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4 solidarité L’accueil familial pour adultes 6 investissement 375 ME pour l'Aisne 9 éducation Des travaux cet été dans les collèges 16 culture Objectif UNESCO 22-23 portraits La création au féminin www.aisne.com 191 Juillet/Août 2012/ le magazine du Département de l’Aisne L'effet Center Parcs

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www.aisne.com

191 Juillet/Août 2012/ le magazine du Département de l’Aisne

L'effet Center Parcs

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Le magazine du Conseil général de l’Aisne n° 191 de Juillet/Août 2012 / 240 000 exemplaires / Conseil général de l'Aisne - rue Paul Doumer 02013 Laon Cedex - Secrétariat Journal l'Aisne 03 23 24 86 99 - Fax : 03 23 24 62 84 / [email protected] / www.aisne.com

Directeurs de la publication : Yves DAUDIGNY / Philippe MIGNOT - Responsable communication : Pascale CARTEGNIE - Rédacteur en chef : Laure MICHAUX - Rédaction : Pascale CARTEGNIE / Laure MICHAUX / Sabine ISRAEL / Jessyca VALADIER / François-Xavier DESSIRIER - Webmaster : Marie GOURLIN - Photos : François-Xavier DESSIRIER - Illustration dossier : Etienne NOEL / Yéti création graphique - Réalisation graphique : Christian JOMARD / Service communication Conseil général de l’Aisne - Secrétariat : Annie BEAUVILLAIN - Imprimerie : Groupe MORAULT - Distribution : ADREXO

Imprimé sur papier 100% recyclé

4-9 actualité> L’accueil familial des aînés et personnes handicapées> Economie : le troc de compétences à la mode> CDAP : 375 millions d’euros pour l’Aisne> A la découverte du Casteloscope> Des mamies au pair sur la toile> Un label handicap pour le club de pentathlon moderne de Saint-Quentin> Des travaux cet été dans les collèges

10 environnement > Découvrez les chiroptères le 25 août à Géodomia> Zoom sur la mission érosion

11 tourisme > Maison familiale : en vacances à Monampteuil> Le Familistère de Guise en 3D

12 expression13-16 culture> L’année 42 au Musée de la Résistance et de la Déportation de Tergnier> Vers Solidaires : un festival, des actions humanitaires> La Mordue : un album dans les bacs> Objectif UNESCO : trois paysages axonais dans la course

17-21 dossierCenter Parcs de l’Aisne : quel impact ?

22-23 portraits> Un mariage très pro> "Dorothée Ossart" : une marque est née !> Martine Appert donne le la

24 un temps d'avanceTransport, bourses scolaires…les services en ligne sur aisne.com

25 histoireAlain Nice nous raconte "La guerre des Partisans"

26-29 territoireSaint-Quentin, à la croisée des chemins et des arts

30-31 rendez-vousThéâtre, expos, concerts...

32 l'imageLe concert de l'été du Conseil général

sommaire l'Aisne 191 - Juillet/Août 20122

17-21 dossier - Center Parcs de l'Aisne

Cinq ans après l'inauguration de Center Parcs, une étude mesure l'impact des dépenses de ses clientsà l'extérieur.

A découvrir en chiffres et en illustrations.

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Des investissements ambitieux

“L’audace réussit à ceux qui savent profiter des occa-sions” affirmait Marcel Proust. En se saisissant de l’op-portunité d’accueillir un Center Parcs sur son territoire le Département a fait un pari osé… mais gagnant. Il a fallu investir pour accueillir ce complexe touristique aux abords du lac de l’Ailette.

36% de visiteurs supplémentaires pour l’Aisne, 2,4 mil-lions de nuitées vendues, 388 000 visiteurs et 20 000 séminaristes en une année, un impact économique des dépenses extérieures des visiteurs estimé à 7 millions d’euros annuels… les retombées économiques du Cen-ter Parcs sur l’activité touristique, le commerce, l’artisa-nat, sont aujourd’hui mesurées et incontestables.

Le Center Parcs génère de l’activité touristique : les visiteurs sortent du domaine de l’Ailette pour découvrir la Ville de Laon et sa cathédrale, mais aussi le Chemin des Dames et son Musée, la Caverne du Dragon. Il crée également de l’activité économique : entretien, maintenance, achat de mobiliers,… nos commerces et artisans sont sollicités réguliè-rement par Center Parcs.

Cet équipement est un atout pour notre territoire parmi d’autres : en cette période de crise, le Conseil général a pris un engagement fort, maintenir l’investissement pour dynamiser l’activité éco-nomique et soutenir l’emploi. Il mène un programme d’investissement ambitieux, tourné vers l’avenir, porteur d’une action publique au service de tous.

Des investissements structurants pour le territoire sont programmés sur la période 2008-2013 : 143 millions d’euros mobilisés par le Département auxquels s’ajoutent 100 millions d’euros de la Région Picardie pour financer 36 opérations structurantes pour le territoire axonais.

Moderniser les axes routiers, soutenir le développement numérique du département, multiplier l’offre d’équipements de loisirs, … Conseil général et Conseil régional agiront de concert, avec le concours de l’Etat, de l’Europe et des collectivités locales pour générer 375 millions d’euros d’investissements dans des domaines variés (voirie, culture, formation, économie, aménagement du territoire, sports et loisirs).

Ces projets concrets, indispensables au développement de notre terri-toire et à son inscription dans l’avenir, seront réalisés.

C’est notre engagement. Nous le tiendrons.

Yves DAUDIGNYSénateur de l’Aisne

Président du Conseil général

édito 3l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

Un pari osé… mais gagnant. “ “

Michel Lefèvre,Conseiller général du canton de Sains-Richaumont, Vice-Président du Conseil général chargé des sports, est décédé accidentellement le vendredi 1er juin.

Il s’était totalement impliqué dans le mandat que lui avaient confié ses concitoyens, avec compétence, convic-tion, avec rigueur, mais surtout, avec un enthousiasme qui lui donnait une grande force de conviction et lui permit de mener à bien nombre de dossiers délicats.

Michel Lefèvre, à travers le canton de Sains-Richaumont et la commune de Rougeries, dont il était Maire, travaillait à inscrire les territoires ruraux dans l’avenir de la France. Il en était un digne représentant.

Il était notre collègue à toutes et à tous. Pour beaucoup, il était un ami. Parce que la vie ne s’arrête pas, nous poursuivrons les travaux qu’il avait initiés, comme la démocratie nous y appelle. Mais il reste présent dans nos esprits.

Nous adressons à sa famille, à ses proches, nos vives et chaleureuses condoléances et la sincérité de notre respect.

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actualité l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012 social4

Micheline,Raynald,

Mireille et Michèle

(de gaucheà droite)

sont heureuses d’avoir choisi

l’accueilfamilial.

Les aînés de plus de 60 ans et les adultes handi-capés sont les deux publics concernés par l’accueil familial. Le principe : l’accueilli vit au sein d’une famille, tout en conservant son autonomie. Il rému-nère l’accueillant et dispose de sa propre chambre. Il est accompagné dans les actes de la vie quoti-dienne mais conserve une vie sociale “normale” : il reçoit des soins à domicile ainsi que des visites de ses proches. Il participe à tous les événements de la vie de la famille (sorties, anniversaires, etc.).

Cette solution est une alternative à l’entrée en éta-blissement. “Cette formule coûte six fois moins cher. La demande est en hausse constante. Dans une famille, l’aîné a la possibilité de jardiner ou de cuisiner si cela fait partie de ses passe-temps” sou-ligne Murielle Lécuyer, directrice du service “Accueil familial” au Conseil général de l’Aisne.

Pour exercer, les accueillants doivent obtenir un agrément du Département. “Ne devient pas as-sistant familial qui veut. Il faut être disponible 24

Alors que l’espérance de vie s’allonge, des solutions alternatives à l’entrée en résidence s’offrent à nos aînés et aux personnes handicapées. L’accueil familial est de plus en plus sollicité.

L’accueil familial : pensez-y

“Une vocation”Sabrina Lamotte, 32 ans, ac-cueille deux personnes han-dicapées adultes. Ayant été élevée avec un petit frère pré-sentant un handicap, elle est particulièrement sensible à la question du bien-être des per-sonnes handicapées. “J’ai suivi une formation avant d’embras-ser la même carrière que ma mère : accueillante familiale”.

Sabrina a sollicité il y a deux ans un agrément pour une personne adulte handicapée mentale. “Je souhaitais qu’elle puisse nous accompagner lors de nos sorties”.

A l’heure actuelle, la famille Lamotte accueille Sophie, 19 ans, et Marie-Christine, 57 ans, toutes deux salariées d’un ESAT (établissement et service d’aide par le travail). “Nous prenons les repas tous ensemble. Sophie passe beaucoup de temps avec notre fils, à jouer aux jeux vi-déos, et Marie-Christine préfère jardiner en ma compagnie”. Le week-end les deux pension-naires participent aux sorties et réunions familiales. “Malgré la différence d’âge elles sont très complices”.

“Les stimuler un maximum” Raynald Monchaux, 59 ans, a obtenu son premier agrément en 2005 après avoir travaillé trente années en hôpital comme aide-soignante. “J’avais l’impression de ne pas avoir assez de temps pour m’occuper correctement des patients. J’ai pris ma retraite anticipée pour me lancer dans cette aventure”.

Dans sa coquette maison de Ressons le Long elle accueille trois personnes âgées : Mireille (61 ans) et Michèle (62 ans) depuis 2006, et Micheline (64 ans) depuis deux ans. Elles souffrent de diverses pathologies qui se traduisent par un handicap mental. “Je dois les accompagner au quotidien pour leur toilette, le linge, la nourriture”.

L’après-midi est consacré aux loisirs. “J’essaie de les stimuler un maximum pour éviter la dégradation de leur état de santé, de les faire lire, de leur parler de politique, mais par exemple jardiner s’avère trop difficile”.

Mme Monchaux et ses pensionnaires ne regrettent pas leur choix. “Je me sens bien ici. C’est un peu un petit chez moi” résume Mireille. Depuis son arrivée, cette dernière remarche sans déambulateur. Tout est dit.

heures sur 24 et accepter de partager sa vie quo-tidienne, ce qui nécessite l’adhésion des proches. Seules 10 à 15% des demandes aboutissent”. A l’heure actuelle, les 73 accueillants familiaux dis-posent de 113 places.

Depuis 2002, accueillants et accueillis sont liés directement par un contrat de travail. Les accueillis font appel au service “Accueil familial” pour remplir leur rôle d’employeur. “Nous les aidons à réaliser des fiches de paie ou à sollici-

ter des aides financières”. Ce service assure égale-ment le suivi médico-social de l’accueilli par le biais de visites, programmées ou impromptues. “Nous vérifions par exemple que les médicaments sont bien donnés chaque jour. Le bien-être physique et moral de l’accueilli est notre priorité” conclut Mme

Lécuyer.

113 places dans l’Aisne“

contact 03 23 24 60 14Conseil général / Accueil familialMmes Lécuyer et Brebion

Ressons le Long

Esquéhéries

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actualité l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012économie 5

rens. M. Delache (METS) 03 23 91 36 50

Dominique Delache : un sénior à l’écoute des besoins des entreprises de Thiérache.

STEP : séniors - territoire - emploi - performance. Un nom bien complexe pour désigner un concept simple : l’échange de compétences entre entreprises. En ré-sumé : des séniors salariés font gratuitement profiter d’autres entreprises de leur expérience. Les entre-prises de toute taille sont concernées ainsi que les commerçants et artisans.

Recruté en janvier 2011 par la METS (Maison des entreprises de Thiérache et de la Serre), Dominique Delache est chargé de l’animation de la plateforme collaborative STEP. Ancien formateur au Greta, ce sénior a travaillé durant trente années dans la grande distribution.

Son objectif : constituer un fichier de l’offre et de la demande pour ensuite mettre en corrélation les besoins exprimés et les compétences proposées par les séniors. Dernièrement, il a rencontré les entre-prises intéressées pour analyser leurs besoins et, à l’inverse, les compétences qu’elles peuvent pro-poser aux autres entreprises. Il les accompagnera ensuite dans leurs échanges. “C’est un système donnant-donnant, une entreprise donnera quelques heures mais recevra en retour”.

Les besoins et ressources répertoriés sont variés :

La champignonnière s’étendSituée sur la RN2 à Crouy, la Champignonnière La Perrière, créée en 1987, augmente sa capacité de production afin de faire face à la concurrence ve-nant d’Europe de l’Est. Un bâti-ment neuf de 580 mètres carrés sera opérationnel cet automne. Cet investissement permettra de créer 10 CDI et d’améliorer les conditions de travail des salariés. Champignons de Paris et pleurotes sont les deux pro-duits phares cultivés dans ces carrières, en sous-sol.

Bourse aux locauxAisne Développement publie sur internet la liste des bâti-ments d’activités vacants de l’Aisne, proposés à la vente ou à la location, par des acteurs privés ou publics.

Désormais, un emailing est envoyé aux contacts et pros-pects pour les informer des nouvelles opportunités de re-prise de bâtiments d’activités. Ce nouvel outil de prospection devrait renforcer l’efficacité de la bourse aux locaux. L’an passé, 15 bâtiments ont été repris grâce à la bourse pour 60 000 m2.

Une plafeformepour recyclerLe bâtiment appartenant à Picardie Matériel (Laon) a été cédé à une filiale de Deriche-bourg Environnement, l’entre-prise ECO PHU. Ce site devien-dra une plateforme de transit pour les déchets d’équipements électriques électroniques (D3E) en provenance des collectivi-tés, des déchetteries et des grandes surfaces. Ces déchets seront ensuite envoyés vers les centres de traitement du groupe pour y être démontés et recyclés. Six emplois sont créés dans un premier temps.

utilisation d’un logiciel informatique professionnel, gestion des expéditions en zone Europe, utilisation d’une caisse informatisée, apprentissage de la pose du béton ciré, etc.

Une quinzaine d’entreprises est entrée dans le dis-positif. “Elles constatent toutes un manque d’offre de formations de courte durée et très ciblées sur le territoire”.

Les avantages sont nombreux pour les entreprises participantes : valoriser ses séniors, identifier ses compétences, bénéficier d’un regard extérieur à l’entreprise, renforcer la coopération entre les entre-prises de Thiérache, se former sur place, etc.

Les premiers échanges pourraient intervenir avant l’été. Si l’expérience est concluante en Thiérache et sur le bassin de Troyes, les deux territoires expé-rimentaux, le STEP pourrait ensuite être déployé à l’échelle nationale.

Thiérache

Des séniors d’uneentreprise A mis auservice d’une entreprise B gratuitement pour quelques heures…

Zoom sur un nouveau système d’échange de compétences expéri-menté en Thiérache.

Troc de compétences

Le STEP est un cousin éloigné des SEL (systèmes d’échanges locaux) en pleine expansion chez les particuliers partout en France.

Le principe : une personne A intervient chez une personne B, par exemple pour remplir sa décla-ration d‘imposition. La personne B apportera à son tour son aide à une tierce personne, par exemple pour une initiation à l’informatique. L’objectif : créer du lien social entre les habitants tout en favorisant l’entraide et l’échange de savoir-faire. Le tout évidemment sans dépenser un centime !

Un SEL est en cours de constitution à Saint-Gobain. Un catalogue des demandes et propositions sera créé ainsi qu’une unité de valeur (remplaçant l’euro) pour comptabiliser les échanges au sein du “SEL gobanais”. Chaque séliste donnera de son temps mais recevra en retour.

Les inscriptions sont ouvertes sans limite géographique.Contact : [email protected]. http://www.selidaire.org

Saint-Gobain

Un goûtde SEL

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actualité Le dojo départemental de Tergnier, qui sort de terre,est financé par le Département à hauteur de 1 million d’euros.

Signé en 2008, le CDAP entre dans une nouvelle phase suite à la signature d’un second avenant le 26 mars 2012. L’objectif : prendre en compte des ajustements budgé-taires ou des reports, ajouts ou annulations d’opérations. Six volets d’actions ont été identifiés pour un coût total de 375 ME.

Routes : 166,6 ME

Les opérations envisagées visent l’améliora-tion de la sécurité et de la fluidité du trafic sur les axes structurants du département. Des déviations d’agglomération sont réali-sées à Fresnoy le Grand (23 ME) et Bruyères et Montbérault (4,6 ME) et en cours à Chau-ny (5 ME).

La priorité est donnée à l’aménagement de la RN2 (77,9 ME au total), avec la déviation de Villers-Cotterêts et la mise aux normes sécu-risation de la traversée de la forêt de Retz et du carrefour RN2/RD1044.

Economie : 8,6 ME

Une étude est lancée concernant la réno-vation de la voie ferroviaire Saint-Quentin/Origny-Sainte-Benoîte (91 500 E). Elle est utilisée par l’usine Tereos pour le transport d’éthanol.

Des aménagements complémentaires ont été apportés au pôle d’excellence européen du trot à La Capelle (599 230 E pour des équipements vidéo et sono).

Deux projets d’ampleur sont dans les star-ting-blocks : la réouverture à la navigation du Canal de la Sambre à l’Oise (8 ME) et la construction du siège du pôle Industrie et Agro Ressources à Laon (zone du Griffon).

l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012 investissements6

CDAP : Contrat de Développement AisnePicardie. Ce partenariat entre le Conseilrégional et le Conseil général accompagne la réalisation de 36 opérations structurantes pour le territoire axonais. Financé à hauteur de 100 ME par la Région et de 143 ME par le Département, ce contrat couvre la période 2008-2013 et générera 375 ME d’investisse-ments grâce au soutien d’autres collectivités, de l’Etat et de l’Europe.

375 millions d’euros pour l’Aisne

www.aisne.com

Aménagement du territoireet développement durable :119,9 ME

Une inscription importante a été votée cette année : le SDAN (Schéma directeur d’aménagement numérique). Menées par le Conseil général, les premières opérations de ce plan prioritaire d‘un montant de 55,8 ME

ont été lancées.

Dans le cadre du plan collèges, un volet HQE (haute qualité environnementale) a été ajou-té générant un surinvestissement, notam-ment au titre de la maîtrise des dépenses énergétiques (4,5 ME). Le fonds de réhabili-tation des collèges est quant à lui doté d’une enveloppe de 42,37 ME pour la réhabilita-tion de divers établissements.

Enfin, les véloroutes et voies vertes sont en plein développement sur tout le territoire (10,6 ME).

Formation : 13,6 ME

Dans le domaine des services à la personne, l’accent sera mis sur la professionnalisa-tion de l’aide à domicile, en particulier en faveur des personnes âgées et handicapées. Un plan départemental sera mis en œuvre (6 ME).

La Région et le Département soutiendront le regroupement de l’INSSET et de l’IUT de Saint-Quentin. Les locaux seront réaménagés (7,6 ME).

Sports et loisirs : 31,4 ME

Le CDAP confortera l’offre en équipements

sportifs et de loisirs sur tout le territoire. La construction du dojo départemental à Ter-gnier (6,1 ME) est en cours ainsi que les premières études pour la création d’une Mai-son départementale des sports et de la vie associative (100 000 E). Le développement du parc résidentiel de loisirs de Monampteuil se poursuit avec l’aménagement des prairies en vue de préserver les espaces naturels (183 000 E). Une seule nouvelle inscription cette année : la construction d’un espace aquatique à Château-Thierry (15 ME).

Culture et patrimoine : 35,4 ME

A l’approche du centenaire de la Grande Guerre, le Conseil général a défini un pro-gramme d’investissements structurants pour le Chemin des Dames (15,8 ME) : réamé-nagement et extension de la Caverne du Dragon, Musée du Chemin des Dames ; création à Craonne d’un centre de conférence et d’accueil de groupes ; installation d‘un observatoire sur le plateau de Californie ; modernisation du jalonnement du Chemin des Dames.

Parmi les autres projets de grande ampleur : le financement de la cité de la musique et de la danse de Soissons au parc Gouraud (17 ME), la réhabilitation de la Porte de Laon à Coucy-le-Château (146 000 E), l’amé-nagement du site de l’Abbaye de Vauclair (141 900 E), la création à Laon d’un Centre de conservation du patrimoine (2,3 ME).

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actualité 7

Une maquette illuminée avec animation sonorepour raconter l’histoire du Château.

Spectacle magiqueet impressionnant

de fauconnerie équestre.

Une maquette lumineuse, un film, des visites, spectacles et animations…Le vieux château est mis en valeur pour attirer les touristes.

Le Casteloscope dévoilé

l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012à découvrir

Mamies au pairAprès les “filles au pair” décou-vrez les “mamies au pair” ! Le concept arrive d’Allemagne : un sénior vient à domicile pour garder des jeunes enfants. Ce service est proposé aux familles par le biais d’un site internet avant-gardiste.

www.mamieaupair.fr a été créé par Françoise Longa, une Laon-noise de 54 ans mère de trois enfants qui souhaite mettre en relation des retraités, hommes ou femmes, souffrant de soli-tude, et des familles à la re-cherche d’un mode de garde alternatif, permettant de créer des liens intergénérationnels.

La famille et le sénior seront suivis à chaque étape (mise en relation, réalisation de fiches de paie, médiation en cas de mésentente, etc.). Les offres d’emploi sont déposées et consultées sur le site. www.mamieaupair.fr

Collecte de déchets en ligneNouveauté : le Groupe picard DUCAMP, spécialiste de la ges-tion des déchets, propose aux particuliers, professionnels et collectivités de commander en ligne toutes les prestations pour la collecte et le traitement des déchets, la vidange et le nettoyage de cuves, la location de bennes.

Tous les déchets sont concer-nés y compris l’amiante et les déchets issus des curages des fosses septiques ou de net-toyage de cuves à fuel. Après avoir rempli votre panier et ef-fectué en ligne votre paiement sécurisé, l’intervention sera planifiée sous 7 jours. Les pres-tations sont proposées dans les départements couverts par les filiales du Groupe Ducamp, dont l’Aisne grâce à une implanta-tion à Saint-Quentin. www.vos-dechets.com

Château-Thierry

sur la toile

Le château médiéval s’anime La fauconnerie équestre est de nouveau à l’honneur sur le site médiéval. Entre histoire et féérie, rapaces, chevaux et humains assurent le spectacle. La compagnie Hippogriffe accueille le public tous les jours, sauf le jeudi, jusqu’au 30 septembre, pour des moments de rêve, de fascination, tout autant que de pédagogie. L’animal mythique et emblématique de la troupe, l’hippogriffe, prend vie et entraîne chevaux et oiseaux dans un ballet magique, pour le plaisir des petits comme des grands.

La Ville de Château-Thierry proposera quant à elle des concerts “Château piano”. Rendez-vous est donné dans le fossé sec à 18 heures le dimanche 12 août avec Paloma Kouider et le dimanche 19 août avec François Dumont, deux pianistes de renommée internationale. Renseignements en mairie au 03 23 84 86 86.

contact 03 23 83 51 14www.chateau-thierry-tourisme.com

Ouvert depuis peu sur le site du Vieux Châ-teau, le Casteloscope est un espace de médiation historique racontant l’évolution du château médié-val, de ses origines à nos jours. Aménagé dans l’an-cien relais, le bâtiment est revêtu de pin et de murs végétalisés.

Les touristes pourront y découvrir une maquette de l’édifice, longue de 4 mètres et en 3D. Elle est syn-chronisée au film : des ampoules s’allument pour éclairer la partie de l’édifice évoquée. Le documen-taire, d’une durée de 10 minutes, permet de com-prendre l’évolution de cette forteresse surplombant la ville. “L’objectif est de raconter l’histoire du châ-teau de manière ludique et attractive” soulignent les créateurs, archéologues et historiens, François Blary et Sébastien Ziegler.

Ce nouvel outil touristique a été conçu avec le concours d’entreprises et d’artistes locaux pour les menuiseries, les éclairages, le scénario, le film, le texte, les vitraux extérieurs, etc. Depuis le 1er juin, le Casteloscope est ouvert gratuitement aux visiteurs, chaque jour de 14h à 17h30.

en chiffres Le Casteloscope (53 000 E) a été financé à parité par la Ville et l’Europe. L’ensemble du projet de valorisation et de restauration du château (928 581 E) est quant à lui subventionné par le

Conseil Général (185 000 E), la Communauté de Communes de la Région de Château-Thierry (185 000 E), l’Europe via le FEADER (370 000 E) et la Ville (188 581 E).

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actualité l'Aisne 191 - Juillet/Août 20128

rendez-vous

contact 06 87 39 71 79

Conjuguer pratique sportive et handicap : un challenge en apparence audacieux que le club de pentathlon moderne de Saint-Quentin n’a pour-tant pas hésité à relever alors même que le club créé en 2006 compte parmi les struc-tures sportives les plus jeunes du département. “Quelles que soient ses aptitudes, cha-cun doit pouvoir retrouver des réflexes naturels qui vont lui permettre d’aller vers le meilleur de lui-même” explique Ludovic Pon-thieu, créateur du club, entraîneur diplômé et cer-tifié qualification handisport. “L’idée directrice dans notre club est d’offrir une pratique sportive à tous et de faire évoluer valides et non valides ensemble.” Rappelons que le pentathlon moderne permet d’expérimenter un panel de techniques et de sensations très large du fait qu’il regroupe cinq disciplines : natation, tir au pistolet, escrime, équita-tion et course à pied. De quoi combler les plus curieux en matière de défis sportifs.

Dans une ambiance très familiale, le club saint-quentinois accueille aujourd’hui 35 licenciés, des jeunes de 6 à 18 ans dont les excel-lents résultats ont permis à la structure d’être pré-sente aux derniers championnats de France. Quatre

Salué pour son action en direction des personnes handicapées, le club de pentathlon moderne saint-quentinois est l’un des six clubs axonais à avoir reçu le label Handicap “Ensemble, soyons sport en Picardie”.

Soyonssport

sport

7 et 8 juillet Soissons : Vents en fêteRencontre internationale de cerfs-volants. Compétition open, démonstration de cerfs-volants, terrains de vol libre, char à cerf-volant.Samedi de 14h à 18h et di-manche de 10h à 18h à l’hippo-drome, parc Saint-Crépin.Rens. 03 23 59 69 12

14 juilletAmbleny : course 10 km - RDV à 10h, salle polyvalente.Rens. 06 48 19 35 09 ouwww.plaisirdecourir.fr

15 juillet Grandrieux : course pédestre de 14km organisée lors de la Fête du Val de Serre. Départ 10h après retrait des dossards et transport en bus des coureurs. Distances restreintes pour les plus jeunes.Rens. 03 23 98 50 39 ouhttp://associationtact.canal-blog.com

22 juilletMontigny-Lengrain : 11,5 km Départ de la salle des fêtes à 10h. Rens. 03 23 05 62 43

12 aoûtAcy : 9 km - RDV à l’église à partir de 10h.Rens. 06 48 19 35 09

25 aoûtFontenoy : La Bretillot. Course et trail en nocturne. RDV au terrain de football à partir de 21h. Rens. 06 48 19 35 09

26 aoûtHirson : raid des Trois rivières 4 circuits VTT de 20, 40, 60 et 80 kms et 2 circuits marche de 5 et 10 kms. RDV salle Michel Carpentier à 7h30.Rens. 03 23 58 52 02 [email protected]

1er septembreMoÿ de l’Aisne : course 10 km. Plusieurs épreuves proposées. RDV au centre socioculturel à 13h30 - Rens. 03 23 07 86 77 ou [email protected]

Saint-Quentin

Redécouvrir les plaisirs de la natation.

Le label Handicap vientrécompenser les efforts du club.

athlètes en situation de handicap suivent ses entraî-nements : Nina a 9 ans et souffre d’un “spina bifi-da”, Inès a 13 ans, elle est trisomique, Aurélien, 28 ans est infirme moteur cérébral suite à un accident de voiture. Ancien maître nageur, c’est avec le club

de pentathlon qu’il a pu retrouver les joies du grand bassin. Dernier inscrit en date, Lucas, 13 ans, souffre d’une maladie orpheline.

Si la stratégie pédagogique veut que va-lides et non-valides évoluent ensemble, elle implique aussi une approche spé-cifique en donnant par exemple peu de consignes verbales mais des directions spatiales, en insistant sur la répétition

et la démonstration, en utilisant des méthodes vi-suelles et les sensations kinesthésiques.

En remettant le Label Handicap, la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale et le Comité régional olympique sportif de Picardie récompensent un travail de fond effectué par le club qui prouve que le pentathlon moderne dans ses cinq disciplines est adapté à tous types de handicap : moteur, visuel et auditif.

Moteur,visuel

et auditif,trois aspects du handicap

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actualité

La cloche a sonné, les élèves vont laisser place aux ou-vriers ! Le plan Collèges est tou-jours à l’œuvre, depuis sa mise en place en 2006 par le Conseil général. L’objectif : remettre à ni-veau l’ensemble du parc des col-lèges (soit 47 établissements sur 57), dans un temps assez réduit, en prenant en compte les nou-velles exigences en matière de respect de l’environnement (per-formance énergétique) et les nou-velles réglementations (accessibi-lité des personnes handicapées).

Jean Mermoz - LaonLa reconstruction de cet établis-sement est la plus grosse opé-ration menée dans le cadre du plan Collèges (23,5 ME en trois phases). En septembre 2011, élèves et professeurs ont pris pos-session des locaux pédagogiques et administratifs (1re phase). A la rentrée de Pâques, les salles de technologie et la Segpa (section d’enseignement général et professionnel adapté) ont été livrées. En septembre 2012, les élèves pourront profiter de la demi-pension qui sortira de terre cet été (3e phase).

Marie de LuxembourgLa FèreUne lourde rénovation est en cours : la demi-pension et l’externat (bâtiments pédagogiques) dans l’ancien bâtiment Napoléon. Montant de l’opération : 3,3 ME.

Georges Cobast - Hirson2,9 millions d’euros sont alloués à ce chantier de rénovation comprenant la mise aux normes de la cuisine, le remplacement de 400 fenêtres et des façades sur une grande partie du bâti-ment en vue d’en améliorer l’isolation.

l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

9

L’été est la période propice aux chantiers de rénovation et de reconstruction dans nos collèges. Tour d’horizon des grosses opérations prévues pendant les prochaines vacances.

Plan Collèges :pas de vacances !

A Hirson, 400 fenêtres ont été remplacées.

Le Contrat de développement Aisne Picardie (CDAP) est entré dans une nouvelle phase avec la signature d’un second avenant le 26 mars dernier. Retrouvez tous les détails page 6.

Plus de 500 marcheurs se sont retrouvés le 16 avril à 5h du matin à Craonne pour la marche du souvenir en mémoire des Poilus tombés lors de l’offensive Nivelle de 1917. Veillée musicale et illumination de la nécropole de Craonnelle ont clôturé la journée.

La bourse aux plantes et semences organisée le 15 avril à Géodomia a réuni les passionnés de botanique pour une journée sous le signe de l’échange. Expériences, bons conseils, plants et graines, rien à vendre, rien à acheter, que du troc !

Retour en images

éducation

Les travaux débutés en janvier s’étalent sur une année, en présence des élèves.

le chiffre

183 MEC’est le budget global consacré au Plan col-lèges initié en 2006 par le Conseil général. Au 31 décembre 2011, 84 ME avaient été dépensés sur cette enveloppe. La dernière grosse opération financée concernait le col-lège Anne Franck d’Harly : 2,7 ME pour le ravalement, la construction d‘une cuisine, le réaménagement du préau. Les travaux se sont achevés fin 2011.

En 2012, le Conseil général consacrera 19 ME au Plan Collèges. 5,7 ME étaient consommés fin avril.

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environnement l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

Animal énigmatique, mal connu et mythifié, la chauve-souris est menacée. Géodomia propose le 25 août une nuit spéciale pour découvrir ce petit mammifère.

L’Aisne est un département touché chaque année par l’érosion des sols suite à de fortes précipita-tions. Depuis 1999, avec le dispositif “mission érosion” le Conseil général de l’Aisne est engagé aux côtés de la Chambre d’agriculture pour lutter contre ce phénomène.

Opération chauves-souris

Lutter contre l’érosion

Dans l’Aisne, on dénombre 21 espèces de chauves-souris sur les 31 connues en France.

10

Non, les chauves-souris ne s’accrochent pas dans les cheveux, ne sucent pas le sang et ne détruisent ni la toiture ni l’isolation ! Elles jouent en fait un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes, en contribuant par exemple à la régulation des populations d’insectes, et sont d’excellents indicateurs de la qualité de notre environnement.

Pourtant, même si elles sont classées espèce protégée, il existe un risque qu’elles dispa-raissent. En effet, leurs populations dimi-nuent fortement depuis quelques années et l’activité humaine (utilisation de pesticides, exposition à de nombreux polluants, modi-fications paysagères) est la cause principale de ce déclin.

Depuis 2008, les chiroptères (autre nom donné aux chauves-souris) font donc l’objet d’un plan de restauration national. Dans l’Aisne, et dans toute la région picarde, c’est l’association Picardie Nature qui est en charge de la coordination de ce projet avec

Conduite par la Chambre d’agriculture, et soutenue financièrement par le Conseil général via les CDDL (Contrats départemen-taux de développement local), la mission érosion intervient auprès des collectivités dans le cadre de l’élaboration des docu-ments d’urbanisme pour prévenir l’érosion.

Après chaque sinistre, elle recherche des solutions pour réduire les coulées de boue. “La mission érosion travaille sur trois axes : le conseil, la sensibilisation et l’information des collectivités et des agriculteurs” explique Stéphanie Ambrosino chargée de mission à la Chambre d’agriculture.

La première démarche de la mission érosion consiste dans bien des cas à instaurer une dynamique de concertation entre les diffé-rents acteurs locaux : les agriculteurs, la col-lectivité et parfois le syndicat de rivière.

Les exploitants agricoles n’ont aucune obli-gation quant à la mise en place d’aména-

l’aide du Conservatoire d’espaces naturels de Picardie et de l’Office National des Forêts.

Etudes des sites d’hibernation et de chasse, inventaires et recherches de colonies sont effectués tout au long de l’année par l’asso-ciation afin d’en apprendre davantage et ainsi mieux protéger et préserver la vingtaine d’espèces présente dans le département.

C’est pour initier le public aux mystères de cette petite bête et balayer les préjugés que Géodomia participe à la 16e nuit européenne de la chauve-souris le 25 août. Exposition, diaporama et balade nocturne avec détec-teurs à ultrasons vous permettront d’obser-ver les chiroptères mais aussi les papillons de nuit grâce à des pièges lumineux.

gements pour limiter les coulées de boue. “Nous sensibilisons les agriculteurs à la rota-tion et au sens des cultures. Chacun a son rôle dans la lutte contre l’érosion. Les dis-cussions fonctionnent bien même si ce n’est pas un sujet simple à traiter” constate Cécile Pochet, en charge du dossier au sein de la direction de l’environnement du Conseil général.

La Chambre d’agriculture favorise en priorité la mise en œuvre de petits travaux d’amé-nagement comme l’installation de haies, de diguettes, de bandes enherbées, de fascines (petits barrages faits de fagots de saules). Objectifs : limiter la vitesse de l’eau, retenir les particules de terre et réduire ainsi les

rens. 03 23 80 32 20 A Géodomia le 25 août dès 21h. Inscription obligatoire.www.geodomia.fr

rens. Chambre d’agricultureMaison de l’agriculture1 rue René Blondelle02000 Laon03 23 22 50 75

coulées boueuses. Quand ces mesures ne suffisent pas, un bureau d’études spécia-lisé intervient pour la mise en place d’équi-pements plus lourds tels que des bassins de rétention ou des zones d’écrêtement de crue. Ils sont dimensionnés à partir de simu-lations informatiques qui croisent les carac-téristiques physiques des bassins versants et la pluviométrie locale.

“Les résultats de la sensibilisation sont là, mais le risque zéro n’existe pas et l’exception ne peut pas toujours être maîtrisée” conclut Cécile Pochet.

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tourisme

Ouverte en 2007, la Ferme du Châ-teau a été aménagée dans un ancien corps de ferme en pierre. L’établissement dispose de 24 chambres (51 couchages), et offre les mêmes prestations qu’un hôtel (salle de bain privative, linge fourni sur demande, accueil de nuit, etc.).

Les clients, en pension complète ou demi-pension, prennent leur repas dans la salle à manger commune. Côté loisirs, la maison familiale est bien équipée : piscine couverte et pataugeoire surveillées en haute saison, spa, restaurant avec terrasse, terrain de pétanque, trampoline, etc. En saison, des navettes gratuites sont à disposition pour profiter de la base de loisirs Axo’plage, tout à côté.

“C’est comme un centre de vacances mais version famille” résume Dominique Létoffé directeur de l’association “La Ferme du Château”. L’accent est mis sur l’accueil et le bien-être des parents avec leur(s) enfant(s). “Ici les parents peuvent retrouver leurs en-fants et avoir du temps pour jouer avec eux. Les chambres ne sont volontairement pas équipées de télévision. Après le repas du soir des animations sont proposées afin de passer un moment tous ensemble autour de

l'Aisne 191 - Juillet/Août 201211

Passer de vraies vacances près dechez soi : c’est possible à la “Fermedu Château” à Monampteuil.

Jusqu’alors axé sur Utopia (le projet de rénovation du Familistère de Guise), le site internetdu Familistère fait peau neuve et met en lumière l’utopie réalisée. Graphisme, ergonomie, contenus multiples : tout a été refondu afin de rendre ce site plus attractif et accessible.

Maison familiale, vacances réussies !

familistere.com

Les clients viennent

passer des moments

privilégiés en famille.

jeux de société ou lors de soirées à thème” explique Virginie Mercier, responsable de l’accueil.

L’établissement, qui appartient à l’asso-ciation “Familles rurales”, offre la possibi-lité aux parents de souffler un peu grâce au “club enfant”, encadré par des animateurs diplômés du BAFA. L’occasion pour les pa-rents de s’offrir une journée à la découverte du patrimoine local, de s’essayer aux activi-tés nautiques de Cap’Aisne à Chamouille ou encore de profiter d’une pause bien-être et détente (massages, soins beauté…) au sein de la maison familiale.

Même si la priorité est donnée aux familles,

Monampteuil

Guise

Infos pratiques L’établissement est labellisé “VACAF” (label vacances CAF), “tourisme et handicap” (pour les 4 formes de handicaps) et “Clé verte” (res-pect de l’environnement).

contact Ferme du Château 03 23 23 48 49www.la-ferme-du-chateau.fr

contact 03 23 61 35 36 / www.familistere.com

l’établissement accueille également des groupes, des séminaires d’entreprise, des randonneurs ou des personnes en déplace-ment professionnel. Les voisins ne sont pas oubliés : des fêtes d’anniversaire sont orga-nisées pour les enfants jusqu’à 10 ans.

Pour les futurs visiteurs, toutes les données pratiques fi-gurent sous les onglets “votre visite” et “pratique”.

Pour les étudiants, les passionnés d’histoire ou le grand public, le nouveau site a mis l’accent sur l’interactivité avec la nouvelle ru-brique “Découvrir le Familistère” qui permet de parcourir virtuelle-ment l’ensemble des bâtiments et d’accéder aux plans en 3D.

Par exemple : l’internaute sélectionne le pavillon central et découvre les données sur son origine et ses changements jusqu’à aujourd’hui, photos à l’appui. Cette rubrique complète de façon vivante la ru-brique historique à retrouver dans l’onglet “Le Familistère”.

Autre nouveauté, “l’espace partagé” : les internautes y déposent photos et documents, en rapport avec le Familistère et partagent leurs impressions. L’onglet “ressources” recense quant à lui les cata-logues et objets des expositions du musée.

Enfin la rubrique “agenda” donne accès au calendrier des événe-ments culturels au Familistère (spectacles, ateliers, représentations théâtrales) et l’onglet “magasin” ouvre la porte de la boutique vir-tuelle où sont vendus les produits dérivés (la vaisselle, le linge et les livres des éditions du Familistère).

Plus pratique et plus clair, le nouveau site du Familistère s’inscrit bien dans son époque. Couplé aux réseaux sociaux Facebook et Twitter, il pourra fédérer et informer une large communauté.

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Obligation prévue par la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité. Les propos publiés ci-dessous le sont sous l’entière responsabilité de leurs auteurs.

expression l'Aisne 191 - Juillet/Août 201212

La Majorité de Gauche :groupes socialiste, progressiste et communiste

Il y a bien trop longtemps que la gauche n’avait pas été aux

commandes de l’Etat : quelle belle victoire que celle de François Hollande !

Notre pays va enfin revivre dans un esprit apaisé, de justice, de fraternité et

d’égalité, de développement plutôt que d’austérité et de fracture sociale. Un

climat beaucoup plus digne nous aidera à mener

à bien nos missions de service public, entravées

par tant de mépris de la part de la droite au

pouvoir. La solidarité retrouve tout son sens et

les personnes en situation difficile, stigmatisées

auparavant, regagnent toute leur dignité.

A maintes reprises, nous avons mis en évidence

la nécessité du maintien de ce service au public dans notre département si

rural où les territoires ont besoin, plus qu’ailleurs, d’être épaulés, accom-

pagnés dans leurs projets, où les personnes fragilisées par la crise doivent

pouvoir compter sur des élus de proximité en phase avec la réalité du ter-

rain, avec les acteurs sociaux et les personnels éducatifs dans un esprit

commun de réussite.

Souvent, nous avons rappelé l’impérieuse nécessité de pouvoir soutenir le

monde économique et l’ensemble des forces vives de notre département.

Maintenant, nous allons pouvoir continuer à travailler plus sereinement et

croire plus que jamais au développement économique de notre territoire.

Nous savons que les collectivités locales seront enfin entendues et écoutées

dans un souci d’une gestion juste et humaine.

Nous ne pouvions clore cette tribune sans rendre un hommage à notre col-

lègue et ami, Michel Lefèvre, Conseiller général de Sains Richaumont, décé-

dé tragiquement le 1er juin dernier. C’était un homme généreux, un homme

d’action, un grand défenseur du monde rural et du service public.

Nous nous associons à la douleur de sa famille et saluons la mémoire d’un

homme que l’engagement au service des autres a toujours guidé.

Une belle et grande

victoire qui redonne

espoir

Le groupe des Indépendants

Si les résultats du compte administratif 2011, présenté à l’as-semblée départementale le 4 juin, paraissent, de prime abord, meilleurs qu’en 2010, ils nécessitent tout de même d’être sérieusement nuancés.

Ainsi, en premier lieu, au résultat de l’exercice, s’élevant à 32.285.430 E, il faut aussi soustraire les restes à réaliser pour un montant record de 24.540.345 E.

Dès lors, contrairement aux apparences, l’excédent net, disponible pour abonder le budget 2012, reste très limité : 7.745.084 E, soit 1,6 % des dépenses de fonctionnement.

Un compte administratif en

trompe l’œil !

En second lieu, l’encours des emprunts augmente de 7,23 % alors que la présentation qui en a été faite laisse entendre une augmentation limitée à 1,20 %.

De plus, l’annuité de la dette passe de 28,4 à 33,4 millions, soit 5 millions d’euros de plus qu’en 2010 et elle va encore augmenter cette année.

L’analyse sérieuse et détaillée de ce compte administratif montre que la situation reste tendue et précaire et qu’il y a lieu, comme nous le suggé-rons inlassablement, de faire preuve de modestie et de prudence dans les décisions à venir !

Le groupe UMP : C. Blériot, J. Lavrilleux, E. Mangin,F. Meura, H. Muzart, B. Noé, A. Rigaud, I. Vasseur

Le 6 mai dernier, François Hollande était élu, d’une courte majo-rité, Président de la République. Nombreuses furent les promesses faites aux Français pendant la campagne. Aujourd’hui pourtant, le retour à la

réalité risque de s’avérer difficile.

M. Hollande veut distribuer du pouvoir d’achat sup-plémentaire mais entend supprimer la défiscalisa-tion des heures supplémentaires dont bénéficient pourtant plus de 9 millions de Français. Comment

compte-t-il s’y prendre alors ? Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Déjà, l’heure du reniement semble sonner. Alors qu’il annonçait, toni-

truant, le départ de tous nos soldats d’Afghanistan avant la fin de l’année, ce retrait est désormais différé. Nos troupes ne quitteront ce pays qu’au compte-goutte et certaines d’entre elles resteront au moins jusqu’en 2013. Première promesse de campagne non tenue et quel manque de crédibilité face à nos partenaires internationaux.

Ne dit-on pas : “les promesses n’engagent que ceux qui y croient”. Plus que jamais, cette maxime, lourde de sens, semble à l’ordre du jour.

L’Heurede Vérité

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culture

culture 13

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l'Aisne 191 - Juillet/Août 201213patrimoine

Sur le Chemin de l'UNESCO

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culture l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012 musée14

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie porte la mémoire d’un conflit dont beaucoup se souviennent encore…

Petites histoireset Grande Histoire

contact 03 23 57 27 22www.resistance-deportation-picardie.com

S’instruire sur la Seconde Guerre mondiale, découvrir des pièces d’artillerie et autres uniformes d’époque, se souvenir … Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Picardie à Tergnier est un lieu chargé d’émotion et de souffrance.

A l’origine du projet : Eugène Dromas, Président des Combattants Volontaires de la Résistance. En mémoire de ses compagnons disparus, il fonde une association et ouvre un musée en 1986, grâce au soutien du Comité départemental du tourisme, du Conseil général et de la municipalité.

Des pièces tirées de sa collection personnelle y sont présentées ainsi que de nombreuses donations arrivées suite à une large souscription. Encore au-jourd’hui des objets sont régulièrement confiés au musée, comme des tasses portant les insignes nazies, des malles en bois, des uniformes, des armes, etc.

Hélène Lusin, Directrice, essaie de pro-voquer une prise de conscience chez ses visiteurs, notamment les écoliers, collégiens et lycéens. Le musée se pose avant tout comme un outil de sensibilisation des jeunes générations. “Il nous faut aujourd’hui contrer la montée des idéolo-gies néo-nazies”.

La visite se conclut par la salle de la Déportation. “Nous avons pris le parti d’ouvrir cet espace sans limite d’âge”. Pour ce faire, un gros travail de ré-flexion a été lancé avec des Déportés. “Nous vou-lions d’abord montrer qui ils étaient, grâce à des

Informer,sensibiliser“

La transmission de la mémoireest l’une des missions du musée.

L’appel du 18 juin, la vie quotidienne sous l’occupa-tion, la Libération … autant d’espaces muséographiques à découvrir.

Expo : l’année 1942Depuis 2010, le Musée commé-more les 70 ans de la Seconde Guerre mondiale. Tous les ans, une exposition thématique est proposée sur une année. Jusque fin septembre, 1942 est à l’hon-neur. “Cette année-là, la Résis-tance commençait à s’organiser et la répression s’est accentuée” explique la Directrice. D’autres thématiques seront abordées : les rafles de Juifs, les pre-miers départs vers les camps d’extermination, la disparition de la ligne de démarcation, etc. Objets, documents, pho-tographies, témoignages seront exposés.

A voir aux heures d’ouverture du musée, du mardi au same-di de 10h à midi et de 14h à 18h, le dimanche de 14h30 à 18h30.

Mémoire collectiveLe musée fait la part belle à l’histoire locale. Des noms, des dates, des lieux,… Une carte rappelle qu’entre décembre 1942 et août 1944, 87 aviateurs ont été récupérés sur le territoire, puis évacués ou cachés. “A l’aube de la Libération une quarantaine d’hommes se cachait dans une dizaine de villages. Après la guerre, je me souviens de cet aviateur américain qui est revenu voir les familles qu’il avait rencontrées. Une femme lui avait rendu son blouson d’aviateur. A sa mort, son fils nous l’a confié pour qu’il soit exposé au Musée”. Depuis les deux familles se rendent visite régulièrement.

Des anecdotes comme celle-ci Fernand Le Blanc peut en raconter des centaines… “C’est un pilote formé à Couvron qui a lâché la première bombe atomique sur Hiroshi-ma”… “Ce gendarme de Saint-Algis a eu une mort affreuse, les Allemands l’ont as-sassiné à la hache”… Des drames, des exploits, la Résistance,… Chaque objet ou document exposé a son histoire et a contribué à écrire l’Histoire …

témoignages et portraits. Celui d’Annette Grunblatt frappe souvent les esprits. Cette jeune fille, pleine de vie, comme tous les jeunes gens de son âge, qui pose avec sa famille et ses amis, n’est pas reve-

nue d’Auschwitz”. La réalité des camps n’est pas pour autant dissimulée : la faim, le travail dans les usines, la solu-tion finale, etc. Sur un vieux poste “Nuit et brouillard” de Jean Ferrat résonne

comme un appel au souvenir.

Une salle d’exposition temporaire est ouverte à la visite depuis 2005. Grâce à sa salle de projection et son espace documentaire, les écoles peuvent y travailler, par exemple pour préparer le Concours national de la Résistance. “797 élèves ont participé cette année. Il y a un réel intérêt de la jeunesse pour l’histoire de la Résistance et de la Déportation” se réjouit le Président du Musée, Fernand Le Blanc.

Fargniers

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En arrière-plan du festival des Vers Solidaires de Saint-Gobain, l’associa-tion Gaïa qui l’organise agit sur tous les fronts pour l’environnement et la solidarité.

En terre solidaireSaint-Gobain

contact www.vers-solidaires.org

cultureà écouter

“Le festival 2012 sera placé sous le signe de la forêt. Ici à Saint-Gobain, nous sommes au cœur du problème : quelle est la place de la forêt dans nos vies ? Comment s’orienter vers une syl-viculture plus proche de la nature ?” Pour Yvain Brochot, président de l’association Gaïa, la ques-tion environnementale a toujours été centrale et même à l’origine de la création du festival des Vers Solidaires qui prépare cette année sa 8e édition. Dès 2004, l’association gobanaise s’est investie dans plusieurs actions au Sénégal en partenariat avec les acteurs locaux. Elle s’est notamment im-pliquée dans un programme de lutte contre la dé-forestation en Casamance où il s’agit d’aider à la reconstitution de la “mangrove” en bord de fleuve, écosystème vital tant pour l’économie locale que pour la biodiversité. Plus récemment, Gaïa a pris des parts pour un mon-tant de 1 000 E au sein de la foncière “Terre de liens” qui travaille pour faciliter l’accès à la terre des paysans porteurs de projets res-pectueux de la terre et des hommes. Des liens se sont également tis-sés avec l’association “Tchendukua” qui aide les indiens Kogis de la Sierra Santa Marta en Colombie à racheter leurs terres ancestrales. Un don de 1 000 E lui a été fait par Gaïa. “Les membres de cette association sont venus présenter leur film au cinéma de Saint-Gobain et l’échange a été très fructueux” raconte Fabien Bruel, membre actif de Gaïa. “Nous avons beaucoup à apprendre de la sagesse des indiens Kogis qui tentent de récupé-rer les vallées dont ils ont été dépossédés. Ils nous disent : aidez-nous à racheter nos terres pour préserver notre mode de vie mais surtout, faites pareil chez vous !”

Ceci ne doit pas faire oublier que c’est avant tout localement que Gaïa agit. “C’est une philosophie globale, on ne peut pas militer pour des idées si on ne les applique pas” rappelle Yvain. Pour l’organisation du festival, la vente directe et les producteurs locaux sont la règle dans l’élaboration des 6 000 repas bios qui sont servis chaque an-

La Mordue Produit par Bonsaï Music

On l’attendait, on l’attendait ! Voilà, le 1er album de La Mordue est sorti et on peut dire que du beau monde s’est penché sur son berceau à com-mencer par un réalisateur/arrangeur inspiré en la personne de Nicolas Chapel, échappé du groupe Demians et collaborateur d’Arthur H. La Mor-due : derrière ce patronyme aux ac-cents carnassiers se cache une fille, Caroline Varlet (chant et accordéon) et un gars, François Guernier (gui-tare et banjo) complices de longues date cumulant sous d’autres noms et d’autres formations quelque 250 concerts en Europe et des premières parties pour des artistes comme Sanseverino ou Olivia Ruiz. Entou-rés de Camille Geoffroy (saxhorn et claviers) Rémy Gadret (basse) et Philippe Rak (batterie), nos deux auteurs signent un recueil de chansons éveillées et lucides. Sen-sible, fragile, railleuse et parfois bien plus mordante que mordue, la voix de Caro se met au service d’un regard réaliste, introspectif et sou-vent ironique sur les aléas de la vie quotidienne (“Les colocs“, “Plus je prends des kilos“) pour parfois pas-ser en mode cinglant à l’égard de ses contemporains et contemporaines (“Je suis une femme“, “Du poil au menton“). La saveur spécifique de cet album tient au mariage heu-reux d’un style “chanson française“ avec des orchestrations savantes aux tonalités parfois très rock quand les guitares montent dans le rouge, mais aussi groovy et un poil électro. Il y a des tubes en puissance sur ce disque et un clip à ne pas louper sur “Mes nénés“, elle ne les montre pas, mais elle en parle si bien…

www.lamordue.comUne manifestation respectueuse de

l’environnement dans les moindres détails.

Les indiens Kogis ont reçu un soutien financierde l’association Gaïa pour racheter leurs terres.

l'Aisne 191 - Juillet/Août 201215

née. L’impact sur l’environnement est regardé à la loupe : très faible taux de déchets ultimes, toilettes sèches durant les festivités, et jusque dans les loges des artistes à qui il est demandé d’adhérer : repas bio pour tous, absence notable d’une cer-taine marque de soda. “Jusqu’à présent, ça s’est toujours bien passé. Les groupes jouent le jeu” précise Yvain. L’édition 2012 maintiendra le cap d’une manifestation porteuse de sens et dans la convivialité, conjuguant musiques actuelles, conférences, marché bio et village associatif. Ren-dez-vous du 17 au 19 août.

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culture

Chaque année, chaque état membre de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) a la possibilité de présenter deux projets pour l‘inscription au patri-moine mondial de l’UNESCO. Les sites naturels ou historiques et les biens culturels sont concernés.

Le 12 juillet 2011, le Conseil général de l’Aisne a intégré une association transnationale qui concerne 13 Dépar-tements de France (Aisne, Ardennes, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme et Vosges) ainsi que la Belgique. L’objectif : faire ins-crire à ce patrimoine les paysages et sites de mé-moire de la Grande Guerre de la ligne de front allant de la Mer du Nord à la frontière suisse.

Objectif UNESCO

SoissonsChemin des Dames

Oulchy le Château

De par sa portée historiqueet universelle, le Chemin

des Dames est un boncandidat à l’inscription.

Le plateau duSoissonnais :un paysage refuge riche en carrières souterraines et en témoignages rupestres.

La ButteChalmont :autrefois terre d’affrontementelle estaujourd’huiveillée par“Les Fantômes”.

patrimoine16

Inscrire des paysages de l’Aisne au patrimoine mondial de l’UNESCO…Un pari fou mais audacieux qui pourrait constituer une plus-value de taille pour le territoire.

Parcellesde mémoireuniverselle

Cette association, baptisée “Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre” est co-présidée par deux élus de sensibilité différente : Yves Daudigny, Président du Conseil général de l’Aisne, et Chris-tian Namy, son homologue de la Meuse. “Ce projet

dépasse les clivages politiques” résume Damien Becquart, chargé de mission Chemin des Dames et Familistère de Guise au Conseil général de l’Aisne.

Seuls deux sites de mémoire de guerre sont pour le moment inscrits au patri-

moine mondial de l’UNESCO : le camp d’Auschwitz et le mémorial de la paix d’Hiroshima. Il y a donc une carte à jouer en ce qui concerne la mémoire du premier conflit mondial qu’a connu l’humanité. “De dimension universelle, notre projet est porteur d’un message de paix et de réconciliation des peuples. Ce front a accueilli nombre de combattants du monde entier. Nous devons conserver les traces de cette tuerie de masse pour ne pas oublier”.

Une trentaine de projets français sera proposée dans les années à venir. Entre les caves de Cham-pagne, le bassin minier du Nord, les plages de Nor-mandie et les volcans d’Auvergne,... la concurrence s’annonce rude.

l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

Trois paysagesaxonaisLes paysages (cols, tranchées...) et sites de mémoire (blockhaus, monuments…) proposés à l’ins-cription seront sélectionnés par les membres de l’association. Le Conseil général de l’Aisne a formulé trois propositions : le Chemin des Dames (site de renommée internationale sym-bolisant l’horreur des combats de 14-18), le Plateau du Sois-sonnais (à cheval sur l’Aisne et l’Oise) et la Butte Chalmont (à Oulchy le Château autour du monument “Les Fantômes” de Paul Landowski).

“Ces trois paysages sont com-plémentaires car ils représen-tent trois grandes phases de la Guerre : l’offensive Nivelle, la stabilisation du conflit et la deuxième bataille de la Marne” explique Franck Viltart, chargé de mission projet UNESCO au Conseil général de l’Aisne.

L’implication du grand public pour la sauvegarde de ce patri-moine constituera un atout. Des associations telles que “Soissonnais 14-18” ou “Che-min des Dames” se battent pour sa préservation et sa mise en valeur.

Si le dossier porté par les 13 Départements obtient le sou-tien de l’Etat il sera soumis au comité du patrimoine mondial de l’UNESCO à l’horizon 2014-2018. “Un moment où toute l’opinion publique sera concen-trée sur le centenaire de la Grande Guerre”.

L’obtention de ce label serait un plus pour le territoire axo-nais. La fréquentation touris-tique pourrait augmenter de 30%. “Mais que les habitants se rassurent, nous n’allons pas transformer ces paysages en un vaste musée”.

Si le projet n’aboutit pas, l’Aisne pourra néanmoins profi-ter de l’important travail ayant été réalisé sur son patrimoine. Une solide base pour préparer les commémorations de 2017 sur le Chemin des Dames.

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dossierl'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

17

Les clients de Center Parcs, devenus clients de l'Aisne

Une étude portant sur les dépenses des clients de Center Parcsavant - pendant - et après leur séjour au Domaine d’Ailette

confirme l’impact économique de cet équipement touristique.

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dossier l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

Le Domaine d’Ailette estla plus grande résidencede tourisme de Picardie.Il peut accueillir 4 400 personnes en simultané, son centre de séminaires est conçu pour 1 000personnes.

D’octobre 2010 àseptembre 2011,338 000 visiteurs et20 000 “séminaristes” ont franchi la porte du Domaine, 110 000personnes uniquementpour l’Aquamundo (entréesà la journée). Ces chiffrespermettent à l’Aisne dese placer en tête de la fréquentation touristique en Picardie avec un total de 2,4 millions de nuitées enregistrées.

Le Conseil généralde l’Aisne et l’ADRT ont souhaité étudier le com-portement des visiteursdu Center Parcs pouren mesurer l’impact sur l’économie locale.Qui sont les visiteurs,pourquoi sont-ils venusau Center Parcs de l’Aisne, quels achats effectuent-ils en dehors du Domaine… ? Autant de questionsauxquelles a réponducette étude.

5 ans après son inauguration…une étude pour mesurerl’impact des clients du CenterParcs sur l’économie locale

18

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dossier

5 ans après son inauguration…une étude pour mesurerl’impact des clients du CenterParcs sur l’économie locale

19l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

Les clientssont à53% desfemmes,47% deshommes.

74 700 clientspour lesrestaurants axonais.

Les clients viennent principalement de la

région parisienne.

82% des clients viennenten famille.

Prèsde 34 000visiteurspour la ville de Laon.

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ratio

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dossier l'Aisne 191 - Juillet/Août 201220

La méthode d’enquête Durant toute l’année 2011, des étudiants ont interrogé les visiteurs de Center Parcs, résidents (week-end/semaine) et visiteurs à la journée. 1 420 visiteurs ont ainsi été interrogés en face à face. A l’issue de ces interviews, il était proposé aux visiteurs un “carnet de dépenses” à compléter lors de leurs achats à l’extérieur du Domaine et à remettre en fin de séjour à l’espace Aisne du Center Parcs. 325 carnets de dépenses ont été recueillis. Les données ont ensuite été traitées statis-tiquement, comparées avec d’autres sources d’information pour être analysées.

Il est à noter que le contexte de l’année 2011 est spécifique et plutôt défavorable à la fréquentation du site : crise économique, ouverture d’un Center Parcs en Moselle, diminution globale de la clientèle touris-tique étrangère en France…

Qui sont les visiteurs de Center Parcs ? Age - Ils ont moins de 50 ans (86%)

Profession - Center Parcs accueille quasiment à égalité des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (16%), des cadres supérieurs (22%), des cadres moyens (21%) et des employés (25%).

Origine - 85% des visiteurs résident en France, plutôt en région Pari-sienne (64%), 15% sont étrangers, en provenance notamment de la Belgique.

à la journée placent la proximité et l’accessibilité en premier motif de leur visite (85%).

Plus d’un visiteur sur deux confirme qu’il ne serait pas venu dans l’Aisne sans la présence du Center Parcs.

Quand on leur demande pourquoi ils ont choisi ce Center Parcs plutôt qu’un autre, au-delà du critère de la proximité, le plus cité, c’est l’envi-ronnement naturel, le site et son lac qui, à près de 40%, est le plus souvent évoqué.

Parmi les autres réponses, figurent en bonne place également l’envie de découvrir un nouveau Center Parcs (18%), et un a-priori favorable sur la région, via des forums ou blogs internet, des sites d’avis et de notation ou le bouche à oreille (17% chez les résidents).

Ces avis sur internet ou de bouche à oreille sont d’ailleurs d’impor-tants vecteurs de communication. Si 48% des personnes interrogées indiquent avoir pris la décision de séjourner au Domaine après avoir vu de la publicité à la TV, en radio ou sur des magazines, elles sont près de 41% à avoir été influencées par des recommandations ou avis favorables d’autres clients.

Quel est le comportement touristiquedes visiteurs de Center Parcs, à l’extérieurdu Domaine ? Ce sont les données recueillies dans cette partie de l’enquête qui, ajou-tées à d’autres données chiffrées, vont permettre de mesurer l’impact touristique et économique du Center Parcs.

6 visiteurs sur 10 effectuent une activité, une dépense à l’extérieur du Center Parcs, avant, durant ou après leur séjour.

C’est en famille que l’on vient à Center Parcs (82%), avec une moyenne de 5 personnes par famille. Toutefois, 15% des visiteurs sont venus entre amis.

Les enfants sont très présents, notam-ment les 3/8 ans, ils sont 83% à être ve-nus avec au moins un enfant.

Des clients très fidèles…

Près d’un visiteur sur deux est déjà venu à Center Parcs Domaine du Lac d’Ailette et

indique, en moyenne, avoir déjà effectué 2 visites.

43% sont des habitués des Center Parcs, et ont déjà fréquenté un autre domaine.

...qui ont découvert l’Aisne grâce à Center Parcs

43% d’entre eux découvrent le département de l’Aisne pour la pre-mière fois.

Pourquoi ont-ils choisile Center Parcs de l’Aisne ? La réponse varie selon qu’il s’agisse d’un résident ou d’un visiteur à la journée.

Côté résidents, 58% indiquent qu’ils sont venus dans l’Aisne pour le Center Parcs ou pour l’accessibilité et la proximité (68%). Les visiteurs

Ces données, conjuguées au nombre de visiteurs enregistré sur la période concernée, permettent d’obtenir les quantités suivantes :

0% 10% 20% 30% 40% 50%

Autres achats

Achats souvenirs

Activités extérieures

Courses alimentaires

Restaurants - bars

Carburant

6%

8%

17%

20%

28%

42%

Avant/après le séjour à Center Parcs 34 800 18 100 16 700 15 600

Carburant 184 000 145 100 38 900 88 000

Restaurants-bars 130 000 109 000 21 100 74 700

Courses alimentaires 74 800 72 600 2 200 40 100

Visite touristique, activité 67 900 61 200 6 700 53 200

Achat de souvenirs, cadeaux 27 100 22 700 4 400 23 100

Autres achats 24 900 22 700 2 200 15 600

VisiteursCenter Parcs

Type de dépenses ou d’activité RésidentsVisiteurs

à la journée

Totalpour

l’Aisne

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dossier 21l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

En résumé :La présence du Center Parcs dans l’Aisne est un motif important de fréquentation touristique du département : 36% de visiteurs supplémentaires pour l’Aisne (43% si l’on ne prend en compte que les résidents).

Des clients fidèles, qui viennent essentiellement en famille. Ce sont les publicités vues, lues et enten-dues et les recommandations (sur internet ou par le bouche à oreille) qui les ont incités à séjourner au Domaine d’Ailette.

La majorité des séjournants reste à l’intérieur de Center Parcs. Ceux qui sortent réalisent leurs dé-penses avant, pendant et après le séjour essentiellement dans l’Aisne.

4,7 ME de retombées sont liées aux dépenses de ces visiteurs, dont 3 ME dans le département. En considérant l’impact secondaire de ce flux financier, on peut estimer ces retombées à 7 ME, dont 4,5 ME pour 2011.

Les sites touristiques les plus visités sont la ville de Laon - 33 900 visiteurs, et le Chemin des Dames, 12 400 visi-teurs.

Parmi les sites payants, apparaissent fréquemment la visite vertige de la cathédrale de Laon, la Caverne du Dragon et les caves de champagne autour de Château-Thierry.

Quelles dépenses à l’extérieur du Domaine ? Les chiffres annoncés dans l’étude sont basés sur les carnets de dépenses complétés par les visiteurs (311 visiteurs), rapportés au nombre de visiteurs annuels et à des ratios fournis par la DGICS (Direction générale de la compétitivié, de l’industrie et des services).

Base de calcul : les deux tiers des dépenses à l’extérieur sont effectuées dans le département axonais.

En moyenne, la dépense s’élève à 3,88 E par personne et par jour.

Estimation dépenses totales : impact primaire

Une interview de M. Fresson, Directeur du Center Parcs Domaine d’Ailette

En tant que Directeur de ce domaine, quels commen-taires apporteriez-vous à cette étude sur l’impact économique lié aux dépenses de vos clients ?

Les conclusions de cette étude, qui porte sur un as-pect très spécifique de l’impact économique de notre domaine, sont conformes à ce que nous ressentions. Mais l’impact du Domaine est me semble-t-il beau-coup plus important. Nous faisons en effet appel à de nombreuses entreprises du secteur, avec lesquelles nous travaillons régulièrement.

Pourriez-vous nous donner quelques exemples pré-cis ?

Ils sont nombreux ! La surveillance du parc est confiée à Capital et Sécurité, pour les promenades en poney, nous travaillons avec le CAT de Saint-Erme, l’entretien de l’aménagement paysager est confié à Couleurs et Paysages. Un domaine comme le nôtre exige de nombreuses opérations d’entretien et de maintenance. Pour les réaliser, nous faisons tou-jours appel à des entreprises locales, qu’il s’agisse de Rexel, électricien laonnois, à Sito, Baudoux quincaillerie à Soissons, Aisne Bâtiment, Pro & Cie à Laon pour nos appareils de chauffage ou de Cli-magel, Aisne Peinture Bâtiment ou La Seigneurie de chez Tollens à côté de Laon. L’une des pompes de l’Aquamundo était en panne cette semaine, nous avons fait appel à un artisan laonnois pour la réparer… Il nous a fallu trouver soixante dix salons de jardin en urgence à l’arrivée des beaux jours : nous les avons achetés à Laon. Nous avons également recours à des entreprises du secteur pour certaines prestations “intellectuelles” : pour les séminaires, la partie vidéo et son est confiée à Champagne audiovi-suel et à Sibémol à Soissons. Nous menons des cam-pagnes marketing avec N’Radio…

Ce sont autant de retombées économiques pour le territoire qui ne sont pas pris en compte dans cette étude mais qui existent bel et bien, tout comme les 450 emplois Equivalent temps plein sur le Domaine.

Le poids économiquedu Center Parcsde l’Aisne

2011

2011

2010

2010

2009

2009

2008

2008

Nombre de visiteurs/an 337863 341671 327584 268538

Dépense /jour/personne 3,88 E 3,88 E 3,88 E 3,88 E

Total dépenses extérieures 4 ME 69 5 ME 04 5 ME 18 4 ME 67

Total dépenses dans l’Aisne 3 ME 3 ME 223 3 ME 318 2 ME 899

Total impact primaire et secondaire dans l’Aisne 4 ME 5 4 ME 8 5 ME 4 ME 5

Total impact primaire et secondaire 7 ME 7 ME 6 7 ME 8 7 ME

Estimation Dépenses Totales : impact secondaire ou effet induit

Principes du calcul : suite à l’entrée sur un territoire de nou-veaux flux financiers, ici les dépenses réalisées par les visiteurs et séjournants Center Parcs, ces flux financiers vont circuler dans l’économie locale, du fait des relations économiques entre les acteurs du territoire et vont engendrer de nouvelles affaires, nouvelles productions de richesse ou de revenus. (sources : étude “Mesure de l’impact d’un touristique d’un événement touristique”). Pour calculer ces impacts secondaires, est appliqué un coefficient multiplicateur de 1,5 aux dépenses enregistrées.

www.aisne.cométude en ligne sur

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portraits l'Aisne 191 - Juillet/Août 201222

Vauxaillon

contact www.instantdreve.fr

contact www.tendance-bijoux.fr

La jeune créatricedoit faire face à un

pic d’activité de février

à août.

Native de Quierzy-sur-Oise, Lydie Chaperon-Touiyar est attirée depuis l’en-fance par le milieu artistique. Après une seconde arts plastiques, elle embrasse une toute autre carrière sur les conseils de ses parents. “J’ai passé un CAP puis un BEP cuisine à Chauny et j’ai été sacrée meilleure apprentie de Picardie” se rappelle-t-elle.

Bien que passionnée, elle a fait le choix il y a dix ans de changer de vie pour se consa-crer à sa famille. En 2007, elle prépare son mariage. Son budget étant serré, elle confec-tionne elle-même le collier qui se mariera parfaitement à sa robe.

C’est le déclic : elle se prend au jeu et vend quelques modèles sur des sites de vente entre particuliers. Cette nouvelle activité lui plaît : elle décide d’en faire sa profession. “J’ai créé ma société “Tendancebijoux” en 2009. Je me suis spécialisée dans la créa-tion artisanale et originale de bijoux pour la mariée. Il y a une forte demande pour des articles à prix raisonnables”.

Lydie Chaperon-Touiyar confectionne des colliers, bracelets, boucles d’oreilles, bijoux de cheveux (pinces, épingles), broches ... et depuis peu des jarretières. “Je ne suis pas fan de cette tradition mais je fais de belles choses qui plaisent beau-coup aux clientes”.

La jeune créatrice travaille à domicile et expédie toutes ses commandes par voie postale. Depuis un an, elle gère elle-même son site internet. Toutes ses collections y

Depuis toujours, Véronique Delval, an-cienne responsable d’agence de location de voitures, est attirée par le milieu de la déco-ration et de l’événementiel. En 2009, après une formation de décoratrice d’intérieur en alternance, elle décide de prendre un véri-table tournant dans sa vie professionnelle et crée sa propre entreprise de décoration et d’organisation d’événements, “Instant d’Rêve”.

“Anniversaires pour enfants, pour adultes, baptêmes, communions, départs en re-traite… J’organise toutes sortes d’événe-ments mais le plus gros de mon activité reste le mariage” explique-t-elle. “C’est l’événe-ment qui demande le plus de travail.”

Loin de l’image de la “wedding planner” (or-ganisatrice de mariage en anglais) véhiculée par les comédies romantiques américaines, le rôle de Véronique s’adapte aux demandes

Véronique Delval réaliseles rêves des futurs mariés.

sont visibles, soit plus de 400 articles, ven-dus à l’unité ou en parure, avec la possibilité d’acheter en ligne. Les internautes peuvent également découvrir ses collections dédiées

aux petites filles (bracelets, serre-têtes, barrettes).

“J’ai des clientes partout en France, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Cana-da, etc. Je ne travaille pas dans l’urgence, les mariées doivent savoir qu’il faudra at-tendre 4 semaines pour recevoir leur com-mande”.

Voilà le retour des beaux jours,la saison propice aux mariages.Portrait de deux Axonaisesau service des futurs mariés.

Elles marientbusinesset plaisir

et au budget de ses clients. “Je peux m’oc-cuper de tout, de la création des faire-part à la recherche du lieu de réception ou du photographe, comme je peux travailler uniquement sur la décoration.”

Adaptabilité, personnalisation et originalité, voilà les maîtres-mots de cette organisatrice événementielle ! Tout est fait pour répondre aux désirs des clients. “Bien sûr, je me base sur ce que veulent les futurs mariés mais je cherche toujours à apporter quelque chose en plus, à personnaliser au maximum afin que chaque élément soit unique.” Coussins d’alliances, urnes, menus, cartes de remer-ciement… tout est imaginé et réalisé par Véronique qui met un point d’honneur à se fournir et à travailler avec des prestataires de la région.

“Mon but est d’apporter aux gens ce qu’ils veulent, de participer à la réalisation de leurs rêves. Je considère mon travail terminé quand je vois les yeux des mariés pétiller de bonheur !”

Urcel

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contact www.idees-dorothee.com

contact 03 23 21 15 16

portraits

Vervins

La jeune styliste dispose désormais d’un grand atelier lumineux pour créer, coudre et entreposer

ses modèles.

Dorothée Ossart a contracté le virus de la mode dès l’enfance. Diplômée de l’école de stylisme ESMOD en 2006, elle revient s’installer en Thiérache et crée son entre-prise “Les Drôles Idées de Dorothée”. Elle travaille à domicile puis emménage fin 2011 dans la pépinière d’entreprises Créapole de Vervins.

L’an passé, la jeune femme a vendu une robe par jour grâce à son site internet, sa page Facebook, le bouche à oreille et sa par-ticipation à divers salons partout en France. Aujourd’hui elle se lance un nouveau défi : vendre ses créations en boutiques…

Un ami la suit dans cette aventure. Valentin Mahieux, ingénieur, a investi dans son entre-prise. “Nous avons choisi un nouveau nom, “Dorothée Ossart”, créé un nouveau logo, et refondu le site. La couture sera désormais réalisée en sous-traitance ce qui me permet-tra de me concentrer sur la création, notam-ment en réalisant mes propres motifs sur tissu grâce à l’impression numérique”.

Une première collection est déjà bouclée : “Floroscopie” printemps-été 2013. “C’est du 100% Dorothée : j’ai décliné la fleur pop avec un coté enfantin comme dans les albums de coloriage, le tout avec des couleurs flashy”. Pour le moment Dorothée ne travaille qu’un article : sa robe phare, bien identifiée (voir photo). Elle espère pouvoir par la suite créer d’autres modèles pour les petites filles, mais aussi des tops, des man-teaux, des accessoires, etc.

Dès juin, son premier catalogue sur papier glacé sera adressé à de nom-breuses boutiques en France. Les premières commandes devraient arriver en août et la fabrication serait lancée à l’automne. En parallèle, elle proposera toujours à la vente sur in-ternet des pièces uniques, colorées et originales… comme leur créatrice !

l'Aisne 191 - Juillet/Août 201223

Une marque déposée, un catalogue professionnel, des tissus originaux… La créatrice de modeDorothée Ossart passe à la vitesse supérieure.

Dans la cour des grandes

L’accordéon en fête

C’est enfant que Martine Appert est tombée amoureuse de l’accordéon : sur le jouet de son frère elle fait preuve d’un cer-tain doigté et ses parents décident de lui faire suivre des cours.

En 1984, ils l’encouragent à ouvrir une école de musique en lui cédant un local à Dizy le Gros. “C’est formidable de travailler avec des

élèves qui viennent par envie”. Pendant 20 ans, ils sont toute une bande de musiciens, jeunes et adultes, formant une société et animant les fêtes patronales.

Martine Appert donne toujours des cours de synthétiseur, piano et accordéon à Dizy et Vervins. “Il y a une forte demande en zone rurale.”

Parallèlement, elle travaille sur ses compositions et se produit avec son orchestre “L’accordéon en fête” pour animer en semaine des dancings, des thés ou repas dansants. “Nous allons jusque Dunkerque, Paris, Dijon. Nous nous produisons à deux, trois ou

Martine Appert, un troisième album disponible.

quatre selon la demande” explique le couple de musiciens. Au programme : clavier, ac-cordéon, chant, animation… et bonne hu-meur. “Mon instrument pèse dix kilos mais je ne peux pas m’empêcher de danser et de descendre de scène pour aller à la rencontre du public”.

Dizy le Gros

“La musique de notre amour”Ce troisième album, dans les bacs depuis sep-tembre 2011, comprend essentiellement des com-positions de Sylvain Bouc, compagnon de Martine dans la vie comme sur scène, en collaboration avec d’autres musiciens d’horizons variés. Ces vingt chansons, correspondant à vingt styles de danses (samba, tango, charleston), séduiront les amoureux du dancing.

Commercialisé par deux distributeurs nationaux, ce CD se retrouve en boutiques, sur les marchés et foires… jusqu’en Belgique. Une fierté pour celle qui avait autoproduit son premier CD il y a plusieurs années. Toutefois Martine et Sylvain ne se reposent pas sur leurs lauriers et préparent déjà leur pro-chain album …

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un temps d'avance

Avant de prendre la route,consulter inforoute02.frpour circuler en toute tranquilité.

cédure de demande, rendez-vous sur aisne.com (rubrique services en ligne).

Les étudiants nés à partir du 1er janvier 1986 doivent s’inscrire sur ce site entre sep-tembre et janvier pour faire leur demande de bourse d’enseignement supérieur, de bourse d’études à l’étranger ou encore d’allocation d’études. Ils peuvent également, grâce aux identifiants fournis lors de leur première ins-cription, suivre l’évolution de leur dossier tout au long de l’année.

Les collégiens, qui doivent quant à eux retirer le formulaire de demande dans leur établis-sement scolaire, peuvent prendre connais-sance du règlement complet des bourses d’enseignement secondaire dans la rubrique qui leur est consacrée. Ils ont ensuite de septembre à mi-octobre pour faire parvenir leur dossier au service de l’éducation.

L’information routièreen temps réelEn juin 2011, la plateforme inforoute02.fr, véritable mine d’informations pour les usa-gers de la route, est créée pour remplacer le serveur vocal de la Voirie départementale.

l'Aisne 191 - Juillet/Août 201224

Depuis 2003, le site www.aisne.com ne cesse d’innover pour répondre au mieux aux questionset demandes des Axonais. Dans cette optique, des services sont mis en ligne pour faciliter vosdémarches. Petit tour d’horizon…

Simplifiez-vous la vie grâce à aisne.com !Les demandes de subventionsLes associations et les collectivités occupent une place essentielle dans l’animation des territoires. Dans un souci de simplifica-tion des démarches administratives, celles qui souhaitent solliciter une subvention du Conseil général, en soutien à leurs actions, peuvent désormais télécharger tous les dos-siers de demande sur le site www.aisne.com.

Tous ces formulaires sont en ligne de fin juin à mi-septembre. Toutefois, ceux concernant les collectivités ou les associations du do-maine économique sont disponibles tout au long de l’année.

Après avoir dûment rempli les documents et réuni les pièces justificatives, le tout est à retourner par voie postale aux services concernés.

Les bourses scolairesLe Conseil général accompagne et aide les jeunes Axonais à accéder aux formations dont ils ont besoin. Dans cette perspective, un système de bourses a été mis en place pour les collégiens et les étudiants. Pour sa-voir comment en bénéficier et faciliter la pro-

Sur une carte qui reprend les principaux axes de circulation du département s’affichent les événements qui ont une influence réelle sur le trafic : accidents, déviations, travaux, etc.

Comme il est impossible de reprendre la to-talité des 5 500 kilomètres de routes dépar-tementales, la carte est divisée en 2 niveaux : le “réseau principal”, fonctionnant par iti-néraires, et le deuxième, le “réseau secon-daire”, fonctionnant par territoires.

Une seconde carte présentant l’état d’avan-cement de la pose et de la levée des barrières de dégel, c’est-à-dire les voies interdites aux camions lors du dégel, est également consultable et téléchargeable durant la pé-riode hivernale.

Les horaires de transport7j/7, 24h/24 Un module d’horaires de transports va pro-chainement être mis en ligne. Grâce à ce nouveau service, il sera désormais possible de connaître les heures de passage des cars des lignes régulières et scolaires qui sillonnent chaque jour les routes de l’Aisne.

Pour cela, rien de plus simple ! En un clic, choisissez la commune de départ et celle d’arrivée ainsi que la date et vérifiez les ho-raires de passage de votre transport. Pour encore plus de précision, une deuxième ru-brique proposera de sélectionner le point de montée et le point de descente pour chaque commune choisie. Il sera enfin possible de connaître les horaires des lignes dont le tra-jet dépasse les frontières de l’Aisne si vous voulez voyager en dehors du département.

Dans la troisième rubrique concernant les lignes scolaires, le même principe de re-cherche sera appliqué. Néanmoins, le nom de l’établissement fréquenté sera demandé en plus de celui des communes.

www.aisne.com

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histoireCombattants de l’ombre

Alain Nice travaille sur un nouvel ouvragerelatant l’histoire des réseaux anglais du SOE

(special operation executive).

Historien de formation, Alain Nice se passionne pour la Seconde Guerre mondiale. Son nouvel ouvrage fait sortirdu maquis des Résistants trop souvent oubliés : les Francs-Tireurs et Partisans français (FTP).

500 pages sur un seul aspect de la Résistance : l’histoire des FTP (francs-ti-reurs et partisans français), un groupe de résistance d’obédience communiste. “Bien loin d’être tous communistes, ils n’avaient qu’un seul idéal : libérer la France du joug de l’occupant nazi” résume l’auteur.

Alain Nice a approfondi le sujet durant près de cinq ans auprès des Archives départe-mentales de l’Aisne, des Archives natio-nales à Paris et des Archives de la Justice militaire à Le Blanc (Indre). Il a également recueilli le témoi-gnage des derniers Résistants axonais. Alain Nice évoque notamment sa rencontre avec “Dédé le Grand”, le chef du Détachement Stalingrad de Beautor. “Ses propres enfants n’étaient pas au courant de son action au sein de la Résistance. Dédé fait partie de ces gens simples qui n’ont re-cherché ni la gloire ni les honneurs, et qui ont simplement fait leur devoir de Français et de patriotes”.

L’histoire des FTP est quasiment totalement inconnue. “L’histoire de la Résistance dans l’Aisne ne se ré-sume pas au seul maquis de la Cou-pille (Saint-Algis) ni aux trois mois qui suivirent le débarquement allié. Elle est faite de nombreux réseaux d’obédience différente comme les organisations civiles et militaires gaullistes, les FTP, le groupe Libé-ration Nord socialiste, les réseaux de renseignement militaire, etc. J’ai

envie de faire connaître tous ces hommes et femmes qui se battaient contre l’occupant”.

L’ouvrage se découpe en trois grandes périodes historiques, ce qui per-met au lecteur de “picorer”, en s’attardant sur le récit d’un attentat, le portrait d’un Résistant, l’histoire d’un détachement…

Tout d’abord : les débuts de la Résistance communiste dans l’Aisne (1941) et la créa-tion des FTP en avril 1942. L’auteur relate ensuite l’anéantissement des détache-ments suite à la chasse aux Communistes et aux Résistants “sous l’effet de la Gestapo et de ses auxiliaires français”. Enfin, il ba-laie l’année 44 : la restructuration de la Ré-sistance FTP et la naissance des maquis. “Je me suis plus particulièrement intéressé au plus gros maquis axonais, celui de Men-nevret. Hommes et femmes ont subi deux attaques allemandes et ont résisté pendant trois mois”.

Au fil des pages Alain Nice passe en revue la composition de chaque détachement, les sabotages, les attaques de ferme, les exécutions, le tout enrichi par des docu-ments d’époque (photographies, docu-ments officiels, cartes postales, etc.). Sans oublier la liste des exécutions sommaires de personnes coupables de collaboration avec l’ennemi. “C’est une réalité historique. Soixante-dix ans après les faits il est temps d’écrire l’histoire sans l’occulter” conclut-il.

25l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

Le mémorial de Tavaux

Autre casquette pour Alain Nice : la présidence de l’AMDVMA (association pour un mémorial départe-mental des villages martyrs de l’Aisne). Il sera amé-nagé dans l’église désaffectée de Pontséricourt en souvenir des victimes des trois villages martyrs de l’Aisne : Tavaux (21 personnes massacrées le 30 août 1944), Plomion (14 fusillés le 31 août 44), et le hameau du Gard d’Etreux (36 fusillés le 2 sep-tembre 44).

“Nous espérons inaugurer ce mémorial en 2014 pour le 70e anniversaire de ces événements. Nous aimerions ainsi que les derniers Résistants puissent y assister”. Une souscription a été lancée pour soutenir le projet. “L’essentiel des dons est venu des particuliers plutôt que des communes. Nous avons récolté 6 000 euros ce qui est nette-ment insuffisant”.

A noter que le livre d’Alain Nice, “Tavaux - 30-31 août 1944 - Histoire d’une tragédie” a été réédité et est disponible auprès de l’auteur.

“La Guerre des Partisans - Histoire desFrancs- Tireurs Partisans français - Histoirede la Résistance ouvrière et populaire dudépartement de l’Aisne” par Alain Nice9 rue de la Tour du Pin 02250 Bosmont sur SerreEdité à compte d’auteur - 40 E

Bosmont/Serre

Une réalitéhistorique“

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A la croisée des chemins et des arts

territoire l'Aisne 191 - Juillet/Août 201226

Ville Art Déco,Ville d’Art et d’Histoire, Saint-Quentin valorise auprès des touristes une architecture qui témoigne de sa reconstruction après 1918. L’office de Tourisme joue la carte de la nou-veauté pour séduire les touristes. Même choseau Marais d’Isle, espace de nature en plein centre de la ville, où les visiteursse font embarquer pourdes balades découvertes.

Quant au développement économique, la situation de l’emploi rend néces-saire une mobilisationde toutes les collectivités territoriales, autournotamment des zones d’activités stratégiques,à proximité des autoroutes.

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territoirel'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

27patrimoine

“L’Art déco est né avant 14-18, mais sa mise en œuvre est fortement liée à la recons-truction.” Chargé d’études documentaires au service de l’architecture et du patrimoine, Frédéric Pillet ne cache pas que c’est sur un champ de ruines que ce style s’est épanoui. “Suivez la ligne Hindenburg : Reims, Saint-Quentin, Chauny, ces villes du front forte-ment touchées présentent toutes un impor-tant patrimoine Art déco.”

Tirant ses influences du cubisme, du fau-visme, des formes antiques mais aussi des arts d’Afrique, d’Océanie et d’Orient, l’Art déco s’inscrit avant tout en réaction à l’Art Nouveau de la fin du XIXe, tout en courbes lascives très “nature“ et non stylisées. Ce n’est que dans les années 60 que l’expres-sion “art déco” sera popularisée en réfé-rence à l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, présen-tée à Paris en 1925. A Saint-Quentin, il est appliqué dès 1923 aux habitations d’une clientèle aisée, à de nombreux commerces et certains édifices publics. “Il s’agit d’affi-cher une devanture attrayante et au goût du jour, d’où l’intérêt pour les grandes enseignes commerciales comme l’actuel Monoprix dont les plans datent de 1922 ou pour des lieux comme les cinémas” com-mente Frédéric Pillet. Avec 3 000 façades, souvent agrémentées de ferronneries et “bow windows”, de nombreuses verrières, marquises et vitraux, des mosaïques et du mobilier dont le plus bel exemple se trouve être la salle du conseil municipal réalisée par l’architecte Louis Guindez, l’Art déco est en-

Décoder l’Art déco

Près de la zone d’activités de la Vallée, qui se partage entre entreprises commer-ciales et industrielles, plusieurs enseignes sont apparues récemment. Vers le centre commercial de Fayet, de nouvelles chaines de restauration et le drive de l’hypermarché voisin. Plus en hauteur, un centre com-mercial dont l’ouverture est prévue fin sep-tembre, avec boutiques d’habillement, un cuisiniste, un restaurant et une discothèque. “A terme, près de 200 emplois créés avec ces nouvelles implantations” avance Benoit

Nouveaux emplois en prévisionMembré, directeur de l’Agence de dévelop-pement du Saint-Quentinois. De l’autre côté, au Bois de la Choque, une cité de l’image et du son est en projet. “Elle offrira une alter-native aux studios d’enregistrement saturés de la région parisienne. Une plate-forme de 3800 m2 serait dédiée aux sociétés de cinéma, du son, de la télévision et à la for-mation audiovisuelle” précise Benoit Mem-bré. Au sein de la pépinière d’entreprises Cré@tis, un nouveau lieu d’accompagne-ment pour les créateurs, le Garage. Autre

A l’Ouest de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin, les zones d’activités du Bois de la Chocque et La Vallée évoluent à grande vitesse. Le point sur les installations et sur les projets.

projet : un centre d’accueil pour télétravail-leurs qui serait équipé de tous les outils de communication nécessaires (haut débit, visioconférence…).

core aujourd’hui omniprésent, par-ticulièrement en centre-ville. Plu- sieurs parcours mis en place par l’Office de tourisme permettent d’en découvrir ses multiples aspects à travers des réalisations comme la criée municipale, les fers forgés de la rue de la Sous-préfecture, l’école Nationale de Musique, les mo-saïques de Notre Dame de Remi-court, jusqu’au quartier de la gare, particulièrement riche.

contact 03 23 06 93 69Espace Saint-Jacques

économie

Depuis 2006, ce sont près de 3 ME investis sur le Saint-Quentinois pour l’aide à l’implan-tation d’entreprises.

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Janvier 2011, la tuile ! La toiture de la salle de spectacle “la Manufac-ture“ rend l’âme sous le poids de la neige accumulée. Les dégâts sont lourds, les réparations trop coûteuses, le lieu doit fermer et c’est une program-mation complète qu’il faut relocaliser. “Les deux autres salles de spectacle, le théâtre Jean Vilar et le Splendid, furent des solutions de repli” explique Lydia Josse, du service Culture de la Ville. “Mais la programmation de la Manu-facture avait, et a toujours, son identité avec un axe jeune public fort, privilé-giant les petites formes alternatives et la proximité, il a donc fallu chercher d’autres lieux”.

On voit alors des spectacles s’adap-ter et investir de nouveaux espaces : jardin d’horticulture, bibliothèque Guy de Maupassant, musée Antoine Lécu-yer ou espace Saint-Jacques, centres sociaux des quartiers Artois et Ver-mandois, collège Jean Moulin et hôpital de jour pour enfants où se mettent en place des conventions.

L’endroit s’appelle la “Room Box”. La porte est grande ouverte, le plafond de la salle du haut tapissé d’aluminium, au pied des murs nus, encore quelques toiles de la dernière expo par l’artiste grapheur Wesh. “Ici c’est à la fois un appartement, le siège associatif du collectif Zombres, un lieu d’exposition et un lieu où s’orga-nisent des évènements festifs” explique Serge, alias Byif, l’un des fondateurs du collectif. Créé officiellement il y a deux ans, “Zombres” réunit un staff actif d’une dizaine de personnes qui œuvre dans les domaines de la vidéo, de la musique et des arts graphiques. La Room Box est leur QG et leur espace d’expression, le tout fonctionnant dans une philosophie d’ouverture qui en fait le lieu de culture alternative par excellence sur Saint-Quen-tin. L’espace d’une soirée où vont opérer Djs et autres performers, l’appartement se métamorphose selon le thème choisi et peut vite prendre des allures de night- club bondé. “Notre communication se fait essentiellement par le net et le bouche à

territoire l'Aisne 191 - Juillet/Août 201228

Living room

Relocalisation en plein air pour la Cie du Nouveau Jour.

Room Box : un lieu ouvert et alternatif.

Hors les murs

contactwww.ville-saint-quentin.fr

contact 03 23 04 34 25Room Box - 6 rue de l’Arquebuse

De nouveaux publics sont touchés, d’autres acteurs s’investissent et c’est là le principal point fort de cette pro-grammation devenue nomade, au départ par contrainte. “Fermer un lieu est un acte fort même en sachant qu’une nouvelle salle va voir le jour” admet Lydia Josse. “Avec le recul, il s’avère que cette relocalisation nous a permis de donner un vrai sens au mot “action culturelle” et d’amener de nou-veaux projets en cohérence avec notre programmation.”

Un nouvel espace verra le jour et les “petites formes” de la Manufacture re-trouveront un écrin mais le principe du “hors les murs” s’est malgré tout instal-lé dans le paysage culturel saint-quen-tinois et laissera probablement plus qu’une empreinte. Des ponts ont été jetés, des actions lancées, à suivre…

oreille. Mais sur un événement on peut vite mobiliser jusqu’à 200 personnes” fait remarquer Serge. L’entrée est libre, c’est un principe. Il est bienvenu d’apporter sa contribution, quelque chose à boire par exemple, mais oubliez tout de suite l’aspect commercial, pas de business à la Room Box. La Maison du CIL est le principal partenaire institutionnel de l’association et la soutient financièrement depuis le début. Tous les mois, un nouvel artiste prend possession du lieu. Graph, peintures, photos, tout est envisageable à l’image du travail personnel que montrait récemment la jeune styliste Marina dans “Destruction mise à nue”, une installation graphique et interactive posant un regard introspectif sur le thème délicat de l’ano-rexie. “L’idée c’est de renouveler réguliè-rement les événements pour montrer des choses très variées qui peuvent intéresser toutes les générations, pas seulement les jeunes. Les gens sont en demande pour d’autres démarches culturelles et pour d’autres comportements, moins rigides, plus spontanés” conclut Serge.

culture

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29

“Où se loger, que faire demain... ?”Les bornes interactives sont une mined’informations pour les visiteurs.

Les Marais d’Isle s’étendent sur une centaine d’hectares. La moitié est classée réserve naturelle en raison des nombreuses espèces animales et végétales rares qui y vivent. L’autre moitié accueille le parc d’Isle où les chemins de balade, le parcours santé, la fermette, les aires de jeux et la plage d’Isle offrent un large éventail d’activités en solo ou en famille. Depuis 2011, deux nouvelles activités de découverte sont proposées.

Les Marais d’Isle en barque“Les Marais d’Isle au fil d’étangs”, c’est une visite insolite et authentique qui est l’occa-sion de s’approcher au plus près de la vie des marais. Deux bacôves (barques tra-ditionnelles en chêne fabriquées à Saint-Omer) sillonnent les abords de la réserve et emmènent les visiteurs sur l’étang d’Isle durant une heure. Avec des jumelles, la barque devient le lieu idéal pour observer les 160 espèces d’oiseaux, leur nidification, leur

Si vous croisez un touriste le nez en l’air et le casque sur les oreilles devant l’Hô-tel de Ville de Saint-Quentin, c’est certaine-ment qu’il est en train d’écouter son audio-guide et de scruter les détails de la façade

du monument.

L’office de tourisme du Saint-Quentinois propose quatre ba-lades audio, téléchargeables en amont sur le site internet de l’OT et transférables sur son lecteur MP3 ou son smartphone. Pour les visiteurs de passage ou pour ceux qui ne possèdent pas ces outils, le prêt d’un audioguide est possible. Les visites sont courtes (environ 1 heure) et laissent les touristes libres de parcourir leur circuit comme ils le souhaitent, des pauses étant possibles pendant la lecture des pistes. Une applica-

Nouveautés aux Marais d’Isle

Tourisme branché

rythme de vie ; mais également pour sensi-biliser le grand public à l’importance de la protection des milieux naturels. Les barques peuvent accueillir onze passagers et un guide. Afin de conter l’origine historique des Marais et leur évolution, six guides ont été formés.

Les bacôves se font le plus discrètes possible notamment grâce à leur moteur électrique à faible vitesse qui préserve la tranquillité des lieux et ne pollue pas.

rens. 03 23 67 05 00Office de Tourismewww.saint-quentin-tourisme.fr

Nichés au cœur de l’agglomération saint-quentinoise, les marais d’Isle sont la destination vertedes passionnés de la faune et de la flore sauvages et des amateurs de balade.

En plus des traditionnelles visites commentées par un guide, l’office de tourisme du Saint-Quentinois propose aux visiteurs de découvrir le patrimoine architectural et culturel à leur rythme.

La visite dure environ

une heure.

Visite avec un audioguideUn audioguide permet de parcourir seul les 2,6 km du tracé. Avant de se rendre au parc d’Isle il suffit de télécharger la visite sur le site www.ville-saintquentin.fr et de l’enre-gistrer ensuite sur son lecteur MP3 ou sur son smartphone (le prêt d’un audioguide est possible à la Maison de l’environnement, à l’entrée du parc). Une fois sur place dix pistes d’écoute sont proposées, elles per-mettent de découvrir les richesses du site en toute autonomie.

tion pour smartphone est également propo-sée, elle permet de découvrir le patrimoine culturel et naturel de Saint-Quentin par des visites virtuelles sur son téléphone. Autre ac-cès numérique : la quinzaine de bornes inte-ractives installée dans les principaux lieux de passage (hôtels, BUL, musées…). Elles sont le prolongement du site internet de l’OT et grâce aux onglets thématiques comme “se restaurer, visiter, sortir…”, les visiteurs plani-fient leur séjour.

Et pour être à la pointe de l’actualité tou-ristique saint-quentinoise, les internautes peuvent s’abonner à la lettre d’information du site et rejoindre la communauté des fans sur Facebook.

tourisme

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7 et 21 juillet Laon : Concerts de l’étéSa 7 à 20h30 : Michaël Jones Sa 21 à 21h30 : Plus beau l’été en musique avec Jessica Flores / 22h15 : Nâdiya Place de l’Hôtel de Ville, concerts gratuits.Rens. www.ville-laon.fr

26 juilletLaon : Les petits chanteurs de Monaco. 20h30 - CathédraleRens. 03 23 20 28 62

1er septembreBéthancourt en Vaux : festival plein air au centre du villagePierre hait les loups / Tys / Dead N Carzy / Gin & Peanuts / Nat-chez A partir de 18h Rens.www.myspace.com/mrichardrock

musique

4 juillet Géodomia à Merlieux : on joue au centre de ressources environne-mentales de l’Aisne.Passez un après-midi convivial autour de jeux de société sur le thème de la nature, des ani-maux, des plantes, du dévelop-pement durable…Entrée libre de 14h à 17h.Rens. 03 23 80 32 20

6 juillet, 18 août, 8 septembre Villers-Cotterêts : à la découverte de la forêt domaniale de RetzLa visite, d’une durée d’environ trois heures, est guidée par un animateur forestier de l’Office National des Forêts qui vous fera partager les richesses et les mys-tères de la forêt de Retz.6 juillet : Balade nocturne. RDV à 21h, parking du Grand Bos-quet.18 août : Circuit en forêt d’envi-ron 20km. Possibilité de location de vélos. RDV à 14h, parking du Grand Bosquet8 septembre : le brame du cerf RDV à 5h, parking du Grand BosquetRens. 03 23 96 55 10 ouhttp://tourisme.cc-villers-cotte-rets.fr

7 et 8 juilletSoissons : Vents en fête - 14e rencontre internationale de cerfs- volants.Samedi : compétition OpenDimanche : démonstration de cerfs-volants par des Anglais, Néerlandais, Belges, Allemands, Suisses et Français. Durant les 2 jours : terrains de

Jusqu’au 28 juilletChâteau-Thierry : Les Street’Ar-tistes envahissent le Silo. Expo-sition de Madame, Iemza, Seize HappyWallMaker, Thierry Gaudé, YZ, XXX Prod.©, Faby, Fifofif et Street Art Deco dans l’anicenne usine de Belin.Rens. http://www.le-silo.net

Jusqu’au 2 septembre Fresnoy le Grand : exposition temporaire de patchwork sur le thème du jardin à la Maison du textile. Rens. 03 23 09 02 74

sortie

sortie

rendez-vous l'Aisne 191 - Juillet/Août 201230

fête7 juillet Rozoy sur Serre : fête dans le quartier du Chapitre dans le cadre de la semaine culturelle organisée par Les Amis de Rozoy et de sa Collégiale.17h - 19h : le Millery’s Jazz Band jazz et spectacle burlesque 20h : dîner sur réservation 22h : conte “Clarus” parF. Thuillier, Bertille et JulesParc de l’école maternelle Jean-ne d’ArcRens. 03 23 98 82 08

8 juilletOhis : fête des fruits rougesRens. 03 23 97 91 72 ouwww.confreriedupissenlit.fr

21 juillet Etréaupont : festival de l’embar-cadère. Programmation en cours Rens. www.lepieddelalettre.fr/

expo

Du 8 juillet au 2 septembre

Les Orgues de l’Aisne en concert

Votre étédans l’Aisne

8 juilletSaint-Quentin : Vierne / Tour-nemire / Langlais / Eben. 16h - BasiliqueRens. 03 23 06 93 93

22 juilletSoissons : Mendelssohn / Schu-mann / Tournemire / Aubertin / Messiaen / Duruflé. 16h - Ca-thédrale.Rens. 03 23 53 17 37

29 juilletLaon : Franck / Vierne / Dupré. 17h - Cathédrale. Rens. 03 23 20 28 62

5 août Soissons : Bach / Mendelssohn / Alain / Dupré. 16h - Cathé-drale.Rens. 03 23 53 17 37

15 août Laon : Bach / Franck / Vierne / Alain 17h - CathédraleRens. 03 23 20 28 62

26 aoûtSoissons : Elgar- Lemare / Wi-dor / Vierne. 16h - Cathédrale.Rens. 03 23 53 17 37

Distribué dans les boîtes aux lettres des Axonais fin mai, le guide culturel “Un été dans l’Aisne” est également dispo-nible dans les offices de tou-risme. Ce guide rassemble, de la manière la plus exhaustive possible, les manifestations culturelles pour la période es-tivale. Au menu : concerts, ex-pos, spectacles, fêtes, festivals et autres curiosités …

Au verso de ce guide vous trou-verez, en détail, la programma-tion de l’été du Conseil général : spectacles arts de la rue en soirée, spectacles pour les accueils de loisirs, entrées gra-tuites dans les musées, grand concert au Parc Foch à Laon : autant d’événements gratuits pour animer votre été !

Alors, suivez le guide pour bou-ger, vibrer, vous émerveiller !

1er septembreLa Ferté-Milon : Musique sacrée au temps de Racine.20h30 - Eglise Notre-DameRens. 03 23 96 70 45

2 septembreLaon : Bach / Brahms / Franck / Alain. 17h - CathédraleRens. 03 23 20 28 62

vol libre, char à cerf-volant. Res-tauration sur place, village avec stand artisanat.Samedi de 14h à 18h et di-manche de 10h à 18h à l’hippo-drome, parc Saint-CrépinRens. 03 23 59 69 12

21 juillet et 18 août Villeneuve sur Fère : circuit pé-destre (7km) sur les pas de Ca-mille et Paul ClaudelRdv 14h30, Place Paul ClaudelRéservation obligatoire au03 23 82 31 57

10, 11, 17, 18, 24 et 25 aoûtLaon : Couleurs d’été. Spectacle son et lumière à 22h30 - Parvis de la cathédrale.Rens. www.ville-laon.fr

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l'été du Conseil générall'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

31

Au musée cet été

juille

tao

ût

Ve. 6 Caverne du Dragon Sa. 7 Caverne du Dragon Maison familiale d’Henri Matisse Musée de la résistance et de la déportation de Picardie Di. 8 Maison familiale d’Henri Matisse Musée de la résistance et de la déportation de Picardie Lu. 9 Familistère Je. 12 Saint-Léger Sa. 21 Musée Jean de La Fontaine Di. 22 Arsenal Musée Jean de La Fontaine Ve. 27 Arsenal Sa. 28 Musée du touage Maison du textile Di. 29 Musée du touage Maison du textile

Sa. 4 Maison familiale d’Henri Matisse Di. 5 Saint-Léger Maison familiale d’Henri Matisse Lu. 6 Familistère Di. 12 Arsenal Sa. 18 Musée de la résistance et de la déportation de Picardie Di. 19 Musée de la résistance et de la déportation de Picardie Ve. 24 Caverne du Dragon Sa. 25 Caverne du Dragon Musée du touage Maison du textile Musée Jean de La Fontaine Di. 26 Musée du touage Maison du textile Musée Jean de La Fontaine

Ouverture du Parc Foch à 14 h. Spectacle arts de la rue avec Les Romain-MichelLes trois groupes gagnants du Tremplin 100 % musiques actuellesAZB / Fergessen / Deportivo / L’Orchestre National de Barbès / DJEMDIwww.facebook.com/leconcertete

De 19h. à 0h30 - Huit groupes se partageront l’affiche de ce premier Tremplin 100% musiques actuelles avec à la clé pour les trois finalistes la grande scène du Parc Foch où ils assureront la première partie du concert de l’été du Conseil général. Chaque groupe dispose de 20 minutes sur scène pour convaincre.

Jouant la diversité qui s’est offerte à travers la trentaine de groupes postulants au tremplin, la sélection propose de faire découvrir le rock indé tendance brutale de USS, la funkitude de EKO, les prouesses pop de Crackity Flynn, les cuivres chaloupés de la Funky Beat Family, la frappe métallique de Machinal Wawes, la fusion de Invitro, le rock sombre et torturé de So was the sun et le flow groovy de Music Machine.

Le concert 15 juil.Laon

12 soirées arts de la rue

juille

t

Ve. 6 Crézancy / à partir de 19h Sa. 7 Pavant / à partir de 16h Di. 8 Ressons le Long / à partir de 12h

CIRC PANIC L’homme qui perdait des boutons

Ve. 13 Monampteuil / à partir de 17h Sa. 14 Pontavert / à partir de 14h30 Di. 15 Laon / à partir de 14h Ve. 27 Fresnoy le Grand / à partir de 18h30 Sa. 28 Sissonne / à partir de 17h Di. 29 Ugny le Gay / à partir de 12h

LES ROMAIN-MICHEL The street chaud

Ve. 20 Moÿ de l’Aisne / à partir de 18h Sa. 21 Hirson / à partir de 17h Di. 22 Montchalons / à partir de 12h

MATHIEU MOUSTACHE Dans tous ses états

Tremplin 13 juil. à Axo’plage Monampteuil

organisées par les communes et associations autour d’un spectacle proposé par le Conseil général.

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l'image l'Aisne 191 - Juillet/Août 2012

Deportivo,l'un des concerts de l'été du

Conseil général de l'Aisne15 juillet 2012

Parc Foch Laon

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