400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire...

12
400 FCFA Directeur de publication Marie Robert ELOUNDOU [email protected] n° 133 du 1er novembre 2018 3 è année P 9 P3 Pp 4-5-6-7-8

Transcript of 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire...

Page 1: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

400 FCFA Directeur de publication Marie Robert ELOUNDOU [email protected]° 133 du 1er novembre 2018 3è année

P 9

P3

Pp 4-5-6-7-8

Page 2: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

2 | Essingan N°133 | du jeudi 1er novembre 2018

L a semaine d'Essingan Education

par voie électronique. Cesopérations engagent la res-ponsabilité des Chefs d’éta-blissement etrecommandent que chaqueétablissement dispose d’uncompte-trésor pour le re-couvrement desdits frais»,précise-t-elle dans la note.L’institution de ce mode depaiement intègre le nou-veau paradigme qui enca-dre la vie scolaire auCameroun à savoir le«Clean School».

Entrer en possession Lors de la sectorielle derentrée tenue au collègeJean Tabi le 24 août 2018,le mode opératoire de la di-gitalisation des frais exigi-bles est présenté. Suivantcelui-ci, une fiche devaitêtre retirée à l’établisse-ment. Ce qui ouvrait vérita-blement au paiementdesdits frais chez l’opéra-teur de son choix. Au coursde cette présentation, il estindiqué que toutes lessommes perçues par lesopérateurs étaient portéesau crédit du compte del’établissement ouvert au-près du trésor public. Maisà la pratique, il est impossi-ble, actuellement, à toutétablissement de pouvoirentrer en possession de cesfrais exigibles. «Nous avonsl’honneur de porter à votretrès haute attention la si-tuation déjà très grave dela crise que traversent lesétablissements scolaires dusecondaire un mois et demiaprès la rentrée scolaire2018-2019 en raison de

l’inaccessibilité jusqu’à datedes fonds recouvrés au titredes frais exigibles desélèves par les différentspartenaires du Minesec quesont Campost, ExpressUnion, Mtn et Orange Ca-meroun», s’alarmee leSnaes d’entrée de propos. D’ailleurs, selon dessources proches du dossierau Minfi, les frais collectéspar ces opérateurs ne sontpas encore parvenus autrésor public. Pourtant, cesfonds sont essentiels aufonctionnement des lycéeset collèges. En effet, cesont ces derniers qui per-mettent de payer les po-lices d’assurance auxélèves, de pourvoir les infir-meries en produits pharma-ceutiques, de payer lematériel de travail manuel(Tm), de pourvoir les biblio-thèques en ouvrages, etc.Face à cette impasse, lesfrais payés pour le comptedes associations des pa-rents d’élèves et des ensei-gnants (Apee) sont mis àcontribution pour parer auxurgences. Pour ce faire, lesdélégations régionaux etdépartementaux ont donnéquitus aux chefs d’établis-sement de s’ingérer dans lagestion desdits frais. Et latension est de plus en plusvive entre les exécutifs desApee et les proviseurs delycées et les directeurs decollège. Car en dehors desinvestissements, les Apeeapportent un appui pédago-gique en assurant des vaca-taires et des autrespersonnels d’appui.

Les établissements pu-blics d’enseignementsecondaire passent

des moments difficiles dufait de l’innovation de la mi-nistre des Enseignementssecondaires (Minesec),Pauline Nalova Lyonga, re-lative au paiement électro-nique des frais exigibles.Cette situation préoccu-pante est l’objet d’une cor-respondance du Syndicatnational autonome de l’en-seignement secondaire(Snaes), adressée à la Mi-nesec, Nalova Lyonga le 15octobre 2018. «Les infor-mations qui nous parvien-nent de nos bases dans lesdifférentes régions du paysfont état d’une crise aiguëde finance du fonctionne-ment administratif et péda-gogique des établissements

scolaires du secondaire»,écrit Roger Kaffo Fokoudans sa requête. Le paie-ment digital des frais exigi-bles avait l’objet d’uneconvention signée entre leMinesec et Mtn, Orange,Express Union et Campostà l’hôtel Hilton le 1er juin2018. Selon ce mémorandumd’entente, les parentsd’élèves devaient désor-mais payer les frais exigi-bles et d’examens chez l’unde ces opérateurs. Et endate du 26 juillet, Mme Na-lova Lyonga instruisait tousles chefs d’établissements àouvrir des comptes-trésor.«A partir de l’année scolaire2018/2019, les élèves pro-céderont désormais aupaiement des frais exigibleset des dossiers d’examens

PAIEMENT ELECTRONIQUE DES FRAIS EXIGIBLES

L’impossibilité pour les chefs d’établissement publics d’entrer en posses-sion des frais exigibles domiciliés dans les comptes de Mtn, Orange, Ex-press Union et Campost plombent le fonctionnement desétablissements secondaires publics.

Les lycées et collèges paralysés

Serge Wandji

ment d’avec l’argent. Or,dans son rapport sur l’étatde la corruption au Came-roun, la Conac balaie duministère de l’Éducation deBase à celui de l’Eau etl’Energie en passant par leshôpitaux, pour élaborer sonclassement. Le rapport2014 de la Conac publié le27 juin 2016, a permis dese rendre compte que lacorruption reste une plaiedans certaines administra-tions publiques dont les

secteurs de l’éducation. On retrouve aux premièresloges le ministère de l’Édu-cation de Base (Minedub),son vis-à-vis des Enseigne-ments secondaires et d’au-tres comme les Travauxpublics. Au nombre de cesderniers, les départementsdu secteur de l’écoleétaient particulièrement in-terpellés. Au rang de nom-breuses affaires recensées,l’on retient le «détourne-ments des derniers publics

et manipulations des pa-rents d’élèves, des percep-tions de frais illicites, desdétournements de frais defonctionnement des écolesprimaires, des détourne-ments de frais d’Ape, desarnaques des parentsd’élèves pour l’obtentiondes Certificats de scolaritédans le cadre des dossiersCaisse nationale de pré-voyance sociale (Cnps).

Cette affaire des frais exigi-bles dans les établisse-ments d’enseignementssecondaire publics remetau goût du jour, la questionde la gouvernance dans lesecteur de l’éducation. Unsecteur déjà dans la lignede mire de la Commissionnationale anticorruption(Conac) dans son rapportde 2014. Cette administra-tion publique à l’instard’autres devrait y resteravec les appels de la tutelledes établissements secon-

daires du secteur public, derecourir aux frais des Asso-ciations des parents pourvoler au secours du fonc-tionnement. Et pourtant,des textes régissent la ges-tion de des fonds considé-rés comme des denierspublics. Ce d’autant plus que leurgestion dans cette sorte decafouillage, risque de pro-voquer ce que l’avènementdu paiement électroniquevise à éviter: le contact di-rect des chefs d’établisse-

La Commission nationale anticorruption veille

Page 3: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

Essingan N°133 |du jeudi 1er novembre 2018 | 3

a semaine d'EssinganLPolitique

L'enceinte de l'As-semblée nationale,les alentours et les

rues attenantes subissentune cure de beauté de-puis quelques jours. Dansle même ordre d’idées, desources autorisées, desindiscrétions parvenues àla rédaction d’Essingan aucours de la journée dumardi 30 octobre 2018,sont formelles quant à laprestation du présidentde la République nouvel-lement élu, le mardi 06novembre 2018. En toutcas du côté de l’avenuequi conduit au Palais de

l’Unité, on vit la mêmetoilette qu’au Palais deVerres de Ngoa Ekelle.Sur les lieux, des em-ployés de la Communautéurbaine de Yaoundé sontà l'œuvre. En plus destravaux de réfection de lavoie publique, ils badi-geonnent. Au bout detout ce ménage en cours,sera déroulé le tapisrouge. Un autre 06 no-vembre s’annonce doncfestif. L’on entendracomme en 1982, PaulBiya cette fois, du haut dela tribune du Parlementréuni en Congrès, décli-

PRÉSIDENTIELLE 2018

En attendant le Parlement vient de convoquer en session ordinaire sesdeux chambres à compter du vendredi 02 novembre 2018.

Paul Biya va prêter serment le 06 novembre

Par Léger Ntiga et Jean-Pierre Bitongo

ner les grandes lignes deson septennat débutant. Le 06 novembre 1982, leprésident Biya prêtaitpour la première fois ser-ment dans ce même lieu.Il avait alors tracé la lignedirectrice de son magis-tère à la tête de l’Etat duCameroun. «Le présidentde la République éluentre en fonction dès saprestation de serment.Celle-ci intervient dansun délai maximal dequinze jours à compterde la proclamation desrésultats par le Conseilconstitutionnel». C’est ceque prévoit le Code élec-toral. La proclamationdes résultats a eu lieu le22 octobre 2018. Réélulors du scrutin du 07 oc-tobre dernier, le prési-dent Paul Biya va prêterserment devant le Parle-ment qu'il appelle le Tem-ple de la démocratie, enprésence des grandscorps de l’État et ducorps diplomatique.Comme d'habitude,l'homme du Renouveauva déclarer «I do soswear» en anglais. Ce quiveut dire en français «Jele jure».

Constitution Pour répondre au prési-dent de l’Assemblée na-tionale Cavaye YéguiéDjibril qui, comme le pré-voit la Constitution, vaprésider la séance, lui de-mandera s’il accepte unefois de plus d’assumerloyalement ses fonctions,et de respecter la Consti-tution. Il va exprimer safidélité absolue aux insti-tutions de la Républiqueet son engagement per-sonnel de remplir lesobligations qui sont cellesdu chef de l’État, tellesque les définit la Loi fon-damentale qu'est laConstitution. Après ce ri-tuel, Paul Biya va pronon-cer un discours inaugural

qui se situera sur la lan-cée de sa profession defoi pour la présidentiellequ'il vient de remporter. Ilplacera certainement sonnouveau mandat sous lesigne des «grandes op-portunités». Le Came-roun étant un havre depaix et de prospérité quisuscite de nombreusesconvoitises et jalousies setraduisant parfois par despoussées déstabilisa-trices, comme il le dit sibien, il va proposer à sescompatriotes la poursuitedu combat pour un Ca-meroun moderne et dé-mocratique. Par ailleurs, il va leur réi-térer ce pourquoi il a sol-licité leurs suffrages. Et ilpourrait à l’occasion, re-prendre ses dix engage-ments qui guideront sonaction au cours de cetautre septennat. A sa-voir: l'amélioration desconditions de vie des Ca-merounais, la consolida-tion de la paix, de lasauvegarde de l'unité na-tionale et de l'intégritéterritoriale, l'accélérationde la marche vers l'émer-gence, le renforcementde l'innovation, l'accrois-sement du rôle desfemmes et des jeunes, lerenforcement de la luttecontre l'exclusion, le sou-tien accru aux arts, sportset culture, la consolida-tion de la place du Came-roun en Afrique et dans lemonde, la défense et leprogrès du Cameroun.Tout dépendra mainte-nant de l'équipe gouver-nementale qui val'accompagner dans cetteautre mission, et qui de-vrait vraiment mettre sonexpertise au service duCameroun.

L’enrichissement illiciteUne équipe qui devraitêtre composée defemmes et d'hommespour qui l’intérêt person-nel ne prend pas le passur l’intérêt général.Conformément à ce qu’ila toujours dénoncé et quiest à l’origine des dérives

dont l'enrichissement illi-cite, le détournement dela fortune publique, lafraude, la corruption, glo-balement la délinquance.En fait, le président Biyadevrait impulser une nou-velle dynamique danstous les secteurs d’activi-tés. Pour un Cameroun oùles richesses seront redis-tribuées de manière équi-table, un pays qui offre àtous des opportunitéségales d’épanouissement,un pays du bonheur detous et de chacun. Aprèsl’Assemblée nationale, lenouveau président de laRépublique va rentrer auPalais de l'Unité où il re-cevra les attributs deGrand Maître des Ordresnationaux. La journées’achèvera par unegrande réception offertepar le chef de l’État et sonépouse. Et les Camerou-nais se passeront de l'ac-tivisme des candidatsmalheureux. Paul Biya a besoin d'unpeuple uni, patriote, tra-vailleur, digne et res-pecté, pour la protectionet l’aide nécessaires audéveloppement du Came-roun, dans la paix, l’unitéet la justice. «J’invitealors de manière solen-nelle, toutes les Came-rounaises et tous lesCamerounais à réaffirmerdans les faits leur atta-chement à cette grandeœuvre d’unité, de paix etde progrès, et à s’y main-tenir résolument avec lalégitime ambition de de-meurer un grand peuple,un peuple uni et travail-leur, un peuple aspirant àla prospérité et à la Jus-tice, un peuple ayant foien son avenir, un peupleenfin jaloux d’être maîtrede son destin à l’intérieurcomme à l’extérieur deses frontières», déclarait-il lors de sa premièreprestation de serment, le06 novembre 1982. Cequi vaut encore son pe-sant d'or.

Page 4: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

4 | Essingan N°133 | du jeudi 1er novembre 2018

Spéciale présidentielle

Léger Ntiga, Sylvain Andzongo, Jean-Pierre Bitongo, Ange-Gabriel Olinga

PRÉSIDENTIELLE 2018

Depuis le 22 octobre2018, les urnes ontlivré leurs secrets

dans le cadre de l’électionprésidentielle du 07 octo-bre 2018. Dans les régionsdu Centre, Sud et Est quicouvrent la grande forêtéquatoriale camerounaise,il se dégage un classement.Fruit du travail, de straté-gies et de l’encrage des unset des autres au sein deleur terroir. Un travail partiainsi qu’on peut le remar-quer de la structure d’orga-nisation mise en place parle président national duRassemblement démocra-tique du peuple camerou-

nais (Rdpc), qui à la tête dechaque région a placé unduo renforcé par uneéquipe pour conduire lesopérations préparatoires àsa réélection. Il a mis lemême dispositif au plusprès des électeurs à la têtedes départements. C’estainsi que le directeur decampagne Samuel MvondoAyolo en a assuré la coordi-nation. Dans le Centre,Jean Bernard Ndongo Es-somba baron s’il en étaitencore parmi les barons, aconduit la campagne.Adossé sur d’autres per-sonnalités, son vice-prési-dent, Mme Nguéné Pauline

Irène, il a surtout bénéficiéde l’appui de membres desa Commission HilarionEtong, Philippe MbargaMboa, Jean-Baptiste Béléo-ken et Inoussa Hamadou.Jean Claude Sanama Nkonoet André Emmanuel Mbocket de ses présidents dépar-tementaux dont nous pas-sons en revue, les actionsdans ce dossier qui révèleles nouveaux leaders dansles trois régions de la forêt.Il en va de même pour l’Estoù Bernard Wongolo pro-duit des résultats remar-quables avec sonvice-président, Joseph Le,depuis mars 2018, ministre

de la Fonction publique etde la réforme administra-tive. Ici comme ailleurs,pour dessiner la victoire fi-nale de Paul Biya, ils ontmis en place une ingénierieen allant à la persuasiondes électeurs acquiscomme ceux, pas suffisam-ment convaincus. Au boutdu compte, le résultat futéclatant. Bien plus quedans les deux premièresrégions, le Sud natal dePaul Biya tenait à lui assu-rer un 100%. Il en a fallude peu. Jasques FameNdongo et Edouard AkameMfoumou ont fait le boulotavec le soutien des Louis

Paul Motaze, BernardAmougou, Eko’o Akoua-fane, etc. Dans ce dossierEssingan passe en revueles principaux artisans dela victoire de Paul Biyadans les départements quienregistrent au moin 90%de suffrages. Dommageque cette dynamique n’aitpris pied à Yaoundé où desdésordres en tout genredes Etoundi Ngoa, Andrémama Fouda, Jean SimonOngola, Luc Assamb, EmileAndze, pour ne citer queceux-là, ont provoqué laprestation en demi-teintedu siège des institutions.

De nouveaux barons dans la forêt

Le directeur du Cabinetcivil à la présidence dela République du Ca-

meroun, Samuel MvondoAyolo a donc dirigé avec unemain de maitre, la campagneélectorale du candidat prési-dent, Paul Biya. A l’annoncede cette information abon-damment reprise par les in-ternautes, par la Lettre ducontinent, chacun y était alléde son commentaire et style.Le directeur du Cabinet civilprésenté comme le «fils duchef de l’Etat», est en toutcas un de ses protégés. Ilremplaçait à cette charge, lePremier ministre, PhilemonYang qui en a eu la charge en2011. Avant lui, Paul Biyaavait successivement eu

pour directeurs de campagne,Simon Achidi Achu en 1992 etPeter Mafany Musonge en 1997et en 2004. Pour le déploiement de seséquipes de campagne, le can-didat du Rassemblement dé-mocratique du peuplecamerounais (Rdpc) au partiau pouvoir, a chargé PhilemonYang de la direction de la cam-pagne dans sa région natale duNord-ouest. Ambassadeur duCameroun en France, SamuelMvondo Ayolo a fait une entréeremarquable dans la distribu-tion des cartes aussi bien auniveau du gouvernement quedans l’entourage à la prési-dence de la République du chefde l’Etat, Paul Biya le 02 mars2018. Il remplaçait alors MartinBelinga Eboutou au poste deministre directeur du Cabinetcivil à la présidence de la Ré-publique. Officiellement tou-jours représentant personneldu président de la Républiquedu Cameroun auprès duConseil permanent de la Fran-cophonie et délégué perma-

nent de la République du Ca-meroun auprès de l’Organisa-tion des nations unies pourl’Éducation, la science et la cul-ture (Unesco) à Paris, ce diplo-mate âgé de 61 ans, est natifde Sangmelima. Fils de M. Ayolo, un riche com-merçant de cacao, et grandpartenaire des commerçantsgrecs de l’époque des annéesfastes du cacao du Cameroun.Ami de longue date de l’actuelministre des Finances, LouisPaul Motaze, ce cadre contrac-tuel d’administration est unetête bien faite. Titulaire d’unDiplôme d’Études Approfondies(Dea) en sciences politiques del’université de Jean Moulin deLyon en France. Quasimentpersécuté depuis janvier 2017,M. Mvodo Ayolo a fait l’objet denombreux persifflages orches-trés et bien orientés dans denombreux médias camerou-nais. Lui comme d’habitude,est resté discret et réservé.Plusieurs fois secrétaire géné-ral par intérim du ministère desRelations extérieures (Mirex), il

a gravi les différents échelonsde l’administration centrale dece département où il est entrépar la direction de l’Informa-tion comme cadre contractuelen 1985. Il s’est surtout occupé des rap-ports avec la presse pendanttrois ans avant de devenirsous-directeur des organisa-tions Sud-Sud. L’une de sesempreintes à Libreville auGabon où il a été ambassadeurdu Cameroun avant d’êtremuté à Paris, est le projet re-latif à la construction d’unezone de prospérité dans cepays voisin et ami du Came-roun. C’est donc à cet hommetrempé qu’a échu la mission deconduire les équipes de cam-pagne électorale qui ont portéle message de Paul Biya auxquatre coins du Cameroun. Ar-tisan du déplacement de Ma-roua dans l’Extrême-nord, cethomme qu’on dit à l’écoute etparticulièrement attentif dansla gestion des dossiers, auraveillé sur tous les détails de laréélection de son champion.

SAMUEL MVONDO AYOLO

Le double cerveau du président Déjà partie de son cercle le plus proche, le di-recteur du Cabinet civil a piloté la campagneélectorale du candidat du Rdpc et ses alliés.Une marque supplémentaire de confiance.

Léger Ntiga

Page 5: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

Essingan N°133 |du jeudi 1er novembre 2018 | 5

S péciale présidentielle

BENJAMIN AMAMA AMAMA ET CYPRIEN BAMZOCK NTOL

Dans le Haut-Nyong, BenjaminAmama Amama

et Cyprien Bamzock Ntolont pesé de tout leurpoids pour la victoire duRdpc. Dans ce départe-ment où le parti du flam-beau ardent a enregistréun résultat élogieux avec96,67% de suffrages enfaveur de Paul Biya. Lamobilisation organisée àla base par le présidentde la Commission dépar-tementale de la cam-pagne électorale pour leRdpc, le sénateur Benja-min Amama Amama etson double le vice-prési-dent Cyprien BamzockNtol, a rapidement donnédes fruits. D’abord parceque contrairement à cer-taines autres contrées,ici, l’on n’a pas enregistréun taux d’abstentionconsidérable. Sur les 77945 inscrits, 60 373 élec-teurs ont effectivementvoté. Preuve que les efforts desensibilisation des popu-lations sur la questionélectorale ont abouti aurésultat visé. Preuve éga-lement que les dirigeantsà la base du Rdpc ontcompris longtemps avantla convocation du corpsélectoral, les enjeux decette compétition électo-rale dont le point de dé-part aussi lointain qu’il ait

été, semblait marquer untournant décisif dans lavie du Cameroun. Pasétonnant que depuis laclôture des opérations devote, tout le monde parled’une collaboration par-faite entre les militantsde base, les parlemen-taires, les responsablespolitiques, les chefs tradi-tionnels et les élites dansla coordination des activi-tés du parti sur le terrain. Au-delà des querelles in-testines, des frustrationset autres cas d’indisci-pline observés lors desprécédentes consulta-tions populaires, les diri-geants et membres de laCommission départe-mentale de la campagnedu Rdpc pour l’électionprésidentielle, dans leHaut-Nyong ont réussi àtaire les querelles et à

convaincre l’électoratface à l’adversité. Agéd’une soixantaine d’an-nées, Benjamin AmamaAmama est natif de Mes-samena dans le départe-ment du Haut-Nyong. Cehaut commis de l’Etatest entré à la fonctionpublique camerounaisedepuis 1984, date deson retour au Cameroun.Après son doctorat ensciences économiques,obtenu à l’université deToulouse I en France. Ason recrutement, il estnommé chef de servicede la comptabilité et descaisses à la trésorerie gé-nérale. Il exercera ensuite, suc-cessivement comme at-taché au secrétariatgénéral de la présidencede la République, puischargé de mission dansles services du Premierministre. Peu de tempsaprès, il change à nou-veau d’administration etse retrouve à la directiongénérale de la rechercheextérieure (Dgre). Benja-min Amama Amamaquitte ensuite la Dgrepour diriger l’Ecole natio-nale d’administration etde magistrature (Enam).Ministre de la Fonctionpublique et de la Réformeadministrative, il est élupar deux fois déjà séna-teur.

Deux éléphants organisent la conquêtedes électeurs dans le Haut-Nyong

JOSEPH BETI ASSOMO, ROBERT NKILI ET BEKOLO MBANG

Parmi les départe-ments qui se sontdistingués dans la

victoire du candidat duRassemblement démocra-tique du peuple camerou-nais (Rdpc) et ses alliés,figure en bonne place,celui du Nyong-et-Mfou-mou. Avec pour présidentde la Commission dépar-tementale, l’ancien minis-tre Robert Nkili secondépar l’opérateur écono-mique bien connu, JeanClaude Bekolo Mbang, leNyong-et-Mfoumou a en-registré 97,64%. Un ré-sultat obtenu grâce à untravail d’équipe bienconduit par celui quenombre de ses «frères»appellent dans ce coin dela région du Centre, «Lepetit Robert». Quasimenttoujours en uniforme, leprof qu’on dit très prochede son camarade et mairede la commune d’Ayos,Francis Zibi Samba, a vé-ritablement «mouillé lemaillot». Soutenu dans ces actionsde terrain par le ministredélégué à la présidencede la République chargéde la Défense, JosephBeti Assomo dont les mis-sions exigeantes de dé-fense nationale,dispensait quelque peudes meetings au quoti-dien, le président dépar-temental Robert Nkili a eupour mot de ralliement«Paul Biya, notre lien,notre attachement». A

l’occasion, les différentsarrondissements du dé-partement ont tenu desmeetings non sans pri-vilégier, selon les pres-criptions du Comitécentral, les rapports deproximité d’avec les mi-litants. D’où les nom-breuses rencontres avecles électeurs et élec-teurs potentiels durantles deux semaines decampagne. Au cours deséchanges avec les diffé-rentes cibles, les diffé-rents animateurs de lacampagne électorale ontrépercuté les instructionsde la direction du parti ausujet du règlement de lacampagne, tel qu’élaborépar les instances diri-geantes du Rdpc. Conséquence, une écla-tante victoire de Paul Biyaau cours de la journée du22 octobre, date de laproclamation du résultat.Mais le premier pari decelui qui a été annoncéarrêté au mois d’avril2018, aura été la mobili-sation massive des élec-teurs duNyong-et-Mfoumou le 07octobre. Pas étonnant quecontrairement à certainsautres comme le Mfoundioù la moitié de l’électorata boycotté le scrutin, leNyong-et-Mfoumou avecses 45 329 inscrits a réel-lement mobilisé 36 014électeurs le jour du vote.Preuve que Robert Nkili,Joseph Beti Assomo, Jean

Claude Bekolo Mbang etleurs autres frères, mobi-lisés pour cette cause,sont écoutés par leurbase. L’ancien ministre duTravail (2002-2011) auraété des plus actifs sur leterrain, depuis son départdu gouvernement. C’estainsi qu’il a multiplié desréunions politiquesd’Emini par Ayos à Akono-linga en passant parEndom et bien d’autres. Un moment de fête misen musique par JeanClaude Bekolo Mbang quisait se préoccuper nonseulement du monde desaffaires mais aussi, de lacondition humaine. Arrivédans le monde des hydro-carbures au Cameroun,celui qui est le présidentdirecteur général de laSociété camerounaised'exploitation et de la dis-tribution de l'ensembledes produits pétroliers(Socaepe), n'a pas eu be-soin d'attendre delongues années pour im-poser sa structure àl'échelle nationale.

Les artisans du carton plein duNyong-et-Mfoumou

Dans le Dja-et-Lobo,Louis Paul Motaze estconnu comme l’un des

artisans de la victoire de PaulBiya à la présidentielle 2018.«Nous savons tous pourquoinous sommes ici. Noussommes là pour la réélectiondu président Paul Biya». C’estavec ces mots sans détoursque Louis Paul Motaze, prési-dent de la Commission dépar-tementale permanente duComité centrale du Rassem-blement démocratique dupeuple camerounais (Rdpc) etpar ailleurs ministre des Fi-nances lançait ainsi officielle-ment, le 23 septembre 2018,la campagne électorale ducandidat Paul Biya dans le dé-partement de Dja-et-Lobo. Ases côtés, l’ancien directeurdes impôts et ancien directeurgénéral adjoint d’Hevecam etactuel président du groupeparlementaire Rdpc au Senat,Calvin Zang Oyono.

Pour la circonstance, et tenantsans doute compte du public,Louis-Paul Motazé s’est voulupédagogue en interpellant àchaque fois le public. «Pour-quoi devons-nous réélire leprésident Biya?», a-t-il lancé àla foule. Réponse de l’orateurvedette du jour: «nous devonsréélire Paul Biya parce quec’est un grand président. Il estpétri d’expérience. Le prési-dent Paul Biya est un hommede paix; un homme de dia-logue. En cette période tour-mentée, nous avons encoreplus besoin de lui», a poursuiviM. Motaze, sous les ovationsde ses camarades du parti duflambeau ardent. Les orateursayant pris la parole avant leprésident de la Commissiondépartementale permanentedu Comité central ont tenu àréaffirmer la fidélité des popu-

lations de Dja-et-Lobo au pré-sident Paul Biya. En ouvrant le chapitre des al-locutions, le maire Rdpc de laCommune de Sangmélima afait une précision qui permet-tait de comprendre l’impor-tante mobilisation dedimanche. « La campagne duRdpc se prépare dans le Dja-et-Lobo depuis le 3 novembre2011, date de prestation deserment du président PaulBiya», a expliqué André NoëlEssiane. Dans les détails, cettecampagne s’est préparéed’après lui par «les réalisa-tions, la mobilisation et les ins-criptions sur les listesélectorales». On retient égale-ment de ce discours fleuve età la voie martiale du maire queSangmélima compte 80 000habitants dont 30 000 inscritssur les listes électorales.

Les meetings dans le Dja-et-Lobo ont connu la participationmassive des militants de base;mais quelques militants arrivésau sommet de l’Etat étaientprésents. C’est ainsi que dansla loge d’honneur, on pouvaitapercevoir le Directeur du ca-binet civil de la présidence dela République, Samuel MvondoAyolo. Pour la circonstance, onapprendra que le plus prochecollaborateur du président dela République est par ailleursmilitant de la sous-sectiond’Afamba Embouchure. Lemaire qui a tenu à faire ce rap-pel a particulièrement remer-cié et féliciter ce «militantparticulièrement discipliné».Le directeur général de Came-roon Telecomunications (Cam-tel), David Nkotto Emane étaitaussi de la partie.

LOUIS PAUL MOTAZE ET CALVIN ZANG OYONO

Les hommes du président dans le Dja-et-Lobo

L N

Page 6: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

6 | Essingan N°133 | du jeudi 1er novembre 2018

Spéciale présidentielle

prospérité. Une manière pourles populations votantes, lesélus locaux, les élites et leschefs traditionnels du dépar-tement de témoigner àl'homme du Renouveau, le

garant de la paix et de la jus-tice, leur attachement et leursoutien pour le septennatgagné qui est celui desgrandes Opportunités. Toutau long de la campagne voirejusqu'alors, ils redoublent devigilance pour refouler lesfauteurs de trouble, les ven-deurs d'illusions.Pour le département de laKadey, où la force de frappedu Rdpc a été démontréesous la supervision d’ErnestGwaboubou et Mme Jacque-line Man, le parti de Paul Biyatient le flambeau de la vic-toire grâce à son organisationà partir des organes de base.«C’est l’aboutissement d’untravail harmonisé avec l’en-semble de nos militantes etmilitants disséminés dansl’ensemble du département»,a expliqué Joseph Ebang, mi-litant engagé du Rdpc dans la

Le travail abattu sur leterrain par la Commis-sion départementale de

la Kadey présidée par le mi-nistre Ernest Gwaboubou del’Industrie, avec pour vice-président Mme JacquelineMan, a permis à cette unitéadministrative et politique dese classer deuxième de la ré-gion de l’Est. Paul Biya a eu lasympathie de 44 024 votants.Ce avec l'appui de la déléga-tion permanente départemen-tale de coordination de lacampagne. Le 23 septembre2018, tous, ensemble avec les

militants et sympathisants duRdpc, avaient pris la décisionde voter Paul Biya, commed'habitude. Même si le tauxde cent pour cent n'a pas étéatteint. En faisant le bilan desréalisations du Renouveaudans leur département, ils ontreconnu que le président de laRépublique a beaucoup fait etcontinue de faire pour laKadey. Citant entre autres, l’aména-gement de la voirie, la miseen place d’infrastructures,etc., Paul Biya était le choixde l'unité, de la paix et de la

Les leaders de la réélectiondu champion dans la Kadey

L N

ERNEST GWABOUBOU ET MME JACQUELINE MAN Kadey. Il a précisé à ce pro-pos que «notre parti est per-manemment en activité sur leterrain, raison pour laquelleplusieurs militants d’autrespartis démissionnent pour sejoindre à nous». A l’Est, les militants et sym-pathisants du parti au pouvoirne se comptent plus. Pourcette élection présidentielle,c’est tout un peuple qui a ex-primé sa volonté de faire lechoix de «la force de l’expé-rience». Même si certainspartis d’opposition ne taris-sent pas d’inspiration pourvouloir tromper le peuple,beaucoup peinent à enrôler lenombre de militants requispour constituer des sectionset sous-sections. «Leurs ma-nœuvres plutôt honteuses netrompent plus personne.Nous, militants du Rdpcsommes avertis et ne cédonspas aux provocations», confieun cadre du Rdpc à l’Est.

tre Mme Abena Ondoa néeObama Marie Thérèse de la Pro-motion de la Femme et de laFamille, a travaillé nuit et jourpour la victoire de Paul Biya,homme d’expérience, d’intelli-gence, de sagesse et de pondé-ration.Ceci en collaboration étroiteavec la délégation permanentedépartementale de coordinationde la campagne qui avait pour

Maurice Kamto, le candi-dat malheureux du Mou-vement pour la

renaissance du Cameroun (Mrc),qui est classé deuxième avec503 384 votants pour 14,23%, aobtenu 702 suffrages dans cedépartement. Cabral Libii LiNgue Ngue, candidat de l'Unionnationale pour l'intégration versla solidarité (Univers), qui oc-cupe le troisième rang nationalavec 221 985 votants pour

06,28%, a été voté par 2 599électeurs. L'on comprend aisé-ment que le porte-à-porte dansla Mefou et Akono a porté le ré-sultat voulu.Pour accompagner Paul Biyajusqu'à la victoire finale, les res-ponsables de la commission dé-partementale de la Mefou etAkono qui avait pour président leministre Gaston Eloundou Es-somba de l'Eau et de l'Energie,et pour vice-présidente la minis-

Les capitaines du bateau de la Mefou et AkonoJ P B

GASTON ELOUNDOU ESSOMBA ET MARIE THÉRÈSE ABENA ONDOAmembres, François-Xavier Etoa,le sénateur Laurent Nkodo,Jean-Claude Ottou, et pourchargés de mission CharlesAtangana Manda et GrégoireNdong. Par la victoire de leurcandidat, ils ont prouvé que lesvoix de la Mefou et Akono sontimprenables par d'autres poli-tiques. Ils prient tous pour queDieu Tout-puissant et leurs an-cêtres accordent à Paul Biyasanté, et longévité afin qu'il pa-rachève l'important chantier deconstruction d'un Cameroun dé-mocratique et prospère déjà en-gagé.

De Monatélé à Okola, enpassant par Sa'a,Ebebda, Obala, Bat-

chenga, Lobo, Elig-Mfomo etEvodoula, des bastions intou-chables et imprenables duRdpc, la stratégie gagnanteadoptée par le La commissiondépartementale de coordina-tion de la campagne du Rdpcpour l'élection présidentielledu 07 octobre 2018, et levice-président Touna Mama,conseiller spécial dans lesservices du premier ministre,était la mobilisation citoyenneet l'éducation des popula-tions. L'appel à une union sa-crée autour du présidentcandidat Paul Biya était ainsiréitéré. Et partout où ils sontpassés, le refrain entonnéétait la réélection de Paul Biyapour la marche du Camerounvers son émergence. Ils n'ontlésiné sur aucun moyen pourmaintenir allumé le flambeaudu Rdpc.Le rassemblement des mili-tants et des amis républicainsdu Rpdc ainsi que des forma-

tions politiques partenaires,notamment le Parti de l'al-liance libéral (Pal) de Céles-tin Bedzigui - le présidentnational, a été de mise. Ils'agissait de ne pas laisserles vendeurs d'illusions sé-duire les populations élec-trices. Durant les deuxsemaines de campagneélectorale, les responsablesde la Commission régionalequi avaient pour membresl'honorable Hilarion Etong,Philippe Mbarga Mboa,Jean-Baptiste Béléoken etInoussa Hamadou, avecJean Claude Sanama Nkonoet André Emmanuel Mbockcomme chargés de mission,ont sillonné les départementet sections Rdpc.Cette campagne électorale,menée avec l'appui des mem-bres de la délégation perma-nente départementale decoordination de la campagne(Mme Ongolo Ndzana Régine,Jules Marcellin Ndjaga, AlexisEtoga et les responsables duComité central du Rdpc et des

bureaux nationaux Ofrdpc etOjrdpc) et chargés de mission(Médard Mvondo et Emma-nuel Nkoa et Marie RobertEloundou) avaient essentiel-lement pour fil d’Ariane l'en-gagement psychologique desélecteurs de la Lékié pour leprésident Paul Biya. C'était

une mobilisation tout azimutderrière le président candi-dat, qui a abouti à la réélec-tion de Paul Biya au trèsprestigieux et envié poste deprésident de la République duCameroun.Résultat final, la Lékié occupele troisième rang au niveau

J P B

régional avec 94,83% pour 82864 électeurs qui ont valable-ment exprimé leurs suffragesà l'avantage du candidat duRdpc. Les deux principauxchallengers de Paul Biya n'ontpas eu la mission aisée. Mau-rice Kamto a eu 1 193 voix,Cabral Libbi 2 239 suffrages.Comme le dit le ministreEyébé Ayissi, véritable barou-deur politique, valeur sûre duRdpc, cette victoire est la ré-sultante de la qualité du can-didat et de la campagne. LaLékié n'attend plus que le jourde la prestation de sermentpour faire la fête.Trois jours avant le lancementde la campagne électoralepour le scrutin présidentiel, leministre Eyébé Ayissi a per-mis à Radio Lékié, abandon-née au centre-ville d'Obaladepuis décembre 2017, d'ac-quérir un nouvel émetteurpour remplacer celui qui avaitété détruit par la foudre. Cequi a permis aux populationsd'être au courant, en langueslocales (Eton et Manguissa)de tout ce qui s'est passéjusqu'au soir du 06 octobre,et qui permet aujourd'huid'être informées de tout cequi se passe après le jour devote.

HENRI ÉYÉBÉ AYISSI ET ERNEST TOUNA MAMA

Les atouts majeurs de la Lékié

Page 7: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

Essingan N°133 |du jeudi 1er novembre 2018 | 7

S péciale présidentielle

Deux artisans ont tra-vaillé à la victoire dePaul Paul Biya dans

la Mvila, département duSud. Il s’agit de BernardAmougou et Jean Claude

Eko’o Akouafane en chargede la délégation départe-mentale permanente duRassemblement démocra-tique du peuple camerou-nais (Rdpc) dans la Mvila.Lors des réunions d’élabo-ration des stratégies de lacampagne électorale enseptembre 2018, le tan-dem de la Mvila a réguliè-rement convié lesprésidents de sections,élus locaux. Pour le séna-teur Bernard Amougou,délégué permanent pour laMvila, il était question defaire un tour d’horizon surla situation politique dansl’ensemble du départe-ment. Les préoccupations des po-pulations présentées parles représentants locauxétaient presque les mêmes

: accès à l’électricité, àl’eau potable, et l’enclave-ment criard dans lequel vi-vent les populations auquotidien. Et les principauxresponsables des diffé-rentes sectorielles étaientsollicités pour apporter auxpopulations des messagesd’espoir. Lors du lancementde la campagne présiden-tielle dans la Mvila le 22septembre, l’on avait rare-ment vu cela dans les ruesd’Ebolowa, la capitale ré-gionale du Sud : des co-lonnes de militants,escortées par de nombreuxvéhicules et motos-taxis,convergeant vers la PlaceAn 2000. Drapeaux au ventet effigies du président-candidat Paul Biya bran-dies, la foule desmilitantes, militants et

sympathisants du Rassem-blement démocratique dupeuple camerounais ve-naient alors se joindre auxorganisateurs d’un meetingqui prenait les allures d’unegrande fête populaire, enl’honneur de Paul Biya.Jacques Fame Ndongo, pré-sident de la commission ré-gionale de coordination dela campagne Rdpc, se trou-vait sur l’immense podiumdressé à cet effet. Entouréde l’ensemble des respon-sables politiques de laMvila, il chantait: «PaulBiya, notre président! PaulBiya, encore sept ans», ouencore : « Le Rdpc ne fail-lira pas ! Le Rdpc toujoursen avant!». De la commu-nauté Bamoun à celle dugrand-Nord, en passant parcelles du Nord-Ouest et du

Sud-ouest, l’engagementétait pris de plébisciter PaulBiya. Une position queviendront également adop-ter les étudiants des facul-tés et des grandes écoles,les représentants del’Undp, du Cpp et du prési-dent de la commission dé-partementale decoordination de la cam-pagne du Rdpc, le sénateurBernard Amougou. «Nous sommes tous 100%pour Paul Biya pour unnouveau mandat de septans», conclura alorsJacques Fame Ndongo,avant de se mettre en têtede la marche de soutiendans la ville d’Ebolowa,avec comme point de chutela Place des Solennités deNko’ovos.

BERNARD AMOUGOU ET EKO’O AKOUAFANE

Les tête pensantes de la victoire présidentielle dans la Mvila

La commission départementalede campagne avait pour prési-dent le ministre Bidoung Mkpatt

des Sports et de l’Éducation physique,et vice-président Linus ToussaintMendjana, le directeur de l’École na-tionale d'administration et de magis-trature (Enam). Les deuxpersonnalités, avec les responsablesdes commissions communales et lo-cales, sans oublier les autres élites,forces vives et la population électriceont prouvé que la Haute-Sanaga estun bastion imprenable du Rdpc et deson candidat. Démontrant leur atta-chement au couple présidentiel Paul etChantal Biya.Un attachement qui tient égalementses racines dans la promotion des filleset fils de ce département à des hautspostes de responsabilité. Il y a parexemple Oswald Baboké qui a commisdeux ouvrages respectivement intitu-

lés «Les septennats du président» et«Paul Biya, les Grandes Réalisations».A en croire le directeur adjoint du ca-binet civil de la présidence de la Répu-blique, c'était une manière «des'acquitter d'une dette morale, filiale,affective et intellectuelle envers lecouple présidentiel».Le 07 octobre 2018, la Haute-Sanagaa rempli le contrat scellé depuis 1982et renouvelé le 22 septembre, le jourde lancement de la campagne électo-rale. Ce jour, les populations de Bibey,Mbandjock, Minta, Nanga-Eboko, Nko-teng et Nsem avançaient pour princi-pales raisons de cet amour, la mise surpied de plusieurs infrastructures dansles secteurs de l'éducation, de l'éner-gie, de la santé et de la communica-tion. Au finish, l'inclusion de tous lesélecteurs, des partis alliés et amis ré-publicains du Rdpc, a donné le résultatescompté.

Classé sixième au plan régio-nal avec 90,30%, ce départe-ment a enregistré 31 330

électeurs ayant voté pour le candi-dat du Rassemblement démocra-tique du peuple camerounais. 493et 1 123 ont respectivement votépour Maurice Kamto et Cabral Libii.Pour ce, les responsables de lacommission départementale decoordination de la campagne élec-torale dans le Mbam et Kim queprésidait Mme Okala Bilaï Nicole,avec vice-président André MbakongTsendé, ainsi que ceux des commis-sions communales et locales, ne sesont pas fatigués pour promouvoirla candidature de l'homme qui in-carne le Renouveau.

Norbert Belinga, René EmmanuelSadi, Joseph Iyawa Mbong et lesmembres du Comité central duRdpc et des bureaux nationauxOfrdpc et Ojrdpc constituaient ladélégation permanente départe-mentale de coordination de lacampagne. Celle-ci avait HonoréKadji et Mme Bessala Catherinecomme chargés de mission.Tous ont, durant la campagne,multiplié les réunions et des ren-contres sur le terrain. Ils n'ont paslésiné sur les moyens pour par-courir tous les coins et recoins duMbam et Kim. Avec des motsjustes, ils ont convaincu les popu-lations votantes de la justesse dela réélection de Paul Biya qualifié

d'homme de paix, de l'unité natio-nale et de la stabilité. Des discoursbien suivis qui ont permis au dépar-tement d'améliorer son résultatélectoral. Ces responsables sontallés à la conquête des électrices etélecteurs. En un mot, ils ont ratissélarge, ils ont quadrillé le départe-ment.Ainsi, les femmes, les hommes etles jeunes militants du Rdpc, ainsique les amis et sympathisants, onteu l'occasion de consolider leur ca-pital confiance avec Paul Biya. Poureux, il n'était pas question deconfier la magistrature suprême duCameroun à une main inexperte etinexpérimentée.

NICOLE OKALA ET ANDRÉ MBAKONG TSENDEL’équipe gagnante du Mbam et Kim

J P B J P B

BIDOUNG MKPATT ET LINUS TOUSSAINT MENDJANA

Les mascottes du Rdpc dans laHaute-Sanaga

Page 8: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

8 | Essingan N°133 | du jeudi 1er novembre 2018

Spéciale présidentielle

JOSEPH ARMATHE AMOUGOU ET LUC MBARGA ASSEMBE

Rentré tôt en cam-pagne dès la convo-cation du corps

électoral pour «mettre sestroupes en mouvement»,dans le cadre de la prépara-tion opérationnelle et parti-cipative de la campagneélectorale de proximité pourla présidentielle du 07 octo-bre 2018, la délégation per-manente départementaledu Comité central du Rdpcpour le Nyong et So’o a en-trepris des tournées deconcertation et d’informa-tion dans les 06 SectionsRdpc, Ofrdpc et Ojrdpc dudépartement du Nyong etSo’o. Parmi les plus mar-quantes, celle du 29 aoûtau 06 septembre 2018.Cette tournée conduite faitsuite à la réunion du 19août 2018 convoquée etprésidée par le secrétairegénéral du adjoint du Co-mité central du Rdpc, le mi-nistre Grégoire Owona(dont c’est le départementd’origine). Avec la participation du chef

de la délégation perma-nente départementale duComité centrale du Rdpcpour le Nyong et So’o, Jo-seph Armathe Amougou, àl’effet d’appuyer et de sou-tenir les actions prépara-toires et organisationnellesde la campagne électorale.A Dzeng, Mbalmayo, Akoé-man, Nkolmetet, Ngomed-zap et Mengueme, lesréunions de préparationopérationnelle et participa-tive de la campagne électo-rale de proximité pour laprésidentielle du 07 octobre2018 auront eu pour objec-tifs de mobiliser et sensibi-liser les responsables debase du Rassemblementdémocratique du peuple ca-merounais (présidentes etprésidents de sections, desous-sections, de comitésde base et de cellules) ainsique les militantes et mili-tants pour une participationeffective à l’élection prési-dentielle. C’est dans le même étatd’esprit que le président de

la Commission départe-mentale pour le Rdpc dansle Nyong-et-Sô et son ad-joint le député Luc MbargaAssembe ont travaillé avecle reste des acteurs dont lemaire de Mbalmayo, ZangMba Obele. Ce travail s’estaccompagné du renforce-ment des capacités desresponsables de base etdes acteurs de terrain duRdpc. Il s’est agi d’expli-quer aux militants le pro-cessus du vote. Lessensibiliser sur les diffé-rents articles du règlementde la campagne. Ici, l’on abeaucoup insisté sur la pro-vocation et le triompha-lisme. Conséquence, leNyong-et-So’o a obtenu90,67% de suffrages en fa-veur de Paul Biya. Car, l’exercice durant lacampagne consistait aussi àexpliquer aux responsablesde base, communaux et lo-caux du Rdpc le contenudes différentes circulairesdu président national duRdpc, Paul Biya à propos de

l’organisation et de laconduite de la campagnedes élections présidentielles2018. D’où la nécessité aucours des meetings et duporte-en-porte, d’élaborerde manière participative etinclusive les activités de lacampagne pour chacunedes 06 sections de départe-ment du Nyong et So’o. Uneapproche participative ga-gnante qui, tout au long dela campagne électorale apermis de dissiper tous lesmalentendus. Les échanges

au rendez-vous, ayant fa-vorisé de voir clair dans lagestion matérielle des réu-nions. Au bout du compte, le cli-matologue actuellement di-recteur de l’Observatoirenational du changement cli-matique du Cameroun(Onacc) et le député ancienreceveur municipal à laCommunauté urbaine deYaoundé, auront constituéun duo de choc bien en-touré par les autres forcesvives du Nyong-et-So’o.

Le ratissage et la sensibilisation payants dans le Nyong-et-So’o L N

ARMAND NDJODOM ET JOSEPH ROLAND MATTA

Le duo Ndjodom etMatta fait dire auxresponsables locaux

du Rassemblement démo-cratique du peuple came-rounais (Rdpc) que la«victoire sans appel duRdpc est la manifestationdu choix de la base». Etpour cause, leurs deux prin-cipaux fils nommés par leprésident national pourconduire la campagne dansle coin, sont une émanationde la base du parti en fa-veur de qui, ils travaillenttant en fournissant lesmoyens qu’en administrantau sens plein du terme.Avec le concours des autresfils et filles de ce départe-ment, l’élection de Paul Biyaa été une «affaire aisée».Comme pour dire qu’aucun«candidat ne leur a été im-posé». D’où la campagnede persuasion, de sensibili-sation et ré-explication quele président et son adjointont organisé dans laBoumba-et-Ngoko. Une opération conduite augoût des observateurs,

avec pétulance au pointd’obtenir 92,42% de suf-frages en faveur de PaulBiya. Ce résultat qui s’estdessiné à travers les opéra-tions d’inscription dans leslistes électorales avec 43345 inscrits dans cette par-tie du pays où depuis tou-jours, le Rdpc s’est illustrécomme un feu de broussedans la savane. D’après leséchos qui nous sont parve-nus le jour du scrutin, lamobilisation des électeursétait au paroxysme de Yo-kadouma à Kika, en pas-sant par Moloundou etSalapoumbè. Les popula-tions de ces différentes lo-calités se sont mobiliséespour aller plébisciter leur«champion». Il se dit d’ail-leurs ici que depuis l’acces-sion du Cameroun àl’indépendance dans les an-nées 1960, les populationsde ce département avaientdéjà choisi leur camp. «Celui du pouvoir». Lecamp de ceux qui avaientchoisi de construire le Ca-meroun dans la paix et la

concorde. Les mouvementsde résistance observésdans les zones de Moloun-dou et Salapoumbè sontrestés gravés dans les mé-moires au point de ne pastrouver de terrain fertiledans cette forêt équatorialequi a vu naitre RolandMatta et Armand Ndjodom.Le premier en a fait sonenvironnement normal etcadre de travail. Fils de Yo-kadouma dans le départe-ment de laBoumba-et-Ngoko, il fut lepremier directeur duMansa Hôtel de Bertoua. Ila également été député àl’Assemblée nationale pen-dant deux mandants suc-cessifs, avant d’être nomméau poste de secrétaired’Etat au ministère des Fo-rêts et de la Faune. Prési-dent d’une Ong qui luttecontre la déforestation,c’est aussi un ancien prési-dent du comité d’organisa-tion de l’assembléegénérale des parlemen-taires du bassin du Congoen 2006. Dans les milieux

politiques à l’Est, on lui at-tribue en grande partie larésurrection du Rdpc en2002 lors des élections lé-gislatives dans la Boumba-et-Ngoko. Le second est inspecteurdes Postes et Télécommuni-cations hors échelle. Secré-taire d’Etat auprès duministre des Travaux pu-blics chargé des routes de-puis mars dernier, il aura

occupé le poste de secré-taire général du ministèredes Postes et des Télécom-munications. Armand Ndjo-dom a servi la hauteadministration pendant plusde 27 ans. Au début de sacarrière professionnelle en1991, il a été chef de ser-vice des distinctions honori-fiques au ministère duTravail et de la Prévoyancesociale.

Le tandem gagnant de Paul Biya dans la Boumba-et-Ngoko A G O

Page 9: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

Essingan N°133 |du jeudi 1er novembre 2018 | 9

L a semaine d'EssinganEconomie

ailleurs question de développerdes curricula du préscolaire, duprimaire, des Enieg, des Cetic etdes Eniet dans le domaine del’enseignement et de la forma-tion agricoles. Sans oublier derenforcer les capacités des en-seignants des écoles mater-nelles, primaires des Enieg, desCetic, des Eniet ainsi que desacteurs de la chaine de supervi-sion», a déclaré Henri EyebeAyissi. La durée du projet est detrois ans renouvelable. Le Pie-fares est financé par le budgetd’investissement public.

1,533 milliard de Fcfa Ce dernier est constitué par lescontributions du Minader, Mine-sec et Minedub et s’élève à1,533 milliard de Fcfa. Le Mina-der devrait contribuer à hauteurde 36% dudit budget, tandisque les deux autres ministèresparticiperont à hauteur de 32%chacun. Le projet couvre l’éten-due du territoire national et sonsiège est situé à Yaoundé. Il estdoté de deux organes : le comitéde pilotage qui est l’organe dedécision et d’orientation et lacoordination qui est l’organed’exécution technique. La maî-trise d’ouvrage est assuréeconjointement par les trois mi-nistères. Pour comprendre pour-quoi c’est le Minader qui est latête de proue du Piefrares, il fautconvoquer le décret du 15 avril2005 portant organisation duministère en charge de l’Agricul-

ture. Ledit décret assigne à ce dépar-tement ministériel en son article123, la mission d’intégrer l’en-seignement et la formation agri-coles dans les dispositifsd’enseignement scolaire, en liai-son avec les administrationsconcernées. Ce qui est actuelle-ment le cas. Les résultats à longterme escomptés par le projetsont, entre autres, la publicationde cinq textes réglementairesrégissant l’intégration de l’ensei-gnement et la formation agri-coles dans les établissements ;l’opérationnalisation de 656 en-seignants et 500 acteurs de lachaîne de supervision pédago-gique dans le domaine de l’en-seignement et de la formationagricole ; 2000 écoles accompa-gnées dans la création des jar-dins et vergers scolaires. L’agriculture camerounaise re-présente le plus grand potentield’emplois, dans un contexte oùle chômage des jeunes constitueune grande préoccupation del’Etat. Or, d’après l’Union euro-péenne, seulement 0,3% dejeunes au stade post scolairechoisissent de faire carrière dansle secteur de l’agriculture, cer-tainement parce qu’ils n’y ontpas été préparées et sensibilisés; d’où l’intérêt d’une politique vi-sant à inculquer aux jeunes, laculture des métiers agricolespendant leur cursus préscolaireet scolaire.

De la bouche même dumaire de Sa’a, ce petitarrondissement du dé-

partement de la Lekié a rare-ment reçu autant de ministres àla fois. En effet, le 30 octobre2018, Jean Blaise Messina Noah,a accueilli Henri Eyebe Ayissi,ministre en charge de l’Agricul-ture et ses collègues de l’Ensei-gnement secondaire (NalovaLyonga) et de l’Education debase (Youssouf Adidja Alim). Letrio gouvernemental est allé lan-cer le projet d’intégration de

l’enseignement et de la forma-tion agricole rurale dans les éta-blissements scolaires (Piefares).Selon les explications du Mina-der, les objectifs poursuivis parle Piefras sont d’intégrer l’ensei-gnement et la formation agricoleet rurale dans les établisse-ments scolaires du Cameroun. «De façon spécifique, il estquestion de produire des textesréglementaires régissant l’inté-gration de l’enseignement et laformation agricole dans les éta-blissements scolaires. Il est par

RÉFORME

En compagnie de ses collègues du secteur de l’éducation, Eyebe Ayissi alancé le 30 octobre à Sa’a, le projet d’intégration de l’enseignement etde la formation agricole rurale dans les établissements scolaires (Pie-fares).

Le Minader inscrit l’agriculture à l’école

dent du tribunal compétent.» Enréalité, souffle-t-on, Mtn Came-roun passe des moments finan-ciers très difficiles, imputables àcertains faits importants. En in-terne, « la crise dans le Nord-ouest et le Sud-ouest a desrépercussions sur notre chiffred’affaires. Il est en régression.Dans ces zones, ce chiffre d’af-faires a régressé de 20%. Vouscomprenez ce licenciement éco-nomique qui, sauf changementde dernière heure, concerne 81personnes. » Crise anglophonedonc, d’accord. Mais les mobilessont complexes et multiples, lessecousses de Mtn au Nigeriasont arrivées jusqu’ici.

Perte d’ragent Tout le groupe a financé, doncMtn Cameroun a puisé dans sescaisses, au moment même oùles clients utilisent les réseauxsociaux de plus en plus et émet-tent leurs appels par ce canal.En un mot comme en mille, «l’entreprise perd beaucoup d’ar-gent. En début d’année 2018, ledirecteur financier avait dit quesi cela continuait ainsi, on fermele Cameroun. Entretemps lapression est montée, la gestiondes antennes confiées à la unesociété libanaise Ihs, présentée

comme un as dans la brancheréseau, coûte la vertigineusesomme à versé à Ihs, presqu’unmilliard de francs par mois, «c’est le prix à payer pour que leréseau ne tousse pas », expliqueune voix digne de foi. Les fi-nances, indique-t-on, devien-nent un peu rares au sein decette entreprise qui compte 600employés directs au Cameroun,tout comme pour avoir une ligneinterne, il faut attendre troisjours. Le licenciement économique esten application. Au sein de Mtn àAkwa l’on pense que les em-ployés remerciés sont chanceux,« il y a des gens qui gagnaientun million, deux millions, troismillions. On calcule donc votresalaire brut, on le multiplie parle nombre d’années passées à lamaison, on y ajoute d’autres in-demnités, quelqu’un peut se re-trouver avec 150 millions. Lesyndicat a joué son rôle, il y a eudes négociations. Il y en a quiont fait seize ans et qui sont surle départ. Il y en a même quisouhaitaient que leur nom soitmis sur la liste des remerciés »,explique une voix de Mtn. Maiscertains candidats sur le départrestent perplexes. « Nousn’avons pas compris le choix des

personnes à licencier. C’était surquelle base ? On nous a juste ditque les chefs de départementont envoyé les noms », fustigeune source. A ceux qui s’en vont au quartierpour une nouvelle vie, Mtn Ca-meroun promet un retour auposte si la situation financièrevenait à s’améliorer. « C’est latroisième fois que cela arrive ici,indique un employé de Mtn nonlicencié. Il y en a qui avaient étécompressés, avaient eu tout cequ’il fallait pour une bonne sépa-ration, et plus tard, avaient étérappelés.» Certains employéssur le départ piaffent et accu-sent beaucoup le managementde Mme Philisiwé Sibiya, l’ex di-recteur général, qui, seconvainc-t-on, a aidé Mtn Came-roun à aller plus bas dans sesperformances financières. AlorsMtn Cameroun va-t-elle fermer ?« Ce n’est pas exclu. Si mêmeles caisses étaient pleines, onaurait licencié plus », pense unemployé sur le départ. « Non,c’est la troisième fois que celaarrive, je vous l’ai dit, il est pos-sible que la situation se norma-lise », déclare une source chezMtn Cameroun.

TÉLÉCOMMUNICATIONS

Juste devant la guérite deMtn à Douala, il est un peuplus de 11h ce 29 octobre

2018. Une jeune dame fait desva-et-vient, tenant en main sacarte d’accès dans les bureauxde l’entreprise. Cette petitescène attire l’attention d’un em-ployé encore en service, qui ta-quine cette jeune femmemoulée dans un pantalon jeans.Réponse de la concernée, «laisse-moi profiter encore demes derniers moments à Mtn »,lâche-t-elle, petit sourire mali-cieux en coin. C’est que, depuisle 26 octobre 2018, une lettrede rupture de contrat est servieà certains employés. Signée parHendrik Kasteel, directeur géné-ral et de Victor Oben, le bossdes ressources humaines. Ces deux figures autorisées dela maison écrivent : « La récenteréorganisation de notre sociétéa eu pour effet la suppression oula transformation de certains

postes (…) Ainsi avons-nous leregret de vous notifier par laprésente, la rupture de contratde travail qui vous lie à Mtn Ca-meroun à compter du 31 octo-bre 2018. » Cette lettre derupture de contrat annonce auxemployés concernés par cettemesure que le calcul de leurs in-demnités et avantages seraconforme au protocole d’accorddu 18 octobre 2018 signé entreles représentants du personnelet la direction générale de Mtn,le tout, sous les auspices du mi-nistère du Travail et de la sécu-rité sociale. Mais attention, cetargent ne viendra pas commeça! «Le paiement effectif desdits in-demnités et avantages n’inter-vient qu’après la signature d’unprocès-verbal et conciliation to-tale devant l’inspecteur du tra-vail compétent, et l’appositionde la formule exécutoire surledit procès-verbal par le prési-

Dans les couloirs du géant sud-africain des télé-coms, on évoque des conditions financièreshyper difficiles. Toutes fois des primes debonne séparation sont octroyées aux partants.

Roger Messassa

Mtn Cameroun licencie 81 de ses employés.

Sylvain Andzongo

Le Minader entouréde l’assistance

Page 10: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

10 | Essingan N°133 | du jeudi 1er novembre 2018

L a semaine d'Essingan

L’avocat internationalaccuse MauriceKamto d’avoir eu dumépris pour les ré-formes. Raison pourlaquelle les Camerou-nais ont choisi la paixen votant Paul Biya.

L’embuscade estune technique dan-gereuse en poli-

tique. Pour qu’elle soitefficace, il faut faire de laprospective en amont etpiéger non seulementl’adversaire mais les ins-titutions. Ministre délé-gué à la justice il fallaitfaire des réformes. Plusgrave encore, il ne fallaitpas accepter de faire desSages des experts enarithmétique. Où étiez-vous quand les textesconfiaient la vérificationou encore le calcul auConseil constitutionnel?Elecam était suffisam-ment responsable aussisous le contrôle de l’At.Cela apprendra à nos sa-chants des beaux salons

qui sont en réalité the tolate comer. Pire encorepour nos amis oppo-sants, il faut attendre lespreuves du conseilconstitutionnel qui n’estpas une partie au procès. C’est de la rigolade. Oùavez-vous vu cela ? Pournous les juristes, et vousêtes des nôtres, mon-sieur le candidat Kamto,le résultat est correct parla force du droit. Il n’y a

pas de recours possible.Le peuple de bonne foi secontentera des instru-ments valables juridique-ment. Il fallait faire desréformes. La commu-nauté internationale nepeut rien sauf à violer ledroit Camerounais etdans ce cas nous ne lais-serons pas faire. Accuserles juges est l’expressionde la mauvaise foi carac-térisée. Nous sommesconscients des limites denos textes de loi. Et nousallons améliorer notredroit pour le challenge àvenir. Notre jeune démo-cratie est en construc-tion. Il ne faut pas lui

reprocher des pas malhabiles. Prix du sang Encore sur les sachantsd’aujourd’hui n’ont rienvu avant; à moins d’avoircru s’en servir; auquelcas ils ont mal joué. Jepeux comprendre que leserreurs de décomptecréent de la frustration.À Foumban, la vérité estune poudre d’eau puiséedans le Noun. C’est pourcela que dans notreRoyaume, où je suisaussi gardien du temple,il est enseigné aux futurspolitiques qu’on ne ren-verse pas un baobabsans élan. Monsieur PaulBiya a préparé les élec-tions depuis sa dernièreélection. La rue. N’im-porte quoi! Le Camerounn’est pas notre jumeaud’ivoire. Nos Ancêtresont béni nos parents quise sont battus. Notre in-dépendance est le prixdu sang. Nos pères Mou-mie, Um Nyobe…, ontpayé cher. L’armée ca-merounaise protège dés-ormais le peuple. Ce n’est plus l’armée co-loniale. Tous les grandsofficiers sont camerou-nais et de nos familles.Nous maîtrisons notredevenir. Merci à Ahidjo età Biya. Ce ne fut pas fa-cile face au néocolonia-lisme rempart etagressif. Un camerounaisne fera Jamais la guerreà son frère. Entretenircette idée est ridicule.Celui qui essayera payerale prix de sa bêtise. J’au-

rai été le premier à la dé-clencher si elle était sal-vatrice. Non mille foisnon ! Elle ne se justifie nihier ni aujourd’hui. J’aiplus de raison que monConfrère Kamto et com-pagnies sur ce plan. Pourme battre pour le chan-gement des 1989 à NgoaEkele, les antidémo-crates ont tué mon frèreSoulemane Ndam (à maplace) dans ma chambreà l’université. Et nos nouveaux oppo-sants à l’époque étaientdes invités au banquetd’Etoudi. Paul Biya n’yétait pour rien dans monmalheur. Et c’est le résul-tat d’une longue re-cherche des coupables.Agir pour la paix et laconfiance entre les peu-ples et désormais un im-pératif catégorique. Debraves Camerounais ontchoisi la paix en votantMonsieur Biya sans in-tention d’aller à la soupe.Je plains ceux qui râlentpour avoir rater la man-geoire nationale. Notrepays n’est pas un gâteauet le grand âge nest pasune maladie. Je suis filsde vieillard et ne tolèrepas le manque de res-pect à l’endroit desSages. Tout se négociedans le respect. Amélio-rons le système came-rounais et nous seronsrespectés chez nous et àtravers le monde. Hon-neur et fidélité à nos an-cêtres Vive la fratriecamerounaise. Vive le Cameroun!

La rue. N’importe quoi! Le Cameroun n’est pasnotre jumeau d’ivoire. Nos Ancêtres ont béni nosparents qui se sont battus. Notre indépendanceest le prix du sang. Nos pères Moumie, UmNyobe…, ont payé cher. L’armée camerounaiseprotège désormais le peuple.

Non à la politique de l’embuscade

Me Nji Mfenjou

Libres propos

Directeur de PublicationMarie Robert ELOUNDOU

Conseiller spécialJulien NGA EBEDE

Directeur des rédactionsLéger NTIGA

Secrétaire de rédactionSylvain ANDZONGO

ChroniqueurOmer ZANG SIDJOU

Rédaction centraleMarie Flore NGUIMBOUSGisèle LEKINIJean Pierre BITONGOCarole TONOCrescence Yolande AKABAElvis Serge NSAAAnge Michel NGASerge Wandji

Agence de l'EstAnge-Gabriel OLINGA.

RelectureJulien NGA EBEDE

PhotographeLuc FOUDA

InfographeCharles Ledoux ATEBA ATEBA

ImprimerieJV-GRAPH

DistributionCEDIPRESS

Page 11: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

Essingan N°133 |du jeudi 1er novembre 2018 | 11

es stades d'EssinganL

Après l’aéroport internationalde Garoua, site particulière-ment sensible dans le disposi-tif, ce sont les stadesd’entraînement de Coton Sportet de Poumpoumre qui ontsuscité l’attention de l’équipede la Caf. Comme lors des précédentesinspections de l’instance faî-tière du football africain, lePDG de Prime Potomac, l’en-treprise en charge des travauxde ces deux enceintes, a ré-pondu à toutes les interroga-tions avec une précisionattestant de sa parfaite maî-trise de son ouvrage. Voiesd’accès et d’évacuation, clô-tures et protections, espaceset matériels de contrôles engradins comme en vestiaires,logistique technologique, BenModo a déroulé l’éventail del’arsenal sécuritaire prévudans chacun des quatre stadesdont Prime a la responsabilité,histoire de montrer que cet as-pect a été fortement pris encompte. D’ailleurs, ainsi quenous l’explique une sourceproche de l’entreprise, unebonne partie du dispositif dansce domaine a été mis en placesous la supervision de la Délé-gation générale à la Sûreté na-tionale (DGSN), notammentles caméras de vidéo-surveil-lance. Une vingtaine en toutdevraient équiper chaque en-ceinte, dont quinze pour lasurveillance de l’extérieur no-

tamment les parkings et lesabords de stade, et cinq pourl’intérieur (gradins et ves-tiaires). Un matériel de pointedéjà commandé auprès d’uneentreprise américaine derenom, et qui arrivera enmême temps que d’autres ins-tallations électriques et élec-troniques destinées auxtravaux de finition. Car mêmesi la mission de la Caf s’inté-ressait en priorité à la sécurité,elle a pu noter avec satisfac-tion que pour ce qui est de l’in-frastructure elle-même, leschantiers de Prime Potomac ti-rent déjà vers la fin.La visite s’est ensuite poursui-vie à l’hôtel de la Cité logé auquartier Plateau, et réalisé parMota Engil. Ce site là même oùl’effondrement d’une dalle il ya deux mois, a suscitéquelques inquiétudes. Inquié-tudes depuis levées, ont ras-suré les responsables duchantier, qui ont garanti que ledéroulement des travaux etquand il sera opérationnel lefonctionnement de l’établisse-ment, se poursuivront dans lasécurité totale. Avec l’appuides autorités administrativessous la conduite du gouver-neur du Nord Jean Abate Edi’i,et des forces de maintien del’ordre de la région, déjà mo-bilisées pour que la quiétudeet la sérénité qui caractérisentla région, continuent à être demise.

Les normes, la qualité,mais aussi et surtout lasécurité. La troisième

exigence du cahier de chargeCAF pour les infrastructures dela CAN TOTAL CAMEROUN2019, est au centre de la qua-trième mission d’inspectionCAF au Cameroun, dont Ga-roua a accueilli la deuxième

étape lundi dernier. Sous laconduite du colonel nigérianDjibrila Hima Hamidou,l’équipe d’inspection qu’ac-compagnait le ministre came-rounais des Sports et del’Education physique BidoungMpkatt a voulu s’assurer desconditions sécuritaires misesen place sur chaque site.

INSPECTION SÉCURITAIRE DE LA CAF À GAROUA

L’entreprise a montré lors de la mission d’inspection Caf lundidernier, que ce volet a été fortement pris en compte surchaque ouvrage dont elle a la charge.

Prime Potomac à la pointe des normes

dou, par ailleurs membre de lacommission des associations dela Fifa, a effectué une visited'inspection sécuritaire des dif-férentes structures sportives,sanitaires, aéroportuaires et hô-telières des six sites de la Can(Yaoundé à Nfandena etOlembé, Douala, Limbé, Buéa,Bafoussam et Garoua). Le Nigé-rien était accompagné du Nigé-rian Christian Emeruwa, duSuisse Serges Dumortier et dugénéral Jean Bosco Kazura duRwanda. Il était surtout ques-tion d'arrimer le Cameroun auxexigences du cahier de chargesde la Confédération africaine defootball (Caf). Notamment en cequi concerne la mise à jour dustanding des structures opéra-tionnelles, des mesures et desmoyens de sécurité dans lesstades, les hôtels, les aéroports,les hôpitaux ainsi que sur l’en-semble des trajets à destinationdes différents sites de déroule-ment de la 32e Can. L'on a insisté sur la mise en exé-cution, de façon définitive, detoutes les recommandations for-mulées jusqu'alors, du respectscrupuleux des plannings et dé-lais contractuels transmis à laCaf. L’un des temps forts de

cette quatrième visite, en dehorsdes descentes sur le terrain, aété l’entretien avec le ministredélégué à la présidence de la Ré-publique chargé de la Défense,Joseph Beti Assomo. Une ren-contre à laquelle prenaient partle secrétaire d’Etat auprès duMindef chargé de la gendarmerienationale, Yves Landry GalaxEtoga, et le général de corpsd’armée René Claude Meka, chefd’état-major des armées. Lesinspecteurs de la Caf et de la Fifaont été rassurés quant aux me-sures sécuritaires qui serontprises pendant la Can 2019. No-tamment le site de Buea-Limbedans la partie anglophone dupays qui va abriter les rencontresde la poule E. Bien plus, ils ont voulu avoir unebonne idée du dispositif sécuri-taire, des plans d’évacuation desdifférents sites. Mieux, ils ont étéédifiés sur toutes les capacitésqu’offre le système de vidéosur-veillance intelligent déployé parla police camerounaise. Concer-nant toujours l'encadrement sé-curitaire de la Can Cameroun2019, les experts de la Caf et dela Fifa ont reçu les assurances duministre de l'Administration ter-ritoriale (Minat), Paul Atanga Nji.

«Le chef de l’État, le présidentPaul Biya, a pris toutes les me-sures appropriées pour que laCan Total Cameroun 2019 se dé-roule dans d’excellentes condi-tions. Il a mis à disposition desmoyens pour l’achat des équipe-ments ultramodernes qui serontdéployés sur tous les sites afind’assurer l’encadrement sécuri-taire de l’ensemble de la compé-tition», a déclaré le Minat aucours de l'audience. Le Minat s’appuyait ainsi sur lasécurité menée autour de la der-nière élection présidentielle, afinde rassurer ses visiteurs. «Le dé-roulement sans incident du scru-tin présidentiel le 07 octobredernier prouve à suffisance quele Cameroun a la capacité et lacompétence pour relever tous lesdéfis sécuritaires qui pourraientl’interpeller», a argumenté PaulAtanga Nji. Faisant savoir quesur le terrain, les gouverneurs derégion qui sont présidents descomités de site, tiennent desréunions hebdomadaires d’éva-luation. Cette méthode, à encroire le Minat, permet au Co-mité local d’organisation (Cocan)de disposer d’informations crédi-bles pour s’ajuster en cas depréoccupation.

Le Cameroun rend une copie sans fauteEVALUATION

Ce sont les conclusions des séances de travailentre la délégation mixte Fifa-Caf, le Comité na-tional d'organisation et les responsables de laCommission interministérielle de sécurisationde la compétition que va abriter le Cameroundu 15 juin au 13 juillet 2019.

Par Jean-Pierre Bitongo

Du 26 octobre au 1er no-vembre 2018, la déléga-tion d'experts conduite

par le président de la Fédérationnigérienne de football, le colo-nel-major Djibrilla Hima Hami-

Par Marie Robert Eloundou à Garoua

Page 12: 400 FCFA n° 133 du 1er novembre 2018 3 année Directeur de ...€¦ · après la rentrée scolaire 2018-2019 en raison de l’inaccessibilité jusqu’à date des fonds recouvrés

12 | Essingan N°133 | du jeudi 1er novembre 2018

LL a publicité d’Essingan