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BURKINA FASO Conservation des ressources en eau pour une gestion durable des moyens d'existence des populations de la partie Est du Burkina GWI Burkina Funding: Howard G. BUFFETT Foundation BILAN DES ACTIVITES DE GWI-BURKINA (2008 - 2012) Octobre 2012 Coordination nationale du projet (00226) 40 77 19 90

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BURKINA  FASO  Conservation des ressources en eau pour

une gestion durable des moyens d'existence des populations de la partie Est du Burkina

 

GWI  -­‐  Burkina    

Funding:  Howard  G.  BUFFETT  Foundation  

BILAN DES ACTIVITES DE GWI-BURKINA (2008 - 2012)  

   

Octobre  2012  

Coordination  nationale  du  projet  (00226)  40  77  19  90  

 

                                                                                                                                                                                                                                                           

 

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Données  générales  du  projet   Le projet GWI-Burkina Faso est intitulé « Conservation des ressources en eau pour une gestion durable des moyens d’existence des populations de la partie Est du Burkina Faso »

Date de démarrage : 2008 pour la phase pilote et 1er Octobre 2009 pour la phase long terme

Membres du consortium Union International pour la Conservation de la Nature (UICN) 01 B.P. 3133 Ouagadougou 01 Tél. : 50 31 31 54 Fax : 50 31 31 56 Contact : Moumini SAVADOGO Email : [email protected]

Catholic Relief Services - Burkina Faso (CRS) 01 B.P. 469 Ouagadougou 01 Tél.: 50 34 34 70 Fax : 50 34 31 80 Contact: Dominique M. BANGRE Email : [email protected]

 Partenaires locaux de mise en œuvre Association TIN TUA (ATT) BP 167 Fada N’Gourma Tél : 40 77 01 26 Fax : 40 77 02 08 Contact : Bénoit OUOBA Email : [email protected]

Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) ex. CREPA 03 BP 7112 Ouagadougou 03 Tel : 50 36 62 10/11 Fax : 50 36 62 08 Contact : Adama KONE Email: [email protected]

REseau de COmmunication sur le PAstoralisme (RECOPA) 09 BP 1332 Ouagadougou 09 Tel : 50 36 24 93 Contact : Abdoulaye DIOULBALLO Email: [email protected]

 Partenaires techniques : - Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE) ; - Directions Régionales de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques de l’Est et du Sahel ; - Secrétariat Permanent du Plan d’Action pour la GIRE (SP-PAGIRE) ; - Direction Générale pour la Conservation de la Nature (DGCN) ; - Office National des Aires Protégées (OFINAP).

Montant des financements acquis  

Période du contrat Montant alloué Montant des dépenses approuvées

Taux d’exécution financière

Janvier 2008 – mars 2009 ?500 000 $US (soit 388 057 €)

?400 000 $US (soit 324 685 €) 83,67%

Avril – septembre 2009 $US (soit €)

$US (soit €) %

Octobre 2009 – Septembre 2010 800 000 $US (soit 544 218 €)

747 159 $US (soit 508 272 €) 93,39%

Octobre 2010 – Septembre 2011 800 000 $US (soit 615 385 €)

765 800 $US (soit 589 077 €) 95,73%

Octobre 2011 – Septembre 2012 670 000 $US 627 459 $US 93,65%

Total 2 770 000 $US 2 540 418 $US 91,71%

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I. Zone  d’intervention  

Nous avons déroulé nos activités dans l’espace en queue du bassin de la Sirba (cf. figures ci-dessous). Cet espace (d’environ 2638,42 Km2 et une population (2009) de 186 908 habitants dont 94 045 femmes) couvre en partie six communes de deux régions administratives (les régions de l’Est et du Sahel) avec 34 villages d’intervention. Les communes couvertes sont :

- les communes de Bartiébougou, de Foutouri et de Gayéri dans la province de la Komondjari ; - les communes de Boundoré et de Mansila dans la province du Yagha ; - et Liptougou dans la province de la Gnagna.  

 

 

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 II. Situation de référence Nous avons mené une étude de base préalable à l’implantation du projet complétée par des enquêtes de terrain. Nous avons ainsi capté les éléments illustratifs de la situation avant notre intervention. Cette situation se caractérisait essentiellement par une exacerbation sans cesse croissante de l’environnement dont les principaux facteurs étaient : L'accès insuffisant aux infrastructures d’eau, aux infrastructures d’assainissement et les mauvais comportements en matière d’hygiène traduits entre autres par :

- La faible capacité de gestion des ouvrages hydrauliques et des espaces hydrographiques (absence d’association d’usagers de l’eau représentatives de toutes les catégories d’usagers dans certains villages d’intervention, absence d’un véritable système recouvrement des coûts, beaucoup de pompes à main en pannes…) ;

- La faible capacité des acteurs communaux en charge de la gestion de l’eau et de l’assainissement (niveau d’équipement en point d’eau relativement bas, inorganisation des acteurs et méconnaissance de leurs rôles dans le dispositif de gestion des points d’eau…) ;

- La faible perception de l’importance et des liens indissociables entre hygiène, assainissement et eau potable (défécation à l’air libre, peu d’importance accordée aux latrines, des cadres familiaux et scolaires peu assainis…) ;

- Les pesanteurs socioculturelles (résistance à l’acceptation d’un service payant de l’eau, recours aux sources d’eau non potables, pratiques préjudiciables pour les ressources naturelles) ;

- L’absence d’expertise certifiée en réparation de pompes à motricité humaine (Artisan réparateur non certifié) ; - Plus d’une heure temps en moyenne accordée à la collecte de l’eau, etc.

Des structures de gouvernance d'eau non encore fonctionnelles

- L’absence de cadres opérationnels de gestion intégrée des ressources en eau (Comités Locaux de l’Eau, Association d’Usager de l’Eau) et de mécanisme efficient aux échelles des sous-bassins versants ;

- La faible connaissance des acteurs locaux de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau ; - La défaillance au niveau de la gestion des zones tampon (Zone Villageois d’Intérêt Cynégétique) ; - La faible implication des communes, des communautés dans la gestion des pompes à motricité humaines ; - Les difficultés de mobilisation de ressources financières ; - L’absence de financement pour la mise en œuvre de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) dans les sous-bassins

(administration de l’eau ; régime de l’eau et des services publics de l’eau, financement de l’eau...) ;

Gestion non durable des écosystèmes au niveau communal, régional et national

- La faible pratique de Conservation des Eaux et des Sols, de Défense, Restauration des Sols (inexistence de périmètres de protection des ressources en eaux…) ;

- L’absence de mesures d’accompagnement pour la gestion des ressources naturelles (points d’eau, pistes d’accès, mécanisme d’information, formation...) ;

- La faible capacité des services techniques à mettre en œuvre sur le terrain, les textes réglementaires en matière d’eau, d’environnement, d’agriculture, de pêche et d’hygiène publique ;

- La faible capacité d’adaptation des communautés aux changements climatiques ; - La faible prise de conscience des risques générés en matière d’érosion, d’envasement et des dangers liés à la pollution ; - L’intervention non coordonnée des acteurs en matière d’assainissement.

III. Trajet du projet

Au Burkina Faso, c’est le consortium UICN-CRS qui a mis en œuvre l’initiative. Les partenaires locaux de mise en œuvre étaient le RECOPA (Réseau de Coopération sur le Pastoralisme), EAA (Eau et Assainissement pour l’Afrique - ex. CREPA) et l’Association Tin Tua. Les communes d’intervention, les services techniques centraux et déconcentrés concernés, et les institutions de recherches étaient également impliquées dans la mise en œuvre du programme. Nous avons commencé en 2008 par une phase pilote. Cette phase nous a permis de créer les conditions pour l’élaboration et la mise en œuvre du projet pluriannuel à travers notamment :

- La confirmation des besoins et des priorités des populations de la zone sélectionnée ; - Le développement de partenariats et l’implication des acteurs représentant des structures décentralisées, des services techniques centraux

et déconcentrées de l’Etat, des ONG et associations ; - L’élaboration d’une méthodologie et d’une approche pour mettre en œuvre la GIRE à long terme et sur une échelle plus large ; - Le renforcement des capacités du personnel et des partenaires par la formation et l’expérimentation de la méthodologie et de l’approche sur

des sites pilotes. Nous avons également fait une photographie exacte des besoins réels des acteurs de la zone du projet suite à une étude diagnostique et une étude des acteurs et espaces d’échanges de la gestion intégrée des ressources en eau. Ce qui a permis de définir le problème central à résoudre et pour lequel notre contribution est attendue. Il s’agissait de l’amélioration de la qualité de vie des populations vulnérables du Burkina à travers une gestion intégrée des ressources en eau. Et notre contribution se situait en terme d’objectifs au niveau de :

- L’amélioration du comportement en matière d'hygiène dans la région Est du Burkina. Il s’agissait là de l’amélioration de l'accès aux infrastructures d'assainissement et de l’amélioration des comportements hygiéniques adoptés par les ménages ;

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- La diversification et l’amélioration des moyens d'existence des populations vulnérables de la région de l'Est du Burkina. Il s’agissait notamment de l’entretien et la gestion durable des points d’eau, l’amélioration de l'accès équitable à l'eau potable des communautés et l’application de la GIRE au niveau du sous bassin d’intervention ;

- L’influence, en collaboration avec les acteurs locaux, du degré d'investissement du gouvernement, des bailleurs et des sociétés privées dans la GIRE au Burkina Faso.

C’est fort de ces éléments que nous nous sommes investis durant ces années d’exécution du projet, à accompagner les communautés et les communes d’intervention par la mise en œuvre d’activités et d’approches visant :

- La réalisation d’infrastructures d’eau à usage multiple pour un accès durable et équitable à l’eau (forages neufs équipés de pompe manuelle, réhabilitation d’ancien forages, nouveau boulis) ;

- Le renforcement des capacités des acteurs, de la participation des communautés à la gestion intégrée des ressources en eau (information, sensibilisation, formation, voyages d’échanges et d’études…) ;

- La promotion de l’hygiène et de l’assainissement pour un changement durable de comportements des populations ; - L’amélioration des connaissances, des moyens de gestion des ressources naturelles et la mise en place de cadres et de structures

fonctionnels de la gouvernance des ressources naturelles (association d’usagers de l’eau, comité de gestion de bouli, comité local de l’eau ; - La concertation entre les acteurs pour une synergie d’actions ; - La capitalisation des méthodologies et des processus utilisés pour mieux communiquer sur nos leçons.

Outre les résultats physiques sous forme d’équipements hydrauliques et d’assainissement obtenus, le GWI – Burkina a constitué pour tous les partenaires une opportunité pour répondre à la question du comment assurer la participation et l’engagement des acteurs locaux tout en procédant à la mise à l’échelle des actions planifiées à travers les approches développées (PHAST, Plan d’Actions Communautaires-GIRE, Comité Local de l’Eau, l’ATPC…).

IV. Réussites du projet Au bout des ces années de mise en œuvre, nous avons contribué à une gestion intégrée, durable et équitable des ressources en eau au niveau communautaire, communale, et du sous-bassin. Chacune de nos interventions a été faite avec une vision du changement durable à long terme dans un contexte national institutionnel et législatif en mutation (notamment la décentralisation effective qui confère entre autres aux collectivités locales, le rôle de la maîtrise d’ouvrage du service de l’eau et de l’assainissement, la politique nationale de la GIRE…). Et au titre des changements apportés nous avons : Sur le plan de la gestion des ressources naturelles

Nous avons délimité en concertation avec les services techniques, cinq zones de compétence (ou portion de sous bassin de niveau inférieur) de CLE (comité local de l’eau) sur le sous bassin de la Sirba. Et sur l’espace en queue dudit bassin de la Sirba (qui représente la zone d’intervention de GWI-Burkina), nous avons créé les conditions et accompagné le processus de création du Comité Local de l’Eau en queue du bassin. Cette création a été l’aboutissement d’une mobilisation communautaire ayant conduit à une identification des problématiques, suivi d’une planification des activités par les communautés et axée sur des thématique à la fois stratégiques et très sensibles pour la mise en œuvre de la GIRE au niveau local. Nos efforts à ce niveau ont aboutit à :

- L’amélioration de la concertation entre les acteurs et parties prenantes impliquées dans la gouvernance des ressources naturelles dans le bassin versant en queue de la Sirba, notamment les organisations communautaires de base, les collectivités et les services techniques déconcentrés (initiation d’un groupe d’apprentissage local sur la GIRE) ;

- L’amélioration de la connaissance qualitative des ressources en eau du bassin de la Sirba ; - L’engouement des populations du bassin pour une participation effective à la bonne gouvernance ; - Des acteurs notamment les populations vulnérables plus informés, sensibilisés, organisés et outillés sur la GIRE, les effets du changement

climatique… ; - La mobilisation de l’eau et la réduction de la pression du bétail sur les points d’eau potable par la création de nouveaux boulis ; avec la mise

en place autour de ces boulis, de plateformes communautaires et de protocoles tripartites (collectivités, services technique et communautés) de gestion sur la base de règles consensuelles définies par les populations elles mêmes ;

- La capitalisation du processus de mise en place du CLE en queue de la Sirba. Notre expérience à ce niveau (en termes de valeur ajoutée de ce processus) reconnue par la Direction Générale des Ressources en Eau, a enrichi la relecture du guide national de mise en place de CLE de 2004. Par exemple, le nouveau guide de 2009, précise bien que la zone de compétence du CLE est un sous bassin ou une portion de sous bassin (les autres CLE de la région ont été créés autour de plan d’eau et devront donc être restructurés) et prévoit des étapes de diagnostic conjoint et de mobilisation des acteurs (comme ça été le cas pour le CLE en queue de la Sirba).

Au titre des produits enregistrés, nous avons : Structures et gouvernance des ressources naturelles

- Le Comité Local de l’Eau en queue de la Sirba crée et accompagné (renforcement des capacités et appuis technique et financier) ; - Un groupe local d’apprentissage sur la GIRE (GAGIRE) créé et animé ; - 4 plateformes communautaires de gestion de boulis créées et formées (COGEB) ; - Un Plan d’Action Communautaire-GIRE élaboré de façon participative ; - 3 Protocoles tripartites (collectivités, services technique et communautés) de gestion des boulis sur la base de règles consensuelles

élaborées et validées de façon participative.

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Etudes

- Un rapport d’étude qualitative des ressources en eau du bassin de la Sirba ; - Un rapport d’étude sur le fonctionnement des organes consultatifs et de gestion (ZOVIC, CVD, CLE) ; - Un rapport d’étude de base sur les pratiques de gestion des ressources naturelles ; - Trois mémoires d’étude encadrés pour des étudiants en master 2 (de la fondation 2iE) sur des thèmes ayant contribué à améliorer la

connaissance des ressources naturelles de la zone (« Interactions entre les ouvrages hydrauliques et les écosystèmes environnants : Cas du barrage de la Kompienga », « gouvernance de l'eau et biodiversité à travers le cas des écosystèmes fragiles du sous bassin en queue de la Sirba au Burkina Faso », « amélioration de la définition du statut physique de la partie aval du bassin de la Sirba « contribution de l'imagerie satellitaire au suivi des ressources naturelles dans la partie Est du Burkina Faso »

- Un rapport Contribution à l’évaluation de l’impact des industries sur les ressources en eau ; - Une caractérisation de l’agriculture irriguée dans l’espace aval du bassin de la Sirba (espace CLE Q Sirba) ; - Un guide juridique sur les textes de l’eau.

Réalisation physiques

- 4 nouveaux boulis construits dont 2 avec leurs berges reboisées par plus de 2250 plants ; - 4 sites de production de plants forestiers installés avec plus de 3300 plants déjà produits ;

Renforcement de capacités

- Plus de 90 personnes sensibilisés et formés sur les enjeux du changement climatique à travers la connaissance de l'outil CRiSTAL (application de l’outil et formulation d’initiative d’adaptation au changement climatique) ;

- 20 personnes formées en technique de productions de plants en pépinière. - 68 personnes ressources (agents de changements avec parité respectée) engagées en gestion des ressources naturelles, identifiées et

formés (sur la GIRE à l’échelle de la ressource et de la communauté, la gouvernance des ressources naturelles, la gestion des ressources naturelles et conservation de l’écosystème, le genre et la gouvernance des ressources naturelles, outils SARAR/PHAST appliqués à la gouvernance des ressources naturelles) ;

- Formation (X personnes) et échanges sur les concepts GIRE (instances de gestion de l’eau au niveau local, GIRE à l’échelle communautaire, planification et recherche de financement à l’échelle du sous bassin, GIRE axée sur le genre, atelier communal)

- Formation des agents des communes et des services techniques de la zone du projet à la GIRE et la planification locale (20 agents communaux et techniques de l’espace du CLE Q Sirba)

- Accompagnement du CLE Q Sirba à travers des formations et appuis divers (appropriation PAC GIRE , bonnes pratiques, structures et outils de gestion, financement de la GIRE au niveau local, atelier d’appui aux 13 membres du CLE et d’évaluation de la mise en œuvre de son plan de dynamisation, atelier bilan acquis/insuffisances, AG première)

- Formation des acteurs (150 personnes dont 21 femmes) sur la loi d'orientation relative au pastoralisme au Burkina et la gestion positive des confits.

- Voyages d’études et d’échanges avec membres du CLE Q Sirba, COGEB, servic. Tech. (Bagré, Ouhigouya, Bankass au Mali) et partages d’expériences à travers nos participations à différentes rencontres (SP/PAGIRE, DGRE, groupe d’apprentissage, réception de missions étrangères…)

Sur le plan de la création et de la gestion infrastructures d’eau potable

La décentralisation de la gestion des points d’eau a apporté des changements dans l’équilibre des responsabilités entre l’Administration, les communes, les villages et les Organisations Non Gouvernementales, etc. Nous avons mis en place un cadre institutionnel et organisationnel pour l’application de la réforme du système de gestion des infrastructures d’approvisionnement en eau potable en milieu rural et semi-urbain dans la province de la Komondjari. Avec l’accompagnement des acteurs de la province de la Komondjari qui sont à présent mieux organisés, nous avons réussi à avoir ce qui suit :

- Une plus grande prise de conscience des acteurs (communautés, communales) par rapport à la gestion des Pompes à Motricité Humaine (PMH) ;

- Les communes plus éclairés et plus engagées pour mieux assurer le service d’eau (3 délibérations communales sur les prix de l’eau, 18 conventions de délégation de gestion de PMH aux AUE, contractualisation avec des Artisans Réparateurs pour la maintenance préventive et curative des PMH, mise en place de comités communaux de suivi des ouvrages…) ;

- Les communautés mieux impliquées dans la gestion des pompes à motricité humaine (mise en place d’AUE représentatives des différents groupes d’usagers, responsabilisation des Comités Villageois de Développement…) ;

- L’impulsion d’une dynamique d’échanges entre les acteurs (à travers notamment les JCEHA, forum des AUE) ; - Une meilleure compréhension de la structure du prix de l’eau ; - Une expertise locale existante en matière de réparation des PMH (8 Artisans Réparateurs certifiés de niveau 1 par la DRAH-Est) ; - L’amélioration de l’accès à l’eau potable de plus de 9000 personnes de 17 villages (18 forages neufs équipés de pompe manuelle et 11

forages réhabilités ayant contribué à la réduction sensible, les distances et les temps de collecte d’eau). Comme produits obtenus, nous avons : Structures et gouvernance de l’eau

- Mise en place de 6 AUE représentatifs des différents groupes d’usagers et accompagnement de 17 AUE pour leur reconnaissance juridique - 3 délibérations de conseil municipal sur la fixation du prix de l’eau (accompagnement/appui du processus) - Promotion et organisation de conseil municipal deux Journée Communales de l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement - Accompagnement pour certification de 8 artisans réparateurs (8 agréments obtenus) - Signature de18 conventions de délégations de gestion de PMH entre les AUE et trois communes (Foutouri 4/8 dont 1 hors zone;

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Bartiébougou 11/12; Gayéri 3/24) de la Komondjari Etudes

- Evaluation des capacités de gestion des ressources en eau au niveau commune

Renforcement des capacités

Des acteurs de la zone appuyés, accompagnés, Informés/sensibilisés/formés sur des thématiques relatives à la gouvernances des infrastructures d’AEP conformément à la réforme : - Ateliers (3 communaux et 1 provincial) d’information sur la réforme du système de gestion des infrastructure d’aep en milieu rural et semi-

urbain - Formation des membres des 17 AUE sur la gestion, l’organisation, le fonctionnement et l’inspection sanitaire - 147 personnes (CVD, AUE, services techniques, communes) dont 26 femmes formées sur la gestion administrative, technique et financière

des PMH - 8 artisans réparateurs appuyés/accompagnés pour certification par la DRAH-E (formés sur suivi et entretien de PMH: diagnostic sur la

qualité de l'eau, fonctionnement et l'état technique de la pompe, fonctionnement et l'état de la superstructure, utilisation de l'EAP, contrôle de la cotisation et/ou vente de l'eau, exploitation et gestion de l'EAP, entretien des principaux types de PMH de la zone)

- Conseillers municipaux, membres d’AUE et de CVD de 3 communes formés sur le suivi de la gestion et de la maintenance des forages équipés de PMH

- Échanges avec 65 personnes (AUE, services techniques, AR, CVD, conseillers) et 1 rencontre avec les autorités communales sur le marché public pour l'opérationnalisation de la reforme

- 163 personnes (98 gestionnaires de points d’eau dont 4 nouveaux, 20 conseillers dont 3 maires, 17 membres d’AUE, 17 membres CVD, 3 SG de commune, 8 AR) outillés pour l’opérationnalisation de la réforme et la bonne gouvernance des points d’eau (protocole de la collaboration entre AUE et gestionnaire, connaissance sur les pompes, hygiène et assainissement autour des points d'eau)

- Des acteurs communaux (conseillers, AUE, gestionnaires de PMH, maintenanciers, CVD) formés sur la convention de délégation de gestion des PMH (contenu de la convention, fixation des prix de l'eau, mise en place des gestionnaires des PMH et signature du protocole de collaboration entre l'AUE et gestionnaires des PMH), sur le contrat de suivi entretien des PMH et l’avis de demande de prix, sur le protocole de collaboration AUE/gestionnaire PMH et sur la supervision des travaux de forage (85 personnes : 51 membres AUE, 17 CVD, 17 Conseillers municipaux).

Réalisations physiques

- 18 nouveaux forages réalisés et 12 anciens forages réhabilités et équipés de pompes à motricité humaine. - Traduction en langue ((gulimancema, fulfuldé et moore) et mise à la disposition des 17 AUE de documents de la réforme (contrat de suivi

entretien des PMH traduit en 03 langues, convention de délégation de gestion des PMH, procès verbal de l’Assemblée Général de l’AUE, statuts de l’AUE, règlement Intérieur de l’AUE, protocole de collaboration AUE/gestionnaires PMH)

Sur le plan de l’hygiène et de l’assainissement Nous avons réussi à susciter une véritable prise de conscience des populations par rapport à la question de la défécation à l’aire libre à travers des actions d’IEC, de promotion de l’hygiène et de l’assainissement sur la base d’outils et d’une méthodologie élaborés pour le changement de comportement (document de stratégie, outils SARAR PHAST, Posters, guide pratique de construction latrine…). Nous avons également mise à disposition une expertise locale en construction de latrines.

Au titre des produits enregistrés, nous avons : Structures et gouvernance

- 5 clubs d’hygiène créés dans 5 écoles - Deux Journées Communales de l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement organisés

Etudes

- Rapport d’étude sur les logiques d’adoption des comportements en matière d’AEPA - Rapport d’étude CAP de référence menée sur la rive gauche de la Sirba - Rapport d’étude de référence sur l’hygiène et l’assainissement réalisée dans 5 écoles de la Circonscription d'Enseignement de Base (CEB)

de la Commune de Bartiébougou - Rapport d’étude CAP finale menée sur la rive droite de la Sirba - 1 évaluation des indicateurs à travers une seconde étude CAP sur la rive droite

Outils et méthodologies

- Une stratégie pour un changement de comportement sur la base de la déviance positive élaborée (outils et méthodologie) - 5 plans d'actions élaborés pour ces 5 écoles

Information, Education, Formation, Communication

- 34 personnes ressources (agents de changements) dont 50% de femmes des 17 villages de la rive droite formées et dotées en kit SARAR/PHAST pour des séances de sensibilisation au bénéfice des populations

- 49 maçons locaux de 17 villages formés dans la construction des fondations et des dalles de latrines - 22 enseignants de la CEB de Bartiébougou formés sur les outils SARAR/PHAST

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- 20 membres APE/AME de 5 écoles de la CEB de Bartiébougou formés sur l’outil SARAR/PHAST - 10 enseignants formés sur l’utilisation des outils SARAR/PHAST - Mise en œuvre de l’ATPC dans 15 villages - Environ 3400 personnes touchées par 17 représentations de théâtres forums sur deux thématiques: «l’hygiène de l’eau de boisson » et « le

péril fécal» - 17 villages couverts par des théâtres forum (ayant regroupés environ 9300 personnes dont 3204 femmes, sur les thèmes suivants:

Construction de latrines et bons comportements en matière d'hygiène et d'assainissement et 350 lors du forum national sur l’eau et l’assainissement)

- 125 diffusions/rediffusions radiophoniques de sketches sur des thématiques relatives à l’hygiène de l’eau de boisson et au péril fécal par 6 radios locales (radio de Gayéri, radio « Eveil » et radio « Djawampo » de Bogandé, Tamba et Tin Tua de Fada, et radio de Seba)

- 6 posters réalisés sur la construction des latrines - 2 jeux radiophoniques organisés a la radio Djawampo de Bogande avec la participation de 76 auditeurs (dont 05 femmes) - 17 Assemblés Villageoises tenues avec le soutien de 10 agents de santé formés (sur le thème de la gestion du péril fécal outils: Voies de

contamination et barrières+histoire à hiatus) - 1 film sur l'hygiène de l'eau de boisson et le péril fécal - 1 film sur l'expérimentation de l'ATPC - 1 film sur la construction des latrines et les bons comportements en matière d'hygiène et d'assainissement - Enregistrement audio des sketches sur l'hygiène de l'eau de boisson et le périf fécal - Guide de construction des latrines traduit en langue Gulimancema, Moore et Fulfulde - 18 écoles (5+13) dotées de matériel WASH (futs de stockages d’eau, bouilloires, seaux, gobelets, balais, etc.) et 5 écoles dotées de 12 Lave

mains en béton

V. Rapports et photos (voir CD) Liste des documents produits Photos Documents de projet GWI-Burkina (français et anglais) GWI-Burkina - Rapport final GWI 08-003 avril à sept09 (français et anglais) GWI-Burkina - final report_october2010 (français et anglais) GWI-Burkina - rapport annuel d'activités oct11 (français et anglais) GWI-Burkina - rapport suivi-évaluation 2012 (français) GWI-Burkina - Rapport annuel 2012 (français et anglais) ….

VI. Personnel de coordination

- Coordonnateur national (2009) Nouhoun SANOU cél. : (00226) 70 30 71 81 / (00226)76 66 40 90 email : [email protected]

- Chargé de gestion des ressources naturelles Drissa SOULAMA cél. : (00226) 70 13 36 21 ou (00226) 78 45 85 08 email : [email protected]

- Chargé des infrastructures Marcelin ILBOUDO cél. : (00226) 70 23 89 21 ou (00226) 78 38 42 24 email :  [email protected]

- Chargée de l’hygiène et l’assainissement

∗ Jusqu’en février 2010 Mireille TIENDREBEOGO cél. : (00226) 70 29 58 39 ou (00226) 78 62 94 34 email :  [email protected]

∗ depuis mars 2010 Ivette NOMBRE cél. : (00226) 70 28 51 14 ou (00226) 78 95 38 58 email :  [email protected] / [email protected]

- Chargé de suivi évaluation et apprentissage

Ludovic TAPSOBA cél. : (00226) 70 67 34 02 ou (00226) 78 84 94 93 email :  [email protected]