402e Régiment d'Artillerie - Histoire d'Hommes - Nec Pluribus Impar

7/22/2019 402e Régiment d'Artillerie - Histoire d'Hommes - Nec Pluribus Impar

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La loi du 11 mars 1957 n’autorise que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, aite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est ill icite

(alinéa premier de l’article 40) et constituerait une contreaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. Auteur : 402e Régiment d’artillerie. Réalisation : SIRPA Terre Image de Lille

Che de projet : Adjudant-che Gérard Lesafre.

Graphisme et mise en page : Monsieur Yann Vasseur.

Achevé d’imprimer en France par Sénécaut en juin 2012.



402e régiment d’artille

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402e régiment d’artille402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre histoire

INTRODUCTION

Les premiers aérones utilisés à des ins militaires le sont à la in du XVIIIe siècle, enparticulier lors de la bataille de Fleurus. Après l’utilisation des ballons lors du siège deParis en 1870-1871, avions, ballons et dirigeables deviennent une réalité militaire à la ndu XIXe siècle. Ils représentent alors une menace. Il est urgent de construire une “DéenseContre-Aérones”(DCA).

N O T R E H I S T O I R E

En 1908, l’arsenal de Puteaux commence

la abrication du prototype d’auto-canon de 75dont les premiers essais ont lieu en 1910.

En 1904, à l’atelier de construction de Lyon, le lieutenant-colonel Sainte-Claire Deville cone aucapitaine Houberdon l’étude d’un canon de 75 contre-aérones porté sur un châssis automobile.Dès 1907, des expériences eectuées au camp de Mailly (dans l’Aube) montrent que ce canon a lesqualités reconnues essentielles, à l’époque, d’un bon canon antiaérien : grande vitesse initiale, tirrapide et trajectoire tendue. En 1908, l’arsenal de Puteaux, commence la abrication du prototyped’auto-canon de 75 dont les premiers essais ont lieu en 1910. Les résultats étant satisaisants, lematériel est adopté en 1913 sous le nom d’Auto-canon de 75 Modèle 1913.Ses caractéristiques sont les suivantes : châssis automobile renorcé abriqué par Dion-Bouton,le canon peut tirer sous des angles de 0 à 70 degrés, le rein a été modié pour le tir sous degrands angles, champ de tir horizontal de 240 degrés, cadence de tir d’un coup toutes les quatresecondes. Servi par douze hommes, l’auto-canon pèse 5 600 kilos, sa vitesse est de 15 km/h, samise en batterie se ait en deux minutes. Il n’en existe qu’un exemplaire à la déclaration de laguerre, aecté à la déense du grand quartier général.

La genèse

P h o t o s ci- des s u s , p r o t o t y p e de l ’au t o - can o n 75

au x gr an des m an œu v r es de 1911

Eug ène Pa g ézy - « Un t i r co nt r e-a vi o n ne se r èg l e pas , i l s e p rép are ».



14

402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre histoire

À l’ouverture des hostilités, les seulssystèmes de déense contre les moyensaériens allemands sont les canons decampagne de 75 et les mitrailleusesd’inanterie. Cette combinaison connaîtd’ailleurs une belle réussite le 23 août1914, jour où le Zeppelin Z.VIII estabattu à Brabant-le-Roy près de Revigny

(Meuse) par les tirs conjugués des 75 etdes usils des antassins, mais c’est uncas exceptionnel.

Les premiers auto-canons entrent enservice en novembre 1914. En octobre1916, toutes les ormations sontrattachées au dépôt du 62e régimentd’artillerie de campagne (RAC) repliéà Saint-Cloud. 1917 est l’année del’organisation, et il est également aitappel à d’autres moyens que les canons,tels que les mitrailleuses, les escadrillesde chasse et les ballons de protection.

La grande guerre


JMO 11E SAC

« Artillerie du 4e C« Je viens d’appre

d’auto-canons de 7

tir anti-aérien), rat

le point de quitteraire parvenir à la

général command

très bon travail acdepuis que l’Arm

relever les troupes

du ront. J’ai été e pour ormer le « co

Corps le 7 mars et d

l’occasion de const

cette section. Elle n

remarquer par ses

aéroplanes ennemdes ois, mais auss

laquelle elle a ou

au sujet des avio

pu ranchir les l ig

commandant s’est

ressources et de jusection ayant été b

ses canons latéra

ausse batterie su

Cette dernière pos

bombardée et si l

preuve d’in itiative

la section aurait intrès sérieusement

commandant l’ar




16


20 NOVEMBRE 1916

« Le général FARGE commandant l’artillerie de la 1 re Armée

cite à l’ordre de l’artillerie de l’Armée : la 12e section d’autocanons de 75 contre avions du 62e Régiment d’artillerie.

Sous le commandement du lieutenant HURE et avec la

collaboration dévouée du maréchal des logis BOURICH

André, che de pièce, du 1er canonnier DECOURTRAY Albert,

servant au télémètre, la 12 e section a abattu trois avions

ennemis en trois mois : un biplan Fokker le 31 août 1916 ;un biplan LVG le 20 octobre 1916 ; un biplan Rumpler le 16novembre 1916. »C’est aussi en octobre 1917 que sont ormés les trois

premiers régiments d’artillerie antiaérienne : 63 e , 64e et

65e. L’année 1918 voit la réalisation, en mai, du canon de105L1913, adapté au tir antiaérien sur plate-orme semi-xe.

Les premières sections de 75 sur remorque sont constituées.

JMO 12E SAC

22 OCTOBRE 1916

« Le général commandant la 3 e Armée cite à l’ordre du 13e Corps

d’armée : le lieutenant LAISNE (Joseph Louis Auguste) du 62e

Régiment d’artillerie, 12e sec-

tion d’auto canons. A ait preuve

d e s p l u s g r a n d e s q u a l i t é s

militaires de calme, d’énergie

et de commandement au début

de la campagne, notamment

le 28 août 1914 où les avant-

trains de la batterie ayant été

démolis par le tir de l’ennemi,

i l a ai t r eti r er s es pi èces à

bras, prenant part lui-même

à la manœuvre, sous les obus

et les balles. Le 20 septembre

1914 a remplacé, à la tête de

sa batterie, son capitaine qui

venait d’être grièvement blessé,

maintenant l’ordre et le calmedu son personnel très éprouvé.

Comme oicier de la section

d’auto canons, a ait preuve de

la plus haute compétence tech-

nique, a su mettre en œuvre les

instruments très délicats et tout

nouveaux et a réussi à abattre,

par son tir, u n avio n enne mi le16 octobre 1916. »

À l’Armistice, il existe s

67e et 166e RADCA, cterritoriale (RIT) et leet 47 278 sous-ocieet 3 950 aérostiers. Lecanons de 105 sur plapar des marins), 419 pEn 1916, 85 avions sobus tirés par avion)

coups par aérone). accomplir leur missioêtre abattus, ces chi

Avri l 1 918 , R ocqu enc our

JMO 57E SAC - 11 OCTOBRE 1917

« 17 h 20. Une raale de 150 : ROBBEZ-MASSON tué (carotide tranché e,

des éclats dans le ventre), SENAT grièvement blessé : racture du

crane côté droit. Evacué. Dans la soirée, bombardement à gaz sur tout le ravin, principalement prés de la route. Le personnel est abrité

dans une tranchée creusée derrière une meule de paille. 23 h 30. Un obus incendie un caisson. Les 30/55 éclatent, les douilles

usent. SELLIER blessé : un éclat dans la région lombaire ressort dans

l’épigastre. Soigné dans la tranchée. Le bombardement continue.

24 h 00. Une douille en usant met le eu à la paille. Evacuation

du personnel blessé compris dans le bois, versant Est du ravin.

DESHAIS blessé par éclat de douille : racture au bras droit. Fauted’inrmier les blessés sont pansés sommairement et traînés dans

un trou d’obus à 250 m de la position. Le bombardement continue.

L’évacuation ne pourra se aire sur le poste de secours que le 12 à5 h 30 en contournant le pays vers le nord.

Le 12 octobre 1917 6 h 30. Départ pour Condé. Le caisson atteint qui fambe encore

et contient des obus non éclatés est laissé provisoirement sur la

position. Le canon de cette pièce dont la (illisible) a été dessoudée par l’inc endie est emmené e n remorqu e. ROBBEZ-MASSON est

enterré au cimetière de Montcheutin. SELLIER et DESHAIS évacuéssur Villiers-Daucourt décèdent en arrivant à l’HOE. Sont enterrés

le 13 au cimetière de Villiers-Daucourt : DEHAIS tombe 98, SELLIERtombe 101. Le canon endommagé est dirigé sur le PRA de Châlons :appareil de pointage brûlé, éclats d’obus. La section est reormée

à une pièce. »



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L’entre-deux guerres

En 1919, la déense contre aérones (DCA) est retirée del’artillerie et conée à l’aéronautique. Le 1er janvier 1920

sont créés cinq régiments de DCA numérotés de 1 à 5 etconstitués des unités conservées à la démobilisation.En août 1922, il est décidé de rendre la DCA à l’artillerieet le transert se ait entre avril 1923 et janvier 1924.Les régiments prennent leurs numéros augmentés de400 et sont constitués en principe de deux groupesd’autocanons de 75, un groupe de 75 sur remorque,un ou deux de 75 sur plate-orme et un groupe deprojecteurs. Entre 1924 et 1935, l’artillerie de DCA

jouit d’une mince considération dans l’ensemble del’artillerie. Malgré tout, en 1928, est réalisé un nouveaucanon de 75 à la vitesse initiale plus importante, quisort des arsenaux jusqu’en 1939. A la mobilisation,il existe sept régiments : le 406 e a été créé en 1938, le407e vient à peine d’être ormé. La création des 408 e et 409e est prévue pour la n de cette même année.En avril 1940, la DCA légère compte dix-neu groupesd’autocanons de 75, dont à peine un tiers est équipéde ce nouveau canon.



20


AUX ORIGINES DU 402.

Le 2 e RDCA est créé en juillet 1919 et, en novembre, prend

garnison à Sedan, au quartier Aseld. Aecté à l’aviation jusqu’en août 1922, il ne cesse de s’agrandir

jusqu’à sa dissolution pour être reversé dans l’Artillerie en 1923.

Il compte alors quatre groupes à 2 batteries d’autocanons et un

groupe à 2 compagnies de projecteurs. Il prend ses quartiers à

Mayence et se voit intégré à l’armée rançaise du Rhin.Il devient 402e RADCA le 10 avril 1923 à son rattachement àl’Artillerie et son étendard lui est remis en évrier 1926. Il prend

garnison à Metz, au quartier Rocques le 1 er juillet de la mêmeannée alors qu’il est sous commandement de la 1re division

aérienne.En septembre 1939, dans le cadre du plan de mobilisation,

32 groupes et 8 batteries autonomes sont mis sur pied. Ces

ormations relèvent du général commandant en che et

sont aectées comme unités de DCA aux Armées. Elles sont

rattachées au dépôt d’artillerie 406 de Chartres et portent

toutes l’écusson 402.

La DCA s’appelle désormais Forces TerrestresAntiaériennes (FTA). Placées sous l’autorité directedu général en che, ces dernières comprennentnon seulement l’artillerie de DCA mais aussides mitrailleuses antiaériennes servies par desantassins. Elles deviennent durant tout l’entre-deux guerres un élément majeur de la Déense

Aérienne du Territoire (DAT).

À la mobilisation, le 402met sur pied 32 groupeset 8 batteries autonomes.




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La deuxième guerre mondiale

LA BATAILLE DE FRANCE

Ces nombreuses ormations ont un comportement exemplairependant le début du conit, ne déposant les armes qu’à l’Armisticeou après leur capture par l’ennemi. Ce sont les 3e et 5e groupes quis’illustrent le plus.Le 3e groupe, doté d’autocanons de 75, est composé des 7 e , 8e et 9e batteries. Il appartient à la IIIe Armée et établit ses positions en avantde la ligne Maginot dans la région de Hombourg-Budange. Dirigésur la Belgique le 11 mai, le groupe se replie ensuite sur Calais où ilest capturé le 25 mai à 21 heures. Au cours de la campagne, il abat7 avions et détruit aussi 6 engins blindés le 23 mai 1940.

Le 5e groupe, doté d’autocanons de 75 est composé des 13 e , 14e et15e batteries. Il appartient à la IIIe Armée à laquelle il est aecté enseptembre 1939. À partir du 1er décembre, il est mis à la disposition

de la 1re Armée, déendant la région de Saint-Quentin. Après avoirpénétré en Belgique le 10 mai 1940, il eectue de nombreux tirssur des escadrilles à altitude moyenne et homologue encore desvictoires dans la journée du 11. Le 12, les batteries sont repérées etl’ennemi essaie de les museler par tous les moyens : la 13e batteriesubit un bombardement d’artillerie en novembre et la 15e estattaquée en piqué par des avions de chasse, à Huppaye. En avantdes positions, la lutte est acharnée ; la 3 e division légère mécanisée(DLM) se replie, couverte par le 5 e groupe qui, lui-même, se replie àGembloux. Malgré des tirs quasi permanents dans la journée et desdéplacements nocturnes presque quotidiens, le 5e groupe ne aiblitpas. Le 14, l’aviation ennemie attaque de nouveau : la 14 e batteriea plusieurs blessés et subit des pertes matérielles. Pourtant, ensoirée, les 14e et 15e batteries se portent en avant pour occuper denouvelles positions. À la n de sa mission de couverture, le 5e groupe

poursuit les combats avec la division marocaine. La 15

e

batterie, trèsexposée, se replie sur ordre ; la 14e subit un violent bombardementet perd deux pièces ; la 13e batterie remplit sa mission de couvertureauprès de la Division Marocaine avec succès.

DIMANCHE 9 JU

02h30 - Un violentles départs se conoLe ciel est illuminé

04h00 - le tir d’artalerte la batterie : 2 à altitude moyennece sont des Do17. I3 secondes après, haut, parmi les écla

04h20 -Les servants

Un ronronnement pDans la brume du l’Est : 6 groupes d’upoints noirs serrés iidentiés comme HPlusieurs chapeletsde DCA ne tire. AucNous ouvrons le eNous cessons le tirsont en ormationchapelets de bombLa batterie ouvre lemitrailleuses tirentde torpilles se rapp

05h30 - Nous tironpourvoyeurs sont ole tir.Un avion s’est détbatterie. Nous tiro

Il ait demi-tour. Ls’incline sur une ailUn sifement déch




24


LA BATAILLE DE DUNKERQUE

Le 5e groupe se réarticule alors. Tourné par le sud, ilse concentre près de Stenwerk où l’état-major s’estinstallé. Suivant de nouvelles instructions, le groupe

remonte vers le nord et rejoint Dunkerque où estenvisagé l’embarquement du personnel. Cependant,

cette perspective est reportée car le co mmandement

du camp retranché de Dunkerque décide de aireparticiper tout le matériel à la déense terrestre, ycompris les 75 antiaériens dans le combat anti-char.Entre le 23 et le 24, les groupes du 402e RADCAdéendront les positions avec acharnement, jusqu’àla mort, comme en témoigne la disparition du sous-

lieutenant Esquilat, tué au combat. Le sacrice etla déense acharnée des artilleurs et antassins ontpermis au camp retranché de Dunkerque de gagnerun temps précieux pour préparer sa déense et decommencer le réembarquement des troupes alliées.Les éléments du 402e se replient dans la poche deDunkerque, attendant l’ordre d’embarquer pourl’Angleterre. Ce n’est que dans la nuit du 2 au 3 juin,sous un bombardement violent, que les artilleurs du402e embarquent dans divers navires et touchentle sol anglais, le 4 au matin à Douvres.

C a r t e du co ur s de l a r i vi èr e Aa de Wa t t en à Gr a vel i nes. L i g ne de fr o nt du 23 a u 24 m a i 1940.L es l i eux o ù l e 402e R AD C A s’ est i l l ust r é so nt ent o ur és de r o ug e.

DUNKERQUE – S

Tous les ponts mo

circulation.Sur l’ensemble du

nos troupes, à peincontact avec l’enne

nuit. Dans la plupaque de simples écha

Au pont du Ruth secomique. Alors que s’entend

sourd du rouleme

motocyclistes ont

de Ruminghem etImpossible, dans l

leurs uniormes. Toles chaînes qui bloq

levé. L’un d’eux lan- Vite ! Vite ! mes amsommes vos amis An

talonnent et vont nSceptique, l’aspira

intervient énergiqu- Je vous déends de

moi en anglais ! La réponse ne rass

qui réplique à son i-vous parlez l’angla

Leur r us e n’aya

motocyclistes n’insis

où ils étaient venus

ort déçus de ne p

de FM. A 18 h 30, deu x

apparaissent sur laFoIquin. Le sous-lieu




26


Le 6 juin, les éléments du 5e groupe, rattachés à des éléments du 404 e et 406e ,embarquent sur le navire Antwerp pour regagner la France et continuer lecombat. Le 7, ils débarquent à Cherbourg, avant de prendre la direction deChartres le 12 juin. Le groupement se repliera en ordre jusqu’à Toulousepour attendre sa dissolution après l’Armistice, le 1 er août 1940. L’étendardest donné au groupement de DAT de Toulouse au cours de l’été 1942. Lorsde sa dissolution, le colonel Conze le cache chez un particulier. La hampe estbrûlée, il ne restera que l’étendard, le pique et la cravate. En 1945, l’étendardsera rapporté à Paris.




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Les évènements d’Algérie :Entre le 15 et 17 juillet 1957, le 402e rejoint l’Algérie, dans le secteur d’Orléansville. Le régiment s’implante immédiatement dansl’agglomération et sa périphérie et y assure le maintien de l’ordre. L’activité va être essentiellement concentrée sur Orléansville jusqu’enavril 1958 avant de s’élargir les années suivantes. Mi-août 1961 notamment, l’attaque et la destruction d’un groupe de mechtas (hameauxd’Arique du Nord) permet l’anéantissement total du PC Willaya 5. Outre la mise hors de combat du che rebelle et de son état-major, cetteaction d’éclat permet la capture de nombreux documents, dont les archives du PC, qui apporteront des renseignements précieux. Aprèsde nombreux autres succès, la dissolution du 402e est décidée le 1er août 1962. La 1re batterie est prise en compte par le 1/18 e RA. La 3e batterie va au 42e RA. La 4e batterie va au 1/43e RA. La BCAS cessera d’exister à la même date ; elle sera dissoute sur place et son personnelsera ventilé après la liquidation administrative. Le 25 septembre 1962, le capitaine Guillaumet, che d’organe liquidateur, remettra auxInvalides l’étendard du groupe.

L’EMBUSCADE DU 23 NOVEMBRE 1961, TÉMOIGNAGE

DE M. JEAN GEOFFROY« Cette date, je ne suis pas prêt de l’oublier, et quand bien même

je le voudrais ce sont les séquelles p hysiques et morales qui sechargent de me le rappeler chaque jour depuis 49 ans.Ce jour là, nous rentrions d’Orléansville où nous étions allés

chercher l’approvisionnement ordinaire (nourriture, pain,

courrier…), mais aussi un important chargement d’armes et

munitions. Nous étions sous les ordres du sous-lieutenant Dondey

aecté depuis une quinzaine de jours au poste de Guerboussadépendant de la 4e batterie. Il était 17 heures trente environ, juste

avant la tombée de la nuit, et n’étions plus qu’à deux kilomètresenviron de notre destination inale. Pourquoi sommes-nous

passés par l a piste du puits et de l a mission du Caïd ? Toujoursest-il que les rebelles certainement bien inormés avaient là, avec

cette maison en ruines, le lieu idéal pour tendre une embuscade.

Tout s’est passé très vite. Des usils ont surgi de partout, du toit et des enêtres, et ont tué sur le coup le sous-lieutenant et cinqde mes camarades, le 7 e laissé pour mort est décédé à l’hôpital d’Orléansville six jours plus tard. Quant à mes autres camarades

Crapois, Nivet et un autre nouvellement arrivé dont je me souviens

pas d u no m, e t mo i-même nous avons riposté bien que tous

blessés jusqu’à ce que les rebelles décrochent, avant l’arrivée

des renorts que mes camarades moins gravement blessés que

« C’est une bien triste nbrigadier qui nissait s

grenade lancée dans unTout ce qu’on sait, c’est q vant un enant d’une m

Ceci s’est passé dimancmond se trouvait là ave

leurs de nombreuses plancer une grenade ! »

En efet, l’engin roula sose dissimula de son mieMais dans l’afolement,

Patrick Gauci, le ls du p

tel qu’il courrait. Raym vers l’enant, l’arracha et

UN JEUNEIL SAUVE UN ENF

Art icl e p aru dans : « la n

moi étaient allés crendue inutilisablequi dépassait de lagauche, une dans lmédical utilisé) deexplosé. J’ai pu res

phrase entendue aLa suite, première et rapatriement su

Avec tous mes han

être rendu à la vieVoilà ce qu’a été l’e

mais je n’ai jamais




30


Du canon au missile

La mission de l’artillerie sol-air n’a paschangé. Il s’agit toujours d’assurer une bulleprotectrice mobile au-dessus des troupes ausol. Néanmoins, le matériel a évolué : en 1944,

le Messerschmitt 262A, volant à 920 km/h,marquait la première utilisation du réacteurà des ns militaires. Les bombardiers vontgrimper au-dessus des 5 000 mètres. L’avions’échappe inexorablement du domained’action du canon. L’artillerie sol-air doittrouver une solution an d’atteindre l’avionou l’obliger à voler bas, à la portée des

canons. Rapidement, la solution est trouvée :ce sera le missile. L’impulsion en matièrede missile et de technologie aérente aété donnée par les Allemands de 1937 à

1944 à Peenemünde. Durant sept ans, desexpérimentations ont été eectuées dansle domaine de la propulsion par propergolsliquides et solides, du guidage radio, duguidage inertiel, de la télécommande à lsou radio et des autodirecteurs inrarougeset électromagnétiques. En France, le besoind’un système d’armes moyenne portée àbase de missiles a été clairement identié.Un système est étudié, construit, et uneprésérie est mise en place en 1958. Leprojectile autopropulsé radioguidé contreavions (PARCA) servira à l’initiation desingénieurs et des artilleurs sol-air jusqu’en

1962. En Union Soviétique et aux États-Unis, la démarche est similaire. L’UnionSoviétique développe le célèbre SA3 GOA.Aux États-Unis, la rme Raytheon met au

point un système complet capable de rapper

des aérones supersoniques à moyenne etbasse altitude et d’accompagner une arméeen campagne. Ce système s’appellera Hawk (aucon), acronyme de Homing All the WayKiller. En 1958, les premières campagnesde tir militaires sont une telle réussite quel’OTAN propose aux européens de s’associerau programme. La France entre alors dansun consortium habilité à produire le systèmeHawk sous licence. Les matériels sont livrésen 1964.

Cette même année, le 402e RAA est recrééà Kehl, en Allemagne, à partir du 423e RAA.La plupart de ses cadres viennent de suivrele stage de ormation aux États-Unis à Fort-Bliss sur le nouveau système d’armes Hawk dont le régiment vient de se doter. Du 20avril 1965 au 1er évrier 1966, le régimentest intégré à la barrière antiaérienne del’OTAN et occupe les sites de Murnau etd’Oberschleissheim en Bavière. Le 1eroctobre

1966, le régiment rentre en France et prendgarnison à Laon au quartier Foch. À partir du1er juillet 1967, deux batteries antiaérienneslégères sont créées pour la protection de laorce aérienne stratégique : la 6eà Creil et la

7e à Camarat. Ces de58e RA. Le 9 août 197Marne.

Ce système s(aucon), ac All the Way

e é ’e é ’ ’




32


Le 7 septembre 1987, ou la frappe du Faucon

En ce matin du 7 septembre, il est 6 h 50, la relève s’eectue aucentre de contrôle batterie et la chasse a déjà pris les airs. Ausol, le radar “Centaure”détect e un écho inconnu. Après avoirsurvolé le Niger en empruntant un couloir aérien puis passantau-dessus du Nigeria et traversant le Cameroun à grande vitesse,la destination semble être sans aucun doute N’Djamena. L’alertegénérale est donnée. Les deux mirages F1 en vol partent pourl’interception et à 6 h 51, le che de patrouille annonce le contactradar avec l’objecti. La vitesse de l’écho étant trop grande, laconusion avec un avion de ligne civil est exclue. Au sol, la batterie

Hawk annonce l’accrochage par son radar de tir, aucune réponse

IFF (identication ami/ennemi) n’est donnée par l’objecti, maisce dernier n’est pas encore entré dans l’espace aérien tchadien.Aux abords du lac Tchad, à cheval sur les rontières de quatrepays, l’écho met brusquement le cap sur N’Dj amena. Plus aucundoute ne subsiste lorsque les caméras du système de tir desCrotale identient un Tupolev 22 libyen. L’avion ranchit larontière et entre dans la zone de responsabilité des moyenssol-air, les mirages F1, trop loin pour mener à bien l’interception,reçoivent l’ordre de cesser la poursuite. À 6 h 59, l’ordre de tirest donné à la batterie Hawk ; quelques secondes plus tard,l’écho disparaît des écrans de contrôle. L’objecti a été détruit.Avant l’accomplissement de sa mission, atteint de plein ouet,soutes ouvertes, le Tupolev 22 se répand en débris à quelquescentaines de mètres du camp de Dubut où est stationné ledétachement Hawk. Les bombes à ragmentations de l’avionsont retrouvées non explosées, n’ayant pas été armées à temps.Le Faucon a rappé : depuis 1945, l’armée rançaise n’avait pasabattu d’avion en vol.

EXTRAIT DE L’I

AZNAR ET DU CA400 DU CHARI –

Lieutenant-colone

on a été un peu surF1 ont décollé de NNous avions un co

tenir inormé de ça

radio UHF de maniles pilotes et le con

Capitaine Tedesco aérien du Centaur

l’air) nous a demanà 110 km, un objecdétectait, on l’a acil était à peu près àavait une radio de l

« armée de l’air »,

aux chasseurs, quiradar, on ne savai

des problèmes pou

seul ace à ce qui étqu’on avait des men

Boeings d’Egypte A900 km/h au dessus

alors que la zone éavait toujours pu a

un Boeing, un Doug

radar sans IFF mais

Or ce matin là, la ch

402e régimentd’artille402e régimentd’artillerie histoire d’hommes notre histoire




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402e régiment d artille402e régiment d artillerie – histoire d hommes notre histoire

Le 18 novembre 198s’atténuent quelqudispositi Épervier. Apresque quatre annébatterie Hawk rentre

A la n des années 8du SA7 Grail russe et dans l’armée de TerrRA accroît encore la

TÉM OIG NAG E DE M. I NTE SS E SU R L’IN TER CEP - TION D ’UN TU2 2 LIBY EN PAR UN MI SSI LE HAWK ,AU TCHAD, LORS DE L’OPÉRATION ÉPERVIER,LE 7 SEPTEMBRE 1987.

6 septembre - vers 22 hUn adjudant-che est passé à l’ordinaire spécial opération-

nel (OSO) pour demander que l’on procède à l’extinction

des eux : « i l y a des risques de bombardement dans lanuit » m’a-t-il dit [..].7 septembre - matinLe jour se lève sur N’Djamena. RAS. Je pense qu’on a euaaire à une ausse alerte. Je rentre saluer ceux qui sont

en train de déjeuner. Je passe d’une table à l’autre et alors

que j’arrive vers le milieu de la salle à manger, j’entendsun grondement sourd. Je regarde par la enêtre, mais il n’y a la menace d’aucun orage ni d’aucune tempête desable. Je continue à dire bonjour. Là, un sous-ofcier entre

brusquement dans le mess et plonge à terre en criant

« Planquez-vous ! ». Je me retourne pour prévenir ceux qui

sont présents, mais là je suis violemment projeté au sol.Quelqu’un crie « Sortez ! Sortez ! » par crainte que notrebâtiment s’écroule. Je sors, groggy. Je vois un gars couché

sous un camion. Apercevant mon adjudant-che, je cours

vers lui, enn un visage connu auquel me rattacher après

ce choc. Il me dit « Regarde Intesse, on l’a eu, il tombe ! ». Je vois deux points noirs incandescents et umants

arriver au sol. J’entends plusieurs explosions ; les obusde l’avion sans doute.Les premiers véhicules d’autorité arrivent. Un ocier

supérieur descend de sa 4L en criant « les uscos ! Les

uscos ! ». Une bombe est tombée juste à côté de leur

bâtiment vie, sur un parking du site de la brasserie Galaoù ils logent. Mais ils ont quitté la zone et se sont déployés

la veille au moment de la mise en alerte. Ils sont dispersés,

conormément aux consignes, autours du dispositi

Épervier. Passé cette rénésie, je ressens d’un coup une

très orte douleur à l’épaule gauche.Mon adjudant-che me demande d’aller voir s’il y a desblessés dans notre équipe. Je trouve mon camarade

Vasseur. Il était dans la chambre au moment au nous

avons senti le soufe de l’explosion. Il se trouvait à côtéde la enêtre et est blessé d’une multitude de coupures.Finalement nous sommes plusieurs à nous rendre à

l’inrmerie, une dizaine dont un tchadien qui pisse le

sang. Il a le cuir chevelu ouvert [..].

À 6 h 59, l’ordre de tir est donné à la batterie Hawk.

Vers



402e régimentd’artille

402e régimentd’artillerie –histoire d’hommes nos traditions




402 régiment d artille

38

402 régiment d artillerie histoire d hommes nos traditions

N O S T R A D I T I O N S

L’ÉTENDARD

L’étendard du 402e RA porte dansses plis les inscriptions « GrandeGuerre1914-1918»et«AriqueduNord 1952-1962 », en eet :

- les unités qui ont ormé le 66 e

RA, dont le régiment est issu,ont combattu sur la plupart deschamps de bataille pendant

la première Guerre Mondiale,notamment la Marne, l’Aisne,Verdun, les Deux-Morins, laChampagne et la Picardie.L’inscription «Grande Guerre1914-1918 » commémore cesglorieuxcombatsetcettefliation.

- Engagé en Algérie, le 402 e RAAvoit son activité opérationnellecouronnée de succès, en août1961 en p ar t ic ulier, av ecl’anéantissement, le 15 août, duPC WILLAYA 5 et la mise hors decombat de son che. Depuis le5 décembre 2004 l’inscription« Arique du Nord 1952-1962»dans les plis de son étendardrappelle cette page marquantede l’histoire du régiment.

L’étendard du 4 02e RDCA a été

remis au régiment en évrier

1926 par le général Chabordcommandant l’aéronautique del’Armée rançaise du Rhin.Après les événements de 1940, ilestconfé,aucoursdel’été1942,augroupement de déense aériennedu territoire de Toulouse commeemblème de tradition.A la dissolution de l’Arméed’Armistice, en novembre 1942,il est caché par le colonel CONZE.

Il est remis par la suite au servicehistorique des armées.Le 25 octobre 1947, le 402 e RAAreçoit son étendard à Commercy.Le 1er août 1962, le 402e RAA estdissout à Orléansville. L’étendardest remis au musée des Invalides.Le 10 septembre 1964, l’étendardest rendu au 402e RAA, recréé àKEHL, par le général de Brebisson,commandant en che des ForcesFrançaises en Allemagne.

L’étendard du 402e Régiment d’artilleriede Défense Contre Aéronefs a été remisau régiment en février 1926 par le général Chabord commandant l’aéronautique de l’Armée françaisedu Rhin.

402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes nos traditions 402e régiment d’artille



40

4 4

Insigne type I

Cet insigne a été retrouvé dans un carnet de croquis où le généralKauer, entre les années 1930 à 1939, relevait tous les insignesdont il pouvait avoir connaissance. D’après son ils le colonelKauer, qui a eu l’obligeance de nous prêter ce document, sonpère ne dessinait que d’après nature, en conséquence, cet insignea bien existé. Touteois, contrairement aux autres reproductionsqui sont soigneusement coloriées celle-ci ne l’était pas. Les armesreprésentées sont, à coup sûr, celles de Metz. Nous pensons qu’ils’agit du premier modèle d’insigne du corps vers 1930.

Ecu ancien d’argent au let d’or, une silhouette d’avion d’argenten cœur du che, un écu rançais d’argent et de sable sommé duGraoully de Metz d’argent brochant, l’inscription 402 de gueuleen bordure dextre de la pointe, l’inscription DCA de gueule enbordure senestre de la pointe.

Photo : Insigne_type_I-VF.jpgInsigne type II

Avant la 2eGuerre mondiale, cet insigne reprend le blason de la villede Metz où le régiment est en garnison et s’appuie en symbole surles matériels majeurs de la DCA : le canon antiaérien et le projecteur.

Couronne de euilles de laurier d’argent chargée en anc dextreet senestre d’une étoile du même et en pointe d’un écu rançaisancien parti d’argent et de sable, à large bordure dextre et senestred’azur, la pointe d’or, portant l’inscription du corps en caractèred’or. De cet écu, issant vers le che, un aisceau d’argent sortant

d’un projecteur de sable et chargé d’un avion du même encadrépar trois éclatements d’argent, deux canons anti-aériens d’oraccompagnant l’écu à dextre et senestre et pointés vers le che.

Le 402e RAA est recrormé en 1943 en Arcréation. La chauve-tir anti-aérien une efcrachant des fammel’épervier.

Croissant d’or portand’un épervier d’or, un

brochant, une chauvsur le tout. Homologabricants :

A.Bertrand,descriptionci-dessus.

1.Drago(SA.Ber.OM) :lachauve-so

n’estpasallumée,l’épervierestd’ar

2.Courtois :dessin dela chauve-s

d’argent,tuyèrenonallumée.

TYPE 3




42

NOTRE CHANT

Paroles : lieutenant Nicolas Keller.

Musique : lieutenant Nicolas Keller, sur le thème du rerain régimentaire.

1.Là où nous veut la France,Gardons le ciel immense,

Fleuron de la Sol-air,Compagnons d’armes, mes rères.

Régiment, aujourd’hui, Au service du pays,

Là où le risque grondeTu vas de part le monde.

REFRAIN 402 d’Artillerie

Ton rerain nous rallieNous sommes toujours prêts

A délivrer tes eux Sur qui, venant des cieux,Menacerait la paix. (bis)

2. Au Tchad, ce ait de guerre,Dont tes enants sont ers,

A marqué le départ D’une nouvelle gloire.

Nous descendons le feuveDe Guyane, au couchant,

Qu’il vente ou bien qu’il pleuveNous sommes toujours devant !

3.Quand j’observe, le soir,

L’immensité du ciel Djiboutien, l’Etendard Et ton renom se mêlent

Pour me donner courage,Rappeller mes AnciensQui ont écrit ces pages

D’un livre aujourd’hui mien.

4.C’est pour toi, Régiment

Que soldat de métier, Je sers tout lieu, tout temps,

Pour toi et les Français.

Je sers en Martinique,Des Balkans en Arique :Sur tous les continents

Nuit et jour, EN AVANT !

«Nous sommes en 2005. En ces temps de réfexion sur

l’esprit de corps (la proessionnalisation est terminée

depuis 5 ans), le colonel Bréjot, che de corps, est convaincu

que les rerains et chants régimentaires s’intègrent

paraitement dans le mouvement qu’il a initié dès sa prise

de commandement. C’est à cette même période que sont

créés les nouveaux insignes intégrant les ailes des anciens

aérostiers, qu’est ajoutée dans les plis de notre étendard la

mention « AFN 1952-1962 », qu’est retrouvée une partition

originale du rerain du régiment…

La 2e batterie est désignée pour écrire et composer un

chant régimentaire. Pleine de ressources, elle a dans ses

rangs un lieutenant (votre serviteur), ancien sous-ocier

musicien, plus ou moins connu pour quelques vagues

arrangements et harmonisations de musique militaire et

pour avoir commis son chant de promotion. Après plusieurs jours (et nuits !) sur ma partition, l’ensemble

de la batterie participe aux essais. Les nombreux points

de situation sont suivis de près par l’état-major mené par

le C2, le lieutenant-colonel Carrasco, qui oriente, corrige,

redresse, complète, commente…

Une ois prêt, le projet est présenté au che de corps. Une

pirouette littéraire et musicale me permet de rappeler le

rerain sans reprendre telles quelles les notes de trompette

(cela nous aurait bien ait hurler) et les paroles « gare aux

aucons » (cela nous aurait bien ait rire).

La semaine suivante la B2 l’enregistre à l’amphi et, sur la

place d’armes, le CEMAT le valide le 12 juin 2005.

Il n’a malheureusement mais magnifquement été chanté

qu’une ois à 2 voix, par la BM et la BO. Si vous marquez un

temps d’arrêt dans l’avenue de la Marne et tendez l’oreille,

depuis ce 8 mai 2009 elle en résonne et vibre encore.»

CNE Keller

L’ATTRIBUT

Remplaçanl’artillerie, Régiment d’- drap bleu o

deux bombd’une gren

Le colon e l Br é jot, ch e




44

Or di nat i on de s ai nt El oi .

Saint Eloi

Éloi est né à Chaptelat près de Limoges en Limousin vers 588de riches parents gallo-romains. Il ut placé par son père, enapprentissage à Limoges chez Abbon, orèvre réputé, quiabriquait de la monnaie. Selon saint Ouen, au cours de sonapprentissage, il « assistait réquemment aux ofces de l’église, oùil écoutait avec une grande avidité tout ce qu’on disait des divinesécritures. »

« Cependant, peu d’années après, des circonstances que Dieu, danssa providence, avait sans doute amenées, le déterminèrent à quittersa patrie et sa amille pour se rendre seul en France. C’est-à-dire auNord de la Loire, et plus précisément à Paris.Éloi entra au service de l’orèvre Bobbon, qui reçut une commande

du roi Clotaire II pour la abrication d’un trône d’or orné de pierresprécieuses. Clotaire II donna à Bobbon la quantité d’or nécessaire

à la abrication du siège, qui ut transmise à Éloi. Celui-ci abriquadeux trônes en évitant la raude sur la quantité d’or en ne prenantpas « prétexte des morsures de la lime, ou celui de la trop grandeardeur du eu ».L’honnêteté d’Éloi paya, Clotaire II le garda dans son entourage.La conance que porta le roi envers lui s’accrut lorsque Clotaire IIvoulu qu’Éloi prête serment, par la pose de ses mains, sur de saintesreliques. Éloi, redoutant Dieu, reusa. Devant l’insistance du roi, Éloipleura pour son oense envers Clotaire II, et redouta sept ois plusde porter la main sur de saintes reliques.L’orèvre Éloi devint contrôleur des mines et métaux, maître desmonnaies, puis grand argentier du royaume de Clotaire II, puistrésorier de Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon en 641.Fondateur de monastères à Solignac et à Paris (monastère Sainte-

Martial, devenu par la suite couvent Saint-Eloi), il accueillit sainteGodeberthe comme moniale à Noyon. Il est aussi considéré commele ondateur de l’abbaye du mont Saint-Éloi située à l’ouest d’Arras.Saint Éloi est réputé ondateur de l’église de Dunkerque. Il y aurait,selon la légende, pacifé le géant Allowyn, pour protéger Dunkerquedes invasions et pillages des Vikings.Quoique étant encore laïc, il ut élevé en 640 sur le siège de Noyon.Après son élection comme évêque de Noyon, saint Éloi a passévingt ans à convertir la population druidique des Flandres et desPays-Bas au christianisme. Son compagnon saint Ouen le relatedans sa Vita d’Eligius.Éloi porta l’art de l’orèvrerie à un degré de perection extraordinairepour son temps : les plus remarquables de ses ouvrages étaient lesbas-relies du tombeau de saint Germain, évêque de Paris ; un grandnombre de châsses destinées à renermer des Moques; les deuxsièges d’or enrichis de pierreries, qu’il exécuta pour Clotaire II ; onpouvait voir encore plusieurs de ces ouvrages en 1789. Il contribuaaussi pour une grande part à l’érection de plusieurs monumentsreligieux.Saint Éloi est généralement considéré comme le saint patrondes ouvriers qui se servent d’un marteau, et plus précisément

des orèvres, graveurs, orgerons, mécaniciens, chaudronniers,horlogers, mineurs, taillandiers, batteurs d’or, doreurs, tisseurs

d’or, monnayeurs, sépingliers, aiguilliersloueurs de voiture, vvétérinaires, sellierscarrossiers, charrelaboureurs, valets dplonchoyeurs maislogisticiens.

LE CULTE DE SAIN

Il semble bien que, d

la vierge de NicomédCe culte s’exprima sou

coutumes locales. Polors de la processionprécédés de la torch




46

Désormais, cette illustre martyre est devenue la SaintePatronne des artifciers, des artilleurs, des mineurs et dessapeurs pompiers. Elle est êtée le 4 décembre. Lesartilleurs et le Régiment en particulier sont très dèlesà cette tradition.

Quand l’art

Toutes les em

Pour prépa

Qui les trousse

Ar

A s

et

Vivent les a

Et répétons et r

Vivent les a

Quand l’arti

Toutes les emm

Pour salu

Qui s’est ta

Imitons les

Qui près de leu

De nos aîné

De Madrid à

Saint’Barbe notr

Bénit notr

Les braves c

Et




48

La s alle d’ h on n e ur du 4 0 2 e RA




50

La s alle d’ h on n e ur du 4 0 2 e RA



402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre garnison

La p o r t e S a i n t e C r o i x



54

La p o r t e S a i n t e - C r o i x

402e régiment d’artille402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre garnison



56

L e q u ar tie r Cor b in e au

N O T R E G A R N I S O N

NOS QUARTIERS

Le quartier Corbineau est mis en construction en 1903.

Il est nancé en même temps que l’hôpital militaire par

la ville de Châlons-sur-Marne. Les travaux achevés, c’est

le 5e Régiment de chasseurs qui en prend possession

jusqu’au début du premier conit mondial. A la n de la

guerre, le 40e Régiment d’artillerie y laisse ses canons,

puis cède à son tour la place au 25 e RA en 1930 lors du

retrait des troupes rançaises de la Ruhr et de la Rhénanie.Ce dernier y stationne jusqu’à la mobilisation, en 1939.

Pendant la seconde Guerre Mondiale, le quartier sert auxtroupes d’occupation comme cantonnement de passage.A la libération de Châlons-sur-Marne, les troupes alliées

s’y succèdent. De 1946 à 1951, il abrite le 481e Groupe

d’artillerie antiaérienne qui rejoindra ensuite les Forces

rançaises stationnées en Allemagne.

De 1952 à 1953, des travaux sont entrepris en vue de

l’installation de l’école d’artillerie : construction d’un

amphithéâtre, d’une gare routière, d’un complexe sporti etd’une chauerie centrale. L’école sera inaugurée lors d ’unecérémonie ofcielle le 11 octobre 1953, sous la présidencede monsieur De Chevigne, secrétaire d’état à la guerre et

en présence du général Gillis, prenant le commandementde l’école. Jusqu’en 1976, le quartier Corbineau s ert d’état-major à l’école d’artillerie, le quartier Février est dévolu aulogement des élèves. Le quartier Chanzy abrite les canonsdu 40e Régiment d’artillerie servant pour l’instruction

des élèves de l’école et le quartier Forgeot sert de zone

technique pour les moyens automobiles.

Transérée en juin 1976 à Draguignan dans le Var, l’école

cède sa place au 402e Régiment d’artillerie qui prend

possession des quartiers Corbineau et Février.

GÉNÉRAL H

O

F

a

d

rs

c

C

du général Augere

distingue à la bataipromu adjudant-ma




58

Le quartier Février a été construit en 1913 pour accueillir les ormations d’inanterie créées pour prendre en compte l’augmentation des

eectis liée au passage du service militaire à trois ans. De 1924 à 1940, le quartier abrite le 372 e Régiment d’artillerie lourde sur voie

errée (RALVF). En 1950, le quartier est rénové à l’occasion de l’installation de l’école d’artillerie qui s’en sert comme logement pour les

élèves ofcier de réserve (EOR), les ofciers d’active (OA) et les élèves sous-ofciers d’active (ESOA).

A l’arrivée du 402e Régiment d’artillerie, il accueille les quatre batteries de tir du Régiment. Enn, lors du déménagement de ces dernièresen 2001 vers le quartier Corbineau, il sert de logement pour les engagés volontaires.

GÉ N É R AL V(1823-1908)

en 1856 et est prom

d’inanterie. En 185

Garde, il est de nou

Promu lieutenant-c

Zouave au Corps E

au 77e RI en 1868, i

en 1870 contre les pIl est ait Command

Nommé brigadier eLyon, puis comma

général de division la 25e DI (1878-1882le 6e Corps de Châlodu général Chanzyd’honneur en 1882

Président du comi

il est nommé mem

la même année.

Il passe au cadre deannée.




60

BÂTIMENT DOPIA

Le maréchal des logis Sylvain Dopia a trouvé la mort le 21 mars 2010alors qu’il était sous-ofcier de grande semaine au quartier Février.

Sa carrière débute au groupement du service militaire adapté de Saint-Jean du Maroni le 3 juin 2002. Rayé des contrôles du groupement

du service militaire adapté de Guyane en 2005, il souscrit un contratd’engagement ultérieur, au titre du 402e Régiment d’artillerie avec

la distinction de première classe le 3 janvier 2006. Il est nommé

brigadier le 1er décembre 2006.

Le 10 août 2007, il obtient avec succès le brevet militaire proessionnelélémentaire « conduite de tir SAMP HAWK ». Grâce à des aptitudes

reconnues et à sa capacité de travail, il obtient le certicat militaire

du premier degré le 1er évrier 2009. Il est nommé maréchal des

logis ce même jour. Passionné par son métier, intègre, il obtient son

certicat technique du premier degré « déense sol-air très courteportée » le 31 décembre 2009.

Le bâtiment de la grande semaine du quartier Février porte son nomdepuis le 10 décembre 2010.

ADC Pruvost

BÂTIMENT GRONDIN

L’adjudant che Grondin servait au sein du Service du Matériel

du Commissariat de l’armée de Terre (SMCAT) du 402 e Régiment

d’artillerie. Il est décédé en service le 16 novembre 1996.

Le bâtiment dans lequel il servait porte son nom.

BÂTIMENT SERY

Le lieutenant-colonel Séry est nommé le 2 décembre 1916 à

la tête de l’artillerie divisionnaire 167. Il établit son poste de

commandement à Coussey (quartier général de la division). Débutavril 1917, il prend le commandement du groupement d’artilleriede campagne, ormant corps sous l’appellation du 222 e Régimentd’artillerie de campagne. Retiré des combats le 10 mai 1918, ce

dernier se cantonne à Châlons-sur-Marne jusqu’à l’Armistice.

STADE BESANÇO

extrême vitesse. Blessa passé le command

pour l’exécution des

mois après, il est cité

1 heure du matin, un py ayant mis le eu, a ad’un seul che de piè

côté du caisson, de mexplosion possible d

Lieutenant le 15 avr

il sort en 1920, class

d’artillerie à Châlo

reçoit le commandem

le 20 juillet 1942. Il q

de la subdivision de T

le 30 août, il est app

de la 3e Division d’in

Général de brigade l

le 18 juillet. Il contribude l’ennemi, en part

du Valdahon, où il meIl est blessé accidente




62

Les salles

SALLE ADC SCOLA « 10H10 »

Sergent pendant la guerre de 1914-1918, il reçut une grenade dans les

pieds et en garda une démarche « en canard » qui lui valut le surnom de « dixheures dix » en raison de l’angle que ormaient ses pieds au garde-à-vous.

Décoré de la croix de guerre 14-18, avec étoile de bronze et citation à

l’ordre du Régiment en 1919, et de la médaille militaire en 1929, il était

célèbre dans tout le 402. Les jeunes ofciers d’active maniestaient à son

égard de la considération et une certaine méance, motivée par sa paraiteconnaissance du métier.

« … J’avisais un grand diable d’adjudant che au poil noir, de orte statureet de haute taille, à la moustache en crocs et au regard uribond, qui

était en train d’apostropher d’une voix tonitruante tout ce qui passait

à sa portée… Je le connus ensuite et l’appréciai… Célèbre dans tout le

402, c’est ainsi que tout le monde le nommait « dix heures dix », mais à

distance respectueuse de ses oreilles car il avait l’ouïe ne. Vieux soldat

expérimenté, il connaissait tout le règlement, du matériel et des hommes,qu’il aisait pivoter avec une vigueur démonstrative et une bonté réelle

mais cachée…».

Propos du sous-lieutenant Bourasset,

commandant la 135e batterie du 402e RADCA en 1940.

La salle 10h10 était la salle de réunion de la 2 e batterie.

SALLE COLONEL COMTE D’AGOULT

C’est par décret qu’est créée, le 17 août 1791, l’école des élèves d’artillerieà Châlons-sur-Marne. Le choix de cette ville est essentiellement lié à

sa situation géographique puisque, comme le remarque à l’époque le

général Le Puillon de Boblaye : « cette ville est à peu près au centre des

départements réputés militai res… ». Le comte d’Agoult, colonel d’artillerie,en est nommé directeur jusqu’en 1792.

L ’ A DC Scola

Pierre André Nicol

le 1er décembre 173

embrasse une carriè

même arme en 1747

ainsi que trois bless

sur-Marne, il est cha

royal. Il prend la onc

le grade de colonel.

L’école est installée s

le séminaire et le c

et la chapelle Toussa

Le comte d’Agoult é

règlement intérieur aabsolu au commandani sur un conseil d’ins

un examen. Néanmorattachés à la promo

La salle de réunion d

SALLE HENRI GO

8 Décembre 1936 - 1

L’accomplissement d

valu d’être décoré à tMilitaire avec Palme,

La salle de réunion de




64

Après quelques an

ormation de spécialleur connaissance du

Dans le cadre du co

jeunes soldats suivensemaines au centre dleur permet de servi

Cette ormation est

élémentaire après qu

LA FORMATION G

La ormation génér

ormer les gradés d’e

Après un test initial séde ormation de 8 se

des onctions de che moniteur à l’instructiet de che de bord d’

Les formations

LA FORMATION GÉNÉRALE INITIALE

Encadrée par des militaires des diérentes unités du Régiment,la ormation générale initiale des jeunes recrues se déroule sur

11 semaines au quartier Corbineau, sur le terrain de la Folie et

dans le camp de Moronvilliers. Très progressive, cette ormation

débute par des activités de découverte du monde militaire

puis s’oriente vers les ondamentaux du métier de soldat.

La ormation générale est sanctionnée par une attestation de

ormation initiale militaire (AFFIM) qui conère à la recrue le titre

de «soldat des orces terrestres ».

NOS ACTIVITÉS

Vie courante

La vie courante au régiment est rythmée tout au long de l’annéepar la ormation du personnel, les activités de préparation

opérationnelle, l’entraînement physique et militaire, les

cérémonies et les activités de loisirs.

La dernière ormation générale initiale du Régiment s’est dérouléeau centre de ormation initiale des militaires du rang (CFIM de la

1re Brigade mécanisée) de Dieuze. Encadrées par du personnel

militaire du Régiment, 38 jeunes recrues ont été ormées d’octobre2011 à janvier 2012 sous les ordres de l’adjudant Levet, che de

section.

LA FORMATION DE SPÉCIALITÉ

A l’issue de leur ormation générale initiale, les jeunes soldats

suivent une ormation de spécialité initiale (FSI) leur permettant

d’exercer dans leur domaine de spécialité. Les ormations du

domaine déense sol-air ont lieu a u Régiment au centre d’instructionMISTRAL et canon de 20 mm situé dans le quartier Février.

L’objecti de cette ormation de 5 semaines est de aire acquérir descompétences en vue de participer à la mise en oeuvre du système

d’arme MISTRAL dans le cadre des missions de projection des

modules tournants SATCP (sol-air très courte portée).


402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre garnison



Les activités

PRÉPARATION À LA PROJECTION

Les unités projetées en mission de courte durée ou en opérations

extérieures suivent une période de mise en condition avant

projection de 3 à 4 mois.

Ces périodes sont diérenciées selon le type de module projeté,

PROTERRE ou module métier sol-air très courte portée. Tous les

modules suivent d’abord une ormation commune centrée sur les

missions communes de l’armée de Terre et l’aguerrissement. Pour

les modules sol-air très courte portée un entraînement intensi en

MISTRAL est nécessaire avant l’évaluation nale par la commissionnationale de contrôle interarmes (CNCIA).

For mation M I STRA L

For mation can on d e 2 0 mm

For mation se cou r isme au comb at

LE CONTRAT OPÉ

Le Régiment arme en

9 jours. An de cons

d’armes, l’unité dés

terrain de la Folie avecopérations instructioRégiment procèdent (EATP) et aux évalua

tir (EACAT). Le dérou

présence d’un ofcie

Par ailleurs, chaque

à l’exercice NAWAS

d’environ 3 semaines,

moyens sol-air (au CEengageant un group

Pour maintenir les sa

transmetteurs, les op

et les logisticiens, le R

sur un exercice de qu

de la manœuvre d’u

66




68

LES ACTIVITÉS SPORTIVES

Bénéciant d’un vaste espace dans la campagne châlonnaise et disposantd’inrastructures sportives variées, le militaire du 402 peut s’adonner

régulièrement aux diérentes activités sportives qui concourent à sa

bonne condition physique.

Annuellement, le service des sports du Régiment organise un cross

d’automne et un cross de printemps où le personnel et les unités du

régiment s’arontent sur les chemins agricoles de la plaine champenoise.

Pour les meilleurs d’entre eux, la participation à des championnats de

niveau régional ou national leur ore l’opportunité de se distinguer etde porter haut les couleurs du Régiment.

Les c

Le R égiment, s es

détachements pa

cérémonies commé

Châlons-en-Champ

villages avec lesquel

des liens très étroits.

Par ailleurs, au sein

de nombreuses céré

toujours associés le

associations patrio

du Régiment. Le 7 s

qui commémore le

présentation de l’éte jeunes recrues qui mormation militaire inde Sainte Barbe et de

saints patrons de l’A



402e régiment d’artille402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre régiment



72

Bre rappel historique

Le 402e Régiment d’artillerie, créé le 10 avril 1923 à Sedan,est l’héritier direct des groupes d’artillerie de DéenseContre-Avions (DCA) ayant combattu sur les champs debataille de la 1 re Guerre Mondiale. Au début des combatsde 1940, le 402e Régiment d’Artillerie de Déense Contre-Avions s’illustre en abattant plusieurs dizaines d’appareilset en participant, notamment avec le prestigieux 5e groupe,aux déenses anti-aériennes et antichars (avec ses canonsanti-aériens !) de la poche de Dunkerque.

A l’Armistice, le 402e RADCA est dissout. Le colonel

Conze traverse la zone occupée l’étendard roulé sous sesvêtements jusqu’à Toulouse, en France libre. L’étendardest remis au service historique de l’armée de terre qui letransmet à son tour au 402e Régiment antiaérien lors desa création en 1947. A partir de 1955, ce dernier participeactivement aux opérations de maintien de l’ordre au Marocpuis en Algérie, d’où l’ajout d’« Arique du Nord 1952-1962 »à « Grande Guerre 1914-1918 » dans les plis de son étendard.De 1986 à 1989, le Régiment assure, avec 401 e et 403e RA, ladéense antiaérienne de N’Djamena. Le 7 septembre 1987,la destruction d’un bombarder libyen en vol vers la capitaletchadienne par un missile Hawk du 403 sera le seul aitd’arme anti-aérien rançais de la guerre roide.

Le 402e RA prend ses quartiers à Châlons-en-Champagneen 1976 et passe en juillet 1998 sous le commandement dela Brigade d’artillerie, dont l’insigne rappelle la glorieuseCampagne d’Italie. Il est rattaché à 1 re Brigade mécanisée le1er juillet 2010 avant sa dissolution le 1 er juillet 2012.

N O T R E R É G I M E N T

Le Régiment

Clé de voute de la déense anti-aérienne des armées, le 402 ait de sa

devise « Nec Pluribus Impar » son quotidien. Régiment d’exception à bien

des titres il est, à sa dissolution, l’unique unité capable d’apporter une

telle protection moyenne portée ace à la menace aérienne, l’unique unité

capable de coordonner l’ensemble des intervenants dans la 3 e dimension,

l’unique unité capable de mettre sur pied un PC gérant l’ensemble des

moyens antiaériens mis à sa disposition, et il a maintenu concrètement les

liens France-OTAN jusqu’à la réintégration de notre pays.

En temps de paix, il assure la déense anti-aérienne du site aérospatial

de Kourou et des orces rançaises à Djibouti et soutient en permanence,

avec la STAT, le développement de nouveaux systèmes et technologiesmilitaires. Mais ce n’est pas tout : assurer la déense à moyenne et très

courte portée des orces terrestres, participer à la déense aérienne du

territoire national (en particulier des installations d’intérêt vital), renorcer

le dispositi national outre-mer aux moyens de modules projetables

réversibles Proterre / DSA, contribuer à toutes les opérations intérieures

(de Vigipirate à la protection des bases de sous-marins nucléaires, en

passant par la surveillance aérienne dans le cadre des G8), armer lui-

même le centre d’instruction Hawk, assurer l’intégralité du soutien de sa

garnison (17 organismes en 2011 !), expérimenter les nouvelles techniques

de communication et de coordination (liaisons satellitaires, L16 avec les

Awacs de l’armée de l’air…) tout en eectuant des reconnaissances dans

les milieux les plus rudes comme dans le désert djiboutien en 2006…

La diversité de ses missions et les succès rencontrés dans chacune

d’elle témoignent de la conance qui lui a toujours été accordée et sont

particulièrement révélateurs de la qualité, de la polyvalence et des savoir-

aire exclusis de ses hommes.

La dissolution d’un r

d’autant plus dans le

est seul à pouvoir m

capacitaire dans sa d

assurant coûte que c

opération laissant ain

La 4e batterie est dis

Mistral) rejoint le 3e R

que les régiments d’a

BCS est dissoute suit

venant augmenter le

intégrée au 1

er

RAMa

Le 402 survit par ses h

militaire, technique e

leurs nouvelles aect

« toujours prêts à déli

Régiment d’exce

anti-aérienne d

Impar » son quo




74

HÉRALDIQUE DE L’INSIGNE DE LA BO

Écu à base en accolade pati de sable et d’argent à la lière d’or, à deux étoiles dumême en canton dextre et senestre de la

pointe, deux ois deux éclairs du même en sautoir en cœur achevés en che par quatremissiles de sable et d’argent, au carreaud’azur garni du nombre 402 stylisé de

gueule en point du che, un phylactère droit d’agent portant l’inscription «BATTERIE DES

OPÉRATIONS» en pointe.

Sa devise : « FAIRE FACE »

LA BATTERIE DES OPERATIONSEngagée sur tous les ronts, la batterie des opérations (BO)

n’a eu de cesse de aire honneur à son histoire au cours de sesvingt années chalonnaises au sein du 402 eRégiment d’artillerie.

Créée à l’été 1992, sous les ordres du capitaine Monnet, la BOreçoit pour mission d’armer les postes de commandement

régimentaires (PCR) en premier métier Hawk, de remplir les

missions Proterre en projections intérieures et extérieures etde détacher des unités canon de 20 mm (CN20) au prot des

batteries Mistral du Régiment.

Ainsi, l’unité ournit les moyens matériels et humains

pour armer les postes de commandement de groupement,

paraitement adaptés au contrat opérationnel du Régiment etaux exigences de son entraînement. Elle regroupe en particuliertous les moyens de commandement (systèmes d’inormationet de communication) nécessaires à la conduite des opérationsdans un cadre national ou multinational.

Au sein de chaque P

principale d’assurer

La première section,

en œuvre les moyen

indispensables à tou

•Les liaisons de com

de transmettre les or

•Les liaisons de coo

coordonnée avec l’a

Moyen de Contrôle T

La section a vu, au l

1G Hawk et de la st

liaisons opérationnequi donne au Régim

de s’aranchir des di




76

La deuxième sectio

(Army Navy Transm

Centre de Contrôle R

permet au 402e RA

temps réel grâce à

données vers des m

L’AN/TSQ73 peut rac

unités subordonnée

Deux opérateurs (un

de renseignement)

l’assignation d’obje

multiples, résumées

commander.

En 2006, le dévelop

meilleure intégratiogarantit ainsi une p

dans la 3e dimension

système d’inormatio

C

Or g a




78

La batterie et ses hommes

An d’être perormante et de le rester, la batterie

s’investit dans un contrat opérationnel ambitieux tout

en se donnant les moyens d’atteindre ses objectis

par une ormation de son personnel orientée sur les

« trois métiers » (Hawk, MICAT, CN20), sur un rythme

opérationnel élevé, ponctué par des campagnes de tir

réalistes (NAWAS).

Dans ce cadre, l’instruction militaire « ondamentale »

dispensée et entretenue par la batterie dans des domaines

tels que la résistance physique, l’endurance, la rusticité

et la orce morale, permet de disposer de capacités

individuelles et collectives de base, indispensables à la

réalisation de toute opération militaire.

• Tirs aux armes de première dotation (avec accent surl’ISTC),

• sorties terrains avec marches sur longues distances de jour comme de nuit,

• entraînement sporti régulier incluant parcoursd’obstacle, natation, TIOR,

• instruction spécique en situation sur le terrain(transmission, NBC, secourisme, topo, combat, etc.),

• nombreux séjours en camp (CEC, CEITO, Valdahon,Coëtquidan…).

Ainsi, la BO peut compter sur du personnel entraîné

et aguerri, aussi bien pour des actions relevant des

onctions opérationnelles DSA que dans le cadre des

MICAT.

La

Engagé sur tous les th

des autres armes, le

spécialités variées, c

aujourd’hui plus que j

Dans ce cadre, le pe

missions de type Vigip

des citoyens, mais éga

courte durée (MCD) s

Polynésie Française o

L a ba t t er i e à C o ët qui da n

402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre régiment



80

SES COMMANDANTS D’UNITÉ

1992-1993 CNE MONNET

1993-1995 CNE MAROT

1995-1997 CNE AZNAR

1997-1999 CNE MARCHINI

1999-2001 CNE CLAIR

2001-2003 CNE MILET

2003-2005 CNE MAI

2005-2007 CNE JERMANN

2007-2009 CNE DARBO

2009-2011 CNE RAYE

2011-2012 CNE CLAUDON

De plus, la BO participe à diverses cérémonies commémoratives et organise ses propres

passations de commandement en paraite communion avec la population locale. Enn,

lors des départs en missions de courte durée, le détachement de la batterie projeté

entretien une étroite collaboration avec les classes de l’école primaire de la commune

pendant toute la durée de la mission à l’étranger.

A l’été 2011, la BO entame une phase de ré-articulation qui comprend la perte du

personnel de sa section de déense sol-air aux prots des 1 re et 2e batteries de tir, tout

en absorbant le personnel de la batterie de commandement et de soutien qui a été

récemment dissoute.

En 2012, la structure de la batterie des opérations en terme d’eecti est de 231 hommes

et emmes, soit 25 ofciers, 86 sous-ofciers, 117 militaires du rang et 4 civils.




82

LE BUREAU OPERATIONS INSTRUCTION

Le bureau opérations instruction du 402 e Régiment d’artillerieen 2011 regroupe les bureaux opérations, instruction,systèmes d’inormation et communication, sports, réserve, lescellules suivi des équipements spéciques et programmation-budget. Le BOI est commandé par le che d’escadron Giorgiuttidepuis le 1er août 2011 et la suppléance est assurée pendantsa projection en Aghanistan par le che d’escadron Canivetde septembre 2011 à avril 2012.

L e per so nnel du B OI

Le bureau opération

Le bureau opérations, commandé par le capitaine Darbo, estchargé d’assurer dans le cadre du contrat opérationnel GUEPARDHAWK, l’entraînement, le contrôle des unités et l’organisationdes exercices majeurs. Par ailleurs ce bureau est en charge de lapréparation des unités en vue de leur projection en module métiersol-air très courte portée MISTRAL (Djibouti, Guyane, Liban,dispositi particulier de sûreté aérienne) ou en module PROTERREdans le cadre des missions de courte durée (Polynésie, Guyane,Mayotte…) et des missions VIGIPIRATE sur diérents sites de lamétropole (Île de France, Lille, Lyon, Calais, Strasbourg…).

Pour remplir ces missions le bureau opérations dispose deplusieurs cellules :

LA CELLULE DÉFENSE SOL-AIR

Armée par le capitaine Barthes, le capitaine Bazin, l’adjudant-che Huillet et l’adjudant Fougerat, elle est chargée du suivi du moduleGUEPARD HAWK, de la préparation des exercices, du contrôle et del’entraînement des modules sol-air et du PC de groupement. Parailleurs elle prépare les diérents détachements projetés dans lecadre des exercices interarmes, interarmées et interallié.

LA CELLULE MCD/OPEX/OPINT

(missioncour tedurée /opérations extérieures/opérations intérieures).

Armée par le capitaine Valentini, le lieutenant Arcens, le lieutenant Richeda,l’adjudant-che Cousin, l’adjudant Collas, l’adjudant Gil et le brigadier-che Vatre, cette cellule coordonne, organise, évalue l’ensemble des activités liéesà la projection opérationnelle des diérents unités et modules en France et àl’étranger.

LE DÉTACHEMENT DE LIAISON AIR

Représenté par le capitaine Longchamp depuis l’été 2009, il est le lienprivilégié des échanges entre l’armée de l’Air et l’armée de Terre pour tout cequi concerne la déense surace-air.

L

Le bureau instruction, par le capitaine Gui

est en charge de planiconcerne l’instruction

LA CELLULE FORM

Armée par l’adjudantChouteau, le maréchades logis-che Paillo

initiales et élémentai

de la ormation et du (ISTC). Elle est égalem

livrets d’instruction.

Po st e de co m m a ndem en

St a g e m o ni t eur I ST C




84

Le bureau sys

Le bureau systèmedirigé par le capitairégimentaires des tret des moyens de té

LES TRANSMIS

Cette cellule, arméMaizieres, l’adjudand’organiser en cohéopérations les résea

L’ÉQUIPE MAR

Cette équipe, compGorges, de l’adjudaCombes, de l’adjudet du maréchal d

LA CELLULE EXAMENS CONCOURS ET LANGUES ÉTRANGÈRES

Armée par l’adjudant Morichon et le maréchal des logis Courcier, cette celluleest chargée d’organiser et de suivre la préparation aux examens de cursuset aux concours des cadres du Régiment. Elle assure également le suivi de laormation linguistique des personnels.

LA CELLULE PERMIS DE CONDUIRE

Armée par le brigadier Degardin, le brigadier-che Boher et le brigadier-che Hannequin, cette cellule est chargée de mettre en cohérence les besoins duRégiment dans ce domaine en onction des places qui lui sont oertes auxdiérentes ormations.

LA CELLULE SECOURISME

Armée par Monsieur Jung et le brigadier-che Tisserand, cette celluleassure la ormation et le suivi du personnel dans ce domaine, que ce soit

individuellement ou par équipe, dans le cadre de l’instruction générale ouplus particulièrement du secourisme de combat. Des stages de ormation oude remise à niveau des ormateurs sont ainsi régulièrement organisés.

MAR T HA




86

Le bureau éducation et entraînement physique militaire et sporti (E2PMS)

Chargé de la préparation physique du personnel en appui des unités, le

bureau des sports, armé par l’adjudant Radet, le maréchal des logis-cheDratschmidt, le maréchal des logis Boulanger, le brigadier-che Bihel,

le brigadier-che Konopleva, le brigadier Grondin et le brigadier Faure,

contrôle aussi annuellement la condition physique de tous les militaires(épreuves CCPM) et conduit les actions du club sporti et artistique (CSA)du Régiment.

Le pe r s o n n e l d u B u r e a u d e s s po r t s

Le bureau réserve, Blanchemin, coordonnd’unité de la 5e batterides missions de l’unité

La cellu

Cette cellule assure leen liaison avec l’antenMourmelon et les unité

La

La cellule programmplanication et le suiviservices et participe avmaréchal des logis Fonailleurs la cellule budgliées aux activités du c

402e

régiment d’artille402e

régiment d’artillerie – histoire d’hommes notre régiment



88

LE BUREAU RESSOURCES HUMAINES

« Suite à la création des Bases de Déense (BdD) en 2011, ladirection des ressources humaines du régiment a connu uneréduction drastique de son eecti, ainsi qu’une évolutionondamentale de sa mission.

Armé aujourd’hui par l’adjudant-che Teixeira, le maréchaldes logis-che Lori, le maréchal des logis-che Sanzia, lemaréchal des logis-che Saïdi, le brigadier-che Bailloeuil, lebrigadier-che Boukheit, le 1re classe Pierre-Fanan et le major®Ruszala, le rôle de ce groupe RH en régiment est de conseillerle commandement et de suivre la carrière du personnel :gestion, ormation, avancement, décoration, contentieux enliaison avec la DRHAT, la BdD et les unités élémentaires.

La masse de travail n’a pas diminué pour autant, elle estdiérente : nous enregistrons moins de données dans le

logiciel concerto mais nous travaillons beaucoup plus « parmails » et transmission de documents papiers. »

CNE Seine

Le pe r s o n n e l d u B R H

LE BUREAU E

Le bureau environnla condition du peconditions de vie etamilles, conseille lepsychologique et impliqués dans l’éppersonnel du militai

Dans son domaine dà l’efcacité opératidu régiment.

Le pe r s o n n e l d u B EH

402e





90

LE BUREAU DES MOYENS GÉNÉRAUX

Le che d’escadron Joroix, adjoint au commandant en second pour la onction d’ofcier desécurité, commande le bureau des moyens généraux. Ce service est articulé autour de troiscellules.

LE SERVICE GÉNÉRAL

Armé par l’adjudant-che Bertacchini et lecaporal-che Chabroullet, le service généralmet en œuvre la sécurité des diérentsquartiers du régiment et s’assure de lastricte application des consignes en vigueur.La sécurité des quartiers est assurée parle personnel militaire du régiment maiségalement, par une équipe cynotechnique,avec, sous les ordres du sergent Hanache : lebrigadier-che Lanjuin, le brigadier Flambry,le brigadier Mante, le brigadier Becker, le 1 re

Classe Geerts et le 1re Classe Peguy.

Le service général contrôle, en outre,l’entretien des quartiers (espaces verts,…).

LE BUREAU SÉCURITÉ

Le rôle du bureau sécurité, avec l’adjudantEngrand et caporal-che Sizany, estd’assurer le suivi et le contrôle de lagestion des documents classiés ainsique des habilitations et de veiller au bononctionnement des diérents systèmesde sécurité du corps (alarmes, contrôle desentrées et sorties, etc.).

Ce bureau travaille en liaison avec le DPSD.

LE POOL AUTO

L’adjudant-che Lambert est responsablede la gestion et du suivi des Véhicules de laGamme Commerciale Externalisée (VGCE)du régiment.

LA 1RE BATTER

La première batterie est née le 1er janvierla garnison de KehSon premier commGardanaud.

En 1965, la batterie Bavière avec la barribatterie suit le régimChampagne en 197participe en alternanmoyenne portée à de l’opération Epervbatterie n’est compcontinuant à servir d

Depuis son arrivée jumelée avec la ville

B1

Or g a ni g r a m m e de l a 1 re b

402e





92

Pho t o de fa m i l l e

L’INSIGNE DE LA B1

Monde d’argent et d’azur cerclé de taillede sable ermé par un missile du mêmeet d’argent, l’inscription «1re BATTERIE»d’or surmontant le canton dextre duche et surmonté de l’inscription «FIRST TO FIRE» du même au canton senestrede la pointe.

Habituée aux projectone », sous les ordres

première opération een Côte d’Ivoire où e

de Licorne 12. La m

de contrôler les vol

Des escortes de con

renseignements vien

En 2007, sous les or

est déployée à Djibodévolues à la batteries’illustrent au cross d

en saison chaude tans’illustre dans une m

En 2009, la batterie eand Observation Te

opération extérieur

première ois sous le de la Quick Reactio

Nations Unies au Lib

CNE Barthès sert à N

l’état-major de l’ONU

402e





94

D j i bo ut i

LES COMMANDANTS D’UNITÉ

DE LA 1RE BATTERIE

1964.1964 CNE DRUET

1964.1964 CNE FEYHL

1964.1965 CNE GARDAVAUD

1965.1967 CNE ROUANET

1967.1969 CNE MARIET

1969.1972 CNE RAULT

1972.1974 CNE CHARTIER

1974.1976 CNE GRATIOLET

1976.1978 CNE BILLON

1978.1980 CNE DELISLE

1980.1982 CNE COLIN

1982.1984 CNE MOLINER

1984.1986 CNE PILLERON

1986.1988 CNE RAFFIN

1988.1990 CNE POEDRAS

1990.1992 CNE CHAILLOL

1992.1994 CNE HAULE

1994.1996 CNE FEVRE

1996.1998 CNE DEVROUE

1998.2000 CNE MAZY

2000.2002 CNE MOULEYRE

2002.2004 CNE BLONSKI

2004.2006 CNE CANIVET

2006.2008 CNE MAJOREL

2008.2010 CNE BARTHES

2010.2012 CNE GHISELLI

Depuis le camp 9.1 UN de Deir Kia, la section veille au respect de la résolution 1701

interdisant le survol du Sud Liban aux avions de Tsahal, assure la protection des orces

onusiennes, contribue aux aides médicales à la population libanaise et participe aux LongRange Patrol, déploiement sur plusieurs jours à proximité de la Blue line matérialisant

la rontière israélo libanaise.

En 2009, suite à la dissolution du 57e Régiment d’artillerie de Bitche, les hawkistes de

la première batterie voient intégrer dans leurs rangs des artilleurs très courte portée.

En 2010, le capitaine Barthès emmène la batterie en Guyane. Stationnée à Kourou,

l’unité sécurise à plusieurs reprises le centre spatial guyanais. Cette même année, la

B1 prend sa dernière alerte Guépard Hawk. Le 9 mars 2011 à 15h38, le dernier missile

moyenne portée de la « First to Fire » est tiré au Centre d’Essais des Landes de Biscarossepar l’équipe de tir composée par le lieutenant Vlasse, le maréchal des logis Millet et le

maréchal des logis-che Houze.

De novembre 2011 à mars 2012, la B1, sous les ordres du capitaine Ghiselli, est projetée

à Djibouti clôturant ainsi la riche histoire de la « First to Fire ».

Tout au long de son existence, la 1re batterie a su relever chaque dé qui lui a été coné,

démontrant ainsi qu’elle n’était pas première que par le nom…. First to Fire.

LA 2 E BATTER

Proessionnalisée end’armes sol-air moye1964.

Unité polyvalente aparticipe à sa premièinterarmes d’outre Mistral, l’année mêordres du capitaine

La 2e batterie est retavec le capitaine Giorégiment alors sou

désignés pour ee

avec le système d’a

Licorne en Républ

capitaine Ottavi et e

Cette projection sudernière projection

Outre ces nombreusla deuxième batterie3e Régiment étrangsol -air très courte pole capitaine Moulin e

CD

B2

Or g a ni g r a m m e de l a 2 e b

402e

régiment d’artille



Pho t o de fa m i l l e

préparation aux promontagne (CNAM) – Cde Djibouti (CAIDD)

(CEFE) – Centre natio

En juin 2011, La battedans son système d’aremarquables.

En mars 2012, lors d’a l’honneur de lancerrançaise.

402

e

régiment d’artille402

e

régiment d’artillerie – histoire d’hommes

notre régiment



98

L a B 2 fêt e St e B a r be

LES COMMANDANTS D’UNITÉ

DE LA 2E BATTERIE

1964.1964 CNE BRULE

1965.1967 CNE PERRIN

1967.1969 CNE AUBECQ

1969.1971 CNE BROSSAT

1971.1972 CNE CHAPEL

1972.1973 CNE KAMMES

1973.1976 CNE EPAUD

1976.1978 CNE LAVERGNE

1978.1980 CNE LOUVET

1980.1982 CNE LESTRILLE

1982.1984 CNE LAGRAULET

1984.1986 CNE LUDWIG

1986.1988 CNE BESNARD

1988.1990 CNE MATUSIAK

1990.1992 CNE MOREILHON

1992.1994 CNE RABEAU

1994.1996 CNE BLONDEAU

1996.1998 CNE BOUILLET

1998.2000 CNE CARPENTIER

2000.2002 CNE MOULIN

2002.2004 CNE GIORGIUTTI

2004.2006 CNE TISSIER

2006.2008 CNE MUGUET

2008.2010 CNE OTTAVI

2010-2012 CNE DEPIERRE

LA BATTERIE

Lointaine descendaormés en 1961 à ReUnis, la batterie deElle est le ruit du resection de réparatiocommandement et soutien direct – DSDsous les ordres de la

Avec celles du 1er et d

unités de maintenancest d’assurer un s

d’intervention) tout

Che de corps du 402

A ce titre et à l’insta

participe à l’ensembledes ormations générservice de garde, ma

SCDT

ECM

RH/ADM

ADU

Levage

Fourrier

O r g a n i g r a m m e d e l a ba t t e r i


Elle se compose de q



100

La s e ct i o n Z T A

La s e ct i o n S R M S

Elle se compose de qde maintenance com

de maintenance spé

du Nti1 et NTi2 des s

et MISTRAL, la sect

(ou section transpor

la section commandemaintenance et logisadministrativement.

Depuis le 17 avril 2

avec la ville de Cra

locale repose essent

exploitations de ch

est représentée lors d(8 mai, 14 juillet et 11ses passations de c

deux ans.

L a sect i o n SR MC




102

La s e ct i o n S T R

Le g r o u pe N B C

La s e ct i o n D EM

L’ e q u i pe T S I N L’ e q u i pe M I S T R A L

LES

DE

199

200

200

200

200

200

201

L ’ équi pe SAP

L’équi pe S R MC




104

LE BUREAU MAINTENANCE ET LOGISTIQUE

Le che d’escadron Lozinguez, en 1992, au moment de laisser sa onctionau capitaine Simonin écrivait au personnel des services techniques : « …Vous êtes une équipe ormidable, soudée et homogène qui par son amour dumétier et du travail bien ait dynamise les uns et stimule les autres…Vous avez toujours eu carte blanche dans le travail, vous prouvant la conance que je

place en vous ; jamais vous ne l’avez trahie et c’est merveilleux. »

C’est cet état d’esprit et cette ambiance que j’ai retrouvé en 2005 ensuccédant au capitaine Amador. C’est cet état d’esprit et cette ambiancequi m’ont permis d’œuvrer, pendant sept années au sein du bureaumaintenance et logistique, au prot du régiment. Ces quelques lignestémoignent mon attachement et ma gratitude au personnel du service.

Le CNE Rouyer, spéc

che du BML. Il est m

che BML entier pour qualié, il partage so

discret, ce dernier es

Il a réussit très rapide

l’expert « transit » du

Cœur et la mémoire dus’arrêtent, ou se rea

le monde. Depuis to

déler les responsabL’ADC Cornot et l’AD

SIMAT, essaient de coet les ressources lillip

On trouve de tout ade bureau, ournitu

courrier, bougies o

permet de régler tou

main de maître par l

inormatique, épaulé

à la cellule transit. Ré

de maintenance, ils m

D e G à D , 1 er r a ng : a dj uda nt -chef C o r no t , a dj uda nt -chef Eum o nt -C a m us, a dj uda nt -chef C o ur o ubl e, ca pi t a i ne R o uy er , ca pi t a i ne

Amb lard . 2 e r a ng : a dj uda nt -chef Ma r t i n, a dj uda nt -chef Gui l i o ni , br i g a di er -chef R ég ni er , br i g a di er -chef D r o uet .

L e bur ea u de l ’ a dj uda nt




106

L’UNITE D’INT

L’unité d’interventioNation. Venu d’horizbatterie sont unis dd’active depuis 1997

En 2007, la batterie

réserve (UIR) et le recrmontée en puissance

l’Armée, la réserve e

tant au niveau des cohumain qu’elle const

Particulièrement rep

à son Armée, elle e

proessionnelles et e

de leurs missions.

La 5e Batterie orme e

des Missions Commu

manière générale, le

se déroulent généralscolaires, permettan

d’être présents.

Principalement enga

de réserve intervien

individuel, sur de no

ou autres missions d

Et le rôle des réserv

peuvent, à l’instar de des missions de cour

extérieures.

Au quotidien, la 5e b

du régiment comme

toutes les activités o

et les cérémonies.

Rien de ce qui traite de technique des systèmes d’armes n’est étranger aux supers

experts du groupe technique HAWK. Ils partagent leurs compétences aussi bien

avec le régiment qu’avec les organismes extérieurs tels que la SIMMT et la NAMSA.

Inormatique, rayonnement électronique, circuits HF, THT, télévision, transmissionsde données, alimentation de la caetière, liaisons 11, liaison 16, liaison à la gare, à

l’OSD, réunion de travail à la STAT, à la DGA ou au CI HAWK, rien ne les eraie, rien

ne leur échappe.

La traditionnelle réunion du mardi matin ou chacun essaye de traduire, pas toujoursavec succès, les acronymes utilisés par « l’autre » spécialiste.

Sur le terrain, le BML arme la cellule logistique du PC. Qui mieux qu’un LCL de l’arme duTrain peut apporter sa compétence et sa gentillesse. Le LCL Agnès (R) n’hésite jamais à

renorcer l’équipe et partager le saucisson que ce soit dans un VPC ou sous la tente BJ.

LES CHEFS DU BUREAU MAINTENANCE

ET LOGISTIQUE

1968.1969 Che d’escadron SAUREL

1970-1974 Che d’escadron JUNILLON

1974-1976 Che d’escadron GOUANVIC

1976-1977 Che d’escadron MARTY

1977-1979 Che d’escadron DIVE

1979-1982 Che d’escadron BRUN

1982-1987 Che d’escadron HAVARD

1987-1992 Che d’escadron LOZINGUEZ

1992-1994 Che d’escadron SIMONIN

1994-2001 Che d’escadron DESCHARME

2001-2005 Capitaine AMADOR

2005-2012 Che d’escadron AMBLARD

L e bur ea u de ca pi t a i ne R o uy er et de l ’ a dj uda nt -chef C o ur o ubl e

L e l i eut ena nt co l o nel Ag nes

Le bureau des adjudants-chef Eumont et Guilioni

L’adjudant-chef Ropital




108

LES COMMANDANTS

D’UNITÉ DE LA 5 E BATTERIE

1997.1999 CNE DUQUENOIS

1999.2001 CNE HENNEBERT

2001.2004 CNE BONNEFOI

2004.2006 CNE DIDIERLAURENT

2007.2010 CNE BARRE

2010-2012 CNE TATREAUX





110

Sa devise : «LABOR

OMNIA VINCIT»(Le travail permet de triompher

de toutes les difcultés)

LA BATTERIE DE

COMMANDEMENT ET DESOUTIEN : UNE BATTERIEAU CŒUR DU CHANGEMENT

Cette unité si particulière a connu,durant l’existence du 402e Régimentd’artillerie, de nombreuses évolutions.

Tout d’abord appelée batteriede commandement et de services(BCS ) jusqu’en 1992, elle était l’unitéla plus volumineuse du régiment avecenviron 350 personnes comprenanttous les services relatis au soutien età la maintenance ainsi que le bureauopération et instruction.

En 1992, la batterie a été scindée endeux, avec la création de la batteriedes opérations (BO), comprenant lestransmissions régimentaires, le postede commandement régimentaire et lebureau opérations et instruction ainsique la batterie de commandementet de logistique (BCL) comprenant lesoutien et la logistique.

En 1998, avec la création de la batteriede maintenance (BM), la BCL a perdul’ensemble du personnel travaillantdans le domaine de la maintenanceet de la logistique (soutien technique,service carburant, etc.).

En parallèle, la batterie d’instruction(B11) a évolué en batterie dedéense et d’instruction (BDI) puisen batterie de base et d’instruction(BBI) et regroupait à cette période

notamment toute la partie du

soutien non projetable (casernement,ordinaire, etc.).

A compter des années 2000, la BCLétait devenue la plus petite batterie durégiment s’articulant principalementautour des services (directionadministrative et nancière, directiondes ressources humaines, service desanté, moyens généraux, etc.).

La BCL et la BBI ont été dissoutes en2004, pour créer de nouveau unenouvelle batterie : la batterie decommandement et de soutien (BCS ).

A l’instar de la batterie demaintenance, la batterie de

commandement et de soutien atoujours participé à l’ensemble desactivités du Régiment : vigipirate,notamment pour la 1re ois en unitéconstituée sous le commandementdu capitaine Keller qui dès 2006 aimposé la mise en place de ches desections, encadrement des ormationsgénérales initiales et élémentaires(FGI et FGE), service de garde,manœuvres, projections, etc. Ellea toujours eu à cœur de mettre enœuvre le soutien que ce soit, auquartier, sur le terrain lors d’exercicesrégimentaires ou à l’étranger lors deprojections ou de missions de courtedurée.

La batterie a été dissoute en juin 2011,sous le commandement du capitaineClaudon, lors de la mise en place de labase de déense de Mourmelon.

L’INSIGNE DE LDE COMMAND

Pentagone en dia sur le tout un écu raarcades, maçonné nombre 402 stylisé d

ml’é

suunun

po

CDT

BCS

Or g a ni g r a m m e de l a ba t t e




112

BCS(batterie de commandement

et des services)

1968/1970 : CNE GAUDIN1970/1972 : CNE DANIAU1972/1974 : CNE CHAPELLE1974/1976 : CNE MICHELIN1976/1978 : CNE BUROLLAUD1978/1980 : CNE MORIO1980/1982 : CNE SEMBLANET1982/1984 : CNE DUMAY1984/1986 : CNE MARESCAUD1986/1988 : CNE CALATAYUD1988/1990 : CNE BUISSON

BO

(batterie des opérations)CNE MAROT 1er CDU

BCL

(batterie de commandement et de logistique)

BM(batterie de maintenance)

CNE CHARLIN 1er CDU

1992/1994 : CNE NEGRE1994/1996 : CNE GALLET

1996/1998 : CNE CASTILLE1998/2000 : CNE CHAUVIN2000/2002 : CNE FARRA2002/2004 : CNE PESO

BDIbatterie de déense

et d’instruction)

BBI(batterie de baseet d’instruction)

B11

(batterie d’instruction)

BCS(batterie de commandement

et de soutien)

2004/2006 : CNELEBORGNE2006/2008 : CNE KELLER2008/2010 : CNE VALENTINI2010/2011 : CNE CLAUDRON

1978/1980 : CNE MESNIL1980/1982 : CNE PUTET1982/1984 : CNE MANGIN1984/1986 : CNE CAPELLE1986/1988 : CNE CHESSEL1988/1990 : CNE BONNERY1990/1992 : CNE BRUNA1992/1994 : CNE QUE VILLY

1994/1996 : CNE DUMONT1996/1998 : CNE BALLOIS

1998/1999 : CNE LAGRANGE

1999/2000 : CNE LAGRANGE2000/2002 : CNE LASVIGNE2002/2004 : CNE BODIN




114

LA 3 E BATTERIE

La 3 e batterie trouve son origine en Allemagne en 1976. Acompter de 2005, elle ait sienne la devise « Quo non ascendet »(jusqu’où n’ira-t-elle pas), devise de la B4 dissoute cette mêmeannée. Elle est jumelée avec la ville de Vert Toulon.

Sa devise : « QUO NON

ASCENDET ? »

(Où ne montera-t-il pas)

CDT SP1 SP2 MTG

B3

Or g a ni g r a m m e de l a 3 e ba t t er i e

L’INSIGNE DE LA B3

Paire d’ailes d’argent en asce,

surmonté de deux canons d’or encroix de Saint-André, un aigle tannéen vol brochant, becqué et membréd’or, langué et allumé de gueule, arméd’argent, soutenu par un écu rançaisde sinople, le chifre 3 d’or en pointe,un

phylactère du même en devise

C’est lors du commandement du capitaine Weugue en 2000,

que la batterie commence à être proessionnalisée.

De juillet 2001 à évrier 2002, la section du lieutenant Tissier

arme la section d’autodéense antiaérienne (SADAA) de la bullesol-air sécurisant le Centre Spatial Guyanais (CSG) de Kourou.

Elle y retourne en 2008, sous les ordres du capitaine Bondet

de le Bernardie.

En 2003, le capitaine Masschelein emmène son unité à Djiboutiet la section du lieutenant Darbo se déploie aux îles Maskali,

au cours d’un exercice.

En 2009, la B3 est déployée lors du sommet de l’OTAN à

Strasbourg. Cette même année, l’unité tire ses derniers missilesHawk lors de l’exercice NAWAS à Biscarosse.

D e v i s e d e N i co l a s F O U Q U ET , M i n i s t r e d e s f i n a n ce s s o u s Lo u i s X I V.

LES COMMAND

D’UNITÉ DE LA

1964.1964 CNE B

1966-1966 CNE L

1966-1968 CNE V

1968-1970 CNE M

1970-1973 CNE B

1973.1975 CNE B




116

La dernière opération extérieure de la troisième batteriese déroule au Liban en 2010 sous les ordres du capitaineAbrial.

L’histoire de la B3 du 402e Régiment d’artillerie prend

n à l’été 2010 avec son départ pour le 3e Régiment

d’artillerie de marine (3e RAMa) de Canjuers où elle

constitue désormais la deuxième batterie.

La batterie est projetée au Liban à Naqoura, avec le

casque bleu, en 2006, dans le cadre d’une mission

PROTERRE, sous les ordres du capitaine Delpierre.

L’année suivante, dans le cadre de l’opération Licorne,

la B3 arme, pour la dernière ois, la composante sol-air

du théâtre ivoirien avec sa projection au sein du 43e

bataillon d’inanterie de marine (43e

BIMa).

Guy a ne


LA 4 E BATTERIE



118

LA 4 E BATTERIE

La présence des troupes de marine au sein du 402 remonte àmai 1962, puisqu’à l’occasion des opérations de maintien del’ordre en Algérie, le 402e RADCA, prend en compte le 21 mai,la 484e unité de orce locale (UFL) issue du 2/10 e Régimentd’artillerie de marine dissout.

Sa devise est «QUO NON ASCENDET ?» (où ne montera-t-il pas ?).

CDT SP1 SP2 MTG

B4

Or g a ni g r a m m e de l a 4 e ba t t er i e

L’INSIGNE DE

Ecu suisse d’azur et s sable en canton dextun missile de sable ettout, une tête d’aigle

Le 28 octobre 1963, le général Lagarde ; sous-che d’état majorde l’armée de Terre, signe la décision ministérielle précisant

la participation des Troupes de Marine à la création du 402 e

Régiment d’artillerie antiaérienne (RAA). La 4e batterie de tir,

est ainsi uniquement composée d’artilleurs de marine.

En 1966, la 4e batterie est la première à rejoindre Laon qui

sera un temps la garnison du régiment. Cette même année,dans une note condentielle, l’inspection de l’armée de Terre

estime alors que : « la difculté d’élever les cadres au niveau

technique nécessaire et d’assurer une suisante stabilité à

cet encadrement me parait difcilement compatible avec la

vocation O.M. des Troupes de Marines… ». Ainsi, la décision estprise de supprimer la participation des artilleurs de marine à

l’encadrement du 402e RAA.

La 4e batterie comm

Bazeilles le 1erseptemFoch et l’unité assist

jusqu’au 31 décemb

batterie « métro ».

Après avoir brillé au Tsous les ordres du c

3 missions de courte

sein du 9e Régiment

septembre 2000 en tadu capitaine Boulingrde la lutte contre l’or

De Janvier à mai 200

ordres du capitaine

3e

Régiment étrangantiaérienne du cent

Avec la 4e batterie,

la présence des troupes

de marine au 402

remonte à 1962


Entre ces deux missions sur le continent sud américain, du 1 er



120

Entre ces deux missions sur le continent sud américain, du 1

septembre au 31 décembre 2002, la batterie alors sous les ordres

du capitaine Peyrical est projetée dans la corne de l’Arique, en

république de Djibouti, en application des accords de déense conclusentre la France et cette république est aricaine, an de renorcer

les orces de l’armée de l’Air pour protéger la zone aéroportuaire.

Attachée à ses origines coloniales, la 4 e batterie du 402e RA a ait

réaliser un insigne emblème de cette liation. Celui-ci comporte la

reproduction d’un missile HAWK incliné à 45° et débordant d’un

écu aux couleurs de l’artillerie sur lequel se superpose une ancre demarine. Il porte en sa partie supérieure gauche le numéro de l’unitéen chire argent alors qu’une tête de rapace de la même couleur

se dresse au dessus de l’écu. La présence de cet oiseau prédateur

marque l’engagement de l’unité dans l’opération Épervier au Tchadd’août à novembre 1988

Aux ordres du CNE Chauchat, la 4e batterie est dissoute à l’été 2005.

Retour aux sources, en 2012, la 4 e batterie de déense sol-air est

recréée au 1er RAMa, armée par du personnel issu du 402 e RA.

LES COMMANDANTS

D’UNITÉ DE LA 4 E BATTERIE

1964.1964 CNE FREMONT

1966-1966 CNE PARTHONNAUD

1966.1968 CNEPOLLET

1968.1969 LTN DESCHARD

1969.1971 CNE ADAM

1971.1972 CNE BEATSE

1973.1975 CNE RICHE

1975.1977 CNE VIDAILLET

1977.1979 CNE DE CHAZEAUX

1979.1981 CNE LORTAL

1981.1983 CNE MENDEZ

1983.1985 CNE SIMONIN

1985.1987 CNE MONROSE

1987.1989 CNE CARRASCO

1989.1991 CNE COUCHOURON

1991.1993 CNE CHALANCON

1993.1995 CNE AUBERT

1995.1997 CNE TOURCOF

1997.1999 CNE GUYOT

1999.2001 CNE BOULINGRE

2001.2003 CNE PEYRICAL

2003.2005 CNE CHAUCHAT




402e régiment d’artille402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes nos missions

N O S M I S S I O N S



124

B e l g i q u e – M o n s : É t a t - m a j o r O T A N

I t a l i e – N a p l e s : É t a t - m a j o r O T A N

K o s o v o : T R I D E N T – K F O R

B o s n i e : F O R P R O N U – S F O R ; S A L A M A N D R E – A L T H E A

C r o a t i e : S F O R

Ma cé do i ne : CO NC OR DI A

Af gh an i st an : PA MI R – I SA F ; EP I DO TE

I n d o n é s i e : B E R Y X

É m i r a t s A r a b e s U n i s : D I O E P I D O T E – F F E A U

L i b a n : 4 2 0 e D I M ; F I N U L – D A M A N

E t a t s - U n i s – N e w - Y o r k : E t a t - m a j o r O N U

Sa ha ra oc ci de nt al : MI NU RS O

T c h a d : E P E R V I E R – E U F O R

D j i b o u t i : 5 e R I A O M / - 1 3 e D B L E ; K H O R A N G A R

R é p u b l i q u e C e n t r a f r i c a i n e : E U S E C - F A R D C

R é p u b l i q u e D é m o c r a t i q u e d u C o n g o : E U S E C

G a b o n : 6 e B I M a - C O O P E R A T I O N

C a m e r o u n : C O O P E R A T I O N

R é p u b l i q u e d e C ô t e d ’ I v o i r e : L I C O R N E – O N U C I

Sé né g al : 42 e B I M a

G u a d e l o u p e : 4 1 e B I M a

Ma rt i ni qu e : 33 e R I M a

G u y a n e : 9 e R I M a – 3 e R E I ; H A R P I E

P o l y n é s i e : R I M a P - P

L a R é u n i o n : 2 e R P I M A

Ma yo tt e : DL EM

N o u v e l l e - C a l é d o n i e : R I M a P - N C

N e w - Y o r k

G u a d e l o u p e

Ma r t in iq ue

G u y a n e

Sé né ga l

C ô t e d ’ I v o i r e

C a m e r o

G a

P o l y n é s i e

I t a l i e -



L E 4 0 2 E N M I S S I O N D E D É F E N S E S O L - A I R



126

LE 402 EN CÔTE-D’IVOIRE

L’OPÉRATION LICORNE

Depuis 2002 la Côte d’Ivoire est en proie àune guerre civile violente entre les rebellesau nord et les orces gouvernementales

(loyalistes) au sud. Les rebelles luttent

contre la discrimination ethnique et

religieuse appliquée par le gouvernementivoirien : c’est le concept d’« ivoirité »

proclamé par le Président Gbagbo. La

France, présente en Côte d’Ivoire au seindu 43e BIMa, se retrouve vite dans une

situation très inconortable, accusée de

avoritisme par les deux camps.En 2004 les accords, de Linas-Marcoussiset d’Accra ne sont plus respectés et la

tension remonte entre les deux camps.

Le 28 octobre, après avoir reusé le

désarmement de leurs troupes, les rebellesdécrètent l’état d’urgence dans le nord

du pays. En représailles, Abidjan décide

d’une contre oensive baptisée «opération

dignité». Les orces loyalistes bombardentalors les troupes rebelles dans la région

de Bouaké.

L e 6 n o v e m b r e 2 0 0 4 l ’ a v i a t i o n

ivoirienne bombarde (par erreur selon legouvernement ivoirien) la base rançaisede Bouaké aisant 9 neus morts et 37

blessés parmi les orces rançaises. Le

Président Chirac donne l’ordre de riposteren détruisant l’ensemble des moyens

aériens militaires ivoiriens. C’est dans cecadre que la 2e Batterie, sous les ordres duCNE Tissier et de ses ches de section le LTNOttavi puis le LTN André, est désignée pouraccomplir la première opération extérieure

du régiment, dans so1989. Accueillie au seBataillon le 16 juin 20qui lui seront conéeSol-air permanente, par le biais de patrola compagnie de ga

situations inhabituelLa 1re batterie, sous leLTN Pinelli che de sede mai à octobre 200Enn la 3e batterie, aet du LTN Abrial cheSol-air lors du mandTous les modules ont d’avoir accompli ses

D éba r quem ent de pi r o g ue.

L e L i eut ena nt OT T AVI a v



LE 402 À DJIBOUTIQuelle unité de tir du 402e Régiment particulièrement avec la Base aérienne



128

LE 402 À DJIBOUTI d’artillerie n’a pas été déployée en terre

djiboutienne ? Cette mission de courte duréea toujours été plébiscitée par les artilleurs

Sol-air…

Lorsqu’une unité de déense anti-aériennepart en mission de courte durée en

République de Djibouti, elle rejoint le 5 e

Régiment Inter Armes d’Outre Mer (RIAOM)appartenant lui même aux Forces Françaisesde Djibouti (FFDJ). L’unité arme la deuxièmebatterie, les « sol-sol » armant la B3.La mission dévolue aux artilleurs sol-air estla déense aérienne de la zone aéroportuairede la République djiboutienne. En parallèle,des exercices interarmées sont régulièrementorganisés avec l’armée de l’Air et plus

188 Colonel Massart. A ces occasions, des

jumelages de pièces « terrie ns-aériens »

permettent d’échanger les savoir-aire

respectis.En 1999, des détachements de la premièreet deuxième batterie ont été déployés dansle cadre de l’opération Khor Angar (conit

érythréo-éthiopien).

La batterie Sol-air participe également à desopérations de « CIvil-MIlitary Co-operation(CIMIC, actions civilo-militaires). Ainsi en

2005, la 1rebatterie a réhabilité une maternitéau prot de la tribu Aar à Randa, au Nordde Djibouti. En 2007, c’est un enclos autourd’un puits qui a été bâti dans la région de

Tadjoura.

Gr o upe du 40

Uni t é so l -a i r – NC 1



LE 402 EN GUYANE

La Guyane est une mission revenant

é liè t ité d ti d é i t



130

LE 402 EN GUYANE régulièrement aux unités de tir du régiment.

Le plus souvent, les unités sont déployées

dans le cadre de la sécurisation de l’espaceaérien du centre spatial guyanais de Kourou.

Les batteries de tir projetées intègrent la

compagnie d’appui du 3eRégiment étrangerd’inanterie (REI) stationné au Quartier

Forget de Kourou et les commandants

d’unités sol-air prennent le commandementde cette compagnie.Cette unité, composée exclusivement du

personnel en mission de courte durée,

possède en son sein trois sections. Une

section SADAA (Système d’Arme de DéenseAnti Aérienne) servant sur canon de 20

mm (53T2 sur VLRA), une section MISTRAL(MISsile Transportable Anti-aérien Léger)

servant sur Pamela et une section du Génie.

La mission de déense anti-aérienne dévolueaux artilleurs s’eectue avec le concours

de l’armée de l’Air par le biais des mesuresactives de sûreté aérienne (MASA), un

hélicoptère Fennec se tenant prêt à décollerà tout instant. La menace se présente

principalement sous la orme d’aérones

lents évoluant involontairement à basse ettrès basse altitude. Cependant les sectionsdoivent être en mesure de détruire sur ordrede la Haute autorité de Déense Aérienne

tout aérone baptisé hostile.

Deux jours avant un départ de usée ou unBIL – BAF (bâtiment d’intégration lanceur –bâtiment d’assemblage nal), les sections

SADAA et Mistral sont déployées sur toutel’emprise du centre spatial guyanais. Des

noms tels que Kikiwi, Colibri, Pariacabo

ou encore Agami rappellent aux artilleursL e cent r e spa t i a l de K OUR OU St a g e d’ a g uer r i ssem ent a

C N de 20 m o nt ée sur VL R A de l a sect i o n SAD AA



LE 402 AU LIBAN

OPERATION DAMAN situe également le HQ de la FINUL 2 sous

commandement italien



132

LE 402 AU LIBANEté 2006, Tsahal mène une grande oensivedans le Sud Liban en représailles à la priseen otages de deux de ses hommes par le

Hezbollah. L’ONU condamne cette oensiveau bilan matériel et humain lourd. La France,quant à elle, décide n août d’envoyer 2000hommes supplémentaires dans cette régionmouvementée du globe sous l’égide de

l’organisation des nations unies. Le 57 e RAouvre rapidement le théâtre, et assure la

déense du HQ et de la LOG de la QRF (Quick Response Force) sur les emprises de l’ONUdans le village de Dayr Kia avec une sectionMISTRAL sur VAB T20/13. Une équipe DL

(détachement de liaison) est quant à elle

mise en place sur Naqoura, localité où se

commandement italien.Après le 57e et le 54e RA, le 402eRA, sous lesordres du capitaine Muguet, arrive au Libanà l’occasion du cinquième mandat en 2008.La mission du détachement est de contrôlerl’espace aérien du Sud Liban, déendre les

emprises de 9.1 et 9.10 en permanence et,

sur ordre, d’être en mesure de déendre touteautre emprise onusienne au Liban.

Outre ces missions, les hommes du 402 e

RA améliorent leur culture opérationnelle

interarmes grâce aux nombreuses LRP

(Long Range Patrol) ou « show o orce »

programmés lors du mandat. En eet,

lors de ces exercices la section Mistral est

paraitement intégrée au sein d’un GTIA enordre de marche.Cette mission est également le théâtre de

nombreuses présentations du matériel

Mistral à des autorités rançaises mais aussiétrangères.

C o nt r ô l e d ’ espa ce a ér i en a u Sud-L i ba n

Pr ésent a t i o n du MI ST R AL



L E S M I S S I O N S I N D I V I D U E L L E S D U 4 0 2

Je suis intégré dans la Task Force Lince (Lynxen italien) au prot du responsable rensei-

lors de Chourah. Autour d’un thé très amerspécique à ce pays ; je tâche de connaîtreLE 402 EN AFGHANISTAN

QG DE L’ISAF À KABO

À JANVIER 2009 CNE



134

ACM (ACTION CIVILO-MILITAIRE) À HERAT :

AVRIL À DÉCEMBRE 2006, ADJ DE CHACATON.

« L’Aghanistan est un très beau pays, très

complexe. Cela n’a rendu ma mission de

renseignement que plus intéressante encore.

en italien) au prot du responsable rensei-

gnement de la Region Comand Ouest (RCO).Je dois aire du renseignement d’ambiance ethumain. Ma mission ofcielle est responsablede l’action civilo-militaire de toute la RCO.Pour m’aider dans ma mission, j’ai un

interprète qui me suit partout. Il s’appelle

Tarek. Avec lui, je pars sous escorte dans larégion pour rencontrer les ches de village

spécique à ce pays ; je tâche de connaître

leurs besoins pour savoir comment répartirles dons qui arrivent par container d’Italie.

Le risque est constant : en n de séjour un

véhicule sanitaire espagnol explose sur un IEDlors d’une mission de mise en conance de lapopulation. Malgré tout, on doit aire acte deprésence et montrer que l’on est engagé à leurcoté, grâce à l’aide médicale en particulier. »

LE 402 EN AFGHANISTAN

L ’ a dj uda nt D e C ha ca t o n en m i ssi o n AC ML e ca pi t a i ne D epi er r e

À JANVIER 2009, CNE

« Je suis au G2, bureau

en Aghanistan, en qua

Target Support Cell (

des cibles). On reçoit

d’objectis (cibles) de

d’Aghanistan. On vér

dossier et on propose

des objectis directe

suis le seul rançais et

anglais. Les lieux son

que l’on soit en plein c

explosent à côté des m

reçoitrégulièrementde



TASK FORCE LA FAYETTELE 402 AUX EMIRATS ARABES UNIS

LE 402 AU LIB



136

De septembre 2011 à avril 2012, un détachement du

régiment est projeté en Aghanistan dans le cadre de la

Task Force La Fayette (TFL), en renort de l’état-major de

la 1re Brigade mécanisée. Les lieutenants Arcens et Vlasseainsi que les adjudants-ches Cousin et Chouteau arment lebureau renseignement, l’adjudant-che Huillet est envoyé enqualité d’expert 3e dimension et le che d’escadron Giorgiutticommande le site de Nijrab. L’adjudant Fougerat est quantà lui intégré à l’état-major américain de Bagram.

En haut, de G à D : Le lieutenant Vlasse, le chef d’escadron Giorgiutti,

Le lieutenant Arcens. En bas, de G à D : L’adjudant Chouteau,L’adjudant-chef Cousin et l’adjudant-chef Huillet.

EMIRATS ARABES UNIS (EAU)

DU 16 SEPTEMBRE 2010 AU 5 MARS 2011

« Avec un petit 45°C à l’ombre, l’accueil est très chaleureux. Nous sommes

15 ormateurs par ‘compagnie’ chargés de l’instruction des sous-ociers

aghans, sortis de leur pays an de suivre cette ormation dans un pays

neutre. Ils possèdent une rusticité à toute épreuve mais sont aiblement

expérimentés en techniques de combat occidentales. Marches, exercices

de tirs et de tactique se succèdent sous l’habituelle chaleur accablante

du Moyen-Orient. Les cérémonies de n de ormations concluent un raid

synthèse de 3 jours avec un serment sur le Coran. L’organisation, dans

un contexte international, est en liaison permanente avec les Emiriens

qui s’occupaient de la logistique. Ce n’est pas toujours acile de se aire

comprendre avec les diférentes langues. Certains stagiaires ne parlent

ni Dari, ni Patchtoun ! »

ADJ Ruiz Perez, MCH Jacquemart,

MCH Anneg, ADJ Goulier

LIBAN - MAND

A

« J’ai pour mission de

si la disponibilité tec

autonome, travailla

commandant danois.

routes cahoteuses) et

la ameuse DANCON

Lors de ma mission, j

contrôlant absolumen

constater que des nat

de la maintenance. »

LA MACÉDOIN

« Première opération

avec les capacités de l’

mars 2003, remplaça

le 15 décembre de la m

La mission : « contrib

au gouvernement de

en œuvre l’accord-cad

En clair contribuer à

Macédoine, ainsi qu’au

en particulier au rega

J’ai été le seul du régi

à août 2003.

J’y ai rencontré le lieut

du régiment l’année sOpér a t i o n « Epi do t e » D e G à D : L e m a r écha l des

l o g i s-chef Anneg , l ’ a dj uda nt Go ul i er et m a r écha l desl o g i s-chef Ja cquem a r t .



LE 402 EN BOSNIE Le plus dur, outre le clim

(crocodile, gazelle, por



138

BOSNIE - MISSION LOT (LIAISON OBSERVATION TEAM)

Un détachement du 402e RA a participé à une mission des LOT de

novembre 2008 à avril 2009.

« Nous étions chargés de aire du renseignement humain en Bosnie.

Aidés par des traducteurs, nous allions au contact de la popula-

tion an de prévenir les tensions inter-ethniques. Nous étions en

autonomie complète, logés dans une villa à 8 personnes au sein

de la population. Nous avons noué des liens très orts avec les

locaux. Quelques larmes urent versées le jour de notre départ. »

MCH Vincent

LE 402 AU GABON

GABON – COOPÉRATION DU 3 MARS AU 15 AOÛT 2011

CNE BRANNE.

« Au cœur du pays à 500 km de Libreville, la capitale du Gabon, et

de mon che direct, je suis le seul rançais. Directeur des études à

l’ENSOA (école nationale des sous-ociers d’active) du Gabon, à

MOUILA, responsable de la ormation de 50 élèves sous-ociers,

je dois ai re l’emploi du te mps, préparer les act ivités terrain,

organiser les sorties, veiller à la cohérence de la ormation. De

plus, je donne quelques cours. L’organisation au quotidien n’est

pas toujours évidente car même après avoir réservé un véhicule

ou un médecin, le jour J, ils ne sont jamais présents !!

Lamajoritédesélèvesesttrèsrustiquemaisdeniveauinégal…selon

qu’ils ils aient acheté ou passé leur baccalauréat… Ils proviennent

de toutes les armées.

C’est un poste cle, crucial pour la ormation au sein des orces

armées et qui explique l’accueil chaleureux qui m’a été ait par le

CEMGFA (che d’état major général des orces armées équivalent

au CEMA rançais) à mon arrivée.

( , g , p

les superstitions local

nager. Quasiment au

se baigner dans le lac

peut, en efet, les emp

Ainsi, pour éviter tou

avant chaque séance

pour la déranger… »

D e G à D : L e l i eut ena nt R o t i ssea u, l ’ a dj uda nt -chef B ut scher , l e br i g a di er -chef Mi cha udet , l e br i g a di er chef Ma bi l l e, l e br i g a di er chef Mendes, l ’ a dj uda nt C ha ni a l , L e m a r écha l des l o g i s chef Fer na ndez, l e m a r écha l des l o g i s chef Vi ncent .

Séa nces de po ses po ur l es él èves g a bo na i s l o r s d ’ une a ct i vi t é spo r t i ve.

SÉNÉG

Embarqués sur le TCD

nous étions chargés d

où une évacuation de

en raison des élection

ressortissants pouvai

vers une destination

Une ois la situation ca

efervescence car en p

nous devions prendre

entraîner à un débar

en hélicoptère à plusi

débarquer. Le Che K

accompagnés de 150

prise d’assaut 24h su

LE 402 AU SEN



SÉNÉGAL - DU 16 MARS AU 22 JUILLET 2011LE 402 EN CÔTE D’IVOIRE

travail enrichissant et t

et il aut tenir une bon



140

« An d’aider à la dissolution du 2e Bataillon d’inanterie de marine, nous avons

été envoyés au SMCAT du bataillon. Nous étions chargés d’inventorier puis de

mettre en container le matériel campement, ameublement et habillement. Les

containers étaient ensuite renvoyés en métropole. L’ambiance de travail était

excellente, nous aisant parois oublier les 40°C à l’ombre et les 90% d’humidité.

Nous étions tellement ardents à la tâche que notre adjudant-che nous a demandé

de le rejoindre au 1 er RIMa à Angoulême. Le plus dur était de s’habituer au climat

pour les gardes et les tirs que nous avons efectués. Mais à la cérémonie de

dissolution avec le colonel commandant le bataillon, nous étions trop émus en

nous remémorant ces souvenirs là. »

BCH Battelier - BRI Ladine

D eux i èm e en pa r t a nt de l a g a uche, l e B r i g a di er -chef B a t t el i er .

A l ’ext rême droi te, le bri gadi er Ladi ne.

L e ca pi t a i ne C a na m a s

RCI – « CHEF DE CAB’»

« Arrivé sur le théâtre de la Côte d’Ivoire au camp de Port

Bouët début octobre, j’ai de suite pris la mesure de la tâche

qui m’attendait. Surnommé « che de cab ! » dans le jargon,

j’ai du rapidement m’adapter tant bien que mal à mon nouvel

environnement. Pas le temps de prendre les consignes, il

allait être opérationnel tout de suite et ne pas rater le train

en marche.

Avec le retour au calme et au désengagement progressi

des soldats, l’ancien PC IAT (PC interarmées de théâtre) été

dissout en juin 2011 et l’organisation de la Force Licorne a

été remaniée et réorganisée en deux groupements : d’une

part, le bras armé BATLIC (Bataillon Licorne), essentiellement

composé du 4e Régiment de chasseurs de Gap et d’autre part,le PC Force (l’état major) ormant avec d’autres détachements,

la Force Licorne. Il a donc allu aire très vite pour comprendre

le nouveau système de onctionnement.

Mais revenons sur le rôle de che de cabinet au sein de cette

orce. C’est d’abord une place privilégiée et gratiante, on est

observé mais respecté dans cet emploi aux multiples acettes.

Le COMANFOR (Commandant de la Force) doit être dégagé de

toutes situations parasites. Il doit rester vigilant et concentré

sur l’action qu’il doit mener. A ce titre, nous sommes avec l’AM

(assistant militaire) et le che du secrétariat ses condents les

plusproches.Nousavonsunecomplicitéévidenteettravaillons

en osmose pour recouper nos inormations.

C’est aussi une place qui demande une concentration

permanente sur le suivi et le contrôle de l’agenda qui évolue

en permanence, (réunions, prestations, invitations, relations

extérieures). Le COMANFOR est sollicité tout le temps. Je

dois lui caler des rendez-vous d’opportunité, lui proposer

les demandes des ONG, des associations de Côte d’Ivoire

nombreuses et tenir compte de ses prises de décision. C’est un

RC

« Installé sur trois sites

Lemodule6Delta, ren

composé majoritaire

régiments d’artillerie,

2009, une mission de

d’Inanterie de Marin

(RIMAP-NC) sous la

(402e RA).

Cette mission ut indé

l’ensemble du personn



L’engagement opérationnel reste la véritable priorité de l’armée de Terre,LE 402 AU LIB

L E S P R O E C T I O N S P R O T E R R E D E S U N I T É S D U 4 0 2

402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes nos missions



aussi, sous l’égide du BOI, toutes les actions du régiment convergentvers la préparation à cet engagement, notamment pour les modulesPROTERRE.Dans ce cadre, chacun à son niveau, contribue au succès de cette

mission, de la période d’instruction initiale aux diérentes phases dela préparation opérationnelle.Ainsi, les artilleurs, les transmetteurs et les maintenanciers du 402 e RAont eu l’opportunité lors de nombreuses projections de mettre en œuvreleur savoir-aire avec efcacité aux quatre coins du monde.Cela se concrétise à travers l’application, sur le territoire national commeà l’étranger, des Missions Communes de l’armée de Terre (MICAT).

Elles comprennent cinq missions principalement de sauvegarde :

surveiller, soutenir, boucler une zone, tenir, interdire, et quatre procédéscomplémentaires : escorter, patrouiller, réaliser un point de contrôle,armer un centre d’évacuation, où chaque militaire du régiment à le

sentiment d’avoir accompli son devoir avec honneur et erté.Ces missions de courte durée (MCD), de quatre mois environ, restentpour le personnel du régiment en général et celui de la batterie des

opérations en particulier, des expériences uniques où la notion de

compagnon d’armes marque les esprits.Les souvenirs de nos expériences mutuelles restent gravées à jamais.

Pho t o so uveni r po ur l a

Seule batterie du 4

mandat du 420e dét

Force Intérimaire de2006, la 3e batterie srelâche et avec la p

ont été conées.Quelle erté pour la des cèdres, dans lesMission mythique s’idans un cadre opérade l’unité de s’enri

d’exercer le métier dsous l’égide de l’ON

142



LE 402 À MAYOTTE



144

L a séa nce T I OR est m a î t r i sée !

Lors de notre départ de métropole, nous

connaissions ce que seraient les missionsde la batterie Proterre qu’allait armer

la Batterie des Opérations (BO) sous le

commandement du CNE Jermann au sein

du Détachement de Légion Etrangère

à Mayotte (DLEM) de septembre 2005

à janvier 2006. Des missions de surveillance des

plages pour contrer l’invasion clandestine venue desComores, des services, mais aussi des marches, destirs, des exercices de nomadisation, les missions surles Glorieuses et le ameux stage nautique.Devant toutes ces missions la BO, dèle à sa devise,a su « Faire Face » en toutes circonstances.

L a sect i o n du ca pi t a i ne C a na m a s

L e st a g ena ut i que



LE TOUR DE L’ILE EN 12 JOURS

intéressant par sa orme en pain de sucre où l’ascension des

derniers mètres ut difcile. Heureusement qu’il y avait des racines !Di ti l i N d l ôt O t M t b

LE 402 À LA R



146

La 1resection de la batterie des opérations (enn ce qu’il en restaitcar depuis le départ du capitaine Canamas et de son groupe auxGlorieuses, il ne restait qu’une quinzaine de soldats) avait une

« nomado » (mission de nomadisation) planiiée du 17 au 28

octobre 2005.Un but, on s’était xé le dé, il allait relever !On devait aire le tour de l’île pour n’avoir aucun regret. Sous lesordres de l’adjudant-che Queuvin, embarquement sur un Chalandde Transport Maritime (CTM) pour débarquer sur Grande Terre parla plage de Moutsatoundou plus communément appelée « musicalplage ». Sur cette plage, on y trouve le plus ancien baobab de l’île.Marche vers le sud et la pointe Est nommée Sazile, nous avionsles rangers dans du sable noir et regardions l’îlot de sable blancà 2km qui culmine quand même à 3 mètres d’altitude !

Direction plein Ouest avec le dé de l’adjudant-che, le montChoungui, qui culmine à 594 mètres mais surtout qui était

Direction plein Nord par la côte Ouest, Mangrove et crabes rougessur plusieurs kilomètres, petites montées vers la ligne de crêteavec des points hauts qui culminent aux environs de 350 mètres.Point de passage obligé pour la section, le traditionnel pèlerinageà la plage de Soulou pour admirer sa cascade qui se jette du hautde la alaise sur la plage.

Encore plus au nord, c’est un paysage de côte plus sauvage qui nousattend avec des alaises escarpées qui nous amène jusqu’au portde Langoni, notre point d’arrivée et notre lieu d’embarquementen CTM pour notre retour sur petite terre.Douze jours se sont écoulés depuis notre départ, et le retour parCTM nous permet de voir une dernière ois l’île par la mer.Environ 100 km à plat sur la carte, mais combien en réalité ? Carcomme pour la Guyane il n’y a que vue du ciel que c’est plat. Nous

sommes rentrés au DLEM, pleins de souvenirs, avec la satisactiond’avoir vécu une expérience et une mission bien remplie.

L a sect i o n de l ’ a dj uda nt C o quer o n

en NOMAD O

De évrier à Mai 2007sous les ordres du caune mission de sou

Réunion au sein du

d’Inanterie de MarinAprès la traditionnele Capitaine Jerman

compagnie, la batteristage d’aguerrissemede l’unité a pu démonrusticités.

Très rapidement la baune mission de souv

des eaux territorialesExclusive (ZEE) sur leDans ce cadre, elle a dsur Transall de l’île ded’une quinzaine d’hoaustrales et antarctiqsont Europa et Juan dLa présence de milit

n’est pas anodine, cartentative d’occupatiopar le passé, Juan derevendication par deLa mission a été en

pour tous. En parait

un banc de sable, où

prend au minimum dseul contact avec la cisatellite INMARSAT eLa gestion des stock

l’entretien des insta

(groupe électrogène



La 1re section de la batterie des opérations (enn ce qu’il en

restait)dansle cadredemissionsd’assistancepubliquesuite

LE 402 EN POL



148

restait) dans le cadre de missions d assistance publique suite

à des catastrophes naturelles ou sanitaires, la batterie a

d’abord aidé la population à déblayer la ville et le port après

le passage du cyclone Gamède, qui a engendré de nombreux

dégâts matériels et notamment l’efondrement du pont sur

la route côtière.

« Nous étions au cœur avec des véhicules débâchés pour des

raisons de sécurité. Nous étions trempés jusqu’aux os ainsi

que toutes nos afaires. Pendant 3 jours, nous avons porté

assistance aux populations de l’île. Ce fut mémorable d’être

sous un cyclone même si la peur était présente à bord de nos

véhicules sur les petites routes de montagnes entre la pluie

diluvienne et le vent. »

signé : LTN Boccanfuso.

Quelques éléments de la batterie ont également

participé à l’évacuation de population lors du réveil duvolcan du Piton de la Fournaise en mars et d’autres ontparticipé pendant un mois à la lutte contre le moustiqueporteur du virus « chikungunya .

La batterie des opéreectué une missionMarine Pacique Po

évrier 2009.La mission du RIMaP-Pdes archipels de la Porançaise sous ormesur le plan administradeux premières missiomoyens, avorisées pet de zone.La mission principal

de Mururoa.

IA ORANA (Bonjou

Après 24 heures de vosur le sol tahitien se

distribution des col

nouveaux venus s’e

peu perdus et la atigse passe comme dantarderons pas à nousA peine le temps de smatin (décalage horaprise en main. Au prrépétition du « tam

présentation de la m

Le programme des dde la section de l’adjuà Mururoa, les remisdu régiment, mission

C y cl o ne Ga m éde


« TAMA TUTUU, NA TO TEFANA »« Soldats soyez courageux, sinon votre arme tombe »

Nos journées débutent par une séance de sport, elles se poursuiventpar le travail sur le chantier ou sur le « tarmac » pour réguler l’incessantbalai aérien des avions de ravitaillement



150

MISSION : MATA’ARAArrivée en deux VAM sur l’atoll de Mururoa, la section Rouge 1 del’adjudant Huillet prend tout de suite la mesure de cette mission

importante.Au programme : surveillance militaire de l’atoll par diérentes

patrouilles, chantiers pour l’entretien de l’île et diverses missions

très variées. Tout cela ne nous empêche pas de peauner notre

préparation pour le stage au Centre d’Aguerrissement d’Outre

Mer (CAOM) grâce à des programmes de renorcement musculaire journaliers ainsi qu’un parcours nautique hebdomadaire, marchecommando, marche course et des tirs tactiques.

balai aérien des avions de ravitaillement.Nous passons plusieurs jours à nous rayer un chemin à travers unbois dense, au milieu des marécages, pour enn réussir à traverseret ouvrir une véritable autoroute reliant la piste au lagon.Nous protons de nos courts week-ends pour partir à la découvertede cet atoll du grand secret et y découvrir des paysages et des

endroits magniques. Après plus d’une quarantaine de jours passéssur cet atoll, notre relève arrive. Nous lui passons le ambeau de

cette belle mission qui nous a permis de renorcer une ois de plusla cohésion et l’amitié au sein de notre section, au travers de cettebelle aventure humaine.

La 2 e co m pa g ni e fêt e Sa i nt e B a r be

402e



L a sect i o n de l ’ a dj uda nt Hui l et se pr épa r ea u C AOM

LE 402 EN GUY



152

C ent r e d’ i nst r uct i o n en j ung l e po l y nési enne (C I JP)

HARPIE : UN MO

FLUVIAL

Les conditions de viealors que commenc

mycoses et autres

l’inrmière en poste Les gars et les lles depas le lieutenant Richedu temps à cicatriserqui règne, mais, grâcedu service de santé, Ce secteur est, depuis

événements. Le barrle groupe du génie d

les garimpeiros, c’estclandestin, de s’appTenaces et ne se sen

derniers viennent en repérages sur le barimmédiatement ou u



Pa t r o ui l l e a ut o ur du PC F.


L E S M I S S I O N S « O P I N T » D U 4 0 2

LE 402 ET LE SOMMET DU G8



156

Nous étions en renort Proterre du 3e Régiment de génie sur

l’aérodrome de Caen-Caret. Pendant une semaine, nous

avons surveillé l’aérodrome pour protéger les autorités

atterrissant sur place ace à des maniestants hostiles. Les

rendez-vous politiques de ce type sont parois sujets à de

ortes réactions publiques pouvant dégénérer en bataille

rangée. Malheureusement, ou heureusement, à l’Est rien de

nouveau : ce ut le calme absolu. C’en était presque bucolique.

LTN Guegan

LE 402 EN PLASTRONNAGE

La 2e batterie a ait le plastron avec la Forad à Sissonne. Après

une découverte et un entraînement intensi au combat urbain

pendantunesemaineauxmainsdesinstructeursducampnous

avons du aire ace aux assauts du 126 e RI en entraînement au

camp. La 2e batterie, orte de son entraînement, a pu engager

à plusieurs reprises et occasionner de sérieux dégâts au 126e

RI sans concéder de pertes. Le but était pour la compagnie

d’attaquer puis de contrôler le village de combat du CENZUB.

C’est une ville articielle impressionnante car identique à une

véritable agglomération : égouts, parking souterrain, zone

résidentielle pavillonnaire ou immeuble, zone commerciale,

mairie, pont…

LTN Guegan

PL AST R ONAGE a u


LE 402 ET VIGIPIRATEmeilleure perormance des trois dernières années selon le

capitaine de la PAF. La atigue qui s’installa après un rythme

intense n’a nullement empêché de recevoir les ministres de



158

« Nous, on était surtout là pour aider la police. La gare du

Nord, c’est un des coins le plus chaud de Paris, avec parois

des risques d’afrontements entre bandes. Par exemple, on

a aidé la police à arrêter un pervers qui aisait des avances

à des gamines dans la gare.

On a eu quelques ausses alertes à la bombe. On avait l’ordre

deaireimmédiatementunpérimètredesécuritéquequelques

personnes prenaient un malin plaisir à ne pas respecter.

On a aussi ait l’objet de quelques incivilités : des jeunes

n’appréciant pas trop l’autorité nous bravaient.

L’ambiance était sympa, en particulier au ort de L’Est, même

si se n’est pas très conortable. Des personnes venaient nous

poser des questions sur l’armée. Là, le mot ‘Armée-Nation’

voulait dire vraiment quelque chose. C’était valorisant.Sur place, quatre trinômes travaillaient dans la gare : deux

en patrouille, un d’alerte, un de repos. »

1re Cl Jacomino

La Batterie de Maintenance est partie en section constituée

quinzejours aprèsunepréparation Vigipirated’unesemaine à

Montbré. La section a revu en proondeur l’ensemble des pré-

requis nécessaires à la mission de ce type : légitime déense,

ROE, TIOR, NBC sous l’œil attenti du BOI instruction. Ensuite

départ pour Calais, entre le centre commercial immense

de la zone et la gare Eurotunnel. Nous y avons relevé le 2e

REP. Le détachement était chargé de la sûreté du tunnel, de

la osse de Sangatte (une osse de 50 m de proondeur qui

permet la ventilation de l’ensemble du tunnel) et de la gare

an de prévenir toute attaque terroriste. Accessoirement,

nous avons pu aider la police aux rontières (PAF) en

interceptant plus de 19 personnes qui tentaient de pénétrer

dans l’enceinte Eurotunnel an de passer en Angleterre. La

l’intérieur anglais et rançais en visite avec le préet pour

vérier le dispositi de sécurité avant les jeux Olympiques de

Londres en 2012. La salle vie était remplie de journalistes !

La section ut chaleureusement remerciée par le responsable

de la sécurité d’Eurotunnel.

LTN Fisson



402

e


402e régiment d’artille402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes nos armes

Dès leur conception, les matériels spécialisés dans la

N O S A R M E S

Le

A l d é 5



162

p , p

déense contre avion ont intégré les dernières évolutions

technologiques du moment et associé diérents matériels

pour constituer des systèmes d’armes. Des abaques

complexes ont alimenté des calculateurs de correction.

Au sein de l’artillerie, l’arme savante, les servants et

maintenanciers ont dû apprendre à gérer les éléments ournis

par les télémètres, les projecteurs de poursuite, les appareils

de détection au son, à les relier par téléphone et central

téléphonique de campagne. Ils ont également dû apprendre

à maîtriser la conduite et la mécanique automobile à une

époque ou les unités étaient essentiellement hippomobiles.

Aujourd’hui comme hier, les artilleurs servent des matériels

à la pointe de la technologie, d’utilisation complexe mais à la

hauteur de la difcile mission qui consiste à intercepter un

objecti dans la 3e dimension.

1914 1918 - R e pé r a g e d e s a v i o n s pa r l e s o n .

1914 1918 - M é ca n i ci e n s

1939 1940 – P o s t e ce n t r a l d e t i r m o d è l e 1932.

A la n des années 5propulsion est assuré

de vitesse, de man

apparente. L’avion éLa France, s’appuyande 90 mm met au poi

le PARCA. Le MIG 21

m2 , est la menace dueuropéens de l’allian

de déense sol-air à m

Le système d’armes Habattant lors de cam

à une altitude de 1502200 kilomètre à l’he

1960, en interceptan

la première intercep

un missile antiaérien

licence du système dEn 1964, notre régim

et maintenanciers on

Vé r i f i ca t i o n d ’ u n a f f û t d e t

402

e



« Mécanicien dépanneur HAWK de spécialité radars à impulsions puissuperviseur dans les années 80 a été pour moi un métier passionnant.Les dépanneurs devaient avoir des compétences dans les domaines

de l’électronique les ondes électromagnétiques la mécanique et

utur. Le missile, antepropulseur de décolla

6 secondes puis une

17 secondes En 110



164

Les versions des années 70 comportaient encore de la technologieà tubes électronique et les maintenanciers devaient être capable

de dépanner « à l’élément ». La technologie à microprocesseurs apermis d’intégrer de nombreux tests automatiques et le dépannage

« au châssis » est devenu la règle. La présence permanente du

dépanneur n’est plus nécessaire et les délais d’intervention sont

considérablement raccourcis.

D é pa n n a g e d u R O R . La t e ch n o l o g i e à t u be s é l e ct r o n i q u e s po u v a i t s ’ a v é r e r ca pr i ci e u s e .

de l électronique, les ondes électromagnétiques, la mécanique et

l’hydraulique.Ledépannageaupluspetitélémentétaitautorisé,mêmeau plus bas niveau de dépannage. Les matériels, au ur et à mesure

de leurs constantes évolutions, présentaient des technologies allant du tube électronique aux circuits intégrés. Généralement, chaque

dépanneur avait un matériel en compte, matériel qu’il s’appropriait

et qu’il connaissait dans les moindres détails. Chaque « caprice » du

matériel était connu et chaque dépanneur avait « le petit plus » pour en obtenir des perormances maximales. Le dépanneur était aussi

bien souvent le che de pièce du matériel. Il pouvait ainsi s’épanouir

tant dans son métier de soldat meneur d’hommes que dans celui de

technicien. Le superviseur était le seul dépanneur de l’unité à avoir étéormé sur l’ensemble des matériels du système d’armes. A lui de régler les pannes de système. Faire onctionner à l’unisson l’ensemble des

matériels constituait un challenge technique permanent. Une batterieonctionnant à 100% de ses capacités, même et surtout après une ou

plusieurs nuits blanches, était un moti d’immense satisaction et deerté partagée avec tous les dépanneurs de l’unité. »

CEN Amblard

Le système d’armes HAWK traite les cibles dans son domaine d’action

détectées soit par d es moyens de l’armée de l’Air (radar, AWACS), soit

par des moyens HAWK d’autres unités, soit par ses propres radars de

détection (le PAR, radar de détection moyenne altitude d’une portée

de 120 km et 18000 mètres d’altitude et le CWAR, radar de détectionbasse altitude d’une portée de 70 km et d e 0 à 3000 mètres d’altitude).

Les aérones sont interrogés par le système IFF, pour savoir s’ils sontamis. Dans le cas contraire leur degré de dangerosité vis-à-vis de lazone déendue est calculé puis les cibles sont traitées. Un des radarsde tir prend l’objecti dans son aisceau et lorsque l’objecti entre

dans le domaine de tir, l’aût pointe le missile en direction de la

cible. Le missile accroche son antenne avant sur l’onde émise par leradar de tir et renvoyée par la cible. L’aût applique une correctionqui permettra au missile de se diriger vers le point d’interception

N u l l e m e n t a f f e ct é pa r l a m a u v a i s e m é t é o , l e m i s s i l e H A W K q u i t t e s o n a f f û t po u r a l l e r d é t r u i r e s a ci bl e .

P r

17 secondes. En 110

maximale. Au delà, le

les 3 premières seconmissile aura parcouru

de la charge militaire tout le vol, le missile rle radar de tir. C’est e

antenne avant que lel’amener sur la posit

l’impact, soit lorsque

détectent le croisemeprend 17000 ragmetout moment par l’éqêtre menées soit automixte et en ambiance

avec d’autres sections

ou subordonnée à unl’OTAN. Lorsque plus

de contrôle régimen

MARTHA (CNHM) pede l’échelon supérieule tir. Pour dialoguer transmission MTS utiassocié à des moyens



Le système d’armesMistral

Conrontés à l’efcacité du HAWK, les aérones adverses vont utiliser

Le missile de 19 kg est éjecté de son emballage tactique puis estpropulsé, à Mach 2,5, en direction de la source de chaleur, guidé par

son autodirecteur. Une ois éjecté, le missile n’est plus contrôlable

par l’équipe de tir. Son domaine d’action va de 500 à 5000 mètres



166

Conrontés à l efcacité du HAWK, les aérones adverses vont utiliser

au mieux les mouvements de terrain et la rotondité de la terre. Lamenace devient une menace à très basse altitude. Il convient doncde compléter ou de prolonger l’action du HAWK par des systèmes àcourte ou très courte portée. Cette mission, dévolue d’abords auxcanons de 40 mm BOFORS et aux bitubes de 30mm montés sur châssis

AMX 13, est attribuée au système de missile ROLAND s ur châssis AMX

30 ou sur remorque tractée (CAROL) ainsi qu’au système MISTRAL.Initialement constitué d’un poste de tir portable à dos d’homme,

le MISTRAL ait ses premières armes lors de la première guerre

du Gole. En 1994 les premiers centres d’alerte et de coordinationSAMANTHA et les IFF mode IV sont mis en place. En 1998, la mobilité

des postes est accrue par la mise en place des plates ormes de tirPAMELA suivi, en 1999, de la mise en place des caméras MALIS quipermettront le tir de nuit.En 2003 l’équipe de pièce reçoit l’aide d’une assistance vocale en

l’adjonction de l’EADO. En septembre 1998, le régiment reçoit le

système d’armes MISTRAL. Rapidement, le régiment se hisse au

niveau des meilleurs utilisateurs et se voit coner des missions decourte durée à DJIBOUTI, en GUYANE et des OPEX en Républiquede Côte d’Ivoire et au LIBAN.L’équipe de tir est constituée d’un che de pièce et d’un pointeur

tireur. Ceux-ci peuvent déplacer la pièce MISTRAL en deux ardeaux

à dos d’homme. L’un constitué par la munition (24kg) et l’autre parle trépied (23 kg). Ils peuvent également embarquer le poste de tirsur une camionnette tactique équipée d’une plate-orme spécique

PAMELA ou dans un VAB équipé dune tourelle avec un canon de

20 mm. La plate-orme permet l’embarquement de 7 missiles en

emballage tactique. Le poste de tir en position soit à terre soit surPAMELA et approvisionné à un missile dans son emballage tactique

détecte la cible à vue avec ou sans aide de l’équipement d’aide à ladésignation d’objecti ou grâce à la caméra thermique MALIS jusqu’à

15km. Un dispositi IFF permet l’identication des avions amis.

Lorsque le tir est décidé, l’autodirecteur du missile, reroidi avantle tir par Argon, accroche la source chaude que constitue l’aérone.

par l équipe de tir. Son domaine d action va de 500 à 5000 mètrespour une altitude allant jusqu’à 3000 mètres. Le missile ait exploser

sa charge militaire de 3kg (billes et explosi) à l’impact ou lorsqu’il

passe à proximité de la cible.

L e po st e de t i r MI ST R AL d



«DepuislamiseenplacedesmatérielsSATCP,leRégiment

projette régulièrement un module tournant de déense

anti-aérienMistralen MCD(missionde courtedurée)au

5e RIAOM,en Républiquede Djibouti, ainsiqu’au3 e REI

La section de six pièces peut être coordonnée par un centre de coordination.

D’abord dénommé SAMANTHA (Système d’Alerte pour Moyens Antiaérien de

Neutralisation Tactique des Hélicoptères et des Aérones à voilure xe) ce matériel

comprend un radar, d’une portée de détection de 20 kilomètres permettant de



168

5 RIAOM,en Républiquede Djibouti, ainsiqu au3 REI

enGuyane.De 2004à2008, unmodule supplémentaire,

intégrantlaorceLicorne,aétéprojetéenOPEX(opération

extérieure)enRépubliquedeCôted’Ivoireet,depuis2008,

une section a été envoyée au Liban dans le cadre de la

FINUL2 (orceintérimairedes nationsunisau Liban).

Lesbatteriestournent régulièrementen missionsur ces

sites depuis plus de 10 ans, soutenus par des mainte-

nanciers spécialisés en détection électromagnétique.

Lecontexteopérationnelde l’emploide cesmatérielsen

outre-mer ou sur un théâtre d’opération extérieur ait

que ces maintenanciers ont un rôle primordial dans la

réussite des missions : les délais d’intervention doivent

êtres souvent aussi bres que possible et le technicien

doit airepreuved’ingéniositépourpalierà unéventuel

manque ou déaut d’approvisionnement. Le technicien

en DEM (détection électromagnétique) Mistral-NC1 est

comparable à un médecin généraliste. Il doit avoir des

connaissancesengroupeélectrogène,enhydraulique,en

climatisation,enasservissementetentechniqueréseaux.

Dansdescontextessouventdifciles,lematérielMISTRAL,

undes outilsde lapolitiqueextérieuredela France,doit

impérativementonctionner.»

ADCGresser

comprend un radar, d une portée de détection de 20 kilomètres permettant decoordonner les pièces MISTRAL dans la désignation des objectis.

A partir de 2003, SAMANTHA devient NC1 (Niveau de coordination 1) et grâce àla mise en place d’une console de coordination, deux radars peuvent travailler

en boucle de zone et donc désigner des objectis sur des pistes transmises par unautre radar. En 2009, l’ajout de la console de commandement intègre le NC1-30dans le maillage MARTHA lui permettant d’entrer en liaison avec l’ensemble desmatériels équipés de la liaison 16 et du MIDS-T. Le NC1-30 est constitué d’un

véhicule mettant en œuvre le radar et les consoles d’exploitation et d’un véhiculemettant en œuvre les transmissions. Les opérateurs du NC1 décident, en onction de

consignes précises de la ou des pièces qui sont les plus aptes à tirer. Les indications

qui vont aider l’équipe de pièce MISTRAL à trouver l’aérone dés igné, sont envoyées

automatiquement à l’équipement d’aide à la désignation d’objecti.

L e véhi cul e seco nda i r e du NC 1, m â t MI D S dépl o y é.



Le canon de 20 mm

La menace étant revenue dans le domaine de la très basse altitude,les canons de 20 mm antiaériens ont retrouvé toute leur efcacité.

« Être maintenancier au sein de l’atelier APC/AGC/OPT permet d’avoir des responsabilités techniques opérationnelles sur des matériels

utilisés par tout un chacun. C’est un métier très prenant, tout en

restant proche des diérentes unités et en leur apportant conseils

mission et permettr

et réduire les délais dcentres de coordinat

de niveau haut MART



170

An de leur aire gagner de la mobilité, ils ont été embarqués surtrain rouleur (appellation AA53T2), sur camionnette tactique TRM2000 et sur VAB (appellation T20-13J). Insensibles au brouillage etaux obstacles constitués par la végétation, ils sont complémentaires

des pièces de tir MISTRAL et peuvent tirer des objectis à terre.

L’équipe est constituée d’un che de pièce, d’un servant et d’un

pointeur pour le canon tracté ou porté et deux pointeurs pour le

VAB. Le canon mesure 2,60 mètres de long pour une masse de 70 kg.

La pièce tire à une cadence de 700 coups/min . Sa portée pratiqueest de 1200 mètres. Sur le train rouleur et le TRM 2000, le canon estéquipé d’une lunette de tir de grossissement 5 qui permet le tir denuit. Sur le VAB, le canon est couplé avec une mitrailleuse AANF1 etun phare inrarouge et une lunette de grossissement 6.

D ési g na t i o n d’ o bj ect i f po ur l ’ équi pe de pi èce du ca no n de 20 m m po r t é sur ca m i o nnet t e t a ct i que.

p pp

et aide pour le bon onctionnement de l’armement du Régiment.

De plus, les personnels de l’atelier sont projetés régulièrement sur

plusieurs le Sénégal …

Avec la montée en puissance de la composante sol-air courte portée,le canon de 20 mm monté sur VAB et TRM2000 prend de l’ampleur

et nous permet de aire de la maintenance sur le terrain avec les

soutiens lors des diérents tirs d’entraînements.

J’ai, pour ma part, été che d’atelier canon de 20mm en Guyane,

en 2003 .Tout juste arrivé sur le territoire, le 3e REI devait assurer

la protection du site de Kourou car un lancement de usé e Ariane

était planié. Sur 7 canons de 20 mm, un seul était disponible. J’ai dûm’employer à réparer 2 autres canons pour assurer la mission dans

des conditions de travail précaires. Nous étions dans l’ambiance

tout de suite. A la n de mon mandat j’eus la satisaction du travail

accompli pour avoir relevé la disponibilité technique à 6 canons sur 7. J’ai ainsi ait honneur au 3e REI et au 402e RA ».

MCHLavarde

Martha MIDS-T

La 3e dimension est utilisée par un nombre croissant d’intervenants.

Avions, hélicoptères, drones, missiles, roquettes, obus des arméesde terre de l’air et des marines de toutes nationalités l’empruntent.Il est donc nécessaire d’assurer la coordination de ces diérents

intervenants, la coordination des tirs sol-air ain d’aider le

commandement en lui ournissant une situation claire et en lui

permettant de mettre en œuvre tous ses outils. Le système MARTHA

(Maillage Antiaérien des Radars Tactiques contre les Hélicoptèreset Aérones à voilure xe) MIDS-T (Multiunctional Inormation

Distribution System – Terre ou Système Multionction de Distributi on

des Inormations de l’armée de Terre) a pour but d’assurer cette

10000. Les diérents

au système de transles aérones par l’éq

communément appe

« Les systèmes d’armedans le but de rallier

nouvelle gestion de l’MARTHA et le MIDS-de transmission de

VolumeTerminal),émMARTHA », très ada

MARTHA quand à lu

aux opérateurs pour



L’indispensable

L’ensemble des systèmes d’armes doivent également leur efcacité à leur mobilité. C’est sur cetaxiome que le premier matériel spéciquement sol-air, l’auto canon de 75 de 1913, a été monté

Un peu plus léger, le R

Unic Marmon Bocqude transmissions, s



172

sur un châssis automobile de Dion-Bouton.Les porteurs sont de types courant dans l’armée de terre, ce qui acilite leur maintien en condition.

Ils reçoivent néanmoins des équipements an de les adapter à leur mission. C’est ainsi que

la « mule » du système d’armes HAWK a été, depuis sa mise en place en France, le GBC 8 KT.

Héritier direct des célèbres camions Gazelle de la maison Berliet, ce camion s’est vu doté d’unecaisse allongée et d’un équipement spécique, appelé BT HAWK (brevet technique HAWK) luipermettant de transporter les cabines atelier de dépannage, le centre de contrôle de batterie,les chenillettes de chargement ainsi que trois conteneurs de missiles. Le GBC 8 KT est déclinéen TBC 8KT CMD, camion moyen de dépannage, équipé d’une grue d’une capacité de 5 tonnes,destiné à la manutention des conteneurs de missiles en camion de dépannage « lot7 » et en

camion citerne de 5000 litres destiné au ravitaillement des nombreux groupes électrogènes etdes véhicules. Les GBC 8KT non spéciques recevront, à partir de 1993, un nouveau moteur, de

nouveaux aisceaux électriques, une mise aux normes de leur circuit de reinage, une nouvellecabine et un nouveau nom : GBC 180.

modulation de réque

de la plate-orme de

canon de 20mm.

C a m i o nnet t e t a ct i que R ede t r a nsm i ssi o n MT S.

C a m i o n R ena ul t T R M 10 r ég i m ent a i r e ANT SQ 73.

B er l i et GB C 8K T spéci f i que du sy st èm e d’ a r m es HAWK .Sur sa ca i sse r a l l o ng ée, i l t r a nspo r t e l a cheni l l et t ede cha r g em ent , t r a ct e une pa l et t e de t r a nspo r t

de 3 m i ssi l es.



Les maintenanciers des matériels de mobilité terrestre usent, quant

à eux, de GBC 180 « lot7 », équipé d’un palan et du magnique

et indispensable TRM 10000 CLD (camion lourd de dépannage).

Le ravitaillement en carburant est assuré par le camion citerne

Les matériels de tra

les centres de coord

cabines appelées SA

Transportables par v



174

polyvalent (CCP) SCANIA transportant 10000 litres de gasoil.L’énergie électrique étant indispensable au onctionnement des

matériels, le régiment doit être en mesure d’en délivrer en tous

lieux et de tous temps. Pour cela il met en œuvre des groupes

électrogènes de tous types. Les principaux et plus caractéristiques

sont les groupes IMPERIA et les groupes GROEL.

R ena ul t GB C 180 L OT 7 (à g a uche) et po r t eur d ’ un po st e de co m m a ndem ent (à dr o i t e) .

R ena ul t T R M 10 000 : Ver si o n C L D (ca m i o n l o ur d de dépa nna g e).

incendie la surpres

électrique par group

L’artilleur n’étant pail met en œuvre tou

Petit Calibre), NRBCI

Incendie), transmissi

L’armement individu

de 5,56 mm qui permTout le personnel, d

par le sous-ofcier,

« Le rôle de l’atelier est de soutenir les remorques, les groupes

électrogènes et les climatiseurs du système d’armes Hawk, ce

qui représente l’ensemble des parcs allant du FDOC à la palette

de transport, en passant par les radars de tir et de détection

et par les chenillettes de chargement. Il soutient également

les matériels d’environnement de MARTHA, MIDS, et toutes

les stations techniques de transmissions du régiment et de la

1re CCT. Ce soutien se ait aussi bien au quartier que sur le terrain.

Notre rôle est primordial et ne permet pas l’erreur car si les groupes

électrogènes ne onctionnent pas, si la chenillette ne peut approvi-

sionner les aûts en missile, le système d’armes ne peut pas remplir sa mission. »

MCH Angier

3 g r o upes él ect r o g ènes I MPER I Ade 60 K VA (a u pr em i er pl a n).

Sca ni a



Le domaine NRBC (Nucléaire Radiologique

Biologique Chimique) n’est pas en reste. L’ANP

VP (appareil normal de protection à vision

panoramique) est le « masque à gaz » de chacun.

L ll i dèl 63 d i l

Au régiment, la 3e gén

TRPP13, TRVP 13 et

radio de 4e générat

recherche de canal lié é l

« Outre le matériel NRBC et incendie, l’atelier gère, en liaison avec les comptables desmatériels, l’outillage régimentaire, les lots de bords, les matériels «génie» et les lots

d’éclairages du régiment et des organismes de la garnison.

L’ i d l’ li ’ d’ f i d i ili i d i il



176

La collection modèle 63 a, depuis longtemps,

laissé la place au S3P (survêtement de protectionà port permanent). Le SOR 480, du ormat d’une

carte de crédit, permet d’une simple pression de

lire, sur un afcheur à cristaux liquides, la dose derayonnement reçue. Le DOM DOR 309 est, quant

à lui, un radiamètre de contrôle, d’alerte et de

décontamination. L’appareil portati de contrôle de

la contamination (AP2C) avec son unité collectivepermet d’alerter de mesurer et d’identiier les

toxiques de guerre.

L es deux g énér a t i o ns de

protégée, poussant la

géographique) et mo

régiment, en plusieur

et d’une portée de 5 kg et d’une portée de

de 12 kg et d’une po

App rent iss age de la mise en pla ce du mas que à g az (AN P V P).

L’eecti de l’atelier n’est que d’un sous-ofcier et de trois militaires du rang mais il

permet des départs en OPEX et MCD (Djibouti, Guyane, Nouvelle-Calédonie).

Notre métier nous permet de travailler sur des matériels très diérents et parois dansdes conditions très difciles. Il nous permet de nous révéler sur les plans physique

et social, de nous ép anouir ce qui nous rend plus humain. Travailler en métropole

nous amène un certain stress qui est tout à ait diérent de celui vécu en missions

extérieurs. Dans tous les cas, il nous amène à nous dépasser, à évoluer, ce qui est trèsgratiant. Ce qui est plaisant dans notre métier, c’est d’être sur des missions et des

objectis diérents tout au long de l’année. »

ADJ Doyeux

Mi se en œ uvr e de l ’ AP2C pa r un per so nnel po r t a nt l e sur vêt em ent de pr o t ect i o n à po r t per m a nent

(S3P) de co ul eur sa bl e.



402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes in memoriam 402e régiment d’artille

ICS Mathieu Toinette

Issu d’une grande amille de militaire, le jeune Mathieu Toinette

s’engage dans l’armée de Terre en 2002 et intègre l’ENSOA à

Soudain les soldats afghans changent d’attitude, rendant compte de

l’observation de plusieurs hommes armés et d’un fusil mitrailleur. Les

soldats afghans se mettent en ligne face à la direction dangereuse et

l’équipe rançaise se porte à leur hauteur à l’abri d’un muret



180

s engage dans l armée de Terre en 2002 et intègre l ENSOA à

Saint Maixent l’Ecole. Il rejoint ensuite l’EPPA à Toulon pour y

recevoir sa ormation d’infrmier militaire pendant trois années.

Il est afecté à l’inrmerie du 402e RA en 2006. En 2008, il efectue

une mission de courte durée en Guyane puis en 2009, après une

longue préparation, il s’envole pour l’Aghanistan au sein d’une

équipe OMLT (Operational Mentoring and Liaison Team) en tant

qu’infrmier.

Extrait de la lettre adressé au père de Mathieu par le LCL de

Beauregard

« […]L’ICN Mathieu Toinette et ses camarades quittent leur poste vers

9 h ce 11 janvier 2010 avec une section de soldats aghans pour une

patrouille motorisée jusqu’au poste d’Alasay également tenu par une

unité de l’armée afghane et conseillée par un capitaine français. Aprèsune courte pause sur ce poste, ils mettent en place leurs appuis puis

partent en patrouille à pieds en direction du bazar.

l équipe rançaise se porte à leur hauteur à l abri d un muret.

Le combat s’engage à très courte distance, inférieure à 100 m, et

Mathieu tombe, mortellement touché à la tête dès les premiers

instants de cet accrochage. Quelques minutes après, son capitaine,

en essayant de se porter à sa hauteur est lui aussi grièvement blessé

à la tête. Il est ort probable que l’ennemi comptait dans ses rangs

un tireur de précision qui prenait pour cible les éléments rançais en

tirant à l’abri des habitations aghanes qui ofrent des postes de tirs

indétectables.[…] »

Promu infrmier de classe supérieure à titre posthume, il est ait

chevalier de la Légion d’Honneur, décoré de la Médaille Militaire

et de la croix de la Valeur Militaire avec palme.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Châlons-en-

Champagne (51) et sur celui de la commune de Vence (06).

Depuis le 16 septembre 2011 la promotion d’inrmiers militaires2010-2013 de l’EPPA à Toulon porte le nom de ‘’ICS Toinette’’.



402e régiment d’artille402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes annexes

L E S C H E F S D E C O R P S D U 4 0 2 E R A

CRÉATION DU 402E RDCA

(D.M. 557S.A.3/3 DU 23 MARS 1923)

CRÉATION DU 402E RAA HAWK

(DM 9326/EMAT/10 DU 9 AOÛT 1963)



184

Lieutenant-colonel BONNET 1923 - 1926

Lieutenant-colonel LEGROS 1926 - 1926

Lieutenant-colonel QUYRIAUX 1926 - 1927

Lieutenant-colonel FONTANEZ 1927 - 1930

Lieutenant-colonel MARS 1930 - 1931

Lieutenant-colonel LAFFITE-ROUZET 1931 - 1933

Colonel MARS 1933 - 1935

Colonel CORNET 1935 - 1937

Colonel DEROUSSAUX 1937 - 1939

DISSOLUTION DU 402E RADCA EN JUIN 1940.

CRÉATION DU 402E RAA

Lieutenant-colonel MAYER 1947 - 1951

Colonel MAYER 1951 - 1952

Colonel AZAMBRE 1952 - 1955

Colonel SOUSSELIER 1955 - 1956

(COMMERCY)

Lieutenant-colonel RAGUENET 1955 - 1958

(ORAN au MAROC en 1955,

puis à ORLEANSVILLE en ALGERIE

à partir de 1956)

Chef d’escadron SALLES 1958 - 1960

Lieutenant-colonel LENHING 1960 - 1962

DISSOLUTION DU 402E RAA LE 1ER AOÛT 1962.

Colonel NICLOT 1964 - 1966

Colonel SCOTTO DI VETTIMO 1966 - 1967

Lieutenant-colonel CLEMANG 1967 - 1969

Lieutenant-colonel LE MERRE 1969 - 1971

CHANGEMENT D’APPELLATION : 402E RA

(26 OCTOBRE 1970)

Lieutenant-colonel HINTERLANG 1971 - 1973Lieutenant-colonel SPYNS 1973 - 1975Lieutenant-colonel BARBET 1975 - 1977Lieutenant-colonel LE DEAN 1977 - 1979Colonel POIREL 1979 - 1981Lieutenant-colonel CARMONA 1981 - 1983Colonel BALLIOT 1983 - 1985Colonel CORDOLIANI 1985 - 1987Colonel LEFEBVRE 1987 - 1989Colonel BOURREAU 1989 - 1992Colonel VAR 1992 - 1994Colonel LANTERNIER 1994 - 1996Colonel NIVET 1996 - 1998Colonel BRUSSEAUX 1998 - 2000Colonel MAREC 2000 - 2002Colonel POËDRAS 2002 - 2004Colonel BRÉJOT 2004 - 2006Colonel BOISGONTIER 2006 - 2008Colonel BLONDEAU 2008 - 2010Colonel OGIER 2010 - 2012

DISSOLUTION DU 402E RA LE 1ER JUILLET 2012.

COL NICLOT

(1964-1966)

LCL HINTERLAN

(1971-1973)




186

COL LEFEBVRE

(1987-1989)

COL POIREL

(1979-1981)

COL BOURREAU

(1989-1992)

LCL CARMONA

(1981-1983)

COL VAR

(1992-1994)

COL BALLIOT

(1983-1985)

COL LANTERNIER

(1994-1996)

COL CORDOLIANI

(1985-1987)

COL NIVET

(1996-1998)

COL BREJOT

(2004-2006)


M O D U L E STHEATRE



188

M O D U L E S S O L - A I R

THEATRE REGIMENT ANNEE PÉRIODE BATTERIE CDU

LIBAN GTIA/QRF

2008 1er QUADRIMESTRE B2 CNE MUGUET

2009 2e QUADRIMESTRE B1 CNE BARTHES

2010 1er QUADRIMESTRE B3 CNE ABRIAL

COTE D’ IVOIRE LICORNE

2005 2e QUADRIMESTRE B2 CNE TISSIER

2006 2e QUADRIMESTRE B1 CNE MAJOREL

2007 2e QUADRIMESTRE B3 CNE DELPIERRE

DJIBOUTI

KHOR ANGAR

1998 1er QUADRIMESTRE B1 LTN CANIVET

2000 2e QUADRIMESTRE B1 LTN FARRA

2001 1er QUADRIMESTRE B1 CNE MOULEYRE

5e RIAOM(3 BRAVO)

2002 3e QUADRIMESTRE B1 LTN LEBORGNE

2003 3e QUADRIMESTRE B2 CNE GIORGIUTTI

2004 3e QUADRIMESTRE B3 CNE MASSCHELEIN

2005 1er QUADRIMESTRE B1 CNE CANIVET

2007 3e QUADRIMESTRE B1 CNE MAJOREL

2009 2e QUADRIMESTRE B2 CNE OTTAVI

2010 3e QUADRIMESTRE B2 CNE DEPIERRE

5e RIAOM(3 KILO)

2011 3e QUADRIMESTRE B1 CNE GHISELLI

GUYANE

M O D U L E S P R O

THEATRE

MARTINIQUEGUYANE

MARTINIQUE

MAYOTTE

LA REUNION

LIBAN

POLYNESIE

GUYANE (HARPIE )

402e régiment d’artillerie – histoire d’hommes annexes

M O D U L E S R C S E T A U T R E S

T HE AT RE MO DU LE R EG IM EN T A NN EE P ÉR IO DE C HE F D E D ETA CH EM EN T

POLYNESIE 7 BRAVO RIMAP-P 2001 2e QUADRIMESTRE LTN PESO



190

DJIBOUTI 3 ALPHA 5e RIAOM 2002 3e QUADRIMESTRE MCH SAVRE

DJIBOUTI 3 FOXTROT 5e RIAOM 2004 3e QUADRIMESTRE CNE MONIER

MAYOTTE 8 DELTA DLEM 2005 3e QUADRIMESTRE ADJ SAVRE

LA REUNION 8 BRAVO 2e RPIMA 2007 1er QUADR IM ESTR E ADJ BOU CARD EY

MARTINIQUE 4 CHARLIE 33e RIMA 2009 2e QUADRIMESTRE LTN MAGNAN

DJIBOUTI 3 FOXTROT 5e RIAOM 2009 2e QUADRIMESTRE MCH DEJEAN

DJIBOUTI 3 ALPHA 5e RIAOM 2010 3e QUADRIMESTRE MDL OUDADAS

DJIBOUTI 3 FOXTROT 5e RIAOM 2010 3e QUADRIMESTRE BCH DI NALLE

GUYANE 5 BRAVO 3e REI 2010 1er Q UAD RI MES TRE LT N DE LA HAY E

BOSNIE BCS ALTHEA 2007 2e QUADRIMESTRE MAJ LARONZE

BOSNIE LOT ALTHEA 2009 3e QUADRIMESTRE CEN L ASVIGNE



Che d’escadronDUDIT, capitaine

ad

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