L’ambition de cette newsletter est de partager les informations, de créer un pouls commun aux partenaires du projet MDG-F , agences comme partie nationale , auxquels il est largement ouvert . C’est pourquoi leurs informations seront les premiers éléments constitutifs de son contenu.

C’est aussi un instrument pour une meilleure fluidité de l’information en direction des principaux acteurs chargés d’impulser le projet mais également un moyen de toucher tous ceux qui sont intéressés par son devenir (populations, bailleurs et institutions locales) Cette lettre d’information voudrait être enfin un des marqueurs d’un projet qui suscite beaucoup d’attentes auprès des populations du Delta du Saloum et du Pays bassari avec l’érection des deux sites pré-vus à Toubacouta et Bandafassi et dont le pari est pris de les achever au cours de la présente année.

L’objectif principal du projet MDG- F Culture et développement « Promouvoir les initiatives culturelles au sénégal, Pays bassari et Delta du Saloum», faut-il le rappeler , est « d’appuyer la mise en oeuvre des politiques nationales visant à promouvoir la culture en tant que moteur du développement humain durable, en prenant en compte les composantes Droits humains, populations vulnérables (femmes et jeunes) »

Financé à hauteur de 6.500.000 dollars US sur les fonds en dépôt OMD mis en place par l’Espagne au niveau du PNUD, ce projet conjoint sur trois ans mené avec l’assistance des agences : PNUD,UNESCO, OMT,ONUDI et UNFPA, contri-bue à une réponse collective des Nations Unies au Sénégal définie dans le Plan cadre des Nations unies pour l’Assis-tance au développement (UNDAF) pour la période 2007-2011. (Suite P2)

MDG ACHIEVEMENT FUNDCulture et Développement INFON°1

République du SénégalOMT - Direction de l’Environnement

Construction d’édicules

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) va travailler en partenariat avec la Direction de l’Environnement pour la construction d’édicules à Betenti, Il s’agira de deux types de toilettes (pour les touristes et pour les populations locales), qui seront également construits le long des circuits touris-tiques établis par l’OMT dans la zone du Delta du Saloum. Les études sont en cours par un consultant spécialiste en assainissement).Selon Madeleine Sarr de la Direction de l’Environnement, ce département participera à la construction du centre de Tou-bacouta avec la prise en charge des sanitaires.

Journées de l’Artisanat

Dans la troisième phase du projet , il est prévu la tenue des Journées de l’artisanat, dans le cadre d’un atelier de restitution de deux jours dans chaque zone d’intervention dudit projet, entre fin mars et début avril.Déjà, des cadres de concertation sectoriels ont été mis en place, qui ont débouché sur des plans d’action pour les filières (ana-carde et pêche pour Toubacouta, karité et fonio pour Kédougou) sur lesquelles devrait s’appuyer la mise en oeuvre de ce projet.

Décharge pour Toubacouta

Toubacouta va disposer d’une décharge d’un hectare avec une unité de compostage et une unité de récupération, avec la mise en oeuvre du projet L’Organisation mondiale du tou-risme (OMT) devrait ainsi contribuer, par la sensibilisation, à une plus grande implication des hôteliers, grands bénéfi-ciaires de la futuredécharge. Par ce biais, les responsables d’établissements hôteliers comme les populations seront amenés à s’engager dans ce projet en développant une culture de la responsa-bilité sociale.

... 4000 foyers pour les femmes de Toubacouta

4000 foyers améliorés seront acquis par la Direction de l’en-vironnement au profit des femmes de la région de Touba-couta, dans le Delta du Saloum, une des régions d’implan-tation du projet Le projet prévoit en même temps la création d’une boutique énergie des foyers améliorés gérée par la collectivité locale. L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), partie prenante à ce projet, prévoit de prendre en charge une composante for-mation devant accompagner cette initiative.

Des solutions aux hôteliers...

Le ministère du Tourisme devrait produire une direc-tive pour encourager les hôteliers à proposer des produits locaux de qualité, pour un meilleur impact du projet.Partie prenante au projet, l’ONUDI pourrait aider à la certification de la qualité des produits.Des synergies possibles avec les différents partenaires ont été d’ores et déjà mises en exergue, selon l’OMT : définitionde circuits touristiques, formations et sensibilisations des professionnels et populations locales, plan d’aménagement et de gestion des zones touristiques.

Ont collaboré à ce numéro :• Jeanne SEcK• Mamadou KOUMé• Marie Andrée DiAllo

Adresse : 12, avenue L. S. Senghor - BP 3311 Dakar - SénégalTél : (221) 849 23 23Téléfax : (221) 849 83 93

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République du Sénégal

AGENCES & PARTENAIRES

ÉDITORIAL

Culture et DéveloppementPromouvoir les Initiatives et les Industries culturelles au Sénégal, Pays Bassari et Delta du Saloum République du Sénégal

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PAYS BASSARI & DELTA DU SALOUM

UD

NP

Culture et DéveloppementPromouvoir les Initiatives et les Industries culturelles au Sénégal, Pays Bassari et Delta du Saloum

Culture et DéveloppementPromouvoir les Initiatives et les Industries culturelles au Sénégal, Pays Bassari et Delta du SaloumRépublique du Sénégal République du Sénégal

BANDAFASSI DELTA DU SALOUM

Imaginé sous la forme d’un espace culturel de synthèse représentatif des différents groupes ethniques minori-taires ici ciblés (Bassaris, Kognaguis,

Bédicks et Dialonkés), l’écomusée de Bandafassi va prendre la forme d’un pro-jet intégrateur destiné à impulser le déve-loppement humain dans cette zone.Il apparaît à ce titre comme un lieu d’ex-pression, d’échange, d’exposition et de promotion des rites, savoir et savoir-faire culturels et artistiques des populations autochtones.chacune des ethnies concernées va y disposer d’une zone réservée.D’un point de vue simplement architec-tural, le bâtiment va consister en une réalisation inspirée des constructions et designs traditionnels, pour la promotion d’un tourisme culturel et éthique respec-tueux à la fois des cultures du terroir et de l’environnement.Pour tout dire, cet écomusée est destiné à capter l’âme de paysages de rêve et de cultures aux richesses méconnues y com-pris au Sénégal, pour les ouvrir au monde par les nouvelles technologies. Il est au-delà attendu du musée des revenus addi-tionnels générés à partir des activités qu’il va susciter.Un centre multimédia communautaire (cMc), un campement touristique com-

munautaire ainsi qu’un espace artisanal seront également installés pour compléter la logique d’un projet entièrement dévoué au développement par la culture. Par l’in-tégration de la radio et des TIc, le cMc devrait aider les communautés à se for-mer, à mieux gérer et à rentabiliser leurs activités, en leur permettant en même temps d’échanger entre elles et avec l’ex-térieur pour faire connaître les cultures lo-cales et les potentialités de leurs terroirs.De type communautaire, le campement touristique va lui comporter des chambres devant servir à l’hébergement des tou-ristes de l’écomusée et la valorisation des chaînes de valeurs agricoles. Il sera lié par un circuit éco aux installations et sites touristiques, historiques et culturels. L’espace artisanal sera lui naturellement voué au développement économique de l’artisanat traditionnel et créatif du pays bassari.Pour ce faire, il va servir de lieu de dé-monstration, d’apprentissage et de vente.A terme, l’objectif poursuivi, c’est de faci-liter la professionnalisation et la régularité de l’organisation du Festival des ethnies minoritaires, dans une perspective glo-bale de sauvegarde de l’héritage du patrimoine culturel traditionnel impliquant également l’amélioration du cadre de vie des populations.

Les résultats attendus se dé-clinent comme suit :

• améliorer fortement les capacités productives natio-nales en termes de compé-titivité, de qualité des pro-duits, de valeur ajoutée, de créations d’emplois et d’in-vestissement

• augmenter les revenus des pauvres et des groupes vul-nérables intervenant dans le domaine de la culture et développement

• améliorer la durabilité des moyens d’existence des groupes vulnérables et leurs cadres de vie à travers des actions de protection de l’environnement et de valo-risation des ressources na-turelles

• appliquer effectivement les principes des droits hu-mains, de l’équité de genre et du développement du-rable dans les politiq ues et les programmes dans le do-maine de la culture et déve-loppement

• encourager une participa-tion plus efficace au proces-sus de décentralisation et à la gestion du développement local avec des collectivi-tés locales et organisations communautaires de base qui ont suffisamment de res-sources.

Mieux qu’un organe de liaison, concept dont le rôle est suffisamment rempli par les nouvelles formes de com-munication, cette newsletter sera donc le reflet de toutes ces activités menées dans le cadre du projet .

Un défi que l’équipe de coor-dination est prête à relever avec les agences et la partie nationale, et de donner un nouvel élan au projet

UN ESPACE CULTUREL DE SYNTHÈSE

SUITE ÉDITORIAL

Le potentiel écotouristique de Bandafassi, à Kédougou (Sud-Est), n’attendait peut-être que cela. Il va de fait trouver un complet ac-complissement dans un écomusée conçu comme noyau central du projet ‘’Promouvoir les initiatives et les industries culturelles au Sénégal : pays bassari et Delta du Saloum’’.

L’écosystème du Delta du Saloum parle pour lui-même par sa mangrove, ses bolong (chenal d’eau salée), ses nombreuses îles, la diversité de ses paysages et écosystèmes qui vivent par endroits de la rencontre miraculeuse du fleuve et de la mer. Des choses et bien d’autres encore qui font que cette zone, à cheval entre les régions de Thiès et de Fatick est appelée « Amazonie du Sénégal »

La vie des populations locales se trouve donc naturellement rythmée notamment par les forêts de man-grove, sources de nombreuses res-

sources naturelles (bois de chauffe et de service, huîtres, arches, etc.). La mangrove demeure aussi un site important pour la reproduction de nombreuses espèces ha-lieutiques.

Zone humide, marine, estuarienne, lacustre et palustre d’une beauté exceptionnelle, le Delta du Saloum a été érigé en Réserve de Biosphère en 1981 par l’UNEScO.

comme site d’exception, il peut compter sur ses nombreuses forêts classées et son parc naturel (Parc national du delta du Saloum). Autant que sur l’Aire marine pro-tégée (AMP) de Bamboung.

Soucouta, Toubacouta, Dassilamé Sérère, Missirah, Sipo, Bétenti et Sokone, entre autres localités de cette zone, disposent déjà de circuits touristiques sur lesquels peuvent s’appuyer le projet. Promouvoir les initiatives et les industries culturelles du

Sénégal : pays Bassari et Delta du Saloum.

D’une manière générale, le Delta du Sa-loum possède une longue tradition de circuits, notamment à Bamboung où le touriste peut visiter avec grand intérêt dif-férents sites dont le sentier écologique, le circuit pédestre et Aire marine protégée (AMP). Bitenti, dans la communauté rurale de Toubacouta, devrait voir son circuit doté d’édicules, des toilettes (pour les touristes et pour les populations locales), dans le cadre du même projet. Il s’agit de le rendre davantage fonctionnel donc attractif dans le cadre de cette initiative.

À côté de la diversité des paysages et des écosystèmes, il faut simplement rappeler que le Delta représente le troisième site d’importance ornithologique de l’Afrique de l’ouest après le Banc d’Arguin (Mau-ritanie) et le Djoudj (Sénégal) pour cer-ner les enjeux de l’écotourisme dans ces contrées.

Avec l’AMP de Bamboung, le site de re-production des dauphins et les amas de

coquilliers (Diorom bou mack et Diorom bou ndaw), les populations locales sont pénétrées avant l’heure de l’importance de la conservation et de la protection de la nature à travers le tourisme durable.

Les résultats dans ce cadre, en particu-lier à travers les acquis de l’AMP de Bam-boung, font du Delta du Saloum et de ses habitants des pionniers dans la prise en charge des enjeux environnementaux via une bonne conservation de ‘environne-ment.

Le projet Promouvoir les initiatives et les industries culturelles du Sénégal : pays Bassari et Delta du Saloum vise donc à pousser les populations locales à transfor-mer cet essai et à pousser plus avant cette logique à travers des projets de dévelop-pement. Le meilleur moyen de réconcilier la nature et la culture.

Avec en plus le dépôt du dossier de can-didature du Delta du Saloum au Patrimoine mondial de l’Unesco, tous les espoirs sont permis

Réconcilier la nature et la cultureRéconcilier la nature et la culture

TOUBACOUTA

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