : les surfaces plantées pour produire du plant de ferme doivent être inscrites dans la déclaration PAC comme pomme de terre de conservation.

2) La déclaration à la SICASOV: les surfaces plantées à partir de plant de ferme doivent être impérativement déclarées avant le 31 mai à la SICASOV, 7, rue du Coq Héron, 75001 Paris. La liste des variétés protégées avec leur barème, le formulaire de déclaration papier ou la déclaration papier sont disponibles sur le site de la SICASOV : www.sicasov.com. Seules les variétés libres de droit, du domaine public, n’ont pas à s’acquitter de redevance.

Rappel de la réglementation sur le site de l’UNPT : www.producteursdepommesdeterre.org

24 et 25 juin 2015 : Les Culturales à Villers St Christophe (02) www.lesculturales.com 02 et 03 septembre 2015 : PotatoEurope à Kain (Belgique) www.potatoeurope.com 28 au 30 octobre 2015 : Fruit Attraction à Madrid (Espagne) www.fruitattractionnews.com12 et 13 novembre 2015 : British Potato 2015 à Harrogate (Grande-Bretagne) www.bp2015.co.uk 03 au 05 février 2016 : Fruit Logistica à Berlin (Allemagne) www.fruitlogistica.de 27 février au 06 mars 2016 : Salon de l’Agriculture à Paris (France) www.salon-agriculture.com

Agenda national et international

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> EN HAUSSE / EN BAISSE !

Investissements des industriels en FranceInauguration d’une 2ème usine Altho en Ardèche fin 2014, développement de Sibell à Aubagne, investissement de 20 millions d’€ de Mc Cain à Harnes, …Même si nous sommes (très) loin des montants investis par l’ensemble des industriels sur le territoire belge en 2014 (115 millions d’€), l’UNPT ne peut que se féliciter du développement et des investissements réalisés par certains industriels de la filière pomme de terre en France, alors que la balance commerciale des produits transformés à base de pomme de terre est structurellement déficitaire.

Absence de pavillons « FRANCE » sur les évènements PotatoEurope

Dans le PROfil 51 (Eté 2013), nous dénoncions déjà un état de fait « Trop souvent, la filière pomme de terre n’est pas unie ». Malheureusement, ce sera une fois de plus le cas à l’occasion du prochain salon PotatoEurope, qui se tiendra en septembre en Belgique. Il n’y aura pas de pavillon « France », alors que nos amis anglais et néerlandais, par exemple, pourront défendre et faire valoir leurs atouts et leurs arguments, au sein d’un espace clairement identifié, tout en respectant les stratégies et la communication propre de chaque entreprise. Le changement, c’est pour quand ?

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Dernières actualité du NEPGFrançois-Xavier BROUTIN, UNPT

1) Extrait du communiqué de presse du 29 janvier 2015« NEPG : récolte 2014 abondante, prix bas et vigilance pour la prochaine campagne »Malgré les prix bas actuellement pratiqués sur le marché libre de la pomme de terre, le NEPG a le sentiment, dans l’état actuel des choses, que les surfaces ne vont pas suffisamment baisser (pour les plantations 2015 sur l’ensemble des 5 pays membres) pour garantir des prix satisfaisants aux producteurs.

Entre 2009 et 2014, les emblavements en pommes de terre de consommation ont progressé de 3.6% sur le périmètre du NEPG. Et la production totale a augmenté, quant à elle, de 14.6%, ce qui est à mettre en parallèle de la demande pour l’industrie de la transformation, qui a augmenté de 12% sur la même période.

2) Retour sur l’AG de la Fiwap du 09 mars 2015La FIWAP (Filière Wallonne de la Pomme de terre) a organisé sa 22ème Assemblée Générale le lundi 09 mars, à Thines (Be), sous le double signe de la performance technique et économique, avec le partenariat de Grimme Belgium (filiale créée en 2013).

Performance technique avec l’intervention de Jean-Pierre GOFFART (CRA-W) répondant à la question de l’intérêt des drones et des satellites dans le suivi des parcelles agricoles.

Deux nouveaux projets sur cette thématique ont été déposés en Belgique, l’un s’intitulant IPOT (2014-2017) pour « Industrial Potato monitoring for the Belgian potato sector  », l’autre BELCAM (2014-2019) pour BELgian Collaborative Agriculture Monitoring at parcel level for sustainable cropping systems ». A terme, l’objectif est, par exemple, de développer un outil d’évaluation de l’état de la végétation et d’estimation du rendement pour être de moins en moins dépendant des informations terrain (même si celles-ci resteront nécessaires, ne serait-ce que pour bien caler les modèles d’établissement du rendement) et de plus en plus robuste sur les informations provenant des satellites. Ou de mettre en place une plate-forme publique en ligne, avec des données disponibles pour chaque producteur individuellement, sur ses parcelles, et chaque industriel ayant une information sur l’ensemble de ses parcelles sous contrat, chez ses producteurs fournisseurs.

Performance économique avec une explication des marchés

par Pierre LEBRUN, coordinateur de la Fiwap, une approche juridique des contrats par Maitre MEUWISSEN, et un panorama de l’évolution du marché belge de la pomme de terre, par Romain COOLS, secrétaire général de BELGAPOM.Dans le même esprit que ce qui avait pu être présenté par l’UNPT à l’occasion de son 12ème congrès à St Quentin, début février, Pierre LEBRUN a mis en avant les facteurs d’explication des difficultés actuelles dans lesquelles se trouve le marché libre de la pomme de terre, avec des éléments structurels (hausse des surfaces, évolution du panel variétal, hausse des capacités de récolte et de conservation, baisse de la consommation en frais, …) et d’autres plus conjoncturels (hausse des rendements avec des conditions météos propices à la croissance, hausse des surfaces par manque d’alternatives agricoles rentables, …).Maitre MEUWISSEN, tout en s’appuyant sur des textes juridiques (Code Civil (1804), Avis concernant les contrats dans le secteur des pommes de terre (2006), RUCIP (2012)), a tenté d’expliquer, par des exemples et des cas pratiques, les problématiques qui pouvaient se poser aux producteurs sur les sujets de l’agréage des lots, de la force majeure, et du paiement. Des questions de la salle ont également mis en exergue les problématiques de transfert de propriété, de non récolte en cas de météo exécrable ou encore de clause de réserve de propriété, que les producteurs sont invités à faire inscrire dans les contrats.Romain COOLS a lui présenté les évolutions majeures du marché belge, comme la baisse de consommation sur le marché du frais (passant de 29.9 kg/habitant en 2008 à 25 kg en 2014), tendance lourde observée dans tous les pays européens, et surtout le très fort développement des industries en Belgique, avec 3.8 millions de tonnes de pommes de terre transformées en 2014, contre 1.9 millions de tonnes 10 ans plus tôt. C’est à nouveau 115 millions d’€ qui auront été investis par les industriels sur le territoire belge, en 2014, pour l’amélioration des outils existants et la construction de nouvelles capacités de transformation. 2014 aura ainsi été la deuxième meilleure année en termes d’investissement derrière 2000 (135 millions d’€ investis). Revers de la médaille  : la Belgique est devenue structurellement importatrice de pommes de terre en l’état. Mais une volonté forte se fait sentir dans la filière pomme de terre belge, pour redévelopper l’export de pommes de terre (et pas seulement de produits transformés), en (ré-)ouvrant des marchés, tout en répondant aux exigences de durabilité.

Et durant cette réunion, le NEPG (www.nepg.info) aura largement été cité, tout comme il l’avait été au congrès de l’UNPT. Décidément, en pommes de terre, les frontières sont tombées depuis bien longtemps…

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Pomme de terre de consommation : Indicateurs de campagne (2014/2015) (Selon les chiffres disponibles au 3 avril 2015)

François-Xavier BROUTIN - Chargé de Mission Etudes Economiques et Communication (UNPT)fx.broutin@producteursdepommesdeterre.org

Export / Pommes de Terre de conservation (du 01/08/14 au 31/01/15)Source : CNIPT – Douanes FrançaisesLes exportations françaises en janvier 2015 ont été moins importantes que les dernières campagnes avec 170 000 tonnes exportées. En cumul depuis le mois d’août 2014, la campagne actuelle est en retard de 10 % en comparaison de la moyenne des campagnes 2011-2012 à 2013-2014 et de 15 % en comparaison de l’année dernière. Les stocks moyens partout en Europe sont encore importants, laissant peu de place pour l’offre étrangère. En cumul sur la première partie de la campagne, les exportations destinées au marché espagnol sont basses, à un niveau proche de celui de 2012-2013. Le Portugal importe également très peu de pommes de terre françaises. D’août 2014 à janvier 2015, elles ont été divisées par deux par rapport à l’an dernier. Actuellement, les exportations vers l’Italie sont dans la moyenne des dernières campagnes. Elles ont tout de même marqué l’arrêt entre décembre et janvier alors qu’habituellement, elles suivent une courbe ascendante.

Le chiffre d’affaire à fin janvier s’élève à 102 millions d’euros. Le chiffre d’affaire cumulé depuis le début de la campagne reste donc faible, à un niveau proche de celui de 2011-2012 et de 50 % inférieur à celui de l’an dernier.

Pommes de terre en l’état : Achat des ménages pour une consommation a domicile (du 10/08/14 au 22/02/15)

Source  : CNIPT - Panel consommateurs Kantar WordlpanelLa dynamique d’achats enclenchée en début d’année s’est poursuivie du 26 janvier au 22 février 2015. Les achats des ménages en volume ont été bien supérieurs aux années précédentes (+5,5 % vs l’année précédente, et +7 % vs une moyenne 4 ans). Si les résultats ont été bons en volume, la situation est restée plus compliquée en valeur. Le prix moyen, déjà très bas, a encore reculé, passant sous les 0,70 €/kg. Cette nouvelle hausse a permis de rattraper le retard pris en automne. En cumul depuis le début de la campagne, les quantités achetées sont désormais stables vs 2013-14, et vs la moyenne 4 ans. En revanche, les achats en valeur restent nettement en retrait des années précédentes. Les sommes dépensées depuis le début de la campagne sont inférieures de 23 % au niveau de 2013-14, et de 15 % par rapport à la moyenne 4 ans.

Les prix sont en baisse, et par rapport à l’année dernière, de : ¬ 26.3 % en GMS avec un prix moyen de 0,69 €/kg ¬ 23 % pour les chairs fermes avec un prix moyen de 0.88 €/kg ¬ 31.8 % pour la consommation courante avec un prix moyen de 0,51 €/kg

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Produits transformés : achats des ménages pour une consommation à domicile (Du 14/07/14 AU 22/02/15)Source: GIPT - Panel consommateurs Kantar WordlpanelL’ensemble des segments de marché, en ce qui concerne les achats des ménages, pour une consommation à domicile, sont en baisse, sauf les chips (+ 3.1%). La baisse est particulièrement marquée pour les pommes de terre surgelées (- 4.3%), parmi lesquelles les frites surgelées (-5.8%).Côté prix, il faut distinguer les pommes de terre surgelées et les pommes de terre sous-vide, en hausse de respectivement de 2.6 et 3.2 % en termes de prix moyens, des autres segments, les purées déshydratées et les chips, respectivement en baisse de 3.1 et 1.7 %.

Approvisionnement des usines (De Juillet 2014 à fin février 2015)

Source : GIPT748 000 t ont été travaillées dans les usines françaises de juillet 2014 à fin février 2015, soit un tonnage total en hausse de 7 % par rapport à la campagne 2013/2014 sur la même période (+ 51  000 t), et en hausse de 46 000 t par rapport à 2012/2013. Sur le total de l’approvisionnement de cette année, 74 % représente du tonnage sous contrat, 8 % du tonnage hors contrat et 18 % du tonnage importé (sous contrat ou libre).

Stocks producteurs, à fin février 2015D’après le panel UNPT/CNIPT, voici les informations sur les stocks producteurs à fin février 2015 :¬ STOCK GLOBAL• Un stock brut, à fin février de 1 960 000 t, en hausse de 21 % par rapport à la moyenne sur 5 ans (2010-2014)• Un stock net de 1 790 000 t• La hausse de production entre 2013 et 2014, sur les 5 régions du panel, était de 768 000 t. La hausse des stocks bruts, entre février

2014 et février 2015 s’élève à 340 000 t par rapport à la moyenne des stocks à fin février sur 5 ans pour une hausse de la production de 1 million de tonnes en 2014 par rapport à la moyenne. Le différentiel s’explique certainement par des marchés plus actifs sur l’industrie, et par des voies de « dégagement » : stockages précaires, mauvaise évolution de certains lots, alimentation animale, don alimentaire (Solaal, …), méthanisation, … C’est une tendance observée sur l’ensemble des pays du NEPG.

¬ DESTINATION• Les volumes destinés au marché du frais représentent, à fin janvier, 41 % du stock (800 000 t), contre 59 % pour les volumes

destinés à l’industrie (1 160 000 t) • Parmi les volumes « industrie », on note 78 % d’engagement/contrats (910 000 t)

Informations sur le marché et cotationsSur simple demande auprès de l’UNPT, les producteurs de pommes de terre peuvent recevoir par courriel la lettre économique hebdomadaire de l’UNPT, qui leur est réservée. Celle-ci présente les informations les plus récentes en terme de commercialisation sur le frais ou l’industrie, avec un tour d’horizon des principales informations disponibles pour la France (exemples de transactions, situation en région, etc…) et en Europe (cotations via le NEPG, …).

consulter les sites internet suivants : UNPT : www.producteursdepommesdeterre.org

CNIPT : www.cnipt.fr

GIPT : www.gipt.net

Les producteurs peuvent également consulter l’Extranet qui leur est réservé sur http://www.producteursdepommesdeterre.org/ext_prod_login

Pour les informations du NEPG, consulter www.nepg.info

Pour plus d’informations,

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Loin des 700 000 visiteurs du Salon International de l’Agriculture de la Porte de Versailles, le Salon International du Machinisme Agricole a connu malgré tout une belle fréquentation avec près de 240 000 entrées professionnelles sur les cinq jours d’ouverture. Si la conjoncture économique difficile de l’année a pesé sur les échanges avec les constructeurs exposants, les intervenants de la filière ont néanmoins pu découvrir les nouveaux modèles et autres innovation proposées concernant la pomme de terre pour les différentes étapes de l’itinéraire technique, que ce soit chez les « full-liners » ou chez des constructeurs plus spécialisés.

Des nouveautés pour préparer et planter-butter toujours plus vite en un passageCôté préparation de sol, AVR, Grimme, Baselier distribué par Eurodirect présentaient leur fraise 8 rangs repliable pour réaliser un débit de chantier rapide de préparation fine en un passage … à condition de disposer de la puissance de traction suffisante. Accompagnant sa toute nouvelle fraise 4 rangs, le constructeur axonais Agronomic présentait également sa toute dernière création : une planteuse trainée 4 rangs (photo 1) de grande capacité de trémie (2 tonnes), à 4 roues directrices arrières, disposant de doubles rangées de godets, mues hydrauliquement et à densités de plantation réglables à l’aide d’un écran de supervision Dikey John placé en cabine. Elle vient compléter les modèles précédents dont une planteuse 3 rangs à courroies pour plantation en billons également présente sur le stand. Chez Grimme, des bandes en rotation remplacent les courroies sur le nouveau modèle 4 rangs GB 430, disposant d’une large trémie de 3 tonnes, équipé de 2 roues arrières directionnelles de très grand diamètre, avec une option flow board sur la cape arrière soutenue par le châssis. Cette configuration à deux grandes roues arrières directionnelles encadrant les 4 rangs plantés se retrouve sur la planteuse 4 rangs à courroies Miedema Structural 4000 qui porte désormais les couleurs du constructeur belge Dewulf ayant repris une majorité des parts de la compagnie néerlandaise en fin d’été dernier. Celle-ci propose également de l’innovation pour limiter le ruissellement et l’érosion au champ dès la plantation à l’aide de son dispositif à came Erosion-Stop (photo 2), adaptable derrière la cape d’une planteuse traditionnelle, venant très régulièrement creuser les entre-buttes pour éviter tout écoulement en cas de fortes pluies. Par ailleurs, alors qu’AVR poursuivait sur son modèle à godets Ceres 400, , Eurodirect mettait en avant la toute récente Wifo Marathon TH40 (photo 3), toutes deux hydrauliques mais équipée pour la seconde de doubles rangées cuillères pour faciliter la plantation de tubercules allongés, spécificité de l’ancienne gamme Cramer désormais rachetée par la firme hollandaise, auparavant plutôt connue pour ses équipements de vidange de caisse par tête rotative.A noter aussi pour cette étape de l’itinéraire technique, la table de traitement de plants intégrée Schouten, distribuée par AVNAgro, surplombée d’un coffrage de traitement hermétique hébergeant une pulvérisation centrifuge bas volume à l’aide de deux buses Mantis, disposant d’une récupération de produit latérale.

Arrachage : que des combinées en 2 ou 4 rangs Même si des arracheuses simplifiées se vendent toujours c’est vers les arracheuses combinées, en 2 ou 4 rangs, trainées ou automotrices que les constructeurs portent désormais une attention toute particulière. Ainsi nouvellement arrivée à part entière dans le club pomme de terre, la firme allemande Ropa présentait son tout premier modèle 2 rangs Keiler II (photo 4), disposant d’une centrale hydraulique permettant des réglages en continu et pratiquement à volonté des différents tapis à tétines et rouleaux ou peignes rotatifs constituant les principaux organes d’affinement de la qualité de déterrage en fonction des conditions de récolte. L’hydraulique équipe également les disques latéraux avant pour faciliter la montée de la butte en conditions humides et en présence de fanes immatures non broyées.

SIMA 2015 : Des touches d’innovation en machinisme pomme de terre de la plantation au stockage

Michel MARTIN, ARVALIS-Institut du végétal

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Alors que pour affiner le déterrage final et surtout l’effanage avant la chute des tubercules dans le tapis élévateur après passage sur les rouleaux Multisep, Grimme proposait sa soufflerie Blower adaptée sur son modèle 2 rangs SV 260 (photo 5), Dewulf optait pour l’intégration d’un tapis escamotable au- dessus des rouleaux Dohlman sur son modèle automoteur 2 rangs spécifique RF 3060 Flexy Clean pour limiter au mieux l’agressivité du déterrage aux difficultés d’arrachage. C’est aussi vers ce type de concept que s’est orienté AVR sur sa nouvelle arracheuse automotrice 4 rangs Puma 3 (photo 6) qui est équipée d’un kit Dohlman rétractable en dessous d’un tapis à tétine. Le châssis avant est monté entre deux grandes roues extérieures qui évitent la compaction des buttes à arracher. Cette dernière philosophie est également observée sur la nouvelle automotrice Grimme 4 rangs Varitron 470 dont le corps proprement dit de l’arracheuse est supporté par deux chenilles Claas Terra Trac larges en vue d’assurer adhérence tout en limitant le risque de tassement du sol.

Réception : des équipements combinés de plus en plus modulablesLes matériels de type combi, supportés sur un châssis unique et facilement déplaçables, sont plus que toujours d’actualité : AVR, Dubrulle - Downs, Deweale Briche, Grimme … Ils sont également la plupart du temps modifiables à souhait pour s’adapter au mieux aux désirs de l’acheteur et de la place disponible. Sans doute y verra-t-on prochainement des adaptations du nouveau kit de tri optique automatique Tomra FPS conçu pour travailler sur pommes de terre non lavées.

Pour optimiser le tri manuel des tubercules de petit calibre, Bijlsma Hercules propose une table à rouleaux à double variation sur l’avancement et la rotation des rouleaux. Leur remplisseur mixte caisses et big-bag dispose d’une attache magnétique permettant de faciliter accroche et décroche du big-bag. De leur côté Auger et Dubrulle-Downs présentaient leurs nouveaux vides caisses visant qualité de vidange et respect des tubercules.

Conservation : Un suivi des stockages au plus prèsPour la conservation, le producteur peut désormais disposer d’une meilleure facilité de communication avec l’automate de contrôle des équipements au travers d’écrans tactiles plus conviviaux (Ebel-Dis, Mooij Agro, Omnivent, Tolsma). Il a également la possibilité de disposer d’une interaction accrue en continu avec l’automate de régulation pour connaitre en permanence la situation de son tas grâce à la connectivité internet qui lui permet de rester connecté sur son ordinateur mais aussi le plus souvent directement sur son téléphone mobile. (photo 7)

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Traitements des plants et du sol :Réception et traitement des plants à la plantation

(G. BEAUVALLET, ARVALIS – Institut du végétal)

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Actualités pour la campagne 2015 :Comme annoncé l’an dernier, la campagne 2015 est marquée par la disparition complète depuis le 31/05/2014 du produit OSCAR poudre ce qui entraîne un changement de pratique assez important dans les exploitations puisque la lutte conjointe contre le rhizoctone brun et la gale argentée ne pourra plus être gérée de façon pratique et économique par le poudrage dans la trémie de la planteuse ou dans la remorque qui servait à stocker les plants. D’un point de vue santé utilisateur ce changement est une réelle amélioration puisque l’agriculteur sera maintenant beaucoup moins exposé avec ce type de produit sous la forme d’une poudre. Toutefois avec les produits maintenant disponibles contre le rhizoctone et la gale argentée (Tableau 10) l’application sera réalisée uniquement par pulvérisation ou enrobage, ce qui nécessitera souvent un investissement matériel assez important et une organisation des chantiers un peu différente.La réception des plants à la ferme constitue un élément important de la production de pommes de terre. Après un examen rigoureux de chaque lot de plants, le producteur sera en mesure de prendre les bonnes décisions concernant la plantation et le traitement de ces plants. Il convient aussi dans la mesure du possible de ne pas mélanger les différents lots de plants d’une même variété avant et pendant la plantation, mais de les planter côte à côte.Le traitement des plants et/ou du sol avant plantation par poudrage ou pulvérisation (U.B.V, enrobage, raie de plantation) s’avère indispensable pour assurer au mieux la récolte, tant du point de vue de la quantité que du point de vue de la qualité de présentation des tubercules. Il vise principalement des parasites affec-tant essentiellement l’aspect des tubercules : le rhizoctone brun, la gale argentée et la dartrose.

Rhizoctone brun

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Gale argentée

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Bien évaluer l’état du plant à la réception : une prioritéPrendre un échantillon de quelques dizaines de tubercules par lot de plants (50 à 100 tubercules) et les laver par trempage.Bien observer l’état des tubercules et en particulier la présence de sclérotes noirs de rhizoctone et de taches de gale argentée et/ou de dartrose.Cette opération est également l’occasion de tenter de détecter la présence éventuelle de parasites de quaran taine (pourriture brune, flétrissement bactérien, …). Cependant, la probabilité de voir des symptômes externes flagrants est faible. Par contre, après coupe des tubercules, les premiers symptômes apparaissent sous forme d’un léger brunissement ou d’une légère vitrosité de l’anneau vasculaire, en général plus marqué au talon (insertion du stolon sur le tubercule). Ces symptômes peuvent être aisément confondus avec d’autres problèmes physiologiques ou encore l’action des défanants. A un stade plus avancé, des petites cavités peuvent se creuser, se remplir de productions bactériennes, et la pourriture du tubercule se développe. En cas de doutes sérieux sur la présence de parasites de quarantaine sur tubercules coupés, seule une analyse en laboratoire peut permettre un diagnostic fiable. Il est donc conseillé de prendre, dans ce cas, contact avec le Service Régional de l’Alimentation.

Choisir le produit adapté à sa situation : une nécessitéAprès cet examen, deux possibilités sont offertes :1- Le plant paraît indemne de rhizoctone brun et de gale argentée :

a. En culture de pommes de terre destinées à la transformation, la production de fécule, ou le marché du frais non lavé l’impasse de traitement peut être réalisée.b. En culture de pommes de terre destinées au marché du frais lavé le risque de non traitement est trop important, un traitement du plant est donc recommandé (Tableau 9).

2- Le plant est contaminé par l’un ou les deux parasites : dans ce cas, un traitement à la plantation s’impose avec une spécialité unique ou un mélange homologué selon les objectifs de production (Tableau 9). Indépendamment du type de production, si le sol de la parcelle à planter présente un risque rhizoctone brun et/ou dartrose, un traitement du sol en raie de plantation est nécessaire avec une solution à base d’azoxystrobine 250 g/l à 3 l/ha (Tableau 10). Voir également résultats Figure 34.

Figure 34 : Pourcentage d’efficacité des solutions contre le rhizoctone brun en situation de plant et sol contaminés

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Typesde production Objectifs Problèmes visés Choix du traitement

Transformation et féculeMarché du frais non lavé

Bonne levée Qualité de

présentation moyenne tolérée à la récolte

Rhizoctone brun sur tiges et stolons en début de végétation

Traitement Anti Rhizoctone brun (poudrage ou pulvérisation)

AMISTAR 3l/ha en raie de plantation Attention efficacité variable entre 70 et 85% sur du plant contaminé

Consommation Marché du frais lavé

Bonne levée Excellente qualité

de présentation à la récolte et après conservation

Rhizoctone brun sur tiges et stolons en début de végétation et sur tubercules

Gale argentée

Traitement Anti Rhizoctone brun et Gale argentée (pulvérisation)

Tableau 9 : Gestion du Rhizoctone brun et de la Gale argentée selon le type de production

Tableau 10 : Extrait du dépliant phytosanitaire « Pommes de terre : lutte contre les maladies, mauvaises herbes, défanage et ravageurs 2015 » (ARVALIS - Institut du végétal, Ministère de l’Agriculture DGAL / SDQPV)

Les traitements de plants recommandésPour une lutte exclusivement contre le rhizoctone brun, de nombreuses solutions sont actuellement disponi bles sur le marché, aussi bien en pulvérisation, qu’en poudrage (Tableau 10), voir résultats d’efficacités 2014 dans la Figure 35.Pour la lutte conjointe contre le rhizoctone brun et la gale argentée, il existe aujourd’hui trois produits prêts à l’emploi, com mercialisés sous le nom d’OSCAR WG, MONCEREN PRO et CELEST 100 FS, ces produits s’appliquent en pulvérisation, voir résultats d’efficacités dans les Figures 36 et 37. Il est rappelé que l’application d’une solution SHIRLAN dans la raie de plantation (non autorisé pour cet usage) ne présente aucun intérêt technique dans la lutte contre la gale argentée et le rhizoctone brun (voir figure 35 et 38).

LUTTE CONTRE LES MALADIES • Traitement des plants et du sol

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Figure 35  : Pourcentage d’efficacité des solutions contre le rhizoctone brun

Figure 36  : Pourcentage d’efficacité des solutions MONCEREN PRO, OSCAR WG et CELEST 100 FS contre le rhizoctone brun

Figure 37  : Pourcentage d’efficacité des solutions MONCEREN PRO, OSCAR WG et CELEST 100 FS contre la gale argentée

Figure 38 : Pourcentage d’efficacité des solutions du marché contre la gale argentée

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Un projet coopératif français

Près de 500 associés coopérateurs, producteurs de pommes de terre féculières, sont aujourd’hui rassemblés au sein de Tereos, autour d’une même vision coopérative.

Après l’adhésion, en 2014, des coopératives fécu-lières de Haussimont et Vic-sur-Aisne, Tereos trans-formera à terme 40 % de la production française.

La féculerie de Haussimont se situera alors au meilleur niveau européen en terme de durée de campagne, bénéficiant ainsi d’un levier majeur de compétitivité.

La fécule, un complément important dans la gamme des amidons

La fécule de pomme de terre produite par l’usine de Haussimont est destinée aux industries de l’agro-alimentaire, du papier-carton et des bioplastiques.

Depuis 2012, la féculerie a bénéficié d’investisse-ments importants notamment pour développer son offre de fécule alimentaire.

La fécule de pomme de terre se distingue de l’amidon de blé et de maïs par sa forte viscosité, sa texture qui se gélifie au contact de l’eau, son goût neutre et sa transparence.

Ses caractéristiques en font le premier amidon natif utilisé dans l’alimentation.

Tereos

5ème groupe sucrier mondial, et 3ème producteur européen de produits amylacés, Tereos est spécialisé dans la transformation de la betterave, de la canne et des céréales.

Tereos compte 42 sites industriels et 24 000 employés sur quatre continents.

En 2013/14, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros.

Groupe coopératif, Tereos rassemble 12 000 associés coopérateurs réunis autour d’une vision à long terme : valoriser les matières premières agricoles et contribuer à une offre alimentaire de qualité.

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Retour sur le 12ème Congrès de l’UNPT à St Quentin, au cœur de la future Grande Région « Nord-Pas de Calais / Picardie »

Par François-Xavier BROUTIN, UNPT

La pomme de terre : une place prépondérante en Nord-Pas de Calais/Picardie

Olivier DAUGER, Président de l’USAA (Union des Syndicats Agricoles de l’Aisne), a bien planté le décor avec son intervention intitulée « La pomme de terre est reine dans le Nord-Pas de Calais / Picardie  ». L’Aisne, c’est près de 420  000 ha de terres arables, 4  000 exploitations professionnelles, 5  500 emplois dans les industries alimentaires et agro-alimentaires et une grande diversité de production  : betteraves sucrières, oignons, blé, pois protéagineux, pommes de terre, salsifis, carottes…et une exploitation sur deux qui a de l’élevage. Sur le périmètre de la future « Grande Région », on trouve une SAU de 2.2 millions d’hectares, 26 000 exploitations et plus de 1 200 industries agroalimentaires (IAA). En pomme de

terre de fécule, le Nord-Pas de Calais était la 3ème région de production, la Picardie étant en tête, et en pomme de terre de consommation (marché du frais et industrie), les deux régions, avant leur fusion à venir, occupaient déjà les deux premières marches du podium. Et évidemment, les atouts sont indiscutables pour la production de pomme de terre dans la grande région  : contexte pédo-climatique favorable, industries au cœur des bassins de production, diversité des pommes de terre cultivées, positionnement géographique qui facilite les échanges, …

La présence des responsables politiques, ou comment illustrer le poids économique de la filière Xavier BERTRAND, Député de l’Aisne et Maire de St Quentin, Ancien Ministre, intervenant en ouverture de ce congrès, n’a pas caché son plaisir de se retrouver

parmi les producteurs et productrices de pommes de terre, véritables chefs d’entreprises et créateurs d’emplois,

tout en délivrant un message fort à leur attention : « Engagez-vous ! ». Yves DAUDIGNY, Sénateur de l’Aisne et Pré-sident du Conseil Général à la date du congrès, a quant à lui, insisté sur le sou-tien que son Département apportait de manière générale au secteur agri-cole et agroalimentaire, et à la pomme de terre en particulier (ARVALIS avec la station de Villers-St-Christophe, Pota-toEurope,…).

S’adapter pour répondre à la demandeLa table-ronde (animée par Béatrice ROUSSELLE – La Pomme de Terre Fran-çaise), qui reprenait la thématique prin-cipale du congrès, a permis de mettre en avant à la fois l’historique des évo-lutions, sur l’ensemble des marchés de la pomme de terre, mais aussi de tracer quelques pistes de réflexion. Pascale HEBEL (CREDOC) a insisté sur l’effet générationnel défavorable aux

Il a beaucoup été question de la place que la pomme de terre occuperait dans la future Grande « Région Nord-Pas de Calais/Picardie » lors du congrès des producteurs à St Quentin, dans l’Aisne, le 10 février dernier. L’occasion aussi pour l’ensemble des acteurs de la filière de se retrouver et d’échanger, sur la thématique « S’adapter pour répondre à la demande ».

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Olivier DAUGER, President de l'USAA

Xavier BERTRAND aura consacré beaucoup de temps aux echanges avec les congressistes

Yves DAUDIGNY, Senateur de l'Aisne

dépenses en alimentation, depuis les années «  réfrigérateur, robots élec-triques  » de 1930 à 1950, aux années « plateaux-repas, nomades » de 1980 à 2000. Mais deux éléments importants sont à retenir  : la consommation de pommes de terre fraiches augmente en vieillissant, mais un effet positif générationnel est observé sur les pro-duits transformés. Christophe MALLET

(FEDEPOM) a insisté sur les atouts de la pomme de terre française, sur la place qu’elle occupait à l’exportation et sur la nécessité de s’intéresser à de potentiels nouveaux marchés. Pascal FOY (GIPT) a pointé du doigt le développement de l’industrie de la transformation, sur un marché en croissance, tiré par la demande mondiale de produits finis, avec des atouts non négligeables pour la pomme de terre européenne, en particulier cette année  : compétitivité

prix et parité €/$ favorable. Le NEPG (mais essentiellement la Belgique et les Pays-Bas) occupe le leadership mon-dial avec l’Amérique du Nord. Jean-Luc PELLETIER (USIPA/CSF) a insisté sur les très fortes mutations que le marché de la fécule avait connues ces dernières années, à la fois en termes d’organisa-tion de la production et d’évolution des outils industriels, mais aussi et surtout en termes de débouchés et de mar-chés.

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Pascale HEBEL, CREDOC

Pres de 500 participants étaient presents

MATERNE, une intervention très appréciée

En marge de la filière pomme de terre, mais pour illustrer la nécessaire adaptation pour répondre à la demande (théma-tique de ce congrès UNPT), Dominique PLATEAU, Directeur du site de MATERNE (Boué, 02), a brillamment expliqué sa stra-tégie d’entreprise, de management, et son projet Boué 2017.

Le changement…

Il a, par exemple, illustré le fait que « naturellement », nous sommes nombreux à vouloir le changement mais finalement peu à être prêts à changer… Allant même jusqu’à dire «  A force de se préserver des risques, on se préserve des oppor-tunités ».

Le mouflon…

Avec ses équipes, c’est le mouflon qui a été retenu dans le cadre du projet de site. Partant du « M » pour « Management de proximité » pour finir par « N » pour « Novateurs dans nos pratiques industrielles  ». C’est ainsi l’ensemble des lettres du mot «  Mouflon  » qui ont été passées en revue, comme Organisation, Unité, Fun, Lancement de produits, Ouverture…Tout un programme, devant amené au succès…A dupliquer dans notre filière ?

Un rapport d’activité exhaustif présenté par Geoffroy d’Evry, Vice-Président de l’UNPT

L’UNPT s’adresse à la fois aux producteurs, aux professionnels de la filière mais aussi aux décideurs politiques, avec quatre principales thématiques  : veille réglementaire, économie/marchés, aspects sanitaires et gestion des risques.

La veille réglementaire s’effectue au quotidien, du niveau local au niveau européen. Sur les aspects économie/marchés, l’objectif est de créer de l’information, d’en rechercher d’autres, d’analyser, de partager et de diffuser un maximum de données. En ce qui concerne le sanitaire, quelques axes principaux ont été mis en avant comme l’accord sur le plant auto-produit, ou l’implication dans les dossiers phyto-sanitaires. Enfin, sur la gestion des risques, la mise en œuvre d’une section pommes de terre au sein du FMSE (www.fmse.fr) a été présentée.

Plus d’informations sur les activités de l’UNPT en téléchargeant la plaquette du congrès 2015 sur le site www.producteursdepommesdeterre.org, rubrique « congrès ».

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Dominique PLATEAU, Materne

Intervention de Laurent POUPART, GROUPAMA, au diner, la veille

L'Assemblee generale statutaire, la veille

Arnaud DELACOUR (Président de l’UNPT)« Cette campagne est, de mémoire de producteurs, l’une des pires que nous vivons depuis longtemps. »«  Notre responsabilité est d'œuvrer collectivement avec nos clients et la distribution à l'équilibre entre l'offre et la demande »« La  filière française présente énormément d’atouts. Nous sommes capables d’excellence sur chacun des grands segments de marchés »« C’est aujourd’hui que nous devons reprendre des parts de marchés à nos voisins. »« Nous attendons des pouvoirs publics du pragmatisme environnemental, de la réactivité réglementaire et de la flexibilité sociale. »«  J’en appelle aussi aux politiques régionaux. Ils doivent prioriser leurs efforts budgétaires vers les secteurs qui sont porteur d'emplois et de progrès économiques. »«  C’est ensemble, en travaillant à des stratégies collectives au sein de nos interprofessions (et là, je pense au CNIPT, au GIPT mais également au GNIS), avec les services de l'état, que nous gagnerons. »«  Le chantier du plant de ferme est maintenant derrière nous. Nous devons le faire vivre et respecter par tous. »« Nous devons également aborder la question de l'évaluation indépendante des lots, et travailler sur les mécanismes de fixations des prix de contrat. »« L’UNPT réaffirme que l’appui financier des pouvoirs publics via le CASDAR, est crucial et qu'il doit s'inscrire dans le temps pour offrir de la visibilité aux chercheurs. »« Dans un univers concurrentiel, nous ne pouvons pas nous permettre de partir avec des handicaps. Il faut donc que les règles du jeu soient les mêmes pour tous. Cessons de vouloir laver plus blanc que blanc. Maintenons l’utilisation de produits phytosanitaires efficaces tant que nous n’avons pas d’alternatives crédibles ! »«  Nous demandons fermement le maintien des subventions aux bâtiments de stockage. »« Nous demandons le maintien des aides à la promotion de la pomme de terre, la sanctuarisation des subventions à la recherche appliquée octroyées à Arvalis »«  Nous souhaitons, qu’à l'instar du Ministre de l'Intérieur que l'on appelle familièrement " le 1er flic de France" nous puissions travailler dès demain efficacement avec Monsieur LE FOLL et que nous puissions le considérer comme "le 1er paysan de France" et même osons dire" le 1er patatier de France ".

Sébastien COUDERC (Conseiller chargé des filières végétales et des biocarburants, Ministère de l’Agriculture)«  C’est un plaisir d’avoir cette occasion d’échanger avec vous sur cette filière d’excellence qu’est celle de la pomme de terre. »« Un retour à des prix rémunérateurs ne pourra se faire sans une adaptation des surfaces en cohérence avec la demande prévisionnelle.« Une réflexion mériterait d’être menée pour porter la contractualisation au-delà de la première mise en marché, afin de sécuriser davantage les contrats. »« Face aux aléas climatiques, sanitaires, économiques, il est indispensable de disposer d’outils permettant aux producteurs de passer les caps difficiles. »« Je salue également l’accord sur les plants de ferme, qui a pu être trouvé grâce à l’implication de tous les acteurs »

Les discours de clôture… Quelques morceaux choisis

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Arnaud DELACOUR (President de l'UNPT) et Xavier BERTRAND (Depute-Maire de St Quentin)

Arnaud DELACOUR, en conference de presse

L'UNPT une equipe soudee au service des producteurs et de la filiere

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«  Vous avez exprimé des craintes sur la mise en place du compte personnel de prévention de la pénibilité. Ce dispositif constitue une avancée sociale qui n’est pas remise en question, mais il est clair que sa mise en œuvre doit pouvoir répondre aux spécificités du secteur agricole. »«  Je suis parfaitement conscient des enjeux liés à la lutte contre le taupin pour votre filière. Il s’agit en effet d’un usage mal pourvu. (…) Le TRIKA EXPERT, a par contre fait l'objet d'une évaluation phytosanitaire favorable, y compris pour le niveau d'efficacité, de la part de l’ANSES. L’objectif aujourd’hui est d’accorder à ce produit une autorisation de mise sur le marché pérenne pour offrir aux producteurs de la lisibilité. »«  Je tiens à réaffirmer ici tout l’engagement de l’administration pour valider des protocoles de décontamination pour les parasites tels que les nématodes. »

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L’UNPT tient à remercier chaleureusement l’ensemble des partenaires institutionnels et privés, qui ont fait de ce 12ème congrès de l’UNPT une

belle réussite avec une résonnance nationale.

Merci également aux sociétés qui ont fourni des échantillons de pommes de terre ou de produits finis : Pom Alliance, Touquet Savour,

Pomly, Intersnack-Vico, …

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Le Palais de Fervaques (St Quentin) - epicentre de la filiere pomme de terre le temps d'une journée

L'USAA a activement participe a la decoration des espaces

Le cocktail dejeunatoire un moment toujours propice aux echanges

La couverture mediatique a ete tres large pour ce 12eme congres

Les nombreux visiteurs parmi les stands des partenaires exposants