4 Infos CCI La métropole relancée 5 L’aéroport mp bat des records et renoue

avec New York 6 Centre ville : le défi de l’ouverture dominicale 8 Actualité

Avec PLATO, les TPE/PME résistent mieux à la crise 9 Orange cible les

entreprises avec la 4G 10 L'Open Data, une carte à jouer pour les entreprises

12 Amikana.Biologics séduit les business angels 13 O Zen investit « Le Passage »

à Aix-en-Provence 14 Top 20 C’est parti pour Euromed II 15 L’appel de Londres

16 Marseille Provence 2013 Lieux Publics dans ses murs à la Cité des Arts de la

rue 17 Une nouvelle scène pour les Quartiers Nord 20 Spécial bonnes nouvelles

21 Dossier PME, la culture de la gagne 26 Ils font bouger Marseille Provence

30 Made in Marseille Provence 32 Eclairages 34 Agenda

Directeur de la publication : Laurent Carenzo. Rédactrice en chef : Marie-Hélène Balivet. Ont collaboré à ce numéro : L. Berneron, L. Duval, E. Collomb, J. Favre, G. Gauthier, M-O Helme, E. Lambert, E. Ozzola. Illustration de Une : C-Ktre. Maquette, conception & création : C-ktre. Réalisation : Laurent Dagany (www.sitweb-concept.com). Chargée d'édition : Delphine d'Ambrosi. Publicité : Frédéric Jouffrey, directeur de régie, tél. 04 91 54 98 98. Routage : Esprit Mail. Edition : Direction de la communication CCI Marseille Provence - BP 21856 - 13221 Marseille cedex 01 Tél. 04 91 39 56 39. Site web : www.ccimp.com.

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PRIX D'UN APPEL LOCAL DEPUIS UN POSTE FIXEPRIX D'UN APPEL LOCAL DEPUIS UN POSTE FIXE

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PRIX D'UN APPEL LOCAL DEPUIS UN POSTE FIXE

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N° ISNN : 1621-8213. Imprimeur : Siris, Marseille. Contact est imprimé sur un papier issu de forêts durablement gérées.

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Après trois décennies passées à te-nir les rênes du groupe Pernod Ri-card, Patrick Ricard laisse orphelin le « petit jaune » : plus qu’une bois-son, presque un emblème. C'est avec une infinie tristesse que les élus de la CCI Marseille Provence et son Président, Jacques Pfister, ont appris le décès du président de Per-nod Ricard et fils du fondateur Paul Ricard.« C'est une très grande perte pour le monde économique, souligne Jac-ques Pfister. En trois décennies, Pa-trick a su transformer la marque marseillaise emblématique créée par Paul Ricard en un groupe interna-tional leader occupant aujourd'hui la deuxième place mondiale. En di-gne héritier de son père, Patrick Ri-card a été à la fois un stratège et un dirigeant profondément humain. Tout en hissant le groupe au plus haut niveau, il est resté un homme simple, toujours à l'écoute de ses collaborateurs. Je peux en témoigner personnellement, ajoute Jacques Pfister, ayant été pendant près de 20 ans président d'Orangina qui appartenait au groupe Pernod Ri-card. Ma tristesse est profonde. »Visionnaire comme son père, Pa-trick Ricard a su faire tout au long

de sa carrière des choix stratégi-ques et commerciaux qui ont per-mis de hisser Pernod Ricard au se-cond rang mondial des groupes de vins et spiritueux. Il se consacrait également à l’art et à la culture, avec la création de la Fondation Ri-card, et par le biais d’actions de mé-cénat.

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Patrick Ricard, bâtisseur d’empire

La SEM sous le signe de la jeunesse

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Patrick Ricard reçu au Palais de la Bourse par Jacques Pfister.

La sixième édition de la Semaine économique de la Méditerranée* aura lieu à Marseille au Palais du Pharo et au Palais de la Bourse, du 15 au 21 octobre 2012. Dans le ca-dre de la manifestation qui rassem-blera plus de 3 000 personnes ve-nues des trois rives de la Méditerra-née, plusieurs organisations, entre-prises et économistes aborderont l’après printemps-arabe. Cette an-née, l’accent sera mis sur l’éduca-tion, la formation, les aides à l’em-ploi et à la création d’entreprise afin de positionner la jeunesse comme un levier apte à faire évoluer nos so-ciétés. La SEM a pour ambition de stimuler le débat sur le développe-ment économique de la zone Mena et d’encourager les synergies dans la région. Au programme de cette édi-tion, des conférences et ateliers sur

la RSE, l’intérêt des TIC pour le dé-veloppement territorial, le soutien à l’entreprenariat, les aides à l’export, le rôle des réseaux sociaux, la pré-sentation du réseau Nouvelle chan-ce, un Café jeunes qui portera sur la place de la jeunesse euro-méditerra-néenne dans la vie politique, etc. Et bien sûr les 8e Rendez-vous écono-miques de la Méditerranée qui clô-tureront la manifestation, abordant les nouveaux pouvoirs et les nou-veaux programmes économiques en Méditerranée.www.semaine-eco-med.com

* La SEM est organisée par la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, la Ville de Marseille, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, l’Etablissement public d’aménagement Euroméditerranée et la Chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence. Elle est coordonnée par l’Office de coopération économique de la Méditerranée et l’Orient (Ocemo) et bénéficie du soutien de la Commission Méditerranée de Cités et Gouvernements Locaux Unis.

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La métropole relancée

« Le destin de l’agglomération mar-seillaise est une question d’intérêt na-tional », déclarait le 6 septembre le premier ministre en annonçant le plan d’action global adopté par le Co-mité interministériel à la suite des violences récurrentes qui ont secoué la ville. Au-delà des effectifs policiers renforcés et de la création de deux zones de sécurité prioritaires, au nord et au sud de Marseille, la réponse ap-portée par le gouvernement entend être aussi institutionnelle, avec la no-mination d’un préfet chargé de « faire en sorte que l’agglomération mar-seillaise chemine vers la solution de la métropole ».Représentant d’un monde écono-mique fervent adepte de l’idée mé-tropolitaine, Jacques Pfister s’est aussitôt félicité de cette démarche : « la relance de la création d'une mé-tropole est une très bonne nouvel-le » a souligné le Président de la CCIMP. « La volonté des pouvoirs publics d'associer l'ensemble des grands acteurs dans le pilotage des réformes nécessaires va dans la bonne direction. Nous défendons depuis des années la création d'une grande métropole, seule instance capable de favoriser durablement le développement économique de nos entreprises. Les dossiers concernant les infrastructures et les équipe-ments territoriaux, le grand port maritime, l'attractivité internatio-nale doivent être au cœur du projet métropolitain. La CCI Marseille Provence et les forces économiques qu'elle représente sont immédiate-ment disponibles pour travailler aux côtés des pouvoirs publics, des collectivités territoriales et des par-tenaires sociaux pour construire la métropole qui redonnera à tous l'envie d'avancer et de créer. »

La 5e édition du Concours artistique de la CCIMP a livré les dix artistes retenus par un jury présidé par Gé-rard Traquandi : Milena Bonilla, Gilles Boudot, Mohamed Bourouis-sa, Jean Denant, Pauline Fleuret, Olga Kisseleva, Régis Perray, Filip-po Piantanida & Roberto Prosdoci-mo, Marc Quer et Aurore Salomon. Ces artistes travaillant dans le Sud, à Marseille ou Toulon, mais aussi à Lyon, Paris, Milan, Amsterdam ou saint Pétersbourg, sont exposés de-puis le 1er septembre au Palais de la Bourse. Inspirées par des temps économiquement incertains, leurs oeuvres évoquent avec des maté-riaux originaux ou via des tirages photographiques des réflexions ou des émotions qui ne peuvent laisser personne indifférent. Cette 5e édi-tion a battu des records de partici-pation : 122 dossiers de candidatu-res, contre 97 en 2011, 78 en 2010 et 66 en 2009. Le 20 septembre, on connaîtra les grands vainqueurs du millésime 2012 : ceux qui verront une de leurs œuvres rejoindre le patrimoine artistique de la CCIMP.

Record de trafic enregistré sur un mois, en juillet (893 052 passagers), record de progression de trafic sur un mois, en août (+24,1%), record de trafic enregis-tré sur une journée, le 18 août (33 954 passagers)… Ces bons chiffres récom-pensent l’effort mené par l’aéroport Marseille Provence depuis 2011 pour multiplier le nombre de destinations di-rectes avec notamment les forts déve-loppements d’Air France et de Ryanair. En cette fin d’été, la clientèle a large-ment honoré ces nouvelles offres, ce qui devrait permettre à l’aéroport mp de dépasser largement, d’ici la fin de l’année, les 8 millions de passagers.Les Provençaux et Marseillais profitent de ces offres pour voyager plus mais 57% des passagers viennent désormais d’autres départements que le 13.La fréquentation touristique du territoi-re est également stimulée : lors d’une récente enquête, 33% des touristes in-terrogés affirmaient qu’ils ne seraient pas venus sans la présence de vols di-rects.Sur les huit premiers mois de l’année, l’aéroport mp a enregistré un trafic de 5,6 millions de passagers, soit une pro-gression de +15.8% par rapport à la même période de l’année précédente, ce qui constitue l’une des plus fortes pro-gressions de trafic des grands aéroports européens.Au total, plus de 770 000 passagers supplémentaires ont fréquenté l’aéro-port mp depuis le début de l’année. En-

fin, après les nouveautés annoncées depuis le début de l’été par British Airways (Londres Heathrow), TwinJet (Limoges) et XL Airways (La Réunion et Mayotte), cette dernière compagnie re-lance au printemps prochain la ligne mythique Marseille-New York, à raison de deux vols directs par semaine. Dès cet hiver, XL Airways assurera égale-ment une ligne directe vers Punta Cana en République Dominicaine. Selon Jean-François Brando, élu de la CCIMP et président de l’aéroport mp, « ces vols longs courriers vont renforcer considé-rablement l’attractivité de Marseille Provence notamment en ouvrant la porte de notre territoire à de nouveaux touristes américains qui découvriront Marseille Provence en 2013, année ca-pitale ».

L’aéroport mp bat des records et renoue avec New York

Pages réalisées par M-H. Balivet et E. Ozzola

10 artistes en haut de l’affiche

Photo Camille M

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pour nous contacter 0 969 39 89 13

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Depuis le 2 septembre, plus de 150 commerces de l’hyper-centre de Mar-seille, zone touristique, ouvrent leurs portes le dimanche. La mutation est so-ciétale, le défi, considérable : les com-merces indépendants doivent en mesu-rer l’enjeu pour que le centre-ville his-torique, qui possède avec le Vieux-Port un atout concurrentiel indéniable, ré-siste à l’attractivité des complexes com-merciaux existants ou à venir, ouverts en périphérie. Rendue possible par une large concertation entre employeurs et syndicats (voir encadré), l’opération ac-compagne la refonte totale du coeur de la ville en vue de 2013, année de la ca-

pitale européenne de la culture. Objec-tif de ce travail de longue haleine or-chestré par MPM, la Ville de Marseille, la CCI Marseille Provence et Terre de Commerces : transformer l’hyper-cen-tre marseillais en un centre commercial à ciel ouvert, attractif pour les touristes et pour les résidents. Sécurité, propreté, stationnement, animation sont les thè-mes-clés de l’opération ; ils seront au centre des réflexions du comité de pilo-tage constitué par les représentants des partenaires organisateurs. « Ce comité se réunira aussi souvent que nécessaire pour ajuster le contexte aux attentes des commerçants et de leurs clients, af-firme Jean-Luc Blanc, vice-président CCIMP délégué au territoire Marseille. Au delà des 150 "pionniers", il faut que chaque jour des commerçants, tou-jours plus nombreux, rejoignent les res-taurateurs dans l’ouverture dominicale et s’engagent pour le développement de leur commerce et le rayonnement tou-ristique de Marseille ». La CCI Marseille Provence et Terre de Commerces, sou-tenues par la Ville et MPM, ont déjà lancé une opération de mobilisation des commerçants baptisée « Shop in Marseille le dimanche aussi ! », qui vise aussi à promouvoir cette information auprès du grand public.

M-H.B

infos cci

Plus de 150 commerces ouverts le dimanche au centre de Marseille depuis le 2 septembre : une révolution qui doit faire son chemin dans les pratiques et

les esprits pour préparer l’avenir commercial de cette zone.

Centre ville : le défi de l’ouverture dominicale

Les chiffres de la CCIMP*

Conjoncture économique du 2e trimestre 2012** Bouches-du-Rhône

EntreprisesStabilité du nombre

de défaillances (1er trimestre 2012 par rapport

au 1er trimestre 2011) +0% au niveau national

Emploi16 157 demandeurs d’emplois

(ABC - mai 2012)+3,7% sur un an

(+6,6% au national)

Consommation631,2 millions d’euros

de recette de TVA au 1er trimestre 2012+9,6%% par rapport

au 1er trimestre 2011

Transports2,305 millions de passagers aériens au 2e trimestre 2012

+16,8% par rapport au 2e trimestre 2011

20,7 millions de tonnes de fret portuaire

-8,7% par rapport au 2e trimestre 2011

Tourisme304 000 croisiéristes au

2e trimestre 2012+17% par rapport au

2e trimestre 2011

Festival d'Aix 2012 : belle réussite pour le festival

d'art lyrique d'Aix-en-Provenceavec 85 000 spectateurs

(en hausse de +15 et +16% l'an dernier)

** Chiffres extraits du tableau de bord de l’économie au 2e trimestre 2012 à

télécharger sur le site ccimp.com, rubrique INFO ECO/ Indicateurs et

conjoncture

* Retrouvez les publications du CRE, Centre de ressources économiques, sur

www.ccimp.com (Rub. : Info Eco)

Dans le cadre de la loi Mallié, qui permet l’ouverture des commerces de détail le di-manche en zone touristique, les partenaires sociaux locaux ( CFTC, FO, CGE, CFDT, CGPME et UPE) ont défini, le 2 décembre 2011, les conditions d’encadrement social nécessaires à l’ouverture dominicale sur la zone touristique de Marseille. La CCI Marseille Provence, la Ville de Marseille, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole et Terre de Commerces, se sont engagés à élaborer un environnement favorable à l’ouverture dominicale. Ainsi, le 10 mai dernier, 40 enseignes et entrepre-neurs du commerce de Marseille donnaient leur accord pour une ouverture domini-cale durable de leur boutique.

Un accord historique

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Piloté par la CCI Marseille Provence en lien avec les partenaires qui le finan-cent*, Plato est un programme d’ac-compagnement des TPE/PME du terri-toire - moins de 20 salariés pour la plu-part - qui s’étale sur deux ans et s’ap-puie sur des groupes de travail animés par des cadres de grandes entreprises. Favorisant le transfert d’expériences et de bonnes pratiques directement appli-cables, il s’est décliné dans les Bou-ches-du-Rhône sous deux formes.Un dispositif spécifique aux départe-ment s’achèvera à la fin de l’année. Une soixantaine de PME, et une dizaine de « coachs » y ont participé. Et affichent leur satisfaction, selon le bilan effec-tué : 80% d’entre elles en ont tiré des bénéfices pratiques pour le pilotage de leur entreprise et 96% sont prêtes à re-commander Plato. Un autre programme, consacré à la « performance durable et à la responsa-bilité sociétale de l’entreprise (RSE) », se déroule conjointement dans le Var, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône jusqu’à juin 2013 et rassemble 110 entreprises (plus de 2 000 salariés)

autour de 24 grands coachs. Le bilan à mi-parcours vient de sortir. Les indicateurs économiques observés permettent notamment de constater que les entreprises de Plato résistent plutôt mieux que la moyenne à la crise avec une hausse prévisionnelle de leur chiffre d'affaires de 5%. Mais surtout, 92% d’entre elles ont d’ores et déjà mis en œuvre des actions de progrès dans le domaine des ressources humaines, 80% ont tissé des liens avec le tissu écono-mique local et 67% ont modifié leur stratégie de développement, ainsi qu’en témoigne ci-contre un dirigeant de PME marseillaise.

E.L

* Partenaires PLATO :- GDF SUEZ (propriétaire de la marque),- pour le dispositif départemental : Conseil général 13 et Communauté d'agglomération du Pays d'Aubagne et de l'Etoile,- pour le programme régional : Union européenne, Etat, Conseil régional et Ademe.

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Les partenaires du dispositif Plato PME Performance durable. De g à d : Corinne Rolland (CCI Marseille Provence), Michel Gioria (Ademe), Michèle Tregan (Conseil régional Paca,

conseillère régionale Paca déléguée à l'Emploi), Jean-Michel Enee (CCI Nice Côte d'Azur), Loïc Duquy-Nicoud (Ademe), Xavier Grimaldi (CCI du Var ), Delphine de France (CCI Marseille Provence, vice-présidente déléguée au Développement durable),

Anne-Marie Fruteau de Laclos (Ademe).

« Les ateliers de Plato "Performance durable", auquel je m’étais inscrit à la suite d’un article paru dans Contact, m’ont aidé à créer un ca-dre de fonctionnement plus struc-turé afin de déléguer davantage et de me dégager du temps », estime Christophe Hess, dirigeant de Sim-plex, une entreprise familiale mar-seillaise de barrières et portails automatiques de 7 salariés. Au menu de ces innovations prati-ques : mise en place du document unique, instauration d’un entretien annuel d’évaluation, mise sur des gammes de produits catalogue, ma-nagement humain prenant davan-tage en compte la personnalité de chacun…Fort de son expérience dans de gran-des entreprises, dont la direction ré-gionale Sud-Est d’un groupe inter-national d’ascenseurs, Christophe Hess, 50 ans, avait racheté Simplex en 2007 et en cinq ans a fait aug-menter le chiffre d’affaires de cette TPE de 124%, passant de 420 000 € à plus d'un million. Les clefs du suc-cès : mise aux normes européennes, modernisation et diversification des activités via la vidéo-surveillance et le contrôle des accès…« Notre clientèle est composée à 80% de syndics et de bailleurs so-ciaux, lycées, lieux de travail, etc. », explique le chef d’entreprise qui est, par ailleurs, un fervent adepte des réseaux professionnels, dont Plato. « Se développer n’est pas toujours facile pour une PME, souligne-t-il. Les réseaux permettent de croiser les contacts et de mieux connaître le marché ».

E.L

Simplex à Marseille, adepte de Plato

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Christophe Hess, dirigeant de Simplex.

Avec PLATO, les TPE/PME résistent mieux à la crise

e n t r e p r i s e s

Spécialisée dans la mise en œuvre de stratégies de vente et le design de boutiques en ligne, la jeune société s'apprête à prendre un tournant im-portant. Hébergée depuis ses débuts, en 2009, par la pépinière CEI Pro-vence, Sonuts va s'installer dans des locaux situés à l'ouest d'Aix-en-Provence. Dans le même temps, une première levée de fonds lui a permis de récolter 300 000 euros, abondés à parts égales par Paca Investisse-ments et Grand Delta Angels. « Un premier tour très satisfaisant, qui va nous permettre d'accélérer notre dé-veloppement », assure François-Xa-vier Morre, cofondateur de la société avec Daniele Lodola.

C'est avec les principaux sites de e-commerce que travaille Sonuts. E-bay principalement, mais aussi Pri-ce Minister, Rue du Commerce, La Redoute ou la Fnac. Il s'agit d'aider les clients à trouver le meilleur po-sitionnement et optimiser le réfé-rencement de leurs produits sur ces sites. Sans prélever de commission sur le trafic, mais sur les ventes. Parmi les opérations récentes, la mise en place sur e-Bay des bouti-ques du groupe Seb, ou de « Re-born », dédiée à l'ancien mobilier des établissements du groupe Ac-cor. Autre opération d'envergure, avec la Redoute cette fois : la pos-sibilité de se plugger sur une mar-que du site pour accéder au reste de son catalogue.Confiante, Sonuts espère doubler ses effectifs d'ici décembre pour compter une douzaine de salariés. Le business plan idéal ? Un chiffre d'affaires de 4 millions d'euros, une trentaine de clients et vingt colla-borateurs pour 2015. A suivre...

L.D

Sonuts boostée par Paca Investissements

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Léonard Parli, confiseur helvète, a fondé l'illustre maison aixoise en 1874, installant alors sa fabrique dans le quartier de la gare et met-tant son savoir-faire au service d'une recette toute provençale. Une page se tourne aujourd'hui avec l'installation, dans la zone d'activi-té des Milles, d'une nouvelle fabri-que, d'un magasin et d'un café-gla-cier. Soit 6 000 m2 aménagés avec l'aide de l'architecte Jean-Michel Battesti dans les anciens locaux d'Eiffage.Ce déménagement vient souligner le renouveau de l'entreprise, bien mal en point au sortir des années 90. Il a fallu toute l'opiniâtreté d'une Renée Maucort, entrée dans la famille par alliance, pour redres-

ser le navire en perdition. 2007 sera une année charnière, avec l'inscrip-tion de nouvelles méthodes de tra-vail et un produit désormais haut-de-gamme, destiné au public choisi des boutiques Hédiard, Marrou, Dromel ou du Bon Marché, ainsi qu'à certains clients aux Etats-Unis, dans le Golf Persique et en Asie – mais l'export n'excède pas à ce jour 10% d'un chiffre d'affaires qui s'est monté à 1,4 millions d'euros l'an passé, en augmentation de 6%. La vente aux comités d'entreprise est également conséquente et la mai-son fabrique désormais quelque 100 tonnes de calissons par an. Les fruits confits élaborés avec les me-lons de Trets et les abricots des Mées ont également le vent en pou-pe. « Cela va d'autant mieux que la relève est en place, confie Renée Maucort. Ma fille et mon neveu sont prêts ! ».

L.D

Les calissons Parli ont la bougeotte

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Thinkstock

François-Xavier Morre, cofondateur de Sonuts avec Daniele Lodola.

L’opérateur Orange a choisi Marseille pour tester son pre-mier réseau hexagonal en 4G. Après la phase pilote, les pre-mières offres commerciales sont attendues cet automne. Orange annonce une « couver-ture optimale » de Marseille et des débits allant jusqu’à 150 mégabit/s, soit un réseau dix fois plus rapide que l’actuelle 3G. Pour les entreprises, la 4G devrait permettre des avancées importantes dans la façon de travailler. Ainsi, l’opérateur propose un « forfait informati-que » couplé à la 4G. Une for-mule qui se rapproche du leasing, couramment utilisé par les entreprises pour leur parc automobile. La fourniture des équipements informati-ques, leur installation, leur maintenance, ainsi que les lo-giciels utilisés seront fournis par Orange. Chaque utilisateur pourra se connecter à son pos-te de travail 24h/24h et à dis-tance grâce à un système sécu-risé et surtout sans problème de débit. Avantage : un coût fixe par poste de travail. Autre innovation permise par la 4G, l’amélioration des visioconfé-rences rendues plus fluides ou encore un service intéressant de « web-cam ». Des caméras reliées par la 4G à des tablettes de type Ipad permettront de surveiller des points stratégi-ques de l’entreprise, par exem-ple un chantier mené par une PME du BTP…

L.B

Avec la 4G, Orange cible les entreprises

actualité p a r c o u r s

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Importé des Etats-Unis, l’ « Open Data » consiste à mettre à disposition de tous des données publiques, généralement produites par les administrations et les collectivités. En 2010, la ville de Rennes a été la première à se lancer en créant un « entrepôt de données » : on y trouve pêle-mêle les prénoms des enfants nés à Rennes, les points d'apport volontaire de déchets ou encore le périmètre des ZAC... A la suite de Rennes, « quelques grandes villes, deux ou trois départements et autant de régions se sont lancées elles aussi », résume Charles Nepote, qui ani-me des initiatives Open Data au sein de la Fing, la Fondation internet nouvelle génération. Dans l'Hexagone, le mouvement s'amor-ce donc. « On est au milieu du gué, expli-que Charles Népote. Beaucoup compren-nent mal encore l’intérêt de la démarche à moyen terme. Et les acteurs publics fran-çais ne sont pas habitués à fournir des données gratuitement ». La région Paca et le territoire de Marseille Provence étaient encore moins dotées en la matière : aucu-ne initiative Open Data ou presque n'exis-tait jusqu'à présent. La préparation de 2013, année capitale européenne de la culture, a donné l'occasion de libérer da-vantage les données publiques du terri-toire. L'association MP2013 a par exem-ple décidé d'offrir, en libre accès (et libre reproduction), son programme de l'année culturelle, horodaté, géolocalisé et bilin-gue. La Région Paca vient de s'y mettre également. Sur le portail regional parte-narial « http://opendata.regionpaca.fr »,

on peut se renseigner sur l'électricité pro-duite par biomasse dans la région, les éta-blissements labellisés tourisme & handi-cap, etc. Bouches-du-Rhône Tourisme s’est également positionné en libérant ses données accessibles sur son portail « http://data.visitprovence.com » , tandis que la CCI Marseille Provence libère ses données « Esprit Client ».

Un énorme potentiel d’innovation

Mais quel est l'intérêt d'obtenir des « don-nées ouvertes » pour les entreprises ? Pour le savoir, il faut s'intéresser à l'en-vironnement des open data, diffusées sous deux licences principales : la « li-cence ouverte » de l'Etalab, opérateur de data.gouv.fr (portail Open Data de l'Etat)

et l'Odbl, une licence internationale. La licence ouverte impose comme seule obligation en cas de réutilisation des données la mention de leur auteur origi-nel. Tandis que l'Odbl oblige tout trans-formateur de données Odbl à republier les données modifiées sous licence Odbl. Dans les deux cas, l'utilisation commer-ciale de données publiques est possible. « On n'a pas le droit de vendre les don-nées en elles-mêmes, note Charles Népo-te. En revanche, on peut fournir un ser-vice commercial qui utilise des données agrégées. » Exemple : en compilant des données statistiques sur la population de Marseille, comme la géolocalisation de ménages en fonction de leur revenu ou l'âge des résidents, une société pourrait définir des zones de chalandise... pour elle-même ou pour offrir ce service à d'autres. De nombreuses applications in-novantes sur web ou mobile sont possi-bles grâce à l'Open Data, et les entrepri-ses elles-mêmes peuvent participer à l'ouverture de données. « Nike a par exemple ouvert les données concernant ses achats pour améliorer son processus d'approvisionnement », rappelle Charles Népote. Nike instaure ainsi une sorte de cahier des charges participatif pour ob-tenir le meilleur fournisseur. L'Open Data permet aussi de rendre l'entreprise plus transparente, ce qui peut concerner les sociétés de l'agroalimentaire souhai-tant rassurer un consommateur mé-fiant...« Dans un pays en quête de relais de croissance, l’OpenData représente un énorme potentiel d’innovation pour les entreprises de la filière numérique de no-tre territoire, conclut Guy Gensollen, membre associé de la CCI Marseille Pro-vence. C’est pourquoi la CCI Marseille Provence a lancé les Open Data Awards (voir encadré). Entreprises, à vous de jouer ! »

L.B

L'Open Data sera l’un des thèmes abordés lors de la prochaine édition de ToPTIC, le 16 octobre : www.top-tic.com

Ce phénomène très prometteur est encore marginal en France, mais de nombreuses initiatives devraient lui donner bientôt un coup d'accélérateur. La CCI Marseille Provence participe à la révolution et lance les « Open Data Awards ».

L'Open Data, une carte à jouer pour les entreprises

Pour dynamiser les idées autour de l'Open Data, la CCI Marseille Provence en partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bouches-du-Rhône Tourisme et l’association Marseille Provence 2013 vient de lancer les Open Data Awards, un concours qui s'adresse aux entreprises locales du numérique. Clôturé en décembre, il récompensera en mars prochain les meilleures applications et plateformes numériques d'Open Data. (Réglement et info sur http://opendataawards.ccimp.com). La Fing organise aussi les 29 et 30 septembre le Hackathon Open Data, qui réunira tous les acteurs locaux de la planète « données ouvertes » (http://hackdatapaca.net).

Devenons acteurs de l’Open Data

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actualité 12 | 13e n t r e p r i s e s

Massalya, le labo mobile qui

analyse la pollutionUnique en Europe, la plate-forme Massalya, laboratoire mobile qui se présente sous la forme d’un camion équipé d’une instrumentation de pointe destinée à piéger particules et autres composés organiques vo-latils, fait partie intégrante du Pôle Chimie de l’Environnement installé récemment sur le site universitaire de Saint-Charles à Marseille. Re-groupant dans un bâtiment rénové (1 600 m2) une équipe de 67 cher-cheurs/ingénieurs disséminés aupa-ravant sur tout le site et des équipe-ments très spécifiques, ce pôle de recherche dédié à la chimie de l’en-vironnement a nécessité 5,5 M€

d’investissement (Ministère de l’en-seignement et de la recherche, Ré-gion, CG 13, Communauté du Pays d’Aix, Ville de Marseille, Aix-Mar-seille Université et FEDER). Com-mentaires d’Henri Wortham, son directeur : « La plate-forme mobile peut réaliser des mesures en ligne à une cadence rapide avec un relevé toutes les cinq minutes. A la fin de l’année, l’arrivée d’un nouvel équi-pement unique au monde, permet-tra d’analyser également les mé-taux. » D’abord positionnée sur le site industriel de Berre, puis en juillet dernier près de Bayreuth (Al-

lemagne), Massalya sera utilisée cet automne à Rousset afin de traquer les microparticules tant redoutées par les techniciens des salles blan-ches de la microélecronique.

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Amikana.Biologics, PME spé-cialisée dans l’innovation mé-dicale, vient de lever 450 000 e auprès de business angels lo-caux, réunis au sein de l’asso-ciation aixoise Alumni. L’enjeu est de taille : Pablo Gluschan-kof, médecin-chercheur et fon-dateur de la PME, envisage de commercialiser, en 2013, son premier test de résistance au traitement contre le VIH. « Le VIH est en constante mutation et si un traitement peut se montrer efficace pendant quel-ques semaines, il ne produira plus ensuite d’effets bénéfiques parce qu’il rencontrera une forme résistante au traite-ment », explique Pablo Glus-chankof. D’où l’idée d’anticiper en évaluant l’efficacité des traitements contre le VIH. Ami-kana.Biologics a développé une technique utilisant de la levure, dont les spécificités sont proches des cellules hu-maines. Créée en 2008 au sein de l’hôpital de la Timone, la PME ambitionne un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros en 2018, en commercialisant ses tests sous licence ou en partenariat avec un industriel. Alumni business angels, déjà présente au capital, a convain-cu ses partenaires (Banque po-pulaire, Fonds régional Paca, business angels du Var et du Vaucluse et investisseurs pri-vés) de tenter l’aventure.

L.Bwww.amkbiol.com Pour devenir business angel : www.alumni-ba.com

Amikana.Biologics séduit les

business angels

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A Éguilles, une toute jeune société, Stéripure, innove pour éliminer germes et moisissures des produits secs … Son dirigeant, Olivier Bour-gois, décline un système de débac-térisation sous vide utilisé dans sa précédente entreprise, Eurovanille, basée dans le Nord. « Le procédé, issu d’une technique suisse - Napasol - est entièrement biologique et certifié par Ecocert. Par ailleurs, à la différence d’autres pro-cédés, il ne maltraite pas les pro-duits physiquement et est adapté au

traitement en finesse de petites quantités – tel le safran ou le poi-vre – ou à destination de petits négo-ciants », explique Olivier Bourgois. Pourquoi s’installer à Éguilles ? A cause de la proximité du Port de Marseille-Fos et de la présence de sociétés spécialisées dans les pro-duits secs et les épices Mais le marché de Stéripure est loin d’être seulement un marché régio-nal. « Mes clients européens, sou-cieux d’accroître la sécurité alimen-taire de leurs produits, sont séduits par la possibilité que je leur offre de tout faire sur place : réceptionner moi-même leurs marchandises, les traiter, les reconditionner avant de les leur renvoyer », explique Olivier Bourgeois. « Certains qui jusque là se faisaient livrer via Hambourg, sont d’ailleurs prêts à changer pour Marseille... » E.L

Stéripure débactérise

les fruits secs

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Déjà installé avec succès à La Valentine, l’Escale Borély et rue de la République à Marseille, le restaurant 0 Zen est désor-mais implanté à Aix-en-Provence, à deux pas de La Rotonde. C’est dans le superbe espace de l’ex-restaurant « Le Passage » qu’ O Zen propose depuis cet été ses buf-fets asiatiques traditionnels à volonté, et dans une moindre mesure son buffet oc-cidental, en y ajoutant un nouveau concept de gastronomie : la « Bistrono-mie ». De quoi s’agit-il ? D’un habile mé-lange d'esprit bistrot et d’audace culinai-re, le tout à un prix très abordable. L’af-faire ne s’arrête pas là, car dès cette ren-trée, O Zen lance, sous la houlette de Yannick Plassard, son chef formé chez Alain Ducasse, des ateliers de cuisine (cuisine française, sushi, pâtisserie) desti-né aux adultes, enfants, touristes (possi-bilité d’ateliers en anglais). Avec 350 cou-verts sur 1 800 m2 et une terrasse de 50 couverts, O Zen continue donc sur sa

lancée… A savoir une nouvelle ouverture par an et un total de 800 repas servis à midi en semaine entre ses quatre établis-sements. A noter que ces restaurants créés

par Yves Lê et David Luu sont les seuls du Sud de la France à bénéficier du « Label Qualité Asie ».

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O Zen investit « Le Passage » à Aix-en-Provence

Photo Martial Thiebaut

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La ville de Marseille a donné un avis favorable à la constitution de la ZAC littorale qui sera le premier périmètre sur la zone d’extension d’Euroméditerranée, dite Euromed II, à être aménagé. Une concerta-tion devrait se tenir à l’automne 2012 avec deux réunions publiques d’information et une exposition ouverte au public pendant huit se-maines. Pour un investissement es-timé à 70 millions d’euros, cette fu-ture ZAC littorale, qui devrait s’étendre sur une quarantaine d’hectares, pourrait comporter plus de 4 000 logements dont 25 à 30%

de logements sociaux et 15% en accession à prix maîtrisé. Le finan-cement est assuré par l’Etat (33%), par la Ville de Marseille (21%), et à parité par la communauté urbaine MPM, la région Paca et le Conseil général 13 (15% chacun). Le site accueillera également 164 000 m2

de bureaux et locaux d’activités ainsi que 32 000 m2 d’équipements publics à définir. La concertation va permettre d’affiner le périmètre de la ZAC et d’apporter des élé-ments de réflexion sur l’interven-tion qu’il faudra mener sur le vil-lage des Crottes situé à l’intérieur de ce périmètre. L’aménagement de cette ZAC s’inscrit dans le program-me de la phase 1 de l’extension qui comprend par ailleurs la réalisation d’un « ilot démonstrateur », qui pré-sentera différentes solutions en ma-tière d’éco-construction, la réalisa-tion du pôle multimodal Gèze et du Parc Bougainville, un espace vert de 4 hectares.

G.G

La Cour administrative d’appel vient de valider le permis de construire de la future Grande mos-quée de Marseille qui avait été an-nulé en première instance en octo-bre 2011. La principale raison de cette annulation était le manque de parkings suffisants sur le site des anciens abattoirs de Saint Louis que la ville de Marseille a cédé à l’association « la mosquée de Mar-seille » par bail emphytéotique. Une délibération de la communauté ur-baine MPM s’engageant à construi-re 450 places de parkings a convain-cu la Cour de revenir sur cette an-nulation. Désormais, le champ est libre pour le démarrage des travaux prévus, selon Maxime Repaux, du cabinet BAM (Bureau Architecture Méditerranée), pour le premier se-mestre 2013, une fois finalisées les dernières études indispensables. Reste encore le problème du bou-clage financier de l’opération. Se-lon l’imam Ghoul, qui préside l’as-sociation, la validation du permis de construire devrait permettre de relancer le processus auprès des do-nateurs qui s’étaient fait connaître depuis la pose de la première pierre, en mai 2010, « les pays du Ma-ghreb, l’Arabie Saoudite, le Koweit ou le Qatar ». Une collecte nationa-le et locale devrait également être lancée auprès des fidèles. Le budget prévisionnel est de 22 millions d’euros pour un édifice qui sera parmi les plus grands de France avec une salle de prière de 2 500 m2, une école coranique, un restaurant, une librairie et une bibliothèque.

G.G

La Mosquée de Marseille relancée

Photo BAM

Photo Euroméditerranée

A Marseille, le fort d'Entrecasteaux, édifié au XVIIe siècle par le cheva-lier de Clairville, connaît une nou-velle vie. Depuis dix ans ans, dans le cadre de chantiers dévolus à sa réhabilitation, il accueille et héber-ge en toute discrétion les équipes oeuvrant à redonner son lustre à l'imposant monument historique. En juillet dernier, son nouveau cos-tume de pôle d'insertion et de for-mation professionnelle aux métiers du patrimoine et de l'éco-construc-tion a été très officiellement inau-guré.Il est vrai que le site se prête idéale-ment à un tel projet. Une première salve de travaux, aujourd'hui ter-minée, a déjà permis la remise en état des demi-lunes Dauphine et Villeroy ainsi que du bastion de Be-ringhen. Et 2500 autres m2 vont à leur tour servir la qualification de demandeurs d'emploi et de person-nes en situation d'exclusion, em-bauchés sur les chantiers d'inser-tion d'Acta Vista. Cette deuxième tranche, qui se déroulera entre 2013 et 2016, bénéficie notamment d'aides du Feder (Fonds européen de développement régional). L'action d'Acta Vista, à Entrecas-teaux ou à l'hôpital Caroline sur l'île du Frioul, s'est déjà traduite par plus de 3 800 recrutements, 300 embauches sur l'ensemble des chantiers, et un titre professionnel pour 60% des participants. « Un po-tentiel d'apprentissage complet et durable, un modèle innovant et éco-

nomiquement intéressant pour la collectivité », souligne Arnaud Cas-tagnède, directeur et fondateur de cette entreprise marseillaise à voca-tion sociale.

L.D

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Patrimoine et insertion

C’est parti pour Euromed II

« Les Jeux ? C’est pas pareil ! ». On a tous entendu cette phrase, que l’on soit sportif ou non. Les Jeux Olympiques sont une compétition à part, rien n’est écrit… Les sept athlètes du Cercle des Nageurs de Marseille et leur entraîneur Romain Barnier ont vécu ce fameux « ascenseur émotionnel ». pendant leur première semaine olympique. Dès le 2e jour, Fabien Gilot devient (avec Y.Agnel, C.Lefert et A.Leveaux) champion olym-pique d’un 4x100 mètres nage libre pro-mis aux australiens… et chapardé au nez et à la barbe des américains. Cette course enragée restera dans notre mémoire col-lective. Mais ensuite Fabien n’entre pas en finale du 100 crawl et son rêve de médaille individuelle s’évanouit… On annonçait un combat serré avec les américains sur le relais 4x200 mètres nage libre… Il n’a jamais eu lieu : Gre-gory Mallet était prêt, les américains aussi. Greg se « contente » d’une 2e mé-daille d’argent après Pékin…

Que dire du champion du monde et d’Eu-rope en titre du 100 dos qui finit au pied du podium ? Seulement que le talent de Camille Lacourt demeure inégalé. Lui seul a la clé de son avenir sportif… Il lui restait une autre chance de médaille avec Gia-como Perez-Dortona dans le relais 4x100 mètres 4 nages, mais la porte de la finale s’est refermée juste devant eux…Pendant cette folle semaine, Laure Ma-naudou passe à côté de ses Jeux. Peu importe, elle éclate de joie lors de la vic-toire éthérée de son frère Florent, entraî-né en catimini au village olympique par son coéquipier William Meynard, lui-même forfait. Florent Manaudou clôtu-re ainsi la semaine par une victoire ma-gique, au bout d’un 50 mètres nage libre nagé comme au ralenti et vécu par tous comme un rêve éveillé… Alors oui, « les Jeux, c’est pas pareil… », on le savait. Mais après un bilan historique de 7 mé-dailles dont 4 titres pour l’équipe de France de natation et deux premiers ti-

tres de champion olympique (attendus depuis 1921) pour deux nageurs du CN Marseille, on a juste envie que ça recom-mence… Vite Rio 2016 !

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L’appel de Londres

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Florent Manaudou, champion olympique du 50m nage libre.

Avec trois espaces de travail, une grande halle de montage et répé-tition, un atelier de construction et une salle de répétition, (1 600 m2 au total) à la Cité des Arts de la rue aux Aygalades, Lieux publics dispose désormais de locaux adaptés au sein d’un environnement qui permet com-plémentarité et entraide avec d’autres occupants de la Cité. D’ici fin 2012, le centre national de création devrait aussi disposer d’hébergements pour loger ses artistes en résidence. Pour Pierre Sauvageot, son directeur, l’échéance 2013 est une chance « d’autant qu’on ne peut changer la date et les occasions de repous-ser à plus tard ». Son projet « Mé-tamorphoses » (2,5 M€ à 3 M€ financés à hauteur de 1 M€ par Marseille Provence 2013) prévoit notamment les Sirènes et Midi Net qui fêteront leur 100e créa-tion fin 2013, les Champs Har-moniques qui s’installeront aux Goudes, une façade du centre-ville à découvrir sous un angle très inhabituel, un banquet géant qui se tiendra sur la Canebière… ou encore les escaliers de la gare « coloriés » et la construction d’une ville éphémère en carton à Bargemon. En attendant, Lieux Publics propose le mois prochain la restitution de l’ANPU (Agence nationale de psychanalyse urbai-ne) qui, depuis 2009, a mené sa démarche psy à Marseille, dans les villes voisines et jusqu’à Al-ger.

M-O.H

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C'est une première mondiale assu-re-t-on au pied du Garlaban : alors que traditionnellement ce sont des stylistes ou des designers qui ha-billent les rames de tramway, celui du pays d'Aubagne et de l'Etoile sera signé par le plasticien Hervé Di Rosa. En partenariat avec l'équipe d'Alstom, celui-ci a planché sur l'habillage intérieur, la livrée, les couleurs et l'ambiance des rames du « Citadis compact ».Artiste populaire, atypique et cu-rieux, Di Rosa s'est toujours expri-mé sur une grande variété de sup-ports, recourant à toutes sortes de techniques, de la sculpture à l'es-tampe, en passant par la céramique et la bande dessinée. C'est égale-ment lui qui a fondé le musée inter-national d'Art modeste à Sète, en 2000. Depuis plusieurs années, il s'intéresse au rapport de l'art contemporain et du grand public. Rencontrer des hommes et des fem-mes du monde entier lui a inspiré la série des « Renés », une galerie de portraits colorée qui revisite l'hu-manité à sa drôle de façon. Cette vi-sion a bien entendu trouvé un écho dans le projet de tramway d'Auba-gne. Di Rosa prévoit de représenter la vie quotidienne des habitants de ce territoire en élargissant la famille de ses personnages ronds et fantas-ques. Travail qu'il entend mener en collaboration avec les enfants, qu'il a commencé à rencontrer cet été dans les centres des loisirs. « Une manière de les faire entrer dans l'histoire de l'art », glisse-t-il.

En revanche, il faudra patienter jusqu'à la fin 2013 pour que le pre-mier tramway dessiné et gratuit file sur ses rails...

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A Aubagne, un tramway signé Di Rosa

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Lieux Publics dans ses murs à la Cité des Arts de la rue

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Comme tout événement de telle en-vergure, Marseille Provence capitale européenne de la culture aura ses manifestations In et Off. Bonne nouvelle, les entreprises du territoire investissent la manifestation dans tous ses aspects, de l’officiel à l’« un-derground »… Témoin, la BPPC, qui vient d’accorder son soutien au Off 2013. « Depuis 2004, le Off a dé-montré son originalité, sa crédibilité et sa pertinence. La Banque Popu-laire Provençale et Corse dans son rôle d'acteur de l'économie régionale a naturellement trouvé sa place auprès de cette équipe qui porte les mêmes valeurs qu'elle : proximité,

enracinement régional et ouverture. En somme, comme le Off, elle a vo-cation à financer les jeunes pousses aussi bien que les talents plus confirmés », précise Marie-Domini-que Champloy, directrice de la com-munication et du projet coopératif de la BPPC. Cet établissement fi-nancier, que l'on retrouve tradition-nellement au côté des courses de voile, s'est engagé à hauteur de 200 000 e, devenant ainsi le partenaire principal du Off. Une contrainte ce-pendant : que 80% soient investis dans des projets impliquant des ar-tistes régionaux encore peu connus. Et pour mener à bien la variété de projets exposés sur www.mar-seille2013.com, le Off organise la 2e édition de son speed-dating le 25 septembre à la Bo[a]te. Objectif : mettre en relation acteurs économi-ques et porteurs de projets.

L.D

La BPPC soutient le Off

L'actualité de la future capitale européenne de la culture...

Son nom, symbolique forcément : le Porte-voix. La scène à venir en aura la forme, mais entend également en avoir l'usage ! Imaginée et conçue par Richard Bigué, cette nouvelle « fabrique culturel-le » sera amarrée dans le parc de la bas-tide Saint Joseph, mairie des 13e et 14ear-rondissements de Marseille. En rez-de-jardin de la bastide, l'enfilade de salles voûtées est déjà en cours de réha-bilitation, dans le cadre de chantiers d'in-sertion. Ces « loges » sont appelées à ac-cueillir plusieurs expositions labellisées 2013, à commencer par « Bauhaus – en-tretenir les choses matérielles », qui réu-nira une poignée d'artistes marseillais et autant issus d'une autre capitale culturel-le, Essen, autour d'un art engagé et débar-rassé de sa matérialité. Plus tard, les pho-tos de Bernard Pesce raconteront le destin de Marseillaises d'origines diverses. Le projet de porte-voix géant confirme encore la volonté politique de faire da-

vantage de place à la culture dans ce quartier. « Nous cherchons à libérer de l'espace public pour favoriser le lien so-cial, et porter la parole d'habitants et de territoires qui l'ont si peu », insiste Ma-rie-France Lucchini, directrice de Planè-tes Emergences. Cette scène, que tous es-pèrent pérenne, sera dédiée aux arts vi-vants, accueillant notamment les mani-festations Digitale Afrique et Musicales

Actuelles. Planètes Emergences, créée il y a deux ans à l'initiative de Gérard Pa-quet, ancien directeur du théâtre de Cha-teauvallon, œuvre à créer du lien à partir de la culture, sous toutes ses formes. L'inauguration est prévue en octobre, avec « Navigations chorégraphiques in-teractives » des n+n Corsino !

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Une nouvelle scène pour les Quartiers Nord

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Parution AndroMac 15-09-2012.pdf 1 23/07/12 17:03

1599-2013 la CCI Marseille Provence au service de la créationPrésentée durant l'été 2012 au Palais de la Bourse (ici, recto et verso), l'exposition "L'art d'entreprendre n°4" joue les prolongations à la Foire internationale de Marseille. Pour tout savoir sur "Nicolas Paquet, Cyprien Fabre, Jules Charles-Roux, trois armateurs marseillais", rendez-vous au Parc Chanot, espalanade 1, du 21 septembre au 31 octobre 2012.

1599-2013 la CCI Marseille Provence au service de la créationPrésentée durant l'été 2012 au Palais de la Bourse (ici, recto et verso), l'exposition "L'art d'entreprendre n°4" joue les prolongations à la Foire internationale de Marseille. Pour tout savoir sur "Nicolas Paquet, Cyprien Fabre, Jules Charles-Roux, trois armateurs marseillais", rendez-vous au Parc Chanot, espalanade 1, du 21 septembre au 31 octobre 2012.

Scénographie S. Muntaner, textes P.Boulanger

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Spécial bonnes nouvelles

Retour au bercail pour le meilleur cuisinier de l’année Sacré meilleur cuisinier de l'année 2012 par le guide Gault et Millau, Michel Por-tos, le chef doublement étoilé du Saint-James à Bouliac (Gironde) retourne à Marseille, sa ville natale, où il va repren-dre la brasserie Malthazar et revenir à une cuisine plus simple. Ce quinquagé-naire travailleur et discret, qui a quitté la cité phocéenne à 20 ans, a notamment suivi l’enseignement de Troigros à Roan-ne, avant de décrocher une première étoile en 2001 à Perpignan. L’envie de retrouver les rives du Vieux-Port ne l’a pourtant jamais quitté, confesse-t-il. Té-moin son style culinaire, parfois mini-maliste mais toujours résolument médi-

terranéen… aix-en-provence aura son expo camus

Un temps annulée, l’exposition sur

Albert Camus prévue à Aix-en-

Provence dans le cadre de l’année

2013 aura finalement bien lieu.

Le philosophe Michel Onfray, auteur

de « L’ordre libertaire : la vie

philosophique d’Albert Camus »

en sera le commissaire. Cette

exposition, dont le titre provisoire est

« Camus : l’homme révolté », devrait

préluder à l’ouverture d’un

« Musée Albert Camus »

dans la cité du Roi René.

Page réalisée par Marie-Hélène Balivet.Vous avez des informations qui méritent de figurer dans cette rubrique ?Contactez-nous au 04 91 39 56 39 / redaction@ccimp.com en mentionnant comme référence « Bonnes nouvelles »

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Eurobiomed dans le top 20 des pôles très performants

Le pôle de compétitivité santé des ré-gions Provence Alpes Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon, Eurobiomed, vient d’être classé parmi les 20 pôles « très performants » suite à l’évaluation individuelle réalisée par le consortium BearingPoint-Erdyn–Technopolis ITD. Objectif : rendre compte des résultats at-teints par chacun des 71 pôles depuis sa création, en termes de dynamique de dé-veloppement et d’impacts finaux. Euro-biomed affiche des résultats très positifs avec plus de 200 adhérents et le finance-ment de plus de 100 projets de R&D (en particulier le projet Vaxileish qui a conduit à la mise sur le marché d’un nouveau vaccin contre la leishmaniose). Depuis trois ans maintenant, le pôle dé-veloppe des actions de soutien spécifi-ques à des filières prioritaires. Deux pro-grammes notamment lui ont permis de se distinguer à l’international : Neuro-rescue (programme européen sur les ma-lades neurodégénératives) et EDCA, l’Al-liance européenne du diagnostic médi-cal, qui regroupe désormais 400 PME européennes du diagnostic médical in

vitro.

Burda accueille plus de 60 000 visiteurs en trois mois

Trois mois jour pour jour après son ouverture le 26 mai 2012, l’exposition « Les chefs-d’oeuvre du musée Frieder Burda » au musée Granet d’Aix-en-Provence a franchi le cap des 60 000 visiteurs. Si les Français représentent 65% des visiteurs, avec 30% de personnes résidant hors de la région Paca, les amateurs d’art étrangers sont égale-ment venus nombreux : 12 644 Italiens, 11 440 Allemands, 9 332 Britanniques et 3 914 Américains. L’événement a également mobilisé les jeunes : avec 10 330 entrées, les étudiants et les moins de 18 ans représentent plus de 17% des visiteurs. L’exposition qui se poursuit jusqu’au 30 septembre présente une partie de la prestigieuse collection

d’art contemporain du musée Frieder Burda situé à Baden-Baden.

Marseille capitale de la voile

Du 24 au 29 septembre, le stade nau-tique du Roucas Blanc (Marseille) et le Yachting Club Pointe Rouge ac-cueillent la 6e étape du championnat du monde de match racing. 12 des meilleurs barreurs mondiaux de la discipline et leurs équipiers s’affron-teront en duel, s’éliminant un par un, avec un objectif : sortir vainqueur de la grande finale, totaliser un maximum de points en vue de décrocher le titre de champion du monde de match ra-cing 2012 ! Pendant 6 jours, l’élite de la voile se défiera au coeur de la rade sud, au plus près des côtes pour offrir un spectacle exceptionnel. Des ani-mations gratuites liées à l’univers de la mer seront proposées dans un vil-lage grand public installé au pied de la

Corniche.

Le bateau-bus ira jusqu'à l’estaque

Plus de 185 000 personnes ont emprunté la navette maritime reliant le Vieux-Port de Marseille au quartier de la Pointe Rouge alors que 92 000 passagers étaient attendus.

Parmi la clientèle, 70% sont des Marseillais et 25% des touristes résidant hors des Bouches-du-Rhône. Face à ces bons chiffres de fréquentation, les navettes maritimes retrouveront la mer en mars ou avril 2013, avec une prolongation probable jusqu'à la Toussaint, alors qu'elles cesseront de voguer dès la mi-septembre cette saison. De

plus, la communauté urbaine a annoncé le lancement l'an prochain de navettes similaires entre le Vieux-Port et l'Estaque, dans les quartiers Nord de la ville. Dans les

deux cas, le voyage est estimé à 40 minutes pour un prix fixé à 2,50 e en 2012, sauf pour les abonnés à la RTM pour qui il est gratuit. Ce service coûte un peu plus d'un

million d'euros par an à la communauté urbaine Marseille Provence Métropole.

dossier

Et si on oubliait, pour une fois, la moro-sité, les incertitudes de tous ordres ? Pas question de nier les réalités, mais l'opti-misme et la confiance ne restent-ils pas les premiers leviers de la volonté de croissance ? Le 12 juillet, la Banque de France a publié son enquête sur le climat des affaires en Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec un bilan de 2011 comparé à 2010 et quelques perspectives pour 2012. Près d'un millier d'entreprises de tous secteurs ont été interrogées repré-sentant 162 754 emplois et 31,2 mil-liards d'euros de chiffre d'affaires. A la lecture du document, une vraie surprise : notre région ne va pas si mal ! Dans l'in-dustrie, les chiffres d'affaires (+5,8%), les dépenses d'investissements (+13,5%), les embauches (+2%) ont progressé en 2011. Dans les services, transactions (+1,9%), investissements (+27,6%) et recrute-ments (+2,1%) affichent également une hausse. Quant à la construction, l'acti-vité a malgré tout augmenté « légère-

dossier 22 | 23

Le point de vue de Jacques pfister, président de la CCI Marseille Provence

« ensemble, changeons de direction »

« Alors que de nombreux signaux attestent des profondes muta-tions à l’œuvre dans nos pays développés, nos entreprises sont, comme bien souvent, les premières à expérimenter le change-ment et à débusquer des solutions pour se développer malgré tout. Le premier devoir des CCI est de les accompagner dans cette voie et de chercher avec elles les bons leviers, les nouvel-les dynamiques, les nouveaux relais de croissance. L’implication de nos élus est à ce titre pri-mordiale. Avec la création du GICC (cf ce dossier) la CCI Marseille Provence monte au front pour soutenir individuellement les chefs d’entreprises. Et je voudrais rappeler que dans cette guérilla anti-crise, l’imagination est une arme décisive. C’est pourquoi nous lançons aussi des opérations comme les Open Data Awards (cf p.10), qui s’adressent cette fois au secteur du nu-mérique : pour mobiliser la créativité et l’audace dont nos entreprises font preuve chaque jour et ouvrir avec elles de nouvelles pistes de développement. »

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PME, la culture de la gagne

Dossier réalisé par Eric Collomb

En Provence-Alpes-Côte d'Azur, le tissu économique

se compose à 90% de PME. C’est un avantage :

leur adaptabilité, leur réactivité, leurs innovations, leur

capacité d'embauche ont permis de mieux résister

que prévu à la crise. Mais c'est aussi un inconvénient :

trésoreries fragiles, faiblesse à l'export, sensibilité aux

contraintes administratives, fiscales, environnementales...

L'avenir de notre territoire dépend de leur capacité à

grandir. De multiples dispositifs existent dans tous les

domaines pour les y aider... Sachant, et les récents

JO l’ont encore démontré, que dans n’importe quelle

compétition, le meilleur atout reste l’envie de gagner.

ment » (+2,7%) dans un contexte écono-mique qui a impacté l'emploi et les in-vestissements. Pour 2012, s'ils restent plus que prudents sur les investissements ou les embauches, les dirigeants de l'in-dustrie et des services affirment vouloir fortement renforcer leurs exportations ! Leur désir de croître est donc bien pré-sent. Mais comment se développer en li-mitant les risques ? Sur un territoire qui manque cruellement d'ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire, c'est-à-dire entre 250 et 4 999 salariés et moins d'1,5 mil-liard d'euros de chiffre d'affaires), de nombreux dispositifs permettent d'oser sans trop s'exposer.

L'innovation pour moteur

« La région semble accuser un certain re-tard sur le plan de la R&D : faible niveau de valorisation de la recherche à travers brevets, licences, cellules de valorisation, culture de la protection du savoir insuf-fisante, décalage sectoriel entre recher-che publique et privée, industrialisation insuffisante », notaient en 2010 les Etats Généraux de l'Industrie. Or, pour se dé-marquer, l'innovation reste le facteur n°1 pour une société, comme le prouvent en Provence l'expansion de Supersonic Imagine avec son échographe « Aixplo-rer », d'Impika avec ses imprimantes in-dustrielles jet d'encre, d'Inside Secure avec ses puces électroniques sans contact, d'Enovacom avec ses logiciels pour les établissements de santé et com-me espèrent le démontrer bientôt, Pro-vepharm avec son bleu de méthylène ul-

tra-pur, Genes'Ink et ses encres à base de nanotechnologies, Wisips et ses écrans photovoltaïques, Graftys et ses complé-ments osseux, Robopec et ses robots ou encore Phytorem avec ses solutions de dépollution à base de plantes... Oseo et ses aides à l'innovation sont une clé d'entrée incontournable pour un projet de R&D. « L’appui d’Oseo nous permet d'industrialiser la bouée de mesure de l'impact de l'activité humaine sur la qualité de l'eau en milieu marin que nous avons conçue en partenariat avec le CNRS, explique ainsi François Juniet, PDG de Mobilis à Aix. Nous utilisons aussi le dispositif d'avance remboursable pour finaliser une autre gamme de bouées adaptées à des conditions de gla-ce sévères ». Mobilis illustre parallèle-ment l'intérêt des partenariats avec la re-cherche. De nombreuses structures aident à défricher le terrain. La CCI la première ! « Nous faisons office de gui-chet unique, assure Zilé Soilihi, directeur du Pôle Innovation Industrie de la CCIMP. Un dirigeant appelle, nos experts lui apportent des programmes et des outils adaptés à sa problématique, com-me Performance PME Innovation 13. Et s'ils n'existent pas, nous les concevons sur-mesure. Jamais nous ne lâchons un entrepreneur ». Outre leur rôle de struc-turation d'une filière, les pôles de com-pétitivité rapprochent les intérêts de grands donneurs d'ordres et de PME autour de projets susceptibles de mobili-ser des financements nationaux. La fu-sion des Universités d'Aix-Marseille ouvre des opportunités de transferts de technologies vers l'industrie. La création fin 2011 de la Société d'Accélération du Transfert de Technologies (SATT Sud-Est), avec un fonds de 26 millions pour ses trois premières années, apporte des

moyens à ces partenariats, avec une priorité sur les sciences du vivant, les écotechnologies et les TIC. Fin mai, elle a signé son premier contrat de licence de brevet avec Biosantech SA, issu des tra-vaux de recherche sur un vaccin contre le SIDA du Dr Erwann Loret, au sein d'Aix-Marseille Université et du CNRS. Mais elle étudie plus de 70 projets... « Les entreprises doivent savoir que des répon-ses à leurs problématiques industrielles peuvent se trouver dans des laboratoi-res », assure le président de la SATT, Oli-vier Fréneaux.

Financer sa croissance

Innover implique cependant des moyens. De nouvelles initiatives sont venues s'ajouter aux sociétés de capital-inves-tissement, aux appuis proposés par la Caisse des dépôts, au Dispositif d'amor-çage provençal (DAP) ou encore aux clubs de Business Angels (Provence Bu-

« Inversons la tendance ! », c’est le mot d’ordre du « Groupement d’intervention contre le crise et pour la croissance », créé par la CCI Marseille Provence en 2012. Mission : tutorer personnellement les chefs d’en-treprises, en toute confidentialité, et leur apporter des solutions concrètes pour trouver des leviers de dévelop-pement. 10 élus de la chambre, chefs d’entreprises eux-mêmes, font partie du commando : Eric Ammar, Marc Bayard, Jean-François Brando, Elhassan Bouod, Thomas Chavane, Thierry Fabre, Jean-Pierre Pansier, Patrick Siri, Olivier Tarrazi, Jean-Luc Venturino. Parmi les armes de ces soldats anti-crise : suivi relationnel, partage d’expérience, facilitation, orientation, mise en réseau, etc.0 810 113 113 - gicc@ccimp.com

GICC, le groupe de choc

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siness Angels, Alumni Business An-gels...)... Pour aider les entreprises à sur-monter la crise et repartir de l'avant, la CCIMP a créé le GICC : Groupe d'Inter-vention pour la Croissance et contre la Crise ( voir encadré). Une dizaine d'élus de la Chambre appuie les dirigeants dans la recherche de solutions pour actionner de nouveaux leviers de développement. Ce dispositif doit concerner 1 000 entre-preneurs en trois ans. « Une quarantaine en bénéficient déjà, explique Corinne Rolland, directrice du pôle PME et Zones d'Activités. En fonction de leur parcours et de leur expertise, nos élus décryptent avec le dirigeant sa problématique, en étudient les causes, effectuent un dia-gnostic et l'orientent ensuite vers l'outil ou l'accompagnement interne ou externe le plus approprié pour la résoudre ». « La CCI recouvre un grand panel de dis-positifs, de la simple information au sui-vi personnalisé, que nos ressortissants n'appréhendent pas toujours, ajoute Eric Ammar, vice-président de la CCIMP dé-légué à la mission Développement des TPE-PME. Ce contact direct avec leurs pairs leur en livre les clés tout en ren-dant notre offre plus lisible ». Par ailleurs, début 2012, le dispositif de revitalisation mutualisé (DRM), expérimenté sur le pays d'Aix avec Rio Tinto, Atmel, Lyon-dellBasell et Bonna Sabla, a été doté d'un million d'euros « pour attribuer des prêts à des sociétés à fort potentiel de croissance », souvent dénommées « Ga-zelles », et à des entreprises industrielles de 3 à 5 ans en développement. Porté

par la région qui a mis 15,45 millions d'euros dans la structure (dont 6 millions d'euros du fonds européen Feder), Paca Investissement finance aussi l'essor de sociétés de moins de 250 salariés « en phase d'amorçage et de démarrage » ou « en développement » en jouant sur la complémentarité investisseurs publics et privés. Spécialiste des instruments d'ana-lyse en ligne et temps réel de gaz, AP2E, à Aix, a bouclé cet été une levée de fonds de 2 millions d'euros dont la moitié ap-porté par PACA Investissement et l'autre moitié par son partenaire historique Vi-veris Management. « En plus de confor-ter nos fonds propres et d'élargir par la R&D notre gamme, nous allons pouvoir accélérer l'industrialisation de nos pro-duits et l'internationalisation de nos ventes », se félicite Frédéric Lembert, le PDG, qui a décroché un contrat de 20 millions de dollars aux Etats-Unis. Avant AP2E, Emyg à Carnoux, Faldes à Rous-set, Provepharm et Amikana Biologics à Marseille, ICDD à Meyreuil et Sonuts à Aix ont bénéficié d'apports de 150 000 à 750 000 e. « Pour l'instant, nous inves-tissons dans des domaines d'excellence de la région. Mais nous souhaitons élar-gir nos interventions aux innovations de services », indique Marie Desportes, di-recteur associée de Turenne Capital, ges-tionnaire du fonds Paca Investissement.

Aller voir ailleurs

Signataire en juillet de nouveaux contrats de distribution en Scandinavie, en Grèce et au Portugal, en conquête aux Etats-Unis avec une filiale et au Ja-pon avec un partenaire, Provepharm re-flète la nécessité d'exporter pour gran-

Smart Packaging Solutions, so-ciété microélectronique de Rousset, illustre l'adaptabilité d'une PME. Après une phase délicate en 2009-2010, elle a réalisé plus de 100% de crois-sance en 2011. « Depuis sa création en 2003, SPS investit dans la R&D en protégeant ses innovations, explique Olivier Brunet. Elle détient un portefeuille de 120 brevets pour fabriquer et commercialiser des modules microsys-tèmes électroniques pour supports souples, de type car-tes à puce, cartes bancaires ou sans contact, cartes d'identité ou passeports... Même si le report d'une impor-tante commande nous a conduit en 2009-2010 à réduire la voilure, le fort potentiel de nos technologies a décidé le Fonds de consolidation et de développement des entre-prises (FCDE) et l'Imprimerie Nationale à nous soutenir financièrement. SPS a rapidement rebondi : entre 2010 et 2011, notre chiffre d'affaires est passé de 17,6 à 35,6 millions d'euros pour un effectif de près de 90 collabora-teurs. Et l'international joue une grande part dans cet essor : l'an dernier, 70% de nos ventes provenaient de l'export. Nous ne pourrions absolument pas nous conten-

ter du marché français, ni même européen ! »

olivier Brunet, confondateur et directeur marketing/

produits de Smart Packaging Solutions

« Notre compétitivité est un élément de différenciation pour nos clients »

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dir. « Avec l'innovation, l'international est un point-clé, souligne Jean-Daniel Beurnier, PDG d'Avenir Télécom et vice-président délégué au développement in-ternational de la CCI Marseille Provence. En France, 18 000 exportateurs réali-sent 90% des exportations. Nous som-mes en retard : l'Allemagne compte 450 000 exportateurs, l'Italie 220 000 ». La création de CCI International Paca vise à encourager les PME à se lancer en coor-donnant des dispositifs jusqu'alors très dispersés entre Ubifrance, clubs d'expor-tateurs (Procamex, Apex, Adeci...), Co-face... C'est aussi l'esprit du projet euro-péen Knowin Target dont la CCIMP est partenaire (voir ci-contre). L'Institut Ré-gional pour la Création et le Développe-ment des Entreprises (IRCE) a lancé pour sa part cette année une formation à l'ex-portation. « Une boîte capable d'exporter apporte de fait la preuve de sa compéti-tivité », affirme Jean-Marc Hallé, son di-recteur. Lors d'une rencontre organisée sur ce thème par le Club d'Affaires Fran-co-Allemand de Provence (Cafap), Pris-cilla Dousse, vice-présidente ressources humaines de Sartorius-Stedim à Auba-gne (équipements pour les biotechnolo-gies) soulignait en ce sens l'apport de la culture allemande de Sartorius. « Avant son rachat, l'entreprise fonctionnait plu-tôt sur une culture opportuniste de chal-lenger. Depuis, elle s'inscrit dans une stratégie de persévérance à long terme et ça paie : 90% du chiffre d'affaires vient de l'export ». Les grands donneurs d'or-dres peuvent aussi jouer un rôle auprès des PME, à l'image de notre voisin alle-mand. Onet Technologies s'y engage

dans le nucléaire : « Nous emmènerons nos sous-traitants chaque fois que nous gagnerons des contrats importants à l'étranger », assure Valérie Pointier, chargée de mission International de l'en-treprise.

Du réseau et du social

Ce « cocooning » progresse également chez Eurocopter, numéro 1 mondial des hélicoptères. Désireux de « construire un ensemble cohérent qui profite à tous », selon Gérard Goninet, directeur des sites Eurocopter France, le groupe construit à Marignane un « village » de 11 000 m2

pour héberger à proximité ses sous-trai-tants. La démarche se prolonge en ma-tière d'emploi : « Nous formons jusqu'à 400 apprentis chaque année, mais nous n'en gardons que 30 à 40%, indique Pierre Ginestel, vice-président Ressour-ces humaines d'Eurocopter. Nous pré-senterons les autres à nos partenaires pour qu'ils puissent récupérer des ta-lents formés chez nous ». D'autres prati-ques contribuent encore à favoriser le développement d'une PME : s'impliquer dans des réseaux professionnels (Arcsis, Ea-Entreprise...), militants (CJD, UPE...), de zones d'activités (Pôle Aix-Les Milles, Arnavant, zones franches...) démultiplie les contacts. Promouvoir un « manage-ment social » (intéressement, stock-op-tions, tickets-restaurants, mutuelle...) ac-croît la motivation des collaborateurs et attire et fidélise les talents. Neotys l'a in-tégré dès qu'elle a commencé à grandir « pour récompenser la performance sans perdre l'agilité et la créativité originel-les », selon son PDG, Thibaud Bussière. Quels que soient en effet la stratégie, les relais et les outils utilisés, croître et réus-sir découle aussi et surtout d'une impli-cation collective !

La CCIMP est partenaire du projet européen KnowInTarget visant à inciter les entreprises a g r o a l i m e n -taires à « s'ap-puyer sur l'inno-

vation comme levier de compétitivité ». Sept régions de cinq pays européens (Grèce, Italie, Espagne, Slovénie, France) participent à ce consortium piloté par la Grèce et doté d'un budget d'1,7 million d'euros. « L'idée est d'identifier les meilleures pratiques de transmission des savoirs pour concevoir un cadre et des outils unifiés pouvant servir de support à des démarches d'innovation au sens large et de transferts de technologies dans les PME de la filière. Il faut éclaircir le chemin des PME, trop souvent noyées dans un brouillard d'informations, pour cibler plus précisément la solution qui correspond à leur besoin d'accélérer leur processus d'innovation », explique Zilé Soilihi, directeur du Pôle Innovation Industrie de la CCIMP. Quinze sociétés pourront expéri-menter ces outils à partir de cet automne et évaluer leur efficacité. Fin du programme en mai 2013.Tél. 0 810 113 113

Knowintarget pour l'agroalimentaireL'innovation a bon goût

Photo Thinkstock

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Magda El BahliCréatrice et dirigeante de la Compagnie Ethique

Avant de fonder près de Saint-Rémy de Provence sa propre entreprise, spéciali-sée dans les objets promotionnels éco-conçus, Magda El Bahli a passé 15 ans à Paris chez de grands équipementiers télécom où elle a touché au commer-cial, au marketing et à la com. « Avec l’explosion de la bulle internet, j’ai dû réfléchir à autre chose », explique cette autodidacte bilingue qui a roulé sa bos-se en Californie et en a gardé la menta-lité pragmatique : « Le travail, la pro-ductivité comptent plus que les diplô-mes ». Lors de séjours en Inde entre 2001 et 2004, elle découvre le concept de « sac durable », en matière naturelle (coton bio, lin, jute, bambou…) et voit là une piste qui peut intéresser les en-treprises désireuses de remplacer les sacs plastique en communiquant sur des valeurs environnementales et éthi-ques. Après l’ouverture d’une petite boutique d’articles de luxe en prove-nance d’Inde à Saint-Rémy-de-Pro-vence qui la lasse rapidement, elle met le pied à l’étrier lors d’un salon profes-sionnel à New Dehli. Sa décision est prise, en 2007 elle vend son magasin et crée la Compagnie Ethique. Trois mar-ques verront le jour : Ethic Shop Fac-tory, gamme de sacs, trousses et acces-

soires promotionnels à base de coton bio, Ethic Bag, série de sacs pour en-fants vendue en ligne et Ethic Kids qui proposera bientôt des vêtements pour les tout-petits, le tout certifié Gots, le label bio du textile. Explications de l’intéressée qui travaille aussi en mar-que blanche : « Le coton bio provient d’Inde où se fait la production. J’ai 20% de parts de capital dans une usine à Noida (à l’est de New Dehli) qui em-ploie 150 personnes. Par le biais de l’association que j’ai créée, The World People Association, je reverse chaque année 1% de mon CA à une ONG qui assure formation, suivi social auprès de femmes des bidonvilles et leur procure du travail sur la zone industrielle de Noida ». « Dynamique, optimiste et pro-ductive », elle a notamment livré un million de sacs écolos pour les 50 ans d’Auchan. Et de glisser : « En 2007, j’expliquais l’enjeu du durable à mes clients, aujourd’hui il y a eu une grande évolution, ils sont tous sensibilisés »…

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Passé des « sciences dures aux sciences molles », selon la formule de Claude Lévi-Strauss, c’est à dire des mathématiques et de la physi-que à l’humain en reprenant en 1999 un 3e cycle d’études en orga-nisation et audit interne à Euromed Marseille, Christophe Pain rentre chez Homme, cabinet expert en conduite du changement et de ma-nagement qu’il dirigera à l’échelon régional en 2004. Un an plus tard, il crée Amanar, cabinet de ressour-ces humaines. « Ce mot touareg si-gnifie guide et constellation per-mettant aux gens du désert de se diriger », explique le nouveau prési-dent du CJD Marseille. Spécialiste en conduite du changement, mana-gement et coaching avec l’accom-pagnement de clients comme Veo-lia, le Coq Sportif, et ici, l’Afpa, Be-terem ou la clinique Bouchard, sa double formation lui fait « com-prendre aussi bien la problématique d’un dirigeant que celle d’un tech-nicien ». Entré au CJD en 2002, il avoue y « avoir beaucoup appris ». Désormais aux manettes, il a placé son mandat sous trois mots-clés : « imagination » pour inciter ses ad-hérents (120) à réfléchir au monde qu’ils veulent créer, « sens » afin de les aider à savoir où ils vont, et « perspectives » en matière d’écono-mie, de politique ou de social. En soulignant que le CJD est apoliti-que, il promet un livre blanc pour l’échéance des prochaines munici-pales.

M-O.H

Christophe PainPrésident du CJD

Marseille

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Arrivé à Marseille le 1er janvier 2010 pour diriger la première plateforme ré-gionale autonome lancée par Air Fran-ce, Hugues Heddebault, a fait toute sa carrière dans l’entreprise. Il l’intègre en 1989, dès sa sortie de l’école de com-merce de Lille (EDHEC). « Je rêvais de-puis l’enfance de travailler dans une compagnie aérienne », confie ce nordis-te, né à Hazebrouck. Ses premiers pas de jeune cadre lui per-mettent de découvrir les lignes et mar-chés, d’abord sous l’angle des études économiques, puis sous l’angle opéra-tionnel. Il occupe divers postes de di-rection à l’étranger, dans l’Océan in-dien aussi bien qu’en Autriche. Le com-mercial et le marketing c’est son « truc », reconnaît-il. De 2005 à 2006, il fait cependant une parenthèse aux ressources humaines : après une formation continue dans ce domaine à HEC, il devient directeur France des agences de voyage Air Fran-ce en ville… et a la délicate mission

d’en fermer la moitié. « Dans la condui-te du changement, il y a parfois des choses désagréables, comme la restruc-turation, et parfois des choses agréa-bles, comme l’innovation. Mais pour moi le primordial c’est toujours le fac-teur humain…». En 2010, il renoue avec l’agréable en devenant directeur de la base régionale Méditerranée qu’Air France implante à Marseille Provence et qu’elle dote d’une grande autonomie : la base choisit ses destinations, gère son budget, sa com-munication, ses clients, de même que les aéroports de Montpellier, Toulon et Avignon…L’aéroport marseillais, qui était jusque là une simple plateforme commerciale d’escale, héberge désormais en perma-nence onze avions Air France et 420 navigants qui s’ajoutent au millier de personnes travaillant déjà sur place (commerciaux et personnel technique d’escale). Hugues Heddebault a pour mission de permettre leur intégration et de créer un esprit d’équipe commun à tous. « Je suis en quelque sorte le diri-geant d’une PME de 1500 personnes, au sein d’une grosse boîte de 50 000 salariés », résume-t-il. Passionné de jardinage, de cuisine, et plus encore d’œnologie, il a choisi d’ha-biter dans le vignoble de Bandol… et consacre une grande partie de ses loi-sirs à se concocter des voyages. Sa pro-chaine destination : le Chili et l’île de Pâques …

E.L

Hugues HeddebaultDirecteur de la base régionale d’Air France

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Laurent Cohen est un pur produit « made in Marseille » qui adore jouer aux cartes et à la pétanque… Pas étonnant qu’on lui doive depuis peu les savons liquides « Plus belle la vie ». « C’est un clin d’œil de Marseillais », sourit celui qui a né-gocié l’exclusivité de tous les pro-duits cosmétiques de la série.Né en 1974 dans une vieille famille du Lacydon, il entre à Parfums Co-rania, l’entreprise créée par son grand-père, après avoir fait Euro-med, l’école Sup de Co de Marseille. Son job : y développer une nouvel-le activité en cosmétiques. Pari tenu : aujourd’hui la filiale « Beauté et Parfums » emploie 50 personnes. Laurent Cohen intègre la maison mère en 1999 en tant que responsa-ble commercial des marchés à dé-velopper. L’entreprise fait alors 100% de son chiffre d’affaires à l’export, en Europe de l’Est, Moyen Orient et Afrique du Nord. Laurent a pour mission de vendre les deux marques de Parfum Cora-nia en Asie, Europe occidentale, Amérique du Sud et… en France. Pari tenu ! En 2007, il devient di-recteur général de l’entreprise, aux côtés de son père, Bernard, et de son oncle, Jean-Luc. Le chiffre d’af-faire augmente de 50% entre 2009 et 2012. Marié et père de trois en-fants, Laurent Cohen est aussi vice-président du club WTC/Apex, un réseau d’entreprises exportatrices où il dirige le programme d’aide dé-dié aux primo-exportateurs.

E.L

Laurent CohenDG de Parfums Corania, vice-président du club WTC/Apex

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« La retraite est un mot banni de mon vocabulaire », sourit Michel Vacher, 66 ans, récemment élu pré-sident du Centre européen d’entre-prise et d’innovation (CEEI) d’Aix-en-Provence. Cet ingénieur des Arts et Métiers, titulaire d’un MBA de Chicago et d’un diplôme d’expert comptable, aujourd’hui consultant en management indépendant, connaissait déjà bien la structure, basée sur l’Europole de l’Arbois. Il est en effet aussi depuis 2009 pré-sident des « Alumni Business An-gels », dont les 50 membres inves-tissent 500 000 e par an dans des starts ups régionales. « Pour la pre-mière fois nous venons de sortir du capital de l’une d’elles en multi-pliant notre mise de départ par dix en deux ans », se réjouit-il. Autres raison de fierté : en 2011, le ministère des Finances a labellisé – et donc subventionné – l’associa-tion, tandis que la fédération natio-nale France Angels lui décernait le trophée du réseau le plus promet-teur. Lyonnais d’origine (adorant cuisi-ner !) Michel Vacher a commencé sa carrière dans l’industrie, d’abord à Paris, chez Rhône Poulenc, puis à Marseille où il était chargé du contrôle financier des filiales étran-gères de la Comex. Il est ensuite expert-comptable en Rhône-Alpes puis reprend quelques entreprises avant de revenir à Aix-en-Proven-ce dont est originaire son épouse. « J’ai sillonné le monde pendant des années, dit-il. Maintenant je voyage en Provence ! »

E.L

Michel VacherPrésident du CEEI et des Alumni business angels

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Véronique et Richard TcherkezianDirigeants de Menuiserie Lazer

« Je suis d’origine corse, devenue armé-nienne avec plaisir…» Véronique Tcher-kezian est la directrice générale de Me-nuiserie Lazer, dont Richard, son époux, est le PDG. Elle se définit comme un « électron libre », celle à qui l’on confie problèmes à résoudre, projets à monter, clients à trouver… Avec 50 sala-riés, l’entreprise marseillaise, qui tra-vaille actuellement au chantier du futur 5 étoiles de l’Hôtel Dieu à Marseille, a emporté en 2011 le prix du Développe-ment aux Trophées de l’économie de la CCIMP.Titulaire d’un bac littéraire puis formée sur le terrain à la gestion clients, Véro-nique rencontre en 1990 un artisan, qui réalise l’agencement intérieur de la boutique informatique dont elle est di-rectrice, à Aix. Richard Tcherkezian vient de créer la Menuiserie Lazer. Ils se marient et, peu après, la jeune femme rejoint son époux. Elle s’intéresse à de nouveaux produits et démarche les ar-chitectes. Bingo : l’entreprise engrange de belles références (comme le Centre

des archives d’Outremer à Aix ou le Pa-lais du Pharo à Marseille) et gagne en image. En 2000, Menuiserie Lazer, qui est pas-sée de 5 à 20 salariés, construit de nou-veaux locaux dans la zone franche de Saumaty Séon et Véronique a plus que jamais les coudées franches pour cibler les chantiers à haute technicité qui pas-sionnent son époux : salles de specta-cles, banques, hôtels de luxe, villas haut de gamme… En 2005, l’entreprise se dote en interne de son propre bureau d’études ; en 2009 elle ouvre une agen-ce commerciale à Canet-sur-Mer et en 2010 elle triple son chiffre d’affaires qui atteint 7M€. « Notre succès est basé sur un duo qui fonctionne », explique Véronique…

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Start up française, filiale du CEA/LETI, Cro-cus Technology développe dans sa nouvelle unité de Gardanne des applications haute sécurité utilisant un nouveau type de mé-moires magnétiques - dites MRAM (ma-gnétic ram). A la pointe de l’innovation, ces mémoires à très forte densité sont très rapi-des, les données stockées sont non volatiles et la durée de rétention quasiment infinie. La technologie développée permet aussi de réaliser des fonctions logiques et des solu-tions très robustes pour la sécurité embar-quée, dans les cartes à puce, passeports électroniques et autres objets sécurisés. C’est ce qui a motivé l’implantation d’une « business unit » spécialisée sur le site de l’Ecole des mines de Gardanne avec laquel-

le la société mise sur de fortes synergies. Crocus Technology (50 salariés) a sa mai-son mère à Grenoble, et est implantée dans la Silicon Valley, en Californie. www.crocus-technology.com

Un petit boitier électro-nique sans fil, relié à des microélectrodes cuta-nées : cet appareil inno-vant, conçu par Microvi-tae à Gardanne, enregis-tre les signaux nerveux auditifs et améliore la performance des dia-gnostics de surdité. Sa nouveauté : il permet de faire du monitoring du nerf auditif pendant les opérations à risques et ses électrodes – qui ont fait l’objet de quatre brevets - sont à la pointe de la nanotechnologie. En plastique conducteur extrêmement souple, et non en métal, elles font 10 microns d’épaisseur (un centième de mm) et sont bio-compatibles. Une première version est déjà vendue aux ORL. En 2013 une version encore plus so-phistiquée sera adaptée au délicat diagnostic de la sur-dité des nouveaux-nés. Microvitae a été créée en 2002 par un chercheur de l’Inserm, Thierry Hervé. www.microvitae.com

Pages réalisées Par M-H. Balivet, L. Duval, M-O. Helme, E. Lambert.Vous développez un concept, un produit ou un service innovant ? Contactez-nous au 04 91 39 56 39 / redaction@ccimp.com en mentionnant comme référence « Made in Marseille Provence »

Dans un contexte de nomadisation crois-sante, emporter partout avec soi un dossier médical sécurisé sur Internet peut s’avérer utile. Oui mais… comment éviter les risques d’atteinte à la vie privée sur le net ? Hervé Servy et sa société E Health, à Gardanne, apportent la réponse avec Sanoia, présenté comme le seul e-service santé totalement anonyme et intraçable. Accepté par la CNIL, il est aussi gratuit pour les particuliers et sans publicité. Le patient consigne les infor-mations essentielles, traduites en quatre langues, sur ordinateur, tablette ou mobile. Pour plus de sécurité, il n’indique ni nom, ni adresse mail mais reçoit un numéro sécurisé délivré aléatoirement. L’adresse IP des utili-sateurs est également indécelable par le ser-veur. Sanoia a déjà 120 000 usagers et compte des partenaires prestigieux tel l’Ins-titut de cancérologie Gustave Roussy de Villejuif, à Paris. Et cherche des capitaux pour passer à la vitesse supérieure. www.sanoia.com

Récemment gagné à la cause marseillaise, Laurent Favre-Mot a débarqué non loin du Vieux-Port avec son incroya-ble palette de saveurs et d'alliances. En vedette, le maca-ron, décliné dans des saveurs et couleurs aussi étonnantes qu'irrésistibles, à commencer par le macaron wasabi-cho-colat blanc ! Quelque 25 autres saveurs sont proposées dans ce nouveau Salon de Gourmandise : yaourt-muesli, combawa, tropézienne, citron-fenouil confit, vanille-huile d'olive, yuzu, thé vert matcha, cerise-sésame noir.... Ses gâ-teaux de soirée sont de la même veine pâtissière, frais et à la plastique irréprochable. Le petit dernier, Infini-thé, d'ar-

chitecture fin-ger, se présente en couches suc-cessives de fi-nancier au thé vert, cheesecake yuzu, crème an-glaise au thé vert, surplombé d'une fine cou-che de chocolat blanc...

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On se rappelle de Tim, l’oiseau mécanique inventé en 1969 à Marseille par Gaston Van Ruymbecke et propulsé dans le ciel avec un élastique dont il s’est vendu 20 millions d’exemplaires à travers le monde. Aujourd’hui, Edwin Van Ruymbecke, ingénieur en aéronautique fondateur de la société XTIM, suit le chemin de ses grand-père et père avec la mise au point de l’Avitron 2.0. Radiocommandé, cet oiseau bionique nouvelle génération, utilisant un système breveté de déformation des ailes inspiré des vrais oiseaux, peut voler jusqu’à 20 km/h… La ressemblance est telle que les hirondelles le prennent volontiers pour une des leurs ! Commercialisé sur internet et dans de rares magasins de modélisme, il s’exporte en Suisse, Allemagne, Australie, Afrique du Sud, au Canada, Brésil… Il a reçu la médaille d’or et le grand prix de la Tour Eiffel au concours Lé-pine 2012, à la foire de Pa-ris. www.mybionicbird.com

Nouveaux produits, concepts fûtés, services inédits : nos entreprises ont du talent ! La sélection du mois de Contact.

Oiseau bionique

Une petite éolienne, quelques panneaux solaires photovoltaïques et thermiques, un peu d’électronique, un container adapté… Basée à Aix-en-Provence, la société Nhéo-lis a imaginé une unité de dessalement d’eau de mer autonome et écologique, adapté aux sites isolés. Outre la production quotidienne de 5 à 10 m3 d’eau potable par Osmose Inverse/distillation, elle fonctionne comme un petit marais salant. Elle extrait des résidus de saumure de précieux élé-ments commercialisables : sel, bien sûr, mais aussi magnésium, césium, potassium, etc. Ce faisant, Waternergy réduit aussi la nocivité des effluents dont la concentration en sel est habituellement dommageable à la faune et flore marine. Autre atout : elle peut fournir assez d’électricité pour ali-

menter par exemple, une petite unité de froid où conserver la pêche de la journée. Un prototype de démonstration a été ins-tallé en Mauritanie.www.nheolis.com

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Une éolienne pour dessaler l’eau de mer

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« Son petit format carré lui permet de tenir dans une boîte à gants », précise l'auteur. Un argument de taille pour le glisser dans votre voiture, surtout si c'est une Dodge ou une vieille Ford ! Rien ne serait donc laissé au hasard dans cet opus blanc consacré au « road movie », genre prisé des cinéphiles en général et de Marc Rosmini en particu-lier. Différents premiers rôles à l'actif de ce dernier : professeur agrégé de philosophie, professeur d'analyse filmique, animateur de cafés philo, chroniqueur radio et observa-teur zélé.Le charme des pages est ici double. On s'y plonge d'autant plus volontiers qu'il s'agit de 227 « fragments d'un genre introuva-ble », de petits paragraphes en somme, faits d'analyses de séquences, de condensés d'idées, de paroles de cinéastes, d'anecdotes ou d'impromptus philosophiques. Et, ponc-tuant avec poésie le propos, 38 photos iné-dites de Bernard Plossu, dont la vie a sou-vent tenu du road movie…

Road Movies, de Marc Rosmini. Images en Manoeuvre éditions

« Imaginez du van Gogh en pleine ardeur, du Cézanne sans concessions, du Monticelli un peu sauvage », s’ex-clamait le critique Arsène Alexandre en 1901. Dans l’éblouissante explosion artistique du XXe siècle, l’artiste marseillais René Seyssaud sait rester lui-même. Novateur et instinctif, il livre, comme on livre bataille, une œuvre ardente, où vibrent puissamment les couleurs de sa terre natale. Avec cette rétrospective la fondation Regards de Provence clôture sa présence dans les salons du Palais des Arts à Marseille. Rendez-vous en 2013 au nouveau Mu-sée Regards de Provence, face au MuCEM et à la mer…

Palais des Arts, Place Carli, Marseille 6e - Jusqu’au 18/11/2012

Page réalisée par M-H. Balivet, L. Duval et Gérard Gauthier

éclairages

Vu, lu, écouté et approuvé par Contact...

Cinéma embarqué

Seyssaud, ivre de couleur

Marseille a la musique dans ses gènes. Pas seulement ceux de l’opérette du début du

XXe siècle ou du rap de la fin de ce même siècle, mais aussi du jazz, dont elle épouse la pulsation depuis ses balbutiements à la Nouvelle Orléans vers 1910. Michel Sam-son, ex-correspondant du Monde à Mar-seille et Gilles Suzanne, maître de confé-rences à l’Université d’Aix-Marseille, ana-lysent cette passion marseillaise dans un ouvrage intitulé « A fond de cale : 1917 – 2011, un siècle de jazz à Marseille ». Ils y font revivre les innombrables bistrots, ca-barets, clubs, qui accueillirent des musi-ciens internationaux et permirent l’éclosion d’une véritable école locale. Et ils brossent le portrait haut en couleurs de plusieurs « figures » marseillaises qui ont donné le tempo, tels Jean Pelle, qui anima le « Pelle-Mêle » pendant plus de trente ans, ou Roger Luccioni, récemment décédé, qui créa le Festival de Jazz des Cinq Continents il y a déjà dix ans. « A fond de cale… », de M. Samson et G. Suzanne, Wildproject Editions

One, two, three, four...

227 Fragments sur un genre introuvablee t 3 8 p h o t o g r a p h i e s d e b e r n a r d p l o s s u

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Comment expliquer l’affection particulière des cinéphiles pour les films de route ? Qu’est-ce que comprendre un film ? Le concept de « road movie » a-t-il des limites claires ? Comment le cinéma agit-il sur nos vies, et sur notre perception du monde ? À partir de ces questions, Marc Rosmini propose une mosaïque de 227 textes brefs et incisifs. Dans ce labyrinthe riche en rencontres et en surprises, chaque lecteur pourra vagabonder et tracer librement sa propre route.

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Un festival de films de femmes, pour quoi faire ? Pour dé-couvrir une approche ou un regard différents. Le 7e festival Films Femmes Méditerranée s'affiche cette année avec 20 films et 13 courts-métrages, fictions ou documentaires. Les caméras se sont attardées sur les rives de la Méditerranée, captant l'ordinaire ou l'extra-ordinaire d'une douzaine de pays dont la Turquie, l'Egypte, la Bosnie, Israël, la Roumanie, l'Italie et la France. Le festival se déroule entre la Ciotat, Aix, Hyères et Marseille, où un spé-cial « Femmes en politique » est programmé le 1er octobre à la Maison de la Région.Du 25 septembre au 8 octobre www.films-femmes-med.org

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agenda

27 août - 21 novembreRetrouvez l’agenda actualisé en temps réel sur ccimp.com

Septembre

27 août au 2 octobreSeptembre en mer

Cet événement permet de faire découvrir notre territoire marin, ses sites, son

patrimoine ainsi que ses sports et loisirs nautiques sur tout le littoral des Bouches-du-Rhône. Plus de 200

manifestations proposées : régates, initiations aux sports aquatiques, à la

voile, à la pêche, conférences, expos, visites de lieux historiques, etc...

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20Vernissage du 5e concours

artistique de la CCIMPPeintres, vidéastes, photographes,

sculpteurs… Exposition des oeuvres sélectionnées et vernissage à partir de

18h30.Palais de la Bourse - Marseille 1er

0810 113 113

21 sept. au 1er octobreFoire internationale de Marseille

La CCIMP présente « L'art d’entreprendre N°4 », exposition dédiée à trois grands

armateurs marseillais : Nicolas Paquet, Cyprien Fabre, Jules Charles-Roux.

Parc Chanot - Marseille 8e

27Marseille VisioCommerce 2012Une journée dédiée aux développeurs

d’enseignes, commerçants ou franchiseurs pour découvrir les nouvelles opportunités d’implantation commerciale

sur Marseille.Palais de la Bourse - Marseille 1er

0810 113 113

Octobre

2RV CCIMP de la santé

« Quels enjeux pour les dirigeants d’entreprise face au nombre croissant

des salariés aidants familiaux ? ».Palais de la Bourse - Marseille 1er

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15 au 206e semaine économique

de la MéditerranéeSemaine organisée par la Région

Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville de Marseille, la Communauté Urbaine

Marseille Provence Métropole, l’Etablissement Public d’Aménagement

Euroméditerranée et la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille

Provence avec le soutien du Ministère français des Affaires Etrangères et

Européennes. Rendez-vous sur www.semaine-eco-med.com

pour découvrir le programme.

16Salon TOP TIC

Pour tout savoir sur les dernières tendances en matière de TIC et les meilleurs moyens d’augmenter la

performance numérique de l’entreprise : exposants, conférences, rencontres,

ateliers et remise des trophées Top TIC.Palais de la Bourse - Marseille 1er

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23Job dating

Organisé par la Ville de Marseille, Aix Marseille Université et la CCIMP, ce forum emploi cible le 1er emploi des

jeunes diplômés Bac +2/3 d’Aix Marseille Université, reçus en RDV

individuels par les 30 entreprises présentes.

Palais de la Bourse - Marseille 1er

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25 Forum Emploi

Marseille Provence 2013Organisé par la CCIMP en partenariat

avec la Maison de l’Emploi de Marseille, Pôle Emploi, l’association MP 2013 et la

Ville de Marseille, pour présenter les besoins en recrutement des entreprises

sur les métiers liés à la capitale européenne de la culture.

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Novembre

8Entrepreneur 13

Convention annuelle de la CGPME 13 : ateliers, business dating et tables rondes.

Plus de 1000 chefs d'entreprises attendus.Parc Chanot - Marseille 8e

12 et 13Top Franchise MediterranéeSalon de la franchise initié par la

CCI Marseille Provence et organisé par Reed Expositions France avec la

Fédération française de la franchise. Tout savoir pour se reconvertir, créer ou

développer sa franchise.Palais de la Bourse - Marseille 1er

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21 1er Etats généraux

des entreprises du tourismeOrganisés par la CCI Marseille Provence et Atout France pour les professionnels

du tourisme, ces Etats généraux visent à préparer Marseille-Provence pour en faire une destination concurrentielle.

Objectif : partager une stratégie commune, tenant compte de l'évolution

du marché et des grandes tendances d'investissement. Tables-rondes, remise des Trophées Esprit Client et lancement

des championnats de France de l'Accueil.WTC Marseille Provence - Marseille 1er

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