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MagazineBlegny Initiatives

44e année - Octobre 2014 - n°457

Imprimerie SMETS : Blegny - 04 387 40 76 Editeur responsable : André J.P. - GSM 0494 18 35 92 - [email protected]é et annonces : Collignon Ryavec M.-A. - Fax : 04 387 43 98 - GSM : 0495 60 00 87 - E-mail : [email protected] Nos collaborateurs sont responsables de leurs écrits. Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus.

MENSUEL D’INFORMATIONS GENERALES ET REGIONALES DE L’A.S.B.L. BLEGNY INITIATIVESLocalités desservies : Barchon, Blegny, Bolland, Cerexhe-Heuseux, Feneur, Housse, Julémont, La Motte, Mortier, Saint-André, Saint-Remy, Saive, Trembleur, Rabosée, Wandre, Xhavée

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Ça roule pour Marc !!!Marc Demonceau est Blegnytois depuis toujours. Fils et petit-fils de fermier, il ne fait pas partie de ceux qui considèrent leur travail comme une torture puisqu’on peut le voir siffloter en effectuant ses réparations au Home Saint-Joseph où il tente d’apporter son aide pour la résolu-tion de toute une série de problèmes concrets.Mais, ce n’est pas tout ! Il a aussi déci-dé, voici cinq ans (février 2009 pour être précis), d’ouvrir un magasin des-tiné à la vente de vélos et à leurs répa-rations.Il a rénové une partie de la maison familiale et l’a aménagée pour y tenir son commerce «CYCLES AVEN-TURES».Mais, avec le développement de ce-lui-ci, il se sentait de plus en plus à l’étroit. Il a donc décidé de construire un bâtiment qui constituera un show-room : il y placera ses nouvelles ac-quisitions, les gadgets qu’il reçoit, ... et la toute nouvelle collection 2015 !Le SAMEDI 15 novembre entre 10 et 17h, Marc organise une journée portes ouvertes pour vous per-mettre de découvrir ces nouveautés.

Un verre de bienvenue vous sera servi à cette occasion.Vous pourrez ainsi palabrer avec notre spécialiste du vélo. Car Marc vend des vélos, mais il les connait bien car il est lui-même sportif aguer-ri à la rando depuis plusieurs années et les deux roues n’ont pas de secret pour lui. Il assure donc le service après vente et les réparations.Il est dépositaire des marques Dia-mond, BH et Ghost et vous pourrez y trouver des véhicules susceptibles de vous intéresser : vélo d’enfant, VTT, Trekking, vélo de route, électrique,...INFOS : CYCLES AVENTURES rue de Fafchamps 49/2 - BLEGNYTél. : 0499 34 02 73

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Ses frères, sœur, beau-frère, belles-sœurs, neveux et nièces

José PLOEMMEN21 juin 1933 30 août 2014

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L’aquariumEnfant, je rêvais de posséder un aquarium. Mon grand-père devina mon désir ; il me donna la cuve de verre d’une batterie déclassée. D’un ami, je reçus un couple de goupis qui se multiplièrent rapidement.Un matin, allant nourrir mes poissons, je les découvris flottant sur l’eau, ventre en l’air. Comment expliquer ce désastre ?Il y a quelques années, j’évoquais avec maman des souvenirs de mon enfance. Je citai le mystère de la mort de mes poissons. Elle avoua, avec désinvolture voire avec un peu de fierté qui me fit mal, avoir causé le désastre ; elle avait versé dans l’eau des cuillères de sel. Elle estimait que l’aquarium allait lui causer un surplus de travail insupportable.Récemment, à la lecture d’une publicité pour aquarium, je retrouvai l’envie d’en avoir un et j’en fis l’achat. Je peuplai l’aquarium de quatre petits poissons rejoints bientôt par quatre autres, propriété d’une de mes petites-filles. De plus, j’eus la sur-prise de voir naître dans l’aquarium sept alevins tout à fait inattendus. Je suis un aquariophile comblé et, ce qui est le plus important, j’ai effacé le ressentiment que je gardais envers maman.

Yves SIMON

Commémoration du cente-naire de la guerre de 14VI Correspondance de guerre (2e partie) Entre nécessité et interdiction (fin) :Les photos 2 et 3 de la livraison précé-dente de votre Blegny Initiatives n°452, représentaient les 2 faces d’une carte en-voyée du Front par le soldat Jean Piters de Herve à sa famille qui était adressée à un cousin, Hubert, qui avait pris do-micile à Sainte-Gertrude (Eysden). Le courrier arrivé en Hollande était « pris en charge » par un passeur qui rame-nait les précieux documents à leurs réels destinataires, les parents de Jean Piters à Herve. Ce type d’acheminement inter-dit est d’ailleurs rappelé le 15 juin par le Général von Hirschberg, Baron, Gou-verneur de la Place Forte de Namur.« Les cas augmentent où l’on expédie des lettres à des soldats belges au front par intermédiaire. Je rappelle que c’est ri-goureusement défendu. Toute personne dénoncée aux autorités allemandes pour pareil cas (que ce soient des courriers vers le front ou en provenance du front) sera frappée d’une peine sévère. »L’abbé Veltmans, curé de Saint-Remy, dès le début 1915, avait, avec un de ses paroissiens, organisé pareil type de transport de courrier par la Hollande pour mettre en relation des militaires et leurs proches.

Mais toute correspondance n’est pas interdite !C’est ce que démontrent les deux cartes du soldat Fernand Chapelier de Herve, Caporal au Génie, interné au camp de Hardewijk en Hollande.Mais qu’est-ce qu’un Interné en Hol-lande ? En réalité, lors de la retraite de l’armée belge vers Anvers, des troupes ont couvert ce repli stratégique. Une partie de celles-ci se sont retrouvées au N-NE d’Anvers, cernées, à l’extérieur de

la Place Forte, entre l’eau et la frontière hollandaise. Il y avait là plus de 30.000 soldats qui sont passés en Hollande, en territoire neutre. Certains ont tout fait pour rejoindre le front, et beaucoup d’autres ont été contraints à passer les 4 ans de la guerre en Hollande où ils ont été pris en charge par les autorités (un autre article leur sera consacré). Ces sol-dats non seulement pouvaient commu-niquer avec leurs proches mais en plus ils profitaient de la franchise postale.

La photo 1 présente un groupe de sol-dats qui prend la soupe. Cette carte a été envoyée par Fernand (2ème debout à droite) à son ami Jean Piters, soldat au centre d’Instruction de Carentan.

La seconde carte (photo 2) est envoyée par le même Fernand Chapelier qui s’est fait « tirer le portrait » par un frère Piters qui habite à Liège.

Avec la Commune de Blegny, Julien de Leval, Président de l’ASREPH

Depuis le moment de la rédaction du texte, les poissons se sont multipliés et je peux en donner à des aquariophiles sérieux !!

L’Abbé Coméliau, ancien curé de HousseLes anciens Houssois et de moins anciens ont bien connu l’abbé Eugène Coméliau qui fut curé de Housse de 1927 à 1964.Il naquit à Namur le 25 juillet 1881, 9e enfant d’une famille de 13 dont deux morts en bas âge. Son père, Gustave, fut juge de paix à Namur puis à Liège. Il fut ordonné prêtre à Liège le 24 avril 1905. Volontaire de la guerre 1914-1918, fait prisonnier, envoyé en Allemagne et blessé, il rejoignit pourtant le front par trois fois pour venir en aide aux blessés, ce qui lui valut de nombreuses décora-tions. Il décéda à Liège le 12 mai 1967.

Mes souvenirs de septembre 1944A Bellefontaine-HerveDurant ce mois d’août, on a beaucoup parlé de la commémoration du début de la guerre 1914-1918 et des atrocités commises par les envahisseurs alle-mands durant ce fameux mois d’août; la 1er guerre mondiale fut effroyable. Les médias ainsi que les nombreuses exposi-tions nous ont rappelé tous les malheurs endurés par les soldats et les populations civiles. Cela plus jamais, ça devait être la « der des der » comme l’on disait et pourtant en mai 1940, ce fut le début de la 2e guerre mondiale.En septembre 1944, j’étais un gamin de 9 ans et je venais de rentrer en 4e année primaire, chez le maître Lambrette, à l’Ecole des Frères, rue d’Elvaux à Herve. Le dimanche 10 septembre, peu avant 11 heures, j’étais chez mes parents à la ferme, maintenant disparue, à Belle-fontaine, lorsque de la fenêtre de ma chambre à l’étage, j’ai vu arriver une jeep avec des soldats : c’était nos libérateurs américains. Aussitôt avec mes parents, frères et soeurs, on va à leur rencontre, on crie de joie car enfin, nos libérateurs sont là. Alors ils arrivent avec des jeeps et des chars Scherman et vont s’installer dans les vergers à l’abri des arbres et des haies; il vont aussitôt faire des « trous de fantassin » et des trous circulaires pour mitrailleuse. Puis ils vont dresser des tentes, beaucoup de tentes, un peu partout dans les prairies; dans les étables et le hangar de notre ferme, ce sera l’em-placement des cuisines pour le repas des soldats. Alors on verra de longues files de soldats tapant les couverts sur la ga-melle, s’approcher vers les comptoirs de type self-service.Je me souviens que l’on avait entreposé dans les étables une dizaine de caisses de poires « clap favorite », coupées la se-maine précédente et que le lendemain il n’y en avait plus ; les soldats américains en raffolaient et avec l’accord de mon papa, ils les avaient toutes mangées, et en échange nous avons reçu des boites de viande en conserve, du chocolat, des bananes, du chewing-gum (que nous ne connaissions pas) et des cigarettes Camel... et autres denrées.Nous étions jeunes, gamins, insouciants et avec mes trois frères, nous allions gambader dans les prairies et approcher les soldats et curieux de voir, de toucher

les fusils, les mitrailleuses, d’aller faire un tour en jeep, de monter sur les tanks et de connaître le vécu du soldat.Un dimanche matin, je me rappelle avoir assisté à une messe sou la tente avec l’au-mônier et les soldats américains.Un jour, les Américains ont abattu un avion ennemi et le pilote allemand a atterri en parachute dans une prairie voisine appartenant à M. Tewissen. Les soldats américains noirs avaient tabassé le pilote, ce que les soldats américains blancs n’appréciaient pas et ils le leur firent comprendre en les « engueulant ».Dans une prairie, aussi chez M. Tewis-sen, il y avait des canons qui tiraient et parfois des heures entières; un jour, alors que j’étais près du canon, un soldat m’a mis des écouteurs ur mes oreilles et j’entendais la voix d’un soldat placé dans un avion qui nous survolait et donnait les positions de l’ennemi retranché dans la forêt de Grunthaut près d’Elsaute, j’ai appris cela plus tard.Je me rappelle qu’un soldat américain nommé Andrew, un infirmier, avait le béguin pour ma soeur aînée, Alphon-sine, qui allait surs ses 14 ans et était déjà une petite demoiselle ; il venait le soir à la maison lui tenir compagnie et elle reçut un petit jeu d’échecs comme cadeau quand il est parti, leur histoire amoureuse en resta là.Tous ces soldats américains installés chez nous à Bellefontaine, Gurné, Les Fawes sont repartis fin septembre 1944 pour aller se battre du côté d’Aix-la-Chapelle, dans la forêt de Hurtgen, où les combats furent durs et sanglants, cela aussi je l’appris plus tard.Septante ans ont passé : maintenant, quand je passe à Bellefontaine, je me souviens encore de la présence de ces Américains en ces lieux mais la topo-graphie a bien changé.

Charle AHN

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Appel à vos souvenirs :Si vous avez des histoires, des documents... à partager, nous serions heureux que vous nous contactiez afin de confronter nos infor-mations :• Daniel Neicken (04/345.97.30 – daniel.

[email protected]),

• Maurice Massart (04/345.96.54 – [email protected]),

• Paul Schaeken ([email protected])

• ou Julien de Leval (04/387.53.61).Merci cordial à tous ceux qui nous ont déjà contactés… ou qui vont nous contacter.

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L’Abbé Coméliau, le 10 mai 1940, devant les ruines de l’Eglise : le Sacré-Coeur est resté debout.

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Depuis 7 ans, le groupe AMNESTY de BLEGNY se mobilise pour obtenir la libéra-tion d’un prisonnier d’opinion : Mr Gamal Al-Din . Cet Egyptien de 43 ans est mariéet a un entant II a été arrêté en 1991 par les services spéciaux de l’Etat et a été accu-sé d’être membre d’un parti interdit en Egypte. Il a été jugé par un tribunal militai-re et acquitté, mais maintenu en détention.Il n’a pas utilisé la violence ou demandé à d’autres de l’utiliser. Il a simplement étémis à l’ombre pour ses activités politiques qui dérangeaient le gouvernement.On le sait trop peu en Europe, mais, depuis 1981, l’Egypte vit sous le régime d’uneloi d’exception qui va être encore renforcée prochainement alors qu’on tente defaire croire à l’opinion publique internationale que l’endroit est toujours un paradispour touristes mais, pour plagier une phrase célèbre, «Sous les pyramides, il y a tou-jours l’horreur ! ».Nous venons cependant d’apprendre la libération de cette personne en août 2007,décidée par le ministre de l’intérieur.M. Gamal Al-Din remercie les différents groupes Amnesty pour leur soutien moralet leur aide à sa libération.

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Vu le succès remporté les années précédentes, «La Jeunesse de Housse» réorganise un

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Au profit de la Sclérodermie ± 40 km émaillés de questions d’observation et de jeux.

Des prix récompenseront tous les candidats ; de plus, cette année, un challenge particu-lier, en effet, sera attribué aux trois premiers classés du rallye de Roloux (le dimanche 29juin) et du nôtre, un séjour de trois jours à Paris! Mise sur pied de cette promenade : PierreHabets et Henri Renard. En soirée «Tête de veau - frites»Pour tout renseignement : Frans et Yvette Kroonen 04/387 43 55

Le mardi 8 juillet 2008, le dernier jour de la fête à Saive,nous organisons une marche d’après-midi au départ dela salle l’Escale (ancienne maison communale de Saive)en plein cœur du village.Les membres du Cercle des Marcheurs de Saive aurontle plaisir de vous accueillir dans la joie et la bonnehumeur entre 12 h et 19 h pour vous remettre votrecarte d’inscription au prix de 75 centimes.Nous vous proposerons 3 parcours de 5, 10 et 15 km surlesquels vous trouverez un poste de contrôle tenu parun duo de choc dans une ambiance bon enfant avecnourriture et boissons à prix démocratiques. Au retourde votre balade, vous aurez la possibilité de vous restau-rer. Tout le monde est invité à venir arpenter les sentiersde notre village ou tout simplement passer un momenten toute convivialité en notre compagnie. Pour tout ren-seignement, veuillez contacter soit Nathalie NICOLAYau 04/370.22.39 soit Serge PIRAUX au 04/377.38.21soit par e-mail à l’adresse:[email protected].

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DécèsJacques BIANUCCI, de Queue-du-Bois, décédé le 8 septembre à l’âge de 67 ans

Simone BEERTENS, Vve de Henri DEGUELDRE, de Visé , décédée le 9 septembre à l’âge de 86 ans

Rafael ORTIZ, de Housse, décédé le 9 septembre à l’âge de 46 ans

Georgette COLLIGNON, épse de Georges JULIN, de Blegny, décédée le 12 septembre à l’âge de 84 ans

Maurice MASSUIR, époux de Lisette COURARD, de Mortier, décédé le 13 septembre à l’âge de 70 ans

Victor DETALLE, de Heuseux, époux de Maria COUNEN, décédé le 17 septembre à l’âge de 85 ans

Victor PETIT, de Saive, décédé le 23 septembre à l’âge de 66 ans

Catherine DELIÈGE, Vve de Joseph DEBATTICE, de Julémont, décédée le 30 septembre à l’âge de 86 ans

Georgette POLLEUNIS, de Saive, décédée le 3 octobre à l’âge de 87 ans

André MAGOTIEAU, veuf de Lucie BATJOENS, décédé le 8 octobre à l’âge de 89 ans

Léopold, dit Luc, LIEVYNS, de Blegny, époux d’Augusta JORIS, décédé le 10 octobre à l’âge de 67 ans

NaissanceVictoria, née le 2 octobre 2014, fille des époux Thomas et Johanne BRITTE, de Housse

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Pour tout renseignement, contacter Mme D. Bodson, infirmière ONE de Blegny : 0499 / 57 25 49

La jupe à fleursDe ta jupe toute fleurieJe voyais les fleurs en tom-ber.Quand le bouquet fut terminéMes yeux étaient tout éblouis.Mes sens en étaient retournésJe m’avais jamais imaginéLa fleur sous le tissu légerJ’aurais voulu manger le toutComme un fruit qui m’était offertMais je n’y vis pas de dangerAllais-je oser ?

L’amour etait néEt depuis nous marchons en-sembleHistoire caressante et douceLe temps passant, nous rap-pelleLa belle choseQuand l’on aime et que l’on oseChercher à deux la fleur de bonheurCachée dans nos coeurs.

1-8-2010 - M.J.

Martine nous révèle ses secretsNée à Beyne-Heusay, mariée et maman, cette jeune dame dynamique vient de terminer un stage au home saint-Joseph pour se perfectionner en secré-tariat sur le plan médical.Nous l’avons rencontrée autour d’un bon café dans la cafetaria où elle a évoqué avec nous sa passion : la littérature. Depuis son plus jeune âge, Martine dévore des livres et remplit des pages blanches d’écrits person-nels.Dans sa boulimie d’écriture, elle est passée du journal intime en ébauches de romans, d’une autobiographie à des essais de bandes dessinées... Son talent ne s’arrête pas là car elle est également scénariste et réalisatrice de courts-métrages. Elle en réalisera pas moins de trois pour 2015 dont un est déjà finalisé. Elle peut d’ores et déjà compter sur la présence de Carlos Vaquera pour l’un d’entre eux.Mais le plus étonnant n’est pas là : Martine agit seule, sans se soumettre aux grandes com-pagnies du livre et du disque. Martine veut être son propre maître loin des sirènes du showbizz. Elle tient simple-ment à nous mener de l’autre côté du miroir et de retrouver notre âme d’enfant, la sim-plicité d’un regard ou d’une conversation positive. Elle déborde d’idées et d’énergies

pour mener cela à bien mais elle doit conjuguer cela avec son travail, ses études et ses enfants...Le livre qu’elle vient de faire paraître «Secrets» est à l’image de son dyna-misme : des nouvelles denses, qu’elle préfère d’ailleurs appeler «histoires courtes», mystérieuses, instaurant dans le réel des échappées vers une autre dimension, vers une meilleure connaissance de soi par l’intermé-diaire d’un décalage entre le vécu et ... autre chose.Un livre qu’elle a réalisé de A à Z : de

l’écriture à la typographie, en passant par la réali-sation de la photo de couverture et l’impression ! Assurément un auteur à découvrir et que vous verrez bientôt apparaître dans les étalages de li-brairie.

Ajoutons encore que Martine Colas est prête à essaimer son plaisir des lettres et des mots avec les classes qui le désirent, dans le cadre d’un projet d’écri-ture ou, simplement, pour par-tager sa passion.

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Grande brocante des Routiers de BlegnyMadame, Monsieur,Comme l’année passée, les scouts aînés (Routiers) de Blegny organisent une brocanteafin de financer un projet d’aide à un orphelinat de Brazzaville, au Congo. Cette bro-cante se déroulera le dimanche 27 juillet sur le site du fort de Barchon. Pour nous aider,deux solutions s’offrent à vous. Premièrement, vous êtes bien entendu invités à venirchiner, exposer et vendre le dimanche 27 juillet ou, plus simplement, à venir vous pro-mener sur le magnifique site du fort de Barchon. Par ailleurs vous pouvez aussi, commel’année passée, nous soutenir en vidant vos greniers et en nous apportant le matérieldont vous n’avez plus l’usage. Nous pourrons alors soit vendre ce matériel sur la bro-cante (au profit de l’orphelinat), soit le faire partir directement vers le Congo. En effet,Michel Fontaine, notre relais à l’orphelinat, nous indique que les Congolais ont princi-palement besoin de : pièces de quincaillerie (charnières, clinches, serrures,...) et d’élec-tricité, d’ustensiles de cuisine, d’appareils électroménagers, d’outils électriques, etc.Nous sommes également à la recherche d’une poussette d’enfant et d’une chaise rou-lante (destinée à un enfant handicapé de l’orphelinat). Pour plus de précisions concer-nant ces deux moyens de nous soutenir, vous pouvez composer le 0495/ 46 69 44.Nous vous remercions déjà pour votre soutien et votre générosité.

Les scouts aînés (routiers) de Blegny

Situé dans le Sud-Est de la France, la Provence est unerégion ensoleillée et un haut lieu de vacances. LaProvence vinicole se situe quant à elle, sur les départe-ments des Bouches du Rhône, du Var et des AlpesMaritimes. Les vignobles sont présents dans la zone côtiè-re mais également dans l’arrière-pays. La production repré-sente une majorité de vins rosés, viennent ensuite les vinsrouges, tandis que les vins blancs sont très peu représentés.Pour beaucoup de dégustateurs, vin de Provence est syno-nyme de vin rosé. Mais d’autres crus se cachent derrière !Comme pour la plupart des vignobles méridionaux, lescépages sont fort nombreux et les vins seront très souventle fruit d’un assemblage. On peut retrouver entre autrespour les vins blancs (Clairette, Sémillon, Chardonnay,…),pour les vins rouges (Grenache, Carignan, Syrah,Cabernet,…).Concernant les appellations, vous pouvez découvrir :«Côtes de Provence», «Bandol», «Cassis», «Coteaux duVarois», «Coteaux d’Aix-en-Provence», «Bellet», «Palette»,

«Les Baux de Provence» et «Coteaux du Pierrevert».On retrouvera souvent dans les vins rouges un nez de cas-sis, de mûre, d’épices, d’anis, de réglisse, de vanille, deviolette. Les vins blancs se boiront assez jeunes. Certainsvins des Côtes de Provence (18) sont repris sous l’appella-tion «Cru Classé» !La terre de Provence est généreuse et ses vins sont les com-plices parfaits de la cuisine provençale. Pourtant, la diver-sité des Côtes de Provence leur permet de s’adapter auxdifférents plats avec lesquels vous souhaiterez les marier,même les plus exotiques. Pour les vins blancs, le poisson,la bouillabaisse… Les vins rouges se marieront avec uneviande grillée, voire même pour certains vins ayant plus destructure, avec du gibier.N’hésitez pas à découvrir cette belle région au travers deleurs crus… Un voyage œnologique pour ouvrir vos sensà l’appel des cigales et de la lavande… A votre santé !

Michel MEES

In vino veritas : 9. La Provence

C’est en terre anversoise que les Juniors Provinciaux de laRoyale Entente BLEGNYTOISE ont disputé la finale duchampionnat réservé aux juniors provinciaux. Au termed’une première mi-temps assez égale quant aux occasions,les deux gardiens avaient réussi à conserver leur domaineinviolé. Blegny ne parvenait cependant pas à imposer sonjeu comme il en a l’habitude. Il faut toutefois signaler quela surface réservée par nos hôtes n’était pas digne d’unefinale nationale (terrain très étroit et en très mauvais état).En seconde période, la Royale Entente Blegnytoise remon-ta sur le terrain avec une tout autre détermination, beau-coup plus conquérante , mieux organisée. Un pressing trèshaut dans le jeu, empêchant les longs ballons qui pertur-

baient les Blegnytois lors de la première mi-temps. La R.E.Bse créa trois occasions nettes par Fassote, Tassin et lachet-ta mais en vain. Score final 0-0.Le manque de réussite bouda aussi les Blegnytois lors destirs au but. Vaincus 3 - 2, ils virent notamment le tir deGomboso frapper le montant.Sept ans après son titre dans cette même catégorie, c’estdonc cette fois sur la deuxième marche du podium quel’Entente monte après avoir éliminé Halen en huitième,Hoogstaeten en quart et Ciney en demi-finale.Un grand merci à tous les supporters qui ont fait ce dépla-cement pour encourager les jeunes de la Royale Entente

Blegny, vice-champion de Belgique

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Tour Final National des Juniors Provinciaux dela Royale Entente BLEGNYTOISE

L’équipe de la finale :Gomant, Lhomme,Delbrassine , Pousset,Compère, Hermans,Gomboso, lachetta,Neirinckx,(46è Fassotte), Orban,Tassin (80è Rasquinet)Lombard et SpitsEntraîneurs :Damien GONAY -Délégués : GilbertBERTRAND, LaurentFranck, Joseph GAR-SOU - Président :Jean DONNAY -Correspondant quali-fié : Jean FRANSSEN

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On ne vous dit pas tout !!

Escalade blegnytoiseNos jeunes ont sans doute l’impression que leurs aînés sont assagis, ringards, sans aucun débordement ni excès. Evi-demment, on ne leur raconte pas tou-jours les bonnes histoires et il est plus simple de moraliser sur notre époque et ses excès que de se souvenir des guin-dailles de jadis.Ainsi, voici une... cinquantaine d’an-nées, Remacle n’avait pas encore de funérarium et le Club Bleu se nommait « Chez Marie-Jeanne »...Mais les troisièmes mi-temps de l’équipe locale étaient déjà souvent l’occasion de libations. Cela avait été le cas ce dimanche-là en déplacement mais nos courageux joueurs n’étaient pas rassa-siés en rentrant; l’histoire ne dit pas s’ils avaient gagné ou perdu mais, de retour à BLEGNY, la plupart d’entre eux éprou-vaient toujours une soif inextinguible.... Hélas pour eux, la porte du café était fer-mée et les lumières éteintes. Qu’à cela ne tienne ! A coeur vail-lant, rien d’impossible et les habitués connaissaient les lieux et le garage du fond où on stockait le matériel pour les pigeons. Ils s’emparèrent ainsi d’une dizaine de cages et les placèrent en es-caliers afin d’atteindre la fenêtre du 1er étage et interpeller la patronne. Ils eurent d’abord affaire à son mari qui faillit renverser un de nos protagonistes

mais, après un moment de palabre, la patronne leur confia la clé du café. Ils purent ainsi pénétrer à l’intérieur, ouvrir l’établissement et boire un ou quelques derniers verres. Avant de sor-tir, ils avaient nettoyé, rangé et glissé sur le comptoir la somme exacte de l’addi-tion avant d’éteindre les lumières et de déposer la clé du lieu dans la boîte aux lettres. Le tout, pendant que la patronne se reposait avec son mari à l’étage !!!

* * * *Une autre fois, au même endroit, la fête battait son plein. Les verres s’entrecho-quaient dans une ambiance hilare et les conversations couvraient les sonorités des fanfares. Un de nos lascars passait de table en table en présentant de déli-cieuses miches garnies de tranches de jambon ou de fromage. Marie-Jeanne demanda à, les goûter et les trouva dé-licieux... En fin de soirée, elle se rendit compte de la supercherie !!! En poussant la porte de sa salle de réunion à l’arrière du café, elle ne put que constater que toutes les miches qu’elle avait amou-reusement préparées pour sa famille avaient disparu ! Personne ne m’a dit si les plaisantins avaient remboursé ou fait des heures de travaux pour rembourser la patronne du lieu !

JPA

14 -18 : une belle histoire d’Amour CARABIN Octave, ainé d’une famille de neuf enfants (7 garçons et 2 filles).Oncle d’Alphonse Carabin de Housse et d’Octave Carabin de St-Remy (décédé).A l’âge de 16 ans, il entre à l’Ecole Royale Militaire à Bruxelles ou à la fin de ses études il fit la connaissance d’une jeune fille louvaniste, Mlle Berthe Bettens.Jeune sous-officier en août 1914, il se retrouve dans les tranchées de l’Yser où malheureusement il fut blessé par un obus. Il fut relevé dans un état très grave et transporté en Angleterre avec plusieurs éclats dans le crâne. Il fut tré-pané trois fois dans un Hôpital Militaire où il séjourna jusqu’à la fin de la guerre. Vu son état de santé, sa famille fut pré-venue par un service spécial de l’Armée. Ses parents, frères et soeurs qui habi-taient au Fossé Piron à la Supexhe à St Remy sont parvenus à retrouver la trace de la demoiselle inconnue pour eux jusqu’alors. Pendant cette guerre 14-18, la corres-pondance très lente était contrôlée par les services de l’Armée Allemande et malgré ce problème, ses parents par-vinrent à transmettre à cette demoiselle une seule phrase : « Avons des nouvelles d’Octave ». Peu de temps après, elle arri-va à St Remy par ses propres moyens et s’inquiéta de savoir où ils se trouvaient. Après avoir fait connaissance avec la famille, elle demanda à la plus jeune des 2 filles de 1’accompagner à la frontière hollandaise à Mouland en évitant Visé brûlée en août 14.Le même jour, en accord avec les senti-nelles allemandes, elle se sauva en Hol-lande, pays resté libre pendant la Guerre.Afin de pouvoir rejoindre l’Angleterre, elle s’engagea comme infirmière volon-taire pour soigner les blessés des ar-mées regroupées de 1’ autre côté de la Manche.Elle retrouva l’hôpital où se trouvait le blessé et fut rattachée en qualité d’infir-mière pour les soins aux blessés belges et

ainsi retrouva son fiancé.Pendant la convalescence d’Octave, ils se marièrent en Angleterre et de cette union, un bébé vit le jour, qui décéda après la naissance.Après la guerre en 1918, les jeunes ma-riés sont revenus à St-Remy, toujours avec des plaies à soigner, et se sont ins-tallés dans la dernière maison de la rue Supexhe, le long du vicinal.Malgré son handicap, Octave fut nom-mé secrétaire communal de la Com-mune de St-Remy pendant plusieurs an-nées entre les deux Guerres avec Marcel François comme Bourgmestre.Aucun autre enfant ne vint agrandir le ménage et à 1’âge de la retraite, ils firent construire une maison à Louvain où ils ont terminé leur vie tous les deux jusqu’à plus de 80 ans.Le nom de Carabin Octave figure sur le monument à St-Remy.

A. Carabin

3e souper d’automne : Cochon de lait et… sanglier !Samedi 8 novembre - Blegny, salle St Jean BerchmansLa JEUNESSE DE BLEGNY vous invite ce samedi 8 NOVEMBRE à un souper festif et convivial !A partir de 18h : COCHON DE LAIT A LA BROCHE et, pour la première fois, SANGLIER !Vous pourrez déguster ces viandes avec leurs accompagnements de saison réalisés par notre cuistot émérite Jean-Marc VATEL. Un menu comprenant l’apéritif, le plat et un dessert vous sera proposé à un tarif démocratique. Une alléchante carte des vins vous sera pré-sentée avec la participation de notre caviste CARPE DIEM.Cette soirée sera l’occasion pour vous de découvrir les travaux d’isolation et de renouvellement du plafond et de l’éclairage de la salle qui ont eu lieu pendant l’été. Profitons de ces quelques lignes pour remercier les corps de mé-

tier et les nombreux bénévoles qui s’y sont investis et, plus particulièrement, la Commune de BLEGNY pour son soutien dans le financement des tra-vaux. Cependant, l’embellissement et la rénovation de la salle constituant un travail de longue haleine, les bénéfices de cette soirée seront donc destinés à nos projets futurs : nous n’en manquons pas !Vous pourrez également faire l’acquisi-tion lors de cette soirée des verres à vin gravés du logo de la Jeunesse !Alors, à bientôt pour une soirée gour-mande, festive et agréable !

Le comité de la Jeunesse de BlegnyInfos et réservations : Christophe MORDANT au 0495/69.15.94 et Maxime HOETERS au 0499/38.20.78

Madame Grand ‘RyLors des commémorations du centenaire de la guerre 14-18, j’ai revu le tableau avec les photos des anciens de Madame Grand ‘Ry, qui fut infirmière, pendant 4 ans, sur le front de l’Yser.J’ai bien connu Madame Grand ‘Ry. Entre les deux guerres, elle tenait une mercerie sur la grand’route à Micheroux. Ma mère y allait souvent et était l’amie de Madame Grand ‘Ry.Lors de la seconde guerre mondiale, son commerce périclita. Ma mère n’y mit plus les pieds. J’étais gamin et on m’expliqua que le fils Grand ‘Ry était devenu rexiste, qu’il était dans la Légion Wallonie et était parti combattre en Russie, dans les Waffen SS.Après les combats de Tchechassy, il revint en congé chez sa mère. Une nuit, il fut réveillé par des jets de pierre qu’on lançait sur sa fenêtre. Il se leva et ouvrit la fenêtre. Un coup de feu et il fut tué net.Ce fut la stupeur à Micheroux et la crainte de représailles comme à Bouillon. En effet, dans cette ville, des résistants avaient abattu le frère de Léon Degrelle, un pharmacien honorable qui ne faisait pas de politique et qui n’y pouvait rien. En représailles, les miliciens rexistes prirent 6 otages parmi les notables de la ville, les emmenèrent dans les bois où ils les torturèrent et les abattirent.A Micheroux, on vécut dans la peur. Mais Madame Grand ‘Ry eut une attitude digne et sauva la situation. Elle ne voulut aucune enquête, aucune sanction, et elle se réfugia dans son deuil.Quelques mois plus tard, ce fut la libération avec de grandes fêtes et défilés des Résistants qui paradaient en salopette kaki et brassard tricolore. Mais aucun ne s’est jamais vanté d’avoir abattu le fils Grand ‘Ry.

Raymond Pierre

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ACTION SPÉCIALE !

Règlement de l'action

L'action se déroule du 15 octobre 2014 au 31 décembre 2014 inclus.

Elle s’adresse à tous les particuliers qui, durant la période de l’action, e�ectuent un nouveau versement de minimum 2.500€ dans l’une des o�res épargne certirente émises par AXA Banque Europe SA. et/ou ouvrent un compte à vue classique avec domiciliation de revenus et utilisation de la carte de débit liée à leur compte à vue au moins une fois sur le mois.

En ce qui concerne le produit Certirente,les versements seront des apports d’argent frais, non encore détenus auparavant chez AXA Banque ou AXA Belgium. Les transferts d’un compte ou d’un placement existant chez AXA avant le 15/10/2014 sur un nouveau placement ne seront pas pris en considération.

En ce qui concerne le compte à vue, on entend par« utilisation de la carte de débit » le paiement d’un achat en magasin. Sont donc exclus les paiements faits par homeban-king et/ou par virement bancaire, ainsi que les retraits au self-service.

Le bureau RRS Conseils se réserve le droit de fermer l'action prématurément.

Pour toute souscription nette de 2.500€ durant la période de l’action et/ou pour toute ouverture de compte à vue avec domiciliation de revenus et utilisation de la carte de débit liée à leur compte à vue au moins une fois sur le mois, le client recevra un bon d'achat pour une bouteille de vin, à faire valoir au Potager, 14 rue Entre-Deux-Villes à 4670 Blegny, ou un bon d'achat d'une valeur de 10€ à valoir à l'AD Delhaize Barchon, 32 rue Champ du Pihot à 4671 Barchon, avec un maximum de 12 bouteilles ou 12 bons d'achat par personne.

Contactez-nous:Tél.: 04/ 387.45.41email: [email protected]

une délicieuse bouteille de vin ou un bon d'achat !

Pour tout placement dans un produit Certirente et/ou compte à vue classique auprès de notre bureau, vous recevrez

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Agence bancaire AXARue de la Station 44, 4670 Blegny

tél: 04/ 387 45 41 Fax: 04/ 387 43 98www.rrs-conseils.be

RPM 0832 269 601 / FSMA 113255

Les cadeaux ne peuvent pas être échangés contre de l’argent ou en d’autres avantages.Les gains pourront être retirés à partir du 15 octobre 2014 auprès du Potager ou de l'AD Delhaize Barchon, après véri�cation et application du présent règlement.

Tous les con�its seront réglés par une personne indépendante et impartiale.

Ce règlement s'applique à chaque participant à cette action et peut être obtenu sur simple demande au bureau RRS Conseils ou par e-mail à l’adresse [email protected]

RPM 0437 084 275 / FSMA 11349A

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Confrérie St-Eloi de Housse : Festivités 2014Le vendredi 21 novembre dès 19h A la salle communale de la Jeunesse de Housse.Le repas et la soirée seront animés dès 20h30 par le groupe « O Juliette » jazz manouche.PAF : Repas + Concert : Adultes 22€ et enfants 11€Concert : Adultes 8€ et enfants 4€Cette année, la Confrérie St Eloi sou-tient l’ASBL « Le rêve bleu », mise sur pied en 1997 par des infirmières pédia-triques, des enseignants et des bénévoles du CHC « Clinique de L’espérance » de Montegnée.

Leurs objectifs :• Organiser des activités de détente

pour permettre aux enfants atteints de cancer et de maladies chroniques graves de sortir de leur quotidien hospitalier.

• Offrir quelques journées inou-bliables.

• Atténuer les effets négatifs des traite-ments lourds.

Activité : WE inoubliables dans le monde de Pairi-Daiza, de Disney, en pé-nichettes sur le canal du Midi, à Amster-dam, Paris, Rome, Nice ; avec encadre-ment de personnel médical et infirmier.

Le dimanche 23 novembre à 11hEn l’église paroissiale de Housse,Célébration Eucharistique Solen-nelleAnimée par l’ensemble « Musica Can-tica » d’Eupen sous la direction de Man-fred Lutter.Dès à présent, vous pouvez réserver votre soirée en effectuant votre paye-ment sur le compte : IBAN BE64-8335-1723-1952 de la Confrérie St Eloi, rue Cambresier, 7 à Housse.Souper- spectacle : Adultes : 22€ - En-fants : 11€Concert seul : Adultes 8€ - Enfants : 4€Versez vos dons au même numéro de compte avec la mention « Le rêve bleu ».

Les dons de 40 € et plus seront fiscale-ment déductibles.Contacts : • C. ALMEIDA : 0494 33 12 57• P. et M. BOVY : 04 387 61 60• R. DEWANDRE : 04 387 55 77• F. HOETERS : 04 387 61 16• D. KRONEN : 04 362 59 36• B. LECOMTE : 04 387 63 75• J. LOCHT : 04 387 73 94• O. XHONNEUX : 04 362 82 96Nos festivités sont organisées avec la collaboration de l’Administration Com-munale de Blegny et du Centre Cultu-rel de Blegny et grâce au parrainage de nombreux commerçants et sympathi-sants.

Cercle des marcheurs de Saive44e marche internationale de l’Ar-misticeLe samedi 8 et le dimanche 9 novembre, le Cercle des Marcheurs de Saive orga-nise sa 44ème Marche Internationale de l’Armistice, au départ de la salle de l’Ecole Communale de Blegny, Place Ste-Ger-trude à Blegny.Nous vous proposons des distances de :• 30 et 42 kms, départ de 7h à 10h

(uniquement le samedi)• 21 kms, départ de 7h à 13h• 12 kms, départ de 7h à 14h• 4, 8 et 12 kms, départ de 7h à 15hLes membres de notre club auront le plaisir de vous accueillir au réfectoire de l’école communale de Blegny pour vous remettre votre carte d’inscription au prix

de 0,75 EUR.Bien entendu vous retrouverez nos équipes dynamiques à la salle ainsi qu’aux postes de contrôle pour vous servir dans la joie et la bonne humeur, nourriture et boissons à prix démocratiques. Nous vous attendons nombreux pour dé-couvrir nos circuits ou tout simplement passer un moment en toute convivialité en notre compagnie.Pour tout renseignement, veuillez contacter soit Roger BECKERS au 04/362.64.67 (après 18h), soit Armand DENOISIEUX au 04/362.31.47, soit par e-mail à l’adresse : [email protected].

3 pizzerias blegnytoisesUne certitude : les Blegnytois ne mour-ront pas de faim cet hiver ! Nous dispo-sons en effet maintenant de trois pizze-rias sur quelques centaines de mètres. Et toutes les trois peuvent vous accueillir et vous servir à l’intérieur.La dernière arrivée, celle de MM. DA STEFANO et ROCCO est très aisée à trouver, puisqu’elle occupe la place lais-sée par l’ancienne pizzeria «Il Maestro» qui a été s’installer au carrefour de la rue Troisfontaines.Pas facile de faire sa place dans des cir-constances pareilles mais nous espérons que chacun pourra tirer son épingle du jeu et effectuer un chiffre d’affaires conforme à l’attente des personnes concernées.Quelles sont les qualités du dernier arri-vé ? La pizzeria DA STEFANO & ROC-CO ouvre ses portes tous les jours de

11h30 à 14h et de 17h30 à 22 h et offre une carte alléchante de 84 préparations différentes. Il s’agit surtout de pizzas (50 sortes) mais aussi de différentes recettes de pâtes ainsi que des suggestions que le patron vous proposera au gré de son imagination. Les prix s’échelonnent de 7,50 € à 12 €. Comme précédemment, les pizzas sont cuites sur un feu de bois et il est main-tenant possible de se faire livrer celles-ci à domicile. Lors de l’achat d’une com-mande importante, une bouteille de vin vous sera offerte !Une manière comme une autre de pro-mouvoir sa carte et ses produits.Nous souhaitons bon courage et bon succès aux jeunes qui ont relevé le défi et espérons qu’ils trouveront leur voie dans notre région.

JPA

Journée d’information(s) au refuge « l’Oasis des ânes » Le vétérinaire et le maréchal-ferrant… deux per-sonnes essentielles pour la bonne santé de l’âne !Quiconque possède un animal de com-pagnie a recours au vétérinaire. Tous les propriétaires d’âne sont évidemment concernés. Mais quand faut-il consulter ? Quels sont les signes qui doivent aler-ter ? Quels soins apporter pour garder un âne en bonne santé ? Vaccins, vermi-fuges, alimentation, autant de sujets qui restent souvent méconnus.La particularité avec les ânes, c’est qu’ils réclament aussi un suivi régulier par le maréchal-ferrant, autre personne indis-pensable à un bon état général. Quel est le rôle exact du maréchal-ferrant ? Pourquoi faut-il parer les pieds des ânes ? A quel rythme est-il nécessaire de le faire ? Comment reconnaître un parage correct ? Quelles sont les causes des boi-teries ? Abcès, fourmilière, fourbure, bleime, seime… Comment les recon-naître ? Comment les soigner et surtout, comment les éviter ?Véronique, la vétérinaire, et Vincent, le maréchal-ferrant répondront aux ques-

tions des propriétaires d’ânes ou des futurs propriétaires.Quand ? Le dimanche 9 novembre / De 10h à 17h - De 13h à 14h : repas (n’ou-bliez pas votre casse-croûte) ! Des bois-sons sont en vente à la cafétéria.Où ? A l’Oasis des ânes - Holstrée, 2 4607 BombayeParticipation financière ? 50 € Merci de verser un acompte de 25 € pour réserver votre place (pour un bon déroulement de la journée, le nombre de participants est limité)D’autres renseignements ? N’hésitez pas à consulter le site de l’Oasis des ânes, à téléphoner ou à envoyer un courrielTél. : 04/376.69.93 ou 0473/50.64.27Courriel : [email protected] : www.loasisdesanes.be / www.eze-loase.org

PETIT COIN FLEURS DES CHAMPS (SUITE)L’entretien de ce petit bout de terre consiste principalement en la suppres-sion des plantes non désirées (orties, ru-mex,...). Exercice qui se révèle laborieux si on ne s’y prend pas assez tôt car ces adventives développent un tissu raci-naire important.Une légère taille (cisaille de haie) lorsque les plantules sont en croissance va mul-tiplier les inflorescences, diminuer la hauteur et renforcer le tissu racinaire et

donc renforcer le maintien de ces herba-cées habituellement graciles.Une bonne solution consiste à diviser vos semis en trois parcelles :• la première partie : mélange de vi-

vaces, bisannuelles et annuelles;• la deuxième partie : mélange de bi-

sannuelles et annuelles;• la troisième partie : uniquement des

annuelles. De cette façon, vous formez un cycle.

Hôte de nos jardins : l’écureuil rouxSans être une espèce en danger, il existe néammoins des contrées où notre écu-reuil est en voie de disparition, notam-ment en Angleterre où il a pratiquement disparu au profit de l’écureuil gris, plus grand, plus agressif, plus prolifique (une portée pour le roux, deux pour le gris). Notre écureuil roux bien adapté aux forêts de conifères se nourrit essentiel-lement de graines de cônes ; par contre

pour le gris, les sources de nourriture sont beaucoup plus variées (les glands que le roux digère mal et dont le gris raf-fole lui permettent de s’engraisser et de passer plus facilement le cap hivernal).En Angleterre, on compte un écureuil roux à l’hectare contre six gris à l’hec-tare.

F. Somja

FRANCIS LE JARDINIER

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A Voir... au MuséeTasses particulières ...Tout petit, j’avais déjà de la mous-tache!Assoiffé, ma tête disparaissait der-rière le grand bol que je tenais de mes deux petites mains, puis après un certain temps d’apnée, je pous-sais un «aaahhh» de délectation...Quand je reposais ensuite le bol sur la table, cela provoquait aussitôt des éclats de rire de toute la tablée... Ma lèvre supérieure était garnie d’une large moustache en guidon. J’avais beau me pourlécher les babines, les traces de chocolat dépassaient largement le balayage de ma langue.J’éprouvais de la gêne néanmoins empreinte de gaieté tant l’atmosphère était joyeuse.Ah, si j’avais eu une tasse anti moustache !Lors des rétrospectives de la grande guerre, on a pu constater que le port de la moustache était fréquent chez la plupart des hommes et a fortiori des soldats. C’était la mode au début du siècle !Si le futur Führer en portait une, c’est parce que cela faisait fureur à l’époque !La moustache est alors une preuve de masculinité, de viri-lité, et même d’autorité.Les gendarmes étaient recrutés parmi les hommes mous-tachus de grande taille; coiffé de leur haut képi, ils en im-posaient. On en avait peur !Mais parfois, le volume de la moustache avait ses incon-vénients dont celui de n’être pas pratique pour boire cer-taines boissons.Je pense par exemple à un café crème ; ainsi, force est de constater que la mousse tache la moustache.Pour pallier cet inconvénient, la tasse pour moustachu se trouve parfaitement adaptée. (voir photo)

On peut facilement constater que la tasse pour moustachu n’est pas réversible et qu’elle ne peut pas être utilisée indistinctement d’une main à l’autre ...Les tasses pour gaucher sont rares; j’en ai cherché vainement. Laurence, ma bru bien aimée, attentive à mes souhaits, en avait fabriqué une, de très bonne fac-

ture, à l’atelier de céramique qu’elle fréquentait (photo).Elle me l’offrit à mon anniversaire... Quelle délicate atten-tion !Sur la photo, on peut également voir d’autres types de tasse : comme par exemple le « canard » (ici avec une tête de canard) utilisé par la personne elle-même ou par un tiers suivant que l’anse se trouve sur le côté ou dans le prolongement du bec verseur. Un autre type de tasse est « la rembleuse » pour aider les personnes souffrant de tremblements ou d’incoordination motrice, cette dernière munie de deux anses (communément appelées « oreilles » dans notre jargon local). La double préhension de la tasse permet une meilleure stabilité.Le musée ne contient pas que des fourches.Grand-papa, si tu m’invitais au musée un mercredi après-midi ?

Joseph ANDRIEN

POCWEVîx Bon dju, vos qui k’nohe tot çou qui s’passe là d’z’eûrpocwè a-tch’ vèyou l’djoû avou ine pê si neureEfant c’èst qu’ vos poléz-ze dizo l’solo d’Afriquedjouwé sin qui vosse cwèrp seûye rikû come ine briqueVîx Bon dju, i-n’ a qu’vos qui m’pwèrèt racsei-gnerpocwè mès dj’vès sont-i si courts èt si crolésEfant c’èst cwand v’zirez cori d’vint lès grans bwèspo qu’lès ronh’s dès bouhons ni v’z’apissèze lès tchvès Min adon vîx Bon dju, dji n’y comprind pu rinsi dj’a s’t’ine pê si neure èt dès tchvès come dès crinspocwè èl plèce dè v’ni å monde è plin Congoatch’dju drovou mès ouy’ å mitan d’Tchicago.

TIEN HUAN Si pê èst cåsi blanke, sès tch’vès coleûr d’åbioni-n’a nin co qwinze ans, aprame l’adg’ di rèzoni s’a drèssî tot seu disconte si vîle mohoneDivant lu n’a dès djins vinous d’ine ôte payîsdès omes grans come dès djals qu’apwèrtèt dès displisdès omes grans come dès djals, qui n’ont nin l’êr midonei-z’ont tiré doze ballesdoze balles, Djèw mi pardonneSi pê èst cåsi blanke, sès tchvès coleur d’åbioni-n’a nin co qwinze ans, aprame l’adg’ di rèzonDizo s’cwèrp è såvion, li sonk a stu houméon rodge sonk, ossi rodge qui l’rodge dèl libèrtéi-n’aveut nin qwinze ans, il aveut todis s’mameon l’louméve Tien-Huan, il èsteut dè Vietnam.

Mathieu SPITS (1970).

Mathieu SPITS rue Remy Labeye 4670 BLEGNY

Blegny

4 6 7 0

A12.12.2014Bien connu

à cette adresseBien connu à cette adresse

Mathieu, vous le connaissez sans doute car sa silhouette a traversé BLE-GNY durant plusieurs années pour aller rechercher ses petits-enfants à l’école SAINT-JOSEPH. Tâche qui vient de se terminer en juin dernier puisque cette progéniture est à présent dans l’enseignement secondaire !Mais les anciens ont certainement en mémoire sa présence à chaque mani-festation solennelle ou procession; le port altier et fier de son uniforme de garde-champêtre - amoureusement astiqué pour ses occasions par son épouse Jenny - ne laissait personne indifférent. Cet amour des tenues mili-taires l’avait conduit d’ailleurs à amé-nager son grenier où il exposait des mannequins habillés de pied en cap des tenues des différentes factions en pré-sence durant la 2ème guerre mondiale. Le tout accompagné d’autres souvenirs de cette époque : casques, médailles, objets militaires, drapeaux,...Mathieu est mon oncle et, enfant, je pé-nétrais en ces lieux avec respect et une certaine crainte. Ces statues blotties dans la pénombre semblaient prêtes à me toiser du regard et à se déplacer.Au service de sa commune depuis 1968, Mathieu avait revêtu auparavant la tenue de peintre en bâtiments (tradi-tion familiale oblige !) avant de se lan-cer dans la fonction publique.Mais nous voudrions évoquer dans ces colonnes une autre de ses passions : depuis toujours, Mathieu est un amou-

reux inconditionnel de notre village. En dehors de Blegny, point de salut ! Pour lui, traverser le pont de l’Auto-route, c’est déjà aller bien loin. Pour-quoi parcourir des kilomètres alors que nous avons tout sur place ! Cette passion est liée chez lui à deux autres centres d’intérêt : le dialecte wallon et le chant brillant, étincelant, naïf et amoureux de... Luis Mariano ! Mais comment arriver à conjuguer toutes ces passions en une seule activi-té ? C’est simple mais il fallait y penser et surtout le réaliser : mettre en place une revue blegnytoise. Cela ne dit sans doute rien à nos jeunes lecteurs mais une revue est un spectacle composé de petites saynètes et d’intermèdes chan-tés qui brocardent la vie de notre loca-lité. Avec Jacques Bertrand et un groupe d’amis, ils réalisèrent un premier spec-tacle en... 1959 ! Dès le départ, le succès fut phénoménal pour notre village ! La salle était comble et, dans les coulisses, le «trouillomètre» était à zéro ! S’ensui-vit une dizaine de réalisations propo-sées tous les deux ans au public local à la Salle Saint-Jean Berchmans. Une seule exception, en 1964, la revue eut lieu à l’école Saint-Joseph car un incen-die avait ravagé la salle. Vu le succès, chaque revue était proposée trois fois sur quelques jours et elles étaient «sold out» ! Les sketches alternaient humour, chants et poésie et les personnalités évoquées étaient citées par leur nom :

il n’y eut jamais aucun procès ni même aucune difficulté : tout se passait dans la décontraction et la bonne humeur !De ces moments, il reste des textes, des vidéos, des chants... ! Nous tenterons de les retrouver et de vous les proposer ici et sur notre site internet facebook. La répétition générale était souvent un fiasco total, mais, le moment venu, le public en phase avec les acteurs, l’émo-tion de l’instant et quelques ingur-gitations de boissons «énergisantes» provoquaient le déclic salutaire et «do-paient» la troupe tout entière !Lors d’un lever de rideau, je me sou-viens avoir ainsi vu Jean Bruwier, dé-guisé en bébé et installé dans un grand parc pour enfants vis-à-vis de son par-tenaire qui se trouvait dans la même situation. Avant même le premier dialogue entamé, la salle était plongée dans un fou-rire de plusieurs instants.Jean fit même un jour la suggestion d’introduire un verrat sur scène mais l’idée ne fut pas retenue !Que de souvenirs et d’émotions ! Des chants, des regards, des applaudisse-ments ! Des discussions endiablées et la joie de se retrouver pour partager, savourer des textes écrits par des Ble-gnytois pour des Blegnytois !Aujourd’hui Mathieu a 80 ans. Marié avec Jenny depuis 1963, il est père de deux enfants et grand-père de cinq petits-enfants à qui il porte toute son attention ! Il chante toujours, mais cette fois, c’est à la chorale de la pa-roisse. De temps à autre, il écrit encore une «paskèye», une autre de ses spécia-lités : un texte en rimes, lu ou chanté et qui brocarde une personne ou un

couple à l’occasion d’une fête ! Il n’a pas son pareil pour «croquer» quelqu’un et en présenter les différentes facettes, alternant sensibilités et petits coups de griffe moqueurs !Aujourd’hui, il savoure une retraite méritée, entouré des siens. Il a adopté internet et utilise une tablette mais sa porte reste ouverte et la demeure conjugale accueille famille et amis. On y discute actualités du moment, social, divorces et régime, films et faits-di-vers, le tout sur fond de dégustation de tartes au riz et d’un café «fait maison». Si les polémiques changent, le fonde-ment reste le même : un éclat de cha-leur humaine, un plaisir de se retrou-ver ensemble et de garder en mémoire tous ces moments précieux du passé !

JPA

Infos complémentaires? • Musée de la Fourche et de la Vie rurale

rue du Village n°23 à 4670 MORTIER. • Visites gratuites sur rendez-vous (de 1 à 15 pers. max.). • Tél. : Jos Andrien 04 387 42 29. • Site : users.skynet.be/museedelafourcheAvec le soutien de l’Ad. Communale et des Affaires culturelles de la Province.

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Des hommes au travail à l’église de SaiveDes barrières Nadar et le va-et-vient in-cessant de camions ont témoigné des tra-vaux de rénovation de l’intérieur de l’église de Saive.Les Sylvatiens et autres Saivois sont fiers de cet édifice classé, érigé au XVIIème siècle. Après avoir vu sa voûte menacer ruine, il aura bientôt retrouvé son lustre d’antan.J’ai pu observer les différents corps de métiers qui s’y sont succédé. Responsables communaux et de la Fabrique d’église, ar-chitectes, historiens d’art et entrepreneurs ont tous réfléchi et oeuvré au mieux. Ici, je voudrais avant tout vous faire part du tra-vail spécialisé et mal connu des staffeurs- stucateurs qui sont intervenus pour réaliser « à l’ancienne » les moulures du plafond. Je fus émerveillée de voir qu’un métier que l’on pourrait croire disparu soit pratiqué avec autant d’art et de virtuosité.Le plafond de notre église possédait un important réseau structuré de moulures fixées sur une voûte en berceau. Celles-ci étaient de différentes épaisseurs et de diffé-rentes sections, elles formaient des motifs classiques, simples mais élégants. Les mou-lures les plus fines entouraient, tel un cadre, quinze peintures du début du 20ème siècle (trois dans chaque travée). Divers épisodes de la vie de Jésus ordonnés selon les mys-tères du rosaire y étaient représentés. Il y avait aussi quelques motifs en relief dont une colombe symbolisant le Saint-Esprit.Lors des travaux, la voûte très endomma-gée a été presque entièrement abattue pour être ensuite solidement reconstruite. La tâche des stucateurs de l’entreprise Bajart était de regarnir cette voûte à l’identique. Une équipe de trois spécialistes : Claudio, Akmet et Vincent, se mirent au travail. Le programme de restauration étant unique, il leur fallut d’abord réaliser leurs outils :

• Des moules synthétiques en élastomère furent créés à partir d’empreintes prises sur d’anciens fragments de plâtres. Ils servirent à recréer les bas-reliefs figuratifs. • Des traîneaux armés de gabarits correspondant à la section de chaque type de moulures furent fabriqués.

• Une table de poussage reprenant la cour-bure exacte de la voûte servit de base au modelage et au séchage des éléments en plâtre. On évita ainsi leur cassure lors du placement.

La confection des garnitures en stuc put alors commencer, elle se déroula en 3 phases :1. gâcher le plâtre à l’eau,2. le déposer sur la table de travail et le

mouler lorsqu’il est toujours malléable,3. sécher, coller et visser les éléments sur

le plafond en les assemblant selon les motifs originels.

Tout cela peut paraître simple, mais lorsque Claudio vous dit qu’avec ses collègues, il a confectionné plus d’un km de moulures diverses et coulé plus d’une vingtaine de formes, on comprend que cette activité ait duré plusieurs mois ! Restait à mettre ce plafond habilement stuqué en évidence pour qu’il contribue à l’esthétique de l’intérieur du bâtiment. Les architectes de la Région wallonne et de la commune de Blegny se sont alors concertés pour choisir la peinture la plus adéquate. La couleur blanche fut retenue. L’habillage de la voûte va ainsi prendre un relief plus accusé et donner une subtile impression de mouvement en fonction de son éclairage et de notre angle de vision.Ici, il n’est question que des staffeurs. Les architectes, les entrepreneurs, les charpen-tiers, les menuisiers, les plafonneurs, les peintres, les électriciens et autres ouvriers spécialisés auraient aussi pu être évoqués plus longuement. Une restauration de l’am-pleur de celle dont nous parlons ne peut être qu’une œuvre collective.Bientôt, nous serons heureux d’accueillir les offices, des cérémonies et activités cultu-relles dans notre église. Nous serons émus, touchés par sa remise en beauté, pensons alors à tous ces hommes qui ont déployé leur savoir-faire pour nous.

B. Mouchette-Monville.

Moule de colombe

Gabarit de moulure

Table de travail





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Blegny pratique aussi le recyclage de caserne !Les Blegnytois le savent : la caserne de Saive a été acquise par la commune de Blegny en juin dernier pour la modique somme de 13,5 millions d’ euros.Le week-end du 10,11,12 octobre dernier a été choisi pour faire découvrir l’endroit aux nombreux curieux qui se posaient encore des questions sur la reconversion de l’ancien Centre d’instruction N°1.La journée du vendredi fut consacrée a une rencontre des entreprises et des demandeurs d’emploi. Le lendemain, des animations présentaient au public l’avenir de la caserne. Les possibilités sont nombreuses et il reste sans doute encore de la place pour d’autres idées. On trouvera bientôt sur ce site :• des logements sociaux (les pre-

miers occupants sont déjà arrivés !);

• un atelier de couture de l’ agence locale pour l’emploi;

• un magasin de seconde main (de l’ ALE);

• des services communaux;• un espace pour les associations;• un service décentralisé de prises

de sang (géré par l’ hôpital la Cita-

delle);• des caves qui pourront être louées

pour que les groupes locaux puissent y stocker leur matériel;

• une maison d’enfants;• l’école communale de Saive;• des espaces pour les entreprises;• un centre d’incubation pour PME; • un restaurant;• une halle couverte pour l’organisa-

tion d’un marché dominical.De plus, les 38 hectares d’espaces verts seront préservés.Des idées qui prendront de l’ampleur au fur et à mesure des mois qui viennent !On se réjouit déjà de seconde édition de ce week-end portes ouvertes !

JPA

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Ouvert tous les midis sauf le samediEt, en soirée, le jeudi, vendredi et samedi

Tél. : 04 362 33 64 Horaire d’ouverture :

Lundi - mercredi - jeudi - vendredi et samedi : 8h30 à 19hMardi : 13h à 19hDimanche et jours fériés : 8h à 13h

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Tél. : 04 374 02 41

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