4 7 0 I N S I r e g l A d n o i t i Euripide E ANNABA L ...

DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 2011 - 9 MOUHARAM 1433 - N° 6425 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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l ANNABA

Une nouvelleville sera édifiée

à Oued Aneb

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4 LE BONJOUR DU «SOIR»

Certains, en Europe et aux Etats-Unis s’indignent de l’aveuglement de leursdirigeants - les Sarkozy and Co -, qui ont fortement aidé les révolutions… réactionnairesdans le monde arabe ! Mais s’agit-il réellement d’aveuglement ? Quand on entend cephilosophe belliqueux du nom de Bernard-Henri Lévy justifier son action en Libye parson attachement à la communauté juive et au sionisme, on comprend mieux lesmotivations et le sens de cet ahurissant soubresaut de l’Histoire !

[email protected]

«Le temps révèle tout : c'est un bavard qui parle sans être interrogé.»Euripide

Lui, au moins, il le dit clairement !

20 ANS APRÈSL’affaire Enapal

de nouveaudevant

les assises

L’ACCORD DE CONFIDENTIALITÉ SUR DJEZZY RESTE INCERTAIN

Djoudi a-t-ilparlé

tropvite ?

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Si effectivement tout le monde s’accordeà dire que l’émission «L’invité de la rédac-tion» de la Chaîne III est devenue un rendez-vous important de l’information, par contre,son animatrice semble privilégier depuisquelque temps une certaine forme «d’agressi-vité» verbale envers ses invités au point où lesquestions se transforment parfois en uneforme d’interrogatoire en règle de l’invi-té.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Pensez-vous que notre équipe nationale U23 afourni une belle prestation face au Nigeria ?

OUI : 10,19%NON : 81,11%S. Opinion : 8,7%

Durant les prochains congés scolaires qui commencentle 16 décembre, avez-vous l’intention

d’aller en vacances ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

Révélateur,le communiquéLe cabinet du ministre de

l’Enseignement supérieuret de la Recherche scienti-fique a rendu public hier uncommuniqué pour annon-cer la réception, par RachidHarraoubia, des jeunesBéjaouies victorieuses duMondial universitaire fémi-nin.

Le hic est que le texte,rédigé en français, compor-te un impressionnantnombre de fautes d’ortho-graphe.

Ce qui,venant dudéparte-ment censédiriger nosuniversités,ne peut êtrequ’inquié-tant.

ERISCOOPERISCOOPDimanche 4 décembre 2011 -

[email protected]

L’interrogatoirede «L’invité de la rédaction»

Un frontpour Belaïd

Le Front de l’avenir (Djeb-hat El Moustakbel), tel est lenom choisi par les cadres etmilitants du FLN, menés parAziz Belaïd, membre ducomité central de ce parti,pour le lancement de leur …nouveau parti !

Une réunion des membresfondateurs — plus de 150venus des 48 wilayas, affir-ment ses initiateurs —,tenue vendredi à Alger, aentériné les statuts et lesigle du nouveau parti.

Le Front de l’avenir, com-me son nom le suggère, seveut ainsi une alternative auFLN, que de plus en plus de

voix appellent àmettre aumusée entant que patri-moine histo-

rique de tousles Algériens.

PP

L’intrigante absencede Benbada

Les officiels algériens, à commencer par le ministre duCommerce, Mustapha Benbada, ont brillé par leur absenceà la cérémonie d’inauguration de la première foire des pro-duits turcs, hier à la Safex.

C’est ainsi que l’événement a été lancé par le ministredu Commerce et des Douanes de Tur-

quie, sans qu’il y ait le moindre officielalgérien à ses côtés.

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE 3

L’ACCORD DE CONFIDENTIALITÉ SUR DJEZZY RESTE INCERTAIN

Djoudi a-t-il parlé trop vite ?

Chérif Bennaceur – Alger(Le Soir) - Le discours de l’exé-cutif s’enrichit d’une expres-sion, certes usitée dans le droitdes affaires, mais relativementméconnue dans sa pratiquealgérienne.

Formulée récemment par leministre des Finances, cetteexpression concerne l’accordde confidential i té que l ’Etatalgérien compte conclure, selonKarim Djoudi, «dans un avenirt rès proche, probablementavant la fin de l’année» avec lasociété russe Vimpelcom, envue de l’acquisition d’OrascomTélécom Algér ie (OTA –Djezzy) et dès la signature d’un

mémorandum d’entente. Selondes spécialistes du droit desaffaires, cet accord de confi-dential i té ou non-disclosureagreement, oblige, lors d’unetransaction commerciale, lesdeux parties à tenir confiden-tielles des données financièreset patrimoniales de l’objet de latransaction.

Soit à ne pas communiquer«aux tiers» des données sur lasituation réelle de l’objet de latransact ion (sa valeur, sesrésul tats et bi lans…). End’autres termes, quand unacheteur recourt à l’expertisespécialisée pour évaluer uneentreprise, il s’engage à ne pas

divulguer les informat ions,même secrètes, qu’il recevraaux tiers, concurrents compris.Or, dans le cas de la cessionde Djezzy, et même si leministre des Finances sembleconfiant sur la signature d’un telaccord avant la fin de l’année,sa faisabilité semble pourtantincertaine.

Dans la mesure où il portesur des données qu’il sera diffi-cile de maintenir confidentiellesnotamment le coût de cession.Or, c’est justement le coût ou leprix de cession de Djezzy quel’Etat algérien entend maintenir

dans la confidentialité. Celamême si un tel accord neconcerne pas en principe cettequest ion, que l ’évaluat iond’OTA se poursuit encore sousla supervision du cabinet d’af-faires américain Sherman &Sterling LLP- France et que leprotocole d’intention attendudevrait définir les modalités etconditions convenues pour lavente d’OTA.

Voire, il sera difficile ou toutau moins incertain de ne pasdivulguer ce prix, ainsi que lesdonnées financières et patrimo-niales de Djezzy, d’autant qu’il

concerne une entreprise cotéeen Bourse et que les investis-seurs doivent être au courantde telles données.

En rappelant queVimpelcom a racheté en marsdernier le groupe italien WindTelecom qui détenait 51%d’OTH (Orascom TelecomHolding), propriétaire de 97%du capital d’OTA.

Et, au-delà des contradic-tions discursives du ministredes Finances qui avance des«contraintes légales» avant dese raviser, l’exigence d’un telaccord de confidentialité ajoutedavantage de confusion dans lagestion de ce dossier.

Outre le fait que l’Etat algé-r ien et la société russe sesoient déjà engagés, depuis ledébut des négociations, à tenirconfidentielles les informationsen question, la formulation,maintenant, d’un tel accordconfirme les errements de lapartie algérienne, ses tergiver-sations à faire avancer ce dos-sier.

Certes, l’on invoque, ici, ledroi t de préemption mais,cependant, l ’on atermoie àassurer les conditions idoineset bien négocier ce dossier,hormis l’expression velléitaire.

C. B.

Même si l’Etat algérien envisage de conclure unaccord de confidentialité avant la fin de l’année avec lerusse Vimpelcom, celui-ci reste néanmoins incertainconcernant certaines données, dont le coût de cessionde Djezzy.

L’accord de confidentialité : définition

Un accord de confidentialité, de non-divulgation, de non-com-munication, de secret ( en anglais non-disclosure agreement) estun contrat entre deux entités qui engage l’une d’elles à tenir confi-dentielles certaines informations que l’autre sera amenée à lui com-muniquer. L’accord peut également être mutuel, l’une et l’autre desentités s’engageant à ne pas diffuser certaines informations échan-gées.

Source : Grand dictionnaire terminologique - www.wikipedia.org

ALGÉRIE-TURQUIE

Une stratégie pour le développement des échanges commerciaux

Mehdi Mehenni – Alger (Le Soir) -C’est à l’occasion de l’inauguration de lapremière foire des produits turcs qui aouvert ses portes hier au Palais desexpositions des Pins-Maritimes, à Alger,et qui se poursuivra jusqu’au 6décembre prochain, que le ministre du

Commerce et des Douanes de laTurquie, M. Hayati, a fait part de lavolonté de son pays d’élargir le champdes échanges commerciaux avecl’Algérie, dont le montant est évaluéactuellement à 4,2 milliards de dollars.La balance commerciale est en faveur

de l’Algérie, en raison de l’importationpar la Turquie du gaz naturel algérien,a-t-il précisé. Le ministre turc a égale-ment fait savoir que pas moins de 146opérateurs économiques turcs activenten Algérie, avec un montant d’investis-sement qui tourne autour de 5 milliardsde dollars. «La majorité des opérateursturcs établis en Algérie activent dans lebâtiment et l’immobilier, or nous avonsaujourd’hui la volonté d’élargir notre

champ d’action et d’encourager nosopérateurs à investir dans d’autres cré-neaux», a-t-il ajouté. Enfin, Hayati Yazicia évoqué le projet algéro-turc de réalisa-tion d’un complexe sidérurgique dans undélai de 18 mois. Ce complexe, dont lemontant de réalisation s’élève à 1 mil-liard de dollars, permettra la création de1 000 emplois directs et 3 000 autresemplois indirects.

M. M.

LA COUR SUPRÊME ADMET LE POURVOI DU PARQUET

Vingt ans après, l’affaire Enapal de nouveaudevant les assises

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -C’est à sa grande surprise que HassaïneZemmouri a été informé qu’un énièmeprocès relatif à l’affaire Enapal est pro-grammé pour le 20 décembre prochain auniveau de la cour d’Alger. L’informationnous a été confirmée par l’intéressé quis’est dit surpris par ce nouveau rebondis-sement de cette affaire. Ainsi, vingt ansaprès, l’affaire Enapal occupe de nou-

veau le devant de la scène médiatique. Pour rappel, en 2009, soit dix-huit ans

après l ’éclatement de cette affaire,Hassaïne Zemmouri, l’ancien P-dg del’ex-Enapal, a recouvré sa liberté. Il a étéacquitté par la justice, innocenté de tousles chefs d’inculpation.

Cette même justice qui l’avait pourtantcondamné respectivement à 10, 5 et 3ans de prison ferme en 1997, 1999 et

2003, après avoir été maintenu en déten-tion préventive durant six ans et demi,soit de 1991 à 1997, au niveau de la mai-son d’arrêt de Serkadji. Lors du procès de2009, le prévenu avait plaidé non cou-pable en déclarant au tribunal criminelqu’«il y a eu manipulation de la justice àcette époque. Conséquence : j’ai passésix ans et demi en prison et dix-huitannées de souffrance».

Selon lui, «les chefs d’inculpation dedétournement et dilapidation de bienspublics et passation de contrat avec uneentreprise étrangère au détriment de l’in-térêt public sont sans fondement. Ce quej’ai fait était conforme à la réglementationet aux lois de mon pays.

Je n’ai jamais trahi la confiance queles responsables de mon pays ont placéeen moi». Pour rappel, l’affaire en elle-même, qui avait occupé à cette époque ledevant de la scène médiatique était relati-ve à un contrat que, le premier respon-sable de l’ex-Enapal avait signé avec l’en-treprise française de transport maritimeUnishiping.

Le contrat en lui-même était relatif autransport de marchandises pour le comp-te de l’entreprise algérienne. Or, les accu-sations portées à l’encontre du P-dg del’entreprise concernaient les termes ducontrat qui seraient selon l’accusationcontraires à la loi en vigueur.

A. B.

Le ministre du Commerce et des Douanes de la Turquie, Hayati Yazici,a fait savoir, hier, qu’une stratégie de développement des échangescommerciaux et économiques à l’échéance 2015 a été mise, en placeentre son pays et l’Algérie.

Rebondissement dans l’affaire de l’ex-patron de l’ex-l’Enapal, HassaïneZemmouri. Acquitté en 2009, après avoir été innocenté de tous les chefsd’inculpation qui le poursuivaient depuis 1991, l’ancien P-dg doit de nou-veau s’expliquer devant la justice. Pour cause, la chambre criminelle prèsla Cour suprême a donné une suite favorable au pourvoi en cassationintroduit par le parquet au lendemain du jugement prononcé en 2009.

Karim Djoudi.

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Le Soird’Algérie Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE 4

Des propos que AbdelazizBelkhadem a prononcé, hier àSétif, lors de l’ouverture duregroupement local des cadreset militants du FLN, organisé parla mouhafadha de Sétif et abritépar la salle de conférences de lamaison de la culture.

Lors de son allocution, lesecrétaire général du FLN a tenuà répondre aux nombreusesaccusations portées contre sonparti sur la question des réformespolitiques initiées par le présidentde la République.

«Certaines voix se sont éle-vées ces derniers jours pouraccuser ouvertement le FLNd’avoir vidé les réformes poli-tiques de leur contenu. Ces gensont dû oublier que c’est le FLNqui a, depuis longtemps, deman-dé et exigé ces réformes poli-tiques, notamment de laConstitution, qui, selon nous, abesoin d’être revue et corrigée. Acet effet, nous avons demandéune réforme approfondie de laConstitution, et avons déjà misen place un groupe de travail quiaura pour mission de présenterdes propositions sur ce qui doitêtre changé dans laConstitution», a-t- il déclaré.

Abordant la nouvelle loi élec-torale, le chef de file du FLN a

affirmé que son parti était favo-rable au changement du modede scrutin actuel surtout pour lesélections municipales. Le modede scrutin actuel doit être revu etcorrigé notamment pour les élec-tions locales, car il a été la sour-ce de nombreux blocages danscertaines assemblées commu-nales. A cet effet, nous propo-sons que la préférence soit don-née au parti ayant obtenu le plusgrand nombre de voix. Nous vou-lons que la gestion des APC soitdu ressort des élus d’un mêmeparti, le parti majoritaire, et cepour la bonne marche de l’as-semblée populaire. Et ce sera àcette assemblée élue de rendredes comptes», dira t-il.

Toujours dans le mêmecontexte de la réforme de la loiélectorale, Belkhadem s’est ditfavorable à la création d’un Haut-Comité des élections, composéde représentants des différentesformations politiques, et qui aurapour mission de contrôler lesélections, en plus de la mise enplace au niveau national et locald’une commission de contrôlecomposée uniquement de magis-trats, et ce, pour éviter tout acteou opération de fraude pendantles élections.

Pour ce qui est de la nouvelle

loi relative aux partis politiques,Belkhadem a déclaré que sonparti a été accusé à tort d’avoirœuvré pour éviter toute créationde nouvelles formations poli-tiques.

«Le FLN n’a jamais eu peurpar le passé, alors comment vou-lez-vous qu’il ait peur cette fois-cides partis nouveau-nés ?» Et àBelkhadem de faire un longretour en arrière pour glorifier leFLN du temps du parti unique etde rappeler les nombreusesréussites sociales du pays (gra-tuité de l’enseignement et de lasanté…) réalisées grâce, selonlui, au parti unique qu’était leFLN.

Concernant l’interdiction dunomadisme politique et la démis-sion des ministres désireux de seprésenter aux élections,Abdelaziz Belkhadem a tenu àaffirmer : «Citez-moi un seul paysau monde où un ministre ou unprésident de la République doitdémissionner pour se présenteraux élections ? Si on l’appliqueen Algérie, alors tous lesministres issus du FLN, du RNDet du MSP devront démissionneret le pays restera donc sans gou-vernement, c’est inadmissible etça n’a aucun sens, et c’est lemême cas qui se pose pour leprésident de la République. Doit-il aussi démissionner pour se

présenter aux élections avectous les dangers que peut repré-senter cette vacance pour lanation. Je m’insurge notammentcontre les kiosques politiques,ces personnes, qui ne représen-tent qu’elles-mêmes et ne possè-dent aucune base populaire, pro-fitent des rendez-vous électorauxpour mettre leur cachet au servi-ce du plus offrant. C’est ça qu’ondevrait combattre.»

Ne laissant passer l’occasionpour fustiger le courant desredresseurs, le leader du FLN a,sur le ton de la plaisanterie, affir-mé que son parti ne souffre d’au-cune division ou opposition. «Leseul problème du FLN est qu’ilest en trop-plein, donc ce sont desimples bousculades qui sedéroulent devant la porte denotre parti. Certaines personnespensent qu’elles sont nées uni-quement pour la responsabilité,donc là elles se bousculent justepour décrocher un poste de res-ponsabilité. Mais elles doiventsavoir que seuls les militants ontle droit de choisir et si les mili-tants refusent, ces personnesdoivent être respectueuses etdignes et se taire définitivement.Car les insultes et les coups por-tés dans le dos sont les armesdes faibles. On ne doit pasoublier que la politique est unemoral», affirmera-t-il.

Pour clore son allocution, M.Belkhadem a tenu à exhorter sescadres et militants à se préparersérieusement pour les pro-chaines échéances électorales,pour, selon lui, démontrer à toutle monde que le FLN est la pre-mière force politique en Algérie.

Imed Sellami

«Je demande pardon à la population de Sétif. Le FLN acertes commis une erreur monumentale et nous ensommes conscients. Mais cela ne se reproduira plus àl’avenir.» C’est ce qu’a déclaré Abdelaziz Belkhadem,secrétaire général du FLN, faisant allusion à l’élection,dans la circonscription de Sétif, de Salah Goudjil, le coor-dinateur national du Mouvement des redresseurs du FLN,aux dernières législatives, alors qu’il n’a pas mis les piedsdans cette wilaya depuis des lustres et demeure le parfaitinconnu jusqu’à ce jour à Sétif.

À PARTIR DE SÉTIF

Belkhadem persiste et signe

La salle Mohammed-Touri deDjendel était déjà comble avant l’ar-rivée du docteur Fatah Rebii, secré-taire général du MouvementEnnahda qui a animé en milieu dematinée un meeting, en compagniede Douibi Mohammed, directeur dela Fondation El Kods.

Sans préambule, le chef d’Ennahda estentré dans le vif du sujet en évoquant lesréformes initiées par le président de laRépublique. «Ce sont des réformes super-ficielles et dont de surcroît la mise enapplication est confiée à un gouvernementqui a perdu toute crédibilité aux yeux descitoyens. Ce gouvernement doit partir etl’APN doit être dissoute», a-t-il déclaré. «Iln’y a pas d’intention sérieuse de mener devraies réformes à même de remettre lepays et ses institutions dans le droit che-min», a-t-il ajouté

Abordant le sujet de la corruption, iltrouve que «c’est une honte pour l’Algéried’être classée à la 111e place dans la luttecontre ce fléau qui ne fait que gagner duterrain et notée par un 3 dans ce domaine,ce qui signifie que nous vivons dans unpays totalement gangrené par ce mal quimine notre économie et nos institutions,

ce qui signifie aussi que l’Etat n’a pas uneréelle intention de lutter contre la corrup-tion».

Pour étayer ses critiques, il s’interrogesur les sommes colossales qui ont étédéversées par le Trésor public pour ledéveloppement de l’agriculture dans le butde nous assurer l’autosuffisance alimen-taire. «Cet argent n’a pas abouti ou seule-ment pour une petite part entre les vraisagriculteurs, il a été détourné au profit decertains parasites qui ont érigé des villassomptueuses.»

A propos de changement dans la gou-vernance, Rebii dira qu’«il n’y a qu’unealternative : ou ce changement se feraavec des hommes intègres dans la trans-parence la plus totale pour concilier lesAlgériens avec le pouvoir ou alors ce serala porte ouverte tôt ou tard à l’interventionétrangère qui n’attend que ça».

Et d’ajouter : «Ces puissances étran-gères, l’Occident, hier elles ont soutenudes dictatures aujourd’hui elles soutien-nent leurs opposants mais leur but uniqueet de s’emparer et de continuer à s’empa-rer des richesses de ces pays.» Et de citerle cas de la Libye.

Evoquant le néo-concept de «prin-temps arabe», le S/G d’Ennahda dira que

«notre printemps nous l’avons débuté enoctobre 1988 et c’est grâce à cela quenous sommes aujourd’hui devenus unparti agréé». «Avec nos richesses, nospotentialités, nos hommes nous pouvonsfaire en sorte que l’Algérie vive dans unperpétuel printemps», a encore soulignéle secrétaire d’Ennahda

Toujours à propos de changement etde réformes, l’orateur préconise la démis-sion du gouvernement et la mise en placed’un gouvernement provisoire composéd’Algériens intègres et compétents pourconduire des réformes et notamment enpremier lieu le changement de laConstitution car, dit-il, «on n’aboutit à rienen votant seulement certaines lois orga-niques. Il faut d’abord une autreConstitution de laquelle tout doit découler,autant mettre la charrue avant les bœufs».

Cependant, Ennahda, selon son SG,se dit contre une éventuelle Assembléeconstituante en expliquant que «ceux quiprônent cela ne veulent en fait que fairedisparaître les constantes nationales et lecode de la famille».

Les APC n’ont pas été épargnées parles attaques du chef d’Ennahda : «DesP/APC ont restitué des milliards qui n’ontpas été dépensés alors que leurs popula-

tions ont cruellement besoin de tant dechoses pour améliorer leur cadre de vie.Un argent qui sera détourné dans le laby-rinthe des réseaux de la corruption et de ladilapidation des deniers publics.»

Rebii s’élève aussi contre le rôle del’administration : «La justice est au servicede l’administration alors que dans un paysqui se respecte, c’est l’administration quiest au service de la justice»

A ce sujet il dira : «Nous avons préco-nisé des mesures salvatrices pour unebonne gouvernance, à savoir : que doiventêtre jugés comme inéligibles non seule-ment ceux qui peuvent constituer un dan-ger pour l’ordre public mais aussi ceux quipeuvent devenir une menace pour le bienet la chose publique, ceux qui sont connuspour avoir les mains sales et pour avoirattenté au domaine public.»

Existe-t-il un projet de coalition entretous les partis d’obédience islamique ? Acette question Fatah Rebii a déclaré que«ce projet n’existe pas pour l’instant maisnous restons ouverts à toutes communica-tions et dialogue avec tous les partis quiœuvrent à l’édification d’une Algérie pros-père».

Karim O.

RÉFORMES POLITIQUES

Ennahda appelle au départ du gouvernementet à la dissolution de l’APN

Actualité

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Sid.


BALLET DIPLOMATIQUE ENTRE ALGER ET PARIS

Les grands dossiers ouvertsUne nouvelle fois, les rela-

tions entre l’Algérie et la Francereviennent au-devant de lascène politique. Le mois dedécembre sera particulièrementchargé en activités tant sur leplan politique que diplomatique.Outre la visite du ministre del’Intérieur français attendu pouraujourd’hui à Alger et l’auditiondu ministre des Affaires étran-gères, Mourad Medelci, par lacommission des affaires étran-gères de l’Assemblée nationalefrançaise ce mercredi, c’est levoyage la semaine prochained’une délégation économiqued’hommes d’affaires conduitepar le chargé du dossier Algérieauprès du président françaisJean-Pierre Raffarin, qui ferason troisième voyage à Algerdepuis le début de l’année, quiretient l’attention avec des déci-sions importantes qui pourraientêtre annoncées sur des dos-siers et projets qui font l’objet dediscussions et de négociationsdepuis des mois. Cette missionéconomique, dont le séjour àAlger est prévu du 11 au 13décembre prochains, comprendune quarantaine d’hommesd’affaires français du Medef,dont le directeur général adjointde GDF en charge du GNL

Cette visite sera l’occasionpour les responsables des deuxpays de poursuivre les discus-sions mais aussi finaliser et pas-ser à la phase de concrétisationdes projets, notamment celuirelatif à l’implantation de l’usineRenault en Algérie. Maintes foisannoncé, ce projet n’arrive pas àvoir le jour, et ce, en dépit desdéclarations optimistes et par-fois triomphalistes des deuxrives de la Méditerranée sur l’im-minence de la conclusion d’unaccord final.

Lors du précédent round dediscussions, l’Algérie avait sou-mis une proposition portant surla production de 100 000 véhi-cules de gammes variées, etd’une liste de 50 entreprises desous-traitance algériennes quipourraient être intégrées au pro-jet. Cette proposition a-t-elle étéprise en charge et acceptée parla partie française ?

Probablement. Pour preuve,l’annonce du choix de la régionde Bellara dans la wilaya deJijel pour implanter cette usinecomme l’a indiqué récemment leministre de l’Industrie et de laPromotion de l’investissement,Benmeradi, qui laisse penserque les deux parties sontproches d’un accord global surce dossier. Certaines indiscré-tions évoquent la visite d’unedélégation de Renault en Algérieavant la fin de l’année pour dis-cuter de certains détails tech-niques et qui visitera le site choi-si pour implanter la future usine.Cette visite fait suite à celleeffectuée fin octobre dernier àParis par une délégation minis-térielle. L’usine Renault ne serapas l’unique point qui sera au

centre de la discussion lors dece voyage. D’autres dossiersseront discutés portant sur lessecteurs de l’énergie où despourparlers ont déjà été enga-gés relatifs à l'émergence d’unefilière de pétrochimie d’un mon-tant de 5 milliards d’euros. Ceprojet, cher à la firme françaiseTotal, n’arrive toujours pas àaboutir depuis des mois en rai-son de sa complexité et soncaractère éminemment straté-gique sur le plan économique.D’autres secteurs d’activitéseront concernés par ces«négociations» entres les deuxpays dont les filières de la phar-macie, de l’agroalimentaire etdes mines.

Surprises et choquées par lamesure 51%-49%, instaurée parla loi de finances de 2009, etaprès l’ avoir «contestée» enformulant moult réserves, lesentreprises françaises ont finipar comprendre et s’adapter àcette nouvelle orientation. C’estle cas, notamment, de la socié-té Lafarge qui vient de conclureun accord avec son partenaireGica (Groupe industriel desciments d’Algérie), pour la miseen place d’une usine à Oum ElBouaghi suivant le principe de51%-49%. Chargé en 2010 parle président Nicolas Sarkozy defaire avancer la coopération bila-térale, l’ancien Premier ministrede Chirac, qui conduira, seloncertaines sources, le derniervoyage de cette mission, aurades entretiens et des réunionsde travail avec plusieurs respon-sables algériens. Comme il seraprobablement reçu par le prési-dent Bouteflika et le Premierministre Ouyahia à la fin decette visite.

Ce voyage sera suivi par latenue, le 17 décembre, d’un col-loque sur le thème «l’Algérie etla France au XXIe siècle» ausiège de l’Assemblée nationale.Cette rencontre, à laquelle pren-dra part le ministre del’Aménagement du territoire etde l’Environnement ChérifRahmani, sera organisée parl’association France-Algérie quepréside l’ancien ministre del’Intérieur, Jean-PierreChevènement. Plusieurs per-

sonnalités, des députés ainsique des experts assisteront auxtravaux de ce colloque qui vise àpréparer le terrain pour un parte-nariat durable entre les deuxpays, notamment sur le planéconomique. Chevènementbénéficie de l’estime et du res-pect des Algériens.

Ce sont ces atouts qu’il vautiliser pour tenter de donner unnouveau souffle aux relationsentre les deux pays, minées pardes divergences profondes surplusieurs dossiers, notammentcelui de l’histoire et la mémoire.Lors de son dernier voyage enAlgérie, l’ancien ministre del’Intérieur de Jospin, aujourd’huicandidat à la présidentielled’avril 2012, a eu des entretiensavec plusieurs hauts respon-sables comme il a été reçu parle chef de l’Etat.

La sécurité au Sahel, l’émi-gration, la mémoire et la situa-tion en Syrie : les sujets quifâchent. La nouvelle étape desrelations bilatérales sera enta-mée aujourd’hui par une visiteinattendue de Claude Guéant àAlger. Cette fois-ci, ce ne serapas l’envoyé spécial du prési-dent Sarkozy mais le ministre del’Intérieur français qui atterriradans la capitale algérienne. Rienn’a filtré sur l’objet ou l’ordre dujour qui seront débattus par lesresponsables des deux payslors du séjour de l’homme deconfiance du président français.Même si la révision de l’accordbilatéral de 1968 sera au centredes discussions avec les res-ponsables algériens (d’autantqu’il intervient au lendemain del’annonce d’une batterie demesures, défavorables, faut-il lesignaler, aux immigrés algé-riens, prise par le départementde Guéant), il n’en demeurepas moins que ce point ne serapas le seul sujet qui justifie ledéplacement de Guéant à Alger.Il est vrai que cette visite seral’occasion pour les responsablesdes deux pays d’aborder le dos-sier relatif aux dernièresmesures prises par le ministrefrançais de l’Intérieur et qui tou-chent directement les immigrés,d’autant que les Algériensconstituent la plus importante

communauté établie en France.Cette nouvelle orientation desFrançais intervient quelquesmois avant l’échéance présiden-tielle de 2012. Sur un autreplan, la situation sécuritaire quine cesse de se dégrader dansla région du Sahel, conséquen-ce logique de la guerre qu’aconnue la Libye ces derniersmois, sera certainement aucentre des discussions avec sonhomologue algérien, Daho OuldKablia. La France, avec plu-sieurs otages dans cette région,cherche certainement des solu-tions et une stratégie qui lui per-mettra de sauver ses ressortis-sants kidnappés en demandantla coopération d’Alger.

Le déplacement de Guéantintervient deux jours seulementaprès la tenue d’une réunion duConseil des ministres desAffaires étrangères de l’Unioneuropéenne, jeudi à Bruxelles.Réunion durant laquelle la situa-tion dans la région du Sahel aété l’un des points inscrits àl’ordre du jour.

Les Européens, particulière-ment la France, étudient la pro-babilité de soutenir et d’aidermilitairement les pays du Sahelpour lutter contre les terroristesdans cette région. Ce projet,actuellement à l’étude, pourraitêtre l’un des sujets qui serontabordés par le ministre del’Intérieur français durant savisite. Il tentera d’avoir le pointde vue et la position de l’Algériesur ce point lorsque l’on sait quela France est l’un des pays ini-tiateurs du projet annoncé à l’is-sue du conseil des ministres desAffaires étrangères de l’UE.

Ce dossier risque de s’ajou-ter aux sujets de divergencesqui minent les relations entre lesdeux pays surtout qu’il intervientquelques jours après l’hommageappuyé, rendu au généralBigeard. Un acte qui risque defâcher l’Algérie au moment oùelle se prépare à fêter le cin-quantenaire de l’Indépendance.

Dans tous les cas, cette visi-te du ministre de l’Intérieur, quin’était ni prévue ni annoncée paraucune des deux capitales, estloin d’être un simple déplace-ment protocolaire d’un ministre

de haut rang et de surcroît unproche du chef de l’Etat fran-çais. Ce voyage sera suivi, deuxjours après, soit mercredi matin,par l’audition du chef de ladiplomatie algérienne, MouradMedelci par la commission desaffaires étrangères de laChambre basse du Parlementfrançais que préside, pour rap-pel, le député UMP, AxelPoniatowski. L’objet de cetteréunion, ouverte à la presse, n’apas été précisé.

Toutefois, il n’est pas excluqu’au cours de cette séance,des sujets liés à l’évolution de lasituation au niveau de la régiondu Sahel, les relations entre lesdeux pays ainsi que le nouveaucontexte qui prévaut dans lemonde arabe, notamment cequi se passe actuellement enSyrie, seront abordés par lesmembres de la commission.Lors de ce déplacement à Paris,le ministre algérien aura desentretiens avec son homologuefrançais sur des questions liéesaux relations bilatérales maisaussi sur des questions régio-nales qui intéressent les deuxpays.

Ces entretiens et le passagede Medelci devant la commis-sion de l’Assemblée nationaleont été précédés par le venuedu numéro deux du Quaid’Orsay, Pierre Sellal ; qui a étédépêché jeudi dernier à Alger etreçu le même jour par leministre des Affaires étrangèresalgérien. Même si rien n’a étééventé sur cette frénésie diplo-matique, l’on s’interroge s’il nes’agit pas de la préparationd’une visite importante et dehaut rang entre les deux capi-tales. D’autant que cette annéea été marquée par un intenseéchange de visites ministériellesentre Alger et Paris.

A cette «fièvre» diplomatique,il faut ajouter le réchauffementque connaissent les relationséconomiques entre les deuxpays même si elles restent endeçà des espérances des deuxcapitales, en raison du retardqu’enregistrent les différentsdossiers ouverts depuisquelques mois.

M. A. O.

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Par Mourad Aït-Oufella


F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Noured-dine Moussa a précisé, lors de son interven-tion, que dans les programmes de distribu-tion de logements les personnes handica-pées bénéficient d’emblée de 30 points dansle classement. Il a noté qu’il reste néan-moins difficile de répondre à la plupart desdemandes de logement, ce qui rend d’autantplus difficile l’application de la mesure en

faveur des handicapés. Le ministre de l’Ha-bitat a rappelé aussi que les personnes auxbesoins spécifiques bénéficient d’un avanta-ge concernant l’aménagement des loge-ments et l’accessibilité. Cette dernièreconstituait un obstacle il y a quelquesannées puisque les normes n’étaient pasrespectées. «Depuis le mois de novembre2008, l’accessibilité en tant que norme a étéintroduite dans la réalisation des logements.Nous avons aussi demandé aux collectivitéslocales de nous transmettre la liste de loge-ments destinés aux personnes handicapéesen vue d’aménager les logements spéci-fiques», a déclaré le ministre de l’Habitat quia noté, par ailleurs, qu’en dépit de l’applica-tion des normes d’accessibilité, la réalisationdu projet prendra du temps. Des disposi-

tions seront aussi prises dans les prochainsprogrammes en faveur des handicapés.

Ceci d’autant qu’actuellement, pratique-ment rien n’est fait pour que les personneshandicapées évoluent dans la rue et les dif-férents bâtiments aussi bien privés quepublics. Pour sa part, le ministre de la Soli-darité a précisé qu’il s’agit d’aller vers lasource et la cause de tous les types de han-dicap et de cibler la prévention.

Il a noté, par ailleurs, le manque devolonté de certaines familles qui, selon lui,«isolent leurs enfants handicapés et n’ac-ceptent pas les handicaps». Lors de la ren-contre de commémoration de la Journéeinternationale des handicapés, qui a débutéjeudi pour être clôturée hier, les respon-sables du secteur de la solidarité ont aussi

présenté l’enquête nationale sur le handicapen Algérie. Cette dernière vise la réalisationde statistiques fiables et des études glo-bales permettant une évaluation de la situa-tion des personnes handicapées. Il s’agiraaussi d’identifier notamment les facteurs quifacilitent ou entravent l’intégration des per-sonnes handicapées et de mesurer l’adé-quation des textes législatifs et réglemen-taires.

Les résultats attendus concernent l’éta-blissement des prévalences des différentstypes de handicap, l’évaluation du nombrede handicapés, l’identification des causesdes situations de handicap, ainsi que l’ana-lyse des préoccupations des personneshandicapées.

F-Z.B.

Intervenant hier lors de la clôture duséminaire sur l’accessibilité des per-sonnes handicapées, le ministre del’Habitat a déclaré que dans les pro-grammes en cours, les normes envigueur sont appliquées. Il a précisé,toutefois, que la généralisation de cettemesure prendra du temps.

ACCESSIBILITÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES

Beaucoup reste à faire

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DR.

LE WALI DE ANNABA L’A ANNONCÉ HIER

Une nouvelle ville sera édifiée à Oued Aneb

Elle sera édifiée sur une super-ficie de 1 400 ha. Au niveau de cenouveau pôle urbain, 8.000 loge-ments, des équipements publics(locaux administratifs, établisse-ments éducatifs des trois paliers,un CHU de 450 lits, des centresde culture et de loisirs, des ter-rains de sport, etc.) y seront réali-sés durant le quinquennat 2010-2014. A la fin de son intervention,le wali a donné la parole auxmembres de l’exécutif de wilayapour répondre aux multiples inter-rogations des journalistes. Pre-mier à intervenir, le directeur del’OPGI fera savoir qu’un quota de29 700 logements tous segmentsconfondus sera réalisé durant lequinquennat en cours. Il détailleraces segments dont plus de 12 000logements seront destinés à larésorption de l’habitat précaire(RHP). Les sites pour leur implan-tation ont été choisis, certainssont déjà lancés et des listesnominatives des bénéficiaires ontété confectionnées, conformé-ment au recensement effectué enavril 2007. Leur occupation estprévue pour la fin 2013, précise-ra-t-il. Deux grandes entreprisesétrangères ainsi que 400 autres

nationales ont été chargées de laréalisation cet énorme quota, quitouchera également le logementpublic locatif (LPL) et le logementpromotionnel aidé (LPA). L’urbani-sation de certains lotissements etl’amélioration urbaine des 12communes de la wilaya oint étéévoquées par le directeur de l’ur-banisme. Pour ce faire, une pre-mière enveloppe financière a déjàété dégagée. Elle est de l’ordre de7 milliards de dinars, selon l’inter-venant. Les différents projets delogements et d’équipementspublics ont fait l’objet d’une com-munication du DLEP. Il s’agitnotamment de la nouvelle aéroga-re, du Centre régional d’éducation

physique et sportive (Creps) deSeraïdi et de la piscine olym-pique. Le directeur des transports

et celui de l’emploi ont égalementrépondu aux interrogations desjournalistes pour donner des

chiffres sur leurs secteurs respec-tifs.

A. Bouacha

Inscrire les étudiants durant la rentrée uni-versitaire 2012-2013 selon le classement et lescapacités d’encadrement (la liste sera indépen-dante de celle des étudiants ayant réussi leurcursus), procéder à l’affichage au préalabledans le but de permettre aux étudiants désireuxde s’inscrire en master et de formuler unedemande manuscrite auprès de leurs facultésrespectives, accorder un délai de 10 jours pourle dépôt des dossiers et la collecte par les facul-

tés de toutes les demandes qui leur ont été des-tinées et formuler les propositions relatives aunombre de postes à ouvrir selon leurs capacitésd’encadrement sont les mesures prises parl’Université 20-Août-55.

Ces décisions, qui ont été prises à l’issue dela réunion du 30 novembre 2011, en présencede l’UNJA et de l’Ugel, initiatrices de la grève demercredi dernier, selon le porte-parole de l’UN-JA, joint par téléphone, ont remporté l’adhésion

des étudiants. Pour rappel, l’Université 20-Août-55 de Skikda a été paralysée par unegrève mercredi, à l’appel de l’UNJA et del’Ugel, rejointes par l’UGEA. Le réseau face-book s’est chargé du reste, à savoir mobilisertous les étudiants non affiliés aux organisationsestudiantines. Selon les grévistes, le débrayagea été motivé par l’exclusion des inscrits sur laliste de master, et ce, pour manque de postes.

Zaïd Zoheir

UNIVERSITÉ 20-AOÛT-55 DE SKIKDA

La grève des étudiants gelée

Le wali de Annaba a annoncé, hier, le projet de créationd’une nouvelle ville à Draâ Erich, commune de Oued Aneb,à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, oùl’offre foncière est arrivée à saturation.

AIN-SEFRA

Journées scientifiques sur la chirurgie laparoscopique

Les séances matinales étaientconsacrées à des interventionschirurgicales au niveau des blocsopératoires, en présence du corpsmédical de la chirurgie.

Tandis que les séances del’après-midi étaient réservées àdes conférences tenues auniveau du centre culturel d’Aïn-Sefra, en présence d’un publicvenu nombreux s’informer del’avancement de la haute techno-logie dans la santé en Algérie.Plusieurs conférenciers ont pré-

senté et exposé tour à tour leursavoir sur la médecine, par la pro-jection de documents. Le Pr M.Boubekeur a fait une introductionsur la coelioscopie, le Pr Touhamia donné une conférence sur Ibn-Rochd le Pr Belhadj, quant à lui,profitant de la Journée mondialede lutte contre le sida, a fait unexposé sur le sida en droit algé-rien, le Dr Azzi sur le traumatismepar coelioscopie alors que lesprofesseurs Belhandouz, Megh-raoui et Gendouzi les docteurs

Belkada, Kherrour, Kazi-Tani,Hiber, Sekrane et Mekamcha ontaxé leurs interventions sur plu-sieurs thèmes diversifiés tels que

l'hémorragie digestive grave, lesgénéralités de l’antibiothérapiechez les grands brûlés, la coelioet le cancer, des points tech-

niques sur la spélénectomie lapa-roscopique. D’autres sujets ontété traités en extra, tels que l’oc-clusion intestinale d'étiologie rare,l'hémopéritoine par rupture derate, le prolapsus rectal, l'anes-thésie en coeliochirurgie, le cholé-cystectomie laparoscopique, letraumatisme, l'embolie gazeuse,les tumeurs de Bosdhek, ainsique les accidents de la voiepublique, la responsabilité médi-cale. Notons que tous ces thèmesont été débattus par le public.

Signalons, enfin, que la villed’Aïn-Sefra dispose d’un hôpitalrégional de 240 lits, doté degrandes infrastructuresmodernes, mais ne dispose pasencore d'une médecine moderne.Ne dit-on pas que la santé n’a pasde prix !

B. Henine

L’Etablissement public hospitalier (EPH) d’Aïn-Sefra aorganisé, durant ce dernier week-end, des journées d'étu-de sur la chirurgie laparoscopique, avec la collaborationdu service de chirurgie générale du Pr Boubekeur Moha-med du CHU de Sidi Bel-Abbès, objet d'un séminaire surles différentes expériences de la chirurgie vidéoscopiqueen Algérie (thoracoscopie, coelioscopie, laparoscopie,etc.).

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DR.

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE7

Nawal Imès- Alger (LeSoir) - Brandissant lesdeux bulletins qui serontproposés mercredi pro-chain aux travailleurs del’éducation, MezianeMeriane expliquait hierqu’avant même le début del’opération d’un vote qui seveut historique, la fraudeavait commencé.

Explications du numéroun du Snapest : lesadeptes de la gestion auniveau national ont toute lalatitude de désigner leurscandidats tandis que ceuxqui opteraient pour unegestion décentralisée auniveau des établissementsdevront se contenter dedire «oui» sans pouvoirvoter en faveur de leurscandidats.

La tutelle leur propose,si la seconde option est

majoritaire, d’attendre le24 décembre prochain,date à laquelle le person-nel de l’éducation sera envacances, pour d’éven-tuelles élections.

Une aberration, estimeMeziane Meriane qui y voitlà un positionnement duministère de tutelle enfaveur de la premièreoption au détriment de laseconde puisque le per-sonnel qui favorise l’optionde la décentralisation serade fait privé de se présen-ter aux élections.

Autre preuve de ce ral-liement de la tutelle, unenote a été envoyée à l’en-semble des directeursd’établissement, les appe-lant à ne pas rendrepublics les résultas desélections au niveau local etd’attendre le résultat au

niveau national. Un procé-dé selon Meriane quiouvre la porte à la fraude.Le Snapest qui milite pourune gestion décentraliséeconsidère que plus l’argentdes travailleurs sera«proche d’eux», mieux lecontrôle sera exercé.

Il ne s’agit pas pour ce

syndicat autonome dechanger de personnesmais de mode de gestionpour préserver la mannefinancière qu’il estime à4 000 milliards de cen-times.

Pour y arriver, il appelleà une révision du texterégissant la gestion des

œuvres sociales et quidate de 1982.

Ce n’est que de lasorte, explique MezianeMeriane, que les tra-vailleurs de l’éducationbénéficieront au mieux dela manne qui leur revientchaque année.

Il balaye d’un revers de

main les propos selon les-quels les syndicats nes’impliqueront pas dans lagestion des œuvressociales, expliquant que lechoix des candidats sefera inéluctablement sur labase de l’appartenancesyndicale.

Il explique égalementque la gestion décentrali-sée ne signifie pas le mor-cellement de l’argent maisau contraire la possibilitéde faire des actions mieuxciblées en fonction desbesoins de chaque établis-sement.

Une analyse que parta-ge un délégué du sud dupays. Ce dernier, statis-tiques à l’appui, a apportéla preuve que le mode degestion centralisée n’avaitpas été favorable auxwilayas du sud où le per-sonnel de l’éducation estsouvent tributaire de l’avald’un avis favorable de lacommission nationale pourpouvoir se soigner ou pourprofiter d’une quelconqueautre opération.

N. I.

Les élections pour le choix du mode de ges-tion des œuvres sociales de l’éducation ne s’an-noncent pas sous les meilleurs auspices. C’estdu moins l’analyse du Snapest qui dénonce leparti-pris du ministère de l’Education qui sepositionne clairement en faveur de la commis-sion nationale.

ŒUVRES SOCIALES DE L’ÉDUCATION

Le Snapest dénoncele parti-pris de la tutelle

Salima Akkouche – Alger (LeSoir) - Les ouvriers profession-nels, les secrétaires, les agentsde laboratoires et de l’administra-tion du secteur de l’éducationnationale qui ont débrayé en sep-tembre et octobre derniers,reviennent à la charge pourrevendiquer la prise en charge deleurs revendications toujours ensuspens.

Le bureau national du Syndicatdes corps communs et ouvriersprofessionnels de l’éducation quis’est réuni en session extraordi-naire les 28 et 29 novembre àAlger, a décidé d’organiser un sit-in au niveau du Palais du gouver-nement pour attirer l’attention despouvoirs publics sur la situationdes 130 000 fonctionnaires quin’arrivent toujours pas à arracherleurs droits socioprofessionnels.

Le syndicat qui dénonce dansun communiqué le silence de latutelle face à son dernier mouve-ment de débrayage estime qu’ilest contraint de revenir, encoreune fois, sur le terrain de la pro-testation pour exiger la satisfac-tion des revendications de cettecatégorie de travailleurs de l’édu-cation.

Selon le syndicat, les révisionsindemnitaires concernent unique-ment les attachés de laboratoireset les attachés en chef de labora-toires excluant ainsi les autreslaborantins. «Cette manière dedonner satisfaction à chaque fois

à une seule catégorie et de minerles efforts d’une autre catégorie etqui, de surcroît, se suivent dans letravail est une discrimination fla-

grante et une atteinte à la dignitémême du travailleur et une dérivedangereuse dans le fonctionne-ment normal des institutions sco-laires», souligne-t-on dans lemême communiqué.

Les protestataires dénoncentl’instabilité professionnelle, le

détournement de postes adminis-tratifs appartenant aux corpscommuns au profit des ensei-gnants et le manque de postesbudgétaires qui, soulignent-ils,contraint certains travailleurs àexercer au-delà du volume horai-re réglementaire alors que leur

salaire varie entre 13 000 et 17000 DA.

Ils réclament également l’inté-gration des corps communs etouvriers professionnels dans ledécret exécutif 08/315 et un statutparticulier du personnel desagents de sécurité. S. A.

ILS TIENDRONT UN SIT-IN CE JEUDI DEVANT LE PALAIS DU GOUVERNEMENT

Les corps communs de l’éducation en colèreLes corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation

nationale tiendront un sit-in, ce jeudi, auprès du Palais du gou-vernement. Ils réclament la prise en charge de leur plateforme derevendications.

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DR.

«Nous n’allons pas attendre à ce que lesgens au pouvoir meurent pour leur succéder.Nous sommes prêts à les supplanter par lavoie des élections», soutiendra Moussa Touatiqui dans une allusion à peine voilée, considè-re que le pouvoir en place ne peut gérer dili-gemment aujourd’hui car, estimera-t-il, sonépoque n’est pas celle de cette génération.

Battant déjà campagne pour les pro-chaines élections et fort, affirmera-t-il, d’uneffectif jeune puisqu’il fera savoir que 80% deses adhérents ne dépassent pas 40 ans, leprésident du FNA exhortera les sympathisantsde son parti de choisir celui qui les représen-tera dignement.

Sur un autre volet, il renseignera que leFNA est le seul parti en Algérie qui exige deses adhérents d’être de nationalité algérienne.

De même, il dira qu’il n’a aucun problèmeavec les fils de harkis.

Idem pour les épouses de ces derniers.«Mon problème se limite aux seuls harkis quiont trahi le pays», tonnera Moussa Touati.

Pour le quota des femmes dans les partis poli-tiques, le président du FNA considère que cecin’est autre qu’une immixtion dans les affairesinternes de nos partis, et ce pour nous détour-ner de notre véritable mission. Pour lui, il est

impensable de faire adhérer au FNA desfemmes qui ne croient pas aux principes duparti.

«Je le dis de but en blanc : nous sommescontre le principe des quotas», déclarera-t-il.Aussi, il déplorera, sans s’étaler longuement,la prise des richesses algériennes parquelques personnes qu’il ne citera pas nom-mément.

Sur le plan international, Moussa Touatiévoquera la montée au pouvoir des islamistesdans les pays arabes.

A ce titre, il s’interroge sur la préoccupationde notre pays quant à son sort si jamais il luiarriverait la même chose. «Les citoyensreviennent à l’islam pour l’utiliser commemoyen de vengeance contre l’injustice», diraMoussa Touati pour laisser entendre que s’iln’y pas d’injustice, les Algériens, qui sontmusulmans de nature, n’auront pas recours àla religion.

Enfin, le président du FNA s’enorgueillit duchiffre de 1 874 élus locaux présents dans 131communes du pays à travers les 46 wilayasmais se lamente que le chef de daïra soit leprésident des commissions électorales, et ceciest par la faute, précisera-t-il, des députés quifont passer la loi même si, ajoutera-t-il, elleleur a été «dictée de force».

M. B.

EN MEETING À BLIDA

Moussa Touati se montre confiantLe président du Front national algérien,

Moussa Touati, a animé hier un meeting àBlida où il a fait part de son intention d’al-ler au pouvoir par la voie des élections.Pour ce faire, il rejettera, a-t-il dit, la suc-cession par l’héritage.

Phot

o:S

amir

Sid


Cette chirurgie sansciment chirurgicale est lapremière du genre à l’échel-le du secteur sanitaire de lawilaya d’Aïn-Témouchent.Cette nouvelle chirurgieprésente des avantages :

elle permet la récupérationde la fonction de l’articula-tion de la hanche ou dugenou détruite, elle a unelongévité meilleure et pré-serve le capital osseux. Elletrès supérieure à la métho-

de classique basée sur leciment. Selon le Dr Benadla,traumatologue, elle est des-tinée aux patients de lacatégorie des jeunes, beau-coup de patients sont ins-crits sur le registre du servi-ce de traumatologie. Il fautque les pouvoirs publicsaident l’EH Ahmed-Medeghri pour doter le pla-teau technique en matérielet prothèses pour répondreà la forte demande.

Quant au professeurBendifallah, il explique :«Nous sommes venus pour

assister nos confrères del’EHP Ahmed-Medghhri àlancer la chirurgie de posede prothèses sans cimentchirurgical qui est une nou-velle méthode. Nous vou-lons transférer notre expé-rience et notre savoir-faire.Une prise en charge totaledu patient opéré coûte plusde 350 000 DA, nous sou-haitons que les pouvoirspublics d’Aïn-Temouchentcontribuent à la généralisa-tion de cette nouvelle chirur-gie.»

S. B.

Deux poses de prothèse, de hanche et genou,ont été effectuées vendredi dernier, au niveaude l’établissement hospitalier Ahmed-Medeghrid’Aïn-Témouchent par une équipe médicalealgérienne composée du Pr Bendiffallah, duDr Saïb de l’EHP de Ben Aknoun et du Dr

Benadla de l’EHP Ahmed-Medeghri de Aïn-Témouchent, sur de jeunes patients.

SANTÉ

Une première chirurgicaleà Aïn Témouchent

C’est à la suite de renseignementsprécis que les policiers ont enclenchéles recherches qui ont abouti à cettearrestation. L’individu a été présentédevant le procureur de la République

qui l’a placé sous mandat de dépôt à laprison de Tidjelabine. Il y a lieu de rap-peler que la fabrication de la faussemonnaie est considérée par la législa-tion algérienne comme un crime

grave. Son auteur risque, par consé-quent, une forte condamnation. Parailleurs, les divers services de policede la wilaya de Boumerdès ont mishors d’état de nuire entre le 13 et 28novembre 2011, 13 délinquants. Ilssont accusés de vol sous l’effet depsychotropes, de vol de portables etde trafic de stupéfiants. neuf d’entreeux ont été mis en détention par la jus-tice alors que les trois autres ont reçuune citation directe. Le dernier a étéplacé sous contrôle judiciaire.

Abachi L.

Les policiers de la brigade économique et financière de la policejudiciaire de Boumerdès ont arrêté un homme de 30 ans, originairede la wilaya d’Alger, et qui exerce comme gardien de nuit dans uneentreprise à Boumerdès. Les policiers ont trouvé chez lui 11 200 DAen fausse monnaie — en coupures de 1 000 et 200 DA. Le faussai-re, B. A., qui utilisait sa loge comme atelier pour confectionner de lafausse monnaie, était également en possession d’équipementstechniques qu’il utilisait à ces fins.

BOUMERDÈS

Un faussaire de monnaiesous les verrous

Les éléments de la bri-gade de gendarmerie de lacommune de Souarrekh,dans la wilaya d’El Tarf, ontreussi, dans la nuit de jeudià vendredi, un grand coupde filet au niveau d’un sen-

tier menant vers la frontièretunisienne en procédant àl’arrestation d’un hommeâgé de 28 ans en posses-sion de 8 kg de corail qu’ildevait transmettre à sesacolytes, se trouvant de

l’autre côté de la frontière,pour être écoulés en Italie.

C’est suite à des infor-mations fournies par descitoyens que les gendarmesont tendue une souricière àce contrebadier notoire-

ment connu. Le mis encause sera présenté aujour-d’hui devant le procureur dutribunal d’El Kala pourcontrebande et trafic decorail, a-t-on appris debonnes sources.

Daoud Allam

EL TARF

Saisie de 8 kg de corail à Souarrekh

Un immense terrain de plusieurshectares, situé en plein centre-ville deBéchar, entre la cité des470 Logements, hai Météo et la citéuniversitaire, est en train de se transfor-mer en une gigantesque décharge,sous l’œil indifférent des responsables

chargés de la protection de l’environne-ment. Au début, des particuliers, et cer-tains entrepreneurs y déversaient desdéblais par camions, formant des mon-tagnes. Depuis quelques mois, desriverains ont pris le relais en jetant leurssacs poubelles, en plein jour, au milieu

de ce vaste espace, à quelques mètresseulement des habitations et de la citéuniversitaire. Pis, des commerçantsoccasionnels ont squatté un coin dulotissement et l’ont transformé en unpetit marché de fruits et légumes.

Lies Mourad

BÉCHAR

Une décharge en plein centre-ville

Le 7e Salon de l’automobile a étéinauguré par le grand public ce jeudi1er décembre à la Grande surface duLac. Un rendez-vous qui a d’ailleurstissé depuis 7 années une parfaiterelation avec les populations deBéjaïa et des wilayas limitrophes.Chaque année à la même période,le Salon est organisé avec son lot denouveautés et de surprises. Unespace qui anime la capitale deHammadites, qui fait d’elle un véri-table pôle d’attraction de l’automobi-le et un véritable berceau des idéeset des initiatives. Nombreux sont les

concessionnaires qui avaient émis levœu de partager ces moments defête de l’automobile mais encore unefois, le site reste encore limité voiremême très limité pour ce genre derendez-vous. Les organisateurs gar-dent quant à eux le ferme espoir devoir un jour Béjaïa inaugurer soncentre d'expositions, ce qui confor-tera le caractère événementiel deces manifestations. Interrogé sur lesmarques qui seront présentes l’orga-nisateur de l’événement RH.International Communication, nousdira qu’outre la firme Renault pré-

sente en force suivie de Toyota quiprésente la dernière Yaris au moteurdiesel 1.4 L D-4D, Suzuki et Ford separtagent l’intérêt du public avant des’orienter vers les nouvellesmarques Vedis et Famovable qui sedisputent grâce au design de leursvéhicules les grandes foules alorsque le Greet Well s’impose dans lacour des grands. L’utilitaire de grandtonnage attire les gestionnaires desgrands chantiers. Le cycle et moto-cycle restent quant à eux, une indus-trie qui se cherche et qui veut sédui-re. Il est à rappeler que Le parc

national automobile est estimé à 5millions de véhicules dont 25% sontconcentrés à Alger. Plus de 285 000voitures ont été importées récem-ment. Il ressort que 65% des véhi-cules des particuliers ont été finan-cés par le crédit à l'automobile. Lacontrefaçon, ou la pièce de rechan-ge contrefaite, représente un volumede 2 500 tonnes, soit l'équivalent de10 millions de dollars saisis aux fron-tières nationales en 2009. Mais au-delà de cette animation, il y a unepréoccupation qui survolera l'exposi-tion, c'est la lutte contre la pièce

contrefaite. Le marché national de lapièce de rechange absorbe 2 mil-lions de dollar soulignait le présidentde l'AACC avant d'ajouter que «l'au-tomobiliste algérien consacre 230dollars pour l'entretien de son véhi-cule, alors que l'Algérie a déboursé,500 millions de dollars dans l'impor-tation de la pièce de rechange». «Ildevient impérieux, selon lui, dedévelopper une industrie nationalede la sous-traitance et de la fabrica-tion de la pièce de rechange.

Le Salon se poursuivra jusqu’au10 de ce mois. R. N.

Ouverture du 7e Salon de l'automobile de Béjaïa

ActualitéSIDI BEL ABBÈS

Les malfaiteurs auraientligoté les gardiens pourvoler 4 moteurs de grue

Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, un vol a étécommis au niveau d’une entreprise renommée de SidiBel-Abbès, implantée dans la localité de Belouladi.

Selon les gardiens, les malfaiteurs sont arrivés à bordd’un véhicule, qu’ils n’ont pas pu reconnaître à cause del’obscurité. Les malfaiteurs auraient ligoté les gardiensavant de repartir avec les moteurs de quatre grues ainsique d’autres équipements appartenant à cette entreprisede bâtiment. Une enquête a été ouverte par la gendar-merie.

Ils l’auraient agressé avecune bombe lacrymogènepour emporter la recettede la station d’essence

La station d’essence Itihad el Arab, dans la localité deTlmouni, à quelques kilomètres de la ville de Sidi Bel-Abbès, a été, dans la nuit de vendredi à samedi dernier,visitée par des voleurs.

Selon la version de l’un des pompistes, alors que soncollègue dormait, quatre individus à bord d’un véhiculeAccent se sont présentés à la station pour faire le plein.Aussitôt après, l’un d’eux l’a agressé à l’aide d’unebombe lacrymogène. L’ouvrier dit avoir été asphyxié etse serait évanoui. A son réveil, il a constaté la disparitiondes agresseurs qui ont emporté la recette du jour d’unmontant de 44 000 DA. Une enquête a été ouverte par lagendarmerie pour élucider ce vol.

11 personnesétrangères écrouées

pour séjour illégalLes services de sécurité de Sidi Bel-Abbès, qui luttent

contre l’immigration clandestine, ont dernièrement inter-cepté onze personnes de nationalité étrangère à bord devéhicules en provenance de la frontière algéro-marocai-ne et se dirigeant vers la wilaya d’Oran, au niveau de lalocalité de Sidi Ali Boussidi. Les personnes arrêtées seseraient introduites clandestinement pour s’adonner àl’activité de maçonnerie, de plâtre et de pose de carrela-ge. Présentées devant le procureur de la République deSidi Bel-Abbès, elles ont été écrouées.

Saisie de kif et un dealerarrêté à Ras El Ma

La brigade des stupéfiants de la gendarmerie de lalocalité de Ras El Ma (Sidi Bel Abbès) est parvenue, der-nièrement, à neutraliser un dealer. C'est suite à des infor-mations qui leur sont parvenues que les gendarmes onteffectué une perquisition dans le domicile du mis encause où une quantité de kif a été retrouvée.

La gendarmerie a fini par découvrir la planque du dea-ler. Celui-ci cachait sa marchandise au niveau de la voieferrée.

60 g de kif ont été saisis au total. Le dealer a étéécroué par le procureur de la République de Telagh.

A. M.


La juge Lucy Koh de la courdu district de San Jose(Californie) s'est opposée à l'in-terdiction des ventes aux Etats-Unis, dans l'attente du procèsqui devrait se tenir l'an prochain,et «cette décision confirmecomme nous l'affirmons depuislongtemps que les argumentsd'Apple manquent de bien-fondé», a précisé le communi-qué.

«Nous avons confiance dansle fait que nous pourrons faire ladémonstration que les produitsmobile de Samsung se distin-guent (lorsque le cas sera exami-né devant le tribunal l'an pro-

chain)», a ajouté l'entreprise Selon un porte-parole de

Samsung, l'injonction prélimairevisait à empêcher les ventes desproduits Samsung pendant lapériode cruciale des fêtes de find'année. Samsung a déjà rem-porté une victoire la semaine der-nière en Australie, la justice aus-tralienne ayant réautorisé lavente de la tablette Samsung.Les deux groupes se livrentdepuis le printemps 2011 unebataille judiciaire acharnée, s'ac-cusant mutuellement de contre-façon de technologie et de desi-gn, avec des procédures enga-gées dans plusieurs pays.

Apple commercialise le télé-phone multifonctions iPhone et latablette iPad, tandis queSamsung propose la gamme desmartphones Galaxy S et latablette Galaxy Tab. La Galaxy

Tab 10.1, dont la commercialisa-tion a commencé cet été dans lemonde, est considérée commel'un des concurrents potentielsles plus sérieux du déjà culteiPad.

La justice californienne a rejeté la demande préliminai-re d'Apple de bloquer les ventes de la tablette Galaxy Tab10.1 et des smartphones de son concurrent Samsungqu'elle accuse de violation de brevet, s'est félicitée, hier,dans un communiqué, l'entreprise sud-coréenne.

BATAILLE APPLE/SAMSUNG

Pas de ventes bloquées pourSamsung aux États-Unis à Noël

Le futur ministre des Finances égyp-tien, Moumtaz Saïd, a déclaré hier qu'ilétait encore «trop tôt» pour dire si sonpays allait recourir à un prêt de 3,2 mil-liards de dollars du Fonds monétaireinternational (FMI) pour surmonter unesituation économique difficile.

«Il est encore trop tôt pour connaître le sortde l'accord conclu avec le FMI pour un prêt de3,2 milliards de dollars, pour résorber le déficitbudgétaire estimé à 134 milliards de livreségyptiennes (22 milliards de dollars)», a-t-ildéclaré, selon un communiqué du ministère

des Finances. Ce communiqué annonce égale-ment la nomination de M. Saïd dans le prochaingouvernement que le nouveau Premier ministredésigné par l'armée au pouvoir, Kamal El-Ganzouri, est en train de former et dont unedizaine de membres ont déjà été choisis.

Cette proposition de prêt du FMI faite en juina fait l'objet au fil des mois de déclarationscontradictoires de la part des autorités égyp-tiennes, qui s'y sont déclarées tour à tour favo-rables, hostiles ou hésitantes.

Mi-novembre, le ministre des Finances sor-tant, Hazem el-Beblawi, avait assuré qu'il y

avait une «forte tendance» en faveur de sonacceptation. La situation économique del'Egypte s'est fortement dégradée depuis larévolte qui a chassé le président HosniMoubarak en début d'année, avec en particu-lier une forte baisse des recettes du tourisme etune chute des investissements étrangers.

L'armée au pouvoir, qui dispose de trèsimportantes activités économiques propres, afait savoir vendredi qu'elle allait prêter un mil-liard de dollars à la banque centrale pour l'ai-der à faire face à la fonte de ses réserves dechange.

ÉGYPTE

Le futur ministre des Finances indécissur un prêt du FMI

La Tunisie réalisera untaux de croissance nul à la finde l'année 2011, a indiqué hierle gouverneur de la Banquecentrale (BCT), MustaphaKamel Nabli, lors d'un col-loque à Tunis. Cette croissan-ce zéro devrait entraîner unebaisse du rythme de la créa-tion d'emploi et une haussedu taux de chômage quidevrait dépasser les 18%, aajouté M. Nabli, cité parl'agence tunisienne TAP.

Les dernières prévisions decroissance du gouvernementtunisien s'établissaient entre0,2% et 1% pour 2011.

Depuis la révolution qui achassé l'ex-président Zine ElAbidine Ben Ali, la Tunisie s'estenfoncée dans la crise, en raisonnotamment d'une chute specta-culaire des revenus du tourisme,secteur qui représente 7% duPIB et emploie quelque 700 000personnes.

D'autres secteurs straté-giques sont également touchés,comme l'industrie des phos-

phates, principal pourvoyeur dedevises. La Tunisie est le 5e pro-ducteur mondial mais des grèvesà répétition et des fermeturesd'usines ont fortement perturbél'activité tout au long de l'année.Le patronat du secteur estime «le

manque à gagner» en 2011 à500 millions de dinars (environ256 millions d'euros) par rapportà 2010.

Le chômage, déjà lancinantsous le régime Ben Ali, a étéaggravé par le conflit en Libye et

le retour forcé de quelque 100000 travailleurs tunisiens. Lesrégions déshéritées de l'intérieurde la Tunisie, d'où est parti lesoulèvement populaire de2010/2011, sont particulièrementtouchées.

TUNISIE

Croissance zéro attendue cette année

Un groupe de 59 élus américains ademandé au président Obama d'ouvrirune enquête sur de présumées pra-tiques de dumping de la Chine dans lesecteur des énergies propres, dans unelettre publiée vendredi.

«Il est impossible de renforcer notresécurité énergétique ou de créer desemplois ou de la croissance, si nous rem-plaçons les importations de pétrole duMoyen-Orient par des technologies liéesaux énergies vertes importées de Chinedans le cadre d'échanges inéquitables»,écrivent les élus démocrates et républi-cains.

Cette lettre fait suite à une plainte «anti-dumping» déposée aux Etats-Unis par lefabricant de panneaux solaires SolarWorldIndustries America, filiale de l'allemandSolarWorld, qui a demandé en octobre àl'administration Obama d'imposer dessanctions commerciales à la Chine afin delutter contre la concurrence de ce pays,accusé de subventionner abusivement sesexportateurs.

«Nous vous exhortons à prendre toutesles mesures nécessaires pour enquêterrapidement sur ces allégations et prendreles décisions appropriées en fonction desrésultats de cette enquête», écrivent les

élus américains. Les fabricants chinois depanneaux solaires ont vigoureusementrejeté mardi dernier les accusations deSolarWorld.

Le 25 novembre, la Chine a de son côtéannoncé qu'elle lançait une enquête surles subventions américaines dans ledomaine des énergies renouvelables.

Le ministère chinois du Commerce aannoncé que cette enquête portait sur leséquipements dans l'énergie solaire,éolienne et hydraulique et six projets dansles Etats du Massachusetts, de l'Ohio, deWashington, du New Jersey et deCalifornie.

ÉNERGIES VERTES

Des élus américains veulentune enquête sur la Chine

EconomieUSA

Ventes recordpour les

armes lorsdu «Vendredi

noir» Les ventes d'armes aux

Etats-Unis ont, elles aussi,atteint un niveau recordavec une augmentation de32% vendredi dernier, lejour du Black Friday quilance la saison des achatsde fin d'année et a atteintun sommet cette année.

Ce jour-là, 129.166armes ont été venduescontre 97.848 en 2008,année du précédentrecord, indique vendredi lequotidien USA Today, quis'appuie sur le nombre dedemandes de permis deventes envoyés au FBI parles armuriers.

Le FBI a confirmé àl'AFP le chiffre de cesventes, tout en indiquantqu'il «n'avait pas d'explica-tion à cette augmentation».

Interrogé par le journal,Larry Keane, porte-parolede la Fondation nationalepour les sports de tir, a esti-mé qu'il y avait «une plusgrande prise de conscien-ce des Américains concer-nant leur droit constitution-nel de porter des armes».

M. Keane, qui indiqueque 25% des achats sonten général des premiersachats, a néanmoins affir-mé qu'il ne pouvait pasvraiment expliquer cettehausse «étonnante».

Marqué par des promo-tions monstre dans tout lepays, le «Vendredi noir» alieu le lendemain deThanksgiving, la grandefête familiale américaine,célébrée le dernier jeudi denovembre. La frénésied'achats et les soldes sepoursuivent généralementle samedi et le dimanche.

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Le Soird’Algérie Monde Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE10

ÉGYPTE

Confirmation de la percée islamisteaux législatives

Le Conseil des droits de l'Hommede l'ONU a condamné vendredi lerégime syrien dont la répression afait plus de 4 000 morts, dont plus de300 enfants, depuis le mois demars. Malgré une multiplication dessanctions contre Damas, notammentcelles de l'UE annoncées jeudi, larépression s'est poursuivie hier avecla mort de 18 personnes, dont sixcivils, selon l'Observatoire syrien desdroits de l'homme (OSDH).

Cette ONG basée à Londres afait état d'affrontements ayant oppo-sé à l'aube à Idleb (320 km au nord-ouest de Damas) l'armée régulière,les agents de sécurité et desgroupes de déserteurs près des bâti-ments du gouverneur de la ville, dela sécurité politique et de la directionde police.

Sept militaires et membres de lasécurité, dont un officier, de l'arméerégulière ont été tués, ainsi que troiscivils et cinq soldats déserteurs. Lesaccrochages se multiplient à traversle pays entre ces déserteurs appar-tenant à l'Armée syrienne libre (ASL)et l'armée régulière.

Lors de perquisitions à Tafas,dans la province de Deraa (sud) oùavait commencé en mars la contes-tation contre le président Bachar al-Assad, un civil a été tué et cinqautres ont été blessés par les ballestirées par les services de sécurité, aindiqué l'OSDH.

Par ailleurs, à Homs, foyer de lacontestation dans le centre du pays,deux civils ont été tués, l'un par untireur embusqué et l'autre par les

forces de sécurité à Bab Amro, undes quartiers sunnites les plus enga-gés dans la lutte contre le régime.Sept personnes avaient été tuéesvendredi dans le pays, où desdizaines de milliers de manifestantsavaient défilé contre le pouvoir.

En visite en Turquie, le vice-pré-sident américain Joe Biden, a estiméque le régime de Bachar al-Assadn'était pas seulement une sourced'instabilité en Syrie mais menaçait«d'attiser» les conflits confessionnelsdans la région. M. Biden «a souligné

sa conviction, que partagent lesTurcs, que Assad et son régimesont actuellement la source d'instabi-lité en Syrie et posent le plus grandrisque d'attiser les conflits confes-sionnels, pas seulement en Syriemais au-delà», a rapporté hier sonservice de presse.

Une ligne de partage s'est dessi-née au fil des mois entre la majoritédu monde arabe et la Turquie d'obé-dience sunnite, qui soutiennent larévolte conduite par leurs frères dereligion majoritaires en Syrie, et uncroissant chiite partant de l'Iran, enpassant par l'Irak, la Syrie et le Libanqui appuie le président Bachar al-Assad, issu de la minorité alaouite,une émanation du chiisme. En outre,le Moyen-Orient est composé d'une

mosaïque de minorités, notammentchrétiennes, mais également chiitesdans les pays sunnites du Golfe,comme Bahreïn et l'Arabie saoudite,et sunnites en Irak ou au Liban. Enpériode de crise, dans ces payscréés après la Première guerre mon-diale sur les ruines de l'Empire otto-man, le sentiment confessionnelprend souvent le dessus.

La secrétaire d'Etat américaineHillary Clinton a salué de son côtél'adoption par le Conseil des droitsde l'Homme de l'ONU de la résolu-tion condamnant le régime deDamas pour les atrocités commiseset estimé qu'un tel vote renforçaitl'isolement de Damas.

«Elle montre que le régimed'Assad est maintenant plus isolé et

donne lieu à une pression internatio-nale plus forte que jamais», a décla-ré la chef de la diplomatie américai-ne dans un communiqué.

«Les Etats-unis soutiennent fer-mement les efforts du Conseil pourfaire la lumière sur le régime d'Assadet aider à appréhender ceux qui vio-lent les droits de l'Homme», est-ilécrit. Mais si cette résolution a étéadoptée par l'écrasante majorité deses 47 membres, 37 voix pour, sixabstentions, quatre voix s'y sontopposées: Cuba, la Russie,l'Equateur et la Chine.

Or, la Russie et la Chine, qui ontdroit de veto au Conseil de sécurité,peuvent bloquer toute résolution pré-sentée par l'autre camp contre leurallié syrien.

Des résultats partiels du premiertour des législatives égyptiennescontinuaient d'arriver hier aucompte-gouttes, confirmant lesbons scores des islamistes,notamment des fondamentalistessalafistes, face à un camp libéral etlaïque en déroute.

La commission électorale a annoncé ven-dredi soir un taux de participation de 62%«jamais vu depuis les pharaons», mais n'a unenouvelle fois pas été en mesure de donner lesrésultats complets par partis pour ce vote quis'est déroulé lundi et mardi.

Les bribes de résultats rapportées par lapresse et les différentes formations ont toute-fois continué de confirmer les scores élevésdes islamistes, qu'il s'agisse des Frères musul-mans ou des salafistes du parti Al-Nour. Lescoalitions menées par les islamistes pourraientavoir au total entre 60 et 70% des voix seloncertaines estimations.

Les résultats pour Port-Saïd, sur le canalde Suez, donnaient 32,5% pour les Frèresmusulmans, 20,7% pour les salafistes de Al-Nour et 12,9% pour une formation islamistemodérée, Wassat, selon le journal gouverne-mental al-Ahram. Les libéraux du Wafd neremportaient que 14 %.

A Port-Saïd toujours, une figure historiquede la contestation contre le régime de HosniMoubarak, Georges Ishaq, fondateur du mou-vement Kefaya (Assez!), était battu, selon lapresse. La commission électorale a assuré queles résultats officiels seraient postés sur inter-net «bientôt», sans plus de précisions sur lesraisons de cette attente.

Le calme dans lequel s'est déroulé le scru-tin et la forte mobilisation des électeurs sontportés au crédit de l'armée au pouvoir, mais laperspective d'avoir face à elle un Parlement àforte majorité islamiste lui pose désormais unlourd défi.

Au Caire, un polit icien l ibéral, AmrHemzawi, a été élu dès le premier tour dans lequartier aisé d'Héliopolis, mais ailleurs les per-sonnalités issues de la révolte populaire dejanvier-février qui a chassé M. Moubarakétaient battues. Dans le gouvernorat très tou-ristique de la mer Rouge, les Frères musul-

mans faisaient un score de 30%, deux foissupérieur à celui du Bloc égyptien, une alliancede partis libéraux. Selon le quotidien indépen-dant al-Masri Al-Youm, aucune femme n'a étéélue au premier tour, qu'il s'agisse de candida-ture individuelle ou de liste.

Une candidate du Wafd, Nihal Aahdi, citéepar le journal, a expliqué que cette situationétait «liée au fait que les Frères musulmans etsalafistes ont dominé les résultats».

Forts de leur percée dans les urnes, lessalafistes multipliaient les déclarations favo-rables à l'instauration d'un islam conservateur.

Le dirigeant salafiste Abdel Monem Chahata assuré que les romans de l'écrivain égyptienet prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz«encourageaient le vice car ils portent sur laprostitution et la drogue».

Une autre personnalité de ce courant fon-damentaliste sunnite, Hazem Abou Ismaïl, aestimé qu'il fallait «créer un climat pour facili-ter» le port du voile, et que s'il est élu prési-dent, il «ne permettrait pas à un homme et àune femme de s'asseoir ensemble dans un lieupublic». L'ambiance était morose hier matin surla place Tahrir au Caire, occupée depuis deuxsemaines par des militants qui veulent mainte-nir la flamme de la révolte du début de l'année.

«Tous ceux à qui nous avons fait confiancenous ont trahis», affirme Mohamed el-Assas,25 ans, un des manifestants encore présents.

L'opposant Mohamed El Baradei, ancienchef de l'Agence internationale de l'énergieatomique (AIEA), qui était venu à Tahrir lasemaine dernière, «a disparu», déplore-t-il, etles Frères musulmans «ne sont plus avec nousmaintenant qu'ils ont gagné les élections».

Le vote concerne un tiers des gouvernoratségyptiens, dont ceux du Caire et d'Alexandrie,les deux plus grandes villes. Un second tourest prévu lundi et mardi prochains.

Les députés des autres gouvernoratsseront élus d'ici au 11 janvier, puis viendral'élection de la Choura (Sénat), jusqu'au 11mars. Cette élection, la première depuis lachute de M. Moubarak le 11 février, est censéedonner un reflet du pays politique réel aprèsdes décennies de scrutins sans surprise auprofit du parti au pouvoir.

Le taux de participation de 62% est excep-tionnel en Egypte, où l'abstention était sousl'ancien régime massive faute d'enjeu électoral.

SYRIE

18 nouvelles victimes de la répression samedi

YÉMEN

Nouvelle journée d’affrontements à TaëzSix personnes ont été tuées hier

dans des bombardements et deséchanges de tirs à Taëz sur fond dedésaccord entre le pouvoir et l'oppo-sition sur les moyens d'apaiser latension dans la deuxième ville duYémen.

Trois civils, membres d'une même famille, ontpéri dans des bombardements attribués aux forcesdu président Ali Abdallah Saleh alors que troishommes armés, proches des opposants, ont ététués dans des accrochages avec les troupes loya-listes, selon un nouveau bilan de sources médi-cales.

Un premier bilan faisait état de cinq morts, dontles trois civils, dont les corps ont été transportés àl'hôpital de campagne d'al-Rawda, dans un quar-tier du centre de Taëz, contrôlé de l'opposition.

Dans cette ville, les unités fidèles à M. Saleh ten-tent de reprendre les quartiers tenus par deshommes armés des tribus protégeant les manifes-tants.

Ces derniers rejettent l'accord signé à Riyad le23 novembre entre le pouvoir et l'opposition, quiprévoit le départ de M. Saleh contre son immunité.

Au moins 31 personnes, dont une fillette, ontpéri ces trois derniers jours, notamment dans desbombardements attribués à des unités loyalistesde l'armée à Taëz, ville du sud-ouest et l'un desfoyers de la contestation de M. Saleh.

Le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi,un homme de consensus chargé de gérer la pério-de intérimaire jusqu'au départ de M. Saleh enfévrier, a ordonné vendredi un cessez-le-feu et leretrait des soldats et des milices de Taëz.

Il a préconisé pour cela la mise en place d'unecommission locale réunissant les représentants dupouvoir et de l'opposition qui a été tout de suite

contestée par les opposants. «Une commissionlocale signifie qu'on se dérobe à l'accord» deRiyad, a déclaré à l'AFP Mohamed Qahtane,porte-parole de l'opposition, en renouvelant l'appelà une commission nationale qui agirait à Taëz etailleurs.

La commission militaire nationale est prévuepar l'accord de Riyad et a pour mission de restruc-turer les forces de sécurité, contrôlées en partiepar des proches de M. Saleh, et de retirer lesarmes des combattants de l'opposition.

La violence menace l'application de l'accord deRiyad alors qu'une présidentielle anticipée a étéfixée au 21 février et que Mohamed Basindawa,un chef de l'opposition, a été chargé de former uncabinet de transition.

Ce dernier a menacé de renoncer à former ungouvernement composé d'opposants et de fidèlesdu régime si les bombardements de Taëz ne ces-saient pas.

Dix-huit personnes ont été tuées hier en Syrie, oùaucune issue à la crise n'est en vue tant les positions durégime et de l'opposition sont antinomiques et les divi-sions profondes au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsDimanche 4 décembre 2011 - PAGE12 Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE13

FOOTBALL / CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES U23L’EN QUITTE LE TOURNOI FINAL SUR UNE HUMILIATION

On achève bien nos «Espoirs»

La réponse à cette ques-tion est essentielle. Qui estderrière la sortie prématuréede l’EN U23 de ce tournoi afri-cain préolympique ? LeNigeria, grand favori avant ledébut de cette compétition,est-il, après ses deux pre-mières défaites face au Marocet le Sénégal, cet obstacle siinfranchissable pour Aït-Djoudiet ses élèves ?

A l’évidence, tout plaide àrépondre par l’affirmative,même si, au demeurant, lesjoueurs d’Eguavoen ne vou-laient pas quitter ce tournoiavec une troisième défaite,eux qui sont arrivés au Marocdans la peau du grand favoriau sacre continental.Techniquement, tactiquementet physiquement, nos Espoirsont fondu dès lors qu’ilsavaient été informés du résul-tat de la première mi-temps dumatch de Tanger (Maroc-Sénégal 0-1).

Nonobstant le fait que lerésultat de Tanger était mathé-matiquement favorable auxAlgériens, et non le contraire,fallait-il leur annoncer que lesSénégalais étaient en train demener la vie dure à PimVerbeek et ses poulains, 600kilomètres plus loin ? Cetteerreur stratégique n’était passans conséquence sur le men-tal des joueurs, encore moinsla première commise par lestaff algérien. Alors que l’équi-pe avait besoin, à l’instar dumatch face au Maroc, d’unstabilisateur, Aït-Djoudi décided’opérer des changements quis’avéreront fatals à l’équilibrede son team.

En sortant Amir Sayoud,quasi transparent lors du pre-mier half, mais de plus en pluspesant dans le jeu de l’équipeau retour des vestiaires, AïtDjoudi a reproduit l’erreurcommise devant Pim Verbeeket le Maroc. Il a coupé l’équipeen deux, voire en trois. Lacourroie de transmissionqu’était le joueur d’Al-Ismaïlis’est brisée.

DDeess cchhooiixx hhaassaarrddeeuuxx

Aït Djoudi, qui est le seulresponsable des choix tech-niques et des options tac-tiques mis en œuvre par sestroupes, semblait, durant lestrois matches disputés parl’EN, méconnaître la valeurréelle de son groupe. Pis, ildonnait l’impression de n’avoirjamais coaché une équipe defootball. Face au Sénégal, auMaroc et au Nigeria il a étalél’étendue de sa méconnais-sance des (nouvelles) règlesdu jeu à onze. Ses mauvaischoix se traduisaient souventpar des changements pour lemoins hasardeux, en tout cas,en grande partie responsablesdu déséquilibre constaté dansla production de l’équipe.Malgré leur victoire devant lesSénégalais, les Verts ont sem-blé à court d’arguments pourtrouver des solutions aussibien dans l’animation offensi-ve que dans la concrétisation.Le match Algérie- Sénégalpouvait, à ce titre, constituerune véritable rampe de lance-ment pour le passage de l’ENU23 aux demi-finales. Malgréle succès, la formation d’AïtDjoudi semblait douter de sonpotentiel. Les attaquants qui,lors des tests amicaux, arri-vaient souvent à trouver lafaille au sein des défensesadverses. Exception faite de laconfrontation face à l’Arabiesaoudite, lors du tournoi del’Unaf, en octobre-novembrederniers, Chalali, Benaldjia,Aouadj et Touahri se mon-traient à leur avantage, secréant d’innombrables oppor-tunités et en transformant unbon paquet à chacune de leursortie. Le bilan de cette sortieofficielle au Maroc est de deuxbuts en trois matches ; unemoyenne que les Olympiquesalgériens assuraient depuis lamise sur pied de cette sélec-tion, en avril 2010. A titred’illustration, lors du premiertournoi de l’Unaf disputé àMohammadia, Maroc, lesVerts s’étaient imposés devantle Cameroun (6-1), le Maroc(2-0) puis la Libye (4-0).

LLeess eeff ffeettss ddee SSiiddiiMMoouussssaa

A cette époque, la sélectiondirigée par… AbdelhakBenchikha, qui s’occupait éga-lement de la A’, suivait unecourbe ascendante matériali-sée par des qualifications suc-cessives face aux Malgacheset aux Zambiens, lors desdeux premiers tours qualifica-

tifs des JO. Au lendemain dela défaite face au Maroc,contacté par Le Soir d’Algérie,Aït Djoudi a expliqué que laplupart de ses joueurs n’ontpas l’habitude de jouer à l’ex-térieur. Une explication quiserait liée à la préparation dela sélection généralementeffectuée à Sidi Moussa. Lieupaisible et doté des commodi-tés de préparation et deconfort, le CNT/FAF de SidiMoussa a abrité le plus clairdes stages et regroupementsdes troupes d’Aït Djoudidepuis déjà un an.

Les opportunités de prépa-ration à l’étranger pour Mesfaret ses coéquipiers étaient limi-tées aux déplacements pourprendre part à des tournois del’Unaf (2) joués au Maroc(2010 et 2011) ainsi qu’auxmatches officiels des élimina-toires des JO.

Contrairement à la sélec-tion A qui bénéficie d’un plande préparation en foreign-made, celle des U23 est exé-cutée en «underground», avecles moyens du bord. Le coachnational n’avait pourtantjamais fait cas de cette«contrainte», lui qui s’égosillaità remercier le président de laFédération des efforts consen-tis par cette structure et sonpatron pour offrir les meilleursmoyens à l’EN U23.

DDee llaa rreessppoonnssaabbii ll iittééddee llaa FFAAFF……

Il est vrai que la responsa-bilité de la FAF dans ce fiascoest grande. Il s’agit d’un échecannoncé dès lors que la fédé-ration de MohamedRaouraoua fonctionne dansune anarchie quasi totale.Sans DTN, ni DEN, la FAF estdirigée, à distance, par un seulhomme. Mohamed Raouraouadécide de tout. C’est lui quidésigne les hommes du ter-rain.

Et le choix d’Azzedine Aït-Djoudi est une nouvelle erreurde casting commise par lecommandeur du football algé-rien, plutôt préoccupé par sesfonctions au sein des ins-tances mondiale, continentale

et régionale. Nommé enoctobre 2010, Aït Djoudi nepouvait assumer la charge dequalifier l’EN à une phase fina-le du tournoi olympique tel quesouhaité par le patron de laFAF.

C’est une mission que lesMarocains, à titre d’exemple,ont confiée à un technicien, leNéerlandais Pim Verbeek, quia roulé sa bosse un peu par-tout à travers le monde.Sélectionneur de l’Australie(2007-2010), Peter Tim DirkVerbeek, a assuré des fonc-tions techniques en Hollande,en Allemagne et au Japon,dans les sélections de Coréedu Sud (2001-2002 aux côtésde Hiddink puis 2005-2006comme adjoint d’Advocaat),des Emirats arabes unis(2005) et des Antilles néerlan-daises (2004).

Pendant ce temps, AïtDjoudi assurait des piges dansdes clubs nationaux (USMA,USMH, USMAn JSK, CABBA,ESS, CRB et ASK), participaità des expériences au Maroc(MC Oujda et HasssaniaAgadir) et en Tunisie (CSS etES Zarzis).

Le Sénégal, lui, a opté pourAbdoulaye Sarr qui a faittoutes ses classes d’entraî-neur sous les ordres del’Allemand Peter Schnitger, ausein de la DTN de laFédération sénégalaise, et atravaillé sous la coupe desFrançais Bruno Metsu et deGuy Stephan à la barre tech-nique des Lions de la Teranga,sans oublier une longue etriche aventure au sein de sonclub de toujours, le Stade deMbour.

Que dire alors d’AugustineEguavoen, le sélectionneur duNigeria ? International desSuper Eagles avec lesquels ila été champion d’Afrique en1994, l’ancien arrière droit dela Gantoise et du TorpedoMoscou a disputé deuxCoupes du monde (1994 et1998) et a été sélectionneurdes Super Eagles à deuxreprises (2005-2007 et juin2010-décembre 2010). Un CVque le technicien algérien n’a

pas pu constituer depuis qu’ila quitté les bancs de l’ISTS en1993.

……EEtt ddee llaa FFAAFF eenn ppaarrtt iiccuulliieerr

La FAF a échoué et lessélections qu’elle a mises surpied ne pouvaient s’exprimerautrement que par les échecset les humiliations. Pour leprésent tournoi préolympique,la FAF aurait pu corriger ses«bavures» antérieures enrécupérant l’organisation dece tournoi africain après ledésistement de l’Egypte. Lavolonté politique s’y apprêtaità un tel concours. Au sortir dela déroute des Verts àMarrakech, en juin dernier, lemembre de l’exécutif de laCAF avait la possibilité de re-embellir son image en impo-sant la candidature algérienneà ses pairs du CE de la CAF.Au lieu de cela, Raouraoua apréféré entrer en conflit avecle MJS qui n’entendait pascautionner son désir de rece-voir la CAN-2013 où il seraplus question de succession àla présidence de laConfédération africaine qued’offrir le titre continental àl’Algérie.

Le Maroc, qui n’avait pasl’ambition d’abriter le premierchampionnat d’Afrique desU23, sera l’unique candidat àla succession de l’Egypte, et àl’Afrique du Sud qui avait pos-tulé avant le premier vote quiavait confié l’organisation auxEgyptiens.

Abriter cette première édi-tion des Espoirs en Algériepouvait offrir à Aït Djoudi etses troupes de plus grandeschances de réussite, surtoutque la sélection algérienne aperdu, en cours de route, plu-sieurs de ses pièces maî-tresses, à l’instar de Belkalemqui a passé plus d’un an à«bronzer» à Aspetar ou enco-re Bedbouda dont la suspen-sion de 3 matches infligée parla CAF à l’issue du matchZambie-Algérie (2-0), disputéen juin dernier, n’a pu êtreramenée à de plus justes pro-portions. M. B.

Pas de JO pour nos footballeurs. La sen-tence entendue à Marrakech était attendue.Bien avant le début de ce tournoi préolym-pique à Tanger et Marrakech. Les Verts d’AïtDjoudi n’avaient pas tous les atouts en main,et cela s’est vérifié à l’occasion de ces quali-fications. Une préparation intra-muros, bles-sures en cascade des cadres de l’équipe,défection de quelques professionnels et unefragilité mentale à aborder les grandesépreuves ont précipité l’élimination de nosEspoirs. A qui la faute ?

LE NIGERIA A MIS À NU LES FAIBLESSES ALGÉRIENNES

RRéécciitt dd’’uunnee ssooiirrééeeccaauucchheemmaarrddeessqquuee

Devant le sélectionneur nationalVahid Halilhodzic et en présence duprésident de la Fédération algériennede football, Mohamed Raouraoua,les partenaires de Djamel Benlamriont tout simplement raté le matchqu'il ne fallait pas pour espérer dispu-ter les demi-finales de ce tournoi.

Face à une équipe du Nigeriadécevante lors de ses deux pre-mières sorties et quasi éliminée de lacourse à la qualification avant ce der-nier match, les Olympiques algériensont réalisé leur plus mauvais matchdepuis leur début de campagne desqualifications il y a plus d'une année.

Contre le Nigeria, les protégésd'Aït-Djoudi ont montré leur limite surtous les plans de jeu et ont été inca-pables de trouver des solutions sur leterrain. Les changements opérés parle coach national sur le onze dedépart, avec la titularisation du trioBounedjah-Aouadj-Benaldjia, n’ontpas donné les résultats escomptés.Certes, l'attaquant de l'USM El-Harrach a inscrit un but juste avant lapause mais il a raté deux occasionsnettes alors que le score était à éga-lité (1-1). Son coéquipier Aouadj n'apas fait mieux, manquant notammentdeux occasions face au but. Quant àBenaldjia, il n'a été, tout simplement,que l'ombre de lui-même, ratant toutce qu'il a entrepris tout au long de lapartie.

Les Algériens, crispés et tendus,ont éprouvé du mal à entrer dans lematch contre des Nigérians décidésà jouer à fond leur dernière carte.Heureusement que l'ouverture duscore par Baghdad Bounedjah contrele cours du jeu et à trois minutes dela pause-citron est intervenue aumeilleur moment.

«Le niveau de l'équipe était justemoyen en première période. Nousavions du mal à entrer dans la ren-contre, peut-être que l'importance del'enjeu explique en partie cette fébrili-té», a tenté d’expliquer Aït-Djoudi à lafin de la partie.

En dépit de leur léger avantage auscore, les Algériens étaient éliminéspuisque au même moment lesSénégalais menaient à la mi-tempsface au Maroc (1-0). Apparemmentinformés du déroulement de l’autrematch, les Algériens, qui devaientinscrire un deuxième but pour assu-rer leur qualification, ont sombré enseconde période avec tout d’abordune égalisation nigériane juste à lareprise sur un coup franc de Lawalsuite à une faute de Guechi, quivenait de remplacer Bitam, blessé.Les joueurs d'Aït-Djoudi ont encaisséensuite trois autres buts lors de ladernière demi-heure, surtout après lasortie sur blessure de l’excellentBenlamri et l’expulsion de MahdiAbeid pour cumul de cartons. «Lesjoueurs ont été affectés par le résul-tat du Sénégal à la mi-temps. Lessorties sur blessures des défenseursBenlamri et Bitam ont complètementchamboulé notre dispositif. Aprèsl'égalisation nigériane, c’était très dif-ficile de revenir dans le match, nosjoueurs ont souffert sur les plansmental et physique», a soutenu lecoach national. Le défenseur ChafaiFarouk, l'un des rares joueurs algé-riens venu s’expliquer face à la pres-se à la fin de la partie, a estimé queson équipe a peut-être sous-estiméson adversaire.

«Nous avons ouvert la marque aumeilleur moment de la rencontre,malheureusement, les sorties surblessures de nos deux défenseursBenlamri et Bitam ont compliquénotre tâche sur le terrain, et à partirde là, le match a changé de physio-

nomie. Le but d’égalisation encaissébêtement a fait mal à l’équipe. Nousavons peut-être aussi sous-estimél’adversaire», a indiqué le défenseurde l'USM Alger.

Fin de mission pour Aït-Djoudi

Avec cette élimination précoce etsurtout la déroute surprenante deMarrakech, la mission de l'entraîneurAït-Djoudi à la tête de l’équipe olym-pique prend fin. Engagé par laFédération algérienne de footballavec l'objectif de qualifier l’Algérieaux Jeux olympiques de Londres-2012, le coach national a échouédans sa mission et quittera donc sesfonctions automatiquement. «J’aisigné un contrat objectif avec la FAFpour qualifier l’équipe aux Jeux olym-piques 2012, aujourd’hui noussommes éliminés, j’assume totale-ment mes responsabilités. Je suissatisfait par tout le travail accomplidepuis ma prise de fonction. Je vaisremettre dans les prochains joursmon rapport à la FAF», a indiqué Aït-Djoudi. En revanche, l’avenir decette équipe olympique, qui renfermequelques belles individualités, resteincertain pour le moment. Pour Aït-Djoudi, ce ne sont pas les trenteminutes fatales face au Nigeria quivont effacer tout le travail effectuédepuis plus d’une année. Desjoueurs, à l’instar de Benlamri,Chafai, Touahri ou encore Hamrounou Abeid, ont les qualités pour brillerà un niveau supérieur et pourrontavec un plus de travail et de persévé-rance prétendre à une place parmiles Verts.

Dos au mur après leurdéfaite face au Maroc (1-0)lors de la deuxième journéede la compétition, leshommes d’Azzedine Aït-Djoudi n’ont pas réussi àremporter les trois points dela victoire, indispensablespour passer en demi-finale.

DJAMEL BENLAMRI,CAPITAINE DE L’EN :

«C’est unegrosse

déceptionpour nous»Le défenseur du NA Hussein dey,

Djamel Benlamri, a estimé que l’éliminationde la sélection olympique algérienne defootball au premier tour du championnatd’Afrique des moins de 23 ans, qualificatifaux Jeux olympiques Londres-2012, estune «grosse déception» pour le groupe.

«Nous sommes très déçus par cette éli-mination précoce et inattendue. Nousavions de grandes ambitions avant ledébut du tournoi, malheureusement, nousquittons la compétition par la petite porte.Je présente mes excuses aux supportersalgériens après cette grande désillusion etcette lourde défaite face au Nigeria. C’estune grosse déception pour nous lesjoueurs et pour le staff technique», a décla-ré à l’APS Djamel Benlamri.

Pourtant, rien ne laissait présager un telscénario catastrophique avant le troisièmematch face au Nigeria, vendredi soir augrand stade de Marrakech. L’équipe algé-rienne avait besoin de gagner face à la lan-terne rouge du groupe pour assurer saqualification.

«L’équipe était bien décidée à s’impo-ser pour passer en demi-finale. Nousavions bien préparé cette rencontre décisi-ve. En dépit d’une entame de match diffici-le, nous avions réussi à ouvrir la marquejuste avant la pause, mais le résultat à lami-temps du match Maroc-Sénégal (0-1) etle but d’égalisation encaissé juste au débutde la deuxième période ont complètementchangé le cours de la rencontre», a expli-qué Benlamri.

La sortie sur blessure de Bitam et sur-tout celle de Benlamri à la 55e minute adéstabilisé la défense algérienne, devenueplus fébrile face aux assauts desNigérians. «J’ai souffert de mon genou tou-ché en première période. Je voulais conti-nuer le match jusqu'à la fin, mais la douleurétait terrible et insupportable. Le coach apréféré me sortir pour ne pas prendre derisque», a précisé Benlamri, l’une dessatisfactions algériennes lors de ce cham-pionnat d’Afrique des U23. «J’ai simple-ment fait mon boulot comme me le deman-dait l’entraîneur Aït-Djoudi. Dans l’en-semble, je suis satisfait de ma prestationlors des trois matches disputés dans cetournoi, mais mon rendement individuel nepeut en aucun me faire oublier la grossedéception de cette élimination», a soulignéle défenseur algérien. Interrogé sur l’avenirde cette équipe olympique après cetteéchec au championnat d’Afrique, Benlamriestime qu’il ne faut pas remettre tout encause et effacer tout le travail effectuédepuis plus d’une année.

«Il faut continuer à travailler, il y a dejeunes joueurs dans cette équipe qui aspi-rent à rejoindre l’équipe nationale A, il fautles suivre et les encourager à travaillerdavantage pour améliorer leur potentiel»,a-t-il dit.

JS KABYLIE 2-ES SÉTIF 2

Renversant !

Phot

os :

DR

Ils sont rares, très rares, lesmatches entre la JSK etl’Entente qui n’ont pas tenuleurs promesses. Celui d’hieraura même été d’un bienmeilleur acabit que les deux outrois plus récents rendez-vousentre ces deux vieilles connais-sances. Après avoir consacréquelques minutes à tâter lepouls l’une de l’autre, les deuxéquipes se sont engagéesdans le vif du sujet avec desplans de jeu clairement établis.Une équipe de la JSK à conno-tation résolument offensiveavec un milieu de terrain bienpeuplé et des joueurs de cou-loir, Nessakh et Remache,extrêmement actifs, alors queles Sétifiens s’appliquaientdans un jeu basé sur lescontres avec Djabou commepoint de fixation lorsqu’il fallaitporter le ballon dans le campkabyle. Les échanges pren-dront du rythme à partir de la12e minute sur cette action deHanifi, trop altruiste sur le coup,en choisissant l’option de servirroyalement Metref qui, malheu-reusement pour les siens,optait pour un tir en force aulieu de placer le ballon sur lagauche de Benkhodja tout heu-reux de voir le ballon lui arriverdessus. Le même Metref auraitpu se ressaisir si sa tête plon-geante n’avait pas raté le cadreà la réception d’un autre servi-ce de Hanifi. Deux belles occa-sions venaient d’être gâchées

en moins de cinq minutes parune équipe de la JSK qui s’estefforcée de bien élaborer sesmouvements avant de se lan-cer dans des actions quiauraient pu connaître unmeilleur sort, à l’exemple decelle que gâchait Boulemdaisqui voulut chercher la lucarnealors qu’un geste plus simples’imposait.

Pour rompre l’emprisekabyle sur le cours du jeu, lesEntentistes s’en remettaient àleur buteur patenté Hachoudqui, avec la complicité involon-taire d’Asselah, d’un tir anodindonnait une autre tournure auxdébats.

Un coup de théâtre dont lesCanaris n’allaient pas se rele-ver jusqu’à la pause, même au-delà, puisque, juste après lareprise, et comme il l’avait sou-vent fait au grand bonheur desKabyles, Aoudia placera unetête imparable pour ce quiaurait pu être le coup fatal pourla JSK.

Sonnés mais pas KO, lesCanaris mettront moins de dixminutes à revoir la lumièregrâce à une belle extension deHanifi pour reprendre un cornerde Metref. Le match repartaitdès lors sur des bases qu’onn’avait plus vues depuis deslustres à Tizi-Ouzou.

Débridés mais spectacu-laires, les débats seront mal-heureusement émaillés dedécisions arbitrales contes-tables. Ainsi, à la loi du hors-jeuque les assistants de M.Ghorbal ne maîtrisaient pas,pénalisant sur au moins troisoccasions Hanifi etBoulemdais, l’arbitre a vouluajouter son propre grain de selen accordant à la JSK unpenalty très discutable.

Ce qui importait peu àTedjar qui sauvait au moins unpeu pour une équipe de la JSKen constants progrès au pointoù pour une fois, les présentsn’en ont pas voulu d’avoirconcédé un nul à domicile. Ilest vrai, qu’en face, il y avaitune bonne Entente.

M. Azedine

Tizi-Ouzou. Stade du 1er-Novembre. Temps couvert.Bonne pelouse. 10 000 spec-tateurs. Arbitrage de M.Ghorbal assisté de MM.Naceri et Serradj.Avertissements : Sedkaoui(28’) JSK Karoui (72’) Belkaid(73’) Diss (88’)Buts : Hachoud (38’) Aoudia(51’)Hanifi (60’) Tedjar (74’ surpenalty)JSK : Asselah, Remache, Nessakh,Zarabi, Rial, El-Orfi, Sedkaoui,Tedjar puis Hikem (90’),Metref, Hanifi, Boulemdaispuis Hemani (55’)Entraîneur : IghilESS : Benkhodja, Hachoud,Benchadi, Diss, Belkaid,Karoui, Djahnit, Gourmi puisTiouli (69’), Aoudia puis Nadji(90’), Djabou, Benmoussa puisLakhdari (82’)Entraîneur : Geiger

RésultatsUSMA-NAHD 2-0 MCEE-CAB 1-0MCO-JSMB 1-0 JSK-ESS 2-2 WAT-ASO 2-1 ASK-USMH 1-0 MCS-CSC 1-1

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE14

FOOTBALL / COUPE DE LA CAF (FINALE RETOUR) HANDBALLCE SOIR (20H30) À FÈS, MAS–CLUB AFRICAIN DE TUNIS

Le dernier derbymaghrébin de l’année

Faouzi Benzarti est unhomme rusé après desannées et des annéesd’expérience. Avant dequitter Tunis, vendredi, ila cherché à semer ledoute dans les rangsmarocains, affichantconfiance et sérénité : «Ilsuffira, a-t-il dit aux jour-nalistes d’être appliquéssur le terrain, de jouercomme on a l’habitude dele faire lorsqu’on jouehors de nos bases et sur-tout de marquer ce butqui nous facilitera beau-coup la tâche.

Avec un jeu équilibré etun but en notre faveur, onpourra gérer cette rencontreà notre guise.

A chaque match sa véri-té et celui-ci ne fera pasexception. Avec notredéfense, capable de résis-ter, il faudra surtout s’attelerà confisquer le milieu de ter-rain et surtout monopoliserle ballon. Il faudra égale-ment éviter de subir le jeuet de laisser le MAS jouer àsa guise car cela pourraitnous être fatal». Ditescomme cela, les chosesparaissent simples.

Ce sera forcément pluscompliqué sur le terrain carle club tunisien n’a puemmener que 16 joueurs àFès. En fait ils auraient dûêtre dix-sept mais au der-nier moment, le milieu deterrain Nafaâ Jebali s’estfait opérer d’urgence del’appendicite. Cette absences’ajoute à celle du défen-seur Oussam Haddadi, sus-pendu.

Rachid Taoussi, leBenzarti du MAS, ne croitpas beaucoup à ces asser-t ions de son collègue.L’entraîneur marocainpense que la formation tuni-sienne aura des consignesdéfensives et qu’elle cher-chera à conserver l’avanta-ge d’un but acquis il y aquinze jours.

Les joueurs de la capita-le culturelle du Royaumeont toujours été très à l’aisechez eux cette année, rem-portant sept victoires pourun seul match nul (contre leSahel SC du Niger), inscri-vant 17 buts et n’en encais-sant que 2.

Naturellement une finalen’est pas un match commeles autres mais lesMarocains sont confiantscar l’équipe sera au grandcomplet à l’exception deSamir Zekroumi expulsélors de la finale aller. RachidTaoussi compte sur son trioHamza Abourazouk,Chamseddine ChtaibietAbdelhadi Halhoul pourdéverrouil ler la défensetunisienne.

Les enjeux de cette fina-le sont multiples. Pour lesTunisiens, relever un peu latête après des séquencesafricaines lointaines, imiter

sa voisine, l’Espérance, vic-torieuse de la Coupe de laConfédération. Pour lesMarocains, l ’objectif estd’obtenir une première cou-ronne continentale, garderle trophée qui a fait sourirel’année dernière tous lessupporters du FUS deRabat, rapporter pour la cin-quième fois la Coupe de laConfédération Orange dansle pays et accessoirementvenger, par procurations, leWidad Athletic Club deCasablanca battu en finalede la Ligues des championspar l’Espérance.

Beaucoup de raison,pour les uns comme pourles autres, on le voit, de nepas laisser échapper laCoupe

Les yeux des amateursdu ballon rond seront rivés,aujourd’hui, au Grand Stadede Fès qui abritera la finaleretour de la Coupe de laConfédération africaineentre le Moghreb Fès et leClub Africain. Un momenthistorique pour le club de lacapitale spirituelle qui tente-ra d'être la 5e équipe maro-caine à remporter ce titre.Pour y arriver, il faut que leshommes de Rachid Taoussisurmontent le handicap d'unbut encaissé lors de la fina-le aller.

Certes, cette mission estdifficile, mais pas impos-sible pour les Canaris quiont gagné tous leurs matchsdes phases qualif icatifsdans leur antre. Le MASabordera cette rencontre augrand complet à l'exceptionde Samir Zekroumi, expulsélors de la finale aller.

La participation deBamaâmar n'est pas nonplus acquise puisqueVerbeek, directeur sportifdes équipes nationales dejeunes, refuse de libérer lejoueur, actuellement avecl'équipe olympique qui dis-pute le championnatd'Afrique des moins de 23ans. Taoussi pourra doncs'appuyer sur son attaquede feu emmenée parHamza Abourazouk, Chtibiet Halhoul pour déverrouillerla défense tunisienne dontla charnière centrale serarecomposée puisqueRessaissi et Yaâkoubi man-queront cette finale pour

cumul de cartons jaunes. Aces deux absences, s'ajoutecelle de Billal Iffa, blessé.Les attaquants massaouisdoivent donc profiter de cesabsences pour secouer lesfilets de Ben Ayoub.

Les fi l trations par lescôtés de Halhoul et Ayyatiet les passes en profondeurde Chtibi ne manquerontpas de déstabiliser la défen-se tunisienne.

Cela dit, le MAS doitjouer prudemment et éviterd'encaisser un but tunisienqui risque de chamboulertous les plans de l'équipemarocaine.

AA gguuiicchheettss ffeerrmmééssLa finale retour de la

coupe de la Confédérationafricaine de football (CAF)devant opposer ce soir(20 h30) à Fès, l'équipe marocai-ne le Maghreb associationsportive de Fès (MAS) à laformation tunisienne le Clubafricain se jouera à guichetsfermés, a-t-on indiqué hierde sources sportives.

Les 34 000 billets mis envente pour cette partie, dont1 000 pour les supporterstunisiens qui ont fait ledéplacement, ont été ven-dus en l’espace de quatrejours, précise-t-on demêmes sources.

A cette occasion, plu-sieurs mesures organisa-tionnelles et sécuritaires ontété prises par les dirigeantsdu MAS en collaborationavec les autorités locales etla Fédération royale maro-caine de football (FRMF)pour assurer le bon déroule-ment de cette finale, ajoute-t-on.

DDiiaattttaa aauu ssii ff fflleett ,,MMeeddjj iibbaa

ccoooorrddiinnaatteeuurr ggéénnéérraallLa rencontre qui aura

lieu au complexe sportif deFès sera dirigée par l’ar-bitre sénégalais DiattaBadara assisté de ses com-patriotes Samba Al HadjiMalick et Diakhate Moussatandis que Fall Ousmanefera office de quatrièmearbitre.

Le commissaire aumatch sera l ’EgyptienEssam Siam et le coordina-teur général, l ’AlgérienRachid Medjiba.

20e CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS SENIORS

Les équipes algériennesconnaissent

la programmation

En effet, la commissiond’organisation des compéti-tions de la Confédérationafr icaine de handball(COC/CAHB), présidée parl’Angolais Godinho Pedroet où active notre compa-triote Rachid Meskouri, aétabli le plan général de jeuétalé du 11 au 20 du moisprochain avec deux toursde compétition comprenant73 rencontres. Lors du tourpréliminaire, 50 matchesseront prévus dans troissalles. Il s’agit de cellesd’Ibn Yacine et MoulayAbdallah à Rabat et cellede Salé.

Durant le tour principal,seuls les sites d’Ibn Yacineet de Salé seront opéra-tionnels.

Pour revenir au déroule-ment des rencontres dupremier tour pour nos deuxéquipes nationales mes-sieurs et dames, il donnel’impression d’être différent.

Pour les messieurs, lecoach nationalBouchekriou Salah penseque la graduation duniveau des adversaires àrencontrer ira en augmen-tant mais qu’ i l aura letemps de les voir à l’œuvreet préparer le jeu adéquat.

Pour le premier matchdu 11, face au Burkina

Faso qui remplace au piedlevé le Nigeria qui a décla-ré forfait, les débats sem-blent abordables mais sanstomber dans l ’excès deconfiance. Ensuite, le len-demain, les Camerounaisseront au menu des Verts.Là, le coach national craintleur jeu trop physique etespère que l’arbitrage seravigilant.

Quant au troisième duel,devant les Angolais, il estconsidéré par Bouchekrioucomme difficile. Il souligneque l’ensemble lusophonea grandement progresséces dernières années. Lapreuve est leur récenteconfrontation face auxEgyptiens qui ont gagnétrès difficilement la finaledes Jeux afr icains deMaputo.

Aussi, il faut les prendretrès au sérieux. Après lajournée de repos du 14, lesAlgériens en découdrontavec les Ivoir iens, queSalah considère commedes joueurs moyens maissans les sous-estimer.Enfin, le dernier match du1er tour est considéré parBouchekriou comme lechoc de ce groupe.Représentant une forcehandballistique en Afrique,les Pharaons ont été per-formants lors des Jeux afri-cains. Ils ont remporté letrophée avec une formationtrès compétitive.

Cependant, le coachalgérien estime que, pouraborder ces rendez-vous, ilfaudra se concentrer sur lapréparation et la mener àson terme.

Concernant le stagepréparatoire se déroulant àStaouéli, Bouchekriou leconsidère comme positifdans son ensemble mêmesi des joueurs reviennentde blessures et sontastreints à des entraîne-ments légers, à l’instar deSlahdji , Kaâbache,Berkous et Zouaoui.

Concernant les dames,le coach Aït OuarabMourad trouve intéressantde jouer la première jour-née contre la Tunisie. Pourlui, ce sera un test révéla-teur quant aux possibilitésde son équipe pour la suitede la compétition. La sortieface au Sénégal semblefavorable.

Pour rappel, l’Algérie abattu cette équipe aux Jeuxafricains de Maputo.

Quant aux duels face auMaroc, qui joue à domicile,Aït Ouarab estime que cetadversaire est à la portéede son team. Enfin, etcomme pour le début de cetour, les Algériennes aurontde redoutables vis-à-visque seront lesCongolaises. Leur presta-tion en finale à Maputo estune preuve.

O. K.

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A quelques semainesdu 20e Championnatd’Afrique des nations2012 de handball devantse dérouler à Rabat etSalé, au Maroc, le calen-drier général de la com-pétition est fin prêt.

Composition des groupesMessieursGroupe A : Tunisie, RD du Congo, Maroc, Gabon,Congo, Sénégal.Groupe B : Egypte, Algérie, Angola, Cameroun, Côted’Ivoire, Burkina Faso.NB : Le Burkina Faso remplace le Nigeria qui a déclaréforfait pour cette compétition.DamesGroupe A : Angola, Côte d’Ivoire, Cameroun, RD duCongo, Egypte.Groupe B : Tunisie, Algérie, Maroc (MAR), Congo,Sénégal.

Calendrier généralde la compétition

1er tourDu mercredi 11 au lundi 16janvier 2012 (avec unejournée de repos le 14 ).

Second tourMardi 17 janvier 2012Matchs de classementdames (Place 9e/10e )Matches de classementhommes (Place11e/12e)Quarts de finale messieurshommesMercredi 18 janvier 2012Matches de classementdames Quarts de finale messieursdamesJeudi 19 janvierDemi-finale messieurs etdamesMatches de classement(hommes et dames) Vendredi 20 janvier 2012Finales messieurs etdames Matches de classement3e/4e place (hommes etdames) Matches de classement5e/8e place dames.

Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

«Avec la fon-taine AïnEl-Fouara

et la mosquée El-Atik, le lycéefait partie des trois symbolesarchitecturaux de Sétif», écrit-il. Cet établissement qui porteaujourd’hui le nom du lycéenchahid Mohamed Karouani aété construit en 1873. «Il fonc-tionnait comme collège com-munal jusqu’en 1924, puiscomme collège colonialmoderne et classique. L’aug-mentation rapide du nombred’élèves entraîna son agran-dissement en 1950 : il devientle lycée Eugène Albertini.»

En 1962, l’Algérie devientindépendante. «C’est durantla matinée du 19 décembre1962 que les élèves saluèrentpour la première fois l’éten-dard de la nation naissante,

confectionné, hasard de l’his-toire, deux décennies aupara-vant par un autre élève dulycée : Chawki-Mostefaï», serappelle Toufik Gasmi.

Plusieurs personnalitésalgériennes ont fait desétudes dans ce lycée, notam-ment, Abdelmalek Benhaby-lès, Belaïd Abdesselam,Yahia Guidoum, Youcef Yous-fi et Saliha Djeffal.

Au lycée, le proviseur avaitune place particulière. «Lecharivari dans les classes decours cessait spontanémentlorsque l’on sentait ou voyaitla silhouette du proviseurarpentant les préaux. Tous leschefs d’établissement qui s’ysont succédé incarnaientcette crainte jumelée de res-pect, d’abord de l’hommedans son comportement in et

hors établissement et ensuitede la noble fonction qu’il occu-pe : proviseur de lycée.

MM. Mazet, Montlahuc,Lakehal, comment peut-onvous oublier ?» Parmi lesenseignants et enseignantes,l’auteur cite Mme Millara (profde musique) qui par «affec-tion» et «générosité» écoutaitavec ses «mioches» deschansons de Farid El-Atrachesur un électrophone de fortu-ne. Pour les meilleurs élèves,il y avait une cérémonie dedistribution de prix. Celle du30 juin 1963 est historique.

«Quel honneur de voircette cérémonie rehausséepar la présence d’un grandhomme, un visionnaire, celuiqui a conquis Sétif et les Séti-fiens, Sétif qui l’a adopté etporté aux nues, celui qui fut le

premier président de l’Assem-blée constituante de l’Algérie :Ferhat Abbas.»

Le livre de Toufik Gasmiest aussi un recueil d’anec-dotes. C’est également untémoignage humain et dépas-sionné sur une période del’histoire de l’Algérie.

L’ouvrage comporte plu-sieurs photographies origi-nales en noir et blanc et encouleur (lycée, enseignants,élèves, etc.). Le lecteur trou-vera également des couver-tures d’albums de mythiquesbandes dessinées commeNevada, Kit Carson, BuckJohn, Les pieds nickelés ouTartine. Ces BD ont indirecte-ment permis à la générationsuivante de se perfectionnerdans la langue française.

K. B.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26,RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)• Du 29 novembre au 5 décembre : Festi-val international du cinéma d’Alger• Dimanche 4 décembreA 15h : Film Namibia de Charles BurnettA 17h : Film Ecuador de Jacques Sarasin.A 19h : Film Territoire perdu de Pierre YvesVandeweerd (avec débat).

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER(4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR,ALGER)Cycle «Les protagonistes féminines ducinéma italien». Hommage à MargheritaBuy, actrice italienne qui a marqué l’histoi-

re du cinéma contemporain à partir desannées 1990. • 8 décembre à 18h : Film Matrimoni ealtri disastri, de Nina di Majo (2010).

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (25,RUE LARBI-BEN-M’HIDI):• Du 3 décembre 2011 au 3 février 2012 :3e Festival international d’art contemporaind’Alger.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKA-RIA (KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 31 janvier 2012 : 4e Salon d’au-tomne des arts plastiques (à la galerie Baya).

GALERIE D’ART RIWAQ EL-FEN DEMAGHNIA (TLEMCEN) • Jusqu’au 7 décembre : Expositioncollective de peinture par les artistesValentina Ghanem, Moussa Bourdine,Mustapha Nedjai et Rachid Djemai.

PALAIS DES EXPOSITIONS DEKOUDIA (TLEMCEN) • Jusqu’au 7 janvier 2012 : Exposition«De terre et d’argile» par des artistesd’Algérie, du Burkina Faso, du Ghana,de Maurétanie, du Niger, de France et duPortugal.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-

FETH (EL-MADANIA, ALGER)• Dimanche 4 décembreA 19h : Hommage à Frantz Fanon, orga-nisé par l’AARC.

BIBLIOTHÈQUE DE LA JEUNESSEDIDOUCHE-MOURAD (ALGER) • Mercredi 7 décembre à 14h30 : Dansle cadre du «Mercredi du verbe» qui coïn-cide avec la commémoration des évène-ments du 11 Décembre, rencontre avec lepoète Hacène Begriche autour de sonrecueil en tamazight Ifatoudj An Tegrawli(Etincelle de la Révolution).

Le Centre culturel algérien de Paris organise un hommage àFernand Iveton. La rencontre est prévue le jeudi 15 décembre enprésence de Mohamed Rebah, auteur du livre des Chemins et desHommes, de Abdelkader Djilali Guerroudj, ancien chef des Com-battants de la liberté, intégrés au FLN, et de l’historien Jean-LucEinaudi, auteur de l’ouvrage Pour l’exemple, l’affaire Fernand Ive-ton. Fernand Iveton a été guillotiné le 11 février 1957, dans la courde la prison de Serkadji, à Alger, en même temps que MohamedOuennouri et Ahmed Lakhnèche. Avant d'être suppliciés, les troishommes s'embrassèrent et Iveton s'écria : «L'Algérie libre vivra !»En ce mois de février 1957, 17 militants nationalistes avaient étéguillotinés.

Dans le livre François Mitterrand et la guerre d’Algérie de Fran-çois Malye et Benjamin Stora, disponible en Algérie grâce aux édi-tions Sedia, on peut lire dans le chapitre intitulé «L’affaire Iveton»(page 139) : «Dans l’historiographie de François Mitterrand et dela guerre d’Algérie, Iveton demeure comme un nom maudit.»

Fernand Iveton a été exécuté par le bourreau Fernand Meys-sonnier. Dans le même livre, il y a le témoignage de Meyssonniersur les minutes précédant l’exécution : «Il s’appelait Fernand,comme moi. Ça m’a fait quelque chose. C’était un type quiavait de la tenue. Un communiste. Au curé qui lui demandait ‘‘vousvoulez le secours de la religion ?’’ il a répondu : ‘‘Non, non, librepenseur !’’».

Fernand Iveton, Ahmed Lakhnèche et Mohamed Ouennourireposent ensemble au cimetière El-Alia à Alger. Lors des cérémo-nies de recueillement, les gens ont tendance à oublier l’un oul’autre de ces trois martyrs. La moudjahida Annie Fiorio-Steinerleur dit à chaque fois : «Ne séparez pas ceux que la mort a réunis.»

K. [email protected]

NOUS ÉTIONS LYCÉENS DE TOUFIK GASMI

Sur le chemin de la vie

Hommage à Fernand IvetonPar Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

D e jeunes artistes algé-riens ont manifesté jeudisoir à Alger leur solidarité

aux personnes atteintes de sida àtravers un spectacle artistiqueorganisé à Alger à l'occasion de laJournée mondiale de lutte contrecette pandémie, et baptisé «Sida :l'ignorance tue». Le jeune groupeFreekline a ouvert le bal avec lachanson Saâ fi zmane (un instantfatal), composée spécialementpour l'occasion, avant d'enchaîneravec d'autres titres et de fairevibrer la salle El-Mouggar.

La soirée a été marquée égale-ment par les prestations du rap-peur Sido, du chanteur AyoubMedjahed, dans le style flamenco,et de la jeune slameuse oranaiseSanaa qui auront laissé le publicen émoi. Le théâtre, l'humour et labande dessinée étaient égalementau rendez-vous.

Le spectacle, organisé pour ladeuxième année consécutive parla Radio Chaîne III et l'Office natio-nal de la culture et de l'information

(ONCI), a vu défiler plusieursjeunes artistes de différents uni-vers venus manifester leur solidari-té aux personnes infectées par lesida et surtout sensibiliser sur lagravité de cette maladie.

Outre les prestations artis-tiques, la cérémonie a été mar-quée par la présence des associa-tions Aids Algérie, El-Hayet (despersonnes vivants avec leVIH/sida), le Souk, Solidarité Aids,aux côtés des représentants del'Onusida (programme commundes Nations unies sur le VIH/sida),qui ont distribué, à l'occasion, desbrochures et des préservatifs ensigne de sensibilisation contrecette maladie ravageuse. Le repré-sentant d'Onusida Algérie, AdelSaddam, a qualifié cette initiativede «très importante» car pouvantaider, selon lui, à briser les tabouset à communiquer avec les jeunesdans leur langue. Selon les statis-tiques avancées par l'Onusida etl'Organisation mondiale de lasanté, le sida affecterait 40 millions

de personnes à travers le mondedont 22,5 millions en Afrique seule-ment. La région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) a enre-gistré un record historique de nou-velles infections à VIH/sida attei-gnant un nombre de 59 000 nou-veaux malades en 2010 dont 6 800enfants, contre 43 000 en 2001(hausse de 36%), a indiqué un rap-port de l'Onusida publié à l’occa-sion de la Journée mondiale delutte contre le sida célébrée le 1er

décembre de chaque année. Selon le rapport, le nombre de

personnes vivant avec le VIH dansla région Mena est passé de 320000 à 470 000 malades entre 2001et 2010, alors que le nombre despersonnes mortes du sida estpassé de 22 000 à 35 000 au coursde la même période.

Une compagne de sensibilisa-tion contre le sida vient d'être lan-cée jusqu'en 2015 par l'ONU sousle slogan «Objectif : zéro nouvellesinfections au VIH, zéro discrimina-tion, zéro décès dû au sida».

SALLE EL-MOUGGAR

Les artistes mobilisés dans lalutte contre le sida et l’ignorance

Culture

Phot

o:D

.R.

NNoouuss ééttiioonnss ((pprreessqquuee)) ttoouuss ddeess llyyccééeennss eett nnoouuss nn’’aavvoonnss pprreessqquuee qquuee ddee bboonnss ssoouuvveenniirrss ddee cceesstteemmppss ddee jjeeuunneessssee.. TToouuffiikk GGaassmmii aa lluuii aauussssii ééttéé aauu llyyccééee,, àà SSééttiiff pplluuss pprréécciisséémmeenntt,, eett iill eenn ppaarrllee

ddaannss ssoonn lliivvrree NNoouuss ééttiioonnss llyyccééeennss,, uunnee nnoossttaallggiiee ssééttiiffiieennnnee..

Cette plantemagique appartient àune très grandefamille aux multiplesvertus. Depuis destemps immémoriaux,l’armoise communeest connue et utiliséepour soulager lesfemmes de la pubertéà l’accouchement.

L’armoise (chih) est com-posée de phénols, d’unesubstance résineuse amèreainsi que d’une huile essen-tielle renfermant essentielle-ment le thujone.

L’armoise est ancienne-ment connue pour ses pro-priétés fébrifuge, vermifuge,antispasmodique, chola-gogue et emménagogue,propriétés pour lesquelleselle est utilisée en médecinemoderne. Des recherchesscientifiques actuelles s’inté-ressent à un principe actif,l’artémisine, tiré d’une varié-té de la plante «artémisiaannua», et qui est utiliséeefficacement pour traiter lepaludisme ou malaria.

- Antispasmodique,antiépileptique, emména-gogue…

• Particulièrement adap-tée aux jeunes filles à l’ap-proche de la puberté, l’usa-ge principal de l’armoisecommune tient dans sacapacité à faciliter la venuedes règles et d’en soulagerles manifestations.

• Apéritive et digestive,sa tisane sera appréciéeaprès quelques excès detable.

Les propriétés vermi-fuges de l'armoise communesont réelles, bien que moinspuissantes que celles de sacousine l’absinthe (chedjretmeriem ou chiba). Elle estutilisée dans le traitementde l’épilepsie.

• Les praticiens chinois etjaponais utilisent les moxas

depuis l’Antiquité, bâtonnetsd’armoise qui, consumés àproximité des points d’acu-puncture, régularisent lesflux d’énergie et résorbentles douleurs.

• Certains l’utilisent poursoigner le diabète.

• Localement, l’armoiseest souvent utilisée en bainsde bouche, dans les affec-tions bucco-dentaires.

- Tisane emménagogue• 1 c. à soupe d’armoise,

1 grande tasse d’eau, mielde mélilot.

Versez l’eau frémissantesur la plante. Laissez infuser10 minutes. Pendant les 10jours précédant la venue desrègles, buvez 3 tasses parjour, de préférence entre lesrepas pour faciliter la venuedes règles.

- Bain délassant pourles pieds

• 100 g d’armoise, 1 litred’eau froide.

Mettez la plante dansl’eau.

Amenez à ébull i t ion.Faites bouillir doucement10 minutes.

Couvrez, laissez infuseret refroidir hors du feu.Filtrez. Versez dans unebassine à laquelle vous

ajouterez de l’eau froide afinde juste couvrir les pieds.

- Attention : ne pas utili-ser chez l’enfant, lors d’unegrossesse (propriétés abor-tives à haute dose), de l’al-laitement ou d’une allergieconnue aux astéracées. Nepas utiliser au-delà de quin-ze jours. Son pollen estallergisant.

TTTTOOOOUUUUTTTT SSSSAAAAVVVVOOOOIIIIRRRRsur les plantes médicinales

E-mail : [email protected]

L’ARMOISEL’ARMOISE

Dimanche 4 décembre 2011 - Page 16

Masque astringent à la tomateLa tomate est un astringent réputé. Elle est également

souvent utilisée pour rééquilibrer les peaux grasses et peauxà problème. Voici donc une recette facile de masque astrin-gent à la tomate pour les peaux grasses et acnéiques.

1. A l’aide d’une fourchette ou d’une centrifugeuse, récu-pérez le jus de deux tomates fraîches.

2. Mélangez le jus à 100 ml de lait bien frais. Laissezposer le mélange au réfrigérateur 24 h.

3. Incorporez petit à petit du rhassoul en poudre ou del’argile verte jusqu’à obtenir une consistance suffisante pourposer le mélange sur le visage.

4. Appliquez le tout sur le visage et cou et laissez poser15 minutes. Rincez à l’eau tiède.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Confidente des femmes

Le topinambourCe légume oublié redevenu à

la mode intéresse vivement leschercheurs pour des propriétésaussi étonnantes que la produc-tion d’énergie.

Riche en fibres, le topinam-bour préviendrait également lecancer du côlon. Plusieursenquêtes épidémiologiques ontrévélé un rôle majeur des fruc-tanes, ces sucres qui regroupentnotamment l’inuline, dans la pro-tection contre le cancer colorec-tal.

Riche en vitamines A, C et B3,en minéraux comme le potas-sium, il a la particularité de conte-nir des glucides sous forme d’inuline contrairement à lapomme de terre qui accumule du sucre sous forme d’ami-don. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de leconsommer en petite quantité pour cause de flatulence,désagrément qui serait augmenté par la cuisson à l’eau. Enrevanche, les diabétiques qui doivent limiter leur consom-mation sucrée l’apprécient puisque le sucre qu’il contientn’est pas digéré et ne passe donc pas dans le sang. Selonles spécialistes, cette flatulence s’expliquerait par la facultéque les bactéries possèdent à hydrolyser l’inuline pour lasortir du tractus intestinal. Cette même inuline pourrait ser-vir d’additif alimentaire. Mais les industriels lui préfèrent lachicorée (hindaba), plus rentable économiquement.

Sachez que...Les patates douces,

les carottes, la citrouille

et le cantaloupcontiennent tous du

bêta-carotène.Le bêta-carotène aideà prévenir les lésions

cellulaires, réduit ainsile risque de

développer certainscancers.

Les oignons contre la grippeL’oignon, l’ail et le gingembre sont de très bons anti-

infectieux. Chez les cultivateurs d’oignons (en France), ilétait reconnu que ces derniers étaient protégés de lagrippe. Les femmes de ces cultivateurs d’oignons en pla-çaient dans des assiettes un peu partout dans la maison.Ainsi l’oignon absorbait les virus et bactéries qui se pré-sentaient dans la demeure du producteur. L’efficacitéétait drôlement augmentée si les oignons étaient éplu-chés. Si vous ne désirez pas en faire une décoration, aumoins mangez-en cru. Ne vous inquiétez pas pour l’halei-ne, vous allez tenir les personnes contaminées à distan-ce. Quand vous désirez des rapprochements, mangez dupersil ou des zestes de citron et d’orange.

Vous allez avoir bon goût et un corps sain à offrir.

L’orangeSon emploi en matièreesthétique n’est pasnouveau. Les acides

contenus dans ce fruitdrainent les impuretés dela peau en profondeur eten calment les irritations.Un simple jus d’orangeadditionné d’1/3 d’eau de rose fait une bonne

lotion astringente.

Une souche très rare de VIH, jusqu’alorscantonnée au territoire camerounais et quisemblait disparue, circule à nouveau. Plusinquiétant encore, elle sévirait hors duCameroun - le seul pays où elle a été isoléejusqu’alors. Le Pr François Simon (hôpitalSaint-Louis, Paris) rapporte en effet dans leLancet, avoir isolé la souche N du VIH chez unFrançais de 57 ans, infecté au Togo et pris encharge à Paris. Si ce patient a été infecté auTogo, cela prouve que cette souche virale afranchi plusieurs frontières depuis leCameroun.

Rappelons qu’il existe deux types de virusde l’immunodéficience humaine, le VIH-1 (quiest le plus commun) et le VIH-2. Le premier estlui-même réparti en trois groupes : la souche Mqui est à l’origine de la pandémie mondiale, etdeux autres souches très rares, O et N. Plusrécemment, en 2009, un quatrième groupe - lasouche P - a été identifié par une équipe fran-çaise chez une patiente originaire duCameroun.

Agé de 57 ans, le malade qui fait l’objet durapport publié par le Pr Simon a été admis enjanvier 2011 à l’hôpital Saint-Louis de Paris, àson retour du Togo. Les médecins ont pu éta-blir qu’il avait été infecté dans ce pays à l’occa-sion d’un rapport sexuel, et ont pu établir qu’ilétait porteur de la souche N. Or nous aexplique François Simon au cours d’un entre-tien, «nous pensions qu’elle avait disparu.

Nous l ’avions observée i l y a 15 ans auCameroun, où elle avait été à l’origine de 10cas. C’est une souche sauvage extrêmementdifférente des souches classiques. Elle est trèsproche de celle que nous retrouvons chez lesanimaux, et en particulier chez les chimpan-zés».

Des scientifiques aux aguetsL’identification d’un nouveau cas imputable

à la souche N du VIH-1 constitue un faitmajeur. «Cela illustre totalement ce qu’il s’estdéroulé au début des années 80 avec le VIH.La souche reste silencieuse pendant desannées, puis nous observons un nouveaucas.»

Autre fait révélateur : la virulence des mani-festations cliniques. «Le patient a présenté dessymptômes sévères. Certes nous observonségalement ce type de manifestations avecd’autres souches (du virus). Toutefois, celanous met quand même en alerte.»

La bonne nouvelle apparemment se situe-rait sur le front des traitements. Les médica-ments actuellement disponibles auraient mon-tré une très bonne eff icacité. «Un suiviimmunologique et virologique à long terme estnécessaire», explique François Simon. Il tientnéanmoins à souligner l’absolue nécessité«d’observer tous les variants du VIH, et d’êtreaux aguets pour bien repérer ce genre desituation.»

Saviez-vous que ... ?

Les fruits tels quegroseilles, mûres,

canneberges(malheureusement rareschez nous) et baies de

l’argousier ontd’excellentes propriétés

anti-inflammatoires ?Consommer ces fruits

diminuera non seulementvotre douleur, mais vous

évitera les effetsiatrogènes des anti-inflammatoires de

synthèses.

Pour réduire le cholestérolUne demi à une tasse de légumineuses (lentilles,

haricots...) par jour réduit le mauvais cholestérol (LDL)de 10 à 20%. De plus, vous aurez le même effet sur les

triglycérides qui est un autre mauvais gras dans le sang.

L’ail Pour stimuler certaines

vertus de l’ail, il faut l’écraseravec le plat d’un couteauavant même de l’éplucher ets’en servir que 10 minutesaprès. Durant cette périodede récupération, l ’ail setransformera en une trentai-ne de nouveaux composéstous excellents pour lasanté. Battre ne fait pas seu-lement qu’attendrir, cela sti-mule également la produc-tion de nouveaux éléments..!

Phot

os :

DR

La maladie de Parkinsonest une maladie neurodégé-nérative qui touche générale-ment les adultes à partir de 50ans et dans laquelle onconstate l’apparition progres-sive de troubles moteurs, detremblements et de symp-tômes variés : dépression,incontinence, etc.

Les causes de cette mala-die semblent multiples et malconnues. En 2009, des cher-cheurs de l’INSERM avaientmontré que l’exposition auxpesticides multiplie par deuxle risque de développer lamaladie. Cette fois des cher-cheurs américains ont vouluvérif ier si certaines hypo-thèses impliquant des sol-vants chimiques étaient fon-dées. Ils ont repéré 6 produitschimiques suspects dans lalittérature médicale : n-hexa-ne, xylène, touluène, CCI4(tétrachlorure de carbone),TCE (trichloroéthylène) etPERC (perchloroéthylène).Pour mettre en évidence unéventuel lien, ils ont suivi desjumeaux dont l’un des deuxétait touché par la maladie deParkinson et ont observé lesdifférences d'exposition à cessubstances dans l’environne-ment.

Résultat : l’exposition auTCE multiplie le risque de

développer la maladie deParkinson par six ! Une diffé-rence colossale. Le PERC etle CCI4 semblent égalementaugmenter légèrement lerisque. Les autres produits nemontrent pas de différencesignificative.

Samuel Goldman, le direc-teur de l’étude, nous apportequelques précision : «Cetteétude a examiné l’expositionoccasionnelle mais les sol-vants en question sont omni-présents dans notre environ-nement.» Il ajoute : «Notreétude et les études pilotesprécédentes montrent toutesqu’il y a un décalage d’aumoins 40 ans entre le débutde l’exposition et l’apparitionde la maladie. Cela nous lais-se une opportunité pouressayer de ralentir l’apparitiondes symptômes.» L’expositionau TCE, au PERC ou au CCI4est fréquente car ces produitssont utilisés pour le nettoyageà sec des vêtements, lesadhésifs, la peinture ou lesnettoyants pour moquette. LeTCE s’accumule dans l’envi-ronnement et est égalementun polluant des nappesphréatiques et par là mêmepeut se retrouver dans l’eaupotable. Aux Etats-Unis, ceproblème concernerait 30%des sources d’eau potable.

LU POUR VOUSLU POUR VOUS

VIH, l’inquiétante réapparition d’une souche rare

Des produits chimiques à l’origine de la maladie

de Parkinson ?

Faux

Consommé par la grandemajorité de la population,le pain fait partieintégrante du patrimoinealimentaire algérien et desrepas traditionnels. Unattachement quis'explique également par

des qualités nutritionnelles incontestables. Cependant,bien des idées reçues circulent encore à son sujet : lepain fait soi-disant grossir. Et s'il peut poser problème, cen'est pas — la plupart du temps — de son fait, mais plutôtde ce que l'on y tartine : beurre, friture, fromage...Le pain est composé de farine, d'eau, de sel et de levure.Il est riche en glucides complexes, pauvre en graisses,apporte des protéines végétales, des sels minéraux

comme le potassium, des vitamines du groupe B. Le tauxde fibres variable est fonction du degré de raffinage de lafarine. Son apport en amidon, protéines et fibres permetde favoriser le «rassasiement» et de prolonger l'état de«satiété».

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE 17

[email protected]

Tortillas de patatesdouces au fromage

fondu

10 portions de fromage, 600 g de patates douces3 oignons, 8 œufs, 15 cl d'huile d'olive, sel,

poivre

Épluchez les patates douces et coupez-les en finesrondelles. Épluchez les oignons et émincez-les.Dans une grande poêle à revêtement antiadhésif,faites chauffer un large filet d’huile d’olive et faites-ydorer les oignons et les patates 5 min à feu vif.Couvrez, baissez le feu et poursuivez la cuisson à feudoux 10 min, en remuant de temps en temps.Pendant ce temps, coupez les portions de fromage enmorceaux. Battez les œufs en omelette dans unsaladier avec les morceaux de fromage. Salez etpoivrez. Versez dans la poêle. Mélangez de façon àbien répartir la préparation puis ajoutez 1 ou 2 c. àsoupe d’huile. Mélangez encore. Laissez cuire 15 à 20min à feu doux en remuant régulièrement pour éviterque l’omelette n’attache. Quand les patates sontcuites, quand l’omelette elle-même est bien dorée,faites-la glisser sur un plat de service. Essuyezl’intérieur de la poêle à l’aide de papier absorbant puisversez de l’huile à nouveau. Remettez la tortilla àl’envers dans la poêle et faites-la dorer 5 min.Découpez en deux douzaines de dés et servez tiède.

Pancakes au miel

250 g de farine, 30 cl de lait, 1 c. à soupe delevure, 1 c. à soupe de sucre, 2 gros œufs,

2 c. à soupe de beurre fondu, 1 pincée de sel

Versez la farine dans un saladier avec le sucre, le selet la levure.Mélangez puis incorporez le lait puis les œufs battuset le beurre.Laissez reposer la pâte pendant 30 min.Faites chauffer une poêle avec un peu de beurre,versez une petite louche de pâte, dès que des bullesapparaissent à la surface, il faut le retourner environ1 min de chaque côté.Mettre le miel à chauffer et arrosez vos pancakes.

Et qui dit avoir des pommettes àcroquer, dit avoir de belles jouesrosées, modelées de manière àrelever les traits et apporter unzeste de fraîcheur au visage.

La solution ? Le blush, véritable coupde bluff. C'est la touche finale au teintet lui qui fera toute la différence. Qu'onait le visage rond, carré, rectangulaireou autre, voici la marche à suivre pourbien l'appliquer...

LES BONS GESTESRien de plus simple pour appliquer sonblush, il suffit de sourire devant son

miroir et de l'appliquer sur le bombédes pommettes ou «bosse du rire», àl'aide d'un pinceau, rond depréférence. On part de la base del'oreille vers la joue et on revient de lajoue vers la base de l'oreille, et ceplusieurs fois selon le résultat souhaité.Pour la couleur, choisir quelque chosede rosé (bois de rose, rosé frais) si ona le teint clair ou une nuance abricotéeou dans les tons orangés, pour lespeaux plus mates. Celles qui ont unecarnation déjà rosée peuvent opterpour un ton abricoté pour toujours plusde douceur.

Vous essayez désespérément defaire partir vos capitons sur les

cuisses, et ce sont vos seins quipartent en fumée ! Si vous

perdez plus facilement du haut ducorps que du bas, il y a des

raisons physiologiques. On vousdévoile où se cachent les kilosrécalcitrants et pourquoi ils ne

veulent pas disparaître.

HAUT ET BAS INÉGAUX FACEAUX RÉGIMES

On perd plus facilement du haut ducorps que du bas. Les tissus adipeuxsont différents selon leur localisation :les graisses accumulées dans la partiesupérieure du corps, notamment larégion abdominale, sont lespremières à disparaître lors d’unrégime amaigrissant. C’est unebonne nouvelle car plus les kiloss’accumulent dans la région duventre, plus les risques pour la santéaugmentent.

HANCHES ET CUISSES : LES PLUS DIFFICILES

À FAIRE FONDRE

Les dépôts graisseux au niveau deshanches et des cuisses ne gênentpas le fonctionnement du corps ; aucontraire, chez la femme ils ont unrôle important. Ils constituent uneréserve qui permet de faire face auxexigences énergétiques de lagrossesse et de l’allaitement.

Spontanément, les femmes vontstocker les graisses de préférencedans la partie inférieure du corps(hanches, cuisses) et comme cesdépôts ont un rôle déterminé, ils sonttrès difficiles à éliminer. Cetterépartition de la graisse, différentechez les hommes et les femmes,explique également que ceux-ci, qui,naturellement, ont davantage de

masse musculaire, maigrissent plusfacilement. Quand elles font unrégime les femmes peuvent gagnerune taille et rentrer dans le jean ou lajupe qu’elles ne réussissaient pas àfermer mais elles risquent égalementde perdre un peu de poitrine. Eneffet, les seins sont essentiellementconstitués de graisse, la glandemammaire étant très petite.

AAvvooiirr ddeess ppoommmmeetttteess àà ccrrooqquueerr

NNuuttrriittiioonn :: llee ppaaiinn ffaaiitt--iill ggrroossssiirr ??

Pourquoi on ne perd jamais là où il faut ?

Le miel hydrate et

adoucit les lèvres

Utilisé depuis l’Antiquité, le miel a des propriétés

antiseptiques, cicatrisantes et adoucissantes. En

fine couche sur les lèvres,

il les protège du vent, du froid et du soleil.

Recette maison : baume pour la bouche : faites

infuser quelques pétales de rose dans une tasse

(une fleur suffit) et mettez à l’abri dans un flacon.

Tous les jours, prenez-en une cuillerée et

mélangez à deux cuillerées de miel. Appliquez.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son métier Son surnom

Pari----------------Vagues----------------Brisa

Mornes----------------

CultureFilet d’eau----------------Alternative----------------Elu

Tic----------------Figures----------------Négation

Note----------------

ChiffreIncendie----------------Possessif----------------Mammifère

Parc----------------Pronom----------------Sélénium

Dans lereste

----------------Nickel

Enleva----------------Dans l’œil----------------Aluminium

Gros titre----------------Dans le zoo----------------Petit écran

Samaladie

Paradis----------------Instinctive----------------Récipient

Lac----------------Oiseau----------------BoisPénurie

----------------Noue

Elémentchimique

----------------Succombé

Atmosphère----------------

Cils

Semelle----------------

Partie du visage

Rejeté----------------

Fleuve

Gaîté----------------

Leaderangolais

Démonstratif----------------

Vieux

Artère----------------Réchauffe-

ment

Couleur----------------Drame----------------PaysAssoiffé

----------------Compagniepétrolière

Chiffre----------------Mammifère

Sérénité----------------Sudiste----------------VirilPronom----------------Hissé----------------Refuge

Maladie----------------Posa----------------À l’avanceSon pays

Savoure----------------Après-midi

Flotte----------------

CubeMythe

Progressa----------------

CarteDirection

----------------Impôt

IdéalDéroba

----------------Osa

Il l’a battu

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

6 œuvres de Chateaubriand.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Il y défend l’ordre moral»

1- MEMOIRESD’OUTRE-TOMBE

2- LES NATCHEZ3- ATALA4- RENÉ

5- ESSAI SUR LESREVOLUTIONS

6- VOYAGE EN AMÉRIQUE

MOT RESTANT = GÉNIE DU CHRISTIANISME

M E M O I R E S D O U TS S A I S U R L E S R RE R I Q U E G E N I E EE E E E V TN M M D O OE A S U L MR N I C U BA E N A I T S I R H T EL E G A Y O V S N O I LA T A Z E H C T A N S E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

DEFLAGRATION-ALIEGOUT-EVADAIS-INFAIT-SB-O-S-ODESERE-SIENNE-FUI-ANE-AIGLES-DURENTE-ARG-LE-HERITAISECONDE-PAF-RE-ATRIMAS-MARINE-OBRIDES-SENILE-D-LAGES-BAT-RE-TETETES-NOIRCI-DEVISIR-BORNEO-CE-IR-O-TEINTE-LAMINERNAVIRES-CINEMA-U-NAGER-NO-ILE--DOT-ET-DIURNE-MOICRIS-BI-LEE-PI-MCES-JARRET-SALIEIS-METIER-VER-EN

D-POTAGE-FENTE-TESCLAVE-PORTS-DANA-LIE-BANDE-COITIGES-MERCI-PA-RAGIS-RELIA-CODEELOT-DUKLA-MALINSEN-TA-OE-TIGE-T-S-BENIN-PAGE-ARA-MESSAGERS-SURES

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-LEPEN-FACILES-FMIRO-OTAGE-I-TIRAME-CERNE-ROMERORE-DA-IS-FINES-NI-GAREE-BIENS-FTNORMAL----LE-DONETANT-----S-LIRA-AVE-P-----REMETFIE-MUETS-VASE-IRT-SALVE-GITE-NO

A-PI-LE-CLOS-SONNULLES-DRAL-TATACRIES-GAIN-CRUELE-EXTREMEDROITE-

LETTRESLETTRESBOURGOGNEBOURGOGNE

------CHALON-------YONNE--------AUTUN---------NIEVRE----------DIJON-----VIGNOBLE-------BOURGUIGNON----------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Sao Paulo

1

2

3

4

5

6

7

8

SAOPAULO

1- PAYS2- BANLIEUE3- VILLE

PORTUAIRE4- FOOTBALLEUR5- VILLE AU

NORD6- BANLIEUE7- OCÉAN8- MONTAGNES

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSPouvoirpartagé

----------------Chemin

Monnaie----------------Durée----------------Brosses

Vain----------------

Hardi

Voyelledouble

----------------Moisit

Squelette----------------Condition

Conjonction(inv.)----------------Issue----------------Cartons

Branché----------------Brome----------------Prime

Enlève----------------

TrempéInstitut

----------------Tableau

Colère----------------Pronom----------------Carrière

Région de France

----------------Baryum

Abat----------------Docteur----------------DissimulerRush

----------------Courroux

Contre----------------

FéculentEculée

----------------Poignard

Frères cinéastes

italiensComparatif Antres

Privatif----------------

Piège(pho.)

Cravateanglaise

----------------Egarés

Equité----------------

Va àLondres

Dans lapeine----------------Tournes----------------Orientées

En l’état----------------

GlisseForme d’être----------------Foyer----------------Quémande

Plus qu’assez

----------------Peintures

Manche----------------

Tournant

Partie----------------Océan----------------Cité antique

Pronom----------------

DéplacesEx-

assemblée

Essais----------------

BémolTrahie

----------------Cloison

Oriente----------------Poisson----------------SprintMalade

----------------Jeune

Piété----------------

LarmeIssus

----------------Squelette

Pesantes----------------

DemeureSéparées

----------------Gorges

Traînais----------------Agence de

presse

Redoute----------------

CouleurAvant

Préposition----------------

PronomGermanium----------------Ville d’Italie

Mâchoires----------------Ceinture----------------ProtectionsAccord

----------------Divague

Amples----------------Ville belge

Salutromain

----------------Dommages

Aigri----------------Possessif----------------Immobiliser

Dinar----------------Titane----------------Paresseux(inv.)Personnel

----------------Grecque

Dernière----------------

Pronom

Cube----------------Achevées----------------DésInactive

----------------Taille

Boule----------------

Outils

Ex-Constantine----------------PeintreespagnolSource

----------------Géant

Molybdène----------------Traîneaux----------------Forme de pouvoirEnfantin

----------------Un à

Londres

Mesure----------------

PaysArbre

----------------Céréale

Election----------------

PaysSinger

----------------Cheptel

Ponctuation----------------

Assagi

Restrictif----------------Possessif

Idiots----------------

MalaxéRadium

----------------Fleuve

Cri d’arène----------------

GrippeImpliquas

----------------Refus

Sérénité----------------Confiante

Europe----------------Instrument

Laveur----------------

Unit

Sélénium----------------Clairs----------------TitaneDans la

chair----------------

Version

Durée----------------

Voyelledouble

Couches----------------

Dans lafosse

Cachés----------------

Durée

Fruit----------------

ConfiaiRongeurs

----------------Snob

Introuvables----------------

Musique

Banalisation----------------

Pronom

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE 19

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Le Soird’Algérie Publicité Dimanche 4 décembre 2011 - PAGE 21

PENSÉES––––––––––––––––––––

Il y a une année, le 30 novembre 2011,disparaissait notre chère mère, grand-mère et arrière-grand-mère

Vve El HadjaZeghlaoui ZohraEpouse El Hadj

Ballout BelgacemEn ce doulou-

reux souvenir,nous tes fils, tesfilles et tes petits-enfants ainsi quetes arrière-petits-enfants demandons à tous ceux qui t’ontconnue et aimée d’avoir une pieuse pen-sée à ta mémoire.

Nous prions Dieu le Tout-Puissantd’accueillir la défunte en Son VasteParadis. Repose en paix, chère mère, turesteras toujours dans nos cœurs.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Ton fils El Hadj Saci et sa famille. F40072/B11

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––Mme Sahli née Allal et ses enfants

Mohamed, Adel, Sana et Khadija remer-cient toutes lespersonnes qui ontcompati à leurimmense douleuret partagé leurchagrin suite audécès de leur chermari et père

Dr SahliNasreddine

survenu le 10 octobre 2011, et remercientchaleureusement tous les proches, voisinset amis pour leurs marques de sympathieet leur très grand élan de solidarité.

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Adel Arslan Anisest venu égayer lesfamilles Adel etBouhahik. En cet heureuxévénement, noussouhaitons unprompt rétablissementà la maman etfélicitations au papa.Beaucoup de bonheur et de santé au bébé.

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–––––----------------------ANNIVERSAIRES–––––----------------------Aujourd’hui 4 décembre2011, notre adorablepetite princesse

AbdessemadLoudjaïne

fête son2e anniversaire. En cegrand jour, ton père etta mère et surtout tagrande sœur «Hamime»ainsi que toutes les familles Abdessemadde Batna et Zitouni de Annaba tesouihaitent un joyeux anniversaire, longuevie pleine de joie et de bonheur. Que Dieute garde pour nous, «Louji».A tes 100 ans. GR/B2

–––––----------------------

CARNET

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Quand ça barde dans cepays, c'est toujours là oùil ne faut pas. Et si la poli-tique était une affaire

trop sérieuse pour la confier aux…députés ? Jusque-là cette idée n’ajamais été creusée, mais ça vau-drait peut-être le coup d’y réfléchir.Décidément, on ne fait jamais riencomme tout le monde. En soi,cette singularité pourrait s’avérerêtre un plus si les résultats obte-nus ne viraient pas immanquable-ment au pire ! Toujours pire ! C’estdu moins ce que laissent penserles échos qui nous viennent del’APN grâce aux journaux.Heureusement qu’ils sont là, lesjournalistes, sinon, même ça on nel’aurait pas su ! Tandis que lefameux «printemps arabe» qui virede plus en plus au vinaigre a per-mis malgré tout l’émergence d’uneparole populaire dédiée, hélas, àl’islamisme avec la bénédictionUS, ici, tu as une brochette dedéputés adoubés, patentés par lesystème à qui ils renvoient l’as-censeur, comme prévu dans leurdeal, qui jouent avec un payscomme avec un jouet hérité des…martyrs.

Sur les 389 députés que comp-te l'Assemblée populaire nationa-le, 249 appartiennent à l'Allianceprésidentielle. Macha Allah !Leurs voix sont réglées commedes métronomes sur la baguettedu chef d'orchestre.

Ah si ces martyrs pouvaientrevenir une fraction de seconde,ils verraient qui parle en leur nom !Martyrs de toutes les époques,d’ailleurs !

Au lieu de tirer les leçons de cequi vient de se passer en Egypte,en Tunisie, au Maroc même, au lieude regarder d’un œil plus futé cequi a bougé en Libye, le tremble-ment politique au Yémen, ils rou-pillent sur leurs pupitres, ponc-tuant leur sommeil de soubresautsà l’occasion desquels ils en profi-tent pour donner un tour de vissupplémentaire à un processusliberticide qui conduit l’Algérie àreculons, histoire d’éviter l’ankylo-se. C’est affligeant ! Et c’est d'au-tant plus affligeant qu'ils mécon-naissent jusqu’à la vieille astucedu «Guépard» de l’écrivain italienGuiseppe Tomasi di Lampedusa,celle qui consiste à se souvenirque «pour que tout reste commeavant, il faut que tout change».

Il n'échappe à personne, saufapparemment à eux-mêmes, queles réformes «débattues» à l'APNportent en germe leur propreéchec comme la nuée l'orage, carelles ne sont pas le fruit achevéd'une revendication politiquecitoyenne, exprimée et entenduecomme telle. Elles ne sont qu’uneruse de plus que le pouvoir deBouteflika croit suffisante pouréviter que l'Algérie ne soit touchéepar la révolte. Quand on compteseul, on s’emmêle les totaux !

Eh bien, nos députés ne levoient pas ! Ils n’ont rien vu, rienentendu, rien pigé. Ils n’ont passenti qu’une aspiration à la libertéétait montée du fin fond de la souf-france des peuples. Ils n'ont pasréalisé qu’avec leur subordinationstructurelle et indéfectible, raretés’il en est dans le monde actuel,

leur totale illégitimité à parler aunom de ceux qui endurent, ils fonteux-mêmes partie du problème, etcontinuent de se calfeutrer dansleur bulle ouatée, insonorisée,retranchée de l’Algérie laborieusequi grouille de misère, de déclas-sement, amortissant les déchetsde toutes les corruptions du systè-me. Quand les gros mangent, c’estconnu, ce sont les tout petits quicasquent. Comme dit l’autre,quand quelqu’un dérobe quelquechose qui appartient au bien com-mun, il y a toujours quelqu’und'autre pour payer. C’est commeça !

Tu penses vraiment que j’exa-gère en disant qu’ils n’en fichentpas une rame, qu’ils sont là, repusdans leur satrapie, à faire du zèleoppressif quand partout autourd’eux, ça change de perspective ?Oui, oui… Une fois, ça les a pris, etil est du reste curieux de noter quela seule fois de leur vie où ils ontfait preuve de redjla politique enremettant en cause un projet de loibombardé à partir des cimes d’ElMouradia, c’était pour proposerpire. Oui, quelques-uns d’entreeux estiment qu’il ne faut pas queles Algériennes soient trop repré-sentées dans la vie publique deleur pays. Ils préfèrent que ce soiteux qui continuent… à se taire.Ainsi, ils se tairont pour deux. Uneseule et même voix !

Et puis, il y a la loi sur les asso-ciations politiques et celle sur l’in-formation. Là aussi, ils ne l’ou-vrent que pour davantage tout fer-mer. Prenons la loi sur l’info. Lepeu de liberté qui existe dans lapresse algérienne, ce n’est pas undon de la providence ni une offran-de du pouvoir mais l’aboutisse-ment d’un long et douloureux pro-cessus qui a eu ses martyrs en lapersonne de plus de cent journa-listes assassinés. Plus que tout,ceci rend insoutenable la légèretéavec laquelle ces députés, arrivéslà par les chemins du clientélisme,décident de la longueur de la chaî-ne.

On s'amuse comme on peut.Pour ma part, je me suis amusé àdisserter sur le sujet philoso-phique proposé par MohamedTahar Bouguertouf, député FLN,en guise de contribution rapportéepar la presse au débat parlemen-

taire sur la loi de l'information. Ilaffirmait que «le but de la pressepublique est connu, mais la presseprivée a essentiellement desobjectifs matériels et non des prin-cipes et une morale pour servir lacivilisation d'un peuple.»

Tu vois un peu le programme ? D'abord, concernant la presse

publique, notre député éclairé secontente de nous expliquer que«le but de la presse publique estconnu», ce qui veut tout dire etson contraire. En dépit de l'affec-tion que je garde pour mesconfrères et mes consœurs de lapresse publique, pour leur sérieuxet leur dévouement à la profes-sion, il faut néanmoins en conve-nir, le but de cette presse est effec-tivement connu. Tout est organisépour qu’elle subisse la coercition.Mille preuves peuvent en êtreapportées tous les jours et chaquejour.

Quant à la presse privée, onpeut et on doit en dénoncer lesdérives mercantiles, l’imposturede celles et ceux qui n’ont rien àcirer du journalisme dont ils usentcomme d’un moyen d’influence etd’enrichissement, mais on ne peutignorer que les journalistes, lesvrais, et il y en a, se sont battuspour fournir l'oxygène à une socié-té en état d’asphyxie.

S’il fallait une seule indicationde l’utilité politique et démocra-tique des journaux, elle est donnéepar Zoubida Kharbache, députéedu Parti des travailleurs (PT) quirappelait que c'est grâce à la pres-se écrite que certains sujets ont puêtre connus et débattus à l'APN.

Revenons à notre dissertationphilosophique. Ainsi donc, la pres-se privée devrait refléter, à en croi-re notre Aristote en chambre (d'en-registrement), «la civilisation d'unpeuple». Je n'ose envisager l’em-phase de la réponse si on luidemandait d'expliciter ce program-me planétaire. Je conjure l'auteurdes mots fléchés du Soir d'Algérie,les chroniqueurs chacun par sonnom, les reporters grands etpetits, et tous les corps de métierde ce canard comme des autres,de ne jamais oublier qu'ils sont encharge de rien moins que de lacivilisation d'un peuple. Hourrah !Lourde, impossible mission pourdes techniciens chargés tout sim-

plement d’informer leurs conci-toyens. Oui, c’est ça un journalis-te, ça informe, point ! Le reste estune question de règles qui exis-tent ailleurs et parfois même cheznous.

Plus prosaïquement, on auraitpu penser que le rôle de la presse,tant publique que privée, était dese mouvoir, comme le rappelait leSNJ, «dans un cadre législatif etjuridique» qui la rende «libre,moderne, citoyenne», en tenantcompte des normes universelles.C'est là le seul moyen d'échapperà cette diabolisation à l'égard de lapresse privée qui reste évidem-ment à assainir.

C'est sans doute aussi lemoyen de répondre à cette ques-tion angoissante et terriblementpertinente posée par le députéindépendant Ali Brahimi : «Quedire d'une République qui a peurde ses journalistes ?» Qu’en dire ?Vu ce qu’ils préparent commeoutils répressifs, ils ont l’air d’enavoir la frousse. Parole. Oui, déci-dément, on n'est pas comme lesautres. On est même capables,après tout ça, de «réélire» lesmêmes députés, et d'avoir lesmêmes débats à reculons dansdes assemblées de plus en plusinsonorisées et de plus en plussourdes.

A. M.

Tu parles de parlementaires… !PPANORAMAANORAMALe Soir sur Internet :

http:www.lesoirdalgerie.comE-mail :

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Par Arezki [email protected]

Claude Guéant débarque en Algérie. Il sera directementreçu au Palais. Sans même passer par…

… Sidi Fredj !

C’est fou le nombre de gens qui tentent de nous rassu-rer face à la prise du pouvoir par les islamistes au Maghreb.Dernier en date, le ministre français de l’Intérieur et de lareconduite musclée aux frontières, Claude Guéant : «Despouvoirs islamistes ne doivent pas effrayer.» Avant lui, unautre ministre français, tout aussi «charismatique» queGuéant, le très «souriant» et boute-en-train Alain Juppéavait affirmé que «des régimes arabes islamistes ne nousfont pas peur». Ces vagues «rassuratrices» appellent deuxcommentaires, au moins. Le premier : c’est tout de mêmeun peu facile de se montrer pas du tout effrayé par desrégimes islamistes lorsqu’on débarque pour deux heuresde temps, chrono en main à Tunis, Tripoli, Rabat, Le Caireou Alger, qu’on y lit deux ou trois paragraphes sur l’amitiéindéfectible qui lie la France au Maghreb, pour reprendreensuite l’avion et aller se foutre sous sa douche à Neuilly,laissant derrière soi les braves populations maghrébinesse démerder avec les Frères musulmans, les salafistes, leskhoubziztes, les trabendistes, et les fissistes en attente duretour promis. Deuxième commentaire : Paris et d’autrescapitales européennes et mondiales ne devraient pas semontrer si sereines face à cette prise du pouvoir par lesintégristes. Le Maghreb, dois-je le rappeler, est à portée debarque de la rive sud de l’Europe, à un jet de salive verte, àune encablure de minaret salafiste et à un jalon de l’étape

suivante. Car la voilà la seule perspective lorsqu’on prendle pouvoir au nom du djihad : c’est un processus transfron-talier ! Ben oui ! Fallait bien que ce soit dit, souligné etassumé. C’est fait, ici. L’idéologie même de l’islam poli-tique, ce n’est pas la gérance d’un mini-califat limité à l’es-pace restreint d’une nation. Foutaises ! L’islamisme estfondé sur l’internationalisation d’un mode de gouvernancetout autant hégémonique que privatif de modernité, d’équi-té femmes-hommes, de démocratie au sens universel et depromotion de l’art sans muselière à poils. Je ne connaispas de régimes islamistes éclairés, défenseurs de la libertéde penser, de créer et de promouvoir la gent féminine. Et neme citez surtout pas l’exemple éculé, usé jusqu’à la cordede la Turquie et de son «modèle» vachement opérationnel.Aujourd’hui, ce qui fait encore barrage à la totale maréeverte en Turquie, ce sont les débris du «Kémalisme», dessubstrats de plus en plus concassés et désagrégés parl’AKP. Dans les faits, méthodiquement, les derniers récifsdressés par Atatürk s’effondrent et cèdent. Le modèle turcest, à mes yeux, encore plus effrayant que tout le reste. Caril est la preuve en marche d’une intelligence supérieure del’internationale intégriste. Il est patient dans son entreprised’irradiation islamiste. Il travaille sur la durée. Et à chaquefois qu’un bon penseur européen me balance à la figure«pourtant, voyez, en Turquie, ça marche, non ?», je n’aiqu’une envie, celle d’allumer mon compteur Geiger. Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La fable de l’islamisme light !POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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DÉCÈSLes familles Bissaâd et Chaïb Chérif ont l’immense douleur de faire

part du décès de leur chère et regrettéeBissaâd Halima née Chaïb Chérif

à l’âge de 78 ans. L’enterrement a eu lieu hier samedi 3 décembre aucimetière de Garidi. Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte SaSainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

CONDOLÉANCESLes membres fondateurs, la rédaction et l’ensemble du personnel

du Soir d’Algérie, très affectés par le décès de Mme Bissaâd Halima,sœur de leur frère et ami Brahim Chaïb Chérif, lui présentent ainsi qu’àsa famille leurs condoléances les plus attristées et les prient de trou-ver ici l’expression de leur profonde sympathie.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa SainteMiséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

4 7 0 I N S I r e g l A d n o i t i Euripide E ANNABA L ...

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