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P.3 La Caisse nationale de sécurité sociale le réitère au CNP-Togo

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P.4 En respect des conditions d’entrée en vigueur convenues avec la Banque mondiale

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Bien que le Togo soit toujours à l’étape des exploitations artisanalesP.3

Myriam Dossou-d’Almeida, Directrice Générale de l’INAM

*Après les volontaires, l’INAM signe une convention avec le Patronat

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Evénement à venir

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dougou le 28 novembre 2017, leprésident français EmmanuelMacron a annoncé l’organisationd’une " Saison Afrique en 2020 ".Cette Saison aura pour but de faireconnaître l’Afrique contemporaine etsa créativité, en mettant l’accent surla jeunesse et les talents émergents.Elle sera également l’occasion delancer des partenariats structurantsdans tous les domaines de la créa-tion, d’encourager l’entrepreneuriatculturel, et de valoriser l’expertiseafricaine.

La commissaire générale de cetteexposition est Mme N’Goné Fall.Une surprise dans le monde cultu-rel parisien, mais une demie sur-prise quand même quand on con-naît la volonté du président françaisde changer le regard de la Francesur l’Afrique et d’en modifier quel-que peu le rapport.

Née en 1967 à Dakar, la Séné-galaise Mme N’Goné Fall est diplô-mée en architecture. Par l’École

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

spéciale d’architecture à Paris,N’Goné Fall s’engage rapidementauprès de la Revue noire avant dedevenir à son tour entre 1994 et2001 directrice de cette rédactionpionnière et très engagée dans lareconnaissance des artistes afri-cains dans le milieu de l’art interna-tional. Sa nomination en tant quecommissaire générale de la SaisonAfrique permettra à N’Goné Fall dedevenir une figure centrale pour ladéfense des artistes en Afrique, unrôle incarné depuis longtemps par

Simon Njami, écrivain et essayistené à Lausanne de parents came-rounais, cofondateur de la Revuenoire et commissaire d’expositionsmythiques comme Africa remix.

Des têtes pensantesafricaines

Selon la presse, elle serait unefemme redoutable. "La France doitchanger de focale et ne plus regar-der l’Afrique par le prisme du mâlenoir et du migrant, prévient-elle. LesAfricains ne doivent pas jouer lesBisounours, se dire "on vient diver-

Littérature

�&��2*8��/#&,�%&�,*44>2"452&�!������"*0"5,�&34�%>$>%>indiens, il avait étudié la littérature an-glaise à l’université d’Oxford avantde s’établir en Angleterre en 1953. Ilavait consacré une grande partie desa vie à voyager et était devenu unsymbole du déracinement dans lasociété contemporaine.

L’une de ses œuvres majeuresest son autobiographie Une maisonpour monsieur Biswas, en 1964,dans laquelle le héros emprunte lestraits du père de l’écrivain. À traversce livre, il décrivait la difficulté pourles immigrants indiens dans les Ca-raïbes de s’intégrer dans la sociététout en conservant leurs racines.

Le drame de Naipaul, l’Académiesuédoise le résume ainsi : " La pau-vreté culturelle et spirituelle deTrinidad l’afflige, l’Inde lui est deve-nue étrangère et il lui est impossibled’adhérer aux valeurs traditionnellesde l’ancienne puissance colonialeanglaise. " Ses premiers travaux,consacrés aux Antilles, vont ensuite

L’écrivain britannique VidiadharSurajprasad Naipaul, prix Nobel en2001, dont l’œuvre porte sur lethème du déracinement, est décédédimanche 12 août à l’âge de 85 ans.Prix Nobel de littérature en 2001, illaisse une œuvre empreinte du trau-matisme lié à la périodepostcoloniale. C’était un "géant danstout ce qu’il a accompli et il est mortentouré de ceux qu’il aimait, ayantvécu une vie pleine de créativitémerveilleuse et d’initiative ", a dé-claré sa femme, Lady Naipaul, dansun communiqué.

PostcolonieL’œuvre de V.S Naipaul décrit le

déracinement, des petites gens etdes empires déclinants - est l’auteurde plus de trente ouvrages dans les-quels se mélangent fictions, non-fic-tions et autobiographies. Né le 17août 1932 dans les Antilles britanni-ques, à Port of Spain, la capitale dela Trinité, d’une famille d’immigrés

Nécrologie

�"-*2��-*.��5.&�%&3�'*(52&3�%&�,�",4&2-/.%*",*3-&��&34�-/24ment malien de 1960 à 1963, il fondeà Dakar, l’Institut africain de déve-loppement économique et de pla-nification. Il participe aussi à la créa-tion, d’Enda-Tiers Monde, l’unedes premières ONG africaines.Pour M. Amin, il faut redéfinir l’or-dre mondial basé sur le capita-lisme financier et supprimer sesinstitutions comme l’OMC, le FMiet la Banque mondiale. Une pen-sée dense et radicale qui a inspiréplusieurs générations d’économis-tes africains.

Il a écrit près d’une trentained’ouvrages.

L’économiste et altermondialisteSamir Amin est décédé dimanche12 août à Paris, à l’âge de 87 ans.Théoricien du marxisme et dumaoïsme, ce Franco-Egyptien étaitl’une des figures de proue desmouvements altermondialistes.Professeur à Poitiers, Vincenneset surtout à Dakar où il contribué àfonder l’Institut africain de dévelop-pement économique et de planifi-cation, Samir Amin a irrigué parsa pensée plusieurs générationsd’universitaires dans les pays endéveloppement.

" Marx n’a jamais été aussi utile",disait Samir Amin, qui fut sans con-

AZIMUTS INFOS�F"24�%F52*.&2�3".3�>$,"#/533&2Deux chercheurs américains ont étudié la meilleure façon d’uri-

ner sans éclabousser partout, « en réponse à des critiques acer-bes et répétées de nos mères et après des échecs sentimentauxavec des femmes ». Tout est une question d’angle et de distance.

Randy Hurd et Tadd Truscott sont des spécialistes de la mécanique desfluides. Au retour du congrès de la Société américaine de physique l’anpassé, durant leur long voyage en voiture, se nourrissant uniquement desucre et de café, ils ont eu l’idée d’étudier le meilleur moyen d’uriner sanss’éclabousser les pieds. Ils reviendront présenter leurs résultats le 24 no-vembre prochain, à la session de cette année.

Le contexte : le problème des hommes et de la cuvette destoilettes

La miction est l’une des fonctions les plus basiques de l’espèce humaine.Mais les hommes sont confrontés à un problème existentiel : lorsqu’ils uri-nent, ils doivent faire en sorte que la totalité du liquide reste à l’intérieur de lacuvette des toilettes. Et ce n’est pas toujours aussi simple que ça en a l’air, lafaute à l’instabilité de Plateau-Rayleigh, qui explique qu’un liquide qui tombese répand en de multiples gouttelettes qui partent dans tous les sens.

Randy Hurd et Tadd Truscott, deux chercheurs de la Brigham YoungUniversity, dans la petite ville états-unienne de Provo (Utah), se sont dit queles critiques qu’ils ont pu recevoir des femmes de leur vie ne pouvaient plusdurer, comme ils le précisent dans le résumé de l’étude, et qu’ils devaienttrouver quelle était la meilleure façon de faire pipi sans laisser de traces deleur passage. Après avoir tourné la question dans tous les sens, ils sontrevenus au congrès annuel de la Société américaine de physique afin defaire part de leurs conclusions. Sans grande surprise, c’est avant tout unehistoire d’angle... et de distance.

L’étude : la mécanique des fluides au secours des hommesLes deux scientifiques ont conçu par impression 3D un petit tuyau imitant

l’urètre d’un homme de 8 mm long et 3 mm de diamètre. Ils l’ont relié à unautre tube connecté à un récipient pressurisé, de manière à obtenir un débitde 21 ml/s, ce que l’on observe en moyenne chez un adulte d’une quaran-taine d’années en bonne santé.

Le dispositif a été éprouvé sur des surfaces solides, pour imiter la porce-laine des urinoirs, ainsi que directement dans de l’eau, afin de mimer aumieux ce qui se passe dans les toilettes. Un fond blanc en arrière-planpermet de bien visualiser le mouvement du liquide au moment de l’impact,comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessus, filmée à partir de techniquesd’imagerie à haute vitesse.

Pour limiter les éclaboussures, les auteurs ont montré qu’il fallait frapperavec un angle adapté. Entre 45° et 90°, les gouttelettes rebondissent plusloin. Il faut donc chercher à obtenir un angle d’impact moins important. Etcela dépend aussi d’un autre paramètre : la distance. Rien d’incohérent carl’on sait bien que tout projectile lancé dans une direction finit toujours surTerre par retomber, attiré par la gravité. Et plus on est loin, plus il faut donnerà l’urine une trajectoire courbe, qui finit par tomber à la verticale dans leréservoir d’eau à une vitesse importante, ce qui conduit à de belles écla-boussures.

L’œil extérieur : uriner assis, mieux encore que viser la moucheComme préconisé dans certains restaurants asiatiques, et récemment

plébiscité par un homme politique suédois, les scientifiques pensent que lameilleure façon d’uriner proprement pour les hommes est de s’asseoir surla cuvette. En effet, on divise par 5 la distance avec le réservoir d’eau destoilettes par rapport à la situation où l’on est debout.

Mais cela peut affecter la gent masculine dans sa virilité. En effet, il existeun mot particulier en Allemagne pour désigner cette pratique : sitzpinkler, quiest également associé à un manque de courage dans le langage commun.Alors quoi de mieux ?

Les auteurs suggèrent surtout de viser en premier lieu la porcelaine, carle résultat est le moins chaotique, bien que ce matériau soit hydrophobe etqu’il n’arrange pas forcément les hommes face à ce problème. L’idée de lamouche à viser, courante dans les toilettes japonaises, plaît bien aux cher-cheurs. Mais, précisent-ils, le problème c’est qu’elle est souvent mal posi-tionnée...

tir les Français pendant six mois". Ilne faut pas non plus que la saisondevienne une tribune revanchardeoù chacun règle ses comptes. Onne va pas venir donner des leçonsalors que nous-mêmes détestonsen recevoir. " Ce laïus sans pom-made a convaincu EmmanuelMacron et, en avril, N’Goné Fall apris les commandes de cette pé-rilleuse saison, rapporte le journalLe Monde.

Pour bien ficeler son projet, qu’ellesouhaite panafricain et pluridiscipli-naire, N’Goné Fall a réquisitionnéquatre têtes pensantes : Sarah Rifky,commissaire d’exposition basée auCaire, Folakunle Oshun, artiste co-commissaire de la Biennale de La-gos, l’écrivain camerounais NtoneEdjabe et la commissaire sud-afri-caine Nontobeko Ntombela. Tousont été choisis pour leur esprit criti-que, mais aussi pour leur amourd’un continent où ils ont décidé devivre " par choix et non par dé-faut".

s’élargir au monde entier, Naipaul seconcentrant essentiellement sur lestraumatismes liés aux changementspostcoloniaux. Condamné à cher-cher dans les valeurs universellesl’essence de l’être, et à travers ellesa propre identité, l’écrivain-philoso-phe visitera l’Inde, l’Afrique, lesAmériques, les pays musulmansd’Asie.

Franc-parler et dérapagesEn 1998, il livrait Jusqu’au bout de

la foi, après avoir refait, apaisé, levoyage qui l’avait conduit, dix-septans auparavant, dans les quatrepays musulmans non arabes (In-donésie, Iran, Pakistan, Malaisie) quiavaient inspiré le fiévreux Crépus-cule sur l’Islam, voyage au pays descroyants (1981). Il décrivait les payspostcoloniaux comme des sociétés" à moitié faites " et affirmait que lareligion musulmane " force les gensà rejeter leur passé, et donc eux-mêmes ". Titulaire de nombreux prix,

dont le prestigieux Booker Prize(1971) britannique pour Dis-moi quituer, il a été anobli par la reine en1990.

Son ire se manifestait à l’encontrede multiples sujets : de la corruptiondu pouvoir politique indien en pas-sant par le comportement, cyniqueselon lui, de l’Occident envers sesanciennes colonies et le culte de lapersonnalité dans Le Retour d’EvaPeron (1980). Il n’avait pas hésité àcomparer l’ancien Premier ministrebritannique Tony Blair à un pirate à latête d’une révolution socialiste et dé-nigrait les romancières, qu’il qualifiaitde " sentimentales ".

Le Point/L’UNION

teste l’un des esprits les plus luci-des du vingtième siècle dans lacritique du système capitalistemondialisé. Pour lui la logique ca-pitaliste du profit entraîne la destruc-tion des bases de la reproductionde la vie sur la planète.

Cette critique fondamentale s’ac-compagne tout au long de sa vied’une analyse sans concessiondes rapports de domination entrele centre, les pays capitalistes dé-veloppés, et la périphérie, le Tiers-m Agrégé en Sciences économi-ques, formé à Paris dans les an-nées cinquante, il publie en 1973,Le développement inégal, ouvrage

majeur qui le propulse dans lechamp antimondialiste qui devien-dra deux décennies plus tard,l’altermondialisme.

Grand défenseur des jeunesnations africaines, ce précurseura toujours concilié son travail uni-versitaire avec un engagementmilitant. Conseillé du gouverne-

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Couverture maladie pour tous�&3�02&34"4*/.3�%&�,F�����>4&.%5&3�"53&$4&52�02*6>�:������������� �;

ce ne sera qu’un seul pas de plusdans la mesure où le secteurinformel togolais renferme environ90,7% des emplois du privé alorsque le secteur formel est à 9,3%, eta représenté 35,9% du produitintérieur brut du pays en 2015, soitune valeur ajoutée de 886,9milliards de francs Cfa. Ce secteurinformel est de deux ordres : celuiqui commence depuis les étalagesdans les quartiers pour envahir lestrottoirs et devantures desboutiques de commerçantsrégulièrement installés qui payentleurs impôts et taxes à l’Etat – laplupart des animateurs échappentau contrôle fiscal ou paient desimpôts qui ne correspondent pasaux chiffres d’affaires réellementgénérés – et celui des entreprisesindividuelles ou familiales voire des

Bien que le pourcentage de lapopulation bénéficiant d’uneassurance maladie ait connu uneprogression sensible ces dernièresannées, passant de 1,0% en 2011à 8,4% en 2017 – la couvertureest fournie par l’INAM, les mutuellessociales et les assurances privées–, la grande majorité de lapopulation togolaise continue desupporter, à travers le paiementdirect, leurs dépenses de santé etencourent ainsi des risques dedépenses difficilement supportableset susceptibles de renforcer leurvulnérabilité. 40,2% des ménagesont eu recours aux paiementsdirects des soins en 2014, selonles comptes de la santé, contre 48%en 2010. Cette régressions’explique en grande partie par lamise en place en 2011 du régimeobligatoire d’assurance maladie,géré par l’Institut nationald’assurance maladie (INAM), auprofit des agents du secteur public,comprenant l’administration centrale,les collectivités locales, lesorganismes d’Etat à budgetsautonomes et les retraités dusecteur. L’assurance maladieobligatoire ne concerne donc queles travailleurs du public et dusecteur formel. Les agriculteurs etles travailleurs du secteur informelsont exclus. De même que lestravailleurs du secteur privé.

Dans ce dernier lot, des initiativeset des approches se multiplient.Ainsi, pour étendre les prestationsde l’Institut national d’assurancemaladie au secteur privé, lesresponsables du Conseil nationaldu patronat du Togo (CNP-Togo)et de l’INAM ont tenu une réunionde travail le 24 juillet 2018. Avec laprésence effective de MyriamDossou-d’Almeida, directricegénérale de l’INAM, et LaurentCoami Tamegnon, président duPatronat togolais. Il en est ressortiqu’une convention va être signéeentre l’INAM et le CNP-Togo «avantfin décembre 2018». Laditeconvention, renseigne-t-on, devraposer les bases d’une coopérationrenforcée entre les deux parties,en trois objectifs : soutenir lapromotion de l’INAM au sein desentreprises privées ; favoriserl’accès aux services de l’INAM ; etcoordonner les actions de l’INAMauprès du secteur privé. Et d’ajouterque, à cette fin, un comité de pilotageet une équipe projet regroupant lesmembres des deux institutions sepencheront sur les modalitéstechniques et les implicationsfinancières de cette extension del’INAM au secteur privé. A l’INAM,on parle d’une ambitiond’élargissement des prestations àconcrétiser à court et moyen termeaux travailleurs du secteur privéformel, artisans, agriculteurs, etindigents.

Avec ce rapprochement entrel’INAM et le Patronat, plus formel,

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C’est la conclusion, sous formed’invitation, d’une récenteprésentation faite par le directeurdes prestations de la Caissenationale de sécurité sociale,Richard Ahadji, au bénéfice desmembres du Conseil national dupatronat du Togo (CNP-Togo).Celui-ci ayant fait la corrélationentre le travail décent, les Objectifsde développement durable, laresponsabilité sociétale desentreprises et la productivité. A justetitre, la séance de sensibilisation,organisée par la Caisse nationalede sécurité sociale (CNSS), a étéplacée sous le thème «DémarchePrévention, Productivité pour unDéveloppement Durable».L’objectif est de sensibiliser le CNP-Togo sur la santé et sécurité surles lieux de travail et la nécessitéde mettre en place lesCommissions Santé Sécurité auTravail (CSST) au sein de leursentreprises. Les opérateurséconomiques ont été ainsiexhortés à mettre en place lesCSST et à veiller à leurfonctionnement, gage d’unemeilleure rentabilité.

La prévention des risquesprofessionnels est définie commel’ensemble des actions anticipéesdestinées à maîtriser les risquesd’accidents du travail ou demaladies professionnelles afind’améliorer les conditions detravail. Le risque professionnelétant la probabilité qu’unévènement, un fait ou un produitintrinsèquement dangereux puisseporter atteinte à la sécurité et à lasanté du travailleur ; ce quisuppose la rencontre entre le

Late Pater

danger et le travailleur. Selon la loidu 21 février 2011 portant code desécurité sociale au Togo, «estconsidéré comme accident dutravail, quelle qu’en soit la cause,l’accident survenu à un travailleurpar le fait ou à l’occasion dutravail, qu’il y ait ou non faute desa part» (article 49). Le code ajoute: «est également considérécomme accident du travail,l’accident survenu à un travailleurpendant le trajet aller ou retour etdans la mesure où le parcours n’apas été interrompu ou détournépour un motif dicté par l’intérêtpersonnel ou indépendant del’emploi ; il s’agit des trajets : entresa résidence principale et le lieudu travail ; entre le lieu du travailet sa résidence secondaireprésentant un caractère destabilité ; entre le lieu du travail etle lieu où il prend ordinairementses repas ; entre le lieu du travailet le lieu où il perçoit sarémunération». Il souligne, enoutre, que les «accidentssurvenus aux travailleurs pendantles voyages ou missions dûment

Laurent Tamegnon et Myriam Dossou-d’Almeida (1er et 2ème de lagauche) lors de la réunion

Late Pater nationale du volontariat au Togo(ANVT) qui s’engage à verser 150millions de francs Cfa par an àl’INAM pour permettre à la premièrevague de 2.208 volontaire de jouird’une couverture médicale. Aucuneretenue ne sera effectuée sur lesallocations des volontairesconcernés par cette assurance. 3000 volontaires de compétencesont en mission sur toute l’étenduedu territoire national. D’une manièregénérale, leur hébergement, leurtransport ou leur santé et celle deleur famille n’est pas prise en chargepar leur structure d’accueil. «Cecirend leurs conditions de missionsassez précaires», a souligné, àl’occasion, la ministre VictoireSidémého Tomégah-Dogbé. Cebénéfice de l’assurance vise àgarantir aux volontaires nationaux

entreprises de taille relativementimportante qui exploitent allègrementles failles ou les tolérances dusystème.

Le gouvernement togolais, lui,continue de s’engager à assurerune large couverture en matière deprotection sociale par le biais d’unsocle de protection sociale bâtiautour de deux grands systèmes :le système contributif sous forme decouverture sociale et le système noncontributif qui consiste audéploiement de filets sociaux. Aussides mesures vont-elles porter, d’icià 2022 sur la réforme et l’extensiondes systèmes contributifs de sécuritésociale et d’assurance sociale auxsecteurs formel et informel del’économie ; l’amélioration desmécanismes de filets sociaux deprotection sociale ; l’extension de lacouverture maladie universelleprogressivement à tous lesménages togolais ; la protection desenfants de toutes les formes demaltraitance et de violence ycompris les pratiques traditionnellespréjudiciables ; la mise en placed’un système d’identificationbiométrique national couplé d’unregistre social unique permettantnotamment un meilleur ciblage desbénéficiaires des services sociaux ;et le renforcement de la coordinationet la gestion du systèmed’information et d’alerte précoce enmatière de protection civile.

Désormais, les volontairesnationaux de compétencebénéficient aussi d’une assurancemaladie, après la signature d’uneconvention entre l’Institut nationald’assurance maladie et l’Agence

le minimum vital pour subvenir àleur besoin afin de «faire duvolontariat national un outild’épanouissement de la jeunessetogolaise». Le directeur général del’ANVT, Omar Agbangba, lui,assure que l’INAM dispose desformules devant leur permettre decontinuer de jouir de l’assurancemaladie, une fois leur missionterminée.

Des ouvriers sur un chantier

autorisés par l’employeur et ayantun rapport avec l’objet del’entreprise» sont aussiconsidérés comme des accidentsdu travail. Il découle de cettedéfinition qu’il existefondamentalement trois formesd’accident du travail : l’accident quisurvient au travailleur sur le lieudu travail appelé accident de plain-pied ; l’accident dont peut êtrevictime le travailleur sur les diverstrajets ou parcours ayant unrapport direct avec son travail ouson emploi et que le législateur apris soin d’énumérerlimitativement dans le code(accidents de trajet) ; l’accidentdont peuvent être victimes lestravailleurs en mission. Lorsqu’ilest établi que le sinistre qui survientà un travailleur dans l’un ou l’autrede ces cas obéit auxcaractéristiques d’un accident dutravail, il est déclaré accident dutravail et donne lieu à réparation.Le travailleur bénéficie alors d’uneprise en charge.

Il est absolument nécessaire dedévelopper une culture de laprévention pour réduire les risquesprofessionnels, après lerenforcement du dispositif deprévention. D’où l’initiative du«Mois de la prévention» poursensibiliser les employeurs et lessalariés. A l’occasion de cettecampagne, plusieurs entreprisesou sociétés dont les employéscourent des risques d’accidentsont reçu des visites des expertsde la CNSS. Ces derniersprocèdent à l’évaluation du degréde sécurité et édifient sur lesdispositions à prendre pourgarantir un travail sans risque.

Sur de nombreux chantiers oudans les usines, des ouvrierstravaillent sans filet de protection.Aucune mesure de sécurité,aucun équipement de lutte contrel’incendie, aucun dispositif depremier secours. 1593 casd’accidents du travail répertoriésen 2014 contre 1.675 l’annéeprécédente. 1502 au cours del’année 2015. Les travailleurs dubâtiment sont les plus exposés(risque trois à quatre fois plus élevéde mourir d’un accident du travailpar rapport à la moyenne del’ensemble des salariés).

Bien que le Togo soit toujours à l’étape des exploitations artisanales�&3�2>&80/24"4*/.3�%F/2�/.46",5��� �-*,,*"2%3��'"�&.��

ne sont que des données desactivités liées au transit de l’or…»,citant des zones d’exploitationartisanale comme Agbandi, PlateauAkposso et Akébou. Sur certainssites, l’or est exploité par despopulations locales. En 2015, c’estle dossier «L’or du Burkina, le Togoet la Suisse» – une enquête suisse– qui a confirmé que«l’or togolaisest, en fait, burkinabé». AvecWafex, filiale du groupe Ammar, àla tour de contrôle. En avril 2016,un permis de recherche sur l’ordans la zone de Zogbégan(préfecture de Wawa) a étéaccordé pour une durée de troisans, renouvelable deux fois,chacune pour une durée de deuxans, au profit de la société JIAEntreprise Mining SA. La superficietotale concernée est de 135 km2.

francs Cfa par tonne. Cestransactions sont essentiellementdes réexportations de l’or nonmonétaire en provenance duGhana, du Mali et du BurkinaFaso. Le Togo n’étant pasproducteur d’or. Ce produit a étémajoritairement écoulé vers lesEmirats Arabes Unis et le Liban.

A l’ITIE-Togo, on maintient quele Togo produit de l’or dans lecadre des exploitations artisanaleset alluviales avec des acteurs,pour la plupart, bien connus ; il n’ya pas encore d’exploitation de l’orà grande échelle, donc industrielle,au Togo. A la suite des publicationsqui positionnaient l’or au 3ème posted’exportation sur la période 2008-2010, le Collège de la société civileau sein du Comité de pilotage del’ITIE-Togo avait déclaré que«leschiffres publiés par des médias

Selon les statistiques officielles,les exportations d’or nonmonétaire concernent l’or nondétenu comme avoir de réserveet traité comme toute autremarchandise. Au cordon douanier,les transactions sur ce produit ontrégressé de 6,9% en passant de15.694 millions de francs Cfa à14.603 millions de francs Cfa uneannée plus tard. En 2014, cettevaleur a atteint 20.712 millions defrancs Cfa contre 21.484 millionsde francs Cfa en 2013. Le volumeexporté a également diminué de7% avec 14,5 tonnes exportéesen 2016 contre 15,6 tonnes en2015. L’année 2014 a enregistré20,6 tonnes d’or exportées. Le prixmoyen, lui, est en augmentationlégère entre 2014 et 2016,respectivement 1.007 millions,1.008 millions et 1.009 millions de

*Après les volontaires, l’INAM signe une convention avec le Patronat

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En respect des conditions d’entrée en vigueur convenues avec la Banque mondiale�F�54/2*4>�&.6*3"(&�%&�2&6*3*4&2�,"�(&34*/.%5��2/+&4�%F"005*�"5�3&$4&52�"(2*$/,&

(PASA), une composante duPNIASA (Programme Nationald’Investissement Agricole et deSécurité Alimentaire), a drainé uninvestissement de plus d’1milliard 200 millions FCFA auprofit du secteur de l’élevage.

L’essentiel de cetinvestissement a été mis àdisposition en guise d’appui à 59éleveurs de petits ruminants etde volailles. Cet appui a permisau secteur de l’élevaged’améliorer considérablementsa productivité. Grâce à ceprojet, en effet, et à desprogrammes similaires mis enœuvre, le nombre de petitsruminants (ovins et caprins) estpassé de 1 500 000 têtes en 2011à 4 800 000 têtes aujourd’hui.Quant aux volailles, elles ontprogressé de 8 000 000 de têtesà 22 500 000 en 2017.

Plus précisément, le Projet metun accent sur la formation,l’appui matériel et financier. Ainsi1956 auxiliaires villageoisd’élevage sont formés et 992anciens auxiliaires villageoisd’élevage sont recyclés ; 2095éleveurs de volailles et 570éleveurs de petits ruminants ontété formés sur les techniquesd’élevage et d’améliorationd’élevage. Cette action a étésoutenue par la distribution de570 géniteurs et deux grandescampagnes de vaccinations

passation des marchés du projetPASA et d’en assurer le contrôlequalité de concert avec lesCommissions de passation(CPMP) et de Contrôle desmarchés (CCMP).

Sous l’autorité duCoordonnateur opérationneldélégué du PASA, l’expertnational en passation desmarchés (SPM) est chargé de :(1) prendre en charge la fonctionde passation des marchés duprojet et en assurer le contrôlede qualité ; (2) appuyer l’équipede passation des marchés duPASA dans l’exécution de sestâches courantes ; (3) faire bonusage des instruments de basede la passation de marchés(documents de gestion et deconsultation des marchésconformes aux exigences de laBanque mondiale et du manuelde procédure) ; (4) appuyer àl’élaboration du plan annuel depassation des marchés et sesmises à jour périodiques ; (5)gérer les mécanismes de suivide l’exécution des contrat ; (6)appuyer eu maintien en ordre lesdispositifs, procédures etpratiques nécessaires aumaintien de l’intégrité dusystème de passation desmarchés et d’archivage de ladocumentation papier etélectronique ; (7) faire desvérifications régulières de la

Late Pater

Par souci d’économie, d’efficience, de respect de normes etprincipes dans la comptabilité publique

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Sur fonds propres des entre-prises et éta blissements publics,des fonds ou organismes auto-nomes bénéficiant des subven-tions de l’Etat et du budget del’Etat, le gouvernement togo laisse propose d’effectuer le paiementdes services des cabinets pourla réali sation des missions decommissariat aux comptes danslesdits entreprises et établisse-ments publics, fonds ou organis-mes au titre des exercices 2018,2019 et 2020 aux fins de s’assu-rer de l’efficience de la gestiondesdits fonds.

Il est attendu du consultant oudu cabinet, à retenir officiellementaprès la finalisation la 05 septem-bre 2018 des dossiers de mani-festations d’intérêt, de s’assurer,entre autres, que : i) les ressour-ces des entreprises ouétablisse ments publics de l’Etatont été utilisées conformé mentaux normes et principes de lacomptabilité publique dans unsouci d’économie et d’efficiencepuis dans l’intérêt desdits entre-

Besoin de financement du budget de l’Etat, gestion 2018, au titre du 3ème trimestre .�-/.4".4�%&���-*,,*"2%3�6*3>6&.%2&%*�0"2�,&��/(/�352�,&�-"2$)>

'*.".$*&2�2>(*/.",Par avis d’appel d’offres du 10

août 2018, l’Agence UMOA-Ti-tres et le Trésor public du Togoont annoncé la cession d’Obli-gations assimilables de Trésor(OAT) d’un montant de 20 mil-liard, à boucler ce vendredi 17août 2018, avec pour valeur lelundi 20 août, pour une maturitéde 610 jours. La valeur nominaleunitaire est fixée à 10 000 FCFA,avec un taux d’intérêt de 6,00%.L’échéance est donc attendue lemardi 21 avril 2020, indiqueUMOA-Titres.

Le remboursement de cesObligations se fera le premier jourouvrable suivant la dated’échéance (remboursement infine). Le paiement des intérêts sefera annuellement sur la based’un taux de 6,00% l’an dès lapremière année.

D’après les termes et condi-tions de cette opération, la pré-sente émission vise à mobiliserl’épargne des personnes physi-

prises et établis sements publics;ii) les ressources obtenues del’Etat sous forme de subventionsou d’appuis ont été employéesconformément aux fins pour les-quelles elles ont été fournies ; iii)les biens et services pour les-quels les dépenses ont été effec-tuées ont fait l’objet de marchéspas sés conformément aux pro-cédures du code des marchéspublics en vigueur au Togo ; iv)les pièces justificatives sontauthentiques et reflètent la réalitédes mouvements des comptes ;v) les entreprises et établisse-ments publics, les fonds de l’Etatou organismes autonomesbéné ficiant des subventions del’Etat respectent les procéduresde la préparation des états finan-ciers conformément aux normesen vigueur ; vi) les procéduresconnexes, en matière detrai tement des données, de ges-tion budgétaire et de contrôle in-terne ont été bien appliquées ; vii)les dispositions sont prises pourinformer les responsables desentreprises et établissements pu-blics, des fonds de l’Etat ou orga-

Jean AFOLABI

Sur un financement de laBanque mondiale, l’autoritépublique envisage de procédersous peu au recrutement d’unexpert national en passation desmarchés du Projet d’appui ausecteur agricole (PASA) prévucomme conditions d’entrée envigueur du Projet dans l’accordde financement signé le 09 juin2017. La finalité d’une tellemission de l’expert national espassation des marchés, indiquele ministère de l’Agriculture, del’élevage et de la pêche, estd’assurer la fonction de

documentation archivée pourrépondre aux exigences de larevue à posteriori des marchéspar le bailleur ; (8) renforcer lescapacités de l’équipe depassation des marchés dans ledomaine ; (9) assurer le suivi del’exécution du plan de passationdes marchés ; (10) s’assurerque les attributions des marchéssont publiées dans les délaisprescrits.

La mission se déroulera auTogo, dans l’enceinte duministère de l’Agriculture, del’élevage et de la pêche. Là-bas,estime officiellement que le Projetd’Appui au Secteur Agricole

animales couvrant 5.000.400volailles et 745.000 petitsruminants.

Au niveau de la productionhalieutique, 100.000 alevins,8.000 bobines et 2.000 filets degrandes mailles ont étégracieusement mis à ladisposition des pisciculteurs. Enoutre, un bassin de retenued’une capacité de 60x100m² aété construit, 21 étangsréhabilités.

Par ailleurs, le revenu desproducteurs a été soutenu àtravers la mise en place desEntreprises de Services desOrganisations Paysannes(ESOP) et la promotion duwarrantage. 9 ESOP de riz et 2ESOP de soja ont permis auxpaysans d’engranger 61 millionsde FCFA en chiffre d’affaires etun regain de confiance entreproducteurs et institutions demicro finance, traduit par lamobilisation de 106 millions deFCFA de prêt pour 970producteurs. 2711 bénéficiairesont été enregistrés à la phase desopérations pilotes de warrantage.18 sous-projets de valorisationdes produits locaux ont bénéficiéd’appuis financiers allant de 15à 30 millions FCFA.

nismes auto nomes bénéficiantdes subventions de l’Etat de toutévénement de nature à porter at-teinte à leur patrimoine.

La durée du contrat est de trois(03) ans renou velable une fois.Les candidats doivent être des ca-binets d’Audit et d’Expertisecomptable togolais agréésauprès du gouvernement togolaiset régulièrement inscrits au ta-bleau de l’Ordre National desExperts Comp tables et Comp-tables Agréés du Togo(ONECCA-TOGO) ; ils ne doi-vent pas avoir déjà assuré desmissions de commissariat auxcomptes ou d’audit au cours dessix dernières années dans lesentreprises et établissements pu-blics, des fonds de l’Etat ou orga-nismes autonomes béné ficiantdes subventions de l’Etat pourlesquels ils soumissionnent ; ilsne doivent pas avoir fait l’objetd’exclusion pour mauvaise exé-cution de missions antérieures ;ils ne doivent pas être en situa tionde conflit d’intérêt dans l’une desstructures concernées par lamission.

ques et morales en vue d’assu-rer la couverture des besoins definancement du budget de l’Etat,gestion 2018. Les titres sont émispar le Trésor Public du Togo etbénéficient de la garantie souve-raine de l’Etat.

Au cas où l’Émetteur émettraitultérieurement de nouveaux titresjouissant à tous égards de droitsidentiques à ceux de la présenteémission, il pourra, sans requé-rir le consentement des porteurset à condition que les contratsd’émission le prévoient, procé-der à l’assimilation de l’ensem-ble des titres des émissions suc-cessives unifiant ainsi l’ensem-ble des opérations relatives à leurgestion et à leur négociation. L’Etatémetteur s’autorise pendant toutela durée de vie des titres à pro-céder à leur échange ou rachatsur le marché.

Suivant la publication du calen-drier des émissions de titres pu-blics dans l’Union économique

et monétaire ouest africaine(Uemoa), intervenue le vendredi6 juillet dernier par l’AgenceUMOA-Titres, il en ressort quele volume global prévisionneldes émissions, attendu pour letroisième trimestre de l’année encours, s’élève à 916 milliardsde FCFA, qu’il est prévu de le-ver par voie d’adjudication. Ceprogramme est réparti commesuit : 438 milliards de Bons duTrésor; et 478 milliards d’Obli-gations du Trésor.

Sur ce volume, le Trésor pu-blic du Togo envisage de leverun total de 130 milliards, dont 110milliards en Obligations assimi-lables de Trésor (OAT). Dansles détails, Bons de Trésor de20 milliards interviennent seule-ment le 28 septembre pour unematurité d’un an. Les Obligationssont prévues comme il suit : 50milliards le 20 juillet pour des ma-turités de 3 ans et 5 ans ; 20 mil-liards le 17 août sur 3 ans ; et 20

milliards le 31 août sur 5 ans. Enseptembre, le Trésor public in-tervient seulement une fois, à sa-voir le 14 pour des Obligationsde 20 milliards sur une périodede 3 ans.

Sur l’ensemble de l’Union, cesont les Trésors publics du Ni-ger, du Bénin et du Burkina Fasoqui arrivent en tête avec des pré-visions respectives de 215 mil-liards (dont des OAT de 127,5milliards), 200 milliards (dont desBAT de 102 milliards) et de 175milliards (dont des OAT de 100milliards). La Côte d’Ivoire pré-voit de lever uniquement des BATde 95 milliards, le Mali 90 mil-liards (dont des BAT de 50 mil-liards) et la petite Guinée-Bissaudes Bons de 5 milliards et desObligations de 6 milliards. Ex-ception faite du Trésor public duSénégal qui ne compte pas en-core intervenir au cours de cetroisième trimestre.

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FOOTBALL/CAN 2019

Hervé A.

Les rumeurs vont bon train surla capacité du Cameroun à orga-niser la Coupe d’Afrique des Na-tions 2019. Mais Samuel Eto’o seveut rassurant. Et compte sur l’Etatcamerounais malgré le retard ac-cusé.

"Si vous avez pu voir, ces der-niers jours, le Cameroun est entrain de fournir des efforts in-croyables. Il est vrai que le prési-dent de la CAF [Confédérationafricaine de football] à un momentdonné, dans sa volonté de pous-ser l’Etat du Cameroun à allerbeaucoup plus vite, avait fait unesortie médiatique. Je dis merciparce que cela nous a tous ré-veillés. Et puis aujourd’hui, si vousarrivez au Cameroun, il n’y a pasque les stades parce que la CAN[Coupe d’Afrique des nations] ap-porte aussi des infrastructures,des routes et une visibilité pour cepays, pendant un mois. Merci à laCAF qui a bien voulu faire con-fiance à notre pays", a déclaré l’an-cien joueur de Barcelone.

Egalement interrogé sur son

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Le Ghana est devenu ce dimanche le 8e et dernier qualifiépour la phase finale de la CAN des moins de 20 ans Niger 2019en résistant au Bénin (1-1) après sa victoire 3-1 à l’aller.

On connaît maintenant les 8 qualifiés pour la phase finale dela CAN des moins de 20 ans Niger 2019. Après sa victoire 3-1 àl’aller, le Ghana est allé chercher le match nul au Bénin (1-1) cedimanche à l’occasion du dernier tour retour des éliminatoirespour valider son billet. Cette double confrontation avait été re-portée de 15 jours en raison des soucis rencontrés par la Fédé-ration ghanéenne, confrontée à la démission de son présidentKwesi Nyantakyi depuis le mois dernier pour une affaire de cor-ruption.

Malgré ces problèmes extrasportifs, les Black Satellites ontsu faire le dos rond sur le terrain pour valider la qualification.Odo Chabi Bio a pourtant ouvert le score de la tête (56e) pourdonner espoir aux Ecureuils juniors, mais Prosper Ahiabu aégalisé sur la fin (85e) pour envoyer le Ghana en phase finale.

Les Black Satellites rejoignent donc les 7 autres qualifiés : leNiger, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Burkina Faso, le Nigeria,le Burundi et le Mali. Pour rappel, le tenant du titre zambien aété éliminé dès les qualifications. Rendez-vous du 24 février au10 mars 2019 pour la phase finale au Niger.

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Interrogé dimanche par le Canal Football Club, le proprié-taire de l’OM, Frank McCourt, a des idées pour améliorer leVélodrome. En juillet dernier, les dirigeants olympiens ont trouvéun accord pour récupérer l’exploitation du stade marseillais.

"Maintenant que nous sommes propriétaires de notre ’mai-son’, nous allons faire des investissements", a annoncé diman-che Frank McCourt, le propriétaire de l’Olympique de Marseille,interrogé par le Canal Football Club. En juillet dernier, Arema,l’exploitant jusqu’alors, et l’OM avaient trouvé un accord pourl’exploitation du Vélodrome. Le club marseillais a obtenu l’utili-sation commerciale de l’enceinte sportive.

Cet accord permet aux dirigeants olympiens de procéder àdes changements. Le propriétaire américain compte "rendre(le Vélodrome) plus accueillant pour le public et (lui) offrir unemeilleure expérience". Les acteurs ne sont pas oubliés car lapremière démarche sera de "changer la pelouse". "Nous de-vrions avoir une des meilleures pelouses de Ligue 1 et non unedes pires", regrette McCourt. Autre mesure d’urgence pourl’Américain, "travailler sur l’éclairage et le son immédiatement".

L’OM est devenu l’opérateur exclusif du Vélodrome jusqu’en2045, dans un accord de sous-délégation avec Arema. L’en-ceinte sportive reste tout de même la propriété de la ville.

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A l’approche de la Coupe du Monde féminine 2018 prévue àTenerife, en Espagne du 22 au 30 septembre, l’équipe natio-nale féminine de basket du Sénégal, vice-championne d’Afri-que en 2017 à Bamako, au Mali, va entamer sa préparation endeux phases, à Dakar puis à Paris selon nos confrères deSenego.com. Logé dans le groupe D aux côtés de la TeamUSA (Les États-Unis), de Lettonie et de la Chine, le Sénégald’Astou Traoré veut franchir un cap dans cette compétition laplus relevée du basket féminin.

Les choses sérieuses commencent pour les lionnes du Bas-ket qui entrent en regroupement dans une semaine. En effet,Astou Traoré et compagnies qui préparent la Coupe du Mondequi aura lieu du 22 au 30 septembre 2018 en Espagne sera enstage à partir du 17 août à Dakar.

Une préparation qui se fera entre le Sénégal et la France.Après Dakar, l’équipe nationale féminine de Basket va s’envolerpour la France le jeudi 6 septembre. "Pour l’instant, c’est ce quiest retenu. Après l’étape de Dakar, elles se rendront en Franceavec au menu de cette préparation des matchs amicaux contredes équipes américaine, française et canadienne.", nous in-forme une source fédérale du journal Stades.

L’attaquant camerounais de 37 ans qui souhaite s’offrir un nouveau défi, a évoqué la grande question de savoir si son pays, leCameroun, est en mesure d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2019 au micro de RFI.

Le Zambien Kalusha Bwalya, an-cien président de la Fédération defootball de son pays a été suspendupour une durée de deux ans de touteactivité liée au football au niveaunational comme international par laChambre de jugement de la Com-mission d’éthique indépendante dela FIFA, annonce l’instance diri-geante du football mondial dans uncommuniqué.

"Ouverte le 28 février 2017, l’en-quête concernant M. Bwalya portaitprincipalement sur des avantagesreçus de la part de M. Bin Ham-mam (ancien président de la Fédé-ration de football du Qatar et de laConfédération asiatique de foot-

ball)", précise le communiqué.Ancien capitaine de la Zambie,

Kalusha Bwalya est membre duComité exécutif de la CAF et prési-dent de la Commission développe-ment de l’instance dirigeante du foot-ball continental.

"La chambre de jugement a dé-claré M. Bwalya coupable d’infrac-tion aux articles 16 (devoir de con-fidentialité) et 20 (acceptation etdistribution de cadeaux ou autresavantages) du code d’éthique dela Fifa. Il devra en outre s’acquitterd’une amende de 100.000 francssuisse", ajoute le document.

Il a été précisé qu’il a été notifié àM. Bwalya et que la suspension

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avenir, après avoir résilié son bailavec Konyaspor, Samuel Eto’o aconfirmé qu’il se verrait bien re-bondir en Ligue 1 française. LeCamerounais de 37 ans se donneencore deux ans avant de rac-crocher les crampons.

"Si je vous dis que je ne parlepas avec certains clubs français,

En milieu de semaine, le co-mité des sanctions du conseilde sécurité des Nations Unies aconfirmé sa décision de ne pasautoriser le CIO à envoyer dumatériel sportif en Corée duNord pour la préparation desathlètes aux Jeux olympiques.

Une décision derrière laquelle sedevine la pression américaine, lesEtats-Unis se refusant à toute ex-ception aux règles décidées dansle cadre du plan de dénucléarisa-tion de la Corée du Nord.

Le CIO avait exhorté fin juilletl’ONU à autoriser l’envoi de maté-riel sportif en Corée du Nord. LesEtats-Unis s’étaient"opposés à ce

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transfert" et avaient fait jouer leurdroit de veto.

"Le CIO a pris note avec regretde la décision du comité des sanc-tions du conseil de sécurité del’ONU de ne pas accorderd’exemption sur le matériel spor-tif destiné aux athlètes nord-co-réens, a commenté le CIO dansun communiqué. Cette décisionrend plus difficile la mission duCIO de réunir des athlètes dumonde entier pour promouvoir lacompréhension mutuelle et l’ami-tié sans considération de la si-tuation politique ou de toute diffé-rence."

Pour Thomas Bach, le prési-

prend effet immédiatement.Dans un communiqué, Bwalya a

répliqué en affirmant qu’il n’est "cou-pable d’aucune infraction", jurant de

dent du CIO, en première ligne surle dossier nord-coréen depuis l’anpassé, la décision de l’ONU "estd’autant plus décevante quel’exemption demandée sur du ma-tériel sportif ne concernait qu’un

ce serait vous mentir, vu qu’à tra-vers mon avocat, je me suis ex-primé en disant que j’étais ouvertà écouter les offres qui venaientde la France. Nous avons des of-fres. Nous allons voir ce qui meconvient le mieux, pour la fin dema carrière, et je ferai mon choix",a précisé le buteur sur les ondes

de RFI. "Pour nous, Camerounais,Africains et francophones, laFrance est un pays de référence.(…) Plus jeune, c’était un rêveque j’avais d’évoluer en France.Cela ne s’est pas fait. Si cette oc-casion se présente, je serais là,sinon je serais toujours heureux."

se battre "bec et ongles" pour laverson nom. "Je n’ai jamais rien fait etne ferai jamais rien pour discréditerla beauté du jeu", a-t-il ajouté.

nombre limité d’athlètes."Mais le dirigeant allemand insiste:

"Le CIO continuera à œuvrer à lapaix et à la réconciliation dans lapéninsule coréenne."

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Pour trois opérations prioritaires en Côte d’Ivoire

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Le Programme de renforce-ment du système d’alimenta-tion en eau potable de la villed’Abidjan, financé à hauteurde 10 milliards FCFA par laBanque, a pour objet, le ren-forcement du système d’ali-mentation en eau potable àpartir de la nappe du Sud-Comoé, par : i) la réalisationde trois (03) champs de cap-tage de 36 forages d’une ca-pacité totale de 160 000 m3/jour ; ii) la construction etl’équipement de deux (02) sta-tions de neutralisation à lachaux et de désinfection auchlore de 2×4 000 m3/h ; iii) laconstruction de neuf (09) ré-servoirs de 5 000 m3 chacun ;iv) la construction de quatre(04) stations de pompaged’une capacité de 4 000 m3/hchacune ; v) la fourniture et lapose d’environ 390 Km de ca-nalisations ; et vi) la réhabilita-tion des deux (02) châteauxd’eau de Koumassi (2 000 m3)et de Vridi (5 000 m3).

pacité totale de 21 772 199mètres cubes et l’aménage-ment de 1 000 hectares en avaldesdits barrages, dont 880hectares pour la riziculture et120 hectares pour le maraî-chage. Il est prévu dans le ca-dre de la mise en œuvre de ceprojet, des actions d’accom-pagnement, notammentl’aménagement de 48,5 km depistes d’accès, de 64,2 km decouloirs de transhumance, laconstruction de 10 magasinsde stockage et d’aires de sé-chage ainsi que la réalisationde 10 forages équipés enpompe à motricité humaine etdes actions de renforcementdes capacités des populationsbénéficiaires et de protectionde l’environnement. La réali-sation du projet contribuera àla sécurité alimentaire et à laréduction de la pauvreté dansla zone d’intervention. La Ban-que s’est engagée à soutenirces travaux à hauteur de 15,5milliards FCFA.

La Banque ouest africainede développement (Boa) vientd’octroyer des prêts relatifs àtrois (03) opérations prioritai-res pour le gouvernement etles populations ivoiriennespour un montant global de 55milliards FCFA. Suivant uncommuniqué de la Banque, esdifférents accords portent surle financement partiel : (i) duProjet d’aménagementhydroagricole dans les régionsdu Folon et du Kabadougou,(ii) du Programme de renfor-cement du système d’alimen-tation en eau potable de la villed’Abidjan ; et (iii) du Pro-gramme d’aménagement etde gestion intégrée du bassinversant du Gourou à Abidjan.

Le Projet d’AménagementHydroagricole dans les ré-gions du Folon et duKabadougou a pour objet, laconstruction de quatre (04)barrages collinaires d’une ca-

Jean AFOLABI

Lutte contre les changements climatiques�F&34�"533*�,F"''"*2&�%&3�+/52.",*34&3��

sensibiliser ces dernières àtravers les reportages et lesémissions de diverses naturesdoivent être formés. C’est danscette optique que la Fédéra-tion Internationale des Journa-listes (FIJ), aux médias à tra-vers les projets de renforce-ment de leurs capacités. C’estle cas de l’atelier qui s’est tenules 10 et 11 août 2018, àKpalimé, sous la houlette del’Union des Journalistes Indé-pendant du Togo (Ujit), sur leschangements climatiques.

Entre autres objectifs,cette formation, à travers lesdifférents modules a équipé lavingtaine de participants à ren-dre compte aux populations,

Au regard du contexte actueloù tout le monde parle du ré-chauffement de la terre, du ré-chauffement de la planète,mieux encore de déséquili-bres de la terre avec plusieursconséquences néfastes tantsur les espaces physiques quesur la santé et la reproductiondes êtres humains, victimesaujourd’hui des calamités, ca-tastrophes de tout genre, desinégalités géo-spatiales, géo-graphiques et même géo-stratégico-politiques, les popu-lations doivent se familiariseravec les notions centrales dechangement climatique. Rai-son pour laquelle, les profes-sionnels des médias, censés

Quant au programmed’aménagement et de gestionintégrée du bassin versant duGourou à Abidjan, il sera fi-nancé par la Banque pour unmontant de 29,5 milliardsFCFA, et consistera en la cons-truction, sur le bassin versantdu Gourou, dans le Districtd’Abidjan : i) d’un systèmed’assainissement comprenant16,9 km de réseaux d’eauxusées, 2,1 km de canauxd’eaux pluviales, ainsi qu’uneunité de tri et de valorisationdes déchets plastiques ; et ii)d’un réseau de voiries compre-nant le bitumage de 8,8 km devoies en terre et l’entretien cou-rant de 12,0 km de voies revê-tues. Sa réalisation contri-buera à résoudre les problè-mes récurrents d’inondation, àl’exutoire du bassin versant duGourou, au carrefour del’Indénié, en plein cœur d’Abi-djan et à réduire les apportsde sédiment dans la baie deCocody.

Les établissements de créditdu Togo ont enregistré, au coursde la période du 31 juillet au 06août 2018, des prêts à hauteurde 16,500 milliards, contre52,700 milliards la semaineprécédente, et des emprunts à44,500 milliards, contre 57,300milliards une semaine plus tôt.Ceci participe des activitésinterbancaires de l’Unionmonétaire ouest africaine(Umoa) qui enregistrent, aucours de la même période, desprêts et des emprunts enéquilibre à 198,450 milliards,d’après le Service du marchémonétaire de la Banque centraledes Etats de l’Afrique de l’ouest(Bceao).

Les prêts au Togo sont à unmois pour 2,000 milliards. Et lesemprunts à une semaine pour32,500 milliards. A l’échéanced’un mois, le taux moyenpondéré a été fixé à 6,08%. Lestaux minimum et maximum sesont situés 5,75% et à 6,25%respectivement. A une semaine,ces trois taux sont portés demanière respectivement à4,43%, 2,55% et 6,15%.

En termes de prêts, lesétablissements de la Côted’Ivoire et du Burkina Fasoenregistrent 52,500 milliards et33,000 milliards respectivement.Suivis du Sénégal avec 32,450milliards, du Bénin avec 30,500milliards, du Niger avec 30,000milliards et du Mali avec 3,500milliards. La Guinée-Bissau

Sur le marché interbancaire de l’UMOA,d’une semaine à l’autre�2@43�&4�&-025.43&.�#"*33&�,"

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n’enregistre que des emprunts.En termes d’emprunts, les

établissements du Sénégal font72,700 milliards, dont 7,550milliards à un jour. Aux tauxrespectifs de 5,23%, 3,15% et6,00%. Suivis de ceux du Maliavec 26,850 milliards, de la Côted’Ivoire avec 23,500 milliards,dont 2,000 milliards à deuxsemaines. Aux taux respectifsde 4,32%, 2,25% et 6,15%. LeNiger et le Bénin font 16,900milliards et 7,000 milliardsrespectivement. Le BurkinaFaso et la Guinée-Bissauenregistrent respectivement7,000 milliards et 1,5000 milliard.

D’après la Banque centrale, lemarché interbancaire del’UEMOA a enregistré unehausse du volume destransactions au cours du moisde juin 2018. En effet, le volumemoyen hebdomadaire desopérations interbancaires, toutesmaturités confondues, s’estétabli à 193,3 milliards en juin2018 contre 177,6 milliards enmai 2018 soit une hausse de8,8%. Le taux moyen pondéréde ces opérations est ressorti à4,84%, contre une réalisation de5,38% un mois plus tôt. Sur lemarché à une semaine, levolume moyen des opérations adiminué de 14,3% pour s’établirà 99,3 milliards. Le taux d’intérêtmoyen à une semaine estressorti à 4,62%, contre uneréalisation de 5,37% le moisprécédent.

Une année fiscale historique et exceptionnelle chez Ethiopian Airlines

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Le fret a également augmenté de+18% par rapport à l’exercice pré-cédent pour atteindre 400 339 ton-nes. La compagnie éthiopienne ainauguré son terminal Cargo, n°2l’année dernière. Sa section cargoopère une flotte de 08 avions (06Boeing B777F et 02 BoeingB757F). Elle déploie ses servicesdans 39 destinations en Afrique, auMoyen-Orient, en Asie et en Eu-rope pour un traitement journalierde 650 tonnes de fret.

«Les performances historiquestémoignent de la solidité de notreplan de croissance rapide, renta-ble et durable, Vision 2025. Aucours du prochain exercice 2018/19, nous visons à développer no-tre réseau, à introduire un nom-

d’ici 2025.«Cette performance historique

est due avant tout à l’engagement,au travail acharné et à la compé-tence de mes 16 000 collègues,chacun d’entre eux jouant un rôleessentiel dans ce succès», a dé-claréTewolde Gebremariam, lePDG d’Ethiopian Airlines. Elleopère aujourd’hui sur 21 lignesdomestiques et 116 destinationsinternationales sur les cinq conti-nents dont 08 ont été ouvertes du-rant l’exercice 2017/18. Il s’agit deGenève (Suisse), Chicago (États-Unis), Bahreïn, Kaduna (Nigéria),Buenos Aires (Argentine), Kisan-gani et Mbuji-Mayi (Républiquedémocratique du Congo) et Nosy-Be (Madagascar).

Ethiopian Airlines, la plusgrande compagnie aérienne d’Afri-que, a présenté vendredi dernier,sesperformances opérationnel-les pour l’année fiscale 2017/2018. Pour la première fois dansl’histoire de la compagnie, elle adépassé la barre de 10 millions depassagers, rapporte le portail spé-cialisé NewsAero. Pour l’exercice2017/18, la compagnie nationaleéthiopienne a enregistré un béné-fice net de 6,8 milliards de birr éthio-piens (245 millions de dollars). Ellea réalisé un chiffre d’Affaires de+43% par rapport à l’exercice pré-cédent pour atteindre 89,1 milliardsde birr éthiopiens (3,2 milliards dedollars).

Ethiopian Airlines, pour la pre-mière fois, a franchi et traversé leseuil de 10 millions de passagers.Par rapport à l’exercice précédent,le nombre de passagers a aug-menté de +21% pour atteindre 10,6millions sur l’ensemble de son ré-seau. La flotte de la compagnie aatteint 100 avions en juin dernieravec la réception duDreamlinerB787-9. Durant l’exercice 2017/18,Ethiopian Airlines a introduit 14 nou-veaux avions soit une cadence deplus d’un avion par mois. La com-pagnie devrait doubler sa flotte d’icisept ans pour atteindre 200 avions

bre record de flottes modernes età améliorer considérablement leservice clientèle de notre hub prin-cipal avec l’ouverture à la fin de2018 des terminaux aéroportuai-res récemment agrandis à Addis-Abeba», a indiqué TewoldeGebremariam, qui a par ailleursannoncé l’acquisition de 49% desparts dans Chadian Airlines, la nou-

des effets du changement cli-matique afin qu’ils puissentadopter un comportement res-ponsable.

Les communications ont es-sentiellement abordé les ques-tions sur le climat, les gaz àeffet de serre et le changementclimatique : les causes et lesconséquences. La probléma-tique de l’éducation au déve-loppement durable, de la pol-lution, et de l’épuisement desressources, a été aussi évo-quée. L’atelier a fermé ses por-tes sur les modules portant surla collecte, traitement et diffu-sion des informations sur lesproblèmes environnementauxpar les médias.

Page 7: 56&2.&-&.4 6 '/5*,,&2 %.3 ,&3 $/-04&3 · de changer le regard de la France sur l’Afrique et d’en modifier quel-que peu le rapport. Née en 1967 à Dakar, la Séné- ... changer

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Loterie Nationale Togolaise

Résultats du tirage N°059 de LOTO SAM du 11 Août 2018Numéro de base

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Résultats du tirage N°503 de LOTO KADOO du 10 Août 2018Numéro de base

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COMMENTAIRE DU TIRAGE N°501DE LOTO KADOO DU 27 Juillet 2018

La LONATO a procédé vendredi au 502è tirage de LOTO KADOO.Lors du précédent tirage de LOTO KADOO, c’est à LOME et à TABLIGBO que des gagnants de gros lots ont

été dénombrés.Ainsi, à capitale, nous avons recensé un lot de1.000.000F CFA, un lot de 2.000.000F CFA, un super gros lot

de 4.000.000F CFA et un maxi gros lot de 7.000.000F CFA gagnés auprès des opérateurs 60146, 5725, 50143,50029.

ATABLIGBO, la chance a souri à un parieur qui a remporté la somme de 2.000.000F CFA, sur le point devente 8034.

Dans les autres villes du pays ce sont des lots intermédiaires c’est-à-dire des lots d’un montant inférieur à1.000.000F CFA qui ont été enregistrés.

La remise des lots se fera à LOME au siège de la LONATO et à l’intérieur dans les agences régionales.

Après le grand tiragedu 27 juillet 2018 des gros lots restent encore à gagner au grattage et au tirage avecles tickets de la TCE 2018. Au grattage, Vous pouvez gagner jusqu’à 500.000F CFA .

Au tirage, un gros lot de 2.000.000F CFA est encore à enlever.Au tirage des lots intermédiaires, plus de 640 lots allant de 5.000F CFA à 100.000F CFA vous attandent.

Alors n’hésitez pas! Tentez votre chance en achetant à 200F CFA vos tickets de la TCE 2018 dans les pointsde vente habituels (agances, postes de jeux sur ordinateurs et auprès des vendeurs ambulants.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°057DE LOTO Sam du 28 Juillet 2018

Le tirage N°058 du LOTO Sam a eu lieu samedi.Lors du précédent tirage de LOTO Sam, c’est à LOME que des gagnants de gros lots ont dénombrés.

Dans les autres villes du pays, ce sont des lots intermédaires c’est-à-dire des lots d’un montant inférieur à1.000.000F CFA qui ont été enregistrés.

Ainsi, à LOME, nous avons recensé un gagnant d’un lot de 1.000.000F CFA. Le parieura tenté sachance auprès de l’opérateur 60722.

Samedi précédent, de nombreux gagnants de lots intermédiaires, c’est-à-dire des lots de montant inférieurà 1.000.000F CFA ont été enregistrés dans toutes les villes du pays.

La remise des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les agencesrégionales.

insectes ravageurs des cul-tures. Les réalisations im-pressionnantes de l’agricul-ture israélienne ont fortifié laposition d’Israël en tant queleader mondial de la recher-che et du développementdans le secteur agricole etont permis au pays d’acqué-rir une réputation internatio-nale pour son excellencedans ce domaine.Aujourd’hui il arrive à se nour-rir et à exporter son surplus

Innovations dans le secteur Agricole�"�%*"30/2"�4/(/,"*3&�&.��32"B,�'"*4�%&3�02/0/3*4*/.3

œuvre réussie de nouvellesdécouvertes dans ledomaine. Les conditions cli-matiques difficilesqui sévissent en Israël et sesressources très limitées eneau potable ont contribué audéveloppement de technolo-gies visant à faciliter l’irriga-tion efficace, la purificationet l’utilisation des eauxusées traitées, l’utilisationdes eaux saumâtres et lalutte biologique contre les

Des togolais résidant en Is-raël réunis au sein de la so-ciété Lion Global Trade aéchangé avec les médias le09 août à Lomé avec lesmédias sur les multiples op-portunités et expertises israé-liennes en matière agricole.

L’agriculture israélienne aexcellé grâce à sa capacitéà combiner une rechercheinnovatrice avec la mise en

Etonam Sossou de production. Des raisonssuffisantes qui poussent ladiaspora togolaise en Israël,à vouloir reproduire le mêmeexemple dans leur pays d’ori-gine. «J’ai servi dans le do-maine et ça m’a donné l’op-portunité d’être en contactavec une communauté desinvestisseurs d’Israël… Jefais confiance à nos partenai-res parce que la technologiec’est tout terrain, et cela dé-pend de la demande du pays.Si nous sommes ici c’estpour recevoir du gouverne-ment ses plans prioritaires etnous nous sommes prêtsdans tous les domaines », aprécisé Gagba Komla Victor,Directeur Général de Lion

Global Trade,Pour ce groupe de togolais,

il s’agit de mettre en placedes projets générateursd’emplois pour la jeunesse,former les agriculteurs togo-lais aux techniques israélien-

nes. Toutes ces actions vien-dront accompagner cellesdu gouvernement togolaisconformément à ses priori-tés dans le domaine del’agriculture.

La rue�&�%/-*$*,&�0/52�$&24"*.3�&.'".43

de sexe. Il y a aussi la pratiquede la pédophilie, de plus enplus développée dans ce mi-lieu. Les enfants sont généra-lement séduits par de grandeset respectables personnes àtravers de maigres billets cra-quants. Etant dans le besoin eten quête permanente d’argent,ils se laissent aller à la sodo-mie. Cette sexualité désordon-née et précoce cause des ris-ques élevés de troubles decomportement et de contrac-tion de maladies comme lesMST et le VIH SIDA.

De tout temps, les Etats ontélaboré et appliqué des straté-gies, des associations multi-ples, ont fait des efforts, maisle constat qui se dégage estl’augmentation du phéno-mène, doublée de la précocitéde l’âge d’entrée dans la rue,et la tendance à l’enracine-ment d’un grand nombre d’en-fants dans cet espace social.Face à cette situation, on esten droit d’interroger non seu-lement la stratégie d’interven-tion mais surtout les logiquessociales qui déterminent cephénomène. Considérécomme un véritable «fléau so-cial », le phénomène des en-fants vivant dans la rue est de-venu mondial. Il est estiméaujourd’hui à 120 millions, pardes études conjointes du BIT(Bureau international du Tra-vail) et de l’UNICEF le nombred’enfants qui vivent dans la rue; la moitié de ces enfants vitdans le continent sud-améri-cain, 30 millions en Asie etautant en Afrique. Plus d’undemi-siècle après les Indépen-dances, les pays africains engénéral, et ceux de l’Afriquesubsaharienne, en particulier,sont confrontés à de multiplesdifficultés. Face à la criseéducationnelle et sociale,l’émergence de nouveaux be-soins et l’effritement des va-leurs, les pays africains doiventde plus en plus, faire face àune désorganisation de lastructure sociale.

mes, mais aussi, le caséchéant, pour leur famille.

Beaucoup d’autres activitéset pratiques sont entretenuesdans la rue. La consomma-tion des stupéfiants et de ladrogue font partie de leur stylede vie. Les enfants vont es-sayer de recréer un espacede vie à l’image de la famille.Cette sorte de société margi-nale comporte une structureet une organisation avec desnormes et des valeurs (règles,obligations, langage propre,initiation). Cette constanteréalité conduit à la systémati-sation d’un mode de vie de larue. Contrairement à ce qu’onpourrait croire, il se dégagede cet espace une sorte dehiérarchisation des rapportssociaux, mais la cohésion etla solidarité de groupe restentune valeur déterminante.

De par ce mode de vie, lesenfants vivant dans la rue de-viennent victimes de stigmati-sation et de rejet non seule-ment de la part des popula-tions qu’ils côtoient tous lesjours, mais aussi de la partmême de leurs parents et deleur communauté d’origine. Ilsubsiste une tendance néga-tive à souligner le côté délin-quant des enfants vivant dansla rue plutôt qu’à essayer deles accepter dans leur situa-tion et les aider à sortir de leurprécarité. Etiquetés commevoleurs, drogués ils devien-nent un objet sur lequel on ajeté l’anathème. Cette con-trainte sociale les poussemalheureusement vers unecertaine adaptation socialequi qualifie davantage leuridentité (marginale).

Les pratiques sexuellesdévalorisantes sont très pré-sentes dans cet espace so-cial. Les enfants se sodomi-sent entre eux, notammentavec les plus grands qui abu-sent des plus petits. En plusde cela, les enfants vivantdans la rue ont pris l’habitudede fréquenter les vendeuses

Le problème des enfantsvivant dans la rue est unphénomène social très pré-occupant pour l’ensembledes nations, les plus richescomme les plus pauvres.Cette réalité n’a pas de fron-tière aujourd’hui. Elle a subides mutations diverses ets’est davantage complexi-fiée par une constellation defacteurs macro sociaux ré-currents ou émergents.

Agé pour la plupart de 7 à 18ans - mais le groupe des en-fants âgés de 5 à 7 ans croîtconsidérablement -, les en-fants vivant dans la rue rencon-trent des dangers et des déri-ves qui leurs sont souvent fa-tals. Ils sont meurtris par les in-tempéries, les privations, le dé-nuement, les maladies, les ac-cidents et l’indifférence. A celas’ajoutent la précarité, la vio-lence, les sévices sexuels, laloi du plus fort, qui les exposentaux rencontres et influencesles plus nuisibles. Tous sonttrès exposés aux risques : vio-lence et abus sexuels, négli-gence, manque de soins desanté, manque de possibilitésd’instruction et de formationprofessionnelle. La consom-mation de drogues, la petitedélinquance et la prostitutionaggravent encore l’état desanté mentale et physique debeaucoup de ces enfants, lesmarginalisent et réduisentleurs chances pour l’avenir. Larue devient, pour beaucoupd’enfants, un lieu de vie. Nom-bre d’entre eux exercent uneactivité laborieuse : faiseurs depoubelles, mendiants, prosti-tués, porteurs, collecteurs d’ob-jets divers, employés de mé-nage, gardiens et laveurs devéhicules, cireurs, vendeurs deproduits divers, voleurs... Cer-tains font même carrière dansle vol. Ces pratiques sont pres-que les mêmes sur tous lescontinents. Il s’agit en fait d’uneincessante quête quotidiennepour trouver de quoi subsisternon seulement pour eux-mê-

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