4 7 0 LE BONJOUR DU «SOIR» 0 I N S I r e g l A d … · 2012-01-10 · Les services de sécurité...

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F AROUK K SENTINI AU SOIR D’ALGÉRIE : «Il faut aller à un gouvernement d’union nationale» Photos : Samir Sid PAGES 4 et 5 LA RUE NE DÉCOLÈRE PAS À LAGHOUAT BOUMERDÈS Deux terroristes abattus à Cap-Djinet Les services de sécurité en embuscade ont éliminé dans la nuit de lundi deux terroristes armés. L’opération s’est déroulée près du village de Ben Ouali, distant de 5 km du chef-lieu communal de Cap-Djinet, à l’est de la wilaya de Boumerdès. Les forces de l’ordre ont, selon nos informations, récupéré deux fusils de type kalachnikov. Les deux terroristes ont été identifiés. Il s’agit, selon toujours nos sources, de B. Amine, dont la famille est originaire de la commune de Cap- Djinet, et de T. Anis, qui serait originaire de Leghata. Ce dernier est apparenté à l’«émir» de la sériate de Laghata, puisque ils portent le même nom. Ces deux terroristes font partie de la katibat El Ansar, phalange créée par l’«émir» Abdelhamid Sadaoui, alias Abou Haytem, l’un des fondateurs du GSPC, éliminé en 2008. Le bilan des pertes s’alourdit cette semaine pour l’Aqmi. En effet, avec les deux éléments abattus dans la nuit de dimanche à Khemis El Khechna, à l’ouest de la wilaya de Boumerdès, cela fait quatre terroristes éliminés en l’espace de trois jours. Abachi L. MERCREDI 11 JANVIER 2012 - 16 SAFAR 1433 - N° 6457 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 LE BONJOUR DU «SOIR» C’est la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie qu’un responsable parle publiquement d’«occupation» ottomane. Ceci pour l’histoire. Quant à la politique, c’est réconfortant de voir enfin un chef de parti réagir aux propos hypocrites d’un Erdogan que l’Occident a chargé de mettre au pas nos pays ! Nous disons donc «bravo !» à M. Ouyahia et je pense que nos lecteurs, se souvenant des critiques acerbes dont nous abreuvions l’ancien chef du gouvernement et actuel Premier ministre, savent que ces paroles sont sincères. Non, M. Erdogan ! L’Algérie n’est pas une proie facile, comme ces pays livrés, grâce à votre «soutien fraternel», aux multinationales et à l’Otan ! Ici, il y a des millions d’Ouyahia qui rugissent comme des lions ! Et, au milieu de ces cris de patriotisme et de dignité, vous entendez peut-être quelques perroquets répéter votre leçon bien apprise ! N’en tirez aucune gloire : il existe aussi des islamistes qui aiment l’Algérie plus que la Turquie et la France réunies et ceux-là, vous ne les achèterez jamais ! [email protected] «C'est vraiment dommage que 90% des politiciens donnent une mauvaise réputation aux 10% qui restent.» (Henry Kissinger) Quand les perroquets font de la politique ! Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 OULD K ABLIA À PROPOS DES LÉGISL A TIVES : «Une victoire islamiste exclue» PAGE 3 PAGE 6

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FAROUK KSENTINI AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Il faut aller à un gouvernementd’union nationale»

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Sid

PAGES 4 et 5

LA RUE NE DÉCOLÈRE PAS À LAGHOUAT

l BOUMERDÈSDeux terroristes

abattusà Cap-Djinet

Les services de sécurité en embuscadeont éliminé dans la nuit de lundi deuxterroristes armés. L’opération s’est dérouléeprès du village de Ben Ouali, distant de 5 kmdu chef-lieu communal de Cap-Djinet, à l’estde la wilaya de Boumerdès. Les forces del’ordre ont, selon nos informations, récupérédeux fusils de type kalachnikov. Les deuxterroristes ont été identifiés. Il s’agit, selontoujours nos sources, de B. Amine, dont lafamille est originaire de la commune de Cap-Djinet, et de T. Anis, qui serait originaire deLeghata. Ce dernier est apparenté à l’«émir»de la sériate de Laghata, puisque ils portentle même nom.

Ces deux terroristes font partie de lakatibat El Ansar, phalange créée par l’«émir»Abdelhamid Sadaoui, alias Abou Haytem,l’un des fondateurs du GSPC, éliminé en2008.

Le bilan des pertes s’alourdit cettesemaine pour l’Aqmi. En effet, avec les deuxéléments abattus dans la nuit de dimanche àKhemis El Khechna, à l’ouest de la wilaya deBoumerdès, cela fait quatre terroristeséliminés en l’espace de trois jours.

Abachi L.

MERCREDI 11 JANVIER 2012 - 16 SAFAR 1433 - N° 6457 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

C’est la première fois depuisl’indépendance de l’Algérie qu’un responsableparle publiquement d’«occupation» ottomane.Ceci pour l’histoire. Quant à la politique, c’estréconfortant de voir enfin un chef de partiréagir aux propos hypocrites d’un Erdogan quel’Occident a chargé de mettre au pas nos pays !Nous disons donc «bravo !» à M. Ouyahia et jepense que nos lecteurs, se souvenant descritiques acerbes dont nous abreuvionsl’ancien chef du gouvernement et actuelPremier ministre, savent que ces paroles sontsincères.

Non, M. Erdogan ! L’Algérie n’est pas uneproie facile, comme ces pays livrés, grâce à

votre «soutien fraternel», aux multinationaleset à l’Otan ! Ici, il y a des millions d’Ouyahia quirugissent comme des lions ! Et, au milieu deces cris de patriotisme et de dignité, vousentendez peut-être quelques perroquetsrépéter votre leçon bien apprise ! N’en tirezaucune gloire : il existe aussi des islamistes quiaiment l’Algérie plus que la Turquie et la Franceréunies et ceux-là, vous ne les achèterezjamais !

[email protected]

«C'est vraiment dommage que 90% despoliticiens donnent une mauvaise réputationaux 10% qui restent.» (Henry Kissinger)

Quand les perroquets font de la politique !

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OULD KABLIA À PROPOS DES LÉGISLATIVES :

«Unevictoireislamisteexclue»PAGE 3

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Après avoir construit une deuxièmevilla dans son jardin avec piscine àMoretti, le directeur général de la

Résidence d’Etat remet ça en démolis-sant l’ancien économat, cédé àsa femme dans lecadre de la cessiondes biens de l’Etat,pour construire unenouvelle villa.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Etes-vous pour le rachat par l’Etat algérien de 51%

des parts de Djezzy ?OUI : 50,86%NON : 39,32%S. OPINION : 9,81%

Pensez-vous que le RCD va mettre à exécutionsa menace de boycotter les prochaines

législatives ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

Une villa à la placede l’économat

[email protected]

Mercredi 11 janvier 2012 - Page 2

PP

Les révélationsfaites à Louh

Les cadres du FNPOS, en guerreavec leur DG, viennent de dénoncer,dans une lettre adressée à TayebLouh, un proche collaborateur duministre qui, manifestement, sembleavoir un sens assez aigu du passe-droit.

Ainsi, et après avoir placé un pre-mier frère comme partenaire privilé-gié du FNPOS, notre responsableaurait introduit deux autres de sa fra-trie dans la liste des bénéficiaires delogements de ce fonds dans la capi-tale.

Mieux encore, notre haut cadre duministère aurait même, vainement,«trituré» la fiche de paie de son

conjoint de façon à ceque leurs

salairescumulés

leurouvrentdroit à untoit demêmetype,dénon-cent les

mécon-tents.

Rénover et après ?Alors que jusqu’ici elle est louée

à un particulier, la discothèquePacha Club de l’hôtel Saint-Georgeva subir des travaux de réhabilita-tion et de réaménagement avecl’argent public.

L’histoire ne dit pas si après lestravaux, cette discothèque va êtrerelouée au même prix ou avec uneaugmentationsubstantiel-le. Atten-donspourvoir.

Le dossier «Russel» toujours ouvertL’affaire des fonds de Sonatrach confiés aufonds d’investissement américain Russel, et

que Chakib Khelil annonçait fièrement qu’elleavait rapporté plus de 500 millions de dol-lars à la compagnie, risque de connaître denouveaux rebondissements.

En effet, à en croire des proches du dos-sier, les investigations auraient établi que le

fonds américain a versé la bagatelle de 60millions de dollars de commissions à despersonnes qui auraient permis la réalisationde cette opération.

Le hic est que cela a été fait dans le dos desfondateurs de Rayan Asset Management,qui avait été, pourtant, créée spécialement à

Dubaï pour les besoins de cette opération, pré-cise-t-on.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE3

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)- D’où vient-il que le ministre del’Intérieur, qui rarement s’affiche pes-simiste, se laisse gagner par la crain-te d’une abstention électorale lors desprochaines électionslégislatives ? Du fait, d’abord, que lesscrutins législatifs passés ont tous étémarqués par des taux d’abstentionassez élevés. A cause, ensuite, del’attitude de l’électeur pour qui il nesert à rien d’aller voter, tant est que,pour lui, les résultats sont connusd’avance. La fraude et la répartitionpréalable des quotas, autrement dit.Daho Ould Kablia a imaginé la paradepour éviter cette situation de forteabstention : mener des campagnessoutenues de mobilisation. Mais pourcela, il lui faudra convaincre que lerisque de fraude électorale, que cer-tains partis soupçonnent d’avoir déjàcommencé, est évacué. Opportunitéofferte, le ministre de l’Intérieur adonné, hier, à entrevoir la substancede l’argumentaire qui sera convoquépour cette campagne de mobilisationde l’électorat. «La fraude électorale atoujours été l’alibi par qui certains jus-tifiaient leurs défaites électorales», a-t-il asséné, rappelant au passage que15 mesures ont été édictées pour

garantir des élections transparentes.De plus, a-t-il averti, les walis saventà quoi ils s’exposent au cas où desfraudes sont signalées : outre lespoursuites pénales, ils subiront ladécision régalienne de révocation. «Iln’y aura pas de fraude massive. Il yaura, peut-être, de petits incidents. Laloi prévoit les voies de recours.»Qu’en est-il de l’observation interna-tionale que certains, à l’instar duRCD, réclament massive et de qualité? Daho Ould Kablia a affirmé quetoutes les institutions internationalesont été invitées à envoyer des obser-vateurs et que libre à elles d’envoyerdes observateurs en nombre qu’ellesdésirent. «Elles peuvent envoyer 2000 ou 5 000, si elles veulent. Nousles avons invités pour satisfaire leséternels suspicieux et donner un gagepour l’étranger pour ne pas être mon-trés du doigt.»

Ahmed Ouyahia, le militant parti-san, n’est donc pas seul à écarter unevictoire islamiste lors des prochainesélections législatives.

Le ministre de l’Intérieur DahoOuld Kablia est également d’avis queles islamistes algériens ne parvien-dront pas à reproduire les scénariosélectoraux post-révolutions dans lespays arabes. A ceux qui prédisent lavictoire de l’étendard vert, Daho Ould

Kablia cite ce vieil adage : «Il ne fautpas vendre la peau de l’ours avant del’avoir tué.»

Pour le ministre de l’Intérieur, per-sonne ne peut prévoir de quellemanière le peuple se comportera lorsdu prochain scrutin. «Personne nepeut se mettre à la place du peuplepour dire vers quelle direction va seporter son choix.

L’Algérie a ses spécificités et sesvaleurs sociétales qui ne ressemblentpas forcément à ce qui existe ailleursoù les votes ont sanctionné des poli-tiques et non des valeurs. Alors res-tons sur la réserve et attendons ce quise passera.» Daho Ould Kablia, quis’avère disert lorsqu’il lui est donné de

disserter sur l’islamisme, ne croit pas,par ailleurs, à une possible allianceélectorale entre les partis islamistes.«Les observateurs savent que cespartis ont des idées et des ambitionsdifférentes», a-t-il expliqué, ajoutantqu’«il ne s’agit pas d’ambitions doctri-nales, mais d’ambitions de per-sonnes. On ne voit pas qui pourra seplacer sous la tutelle de l’autre auniveau de ces partis.»

MSP : retrait tactique del’Alliance présidentielleAboudjerra Soltani a beau s’échi-

ner à convaincre que le retrait de sonparti de l’Alliance présidentielle est

politique, il trouve désormais en OuldKablia un franc contradicteur. Ce der-nier a estimé que le retrait du MSP del’Alliance est «tactique» et obéit à descalculs purement électoraux.

«Il (le MSP, ndlr) veut s’engagerdans la bataille électorale avec unesprit de compétition, libéré de touteforme de tutelle.»

Pas de partis pourles anciens du FIS

Les anciens du parti islamiste dis-sous (ex-FIS) qui désirent s’investir ànouveau dans l’activité partisane doi-vent, a insisté Ould Kablia, faire avecle tri administratif.

Leur réadmission pour l’aventurepartisane, surtout en qualité demembres fondateurs de parti, estsujette à un examen sécuritaire préa-lable. Mais, en définitive, ils ne peu-vent fonder des partis. Tout au plus,ils peuvent militer dans des partis.

«Ceux qui ne sont pas visés parl’ordonnance de 2006 portant appli-cation de la charte pour la paix et laréconciliation nationale peuventadhérer à des partis politiques, àcondition de ne pas en créer un nou-veau. Car s’ils le font, ils vont sebaser sur l’idéologie du parti dissous.Mais ils peuvent appartenir à des par-tis de la mouvance qu’ils souhaitentsans pouvoir être membres fonda-teurs.

C’est pour cela que nous parlonsd’études du cas par cas. Nous feronsdes enquêtes réglementaires avecles trois services de sécurité. Si lesavis sont défavorables, nous deman-derons à ces partis d’exclure de leurslistes les membres fondateurs quin’ont pas le droit de l’être.»

S. A. I.

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Sid

OULD KABLIA À PROPOS DES LÉGISLATIVES :

«Une victoire islamiste exclue»

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -Voici en substance ce qu’a déclarél’ambassadeur des Etats-Unis à Alger,M. Henri Ensher, hier, en marge de lacérémonie de signature du mémoran-dum d’entente entre le ministère del’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique et la fondationWord Learning, tenue au siège duministère. «Nous sommes en Algériedes partenaires dans une relation bila-térale. Et nous soutenons les efforts dugouvernement algérien et aussi lavolonté et les efforts du peuple algé-rien, consentis pour les réformes poli-tiques engagées. Ainsi, nous suivonsles évolutions de ces réformes tous lesjours», a-t-il dit. Et de se démarquer

dudit processus engagé il y a presqueune année : «Ces réformes sontnéanmoins l’affaire du peuple algérien.Et nous, ici en Algérie, en tant qu’étran-gers, en tant qu’amis, la volonté desAlgériens nous la soutenons et nousappuyons leurs aspirations à la réfor-me mais, nous ne n’ingérons pas dansleurs affaires.» La cérémonie se signa-ture de ce mémorandum d’ententepour la promotion de la qualité d’ensei-gnement de la langue anglaise enAlgérie a, par ailleurs, été présidée,côté algérien, par le secrétaire généraldu ministère de l’Enseignement supé-rieur et de la Recherche scientifique,Mohammed Gherras. Ce dernier aévoqué la volonté de la partie algérien-

ne de sortir, dans ses échanges, ducadre étroit que lui permet l’usage de lalangue française. «Nous avons degrandes carences en anglais et avecl’apport de nos partenaires américains,nous devons améliorer la qualité del’enseignement à travers nos écolesdoctorales et donc des enseignants dela langue anglaise. C’est une prioritépour nous parce que cette langue vanous ouvrir de nouveaux horizons enmatière de coopération avec les paysanglo-saxons notamment», souligne-t-il. Le chef de la mission diplomatiqueaméricaine à Alger a abondé dans lemême sens : «L’apprentissage de lalangue anglaise établira des passe-relles entre les deux peuples américainet algérien et renforcera la coopérationentre leurs deux pays. Nous estimonsque l’Algérie doit jouer un rôle plusimportant dans le monde, dans tousles domaines, ceux économiques et

culturels notamment. Et la langueanglaise lui permet de mieux s’intégrerdans la communauté internationale.»

Il convient enfin de signaler que cemémorandum d’entente – il s’agit d’unprojet d’interconnexion entre les écolesdoctorales d’Alger, Oran et Annaba àdes universités américaines – vientrenforcer une coopération bien enplace à travers le centre de carrière del’Université Mentouri de Constantine,un partenariat conclu avec The WilliamDavidson Institute. Ce partenariatayant permis de bien intégrerl’Université de Constantine dans sonenvironnement économique, un autrecentre de carrière, révèle M. Ensher,verra bientôt le jour à Ouargla au profitdes étudiants de l’Université Kasdi-Merbah, et ce, dans le cadre du nou-veau projet d’interconnexion prévudans le mémorandum d’entente.

L. H.

HENRI ENSHER, AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS À ALGER :

«L’Algérie doit jouer un rôleplus important dans le monde»

Le Premier ministre «sollicite la bien-veillance de la France» pour servir sesambitions présidentielles. L’affirmationémane de dirigeants d’El Islah qui ontanimé hier une conférence de presse.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Même si lePremier ministre n’a pas été cité nominativement,ses récents propos vilipendant le gouvernement turcet l’appelant à ne pas marchander la période colo-niale en Algérie, sont cependant mal appréciés auMouvement de la réforme nationale.

En ce que «le concerné croit encore que c’est laFrance qui désigne les chefs d’Etat en Algérie», dirale président de la commission préparatoire du

congrès extraordinaire d’El Islah, Djamel Soualah,qui a coanimé cette conférence avec le secrétairegénéral de ce parti, Kadri Miloud. Or, c’est la sympa-thie du peuple, souverain dans ses choix, qu’il s’agitplutôt de solliciter, relèvera ce dirigeant. Et une sou-veraineté qui ne mérite pas d’être insultée, ridiculi-sée, affirmera Kadri Miloud, convaincu au demeu-rant que c’est le choix islamiste qui dominera. En cesens, le SG d’El Islah affiche sa réceptivité à touteinitiative fédératrice du courant nationaliste et isla-miste, rappelant les contacts entrepris avec plu-sieurs personnalités nationales en ce sens, ainsi quesa disponibilité à travailler avec les futurs élus. KadriMiloud, qui a qualifié les réformes politiques en coursde «factices», a également condamné «ceux qui

veulent mener l’Algérie au chaos. Voire, selon desagendas extérieurs». De même, les représentantsd’El Islah ont dénoncé ceux qui «font dans la mani-gance» dans le parti, confronté à un «complot» et àdes interférences émanant du ministère del’Intérieur. Et notamment l’ancien candidat à la prési-dentielle de 2009, Djahid Younsi, que Miloud Kadri aclairement accusé d’agressions physiques sur sapersonne.

Pour autant, et hostile à la tentative de lui impo-ser un «Karazai», El Islah s’affirme toutefois prêt àtenir son congrès constitutif, car satisfaisant auxconditions requises et malgré les contraintes de l’ad-ministration, et à reprendre son siège national.

C. B.

DES DIRIGEANTS D’EL ISLAH DÉNIGRENT TACITEMENT OUYAHIA

«Il sollicite la sympathie de la France»

Le gouvernement américain soutient les efforts dupeuple algérien et de son gouvernement pour une réformepolitique mais, en tant que gouvernement étranger, nes’ingère pas dans les affaires internes de l’Algérie.

S’il estime que le risque de fraude électorale lors desprochaines élections législatives est quasi-totalement éva-cué, étant donné les mesures prises et les recommanda-tions émises, le ministre de l’Intérieur et des Collectivitéslocales Daho Ould Kablia n’est, cependant, pas rassuréquant à la participation des électeurs au scrutin. «C’estune crainte qui m’habite», a-t-il répondu, spontané, à unequestion de la rédaction de la Chaîne III relative au risqued’une forte abstention électorale en mai prochain.

MONCEF MERZOUKIDÉNONCE LA

«DÉFORMATION»DE SON DISCOURS

À TRIPOLIDémenti officielde la présidence

tunisienneLa présidence tunisienne a

rendu public, lundi dernier, un com-muniqué transmis hier à la pressepar l’ambassade de Tunisie à Alger,où elle dément catégoriquementdes propos attribués au présidentMoncef Merzouki par certains titresde la presse arabe, à propos del’Algérie lors d’une récente visite enLibye.

«Suite à des articles publiés parcertains titres de la presse arabedéformant le discours du présidentde la République tunisienneMohamed Moncef Merzouki enLibye et insinuant une tentatived’ingérence dans les affairesinternes de l’Algérie, la présidencede la République exprime son éton-nement quant à de tels commen-taires et tient à réaffirmer son totalrespect à la souveraineté del’Algérie, de son président, de songouvernement et de son peuple.»

Le communiqué de la présiden-ce tunisienne annonce, par ailleurs,la participation officielle deAbdelaziz Bouteflika aux festivitéscélébrant le premier anniversairede la révolution tunisienne, le14 janvier prochain. De mêmequ’une visite prochaine à Alger deMoncef Merzouki qui, «fait excep-tionnel dans les usages diploma-tiques, a donné son accord à lademande formulée ce jour parl’Algérie de nommer M. AbdelkaderHadjar en qualité d’ambassadeurplénipotentiaire à Tunis».

R. N.

Pour éviter la fraude, Ould Kablia mènera des campagnes soutenues de mobilisation.

Le Soird’Algérie Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 4

Le Soir d’Algérie : MaîtreFarouk Ksentini, quelles nou-velles sur le front des droitsde l’Homme ?

Farouk Ksentini : Le bilan sefera peut-être plus tard. Je faisun constat: dans ce pays, il y aunanimité, toutes sensibilitésconfondues, chez tous les partispolitiques : islamistes, FFS,RCD, FLN et les individus detous âges des deux sexes quantà faire de l’Algérie un Etat dedroit. C’est une revendication quimobilise l’ensemble desAlgériens.A partir de là, je necomprends pas pourquoi nousne pouvons pas aller très vite.

Quel bilan faites-vous doncde l’utilité la CNCPPDH crééeil y a 10 ans et dont vous enêtes, au demeurant, le prési-dent sans discontinuer depuisle début ?

Il faut être honnête et direqu’il y a des avancées substan-tielles en matière de droits del’Homme, la liberté d’expres-sion,les libertés individuelles.Nous allons maintenant vers ladémocratie et la transparencedans les élections. L’Algérieamorce un virage extrêmementimportant vers la démocratie quiconditionne le développementéconomique, social.Il est vraiqu’il reste beaucoup à faire.Voussavez, les droits de l’Hommesont un produit très volatile,unpetit incident peut tout fairecapoter.

Vous allez très bientôtremettre votre rapport au pré-sident de laRépublique.Pourriez-vousnous dire l’idée force surlaquelle vous insistez ?

Oui, comme le prévoient lesstatuts.L’idée force, c’est tout ce

qui vient d’être initié par le prési-dent de la République : consoli-der la démocratie. Nous avonsune perception positive de cettevolonté.Nous considérons queles recommandations deMonsieur le Président de laRépublique aux institutions etaux hommes politiques qui nous

gouvernent sont une avancéetrès importante pour ce pays.

Beaucoup de vos déclara-tions se caractérisent par leurton mordant sur «el hogra»,les fausses solutions aux pro-blèmes sociaux, la peine demort, la détention préventive,etc. Que dites-vous à ceux quivous accusent d’être passémaître dans les effets d’an-nonce dans le but de baliser leterrain pour les décideurs ?

Eh bien, je le dis amicale-ment, ils ont tort mais je com-prends et j’admets que l’on nesoit pas de mon avis. Du fonddu cœur, je vous dis que certainsconsidèrent que la réconciliationnationale a été un faux pas, unemesure inappropriée.Mais si ondoit la considérer comme un

mal, moi je vous dis que c’est unmal nécessaire, l’essentiel quela paix civile soit retrouvée dansce pays et ça l’est . Cela est trèsimportant.

On vous dit dans le secretdes arcanes du pouvoir et quevous faites de la CNCPPHD un

instrument éminemment poli-tique par procuration de cemême pouvoir dans la gestiondes questions hautement sen-sibles...

Vous savez, c’est une ques-tion d’honneur, je peux vous direque je n’ai jamais reçu d’instruc-tion de quelque institution oupersonne que ce soit. Depuis dixans, je m’exprime en toute liber-té.S’il en était autrement, je ren-drais le tablier dans les 24heures qui suivent.

Cela vous vaut la défiancedes trois ligues algériennesdes droits de l’Homme sur cesmêmes sujets de liberté,démocratie ; bref, sur le chan-gement auquel vous appelezvous-même par ailleurs ?

Ecoutez, moi je suis pour laliberté d’expression.Concernantle changement, nous n’avonspas la même approche.Je suisde ceux qui croient que l’on peutfaire avancer les droits de l’hom-me tout en étant du côté du pou-voir tandis qu’eux veulent laconfrontation avec la pouvoir,moi je pousse de l’intérieur eteux de l’extérieur.L’essentielpour moi est de parvenir à l’ob-jectif qui est le même pour noustous.

Et puis la CNCPPDH, c’estquoi ? C’est juste une institutiond’influence qui n’a aucun pou-voir.J’essaye d’influencer l’Etat

d’aller dans la bonnedirection.Mais je vais vous direune chose : le principal préda-teur des droits de l’Homme c’estl’Etat. Mais il se trouve aussi queleur principal protecteur, c’estaussi l’Etat.Notre objectif est detransformer l’Etat prédateur enEtat protecteur.

N’est-ce pas là de l’utopie ?Peut-être que cela procède

du rêve éveillé mais c’est maconviction.On peut conduirel’Etat à s’amender, à se corrigerlui-même si on sait s’y prendreavec le pouvoir de persuasionqu’il faut.

Les gens souffrent et seplaignent de la trop grandepression de l’administration,d’injustice... Que faire ?

Il faut changer la culture del’administration et lui apprendreà respecter le citoyen etapprendre au citoyen à respec-ter l’administration.

Qui peut le faire ?C’est l’Etat.Il y a un travail

pédagogique à mener.L’administration et le citoyen doit

se tenir dans un respect mutuel,c’est ça le civisme .

Comparativement à vosrapports plutôt positifs sur lasituation des droits del’Homme en Algérie, des orga-nisations internationales char-gées de ces questions enbrossent un tableau très peuencourageant. Y aurait-il unevolonté délibérée d’instrumen-talisation contre l’Algérieselon vous ?

Oui. Vous savez, dans leconcert des nations, l’Algérie necompte pas que des amis. Il y ades pays qui travaillent ouverte-ment contre le nôtre, notammentà travers ces organisations. Ilsles font voyager, les font logerdans des hôtels 5 étoiles, leuroffrent des séjours balnéaires deluxe et j’en passe.C’est un pro-cédé déloyal.

Maître Farouk Ksentini, voscritiques considèrent quevous suppléez aux carencesdu système en appelant plutôtà des palliatifs s’agissant,entre autres exemples, de laréconciliation nationale, desfamilles des disparus, desinternés du Sud, la détentionpréventive…

Ce sont des gens qui sontvenus à la Commission pournous faire part de leurs pro-blèmes, leur désespoir.Dans les

limites des attributions de laCNCPPDH, nous faisons ensorte qu’ils obtiennent satisfac-tions de leurs revendicationsquand bien même elles restentinsuffisantes comme c’est le caspour les disparus. Leur indemni-sation n’était pas assuréed’avance, il a fallu batailler pourconvaincre l’Etat sur la nécessitéd’indemniser. Il fallait faireadmettre à l’Etat que s’il n’étaitpas coupable, il en était aumoins responsable. C’est déjàune avancée.

Concernant les internés duSud, ce sont des gens qui ontété déportés pendant desannées et qui y ont laissé leursanté, leurs affaires, qui ont subiun préjudice.Voulez-vous qu’uneinstitution comme la nôtre ne lessoutienne pas ?

Il préside la Commission nationale consultative de promotion et de protec-tion des droits de l'homme (CNCPPDH) depuis le 25 mars 2001, créée parordonnance présidentielle, signée Abdelaziz Bouteflika. Et c’est sans com-plexe que Farouk Ksentini est à sa tête depuis 10 ans sans discontinuer.Nationaliste dans l’âme, il se revendique démocrate. Pour lui, l’existenced’autres Ligues des droits de l’Homme (Ladh de Ali Yahia Abdenour, Ladhde Hocine Zahouane ainsi que la Laddh de Mostefa Bouchachi), qui ont eumaille à partir avec le pouvoir, n’est pas contradictoire avec sa Commissioncar, dit-il : «Moi je pousse de l’intérieur et eux de l’extérieur» et que c’est unsigne de liberté d’expression. Les droits de l’homme ? Pour lui, ils connais-sent des «avancées notables», la réconciliation nationale ? «Un mal néces-saire». Les islamistes au pouvoir ? Une hypothèse plausible à laquelle doi-vent se préparer les démocrates par la mobilisation en commun de la socié-té. Farouk Ksentini a pris l’habitude de surprendre son monde par des sor-

ties pour le moins iconoclastes sur des sujets hautement sensibles commesur le dossier des disparus, les internés du Sud, l'amnistie générale, le codede la famille, etc. Fréquemment, l’on voit en lui le porte-parole officieux dupouvoir lorsque celui-ci veut tester l’opinion sur des dossiers, lancer desballons-sonde. Il s’en défend avec véhémence : «C’est une question d’hon-neur, je peux vous dire que je n’ai jamais reçu d’instruction de quelque ins-titution ou personne que ce soit.» Il met en exergue un autre paradoxe :l’Etat est le principal prédateur des droits de l’Homme en même temps qu’ilen est le principal protecteur ! Dans cet entretien qu’il nous a accordé à sonbureau de Blida (rue du 11 Décembre 1960) ! situé dans une villa cossued’un goût mauresque prononcé, il répond à nos questions sans ambageset avec la fougue qu’on lui connaît mais avec cette ambivalence du proposqui lui est propre et que l’on note dans ses déclarations.

B. T.

FAROUK KSENTINI

«Il faut aller à un gouvernementEntretien

Entretien réalisé par Brahim Taouchichet

“Certains considèrent que laréconciliation nationale a été un faux

pas, une mesure inappropriée. Moi je disque c’est un mal nécessaire.

“C’est une question d’honneur, je peuxvous dire que je n’ai jamais reçu

d’instruction de quelque institution oupersonne que ce soit.

Farouk Ksentini.

Phot

o:D

jalle

lB.

Le Soird’Algérie Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 5

Avec vous, c’est toujours le«oui, mais…» quant auxréformes politiques, au statutdes journalistes, au code de lafamille, au juge superviseurdes élections… Cela procède-t-il d’un excès de prudencecompte tenu de la sensibilitédu problème ?

Oui, quand une mesure nenous satisfait qu’à moitié.Maiscomme disait Mao Tsé Toung,c’est en faisant de petits pas quel’on peut traverser la planète.Jesuis de ceux qui apprécient lesprogrès même lorsqu’ils sontmodestes.

Vous savez, Paris ne s’estpas construit en une nuit ni en unjour. Ma stratégie c’est: lorsquel’Etat fait bien, il faut l’encoura-ger à faire mieux.

Dans quelques mois lesélections législatives. Quelleest votre appréciation quant àla venue d’observateurs étran-gers pour superviser les pro-chaines élections ? Uneconcession face aux pres-sions extérieures et donc uneentorse à leur crédibilité sielles n’étaient suivies que parles acteurs nationaux ?

Non, ce n’est pas uneconcession.Ce sont des partiesà l’intérieur du pays qui ledemandent. Il faut crédibiliserces élections sans quoi elles neserviraient à rien.

Tuer Naegelen(*) 50 ansaprès l’indépendance ?

Absolument, il faut lui couperla tête. Il faut éviter l’abstention,car si les élections ne sont pascrédibles, les gens ne votent pas.

Vous n’êtes pas chaudconcernant la désignation desjuges à superviser les élec-tions. Y a-t-il un risque deperte de crédibilité pour l’insti-tution judiciaire ?

Parce qu’ils ne sont pas suffi-samment nombreux tout simple-ment. Il y a 4 000 magistrats quine pourront pas tout contrôler àeux seuls, c’est impossible.

Vous réclamez «des élec-tions totalement libres ettransparentes» et cela signifiepour certains l’arrivée au pou-voir des islamistes commecela s’est produit en Tunisie,en Libye, au Maroc et en Égyp-te.Un tel scénario est-il plau-sible ou inévitable selonvous ?

L’arrivée des islamistes aupouvoir, oui certainement.Pourquoi ? Par réaction à traversun vote sanction.C’est inévi-table.Même s’ils n’ont pas lepouvoir, en tout cas ils serontnombreux à l’Assemblée natio-nale.Vous savez, concernant les

islamistes, il y a deux conditionsqu’ils doivent scrupuleusementrespecter: qu’ils renoncent à ins-trumentaliser la religion et à laviolence, c’est tout.

Qui garantira qu’ils se sou-mettront à ces deux condi-tions ?

Je ne sais pas, le mystère estlà. Mais un islamiste qui prêchela vertu,la probité, l’honnêtetépourquoi voulez-vous que je soiscontre ? Il doit respecter ladémocratie et ses règles.

Visiblement, il y a un effetde mode ou d’entraînementsuite aux changements dansles pays voisins. Est-ce celaaussi qui pousse à ouvrir lesportes aux islamistes ?

C’est fort possible. Nous nesommes pas seuls dans l’uni-vers, il y a nécessairement unecontagion. Mais j’espère que lasociété civile se mobilisera etsurtout les partis démocratespour que les islamistes soientreprésentés mais qu’ils ne soientpas majoritaires. Mais j’ai tou-jours dit que je ne veux pas queles islamistes soient jetés à lamer. Ce sont des Algérienscomme vous et moi même s’ils

se trompent ou sont excessifsdans leurs convictions. C’est unecomposante de la société qu’ilfaut respecter et à eux de nousrespecter s’ils remportent lamajorité et c’est leur devoir.

D’ailleurs, vous appelez àl’amnistie générale, la libéra-tion de tous les détenus isla-mistes, la participation deschefs de l’ex-FIS dans le jeupolitique à venir sans les-quelles aucune paix n’est pos-sible...

En ce qui concerne les chefsde l’ex-FIS la loi, à travers leréférendum sur la Charte deréconciliation nationale, leurinterdit de participer aux élec-tions.

Pensez-vous que la partici-pation des anciens de l’ex-FISpeut garantir la paix commevous l’avez déclaré ?

Encore une fois, s’ils garan-tissent les deux conditions citéeset qu’ils ne monopolisent pas lepouvoir comme cela est arrivésous d’autres cieux.

Je ne sais pas s’il faille intro-duire de nouvelles dispositionsdans la Charte, c’est une ques-tion politique, en l’état actuel deschoses, ils ne peuvent pas.

Les islamistes qui gagnentles élections, c’est l’Algériede demain qui se retrouveradans le contexte inédit d’unecarte politique appelée à êtretotalement chamboulée ?

Je souhaite que toutes lessensibilités politiques soientreprésentées, un gouvernement

d’union nationale pour une pério-de de 5 années au cours delaquelle tous les Algériens semettent ensemble à travailler lamain dans la main pour tirer versle haut ce pays.

Pensez-vous que le contex-te soit favorable pour ce quevous proposez ?

Ma conviction est qu’il y adans ce pays des hommes etdes femmes de qualité qui ontl’amour de leur pays et du pro-grès.

Quels seraient, selon vous,les risques à trop positiver lavictoire des islamistessachant qu’ils ne se sont pasexprimés sur les sujets sen-sibles que vous avez évo-qués ?

En politique, il n’y a pas derisque zéro.J’espère qu’ilsauront suffisamment d’amourpour le pays pour éviter les déra-pages que nous avons vécusdans les années 90. De quoirêvent les pays occidentaux ?C’est de voir tous les paysarabes gouvernés par les isla-mistes, ainsi ils auront la partiegagnée définitivement.

Qu’est-ce qui vous fait direcela ?

Rappelez-vous avec quellechaleur les islamistes de l’ex-FISont été accueillis notamment enEurope, les islamistes deTunisie…

Pourquoi ?Cela leur simplifie l’existen-

ce…

Ce qui veut dire ?Regardez l’Arabie saoudite,

avez-vous entendu un quel-conque conflit entre ce pays etles Etats-Unis ou l’Occident ? Çabaigne dans l’huile. Les isla-mistes font ce qu’ils veulent etles Occidentaux pareil. Croyez-vous que l’Occident voudra pournous la démocratie ?

Si tel était le cas, ils l’auraientfait en Arabie saoudite, il ne leurviendra pas l’idée de déranger leroi. Parce que avec les isla-mistes, ils peuvent se servir

comme ils veulent. Ce qui n’estpas le cas des démocrates.Nous avons, nous, l’ambition defaire avancer le pays. Ceci n’estpas le cas de tous les islamistes,sans vouloir les accuser.

Est-il possible, selon vous,de régler l’équation modernis-me-islamisme ?

Oui, c’est possible.Prenons lecas de la Turquie qui avance àgrands pas vers la démocratie. Ilne s’agit pas de copier le modè-le mais de s’en inspirer.

Que vous inspire Ennahdaen Tunisie ?

Pour moi, ce parti peut réussirà condition qu’il renonce à cer-tains excès et respecte la démo-cratie et soit mu par la volontéd’aller de l’avant. J’aurais sou-haité que ce soient les démo-crates qui gagnent les élections,mais c’est ainsi.

Maître Ksentini, on n’en-tend pas vraiment votreCommission quant à la com-munauté algérienne à l’étran-ger....

Oui, c’est vrai. Les quelquescas qui nous ont été signalés cefut dans l’affaire Khalifa parcequ’ils y ont laissé toutes leurséconomies. La justice s’est sai-

sie du dossier, l’affaire n’est pasencore close. On n’a rien pufaire. Par ailleurs, il y a le minis-tère de la Solidarité et nous nepouvons pas nous immiscerdans ses affaires. Mais je peuxvous dire que nous considéronsnos émigrés comme des dépor-tés volontaires économiques.

Vu la crise en Europe, quelssont les risques qu’encourentnos concitoyens ?

D’abord, ils sont les premiersà en pâtir et sont pris pour cible,notamment par les partis d’extrê-me droite comme celui de Le

Pen qui leur impute une part dela crise. Cela est faux, mais ilsles ciblent de façoninjuste,ostensible et impitoyable.

Maître Farouk Ksentini,défenseur par votre métierd’avocat, vous pratiquez l’of-fensive sur des sujets contro-versés. Pourriez-vous nousdire avec quels arguments etprédispositions d’esprit vouscomptez… attaquer l’année2012 ?

Je suis d’un naturel optimiste.J’appelle ceux qui nous gouver-

nent, même s’ils connaissentune période tourmentée commecelle-là, à avoir la sagesse à sereprendre et s’attaquer aux pro-blèmes, à réformer en profon-deur ce pays.

Le vrai problème, c’est ledéveloppement. Nous avons toutpour avancer et nous ne le fai-sons pas. Il faut transcendercette fatalité.

Et ainsi, les Algériensseront plus optimistes, moinsmalheureux…

Mais bien sûr. Ce qui me tor-ture, c’est de voir des gens quine rient pas, ne sourient pas de7 heures du matin à 8 heures dusoir, qui passent la journée à res-sasser leurs problèmes.

«Ya akhi», nous avons toutpour être heureux, être unpeuple normal surtout que cetteannée nous fêtons le 50e anni-versaire de notre indépendance.Quelle est cette fatalité qui faitqu’au lieu d’être les premiers dela classe on est les derniers.Souvent, je pense à deux caté-gories d’Algériens : ceux qui sontnés pendant la colonisation etqui sont morts dans cette pério-de sans avoir vécu l’indépendan-ce. Ils sont des millions.

«Zadou fel mahna ou matoufel mahna» (Ils sont nés dans la

souffrance et sont morts dans lasouffrance).

Ils ont sacrifié leur vie pour cepays. Nous n’avons pas le droitde le perdre. C’est ça qui est ter-rible.

Ce qui est terrible aussi,c’est la corruption, la petitemafia, en plus de la grandemafia politico-financière, quise développe au vu et au su detous…

C’est indigne de ce paysparce que nous avons desvaleurs ancestrales et celles por-tées par le 1er Novembre 1954.

C’est vrai que j’étais jeunemais j’ai vécu la colonisation, iln’y a rien de plus terrible.Pourquoi nous en sommes làaujourd’hui ?

Parce qu’à l’indépendance,des gens incompétents, mauvaisgestionnaires, sont venus et ontpris la direction de ce pays. Quedisait le peuple ? Mieux vautmon frère que le colon «yakoulnima yablaani» (Il me mangerasans m’avaler). Aujourd’hui, ilfaut dire «barakate».

B. T.

(*)Marcel-Edmond Naegelenest né le 17 janvier 1892 à Belfortet est décédé le 15 avril 1978 àParis. Homme politique français, ilfut député socialiste, ministre etgouverneur général de l'Algérie1948 à 1951. Il s’est illustré par letrucage massif des élections à cesdeux dates.

AU SOIR D’ALGÉRIE :

d’union nationale»Entretien

“Le principal prédateur des droits del’Homme, c’est l’Etat, il se trouve aussi

que leur principal protecteur, c’est aussi l’Etat.

“Il y a des pays qui travaillentouvertement contre le nôtre,

notamment à travers les organisationsnon gouvernementales des droits del’Homme.

“De quoi rêvent les pays occidentaux ?C’est de voir tous les pays arabes

gouvernés par les islamistes, ainsi ilsauront la partie gagnée définitivement.

“L’arrivée des islamistes au pouvoir, ouicertainement à travers un vote

sanction. C’est inévitable.Même s’ils n’ontpas le pouvoir, en tout cas, ils serontnombreux à l’Assemblée nationale.

Le Soird’Algérie Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 6

M. Kebci – Alger (Le Soir) -Loin de s’estomper, la protestationcitoyenne qui a ébranlé la ville deLaghouat depuis maintenant septjours s’est poursuivie hier. Avec,cette fois-ci, des échauffouréesplus musclées que celles des joursprécédents. La raison est que lesforces de l’ordre ont procédé à desarrestations massives parmi lesjeunes. Alors que des membres dela section locale de la Ligue algé-rienne de défense des droits de

l’homme, alertés par les parentsdes jeunes interpellés, se sontaussitôt rendus au commissariat,des centaines de jeunes ont prispossession de la place publiqueattenant à la grande poste de laville, exigeant la libération incondi-tionnelle de leurs camarades. Etc’est l’inévitable face-à-face avecles forces de l’ordre dépêchées ennombre sur les lieux.

Et au moment où nous rédi-geons ces lignes, et quoique la

tension ait baissé, il n’en demeurepas moins qu’elle demeurait tantles jeunes se disent, selon YacineZaid, membre de la section localede la Ligue algérienne de défensedes droits de l’homme, joint en finde journée, déterminés à obtenir lalibération sans conditions de leursamis tout en ne perdant pas devue le principal élément déclen-cheur de ce soulèvement, à savoirl’annulation pure et simple deslistes des bénéficiaires d’une cen-taine de logements, entachées,selon eux, de nombres irrégulari-tés.

Les autorités locales parlent dugel de ces fameuses listes de ladiscorde, ce qui est loin d’être dugoût des jeunes manifestants qui

exigent, outre leur annulation, unecommission d’enquête à même defaire la lumière sur cette affaire.

Ouargla renoue avec le calme Et dans la wilaya limitrophe de

Ouargla, la situation tend à s’ar-ranger et ce, après la promesse dela Direction régionale de l’emploide mettre à la disposition desjeunes chômeurs pas moins de 88postes.

Ce qui a eu, il est vrai, poureffet de baisser la tension quoiquela méfiance demeure quant auxmodalités d’attribution de cesemplois quand on sait, affirmeTahar Bellabas, coordinateurnational du Comité national pour ladéfense des droits des chômeurs

(CNDDC), que les passe-droits, àce niveau, ont toujours été à l’origi-ne des manifestations et autresémeutes ayant émaillé la régionces dernières années. Ceci pourdire, explique encore notre interlo-cuteur, que ce n’est pas le chôma-ge en lui-même qui irrite les jeunesdésœuvrés, pas plus la manièreavec laquelle les emplois sont attri-bués. Cela dit, et comme prévu, ilsétaient des centaines de jeunes àobserver, hier matin, deux sit-insimultanés, l’un devant la Directionrégionale de l’emploi et l’autredevant l’Agence locale de l’emploipour crier la hogra dont ils sedisent être victimes dans le pro-cessus d’embauche.

M. K.

AU 7e JOUR DES MANIFESTATIONS

La rue ne décolère pas à Laghouat

Actualité

DEUXIÈME JOUR DE GRÈVE DES CORPS COMMUNS

Le taux de participation estiméà 79 %, selon le SNTE

Au deuxième jour de la grève d’unesemaine des corps communs, le taux de par-ticipation est estimé à près de 79 % auniveau du territoire national, selon leSyndicat national des travailleurs de l’éduca-tion (SNTE).

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La participation aumouvement de grève déclenché ce lundi par les corpscommuns du secteur de l’éducation varie selon lesrégions et reste très faible au niveau de la capitale,selon M. Aït Hamouda chargé de la communicationau SNTE.

Les taux relevés hier en fin d’après-midi font étatde la paralysie des activités dans les wilayas de l’estdu pays. Il s’agit notamment des établissements deBéjaïa, Batna, Djelfa, Constantine, El Taref, Sétif etMila.

A Alger, le taux de participation à la grève est esti-mé, comme au premier jour, de grève, à 40%. Auniveau de la wilaya de Laghouat, le SNTE a annoncéque le mouvement de grève au niveau des établisse-ments scolaires a été suspendu en raison desémeutes qui secouent la région depuis quelquesjours.

Cette mobilisation des corps communs exprime,selon les syndicalistes, leur ras-le-bol de leur situationsocioprofessionnelle. Les représentants du SNTE

disent aussi déplorer le mutisme de la tutelle devantla situation vécue par les corps communs et en dépitde leur grande mobilisation. « Nous ne comprenonspas le manque de réaction de notre tutelle. Il n’y a euaucune déclaration officielle suite à notre grève auniveau national», souligne M. Aït Hamouda.

Le syndicaliste dira, par ailleurs, que les corpscommuns attendent toujours un signe du ministère del’Education nationale concernant leurs principalesrevendications, à savoir une revalorisation dessalaires, jugés dérisoires par rapport aux autres pro-fessions du secteur.

Les syndicalistes dénonceront, aussi les dépasse-ments enregistrés dans certaines wilayas où lesdirecteurs d’établissement ont fait pression sur les tra-vailleurs.

Les corps communs soulignent, encore une fois, lefait qu’ils sont prêts à arrêter la protesta s’ils obtien-nent des garanties de la part de la tutelle concernantleur principale revendication.

La prochaine action des corps communs après lasemaine de débrayage sera une marche qui devraavoir lieu dans la capitale et rassemblera les tra-vailleurs de toutes les wilayas du pays, expliquent lesreprésentants du SNTE qui disent ainsi avoir épuisétoutes les voies de recours, en vain.

F.-Z. B.

La promesse de gel des listes de bénéficiaires de loge-ments n’a pas été pour faire baisser la tension à Laghouatoù les arrestations opérées parmi les jeunes ont attisédavantage le sentiment de hogra, déjà trop fort chez lesmanifestants qui criaient à qui voulait bien leur prêter atten-tion que leur soulèvement est pacifique.

ILS TIENNENT LEUR CONSEIL NATIONAL DEMAIN

Les hospitalo-universitaires maintiennentle principe de la grève

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Au troisième jour d’un mouvementqui a perturbé le fonctionnementde plusieurs CHU à travers le

pays, les hospitalo-universitairesont adopté le principe de la recon-duction de la grève cyclique detrois jours pour la semaine à venir.

Dès demain, le conseil nationalse réunira à Alger pour non seule-ment étudier les propositions desassemblées générales des autreswilayas mais également pour défi-nir les actions à mener dès lasemaine prochaine.

Le Syndicat national des pro-fesseurs et docents des sciencesmédicales n’exclut pas d’étendrela grève aux activités pédago-giques. La rencontre qu’a eue lesyndicat avec des représentantsdu ministère de la Santé mardi, ausecond jour de la grève, n’aurafinalement pas été déterminante.

Le Pr Djidjeli, président duSyndicat national des professeurset docents des sciences médi-cales, affirme qu’aucune proposi-tion concrète n’a été faite par latutelle. Les hospitalo-universitairesmaintiennent la même plateformede revendications. Ils persistent àdénoncer la pénurie quasi-chro-nique des médicaments dont ils

subissent les conséquences aumême titre que les malades.

Le Pr Djidjeli expliquait au pre-mier jour du débrayage que «cettepénurie, nous la subissons depuisBarkat. Nous avons multiplié lescourriers pour dire que nous nepouvions pas continuer à subir lesconséquences de la pénurie demédicaments. On ne peut pascontinuer à dépenser autant avecune pénurie chronique. La facturedu médicament augmente alorsque les pénuries ne cessent pas,c’est une équation que l’intelligen-ce humaine ne peut accepter».

Pour déterminer les causes decette situation, le syndicat militepour l’installation d’une commis-sion d’enquête indépendante. Lediscours tenu par Ould Abbès quis’était invité en octobre dernier àune assemblée générale des hos-pitalo-universitaires n’a pasconvaincu. Son réquisitoire contrecertains importateurs et distribu-

teurs est jugé en deçà desattentes. Mais ce n’est pasl’unique grief retenu par les hospi-talo-universitaires. Leur syndicatexige la promulgation du régimeindemnitaire.

Les négociations autour de cetexte datent depuis trois annéessans aucun résultat probant. Pireencore, le syndicat a eu à consta-ter lors des réunions tenues avecla Fonction publique que la moutu-re négociée avec leur tutelle necorrespondait pas à celle qui luiavait été présentée.

Pourtant, au mois d’octobredernier, le ministre de la Santés’était engagé à satisfaire cetterevendication dans un délai n’ex-cédant pas un mois. Le Pr Djidjeli,commentant cette situation,explique que force est de consta-ter que le délai a expiré, poussantle syndicat à opter pour undébrayage cyclique.

N. I.

ÉLECTION PARTIELLE DU CSM

Les résultats attendus pour aujourd’huiAu moment où nous mettons sous presse, les résultats des élec-

tions portant renouvellement de la moitié du Conseil supérieur de lamagistrature (CSM) ne sont toujours pas connus.

Ces élections, qui ont eu lieu au niveau des tribunaux ordinaires,des tribunaux administratifs et des cours de justice, à travers le terri-toire national, devront aboutir à l’élection de six magistrats, dont deuxseront élus pour la première fois en qualité de représentants des jugessiégeant au niveau des tribunaux administratifs.

Selon des sources très au fait du dossier, ils sont au total une cin-quantaine de magistrats à se porter candidats pour pourvoir les sixsièges représentant les 4 000 juges exerçant au niveau des cours, destribunaux ordinaires, des tribunaux administratifs, du Conseil d’Etat etde la Cour suprême.

Pour rappel, lesdites élections se dérouleront au niveau des juridic-tions de toutes les wilayas du pays. A ce propos, le secrétaire généraldu CSM, Hamdi Bacha Rachid, avait indiqué à la veille de ce «rendez-vous électoral» que «le nombre de magistrats élus au Conseil va êtrerenforcé» avec l’élection par les magistrats des tribunaux administra-tifs de leurs représentants et qu’il sera créé au niveau de la Coursuprême, un bureau mixte des élections, présidé par le premier prési-dent de la Cour suprême, Kaddour Berradja, et le doyen de la Coursuprême et du Conseil d’Etat. En vertu de la loi organique fixant sacomposition, son fonctionnement et ses attributions, le CSM est prési-dé par le président de la République et est composé du ministre de laJustice, en sa qualité de vice-président, du premier président du CSM,du procureur général près la Cour suprême et de dix magistrats éluspar leurs pairs. Ces magistrats sont ainsi répartis : deux magistrats dela Cour suprême dont un magistrat du siège et un magistrat du parquetgénéral, deux magistrats du Conseil d’Etat dont un magistrat du siègeet un commissaire d’Etat, deux magistrats des cours dont un magistratdu siège et un magistrat du parquet général.

A noter que le CSM comprend également deux magistrats des juri-dictions administratives autres que le Conseil d’Etat dont un magistratdu siège et un commissaire d’Etat, ainsi que deux magistrats des tri-bunaux de l’Ordre judiciaire dont un magistrat du siège et un magistratdu parquet. Outre les magistrats élus, la composante du CSM inclut sixpersonnalités désignées par le président de la République en raisonde leur compétence en dehors du corps de la magistrature.

Le texte stipule que les magistrats composant le Conseil doiventavoir sept années d’exercice au moins dans le corps de la magistratu-re. Ceux ayant fait l’objet de sanctions disciplinaires ne peuvent êtreéligibles au Conseil qu’après leur réhabilitation. Il est à rappeler que lemandat des membres du CSM est fixé à quatre années non renouve-lables. Les attributions du CSM concernent notamment la nomination,la mutation et la promotion des magistrats et le contrôle de leur disci-pline.

A. Bettache

L’assemblée générale des hospitalo-universitaires a tran-ché : le principe du maintien de la grève cyclique a été unani-mement voté. Le Syndicat national des professeurs et docentsdes sciences médicales tiendra demain son conseil nationalpour arrêter d’autres actions dès la semaine prochaine.

Je ne sais plus qui disait que les idéesdominantes d’une société sont celles de laclasse dominante. Ceci comme introduction àvotre article sur la censure dans Le Soird’Algérie du 9-01-12. En effet, la culture de lacensure est en quelque sorte en chacun denous : pour avoir dans les années 1990 luttéavec un succès relatif aux Beaux-Arts d’Algerpour l’utilisation d’un outil indispensable pourla maîtrise du dessin (le dessin matière com-mune à toutes les spécialités), à savoir le nu,les farouches opposants n’étaient pas lesislamistes (qui avaient par le biais du sinistreministère Habousse interdit la pratique dansles années 1970 en envoyant les gendarmessignifier aux profs l’irrévocable décision),comme l’on serait tenté de le déduire. Cettefois-ci, ce sont les profs eux-mêmes dans

leur quasi-unanimité qui s’y opposèrent car ,prétendaient-ils l’«Art a évolué», entendre enOccident avec l’avènement de l’art «contem-porain». Sans doute que l’art évolue, maisselon les changements que lui impriment lesartistes. D’ailleurs, le nu demeure partout demise dans les écoles qui servaient de réfé-rence à ces profs. En tête de file de ces oppo-sants, des peintres (célébrés à longueur d’ar-ticles), eux-mêmes victimes de l’interdictiondu nu dans les années 1970. Un ami, quis’étonnait que son père (80 ans, ancienboxeur et moudjahid de la Fédération deFrance et qui regrette l’époque Staline),entonne que «ce peuple a besoin de dictatu-re», m’a amené à comprendre qu’une dicta-ture c’est d’abord une culture. D’où veux-tuque ton père ait des idées démocratiquesachant que la pensée unique, même fissu-rée, reste de mise en Algérie ? Après la dic-tature boumediéniste, les Algériens se sontenthousiasmés pour une autre dictature, isla-miste cette fois (idem pour les pays arabesqui se réveillent d’un cauchemar pour envivre un autre).

Ce mimétisme, on le constate à tous lesniveaux, je prends pour exemple, l’esthétique: l’on se rappelle de ces panneaux de propa-

gande peints (par les profs et leurs élèvesdes Beaux-Arts) qui étaient de mise jusqu’àfin 1980. Ce procédé est repris dans toute savilenie par les militants berbéristes enKabylie, certes pour dénoncer l´assassinatde Lounès, de Djaout, de glorifier des artisteset intellectuels censurés, etc., mais esthéti-quement, environnementalement et urbanisti-quement, l’on constate la même indigence.

Ce que vous dénoncez à juste titre : «cen’est pas le moment» est désormais unréflexe inscrit dans notre patrimoine culturel

populaire. L’on a plus besoin du méchant dic-tateur pour nous l’asséner, il est en nous (…)

Les principes et démocratiques vrais sontaujourd’hui un peu mieux qu’hier dans lecamp de la résistance. C´est déjà ça !

O. G.

Le Soird’Algérie

La censure est dans notre patrimoineculturel populaire !

La flambée des prix des produits desti-nés à la consommation a pris des propor-tions alarmantes dans la mesure où elleentraîne inévitablement la régression dustanding des salariés à faible ou moyenrevenu.

Dans Vox Populi du 27 janvier 2010,nous avons souligné que lorsque les prixaugmentent sans raison apparente, nousavons tendance à pointer du doigt l'agricul-teur ou producteur. Effectivement, c'est luiet pas un autre qui produit fruits et légumesque nous devons nécessairement consom-mer, mais delà à lui coller l'étiquette de spé-culateur, exploiteur, profiteur et tous lesautres adjectifs sans forme polysémique,c'est aller trop vite en besogne.

L'agriculteur-producteur est logé à lamême enseigne que le consommateur. Leprix qu'il applique est un prix de vente à laproduction et non le prix de vente auconsommateur, ce qui est une autre pairede manches.

Le travailleur de la terre reçoit son tributsur la base des prix de gros et consommecomme nous sur la base du détail.

Avec l'abondance des produits du ter-roir, l'agriculteur en sa qualité de produc-teur, ses ressources s'accroissent du pro-duit de la vente mais ses dépenses deconsommation ne le mettent pas pourautant à l'abri d'une surprise qui le place enface d'un fait insolite : ses dépenses sontsusceptibles de dépasser ses recettes.

Aussi, la preuve est irréfutable : ce n'estpas le cultivateur, métayer, éleveur, qui està l'origine de la hausse des prix, mais bienles agents de la distribution et surtout lesintermédiaires qui augmentent leurs profits.

Assainir le marché des fruits etlégumes, viande rouge et blanche, poisson-nerie dont les prix ont atteint des sommetseffarants que l'Algérie indépendante n'ajamais connus, implique la nécessité defixer par les pouvoirs publics, les limitesdans lesquelles la marge doit évoluer,conformément aux dispositions de la mora-le. Pourquoi n'affiche-t-on pas la mercurialedans nos marchés ?

Durant l'ère des Halles centrales,l'Uncac et ensuite l’Ofla, le consommateurconnaissait toujours le prix du produit quidoit lui être vendu. Ainsi, la définition de lamarge calculée dans un cadre rationnelleentraînera progressivement la disparitiondu phénomène de la montée soudaine etinjuste des prix.

Bob. Med (Belcourt)

Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 7

- Samir de Boghni à Taous : joyeux anniversaire. Je pense à toi.

- Amine d’Alger-Centre : à tous les amis supporters de l’USM Alger, unissons-nous, soyons tousderrière les Rouge et Noir, soyons fair-play et le titre est dans la poche !

Pour écrire à Texto : [email protected]

TTEEXXTTOO

V O S M E S S A G E SLes cris terrifiants des vierges arrachées

à leurs famillesUne invasion armée qui se solde par une occupation forcée,

quelle qu’en soit la raison, est une colonisation, c'est-à-dire un cor-tège interminable de crimes abominables que rien ne saurait justi-fier, et dire qu’on est venu nous vendre le paradis ou la protection nechange rien. Il y a d’autres moyens plus civilisés et plus humainspour prêcher la bonne parole et surtout celle de Dieu. Quant au trocde dupes qui consiste à échanger sa liberté contre une protectionvirtuelle, cette approche indécente s’apparente aux agissementsdes racketteurs et aux exactions maffieuses qui nous rappellent lejoli deal que proposa l’ogresse à l’ânesse : «Je vous donnerai unSAÂ d’orge, puis je vous mangerai.» Encore cela n’est rien compa-ré à ce qui est exigé de nous aujourd’hui, à savoir l’oubli de tout cequi est de nature à rappeler nos souffrances et l’injustice subie sousdivers puissants anesthésiants dont l’effet s’est propagé dans letemps et l’espace ; au passage, il nous est demandé de glorifier nosbourreaux, on veut qu’on soit plongé dans la rivière de l’oubli, maisles cris terrifiants des vierges arrachées à leurs familles, écorchéesvives, souillées par des quidams dégoulinants de partout nous par-viennent via les sombres siècles que nous avons traversés à coupsde pilules sans faire attention aux contre-indications dont les com-plications sont aujourd’hui criantes.

Ces hurlements de suppliciés nous empêchent d’oublier les dom-mages directs et collatéraux, malgré les mausolées et les stèles éri-gés à la gloire de nos tortionnaires et dont nos enfants de passageen ces lieux se photographient à côté de ceux qu’ils croient être noshéros. Mais où sont les tombes de nos pères où voyez-vous demonuments élevés à la gloire et à la hauteur du glorieux AKSAL (letigre) de la race des fiers guerriers qui n’acceptent pas l’esclavageet l’humiliation ou de la valeureuse reine et mère Kahina la clair-voyante pour ne citer que ceux-là… mais qu’à cela ne tienne, leurshistoires, leurs bravoures, leurs sacrifies sont ancrés en nos cœurset nous nous ferons un devoir de les transmettre aux générationsfutures aux noms de tous nos miens.

Farid Boutrid

Les viandes de plus en plus chères !Les émeutes, c'était pour l'huile et le sucre ! La viande ne figurait

pas sur la liste des revendications des émeutiers de janvier ! Telleest la conclusion des députés qui ont fait une enquête sur la bouffe,mais refusent toujours une enquête sur la corruption !

Leurs prix ont augmenté, malgré les morts, les institutions brû-

lées... les immolations, etc. ! Alors prenez garde, si vous avez entête de manifester pour la baisse du prix de la viande !

En Algérie, seule la CHAIRE HUMAINE a le prix le plus bas !Plus encore, elle n'a aucun prix ! Aucune valeur !!!

Ringoliveo

Idées turquesJe vous remercie pour vos récents articles concernant les Turcs,

leur politique actuelle partant de leur présence en Algérie, qui estainsi passée à sa demande (!?) sous l’autorité de la Sublime porte.

Je pense que les Turcs sont et restent des conquérants avidesde possession et de butins face à un califat arabo-musulman réduità sa plus simple expression et devant lequel ils ont gardé l’essentieldu pouvoir réel par la force militaire : ils quadrillaient BAGDAD dèsla deuxième moitié du XIe siècle, les Turcs ont pris pied à Alger dès1514 pour la protéger des incursions de la Reconquista pour demeu-rer jusqu’à leur départ forcé (sans trop livrer bataille, sauf pour le beyde Constantine) en 1830.

Entretemps, ils ont levé l’impôt, perpétué la course, en restant àl’écart du gros de la population qui les désignait par le beylick(appellation qui à ce jour n’a pas disparu), sauf pour une minoritéde familles qui leur servaient d’auxiliaires. Je pense d’ailleurs que lesystème laissé (bachagha, caid,…) par les Turcs a été reconduit parles Français avec peut-être quelques variantes (sinon comment lespremiers conquérants français — ex. du film de Cheikh Bouaâmama— étaient déjà accompagnés de leurs… acolytes musulmans).

De toute cette histoire, j’ai remarqué que beaucoup de jeunesconsidèrent les Turcs avant tout comme des musulmans ottomansqui sont venus dans un pays frère, d’autant que l’empire ottoman asubsisté jusqu’en 1918.

Alors, on peut constater que des pans entiers de notre histoiresont complètement escamotés faisant le lit de l’acculturation, desfausses vérités et des fausses amitiés.

Mustapha Rahmani

La résistance du SebaouEh bien ! La Turquie est bel est bien un pays colonisateur ! N’en

déplaise aux censeurs inattendus ! Elle a commis des crimes, desassassinats, des séquestres collectifs et individuels sur des terresdes Algériens ! Nos arrière-grands-parents les ont combattus dansla vallée du Sebou à commencer par Ahmed ou El Kadi et les autresvillageois avec leur faible armement de fortune !

Mehdi Tamart

CHRONIQUEDE BELCOURT

Comment stopper

la flambée des prix ?

Un texte à faire passerUn texte à faire passerdans «Vdans «Vox Populi» ?ox Populi» ?

[email protected] [email protected] [email protected]@yahoo.fr

Ph.D

R.

«Je veux croire qu’au fond ilne se passe rien, mais enfin onen parle.»

(Molière. Le Tartuffe, 1-1)

Aussi curieux que cela puisseparaître, «Le terrorisme sur leslieux de travail» est l’expressionemployée par les Américains pourdésigner le harcèlement moral oupsychologique en milieu profes-sionnel (workplace terrorism) etrenseigne, on ne peut mieux, sur lagravité de cette violence perverse.

En Algérie, le harcèlementmoral au travail ne cesse de sepropager, notamment dans le sec-teur public, encouragé sans doutepar l’absence d’un cadre juridiqueprécis en mesure de sanctionnersur le plan pénal des tortionnairesd’une nouvelle génération, ainsique par la saturation du marché del’emploi qui oblige les malheu-reuses victimes à se murer dans unsilence aussi étrange que dévasta-teur.

La présente contribution a pourambition d’ouvrir le débat sur cetteépineuse question aux facettesmultiples, laquelle, jusqu’à unerécente date, appartenait audomaine des tabous.

Nous examinerons donc suc-cessivement la définition du harcè-lement moral, ses conséquencesainsi que la protection juridique destravailleurs victimes de violencespsychologiques.

Le harcèlement moral : unensemble d’actes vindicatifs,

cruels, malicieux et humiliantsLe harcèlement moral ou psy-

chologique (terrorisme sur les lieuxde travail-persécution) est une atti-tude perverse d’un supérieur hié-rarchique qui vise l’élimination d’unsubalterne ou, dans certains cas,d’un groupe d’employés.

Cette conduite abusive par sarépétition et sa systématisationporte gravement atteinte à l’intégri-té physique et morale du salariéainsi qu’à sa dignité. En effet, pour

arriver à ses fins, le harceleur arecours à des moyens vindicatifs,cruels, malicieux et humiliants les-quels portent atteinte à la libertéd’expression du harcelé, à sa vieprivée, à son honneur ainsi qu’à laqualité de la vie professionnelle.

Atteinte à la libertéd’expression

La victime du harcèlementmoral est complètement ignorée,séparée du reste du personnel etdésignée comme l’ennemi àabattre, auquel personne ne doitadresser la parole, même endehors du service, sous peine dereprésailles disciplinaires sévères.

Pis encore, elle n’est conviée àaucune réunion de travail ou récep-tion, ne reçoit aucune informationsur la vie de l’entreprise et n’estpas autorisée à recevoir des visitesmême celles de parents ou de lafamille. Cette absence de touteforme de communication est sou-vent accompagnée de brimades etde remarques désobligeanteschaque fois que l’occasion se pré-sente. Pour acculer davantage lepersécuté, le supérieur se mettrad’accord avec sa hiérarchie pourne pas répondre aux doléances dela personne agressée.

Atteinte aux droits à la vie privée, à l’honneur

et à la dignitéLe persécuté est fréquemment

dénigré et des rumeurs sur sa vieprivée sont méthodiquement pro-pagées par un réseau activant à lasolde du harceleur. Ainsi des rap-ports sont transmis en catimini à latutelle appuyés le plus souvent pardes faux témoignages, accusantl’agressé d’être un élément pertur-bateur, qui cherche à déstabiliserl’entreprise et empêche les respon-sables de travailler !!!

Le bureau du harcelé est fré-quemment visité à son insu, sonordinateur (s’il a la chance d’en dis-poser), ses communications télé-phoniques, voire même son cour-

rier sont espionnés, et ses fréquen-tations en dehors du service sontétroitement surveillées. Ces procé-dés vicieux, barbares, impliquantparfois des représentants du per-sonnel (il faut le dire, hélas !)visent à isoler le terrorisé, à leconfiner dans une grande solitude,ce qui augmentera ses souffranceset facilitera son anéantissementpar la suite.

Atteinte à la qualité de la vieprofessionnelle

Souvent privée de toute formed’activité, la personne persécutéese voit parfois confier des tâchesdégradantes et déplaisantes necorrespondant pas à ses capacitésprofessionnelles et encore moins àses titres et diplômes. Elle estmême placée sous l’autorité direc-te d’un responsable choisi au préa-lable parmi les cadres les moinsexpérimentés et ne possédantaucun titre. Des instructionsstrictes sont données au personnelde la logistique de ne pas entrete-nir le bureau qu’elle occupe, sesituant généralement dans unendroit isolé ou difficile d’accès.

Par ces manœuvres diabo-liques le harceleur cherche àempêcher la personne agressée —souvent un cadre gênant — d’avoirune influence quelconque au seinde l’entreprise et éviter que sa pré-sence ne soit remarquée sur leslieux de travail, ce qui pourraitdéboucher sur des conséquencesimprévisibles.

Signalons que dans certainsprocès examinés par les instancesjudiciaires, il a été constaté que leharceleur essaye souvent de tirer,bien sûr, profit de ses propres turpi-tudes en déclarant que la victimerefuse d’exécuter les tâches(dégradantes) qui lui ont étéconfiées et ne peut de ce fait pré-tendre à aucune promotion !

Il est utile de signaler quedevant l’importance de la résistan-ce affichée par la victime, lesmoyens de harcèlement peuvent

revêtir la forme d’accusations trèsdélicates.

Pourquoi le harcèlementmoral ?

Existe-t-il des employés plusenclins au harcèlement qued’autres ? Existe-t-il des explica-tions aux motifs des comporte-ments des persécuteurs en milieuprofessionnel ?

Il n’existe pas un profil type duharcelé, car le harcèlement moralpeut frapper n’importe quelemployé, sans distinction d’âge, desexe ou de grade hiérarchique.

Parmi les facteurs en mesurede déclencher cette violence, onobserve le plus souvent les capaci-tés professionnelles élevées del’agressé, ses diplômes, ses opi-nions, son sens très développé del’éthique, sa tendance à contesterles ordres illégaux, son originesociale et parfois son look.

Il ne faut pas perdre de vue quele terrorisé n’a failli à aucune deses obligations professionnelles,ce qui explique les difficultés querencontre son tortionnaire à userde sanctions disciplinaires, étantdonné que ce genre de pouvoir estsouvent entouré de garde-fousmultiples susceptibles de démas-quer sa mauvaise foi.

Cette situation complexe outrequ’elle aggrave les souffrances dela personne visée, laquelle n’arrivepas à trouver d’explications plau-sibles aux représailles de son per-sécuteur, renforce ainsi son isole-ment, car souvent soupçonné parses collègues d’exagérer les faits.

Les harceleurs par contre souf-frent de sérieux troubles de la per-sonnalité. Ils sont souvent dépour-vus de certaines «qualités» qu’ilsdécouvrent chez leurs victimes, cequi réveille en eux des pulsionsincontrôlables les poussant às’acharner aveuglement sur despersonnes innocentes ; en secachant derrière les pouvoirs orga-nisationnels de l’entreprise, ilscommettent des atteintes abomi-nables aux droits humains les plus

élémentaires au nom de la sociétéqui les emploie et en utilisant sespropres moyens. Hors service, cesagresseurs affichent une vie tout àfait normale, mais sur les lieux detravail, ils cherchent toujours à êtrereconnus comme indispensablesquel que soit le prix, même par l’éli-mination d’autrui. Ce n’est doncpas par hasard que sous d’autrescieux les emplois supérieurs degestion dans les grandes entre-prises ne sont attribués qu’aprèsavoir fait subir aux managers pres-sentis des examens médicaux trèspoussés où la psychologie occupeune part importante. Le but recher-ché est de savoir si le futur respon-sable ne souffre pas de déficiencepsychologique.

De nos jours, se faire examinerpar un psychologue et même parun psychiatre s’avère très béné-fique, car «on ne se connaît pasassez soi-même, l’être humainpeut-être dangereux pour sa per-sonne et son entourage sans lesavoir».

Les ravages du harcèlementmoral

Les conséquences de la persé-cution de la personne humaine surles lieux du travail sont multiples, etconcernent aussi bien l’employéterrorisé, sa famille, l’environne-ment du travail ainsi que l’écono-mie du pays. Les travailleurs terro-risés sont souvent atteints degraves problèmes de santé.

Les perturbations du sommeil,les palpitations, l’hypertension, lediabète, les migraines ainsi que lesproblèmes d’estomac sont lesmaladies les plus fréquentes quel’on rencontre chez les personnesagressées.

Chez les sujets sensibles et fra-giles, on a pu aussi constater desétats d’anxiété, d’excès depanique, de paranoïa ainsi que desétats dépressifs qui peuventdéboucher sur la folie ou le suicide.

Le Soird’Algérie Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 8

LE TERRORISME SUR

Une violation insidieuseContribution

Par Kamel Rahmaoui(*)

Pour parler du phénomène de l’immola-tion en Algérie, j’emprunte le titre de cettecontribution à un essai politique devenu unbest-seller : De quoi Sarkozy est-il le nom ? ;son auteur n’est autre que le philosophe AlainBadiou. Les mots, les noms qui ont une his-toire nous font remonter dans un passé quel’on croyait révolu. Hélas, ce passé noushante de temps à autre.

Les ruses et les aléas de l’Histoire jouentdes tours à certaines sociétés qui peinent às’éclairer aux lumières de leur époque.

Il est des mots et des noms, et ils sontnombreux, qui nous prennent à la gorge.Ainsi, le mot immolé évoque l’effroi, car sedressent devant nos yeux les images deflammes des bûchers du Moyen-Âge. Letélescopage de ces images d’une époqueque nous n’avons pas vécue et les images denotre monde dit civilisé plonge le commundes mortels dans un désarroi sans nom.

Depuis quelques années déjà, les immo-lés en Algérie, malgré la répétition de leursgestes, n’ont pas lassé la presse nationalequi continue de leur réserver un traitement àla hauteur de cette nouvelle blessure infligéeà notre société. C’est tout à l’honneur decette presse car l’immolation dit beaucoup dechoses sur notre société. Malgré la gravité duphénomène, les responsables au pouvoir oudans l’opposition gardent un mutisme inquié-

tant. Quand leurs idéologues daignentprendre la parole, c’est pour réduire les actesde ces immolés à quelque faiblesse psycho-logique. Ces explications un peu courtes évi-tent à ces gens-là de s’interroger sur un phé-nomène quelque peu dérangeant. Face àcette démission, on se doit de cerner les rai-sons et percer les secrets de l'intimité quipoussent ces citoyens à se donner la mort enbravant une interdiction «divine» dans unesociété pourtant pétrie de religiosité.

Partir en fumée dans d’atroces souf-frances est un acte (évidemment courageux)qui porte en lui un double message d’unehaute charge symbolique et politique. Dansl’esprit du futur immolé naît peu à peu l’idéesuivante : je ne suis pas un colonisé commele furent mes parents qui ont supporté lamisère et l’humiliation sous les bottes d’undominateur étranger. Aujourd’hui, je ne peuxpas, je ne dois pas accepter de subir cet étathumiliant d’autant plus intolérable que je visdans un pays indépendant. A travers cetteprise de conscience, il semble dire aux siens: refusez la fatalité comme unique horizon«naturel». Pour élargir et diversifier les hori-zons, construisez, inventez une autre façonde voir la vie qui permet l'éclosion de la véri-té. Car la vérité est l’unique socle sur lequelse construit une société qui aspire au respectd’elle-même et des autres.

Et aux responsables du chaos dans lequelpatauge la société, l’immolé leur jette au visa-ge : la vérité est votre hantise, c’est pourquoivous faites payer le prix en sang et en larmesà tout ceux qui révèlent au grand jour votreincapacité à semer le moindre grain de bon-heur sur cette terre pourtant gorgée du sangdes martyrs. Bref, les immolés nous invitenten quelque sorte à ne point négocier notrehumanité en courbant l’échine sous le poidsde la hogra. Dans l’anthropologie de notresociété, la hogra est un acte à la fois le plusinsupportable et le plus méprisable.Insupportable car le «nif», valeur suprême,ne souffre d’aucun compromis sur le dos dela dignité. Le plus méprisable, car celui quis’adonne à la hogra se cache derrière la pro-tection de son statut social ou bien se sent àl’abri par la possession d’une quelconquearme qui neutralise sa victime.

Cet agresseur ne suscite que mépris car ilfait preuve de la pire des lâchetés. Cela rap-pelle ces pays qui bombardent des popula-tions désarmées du haut de leurs avions ensachant pertinemment que ces populationsn’ont pas les armes de la riposte.

L’immolation n’obéit pas aux mêmes moti-vations que le suicide. A l'origine d’essencereligieuse, elle est devenue dans les sociétésd'aujourd'hui un acte éminemment politique.Dans l'art et la manière de mettre en scène

son propre anéantissement, l’immolé se diffé-rencie du «suicide classique». Le préposé ausuicide s’éloigne en général de la vue desautres. Les immolés en revanche, que ce soithier au Vietnam sous la férule américaine,dans la Tchécoslovaquie de Palach, dans laTunisie de Bouazizi ou bien encore cheznous, s’exposent publiquement pour que per-sonne n’échappe à la vue de l’atrocité desflammes qui les dévorent.

Ils veulent ainsi hurler à la face de leursociété et du monde qu’ils en ont assez queleurs cris soient étouffés. Ils signifient qu’ilssacrifient leur vie pour en finir avec les muti-lations de leur brutale et implacable réalité.Ils donnent d’une certaine façon à leursgestes de la noblesse qui confine au sacré enoffrant leur corps, leur seul bien inaliénable etpourtant aliéné par cette chienne de vie.

En se transformant en torche vivante, ilsbrisent le silence radio de tous les canaux decommunication qui n’ouvrent leurs antennesque pour triturer les faits, manipuler lesconsciences pour infantiliser la société ; bref,la désarmer.

Le citoyen a beau écrire des lettres deréclamation, se présenter physiquementdans une institution, il n’obtient jamais unequelconque satisfaction.

De quoi l’immolé algérien Par Ali Akika, cinéaste

Le Soird’Algérie Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 9LES LIEUX DE TRAVAIL

des droits de l’hommeContribution

La vie sociale du harcelé n’est pasépargnée ; non seulement sescontacts avec ses amis s’affaiblis-sent mais ses relations familialesse disloquent et ses tendances àabuser de certains médicamentsou de l’alcool apparaissent rapide-ment. Les employés finissent tou-jours par se rendre compte des vio-lences psychologiques exercéessur leurs collègues. Cependant, nepouvant pas combattre de tellesattitudes immorales qu’ils réprou-vent, ils préfèrent changer de servi-ce, partir en congé de maladie ousolliciter une mise en disponibilité,cette situation d’insécurité se réper-cute inéluctablement sur la produc-tivité. Dans le secteur privé, lahausse des coûts de la productionsera supportée par le client, maisquand l’entreprise appartient àl’Etat, c’est le Trésor public, donc lecitoyen, qui subira les surcoûts enquestion. La Sécurité sociale est lapremière institution étatique quiréglera les factures exorbitantesdes congés de maladie, de rem-boursements de frais des soinsmédicaux et des départs en retraiteanticipée. C’est donc la société toutentière qui ressentira les consé-quences économiques et socialesengendrées par les ravages du ter-rorisme en milieu professionnel,une récente étude élaborée parl’Organisation internationale du tra-vail, dévoile que cette violencecoûte à l’économie allemande entrequinze (15) à cinquante (50) mil-liards d’euros par année. En Algérieil n’existe aucune étude dans cedomaine.

Le harcèlement moral : unconflit individuel de travail

particulierLors d’un récent colloque orga-

nisé par la fondation Friedrich-Erbert sur la question du harcèle-ment moral en milieu professionnel— initiative fort louable —, j’ai étésurpris d’entendre certains partici-pants déclarer que la loi algérienne

ignore totalement cette violence,raison pour laquelle d’ailleurs, l’ins-pection du Travail refuse d’accepter«les plaintes» des victimes de cesdépassements pervers, on soulignemême lors de cette importante ren-contre que l’article 1235 du codecivil permettait de réparer, danscertains cas, le préjudice subi !!!

Nous tenons à préciser que lalégislation algérienne du travail abel et bien reconnu au travailleur ledroit au respect de son intégritéphysique et morale ainsi qu’à sadignité (art 6.2-de la loi n°90.11,relative aux relations de travail),mieux encore, la Constitution algé-rienne proscrit et réprime «touteforme de violence physique, mora-le, ou d’atteinte à l’intégrité de l’êtrehumain (voir articles 34 et 35 de laConstitution). Comme nous l’avonsbien démontré au début de cettecontribution, le terrorisme en milieuprofessionnel constitue une graveatteinte aux droits humains (libertéd’expression, vie privée, honneur,dignité et qualité de la vie profes-sionnelle). Or, tous ces droits sontdes droits constitutionnels (voirarticles 39, 41, 55 de laConstitution.), prétendre que lalégislation algérienne ne parle pasdu harcèlement moral est une gros-sière erreur. Cependant, il fautreconnaître que le droit pénal algé-rien ne réprime pas ce délit en dépitde sa monstruosité.

Le droit pénal algérien est doncen décalage par rapport aux droitsprotégés par la Constitution algé-rienne. Remédier à cette lacuneinacceptable est donc impérieux.

De ce qui précède, il devient dif-ficile d’admettre la thèse selonlaquelle l’inspecteur du Travail sedéclare incompétent pour examinerles recours des victimes de persé-cutions psychologiques.

En effet, cette importante institu-tion a pour principale mission lecontrôle du respect de l’applicationde la réglementation du travail (art.02 de la loi n°90-03, relative à l’ins-pection du Travail) et comme l’em-

ployeur harceleur porte une atteinteimportante à la loi sur les relationsindividuelles du travail (art. 6), cettesituation constitue de facto unconflit individuel, de la compétencede l’inspecteur du Travail. (art. 2 dela loi n°90-04, relative au règlementdes conflits individuels de travail).

Cependant, l’employé persécu-té doit respecter certaines procé-dures. La personne agressée doitsaisir au préalable au moyen d’unerequête écrite, aussi précise quepossible, son supérieur hiérar-chique, ou à défaut sa tutelle, de lasituation de la persécution psycho-logique qu’il vit.

C’est ce recours qui sera remisà l’inspecteur du Travail huit ouquinze jours (selon le cas) après satransmission avec accusé deréception aux responsablesconcernés. Pour que l’inspecteurdu Travail puisse étudier utilementles doléances de l’employé, il doitobligatoirement être en possessiond’éléments probants, prouvantl’existence des faits reprochés aupersécuteur. Après instruction dudossier, l’affaire est traduite devantle bureau de conciliation compétentdans le but de concilier les deuxparties. En cas d’échec, un procès-verbal de non-conciliation seraremis au travailleur pour lui per-mettre de saisir le tribunal siégeanten matière sociale. Pour ce faire, lavictime peut s’appuyer sur l’article6.2 de la loi relative aux relations detravail, qui reconnaît expressémentau travailleur le droit d’être protégécontre le harcèlement moral, ainsique la convention collective de l’en-treprise, car cette dernière fait par-tie intégrante de la législation dutravail et reprend en général lesdroits reconnus aux salariés par laloi n°90-11. Le demandeur peutrenforcer son mémoire introductif,en se basant aussi sur l’article 124bis du code civil qui considèrel’exercice d’un droit comme étantabusif si son auteur cherche à nuireà autrui ou à satisfaire un intérêtillicite.

Les articles 34 et 35 de laConstitution algérienne ne ferontque crédibiliser davantage sa plain-te. Le juge examinera l’action inten-tée contre l’employeur en fonctiondes pièces administratives dont ilest en possession. Il ne faut pasperdre de vue que le harcèlementmoral au travail se caractérise parl’absence d’un conflit ouvert entreles deux parties.

C’est cette particularitéd’ailleurs qui rend ce type de diffé-rend complexe donc difficile à trai-ter ; ainsi, le harceleur et la tutelleévitent soigneusement de répondreaux plaintes de l’agressé.

Les méthodes de torture moraleemployées par le tortionnaire sontvicieuses et il est rare que l’agres-seur fasse appel aux sanctions dis-ciplinaires – notamment quand lavictime est un cadre – car tropvisibles. Il est clair que dans unpareil contexte, il n’est pas du toutaisé d’apporter des preuves et dese défendre efficacement.

Le défendeur doit aider le juge àcomprendre la réalité des atrocitésvécues. Les requêtes transmises àla hiérarchie, le dossier médical, lestémoignages, s’ils existent, consti-tuent des preuves probantes quipermettront au magistrat d’aller aufond des choses ; les tâches dévo-lues au demandeur, le contenu deson dossier du personnel, souventalourdi par des rapports dits confi-dentiels transmis à la tutelle poursouiller sa réputation, ainsi que lesaffectations et mutations adminis-tratives constituent des preuvesirréfutables de l’existence des per-sécutions psychologiques.

Le montant de la réparation dupréjudice matériel tiendra comptedes pertes subies et des gains dontle demandeur a été privé (Damnumemergens-lucrum cessans).

Le préjudice moral, quant à lui,sera évalué en fonction du degréde l’atteinte à l’honneur et à ladignité, le juge peut même deman-der «la remise des choses à leurétat antérieur» (voir articles 124, et

non 1234 ?!, 131, 132,182 et 182Bis du code civil. Pour conclure :«Ce n’est pas l’ouvrage d’un jourque d’épuiser cette science» (LaFontaine, Fables, XII-14).

En Algérie, il est triste deconstater que les harceleurs exploi-tent les moyens organisationnels etfinanciers de l’entreprise pour terro-riser des travailleurs innocents ;peu importe pour les tortionnairesque la victime obtienne réparationdu préjudice subi, car c’est l’entre-prise, bien du peuple, qui versera lemontant fixé par le juge.

L’action au civil ne peut à elleseule dissuader les persécuteursde reprendre en toute tranquillitéleurs persécutions, en affinant lesméthodes usitées. Le comble enAlgérie, c’est de constater qu’uncitoyen peut très bien être empri-sonné et contraint de verser uneamende pour de simples injuresverbales ou pour avoir maltraitéson animal domestique — ne pascomprendre que l’auteur ne res-pecte pas l’espèce animale (voirarticles 299 et 449 du code pénal),cependant, un gestionnaire quiporte atteinte à la santé d’un sala-rié, à son honneur, ainsi qu’à sadignité, fait supporter à son entre-prise des sommes faramineuses,par ses propres fautes, occasionneà l’économie nationale des sur-coûts de production importants etencombre les tribunaux de procèsque l’on peut éviter, n’est pas dutout inquiété sur le plan pénal.

Il est grand temps de pénaliserle harcèlement moral sur les lieuxdu travail ; les nations qui ont osétoucher le harceleur dans sa liber-té ont vu le nombre de plaintespour violences psychologiqueschuter de quatre-vingt-dix pourcent (90%),d’autres pays sont allésplus loin, en reconnaissant le har-cèlement moral comme accidentde travail.

K. R.(*)Doctorant en sciences juri-

diques. Cadre Algérie Télécom ;DOT Annaba

est-il le nom ?Cela rappelle Les lettres au président dutalentueux et regretté Hamid Skif dont le per-sonnage du roman ne reçoit jamais de répon-se à ses suppliques. Tous les Algériens viventou se reconnaissent dans ces situationsubuesques rapportées et dénoncées par lapresse. On est en droit de s’attendre à desréactions de la part des responsables, à destentatives de remédier à cette triste situation,mais jamais rien n’arrive, oualou, nada,nothing. Il y a là une sorte de pathologie «mys-térieuse» (que seuls les remèdes des élec-tions démocratiques peuvent guérir) à la pas-sivité des politiques. Comment peut-on resterinsensible à ces cris de détresse qui émanentde toutes les catégories sociales ? Personnene semble être respecté, ni l’élève, ni sonenseignant, ni le médecin et son patient, nil’avocat et son client, sans parler des ouvrierset paysans qui sont la dernière roue de lacharrette… Tout ce monde en colère défiledans les rues du pays et rien ne se passe.Une société qui connaît un tel blocage produitchez les individus un mal insidieux. Ce mal estun véritable danger et a pour nom la divisionde l’être en deux parties qui s'ignorent mutuel-lement. Je ne fais pas référence à la schizo-phrénie, je n’ai pas une quelconque compé-tence pour m’avancer sur ce terrain-là. Jeparle de cette déchirure, une sorte de maladie

du monde moderne, qui s’installe en silencechez l’être et qui ne l’empêche pas de vivre«normalement». Et puis un jour, cette vie nor-male bascule. Une partie de cet être se fatigueet cède la place à l’autre partie quand la souf-france dépasse le seuil de l’intolérable.Personne dans son entourage ne se doutaitde rien. C’est uniquement lorsque l’irréparablese produit que la famille apprend par la lettrelaissée par le disparu les raisons qui l’onconduit à dire adieu à la vie.

Les suicides des nombreux employés etcadres de France Télécom ont révélé qu’unesociété moderne qui fait subir des brimades,au nom de la «soi-disant» et «nécessaire»compétitivité, n’est pas à l’abri de l’émergencede malaises, de nouvelles formes de souf-frances. Je prends cet exemple pour dire quedes mécanismes sociaux, par-delà les diffé-rences de situation propre à chaque pays,annihilent les défenses de l’être et entraînentce dernier vers une issue fatale.

D’aucuns chez nous ont pris l’habitude decoller à des phénomènes d’une grande com-plexité, des jugements à l’emporte-pièce quileur permettent ensuite de suggérer, que dis-je de mettre en application des solutions defacilité. Je pense à la criminalisation des actesdes harraga. Au lieu de comprendre pareilphénomène, on se sert du bâton pour briser la

volonté de changer de vie du pauvre harrag àla fois malheureux et victime d'une situationdont l'issue est souvent tragique. On n’a pasosé «criminaliser» l’immolation par peur duridicule car l’immolé est déjà ailleurs, hors deportée de la «justice» des hommes. L'on saitque la punition est l’arme préférée d’une cer-taine idéologie dont les adeptes sont prison-niers de dogmes que l'Histoire finit toujourspar en révéler et la stupidité et l'inefficacité.C'est ainsi que les suicidés dans l’Europe duMoyen-Âge étaient punis par l’Eglise qui leurrefusaient toute bénédiction le jour de leurenterrement. Aujourd’hui, ce sont les divorcésqui sont mis à l'index par cette honorable ins-titution si l’envie de se remarier taraude desamoureux. Mais cette punition ne doit pas êtresi pénible pour ceux qui retrouvent les délicesd’un amour vivifiant. L'amour, hélas, est unedenrée hors d’atteinte des laissés-pour-comp-te de notre pays. Il y a ce jeune qui a envie dese marier, chômeur de son état, qui, fatigué devivre dans un désert affectif, n'a plus que lecourage de s'immoler devant une mairie ouune agence pour chômeurs.

De la rue à la maisonJ’erre sans raisonLe jour à lutter contre l’ennuiEt les cauchemars durant la nuit.Sans doute ce jeune ne voulait plus de

cette vie décrite dans ce poème de rue d’unanonyme. Il en a conclu, hélas, que sa vie nevalait pas la peine d’être vécue.

Il y a ce père de famille qui ne supporteplus le regard triste et les corps décharnés deses enfants. Il préfère ne pas leur imposer sapropre déchéance, aussi décide-t-il de s’effa-cer pour toujours. Ses proches et voisins vien-dront soutenir et réconforter un temps sesenfants. Des moments atroces hanteront pen-dant longtemps les nuits de ces pauvresgamins. En narrant ces deux exemples quiressemblent à tant d’autres rapportés par lesjournaux, me vient à l’esprit une expression dema grand-mère : «Le soleil (et l’Algérie n’enmanque pas) n’arrivera pas à sécher leslarmes d’une mère confrontée à la mort de sonenfant.» Pour les larmes de ces mères et pourchasser le cauchemar de ces enfants, cettehumanité en devenir, nous devons sans cessehurler notre colère, faire ce qui est possiblepour épargner au pays la dérive comme cesbateaux ivres, proie facile des pirates quisillonnent les mers. Et des pirates, il y en abeaucoup par les temps qui courent.

On connaît leurs basses œuvres en Irak etplus près de nous, en Libye… De quoi l’immoléalgérien est-il le nom ? D’un pays qui a fait dunom de résistance la matrice de son histoire…

A. A.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 10

ARCELORMITTAL ANNABA

Plus rien ne s’oppose au plan d’investissementTelle est l’interprétation à accor-

der aux deux importantes déci-sions prises par le patron du grou-pe ArcelorMittal au Luxembourg.

L’une porte sur le transfert de lacaution de 120 millions de dollarsd’une banque européenne vers laBanque extérieure d’Algérie (BEA).L’autre sur l’augmentation du capi-tal social d’AMA pour un montantde 150 millions de dollars.

La plus importante partie de cemontant sera versée par le groupeleader mondial de la sidérurgie.Elle est de 105 millions de dollarsau titre de sa position d’actionnairemajoritaire (70%). Le reste est prisen charge par le groupe des entre-prises publiques Sider avec 45 mil-

lions de dollars. Ces deux déci-sions débloquent une situation quia défrayé la chronique locale etnationale. Tant et si bien que pourles uns, il était question de faillite etde fermeture du complexe sidérur-gique El Hadjar, première entrepri-se employeuse de la région avec 7000 salariés.

Pour d’autres, il s’agissait d’unealerte lancée par le partenaireétranger, excédé par le grandretard fait par les décideurs algé-riens quant aux suites à accorder àsa demande de financement duplan d’investissement déposée lemois de mars 2011 par la directiongénérale AMA. Elle était à l’écoutedes déclarations du premier res-

ponsable de cette société qui avaitclairement annoncé qu’il se prépa-rait à déposer un dossier de cessa-tion de paiement. «Il n’est pasquestion de fermeture pour lemoment. Nous envisageons d’en-tamer dès le 8 mars une procédurede cessation de paiement, comptetenu des difficultés financières aux-quelles notre société est confron-tée, notamment auprès de la BEAet au vu des dettes contractées.Les deux actionnaires de la socié-té, le groupe ArcelorMittal et legouvernement algérien, coopèrentactivement afin d’évaluer la nouvel-le situation et résoudre le problèmedans les meilleurs délais». En faitde procédure de cessation de paie-ment, il n’y en aura point.

Le représentant du groupeArcelor à Annaba se déplacera au

tribunal d’El Hadjar, territorialementcompétent pour s’informer unique-ment de ladite procédure. Il s’étaitfait accompagner par trois cadresspécialistes des questions de droitcommercial. Vu les compétencesen présence, le directeur généraln’avait donc pas à se déplacer«pour s’informer sur une procédureprévue par le code du commerce».

La tactique destinée à créerune pression sur les pouvoirspublics algériens s’avèrera être unflop. C’est Ahmed Ouyahia, lePremier ministre, qui se chargerade le faire comprendre au partenai-re étranger. «Nous ne permettronspas la fermeture du complexe sidé-rurgique El Hadjar», avait déclarélors d’une conférence de presse.En fait, il conformait d’une certainemanière la position intransigeante

du directeur de la BEA. Ce dernieravait refusé de céder à une quel-conque pression quant à accorderun crédit sans garantie à AMA. Apartir de là, le patron du groupeArcelorMittal a compris qu’il n’avaitaucune autre solution que celle dese soumettre à la loi algérienne enmatière de relation avec lesbanques.

Ce qui a amené les deux déci-sions de déblocage. «Ces deuxdécisions sont synonymes de sta-bilité et d’avenir prometteur pournotre sidérurgie. Les travailleursles ont accueillies avec satisfac-tion. D’autant que la célérité àappliquer dans la mise en route duplan d’investissement a été souli-gnée par le patron du groupeArcelorMittal au Luxembourg.»

A. Bouacha

En principe, plus rien ne s’oppose au financement duplan d’investissement tel que conçu par la directiongénérale d’ArcelorMittal Annaba (AMA).

Rapprocher le malade des plantes. C’estla nouvelle forme thérapeutique que les spé-cialistes proposent. Ainsi, l’hortithérapie, quiest une technique de jardinage, n’est passeulement une occupation. Elle est considé-rée par les spécialistes comme étant un outil

d’accompagnement «très efficace» de priseen charge thérapeutique des maladesatteints de troubles psychiques. Cette tech-nique, qui a déjà donné des résultats à tra-vers le monde, explique Mme Radja BenSouih El Bahi, formatrice au CNFE, consiste

à initier le malade aux techniques du jardina-ge dans les centres hospitaliers. «Le jardina-ge est un outil très important dans l’accom-pagnement des malades. L’expérience aprouvé qu’à travers cette pratique, le mala-de, pouvant pratiquer toutes sortes de cultu-re, extériorise sa douleur, permettant ainsiau médecin d’établir un diagnostic», a expli-qué la formatrice. Cette pratique, poursuit-elle, est une occasion pour le malade d’ex-primer son savoir-faire mais aussi de luidonner une responsabilité à travers des

soins apportés aux plantes. C’est pourquoi,dit-elle, «nous voulons faire du jardinage unoutil privilégié dans le traitement desmalades».

L’intervenante a rappelé que la premièreexpérience a été initiée pour la première fois,par une association, à l’hôpital de Blida.Depuis, des campagnes de sensibilisationsont menées pour promouvoir le jardinagecomme moyen de thérapie dans l’ensembledes centres hospitaliers psychiatriques.

S. A.

PRISE EN CHARGE DES MALADIES PSYCHIATRIQUES

Le jardinage comme thérapie Le Conservatoire national des formations à l’environnement (CNFE)

organise, depuis hier, au Jardin d’Essai d’El Hamma, la première ses-sion de formation sur l’hortithérapie. Objectif : initier les services psy-chiatriques des établissements hospitaliers à intégrer la technique dujardinage, dans les programmes de prise en charge thérapeutique.

IMPORTATIONS DE MARCHANDISES

Forte hausse des indices de valeurs en 2011Les indices de valeur unitaire à

l’importation (IVU) de marchan-dises ont enregistré une fortehausse durant les 9 premiers moisde 2011.

Selon l’Office national des statistiques(ONS), cet indice, qui reflète l’évolution des prixet volumes, a enregistré durant cette périodeune hausse de 25,9% après avoir connu une

baisse de 1,6% durant la période similaire de2010. Selon l’ONS, l’évolution de l'indice aconcerné tous les groupes des importations àl'exception du groupe «produits bruts», qui aenregistré une baisse de 9,4% et celui des«équipements agricoles» qui marque une stag-nation (0,3%). Ainsi, la hausse a été «remar-quable» pour les groupes matières premièresénergie et lubrifiants (47,3%), alimentationsboissons et tabacs (43,4%) et les demi-pro-duits avec 21%. D'autres groupes ont enregis-tré des hausses. Il s'agit des biens de consom-mation non alimentaires (6,8%), et de celui deséquipements industriels avec 4,3%.

Forte augmentation des prix des céréales et des médicaments

Par ailleurs, la valeur courante des importa-tions de marchandises a connu, une hausse de14,3%, passant de 2 221,8 milliards de dinarsdurant les neuf mois 2010 à 2 539,6 milliardsde dinars (34,3 milliards de dollars) à la même

période 2011. Cette augmentation est due à lahausse pratiquement générale des prix sur lesmarchés internationaux et à l'impact de la criseéconomique, explique l'office. En valeur, la plusforte augmentation (60,3%) des importations aété enregistrée par le groupe alimentation, boi-sons et tabacs, regroupant notamment lescéréales, semoule et farine, laits, produits lai-tiers, sucres, café et thé, viandes et légumessecs. Outre les équipements agricoles avec21,1% d’augmentation, les biens de consom-mation non alimentaires ont crû de 14,7%, cegroupe étant constitué essentiellement desmédicaments, véhicules, réfrigérateurs etcongélateurs. D’autres groupes ont égalementaugmenté en termes de valeur. Il s'agit de celuides «matières premières, énergie et lubri-fiants» avec 10,1% (notamment des huiles,goudrons, hydrogène et gaz rares et hydrocar-bures acycliques). Le groupe «équipementsindustriels» (+7,2%) regroupe, quant à lui,essentiellement l'équipement nécessaire aux

transports de personnes et de marchandises,aux industries de turbines et turboréacteurs,les pompes, les articles de robinetterie et detransformateurs électriques.

Même si les volumes d’importation ont baissé

En volume, les importations globales ontbaissé de 9,2% durant les périodes de référen-ce. Cette baisse a été engendrée essentielle-ment par des chutes 25,2% des importationsdes groupes «matières premières, énergie etlubrifiants» et de 17,2% de celui des «demi-produits». Malgré cette baisse des volumesdes importations, ce 2e groupe a connu uneaugmentation de 21% en termes de valeur.

Par ailleurs, il est à relever que le groupe«alimentation, boissons et tabacs» a connu laplus forte augmentation des volumes importésavec 11,8% durant les neuf premiers mois2011.

C. B./ APS

ASSURANCES DE PERSONNES

La filiale de la CNMAobtient son agrément

Le Mutualiste, filiale d’assurances de per-sonnes de la Caisse nationale de mutualitéagricole (CNMA), obtient son agrément. Dansun communiqué, la CNMA indique que la filia-le, sous forme de mutuelle dotée d’un capitalde 600 millions de dinars, couvrira lesdomaines de la prévoyance et de la santé.

Auparavant, six sociétés d'assurances ontcréé en 2011 leurs propres filiales d'assu-rances de personnes. Taamine Life Algérie(filiale de la CAAT), Caarama Assurance SPA(filiale de la CAAR) et la Société de prévoyan-ce et de santé (SAPS), issue d'un partenariatentre la SAA et la compagnie française Macif,étaient les seules filiales créées en applicationde la loi 06-04 sur les assurances. Cette loiavait imposé aux compagnies d'assurancesun délai de cinq ans, prolongé jusqu'à fin juin2011, pour séparer les assurances dommageset celles de personnes.

Trois autres sociétés d'assurances de per-sonnes, Cardif El Djazair (filiale du françaisBNP Paribas Assurance), Macir-Vie, filiale dela CIAR et AXA Assurance-vie ont été crééesaprès cette échéance. Encore à la traîne, l'as-surance personne représente un chiffre d'af-faires inférieur à 10 milliards de dinars, soit undixième du marché des assurances enAlgérie. Toutefois, l'assurance de personnesréalise une croissance annuelle importante,qui a dépassé 26% en 2010 alors que la crois-sance globale du secteur des assurancesn'était que de 4%.

C. B./APS

CONTRÔLE FISCAL

Des recettes de 20 milliards de dinars au premier semestre 2011

Le contrôle fiscal effectué par laDirection générale des impôts(DGI) a permis de générer un rap-pel de droit de plus de 20 milliardsde dinars au cours du 1er semestre2011, contre seulement 11 milliardsde dinars durant la même périodede 2010.

Selon un cadre à la direction desrecherches et vérifications auprès de la DGI,Abdelkader Malki, cité par l’APS, la situationconsolidée des résultats du contrôle fiscaleffectué par les vérificateurs de la DGI au pre-mier semestre 2011 a permis de constater unrappel de droit, pénalités incluses, de 20,367milliards de dinars, contre 11,776 milliards dedinars durant le 1er semestre 2010. En 2010,

les produits des constatations des vérifica-tions fiscales, tous types de contrôle fiscalconfondus, ont atteint près de 85 milliards dedinars en nette baisse par rapport à 2009 oùle contrôle fiscal a généré 107, 5 milliards dedinars.

Selon ce responsable, 1 824 affaires ontété vérifiées au 1er semestre 2011 dont 683affaires au titre de la vérification comptable,972 en application de la nouvelle mesure devérification ponctuelle (VP), introduite en2011, et 169 affaires au titre de la Vérificationapprofondie de situation fiscale d’ensemble(VASFE). Ainsi, le contrôle fiscal externe(CFE) effectué a permis de générer des droitset pénalités de l'ordre de 16,442 milliards dedinars, contre seulement 9,499 milliards dedinars durant le premier semestre 2010, a-t-ilsouligné. Cette hausse importante dans les

résultats du CFE, a-t-il poursuivi, pourraits'expliquer par l'introduction de la vérificationponctuelle, une mesure qui n'était pas encoreappliquée en 2010. Pour ce qui est du contrô-le sur pièces (CSP) qu'un chef d'inspectioneffectue de son bureau à partir des déclara-tions du contribuable et éventuellement desinformations qui lui parviennent, ce type decontrôle fiscal a généré des recettes de plusde 1,5 milliard de dinars au cours du premiersemestre 2011 contre 162,3 millions de dinarsdurant la même période de 2010.

La vérification des transactions immobi-lières (CEV) a permis, quant à elle, à la DGId'enregistrer des recettes de 2,339 milliardsde dinars au premier semestre 2011 pour16.730 transactions contrôlées.

C. B./APS

Futures normes de pol-lution obligent, les moteursdoivent réduire drastique-ment leurs émissions pol-luantes. Comme BMW,Ford et Renault, PSA lance-ra une nouvelle famille deblocs à trois-cylindres d'icià 2013. Les deux premièresapplications seront inaugu-rées cette année par laPeugeot 208.

A l’avenir, les mécaniciensdes réseaux Citroën et Peugeotdevront éviter tout diagnostichâtif. Car si dans leur jargon unmoteur qui tourne sur «troispattes» est mauvais signe, cettearchitecture s’impose comme lasolution idéale sur les modèles àessence.

Baptisée EB (E pour essenceet B pour segment B), cette nou-velle génération de moteursremplacera successivementl’éprouvé TU3 (1.4i 75 ch) datantde 1987, puis les blocs 1.4 VTi95 ch (EP3) et 1.6 VTi 120 ch(EP6), lancés en 2006 et 2007 etissus de la collaboration avecBMW. La première application1.2 VTi de 82 ch sera inaugurée

par la Peugeot 208 en février2012, ainsi que par les CitroënC1 et Peugeot 107 restyléesdans la foulée. Suivra le 1.0 VTide 68 ch qui s’invitera sous lescapots de la Citroën C3 et de laPeugeot 208 en mai 2012. Dansla 208, ces deux moteursdevraient rejeter respectivement104 et 99 g de CO2 par kilo-mètre.

Pour atteindre ces chiffres,les dernières technologies en lamatière sont employées : calagevariable des soupapes à l’admis-sion et à l’échappement, pompe

à huile régulée pour limiter lespertes par pompage, et notam-ment une distribution à courroiehumide, fournie par Dayco. Àl’image du nouveau 1.0EcoBoost de Ford, celle-ci estabritée dans un carter lubrifiécomme une chaîne de distribu-tion, sauf qu’elle réduit les pertesde puissance par frottement etque sa durée de vie équivaut àcelle de la voiture.

Par ailleurs, les vibrationsinhérentes aux trois-cylindressont réduites par un arbred’équilibrage simple, unique-

ment sur le 1.2 VTi.Afin d’abaisser encore les

rejets de CO2, ces moteurspourront être équipés d’un systè-me Stop&Start. Pour des raisonsde coûts, le système d’alterno-démarreur monté sur les dieselsest remplacé par un simpledémarreur renforcé Bosch.

En 2013, PSA lancera lesecond volet de son programmeEB, avec le 1.2 VTi qui monteraen puissance en adoptant unturbo et une injection directe.

Ce 1.2 THP de 100 et 130 chfera ses débuts sur la rempla-çante de la 308. Suivront tousles autres modèles du groupeéquipés du 1.6 VTi de 120 ch.

Dans un avenir proche, lagamme de moteurs à essencede PSA s’articulera autour desblocs 1.0 VTi (68 ch), 1.2 VTi etTHP (de 82 à 130 ch) et 1.6 THP(156 et 211 ch). Si la famille EBest un projet 100% maison, PSAcontinuera de s’appuyer sur sonpartenariat avec BMW pour lesmoteurs plus puissants.

Ainsi, le français pourraitrécupérer l’inédit trois cylindres1.5 T conçu par l’allemand pour2014 et, pourquoi pas, le 2.0Turbo.

Le Soird’Algérie Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 11

MOTEURS MOINS POLLUANTS CHEZ PSA

Les nouvelles technologiess’imposent

Comment sesécuriser

contre le vol

La généralisation des systèmesd'antidémarrage (par code ou parpuce) a contribué à faire régresserle nombre de vols de voitures quireste tout de même très élevé dansnotre pays. Parallèlement, les volsd'accessoires sont en forte crois-sance, l'autoradio restant en tête deliste des préférences des voleurs.

DissuasionFaire graver les vitresCela facilite l'identification de la

voiture et c'est relativement péniblepour les voleurs. Si vous faites fairecette opération, faites-le savoir enposant un petit autocollant.

Le coup de la diodeSi vous ne voulez pas acheter

une alarme, vous pouvez vouscontenter d'une diode rouge cligno-tante visible de l'extérieur qui laisse-ra penser aux personnes malinten-tionnées que vous avez une alarmetrès sophistiquée !

AntivolAntidémarrage électronique : il

empêche la voiture de démarrerpar différents moyens :

- clef électronique- transpondeur contenu dans la

clef- télécommande infrarouge- code numérique à taper sur

un petit clavierNouveauté : les systèmes les

plus perfectionnés permettent decouper le moteur à distance entéléphonant ou à partir dumoment où la voiture est trop loinde vous !

- Alarme électronique : utilepour protéger l'habitacle et tout cequ'il contient, plusieurs systèmessont disponibles :

- Périmétrique, se déclenchelorsque quelqu'un touche une par-tie du véhicule (poignées de portespar exemple).

- Volumétrique, des ultrasonsdétectent la présence d'un corpsétranger et mobile à l'intérieur dela voiture ou dans son environne-ment proche (cela peut entraînerdes déclenchements intempestifs).

- Anti-soulèvement, sedéclenche dès que le véhiculechange de niveau par rapport ausol. Alarme pour cabriolet : un sys-tème d'hyperfréquences permet dedétecter les intrusions tout en limi-tant les déclenchements non perti-nents.

Systèmes mécaniques : pourles petits budgets, des systèmes àla fois dissuasifs et efficaces per-

mettent de bloquer desorganes essentiels de la

voiture : volant, frein àmain, pédales.

GROUPE VOLKSWAGEN EN 2011

Des résultatspositifs

Le géant allemand del ' a u t o m o b i l e ,

V o l k s w a g e n ,annonce que sa masse salariale a atteint les 500 000 personnes en 2011. 28 000

emplois créés : 7000 en Allemagne, 11 000 en Europe et 10 000 à travers lemonde (principalement en Chine, Inde et Etats-Unis).

Et plus de 100 000 nouveaux employés grâce à l'intégration de nou-velles sociétés, dont Porsche Holding Salzburg (20 000 employés) et

MAN (50 000 employés). Voici les bons chiffres de Volkswagenpour l'année 2011, qui annonce avoir atteint la barre des 500

000 employés, alors que l'entreprise en comptait 399 000à la fin 2010. A noter que l'Allemagne représente à

elle seule 220 000 employés. En marge de seschiffres, le groupe Volkswagen devrait prochai-

nement annoncer ses résultats pour l'an-née 2011. Pour rappel, entre janvier et

novembre 2011, Volkswagen avaitdéjà livré 4,69 millions de véhi-

cules à travers le monde,soit une augmentation

de 12,4% par rap-port à 2010.

BON À SAVOIR

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tos

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsMercredi 11 janvier 2012 - PAGE12 Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE13

FOOTBALL / BOUALEM LAROUM (DTN/FAF) À LA RADIO NATIONALE : LIASSINE CADAMURO-BENTAIBA AU SITE DU REAL SOCIEDAD :

«Œuvrer à l’uniformisation du style de jeu des équipes U15, 17 et 20»

«Je voudrai d'abord direque le rôle de la DTN n'est pasde garantir, dans l'immédiat, laréalisation de bons résultats,mais de tracer notamment unprogramme sur trois cyclesolympiques (2012-2024) quimènera les différenteséquipes et sélections natio-nales à évoluer avec le mêmestyle et philosophie de jeu», adéclaré Laroum lors d'uneémission de la Radio nationa-le.

«Actuellement, chaqueentraîneur travaille à sa façon.Le système de jeu des U15,U17 et U20, est complètementdifférent. Un joueur des U20,par exemple, habitué à évo-luer avec trois défenseurs,éprouve des difficultés pours'adapter avec une défense à4 en seniors.

Dans ce cas, on ne peuxpas attendre qu'il soit perfor-mant», a expliqué Laroum.

Les bons résultats peuventêtre réalisés selon «les cir-constances» ou grâce à une«génération brillante de foot-balleurs», mais la DTN veutmettre en place un systèmecapable de renouvelerconstamment le réservoir desjeunes talents. «Ce projets'inscrira dans le temps et ne

sera pas ébranlé même encas de changements des res-ponsables techniques.

Avec Laroum ou un autreDTN, la route sera bien bali-sée et les choses continuerontà bien fonctionner suivant lastratégie arrêtée», a-t-il sou-haité.

Laroum (52 ans),conseiller en sport, diplômé del'ISTS, officier de l'éducationde la Confédération africaine(CAF), instructeur (FifaNational), et enseignant àl'INFS/STS de Dély Ibrahim,avait assuré l'intérim de ladirection technique nationaledepuis mars 2011.

«Nous avons fait unconstat complet sur tous lesaspects liés au développe-ment du football algérien.Notre cible c'est les jeunesentre 10 et 12 ans.

Notre projet vise à adapternotre football avec lesméthodes modernes dedétection et de prise en char-ge des jeunes talents, tout engardant la spécificité du foot-ball algérien», a expliqué ledirecteur technique national.

«L'objectif n'est pas debâtir une équipe de jeunes quiréalise de bons résultats dansune période limitée pour se

retrouver sans relève justeaprès. Nous voulons avoir unegénération de footballeurs dedifférents âges, ayant acquisune formation uniforme», a-t-ilprécisé.

«Trois départementsseront créés»

La direction techniquenationale devra s'appuyer surtrois «directions spécifiques»qui auront des missions biendéfinies.

«Il y aura le départementdes équipes nationales, undeuxième qui s'occupera de laformation des entraîneurs, etle troisième prendra en chargeles équipes U15 qui ontbesoin d'un «traitement spé-cial», vu l'absence de compé-

tition pour cette catégorie», arévélé Laroum.

Les écoles de footballauront une place privilégiéedans la nouvelle stratégie dedéveloppement adopté par laDTN.

«Nous avons une régioncomme Batna qui compte pasmoins de 88 écoles de footballencadrant 2 000 jeunesjoueurs, cela est très intéres-sant.

Nous avons 9 régions et siles choses évoluent dans lemême sens, nous aurons 18000 footballeurs, et c'est exac-tement ce que nous recher-chons à atteindre, pour enta-mer un programme de forma-tion selon les normes interna-tionales en la matière», a faitsavoir Laroum.

Le système de compétitiondes jeunes ne sera pas établid'une manière «standard»,mais «obéira aux exigencesde la formation», selon le nou-veau DTN.

«Le système de compéti-tion sera défini en fonction del'âge et la morphologie desenfants. Il y aura ceux qui pra-

tiqueront le football à cinq,d'autres le football à 7 oumême à neuf, c'est selon lesexigences de la formation», a-t-il expliqué.

Par ailleurs, la formationdes encadreurs constitue l'undes très importants facteurs àmême de permettre la réussitede ce processus qui seralancé par la direction tech-nique nationale.

Un programme «riche,court et efficace» est au menudes entraîneurs des U17 desclubs des Ligues profession-nelles 1 et 2 invités, samedi, àprendre part à un mini-stagede trois jours au centre tech-nique de Sidi Moussa.

«Durant ce rendez-vous,nous allons enseigner auxentraîneurs en question lesprincipes de notre nouvelleméthodologie de travail, enattendant de faire de mêmepour les entraîneurs desU20», a conclu le DTN, enassurant que «les portes sontouvertes à toutes les compé-tences capables de servir lefootball national dans uncadre organisé».

La direction technique nationale (DTN),compte «uniformiser le style et la philosophiede jeu» des différentes équipes de jeunes (U15,U17 et 20), selon Boualem Laroum, fraîchementconfirmé dans son poste de directeur techniquenational, par la Fédération algérienne de foot-ball (FAF).

USM ALGER

Elias Teguelmint libéré et indemnisé

Le milieu de terrain franco-algérien de l'USM Alger, EliasTeguelmint, a trouvé unaccord avec les dirigeants duclub pour résilier son contrat àl'amiable, en percevant desindemnités financières, a-t-onappris auprès de la directiondu club algérois.

Le joueur a été reçu lundipar le directeur général del'USMA, Mouldi Aïssaoui, etles deux parties sont parve-nues à un accord au termeduquel le natif de Marseille(France) a pu récupérer sonbon de sortie, tout en bénéfi-ciant d'une indemnité financière pour avoir été libéré avant la finde son bail, a précisé la même source.

Teguelmint avait rejoint l'USMA lors de l'intersaison, surrecommandation de l'entraîneur français Hervé Renard, qui diri-geait, à l'époque, la barre technique des Rouge et Noir de la capi-tale.Le départ de Renard, en milieu de la phase aller vers lasélection de la Zambie, a joué un mauvais tour à Teguelmint quin'a pas pu convaincre le nouvel entraîneur du club algérois, leFrançais Didier Ollé-Nicolle, d'où la décision de ce dernier de lemettre sur la liste des libérés.

Il s'agit du deuxième joueur qui quitte l'USMA durant l'actuelletrêve hivernale après Farid Bellabas, lui aussi ne faisant pas par-tie des plans de l'entraîneur de la formation de Soustara.

Un troisième joueur de l'USMA pourrait connaître le même sortque Teguelmint et Belabbes, à savoir Diamoutiné.

Le joueur malien, même s'il participe actuellement au stage deson équipe à Sousse (Tunisie), pourrait être prêté à un autre clubsi les dirigeants usmistes parviennent à engager un attaquantétranger, avait indiqué la direction du club.

King Osanga (21 ans), un attaquant nigérian évoluant à l'ESSahel, a rejoint le groupe usmiste à Sousse depuis deux jourspour y subir des tests.

La direction usmiste fait du renforcement de la ligne offensivede son équipe une priorité, avait indiqué son directeur général,Mouldi Aïssaoui, rappelle-t-on.

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Les mesures de lutte contre les matchs truqués lancéesLa Fifa a annoncé hier une

série de mesures pour luttercontre les matchs truqués,prévoyant notamment de faireappel à Interpol et d'instaurerdes programmes de protectionpour les informateurs dénon-çant ces pratiques.

«Le football fait actuelle-ment face à des difficultéssans précédent concernantles matchs arrangés, dont leseffets sont ressentis à l'échellenationale, régionale et interna-tionale», a précisé laFédération internationale defootball.

Ces pratiques criminelles«endommagent l'intégrité dela Fifa et la réputation desorganisations dirigeantes dufootball», a souligné l'organis-

me, qui a fait face l'année der-nière à des scandales de cor-ruption sans précédent. «Laplus grande menace provientaujourd'hui de criminels inter-nationaux qui conspirent etréussissent parfois à manipu-ler des matchs internationauxde football», a poursuivi laFifa.

Afin de lutter contre cespratiques, liées aux paris spor-tifs illégaux, l'organisation veutmettre en place dès cetteannée un système d'alerteavancé permettant de détecteren amont des risques de tru-cage.

La Fifa fera ainsi appel àl'organisation policière interna-tionale Interpol, aux policesnationales ou à ses propres

moyens pour lutter contre lesmatchs arrangés. Cetteannée, l'organisation, dont lesiège est à Zurich, prévoit dedéployer ses enquêteurs enAsie, dans les Amériques etau Moyen-Orient.

Elle veut également mettreen place une amnistie, un pro-gramme de protection pour lessources révélant des matchstruqués et un numéro de télé-phone dédié permettant dedénoncer de façon anonymedes matchs arrangés.

La Fédération internationa-le veut aussi mettre en placeun programme de réhabilita-tion pour des joueurs, des res-ponsables ou des administra-teurs compromis dans cegenre de dossier.

CAN-2012

Le Burkina pourra jouer, la plaintede la Namibie rejetée

Le Burkina Faso pourra disputer la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2012) du 21 janvierau 12 février, après le rejet d'une réclamation de la Namibie concernant un joueur burkinabé, aannoncé hier la Confédération africaine de football (CAF). La Namibie, un des adversaires duBurkina Faso lors des qualifications, avait posé une réclamation concernant l'«éligibilité» ensélection burkinabé de Herve Zengué, né au Cameroun.

Déboutée à deux reprises par la CAF, la Namibie avait porté l'affaire devant le Tribunal arbi-tral du sport, à Lausanne. Le TAS a également rejeté l'appel de la Namibie, a indiqué la CAFsur son site internet. La Namibie devra de plus prendre en charge les frais juridiques en plusd’une amende de l’ordre de 5 000 francs suisses.

Le sélectionneur portugais du Burkina Faso, Paulo Duarte, avait écarté de sa liste pour laCAN, le défenseur d'origine camerounaise Hervé Zengué (Terek Groznyï/RUS). La Couped'Afrique des nations aura lieu au Gabon et en Guinée-Equatoriale du 21 janvier au 12 févrieret le Burkina Faso est dans le groupe B basé à Malabo avec comme adversaires la Côte-d'Ivoire, l'Angola et le Soudan.

«Être international avecl'Algérie me ravirait»

FC VALENCE

Feghouli fait mieux que Madjer Le milieu international

algérien du FC Valence(Liga espagnole de foot-ball), Sofiane Feghouli, abattu le record du nombrede buts inscrits par unAlgérien en championnatd'Espagne, que détenaitRabah Madjer.

Feghouli a réalisédimanche face à Villarreal(2-2), son troisième but dela saison (5 depuis son arri-vée en Espagne), faisantmieux que l'ancien interna-tional, Rabah Madjer, quiavait inscrit 4 buts avec leFC Valence, lors de laseconde moitié de la sai-son 1987-1988.

Avec 5 réalisations(deux inscrits lors de sonpassage à Almeria), l’an-cien Grenoblois est désor-mais le joueur algérienayant marqué le plus grandnombre de buts en Liga.Titularisé à neuf reprises

en onze apparitions cettesaison, l’international algé-rien est devenu une piècemaîtresse dans l'échiquierde l'entraîneur Unai Emery.

Sofiane Feghouli a étéconvoqué par le sélection-neur national, le BosnienVahid Halilhodzic, à l'occa-sion du match amical faceà la Tunisie (1-0), disputé le15 novembre dernier à

Blida. Le joueur n'avait paspris part à cette rencontreen raison d'une légèreblessure. Il a, néanmoins,disputé une mi-tempsdurant le match d’applica-tion livré le 15 novembreentre les joueurs de l’EN austade du 5-Juillet (Alger)improvisé suite à l’annula-tion de la joute amicaleAlgérie-Cameroun.

Les condoléances du CSA USMA à la famille Kezzal

Le président du CSA/USM Alger, Saïd Allik, les membres dubureau exécutif, l’encadrement technique et administratif et les ath-lètes, très affectés par le décès de Omar Kezzal, ancien président dela FAF, présentent à toute la famille du défunt leurs condoléances lesplus attristées et l’assurent en cette douloureuse circonstance de leurprofonde sympathie.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt sa sainte miséri-corde et l’accueillir en son vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

CABB ARRÉRIDJ

Entre crise financièreet retour parmi l’éliteAuteurs d’un très bon par-

cours, à l’aller, les Jaune et Noir,qui se démarquent par une avan-ce confortable de huit points surla surprise de la D2, laJS Saoura, maintiennent leurobjectif de départ, à savoir l’ac-cession en D1. Mais même si onne le dit pas assez clairement, leAhly vise, à vrai dire, le titre dechampion de Ligue 2.Malheureusement, les respon-sables du team sont pessimistesdepuis quelque temps, en raisonde la crise financière que traver-se l’équipe. Une crise justifiée oupas, personne ne sauraitrépondre à ce casse-tête chinoisqui est la conséquence logiqued’une politique sportive floue etambiguë, dictée par la tutelledepuis l’entame de cette nouvel-le expérience du professionnalis-me. En effet, le Ahly a encorebesoin d’énormément d’argentpour payer ses joueurs et sestechniciens plus particulière-ment.Lors de la rencontre duprésident du CA, DjamelMessaoudène, avec le chef del’exécutif, ce dernier avait promis

de débloquer dans un premiertemps une subvention de 900millions de centimes (DJS) auprofit du team pour y ajouter parla suite la somme de 1,1 milliardde centimes (APC, fonds dewilaya) avant la fin de ce mois.Cette grosse subvention pourraitêtre renforcée par la collecte dequelques directeurs exécutifs,auprès des entrepreneurs privés,selon notre source.

Malgré l’absentéisme qui acaractérisé les deux premiersjours du regroupement à Alger(Bouchaoui, Mouflon d’or),Ifticène affiche un certain opti-misme quant à la phase retourdu championnat. Est-ce réelle-ment ce qu’il pense ou est-ceune simple politique de façadeface à l’activité de quelquesjoueurs qualifiés de «super-joueurs» ?

Le Ahly se contentera de dis-puter deux matchs amicaux.D’abord aujourd’hui contreKhemis El-Khechna puis jeudiface au club de la ville desOranges (le WA Boufarik).

S. Ammara

COMMUNIQUÉDjezzy sponsor officiel des sextuples

champions d’Afrique de handballDjezzy sponsor officiel de la petite balle,

quoi de plus naturel quand le premier opéra-teur s’engage auprès de l’une des plusgrandes équipes africaines de handball. Noschampions de la petite balle, 6 fois championsd’Afrique, excusez du peu, qui participent auMaroc au Championnat d’Afrique des nationsde handball qui a débuté le 10 janvier et qui seterminera le 21 du même mois.

Sponsor officiel de l’équipe nationale, maisaussi de la Fédération algérienne de handballdont il est le partenaire pour une durée de deuxans, Djezzy s’implique à fond dans la sphèredu handball qui a donné ses lettres de gloire ausport national avec la génération desLamdjadani et Amara avec celle d’aujourd’hui :

Daoud, Berkous et tous les autres qui visentune première place au Maroc. On peut leurfaire confiance tant leur talent est porteur depromesses.

Avec le soutien actif du leader de la télé-phonie mobile, nul doute que le monde duhandball verra son assise financière confortéetout en réalisant ses objectifs de performanceet de prise en charge des jeunes talents.

Rappelons que Djezzy a été le premiersponsor de l’équipe nationale de football et dela FAF durant de longues années et qu’il sou-tient toujours 3 grand clubs algériens : leMouloudia d’Alger, l’USM d’Alger et l’Ententede Sétif.

L’Algérie Eich

CR BELOUIZDAD

Les deux Ivoiriens non retenus

Les deux joueurs ivoiriens,Pascal Colon et Nobli DieContane, mis à l'essai par lestaff technique du CRBelouizdad lors du stage quise déroule actuellement àTunis, n'ont pas été retenus, a-t-on appris hier auprès de ladirection du club algérois.L'entraîneur, Djamel Menad,«n'a même pas jugé utile defaire participer les deuxjoueurs au match amical quis'est déroulé lundi face à la

formation de Hammam Lif (vic-toire 2-1)», après s'être renducompte, lors des premièresséances d'entraînement duregroupement, que leur niveauest «très limité», a précisé lamême source. Le CRB, enquête de renfort de qualité aucours de l'actuelle période destransferts d'hiver, notammentau niveau de son secteuroffensif, a enregistré, jusque-là, l'arrivée d'un seul joueur, enl'occurrence le Franco-

Algérien Fayçal Oudira. Côtédéparts, le club s'est séparéde trois attaquants, à savoirRamzi Bourekba, parti àNedjrane (Arabie saoudite),Brahim Boushaba, libéré auprofit du MC Oran, ainsi que leGhanéen Dine Chérif. Lesgars de Laâqiba devaient dis-puter hier, en fin d'après-midi,un deuxième match amicaldans le cadre de leur stage deTunis, et ce, face à la forma-tion de Ben Khellad.

Le stage de Marrakech sepoursuit pour le club d’El-Hamri. Un regroupement qui aété marqué par de nom-breuses interférences ayantirrité le coach mouloudéen,Mohamed Henkouche. C’estle cas de l’affaire YoussefBelaïli, dont le père ne cessede harceler la direction du clubpour le transférer dès ce mer-cato hivernal dans un autreclub, en Algérie ou à l’étran-ger.

Les problèmes, le techni-cien mascaréen en a connud’autres avec l’arrivée tardivedes joueurs boycotteurs (El-Bahari, Benatia, Tahar etBoussaâda), mais aussi desnouvelles recrues, à l’imagede Brahim Boushaba (CRB) etle Burkinabé Salido Sandago.Ces joueurs ont rejointMarrakech accompagnés parle manager général HaddouMoulay. Quant à Kab (MCEE)

et Abdeli (USMBA), ils atten-dent d’être réglés avant de ral-lier le Maroc. De leur côté,Ouasti, Chaib et Mezair sontpassés à la DJSWO pourrécupérer les chèques repré-sentant leurs arriérés nonpayés par l’ASMO.

C. K.

MC ORAN

Henkouche nedécolère pas

Mohamed Henkouche.

Boualem Laroum.

Le défenseur algé-rien du Real Sociedad(Liga espagnole defootball), LiassineCadamuro-Bentaiba,s'est dit ravi au cas où ilrecevrait une convoca-tion de la sélectionnationale en vue desprochaines échéances,dans une interviewaccordée hier au siteofficiel du club.

«Halilhodzic est venupour me voir en direct. Etreinternational avec l’Algérieme ravirai, j’en ai beaucoupparlé avec ma famille etêtre un Fennec est monsouhait. Je donnerai toutpour qu’il me convoque», aaffirmé Cadamuro, dont lavenue chez les Verts estimminente. Le sélection-neur national, le BosnienVahid Halilhodzic, a super-visé samedi LiassineCadamuro-Bentaiba, lors

du match de championnat(18e journée) face àOsasuna (0-0), en vued'une éventuelle convoca-tion pour les prochaineséchéances africaines, aaffirmé la Fédération algé-rienne de football (FAF).

A l'issue de la ren-contre, le coach nationals'est entretenu avec le laté-

ral droit algérien, âgé de 23ans. Liassine Bentaiba-Cadamuro, formé au FCSochaux, pourrait êtreconvoqué pour le matchaller face à la Gambie,prévu le 29 février à Banjul,pour le compte du 2e tourdes éliminatoires de laCoupe d'Afrique desnations CAN-2013.

SID-ALI YAHIA-CHÉRIF (FC ISTRES) :

«J'espère avoir une chance en sélection»

L'attaquant algérien du FC Istres (Ligue2 française), Sid-Ali Yahia-Chérif, a fait partde son souhait de porter le maillot nationalet d'être convoqué par le sélectionneuralgérien pour le prochain stage en vue desprochaines échéances africaines.

Pour sa première saison professionnel-le, l'Algérien du FC Istres a rempli soncontrat avec son club en marquant dix butsdans la première partie du championnat (6en Ligue 2 et 4 en Coupe de France). L'ex-Koubéen n'entend pas s'arrêter là. Il veutd'abord dépasser le nombre de buts qu’ils'est fixé en début d'exercice, à savoir onzeréalisations et aider son club à assurer lemaintien et, pourquoi pas, aller le plus loinpossible en Coupe de France. «C'est tou-jours un plaisir de marquer des buts. Pourun attaquant, ça fait gagner en confiance.Je voudrai honorer mon contrat et contri-buer au succès de mon équipe. Après, vousvenez de me l’apprendre, je ne savais pasque j’étais le deuxième meilleur buteur algé-rien évoluant en Europe. Franchement, jesuis fier de cette performance», a déclaré

Yahia-Chérif à la presse locale. Evoquantson désir d'intégrer la sélection nationalequi souffre justement du manque d’atta-quants efficaces, Yahia-Chérif s'est dit trèsenthousiaste à l'idée de porter le maillotnational. «Je suis en réussite et comme jel'ai toujours dit, je souhaite avoir une chan-ce en sélection. Après, ce n’est pas unefixation, le coach Halilhodzic est en train desuivre les performances des joueurs et j’es-père un jour postuler à une place en équipenationale», a-t-il conclu.

Liassine Cadamuro-Bentaiba.

Sofiane Feghouli.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE14

FOOTBALL HANDBALLDÉSIGNÉ BALLON D'OR FIFA POUR LA TROISIÈME FOIS

CONSÉCUTIVE

Messi, la symphonieinachevée

Le défi de Lionel Messipour la suite de sa carriè-re tient en un mot.Epanoui et étincelantavec le FC Barcelone, ledésormais triple Ballond'Or affiche un visagebien différent avec sonéquipe nationale. C'est làqu'il peut prendre uneautre dimension. Mais cene n'est pas si simple.

Lionel Messi n'avait pasbesoin de ça, mais son troisiè-me Ballon d'Or, lundi, le rap-proche un peu plus des plusgrands joueurs de l'histoire.Vain débat que celui quiconsiste à vouloir savoir qui estle plus grand. Les époques, lesstyles et les postes rendenttoute comparaison hasardeusepar nature. En revanche, onpeut s'interroger sur ce que lephénomène argentin peutencore accomplir pour prendreune dimension encore supé-rieure. Avec le FC Barcelone, ila déjà tout fait et tout gagné.Ce n'est probablement pas fini,mais ce qu'il a déjà réussi estextraordinaire. S'il doit chercherun terrain d'exploration, c'estau pays que Messi le trouvera.Son grand défi de demain,c'est l'équipe d'Argentine.

La spécificité de LionelMessi, l'anomalie, pourrait-ondire, tient dans la faiblesse deses résultats avec la sélectionet sa faible influence sur celle-ci. Si on le compare avec lesgéants du passé, de Pelé àMaradona, de Cruyff à Platinien passant par Van Basten,toutes les grandes vedettes dufootball mondial ont réussi àdonner leur pleine mesureavec leur équipe nationale.Toutes, par leur talent, ontréussi à sublimer le collectif deleur équipe nationale et mêmeleurs coéquipiers. Pas Messi.Après deux Coupes du mondedécevantes en 2006 et 2010, leBarcelonais a touché le fondl'été dernier lors de la CopaAmerica que l'Argentine dispu-tait à domicile. Les gauchos

sont tombés dès les quarts definale face à l'Uruguay. Messi,lui, a cristallisé les critiques sursa personne. La presse ne l'apas ménagé et, fait impensablevu d'Europe et plus encore deCatalogne, il a été sifflé par lepublic.

L'étranger de BarceloneMessi n'est pas prophète

en son pays, qui voudrait voiren lui le nouveau Maradona.Mais les deux hommes n'ontrien en commun et le tripleBallon d'Or peine à faire siennecette équipe. «En fait, expliqueFrédéric Traïni dans la biogra-phie qu'il a consacré à LionelMessi, depuis son premiermatch international, Lionel estvictime d'un paradoxe. Adulédans sa ville d'adoption, c'estun étranger pour les siens.Malgré ses efforts, malgré sesdéclarations d'amour, malgrétout... aujourd'hui encore, chezlui, on l'accuse de tous lesmaux.» Conscient de cettelacune dans sa carrière, il veutmettre à profit la suite de sacarrière pour changer la donne.«Je veux obtenir des résultatsavec ma sélection, c'est trèsimportant pour moi», a-t-ilconfié lundi à Zurich.

Evidemment, dans cetteoptique, le Mondial 2014 pèse-ra lourd. Il ne s'agit pas degagner à tout prix la Coupe du

monde. Il y a trop de facteursqui entrent en ligne de compte.De très grands joueurs ne l'ontjamais gagnée. Mais au moinsMessi doit-il parvenir à s'expri-mer sur la scène internationalesous le maillot bleu et blanc.Parce que le contexte est tropparfait, le Messi du Barça nepourrait probablement jamais«s'exporter» en sélection. Maisla différence entre le Messi del'Argentine et celui de laCatalogne est trop béante pourdemeurer ainsi. Commentexplique-t-il cette situation ?Sans se dérober, mais sanss'auto-flageller non plus. «AvecBarcelone, je ne suis qu'unmembre parmi d'autres d'uncollectif qui gagne, explique-t-il.Je ne fais pas tout tout seul.Avec l'équipe d'Argentine, c'estpareil. Je ne détiens pas à moiseul les clés du problème, quel'on gagne ou que l'on perde.»Le Barça a tout ce qui manqueà l'Argentine, à commencer parcette cohérence collective quele défilé des sélectionneursdepuis cinq ans n'aide pas àconstruire.

L'enjeu, pour Messi, netient pas à la place qu'il pren-dra dans l'histoire de son sport.Ses titres multiples avecBarcelone, ses trois Ballonsd'Or et ses exploits répétés surle terrain suffisent déjà à l'ins-taller parmi les plus grands. Iln'a rien à prouver par rapport àses qualités de footballeur. Enrevanche, briller avecl'Argentine et faire brillerl'Argentine dans une Coupe dumonde démontrerait à la foisses qualités de leader et safaculté à transcender une équi-pe. Même quand il n'est passoutenu par le collectif si parfaitet si rodé du Barça, avec saphilosophie si bien ancrée. Iln'y a aucune raison de douteque Messi ne puisse pas êtreMessi en dehors du cocon bar-celonais. Mais c'est avecl'Argentine qu'il doit le montrerà tout le monde. Un défi à lamesure d'un triple Ballon d'Or.

OUVERTURE AUJOURD’HUI DE LA 20E ÉDITION DE LA CANMAROC-2012

Les Marocains entretiennentla cacophonie

Plus que quelquesheures avant le granddépart de la 20e CAN dehandball qu’organise leroyaume chérifien. Untournoi qui devrait livrerles noms des deux pays,un pour chaque catégo-rie de sexe (dames ethommes), qui représen-teront le continent afri-cain à Londres-2012.

L’arrivée des délégationsdans la capitale politique duMaroc, Rabat, se fait demanière graduelle. Des sélec-tions sont sur place depuisquelques jours et peaufinentleur préparation, tandis qued’autres, comme l’Algérie, nese sont présentées que 48heures avant le démarrage duchampionnat. A leur descented’avion, des surprises, beau-coup même, certainement pascelles qu’ils espéraient dansun pays qui se dit capabled’honorer tous ses engage-ments dans l’organisation descompétitions sportives de cecalibre, et même d’autres deniveau mondial.

C’est le cas de le dire pourles Algériens qui se sontretrouvés embarqués dansune situation inextricable. Lesgarçons, partis samedid’Alger, ont passé deux joursà Casablanca, dans l’hôtel quiabrite les handballeurs duGSP (ex-MCA), en stage auMaroc où les Pétroliers ser-vent de sparring-partners àcertaines sélections afri-caines, dont le Maroc. Cen’est qu’hier que les troupesde Salah Bouchekriou ont ral-l ié Rabat pour entameraujourd’hui l’épreuve conti-nentale avec un match devantl’invité de la CAHB, laquelle adécidé de changer une éniè-me fois le calendrier du tour-noi en raison des exigencesde Nessma TV, détentrice desdroits de retransmission de laCAN-2012, qui a ordonné àce que la salle Moulay-Abdallah n’abrite pas dematches comme initialement

prévu. La salle du complexede Rabat n’abritera que lacérémonie d’ouverture, ce soir(20h30), et le match desdames Cameroun-RD Congo.

Le reste des matches sejouera dans les deux autressalles (Ibn Yacine et Salé).

Pour les filles de MouradAït Ouarab, arrivées lundiaprès-midi à Rabat, elles ontdû attendre de longuesheures dans le hall du centred’hébergement qui leur a étéproposé. C’est à jusqu’à 2h,hier matin, que les coéqui-pières de Nassima Dob ont dûattendre avant de prendre lesclés de leurs chambres dansun autre établissement.

Comme si les Marocainsn’étaient pas avisés du dérou-lement d’une telle manifesta-tion sur leur sol, les tracasdes athlètes étaient légion.

Ceux-ci ont commencé parles accréditations et se sontpoursuivis avec le programmed’entraînement que le comitélocal ne semblait pas maîtri-ser. Les envoyés spéciaux dela presse africaine et interna-tionale n’ont, pour leur part,bénéficié d’aucun privilège.Pour l’accréditation, il faut êtredomicilié à l’hôtel Oumlil, rete-

nu pour l’hébergement desjournalistes, sinon pas ques-tion de recevoir le badge.

C’est le seul moyen debénéficier des services inhé-rents à l’accomplissement deleur mission (wifi, infos, etc.).

M. B.

SÉNÉGALAccord trouvé avec

la Confédération africaineLe président de la

Fédération sénégalaise dehandball (FSH), Seydou Diouf,a trouvé un accord avec laConfédération africaine dehandball (CAHB), qui a accep-té de revenir sur sa décisiond’exclusion et de permettre auxsélections nationales de partici-per aux 20e championnatd’Afrique des nations, prévu auMaroc du 10 au 21 janvier, arapporté l'agence sénégalaiseAPS.

«La CAHB a accepté derevenir sur sa décision d’exclu-re nos sélections féminine etmasculine des championnatsd’Afrique», précise un commu-niqué de la FSH, ajoutant quela décision a été prise à la suited’une rencontre entre Diouf etles dirigeants de la CAHB auMaroc.

A l’issue de la rencontre, leprésident de la FSH a pris desengagements allant dans lesens d’amener les clubs séné-galais à éponger leurs dettes, aajouté la même source.

L'instance africaine de hand-ball avait invité la fédération auremboursement immédiat desdettes, «faute de quoi, voséquipes nationales ne pourrontpas prendre part au champion-nat d’Afrique des nations». Lesdeux clubs sénégalais, l’USGorée chez les hommes et lesSaltigués chez les dames quiont pris aux championnatsd’Afrique des clubs, devronts'acquitter de la somme de huitmillions de francs CFA auprèsde la CAHB.

Le Sénégal a été réadmisdans la famille du handball afri-cain en 2010 après avoir purgéune peine de quatre ans due àdes arriérés de paiement.

Au championnat d'Afriquedes nations CAN-2012, leSénégal (messieurs) évolueradans le groupe A aux côtés dela Tunisie, Maroc, Gabon,Congo et la RD Congo. Quantà l'équipe sénégalaise fémini-ne, elle a hérité du groupe Bavec l'Algérie, le Maroc, laTunisie et le Congo.

Tahar Labane.

Programme d’aujourd’hui (en heure algérienne)

MessieursGroupe BEgypte-Cameroun (14h-salle Ibn-Yacine) Algérie-Burkina-Faso (16h-salleIbn-Yacine) Angola -Côte d'Ivoire (14h-salleSalé) Groupe ARD Congo-Sénégal (12h-salle deSalé)Tunisie-Gabon (18h-salle Ibn-Yacine)Maroc-Congo (21h30-salle Ibn-Yacine).

DamesGroupe ACôte d’Ivoire-Egypte (12h-salleIbn-Yacine)Cameroun-RD Congo (16h-com-plexe Moulay-Abdallah)Groupe BTunisie-Algérie (14h-salle deSalé)Sénégal-Maroc (18h-salle deSalé).

Thierry Henry, qui a joué les 20 der-nières minutes du match pour son retouravec le club de son cœ ur Arsenal, a inscritle but de la victoire contre Leeds (1-0),«comme dans un rêve» selon ArsèneWenger, lundi soir, en 32es de finale de laCoupe d'Angleterre. «Je revenais juste desvacances au Mexique il y a 15 jours, je nepensais pas que j'allais encore jouer pourArsenal et marquer le but de la victoire», aréagi Henry sur la chaîne ESPN. Le contede fée continue de s'écrire pour ThierryHenry. 1 769 jours après son derniermatch avec Arsenal, le 7 mars 2007 (1-1)face au PSV Eindhoven en Ligue deschampions, le Français a fait un retourincroyable pour les Gunners en inscrivantle but vainqueur face à Leeds. «Il était déjàune légende ici et il a ajouté un petitquelque chose à sa propre histoire, a réagiWenger. C'était un peu comme un rêveparce qu'il s'agit du genre d'histoire quevous raconteriez aux jeunes.

Malheureusement, ça n'arrive pas souventdans notre sport, mais parfois ça arrive!»

Henry reste pourtant modeste. «J'avaisdes sensations extraordinaires après avoirmarqué le but. J'ai rejoint le club commesupporteur. Je voulais juste revenir et aiderl'équipe. Puis, j'ai terminé comme l'hommedu match. Ce n'était pas mon plan dedevenir un héros!», a encore dit le buteur.

«Affûté»Parti s'échauffer à la 47e minute, Henry,

qui avait joué 370 matches et marqué 226fois pour Arsenal lors de sa première car-rière dans le club du nord de Londres, estentré en jeu à la 68e minute dans uneambiance incroyable. Et a la 78e minute,sur un ballon de Song, il a ouvert son pieddroit pour donner la victoire à son équipe,dans son style si caractéristique. Les sup-porteurs ont vécu un vrai rêve éveillé. «Jeme souviendrai toujours de cette nuit. AvecArsenal, il se passe toujours quelque

chose pour moi», a conclu Henry. Jusque-là pourtant, et malgré la présence deSong, Arteta, Ramsey, Koscielny ouArshavin d'entrée aux côtés de jeunesjoueurs comme Oxlade-Chamberlain,Miquel ou Coquelin, Arsenal avait produitune performance très moyenne, surtout enpremière période. Si les Gunners ont suun peu élever leur niveau de jeu après lapause avec des grosses occasions pourArteta (54e), Arshavin (55e) et Oxlade-Chamberlain (63e), l'entrée d'Henry a toutchangé. Prêté par son club des New YorkRed Bulls pour les deux prochains mois, ila démarré de la plus belle des manières sadeuxième carrière à Arsenal et a écrit unenouvelle page de l'histoire du club.

«A l'entraînement, j'ai déjà constatéqu'il était affûté. Et je ne l'aurais pas faitentrer s'il n'était pas prêt. Car, ce seraitinjuste», a conclu Wenger ajoutant queHenry «pouvait être dangereux dès sonentrée sur le terrain».

COUPE D'ANGLETERRE

Henry le héros qualifie Arsenalcomme dans un rêve

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Culture Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

Abandonnée par sa mèrele jour de sa naissancedans le désert algérien,

Shamsa est élevée par des Sœurs.Après de brillantes études, Shamsaexerce le métier de journaliste àAlger. Les années de terrorisme lapoussent à l’exil. Elle atterrit àMontpellier où elle rencontrel’amour de sa vie. Il s’appelle Léo etc’est un mordu de navigation.

Léo possède un beau voilierbaptisé Vent de sable. Les deuxamoureux s’offrent souvent desvirées aux quatre coins du monde àbord du bateau. Lors d’un voyageen solo à bord du Vent de sable,Léo disparaît. Son voilier est décou-vert vide à la dérive au large du golfde Squillace, au sud de l’Italie. Léoa-t-il été enlevé ? Est-il tombé acci-

dentellement à l’eau ? Est-il tou-jours en vie ? Tous les effortsdéployés par la police sont infruc-tueux. Pour en avoir le cœur net, lafille du désert prend la mer seule,sur la trace de son compagnon.

C’est à Mahdia, ville côtière deTunisie, que le mystère connaîtrason épilogue. Malika Mokeddem estnée en 1949 à Kenadsa et vit àMontpellier. Elle est l’auteur, entreautres, de l’Interdite (1993), Desrêves et des assassins (1995), Leshommes qui marchent (1997), Latranse des insoumis (2003), Meshommes (2005) et Je dois tout à tonoubli (2008).

SabrinalLa désirante de Malika

Mokeddem, Casbah Editions,2011, 600 DA

GALERIE ART 4 YOU (17, RUE HOCINE-BELADJEL, ALGER- CENTRE)Jusqu’au 31 janvier : Exposition de l’artisteAbdennour Bouderbala.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI)• Du 3 décembre 2011 au 3 février 2012 : 3e Festival international d’art contemporain

d’Alger.• Samedi 14 janvier :A 16h : Conférence autour du thème «L’histoire dela musique contemporaine», animée par PierreAlbert Castanet.A 18h : récital lyrique pour voix et piano(Marseille), avec Elisabeth Grard : soprano, etNathalie Negro : pianiste.

CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER• Mercredi 11 janvier :A 18h : Soirée «Bejaia Doc» avec la projectiondes films Uzzu de Sonia Ahnou, Heureusementque le temps passe de Ferhat Mouhali, J’ai habitél’absence deux fois» de Drifa Mezener et Où estFanon ? de Yacine Hirèche, en présence des réali-sateurs.• Jeudi 12 janvier :A 14h 30 : Conférence-débat «Théodore Monod etses mythes sahariens» par la philosophe Anne-Catherine Benchelah et l’archéologue Maria Maka.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)• Vendredi 13 janvier à 10h : Représentationthéâtrale El-Assad wel hatab (Le lion et lebûcheron).Du 2 au 14 janvier 2012 : Projection du filmindou Mughale Azam à 14h, 17h et 20h. Sauf le14 janvier où il n’y aura qu’une séance à 20h.• Samedi 14 janvier 2012 à 18h : Représenta-tion théâtrale intitulée Jeu de mariage. Mise en scène Azri et Belkaid(Théâtre régional d’Oran).

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)• Samedi 14 janvier 2012 à 10h : Représenta-tion théâtrale El-Assad wel hatab» (Le lion et lebûcheron).

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)• Samedi 14 janvier à 10h : Jeux éducatifs etdivertissants intitulés «Fi beytouna hayatouna»par la troupe Thoulathi el-basma de Tipasa.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jeudi 12 janvier à 16h30 : Animation pourenfants avec Didi Hamdane et Tata Hiba.Concert de Samir El-Assimi (à l’occasion deYennayer).

MAISON DE LA CULTURE ABDELKADER-

ALLOULA (TLEMCEN)• Jusqu’au 20 janvier : Exposition sur lethéâtre (photos, affiches, costumes, etc.).

SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH(EL MADANIA, ALGER)• Du 1er au 31 janvier 2012 : Film Very bad copsà 13h, 15h et 18h.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)• Du 12 au 14 janvier : Journées du film jorda-nien• Jeudi 12 janvier à 17h30 : Bahia etMahmoud de Zayd Abou Hamdane (courtmétrage) et Villes transit de Mohamed Hachki(long métrage).• Vendredi 13 janvier à 17h30 : Mawt moula-kim (La mort d’un boxeur) de Naji Abou Nouar(CM) et Chraksa (Cherkess) de MahieddineKandour (LM)• Samedi 14 janvier à 17h30 : Kaâb aâli(Talon aiguille) de Fadi Hadad (CM) et CaptanAbou Raed de Amine Metalka (LM).

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 31 janvier 2012 : 4e Salon d’autom-ne des arts plastiques (à la galerie Baya).

INSTITUT CERVANTES D’ALGER (RUE KHE-

LIFA-BOUKHALFA, ALGER)• Jusqu’au 15 janvier 2012 : Exposition «AlfarMudéjar XXIe siècle», des travaux réaliséesdans l’atelier du céramiste Fernando Malo pourla restauration du patrimoine artistique.

LIRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE ÉMIR-ABDELKADER, ALGER-CENTRE)• Samedi 14 janvier 2012 à 14h : MalikaMokeddem signera son ouvrage La Désiranteédité chez Casbah Editions.

AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDI DE LARADIO ALGÉRIENNE (21, BOULEVARD DESMARTYRS, ALGER)• Jeudi 19 janvier à 19h30 : Concert demusique andalouse par Lila Borsali.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA• Samedi 14 janvier à 14h : Le journaliste etauteur de l’essai Encre rouge, Ahmed Ancer,animera un café littéraire au théâtre régionalMalek-Bouguermouh de Bejaïa. Un cartoone-vent (animation par des dessins) sera assurépar le jeune caricaturiste Ghilas Aïnouche.Cette séance sera ponctuée par des lecturespoétiques évoquant la période tragique vécuepar la presse.

Le coup de bill’art du Soir

Inch’Allah dans six moisC’est un artisan qui n’a pas

voulu déménager vers «Le villagedes artisans» de Riadh El-Feth,car pour lui, «sortir» de la Casbahc’est comme un poisson hors del’eau. Ainsi, c’est dans son atelierà la Casbah d’Alger qu’il reçoit lavisite d’un prêtre français qui fai-sait du tourisme dans la vieillecitadelle. «Le touriste» est subju-gué par la beauté d’un meuble etveut l’acheter.

Le vieil artisan lui explique quec’est un travail fait sur commandepour un autre client.

- «Pourriez-vous faire le mêmetravail pour moi ?» demande leprêtre chrétien.

- Oui, mais comme je fait tout àla main et que j’ai d’autres com-mandes, ça prendra beaucoupde temps, environ six mois,incha’Allah», lui répond l’artisanmusulman.

«Je suis d’accord, je revien-drais dans six mois. Combien çacoûte ?»

Le Français est d’accord pourle prix demandé. Il sort de sapoche un petit calendrier et s’ap-proche de l’artisan.

«Donc, je reviendrai le 15 maiprochain. Dites-moi, s’il vous plaît,à quelle heure je dois venirprendre le meuble?» Ils se met-tent d’accord pour un rendez-voussix mois plus tard, un 15 mai, à16h.

L’artisan algérien a terminé sontravail une semaine avant la datedu 15 mai. Il range dans un coin lemeuble. Voilà, c’est le jour J. Il nereste que dix minutes avant le ren-dez-vous avec le Français. L’arti-san pose le meuble sur une tableet se met à essuyer la poussièrequi s’est accumulée dessusdurant la semaine. Il jette unregard sur l’horloge. Il est 16h pile.Il regarde vers l’entrée de l’atelier.Le prêtre souriant vient de franchirle seuil de la porte.

L’heure, c’est l’heure ! K. B.

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LA DÉSIRANTE DE MALIKA MOKEDDEM

Vent de sablePar Kader Bakou

RECUEIL DE BOUKALATE RÉUNIES PAR MME BELHAMISSI FARIDA

Beauté du patrimoineAncré dans les traditions

culturelles algériennes,les boukalate, que la

majorité désigne par une sorte desouhaits qui ressembleraient à desdictons arabes, sont connues pourêtre largement pratiquées dans l’Al-gérois. Mais pas seulement,puisque plusieurs régions de l’Ora-nie (Tlemcen ou Mostaganem,entre autres régions) pratiquent ce«divertissement culturel» de la bou-kala. Fervente admiratrice des bou-kalate, Mme Belhamissi Farida adécidé d’en rassembler quelques-unes dans un recueil qui vient deparaître en ce début d’année chezles éditions El-Adib. Il s’agit pourl’auteur de préserver cette traditionen prenant soin de retranscrire lesinnombrable boukalate. «Ce sontdes poésies anciennes que j’airecueillies depuis plusieurs années,auprès de ma mère, mes tantes etbien d’autres personnes et que j’airegroupées dans ce recueil. Lesboukalate sont un patrimoine cultu-rel que nous devons préserver»,

dira Mme Belhamissi. Au total, 163boukalate sont réunies dans celivre proposé aux lecteurs(trices)qui pourront animer leurs soiréesen jouant à la boukala. Même si denos jours le rituel de la boukala aperdu de son attrait puisque le ritueln’est pas respecté, on se contente

de penser à la personne à qui ondédie la boukala, ou alors à nouerun vêtement et à lire la boukala ententant de la déchiffrer. Avant, lerituel était beaucoup plus complexeet donc pour les anciens qui yjouaient, la boukala avait plus dechance de se révéler exacte.

Pour certaines adeptes, à l’origi-ne «le mot boukala désigne unvase d'argile, qui constituait l'objetprincipal du rituel. On le remplissaitd'eau et on y jetait un bijou enargent dans le but d'y attirer undjinn (une créature dotée de pou-voirs surnaturels). Puis, on faisaitpasser le vase aux femmes dési-reuses de participer au rituel afinque chacune d'elles y dépose unefève qu'elle avait marquée pourpouvoir être identifiée lors du tirageau sort. Enfin, on couvrait le vase eton procédait aux fumigations, pré-parées avec du benjoin, des feuillesde henné, quelques gouttes d'huiled'olive, des effilures de vêtementsd'une femme non mariée et despetits morceaux de bois prélevés

sur sept portes différentes. Chaque«ingrédient» avait son importance».Pour d’autres, les boukalate sontdes sortes de pensées «philoso-phiques», avec pour principe demettre dans une sorte de récipientles bagues de toutes les personnesprésentes et ensuite quelqu'un metsa main dans le récipient et en sortune bague, sa propriétaire donneun chiffre à la personne qui a lesboukalate afin qu'elle lui lise saboukala et toutes tentent de ladéchiffrer. Quelles que soient lespratiques de la boukala, elle conti-nue d’animer les soirées de Rama-dan, ou de fête ou bien même dessoirées de détente, en généralentre femmes, qui récitent l’uneaprès l’autre les boukalate au sens«magique et divinatoire».

Des vers que l’on peut lire dansle recueil de Mme Belhamissi, quiparlent d’amour, de séparation,d’union, de souhaits... Le recueilest disponible dans les librairies àOran.

Amel Bentolba

La désirante, dernière publication de MalikaMokeddem, est un roman plein d’action,de suspenseet de rebondissements.

Le Soird’Algérie Monde Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE16

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Uneperspective que le diplomate irakien,sûr de lui, a totalement éloignée lorsde son intervention au forum du quo-tidien Echaâb, reconnaissant quecela participait d’«une stratégie desAméricains de concert avec les paysoccidentaux mais aussi arabes,regrettera-t-il, dans la sillage duGMO».

Il dira, fort à propos, que le scé-nario libanais ou encore le plusrécent, celui du Soudan, ne pourrontêtre calqués sur l’Irak qui a, explique-ra-t-il, bien des particularités. Et latoute première de ces singularités,dira-t-il, est que l’Irakien, qu’il soitkurde, sunnite, chiite ou autre, se

sent et se définit d’abord commecitoyen irakien. Il étayera son propospar le fait que «le quart de la popula-tion du pays est mixte, puisque nom-breuses sont les familles de diversesconfessions et ethnies qui se lient parles liens sacrés du mariage», notam-ment entre sunnites et chiites. Et leprécédent kurde qui risque de fairedes émules parmi le reste de l’Irak ?Le conférencier se voudra optimiste,affirmant que l’option indépendantis-te, autrefois forte dans la région, esten déclinaison, laissant place à celled’un Etat fédéral, comme c’est le casprésentement. Et le cas syrien, paysqui risque de connaître le même sortau vu de l’évolution de la situation

avec l’intransigeance de certainspays, dont le frère et voisin qatari, àvouloir à tout prix internationaliser ?L’intervenant, même s’il se dit avectoute révolution pour peu qu’«elle soitl’émanation des peuples et menéepacifiquement», se positionne contretoute ingérence étrangère dans lacrise en Syrie. Il exprimera sa préfé-rence pour un dénouement dans lecadre de la Ligue arabe.

Cela dit, Son Excellence a inscritla presque-totalité de son interven-tion dans l’après-présence américai-ne dans le pays, après le retrait,récemment, des troupes américainesdans le cadre d’un pacte signé, dira-il, en 2008. Avec, reconnaîtra-t-il, unemultitude de défis à relever, dont prin-cipalement celui de faire de l’Irak unvéritable pays pivot de la région quiva avec sa position géostratégiqueaussi bien en termes de situationgéographique, puisque constituant

un canal sec entre l’Occident et leMoyen et Extrême-Orient, qued’atouts naturels et civilisationnels.Autrement dit, faire l’exact contrairede ce qu’a entrepris l’ancien régimequi, regrettera-t-il, a lapidé ces atoutsen provoquant plusieurs guerresinutiles qui, plus est, avec des paysvoisins. Il s’inscrira, alors, en fauxcontre tout ce que le pays enregistrecomme insécurité faite d’attentatsquasi quotidiens avec des dizainesde morts et de blessés et une crisepolitique aiguë exacerbée par le casdu vice-président Tareq El-Hachemi,mettant cela sur le fait d’un tapagemédiatique orchestré par des pays,même arabes. Ceci pour faire le lienavec l’un des impératifs les plusurgents de l’Irak post-présence amé-ricaine, celui du terrorisme auquel lepays doit faire face. Ne niant pas queson pays soit secoué régulièrementpar des attentats terroristes, l’ambas-

sadeur d’Irak en Algérie dira que lasituation sécuritaire a nettement évo-lué depuis 2007 et que tout ce querelayent les chaînes de télévision esttrès loin de la réalité.

Pour le cas du vice-président El-Hachemi, poursuivi pour corruption,

Son Excellence le branditpresque comme un trophée et gagede la bonne santé de l’Etat irakiennaissant. «C’est à la justice indépen-dante de mon pays de statuer sur soncas. Et lui n’a qu’à prouver son inno-cence», s’est-il limité à déclarer.

A propos des Algériens croupis-sant actuellement dans les prisonsirakiennes, Son Excellence dira queces individus ont été certes arrêtéspar des soldats américains, maisqu’ils ont été jugés dans la cadre dela justice du pays comme le reste descitoyens interpellés, indépendam-ment de leur nationalité.

M. K.

«L’Irak est un et indivisible et sa partition en petits Etats surune base ethnique et religieuse est une simple vue de l’esprit.»C’est ce qu’a affirmé, hier, Son Excellence, l’ambassadeur d’Iraken Algérie, pour qui ce «serait mal ou pas du tout connaître lepeuple irakien que de croire en ce genre de perspective».

C’EST L’AMBASSADEUR D’IRAK EN ALGÉRIE QUI L’AFFIRME

«La partition du pays, une simple vue de l’esprit»

SYRIE

Discours d'Assad : l'opposition syrienne dénonce une «incitation à la violence»

«Il y a de l'incitation à la violen-ce, de l'incitation à la guerre civile,des propos sur la division confes-sionnelle qui sont encouragés», adéclaré lors d'une conférence depresse Bassma Qodmani, membredu CNS, qui regroupe la plupartdes courants de l'opposition.

«Notre inquiétude aujourd'hui,c'est qu'un tel discours est assezindicatif du total rejet par le régimede la communauté internationale(...) Et c'est une indication quenous allons vers un comportementencore plus criminel et plus irres-ponsable du régime dans les jours

et les mois à venir», a-t-elle affir-mé. Mme Qodmani et le CNS réagis-saient à un discours télévisé d'uneheure quarante-cinq dans lequel leprésident Assad a déclaré que lerétablissement de la sécurité était«la priorité absolue» et a promis defrapper les «terroristes» d'une mainde fer. «Il ne faut pas tolérer ceuxqui terrorisent les gens, ni ceux quisont complices avec les (parties)étrangères», a affirmé M. Assad,ajoutant : «La bataille avec le terro-risme, c'est notre combat à tous,tout le monde doit y participer, maisun Etat fort, c'est un Etat qui sait

pardonner». Mme Qodmani, quis'exprimait en anglais, a égalementcritiqué les annonces de réformesinclues dans le discours présiden-tiel, comme celle d'un référendumpopulaire en mars sur une nouvelleConstitution.

«Nous avons vu pas mal de dis-cours sur des réformes mais nousn'avons entendu parler d'aucunprogrès depuis le début de la révo-lution il y a 11 mois», a-t-elle décla-ré. La représentante du CNS a esti-mé que le discours du présidentAssad indiquait une «rupture» avecla Ligue arabe, dont des observa-teurs sont en mission en Syriedepuis le 26 décembre pour rendrecompte de la situation.

«Notre prochaine étape est,désormais, d'aller rapidementdevant le Conseil de sécurité (de

l'ONU) avec les pays arabes quisont maintenant convaincus que cerégime n'a pas coopéré durant lamission et est peu susceptible decoopérer d'aucune manière», a-t-elle ajouté.

La Ligue arabe s'est prononcéedimanche pour la poursuite et lerenforcement de la mission de sesobservateurs, en dépit des accusa-tions d'inefficacité proféréesnotamment par le CNS face à unecrise qui a encore fait des dizainesde morts ces derniers jours, selonl'opposition syrienne.

La Syrie est en proie depuis lami-mars à un mouvement decontestation réprimé dans le sang.La répression a fait plus de 5 000morts depuis le début des troubles,selon une estimation publiée parl'ONU en décembre.

Le Conseil national syrien (CNS, opposition) a dénoncédepuis Istanbul le discours prononcé hier par le présidentBachar al-Assad comme une «incitation à la violence» lais-sant présager «un comportement encore plus criminel» de lapart du pouvoir syrien.

ÉGYPTEAl-Azhar lance une

plate-forme pour l'élaboration de laprochaine Constitution

La mosquée d'Al-Azhar a annoncé hierle lancement d'une plate-forme servant deguide pour l'élaboration de la prochaineConstitution en Égypte, selon le grandimam de la mosquée cheikh AhmedTayyeb. «Ce document, élaboré en coopé-ration avec un certain nombre d'intellec-tuels, de penseurs et de religieux musul-mans et chrétiens, trace les contours et lesbases permettant de garantir la liberté reli-gieuse et d'expression, ainsi que le conceptde l'Etat civil et des libertés publiques», adit le grand imam lors d'une conférence depresse. Il a fait état de l'existence de textesreligieux et de dispositions constitution-nelles et juridiques garantissant le respectde la liberté de croyance et du pluralisme,soulignant l'importance de ce documentcontenant des principes universels ethumanitaires.

D'après ce document, qui précise queles principes de la charia islamique reste-ront la principale source de législation àl'instar de la Constitution actuelle, personnene pourra empêcher ni les femmes ni leschrétiens de se présenter aux élections pré-sidentielles. Les adeptes des autres reli-gions pourront également appliquer leurspropres lois religieuses dans les affaires destatut personnel. Le document insiste éga-lement sur le pluralisme et le respect desreligions monothéistes. Il s'agit de même,selon le texte, d'éviter toute accusation detrahison et de blasphème, tout comme lamanipulation de la religion, pour répandrela division sociale entre les citoyens, enconsidérant comme des crimes contre lanation l'incitation à la dissension confes-sionnelle et les appellations racistes. Deplus, la protection et le respect total deslieux de culte des trois religions mono-théistes figurent dans le texte qui a mis l'ac-cent sur le libre exercice des cultes reli-gieux. Par ailleurs, le document d'Al-Azharconsidère l'éducation et la recherche scien-tifique comme levier du progrès en Égypte,en demandant de consacrer tous les effortsde la société égyptienne à l'alphabétisation.

Al-Azhar n'a pas non plus ignoré lesrelations bilatérales entre l'Égypte et sesfrères arabes et musulmans ainsi qu'avecles autres pays du monde. Ce document,qui ressemble dans son ensemble à unevéritable déclaration politique, a tenu àconfirmer son soutien au peuple palestinienà travers un retour en force du rôle égyptiendans la région. Al-Azhar a, par ailleurs, tenuà mettre l'accent sur le projet de son indé-pendance à travers l'élection de son cheikhet non par nomination du président de laRépublique. Il a aussi plaidé pour le renou-vellement de ses programmes et méthodeséducatifs, afin de retrouver son rôle et soninfluence internationale.

AFGHANISTAN

7 morts dans une attaque kamikazecontre un bâtiment officiel

Sept personnes, dont trois policiers,ont été tuées hier lors de l'attaque d'unbâtiment officiel par trois kamikazestalibans dans le sud-est del'Afghanistan, selon un dernier bilanfourni par le ministère de l'Intérieur.

Les trois assaillants (et non quatre commecommuniqué précédemment par les autoritéslocales et gouvernementales) ont attaqué à8h30 locales (4h00 GMT) la direction provincia-le des communications de Sharana, capitale dela province de Paktika, un bastion de la rébelliondes talibans frontalier du Pakistan.

Tous sont morts, a indiqué à l'AFP SediqSediqqi, le porte-parole du ministère del'Intérieur, ajoutant que «l'un d'entre eux avaitété abattu par la police» et que «les deux autress'étaient fait exploser». «Trois policiers et quatrecivils ont péri dans l'attaque, et deux policiers etun civil ont été blessés», a-t-il poursuivi, sanspréciser les circonstances des décès des civils.L'attaque a été revendiquée auprès de l'AFP parles rebelles talibans. Selon le gouverneur dePaktika, Muhibullah Samim, les kamikazesvisaient un immeuble voisin abritant l'antenneprovinciale des services de renseignementafghans. Les attentats suicide et bombes artisa-nales sont les armes de prédilection des insur-gés, chassés du pouvoir à la fin 2001 par unecoalition internationale menée par les Etats-Unis et qui combattent depuis le fragile gouver-nement afghan et ses alliés de l'Otan. Lesrebelles visent notamment les militaires occi-dentaux et les forces de l'ordre afghanes. Le 29décembre, une bombe avait ainsi tué dix poli-ciers qui revenaient d'un centre de recrutement

dans le sud du pays. Paktika, frontalière duPakistan, est l'un des fiefs des talibans, notam-ment ceux du réseau Haqqani, très puissantdans le Sud-Est afghan. C'est aussi l'un desprincipaux points de passage des rebelles enprovenance du Pakistan, où ils disposent debases arrières dans les zones tribales fronta-lières. Deux tiers des violences liées au conflitafghan ont lieu dans le sud et l'est, principauxbastions des talibans et de leurs alliés, selonl'ONU. L'armée américaine, qui fournit 100 000des 130 000 soldats de la force de l'Otan (Isaf),a indiqué en 2011 qu'elle concentrerait ses opé-rations militaires dans l'Est afghan, où elle n'apas réussi à prendre l'ascendant malgré dix

années de guerre. L'Otan prévoit en principe deretirer toutes ses troupes de combat du paysd'ici la fin 2014. Pressés par cette échéance, lesOccidentaux, à commencer par les Etats-Unis,jouent désormais la carte de la négociation avecles talibans. Si la semaine passée les rebellesont annoncé qu'ils étaient prêts à négocier, ilspoursuivent en revanche leurs attaques sur leterrain. Hier après-midi, des tirs de mortiers ontfrappé la base d'Asadabad, dans la province deKunar (est), qui abrite des militaires afghans etde l'Otan. Quatre soldats afghans sont morts,alors que neuf militaires et un civil ont été bles-sés, a déclaré à l'AFP le porte-parole provincial,Wasefullah Wasefi.

La famille Benchikou tient à adresser ses plus sin-cères remerciements à toute l’équipe médicale duservice UROLOGIE du professeur SEDDIK à l’hôpitalMustapha PACHA, et à sa tête les docteurs :BOUKERMA, ZERIZER et KASSA pour les conditionsdans lesquelles a été reçue et soignée sa fille

LAMIA opérée avec succès, et qui ont fait part d’un grandprofessionnalisme, d’une disponibilité à tout instantet des qualités humaines dont elle a fait preuve, lorsdu séjour dans leur service.

REMERCIEMENTSPublicité

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 17

[email protected]

Quand il y a une anémie, dessignes sont présents, tels quela pâleur de la peau et de laconjonctive des yeux, unefatigue, un essoufflement aumoindre mouvement, unetachycardie (c'est-à-dire lecœur qui bat trop vite)… Cessignes sont dus à ladiminution des globulesrouges et à la diminution de laquantité d’oxygène dans lesang.La numération formulesanguine, l’hématocrite,l’hémoglobinePour faire le diagnosticd’anémie et évaluer sonimportance, il faut faired’abord un prélèvementsanguin pour faire unenumération formule sanguine(NFS).Le diagnostic d’anémie est faitdevant la diminution de 1 ou 3des constantes suivantes : lenombre de globules rouges, laconcentration enhémoglobine, l’hématocritequi est le rapport entre levolume des globules rougeset le sang total (sérum +hématies).Par la suite, il est possible dedemander un dosage du fersérique. Recette de grand-mèrecontre l’anémie :* LE LAIT DE POULE Battre 1 jaune d’œuf avec unecuillère à café d’édulcorant etquelques gouttes d’eau defleur d’oranger.Ajouter ensuite un verre de lait

écrémé chaud, mélanger etbuver rapidement. Le jauned’œuf est reconnucomme étant un bonreconstituant, notammentgrâce à la lécithine qu’ilcontient.

Attention aux personnesqui ont du cholestérol.

* UNE PURÉE D’OLIVESNOIRESTartiner la purée d’olivesnoires sur du pain completavec de l’ail, de l’oignon et dupersil. * JUS DE BETTERAVE Préparez du jus de betteravepur et buvez-en un verrechaque jour pendant 1 mois.

Prenez une semblableprécaution en cas d'épidémiede grippe.* LE BLÉ Mieux encore qu'un remède,c'était une nourritureéminemment reconstituante

conseillée aux anémiques,aux victimes d'une grandefatigue, aux enfants en pleinecroissance et aux femmesenceintes. C'était le blé germé, lag e r m i n a t i o n e n t r a î n a n td'étonnantes transformations dugrain et une nette augmentationde sa valeur en phosphore,magnésum et calcium.Préparation :Lavez le blé et placez-le dansun récipient empli d'eau tiède.Laissez-le macérer 24 heures,rincez et mettez-le dans uneassiette creuse en ayant soinde le maintenir humide.Rincez-le chaque jour. Le blégerme en 2 jours, l'été, et auplus en 4 jours l'hiver. Ne seconservant pas, il faut enpréparer quotidiennement.Croquez de 1 à 3 cuillères àcafé par jour de blé germé oumélangez-les à vos aliments.Ne dépassez pas cette doseau cours d'une cure de 15 à20 jours tous les 3 mois.

En fin de grossesse, après le 7e mois, il est conseilléaux femmes enceintes de se coucher sur le côtégauche afin d’éviter que le poids de l’utérus necomprime la veine cave inférieure. Cette grosseveine chargée de ramener le sang de la partieinférieure du corps vers le cœur se situe en effet àdroite ; c’est pourquoi la position sur le côté droit,

mais aussi sur ledos, estdéconseillée.Vrai-faux

LLeess aannttiibbiioottiiqquueess ssoonntt--iillss ttoouujjoouurrss eeffffiiccaacceess ccoonnttrree llaa ff iièèvvrreeeett llaa ttoouuxx ?? FFaauuxx !!En cas d’infection virale, les antibiotiques n’ont toutsimplement aucun effet, sinon celui de développerdes bactéries résistantes. Les antibiotiquesn’agissent en effet que sur les bactéries. Ainsi, ilsn’ont pas d’influence directe sur la fièvre et lesautres symptômes causés par l’infection, et n’évitentpas la contagion quand la maladie est d’originevirale. En outre leur sur-consommation conduit àune perte de leur efficacité face à des bactéries quiapprennent progressivement à résister à leur action.Certaines maladies deviennent aujourd’hui plusdifficiles à guérir. Une réalité inquiétante, sachantque les enfants sont les premiers consommateurs

d’antibiotiques au monde…

Question UUnnee ppiiqqûûrree ddee mmoouussttiiqquuee ppeeuutt--eellllee ttrraannssmmeettttrree lleevviirruuss dduu ssiiddaa ?? FFaauuxx !!Certaines maladies infectieuses, comme le paludisme, peuvent être véhiculées parles moustiques ; ce n'est cependant pas le cas pour le VIH. Lorsqu'un moustique pique une personne, il n'injecte pas de son propre sang ni celuide la personne ou de l'animal qu'il a pu piquer précédemment. Il injecte uniquementde la salive, laquelle agit comme un anticoagulant, ce qui lui permet de se nourrir. Parailleurs, le virus du sida est assez fragile, il ne peut survivre que très peu de temps àl'intérieur d'un moustique.

CCoonnffiittuurree dd’’oorraannggee6 oranges, 2 citons, 2 litres d’eau, 3 kg de sucre

Commencez par laver et brosser les oranges.Essuyez-les soigneusement.Coupez les oranges nettoyées en lamelles à l'aide d'uncouteau. Recueillez les pépins et les membranes. Mettez-les àtremper dans 1 demi-litre d'eau froide dans un petit saladier.Mettez les tranches d'oranges dans un grand saladier avec1 litre et demi d'eau.Laissez macérer durant 24h.

Le lendemain :Mettez l'eau où membranes et pépins ont trempé, les fruitsdans une grande marmite, à bouillir doucement pendant1h30. Le volume doit diminuer de moitié.Ajoutez le sucre, remuez, faites reprendre l'ébullition etlaissez cuire environ 20 minutes. Mettez en pots immédiatement, laissez refroidir et couvrez.

Quand penser à une anémie ?

Le saviez-vous ?Une femme enceintedoit se coucher sur

le côté gauche

Ris de veau auxchampignons

1,5 kg de ris de veau, une boîte dechampignons,

2 jaunes d'œufs, 100 g de crèmefraîche,

1 petit oignon, un peu de farine

Le ris de veau est un morceau trèsparticulier, c'est pourquoi il fautabsolument le laisser dégorger quelquesminutes à l'eau froide puis le faireblanchir 3-4 minutes. Vous pourrezretirer le cartilage et les morceaux noncomestibles sans retirer la peau dudessus. (Cela donne du goût, ce seraitdommage).Dès que vous avez terminé, vouspouvez couper le ris de veau en petitsmorceaux.Faites fondre le beurre et l’oignon coupéen morceaux dans une casserole. Fairerevenir le ris de veau et leschampignons. Dès que c'est fait, ajouterun peu d’eau .Laissez cuire à petit feu pendant 15minutes. Retirez le ris de veau de lacasserole et égouttez-le. Laissez lasauce dans la casserole et continuez lacuisson. Vous pouvez ajouter de la farineavec les deux jaunes d'œufs. Retirer dufeu la sauce et ajoutez la crème fraîchejuste avant de servir.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son père Son club

Primate----------------La première

Salut----------------

Verset

Partition----------------Préposition

Vecteurs----------------

Assoiffé----------------

Refuges

Privatif----------------

Question----------------Préposition

Dans la ligne

----------------Foot

à MarseilleConfie (inv.)----------------

Support----------------

Sacré

Regret----------------

Vagues----------------Condition

Fin de soirées

----------------Pays

Mesure----------------

Note----------------

Disposé

Idiots----------------

Dépôts

Divinité----------------

Saisir

Maquillage----------------

Fruit

Cité antique----------------

Lombric----------------

Osmium

Son paysIridium

----------------Note (inv.)

----------------Cachée

Invitas----------------Généralaméricain----------------Africain

Remplies----------------Succombé

Chiffre----------------Dit du mal

----------------Désemplit

Régner----------------

Sombre

Pronom----------------

Note----------------Dans le sol

Durées----------------Ville belge

Sied----------------

Chiffre

Nabot----------------

Totalité

Digitigrade----------------Transporteur

Bloquée----------------

OcéanEn vogue

Maladie----------------Personnel

----------------Calme

Néon----------------

Fleuve

A payer----------------

Pêcheur

Sérénité----------------

Fruit----------------

Carrière

Cuivre----------------

Diplôme

Réflexions----------------

Son frère

Possessif----------------Cite antique

Erroné----------------

PistoletDans laveine

----------------Sous

le joug

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

8 cendrillons des 32es de finale de la Coupe d’Algérie 2012.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Club de l’Est»

1- IR BIR MOURAD RAIS2- MB HESSASNA3- WA RAMDANE DJAMEL4- MC DEBDABA5- MB OULED GACEM

6- N TADAMOUN7- JSM SIDI SALEM8- IRB BERRIANE

MOT RESTANT = JSJ

R R I A N E J S J S S IE L U O B M A B A A E RB E L M C D E B D S H BB D E N B IR G M A M RI A A W S MM C J A I OE E D E N A D M A R A UL M N T A D A M O U R RA S I D I S M S J N D A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

CONFRONTATION-DCOTAN-NOIRES-CREAMAT-DU-REA-C-IGPPI-ME-TES-RALERAE-CONDOR-TARI-ECTRADUIT-ROI-EL-IIODEES-FAISAN-HTTUILE-MOISIR-TUEIT-E-CORDON-ISISOIE-PORCIN-S-ET-NE-COUTER-CENTRE-RECULER-DEVISESD-M-TEL-RELIEE-CEMIGRE-CAGEOT-TASERIE-BAVARD-SELTUAS-SEN-GI-GENAART-EUROPE-HA-IDBT-EPINES-NAVIREI-UNITES-NOUER-R

LIS-CES-CUITE-MAIMITES-SOBRE-MAISAN-S-RADIE-MINEAGEE-VOUEE-PILONTES-MAUVE-LOVE-TIS-SONGE-VIRA-M-O-PENTE-CITE-CETNERUDA-CALE-MINE-TELESCOPE-SEOUL

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-BELAILI-BUTEUR-YEN-MOULE-NET-GOOC-VIDEE-CITES-LU-GI-ES-SITES-NYCRASSE-GELER-SAMEUTES-----S-MI-PFIER-R-----PESAI-NE-SE----GALE-QME-LAVAI-LAME-CUC-REPUS-DIRE-CEE

OTAGES-NICE-BOL-RIT-R-CONE-MENESARES-POTE-BOUGREN-ZABANA-DETROIT

LETTRESLETTRESJERUSALEMJERUSALEM

----ROCHER--------SALOMON-----MAMELOUKS------------PALESTINENABUCHODONOSOR------ALAQSA-------LAMENTATIONS---------------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Lahore

1

2

3

4

5

6

LAHORE

1- CONFÉRENCE

2- PAYS

3- FORT

4- JARDIN

5- MONUMENT

6- RÉGION

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 11 janvier 2012 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSChante le gnawi

----------------Ainsi

Dent----------------

Sevrées

Glande----------------Alternative

Voyelledouble----------------Région

de FranceLettres de Chine----------------Conjonction----------------Pronom

Baryum----------------Possessif

----------------Coutumes

Dans l’arène----------------

Décorai----------------

RemplirInduration

----------------Indéfini

----------------Evaderas

Vieux loup----------------

Fer----------------

Abat

Oiseau----------------

Détalé----------------

Entières

Nouveau(inv.)----------------Note (inv.)----------------ErbiumPays

----------------Luxueux

----------------Festins

Abri----------------Contrainte

Canine----------------Possessif

----------------Océan

Miel----------------

Partie

Forger----------------

Ville d’Espagne

Université----------------Colère (inv.)----------------Préposition

Contourner----------------

Liaison----------------

Corsaire

Doigts----------------

Changé----------------

BlouséCacha

----------------Monstres

----------------Echec

Détendus----------------

Aller----------------

PronomRejetas

----------------Laver

----------------Obstinées

Apre----------------

Mesures

Quartz----------------

Idioties

Instrument----------------Formation

Préposition----------------

Flatteur

Préposition----------------

Article

Béryllium----------------Détournée

Démonstratif----------------

Société

Césium----------------

Disque

Descend----------------Chanteurfrançais----------------Possessif

Plus âgéesChef

----------------Capitale

Juste----------------

DégoûtEx-

Mdaourouch----------------

Eu

Bateau----------------

Ravie

Grecque----------------

Exprimes

Jeu----------------

Plissa

Baryum----------------Mi-glossine

Pronom----------------

Dans le vent

Vagues----------------

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(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E ConstantineOuest : S.I.O Oran

DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Abib, Abès et Djermaned’Azzouza ont l’immense douleur de fairepart du décès de leur chère épouse, mère etfille

Mme Abib née Djermane Dehbiaà l’âge de 41 ans.

L’arrivée de la dépouille aura lieuaujourd’hui mercredi 11 janvier 2012 à10 h 30, à l’aéroport Houari-Boumediène.L’enterrement aura lieu demain jeudi12 janvier 2012 à Azouza, Larbaâ-Nath-Irathen.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Lalouche, parents et alliés

ont la douleur de faire part du décès de Lalouche Mokrane

à l’âge de 84 ans.L’enterrement aura lieu aujourd’hui

mercredi 11 janvier à Tizi-Rached, villageIkhriven.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Hamrioui de Chéraga, Alger,

a l’immense douleur de faire part du décèsde

Hamrioui El Hadisurvenu en son domicile, 69, lotissementBen-Achour,-AEK, Chéraga, à l’âge de84 ans.

L’enterrement a eu lieu le 10 janvier2012 au cimetière de Chéraga.

Que Dieu le Tout-Puissant l’accueille enSon Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––A la mémoire de

notre très cher etregretté époux, pèreet grand-père

El Hadj TadlaouiMahfoud

Onze longuesannées se sont écou-lées depuis ce jour

fatidique du 11 janvier 2001. La douleurn’est que réestompée. La cicatrice est indé-lébile. Cet homme sage et aimant nous alaissé pour un monde meilleur et nous nousinclinons devant la volonté du Créateur. Etnous prions pour qu’Il t’accueille en SonVaste Paradis.

Homme de principe, tu nous as inculquéla franchise, l’honnêteté, l’humilité et lesens de l’équité. Tu as vécu et tu es partidigne. Toi, le pilier de la famille, tu étaisnotre protecteur, notre modèle et notrerepère. Rien ne sera pareil après ton départ.Il ne s’écoule pas un jour sans que nos pen-sées t’accompagnent. C’est dire combienton absence est insupportable pour ceux quigardent précieusement ton souvenir impé-rissable. Ton image restera gravée à jamaisdans nos cœurs et nos mémoires. C’est avecun vif chagrin que ton épouse demande àtous ceux qui t’ont connu et apprécié pourton dévouement et ta générosité d’avoir unepieuse pensée à ta mémoire.

Que ton repos éternel soit aussi douxque l’était ton cœur. Repose en paix, babalaâziz. Allah yarrahmek.

Ton épouse, tes fils, tes filles et tespetits-enfants. F127701/B15

––––––––––––––––––––Cela fait plus de

cinq ans déjà quenous a quittés notrecher et regretté

Touit MohandOuidir

surnommé Mimounlaissant derrière luiun vide immense ausein de sa famille, que nul ni personne nepourra combler.

En cette douloureuse occasion, sesparents et toute sa famille demandent à tousceux qui l’ont connu, aimé et apprécié poursa bonté, sa générosité et sa gentillessed’avoir une pieuse pensée à sa mémoire etde prier le Tout-Puissant de lui réserver uneplace dans Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F127758

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L’économie algérienne, ou plus exac-tement la société algérienne, et sin-gulièrement sa jeunesse, souffre du

chômage. Il est vrai que ces dernièresannées, l’Etat a fait d’énormes effortspour juguler ce fléau, et notamment lechômage des jeunes, mais il s’agit de«solutions d’attente», de traitementsocial du chômage et non pas commeaiment à le répéter les responsables encharge du secteur de l’emploi d’un traite-ment économique. La politique actuellede lutte contre le chômage consiste en unprogramme d’emplois aidés financés parla dépense publique elle-même renduepossible par l’actuelle embellie financiè-re. Il est clair qu’un tel programme nepourra être financé longtemps et dès queles ressources de l’Etat diminuent, nousrisquons de revenir à la case départ.

Le chômage, chez nous, est structurelet il lui faut une solution structurelle.

L’emploi créé actuellement relève plusd’une stratégie de gestion du chômageque d’une politique de l’emploi. Lesemplois créés sont des emplois précairespour près de 80 %. Les travailleurs insé-rés restent des travailleurs pauvres. Lecoût supporté par le Trésor public estinsoutenable sur le moyen-long terme.L’expérience française (et européenne)du traitement économique du chômagemérite d’être regardée de près. La sug-gestion est d’autant plus pertinente qu’onpeut difficilement contester que la poli-tique sociale de l’Algérie s’inspire forte-ment du modèle français.

On sait, par ailleurs, que le modèlesocial français repose sur l’Etat-provi-dence, cet Etat qui doit procurer, grâce àla protection sociale, c’est-à-dire laSécurité sociale, les allocations fami-liales, le droit à la retraite et, plus tard,l’allocation chômage, un revenu différé«au travailleur et à sa famille» afin de lesprotéger contre les aléas de la vie. Or, ilest largement admis aujourd’hui que cemodèle social français est en crise. LaFrance connaît, en effet, depuis plusieursannées, ce que les économistes appellentun chômage de masse (9,6 %), un systè-me scolaire inégalitaire, un déficit de laSécurité sociale, un échec de l’intégra-tion des immigrés (cf. la crise des ban-lieues), une «panne de l’ascenseur

social». De gros problèmes dans le systè-me de retraite par répartition. Les causesde la crise sont nombreuses : croissancemolle, politique économique inappro-priée, absence de politique de recherche-innovation qui entame sérieusement lacompétitivité de l’économie. Mais le fac-teur explicatif central réside incontesta-blement dans la mondialisation libéralede l’économie, mondialisation que noussubissons plus fortement encore enAlgérie.

Le marché intérieur soutenu par lestransferts sociaux de l’Etat-providencene suffit plus à assurer une croissanceéconomique solide et durable. Le moteur,le second moteur est aujourd’hui consti-tué par les exportations et les exporta-tions exigent des entreprises, une com-pétitivité accrue.

La compétitivité demande à son tourun allégement des charges notammentsociales qui pèsent sur les entreprises.

Le coût du travail devient dans lespays capitalistes, la variable d’ajuste-ment, surtout les pays asiatiques émer-gents fondent leur compétitivité sur descoûts de travail très bas. Ce coût doitbaisser et les patrons rechignent de plusen plus à verser les cotisations qui ali-mentent le fonds de protection sociale.L’exigence de compétitivité que charrieen son sein le processus actuel de mon-dialisation de l’économie remet en causeaussi l’autre pilier du modèle social euro-péen : le contrat de travail à durée indé-terminée (CDI) qui garantissait au salariéune protection «à vie» au sein de l’entre-prise.

Aujourd’hui, la croissance écono-mique n’est pas aussi créative d’emploisqu’elle l’a été durant les décennies pas-sées.

L’entreprise recherche constammentdes gains de productivité et le mêmenombre de salariés produit plus de crois-sance que par le passé.

C’est ce qu’on appelle aujourd’hui lacroissance à faible contenu d’emplois.L’entreprise veut être libérée des lourdescontraintes qui pèsent sur elle lorsqu’elleest dans l’obligation de sortir les «suref-fectifs», c’es-à-dire des travailleurs dontelle n’a plus besoin pour assurer sonniveau de production. Cette peur des

contraintes qui accompagnent les planssociaux amène l’entreprise à éviter aumaximum d’embaucher de nouveaux tra-vailleurs si elle n’a, pour le faire, à sa dis-position que des CDI. Alors, il y a partoutintroduction de nouveaux contrats de tra-vail qui installent la flexibilité du marchédu travail : 70 % des nouveaux emploiscréés le sont aujourd’hui en contrats àdurée déterminée (CDD). L’entrepriseembauche et peut, pendant une périoded’essai de 1 an en moyenne, licencier lesalarié sans préavis, sans formalité admi-nistrative et sans indemnité.

Mais dans le même temps, cette facili-té de sortie du marché du travail, quimenace le salarié, est accompagnéed’une facilité d’entrée sur ce même mar-ché du travail puisque les entreprises,libérées des charges et des contraintes,embauchent plus en CDD.

De son côté, l’Etat assure aux salariésune assurance-chômage significative, unsuivi personnalisé durant la période derecherche d’un nouvel emploi, une forma-tion de requalification qui facilite au chô-meur sa réinsertion sur le marché du tra-vail. Le Danemark, la Suède, la Finlande,la Grande-Bretagne ont réussi, par laflexibilité (pour l’entreprise et la sécuritépour le salarié) à faire baisser leurs tauxde chômage de moitié en 15 ans : 10-11 %au début des années 90 et 5-6 % en 2008.Et il ne s’agit pas là de statistiques nonfiables comme peuvent l’être les nôtres.En matière de politiques d’emploi et delutte contre le chômage, les expériencesdanoise de «flexicurité» et britannique deflexibilité sont celles qui sont le pluscitées comme expériences réussies. AuDanemark, les entreprises peuvent licen-cier sans difficulté, en fonction de laconjoncture économique et de leurs car-nets de commandes. Et cela en accordavec les syndicats. Mais le salarié licen-cié bénéficie de quatre années d’indemni-tés de chômage plafonnées à 80 % deson salaire. Il doit cependant êtreconstamment à la recherche d’un emploi,ne pas refuser une réintégration dans lavie active et suivre des cycles de forma-tion qui lui facilitent sa réinsertion. EnGrande-Bretagne, les mêmes principessont en œuvre : le salarié peut être remer-cié sans difficulté (période d’essai d’un

an) ; il est inscrit à l’allocation-chômageet auprès d’un job-center qui est chargéde le replacer. Le chômeur n’a pas le droitde refuser l’emploi qu’on lui propose,sous peine de ne plus bénéficier de l’allo-cation-chômage. Le financement de cesoutien de l’Etat aux chômeurs à larecherche d’un emploi est rendu possiblegrâce à une fiscalité prélevée par l’Etat,notamment auprès des entreprises.Aussi, flexibilité d’un côté, sécurité del’autre, le marché du travail est très flui-de, les salariés très mobiles, avec facilitéd’entrée et de sortie du marché du travail.

Les nouvelles politiques de l’emploi etde lutte contre le chômage semblentavoir concilié régulation sociale et com-pétitivité économique imposée par lamondialisation de l’économie, partout oùelles sont mises en œuvre en Europe.Peut-on en tirer quelques leçons pournotre pays ? Il faudrait alors que l’Etatrevoie fondamentalement son rôle et lanature de ses interventions : en lieu etplace du financement très coûteux desemplois aidés, précaires et très souventsans lendemain, il doit réorganiser lemarché du travail, l’encadrer par des ins-titutions de suivi et de facilitation, mettreen place de véritables réseaux de recycla-ge, requalification et de formation des tra-vailleurs, libérer l’entreprise de l’impé-rieuse obligation de l’emploi permanent.

Est-il nécessaire de rappeler encoreune fois que dans ce domaine aussi noussommes... «hors des clous».

A. B.

C’est officiel ! Les législatives auront lieu le 12 mai 2012. Et lesrésultats de ce scrutin seront publiés le…

… 21 de Jumada Al-Thani de l’an 1433 de l’Hégire !

Alors que les odeurs de gaz lacrymogènes balancés àLaghouat arrivent jusque sous nos fenêtres à Alger, alors queles «Salmya ! Salmya !», cri de ralliement pacifique des gro-gnards laghouatis, emplissent l’air et font vibrer les murs descommissariats, alors que tout le sud du pays est empli du cli-quetis des menottes qui se referment sur les poignets desmanifestants, le ministre de l’Intérieur, en charge de l’ordre,mais surtout du désordre, a affirmé hier matin, sur les ondesde la Radio algérienne : «Une victoire des islamistes aux pro-chaines législatives est peu probable.» Je note qu’en moinsde deux semaines, chrono politique en main, c’est le secondhaut responsable dans la hiérarchie de la catastrophe algé-rienne qui tient ainsi à nous rassurer sur la peu probable vic-toire des barbus aux législatives. Avant Daho, Ouyahia avaiteu cette formule délicieusement cyanurée : «A moins d’unmiracle, les islamistes ne pourront pas l’emporter !» Nousvoilà donc obligés de vivre dans ce nouvel espace Algériedécoré par deux designers improvisés. D’un côté, la déco«miracle» version H’mimed. De l’autre, le très épuré et mini-maliste «peu probable» de Daho Ould Kablia. Belle brochettepour un «Algerian Poker-Tour» auquel on nous convie fortgentiment. Allez, frères et sœurs ! Asseyez-vous autour de latable, posez vos jetons devant vous, attendez que le croupierdistribue la première fournée de cartes, misez et priez. Priezles dieux qui gèrent les miracles et les probabilités. Mon Dieu,justement ! Et pour ceux qui comme moi, n’aiment pas lesjeux de hasard ? N’ont jamais pu blairer les maths parce que

cette discipline compte plusieurs chapitres longs et fasti-dieux sur les probabilités ? Comment devons-nous réagir ?Question d’autant plus angoissante et d’actualité que je lis encaractères bien gros et bien gras, là, sous mes yeux, qu’uneinitiative de coalition islamiste lancée par 168 «personnali-tés» à poils et à vapeur et regroupant les néo-turcs du MSP,Ennahda, El Islah, la Djaz’âra et les Salafistes serait en cours.Très en cours ! D’où ma méfiance maladive face à cetteconcomitance vénéneuse. Plus les frères barbus se rassem-blent et unissent leurs haleines putrides, plus nos chers res-ponsables en rajoutent dans le registre rassurage. Une vraiebasse-cour de mères-poules : «M’enfin ! Vous n’y pensez pas? Les islamistes au pouvoir ? Ça ne se peut pas, voyons !C’est de la science-fiction ! Ils ne passeront jamais !» Et pour-quoi alors ces trémolos n’arrivent pas à me rassurer ?Pourquoi plus eux rassurent, plus je m’inquiète ? Pourquoiplus ils tentent d’éloigner de mes narines les embruns radio-actifs du raz-de-marée intégriste plus mon pif s’encombred’odeurs de musc, de aânbar et de minbars de la haine enfinassouvie parce qu’installée aux abords immédiats du Palaisen attendant d’y trôner ? Je trouve qu’au moment où l’onnous jure qu’il n’y a pas de danger islamiste, pas plus que deflambée fondamentaliste ni de possibilité de règne hégémo-nique des barbus sur l’APN, il circule tout de même unnombre anormalement élevé de pompiers en alerte chargésde toquer à nos portes pour nous susurrer que nous n’au-rions rien à craindre. S’il n’y a vraiment rien à craindre, ré-enroulez les lances, rentrez les camions rouges au garage etlaissez courir la chose, non ? Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Flambée de pompiers alors que le risqued’incendie est, paraît-il, nul !

POUSSE AVEC EUX !

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

Nous n’avons pas une politique de l’emploi,mais une politique de gestion du chômage

par la dépense publique

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http:www.lesoirdalgerie.comE-mail :

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Par Abdelmadjid [email protected]

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