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Septembre 2015csst.qc.ca
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 3
MOT DE LA DIRECTRICE
Marie-Andrée BlanchetDirectrice régionaleCSST, Direction régionale de la Yamaska
« S’unir pour mieux prévenir », tel était le thème du colloque où les finalistes et les lauréats des Grands Prix santé et sécurité du travail de la Yamaska ont été présentés. C’est un thème qui reflète bien l’esprit du concours que la CSST organise depuis déjà dix ans. En effet, la concertation entre les travailleurs et les employeurs peut faire naître des idées novatrices, menant à des solutions efficaces et durables en matière de santé et de sécurité du travail. C’est avec fierté que je vous en présente ici vingt beaux exemples ! J’espère qu’ils sauront vous inspirer à rendre vos milieux plus sains et sécuritaires.
Vous trouverez aussi aussi les cinq candidats soumis dans la catégorie Leader en 2015. Ce sont des personnes engagées qui améliorent les conditions de travail dans leur milieu. Il est important de reconnaître leur contribution, qui se fait souvent dans l’ombre.
Pour une première année, trois établissements d’enseignement de la région ont été candidats au Gala national, dans la nouvelle catégorie « Éducation à la prévention ». Ils ont présenté des projets qui contribuent certainement à protéger les jeunes travailleurs et à les initier à l’importance de la prévention.
En terminant, je tiens à féliciter tous les travailleurs et les employeurs qui ont participé aux Grands Prix. Je les remercie pour leurs gestes de prévention, qui entraînent des retombées positives. Leur engagement et leur détermination méritent d’être soulignés !
Je vous invite toutes et tous à vous inscrire à l’édition de 2016 du concours. Je vous encourage aussi à consulter notre site Web pour découvrir en détail les réalisations et voir les vidéos des lauréats. Je suis convaincue que vous ressortirez gagnants du partage de vos idées en santé et en sécurité du travail. Car c’est en s’unissant que l’on peut mieux prévenir…
Cordialement,
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Marie-Andrée Blanchet
4 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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De gauche à droite : Héloïse Bernier Leduc, Robin Castonguay, Martin Levasseur, Jocelyne Dubé, Marie-Andrée Blanchet, Steve Carter, Hélène Hamann, Geneviève Gravelle, Martine Gagnon, Julien Bérubé, Jimmy Dufresne et Lyne Lafrenière
Marie-Andrée BlanchetDirectrice régionale, Direction régionale de la Yamaska, CSST
Julien BérubéInspecteur, Direction régionale de la Yamaska, CSST
Robin CastonguayLeader en santé et sécurité du travail 2014, enseignant à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe
Steve CarterVice-président pour la région de Granby, Conseil régional de la Montérégie – Confédération des syndicats nationaux
Geneviève GravelleKinésiologue, préventionniste-conseil en SST et en ergonomie, IBM Canada
Jocelyne DubéConseillère, Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales
Lyne LafrenièreHygiéniste du travail, Centre de santé et de services sociaux de la Haute-Yamaska
Jimmy DufresneChef de service santé et sécurité, Rio Tinto Fer et Titane
Martin LevasseurMartin Levasseur, représentant à la prévention, Ville de Saint-Hyacinthe
Martine GagnonChef d’équipe en prévention-inspection, Direction régionale de la Yamaska, CSST
Hélène HamannDirectrice santé et sécurité, Direction régionale de la Yamaska, CSST
MEMBRES DU JURY DIRECTION RÉGIONALE DE LA YAMASKA
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 5
PROBLÈME À RÉSOUDREChez Produits Neptune, on fabrique des bains et des douches en acrylique. Au poste de thermoformage des douches, les travailleurs devaient étirer, à l’aide de pinces, les feuilles d’acrylique chauffées et encore malléables sur des sections du moule. Pour ce faire, les travailleurs adoptaient des positions qui pouvaient occasionner des problèmes de dos. Ils pouvaient également être coincés dans l’équipement ou se brûler sur les feuilles d’acrylique.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes travailleurs affectés à cette tâche, en collaboration avec les représentants de l’employeur, ont conçu un système de mécanisation du poste de thermoformage des douches. Maintenant, les travailleurs déposent la feuille d’acrylique sur le plateau, ils actionnent un bouton pour que la feuille soit maintenue en place et, par la suite, le thermoformage est effectué sans aucune manipulation par les travailleurs. Ils ont nommé ce système « Wally ». Les moules de douches ont dû être modifiés et cette nouvelle façon de faire a éliminé le risque à la source.
SYSTÈME DE PINCES « WALLY » POUR LE THERMOFORMAGE DES DOUCHES
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Industrie du caoutchouc et des pièces en plastique
Saint-Hyacinthe 98 travailleurs
Véronique Dufort Directrice des ressources humaines Tél. : 450 773-7058
Syndicat québécois des employés de service, section locale 298 – Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
PRODUITS NEPTUNE
LAURÉATPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Nouveau système pour le thermoformage des douches
6 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Bâtiments et travaux publics
Granby 80 travailleurs
Marc-Alexandre Drolet Estimateur Tél. : 450 378-1623
PROBLÈME À RÉSOUDREL’entreprise de construction Groupe AllaireGince fait notamment la réfection des routes. Sur les chantiers gérés par cette entreprise, il circule de la machinerie, des travailleurs et parfois aussi des résidents. Il y a donc risque de collision. Dans le but de prévenir ces risques, avant le début des travaux, un plan de circulation particulier à chaque chantier est réalisé pour chaque nouveau projet.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe plan élaboré définit, à l’aide d’un code de couleurs, les lieux réservés aux travailleurs et à la machinerie de même que la présence de lignes électriques ou d’autres dangers. Le plan est expliqué aux contremaîtres et à tous les travailleurs sur le chantier et des rappels sont faits tous les jours. Sur le terrain, les corridors de sécurité sont délimités par des clôtures, et d’autres moyens sont mis en place pour que la circulation soit sécuritaire. Les conducteurs de machinerie sont ainsi moins stressés par la présence des travailleurs et ces mesures réduisent considérablement le risque de collision.
Exemple de plan de circulation
PLAN DE CIRCULATION SUR UN CHANTIER
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GROUPE ALLAIREGINCE INFRASTRUCTURES INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
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BOÎTE POUR SABLAGE DES FREINS
PROBLÈME À RÉSOUDRELes Automobiles Simard est un concessionnaire Chrysler, Dodge, Jeep et Ram, où l’on vend et répare des véhicules neufs et usagés. Des techniciens doivent régulièrement sabler des pièces, comme les boîtes de freins, les supports d’étrier et les disques de freins, afin d’y enlever la rouille à l’aide d’une meule ou d’une brosse électrique. Cette opération émet des poussières qui se propagent partout dans le garage. Les travailleurs sont susceptibles de respirer ces poussières.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPierre Massé, technicien en mécanique automobile, a conçu et fabriqué une boîte pour contenir les pièces à sabler ; cette boîte est faite de matériaux recyclés. Le technicien y introduit ses mains et les outils de sablage. Le couvercle de la boîte est en Plexiglas, donnant au travailleur une bonne vision lors du sablage. Le système d’aspiration des gaz d’échappement des automobiles est branché sur le dessus de la boîte et attire les poussières. Ainsi, il n’y a plus de poussières qui se répandent dans l’environnement de travail. Les travailleurs n’ont plus à respirer ces poussières et sont satisfaits de cette nouvelle façon de faire.
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Boîte de sablage des freins
Commerce
Saint-Hyacinthe 25 travailleurs
Manon St-Hilaire Concessionnaire en titre Tél. : 450 773-6657
LES AUTOMOBILES SIMARD INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
8 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
OLYMEL S.E.C.
PROBLÈME À RÉSOUDREChez Olymel, à l’usine de Saint-Damase, on fait l’abattage de poulets. Un des postes de travail consiste à ficeler les poulets. Pour ce faire, les travailleurs devaient appuyer sur une pédale pour chacun des 2 700 poulets à ficeler chaque jour. Cette opération, répétée deux fois par poulet, représente 5 400 mouvements de la jambe quotidiennement. Il y avait des risques de fatigue musculaire et, par conséquent, de troubles musculosquelettiques.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSEstelle Lachance-Roy, journalière, avec la collaboration des mécaniciens Bruno Vincelette et Bruno-Pierre Brault, ainsi que de la représentante en santé et sécurité du travail, ont trouvé une solution. Un capteur a été placé au poste de travail. Désormais, lorsqu’on place un poulet sur la table de travail, la corde s’enroule toute seule autour de lui, élimi-nant du coup complètement tout mouvement de la jambe. Le capteur ne modifie pas la séquence des opérations et est facile d’utilisation. Il réduit aussi le nombre de manipula-tions du couvercle du poste de travail, car on devait auparavant le soulever fréquemment pour démêler les cordes.
CAPTEUR POUR « ATTACHEUSE » DE POULETS
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Nouveau capteur au poste d’attacheuse de poulets
Industrie des aliments et des boissons
Saint-Damase 350 travailleurs
Dominique Cloutier Conseillère en santé et sécurité Tél. : 450 797-2691
Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), section locale 1991-P
LAURÉATGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 9
Industrie des aliments et des boissons
Saint-Hyacinthe 500 travailleurs
Annik Desautels Coordonnatrice SST et environnement Tél. : 450 774-9131
Confédération des syndicats nationaux (CSN)
PROBLÈME À RÉSOUDREChez Barry Callebaut, on fabrique du chocolat. Des convoyeurs en hauteur amènent le chocolat à différentes machines. À la fin de ces convoyeurs, des bacs sont installés afin d’amasser le chocolat qui reste collé. Des travailleurs devaient vider les bacs, qui pouvaient peser jusqu’à 25 kg. Ces travailleurs devaient monter des marches et accéder aux bacs souvent à bout de bras, puis redescendre les marches avec le bac. Ils s’exposaient ainsi à des risques de chute et de blessure lors de cette tâche.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe service technique, avec la collaboration des travailleurs et du comité de santé et de sécurité, a fait l’ajout d’une chute aux convoyeurs aériens, de manière à ce que les bacs de récupération soient accessibles à partir du sol, au niveau de la taille. Il est plus facile qu’avant d’accéder aux bacs et ceux-ci sont donc vidés plus fréquemment, réduisant le poids des bacs à 5 kg et évitant que le chocolat déborde sur le plancher. De plus, un chariot à roulettes peut être utilisé pour le transport des bacs. Ainsi, le risque de chute et de blessure est grandement réduit.
CHUTE À LA FIN DES CONVOYEURS AÉRIENS
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Chute à la fin d’un convoyeur aérien
BARRY CALLEBAUT CANADA INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
10 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Industrie du papier et activités diverses
Granby 182 travailleurs
Marie-Karine Leblanc Directrice en ressources humaines Tél. : 450 375-0855
PROBLÈME À RÉSOUDREL’usine Cascades Granby transforme le papier pour la production de papier hygiénique et d’essuie-mains. Il y avait une interaction constante entre les piétons, les conducteurs et les chariots élévateurs pour se rendre dans les aires des machines. Les ravitaillements fréquents étaient difficiles pour les caristes, qui devaient circuler dans les espaces restreints, entre dix lignes de production et quatre entrées d’entrepôt. Les travailleurs étaient exposés à des risques de collision. Avec la participation du comité de santé et de sécurité du travail, l’accent a été mis sur la cohabitation sécuritaire entre les piétons et les chariots élévateurs en vue d’éviter des accidents graves, voire mortels.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes employés et des gestionnaires de l’usine ont élaboré un plan pour les passages de piétons, les allées réservées aux caristes et les aires partagées avec les conducteurs. Des procédures ont été définies et les zones ont été marquées d’une couleur : rouge pour les zones réservées aux véhicules, vert pour les zones pour piétons et jaune où il y a cohabi-tation. Des garde-corps, des symboles au sol, des pancartes d’arrêt, des rétroviseurs pour les angles morts, des moyens de communication radio, des banderoles et des barrières ont été prévus. Les travailleurs sont ainsi mieux protégés des risques de collision.
Définition des zones de passage par des couleurs
COHABITATION PIÉTONS ET CHARIOTS ÉLÉVATEURS
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CASCADES GROUPE TISSU – PAPERSOURCE
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 11
PROBLÈME À RÉSOUDREChez Demers, des morceaux de laine isolante entrent dans la fabrication des ambulances. Un travailleur coupait cette laine sur une table de travail à l’aide d’un exacto. C’était une tâche difficile, car il y avait plusieurs épaisseurs de laine à couper, de surcroît sur une table à hauteur fixe qui ne tenait pas compte de la taille des travailleurs. Il y avait égale-ment des risques de coupures.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn comité de travail s’est formé pour rendre ce poste de travail plus sécuritaire. Une table de travail a été entièrement conçue et réalisée par des travailleurs de l’usine. Elle est ajustable en hauteur et le plan de travail est incliné. L’exacto a été remplacé par un système de couteaux permettant un glissement sur un guide ; il peut s’utiliser dans les deux sens, tant par les droitiers que les gauchers. Un porte-rouleau derrière la table permet de placer facilement la laine sur la table. Ainsi, les lames du couteau ne sont plus accessibles et les risques ergonomiques sont grandement réduits.
TABLE DE COUPE POUR LA LAINE ISOLANTE
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SST
Table de coupe
Fabrication d’équipement de transport
Belœil 200 travailleurs
Sylvie Marceau Conseillère en ressources humaines Tél. : 450 467-4683
Syndicat des travailleurs et des travailleuses de Demers Ambulances – Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
DEMERS AMBULANCES INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
12 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Industrie des aliments et des boissons
Saint-Damase 185 travailleurs
Danny Lapointe Conseiller en ressources humaines et préventionniste Tél. : 450 797-3331
TUAC, section locale 1991-P
PROBLÈME À RÉSOUDREExceldor est une coopérative qui fait l’abattage, la transformation et la commercialisation de la volaille. Des travailleurs doivent prendre la température, à l’aide d’une sonde au bout d’une perche, à l’intérieur des remorques remplies de poulets vivants. Pour ce faire, ils doivent soulever à bout de bras la toile qui recouvre la remorque. Cette toile est souvent alourdie par la glace et le vent. Ainsi, les travailleurs risquaient d’échapper la toile sur leur tête ou leurs épaules, et même de développer des troubles musculo -squelettiques à cause de la posture adoptée lors de la tâche.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour résoudre le problème, les travailleurs ont imaginé un treuil de levage. Il s’agit d’une pince montée sur un câble d’acier avec poulies et treuil fixés sur un montant de la structure du bâtiment. La toile de la remorque est soulevée à la hauteur voulue en tournant une manivelle et les travailleurs peuvent donc maintenir la perche-sonde avec leurs deux mains pour prendre la température. Les travailleurs peuvent maintenant travailler sans effort tout en étant mieux protégés contre les dangers associés à la prise de température dans la remorque.
Toile soulevée par le treuil de levage
TREUIL DE LEVAGE POUR LES TOILES DE REMORQUE
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SST
EXCELDOR
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 13
Fabrication d’équipement de transport
Bromont 800 travailleurs
Guylaine Lacroix Coordonnatrice en santé et sécurité Tél. : 450 534-0917
PROBLÈME À RÉSOUDREL’usine GE Aviation fabrique des pièces de moteur d’avion. Les échelles fixes munies d’une crinoline bloquent l’accès des mezzanines de l’usine, surtout aux pompiers de l’usine, qui doivent parfois y intervenir. Les barreaux des échelles sont de petit diamètre et glissants, ce qui présente un danger de chute.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe comité de santé et de sécurité a remédié à la situation grâce à une structure, dessinée par le service d’ingénierie, permettant de fixer une échelle en fibre de verre à la mezzanine. La crinoline a été enlevée, puisqu’elle n’était pas obligatoire selon la norme applicable. Les barreaux, plus larges, sont antidérapants. L’échelle est munie de mains courantes et est placée en angle pour en faciliter l’ascension. Tout en haut, il y a une barrière à fermeture automatique. Toutes les nouvelles échelles sont équipées de ce système de fixation, pour une meilleure sécurité et un accès facile aux mezzanines.
SYSTÈME DE FIXATION DES ÉCHELLES
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Système de fixation des échelles
GE AVIATION
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
14 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Fabrication de produits électriques
Bromont 1 500 travailleurs
Geneviève Gravelle Préventionniste-conseil en SST et en ergonomie Tél. : 450 534-6316
PROBLÈME À RÉSOUDREIBM Bromont se spécialise dans la fabrication de pièces en microélectronique de pointe. Elle fabrique des plateaux métalliques, appelés « trays », qui doivent être usinés à l’aide d’une fraiseuse. Cette tâche exige trois manipulations pour chacun des 2 400 plateaux à faire. Ce travail se faisait à bout de bras, ce qui entraînait pour le travailleur de l’inconfort et des risques de troubles musculosquelettiques. L’équipe de salle d’outillage s’est réunie pour pallier ce problème. Ainsi, des éléments d’ergonomie ont été intégrés à la production.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAprès avoir bien analysé les risques, l’équipe a conçu une cassette qui peut loger cinq plateaux à la fois pour réaliser l’étape d’usinage. Des serres viennent tenir les cassettes en place dans la fraiseuse. De plus, on a rapproché l’emplacement des cassettes de manière à ne plus devoir travailler à bout de bras. Ces améliorations ont entraîné plusieurs avantages : réduction du nombre de manipulations, amélioration de la position de travail, installation plus rapide dans la fraiseuse et réduction du temps requis pour effectuer le travail. Par conséquent, les risques de troubles musculosquelettiques sont grandement réduits pour les travailleurs.
Cassette de plateaux dans la fraiseuse
CONCEPTION D’UNE CASSETTE D’USINAGE
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IBM CANADA LTÉE
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 15
Industrie du caoutchouc et des matières plastiques
Waterloo 150 travailleurs
Julie Duhamel Directrice, santé et sécurité du travail et ressources humaines Tél. : 450 539-2772
Syndicat des Métallos, section locale 691
PROBLÈME À RÉSOUDREPlastiques Berry est une entreprise qui fabrique des bouchons de plastique. La table de travail servant à l’inspection des bouchons, appelée « fish Box », n’était pas ergonomique. Elle n’était pas ajustable à la taille des travailleurs et les obligeait à faire des torsions du corps. Les journaliers devaient aussi travailler à bout de bras. Ces divers éléments non ergonomiques risquaient de mener à des troubles musculosquelettiques pour les employés affectés à cette tâche, parfois jusqu’à douze heures par jour.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLa concertation entre les employés et le comité d’ergonomie de l’entreprise a permis de concevoir une table d’inspection simple et ergonomique. La table d’inspection, dans sa nouvelle version, permet un ajustement ergonomique pour tous les travailleurs, peu importe leur taille et leur position de travail (debout ou assise). Elle permet également d’éliminer les portées au-dessus des épaules avec la tablette d’élévation, sans compter les avantages d’un éclairage adapté à la tâche pour éviter la fatigue oculaire. Cette innovation a été entièrement conceptualisée à l’interne et elle réduit considérablement les risques de troubles musculosquelettiques.
TABLE D’INSPECTION ERGONOMIQUE « FISH BOX »
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Table ergonomique « Fish Box »
PLASTIQUES BERRY CANADA
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
16 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Fabrication de produits minéraux non métalliques
Saint-Hyacinthe 200 travailleurs
Isabelle Samson Coordonnatrice santé, sécurité et environnement Tél. : 450 251-4207
PROBLÈME À RÉSOUDREÀ l’usine d’Abmast de Stanley Black & Decker, on fabrique des meules. Au poste de fournisseur, les travailleurs devaient visser des meules sur un support de cuisson appuyé contre une table de soutien. Ils devaient se pencher et effectuer une torsion au niveau du dos pour visser le boulon avec un outil à percussion. Avec l’autre main, ils devaient tenir le dessous des meules, fixées sur une tige. Cette opération les plaçait dans une position très contraignante plus de quarante fois par quart de travail, ce qui représente un risque important de troubles musculosquelettiques et de blessure.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour pallier le problème, les travailleurs de l’usine ont eu l’idée d’installer un support pneumatique sur la table de soutien. Le système a été réalisé par une firme externe selon le prototype élaboré par les travailleurs. En plus du support pneumatique, la table est munie de quatre branches avec des plaques d’appui. Cela fait en sorte que les travailleurs n’ont plus à placer la main sous la pile de meules. Ainsi, ils peuvent visser les meules dans une posture plus ergonomique, sans torsion du dos. On envisage de modifier tous les appareils similaires en ajoutant ce type de système.
Système pneumatique sur les tables de soutien
SYSTÈME PNEUMATIQUE SUR LES TABLES DE SOUTIEN
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STANLEY BLACK & DECKER
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 17
Fabrication de produits électriques
Bromont 360 travailleurs
France Beauregard Superviseure santé et sécurité Tél. : 450 534-2321
PROBLÈME À RÉSOUDRETeledyne DALSA Semiconducteur inc. conçoit des solutions personnalisées, fabrique et com-mercialise des produits d’imagerie numérique et confectionne des produits semi-conduc-teurs. À l’un de ses postes de travail, des travailleuses doivent enlever les résidus de pigments de couleur qui ont adhéré aux parois intérieures des creusets. Cette tâche difficile se faisait auparavant avec un tampon à récurer ou un tournevis et occasionnait, pour les travailleuses, des douleurs, voire des tendinites.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUne travailleuse ainsi que des membres de la direction et du groupe de maintenance ont testé plusieurs solutions, sans succès. La travailleuse a alors proposé d’utiliser une petite polisseuse de type « mini-Dremel » pour effectuer la tâche. Le bruit du moteur a été réduit et une lampe de travail est venue améliorer l’éclairage. À cause de la proximité de l’eau, les équipements électriques ont été sécurisés. Le tout a été pensé et fabriqué par les employés. La nouvelle façon de faire permet de faciliter le nettoyage, avec moins de contraintes pour les pouces, les mains et les bras.
NETTOYAGE DES CREUSETS AVEC UN DISQUE DE POLISSAGE
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Nouveau système de nettoyage des creusets
TELEDYNE DALSA SEMICONDUCTEUR INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
18 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Fabrication de produits électriques
Granby 122 travailleurs
Marie-Ève Lacroix Conseillère en ressources humaines Tél. : 450 378-3617
Syndicat des Métallos, section locale 9414 – FTQ
PROBLÈME À RÉSOUDRETransformateurs Delta inc. fabrique des transformateurs de type sec. Au cours du procédé de fabrication, les travailleurs devaient transférer les transformateurs d’un poste de travail à l’autre. Ils poussaient alors les transformateurs, dont le poids varie de 30 à 3 000 livres, sur un convoyeur à billes une vingtaine de fois par jour. Ces déplacements, parfois avec rotation des transformateurs, pouvaient occasionner des troubles musculo squelettiques et des maux de dos.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes travailleurs de la maintenance, de l’amélioration continue, du montage, de l’encaissage et de la distribution ont trouvé ensemble une solution. Après le réaménagement complet du service, les convoyeurs à billes ont été remplacés par un chariot de transfert motori-sé. Entièrement fabriqué à l’interne, le chariot épargne tous les efforts que nécessitait auparavant le transfert des transformateurs. De plus, la rotation des transformateurs n’est plus nécessaire, car le chariot les amène sur la chaîne de montage appropriée. Les risques de troubles musculosquelettiques sont éliminés et il y a eu augmentation de la satisfaction des employés et de la productivité.
Chariot de transfert motorisé
CHARIOT DE TRANSFERT MOTORISÉ
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TRANSFORMATEURS DELTA INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 19
Fabrication d’équipements de transport
Saint-Césaire 96 travailleurs dans l’établissement, 360 au Québec
Jean-Claude Côté Directeur d’usine Tél. : 450 469-4840
Bureau d’aide syndicale du Québec
PROBLÈME À RÉSOUDREL’entreprise Tremcar St-Césaire inc. fabrique des citernes en aluminium servant au transport de matière sèche (sucre, farine, billes de plastique, etc.). Les journaliers ont plusieurs tâches qui leur demandent des efforts physiques importants et les placent parfois dans des postures contraignantes. Ayant constaté une augmentation des blessures au dos, des blessures musculaires et des troubles musculosquelettiques, l’employeur et le comité de santé et de sécurité ont décidé de mettre en place un programme d’exercices et d’étire-ments pour les travailleurs.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe programme d’exercices et d’étirements, appelé « Kickoff », est obligatoire pour tous les employés, même ceux de l’administration. Élaboré avec l’aide d’un kinésiologue externe, le programme est composé de différents exercices qui ciblent les tâches particulières des équipes de travail. On a formé des entraîneurs afin qu’ils animent les séances d’une durée d’une dizaine de minutes, effectuées deux fois par quart de travail. Mis en place depuis plus d’un an, le programme a permis de réduire les blessures musculaires et il permet aux employés de garder la forme.
PROGRAMME « KICKOFF »
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Groupe d’employés pendant leur programme « Kickoff »
TREMCAR ST-CÉSAIRE INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
20 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDREAu CIUSSS – Estrie, les plateaux de nourriture sont gardés au chaud et au froid dans des chariots de distribution de grandes dimensions. Il faut régulièrement effectuer l’entretien de ces chariots, dont les pièces à réparer se trouvent juste en dessous. Pour avoir accès à la zone de travail, il faut basculer les chariots pour les coucher au sol. Une fois le chariot basculé, le travailleur doit le réparer en posture accroupie. Le basculement et la répara-tion du chariot représentent une tâche ardue qui comporte des risques importants de troubles musculosquelettiques ainsi que d’écrasement des membres.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes employés Samuel Michaud et Luc Delorme ont trouvé une solution : une station de levage sécuritaire. Il s’agit d’un basculeur fabriqué à l’aide de pièces d’un ancien élévateur. L’enceinte grillagée est munie d’une porte et d’un dispositif d’interverrouillage pour bloquer le basculeur lorsque la porte est ouverte. On actionne le basculeur par des commandes situées à l’extérieur de l’enceinte et une barrure l’empêche de revenir à sa position originale. L’utilisation de cette station élimine complètement le basculement manuel du chariot, et donc les risques d’écrasement et de blessure au dos, en plus d’offrir une posture ergonomique lors du travail.
STATION DE LEVAGE SÉCURITAIRE POUR LES CHARIOTS DE DISTRIBUTION ALIMENTAIRE
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Station de levage pour les chariots de distribution alimentaire
Santé et services sociaux
Granby 2 000 travailleurs
Cédric Lambert Chef de service de la technologie des bâtiments Tél. : 450 375-8000Syndicat des professionnels en soins infirmiers et en soins respiratoires de la Haute Ya-maska – Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, Syndicat des travailleurs et des travailleuses du CSSS de la Haute-Yamaska – CSN
CENTRE INTÉGRÉ UNIVERSITAIRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX (CIUSSS) – ESTRIE
LAURÉATORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 21
Enseignement et services annexes
Saint-Hyacinthe 700 travailleurs
Jean-Louis Lachance Régisseur en prévention et en sécurité Tél. : 450 773-6800Fédération des employées et employés de services publics – CSN, Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec, Association des cadres
PROBLÈME À RÉSOUDREÀ la suite d’événements survenus dans d’autres établissements d’enseignement, le Cégep de Saint-Hyacinthe a réalisé qu’il n’y avait pas suffisamment de mesures prédéterminées en cas d’agression armée. Les étudiants, le personnel et les différents usagers du cégep n’étaient donc pas bien protégés si une telle situation devait survenir. Pour résoudre ce problème, Jean-Louis Lachance a analysé le plan de mesures d’urgence proposé par la Sûreté du Québec (SQ) et il en a adapté le contenu pour tenir compte de la réalité au cégep.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour minimiser la visibilité dans les salles de classe, les fenêtres ont été givrées ou peintes, ou encore on y a installé des rideaux ou des stores. Ces moyens ont été mis en place par des travailleurs avec l’aide d’étudiants et de fournisseurs externes. Des pochettes rappelant la procédure de confinement à suivre ont été placées derrière les portes de tous les locaux. La procédure a été présentée au personnel et aux étudiants et un exercice pratique a été fait, en collaboration avec la SQ. Les travailleurs sont ainsi bien formés sur la façon d’agir en cas d’agression armée.
PROGRAMME DE CONFINEMENT BARRICADÉ
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Exemple de fenêtre de salle de classe
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
CÉGEP DE SAINT-HYACINTHE
22 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Enseignement et services annexes
Saint-Hyacinthe 185 travailleurs
Robin Castonguay Chef de groupe et enseignant du programme de charpenterie-menuiserie Tél. : 450 773-8400
Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), section locale 3259, Syndicat de l’enseignement Val-Maska – Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Syndicat des professionnelles et professionnels de Richelieu-Yamaska – CSQ
PROBLÈME À RÉSOUDREDans le Département de charpenterie-menuiserie de l’EPSH, à la suite d’une réorga-nisation des espaces de travail, plusieurs machines-outils ont été déplacées. En raison de leur nouvel emplacement, les bancs de scie, pouvant projeter des morceaux de bois, risquaient de blesser le personnel et les étudiants. Après avoir analysé la situation, les enseignants se sont concertés et ont cherché tous ensemble des solutions. Parmi celles-ci, on a retenu l’installation d’écrans de protection.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes écrans ont été entièrement conçus et réalisés par les enseignants, les étudiants et le technicien en santé et sécurité de l’école. Ils sont constitués d’un cadre en profilé d’aluminium qui maintient en place un écran en polycarbonate transparent de 6 mm. Placés derrière chacun des postes de travail, les écrans, solidement ancrés dans le sol, bloquent les morceaux de bois qui pourraient être projetés et assurent une bonne visibilité. Des zones de travail ont été délimitées au sol pour que seul l’utilisateur se trouve dans la zone immédiate des bancs de scie. Les dangers de blessure ont ainsi été considérablement réduits.
Poste de travail avec écran protecteur
ÉCRAN PROTECTEUR EN CHARPENTERIE-MENUISERIE
Phot
o : C
SST
ÉCOLE PROFESSIONNELLE DE SAINT-HYACINTHE (EPSH)
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
Administration publique
Granby 450 travailleurs
Karine Beaudin Conseillère principale en ressources humaines Tél. : 450 776-8216
Syndicat national des employés municipaux de Granby – CSD, Syndicat des fonctionnaires municipaux de Granby – CSD
PROBLÈME À RÉSOUDREÀ la piscine Miner, dans la ville de Granby, des cours d’aquaforme sont offerts aux citoyens. Les moniteurs sont donc appelés à faire des démonstrations des mouvements à l’extérieur de la piscine. Pour certains mouvements, ils prenaient appui sur des chaises ou sur l’échelle de la piscine. Ils étaient ainsi exposés à des risques de chute et de blessure s’ils glissaient sur le sol mouillé.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe chef de la Division aquatique, Pascal Boivin, et deux moniteurs, Chantal Desautels et Pa-trick Lévesque, ont élaboré un outil de travail. Inspirés d’un accessoire existant en Australie, ils ont conçu avec un fournisseur externe un cadre d’acier qu’ils nomment « aquaframe ». Ils peuvent s’y appuyer ou s’y asseoir en toute sécurité. Cette barre d’assise est large et la prise des mains est arrondie, pour un meilleur confort. La hauteur du cadre peut être ajustée à la taille du moniteur. L’ajout d‘un tapis antidérapant empêche les chutes. Les moniteurs sont mieux protégés des risques de blessures musculosquelettiques pendant leurs cours d’aquaforme.
« AQUAFRAME »
Phot
o : C
SST
Monitrice utilisant l’« aquaframe »
VILLE DE GRANBY, DIVISION AQUATIQUE
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 23
24 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Administration publique
Mont-Saint-Hilaire 180 travailleurs
Annie Dionne Conseillère principale en ressources humaines Tél. : 450 467-2854
SCFP, section locale 2425Syndicat des pompiers et pompières du Québec
PROBLÈME À RÉSOUDRELe Service de sécurité incendie de Mont-Saint-Hilaire est composé de pompiers à temps partiel. Les interventions lors d’un feu confirmé demandent de bonnes capacités physiques, de l’équipement lourd à traîner et une bonne formation afin de prévenir les risques. Toutefois, les pompiers à temps partiel n’ont pas l’occasion d’être fréquemment exposés à des interventions semblables.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour mieux préparer les pompiers à ce type d’intervention, des membres du comité de santé et de sécurité ont mis sur pied une séance d’exercices pratiques sur mesure. Des manœuvres précises et même l’utilisation de l’appareil respiratoire sont demandées aux pompiers. À la suite de ces séances, les formateurs peuvent sensibiliser le pompier à sa condition physique et cibler les éléments de sécurité à améliorer au besoin. L’exercice permet au pompier d’évaluer son degré de forme physique, de comprendre ses limites et de trouver des pistes d’amélioration pour exercer son métier en toute sécurité.
Pompiers lors d’une séance d’exercices
SENSIBILISATION DES POMPIERS À LA BONNE FORME PHYSIQUE
Phot
o : V
ille
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VILLE DE MONT-SAINT-HILAIRE, SERVICE DE SÉCURITÉ INCENDIE
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
Martin LaforceCompagnon pressier TC Transcontinental, Saint-Hyacinthe
Caroline CarpentierConseillère en prévention, santé et sécurité du travail Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) – Estrie
Véronique GiardIngénieure de gravure liquide Teledyne DALSA Semiconducteur inc., Bromont
Cynthia LévesqueCoordonnatrice en santé, sécurité et environnement Pyramides Électrique, Sorel-Tracy
Louis DautreyChef à l’exploitation Ville de Saint-Hyacinthe
CATÉGORIE LEADER
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 25
TRAVAILLEUR
EMPLOYEUR
NOUS RECONNAISSONS LES CANDIDATURES RÉGIONALES SUIVANTES POUR LE CONCOURS NATIONAL :
26 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
NOTES
CÉGEP DE GRANBYDépartement de soins infirmiers PROJET « DOS LÉGER »
NOUS RECONNAISSONS LES CANDIDATURES RÉGIONALES SUIVANTES POUR LE CONCOURS NATIONAL :
CATÉGORIE ÉDUCATION À LA PRÉVENTION
INSTITUT DE TECHNOLOGIE AGROALIMENTAIRECampus de Saint-Hyacinthe SÉCURISATION DES ÉQUIPEMENTS AGROALIMENTAIRES, MACHINES-OUTILSET CADENASSAGE EN MILIEU SCOLAIRE
CÉGEP DE SOREL-TRACYTechnique en environnement, hygiène et sécurité au travail PROGRAMME DE PRÉVENTION DES ACCIDENTS ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES EN MILIEU DE TRAVAIL
NOTES
LES LAURÉATS RÉGIONAUX DE 2014
LES LAURÉATS RÉGIONAUX DE 2013
LA CSST EST FIÈRE DE RECONNAÎTRE LA CONTRIBUTION DE TOUS LES PARTICIPANTS
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISESTUBA INC.Prise de sûreté pour une barre de retournement
GRANDES ENTREPRISESTRANSFORMATEURS DELTA INC. Automatisation du procédé de coupe pour un modèle d’isolant
GRANDES ENTREPRISESLES INDUSTRIES DE MOULES ET PLASTIQUES VIF LTÉEAménagement des postes d’assemblage des coffres de bagages (« trunk box »)
ORGANISMES PUBLICSVILLE D’ACTON VALE, SERVICES CULTURELS ET SPORTIFS Cage de protection pour la formation de la conduite sur une surfaceuse
ORGANISMES PUBLICSCENTRE D’HÉBERGEMENT MARIE-BERTHE-COUTURE, CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE LA HAUTE-YAMASKARéaménagement ergonomique et sécuritaire de la salle de bain