40 jours de prière 2014

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40 Jours de priere pour le changement La qualité du disciple Au-delà des définitions multiples et diverses que nous pouvons donner à la notion de disci- ples, Jésus nous donne une définition claire et nette de ce qu’est un véritable disciple. Et lorsque nous lisons ce texte de jean 13: 35, nous devons nous poser la question de savoir si notre vie personnelle répond à cette défini- tion. Dans ce texte, Jésus ne définit pas le disciple comme étant quelqu’un qui fait mais comme quelqu’un qui aime. Comme quelqu’un qui est en relation. Ce qui fait de nous des disciples, c’est d’abord cette capacité à aimer les autres. Le christianisme est une religion de la relation: relation avec Dieu et avec les autres. il ne s’agit pas de vivre son salut en solitaire mais en étant solidaires des autres. Nous allons durant ces 40 jours réapprendre à travers la Parole de Dieu ce que Dieu veut nous dire concernant notre relation à l’autre, dans le couple, dans nos familles, dans nos églises, dans nos relations au travail,... Nous parlerons de l’amitié, de la fraternité, du par- don et de la réconciliation. Et nous allons nous rendre compte que nous avons souvent dévié de ce que Dieu attendait de nous. Il ne s’agira pas de pointer du doigt, mais de nous examiner nous-mêmes et de laisser l’Esprit nous révéler ce qui, dans nos vies, ne corres- pond pas à la volonté de Dieu. Pourquoi ce thème pour nos 40 jours de prière? Certains me diront que cela n’est pas si important que cela! L’important diront certains, c’est d’être en relation avec Dieu! Eh bien non! La Bible enseigne que la réconcilia- tion avec Dieu amène la réconciliation avec l’autre. Cette réconciliation avec l’autre est même un signe visible de ma qualité de disci- ple. Beaucoup de situations problématiques dans nos familles, dans nos communautés reli- gieuses, dans notre vie quotidienne sont des problèmes relationnelles. Et il est dommage de le dire: le fait d’être chrétien ne nous diffé- rencie pas des autres. Mésententes, conflits, querelles, malentendus, manque de pardon, problème de réconciliation, jalousie, violence; tout cela résulte bien souvent de notre diffi- culté à entrer et à entretenir des relations pa- cifiques, saines et constructives. Nous sommes des êtres de relations. Que nous le voulions ou non, nous sommes condamnés à vivre avec les autres. Nous ne pouvons être pleinement heureux sans les au- tres. Certes, nos relations ont été abîmés par le péché. Mais la bible nous présente la grâce de Dieu comme un remède au péché. La grâce a donc des incidences sur notre relation avec Dieu, mais aussi avec les autres. La grâce n’est pas seulement de moi avec Dieu, mais fait de moi un être nouveau qui rentre dans le projet premier de Dieu: créer une communauté d’hommes et de femmes égaux et interdépendants. Seigneur, aide-moi à comprendre que tu m’as créé pour être en relation avec toi et avec les autres. Aide-moi à entretenir de bonnes relations avec les au- tres et à véritablement être comme tu le désires. Jour 1 : Lundi 27 octobre 2014 Ma priere pour aujourdhui «Ayez de l’amour les uns pour les autres. Alors tout le monde saura que vous êtes mes disciples.» Jean 13: 35 Reflexions Suis-je conscient d’être un être créé par Dieu pour être en relation avec les autres et avec Dieu? Quelles sont les implications pratiques de cette vérité dans ma vie? Comment vivre aujourd’hui cette vérité alors que tout nous pousse à l’individualisme?

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40 Jours de priere pourle changement

La qualité du discipleAu-delà des définitions multiples et diversesque nous pouvons donner à la notion de disci-ples, Jésus nous donne une définition claire etnette de ce qu’est un véritable disciple. Etlorsque nous lisons ce texte de jean 13: 35,nous devons nous poser la question de savoirsi notre vie personnelle répond à cette défini-tion. Dans ce texte, Jésus ne définit pas le disciplecomme étant quelqu’un qui fait mais commequelqu’un qui aime. Comme quelqu’un qui esten relation. Ce qui fait de nous des disciples, c’estd’abord cette capacité à aimer les autres. Lechristianisme est une religion de la relation:relation avec Dieu et avec les autres. il nes’agit pas de vivre son salut en solitaire maisen étant solidaires des autres. Nous allons durant ces 40 jours réapprendreà travers la Parole de Dieu ce que Dieu veutnous dire concernant notre relation à l’autre,dans le couple, dans nos familles, dans noséglises, dans nos relations au travail,... Nousparlerons de l’amitié, de la fraternité, du par-don et de la réconciliation. Et nous allonsnous rendre compte que nous avons souventdévié de ce que Dieu attendait de nous. Il nes’agira pas de pointer du doigt, mais de nousexaminer nous-mêmes et de laisser l’Espritnous révéler ce qui, dans nos vies, ne corres-pond pas à la volonté de Dieu. Pourquoi ce thème pour nos 40 jours de

prière? Certains me diront que cela n’estpas si important que cela! L’important dirontcertains, c’est d’être en relation avec Dieu! Ehbien non! La Bible enseigne que la réconcilia-tion avec Dieu amène la réconciliation avecl’autre. Cette réconciliation avec l’autre estmême un signe visible de ma qualité de disci-ple. Beaucoup de situations problématiques dansnos familles, dans nos communautés reli-gieuses, dans notre vie quotidienne sont desproblèmes relationnelles. Et il est dommagede le dire: le fait d’être chrétien ne nous diffé-rencie pas des autres. Mésententes, conflits,querelles, malentendus, manque de pardon,problème de réconciliation, jalousie, violence;tout cela résulte bien souvent de notre diffi-culté à entrer et à entretenir des relations pa-cifiques, saines et constructives. Nous sommes des êtres de relations. Quenous le voulions ou non, nous sommescondamnés à vivre avec les autres. Nous nepouvons être pleinement heureux sans les au-tres. Certes, nos relations ont été abîmés parle péché. Mais la bible nous présente la grâcede Dieu comme un remède au péché. Lagrâce a donc des incidences sur notre relationavec Dieu, mais aussi avec les autres. Lagrâce n’est pas seulement de moi avec Dieu,mais fait de moi un être nouveau qui rentredans le projet premier de Dieu: créer unecommunauté d’hommes et de femmes égauxet interdépendants.

Seigneur, aide-moi à comprendre que tu m’as créé pour être en relation avectoi et avec les autres. Aide-moi à entretenir de bonnes relations avec les au-tres et à véritablement être comme tu le désires.

Jour 1: Lundi 27 octobre 2014

Ma priere pour aujourd’hui

«Ayez de l’amour les uns pour les autres.Alors tout le monde saura que vous êtes

mes disciples.»Jean 13: 35

Reflexions

Suis-je conscient d’être un être créé par Dieu pour être en relation avec les autres et avec Dieu?Quelles sont les implications pratiques de cette vérité dans ma vie?Comment vivre aujourd’hui cette vérité alors que tout nous pousse à l’individualisme?

40 Jours de priere pourle changement

L’homme, un être de relationNous commençons notre parcours de prièreavec ce texte bien connu. Nous souhaitonsdurant ces 40 jours mettre l’accent sur laquestion des relations sous toutes sesformes.Il n’y a donc pas plus beau texte que cette pa-role de Dieu dans la Genèse.Lorsque Dieucrée l’homme, le récit de la Genèse au chapi-tre 2 nous montre un Dieu qui a tout prévupour le bonheur de l’homme: unmagnifique jardin, une relation en face à faceavec son Créateur, un régime alimentaire desplus sains. Il a aussi une mission formidable:dénommer tous les animaux de la terre. Il estdonc un partenaire de Dieu dans la création.Que lui manque-t-il? Rien jusqu’à ce qu’il serende compte que tous les animaux sont parpair et que lui est tout seul. Il n’a pas d’êtresemblable à lui. pas de possibilité de partageravec un vis-à-vis.Je me suis toujours posé la question suivante:Dieu, dans son omnipotence, ne s’était-il pasrendu compte de ce besoin chez l’homme?Mais, dans ma question, il y a une partie de laréponse. le Dieu omnipotent le savait. Alors,Dieu avait sûrement une leçon à apprendre àAdam et à nous aujourd’hui, à travers cetexte.Je crois que Dieu voulait surement attirernotre attention sur une chose importante:l’homme est un être de relation qui ne peutêtre pleinement heureux sans un vis-à-vis.

Certes, la relation avec Dieu est vitale. Maisl’homme ne peut se passer de la relation àl’autre. Un autre être semblable à lui. Et Dieuva donc prononcer cette phrase: «Il n’est pasbon que l’homme soit seul, je lui ferai uneaide semblable à lui.» Cette phrase montre ledésir de Dieu d’inscrire l’homme dans un envi-ronnement relationnel qui l’aidera à grandir età s’épanouir: relation avec Dieu et relationavec son prochain. Il ne s’agit pas d’un choixà faire entre les deux. Mais d’une manière devivre inscrite dans notre format de création,dans le mode d’emploi pour une vie heureusedonnée par le Concepteur céleste. Impossiblede sortir de ce format sans mettre en dangernotre bonheur et notre vie sur cette terre.Nous avons souvent réduit ce texte à la ques-tion du mariage. Mais je crois qu’il va beau-coup plus loin que cela. Dieu veut nousenseigner ici que la relation à l’Autre (Dieu) età l’autre (prochain) sont vitales pour la vie del’homme. Sans cela, il est incomplet. Il ressentun vide qu’il cherchera à combler d’une ma-nière ou d’une autre. Pourquoi ne pas simple-ment respecter ce mode d’emploi donné à laCréation. L’homme est un être de relation. Iln’a pas été créé pour se refermer sur lui-même. Il n’a pas été créé pour vivre seul,dans la solitude. Il a été créé pour être en re-lation avec Dieu et avec son prochain. Sonbonheur, sa croissance et son salut passe parlà.

Seigneur, aide-moi à comprendre que tu m’as créé pour être en relation avectoi et avec les autres. Aide-moi à entretenir de bonnes relations avec les au-tres et à véritablement être comme tu le désires.

Jour 2: Mardi 28 octobre 2014

Ma priere pour aujourd’hui

«L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon quel`homme soit seul; je lui ferai une aide

semblable à lui.»Genèse 2: 14

Reflexions

Suis-je conscient d’être un être créé par Dieu pour être en relation avec les autres et avec Dieu?Quelles sont les implications pratiques de cette vérité dans ma vie?Comment vivre aujourd’hui cette vérité alors que tout nous pousse à l’individualisme?

40 Jours de priere pourle changement

La Trinité: modéle de relation.Nous avons été créés à l’image de Dieu; c’estune vérité qui me remplit de joie. Je ne suispas le résultat de sombres cellules qui, parhasard, se sont rencontrées. Je suis le résul-tat du projet divin. J’ai été créé par Dieu dansun but bien précis. Il y a donc une relationentre moi et Dieu. nous y reviendrons demain.Mais le récit de la Genèse ne dit pas seule-ment que j’ai été créé par Dieu; il souligneque j’ai été créé à son image, à sa ressem-blance. Quelle vérité! Comment comprendrecela?Oui, je ressemble à Dieu dans ma capacité àentrer en relation avec les autres! Dieu n’estpas un dieu solitaire: il est un Dieu trinitaire.Trois personnes qui vivent en parfaite collabo-ration. C’est selon cette image de Dieu quenous avons été formés. Le pluriel du texte nefait aucun doute à ce sujet. Dieu est la première communauté. Il est troismais qui forment un. Un dans l’intention. Undans l’objectif. Un dans la mission. Il n’y a pasde dominant et de dominé. pas de hiérarchie.Impossible de retirer à Dieu une partie de cequ’il est : Père, Fils et Saint-Esprit fonction-nent ensemble et ensemble, ils sont Dieu. Dif-ficle à comprendre pour les humains limitésque nous sommes. Quelle image employéepour comprendre cela?En discutant dernièrement avec une amie,elle a utilisé l’image de l’oeuf. L’oeuf est com-posé de trois parties: le blanc, le jaune et la

coquille. Ce sont les trois parties qui for-

ment l’oeuf. Vous ne pouvez prendre l’unedes parties et dire que vous avez un oeuf enmain. Retirer une partie et vous n’avez pas unoeuf. Il en est de même de Dieu. Père, Fils etSaint-Esprit son indissociables. C’est à cette ressemblance que nous avonsété créés. Nous sommes des êtres relation-nels avec comme modèle les relations harmo-nieuses de la Trinité. «Dieu est essentiellement un Dieu de commu-nauté. Dieu lui-même n’existe pas en dehorsde la communauté. Au coeur même de Dieu,en son centre, gît l’idée de communauté. Onne peut vraiment comprendre Dieu en dehorsde son existence en communauté. Et toutcomme Dieu ne peut eixster seul, son peuplene le peut pas non plus. [...] Dans un mondedétruit par des communautés brisées, Dieucherche à restaurer dans l’humanité convertieune démonstration de ce qu’est une authen-tique communauté, parce qu’une commu-nauté authentique est le reflet du Dieu qui viten communauté. Il est impossible de restaurerl’humanité à l’image de Dieu sans une restau-ration de la communauté.» Russel BURRILL,Révolutionner l’Eglise du 21ème siècle,page 18.On ne peut concevoir la vie avec Dieu sansparler de relations avec les autres. On ne peutconcevoir la vie chrétienne comme étant unemarche solitaire. Dieu nous a crées pour quenous entrions en relation avec lui et avec lesautres.

Seigneur, merci de m’avoir créé. Merci de m’avoir créé à ton image. Lepéché a altéré cette image en moi, mais par tagrâce, je souhaite revenir àton plan pour moi afin de retrouver ton image en moi. Au nom de Jésus.

Jour 3: Mercredi 29 octobre

Ma priere pour aujourd’hui

«Faisons les êtres humains à notre image,et qu’ils nous ressemblent vraiment! ...»

Genèse 1: 26a

Reflexions

As-tu réalisé que le modèle de relation que Dieu nous propose est basé sur les relations entre lestrois personnes de la Trinité: Père, Fils et saint-Esprit? Quelle implication cela a-t-il dans ma viequotidienne?

40 Jours de priere pourle changement

Hommes et femmes: égaux devantDieu.Voici un sujet qui revient souvent dans notresociété. Dans ce monde machiste, beaucoupd’hommes élaborent divers concepts pour affir-mer que l’homme est supérieur à la femme. Ilsvont même jusqu’à utiliser la Bible pour étayerleurs arguments. Pour certains l’homme ayantété créé avant la femme, cela lui donne unesupériorité. Et cette conception amplifié parnotre nature pécheresse a créé des hommesqui croient avoir tous les droits sur la femme. Homme et femme sont-ils égaux? Ce débatexiste aussi au sein des communautés reli-gieuses. Le texte biblique dit-il cela? Le dit-ildans les termes que certains utilisent au-jourd’hui? Nous l’avons déjà dit, le modèle de relationsproposé à l’homme est la Trinité. Hommes etfemmes sont donc égaux dans leurs relationsinterpersonnelles. Alors pourquoi parler desoumission de la femme envers l’homme?L’apôtre Paul dit: «Obéissez les uns aux autrespar respect pour le Christ, les femmes à leurmari comme au Seigneur. En effet, le mari estle chef de sa femme, comme le Christ est lechef de l’Eglise qui est son corps. Commel’Eglise obéit au Christ, les femmes doiventobéir pour tout à leur mari.» Ephésiens 5: 21à 24. Ce texte de l’apôtre Paul a fait coulerbeaucoup d’encre et a souvent été mal com-pris. Pourtant, lorsque nous le lisons dans lecontexte du passage, il ne pose aucun pro-blème et ne dit nullement que l’homme est su-périeur à la femme dans le sens où nous

l’entendons aujourd’hui. Ce texte ne dit nulle-ment que la femme perd toute personnalitéface à l’homme. Ce texte ne dit pas quel’homme devient un tyran qui doit faire marchersa femme à la baguette. Le texte ne donnepas raison à tous ces hommes qui maltraitentleurs femmes physiquement et psychologique-ment. Le texte dit que la femme accepte de se sou-mettre à l’homme comme l’Eglise se soumet àChrist. Jésus ne dirige pas l’Eglise à la ba-guette, à coup d’injures ou d’intimidation. Ilaime son Eglise et la conduit avec une tendrecompassion. Il subvient à ses besoins, la guideet lui propose sa grâce. Il l’entoure de sa ten-dresse et même quand elle agit mal, il vient àsa rencontre et lui offre son pardon. «Une femme qui se soumet à son mari et selaisse régenter dans les moindres détails de savie domestique, qui abandonne sa propreidentité, ne sera ni d'une grande utilité, nid'une grande bénédiction ici-bas. Elle ne ré-pondra pas au plan de Dieu pour elle. Ellen'est qu'une machine manipulée par la volontéet l'esprit d'un autre. Dieu a doté chacun,homme ou femme, d'une identité et d'une per-sonnalité, afin qu'ils puissent agir d'eux-mêmesdans la crainte de Dieu.» Ellen G. WHITE,Conseils sur la conduite sexuelle, l’adultère etle divorce, page 18.Dans nos relations hommes/femmes, n’ou-blions jamais que nous sommes créatures deDieu ayant besoin de sa grâce. N’oublions pasqui nous sommes et qui est celui qui nous acréés à son image.

Seigneur, aide-moi à considérer chaque femme comme toi tu considères tonéglise. Aide-moi à ne pas me laisser entrainer dans des conceptions sur lesrelations humaines qui ne correspondent pas à ta volonté. Au nom de Jésus.

Jour 4: Jeudi 30 octobre

Ma priere pour aujourd’hui

«Alors Dieu crée les humains à son image,et ils sont vraiment à l’image de Dieu. Il les

crée homme et femme»Genèse 1: 27

Reflexions

Si je suis un homme, comment je traite les femmes en général? Si je suis marié, comment jetraite ma femme? Ai-je pour ma femme le même rapport que Christ a envers son Eglise?

40 Jours de priere pourle changement

La famille selon DieuCe verset de la Genèse nous présente le pre-mier mariage entre les deux êtres créés parDieu. Et le récit de la Genèse ne laisse aucundoute sur le sexe de ces deux premiers êtres.Il s’agit bien d’un homme et d’une femme. Le texte expliquant nos origines est très clair etDieu, à travers plusieurs répétitions, réponddéjà à des concepts que nous voyons fleurir iciet là aujourd’hui: notion de genre, légalisationdu mariage homosexuel. Dieu a laissé le choix à chaque être humain.Chacun peut accepter le projet de Dieu ou lerefuser. Mais nos choix personnels ne doiventen aucun nous amener à remettre en questionla Parole de Dieu. Chacun peut se détournerdu texte biblique, mais vouloir changer la Pa-role ou la faire dire ce qu’elle ne dit pas, nerend pas le péché acceptable, ne nous dé-douane pas de notre responsabilité. Nous devons accepter les choix des uns etdes autres. Mais les autres doivent aussi ac-cepter nos choix de suivre le projet de Dieu.Les pensées de la majorité ne peuvent paschanger les plans de Dieu. Un vote dans uneassemblée ne peut nous soustraire à la vo-lonté et au projet de Dieu.Alors certains ont l’impression que parler demariage, de relations sexuelles uniquementdans le mariage, d’hétérosexualité, c’est êtrevieux jeu, rétrograde. Eh bien, préférons la sû-reté et la cohérence du projet de Dieu à l’in-

certitude des projets humains. Le mariage est le premier cadeau offert à l’êtrehumain. Ce cadeau a un but bien précis.Certes, il s’agit de peupler la terre. Dieu aconfié à nos premiers parents une responsabi-lité: donner la vie. C’est là encore l’une des ca-ractéristiques de notre ressemblance avecDieu. Mais ce don de la vie est prévu dans uncadre bien précis: le mariage entre un hommeet une femme. C’est dans ce contexte que leshumains doivent grandir. Dans ce contexte,qu’ils commencent leurs vies avec comme tu-teurs des parents qui doivent les conduire versDieu. Ainsi donc, les enfants que nous engen-drons ne sont pas seulement les nôtres. Ilsn’ont pas seulement pour but notre plaisir ouencore un intérêt social et financier. Notre de-voir envers nos enfants est de les conduire àentrer dans le projet de Dieu, à connaitre Dieupersonnellement et leur inculquer des valeursqui viennent de Dieu. La famille est le premier lieu où nous appre-nons à dépendre les uns des autres, où nouscultivons la confiance, la tendresse et la bonnemanière de communiquer avec les autres. «Le foyer devrait correspondre à tout ce quece mot implique. Il devrait être un coin du cielsur la terre, un endroit où les affections sontcultivées et non soigneusement refoulées.Notre bonheur dépend de cette culture réci-proque de l'amour, de la sympathie et de lavraie courtoisie.» Foyer chrétien, page 15

Seigneur Dieu, bénis ma famille et aide-moi à y jouer le rôle que tu m’invitesà y jouer. Aide-moi à ne faire confiance qu’à ta Parole et à ne pas me laisserperturber par des conceptions destructrices. Au nom de Jésus.

Jour 5: Vendredi 31 octobre

Ma priere pour aujourd’hui

«Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez fé-conds, multipliez, remplissez la terre, et l`as-sujettissez; et dominez sur les poissons de lamer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal

qui se meut sur la terre.»Genèse 1: 28

Reflexions

Qu’est-ce qui a plus d’importance pour moi: les enseignements de la Parole de Dieu ou les modes etconceptions du monde actuel? Ma famille reflète-t-elle mon appartenance à la famille de Dieu?

40 Jours de priere pourle changement

Un temps spéciale pour la relationLorsque Dieu termine son oeuvre de création,il se repose le septième jour. Certains ont dumal à comprendre ce repos de Dieu. Mais ilprend tout son sens dans le contexte de la re-lation. Dieu a tout créé. Tout était bon. Il crée lesixième jour l’homme et la femme. Et il dit quecela est très bon. L’oeuvre créatrice n’est pasune labeur pour Dieu. Il parle et la choseexiste. Il n’y a qu’à la création de l’homme queDieu met la main à la pâte. il y a dans cettemain de Dieu qui façonne l’homme une imagede la relation de l’homme avec son Créateur.Pour la femme, ce principe relationnel existeaussi: elle est formé à partir de la côte d’Adam.Il y a donc ici encore la question de la relationprofonde entre Dieu, l’homme et son prochain.Nous sommes interdépendants. Et puis, vient ensuite le repos. Non pas unrepos suite à une fatigue importante. Dieu nese fatigue pas. Mais un repos qui a du sensdans l’optique de la relation. Vingt quatreheures pour être en relation spéciale avecDieu. Le sabbat est un jour de relation. Il prenddu sens dans l’optique de la relation entre moiet Dieu et entre moi et mon prochain. Le premier jour entier que l’homme passe surcette planète est un jour de repos. L’hommen’était donc pas fatigué. Ce repos du sabbatn’est donc pas simplement une question phy-sique. Il s’agit vraiment d’un moment de ren-contre spécial entre Dieu et ses créatures. Aujourd’hui, plus que jamais le sabbat prendtout son sens. Dans ce monde où nous

n’avons plus le temps de nous rencontrer, letemps de discuter, d’échanger vraiment et enprofondeur, Dieu nous a donné le sabbat.C’est un jour spécifique, béni, mis à part parDieu pour me permettre de comprendre que jesuis un être de relation créé par Dieu et qui abesoin de comprendre que l’important dans lavie n’a pas d’avoir mais d’être. Etre une créa-ture en relation avec Dieu et avec les autres. Le sabbat n’est donc pas simplement un jourchômé. Un jour sans activités. C’est un jour oùtoutes les activités privilégient ma relation avecDieu et avec les autres. C’est la raison pour la-quelle le culte communautaire est important.Dans la communauté qu’est l’Eglise, nous ren-controns Dieu avec les autres. Nous sommesdans une double dimension: verticale dans marelation avec Dieu et horizontale dans ma rela-tion avec les autres. Et c’est pourquoi Jésus dans son explicationdu sabbat, ne voit aucun inconvénient à portersecours et à guérir. Jésus nous rappelle doncque notre adoration à Dieu ne doit jamais nousséparer des autres. Mon adoration n’est pasun acte de solitude. Mon adoration me rap-proche de tous ceux qui adorent Dieu commemoi-même.Le sabbat me rappelle donc que je suis créa-ture. Une créature pour laquelle Dieu a un ob-jectif. Dieu veut former un peuple. Le sabbatest le jour par excellence où nous entrons enrelation: avec Dieu et avec les autres. Le jouroù nous nous rappelons que nous avons be-soin de Dieu mais aussi des autres.

Seigneur Dieu, aide-moi à faire du sabbat un jour de relation vraie avec toi,avec ma famille et avec mes frères et soeurs à l’Eglise. Donne-moi de dé-couvrir l’importance de ce jour consacré par toi. Au nom de Jésus.

Jour 6: Samedi 1 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

«Dieu acheva au septième jour son oeuvre,qu`il avait faite: et il se reposa au septièmejour de toute son oeuvre, qu`il avait faite.»

Genèse 2: 2

Reflexions

Le sabbat, ce moment particulier avec Dieu, est-il important pour moi? Est-il pour moi jour de Dieu ou jourde l’Eglise? Les relations sont-elles primordiales pour moi en cette journée?

40 Jours de priere pourle changement

Premier drame familialLes conséquences du péché dans la famillehumaine ne vont pas tarder. Le drame se pro-duit au sein même de la première famille hu-maine. J’imagine ce qu’aurait pu être les gros titresdes journaux en ce temps-là: Il tue son frèrepour une question de religion. Mais j’imagineaussi Dieu et les anges qui assistent à ce pre-mier meurtre. J’imagine les anges assistant àcet acte odieux. J’imagine Dieu voyant cescréatures s’entretuer. Lui, Dieu d’amour, quisouhaite tant le bonheur de l’homme, qui aprévu un si merveilleux projet pour lui.Le péché nous avilit et crée en nous des senti-ments négatifs et destructeurs qui vont de lasimple critique au meurtre, de l’indifférence àla haine la plus implacable. Tous les problèmes de notre société actuellede la violence verbale la plus banale au géno-cide les plus odieux ont une seule et mêmesource: le péché. Tout être humain qui selaisse dominer par le péché est séparé deDieu et capable comme Caîn de devenir unmeurtrier. Le péché est la maladie de touthomme vivant sur cette terre. Le drame du péché se voit premièrement dansnos familles, dans les foyers. Combien defemmes souffrent des coups de leursconjoints? Combien d’enfants grandissentavec les coups, les brimades et les humilia-tions? Combien d’hommes sont malheureuxdans leur vie de couple? La famille est le lieu par excellence où agit le

diable pour déstabiliser les humains et lesécarter du plan de Dieu. La famille est le pilier de la société. La familleest le lieu d’apprentissage de la relation et detransmission de valeurs. Satan a compris quepour déstabiliser la société, il suffisait tout sim-plement de déstabiliser les familles. Commepour Caïn et Abel, il crée des dissenssionsentre les membres de la famille. Il attise desconflits. Le Psalmiste nous donne une merveilleuse so-lution à cette difficulté: «Si l`Éternel ne bâtit lamaison, Ceux qui la bâtissent travaillent envain; Si l`Éternel ne garde la ville, Celui qui la :garde veille en vain.» Psaume 127:1. Si Dieun’est pas au centre de nos foyers, nous deve-nons des jouets sombres au carnaval dumalin. Si les enseignements de la Bible neconstituent pas la règle et la norme dans nosfoyers, nous aurons des foyers dysfonctionnelset soumis aux anges maléfiques. Si Dieu n’estpas celui qui a la première place et qui estadoré dans nos familles, nos enfants serontdes êtres faibles et enclins à accepter toutesles tentations du diable.Le premier drame familial, ce meurtre perpétrépar Caïn, nous rappelle que s’éloigner deDieu, couper les relations avec lui; c’est pren-dre un risque important: celui de ne pas êtreheureux, d’être en réalité esclave de nos vilspassions, de nos tendances les plus mau-vaises et mesquines. La seule chose capable d’enrayer le mal dansnos foyers est de redonner à Dieu sa placedans nos vies et dans nos foyers.

Seigneur Dieu, sois le maître de mon foyer. Aujourd’hui je désire que tuviennes habiter dans ma coeur et que tu prennes la direction de ma vie et etde mon foyer. Au nom de Jésus.

Jour 7: Dimanche 2 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

«Cependant, Caïn adressa la parole à son frèreAbel; mais, comme ils étaient dans les champs,

Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.»Genèse 2: 2

Reflexions

Dieu est-il le centre de mon foyer? La Parole de Dieu est-elle la norme qui régit les relations au sein de mafamille? Suis-je un exemple pour les autres membres de ma famille dans ma vie spirituelle?

40 Jours de priere pourle changement

Un bon père de familleNotre verset de ce jour donne un exemple dece que doit être un bon père de famille. Voicisûrement le père que beaucoup d’enfants rê-veraient d’avoir et le mari que beaucoup defemme souhaiteraient connaître.Dans notre société, beaucoup de père ontabandonné leur responsabilité. Les famillesmonoparentales où seule la mère a en chargela responsabilité de l’éducation des enfantssont de plus en plus nombreuses. Pourtant dans la Bible donne aux pères uneresponsabilité importante. Il est l’image de l’au-torité. Celui qui doit conduire sa famille dans laconnaissance de Dieu. C’est ce rôle que Jobjoue. Il est celui qui rappelle que la vie n’estpas seulement rencontres et fêtes, elle estaussi à vivre dans en accord avec le projet deDieu. J’apprécie ce verset de l’histoire de Job. Et jecrois que si le texte biblique prend le temps denous décrire cette habitude Job, c’est sûre-ment parce que Dieu désire attirer notre atten-tion sur une chose importante. Et je crois quece texte est pertinent aujourd’hui. Dans l’An-cien Testament, alors que l’écrit n’était pas à laportée de tous, le père avait la responsabilitéde la transmission de l’histoire du peuple. Maispas seulement les faits marquants. Il s’agissaitsurtout de rappeler comment Dieu avaitconduit le peuple. Ils devaient aussi rappelerles termes de l’Alliance consignés dans les en-

seignements et les commandements deDieu. Je crois que les pères doivent aujourd’hui re-trouver leur place dans l’éducation des enfants.Ils doivent être des passeurs, des personnesgarantes de la connaissance de Dieu et de latransmission des enseignements divins. Ils doi-vent, par leur vie, montrer que le projet de Dieuest valable et pertinent pour aujourd’hui. «Au sein de sa famille, le père représente ledivin législateur. Il est le collaborateur de Dieu:il fait part des gracieuses volontés du Seigneuret transmet à ses enfants les principes d'inté-grité qui les prépareront à acquérir un carac-tère pur et vertueux. Il aura nourri leur âme dece qui pouvait les rendre capables d'obéir nonseulement à leurs parents selon la chair, maisaussi à leur Père céleste. Le père ne peut tra-hir sa mission. Il ne peut, sur aucun point, abdi-quer son autorité paternelle.» Ellen G. WHITE,Le Foyer chrétien, page 204.«Les pères devraient se départir de leur faussedignité, renoncer à certains passe-temps fu-tiles, afin de se mêler à leurs enfants, considé-rant avec bienveillance leurs petits problèmesen les attirant à eux par les liens sacrés del'amour, et en exerçant sur leurs esprits malléa-bles une influence telle que leurs conseils se-ront considérés comme sacrés.» Idem, page211Que Dieu aide chaque père a accepter sa mis-sion.

Seigneur Dieu, aide chaque père à prendre conscience de ses responsabili-tés de chef du foyer. Bénis les pères qui jouent leur rôle chaque jour en tereprésentant fignement. Au nom de Jésus.

Jour 8: Lundi 3 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

«Et quand les jours de festin étaient passés, Job appe-lait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin etoffrait pour chacun d`eux un holocauste; car Job disait:Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieudans leur coeur. C`est ainsi que Job avait coutume

d`agir.»Job 1: 5

Reflexions

Les pères jouent-ils vraiment leur rôle dans nos foyers? Comment les aider à prendre conscience de leursresponsabilité?

40 Jours de priere pourle changement

La mère: pilier du foyerUne maman. L’importance d’une maman. Il estdifficile de remettre en question l’importanced’une maman! Notre verset aujourd’hui nous présente unemère d’Israël. Pour ceux qui sont des habituésde la Bible, Anne est souvent prise commeexemple d’une bonne mère. Son histoire estune histoire qui m’a toujours étonné. Voici unefemme qui est stérile. Elle subit des brimadesde sa famille. Mais, c’est une femme de foi.Son dernier recours reste Dieu. Elle va doncprier Dieu. Et sa prière est tellement intenseque le sacrificateur la prend pour une ivrogne.Même le sacrificateur qui doit la réconforter nela comprend pas. L’histoire d’Anne est l’histoire de beaucoup defemme. Une femme blessée. Une femme ba-fouée qui ne trouve même pas d’aide auprèsde ceux qui sont en fonction pour cela. Et biensouvent, dans nos communautés, cette femmene trouve personne à qui se confier. Elle souf-fre en silence dans l’indifférence la plus totaleet cela n’est pas normal.Anne, dont l’histoire se trouve dans le premierchapitre du premier livre de Samuel, prie avecintensité pour un enfant. Dieu ouvre toujoursses bras à tous ceux qui sont dans la souf-france. Dans sa prière, elle fait la promesse deconsacrer son enfant à Dieu pour toute sa vie. J’admire le courage de cette femme, de cettefuture mère qui décide de confier son futur en-

fant à Dieu. L’enfant qu’elle désire ardem-ment. Toute mère doit aujourd’hui agir comme Anne:prendre la décision avant la naissance d’un en-fant de le consacrer à Dieu. Consacrer un en-fant à Dieu est un acte profondément spirituel.Ce n’est pas une simple prière. Cette décisions’accompagne d’actes hautement spirituels.Consacrer son enfant à Dieu, c’est accepter dele conduire dans les enseignements divins.C’est prier pour lui et avec lui. C’est prendre letemps chaque jour de lui enseigner les Ecri-tures. C’est lui enseigner la crainte de Dieu etl’importance des choses sacrées. Et c’est sur-tout lui donner le bon exemple. L’enfant qu’Anne attendait et désirait est de-venu Samuel le prophète, celui à qui Dieu vaparler dès son jeune âge. Celui qui deviendraun leader en Israël. Il ne l’est pas devenu parhasard. L’éducation de sa mère y est pourbeaucoup. Anne est un exemple pour toute lesmères. «Un roi sur son trône n'a pas une responsabi-lité plus importante que celle d'une mère. Elleest la reine de la maison. Elle détient le pouvoirde modeler le caractère de ses enfants, afin deles rendre dignes de la vie éternelle. Un angene pourrait réclamer une mission plus haute;car en accomplissant cette œuvre, elle est auservice de Dieu.» Ellen G. WHITE, Foyerchrétien, page 223.

Seigneur Dieu, je te prie pour chaque mère. Je te prie de les aider à prendreconscience de l’énorme responsabilité qui repose sur elle. Qu’elle trouve entoi un soutien et un réconfort. Au nom de Jésus.

Jour 9: Mardi 4 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

« Elle fit un voeu, en disant: Éternel des armées! si tudaignes regarder l`affliction de ta servante, si tu te sou-

viens de moi et n`oublies point ta servante, et si tudonnes à ta servante un enfant mâle, je le consacreraià l`Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne

passera point sur sa tête.»1 Samuel 1: 11

Reflexions

Les mères jouent-elles vraiment leur rôle dans nos foyers? Sont-elles consciente de la responsabilité queDieu leur a donné ? Comment les aider à prendre conscience de leurs responsabilité?

40 Jours de priere pourle changement

Les enfants: honneur aux parentsNotre texte du jour fait partie des Dix Comman-dements. On pourrait trouver bizarre de trouvercette recommandation de Dieu dans les DixCommandements. Mais c’est oublier que lesDix Commandements décrivent les régles de larelation avec Dieu et avec le prochain. Il estdonc normal qu’ils parlent de la famille. c’estd’ailleurs le premier des six commandementsrégissant notre relation à l’autre. Honorer ses parents, cela veut dire quoi aujuste? La version Parole de Vie rend le texte dela manière suivante: «Respecte ton pére et tamère. Ainsi tu vivras longtemps dans le paysque moi, le Seigneur, je te donne.»Honorer sesparents, c’est les respecter, de ne pas dire dumal d’eux, reconnaître qu’ils sont ceux qui ontpris soin. S’il est une chose qui existe de moins en moinsdans beaucoup de famille, c’est cette notion derespect. Mais nous le dirons jamais assez:toute bonne relation donc tout respect de l’au-tre prend naissance dans le respect pour Dieu.Dans une relation vivante avec Dieu qui meremet à place de créature. Lorsqu’un enfant estinstruit dans la crainte de Dieu, il acquiert lanotion de respect envers ses parents. Le respect dans notre texte n’est pas une sim-ple obéissance forcée. C’est savoir dire du biende ses parents. Le respect ne se décrète pas àcoups de bâton. Il s’acquiert dans une relationd’amour, de partage, d’entraide et de compré-

hension.

Il est important de le dire: Si les enfants sontinvités à honorer leurs parents, cela sous-en-tend que les parents doivent être honorables.Ils doivent avoir une attitude qui invitent à lesrespecter. Il nous faut être logique: vous nepouvez pas demander à un enfant de vous res-pecter, si vous ne respectez ni Dieu ni les au-tres. Vous ne pouvez lui demander d’êtreintégres si vous êtes un exemple de malhonnê-teté. Le texte donc ne vise pas seulement les en-fants. Il invite aussi chaque parent à se poserles bonnes questions dans sa relation avecDieu mais aussi avec les autres. La relation parents-enfants est une relation quidoit aider chaque enfant à prendre consciencede l’amour de Dieu. Nous sommes invités à ho-norer et à respecter Dieu. Dieu ne réclame pasle respect par des brimades. Il se présentecomme un Dieu plein d’amour. Un Dieu quisubvient aux besoins. Un Dieu heureux d’en-trer en relation avec l’homme même s’il apéché. Même s’il est imparfait. Il n’oblige ja-mais à l’honorer, mais ceux qui ne l’honorentpas ne peuvent trouver en lui une once de mal-honnêteté envers eux. La nature elle-mêmeprouve la bonté de Dieu. c’est cette rencontreavec Dieu, la reconnaissance de don amour,qui nous invite à l’honorer et à le respecter. Il en est de même de chaque parent: plus vousêtes en relation avec Dieu, plus vos enfantsvous respecteront. Ils verront en vous l’imagedu Dieu aimant et compatissant.

Seigneur Dieu, je te prie de m’aider à honorer mes parents. Aide chaque pa-rent à prendre conscience de l’importance de l’exemple qu’il doit donner. Aunom de Jésus.

Jour 10:Mercredi 5 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se pro-longent dans le pays que l`Éternel, ton Dieu, te

donne.»Exode 20: 12

Reflexions

Nos enfants nous sont confiés par Dieu. En avons-nous toujours conscience? Le péché détruit les relations,comment agit-il dans la relation parent-enfant? La grâce peut-elle changer les choses?

40 Jours de priere pourle changement

Une famille consacrée à DieuNotre texte aujourd’hui est une déclaration deJosué. Arrivée à la fin de sa vie, il rassemble lepeuple et leur rappelle comment Dieu les aconduit depuis la sortie d’Egypte. Il leur rap-pelle non seulement les hauts faits mais aussiles moments moins glorieux. Josué veut s’assurer qu’après sa mort le peu-ple continuera à observer les préceptes de l’al-liance. Il va donc mettre le peuple devant unchoix: Dieu ou les dieux des nations environ-nantes. Et leur dit en bref: Faites ce que vou-lez, mais moi et ma famille, nous continueronsà obéir à Dieu. Devant nous aujourd’hui, il y a aussi un choix.Tous les jours, nous sommes invités à faire lechoix entre le vrai Dieu et une véritable relationavec Lui et les dieux qu’offrent ce monde. Maisl’histoire de Josué nous rappelle une chose.C’est d’abord au sein de la famille que lesbonnes décisions se prennent. c’est d’abord ausein de la famille que le choix de servir Dieu seprend.Les circonstances et la société autour de nousne nous invitent pas à faire le choix d’une rela-tion pleine et entière avec Dieu. Dans la so-ciété actuelle, Dieu n’est point invoqué dansles décisions éthiques et morales. L’homme selaisse aller à ses simples valeurs humanistesqui reposent sur les modes du moment. Etchaque jour, nous constatons ce que cela pro-duit.Aujourd’hui, notre société a besoin de chef defamille qui, dans leur foyer, ont pris la résolu-

tion de servir Dieu. Des chefs de familles qui

malgré le flot montant du péché, ont décidéde garder les préceptes de l’Alliance. Deschefs de familles qui résolument veulent pourleur famille le projet de Dieu. Nous avons besoin dans nos communautés re-ligieuses des chefs de famille, qui à l’instar deJosué, vont faire le choix déterminé etconvaincu des enseignements de la Parole deDieu. Des pères et des mères qui guiderontleurs enfants dans la crainte de Dieu et dans lavéritable adoration.Le foyer est véritablement le lieu où doit débu-ter le véritable réveil spirituel dans nos commu-nautés religieuses. S’il doit y avoir unchangement dans la société et dans noséglises, ce changement doit commencer ausein de nos familles. Il s’agit pour cela quechaque parent prenne la ferme résolution deservir Dieu premièrement, de faire de Dieu etde la Bible, la base des relations et de l’éduca-tion dans leurs foyers. Il s’agit pour chaque pa-rent de réunir chaque matin et chaque soir safamille afin de prier et de lire la Parole de Dieu.Il s’agit encore pour chaque parent de ne passeulement envoyer les enfants à l’Eglise, maisde les y accompagner; montrant ainsi par leurexemple l’importance des rendez-vous queDieu donne à son peuple.Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel:voilà le mot d’ordre de chaque parent au-jourd’hui. Une détermination que Dieu enten-dra. Dans sa grande bienveillance, ils’approchera de toute famille prenant cette ré-solution et ce foyer deviendra un coin du cielsur la terre.

Seigneur Dieu, je choisis aujourd’hui de faire de toi celui qui dirige monfoyer. Que chaque décision prise soit en accord avec ta volonté. Seigneur,fais de mon foyer un coin du ciel sur la terre. Au nom de Jésus.

Jour 1 1 :Jeudi 6 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

« ... Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.»Josué 24: 15

Reflexions

En tant que parents, mes enfants voient-ils chez moi l’exemple de quelqu’un qui a choisi de servir Dieu?Mon foyer est-il un lieu où Dieu habite pleinement? Y a-t-il des choses qui empêchent cela?

40 Jours de priere pourle changement

La communication: primordiale dansune famille où Dieu réside.Michel et Martine sont mariés depuis plu-sieurs années. Comme tous couples, leurvie conjugale a connu des hauts et desbas. La particularité de leur couple, c’estqu’à chaque difficulté, à chaque diver-gence, ils font la grève de la parole; Ilss’imposent un silence entre eux. Ils sontensemble dans la même maison, mangentsur la même table, prient chacun au borddu lit avant de se coucher le soir; mais ilsne se parlent pas. Le plus difficile, c’estqu’ils ont des enfants. Ceux-ci vivent doncen faisant le facteur entre leurs deux pa-rents. Dernière information: ils sont chré-tiens et vont à l’Eglise ensemble. Et puisquelques jours plus tard, ils se remettent àse parler. Cette petite histoire correspond-elle à votrevie de famille? Cette situation est beau-coup plus répandue que vous ne le pen-sez. Elle existe aussi dans descommunautés religieuses, quelles soientpetites ou grandes. Aujourd’hui, la question de la communica-tion est primordiale dans la vie de famille.Beaucoup de familles se disloquent fauted’une communication convenable. Beau-coup de situations conflictuelles perdurentdans nos communautés par manque decommunication.Lorsque nos premiers parents ont péché,

Dieu aurait pu leur faire le coup du si-lence. Non, il est venu vers eux parce qu’ilest un Dieu de relation. Il fallait trouver unesolution. L’apôtre Jean, dans son premier chapitre,présente Jésus comme la Parole. Je croisque cela n’est pas anodin. Jésus se pré-sente comme celui qui vient nous parler. Il est vrai que la communication ne s’arrêtepas seulement à la communication verbale.Le regard, le toucher, tout cela participe àla communication. Et Jésus durant son mi-nistère l’a démontré.Dieu, malgré notre état de péché, vientvers nous. il désire nous parler. Il ne faitpas la grève de la Parole. Avouons qu’il au-rait bien des raisons de le faire. Mais celaest contraire à sa nature: Il est amour. Etl’amour sans communication véritable estune coquille vide.La mauvaise ou le manque de communica-tion est le fruit du péché. «Celui dont lecœur n'est pas habité par le Christ se lais-sera aller à prononcer des paroles vul-gaires, à des affirmations exagérées,,àsemer la discorde. La langue qui profèredes paroles méchantes, vulgaires, desgrossièretés a besoin d'être traitée auxcharbons ardents du genévrier.» Pour unéquilibre mental, page 596.N’oublions pas que la grâce du Christ réta-blit les relations. Communiquons comme leChrist: tout en amour.

Seigneur Dieu, je suis conscient que le péché a aussi touché ma manière decommuniquer. Aide-moi à tenir ma langue en bride, à parler comme toi tu lefaisais quand tu étais sur terre. Au nom de Jésus.

Jour 1 2 :Vendredi 7 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

« Au commencement était la Parole, et laParole était avec Dieu, et la Parole était

Dieu.» Jean 1: 1

Reflexions

Ma communication avec les autres est-elle empreinte de l’amour de Christ? Mes propos reflètent-ils tou-jours le Christ que je dis suivre?

40 Jours de priere pourle changement

Le sabbat: jour de joie, d’amitié et defraternité.Comme les juifs du temps de Jésus, certainsencore aujourd’hui, veulent faire du sabbat unjour triste et difficile à vivre. Ils y ajoutent unefoule de préceptes oubliant l’essence même dece jour béni. Jésus a remis les choses à l’endroit. Il a remisles choses à leur place, invitant chacun à pren-dre conscience de l’objectif du sabbat. Et là en-core, il nous montre véritablement que lesabbat est une question de relation. Plusieurs fois Jésus est confronté aux Phari-siens de son temps sur la question du sabbat. Un jour, les disciples traversent un champ deblé. Tout en le traversant, ils prennent des épis,les frottent dans leurs mains et le mangent. Acela, les pharisiens vont reprocher à Jésus depermettre à ses disciples de faire ce qui n’estpas permis le sabbat; c’est-à-dire travailler.Une autre fois, Jésus va guérir un homme du-rant le sabbat. Et les pharisiens vont encore luireprocher cette acte estimant qu’il y a six jourspour cela. La réponse de Jésus à cette occa-sion est étonnante. (Matthieu 12) Il leur rap-pelle un texte de l’Ancien Testament: Dieuprend plaisir à la miséricorde plus qu’aux sacri-fices. Cette réponse retient mon attention. Elle m’in-cite à la réflexion. certes aujourd’hui, il n’y aplus de sacrifices. Mais que peut bien vouloirdire Jésus ici? Quelle était l’erreur des Juifs?L’erreur des Juifs est celui que beaucoup re-produisent aujourd’hui: mettre le rite ou le rituel

avant sa signification profonde. S’arrêter eux

rites et croire que l’on a bien fait. Vous nepercevez toujours pas où je veux en venir?Prenons des exemples: Aller à l’Eglise, obser-ver le sabbat, participer au service de commu-nion, tout cela est important. Mais si cela nerapproche de Dieu et de notre prochain, noussommes dans l’erreur. Nous serons alors deparfaits religieux, non des chrétiens au sens bi-bliques du terme. Le sabbat est un exemple parfait concernantcela et Jésus attire notre attention sur cela.Oui, je peux observer les 24 heures du sabbatmais si durant ma semaine, je ne suis pas mi-séricordieux comme le Christ, le sabbat n’estqu’un rite vide de sens. Et Jésus va prendre un exemple simple qui vaaider à remettre les choses à leurs place: lesjuifs faisaient tout pour sauver un animal le jourdu sabbat, mais guérir un être humain leur po-sait problème. Nous avons tendance à donner de l’importanceà beaucoup de choses dans nos vies: nos voi-tures, nos possessions, nos portables, notrerang social,... Chaque semaine, le sabbat nousinvite à remettre les choses à leur place: leplus important, c’est ma relation avec Dieu etavec mon prochain. Lorsque nous rencontrons à l’Eglise le sabbat,nous sommes tous égaux quelque soit la gran-deur de nos maisons, le prix de nos voitures ounotre rang social. Nous sommes tous làconscients de notre besoin de Dieu et de nosbesoins des autres pour avancer sur le cheminde la sanctification.

Seigneur Dieu, aide-moi à ne pas être un pharisien dans mon observation du sab-bat. Donne-moi de faire de ce jour un jour véritablement différent dans ma se-maine. Aide-moi à regarder les autres différemment le jour du sabbat. Au nom de

Jour 1 3 :Jeudi 6 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

« Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l`homme,et non l`homme pour le sabbat,»

Marc 2: 27

Reflexions

Le sabbat, est-ce que je prend le temps d’une réflexion sur ma relation avec Dieu? Sur ma relation avec les mem-bres de ma familles? Avec les membres d’église? N’est-ce pas un jour privilégié où je devrais visiter ceux qui sontseuls chez eux? à l’hôpital? N’est-ce pas le jour où je devrais prendre le temps de discuter sans regarder mamontre?

40 Jours de priere pour lechangement

A contre-courantS'il y a un verset qui caractérise mieux le sujetde la grâce de Dieu et de son impact sur nosrelations, ce sont bien les versets d'aujourd'hui.Pour beaucoup, la grâce n'est qu'une questionintellectuelle, une notion vague qu'ils vivententre eux et eux-mêmes. Lorsque nous étu-dions le message du Christ, nous nous ren-dons compte que son message, donc la grâce,est plus qu'un concept philosophique ou uneidéologie politique. Il s'agit d'apporter àl'homme un vrai changement, en profondeur,une nouvelle perspective qui va à contre cou-rant des idées de la société actuelle. Le péché conduit à la solitude, a l'égoïsme, àl’égocentrisme et à la recherche de notre inté-rêt. On voit cela aujourd'hui dans notre société.Chacun vit pour lui-même, se coupant et sedésintéressant des autres. Vous pouvez vousfaire attaquer dans la rue sans que personnene lève le petit doigt. Dernièrement, les jour-naux nous ont relatés l'histoire de cette jeunefille violée dans le train sans que personne nelui vienne en aide. J'imagine le calvaire decette jeune fille. Mais je me pose aussi desquestions sur les personnes qui ont assisté àcela sans rien dire. L'homme d'aujourd'hui nepense qu'à lui-même. Cela ne vise pas seule-ment les hommes de manière individuelle. Celaconcerne des groupes, des corporations, desgroupes de pression,... Certains de cesgroupes n'hésitent pas à bloquer un pays, unerégion, une ville pour des revendications parti-

culières. Que leurs actions mettent en diffi-culté d'autres personnes, ne les gênent enaucun cas. Leur objectif: eux-mêmes, leurs af-faires, leur argent, leur salaire. Plus nous nous éloignons de Dieu, plus nouscréons des relations avec les autres qui obéis-sent aux principes dominant/dominé. Depuis lepeche, l'homme cherche à dominé sur son pro-chain. Il est en compétition. Chacun veut ga-gner au mépris de l'autre. Lorsque dans nosfoyers, nous nous éloignons de Dieu, il ne resteplus que le conflit et la compétition. Lorsquedans nos églises, nous mettons de côté les en-seignements bibliques, nos communautés de-viennent des champs de bataille où un petitnombre tente de prendre le pouvoir au méprisdes enseignements bibliques et en écrasantceux que Dieu a placé pour diriger son église. La grâce de Dieu va à contre pied de ces atti-tudes de compétition et de domination. Jésusva proposer un évangile qui va a l'encontre dece que la société propose aujourd'hui. Unévangile qui nous ramène au projet de la créa-tion: une communauté d'êtres égaux où la no-tion de compétition n'existe pas. Unecommunauté où les êtres sont complémen-taires. Où chacun apporte sa pierre pour for-mer un édifice spirituel à la gloire de Dieu.L’Eglise est le lieu où nous réapprenons à vivreen communauté, à nous faire confiance, à agiravec amour. Le véritable amour. Un lieu oùnous apprenons à prendre soin les uns des au-tres. Ce n’est pas une utopie. La grâce rendcela possible.

Seigneur Jésus, aide-moi à comprendre ce que tu attends de moi dans mes rela-tions avec les autres. Aide-moi à agir selon ton projet et non selon celui du mondequi est proposé par le Malin. Aide-moi à aimer comme tu aimes. Au nom de Jésus.

Jour 14 :Dimanche 9 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Vous avez appris qu`il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tuhaïras ton ennemi.

5:44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceuxqui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, etpriez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,

Matthieu 5: 43 et 44

Reflexions

Nos relations aujourd’hui sont-elles empreintes de l’amour de la grâce? Sommes-nous conscients que pratiquer lepéché, vivre en dehors de Christ, amène querelles, disputes et dissensions? Comment faire de l’Eglise, un lieu d’apprentissage de la relation selon le projet originel de Dieu?

40 Jours de priere pour lechangement

Souffrances dans la famille (1)L’histoire que nous retrouvons dans 2 Samuel13 est sûrement l’histoire la plus sordide desEcritures. Elle aurait pu faire la une des quoti-diens d’aujourd’hui. Amnon est le demi-frère de Tamar. Pourtant, ilen tombe éperdument amoureux. Amoureuxjusqu’à mettre en place un stratagème pour lafaire venir dans sa chambre et la violer. Le pire,c’est qu’après l’avoir déshonoré, il la chasse etla traite comme une malpropre. Il a eu ce qu’ilvoulait et n’a plus besoin d’elle. Quelle attitudemisérable!J’ai beaucoup réfléchi en choisissant cette his-toire ce matin. Mais nous ne pouvons ignorerque dans nos familles, il y a des prédateursqui, comme Amnon, abuse de personnes deleur propre famille. nous ne pouvons plus fein-dre de ne pas savoir que certains jeunes fillessubissent des attouchements de la part d’unparent. Que des femmes se font violés par leurpropre mari.Nous parlons ici de conduites touchant à lasexualité. Mais il y en a d’autres. Combien defemmes sont battus, harcelés psychologique-ment et sont sommés de se taire pour ne passubir de représailles? Oui, dans nos familles, il existe des situationsqui ne devraient pas s’y trouver, des situationsqui engendrent mal être, déprime, dépression,souffrances,... L’histoire d’Amnon se reproduit souvent dansnos églises. Quelle est notre réaction lorsquenous venons à avoir connaissance de ceschoses? Dans le cas d’Amnon, une phrase megêne à la fin du chapitre. Le texte biblique dé-

clare: «Absalom, son frère, lui dit: Amnon, tonfrère, a-t-il été avec toi? Maintenant, ma soeur,tais-toi, c`est ton frère; ne prends pas cette af-faire trop à coeur. Et Tamar, désolée, demeuradans la maison d`Absalom, son frère. Le roiDavid apprit toutes ces choses, et il fut très ir-rité.»Un frère (Absalom) qui demande à Tamar dese taire, de faire avec, de passer à autrechose. Un père (David) qui est irrité mais quine fait rien. La lourde loi du silence qui oublie lavictime. Lorsque nous utilisons le silence face à de telsactes, nous devenons complices. Lorsque nousrestons silencieux face à des cas avérés d’at-touchements, de viol, nous admettons l’inad-missible et donnons le droit à l’agresseur decontinuer. Absalom attendra deux ans pour se vengerd’Amnon. Pendant deux ans, rien n’a été fait.Tamar a vécu dans ses souffrances. Elle acomplètement été oublié. Il ne fallait pas fairede bruit, il s’agissait quand du fils du roi. Il nefallait pas salir l’image de la royauté. Combien de fois pour ne pas salir l’image d’unhomme, d’un dirigeant, nous acceptons l’inad-missible. Aucune fonction, aucune situation nedoit nous empêcher d’agir pour soustraire unevictime des mains de celui qui l’agresse.Tamar a vécu une souffrance que personne n’apris en compte. Elle, la victime, a du se cacher.Quelle tristesse! Je prie Dieu pour toutes celleset ceux qui vivent ces souffrances. Je prie Dieupour toutes les familles qui vivent ces momentsdifficiles. Je prie Dieu pour que nous ne détour-nions pas le regard de ces situations.

Seigneur Jésus, la réflexion du jour est difficile. Elle réveille en chacun de nous dessentiments difficiles. Mais aide-nous à agir comme il le faut, à prendre les décisionsqu’il faut au moment où il le faut. Aide-nous à ne jamais être passif face à la souf-france des autres. Au nom de Jésus

Jour 15 :Lundi 10 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Après cela, voici ce qui arriva. Absalom, fils deDavid, avait une soeur qui était belle et qui s`ap-

pelait Tamar; et Amnon, fils de David, l`aima.2 Samuel 13: 1

Reflexions

Dois-je dénoncer des faits d’abus sexuels, de violences ou d’attouchements lorsque j’en viens à être au courant?Quel serait la réaction de Jésus? L’amour fraternel ne nous incite-t-il pas à protéger les victimes et à prier pourceux qui sont les auteurs de tels actes? Comment ne pas être complices de tels faits?

40 Jours de priere pour lechangement

Souffrances dans la famille (2)Dans le monde dans lequel nous vivons gé-nère de la souffrance. Hier, nous avons parléd’un sujet assez difficile. Maladies, difficultés fi-nancières, déprime, dépression, tentative desuicide, désespérance, violences sous toutesces formes, conflits en tous genres,... Toutesces choses génèrent de la souffrance. Cettesouffrance se vit d’abord dans nos foyers. Ausein même de nos familles. Mais qu’en est-ils de l’Eglise, famille de Dieu?Toute souffrance dans nos foyers respectifs re-jaillit sur nos communautés. Tout dysfonction-nements dans nos foyers a un impact surl’Eglise. Comment l’Eglise gère-t-elle la souffrance deces membres? Femmes battues, incestes,viols, addictions, jeunes en dépression ou enperte de repère, ... comment la communautéaccueille-t-elle ces personnes? Notre texte d’aujourd’hui nous apporte undébut de réponses. Et nous verrons dans lesjours à venir la question des relations dans lacommunauté.Souffrir avec ceux qui souffrent. Se réjouir avecceux qui se réjouissent. Une attitude qui carac-térise ceux qui font partie de la famille de Dieu.Etre à l’écoute de l’autre. Prendre soin les unsdes autres. S’intéresser aux autres. Voilà ceque Dieu attend véritablement de nous. La communauté chrétienne n’est pas seule-ment un bâtiment bien fait, une organisationfroide, des règlements sans vie. La commu-nauté chrétienne n’est pas non un plus un en-semble de programmes.Lorsque nous lions le Nouveau Testament, lacommunauté chrétienne, c’est la rencontre de

personnes qui ont accepté le salut en Jésus

pour construire une communauté basée surl’amour vraie et profond. C’est la rencontred’hommes et de femmes qui ont été ballottéspar la vie mais qui ont rencontrés Jésus. Despersonnes qui ne vivaient que pour elle-mêmeet qui ont appris à s’intéresser véritablementaux autres sans rechercher un une satisfactionégoïste et personnelle. L’Eglise, c’est le lieu de la relation: relationavec Dieu et avec les autres. Indépendammentdu lieu ou des programmes. Et c’est pour celaque Jésus va ramener l’Eglise à sa plus simpleexpression: «Là où deux ou trois sont assem-blés en mon nom, je suis au milieu d’eux.» Cetexte comporte les deux parties de la relation.Le terme assemblés montrent la relation hori-zontale, les uns avec les autres. Et lorsquenous sommes assemblés au non de Dieu, Dieucondescend à habiter parmi nous. L’Eglise aujourd’hui doit être le lieu où sont ac-cueillis les uns et les autres avec leurs souf-frances diverses. L’Eglise est d’abord faite pouraccueillir des personnes, pas dans le but d’or-ganiser des programmes. Cette réalité doit êtrecomprise aujourd’hui. Lorsque nous compren-drons cela, l’Eglise sera vraiment un hôpital, unlieu de guérison où nous apprenons à prendresoin les uns des autres.L’Eglise est le lieu où doit être pris en compte

la souffrance de chacun. Le lieu où chacunvient avec ses fardeaux et apprend à les dépo-ser au pied de la croix. Ensemble, nous appre-nons à former la communauté qui guérit. Unecommunauté où chacun est accueilli sans ju-gement. Ce n’est pas le lieu de la compéti-tion,de la domination, de la hiérarchie maiscelui de la collaboration, du partage et de lacoopération.

Seigneur Jésus, aide-moi à vivre ta définition de la communauté chrétienne. A êtreun membre véritable du Corps de ton Eglise et pas seulement le membre d’unecommunauté. Au nom de Jésus

Jour 16 :Mardi 11 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Et si un membre souffre, tous les membres souf-frent avec lui; si un membre est honoré, tous les

membres se réjouissent avec lui.1 Corinthiens 12: 26

Reflexions

Quelle est ma vision de l’Eglise en tant que communauté? Quelle est ma définition de l’Eglise?

40 Jours de priere pour lechangement

La communauté: une réalité pour celuiqui est rempli de l’EspritNotre texte d’aujourd’hui démontre de manièrepratique qu’il est possible de vivre la relation àl’autre selon les enseignements du Christ.Les premiers chrétiens nous donnent un exem-ple vivant de ce que doit être la communauté. Ilne s’agit pas ici d’une fable ou d’une histoirepour faire jolie. Toutes les fois où le texte bi-blique souligne un point, répète un fait ou se fo-calise sur une attitude; c’est pour nousenseigner quelque chose. Que nous appren-nent les quelques versets d’aujourd’hui? Desvérités fondamentales sur notre vécu en Eglise.Permettez-moi une question: votre commu-nauté ressemble-t-elle à la communauté despremiers chrétiens? Aujourd’hui, beaucoup trouveront toutes sortesde prétextes ou d’excuses pour dire que vivreainsi est impossible. Mais analysons le texte. Il ne met pas en avant les programmes del’église naissante. Elle ne fait pas le rapport dunombre de concerts, de campagnes d’évangéli-sation, de grands rassemblements,... Le textemet en avant un changement dans les relationsentre les nouveaux chrétiens. Ce changementest tellement significatif et visible que Luc, l’au-teur du livres des Actes jugent nécessaires dele souligner. Quelle est la cause de ce change-ment? Le chapitre 1 y répond: le Saint-Esprit.C’est le Saint-Esprit qui crée, soutient et orga-

nise la communauté selon Christ. Sans laprésence du Saint-Esprit, nos communautés nesont que des rassemblements de personnescomme il y a tant aujourd’hui. Sans le Saint-Es-prit, il n’y a pas d’églises. Pas de communauté.Pas de fraternité.Les disciples qui vivent la communauté dans lelivre des Actes sont les mêmes qui quelquesjours auparavant, se disputaient pour savoir quiserait le premier, qui était le préféré de Jésus.Avec l’effusion du Saint-Esprit, cette esprit decompétition disparaît. Ils avaient tout en com-mun... nous dit la Bible. Ils ne militaient pluspour des questions de place. Le projet de Dieuest devenu central dans leur vie. Mais ce projetne peut se réaliser que s’ils sont connectés àl’Esprit de Dieu. Non, disons cela mieux: ques’ils se laissent guider par l’Esprit de Dieu. La communauté est un miracle. Un mystère quinaît quand le Saint-Esprit prend possession dechacun de nous. Quand le Saint-Esprit estécouté. Il n’y a pas de communauté véritablesans le passage dans la chambre haute, sansvéritable conversion. C’est le changement pro-duit par le Saint-Esprit en nous qui construitune communauté où nous ne défendons plusdes intérêts personnelles. Où la compétitiondisparaît. Où les notions de hiérarchie n’ontpas lieu d’être. Vivre sous l’influence du Saint-Esprit, voilà ce qu’il nous faut aujourd’hui pourcréer une communauté selon Christ.

Seigneur Jésus, je souhaite que le saint-Esprit soit le maître de ma vie. Je ne sou-haite plus faire les choses à ma manière mais être sous la direction de ton Espritafin que je sois une pierre vivante dans ton Eglise. Au nom de Jésus

Jour 17 :Mercredi 12 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaienttout en commun.Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ilsen partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rom-paient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avecjoie et simplicité de coeur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès detout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l`Église ceux

qui étaient sauvés.Actes 2: 44 à 47

Reflexions

La communauté à laquelle j’appartiens, a-t-elle les caractéristiques contenues dans le livre des Actes? Que puis-je faire pour que ma communauté ressemble à cela?

40 Jours de priere pour lechangement

Les bonnes relations: réalité visiblede la grâce dans ma vie.S’il y a un livre de la Bible qui décrit le mieuxl’impact de la grâce sur nos relations avec lesautres, ce sont bien les épîtres de Jean. Jeanfait souvent le parallèle entre notre salut enJésus et notre relation avec les autres. Il nousindique par là que pour juger des effets de lagrâce dans la vie de quelqu’un, il suffit de re-garder comment il traite les autres et premiè-rement sa famille. Et c’est pourquoi Jean irajusqu’à dire les mots suivants: «Si quelqu’undit: je suis dans la lumière, mais s’il détesteson frère ou sa soeur, celui-là est encore dansla nuit. Celui qui aime son frère ou sa soeurreste dans la lumière, il ne risque pas de tom-ber dans le péché. Mais celui qui déteste sonfrère ou sa soeur est dans la nuit, il marchedans la nuit. Il ne sait pas où il va, la nuit l’arendu aveugle.» 1 Jean 2: 9 à 11Les écrits de Jean nous ramène à une réalitéque nous ne voulons pas toujours entendre:nous ne pouvons pas dire que nous avons ac-cepté Jésus dans notre vie si nous n’aimonspas notre prochain, premièrement ceux quifont partie de la communauté chrétienne.Lorsque nous vivons dans l’amour, nous vi-vons dans la lumière. L’amour chasse les té-nèbres et le péché. Lorsque nous vivons dansl’amour, nous sommes sur les traces deJésus. Nous respectons les commandementsde Dieu qui se résument en deux points: aimerDieu et aimer notre prochain. L’amour pour le prochain n’est donc pas uneoption dans la vie du chrétien. Certains pen-

sent souvent que le plus important, c’est d’ai-mer Dieu. Les écrits de Jean nous disent plu-tôt que les choses sont indissociables: nousdevons aimer Dieu ET notre prochain. Il nes’agit pas de faire un choix entre les deux. Et c’est le message du Christ. Jésus dira quemême dans l’adoration la relation à l’autre àtoute son importance. «Donc supposons ceci:tu viens présenter ton offrande à Dieu sur l’au-tel. A ce moment-là, tu te souviens que tonfrère ou ta soeur a quelque chose contre toi.Alors, laisse ton offrande à cet endroit, devantl’autel. Et va d’abord faire la paix avec tonfrère ou ta soeur. Ensuite, reviens et présenteton offrande à Dieu.» Mathieu 5: 23 et 24. Mon acte d’adorer n’implique pas seulement etuniquement ma relation avec Dieu. Elle inclutaussi ma relation à l’autre. Je ne peux valable-ment me présenter devant Dieu et en mêmetemps, avoir de la rancune dans le coeur pourune autre personne. Je ne peux profiter plei-nement de l’adoration si j’ai un regard d’indiffé-rence, de rejet de l’autre. Je ne peux pasadorer en continuant à mépriser, critiquer, êtreun coutumier de la médisance. Ma relation avec les autres est donc impor-tante dans ma relation avec Dieu. C’est la raison pour laquelle la question dupardon dans notre vie est importante. Et celaSatan l’a compris: il fait tout pour créer desconflits, querelles et divisions dans nos fa-milles et églises. Ces conflits qui perdurentmettent un frein à notre croissance spirituelledonc à notre relation avec Dieu. C’est un en-seignement que nous devons comprendre.

Seigneur Jésus, ta grâce a la capacité de renouer des relations brisées. Agis au-jourd’hui dans mon coeur afin que je sois un digne représentant de ton amour. Quema vie entière montre que tu vis dans mon coeur et que mes relations avec les au-tres soient empreintes d’amour. Au nom de Jésus

Jour 18 : Jeudi 13 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Dieu est dans la lumière. Alors, si nous aussi,nous marchons dans la lumière, nous sommesunis les uns aux autres, et le sang de Jésus,

son fils, nous purifie de tous les péchés.1 Jean 1: 7

Reflexions

Si je devais mesurer mes relations avec les autres sur une échelle entre 1 (pas bon) et 10 (excellent), quelle noteje mettrais? Ai-je compris que je ne peux plus quand j’accepte Jésus, continuer à détester les autres?

40 Jours de priere pour lechangement

L’Eglise: remède contre le racismeNous vivons dans un monde où les questionsde nationalité, d’ethnies ou d’origines sont à labase de beaucoup de conflits, de guerres oud’incompréhension. La question du racisme etdu communautarisme est un sujet d’actualité.Les différences sont exacerbés par des idéolo-gies qui invitent à repousser l’autre, à voir enlui la source de tous les problèmes. Certainsse basent même sur des concepts religieux etmême bibliques pour affirmer leur haine del’autre, de celui qui est différent. Pour tant le texte biblique, lorsque nous pre-nons le temps de comprendre son message,va à l’encontre de ces idéologies. Le Christ n’ajamais prononcé une parole invitant à rejeterl’étranger. Du temps de Jésus, il y avait un sé-rieux contentieux entre les Juifs et les Samari-tains. Ils ne se parlaient pas. Et les Juifspréféraient même faire un détour pour ne pastraverser le pays des Samaritains. Jésus, danssa parabole du Bon Samaritain, va inviter lesjuifs à réfléchir. Dans cette parabole, Jésusmet d’abord l’accent sur l’acte de bonté qui estfait avant de voir la nationalité de celui qui lefait. Jésus veut donc montrer que l’amour n’estpas l’exclusivité d’un peuple ou d’une religion.L’amour est dans le coeur de tous ceux qui ontaccepté Jésus comme Sauveur quelque soitleur nationalités, leurs origines ou rangs so-ciales. L’apôtre Paul va continuer dans cette optique.Dans sa lettre aux Galates, il explique quetous qui ont foi en Jésus mort sur la croix etont été baptisés en Christ sont fils de Dieu. Ilexplique que ceux-là ont revêtu Christ. Ils vi-

vent selon Christ. Après cette démonstration, il prononce lesmots de notre texte du jour: «Il n`y a plus niJuif ni Grec, il n`y a plus ni esclave ni libre, iln`y a plus ni homme ni femme; car tous vousêtes un en Jésus Christ.» Pour l’apôtre Paul, l’appartenance a l’Eglisefait disparaitre toute vélléité de revendicationsnationalistes ou ethniques. Lors que nousnous rassemblons en Eglise, les questions denationalités, de rangs sociales, de niveaud’études disparaissent pour faire place à unpeuple d’enfants de Dieu sauvés par grâce. Quelque soit notre nationalité, notre seul be-soin est de rencontrer Jésus et de comprendreque seul sa mort sur la croix nous apporte lesalut. Seul le sang du Calvaire et l’intercessionactuelle de Jésus nous donne droit à la vieéternelle. L’Eglise n’est pas une communauté ferméesur elle-même qui fait le choix d’accueillirqu’une catégorie de personnes. C’est un lieuouvert sur le monde pour crier le message dusalut à tout être humain quelque soit sa natio-nalité. Dans l’Eglise de Dieu, celle qui répondà la définition biblique, il n’y a pas de racisme,de nationalisme ou de communautarisme.Nous devenons tous un en Jésus, enfants deDieu et par voie de conséquence frères etsoeurs. Le message du salut est donc un remèdecontre le racisme. Et l’Eglise est le lieu oùnous apprenons à vivre ensemble, en ne niantpas nos différences. Mais en faisant de cesdifférences un atout pour porter le messaged’amour au monde.

Seigneur Jésus, merci pour ton sacrifice sur la croix. merci de me sauver par tonsang. Merci aussi de sauver tout être humain qui le désire quelque soit son origine.Aide-moi à avoir l’attitude du Bon Samaritain. Au nom de Jésus

Jour 19 : Vendredi 14 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Il n`y a plus ni Juif ni Grec, il n`y a plus ni es-clave ni libre, il n`y a plus ni homme ni femme;

car tous vous êtes un en Jésus Christ.Galates 3: 28

Reflexions

M’arrive-t-il d’avoir des pensées racistes et xénophobes à propos de telle ou telle communauté? Suis-je conscientque le message du Christ est contraire à ces pensées?

40 Jours de priere pour lechangement

TémoignageNous voilà arrivé à la moitié de notre sessionde prière! Je remercie le Seigneur de ce par-cours avec Lui. Je remercie aussi Dieu pourtoutes les personnes qui lisent ces textes; etceci même si je n’ai pas beaucoup de retour.La Parole fera son effet, j’y crois fermement.Le jour du sabbat est véritablement un jourd’adoration communautaire. Nous l’avons déjàsouligné. C’est le moment où nous nous ren-controns en communauté pour louer Dieu.Que serait ce moment si nous n’avions rien àdire à Dieu, si nous n’avions aucune raison deremercier Dieu pour ses bienfaits envers cha-cun de nous?Le témoignage est une des choses qui affer-mit notre relation avec Dieu mais qui aussiaide nos frères et soeurs. Ce parcours chré-tien, nous ne le vivons pas seul. Noussommes ensemble sur cette route qui mèneau ciel. Dire ce que Dieu a fait dans nos viesest une manière de tisser et de souder lesliens de la communauté chrétienne. C’estmontrer que dans notre vie nous nous ap-puyons complètement sur Dieu.Personnellement, lorsque je jette un regard enarrière, je me rends compte des bénédictionsde Dieu à mon égard. Lorsque j’ai accepté Jésus en juillet 1988dans ce petit quartier de ma commune, jen’aurais jamais pensé être ce que je suis au-jourd’hui. Scolairement, je ne crois pas étéparmi les derniers. Et je n’ai jamais mis decôté ma foi pour donner la priorité à mesétudes. Dieu a toujours été pour moi la chosequi donnait un sens à ma vie. Professionnellement, depuis la fin de mesétudes en 2001, je n’ai connu que 4 mois dechômage. Comment ne pas remercier Dieupour cela!Je n’ai pas eu que des moments heureux. En1997, j’ai connu la plus grosse épreuve de mavie: déprime, dépression et tentative de sui-

cide. Je me suis éloigné de l’Eglise: boîte denuit, cigarettes et bien d’autres choses pastrès belle. Mais je crois que Dieu a toujoursveillé sur moi. Je n’ai jamais dit oui à ladrogue où à l’alcool. Dieu m’a empêché d’alleraussi loin. Durant cette période, il m’a parlé dediverses manières. mais je ne voulais pas en-tendre. Un soir, une musique sur Radio Espé-rance m’a ramené à ma réalité. Ce morceau àpour titre: Je reviens vers toi. En l’entendant,j’ai compris que j’étais sur une mauvaise voieet qu’il était temps que je regagne la bergerie.J’ai compris l’amour de Dieu pour moi et latristesse que lui occasionnait ma rebellion. Cechant ne m’a jamais vraiment abandonné etdans mes moments difficiles, je l’écoute etréalise que Dieu est capable de me secourir.Je vous laisse le lien où vous pourrez l’écou-ter:http://www.youtube.com/watch?v=ylp5Sa7UwjU Servir Dieu est aujourd’hui pour moi vitale.C’est ma manière de le remercier pour tout cequ’il a fait pour moi. Même si je conscientqu’aucun acte ne peut égaler la profondeur deson amour pour moi.Le petit garçon qui en 1988 avait rejointl’Eglise est aujourd’hui un homme. Certes pasparfait, mais Dieu continue son oeuvre enmoi. Des responsabilités, j’en ai assumé dansl’Eglise tant au niveau de mon église local quede la Fédération adventiste de la Martinique.Et le Seigneur m’a toujours guidé. J’ai pu voirson amour dans ma vie et dans la vie debeaucoup de personnes. Aujourd’hui, je prends conscience des talentsque Dieu a mis en moi. Je veux le servir avecles capacités qu’il m’a donné.Dieu est bon. Prenez le temps d’analyservotre vie et vous verrez qu’il y a tellement dechoses merveilleuses malgré les difficultés.Oui, Dieu est bon! Prenez le temps de le re-mercier!

Seigneur Jésus, quand je regarde ma vie, je ne peux que te remercier pour tonsoutien, ta présence, ton amour et tes bienfaits. Comment ne pas te louer! Au nomde Jésus

Jour 20 : Samedi 15 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Louez l`Éternel! Louez Dieu dans son sanc-tuaire! Louez-le dans l`étendue, où éclate sa

puissance! Psaume 150: 1

40 Jours de priere pour lechangement

Les mots de la grâce (1): L’accueilNous avons déjà compris que la grâce de Dieuapporte le salut qui est restauration des rela-tions avec Dieu et avec le prochain. Nous al-lons commencer aujourd’hui à découvrir desmots qui sont caractéristiques de la grâce.Notre premier mot: l’accueil.Notre texte du jour se trouve dans la paraboledu fils prodigue. L’histoire d’un qui veuts’émanciper de son père, qui demande sonhéritage et s’en va très loin. Il dilapide son ar-gent dans les plaisirs et avec des amis.Lorsqu’il ne lui reste plus rien, il n’a plusd’amis et se retrouve obligé de chercher dutravail. Il se retrouve à être gardien de pour-ceaux dont il doit partager la nourriture. Là, ilse souvient que chez lui, même les employésont de quoi mangé. Il prend la décision de re-tourner chez son père et de demander à êtrequ’un employé. Notre texte du jour décrit l’ac-cueil du père face à ce fils ingrat.L’histoire du fils prodigue, c’est l’histoire l’êtrehumain. Nous avons tourné le dos à Dieu,voulant prendre notre indépendance. Nousavons estimé que vivre dans la maison duPère était trop restrictif. Nous avons besoind’amusement. Et puis, nous nous rendonscompte finalement que cette vie loin de Dieune nous apporte aucun bonheur. Il y a un vide.Mais comment revenir? Dieu va-t-il nous ac-cepter après de tant de révolte et de rébellion?Après tant d’erreurs et de péchés. Pourtant la Bible nous explique que notre Pèrecéleste nous attend. De loin, le père voit sonfils arriver. Il court à sa rencontre. J’aime cetteimage de Dieu qui me voyant venir à lui re-

pentant et souillé par le péché, vient à marencontre et m’enlace de ses bras d’amour. Lefils prodigue ne devait pas sentir bon! Qu’im-porte le père l’accueille et l’enlace. Content deretrouver son fils. Nous aussi, nous sommessales et souillés par le péché, mais lorsquenous reconnaissons notre erreur, Dieu nousaccueille et nous enlace. Lorsque je prends conscience de cet accueilde Dieu alors que c’est moi qui me suis re-bellé, je prends conscience de l’amour de Dieupour moi. Je réalise que malgré tous mes pé-chés, Dieu m’aime. Que retirer de ce mot accueil dans mes rela-tions avec les autres? Posons-nous la ques-tion suivante: comment accueillons-nous ceuxqui sont ballottés par le péché dans nos com-munautés? Avons-nous ce regard de juge-ment, de dégoût, d’indifférence? Commentréagissons-nous lorsque des personnes quit-tent le droit chemin, laissent l’Église et s’envont vivre leur vie? Nous souvenons-nous decomment Dieu nous a accueilli?Comment accueillons-nous dans nos commu-nautés ceux qui sont des pécheurs notoires,des personnes de mauvaises vies, ceux qui nepartagent pas notre foi? Dieu nous rappelle à l’ordre. La grâce ac-cueille le pécheur et l’enlace lorsque qu’il re-vient vers Dieu. Dieu attend avec amour celuiqui s’est égaré dans les ténèbres du péché. Etlorsqu’il accueille, il n’humilie pas en vous rap-pelant vos erreurs. Il offre son pardon. Pardon:c’est le deuxième mot que nous verrons de-main.

Seigneur Jésus, merci de m’avoir accueilli et enlacé dans tes bras d’amour. Rap-pelle-moi que moi aussi, comme tous les autres êtres humains, que je suis un filsprodigue: un pécheur qui a besoin de ta grâce pour vivre comme tu le veux. Aunom de Jésus

Jour 21 : Dimanche 16 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Et il se leva, et alla vers son père. Comme ilétait encore loin, son père le vit et fut ému decompassion, il courut se jeter à son cou et le

baisa. Luc 15: 20

Reflexions

N’avons-nous pas tendance à oublier que nous sommes pécheurs et que notre présence dans l’Eglise n’est qu’uneffet de la grâce de Dieu? Comment accueillir celui qui reconnait ces erreurs et l’intégrer à la communauté?

40 Jours de priere pour lechangement

Les mots de la grâce (2): Le pardonLe pardon est le deuxième caractéristique dela grâce de Dieu. C’est aussi l’un des pro-blèmes les plus difficiles dans nos vies person-nelles mais aussi dans nos communautés.Jeanne et Rose sont deux membres de lamême église. Elles sont actives dans la com-munauté. Elles ont toutes les deux des res-ponsabilités. Pourtant depuis des années,existe un conflit entre elles. Elles ne se parlentplus. Elles refusent de se parler, de se direbonjour. Toute la communauté est au courant.Mais cela ne semble gêner personne. Enécoutant chacune d’elle, elle sont convaincuesd’être toutes les deux en accord avec Dieu. Le péché nous a éloigné de Dieu. Christ estvenu pour nous réconcilier avec Dieu. Pourcela, il est important que nous reconnaissionsnotre rébellion. Ensuite, Dieu nous accueille etnous pardonne.Lorsque la Bible définit le pardon, Dieu montreque lorsqu’il pardonne, il le fait entièrement etintégralement. «C`est moi, moi qui efface testransgressions pour l`amour de moi, Et je neme souviendrai plus de tes péchés.» Esaïe43: 25.Dieu ne revient pas sur les péchés qu’il a par-donné. Il se souvient plus. Pourtant, Dieu au-rait des raisons de s’en souvenir. Lui quiconnait le passé et l’avenir, par essence saittout ce que nous avons fait. Pourtant, il choisitd’oublier par amour. «Le pardon de Dieu n'est pas seulement unacte judiciaire par lequel il nous affranchit de lacondamnation. Ce n'est pas simplement le

pardon du péché, c'en est la délivrance.

L'amour rédempteur transforme le cœur.»Heureux ceux qui, page 94.Lorsque je réalise que Dieu me pardonne

tous mes péchés quand je les reconnais, je nepeux que le louer. Mes lèvres ne peuvent quele remercier et ma vie lui est complètementdédiée.La question du pardon ne concerne pas seule-ment notre relation avec Dieu. Elle concerneaussi nos relations avec les autres. Cette no-tion est si importante que Jésus va le mettreau centre de la prière dominicale: Pardonnenos offenses comme nous, nous pardonnons àceux qui nous ont offensés. Voilà la phraseque prononcent des milliers de chrétiens à tra-vers le monde. Pourtant cette phrase sonnecreux dans la bouche de beaucoup d’entrenous. «Dieu nous demande de faire preuveenvers les hommes de la miséricorde qu'iléprouve à notre égard.» Education, page 289Lorsque nous prenons conscience du pardonde Dieu pour nous, pardonner aux autres de-vient une chose possible. «Jésus nous en-seigne ici que Dieu ne peut nous accorder sonpardon que dans la mesure où nous l'accor-dons nous-mêmes à nos semblables. C'estl'amour de Dieu qui nous attire à lui et cetamour ne peut toucher nos cœurs sans susci-ter en nous de l'amour pour nos frères.» Heu-reux ceux qui, page 93.Seul l’amour et la prise conscience du pardonque nous offre Dieu nous permet de pardonnerà notre prochain. Cet offre du pardon à notreprochain est une oeuvre de la grâce en cha-cun de nous. Seul la grâce rend possible l’es-prit du pardon en nous.

Seigneur Jésus, quand je réalise ton amour pour moi et ton pardon malgré mes pé-chés, je ne peux que te remercier. Tu me demandes de pardonner à mon prochain,c’est difficile. Mais je crois que ta grâce est une puissance qui peut m’aider à par-donner. Aide-moi. Au nom de Jésus

Jour 22 : Lundi 17 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Pardonne-nous nos offenses, comme nousaussi nous pardonnons à ceux qui nous ont of-

fensés; Matthieu 6: 12

Reflexions

Pouvons-n ous continuer à ne pas pardonner quand nous réalisons le pardon de Dieu à notre égard? Pouvons-nous retenir notre pardon envers notre prochain quand Dieu nous pardonne nos nombreux péchés?

40 Jours de priere pour lechangement

Les mots de la grâce (3): Le soutienQuand nous parlons de la grâce de Dieu, cemot recouvre de nombreuses attitudes deDieu à notre égard. Il ne s’agit pas seulementdu pardon ou de l’effacement des péchés. Aujourd’hui, nous voyons notre troisième mot:le soutien. Nous pourrions aussi dire l’accom-pagnement.Jésus est venu sur terre, est mort sur la croix,ressuscité le troisième jour et est ensuitemonté au ciel. Mais le plan du salut ne s’arrêtepas là. Certains pensent que depuis son dé-part de la terre, Jésus nous a complètementabandonné à notre sort. Il nous laisse nousdébattre dans le problème du péché, dansnotre misère et nos souffrances. La Bible medit, pourtant, autre chose.Lorsqu’il laisse la terre, Jésus dit aux disciplesprésents: Voici je suis avec vous les joursjusqu’à la fin du monde. Il rassure ces disci-ples sur sa présence permanente à leurscôtés à chaque instant de leurs vies. Il vient deleur donner leur mission. Mais il prend soin deleur dire qu’ils ne seront jamais seuls. Mais encore mieux, dans Jean 14, 15 et 16,Jésus dit à disciples, donc à nous aussi, qu’illeur laisse un Consolateur. Quelqu’un qui lessoutiendra dans leur marche dans la vie etvers le ciel. Jésus est donc pleinement présentdans nos vies en la personne du troisièmepersonnage de la divinité: le Saint-Esprit. Le plan de sauvetage de l’humanité comprendcette dimension de soutien par l’Esprit deDieu. Je ne suis pas un orphelin, perdu danscette vie, rêvant à des choses promis parJésus dans sa Parole. Non, le Saint-Espritvient me soutenir et rendre véritable ce que

Jésus a promis dans sa Parole: la délivrancedu péché par le salut en Jésus.Oui, je suis pécheur et encore sur cette terre.Oui, il m’arrive de tomber. Mais Dieu a mis àma disposition son Esprit pour me relever.Chaque jour, l’Esprit me soutient dans mamarche avec Jésus et m’aide à m’éloigner dupéché.Cette question de soutien n’est pas seulementun acte de Dieu envers l’être humain pécheur.C’est aussi l’attitude des chrétiens entre eux.Nous sommes appelés à nous soutenir et ànous aider sur la route qui mène au ciel.L’apôtre Paul va jusqu’à dire: «Portez lescharges les uns des autres, et ainsi, vousobéirez à la loi du Christ.» Galates 6: 2.Paul nous rappelle ici la nécessaire solidaritédes chrétiens sur la route du salut. Lorsque mon frère ou ma soeur dans la com-munauté est en difficulté, je ne peux m’en dés-intéresser. Je dois, parce que l’amour duChrist est en moi, parce que je veux ressem-bler à Jésus, parce que l’Esprit de Dieu faitson oeuvre en moi, venir en aide à ceux quisont à côté de moi et qui chancellent. Nous soutenir mutuellement montre notre ma-turité spirituelle. Nous ne sommes plus deségoïstes, intéressés par notre seule personne.Nous devenons des personnes qui savent re-garder les autres et leur porter secours. Nousdevenons un Bon Samaritain sur la route desautres. Pourquoi aujourd’hui ne pas prendre le tempsde nous encourager les uns les autres, noussoutenant mutuellement dans la vie chré-tienne? C’est le défi de Dieu pour nous au-jourd’hui.

Seigneur Jésus, merci pour ton soutien chaque jour par la présence de ton Saint-Esprit. Aide-moi à avoir la même attitude que toi lorsque je rencontre d’autres per-sonnes qui souffrent ou qui sont ballottées par la vie. Au nom de Jésus

Jour 23 : Mardi 18 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Et voici je suis avec vous tous les jours jusqu’àla fin du monde.Matthieu 28:20

Reflexions

Ma vie chrétienne m’isole-t-elle des autres? Est-ce que je prends le temps de porter secours, d’encourager ceuxqui passent par des difficultés ou que Satan attaque durement?

40 Jours de priere pour lechangement

Les mots de la grâce (4): La réconci-liationVoici un mot que l’on aimerait entendre plussouvent aujourd’hui: réconciliation. Notre gé-nère des conflits. Ceux-ci sont inhérents ànotre nature pécheresse et existeront doncjusqu’au retour de Jésus. Notre séparationd’avec Dieu à cause du péché, nous séparedes autres êtres humains. Mais la Bible nousenseigne que ceci n’est pas une fatalité. Christ est venu pour réconcilier le monde avecDieu. Depuis la mort de Jésus sur la croix duCalvaire, l’homme peut, par l’intermédiaire duChrist, avoir accès au Père.La Bible va encore plus loin dans ce proces-sus de réconciliation. L’apôtre Jean dans sonpremier chapitre parle des humains qui ont ac-ceptés Jésus comme des enfants de Dieu:«Mais à tous ceux qui l`ont reçue, à ceux quicroient en son nom, elle a donné le pouvoir dedevenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,non du sang, ni de la volonté de la chair, ni dela volonté de l`homme, mais de Dieu.» Jean 1:12 et 13Nés de Dieu par l’intermédiaire du sang duChrist, nous devenons enfants de Dieu. C’estcela la réconciliation que Dieu propose auxêtres humains pécheurs. L’apôtre Paul affirme donc que cette accepta-tion de la grâce de Dieu fait de nous des por-teurs de la parole de réconciliation. Noussommes des artisans de paix, des médiateurspour la paix. Un chrétien n’est donc jamais dans une pos-ture de conflits permanents, de divisions in-

cessantes. Il est un réconciliateur. Un pacifi-cateur. Nous comprenions mieux pourquoil’apôtre quand il décrit les fruits de la chair,donc de notre pécheresse parle des inimitiés,des querelles, des jalousies, des animosités,des disputes et des divisions. Paul nous en-seigne que ces choses sont le produit de notrenature déchue. Et il conclut en disant que ceuxqui commettent ces choses n’hériteront pas leciel. La grâce de Dieu a pour but de nous débarras-ser de la nature pécheresse, de faire que lepéché n’ait plus de pouvoir sur nous. Ces fruitsde la chair sont remplacés par les fruits del’Esprit qui l’amour, la joie, la paix, la patience,la bonté, le service, la confiance dans les au-tres, la douceur et la maîtrise de soi. Tous cestraits de caractère se vérifient dans ma relationà l’autre. Un chrétien qui a rencontré Christn’est pas belliqueux. Il ne cherche jamais la di-vision et les conflits. Et quand il rencontre unconflits, il devient un pacificateur. Il n’est pascelui qui exite les conflits.Des agents de réconciliation. Voilà ce quenous nous devons d’être dans nos foyers,dans nos communautés ou au travail.Christ nous a réconciliés avec Dieu et nousdevenons par le Christ qui vit en nous (Galates2: 20) des personnes qui vivent pour la com-munauté, pour l’amour fraternel. cela n’estpossible que si nous avons rencontrés leChrist et si nous lui permettons de nous chan-ger. Seulement le changement que Christ pro-duit en nous est durable. As-tu rencontréChrist?

Seigneur Jésus, merci d’avoir envoyé Jésus pour nous réconcilié avec toi. Merci dece sacrifice qui fait de nous des enfants de Dieu. Aide-moi à intégrer cette parole deréconciliation en moi et à devenir un agent de réconciliation. Au nom de Jésus.

Jour 24 : Mercredi 19 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Oui, c’est Dieu qui a réconcilié le monde aveclui, par le Christ. Il ne tient plus compte desfautes des êtres humains et il nous charged’annoncer cette parole de réconciliation.

2 Corinthiens 5: 19

Reflexions

Dans les situations de conflits, suis-je celui qui attisent les choses ou suis-je un artisan de paix? Suis-je pleine-ment réconcilié avec Dieu? Cette réconciliation avec Dieu a-t-elle des incidences dans ma vie avec les autres?

40 Jours de priere pour lechangement

Les mots de la grâce (5): La réhabili-tationVoici encore un autre mot présent dans leconcept de la grâce de Dieu: réhabilitation.C’est quoi la réhabilitation? Voici la définitionque donne le dictionnaire: Mesure individuelle,judiciaire ou légale, qui efface une condamna-tion pénale et ses conséquences (déchéance,incapacités, etc.).Réhabiliter quelqu’un, c’est donc effacer unecondamnation mais c’est aussi rétablir cettepersonne dans ses droits. N’est-ce pas ce queDieu fait pour nous? Nous sommes pécheurs.Nous avons transgressé la loi de Dieu. noussommes donc condamnables. Impossible denous en sortir sans une aide extérieure. Dieu adonc envoyé Jésus. Il a pris notre place sur lacroix. Il a pris sur lui notre condamnation. Etencore plus, lorsque nous acceptons ce sacri-fice, nous sommes réhabilités. Nous redeve-nons enfants de Dieu, co-héritiers de Christ.La grâce de Dieu fait de nous de nouvellescréatures. Notre passé est effacé. Dieu fait denous ses collaborateurs dans l’annonce de laBonne Nouvelle. Il met en nous des dons pournous permettre d’être efficace dans la mission. Cette notion de réhabilitation est primordialedans le sujet de la grâce. Plusieurs exemplesde la Bible montrent comment Dieu réhabilitentcertaines personnes. Nous pouvons parler de Zachée. Ce percep-teur d’impôts, voleur. Mais Jésus va chez lui etlui offre sa grâce. Il accepte cette grâce et ildevient un homme nouveau.Autre exemple: L’apôtre Pierre. Il va renierJésus malgré tous ses propos précédents. Et

juste après avoir renié Jésus, il croise son re-gard. Dans ce regard, il n’y a point de condam-nation, mais de l’amour. Jésus comprend lafaiblesse de son disciple. Celui-ci, nous dit laBible, s’en va et pleure amèrement. Il se re-pent de cette trahison. Jésus ne l’écarte pas.Au contraire, à la résurrection, il prononce lenom de Pierre. Ensuite, il y a cette questionposée à Pierre trois fois par Jésus: M’aimes-tu? Dans cette conversation, Jésus réhabilitePierre dans sa relation avec lui, mais aussi au-près des disciples, dans la communauté. Imaginez encore l’apôtre Paul, ancien persé-cuteur, tueur de chrétien. Comment acceptercet homme dans la communauté? Une seuleréponse: Dieu l’a appelé. Dieu l’a réhabilité. Lacommunauté ne peut l’exclure. Il est un frèrequ’il faut aimer, parce qu’il est une nouvellecréature.Dans nos communautés, aujourd’hui, com-ment participons-nous à la réhabilitation deceux qui sont tombés dans le péché? Lesécartons-nous de la communauté et de ces ac-tivités alors qu’ils ont recommencé leur courseet qu’il y a des évidences de repentance?L’Eglise n’est pas le lieu de l’exclusion. Mais lelieu où l’on accueille et où l’on réhabilite. Unlieu où on ne vous rappelle pas sans cessevotre passé. Un lieu où l’on vous aide à inté-grer la communauté et à participer à la procla-mation de la Bonne Nouvelle selon vos dons.Dans la communauté, je suis appelé à accep-ter ceux que Dieu a appelé et qu’il transformechaque jour par sa grâce. Si Dieu leur par-donne, si Dieu les accepte, qui suis-je pour lesrejeter?

Seigneur Jésus, je te remercie de ta réhabilitation. Merci d’avoir fait du pauvre pé-cheur que je suis ton enfant et un collaborateur dans ton projet pour le salut desêtre humains. Aide-moi à avoir la même attitude que toi. Au nom de Jésus.

Jour 25 : Jeudi 20 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Si quelqu`un est en Christ, il est une nouvelle créa-ture. Les choses anciennes sont passées; voici,

toutes choses sont devenues nouvelles.2 Corinthiens 5: 17

Reflexions

Comment aidons-nous ceux qui dans nos communautés tombent dans le péché? Comment accueillons-nous despersonnes dont la vie dissolue avant d’arriver dans l’Eglise était connue de tous?

40 Jours de priere pour lechangement

Les mots de la grâce (6): La victoire Durant toute cette semaine, nous avons vu uncertains nombre de mots qui caractérise lagrâce. Notre objectif était de comprendre queces mots qui caractérisent notre rapport avecDieu doivent aussi exister dans nos rapportsavec les autres. La grâce n’a pas seulementun impact sur ma relation avec Dieu, elle aaussi un impact sur ma relation avec mon pro-chain. Si le péché détruit des relations, lagrâce rétablit les relations tant avec Dieuqu’avec notre prochain.Notre mot aujourd’hui est victoire. La grâcenous donne la victoire sur le péché. Il nous estimpossible par nous-mêmes de nous débaras-ser du péché. Certains peuvent pour un tempsne pas faire certaines choses que la Biblecondamne. Mais la vraie victoire n’est possiblequ’en Jésus. Si nous parlons de victoire, nous sommesdonc conscients qu’il y a une lutte à mener.Une lutte pas contre les autres, mais contrenous-mêmes. L’apôtre Paul l’exprime bienquand il parle de ce duel en lui: «Car je prendsplaisir à la loi de Dieu, selon l`homme intérieur;mais je vois dans mes membres une autre loi,qui lutte contre la loi de mon entendement, etqui me rend captif de la loi du péché, qui estdans mes membres.» Romains 7: 22 et 23. Ilpose donc la question de savoir qui peut le dé-livrer de cette lutte. Il exprime lui-même la ré-ponse: Jésus-Christ.La victoire contre le péché dans nos vies n’estpossible que par Jésus-Christ, dans une rela-tion vivante et quotidienne avec lui. Dans uneétude diligente de sa Parole. Dans une de

prière continue. Il n’y a pas de formule ma-gique. Pas besoin de pélerinages. Non, justecroire en Jésus et lui demander de venir habi-ter dans notre coeur. Juste lui laisser les rênesde notre existence et le laisser nous conduire.La lutte que nous avons à mener est de luiconfier les rennes de nos vies. Ainsi la victoireest possible. Nous la vivrons chaque jour. C’est cette vie de victoire quotidienne qui nouspermet d’être des collaborateurs de Dieu dansle plan du salut. Ce sont nos victoires qui ser-vent de preuves à d’autres pour croire que lagrâce de Dieu est pertinenete et efficace. Cars’ils peuvent voir les effets de la grâce surnous, ils pourront comprendre que la grâce estvraiment une Bonne Nouvelle. Vivons donc enpersonnes sauvés et vainqueurs, conscienteschaque jour que cette victoire n’est pas le pro-duit de nos actes mais de la présence duChrist en nous par son Esprit.La victoire, quel sens a-t-il dans notre relationà autrui? Si nous avons expérimenté la victoireen Jésus Christ, nous devons admettre etcroire que Jésus peut donner la victoire à toutautre être humain. Ne donnons jamais l’im-pression que le salut n’est réservé qu’àquelques-uns. Notre victoire ne doit jamaisêtre une gloire ou un orgueil de notre part. Mavictoire doit me donner l’humilité de croire quetout être humain peut être touché par la grâceet avoir la victoire sur le péché. «parce que tout ce qui est né de Dieu triomphedu monde; et la victoire qui triomphe dumonde, c`est notre foi.» 1 Jean 5: 4Notre victoire est certaine. Elle n’est pas àvenir. Elle est à vivre au présent, maintenant.

Oh Dieu, merci pour cette victoire que tu me donnes en Jésus-Christ. aide-moi àvivre cette victoire chaque jour non comme un dû comme un effet de ta grâce en-vers moi. Au nom de Jésus.

Jour 26 : Vendredi 21 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nousdonne la victoire par notre Seigneur Jésus

Christ!1 Corinthiens 15: 57

Reflexions

Suis-je prêt à comprendre que la grâce est disponible pour tout être humain? Mon attitude, mes propos ne donne-t-il pas souvent l’impression que je me crois seul bénéficiaire de la grâce de Dieu?

40 Jours de priere pour lechangement

Quelques citationsEn ce jour de sabbat, j’aimerai partager avecvous quelques citations sur le thème des rela-tions et de la fraternité. Je vous invite à y ré-fléchir dans la prière.«L'harmonie, l'union qui existe parmi leshommes aux dispositions diverses est le plusfort témoignage qui puisse être rendu du faitque Dieu a envoyé son Fils dans le mondepour sauver les pécheurs. C'est à nous qu'ilappartient de rendre ce témoignage. Maispour y arriver, il faut nous placer sous les or-dres du Christ. Notre volonté étant soumise àla sienne, nos caractères seront en harmonieavec son caractère. Alors nous marcheronsensemble sans nous heurter.» Conseils àl’Eglise page 32«Lorsqu'on s'arrête aux petites divergences,on en arrive à des actes qui détruisent la fra-ternité chrétienne. Ne permettons pas à l'en-nemi d'obtenir ainsi l'avantage sur nous.Approchons-nous toujours plus près de Dieuet plus près les uns des autres. C'est ainsique nous serons des térébinthes de la justiceplantés par le Seigneur, et arrosés par lefleuve de vie. Que de fruits nous porteronsalors! Le Christ n'a-t-il pas dit: “Si vous portezbeaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Pèresera glorifié.” Jean 15:8.» Conseils àl’Eglise, page 32«Mes frères, approchez-vous du Dieu des ar-mées avec crainte et tremblement. Le mo-ment est venu d'intensifier nos efforts. Nousallons au-devant de temps troublés, mais sides liens de fraternité chrétienne nous unis-sent, et si personne ne cherche à dominer, leSeigneur opérera des merveilles.» Témoi-gnages pour l'Église 3:259, 260«En tant que prédicateurs, nous avons besoind'hommes et de femmes qui comprennent les

raisons de notre foi et sont conscients del'œuvre qui doit être accomplie pour diffuser lavérité, et qui refuseront de prononcer quelquemot que ce soit qui risquerait d'affaiblir laconfiance d'une âme dans la Parole de Dieuou de détruire les liens de fraternité qui de-vraient exister entre ceux qui partagent lamême foi.» Evangéliser page 425.«L’Evangile est un message de paix. S’il étaitreçu et suivi, la paix, l’harmonie et le bonheurexisteraient sur toute la terre. La religion duChrist unit dans une intime fraternité tousceux qui l’acceptent. Sa mission était de ré-concilier les hommes avec Dieu, et, parconséquent, les uns avec les autres.» Tragé-die des siècles page 46«La vie du Christ a établi une religion sanscaste, une religion dans laquelle Juifs et Gen-tils, libres et esclaves, unis par les liens de lafraternité, sont égaux devant Dieu. Rien d'arti-ficieux ne teintait ses actes. Il ne faisait au-cune différence entre voisins et étrangers,amis et ennemis. Ce qui touchait le cœur deJésus, c'était l'âme assoiffée de l'eau de lavie.» Ministère de la guérison, page 22«Tous ceux qui se disent enfants de Dieu doi-vent se souvenir qu'ils sont des mission-naires, et que, comme tels, ils seront amenésà rencontrer bien des caractères différents. Ily a les rudes et les raffinés, les humbles et lesorgueilleux, les religieux et les incrédules, lesinstruits et les ignorants, les riches et les pau-vres. On ne saurait les traiter tous de lamême manière, mais tous ont besoin d'amabi-lité et de sympathie. Par un contact mutuel,les esprits se polissent et se raffinent. Dépen-dant les uns des autres, nous sommes étroi-tement unis par les liens de la fraternitéhumaine.» Ministère de la guérison, page429

Oh Dieu, aide-moi à comprendre ce que tu étais de moi dans ton église, cette com-munauté d’amour. Donne-moi d’avoir les sentiments qui étaient en toi. Au nom deJésus.

Jour 27 : Samedi 22 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Ayant purifié vos âmes en obéissant à la véritépour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vousardemment les uns les autres, de tout votre coeur,

1 Pierre 1: 22

40 Jours de priere pour lechangement

Avons-nous besoin de l’Eglise?Durant cette semaine, nous allons nous attar-der sur ce que dit la Bible concernant l’Eglise.Nous réfléchirons ensemble à notre placedans cette communauté et à son organisa-tion.Aujourd’hui, attardons-nous sur une question:avons-nous besoin de l’Eglise? Beaucoup depersonnes aujourd’hui en arrivent à se posercette question. Et certains comme argumentdisent que l’Eglise ne sauve pas. Oh oui, d’unpoint de vue biblique, cet argument est vrai.On pourrait aussi ajouter qu’observer les dixcommandements ne sauve pas. Observer lesabbat ne sauve pas non plus. Prendre soinde sa santé ne sauve pas. Nous sommessauvés par grâce. (Ephésiens 2: 9)Pourtant allons plus loin en disant que celuiqui est sauvé par grâce vit en accord avec lescommandements de Dieu. Il prend soin de sasanté parce qu’il est conscient que son corpsappartient à Dieu. Et il se joint à l’Eglise pourvivre dans la fraternité selon Dieu.Avons-nous besoin de l’Eglise? Donnons troisarguments:Premièrement, l’Eglise a fondé par Jésus. Ellen’est pas une invention ou une organisationhumaine. L’Eglise a été fondée par Christ. SiJésus a fondé l’Eglise alors, en tant que per-sonne sauvée, je veux en faire partie. Deuxièmement, l’Eglise existe pour recons-truire la communauté brisée par le péché.Nous l’avons répété plusieurs fois: le péchédétruit les relations d’abord avec Dieu et aussinotre prochain. Lorsque nous acceptons lagrâce de Christ, Dieu nous conduit dansl’Eglise pour nous apprendre à vivre la frater-nité. L’Eglise est donc une école où nous ap-

prenons à vivre des relations nouvelles enJésus. Nous expérimentons la fraternité,l’amourn l’unité. Nous apprenons à dépendreles uns des autres, à partager nos expé-rienbces et à nous entraider sur le chemin dela sanstification.Troisièmement, la Bible nous enseigne queJésus viendra chercher à la fin des temps uneéglise. Un peuple. Une communauté de per-sonne. Certes chacun choisira individuelle-ment d’en faire partie ou non, mais tous ferontpartie du peuple des rachetés que Jésusnomme dans l’Apocalypse comme étant sonEpouse, sans tâche, ni ride, ni rien de sem-blabe.Nous pourrions trouver d’autres arguments,mais nous allons nous arrêter à ces trois-là. L’Eglise n’est donc pas quelque chose d’op-tionnelle et poser la question de son utilité,c’esten quelque part sortir du plan de Dieu.C’est penser que Dieu s’est trompé et qu’il nesait pas ce qu’il fait. Alors, oui, l’Eglise est im-parfaite. Elle l’est parce qu’elle est composéed’êtres humains imparfaits qui certaines foissont tentés de faire ou font en dehors du pro-jet de Dieu. Mais nos erreurs n’enlèvent enrien la validité de l’Eglise. Un auteur a fait cette déclaration: «Quelquefaible et imparfaite qu'elle puisse paraître, elleest,néanmoins l'unique objet sur lequel Dieujette, d'une manière toute spéciale, un su-prême regard. Elle est le théâtre de sa grâce,l'endroit où il se plaît à révéler sa puissancequi transforme les cœurs.»(Ellen G. WHITE,Conquérants Pacifiques page 13)Oui, j’aime l’Eglise de Dieu parce que Dieu yoeuvre pour révéler sa grâce au monde.

Seigneur, merci pour ton église. Aide-moi à comprendre le plan que tu souhaitesmettre en place à travers cette église. Au nom de Jésus. Amen

Jour 28 : Dimanche 23 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que surcette pierre je bâtirai mon Église, et que lesportes du séjour des morts ne prévaudront

point contre elle.Matthieu 16: 18

Certains pensent que participer à la vie de l’Eglise est optionnel, quels arguments avez-vous pourleur prouver le contraire?

40 Jours de priere pour lechangement

Qui est le Chef de l’Eglise ?Voici une question que beaucoup peuvent seposer! Y a-t-il un chef de la communauté chré-tienne? Quels sont ces pouvoirs? Y a-t-il uneorganisation hiérarchique? D’où viennent les notions de pouvoirs et dechefs? Dans le monde divin, il n’y a qu’un seulchef: la Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit). Lesanges reconnaissent un seul maître. Toutes lescréatures de Dieu ont une tâche bien précise.Le problème du péché commence quand Luci-fer commence à vouloir sortir de sa place etrenverser cette ordre mis en place par Dieu.Lucifer fomente une révolte et incite d’autresanges à remettre en question le pouvoir deDieu. Ils sont chassé du ciel. Chassé du ciel, Lucifer trouve refuge sur laterre et incite nos premiers parents à se révol-ter contre leur Créateur. L’unité et l’ordre exis-tant dans la première famille disparaissent auprofit de la méfiance, et de la compétition. Lesluttes de pouvoir tel que l’homme le connait au-jourd’hui vient du péché. L’histoire biblique estrempli de ces luttes de pouvoirs et de cet espritde compétition: Cain et Abel, l’histoire des roisen Israël, ...Lorsque Dieu forme le peuple d’Israël, il est dif-férent de tout les autres peuples: Dieu est celuiqui le conduit. Certes, il le fait à travers deshommes, mais c’est Dieu toujours qui dirige.Israël voulant imiter les autres peuples de-mande un roi. Et lorsque nous lisons cette épi-

sode de la vie d’Israël, Dieu rassure Samuelen lui disant que ce n’est pas lui qui est rejeté.Cette demande du peuple est un rejet du projetde Dieu. Israël rejette Dieu comme souverain. Dans la mise en place de l’Eglise, Dieu veut re-mettre son projet en avant. N’oublions pas quele but de la grâce est de rétablir les choses. Ainsi donc, lorsque Jésus s’en va, il ne fait pascomme les autres leaders. Il ne nomme pas desuccesseur. Il n’y a pas de chef humain dési-gné. La seule personne chargé de prendre lasuite de Jésus comme dirigeant de la mission,c’est le Saint-Esprit. Ce n’est pas un hommequi dirige l’Eglise, c’est Dieu par son Saint-Es-prit. Personne ne peut faire de l’Eglise son af-faire, lui imposant ces idées. L’apôtre Paul va décrire l’organisation del’Eglise. Cette organisation ne répond pas àdes normes hiérarchiques comme dans les or-ganisations humaines traditionnelles. Dans Ro-mains 12 et 1 Corinthiens 12 notamment, ilmontre que la tête de l’Eglise, c’est Jésus quidirige son église par son le Saint-Esprit. Aujourd’hui, personne ne peut se dire le maîtredans l’Eglise. Toute responsabilité dans l’Eglisede Dieu est donné par Dieu et celui qui l’exercedoit toujours s’assurer d’être en accord avecl’Esprit de Dieu, de vivre par le Saint-Esprit afinque son ministère soit en accord avec le projetde Dieu pour son église. Nous continueronscette semaine autour de ces réflexions, priantDieu de nous aider à mieux comprendre.

Oh Dieu, aide-moi à comprendre comment tu veux organiser ton Eglise. Aide-moi àcomprendre que tu es le seul qui dirige ton Eglise. Aide-moi à t’entendre et àt’écouter. Au nom de Jésus.

Jour 29 : Lundi 24 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans lescieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, digni-tés, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Ilest avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Ilest la tête du corps de l`Église; il est le commencement, le pre-

mier-né d`entre les morts, afin d`être en tout le premier.Colossiens 1: 16 à 19

Reflexions

Pourquoi selon la Bible, l’Eglise ne peut être dirigé par un homme? Quel est le risque de mettre un homme enavant dans l’organisation de l’Eglise?

40 Jours de priere pour lechangement

Un seul Esprit oeuvreS’il y a un sujet qui est clair dans les écrits dePaul, c’est bien celui des dons spirituels et deleur importance dans le fonctionnement de lacommunauté chrétienne.Pourtant, dans nos communautés aujourd’hui,nous n’avons pas toujours le sentiment que lesdons spirituels sont la chose qui déterminent lefonctionnement de la communauté. Il est au-jourd’hui nécessaire de revenir au fonctionne-ment biblique et que chacun prenneconscience que le fonctionnement de l’Eglisene doit pas répondre à des normes de mana-gement d’entreprises, ni non plus au fonction-nement d’un club quelconque.L’apôtre Paul commence le chapitre 12 de sapremière lettre aux Corinthiens en faisant unedéclaration que nous ne pouvons minimiserdans nos communautés aujourd’hui. Il ne sou-haite que personne soit dans l’ignorance sur lesujet des dons (verset 1). Il nous indique par làque la question des dons spirituels doit être en-seigné de manière claire à toutes personnesqui arrivent dans la communauté. Au verset 3, il pose un autre principe dont nousavons parlé hier. C’est Dieu qui conduit l’Eglisepar son Esprit. Et cet Esprit amène chacun,donc tout le monde, à considérer Christ commeSeigneur. Et retenons bien le terme utilisé:Jésus est nommé le Seigneur. Il n’est pas seu-lement le Sauveur. Il est celui qui règne sur mavie. Il est celui qui la dirige par son Esprit. Etpour l’apôtre, celui qui refuse de reconnaître laSeigneurie du Christ sur sa vie marche en de-hors de l’Esprit de Dieu. En dehors du projet

de Dieu.Ensuite, nous arrivons aux versets 4, 5 et 6 quisont nos versets de réflexions pour aujourd’hui.L’apôtre veut démontrer une vérité qui n’aéchappé à aucun de nous et qui pourtant estsource de beaucoup d’incompréhensions dansnos communautés. En trois phrases, l’apôtrenous dit qu’il y a plusieurs dons spirituels dansla communauté, que ces dons sont mis en oeu-vre dans plusieurs ministères et à travers plu-sieurs méthodes (opérations) pour accomplirces ministères. Mais il prend soin de soulignerque tout cela se fait sous l’influence du Dieu tri-nitaire. Les trois personnages de la Trinité sontpleinement présents dans la vie et le fonction-nement de l’Eglise. Ils sont d’ailleurs un exem-ple de fonctionnement communautaire.Voici comment la version Parole de vie traduitces versets: «Oui, il y a des dons différents,mais c’est le même Esprit qui les donne. Il y ades façons de servir différentes, mais on sert lemême Seigneur. Il y a des activités différentes,mais c’est le même Dieu qui les produit touteen tous.» L’apôtre prend donc en compte le fait que noussoyons différents. Dieu nous a créé chacunavec une personnalité. Cette personnalité estunique. Mais lorsque nous rencontrons Jésuset que son Esprit habite en nous, nous ne per-dons pas notre personnalité. Nous sommescomme les pièces d’un puzzle qui s’emboitentles uns dans les autres pour former une image,la communauté qui a pour mission de repré-senter Dieu et son projet dans le monde. L’uni-formité n’est donc pas le projet de Dieu.

Oh Dieu, merci de faire moi, faible pécheur, un collaborateur dans ta mission. Aide-moi à découvrir le don que tu as mis en moi. Aide-moi à te donner toute la placedans ma vie. Au nom de Jésus.

Jour 30 :Mardi 25 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Il y a diversité de dons, mais le même Esprit;diversité de ministères, mais le même Seigneur;diversité d`opérations, mais le même Dieu qui

opère tout en tous.1 Corinthiens 12: 4 à 6

Reflexions

Quelles sont les implications pratiques de l’enseigenemnt de l’apôtre Paul dans l’Eglise? Ai-je découvert mes donsspirituels? Suis-je sous l’influence de l’Esprit? Jésus est-il mon Seigneur ?

40 Jours de priere pour lechangement

Chacun à sa placeL’Eglise de Dieu a un fonctionnement totale-ment différent de toutes les organisations hu-maines. Rien ici-bas ne peut être pris commeexemple pour organiser et faire fonctionnerl’Eglise de Dieu. Penser que nous sommes in-telligents pour cela, c’est detrôner Dieu de saplace de Souverain Maître de l’univers.L’apôtre Paul au chapitre 12 de 1 Corinthiensnous décrit le fonctionnement de l’Eglise. Jevous invite à lire ce chapitre dans plusieursversions de la Bible, particulièrement dans laversion en français courant ou la version Pa-role de vie.Nos textes aujourd’hui nous disent une chose:chaque chrétien a reçu de Dieu un don et leministère qui lui correspond. Aucune personnequi a rencontré Christ, qui l’a accepté commeson Sauveur personnel, qui vit par l’Esprit nepeut dire qu’il n’a pas reçu de Dieu un don spi-rituel. Il m’arrive d’avoir des interventions à faire dansles communautés adventistes. Quand je parledes dons spirituels, je pose toujours cettequestion: Qui connait son don spirituel? Je suistoujours frappé par le peu de personnes quiconnaissent leurs dons spirituels et le minis-tère qui lui est associé. Pourtant, nos relationsdans la communauté seraient tellement diffé-rentes si chacun savait ce que Dieu attend delui. Chacun de nous a une tâche à accomplir pourDieu sur cette terre. Le but de Satan est denous empêcher d’accomplir cette oeuvre. Il

veut nous empêcher de trouver notre placedans l’oeuvre de Dieu. Comme lui a perdu saplace, il veut nous inciter à faire de même. Il adonc créé un statut dans nos communautés:celui de membres spectateurs, consomma-teurs de programmes alors que Dieu nous in-vite à être des disciples, ses collaborateursdans l’oeuvre du salut. Et pour que notre colla-boration soit efficace, Dieu nous donne des ca-pacités ou compétences (dons spirituels) pouraccomplir ce qu’il désire que nous fassions.Chacun a donc une place dans l’oeuvre deDieu. Il n’y a pas de spectateur. Nous deve-nons tous des acteurs. Mais il est important de comprendre que lescapacités nous sont donnés par l’Esprit pour lebien de l’Eglise, pour faire avancer l’oeuvre deDieu. Il ne s’agit en aucun cas de se gonfler lapoitrine. Il s’agit plutôt dans l’humilité de seposer la question de savoir si nous sommes àla place que Dieu m’a attribué. «Une œuvre a été confiée à chacun, et nul nepeut se substituer à un autre. Chacun a reçuune mission importante, qu'il ne peut ni mépri-ser, ni ignorer, car sa réalisation implique lebonheur d'une âme, et sa négligence la dam-nation d'un être pour lequel le Christ est mort.»Service chrétien, chapitre 1«Une œuvre distincte est assignée à chaquechrétien.» Service chrétien, chapitre 1«Il y a une œuvre à faire pour chacun. Chaquepersonne qui croit à la vérité doit se trouver de-vant sa tâche et à sa place, disant: “Me voici,envoie-moi.” Ésaïe 6:8.» Idem

Oh Dieu, aide-moi à découvrir le don spirituel que tu as mis en moi. Aide-moi dansla communauté dans laquelle tu m’as placé à jouer le rôle que tu m’as assigné.Donne-moi l’humilité afin de ne jamais croire que je peux tout faire par moi-même.Au nom de Jésus.

Jour 31 :Mercredi 26 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Or, à chacun la manifestation de l`Esprit est don-née pour l`utilité commune. [...] Un seul et mêmeEsprit opère toutes ces choses, les distribuant à

chacun en particulier comme il veut.1 Corinthiens 12: 7 et 11

Reflexions

Connais-tu le ou les dons spirituels que Dieu a mis en toi? Si tu le connais, accomplis-tu fidèlement ton ministèreau sein de la communauté? Es-tu à la place qu’il t’a assigné?

40 Jours de priere pour lechangement

Les dons spirituels: un antidotecontre l’esprit de compétition.«Le but de la rédemption est non seulementd'effacer le péché, mais de redonner à l'hommeles dons spirituels qui ont été perdus à causede la puissance écrasante du péché.» Levez lesyeux en haut, méditation du 31 janvier.Voici une citation qui a toujours retenu mon at-tention. Le plan de la rédemption n’a pas seule-ment pour but de nous sauver du péché. Il y aune deuxième phase que nous omettons fortsouvent: le service. Lorsque j’accepte Jésuscomme mon Sauveur, il me redonne les donsspirituels que la puissance du péché a annihiléen moi. Je deviens donc une personne sauvéavec une mission bien précise dans l’oeuvre deDieu. La grâce donc, a une influence dans mavie à l’Eglise. Elle fait de moi un acteur de lavie communautaire. Non parce que j’aurais unehaute opinion de moi-même comme le dit l’apô-tre Paul dans notre verset d’aujourd’hui, maisparce que Dieu a fait de moi son collaborateur.Tant que je reste dans cette relation de soumis-sion à Dieu, les dons spirituels qu’il a mis enmoi se développent.Dans la société actuelle, nos relations sontbasés sur la compétition. Tout est course pourarriver avant les autres, pour être mieux queles autres, pour faire plus que les autres, pouravoir plus que les autres. Lorsque nous avonsl’Esprit de Dieu en nous, cette notion de com-pétition disparaît. Elle laisse la place à la notionde collaboration, de complémentarité.

Attendu que chacun reçoit son don de Dieu,personne ne peut se sentir mieux que les au-tres. Personne ne peut se dire plus importantque les autres. Car dans l’Eglise, il n’y a pas dedons spirituels plus importants que d’autres. Iln’y a donc pas de personnes plus importantesque d’autres. Tous les dons sont nécessaires àla croissance de l’Eglise.Lorsque nous lisons la parabole des talents, letexte nous révèle que les talents sont donnésselon la capacité de chacun. Dieu nous connaitet il sait ce que nous sommes capables de réa-liser dans son oeuvre. Il nous donne donc destalents selon nos capacités. Ne nous permet-tons jamais de penser que le don reçu de Dieuest minime ou inutile. Ne faisons jamais de hié-rarchie dans les dons spirituels. L’apôtre Paul pour bien expliquer la questiondes dons spirituels prend l’exemple du corpshumain. Et cet image est la meilleure qui soit.Les organes du corps n’ont pas tous la mêmefonction. mais personne ne se risquerait à faireune hiérarchie des organes en les classant duplus important au moins important. Tous sontutiles même si nous n’en sommes pas toujoursconscients. Il n’y a pas de compétition entre lesorganes. Chacun est à la place que Dieu lui as-signé. Et lorsque chacun est à sa place et faitce qu’il doit faire, le corps fonctionne bien et esten bonne santé. C’est aussi le cas pourl’Eglise: lorsque chaque membre est à la placeque Dieu lui a assigné et met au service del’Eglise le ou les dons reçus de Dieu, l’Egliseest en bonne santé, avance et joue son rôle.

Oh Dieu, je te prie encore ce matin de m’aider à découvrir les dons et compétencesque tu as mis en moi. Je veux collaborer avec mes frères et soeurs pour la crois-sance de l’Eglise. Merci encore de faire moi ton collaborateur. Au nom de Jésus.

Jour 32 :Jeudi 27 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Par la grâce qui m`a été donnée, je dis à chacun de vous den`avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de re-vêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi queDieu a départie à chacun.Car, comme nous avons plusieursmembres dans un seul corps, et que tous les membres n`ont

pas la même fonction,Romains 12: 3 et 4

Reflexions

Pourquoi l’esprit de compétition est incompatible avec la notion de dons spirituels? Nos communautés fonction-nent-elles sur le mode de la compétition ou sur le mode de la collaboration?

40 Jours de priere pour lechangement

Une diversité nécessaire et salutaireNous vivons dans un mimétisme à outrance.Nous nous bornons à imiter les autres danstout et souvent dans les choses les plus mau-vaises. Cette habitude de l’imitation limitenotre créativité, l’innovation et la nouveauté.Je suis heureux de lire la Bible et de constaterque Dieu a créé chacun de manière unique.Même si nous avons des points de ressem-blance avec nos parents, nous sommes, cha-cun, des êtres uniques.L’apôtre Paul va démontrer cela quand il utilisel’image du corps humain pour expliquer cequ’est l’Eglise. Nous sommes chacun un mem-bre de ce corps, Christ étant la tête. Et mêmequand il y a deux pieds qui semblent sembla-bles, chaque pied a sa place et sa fonctiondans le corps. Mais encore mieux, l’apôtre nous montre queces membres pris un à un n’ont aucune utilité.Coupez votre pied et mettez-le debout (si vousy arrivez). Il ne marchera pas. Il n’ira nullepart. Faites cela avec chacun de vos organeset ce sera la même chose! Que veut nous direl’apôtre ici? Simplement que nos dons spiri-tuels en dehors de la communauté n’ont pasde sens. Un chrétien est fait pour vivre et inter-agir dans la communauté. Nous ne pouvonspas nous isoler de nos frères et soeurs et pré-tendre accomplir la mission du Seigneur.Certes, Dieu appelle chacun individuellement,mais l’invite à faire partie du Corps qu’estl’Eglise. Il prend la place que le Seigneur luiassigne.

En d’autres termes, personne ne peut empê-cher à quelqu’un d’oeuvrer dans la commu-nauté quand ce qu’il fait correspond à son donspirituel, fait progresser l’Eglise et se fait dansl’ordre et le respect des autres dans l’Eglise.Retenons bien cela: ce n’est pas nous quiapellons qui que ce soit à faire partie del’Eglise. Cet appel vient de Dieu. Nous ne pou-vons qu’intégrer et aimer ceux qui arriventdans la communauté et les aider à découvrirleur place dans cette communauté. Notre difficulté aujourd’hui dans l’Eglise, c’estde ne pas faire appel à l’Esprit de Dieu qui estle seul capable de faire fonctionner tous cesdons et ministères différents sans problèmes,sans heurts, sans discrimination. Trop sou-vent, chacun veut diriger l’Eglise à sa manière,selon lui, selon sa conception. Conception quiest souvent en dehors de l’enseignement de laBible. L’Eglise n’est pas une organisation froide faitede comités, de commissions et de pro-grammes. L’Eglise est un organisme vivant quibouge et se transforme par l’action du Saint-Esprit. L’Eglise est un organisme vivant qui tiresa force vitale de la vie du Christ qui coule ennous. Tous ses membres interagissent et agis-sent selon leurs dons, sans que cela ne gênequi que ce soit parce que nous sommes gui-dés par l’Esprit et inspirés par l’amour. c’est legrand défi de l’Eglise aujourd’hui. C’est celaqui amènera le réveil et la réforme: une redé-couverte du projet de Dieu pour son église etnotre place à chacun dans ce projet.

Seigneur, aie pitié de nous et viens au secours de notre incrédulité, de notre igno-rance. Pardonne-nous de nous écarter de ta volonté. Au nom de Jésus.

Jour 33 :Vendredi 28 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant àchacun en particulier comme il veut. Car, comme le corps est unet a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps,malgré leur nombre, ne forment qu`un seul corps, ainsi en est-ilde Christ. [...] Ainsi le corps n`est pas un seul membre, mais ilest formé de plusieurs membres. 1 Corinthiens 12:11 à 14

Reflexions

Nos communautés prennent-elles de découvrir les dons et talents de chacun? Crenons-nous le temps de nousconnaitre afin de découvrir et d’apprécier les dons et compétences de chacun. Etes-vous d’accord avec cettephrase: Ce n’est pas dans les comités et les programmes à l’Eglise que l’on découvre les talents, mais dans desrelations fraternelles faites aussi hors du cadre des programmes d’Eglise.

40 Jours de priere pour lechangement

Membres du corps: chacun pour sapartIl est aujourd’hui très à la mode pour beau-coup de personnes de se séparer la commu-nauté chrétienne. Au moindre problème, ilss’envont avec l’argument que l’Eglise ne seraitpas comme Dieu le veut. Certains estimentqu’ils seraient mieux chez eux à adorer toutseul. Pour tant, lorsque nous lisons le chapitre12 de 1 Corinthiens, cela est impossible. Sortirdu corps, c’est se détacher, s’arracher. Imagi-nez-vous que votre bras décide de s’en allerparce que vous avez la grippe et qu’elle en aassez d’être utilisé à chaque fois que vouséternuez. Que votre gros orteil décide de s’enaller parce que vous ne faites pas trop atten-tion à lui et que vous le cogner à chaque fois.Si cela était possible, chaque organe du corpstrouverait l’excuse valable pour s’en aller. Et lecorps n’existerait plus mais en plus ces or-ganes ne servirait plus à grand chose. Pareux-mêmes, ils ne peuvent vivre. C’est enétant reliés les uns aux autres qu’ils sont utileset jouent un rôle bien précis. Nous avons souvent oublié cet aspect dansnos communautés. Lorsque quelqu’un laissela communauté, celui qui s’en va doit en res-sentir la douleur. Ceux qui restent doivent enressentir la douleur. Si des gens s’absententet finalement disparaissent de nos commu-nautés sans que cela n’inquiètent ou n’éveil-lent en personne un quelconque sentiment,nous sommes en difficulté.J’aimerai terminé avec quelques citationsmontrant l’importance de chaque personnedans la communauté religieuse:

"Lorsque les membres d'église assumerontchacun le travail qui lui est propre, l'atmo-sphère tout autour d'eux sera totalement diffé-rente. ... L'influence vivifiante et sanctifiantedu Saint-Esprit les entourera." (6T, page267,268)« Avoir le sentiment d’être à sa place etd’avoir répondu à l’appel qui nous étaitadressé, mettre volontiers de côté le “moi”pour faire du bien à ses semblables, voilà cequi nous assurera la paix du cœur»« Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2,chapitre 86.»«Nos églises désirent entendre beaucoup desermons. Les membres ont compté davantagesur les déclamations de la chaire que sur l’ac-tion du Saint-Esprit. Non désirés et non em-ployés, les dons spirituels dont ils disposaientsont allés en s’affaiblissant. Si les prédica-teurs s’en allaient vers de nouveaux champs,les membres seraient obligés d’assumer desresponsabilités et leurs capacités s’accroî-traient par l’usage.»Messages choisis, Volume1, Chapitre 16«Dans son vaste plan, le Seigneur a uneplace pour chacun. Aucun talent n’est inutile.Est-il petit? Dieu saura s’en servir. Bien em-ployé, il fera exactement l’œuvre pour laquelleDieu l’a donné. Les talents de l’humble villa-geois sont nécessaires pour certains travauxque ne sauraient accomplir des dons les plusbrillants.» Testimonies for the Church 6:424Testimonies for the Church 3:64, 65.Réfléchissons ensemble à ses paroles et per-mettons à Dieu de réaliser son plan dans nosvies.

Seigneur, aie pitié de nous et aide-nous à céder la place à ton Saint-Esprit dans la com-munauté. Aide-moi à trouver ma place et agir avec les autres pour ta gloire. Au nomde Jésus.

Jour 34 : Samedi 29 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Vous êtes le corps de Christ, et vous êtesses membres, chacun pour sa part.

1 Corinthiens 12:27

Reflexions

Comment faire de manière pratique dans nos Eglises pour utiliser les dons spirituels de chacun? N’y a-t-il pas unedifférence entre un poste à l’Eglise et un don spirituel? Le poste à quelqu’un confié par une commission ou un co-mité dans une église ne devrait-il pas correspondre aux dons spirituels de cette personne? Est-ce toujours le cas?Faites un sondage dans votre communauté: Quels sont ceux qui connaissent leurs dons spirituels?

40 Jours de priere pour lechangement

Les fruits de l’Esprit: une question derelations.Lorsque nous avons commencé ces 40 joursde prière et que j’ai dit que nos réflexions tour-neraient autour des relations, beaucoup m’ontdit que ce thème ne leur semblait pas perti-nent. Il préféreraient des textes plus encoura-geants et qui concernent leur relation avecDieu.Alors que nous approchons de la fin de ce pé-riple de 40 jours, je me rends compte que lesujet des relations (avec Dieu et avec les au-tres) est incontournable dans la Bible. Je merends compte qu’il est central et que la grâcevient réparer les relations brisées par le péché.Lorsque nous faisons une analyse des fruitsde l’Esprit, nous nous rendons compte qu’ilsne concernent pas seulement notre relationavec Dieu. Ils concernent principalement notrerelation avec les autres. Cela montre que lagrâce a des implications sur notre relation àl’autre. Lorsque Jésus vient habiter dans ma vie, celaproduit un changement qui est visible dans marelation avec les autres, dans la manière detraiter, de regarder les autres, de nouer des re-lations. Nous ne pouvons aujourd’hui dans nos com-munautés continuer à faire vivre l’Eglise autourde programmes, de comités et de commis-

sions diverses. L’Eglise trouve sa force dansles relations de chacun avec Dieu et de cha-cun les uns avec les autres. Les programmes quel qu’il soit ne sont quedes moyens pour nous permettre de nouer desrelations. Lorsque nous nous rencontrons àl’Eglise, ce qui est important, ce n’est pas leprogramme mais la rencontre. Le programmedoit permettre et faciliter la rencontre avecDieu et les uns avec autres. Nous devons, lorsde nos programmes, prendre le temps de nousparler, de nous soutenir, de nous encourager.Il nous faut donc trouver des méthodes qui in-citent les membres à se parler et pas toujoursà être tous tourné vers la chaire. Le prédica-teur ne doit plus être le personnage central. La présence des fruits de l’Esprit dans nosvies crée la communauté. Cette présence rendpossible les relations avec les autres. Elle créel’unité pour laquelle Jésus a prié avant samort. (Jean 17). La réalité de l’efficacité de la grâce dans nosvies et dans l’Eglise se vérifie par la qualitédes relations que nous établissons. Lorsquequelqu’un entre dans nos lieux de culte, elledoit déjà ressentir l’amour de Dieu dans nosregards, dans notre accueil, dans nos chants,dans notre louange et notre adoration. C’estcela être la communauté dans laquelle Dieucommunie avec son peuple, un peuple qui pro-duit les fruits de l’Esprit en abondance.

Seigneur, aujourd’hui, je trouve la porte de mon coeur. Etablis ta demeure en moi. Queton Esprit coule en moi et produise les fruits de la grâce. Au nom de Jésus.

Jour 35 : Dimanche 30 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Mais le fruit de l`Esprit, c`est l`amour, la joie, la paix, la pa-tience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tem-pérance; la loi n`est pas contre ces choses. Ceux qui sontà Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions etses désirs. Si nous vivons par l`Esprit, marchons aussi

selon l`Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nousprovoquant les uns les autres, en nous portant envie les

uns aux autres.Galates 5: 22 à 26

Reflexions

Nos programmes, dans la manière dont ils sont agencés, permettent-ils aux membres de se rencontrer, de se par-ler? Ne faut-il pas organiser des programmes qui permettent aux membres de se parler, de s’encourager, de par-ler de leurs luttes afin de trouver des personnes qui pourraient les aider?

40 Jours de priere pour lechangement

La médisance: fléau du siècle.S’il y a une attitude qui crée des conflits dansles familles, dans les communautés ou encoresur les lieux de travail, c’est bien la médi-sance.La médisance a été aujourd’hui été éri-gée comme une nécessité pour toute personnedésirant s’affirmer. Plusieurs émissions de télévision ont pour prin-cipe la critique voire la médisance. Il est debon ton aujourd’hui de faire connaitre son avismême si cela blesse l’autre. Les émissions detélé réalité, les rubriques «Coup de gueule»sur nos radios sont populaires parce qu’ellesutilisent la critique facile et la médisance. La Bible n’interdit pas bien sûr de donner sonavis sur des sujets. Mais il faut faire attention àne pas tomber dans la médisance. La médi-sance, c’est le fait de tenir sur quelqu’un despropos malveillants, révéler ses défauts avecl’intention de nuire. Pour tout lecteur de la Bible, cette simple défi-nition nous montre que la médisance n’est pasune attitude que la Bible approuve. L’apôtrePaul classe la médisance comme un fruit de lachair contraire aux fruits de l’Esprit que toutchrétien doit posséder.Il est très facile de nos jours de tenir des pro-pos assez désobligeants sur les autres, surleurs choix, leurs habitudes ou encore leursméthodes. Le développement des réseaux so-ciaux permet aujourd’hui de critiquer tout et a

fait de la médisance un sport qui n’a pas

d’âge. «La langue qui se complaît dans le mal, lalangue bavarde qui dit: “Raconte pour que je lerépète,” est appelée par l'apôtre Jacques unfeu infernal, répandant ses flammes de touscôtés. Qu'importe au colporteur de commé-rages s'il diffame l'innocent! Il n'en interromprapas pour cela sa méchante besogne, même s'ildétruit ainsi l'espoir et le courage chez ceux quiploient déjà sous leurs fardeaux. Son seulsouci est de satisfaire son penchant à la médi-sance et à la diffamation. Il y a même deschrétiens de profession qui ferment les yeuxsur tout ce qui est pur, honnête, noble et aima-ble, retenant soigneusement tout ce qu'ilsvoient de mal et de répréhensible pour le crierà tous les vents... [...] La médisance et les ra-contars sont des spécialités de Satan poursemer la discorde, séparer les amis et détruirela foi de beaucoup dans le bien-fondé de nosprincipes. Les frères et sœurs sont trop dispo-sés à parler des fautes et des erreurs qui peu-vent exister chez les autres, et spécialementchez ceux qui sont chargés d'adresser desmessages de reproches et d'avertissements dela part du Seigneur» Conseils à l’Eglise, page141-142Dans notre vie de tous les jours, si nous appre-nions à ne plus utiliser la médisance, nos rela-tions avec les autres s’en trouveraientgrandement différentes.

Seigneur, aide-moi à comprendre que mes propos peuvent détruire des personnes etcauser bien des difficultés. Aide-moi à tenir ma langue en bride afin de ne blesser quiconque. Fais que mes propos honorent toujours ton saint nom! Au nom de Jésus.

Jour 35 : Dimanche 30 Novembre

Ma priere pour aujourd’hui

Rejetant donc toute malice et toute ruse, ladissimulation, l`envie, et toute médisance,

désirez, comme des enfants nouveau-nés, lelait spirituel et pur, afin que par lui vous crois-

siez pour le salut,si vous avez goûté que le Seigneur est bon.

1 Pierre 2: 1 à 3

Reflexions

La critique et la médisance sont monnaie courante dans nos communautés. Comprenons-nous que la médisanceest incompatible avec les fruits de l’Esprit? Comment couper court à la médisance dans nos communautés ?

40 Jours de priere pour lechangement

La vraie fraternité«Dans l'humaine fraternité, il faut toutes sortesde talents pour produire un ensemble parfait.L'Eglise du Christ est composée d'hommes etde femmes aux dons variés et appartenant àtoutes les classes de la société. Dieu ne veutpas que l'orgueil des hommes détruise le planqu'il a édifié dans sa sagesse, c'est-à-dire cettecombinaison de toutes les catégories d'espritset de tous les talents divers qui aboutissent àun tout harmonieux. Aucun aspect de la grandeœuvre de Dieu ne doit être considéré d'aprèsle rang social de ceux qui s'en occupent. Tousn'ont pas la même fonction, mais chacun a sapart dans la diffusion de la lumière. {ME 325.2}

Il ne doit donc pas y avoir de monopole, car latâche appartient à tous, quels que soient leurrang, leur richesse ou leur instruction. Il n'y apas un rayon de lumière qui ne doive être ap-précié à sa juste valeur. On doit permettre àtous les flambeaux de jeter leur lueur et recon-naître de bon cœur leur utilité. Que chacunpuisse agir pour la vérité et la justice. Les inté-rêts des différentes classes de la société,sontindissolublement liés. Nous sommes lesmaillons de la grande chaîne de l'humanité etnous ne pouvons, sans dommage, manquer desympathie les uns à l'égard des autres. Il estimpossible qu'une saine influence règne dansl'Eglise s'il n'y existe pas une sympathie et unintérêt communs.» Ministère évangélique,page 325«Le Seigneur désire que les serviteurs qu'il

s'est choisis apprennent à unir harmonieuse-

ment leurs efforts. Il peut sembler à l'un d'en-tre eux que le contraste entre ses dons et ceuxde son compagnon de service est trop grandpour leur permettre de collaborer sans heurts.Mais tous deux doivent penser à la variété desesprits auxquels ils auront à faire: certainespersonnes rejetteront le message de l'un, maisouvriront leurs cœurs à l'Evangile tel qu'il leursera présenté par l'autre. Lorsqu'ils aurontcompris cela, ils se,mettront ensemble au tra-vail, le cœur plein d'espoir. Leurs talents,quoique divers, seront sous le contrôle dumême Esprit. Chacune de leurs paroles et cha-cun de leurs actes révéleront la bonté etl'amour. Si tous les serviteurs de Dieu accom-plissent leur tâche avec fidélité, la prière duChrist pour l'unité sera exaucée et le mondeconnaîtra que nous sommes ses disciples.C'est avec une sympathie confiante que les mi-nistres de l'Evangile doivent travailler dansl'unité. Celui qui dit ou fait quelque chose quitend à séparer les membres de l'Eglise duChrist s'oppose à la réalisation des desseinsdu Seigneur. Les disputes et les dissensionsdans l'Eglise, le penchant à la suspicion, lemanque de confiance, déshonorent le Christ.Dieu désire que ses serviteurs cultivent l'unpour l'autre l'affection chrétienne. La vraie reli-gion unit les cœurs, non seulement au Christ,mais les uns aux autres. Quand nous compre-nons ce que cela signifie que d'être ainsi étroi-tement unis au Christ et à nos frères, unesainte influence se dégage de notre personne,où que nous allions.» Ministère évangélique,page 472.

Seigneur, j’ai besoin de comprendre la question de mes relations avec les autres.J’ai besoin de réaliser que tu m’appelles à aimer les autres. J’ai besoin de réaliserque les dons dans l’Eglise sont complémentaires et que j’ai un rôle à jouer. Au nomde Jésus.

Jour 37 : Mardi 2 Decembre

Ma priere pour aujourd’hui

Maintenant donc ces trois choses demeurent:la foi, l`espérance, la charité; mais la plus

grande de ces choses, c`est la charité.1 Corinthiens 13: 13

Reflexions

Que vous inspire les citations ci-dessus? Relisez-les avec attention et prière.Le livre d’où est tiré cette citations’adresse en priorité aux pasteurs et dirigeants d’église, qu’est-ce que cela vous inspire?

40 Jours de priere pour lechangement

Les dons: commment cela fonctionne«Le Seigneur n'attribue pas à un homme quelqu'il soit un territoire particulier où il soit le seulà pouvoir travailler. Cela est contraire à sonplan. Il désire que partout où la vérité s'intro-duit, différents esprits puissent exercer leur in-fluence sur son œuvre. Aucun homme n'a unesagesse suffisante pour se passer d'aide; per-sonne ne doit se sentir assez compétent pourcela. Le fait qu'une personne est capable dansune certaine matière n'est pas une preuve queson jugement suffise en d'autres matières etqu'elle ne puisse tirer bénéfice de la sagesseque lui apportera un autre esprit. Ceux qui travaillent en équipe doivent recher-cher la parfaite harmonie. Cependant per-sonne ne devrait penser qu'il ne peut travailleravec quelqu'un qui n'a pas la même manièrede voir et qui ne le suit pas exactement dansses méthodes. En toutes choses, ayez un es-prit d'humilité, soyez disposés à apprendre, etainsi il n'y aura pas de difficultés. Dieu a en-voyé à son Eglise diversité de dons. Ils sonttous précieux et ils ont tous leur place; ils peu-vent tous jouer leur rôle dans la préparationd'un peuple qui doit aller bientôt à la rencontredu Seigneur.Les hommes qui occupent des postes de res-ponsabilité y ont été placés par Dieu. Peu im-porte leur origine, leur,position antérieure, s'ilsétaient laboureurs, charpentiers ou s'ils ont purecevoir une bonne instruction. Si Dieu les aacceptés, que l'on prenne garde à la moindrecritique que l'on peut être tenté de se permet-tre à leur égard. Veillez à ne jamais dénigrerun homme que le Seigneur estime peut-être,tandis que ceux pour lesquels vous avez da-vantage de considération, peuvent être trou-

vés légers par le Seigneur à cause de la per-versité de leur cœur... Ne passez pas un seul instant de votre temps,qui est précieux, à essayer d'amener autrui àse conformer à vos idées et à vos opinionspersonnelles. Dieu désire apprendre auxhommes qui sont ses collaborateurs danscette grande œuvre, comment exercer leur foià un degré élevé et développer harmonieuse-ment leur caractère.Les hommes ont des dons divers et d'aucunssont mieux adaptés que d'autres à certains tra-vaux. Ce que celui-ci n'aura pu faire, celui-làl'accomplira. L'œuvre de chacun a son impor-tance. L'esprit de l'un ne doit pas s'imposer àcelui de l'autre. Si un homme pense qu'il n'ade conseils à recevoir de personne et qu'ilpeut comprendre et juger chaque problème del'œuvre, il a un besoin urgent de la grâce deDieu. Ce qui nous vaut l'approbation de Dieu, c'est lafidélité, l'acquittement consciencieux de nosdevoirs envers lui, et l'amour avec lequel nousle servons. Toute impulsion du Saint-Espritvers le bien et vers Dieu est inscrite dans lesregistres du ciel, et au jour du Seigneur leshommes par lesquels il aura opéré serontloués. Ils entreront dans la joie de leur Maîtreet verront dans le ciel des âmes qui auront étérachetées par leur ministère. Ils auront enoutre l'avantage d'y participer à son œuvre,parce qu'ils se seront qualifiés ici-bas en vuede ce travail. Ce que nous serons dans l'éter-nité, c'est la résultante de ce que noussommes maintenant, soit quant au caractère,soit par la sainteté du service que nous ren-dons.» Ministère évangélique, page 476

Seigneur, je veux être complètement à ton service. Je ne veux pas faire les choses àma manière, mais vivre selon ta volonté. Au nom de Jésus. Amen.

Jour 38 : Mercredi 3 Decembre

Ma priere pour aujourd’hui

C`est de lui, et grâce à tous les liens de son assis-tance, que tout le corps, bien coordonné et formant un

solide assemblage, tire son accroissement selon laforce qui convient à chacune de ses parties, et s`édifie

lui-même dans la charité. Ephésiens 4: 16

Reflexions

Que vous inspire les citations ci-dessus? Concevez-vous ainsi les choses dans l’Eglise?

40 Jours de priere pour lechangement

La plus importante des choses:l’amourNous passons souvent beaucoup de temps àla recherche de beaucoup de choses pournotre bonheur terrestre. La société dans la-quelle nous vivons ne cesse de nous écarterde l’essentiel. En réalité, malgré ce que nousfait croire cette société de consommation à ou-trance, le plus important n’est pas la posses-sion ou avoir toujours plus. La vraie vie, unevie de bonheur, de qualité et qui a du sens nedépend pas de notre milieu social ou de notrecompte en banque. Il nous faut aujourd’huichanger de regard. C’est ce que propose lagrâce de Dieu. La Bible nous invite donc à une autre réalité.Le plus important est et doit rester notre rela-tion avec Dieu et avec les autres. Le chapitre 13 de la première épître aux Corin-thiens suit immédiatement le chapitre sur lesdons spirituels. La conclusion du chapitre 12dit ceci: «Aspirez aux dons les meilleurs. Et jevais encore vous montrer une voie par excel-lence» 1 Corinthiens 12: 31. S’il est importantde connaitre et d’utiliser ses dons spirituels,l’apôtre Paul nous décrit dans le chapitre 13 lamotivation qui doit primer dans l’utilisation desdons spirituels. Il explique donc que l’amourAGAPE est le principe qui guide notre vie etnotre service dans l’oeuvre de Dieu. Ce n’estpas simplement un sentiment qui fluctue augré des circonstances. C’est un amourconstant qui se met au service de Dieu et desautres. Un amour inconditionnel.J’ai connu beaucoup de personnes dans noscommunautés qui disent avoir un don spirituelet cherche à l’imposer à la communauté. Ouencore qui vont à l’encontre des décisions dela communauté parce qu’ils ont un don spiri-

tuel. Je le répète: un don spirituel dans la dé-finition biblique n’amène pas divisions et que-relles dans la communauté. Les dons spirituelsont pour but de permettre à la communauté decroître spirituellement en mettant chacun à saplace selon ses capacités. Ce choix, c’est Dieuqui le fait. Et lorsque j’agis avec l’amour deDieu dans le coeur, je ne deviens en aucuncas une entrave dans l’oeuvre de Dieu.Mais je sais aussi, pour l’avoir vécu, qu’il estdiffcile pour certains d’exercer leurs ministèresdans leur communauté. Que de fois, j’ai vécucette situation! Que faire alors? Rappelons-nous premièrement que l’Eglise n’est pas par-faite comme chacun ne l’est pas. Lorsquenotre don n’est pas reconnu, il nous faut dansla prière et l’étude, demander au Seigneur cequ’il attend de nous. N’entrons pas en conflitavec la communauté ou la direction de l’Eglise.Nous prenons le risque de faire beaucoup plusde mal que de bien. N’oublions jamais quec’est Dieu qui nous choisit pour oeuvrer pourlui. C’est lui qui met en nous les capacités dontl’Eglise a besoin pour progresser. C’est lui aufinal qui dirige l’Eglise. C’est auprès de Lui quenous devons prendre notre fiche de poste. Ensuite, attendons patiemment que Dieu nousouvre une porte. Surtout, l’erreur à ne pascommettre dans ce genre de situation, seraitde baisser les bras. N’oublions pas que Satanfait tout pour nous empêcher d’accomplir notreministère. Ne lui donnons pas raison en bais-sant les bras.Personnellement, Dieu m’a toujours ouvert desportes. Mais malgré toutes les difficultés, lavoie la plus excellente est et reste l’amour.Tout ministère qui ne serait pas basé surl’amour est vain. Notre premier ministère, c’estd’aimer les autres comme Dieu les aime.

Seigneur, aide-moi à aimer de l’amour qui vient de toi. Toi qui est amour, mets dansmon coeur l’amour vrai. Viens au secours de mes faiblesses. Au nom de Jésus.

Jour 39 : Jeudi 4 Decembre

Ma priere pour aujourd’hui

Maintenant, trois choses sont toujours là : la foi,l'espérance et l'amour. Mais la plus grande des

trois, c'est l'amour.1 Corinthiens 13: 13

Reflexions

Ce que je fais dans ma communauté est-il basé sur un amour vrai et inconditionnel?

40 Jours de priere pour lechangement

Le seul vrai changement possibleNous voilà arrivé à la fin de nos quarantejours de prière. Depuis trois ans, cette initia-tive a pour objectif d’aider chacun à retournervers Dieu pour connaître un vrai changementdans nos vies, dans nos familles et dans noscommunautés. Le changement. Ou encore enlangage religieux une réforme. Nous ne pou-vons être sauvé au retour au retour de Jésussi notre vie n’est pas conforme à la volonté deDieu, si nous ne retournons pas au projetdivin. Le changement dans nos communautés n’estpas simplement un changement dans nosprogrammes, dans leur agencement. Il nes’agit pas non plus d’un changement de notremusique, d’une victoire des conservateurs oudes libéraux dans nos communautés. Il nes’agit pas de changer ou d’inventer des mé-thodes mais de revenir à la méthode duChrist. L’essentiel n’est pas de faire deschoses, d’organiser des programmes. L’es-sentiel aujourd’hui est d’être. Etre des disci-ples. Etre en relations avec Dieu. Etre enrelation avec les autres. Aucun changementchangement ne se produira dans l’Eglise tantqu’il n’y aura pas de changement dans nosvies personnelles. Inutile de croire à un réveildu peuple de Dieu tant que dans nos familles,Dieu n’aura pas retrouvé la place qui lui sied:le centre de nos foyers, la priorité de nos acti-vités, l’essentiel de notre vie, la respiration denotre âme, le moteur de notre vie et la motiva-tion de nos actions. Durant ces quarante jours, nous avons étudiéla question des relations avec Dieu mais aussiavec les autres. Notre verset du jour nous ra-pelle que la vie chrétienne n’est d’abord his-toire de faire, il s’agit de vivre unetransformation qui vient de l’intérieur et quidéborde vers l’extérieur. Devenir un discipleest un processus continu qui se renouvellechaque jour. Aujourd’hui, ceux qui attendent le retour de

Jésus doivent montrer par leurs vies que leplan de Dieu est efficace et pertinent. Ils doi-vent montrer que l’amour que prpose Dieun’est pas un simple sentiment mais un prin-cipe qui change la vie et replace Dieu aucoeur de notre existence. Il est temps de met-tre notre orgueil et notre égoïsme de côté.D’arrêter les querelles qui nous éloignent del’essentiel. De sortir des jeux de pouvoirs etde compétitions dans nos relations dansl’Eglise. Que chacun se contente de la placeque Dieu lui a assigné et l’accomplisse fidèle-ment. Arrêtons la médisance et remplaçonscela par de la louange et du soutien mutuel.Cessons de critiquer nos dirigeants et prionsavec eux et pour eux en retenant qu’ils sontcomme nous des pécheurs sauvés par grâce.Ne donnnons pas à Satan des occasions denous diviser! Serrons les rangs! Pardonnonsce qu’il y a à pardonner! Réconcilions-nousd’abord dans nos familles! Réapprenons àcommuniquer avec sincérité sans travestir ceque nous ressentons! Comme le souhaitel’apôtre Paul pour les Philippiens: Ayons ennous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. (Philippiens 2:5) Oui le Christ a laisséle ciel pour que la relation entre nous et Dieuet aussi entre nous et notre prochain soientpossibles. Si nous voulons aller au ciel, noussommes dans l’obligation d’entrer dans ceplan. Le changement commencera dans noscommunautés lorsque nous laisseronsl’amour vrai inonder notre coeur. Un amour sigrand, si puissant qu’il débordera de nos vieset de nos communauté pour atteindre tousceux qui ne connaissent pas Jésus. Je crois cela possible. Ce n’est pas un rêve.C’est le plan de Dieu. Ce n’est pas un roman.C’est l’histoire du salut de l’humanité. Que fai-sons-nous pour entrer dans ce plan? N’estpas temps de laisser Dieu diriger nos vies. Ilest temps de rentrer à la maison. Le ciel nousattend. Notre Père souhaite nous avoir à sescôtés.

Seigneur, j’ai soif de ta présence dans ma vie, dans mon foyer et dans mon Eglise.J’ai envie de retourner à la maison. Aide-moi a entrer dans ton plan. Au nom de Jésus.

Jour 40 : Vendredi 5 Decembre

Ma priere pour aujourd’hui

A ceci tous connaîtront que vous êtes mes dis-ciples, si vous avez de l`amour les uns pour les

autres. Jean 13:35