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SOMMAIRE

Introduction 5

L’Hérault et ses affluents 5

Des contrastres très marqués 6

Pour une maîtrise de l’eau 6

Le barrage des Olivettes 8

Une technique inédite 9

Une double vocation 10

Une dimension touristique 11

Quel avenir pour le barrage ? 12

Sources 12

De l’art dans l’eau 13

Les Olivettes versus Le Salagou 14

Les barrages de la vallée de l’Hérault 15

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es barrages existent sans doute depuis la Préhistoire où ils servaient à stocker l’eau pour la consommation, l’irrigation,

la pisciculture. Si les Romains ont construit quelques barrages en Espagne (Proserpina, Cornalvo) ou au Portugal (Belas), c’est au Moyen Age que ces ouvrages se sont forte-ment développés en Europe pour, notam-ment, alimenter les moulins à eau. L’appa-rition des générateurs électriques à la fin du XIXème siècle a permis l’apparition des barrages hydroélectriques. La France est au-jourd’hui 10ème au classement des pays pro-ducteurs de ce type d’énergie qui représente 15 % de sa production d’électricité, grâce

le barrage des Olivettes

notamment aux barrages installés dans les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées. D’autres barrages servent à la fois à l’irriga-tion des terres et à l’écrêtement des crues. C’est le cas, dans le département de l’Hé-rault, du barrage du Salagou, sur la com-mune de Clermont-l’Hérault, et du barrage des Olivettes, sur celle de Vailhan.

L’Hérault et ses affluents Avec un bassin versant de 2 550 km2, l’Hé-rault constitue un des fleuves côtiers les plus importants du Languedoc. Long de 150 km, il reçoit une douzaine d’affluents. Les principaux se situent sur sa rive droite

L

au coeur des chênes verts

Le barrage des Olivettes depuis le Causse de Vailhan

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et drainent les versants sud des monts du Larzac, de l’Escandorgue, de Faugères et de Cabrières avant d’atteindre la plaine alluviale. On retiendra l’Arre (24 km), la Vis (58 km), la Lergue (39 km), la Boyne (22 km), la Peyne (29 km) et la Thongue (30 km).

Des contrastes très marquésLes contrastes, habituels dans la région méditerranéenne, sont très marqués dans le bassin versant de l’Hérault. Le haut bassin appuyé sur le versant sud du Massif Cen-tral, et dominé par le Mont Aigoual, reçoit des précipitations annuelles supérieures à 2 000 mm, alors que la basse vallée alluviale, peuplée et viticole, en reçoit moins de 600. Les crues sont extrêmement brutales dans le haut bassin : en septembre 1958, le dé-bit de l’Hérault à Saint-Guilhem-le-Désert est passé en quelques heures de 2,5m3/s à 1460 m3/s. Favorisées par les précipitations exceptionnelles et les pentes des versants, elles inondent régulièrement la basse vallée. A l’opposé, les ressources naturelles en eau sont insuffisantes en période estivale pour

satisfaire notamment aux grands besoins de l’agriculture et d’une population per-manente et saisonnière chaque année plus nombreuse.

Pour une maîtrise de l’eauLa maîtrise de l’eau se révèle ainsi indis-pensable pour l’ensemble de l’économie

A gauche : l’Hérault et ses principaux affluents

En bas : l’Hérault en crue près de Saint-Guilhem-le-Désert

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régionale, qu’elle soit agricole, industrielle ou touristique. Le contrôle des « accidents climatiques » est devenu une priorité pour le département de l’Hérault. Dès janvier 1980, une commission Vallée de l’Hérault s’est vue chargée de définir un plan d’amé-nagement global : écrêtement des crues du fleuve, certes, mais aussi irrigation agricole, soutien d’étiage et développement touris-tique. Plusieurs années de réflexion ont été néces-saires pour déterminer les travaux à réali-ser. Construire une retenue sur l’Hérault semblait une évidence, et l’idée d’implan-ter l’ouvrage à Saint-Guilhem-le-Désert a dominé jusqu’à ce que le laboratoire d’hy-drologie de l’Université des Sciences de Montpellier démontre que les crues les plus importantes venaient d’affluents de la rive droite du fleuve, la Peyne, en particulier, qui draine les hautes collines à bauxite de

Bédarieux et de Pézènes-les-mines. Le choix d’un barrage à Vailhan s’est alors imposé, permettant de contrôler 30 km2 du bassin versant de la Peyne. Des ouvrages ont été prévus en aval de Pézenas pour accompa-gner le barrage principal : endiguement du fleuve au-delà de Saint-Thibéry et chenal de dérivation d’Agde.

Le barrage des Olivettes Implanté sur le cours supérieur de la Peyne, à 4 kilomètres de sa source et à 15 kilo-mètres au nord-ouest de Pézenas, le barrage des Olivettes appartient au domaine privé du Conseil général. Comme celui du Sala-gou, il est géré en délégation par la Com-pagnie Nationale d’Aménagement du Bas Rhône Languedoc (CNABRL). L’étendue aquatique de la retenue s’étend, au niveau du pertuis normal d’exploitation, sur une longueur de 2 kilomètres pour une largeur moyenne de 200 mètres, soit 40 hectares de superficie. Compte-tenu de la superficie du bas-sin amont de la Peyne, des précipitations annuelles moyennes (905 mm), du débit moyen (0,2m3/s mais pouvant atteindre 49 m3/s), il a été décidé de construire un ouvrage possédant une cote de retenue nor-male à la hauteur géographique de 163 m correspondant à 4,1 millions de m3 d’eau, et une cote maximale exceptionnelle à 168,80 m soit 50 ha de surface noyée rete-nant 6,7 millions de m3 d’eau. Après la mise au point du financement (65 millions de francs pris en charge par l’Eu-rope/35%, l’État/20%, la région Langue-doc Roussillon/15% et le Conseil général de l’Hérault/30%), les longues procédures d’achat des terrains de la cuvette dès avril 1985, les procédures d’appel d’offres et la pose de la première pierre le 15 janvier 1986, les travaux ont véritablement dé-marré à l’été 1986... pour être interrompus le mercredi 15 octobre par une crue de la Peyne noyant le barrage en construction et inondant les faubourgs piscénois ! Achevé en 1988, le barrage ne verra sa retenue pleine qu’en mars 1993.

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Une technique inéditeChargées de la construction, les entreprises Bec Frères et Mazza ont fait faire appel à une technique jusqu’alors inédite en Europe pour les grands ouvrages : celle du béton compacté au rouleau (BCR). Il existe deux types d’ouvrages hydrauliques classiques : les barrages en béton classique nécessitant un sol stable, non compressible, et la mise en œuvre de coffrages importants qui en font des ouvrages coûteux, et les bar-rages en terre ou enrochements pouvant être construits sur des sols compressibles mais ne pouvant être surversés. Par rapport à ces deux types de construction, les bar-rages en BCR offrent les avantages du bé-ton sans en avoir les inconvénients, et leur réalisation simplifiée est comparable à celle des barrages en terre. Le BCR est un béton essentiellement mis en œuvre à l’aide des matériels classiques de terrassement : le bé-ton est amené en camion à son lieu d’utili-sation, étendu en couches minces (0,30 cm aux Olivettes) par bulldozer puis compacté par un rouleau vibrant. La colline de Roque Redonde, au sud-est du village de Vailhan, a fourni les matériaux de préparation du béton. Employé pour la première fois au début des années 1970, le BCR a connu depuis lors un dévelop-pement rapide au Japon et aux États-unis. Le barrage des Olivettes représente le pre-mier grand ouvrage français utilisant cette technique qui a conduit à une économie du coût global du projet de l’ordre de 11%. Elle n’avait été utilisée jusqu’alors que sur un ouvrage expérimental relativement mo-deste à Saint-Martin-de-Londres (80 m de long sur 6 m de haut). L’intérêt principal de cette technique réside dans sa vitesse d’exé-cution. Commencé à l’été 1986, le barrage sera achevé en 1988 mais sa mise en eau se fera laborieusement d’avril 1989 à mars 1993 durant quatre années de sècheresse.

De haut en bas : le barrage en construction, le rocher de Roque Redonde avant, pendant, après

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Une double vocation Le barrage des Olivettes possède dès l’ori-gine une double vocation. Le bassin versant de l’Hérault se trouve directement concerné par les épisodes plu-vieux généralisés particulièrement intenses, caractéristiques des régions méditerra-néennes. Ecrêteur de crues, le barrage des Olivettes permet de contenir les eaux de ruissellement en cas de fortes pluies, les em-pêchant d’aller alimenter trop brutalement l’Hérault en aval de Pézenas. Un volume de 2,6 Mm³ est maintenu disponible pour le stockage des crues. Quand le volume de la crue est supérieur, l’eau se déverse par l’intermédiaire d’un pertuis régulateur puis, le cas échéant, par un déversoir. Ces déver-sements ne résultent pas de manoeuvres d’ouvrages hydrauliques mais sont le fruit du transfert passif de la crue dans la retenue du barrage. Au maximum, le débit sortant égale le débit entrant.Les précipitations annuelles moyennes sur

le bassin versant de la Peyne sont de l’ordre de 905 mm et le débit annuel moyen de la rivière n’est que de 0,2 m3/sec. Cependant, de fortes crues peuvent y être enregistrées à l’exemple de celles du 26 septembre 1907 (elle reste la crue de référence dans toute la plaine de l’Hérault, celle qui a donné les hauteurs de submersion les plus fortes de Gignac à Florensac) et du 19 décembre 1997 (si les intensités, bien qu’importantes, n’ont pas été assez fortes pour provoquer des crues exceptionnelles sur les petits bas-sins, la durée de l’épisode et les cumuls ont entraîné une forte crue de l’Hérault dans sa plaine).Le barrage des Olivettes suffit-il à lui seul à préserver complètement Pézenas ? Si la Bayelle, le Saint-Martial et le ruisseau de la Prairie gonflent la Peyne avant Pézenas, les crues y sont aujourd’hui moins nombreuses et de moindre amplitude. Si, dans les régions méridionales, les pré-cipitations sont relativement importantes, on observe de forts déficits en eau pen-

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dant la période estivale. Soutien d’étiage, le barrage des Olivettes permet d’augmenter le débit de la Peyne en période sèche afin d’assurer l’irrigation de cultures diversifiées dans la plaine entre Roujan et Pézenas. Le règlement d’eau du barrage prévoit un débit réservé à l’aval de la construction égal au débit entrant, plafonné à 24 l/s. Concrè-tement, le débit rejeté est variable ; il dé-pend notamment des besoins en irrigation de l’ASA de Belles-Eaux (200 ha irrigués avec une extension du périmètre prévue vers Pézenas). Il se situe dans une fourchette de 50 à 150 l/s pendant la période d’irrigation. Cet apport constitue la quasi-totalité du débit de la Peyne en période estivale. Le réservoir des Olivettes, comme celui du Salagou, possède une capacité bien supé-rieure aux besoins des périmètres qu’il ir-rigue. La ressource en eau peut ainsi y être considérée comme abondante et disponible. La gestion en eau du barrage des Olivettes permet en outre d’avoir une cuvette presque vide en automne à l’approche des fortes pluies. Une pompe installée dans le barrage amène l’eau dans le village de Vailhan à des fins agricoles et d’entretien (arrosage des jar-dins, remplissage des cuves à sulfatage, net-toyage de la voirie).

Une dimension touristiqueA cette double vocation s’est ajoutée une dimension touristique non négligeable. Dans un très beau paysage naturel de rochers schisteux, calcaires et quartziques, un plan d’eau de loisirs a été creusé en aval de l’ouvrage et entouré d’espaces paysagés. Le lac de retenue est, quant à lui, un lieu propice à la pêche. La mise en valeur du patrimoine piscicole a été confiée à la Fédération de Pêche de l’Hérault qui a introduit des cyprinidés (goujons, vairons, ablettes, gardons, carpes) ainsi que quatre espèces de carnassiers : le sandre, la perche,

De haut en bas : la retenue d’eau, le plan d’eau de loisirs, l’escalier du déversoir en période de crue,

le barrage lors de la vidange décennale (septembre 2000)

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le black-bass et la truite arc-en-ciel. Un silure y a été capturé lors de la vidange décennale du lac, en 2000. Depuis son second remplissage, les pêcheurs y prennent des brochets dont on ignore la provenance. Les prises de perches sont toujours fréquentes mais le sandre s’y fait plus discret.

Quel avenir pour le barrage ?Le réchauffement climatique et la diver-sification des activités agricoles vers des cultures exigeantes en eau conduisent au-jourd’hui le Conseil général à étudier un projet de conduite forcée entre le lac des Olivettes et la ville de Pézenas, sans que soit remise en question la préservation de la faune et de la flore dans le cours supé-rieur de la Peyne en période d’étiage. Les agriculteurs de Vailhan souhaitent que cette

conduite serve également à irriguer leurs propres terres, en particulier vers la plaine de Gabian, mais l’installation d’une pompe de relevage coûte cher !Sources « Le barrage des olivettes, sur la Peyne, premier barrage en France en béton compacté », Chantiers de France, n° 197, février 1987, pp. 11-17. R. Gourdin, A. Jensen, B. Bouyge, « Le barrage des Olivettes sur la Peyne (Hérault). Le premier barrage français en béton compacté au rouleau », Travaux, n° 634, juillet-août 1988. Jacques Amiel, L’Hérault, fleuve méditerranéen, Les Presses du Languedoc, Montpellier 1998, 190 p. Les Arts Vailhan, A la découverte du barrage de Vailhan, Vailhan 2007, 17 p. http://sage.herault.fr (site du Sage du bassin de l’Hérault)

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De l’art dans l’eauInternationalement célèbre, l’artiste alle-mand Nils-Udo fut pressenti par le Conseil général de l’Hérault pour aménager le site du barrage et rendit un avant-projet qui se concrétisera peut-être un jour : utilisant le nom du lieu-dit, il prévoit la plantation d’oliviers sur la crête du barrage, dans des bacs en bois de hauteurs différentes repre-nant l’épure générale des collines environ-nantes. Au-dessus du déversoir, un portique soutient de longues bannières azur qui jouent avec le vent.

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Les Olivettes Le Salagou

Sur l'ouvrage

Type de construction Barrage-poids en béton compacté Barrage-poids en enrochements Date de construction 1986-1988 1964-1968Hauteur maximale de la digue 36 m 62 mHauteur du déversoir 33 mAltitude au sommet 169 m 145 mLongueur au sommet 254 m 357 mLargeur au sommet 5 m 7,4 mLargeur maximale au niveau du sol 26 mVolume du béton / des enrochements 84 000 m3 800 000 m3

Capacité maximale d'évacuation des crues 330 m3/s 150 m3/sSur la retenue

Mise en eau avril 1989-mars 1993 mars 1969-mars 1971Surface du bassin versant intercepté 30 km2 76 km2

Surface au niveau normal 40 hectares 700 hectaresCapacité au niveau normal 4,1 millions de m3 102 millions de m3

Capacité de stockage des crues 2,6 millions de m3 21 millions de m3

Débit estival relâché 50 à 150 l/s 500 l/sÉvaporation moyenne 1,35 m/an 1,35 m/anProfondeur au niveau du barrage 30 m 56 mNiveau normal (altitude) 163 m 139 mPlus haut niveau atteint (altitude) 168,80 m 140,62 m (01.1996)Plus bas niveau atteint (altitude) 152 m 136,54 m (1992)

Les Olivettes versus Le Salagou

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LES BARRAGES DE LA VALLÉE DE L’HÉRAULT

Les petits barrages des hautes valléesLes hautes vallées de l’Hérault, de la Lergue, de la Boyne, de la Peyne et la partie amont de la Thongue sont équipés de nombreux seuils de faible hauteur (2 à 5 mètres) dont l’influence se limite à un léger ralentissement de la crue. L’effet, limité, devient négligeable pour les fortes et les très fortes crues qui viennent ennoyer les seuils.

Les barrages des Gorges de l’HéraultTrois barrages principaux sont présents dans les gorges de l’Hérault : le barrage Ber-trand (Causse-de-la-Selle), le barrage de Belbezet (Saint-Guilhem-le-Désert) et le bar-rage de la Meuse (Gignac). Assez semblables avec des hauteurs de 8 à 15 mètres, des volumes de 1 à 2 millions de m3 et des retenues de 2 à 4 km de longueur, aucun n’a vocation à faire de l’écrêtement des crues.

Les barrages de la plaine de l’HéraultDouze ouvrages, de deux à cinq mètres, barrent le cours de l’Hérault de Gignac à Agde. Aucun ne dispose de volume réservé à un éventuel stockage, et n’a donc d’in-fluence significative sur l’écrêtement des crues. Cependant, l’écoulement du fleuve est extrêmement sensible aux dénivelées crées par ces ouvrages, dont l’influence peut se ressentir plus d’un kilomètre en amont. Cette sensibilité est importante pour les crues faibles et moyennes. Elle est moindre pour les fortes crues très débordantes quand certains seuils sont noyés.

Les grands barragesDeux grands barrages sont présents sur le bassin versant : le barrage du Salagou et le barrage des Olivettes. Leur effet local est extrêmement important puisqu’ils sont capables d’intercepter la quasi-totalité des crues de leur bassin d’alimentation. Ainsi, pour la plus forte crue qu’ait enregistré ces barrages (janvier 1996), l’écrêtement a été spectaculaire avec un débit maximum entrant de 340 m3/s pour le premier, 105 pour le second et un débit maximum sortant de 30 pour le premier et 45 pour le second.

Si l’effet local est important, il diminue cependant fortement à mesure que l’on s’éloigne des ouvrages :

- l’impact des Olivettes sur la Peyne à Pézénas est encore significatif, mais le barrage n’intercepte plus que 25 % du bassin versant,

- l’impact du Salagou sur le cours aval de la Lergue est plus faible. Le barrage intercepte environ 15 % du bassin versant de la Lergue au confluent Lergue - Hérault,

- enfin, l’effet combiné des deux ouvrages sur la crue de l’Hérault à Agde est quasiment négligeable puisque ces barrages ne contrôlent que 4 % du bassin versant du fleuve.

Une vision d’ensemble, à l’échelle de la plaine de l’Hérault fait encore défaut. Dans son rapport d’analyse faisant suite aux inondations de 1997, la mission d’inspection minis-térielle préconise que soit menée dans le cadre du SAGE, « …une étude de type inon-dabilité pour dépasser la problématique agricole, et revoir le schéma d’endiguement de la moyenne et basse vallée… ».