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LUNDI 24 AOÛT 2009 - 3 RAMADAN 1430 - N° 5707 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 AFF AIRE DES THONIERS TURCS ● KHENCHEL A Il a été arrêté avec 2 milliards de faux billets Photo : Walid Triaa Photo : DR Photo : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Un Malien âgé de 34 ans, originaire de Bamako, installé légalement en Algérie, a été placé sous mandat de dépôt par le procureur général de Khenchela pour faux monnayage et atteinte à l’économie nationale. Il a été arrêté à Kaïs, à 22 km du chef-lieu de la wilaya de Khenchela. La perquisition de son domicile — une maison qu’il a louée il y a quelques mois à Kaïs — a permis la découverte de 2 milliards de fausse monnaie en coupures de 1 000 DA ainsi que du matériel informatique ultramoderne. Les services de police ont ouvert une enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire tandis que l’accusé a été placé sous mandat de dépôt. Benzaïm Abdelouahab L’affaire du thonier turc arraisonné en juin dernier par les gardes-côtes algériens à Annaba n’a pas livré tous ses secrets. L’implication du secrétaire général du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques ainsi que du directeur de la pêche n’a fait qu’éveiller les soupçons du gouvernement algérien. Cherchell, la capitale des rois numides engloutie sous le béton Cherchell, la capitale des rois numides engloutie sous le béton Soupçons d’accointances MSP-AKP PAGE 3 PAGES 4 ET 5
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LUNDI 24 AOÛT 2009 - 3 RAMADAN 1430 - N° 5707 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51
AFFAIRE DES THONIERS TURCS
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Un Malien âgé de 34 ans, originaire deBamako, installé légalement en Algérie, aété placé sous mandat de dépôt par leprocureur général de Khenchela pour fauxmonnayage et atteinte à l’économienationale. Il a été arrêté à Kaïs, à 22 km duchef-lieu de la wilaya de Khenchela. Laperquisition de son domicile — une maisonqu’il a louée il y a quelques mois à Kaïs — apermis la découverte de 2 milliards defausse monnaie en coupures de 1 000 DAainsi que du matériel informatiqueultramoderne.
Les services de police ont ouvert uneenquête pour connaître les tenants et lesaboutissants de cette affaire tandis quel’accusé a été placé sous mandat de dépôt.
Benzaïm Abdelouahab
L’affaire du thonier turc arraisonné en juin dernier par lesgardes-côtes algériens à Annaba n’a pas livré tous ses
secrets. L’implication du secrétaire général du ministèrede la Pêche et des Ressources halieutiques ainsi que dudirecteur de la pêche n’a fait qu’éveiller les soupçons du
gouvernement algérien.
Cherchell, la capitale des roisnumides engloutie sous le béton
Cherchell, la capitale des roisnumides engloutie sous le béton
Soupçons d’accointances MSP-AKP
PAGE 3
PAGES 4 ET 5
Les services des impôts s’intéressent depuis quelques joursaux propriétaires des nombreuses villas etrésidences louées aux ambassades et autres
entreprises étrangères dans la capitale. C’est ce que révèlent dessources très crédibles.
Celles-ci précisent qu’une récente étudea montré que l’écrasante majorité des propriétairesdéclarent des montants de location très en deçà dela valeur réelle, alors que certains ne prennentmême plus la peine de faire de déclaration auxservices des impôts.
De la «location-vente»pour les privés
Un projet de texte encourageant la formule de location-vente de logements par les promoteurs immobiliers pri-vés serait à l’étude du côté du ministère de l’Habitat,murmure-t-on dans les milieux proches du départementde Noureddine Moussa.
Cette option aurait été envisagée suite au succèsenregistré par l’expérience menée pas
l’AADL, expliquent les mêmes sources.
Un directeurqui
«ne sait pas» !Le directeur de la
culture de la wilayade Tipasa n’est visi-blement pas informéde ce qui se passesur son propre terri-toire, sinon commentexpliquer qu’il s’éton-ne d’apprendre que laporte d’accès à l’Am-phithéâtre de Cher-
chell, monu-menthisto-rique, aété sac-cagée !
Lundi 24 août 2009 - Page 2
NNAAGGEE DDAANNSS TTAA MMEERRNNAAGGEE DDAANNSS TTAA MMEERRLe recueil de Hichem «Le Hic»
est déjà en librairie.
Locations à la loupe
ERISCOOPERISCOOP
Le Soird’Algérie Actualité Lundi 24 août 2009 - PAGE 3
Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - A en croire unesource très bien informée,les autorités algériennessoupçonnent «des accoin-tances d’ordre politi-ciennes entre leMouvement de la sociétépour la paix (MSP) et legouvernement turc d’obé-dience islamiste, ce quebeaucoup tendent àoublier» !
Le département de lapêche est en effet géré parun ministre islamiste,Smaïl Mimoune en l’occur-rence. Et comme pour tousles secteurs gérés par l’ex-Hamas, tous les cadres, ducabinet jusqu’à la base,sont des militants du partide Aboudjerra Soltani.
«Même si la justice sepenche sur les cas dusecrétaire général et dudirecteur de la pêche auministère, tout porte à croi-re que l’affaire dépasse le
simple cadre de la corrup-tion», explique notre sour-ce. Permettre à des tho-niers turcs et non pas japo-nais ou européens, pour-tant beaucoup plus nom-breux et omniprésents, deprocéder à des prélève-ments illégaux du thonrouge algérien, très prisépour sa qualité, est, selonnotre source, un acte«idéologique» en plusd’être un crime écono-mique.
Affilié au mouvementdes Frères musulmansavant même son agrémenten 1990, «Hamas Algérie»agit ainsi en véritable che-val de Troie de l’intégrismeinternational dans les insti-tutions algériennes.
Ce «coup de main» auxTurcs, c’est avant tout ungeste envers les «frères» del’UKP, le parti pour la justiceet le développement, forma-tion islamiste d’Erdogan, au
pouvoir au pays de KemalAtatürk. «Les deux partisentretiennent les meilleuresrelations. Ils s’invitentmutuellement.» La couleuridéologique prime sur tout,
chez «Hamas Algérie».Même dans son soutien à lacause palestinienne, laségrégation est flagrante :le mouvement deAboudjerra soutient toujours
et exclusivement sa«réplique palestinienne, lemouvement Hamas» maisjamais l’autorité légale deMahmoud Abbès et le mou-vement Fatah.
S’inspirant bien de lamésaventure et de «l’ama-teurisme» de l’ex-FIS, leHamas s’est, depuisNahnah, fixé un mêmeobjectif, l’Etat théocratiquemais via une stratégie sûreet payante : l’infiltration desrouages de l’Etat.
Sans vraiment trop atti-rer l’attention sur lui, il estmalheureusement en trainde réussir son œuvre ! Iln’y a qu’à voir cet autreexemple pour le moinsrévélateur : les licences devente de boissons alcooli-sées.
C’est simple : elles nesont plus délivrées etmême celles qui l’ont étéauparavant se sont vuréduites à leur plus simpleexpression par lesservices du ministère duCommerce, un autredépartement contrôlé parle MSP…
K. A.
L’affaire du thonier turc arraisonné en juindernier par les gardes-côtes algériens à Annaban’a pas livré tous ses secrets. L’implication dusecrétaire général du ministère de la Pêche etdes Ressources halieutiques ainsi que du direc-teur de la pêche n’a fait qu’éveiller les soupçonsdu gouvernement algérien.
ÉDUCATION NATIONALE
Vendredi et samedi jours de reposLe week-end dans l’éduca-
tion nationale, ce sera vendre-di-samedi, tous paliers confon-dus, avec des séances decours de 60 minutes. Lesélèves se reposeront le mardiaprès-midi et les quatre heuresdispensées auparavant le jeudimatin seront réparties sur lescinq jours de la semaine.
Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - S’il existe un secteur que lechangement de week-end a particu-lièrement chamboulé, c’est bien celuide l’Education nationale, au point oùce dernier a eu beaucoup de mal àfixer son calendrier scolaire.
C’est seulement hier, à quelquesjours de la rentrée scolaire qui se ferale 13 septembre prochain, que, lorsd’une réunion d’information et decoordination avec les syndicats dusecteur, présidée par le ministre del’Education nationale, le réaménage-
ment de l’année scolaire a été fixé.Désormais, les élèves se reposerontdeux jours et demi par semaine,soit vendredi et samedi, ainsi quel’après-midi du mardi. «Un droitauquel les syndicats n’étaient pasprêts à renoncer.»
Quant aux quatre heures du jeudimatin, elles seront finalement répar-ties pendant la semaine. Une séanced’une heure supplémentaire est déjàfixée pour le mardi de 12h à 13h pourles filières des sciences expérimen-tales et mathématiques.
Les 60 minutes de cours dispen-sées actuellement ont été mainte-nues au lieu des 45 minutes propo-sées récemment par Benbouzid. Unpoint que les syndicats ont réfuté enfaisant valoir qu’ils sont redevablesde 18 heures de cours par semainealors qu’avec 45 minutes, ilsdevraient passer à 24 heures.
Cependant, ce point n’est pasdéfinitivement clos. Après les préci-
sions fournies par le département debenbouzid, concernant le cumulhoraire, les deux parties se sont misd’accord pour mettre en place cenouveau volume horaire dès la ren-trée scolaire de septembre 2010.
Benbouzid a souhaité approfondircette nouvelle proposition avant de lamettre en place. Ce dernier a annon-cé que des groupes de travail serontinstallés dès le mois d’octobre pourappliquer cette nouvelle méthode surdes classes pilotes afin de préparersa généralisation l’année prochaine.«Mais pas sur des classes d’exa-men», précise le ministre. Parailleurs, le ministre a souligné quel’allégement des programmes déjàannoncé par son département seraappliqué dès cette rentrée scolaire.
«Les élèves vont étudier avecaise et le contenu des programmessera conjugué en harmonie avec lesplages horaires», promet-il.
S. A.
ASSOCIATION DE LA FÉDÉRATION DU FLN EN FRANCE
Pour la célébration du 25 août 1958
Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Dans unedéclaration renduepublique à l’occasion du51e anniversaire de cetteoffensive, l’Association desmoudjahidine de laFédération du FLN enFrance a estimé que ladate du 25 août devra êtreofficiellement célébrée toutcomme le sont les 20 Août1955 et 1956.
L’association a considé-ré que cette date symboli-se l’ouverture d’un secondfront armé sur le sol mêmede l’occupant colonial.«L’ouverture de ce secondfront armé dont l’un desobjectifs stratégiques étaitla dispersion des forcescoloniales pour soulagerl’ALN au moment où legénéral de Gaulle, alorsprésident de la République
française, proclamait quela France s’étendait deDunkerque à Tamanrasset,et décidait pour en finiravec la “rébellion” de l’en-voi de 200 000 soldatssupplémentaires enAlgérie.»
Pour ouvrir ce front, laFédération du FLN enFrance a eu recours à uncommando trié parmi lesmembres de l’OS. Lesobjectifs ciblés étaient, rap-pelle l’association, aunombre de 181. Parmi lescibles des commandos,figurent les commissariatsde police, les dépôts decarburants et la cartouchiè-re de Vincennes.
Ces attaques menéesavec bravoure ont eu unimpact positif sur lesmaquisards algériens qui,à cette époque, étouffaientdu fait du manque de muni-tions et des opérationsd’envergure lancées parl’armée coloniale.
«En portant la guerresur le sol même de l’enne-mi, ce qui était à ce jourunique dans l’histoire desluttes de libération dans lemonde, la direction poli-tique de la Révolution et laFédération du FLN enFrance avaient donc réussisans doute au-delà desespérances.»
S. A. I.
L’Association des moudjahidine de laFédération du FLN en France revendique lacélébration du 25 août comme une date histo-rique ayant marqué la guerre de Libérationnationale. C’est à cette date, en 1958, que lesmilitants nationalistes ont déclenché une gran-de offensive militaire sur le sol français.
MOUVEMENTDÉMOCRATIQUE ET SOCIAL :
«Il ne reste que laharga ou l’émeute»Dans un communiqué, le Mouvement démocratique
et social (MDS) dénonce le pouvoir qui «affirme sonpatriotisme économique (mais) dans le même tempscède un pan de la souveraineté en confiant à des socié-tés étrangères une partie des missions des douanes».
Selon les auteurs du communiqué, «les mesuresque le pouvoir présente comme des avancées restenten deçà des exigences parce que — tout en avouantpartiellement la légitimité des revendications portéespar le monde de l’économie et la société — il tente decontrarier le changement radical».
De l’avis du MDS, «avec leur manque de cohérence,les projets du pouvoir restent donc problématiques. Ilsprovoquent l’incompréhension du patronat et le désar-roi des couches populaires auxquelles, en l’absence deperspectives, il ne reste que la harga ou l’émeute».
Car, selon cette formation, «s’il y a un besoin réeld’une intervention de l’Etat pour lutter contre les abus etdétournements et réduire certaines importations, il estinjustifié de prendre des mesures en culpabilisant lesfamilles et tous les opérateurs économiques».
Pour le MDS, «ce pouvoir refuse de rompre avec saligne despotique néolibérale qui reproduit et aggraveles injustices du système rentier et de l’Etat hybride».
C. B.
AFFAIRE DES THONIERS TURCS
Soupçons d’accointances MSP-AKP
L’Etat théocratique via l’infiltration des rouages de l’Etat.
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Démenti de M. Ali RachediDans un article de Kamel Amarni, paru dans votre
édition du dimanche 23 août 2009, on m’attribue à tortl’intention de rejoindre un nouveau parti politique. Jetiens à apporter ici le démenti le plus formel à cetteallégation. Je me permets de vous rappeler que, dansnotre déclaration du 9 mai 2009 dont vous avez étédestinataire, nous écrivions : «… Dans ces conditions,les partis d’opposition sont devenus inutiles, sauf à ser-vir de faire-valoir à un régime autoritaire mais soucieuxde son image à l’étranger.»
Abdesselam Ali-Rachedi
Le Soird’Algérie Reportage Lundi 24 août 2009 - PAGE 4
Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - Bien que la ville deCherchell, avec tous ses ves-tiges et ses monuments appa-rents ou engloutis sous terre estclassée patrimoine national, cequi lui donne le statut d’une citéintangible et qui doit bénéficierd’une préservation particulière,il est malheureusement aujour-d’hui constaté que de nom-breux vestiges aussi rares etd’une valeur incontestable sontcomplètement délaissés.
Alors que le reste de la villeantique qui est toujours englou-tie sous terre a été étouffé parde nombreuses constructionsqui n’avaient pourtant pas lieud’être dans cette terre histo-rique censée être protégée pardes lois universelles.
Le plus grand amphithéâtreau monde délaissé
L'amphithéâtre où étaientprogrammés des jeux et descombats dans l’antiquité faitpartie des premiers édifices éle-vés à Cæsarea. Il a étéconstruit à l’entrée est de laville, près du cap Tizirine.
Il représente le meilleurexemple de la première phasedes constructions d’amphi-théâtres dans l’antiquité. Sonarchitecture est unique dans lemonde romain. Le centre del’arène est composé d’un grandespace rectangulaire prolongésur les côtés de deux espacessemi-circulaires qui fermentl’amphithéâtre, à l’est et àl’ouest, ce qui fait sa différenceavec les autres de forme ellip-tique.
Sa superficie de 4 082 m2 estla plus grande connue pour un
amphithéâtre, nettement supé-rieure à celle du Colisée deRome. Il y a encore un siècle,on pouvait encore contempler àCherchell les restes des gra-dins établis sur des voûtes ram-pantes, les galeries voûtées etles longs couloirs à feuillures oùglissaient des herses quiréglaient le passage desfauves.
Aujourd’hui, il n’en estpresque rien. Le plus grandamphithéâtre au monde, supé-rieur à celui de Rome, est aban-donné aux quatre vents. Depuisque sa porte d’accès a été sac-cagée puis volée, l’accès à cetédifice historique reste totale-ment libre à tout individu.
Le terrain de l’arène s’estcarrément transformé en unstade de football où, quotidien-nement, les jeunes riverainsorganisent des parties entreeux.
Quant aux tribunes et lereste de l’amphithéâtre, ils sontcarrément devenus des abrispour couples, drogués, mal-frats et autres ivrognes. Côtéhygiène, toutes sortes d’im-mondices sont éparpillées par-tout. Mais le plus grave, c’estles nombreuses villas qui ontpoussé sur et autour de cechef-d’œuvre vivant qui auraitpu abriter de grandes manifes-tations sportives et culturelleset accueillir des milliers de tou-ristes.
Le scandale du terrain«Boufarik»
C’est certainement le plusgrand scandale qui a marquéces dernières années la ville deCherchell, mais qui est pour-
tant passé inaperçu. Il s’agit eneffet d’un site majeur de la villede Iol-Caesarea, Cherchell.
Les faits remontent auxannées 1980 lorsqu’à lademande des autorités localesqui projetaient, pour desconstructions de villas, de mor-celer un terrain à l'ouest de laville, des sondages archéolo-giques ont pu être réalisés dès1979 et 1980.
La fouille programmée pourl’année 1982 n’a débuté qu’en1986/1987, par des campagnesde 1 à 2 mois par an, et ce jus-qu’à l'année 1990. Trois partiesdu terrain ont fait l’objet defouilles ; il s’agit des secteursaux extrémités sud-est et nord-est, ainsi que du secteur centraldu site. De la nécropole musul-mane du XVIe/XVIIe siècle à laville de Juba II dont un angle deconstruction rasé a été décou-vert.
La nécropole qui recouvraitle site dans sa partie orientale aété partiellement fouillée etsemble se prolonger vers l’estsous la rue Ghezal. Très impor-tantes et denses, les tombesorientés d’est en ouest remplis-sent toute la parcelle vers la rueGhezal et donc vers la ville, surune superficie de 1000 m2.
Les niveaux antiques ont étémis au jour, mais le plan d’en-semble n’a pas été totalementétudié. De nombreux espacesdont deux voies nord/sud, unhabitat luxueux au sud et descommerces au nord du site ontété exhumés.
Au nord et à l’ouest du ter-rain, les recherches ont révé-lées la présence de bâtimentspublics, de voies et de
constructions en élévation(2m). Bien que ces fouilles aientpu révéler l’existence d’une villeromaine et un mélange de civili-sations enfouies sous terre, cequi est pourtant censé annulerle projet de l’APC, des villas ontété construites à partir desannées 1990 sur les solsmosaïqués et les structures dela ville antique, détruisant ainsitout le secteur occidental !
De jeunes gens habitant àproximité du terrain en questionet avec lesquels nous noussommes longuement entrete-nus témoignent d’un massacresans précédent : «Tout lemonde est au courant de cescandale à Cherchell. Tout lemonde sait ce qui s’est passé.Durant les travaux deconstruction des ces villas, on apu trouver beaucoup d’objetsde valeur : des bagues en or,des jarres, des statuts et autrespièces de monnaie de l’époque.On les a tous vendus à des voi-sins qui, à leur tour, les reven-daient à des étrangers ou à descollectionneurs.
Il est vrai qu’à cette époque,on ne connaissait pas vraimentla valeur de ces objets. Lesbagues en or romaines, on lesvendaient à 300 DA ! Mais cen’était pas de notre faute, il fal-lait préserver ce site. Ces villasne devraient pas exister ; ici,tout le monde sait ce qu’il y aen-dessous».
Aujourd’hui, sur cette surfa-ce de plus de 2,5 hectares deruines, demeurent seulementdeux petites parcelles de ter-rain, qui ne tarderont pasd’ailleurs à subir le même sort.
Une mosquée sur unenécropole romaine
La nécropole de l’ouedNsara située à près de 2 km durempart romain est, en réalité,la continuation de la nécropoledécouverte à l’occasion defouilles effectuées sur le CapTizirine, à l’intérieur du rempartromain.
L’enquête établie sur leslieux a permis de constater quele site est totalement en ruine.
Les recherches et fouilles étantgelées, aucune opération deconsolidation et de restaurationn’a été enregistrée à ce jour. Lesite demeure totalement aban-donné. Mieux encore, un projetde construction de mosquée aété autorisé sur une bonne par-tie de la nécropole.
Non seulement on a déjàconstruit quelques maisons suret autour de cette nécropole,mais encore, avec ce projet deconstruction de mosquée, on adû détruire une bonne partie dece monument historique enfouisous terre.
La construction d’une mos-quée est certes une choselouable, mais la bâtir sur untombeau romain est une choseinconcevable. C’est comme sion construisait une mosquéesur un cimetière. D’autant plusque ce ne sont pas les espacesqui manquent, pour avoir à l’éri-ger de la sorte, sur un monu-ment historique de cette valeur.Pour le reste du site, l’entretiendemeure totalement absent.
On remarque une dégrada-tion de l’état du site et un décol-lement fréquent des matériaux,à savoir les maçonneries et les join-tures, en raison d’aléas clima-tiques (gel, soleil, vent etpluie…). L’herbe nuisible etenvahissante attaque en pro-fondeur les matériaux et la for-mation de champignons qui sedéveloppe par suite de l’amon-cellement de feuilles participe àla dégradation de la pierre.
La clôture est absente, alorsque sa présence est indispen-sable pour assurer la préserva-tion du site et empêcher la réa-lisation de constructions illi-cites. Les panneaux de signali-sation demeurent introuvablespour indiquer le nom et la datedu classement de l’édifice et safiche technique expliquant l’his-torique et sa description.
Aïn-Ksiba ou la Casbah de Cherchell
C’est sans aucun doute l’unedes plus importantes anciennesvilles arabes.
Cherchell, la capitale des rois
Les pelleteuses mettent à nu les vestiges du théâtre romain.
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L’intérieur de la nécropole.
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A une centaine de kilomètres à l'ouest d'Alger, au cœur de la rive sud de la merMéditerranée, une ville antique, patrimoine archéologique d’une valeur inestimable, subitdepuis plusieurs années, au vu et au su de tout le monde, des dégradations. Cherchell,la cité antique de Iol-Cæsarea, la capitale de nos ancêtres les rois numides, est complè-tement abandonnée à son sort, laissant ses ruines et ses vestiges s’écrouler au fil dutemps et, surtout, en raison de l’insouciance de certaines gens, d’un ministère et d’unEtat qui n’accordent que peu d’intérêt à ce secteur d’une importance capitale pour l’écri-ture de histoire et l’enracinement de notre l’identité nationale. Durant la décennie noire,beaucoup de gens ignorant la valeur d’une telle ville et d’un tel patrimoine, profitant duvide juridique à cette époque, ont envahi la cité antique pour la transformer en un véri-table royaume de béton. La déchéance de la cité, bien qu’elle ait débuté bien avant, s’estaccélérée durant cette décennie pour se prolonger jusqu’à aujourd’hui. C’est ce qu’onappellerait, désormais, le terrorisme du patrimoine…
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d’Algérie Reportage Lundi 24 août 2009 - PAGE 5
Bâtie entre le XVIe et le XVIIIe
siècle, Aïn-Ksiba représente lecliché type de la civilisationarabe qui a marqué la régiondurant la période desOttomans.
Par son style architectural,entre la fusion des maisons,l’étroitesse des ruelles, les rac-courcis et les accès, il n’y apresque pas de différence entreelle et la Casbah d’Alger oucelle de Constantine.Aujourd’hui, si la Casbahd’Alger a pu plus au moinsrésister au temps, celle deCherchell est presque inexis-tante.
D’autres maisons de deux àtrois étages conçues de lamanière la plus anarchique quisoit ont pris place au milieu dece site historique. Pourtant, ils’agit là d’un périmètre protégépar le ministère de la Culture.Mais devant la passivité despremiers responsables concer-nés, l’irréparable s’est malheu-reusement produit.
L’aveu des responsables… Devant cette situation alar-
mante, voire catastrophique, lesecrétaire général de l’APC deCherchell, Abdelkader Djbaoui,s’est dit vraiment désolé de voirla ville qui a donné naissance àses aïeux subir un tel sort.Interrogé sur la part de respon-sabilité de l’APC dans la protec-tion et la préservation de cepatrimoine qui se situe dansleur périmètre, Djbaoui penseque c’est plutôt le ministère dela Culture qui doit veiller sur cesmonuments historiques.«Malgré cela, on les aide detemps à autre en procédant aunettoyage des sites», a-t-ilconfié.
Quant au scandale du terrain«Boufarik», il affirme que l’APCn’a délivré aucune autorisationpour la construction de ces vil-las. «Ces gens-là sont dansune situation irrégulière. Ils ontbâti leurs maisons illicitement»,a-t-il indiqué.
Selon lui, l’affaire remonte à1995 lorsque le directeur de laculture de la wilaya de Tipasade cette époque avait délivré unavis favorable pour la réalisa-tion de ce projet, alors que desfouilles avait révélé l’existenced’une ville antique enfouie sousterre.
Bien qu’une autre circulairesoit venue annuler la première,le mal étant déjà fait, les pro-priétaires ont quand mêmepoursuivi la construction de leurvilla, car ils avaient déjà acheterles terrains. S’agissant de AïnKsiba, Djbaoui pense plutôtqu’il ne faut pas en vouloir àceux qui ont érigé des villas à laplace de la Casbah deCherchell. Selon ce dernier,après les deux séisme de 1982et de 1989 qui ont frappé la villeet ses environs, ces ancienneshabitations ont, dans leur majo-rité, été endommagées.
Comme le ministère de laCulture n’avait pas procédé àleur restauration, les habitantsse sont retrouvés dans l’obliga-tion de se prendre en charge.C'est-à-dire construire des mai-sons, chacun à son goût etselon ses moyens, alors que le
site obéit logiquement à desnormes et à un cahier descharges.
Si pour le secrétaire généralde l’APC de Cherchell leconstat est amer, le directeur dela culture de la wilaya deTipasa, Hocine Ambes, sembleavoir une toute autre vision deschoses. Plutôt positive. Selonce dernier, même dans unesituation catastrophique, onpeut trouver des points positifs.
Devant la dégradation quesubit le patrimoine archéolo-gique de Cherchell, Ambespense plutôt qu’il y a des effortsconsidérables d’accomplis parle ministère de la Culture.Toutefois et tout en évitant lesquestions qui dérangent, celui-ci a admis qu’il y a quelquesproblèmes qui se posent maisqui relève de la responsabilitéde l’Office national de gestion etd’exploitation des biens cultu-rels (OGEBC), et non de sadirection.
«A mon avis, l’OGEBC a desproblèmes objectifs dans lagestion du patrimoine», a-t-ilindiqué, sans plus de préci-sions. Toujours de l’avis de cedernier, la question du patrimoi-
ne est beaucoup plus complexeque ne le pense les gens.
«La gestion du patrimoinematériel et immatériel relèved’abord de la responsabilité del’Etat», a-t-il précisé. End’autres termes, si l’on interprè-te les propos de ce respon-sable, qui a évité d’évoquer lesproblèmes de fond, tout lemonde est responsable sauf ladirection de la culture dont il enest le responsable. Pourtant, lepremier responsable du patri-moine au niveau d’une wilayac’est la direction de la culture,qui reste le premier représen-tant du ministère de la Cultureau niveau d’une wilaya.
Cette structure doit veillersur tout ce qui est préservation,restauration, conservation…
Par contre, l’OGEBC n’estqu’un office qui est chargé de lagestion, l’exploitation et le gar-diennage des sites. C’est cequ’affirme d’ailleurs, M.Hamouche, sous-directeur del’Office national de gestion etd’exploitation des biens cultu-rels (OGEBC).
«Je viens de recevoir un rap-port alarmant sur la situation dupatrimoine à Cherchell.
Apparemment, il se passe deschoses très graves là-bas, et ladirection de la culture n’a mêmepas daigné nous en informer.De toute manière, j’ai envoyéune équipe pour inspecter leslieux », a-t-il indiqué. Selon cedernier, qui a adopté le ton de lafranchise, il y a des problèmesà Cherchell qui sont plus gravesque ceux cités plus haut.
Tout en admettant que lessites de Cherchell sont trèssensibles par rapport à d’autreset auxquels il faudrait accorderun intérêt particulier, vu lavaleur et la particularité de cer-tains vestiges jugés uniques,Hamouche a toutefois admisl’impuissance de l’OGEBC àgérer ce site. «On ne peut pas,sans moyens humains, sur-veiller Cherchell. On dispose detrès peu d’effectifs. C’est pourcela que la majorité des sitessont totalement abandonnés.On n’a même pas de quoi payerles gardiens», a-t-il ajouté.
Selon ce dernier, devant lemanque de moyens, le tempsqui presse et un patrimoine quise dégrade de plus en plus,les collectivités locales, les dif-férentes directions ainsi que lescitoyens sont appelés à appor-ter leur contribution.
«Quotidiennement, desdirecteurs de sites nous appel-lent pour nous signaler que deségouts ont débordé sur leslieux, que des enfants quijouent au ballon ont cassé desvitres, que des chiens errantsont envahi le site, que desvoyous viennent y prendre de ladrogue et de l’alcool, qu’unarbre est tombé sur une sta-tue… On alerte les collectivitéslocales, mais à chaque fois cesdernières refusent de réagir.C’est inconcevable ! Ce nesont tout de même pas nos gar-diens qui vont courir après lesenfants ou les chiens errants»,a-t-il clamé.
Selon les déclarations deHamouche, depuis la promul-gation de la loi 98-04, certainestâches ont été affectées auxautorités locales. Il existemême actuellement des com-missions de classement dupatrimoine au niveau des APCet des APW. Elles sont doncappelées à intervenir dans plu-sieurs cas, mais elles ne le fontjamais, selon ce dernier. «Si aumoins elles nous informaient aumoment voulu des problèmesexistant au niveau de certainssites», a-t-il conclu.
Enfin, il faut dire qu’il estvraiment désolant de constaterque pendant que toute une villeantique, un patrimoine archéo-logique d’une valeur inesti-mable et des monuments histo-riques uniques en leur genresubissent de telles dégrada-tions, les premiers respon-sables concernés restent cloî-trés dans leurs bureaux, se ren-voyant sempiternellement laballe, évitant ainsi d’assumerleurs responsabilités.
M. M.
Aberration !Devant cet état de fait, il y a lieu de se
poser un tas de questions. A quoi sert finale-ment un ministère de la Culture ? A pro-mouvoir la culture bien sûr. Mais le problèmeest justement là.
Le concept de culture varie d’un pays àl’autre. Alors que dans les pays développés,la culture est synonyme de livre, derecherche, d’écriture de l’histoire, de ves-tiges, de savoir, chez nous, la culture reposeprincipalement sur «echtih ou rdih».Pendant que le ministère de la Culture orga-nise des festivals et invite des chanteursorientaux et des danseuses à coup de mil-liards de dinars, une bonne partie de l’histoi-re algérienne est complètement défigurée.
Pourtant, la préservation d’un site tel quel’amphithéâtre de Cherchell ne demandepas ce qu’exige une Haïfa Wahbi ou unTamer Hocni qui, en plus des 2 milliardsqu’ils ont encaissés, ont bénéficié d’unséjour avec prise en charge totale dans un
hôtel cinq étoiles. Pourtant, Cherchell estune étape très importante de l’histoire algé-rienne. C’est une ville ou existaient de trèsgrands palais à l’époque des rois numides(Jugurtha, Micipsa, Juba I, Juba II…). On ditque sa population était de 500 000 habitantset qu’elle était protégée par une muraille de7 km de long.
Dans l’antiquité, les Romains trouvaientson climat plus clément et favorable quecelui de Rome. La preuve, on a construit àCherchell des monuments beaucoup plusimportant que ceux de Rome, ce qui ren-seigne sur la place qu’occupait cette villedans l’antiquité.
De nos jours, cette phase importante del’identité algérienne est complètement négli-gée. Où est le grand Palais de Juba II ? Oùse trouve la chambre nuptiale de CléopâtreSéléné (fille de Cléopâtre VII reine d’Egypteet de Marc Antoine empereur romain) ? Oùest la grande bibliothèque de Juba II qui
contenait toute la documentation sur nosancêtres, des livres écrits dans leur majoritéen langue punique. Des choses que nous nedécouvrirons jamais si on continue à négli-ger notre histoire.
Des documents, des vestiges et desmonuments sont quotidiennement détruits.Des pièces essentielles avec lesquelles onaurait pu écrire, depuis le temps, notre his-toire. Mais comme l’a si bien dit dans sesmémoires Diego de Haëdo, un captif espa-gnol qui a séjourné en Algérie au XVIe siècle,«les Algériens ont songé à tout, sauf à écri-re leur histoire». Des propos qui touchentl’amour propre de tout Algérien, mais il fautdire, toutefois, que si ce n’était cet hauteur-historien, on n’aurait jamais pu connaîtrecertains détails de la période ottomane. On atoujours et on continue à écrire l’histoire del’Algérie à notre place… La honte !
M. M.
La nécropole romaine qui s’étend sur des kilomètres et dont une bonne partie est engloutie sous terre.
Phot
o:S
amir
Sid
Le Soird’Algérie Actualité Lundi 24 août 2009 - PAGE 6AVEC L’ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE
Raréfaction de certainsproduits importés et hausse des prix
Nawel Imès - Alger (LeSoir) - Pour le constater, ilsuffit de faire un petit tourdans les supérettes.D’habitude très bien acha-landées, certaines ont desétals quasiment vides.
Et pour cause, beaucoupde petits importateurs quiapprovisionnaient le marchéont tout simplement décidéde cesser leur activité, esti-mant que les nouvelles dis-positions de la loi definances leur sont préjudi-ciables. Les gérants dessupérettes confirment. Desproduits qui inondaient le
marché ne sont plus dispo-nibles en grande quantité.Les grossistes se contententd’écouler leur stock. C’est lecas du chocolat, du café, dulait en poudre, des couchesbébés notamment.Beaucoup de consomma-teurs sont réduits soit àchanger leurs habitudes deconsommation, soit à payerplus pour acquérir ces pro-duits. Un constat que confir-me le gérant de la supéretteKhyar située à Alger-Centre.Ce dernier explique, tout enmontrant des étals pasaussi achalandés que d’ha-
bitude, que «depuis quelquetemps, certains produits sefont vraiment rares. Jeprends l’exemple du choco-lat Milka, très consommépar nos clients. Avant lagamme était très variée etles prix à la portée de tous,aujourd’hui, les choses ontchangé et les clients se ren-dent compte que quelquechose ne va pas. Le petit potde Nutella, par exemple,coûtait 190 DA, noussommes obligés de levendre aujourd’hui à 230 DAparce qu’il n’arrive plus parle circuit officiel. Le caféGrand Mère et Carte Noiren’échappent pas à cetterègle. Ce dernier coûtait 240DA, il faut compter 380 DAactuellement pour un paquetde 250 g. On se dirigeinexorablement vers leretour du cabas. Notre com-
merce devra maintenant seréorienter vers les produitsnationaux sinon nousserons condamnés à ne tra-
vailler qu’avec une clientèlequi a les moyens».
Une analyse que partageplusieurs autres gérants de
supérette qui pensent que lefameux «cabas» a debeaux jours devant lui.
Officiellement, la limita-tion des modes de paiementdes importations au créditdocumentaire permettra uncontrôle strict des opéra-tions d'importation.
L'article 66 de la loi definances 2009 complémen-taire fait également «obliga-tion aux banques intermé-diaires agréées d'exiger,pour l'accomplissement desformalités bancaires affé-rentes aux opérations d'im-portation, la présence dutitulaire du registre de com-merce ou du gérant de lasociété importatrice».
Des mesures qui ont eucomme première consé-quence une désarticulationdu marché.
N. I.
Les mesures inscrites dans la loi de financescomplémentaire n’ont pas tardé à produire deseffets. L’instauration du crédit documentairecomme unique mode de paiement a eu au moinsune première conséquence : la raréfaction decertains produits importés et une sensiblehausse des prix pour d’autres.
Phot
o:S
amir
Sid
Le consommateur payera plus.
ORASCOM SIGNE UN ACCORD DE PARTENARIAT AVEC LES UNIVERSITÉS
Les étudiants bénéficieront de formations et de stages
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Le projet concrétisé hier entre OTAet des universités algérienness’inscrit, selon M. Thamer El-Mahdi, directeur générald’Orascom, dans une large opéra-
tion de solidarité sociale en direc-tion de la jeunesse algérienne.
Le projet devrait aboutir à longterme à un investissement dansles ressources humaines du sec-teur des télécoms et des réseaux
de communication. Il s’agit aussi,selon M. Tamer El-Mahdi, de fairebénéficier les étudiants algériensde l’expérience acquise par uneentreprise qui emploie 30 000employés à travers le monde.
Cette initiative, souligne le pre-mier responsable d’Orascom, per-mettra aux jeunes diplômés d’ac-céder à un travail selon leurs com-pétences. Pour sa part, M. TaharHadjar, recteur de l’Universitéd’Alger, l’accord signé avec Djezzy
fournira des lieux de stages auxétudiants qui pourront ainsi acqué-rir une expérience auprès de pro-fessionnels. Le directeur de l’insti-tut de technologie et de télécom-munications d’Oran expliquera, enoutre, que le programme de l’insti-tut a été modifié et orienté en fonc-tion des besoins des opérateursde téléphonie mobile, «ceci dansle but de donner une chance auxétudiants d’accéder à un poste detravail», a souligné le responsable.
Il évoquera aussi la volonté deson département à encourager lefinancement de projets derecherche qui seraient suscep-tibles d’intéresser OTA.
Le recteur de l’université deBab-Ezzouar, celui de Constantineet le directeur de l’Institut national
du commerce ont expliqué, à leurtour, que l’accord signé avecOrascom, une fois concrétisé,ouvrira de nouveaux horizons auxétudiants.
M. Tamer El-Mehdi, tout en pré-cisant qu’Orascom TélécomAlgérie n’a pas réduit ses investis-sements en Algérie, qui sont d’undemi-milliard de dollars, annonce-ra un bénéfice pour le premiersemestre 2009 de 7 %.
Lors de la conférence de pres-se, les responsables de Dezzyprésenteront, en outre, les der-niers spots publicitaires concoctéspar l’opérateur qui lance une largeopération promotionnelle en direc-tion des Algériens en ce début dumois de Ramadan.
F.-Z. B.
Les étudiants d’universités algériennes pourront béné-ficier de l’expérience acquise par les employés d’OrascomTélécom Algérie. Un accord signé hier entre OTA et desinstituts et universités devrait permettre la promotion de laformation et l’insertion à long terme des étudiants dans lemonde du travail.
Orascom Télécom Algérie a présenté hier à la presse ses opérationspromotionnelles pour le mois de Ramadan. Les utilisateurs du DezzyControl pourront bénéficier de la possibilité de souscrire à l’option illi-mitée de 400 DA. Cette promotion offre des appels gratuits vers tout leréseau OTA, tous les jours de minuit à 18h, et ce pendant 15 jours. Cecien plus d’une tarification exceptionnelle à 7 DA vers tout le réseaunational durant la tranche horaire 00h à 18h. Pour le Djezzy Classic, ilest proposé aux abonnés l’option illimitée de 500 DA. Cette dernièreconsiste à offrir pour 500 DA des appels gratuits et illimités vers tout leréseau OTA 24h/24h et 7j/7j pendant 15 jours. Par ailleurs, le fameuxnuméro magique annoncé par des placards publicitaires a aussi étédévoilé. Il offre la possibilité de souscrire à la promotion bonus avec 30DA seulement et le client recevra immédiatement un bonus de 60 DAvalable pour tous ses appels et vers tous les réseaux en Algérie tout aulong de la journée jusqu’à minuit. Cette dernière promotion est destinéeaux abonnés disposant de petits budgets. Pour les habitués de l’offreLiberty, Djezzy offre le Liberty 24h. Grâce au numéro magique, lesabonnés pourront bénéficier de Liberty 24h, et ce pour 30 DA de plusque le tarif habituel. Concernant Allo OTA, c’est une baisse des tarifsqui est annoncée. Elle passe ainsi à 1,5 DA l’appel vers tout le réseauOTA et à 2,5 DA l’appel vers tous les autres réseaux nationaux. Lesabonnés pourront utiliser ces tarifs de 1h du matin à 16h pour un coûtde 10 DA l’inscription.
F.-Z. B.
POUR SES PROMOTIONS«SPÉCIAL RAMADAN»
OTA dévoile le «30»,son numéro «magique»
CIMENT PORTLAND COMPOSÉ
Les marges plafonds sont réglementéesChérif Bennaceur -
Alger (Le Soir) - Al’adresse des produc-teurs, importateurs, gros-sistes et détaillants, leministère du Commerceindique que les margesde gros sont de 80 dinarspour le quintal et de40 dinars pour le sac de50 kg.
Quant aux marges dedétail, elles sont de120 DA pour le quintal etde 60 DA pour le sac de
50 kg. Ces marges pla-fonds brutes de distribu-tion sont appliquées auprix de cession sortie-usine, toutes taxes com-prises, y compris lescharges de manutention,pour la marge de gros,au prix CAF (coût, assu-rance et fret), toutestaxes comprises, pour lamarge de gros à l’impor-tation, au prix de ventede gros, toutes taxescomprises, pour la marge
de détail. Quant à lamarge industrielle et lesprix à la production de cematériau, ils demeurentlibres. En outre, les prixde cession du cimentconditionné en sacs de50 kg, à partir du mêmeciment livré en vrac auxunités de conditionne-ment, doivent être iden-tiques aux prix de ces-sion, toutes taxes com-prises, pratiqués pour leciment conditionné parles cimenteries ayantlivré le ciment en vrac.Comme les prix de ces-
sion aux différentsstades de la distributiondu ciment portland com-posé en vrac ou condi-tionné en sacs de 50 kgdoivent être affichés à lavue du public.
Selon le ministère duCommerce, il s’agit d’as-sainir et d’organiser lescircuits de distribution dumarché de ce cimentdont l’approvisionnementconnaît des perturba-tions récurrentes préjudi-ciables à la réalisationdes projets socioécono-miques. C. B.
Les marges plafonds de gros et de détailapplicables au ciment portland composéconditionné viennent d’être réglementées.
LA CONSOMMATION DU MELON EN SERAIT L’ORIGINE
Une quarantaine de personnes victimesd'une intoxication alimentaire à Souk-el-Tenine
Plus d’une quarantaine de per-sonnes, toutes issues du villageSidi Ali Moussa, à Souk-el-Tennine, ont été victimes, dans lasoirée du premier jour duRamadan, d’une intoxication ali-mentaire.
Les victimes, admises à la poly-clinique du village, ont été prisesen charge par le personnel médi-
cal et paramédical. Seules deuxpersonnes ont été évacuées auCHU de Tizi-Ouzou en raison decomplications. De folles rumeurset autres affabulations ont circulé,et radio- trottoir faisait état, actuali-té oblige, de grippe porcine.
Ainsi, selon les premiers élé-ments de l’enquête diligentée parles autorités locales, cette intoxica-
tion collective serait due à laconsommation de melon.
Ainsi, les mesures de contrôled’hygiène et de prophylaxiedevraient être davantage renfor-cées durant ce mois de Ramadan,particulièrement chez les commer-çants et autres marchands de pro-duits alimentaires.
Amayas Idir
Le Soird’Algérie Régions Lundi 24 août 2009 - PAGE 7
CITÉ DES FONCTIONNAIRES À SKIKDA
Une rupture dans la conduite principalemet à sec des immeubles
Les habitants de la cité desFonctionnaires (Camus-Rossi-Djdid), dans la zone basse de laville de Skikda, ne sont pas prèsd’oublier les journées demercredi et jeudi passées.
Et pour cause, une quantitéimpressionnante d’eau potable sedéversait à ciel ouvertconsécutivement à une rupture dansla conduite principale quiapprovisionne plusieurs immeubles.Ce cas a engendré un épineuxproblème d’eau, accentué par lademande en matière hydriquepressante en ces temps de caniculeet à quelques jours du mois deRamadhan.
Les étages supérieurs ont été lesplus pénalisés à cause de la faiblepression. Quelques résidants ont dûrecourir aux jerrycans pour lesremplir du robinet se trouvant dansles caves des immeubles. Celarappelle à s’y méprendre les scènesconstatées lors de la sécheressedes années 2001/2002, la
bousculade en moins. Unphénomène que l’on croyait banni àjamais. Le déplacement deséquipes compétentes n’a pas été
d’un grand secours, le manque demoyens matériels y est invoquéd’une manière récurrente. Selon unhabitant, «à chacun de leurs
déplacements, ces dernières setrouvaient confrontées au déficit enmatière d’accessoires nécessaires àla réparation de la fuite.
Pour y remédier, et à troisreprises que j’ai eu à les observer,elles ont colmater la brèche à l’aided’un caoutchouc et d’un petit bout debois, du bricolage quoi ! Cettetechnique dure depuis une vingtained’années, alors que le mieux seraitde rénover la conduite devenueobsolète. Il n’y qu’à constater l’odeurnauséabonde dans nos robinetspour s’en rendre compte».
Une petite rivière s’est forméedans l’espace bitumeux de l’un desanciens quartiers post-indépendance de la ville. Le bonheurdes gamins est immense, lesquelsont trouvé un malin plaisir à faire descourses de bateaux en papier qu’ilsont confectionnés pour lacirconstance. Comme quoi, lemalheur des uns fait le bonheur desautres !
Zaid Zoheir
JIJEL
Plus de 7 millions de personnesy ont séjourné cet été
Plus de sept millions d’estivants ontséjourné sur les plages de Jijel et dans sarégion au cours de cette saison estivale,«écourtée» par l'avènement du mois deRamadan, mais qui n'a pas dérogé à la règleétablie, celle d’accueillir ses nombreuxhabitués et inconditionnels.
Pour la troisième année consécutive, la ville deJijel et les agglomérations environnantes ayant«pignon sur mer» ont renoué avec une vocation,désormais entrée dans les mœurs des populationsde l'antique Igilgili : la location d'appartements oud'étages de villas est devenue un «filon» qui a faitdes émules tout au long de cette période del'année, florissante à bien des égards.
Généralement meublés, ces appartements ouétages de villas ont offert un pied à terre auxestivants venus de divers horizons goûter aux joieset plaisirs de cette contrée édénique. La locationde ces lieux d'hébergement se fait généralementpar le bouche à oreille où par le biais deconnaissances au fait du sujet.
En été, on s'improvise «agent immobilier» parle truchement d'une connaissance disposant d'unbien à louer et, évidemment, d'un téléphoneportable pour faire la transaction. Des affichesplacardées timidement dans des cafés ou sur deséquipements publics proposent la locationd'appartements ou de studios. Dans le chapitredes insolites, un jeune qui tient une «table-kiosque» à tabacs sur l'esplanade de la ville s'estmis dans le ronron de la location de maisons pourvacanciers ! Quant aux tarifs proposés, ils sont enhausse depuis ces dernières années. Et cela va de
3 000 DA la journée à 6 000 DA, selon ladimension des lieux à occuper pendant le séjour.Avec les fortes chaleurs qui ont «emmitouflé» larégion, la climatisation du «gîte» d'accueil a étéune exigence dans les réservations.
D'autres prix pharamineux sont égalementappliqués pour des résidences offrant un meilleurconfort, avec vue imprenable sur mer et d'autrescommodités. S'il est encore prématuré de donnerun bilan fiable de cette saison, il est loisible de direque la capitale de la côte du Saphir et ses environsont connu un été «sans précédent».
Le plein a été atteint à telle enseigne quel'ensemble des agglomérations ont été débordées.Conséquence d'un rush inédit : Jijel avec sesroutes ont littéralement «étouffé» sous le poids dela circulation automobile et humaine.Pratiquement, il n'y avait aucun pouce de terrainde libre pour garer sa voiture. Les hôtels ontaffiché complet, tout comme les terrasses desmodestes restaurant et gargotes où il y avaiténormément de monde.
L'odeur du poisson à cédé la place à l'odeur eteffluves des grillades dégagés des grils desbrochetiers dont le nombre a, raconte-t-on,décuplé en si peu de temps ! Dans de nombreuxquartiers, ces fumées, à l'image des signaux deslégendaires Indiens d'Amérique, se dégagent pour«appâter» une clientèle qui a un creux dans leventre en raison d'une journée passée sur laplage. Même les terrasses publiques ont étésquattées par des tables, chaises, caisses enplastique et autres objets rendant parfois difficile lacirculation piétonne.
Les mesures prises et les prévisionsannoncées ont été très largement dépassées enraison d'une ruée importante vers la mer, par unété où la canicule a frappé fort, allant jusqu'àaffecter la distribution électrique à l'origine d'unblack-out qui a touché, pendant plusieurs heures,la ville et ses environs. Les files de voitures quisillonnent les principaux axes routiers semblentinterminables, du matin au soir, créant parmoments des «bouchons» à faire «pousser lesnerfs» aux conducteurs.
La plage urbaine de Kotama – plus connuesous l'appellation de plage du Casino – dans lecentre de Jijel, a, à l'instar des saisonsprécédentes, fait le plein d'estivants. Lesdésormais tentes du Sud accompagnées dechameaux ont planté leur décor sur le sable fin decette portion du littoral où la trempette est de mise,surtout pour les jeunes. Brouhahas, tintamarre,vacarme causé par les deux-roues, tohu-bohu,concerts de klaxons de jour comme de nuit...
Les riverains ont vu et entendu toute unecacophonie estivale qui se prolonge à des heurestardives de la nuit. Il y a une dizaine d'années,pareil spectacle n'existait pas. Pratiquement,toutes les plages étaient vides et seul le ressacdes vagues se faisait entendre pour dire que lamer attend les baigneurs. En fait, le retour de lasérénité et du calme dans la région y est pourbeaucoup dans ce spectacle intensément vécu parl'antique Igilgili.
Durant cette saison, les nombreuses coloniesde vacances pour jeunes ont également éludomicile dans la ville et ses environs. «Du 1 au 48,un vrai débarquement !» a commenté avec unenote d’humour un citoyen en remarquant lapanoplie des plaques minéralogiques des voituresempruntant les axes routiers du chef-lieu de wilayaet des routes menant en direction des plages de larégion.
Comme pour les précédentes saisons, celle-cia été malheureusement émaillée de quelquesfausses notes, en l’occurrence des noyades enmer et des accidents mortels sur les routes.Malgré les rappels à l’ordre des servicesconcernés (Protection civile, Sûreté nationale etGendarmerie nationale), des gens témérairespersistent encore à braver la mer et à lancer desdéfis sur les routes, faisant fi des règlesélémentaires du code de la route.
APS
BOUIRAPlusieurs
projets vitauxréceptionnés
Plusieurs projetsayant un impact directsur l’amélioration desconditions sociales descitoyens ont étéréceptionnés dans lawilaya de Bouira, à lafaveur de la célébrationdu double anniversairedu 20-Août 1955/56. Ils’agit, en premier lieu,de la mise en serviced’un réseau deraccordement au gaznaturel de 430 foyers dela commune de Oued-El-Bardi, qui ont remisédéfinitivement, de ce fait,les bonbonnes de gazau grenier.
Une opérationsimilaire a eu lieuégalement dans lacommune de Kadiria où245 ménages ontbénéficié du gaz naturel,dont ils goûteront lesbienfaits à partir de cemois de Ramadan. Dansle domaine du logement,ce sont 62 familles de lacommune de Djebahiaqui ont fait leurs adieux àl’habitat précaire desbidonvilles par leurrelogement dans deslogements neufs etdécents, offrant toutesles commodités. A Sour-El-Ghozlane, cetteoccasion a donné lieu àla pose de la premièrepierre de 46 logementssociaux participatifs auprofit de moudjahidine etd’ayants droit, ainsi qued’une mosquée et d’unCEM à la nouvelle zoneurbaine d’habitation où ila été procédé, en outre,au lancement destravaux d’aménagementde la piscine municipale.Le tout a été ponctué parla signature d’un contratde sponsoring entrel’Agence foncière dewilaya et le club defootball local, l’Etoile deS o u r - E l - G h o z l a n e ,évoluant en interrégions.Un tronçon de la RN8,d’une longueur de 6 kmjouxtant la rocaded’évitement de la cité del’ex-Aumale, a été ouvertà la circulation, en lacirconstance.
De même, il a étélancé la réalisation d’unecentaine de logementssociaux locatifs au chef-lieu de wilaya de Bouira,où il a été procédéégalement au lancementde plusieurs opérationsde viabilisation etd’amélioration du cadrede vie du citoyen. Lacommune de Aïn-Turk a,quant à elle, bénéficié dela mise en exploitationd’un projet d’AEP, réalisépour mettre un termeaux perturbations de sonalimentation en cettedenrée vitale.
APS
Phot
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Le Soird’Algérie Régions Lundi 24 août 2009 - PAGE 8
LES CASCADEURS MOTOCYCLISTESATTIRENT DE PLUS EN PLUS DE SPECTATEURS
Les Oranais découvrentun nouveau loisir
EN RAISONDE LA GROGNE DES
COMMERÇANTSÀ AÏN-TÉMOUCHENT
La réouverturedu marché
couvertde Beni-Saf
est retardéeLa distribution des stands au
marché couvert de Beni-Saf,réaménagé, a soulevé la colère deplusieurs commerçants qui activaientdepuis plusieurs années dans cemarché du fait qu'ils ne se retrouventpas parmi les bénéficiaires destands, pourtant ils avancent qu'ilsavaient payé entre 120 000 et200 000 DA aux services des impôts.
Les autorités locales indiquentque beaucoup de ces commerçantsactivaient d'une manière illégale dufait qu'ils ne disposaient pas d'actesde location.
La contestation des commerçantsa donc retardé la distributiondéfinitive des stands et par la mêmela réouverture du marché couvert dela ville de Beni-Saf à un moment oùles citoyens ont grandement besoinde ce marché pour s'approvisionneren fruits et en légumes en ce mois deRamadan.
A noter que les travaux de laréhabilitation du marché couvert anécessité un montant de 1 milliard decentimes, le marché comprendquelque 61 stands dont 44consacrés pour les fruits et légumes.
Les citoyens espèrent que lemarché, implanté dans le centre-villede Beni-Saf, sera ouvert cettesemaine afin de leur permettre defaire leurs achats quotidiens.
S. B.
AIN-DEFLA
Une collisionfait 2 morts et 3 blessés
à Khemis-MilianaL’accident s’est produit samedi,
premier jour du Ramadan, tôt lematin, sur l’autoroute qui passe ausud de la ville, au niveau du quartierAâdja.
Pour une raison encoreinconnue, la voiture, une Chevrolet,roulant sûrement à grande vitesse,s’est encastrée dans l’arrière d’uncamion.
Les hommes de la Protectioncivile ont retiré des tôles2 personnes décédées, 1 hommede 71 ans et une femme de 58 ans.Toutes les victimes qui se trouvaientà bord du véhicule léger ont étéévacuées vers l’hôpital de Khemis-Miliana.
Selon un bilan de lagendarmerie, l’autoroute Est-Ouestqui traverse la wilaya de Aïn-Deflasur 114 km a été le théâtre durant lemois de juillet dernier de 19accidents qui ont fait 4 morts et denombreux blessés.
Karim O.
Chaque soir, sur lesabords de la route à doublesens qui longe la plage dite«Bomo plage», située àenviron une vingtaine dekilomètres à l’ouest de Aïn-El-Turk, wilaya d’Oran, descentaines de jeuneshommes et femmes sontau rendez-vous.
Leur objectif : assister auspectacle de cascadesqu’animent des dizaines demotocyclistes.
Même s’il ne s’agit pas deprofessionnels, ces amateursexécutent des jeux de cascadesd’une extrême complexité avecune telle perfection et del’audace, de quoi couper le souffleaux spectateurs. Selon lesamateurs de ce sport, rien nesemble empêcher ces « fous duguidon » de s’adonner à leurloisir durant le mois de Ramadan,puisque les plus beauxspectacles s’effectuent souvent lanuit, nous dit-on.
Un grand amateur de cescascades nous dira qu’avant decommencer leurs spectacles,«Les cascadeurs préfèrentattendre le départ des élémentsde la gendarmerie, qui dressentsouvent leur barrage de contrôlesur cette axe routier. Leronflement des moteurs desgrandes cylindrées commencedès minuit et ce n’est qu’à partirde 2h 30 du matin que le clou duspectacle commence», expliqueMohamed, un jeune, la vingtaine,fan de ce genre de sport.
Notre interlocuteur nousraconte que certains fans commelui parcourent des centaines dekilomètres pour assister quoti-diennement à cet événement,typiquement calqué sur lesmodèles occidentaux. Ainsi, ontrouve parmi les spectateurs,outre les Oranais, des Tlem-céniens, des Mascaréens, desTémouchentois… mais surtoutdes Blidéens et des Belabes-siens.
Au même titre que lesspectateurs, la diversité desrégions est également présentechez les motocyclistes qui sontsouvent originaires d’Oran, d’AïnTémouchent, de Sidi-Bel-Abbèsou de Blida. Selon les connais-seurs en la matière, les Blidéenset les Belabessiens sont lesleaders dans ce domaine.
Soulevant leurs motos par l’avanttout au long des longuesdistances parcourues, roulant surla roue avant de leurs motostenues en inclinaison, se mettantdebout sur les pieds ou carrémentsur les mains toute en semaintenant enéquilibre sur leursmotos alors qu’elles roulent àtoute allure, les spectacles sontextrêmement risqués. Ce genred’«aventure», constate-on, n’estpas réservé uniquement auxmotos de grande cylindrées, lesvoitures de sport et les motos àquatre roues dites «Cuatros» yparticipent également. Onretrouve ainsi des véhicules detoutes marques et de différentestailles dans ce lieu de course,pourvu qu’ils soient dotés d’unmoteur assez puissant, leurpermettant de mener la
compétition qui s’effectue sansaucun pari. C’est juste pour «leplaisir et le loisir», nous répète t-on. La plupart des cascadeursportent des cicatrises sur leurscorps, occasionnées souvent parde graves accidents durant lescompétitions de cascade, descicatrices qui sont considérées,selon leur éthique, comme desmarques de bravoure.
La vitesse avec laquelleroulent ces cascadeurs enquestion et l’anarchie danslaquelle bon nombre despectateurs observent quotidien-nement ces spectacles exposentl’ensemble de ces derniers àd’énormes risques, notammenten cas de dérapage de l’un descompétiteurs. L’absence d’ambulancesur les lieux où se déroulent cesjeux à haut risque, vu l’illégalitéde ces courses, compliqueévidemment la tâche dessecouristes appelés souvent enurgence.
Sur les pages web du fameuxsite Internet de vidéos Youtube,les séquences filmées par lesfans de ce genre de sportsextrêmes sont diffusées àprofusion. Des séquences quicontribuent grandement à lapropagation et à l’encouragementde ce genre de pratiquesamusantes et dangereuses à lafois. Les nuits ramadanesquessont attendues avec impatience,car des rendez-vous sont déjàfixés pour après le ftour pour descascades dites «digne des milleet une nuits».
Ben Aziz
TIZI-OUZOU
Plusieurs veuves de chahid honorées à Ihitoussène
Le bureau local del’Association des moudjahidine dela fédération de France du FLN,du chef de daïra et unenombreuse foule on assisté à lacérémonie abritée par le villageIhitoussène, dont 19 veuves dechahid ont été récompenséesdans le sillage de la fête du
5 Juillet. La cérémonie a étél’occasion d’émouvantes retrouvaillesentre les moudjahidine et lesveuves de chahid que la Cneclocale envisage d’honorerprogressivement dans leurglobalité lors des prochainsévénements «quelle que soit leurappartenance organique», d’après
un membre local du conseilnational de cette organisation.
Parmi les veuves venues deplusieurs villages et de lacommune voisine d’Illoula OuMalou figurait celle du chahidHammadi Mohand Saïd,moudjahid de la première heure.En prise à une forte émotion, ellea entonné des chantspatriotiques. Dans un entretienparticulier, la veuve au couragelégendaire est revenue sur lescirconstances de la mort en hérosde son défunt mari, elle dont le filsde quatre ans a été abattu par
l’armée coloniale pour se vengerde l’affront que leur infligeaient lemoudjahid et ses compagnonsd'armes.
Intervenant tour à tour, lesmoudjahidine, qui ont remerciévivement le village Ihitoussènepour avoir abrité cettemanifestation organisée de mainde maître, sont revenus sur lesens de cette journée historiqueet rendu un vibrant hommage àtoutes les veuves de chahid pourle rôle qu’elles ont joué durant laguerre de Libération nationale.
S. H.
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La Coordination des enfants de chouhada (Cnec), encollaboration avec l’ONM de Bouzeguène, a rendu unhommage appuyé à 41 veuves de chahid de la daïra àl’occasion de la commémoration du double anniversairedu Congrès de la Soummam et de la Journée dumoudjahid.
LAGHOUAT
12 structures sanitaires en phase de rénovation
Plusieurs cliniques etcentres bénéficient actuel-lement de cette opérationde rénovation qui aconcerné 77 structuressanitaires de cette wilaya
durant la période 2000-2008, a indiqué la mêmesource. Dans ce cadre,l'ancien hôpital s'est re-converti, après sa réno-vation, en un établisse-
ment sanitaire spécialiséen gynécologie-obstétriqueet chirurgie infantile, et ce,dans le cadre de lastratégie nationale sur laprise en charge de lasanté maternelle et infan-tile. Outre le service desurgences et les blocsopératoires, cette structurecomprendra des équipementsde laboratoire et deradiologie. Par ailleurs, lemanque enregistré au
niveau des hôpitaux etstructures sanitaires enmatière d'équipementsmédicaux a été comblé, lawilaya ayant consacrédurant les dix dernièreannées plus de 800millions de dinars àl'acquisition d'équipementsde pointe. Pour ce qui estde l'encadrement médical,44 médecins, 5 dentisteset 115 agents paramé-dicaux ont été recrutés
l'année dernière, outredes agents administratifset des techniciens. Lespresta-tions sanitaires ontconnu ces dernières annéesà Laghouat une nette évo-lution, en témoigne l'intro-duction de la coelio-chirur-gie et l'ouverture d'un serviced'oncologie et autres servi-ces dont l'absence obligeaitautrefois les malades à sedéplacer vers d'autres wilayas.
APS
Douze polycliniques seront rénovées etréaménagées cette année dans la wilaya deLaghouat en vue de développer et humaniserles prestations de services et réunir desconditions de travail favorables, apprend-onauprès des services de la direction de wilayade la santé et de la population.
Le Soird’Algérie Culture Lundi 24 août 2009 - PAGE 9
Avec quarante-quatre chouhada pour seule-ment vingt-cinq famillesà l’époque, le villagemartyr d’Ath-Lahcenedans la communed’Illoula Ou Malou,région classée zoneinterdite durant la Révolution, court depuisdes années derrièrel’inscription, commepatrimoine historique,d’une grotte ayant jouéun rôle majeur durant laguerre de Libérationnationale.
Infirmerie fonctionnant avecdeux infirmières et deuxinfirmiers encadrés par un
médecin, refuge des moudjahi-dine, abri des populationsfuyant la répression ou encorelieu d’où étaient planifiées lesactions militaires, la célèbregrotte d’Ifri Nath Lahcene asauvé plus de six cents per-sonnes durant l’opérationJumelles. L’inaccessible grottepourvue de plusieurs accès etsorties, et dans laquelle furentrécupérés plusieurs objets
témoins de l’histoire de larégion, avait été la cible debombardements de l’aviation etd’intenses pilonnages par l’ar-mée coloniale, le tout ponctuéd’attaques au napalm.
La commémoration du 20Août 1956 a été l’occasion pourla population de réitérer sademande de classement dusite comme monument histo-rique, documents à l’appui,devant une nombreuse assis-tance de moudjahidine et d’unmembre influent de l’ONM deTizi-Ouzou qui a montré toutela disponibilité de cette institu-tion régionale à aider le villagedans sa quête de sauvegardede ce patrimoine historique dela région. D’autant que d’aprèsl’association Ithri Nath Lahcen,l’appel des villageois a reçu unécho favorable en haut lieu et ilne resterait que l’aval de l’insti-tution régionale pour concréti-ser ce projet.
Toutes les circonstancesplaident pourtant pour la réali-sation du vœu des villageoisdont le village abritait, selon denombreux témoignages, unrefuge dirigé par Chikh Ohrich,pionnier de la Révolution, abripar lequel avaient transité àmaintes reprises de hauts res-
ponsables politiques et mili-taires de l’époque commeAbane Ramdane, KrimBelkacem et le colonelAmirouche qui aurait affirmé,selon un moudjahid, que c’étaitl’un des endroits qui inspirait leplus la sécurité et la quiétude
aux membres de son groupeau point de se déchaussersans crainte. Témoignant d’unpassé glorieux, le village auxruelles dallées de pierres d’ar-doise a conservé son cachetd’antan avec ses maisons depierre et ses potagers arrosés
de sources généreuses. Uncoin de paradis, véritablemusée naturel à ciel ouvert queles villageois ont proposé à lavisite aux nombreux partici-pants de la journée commémo-rative.
S. Hammoum
PATRIMOINE HISTORIQUE À TIZI-OUZOULe village Ath-Lahcene revendique le classement
de la grotte des moudjahidine
Yahia pas de chance réédité par les éditions AchabSigner d’un coup l’édition etréédition de deux ouvragesde haut niveau culturel et technique, l’acte de naissance de sa maison d’édi-tion et par ce fait ses propresretrouvailles avec le pays,n’est-ce pas un coup demaître que vient d’accomplir Ramdane Achab,ex-prof de mathématiques àl’université de Tizi ouzou,versé dans la linguistiqueamazighe, exilé au Canada audébut des année 1990 etactuellementinstallé en France ?
Y ahia pas de chance, un jeunehomme de Kabylie, premierroman de Nabile Fares publié
aux éditions du Seuil, en France, à la finde la guerre de Libération nationale,Lexique de la linguistique français-anglais-tamazight précédé d’un essai detypologie des procédés néologiques deAbdelaziz Berkaï, enseignant à l’universi-té de Béjaïa, sont, en effet, deux livres dehaute facture qui viennent de sortir chezles éditions Achab à la veille de la rentréeet comme geste inaugural de la maisond’édition.
Une excellente et première contributionau champ éditorial si l’on considère queYahia pas de chance est une œuvre litté-raire qui traverse sans aucune ride ni che-veu gris la cinquantaine qui sépare sa
réédition en Algérie de sa sortie des édi-tions du seuil au début des années 1960,d’où le titre Yahia pas de chance qui faitallusion aux déceptions et désillusionsnées des affrontements de l’été 1962entre différentes tendances autour de laprise du pouvoir.
Il y a, en effet, dans ce livre un jeu demots, à bon escient, de la part de l’auteurqui est aussi un acteur de la guerre deLibération nationale, entre Yahia, prénomdu personnage principal qui nous faitvivre ou revivre, pour les lecteurs desanciennes générations, les moments depeur, d’angoisse, de déchirements, desang et de deuil qu’il a vécus en Algérie,plus précisément à Akbou, wilaya deBéjaïa, au cours d’un séjour chez sononcle Saddek ; un monde à la fois profon-dément intime et étrange, et le slogan
clamé par les foules «sebâa snin bara-kat», pour mettre un terme à la guerre desclans autour de la prise de pouvoir, qui asuggéré, à l’auteur, le surtitre de l’ouvrageYahia pas de chance surmontant, au len-demain de l’indépendance, le titre initialUn jeune homme de Kabylie.
C’est un ouvrage qui nous promène,dans un aller-retour, à travers Akbou,Paris, Alger, Versailles à la faveur desdéplacements/séjours plus ou moinslongs de Yahia, personnage principal duroman, pour nous faire partager avec uneprofusion de détails, d’observations et deprofondes réflexions les conditions de vie,les us et coutumes, les inquiétudes et lesmotivations des gens d’Akbou qui, prisdans un engrenage infernal, s’engagentparfois malgré eux dans le combat contrel’occupant.
Le personnage principal nous fait par-tager dans les mêmes circonstances sesinterrogations, ses appréhensions devantles incertitudes et les inconnues qui l’at-tendent à chaque déplacement et change-ment de lieu, en Algérie et en France,décrivant même les conditions de chaquevoyage et les sentiments qu’il en tire ainsique ses désagréments et ses mésaven-tures au bout de chaque voyage. AAkbou, ce sont les soldats qui arrêtent letaxi, questionnent le chauffeur sur sesclients alors que l’un d’entre eux était prêtà dégainer son arme dissimulée sous leburnous ; c’est l’attentat à la bombe contrele tribunal et le branle-bas de combat del’armée coloniale ; c’est aussi Si Mokhtar,moudjahed, venu chez l’oncle Saddek,préparer un autre attentat pour les jourssuivants ; c’est l’incursion des militaires
français chez son oncle Saddek qui seraarrêté quelques instants après le départde Si Mokhtar. A Paris, à la sortie dumétro, ce sont les policiers qui ont faillil’embarquer avec son cousin Mokrane,étudiant en médecine, leur faciès et leursbagages paraissaient coupables. Il évo-quera la vie d’un lycéen déraciné dansune ville, Versailles, totalement fermée surl’extérieur, ses rêveries, ses années debonheur avec Claudine et son engage-ment discret, progressif au sein de l’orga-nisation FLN de France, qui assombriraquelque peu son amour.
Tout cela raconté d’une «façon poé-tique, fictionnelle et romanesque» en liai-son très étroite avec le réel et dans unelangue pure qui sait faire parler leschoses, même les plus inertes. L’ouvragede Abdelaziz Berkaï de 204 pages, reprised’une première édition chez L’Harmattanen 2007, est du genre technique quis’adresse aux spécialistes et aux étu-diants en linguistique. Il s’agit d’un travailqui reprend en partie celui d’un magisterdu même auteur préparé sous la directiondu professeur Salem Chaker. C’est unlexique trilingue qui constitue un outil ori-ginal et nécessaire de décodage de texteslinguistiques pour francophones, anglo-phones et berbérophones. Il est indispen-sable à l’enseignement de tamazight quine dispose pas encore d’une terminologieexhaustive de la linguistique, et à l’éta-blissement de passerelles de communica-tion entre le berbère, le français et l’an-glais. De maquettes sobres, les deuxouvrages sont techniquement bien faits etd’une lecture facile et agréable.
B. T.
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Une vente sur piedd'agneaux au niveaud'une ferme est propo-sée directement auxconsommateurs àBordj-Bou-Arréridj en cedébut de Ramadan,mois durant lequel lesprix des viandes pren-nent des courbesascendantes.
Cette transaction estdésormais possible à laferme pilote de BenAïchouche Yahia, com-mune de Tixter, à 40 kmau sud-est du chef-lieude wilaya, avec la venteau détail d'agneauxdont le prix ne dépassepas les 300 DA le kilo-gramme, a indiquéKhelifi AhmedAbdelkamel, directeur
de cette ferme pilote,spécialisée dans l'éle-vage ovin et la produc-tion céréalière.
«Cette idée a étémise en pratique suite àla proposition des auto-rités de la wilaya detenir une foire agricoleet, deux jours avant lemois de Ramadan, lestravailleurs du domaineont accepté de mettreune partie du cheptel envente, notamment desagneaux au lieu de lesengrosser pour l'Aïd- el-Kebir», a-t-il expliqué,ajoutant que depuisdeux mois, les éleveursont introduit la pratiquede l’insémination artifi-cielle pour la sauvegar-
de de la race ovine loca-le ouled djellal.
Selon la même sour-ce, à 300 DA le kilo-gramme pour l'agneauvivant, la viande fraîcheovine reviendrait à envi-ron 500 DA l'unité pourles consommateurs quipeuvent se mettre à plu-sieurs pour l’achat d’unagneau.
La vente se poursui-vra jusqu'à la fin dumois du Ramadan à laferme pilote, pour peuque la disponibilité desbêtes soit assurée, carplus de 200 agneauxont été cédés en l'espa-ce de trois jours, a-t-ilindiqué.
Le Soird’Algérie Ramadan Lundi 24 août 2009 - PAGE 10
Chorba friket tadjin aïn baqra,plats du premier jourdu jeûne à Mila
Plusieurs mères defamille de la wilaya de Milase sont accordées à dire,samedi, que les plats dupremier jour de Ramadansont, sans conteste, chor-ba frik et tadjin aïn baqraou tadjin lahlou.
S’exprimant dans uneémission interactive de laradio locale consacrée àce thème sous le titre«Saha ramdankoum», lesménagères mileviennesont fait état des différentstravaux effectués pour«recevoir comme il faut»ce mois de piété et dedévotion dont notammentla préparation du frik qu’ilfallait sasser, trier, laver,faire sécher au soleil etbroyer afin de concocter etréussir la fameuse et suc-culente chorba-maison.
Certains us et coutumesde la région ont égalementété évoqués par les audi-trices qui ont notammentmis en relief le rituel spéci-
fique aux adolescents quipratiquent le jeûne pour latoute première fois.
La préparation psy-chique des tout jeunesenfants pour les encoura-ger et les habituer à s’ac-
quitter de ce devoir reli-gieux a également étédéveloppée dans cetteémission radiophoniquequi vient enrichir un pro-gramme varié.
Le mois sacré en 2009,un abus de langage
Le jeûne du mois de Ramadan estle quatrième des cinq piliers de l'islam.Il a été institué en l'an deux de l'hégi-re, soit en 624 de l'ére chrétienne. 9e
mois du calendrier hégirien,
Ramadan est l'un des mois les plussacrés du calendrier musulman.Dynamique du fait d'une année lunaireplus courte que l'année solaire,
Ramadan «avance»chaque année de dixjours si l'on se réfèreau calendrier grégo-rien.
Nous sommescette année en 2009après J.-C. et en 1430de l'hégire.
«Ramadan 2009»est un abus de langa-ge. Nous devrionsdire en toute rigueur«Ramadan 1430».Mais l'usage a faitque l'on associe lemois de Ramadan,mois hégirien, à2009, année grégo-rienne.
C'est ainsi queRamadan 1430 estdevenu Ramadan2009.
Un agneau pour le Ramadan
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Les cernes sous les yeux réduisent à néant teintet maquillage réussis. Pour les masquer le plusnaturellement possible, il existe des gestes et desproduits efficaces destinés à les atténuer. Faites-en bon usage.Le cerne se forme en creux et présentesouvent une coloration bleutée ougrise. Pour lutter contre cesplacards disgracieux, les produitsanticernes sont formulés à base desextraits de plantes (hamamélis,marron d'Inde, arnica) ces actifsdécongestionnants et tonifiants quiaméliorent la microcirculation. Teintés de pigments jaunes, lesanticernes permettent un réelcamouflage de l'effet bleuté des cernes.Ils s'appliquent de préférence avant lapose du fond de teint. Il suffit de tapoterdélicatement le produit anticernes jusqu'àl'obtention d'une zone claire unifiée. Lorsque les cernes sont particulièrementfoncés, mélangez à l'anticerne une pointede rouge à lèvres orangé. L’orange, couleurcomplémentaire du bleu, enestompera l'intensité.
LLEESS EEPPIICCEESS
AAAAnnnniiiissss ééééttttooooiiiilllléééé ::::(Nom latin Illiciumverum, famille des
magnoliacées).
Très apprécié desChinois, l'anis étoilé (oubadiane) est un arbusteoriginaire du Vietnamdont le fruit contientune essence odorante.La saveur des grainesest plus forte et pluspoivrée que celle del'anis vert. Quelquesgraines suffisent àparfumer un plat. L'anisétoilé assaisonne lepoulet, le canard, le riz,le café et le thé. Il entredans la composition dumélange d'épicesappelé “cinq-épices”.
Gratin de concombre au safran
Pour 4 personnes, préparation : 10 min, cuisson :10 min, temps de repos : 15 min
Concombres : 2, gruyère râpé : 100 g, crème fraîcheliquide : 3 c. à soupe, safran : 1 pincée, beurre :
20 g, gros sel, poivre. Allumez le gril du four. Pelez et épépinez lesconcombres. Coupez-les en bandes dans le sensde la longueur puis détaillez-les en bâtonnets.Faites-les dégorger dans du gros sel pendant 15min environ. Rincez-les et essorez-lessoigneusement. Laissez fondre le beurre dans unesauteuse et faites cuire les bâtonnets de concombre5 min à feu moyen en remuant. Puis ajoutez lacrème fraîche et le safran. Poivrez et remuez.Laissez mijoter 2 min. Répartissez la préparationdans 4 ramequins individuels. Parsemez de gruyèrerâpé. Enfournez les ramequins sous le gril du fouret faites gratiner 5 min environ. Servez très chaud,par exemple avec une viande blanche.
FFllaann aauuxx œœuuffsseett àà ll''oorraannggee
Préchauffez le four th.6 (180°C). Mettez un plat àgratin rempli d'eau dans le four pour faire unbain-marie. Dans une casserole, versez le lait, lacrème et la moitié du sucre. Portez à ébullition etretirez du feu. Dans un saladier, mélangez lesœufs, la maïzena et le reste de sucre en poudre.Versez le lait en continuant à mélanger. Pressezle jus des oranges. Ajoutez ce jus et la vanille àla préparation. Remplissez 6 moules à flanindividuels et enfournez dans le bain-marie chaudpour 15 min. Vérifiez la cuisson avec la pointed'un couteau avant de sortir le flan du four.Quand le flan est cuit, laissez-le refroidir àtempérature ambiante d'abord, puis au moins 1heure au réfrigérateur. Servez bien frais.
Pour 6 personnes, préparation : 15 min, cuisson : 15 min
Oranges : 3, œufs : 8, sucre en poudre : 100 g,lait : 2 verres, crème fraîche liquide : 20 cl,maïzena : 1 c. à café, vanille : 1 c. à café.
Opération camouflage : mission accomplie !
Les muscles l Pour que les aliments quevous cuisez ne collent pas àla grille, vous pouvez lesenduire d'huile, modérémentafin qu'elle ne goutte pas surla braise et ne produise une fumée. Cela altérerait legoût de la grillade. l Ne salez vos viandesqu'après la cuisson, ellesperdraient leur jus et sedessécheraient.l Pour retourner vosgrillades, utilisez des pinceset non une fourchette. Ainsivous ne risquez pas depiquer la viande et de lalibérer de ses sucs. Cesderniers sont importants pourle goût et évitent à la viandede se dessécher. l Si vous optez pour desbrochettes, coupez desmorceaux de la mêmegrosseur, pour vous garantirune cuisson uniforme.
l Pour les poissons qui ontmariné dans l'huile d'olive,utilisez le jus de la marinadepour les badigeonner encours de cuisson à l'aide d'unpinceau.
Page animée par Hayet Ben
Le Soird’Algérie Le magazine de la femme
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BARBECUESQuelques astuces culinaires
LES MUSCLESCONSOMMENTBEAUCOUP DE
CALORIES
VRAILes muscles sont lespremiersconsommateursd'énergie del'organisme, mêmequand nous dormons !Ils restent en effetdans un étatpermanent decontraction : c'est cequ'on appelle le
maintien du tonusmusculaire. Cette fonction a un rôlemajeur dans lemétabolisme de base,qui représente leminimum d'énergierequise par le corpspour assurer sesfonctions vitales(activités cardiaque,respiratoire,circulatoire, nerveuse,
digestive,musculaire...). Pourune personne trèssédentaire, lemétabolisme de base(par exemple larespiration) mobiliseenviron 60 % des dépensesquotidiennes et 45 à 50 % pour unepersonne très active ;la digestion prend 10% et le reste est dédiéà l'activité physique etintellectuellesupplémentaire. Biensûr, plus l'activitéphysique
est intense, plus nosmuscles travaillent et consomment descalories. Cela permetdonc de maintenir oud'accroître la massemusculaire, ainsi quele nombre de caloriesconsommées chaquejour ! Voilà pourquoil'exercice physiqueest un bon moyen dene pas prendre dekilos.
LES MUSCLESPÈSENT LOURD
VRAILes muscles,composés à 75 %d'eau, sont plusdenses que lagraisse. Ilsreprésentent 35 à 40 % de notre poids.Mais un kilo demuscle occupe bienmoins de volumequ'un kilo de graisse.Ainsi, à poids égal,plus la massemusculaire estdéveloppée, plus lasilhouette est fine.Pour juger de lacorpulence d'unepersonne, la balancene peut donc pas êtrela seule référence !Contrairement auxidées reçues, le
muscle ne setransforme pas engraisse, ni la graisseen muscle. Ce sontdeux tissus différents.Si les muscles nesont plus sollicités, ils"fondent" rapidementet le corps perd de safermeté.Parallèlement à cela,les dépensesénergétiquesdiminuent. Si lerégime alimentairen'est pas adapté enconséquence, nousprenons de la graisse.En revanche, prendredu muscle augmenteles dépensescaloriquesquotidiennes etfavorise la perte de lamasse grasse, àcondition de ne pascompenser enmangeant davantage.
Vrai/faux
LLeess cceerrnneess
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DR
Le fenouil (besbès)est utilisé depuisl’Antiquité pour sesnombreuses qualitésmédicinales. C’est unlégume qui renfermeplus de protéines quela moyenne deslégumes. Sa teneur enfibre et en vitaminesest élevée.
Il était employé par lesAssyri Babyloniens pourcalmer les maux d’estomac.Plus tard, on lui trouva desvertus diurétiques et on lejugea bon contre la lithiaseet les douleurs vésicales.La substance active princi-pale est l’huile essentiellecontenue dans les fruits.
Proportions de préparation :
• En infusion : 15 à 30 gde semences par litre d’eaubouil lante. Prendre unetasse après chaque repas.
• Tisane des quatrevents contre les flatu-lences
- Anis : (habète lahlawa)- Cumin : (kamoun)
- Coriandre : (kosbar)- Fenouil : 25 g3 cuil lères à café par
tasse. Laisser infuser 10minutes.
• Pour la beauté : laracine est réputée commediurétique, elle entre dansla composition du «siropdes cinq racines» avecl’ache, le persil, l’asperge,et le petit choux. Elle luttecontre les rétentions d’eaude l’organisme : enflure deschevil les, des pieds, duventre, des paupières. Desbains de vapeur ou descompresses de tisane defenouil appliquées sur levisage favorisent la circula-tion et tonif ient la peau
flasque. Attention, pas d’ex-posit ion au soleil aprèscette application !
• Pour les jeunesmères : en usage externe,contre les engorgementslaiteux des seins. Appliquezsoit un cataplasme defeuilles broyées, soit descompresses imbibées dedécoction concentrée defeuilles. A partir des fruits,les mamans peuvent prépa-rer avec de l’eau ou du laitune boisson pour combattreles flatulences.
• Pour tous : il est indi-qué dans le traitement de labronchite, les flatulences,l’insuffisance gastro-intesti-nale et la constipation chro-
nique. Enfin, le fruit est apé-ritif.
C’est un stimulant detout l ’appareil digestif.L’huile essentielle est richeen anéthol et cette essenceest épileptisante (attention :à haute dose, elle peut don-ner des convulsions).
• Respiration : il calmeet combat les affections desorganes respiratoires supé-rieurs. C’est un antispasmo-dique.
• Cécité : Il permet éga-lement de lutter contre lacécité.
TTTTOOOOUUUUTTTT SSSSAAAAVVVVOOOOIIIIRRRRsur les plantes médicinales
E-mail : [email protected]
LE FENOUILLE FENOUIL
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PRÉPARATION DE LA SEMAINE
Préparation de la recette du cocktail «thé à laverveine»
Préparez la recette du cocktail Thé à la verveine àla casserole. Faire infuser le thé et la verveine pen-dant 5 minutes dans 4 tasses d’eau bouillante. Filtrer.
Verser dans les tasses avec une rondellede citron.
Sucrer à volontéServir dans un verre de type «tasse».
Thé à la verveine
MILLEPERMILLEPERTUISTUISEn cas de dépression
légèreL’analyse des fleurs
du millepertuis révèledes actifs spécifiques(hypericine, hyperforine).
Les essais cliniquespratiqués ces dernièresannées ont mis en évi-dence son intérêt dans lesoulagement des mani-festations passagères d’humeur dépressive : lassi-tude, désintérêt, anxiété, troubles du sommeil.
(En pharmacie).
LE SALE SAVIEZ-VIEZ-VOUSVOUS ??ll Manger du
fromage (et riend’autre) avant
de se coucher auraitdes vertus
aphrodisiaques, grâceau tryptophane qu’ilcontient : un acide
aminé qui élève le taux de sérotonine
dans le cerveau.En revanche,
le procédé favoriseraitégalement
les cauchemars.
Un temps boudée, la souperevient en force sur les tables…Pour notre plaisir et notre bien-être.
De l’eau, des légumes, quelquesminutes de cuisson, et voici un bonplat chaud fumant et odorant.Réinventée sans cesse selon lesingrédients, la soupe cumule bien desatouts diététiques.
nn La soupe nourrit…Un bol de soupe fournit environ 5 g
de fibres, 20% de l’apport quotidienconseillé. Amollies par la cuisson, ellesrégulent le transit en douceur, sans irri-ter, et participent à la réduction du cho-lestérol sanguin et de la glycémie (tauxde sucre) après le repas. Tous lesminéraux des légumes, potassium, cal-cium, magnésium, fer, sont présents, ycompris ceux qui s’échappent dansl’eau de cuisson des légumes. Côté
vitamines, on fait le plein de bêta-caro-tène (ou provitamine A). Pour éviter dedégrader à la chaleur les vitamines Cet B9, il suffit de cuire la soupe juste letemps nécessaire, pas plus, et d’éviterde la réchauffer à répétition. Enfin, lasoupe contient toutes sortes de poly-phénols antioxydants qui retardent levieillissement cellulaire. Comme cesmicronutriments agissent en synergiedans l ’organisme, le mélange delégumes est conseillé.
nn …et hydrateEn cumulant l’eau de cuisson et
celle contenue dans les légumes, ungrand bol apporte presque autantqu’une minibouteille. Rien de plus faci-le pour se réhydrater que deux ou troissoupes dans la journée. Quand oncherche à drainer l’organisme et à éli-miner des toxines, par exemple après
les fêtes, on peut insister en plus surdes légumes diurétiques : poireau,chou, fenouil, tomate, courgette.
nn Entrée ou plat completConsommée en entrée, la soupe
rassasie : idéal quand on surveille saligne. En remplaçant les pommes deterre par des courgettes ou du potiron,on obtient un effet épaississant àmoindre coût calorique. Composéed’ingrédients multiples, elle se fait platcomplet, il suffit d’ajouter un laitage etun fruit pour obtenir un plat équilibré.On peut y mixer des féculents, richesen glucides complexes : pomme deterre, pâtes, boulghour, orge perlée,châtaignes, ou des légumes secs (len-tilles ou haricots secs) pour un surcroîtde protéines végétales et de minéraux(potassium, magnésium, fer). Et mêmede la viande… (saha f’tourkoum)…
Intéressant à savoirll Aérer votre intérieur hiver comme été est
indispensable pour limiter la pollution intérieure.La bonne règle : ouvrez grandes les fenêtres au
minimum 10 minutes par jour et à chaque fois quevous bricolez, faites la cuisine ou repasser.
Attention, l’emploi de produits d’entretien et debricolage ainsi que l’utilisation de cosmétiques peut serévéler particulièrement dangereuse pour les femmes
enceintes et les nourrissons.
SACHEZSACHEZQUEQUE
ll Pour vaincrela grippe, on
préconisait aussil’usage de l’oignon.
Laissez macérer deuxoignons émincésdans un demi-litred’eau. Prenez un
verre de lamacération entreles repas et un
au coucher.
Une plante polyvalente
La bonne soupe !
Masque aux fruitssecs
Lorsque la saison des fruits est passée ou que lechoix se restreint, n’oubliez pas les fruits secs qui ontgardé, voire concentré, bien des vertus des fruitsfrais mûris au soleil (teneur en sucres hydratants, enantioxydants protecteurs, en mucilages adoucis-sants...).
• Une petite poignée de fruits secs (abricots,figues, dattes dénoyautées, raisins...).
• Un verre d’eau chaude ou de lait chaud.Faites ramollir les fruits secs dans l’eau ou le lait
chaud. Lorsqu’ils sont bien ramollis, égouttez-les etpassez-les au mixeur pour obtenir une pâte bienhomogène. Appliquez sur le visage et laissez poser20 à 30 minutes.
Profitons-en pendant le Ramadan
Le pesto, cette sauce aro-matique à base de basilic etd’huile, serait un savoureuxmoyen d’emprisonner lesradicaux libres.
Ces vilaines moléculessont impliquées dans l’ap-parition des maladies car-diovasculaires, de certainscancers et des maladiesliées au vieillissement.
Scientifiquement, les antioxy-dants du pesto arriveraient à neu-traliser en grande partie un radicallibre, appelé DPPH, utilisé au cours
d’expériences en laboratoire. Pourparvenir à cette conclusion, la cher-cheuse brésil ienne ElizabethTorres a utilisé une recette choisielors de différents tests gustatifseffectués auprès de volontaires.
La recette la plus appréciée futcelle-ci :
-3 g d’ail- 47 g de basilic- 24 g d’huile d’olive extravierge- 14 g de noix du Brésil- 10 g de fromage parmesan- 2 g de sel.A partir de ce «peso fonction-
nel», la professeur en nutrition del’Université de Sao Paulo a isolé
l’effet antioxydant de trois ingré-dients spécifiques : la basilic, l’huiled’olive et la noix du Brésil.
Selon Elizabeth Torres, c’estsurtout le basilic qui s’est avéréresponsable de l’activité antioxy-dante globale du pesto, neutralisantles radicaux libres dans une pro-portion pouvant atteindre 88%.
Selon elle, ces résultats s’appa-rentent à ceux qu’on peut obteniravec d'autres herbes, comme lasauge et l’origan.
«De plus, le fait d’intégrer detelles f ines herbes dans lesrecettes permet de réduire la quan-tité de sel, ce qui est préférable
pour éviter l'hypertension», a-t-ellesouligné.
Cependant, la chercheuse n’apas évalué l’effet synergique poten-tiel des ingrédients entre eux, parti-culièrement avec l’ail qui montreune activité antioxydante non négli-geable.
«Notre recette peut être consi-dérée comme une bonne sourced’antioxydants, pouvant faire partied’une alimentation saine.N’oublions pas que le pesto estvraisemblablement la premièresauce utilisée par l’homme, dumoins depuis la Grèce antique»,conclut Elizabeth Torres.
Le pesto : succulent antioxydant
Le Soird’Algérie Sports Lundi 24 août 2009 - PAGE16FOOTBALL CHAMPIONNAT DIVISION UNE (3e JOURNÉE)
Où va l’USM Alger ?La 3e journée du cham-
pionnat d'Algérie de divisionune de football, disputéevendredi et samedi n'a pasapporté de changement entête du classement, où leWAT conserve son fauteuilde leader, en dépit de sonsemi-échec face à l'USMAnnaba (0-0), alors quel'USM Alger réalise l'un deses plus mauvais débuts desaison en enregistrant sa 3e
défaite consécutive. D'ailleurs, la première
partie de cette journée dis-putée vendredi a connu unestéri l i té sans précédentavec zéro but en trois ren-contres (WAT-USMAnnaba, CAB-ASO, etJSMB-MSPB). Ce score deparité n'a pas apporté dechangement notable auclassement général.
Heureusement, la 2e par-tie jouée samedi coïncidantavec le début du mois deRamadan, a été plus proli-
fique en buts. Les specta-teurs du stade du 1er
Novembre d'El-Harrach, ontété particulièrement gâtésavec cinq buts inscrits, donttrois pour les Harrachis quis'installent à la 2e place àune longueur du WAT.
L'USM Harrach a mené3 à 0, devant le CABBA,avant que ce dernier neréagisse pour inscrire deuxbuts en quatre minutes, etqui ont relancé de plus bellela rencontre.
L'autre bénéficiaire de la3e journée n'est autre quel'autre promu avec le WAT,en l'occurrence le MC Oran,facile vainqueur du MC El-Eulma (2-0), grâce à sesbuteurs attitrés, Bettoumi etBahari.
Le match phare de lajournée disputé dans le petitstade de Zioui (Hussein-Dey) n'a pas connu de vain-queur. Le NA Hussein-Deyet la JS Kabylie se sontséparés sur un score nul (1-1). Les visiteurs ont rapide-ment pris l 'avantage parl 'ancien joueur du PAC,Tedjar (4e minute), alors queles Sang et Or ont attendula 83e minute pour remettre
les pendules à l'heure grâceà l'ex-Usmiste Boussefiane.
Son ancienne équipel'USM Alger est en train deboire le calice jusqu'à la lie.Les Rouge et Noir sont enpasse de réaliser leur plusmauvais départ depuis denombreuses saisons.Samedi, l'USMA a subi son3e échec consécutif, cette
fois-ci, devant l'AS Khroubqui a engrangé les troispoints grâce à Hamdi. LaJSM Béjaïa, le MC El-Eulmaet l'ASO Chlef sont toujoursà la recherche de leur pre-mière victoire. Résultat : cetrio se trouve en bas dutableau, mais à portée demain de la lanterne rouge.
Cette 3e journée a donc
pris fin samedi soir avec lesdeux rencontres MC Alger -USM Blida (1-0) et ES Sétif- CR Bélouizdad (1-1). ARouiba, devant des tribunesdésertes, (huis clos oblige),le MC Alger a obtenu unedifficile victoire aux dépensde l'USM Blida, signée parson capitaine RédaBabouche sur penalty (28’),
consécutivement à unefaute de main d'un défen-seur blidéen.
La formation de la villedes Roses prise en mainpar Kamel Mouassa quivenait de quitter l 'USMAlger, a dominé pratique-ment toute la 2e mi-temps,sans parvenir à ses fins. Enrevanche, cette victoireplace l'équipe d'Alain Michelà la 2e place en compagniede l'USMH et du MCO.
Le match choc entre lechampion en titre, l'ESS etle détenteur de la couped'Algérie n'a pas connu devainqueur. Joué devant uneaffluence nombreuse, cematch a été équil ibrécomme le justifie le scorefinal. Les Bélouizdadis ontouvert le score par leurcanonnier Saïbi (17’), alorsque les Sétifiens ont égaliséà la 17e minute de la 2e mi-temps par Kaddour. Cerésultat ne satisfait nulle-ment les hommes deBelhout, qui totalisent deuxpoints en deux matches enattendant de jouer leurmatch en retard face à leursvoisins le MC El-Eulma.
Phot
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ES SÉTIF 1 - CR BELOUIZDAD 1
À chacun sa mi-tempsSétif, stade du 8-Mai-45- temps clé-
ment, pelouse en bon état, affluencefaible, arbitrage de M. Necib assisté deMM. Salhi et Hadjadj. Buts : Saïbi (17’)CRB – Kaddour (63’) ESS.
Avertissements : : Lemouchia (21’),Laïfaoui (45+2), Ziaya (86’) ESS, Alex(31’), Lahmer (36’), Ousserir (88’) CRB.
Expulsion : Lahmer (59’, cumul decartons) CRB.
ESS : Chaouchi, Raho, Yekhlef, Diss,Laïfaoui, Belkaïd puis Megueni (89’),Metref, Lemouchia, Zoubiri puis Kaddour(46’), Bencharif puis Seguer (46’), Ziaya.
Entraîneur : Belhout. CRB : Ousserir, Mammeri, Herida,
Boukedjane- Bendahmane, Lahmer,Aoued puis Slimani (72’), Bey puisMekhout (64’), Fnier puis Mebarki (89’),Saïbi, Alex.
Entraîneur : Henkouche.
Imed Sellami - Sétif (Le Soir) :L’Entente de Sétif, qui a livré une prestationen demi-teinte face au Chabab deBelouizdad, a dû se résigner au partage despoints au terme d’une rencontre de bonnefacture. Sans avoir recours au round d’ob-servation, les deux protagonistes sontentrés dans le vif du sujet en optant tous lesdeux pour un système particulièrementoffensif. Ententistes et Belouizdadis se sontconfrontés pour un seul objectif : glaner lestrois points de la victoire. Mais ce sont lesgars de Laâqiba qui se montrèrent les plusentreprenants en cette première période. LeChabab, emmené par un Saïbi des grandsjours, fera voir de toutes les couleurs à desSétifiens totalement hors du coup. Dominéspar leurs vis-à-vis, les protégés de Belhoutsouffriront le martyr. Pris à la gorge, harce-lés de toutes parts, les Noir et Blancs’avoueront vaincus après un bon quartd’heure de jeu. En effet, sur un mouvementcollectif qui se passe de tout commentaire,Saïbi hérite du cuir, se défait de son pour-suivant et d’une frappe remarquable, il logele cuir dans les filets, au grand dam d’unChaouchi aphone (17e). Une ouverture duscore qui a mis les locaux K-O. Dans la fou-
lée, Saïbi a essayé de profiter de la formeétincelante des siens pour envoyer un boli-de qui passa tout près de la cage sétifienne(19e). Dès lors, les attaquants du Chababdonneront du fil à retordre à une défensesétifienne largement dépassée, et ce jus-qu’à la pause-citron. «On a fait une mauvai-se première mi-temps», reconnaît le milieusétifien Lemouchia. «On ne gagnait pas lesduels. La communication entre les joueursne se faisait pas. on arrivait pas à faire plusde deux passes d’affilée et à jouer versl’avant. On n’était pas dedans. L’équipe duCRB nous a posé des problèmes et mêmedominés. Notre adversaire était tactique-ment bien au point», a-t-il affirmé.
Etait-ce Rachid Belhout qui a tapé dupoing sur la table ou une prise de conscien-ce collective ? Toujours était-il que lesSétifiens ont regagné la pelouse décidés àfaire mieux. Néanmoins, l ’entrée deKaddour et Seguer a inversé la tendance, etle résultat ne se fera pas attendre. Les Noiret Blanc parviendront à égaliser, mais le butsera étrangement refusé par l’arbitre Necib.En effet, voulant dégager une balle brûlantede sa surface suite à un centre de Raho,Alex rate son sauvetage et envoie le cuirdans ses propres filets (60e). Mais à la sur-prise générale, le referee refusa le but pourune soi-disant position de hors jeu. Frustréspar cette injustice, les Sétifiens ne baissentcependant pas les bras et redoublent d’in-tensité. Leurs efforts seront cette fois-ci bienrécompensés par une belle réalisationsignée Kaddour. Ce dernier, d’une demi-volée, ne laissa aucune chance à Ousserir(63e). Après cette égalisation, c’est au tourdes gars de Laâqiba de devenir méconnais-sables. Ces derniers ne donnaient plussigne de vie et étaient contraints de subirles assauts sétif iens. Sur l ’un d’eux,Lemouchia donnait des sueurs froides aubanc du Chabab en se présentant seul faceà Ousserir mais rate son duel (84e). L’arbitreNecib mettait un terme à la rencontre surune dernière frappe de Ziaya qui va heurterle poteau du portier algérois (88e). Un matchnul logique au regard de la physionomie dela rencontre.
I. S.
MC ALGER 1-USM BLIDA 0
Le Mouloudia se relance
Alger, stade de Rouiba, match joué à huis clos, bonéclairage, pelouse parfaite, arbitrage du trio Bouali-Tahir- Yamani. But : Babouche (27’) MCA.
Avertissements : Derrag (42'), Senouci (45'),Bouguèche (49') et Zemmamouche (53') MCA, Kraïmia(14’) et Belahoual (25’ ) USMB.
MCA : Zemmamouche, Senouci, Bedbouda,Coulibaly, Zeddam, Babouche, Boumechra, Koudri,Amroune, Derrag, puis Moumen (78’), Bouguèche puisHamrat (91’). Entraîneur : Alain Michel.
USMB : Ghalem- Belahoual, Sebie, Boumsong puisLouz (89’), Defnoun, Chebira, Kraïmia puis Herbache(46’), Guessoum puis Khellaf (82’), Abed, Djemaouni,Abdelouahab. Entraîneur : Kamel Mouassa.
Le huis clos n’a pas empêché les Mouloudéens de gla-ner, difficilement certes, les trois points de la victoire qui leurpermettent d’oublier la mauvaise aventure de Bordj.
Les camarades de Babouche ont entamé la partie enlançant d’emblée des offensives qui ont failli se concrétiser,n’était le manque de concentration de Derrag et Bouguèchedevant les buts de Ghalem. La réplique de l’USMB futimmédiate par l’intermédiaire de Guessoum, mais face àune défense des Vert et Rouge bien en place, le néo-Blidéen avait du mal à approcher la cage deZemmamouche. A la 27’, le MCA obtient un penalty suite aufauchage d’un de ses attaquants par Belahoual. Le spécia-liste maison Babouche l’exécute et offre un avantage méri-té aux siens. Dès la reprise, les Mouloudéens se replacentsur le terrain et prennent le jeu à leur compte, malgré larésistance des visiteurs qui ont failli rétablir la marque parChebira, qui a empêché Derrag de finir le bon travail enta-mé par Bouguèche.
A. A.
RésultatsWA Tlemcen - USMAnnaba 0-0 CA Batna - ASO Chlef 0-0JSM Béjaïa - MSP Batna0-0 AS Khroub - USM Alger1-0 USM El Harrach - CABordj-Bou-Arréridj 3-2 MC Oran - MC El-Eulma2-0 NA Hussein-Dey - JSKabylie 1-1 ES Sétif - CR Belouizdad1-1 MC Alger - USM Blida 1-0
ClassementPts j
1. WA Tlemcen 7 32. MC Alger 6 3-. USM El Harrach 6 3 -. MC Oran 6 3 5- NA Hussein-Dey 5 3 6- MSP Batna 4 3 -. CA Batna 4 3 -. JS Kabylie 4 3-. USM Annaba 4 3 -. AS Khroub 4 3 -. CR Belouizdad 4 312. CABB Arréridj 3 3 -. USM Blida 3 3 14. ES Sétif 2 2-. JSM Béjaïa 2 3-. ASO Chlef 2 3 17. MC El-Eulma 1 218. USM Alger 0 3
Prochaine journée (4e)CA Bordj-Bou-Arréridj -NA Hussein-Dey USM El Harrach - WATlemcen CR Belouizdad - ASKhroub MSP Batna - MC El-Eulma USM Alger - JSM Béjaïa USM Annaba - ES Sétif USM Blida - CA Batna ASO Chlef - MC Alger JS Kabylie - MC Oran.
Le Soird’Algérie Sports Lundi 24 août 2009 - PAGE17
MC ORAN 2 - MC EL-EULMA 0
Sur deux éclairs
Malgré la chaleur torride,le public a répondu présenten venant assister à un bondébat où deux styles de jeuont été mis en place par lesdeux techniciens étrangers.Les deux coachs n’étaientpas satisfaits du rendementde leurs poulains. LePalestinien a parlé dedésorganisation et de pous-se-ballon, quant àCastellan, il a déploré l’inef-ficacité de ses attaquants.En fin de compte, la victoirea souri aux Mouloudéensqui, après quelques minutesde flottement suite à cettechaude alerte, ont réussi àcontrer les attaquants eul-mis (Karaoui, Camara puisson remplaçant Mangolo,Bekrar et autres Souakir etson remplaçant Bourenane)qui ont donné du fi l àretordre à Mezaïr et à sadéfense. Alors que lesOranais évoluèrent latéra-lement, leurs adversaireslançaient des balles à l’abor-dage pour mettre en dangerl’arrière-garde oranaise. A la
20’, Berramla, esseulé, rate-ra son tir dévié in extremis.Le jeu de l’ex-Canari et ex-métronome de l’ASMO et del’EN B lors des JM d’Almeriaa grandement changépuisque évoluant sur l’ailegauche et de ce fait, il a été«sevré» de balles. Mais surune passe anodine, il per-mettra à l’ex-Biskri Bettoumid’ouvrir le score, une réali-sation saluée par les fans.
Au retour des vestiaires,Daoud viendra renforcer l’at-taque et s’illustrera par unheading difficilement déviédu poing par Sahraoui. Puisce fut à Bahari de faire sonapparition sur le terrain afinde donner plus de tonus à laligne offensive du MCO.
En face, l’impressionnantMangolo donnera dessueurs froides à Ouasti etKechamli en envoyantnotamment un bolide sur latransversale des bois deMezair. Face à cette ineffi-cacité des Eulmis, le renfortmouloudéen Bahari profiterad’un mauvais renvoi d’un
défenseur adverse pour cor-ser l’addition assurant lesecond succès du MCO athome (2-0).
C. K.
A CHAUDSaïd Hadj Mansour
(entraîneur du MCO) : «Ona certes gagné, mais jereste déçu par la manièreavec laquelle ont joué mesjoueurs. Trop d’espacesvides et un manque d’effica-
cité ont été constatés. On yremédiera prochainement.»
Jean Castellan (entraî-neur du MCEE) : «Je suisoutré par la prestation demes joueurs qui ontgâché les nombreusesoccasions qui se sont pré-sentées à eux dans la surfa-ce adverse. C’est inimagi-nable de perdre de cettemanière alors que l’adver-saire n’était pas si difficile àprendre.»
Une direction généraledes sports qui aura pourmission le développementdu sport de haut niveau aété créée par le ministèrede la Jeunesse et desSports, qui mettra prochai-nement en place un nouvelorganigramme, ont annon-cé hier des sourcesproches du ministère.
«Il s'agit de redonnerune autre dimension auxactivités sportives, de per-mettre leur développementet de faire émerger le sportalgérien de haut niveau»,précisent les mêmessources à l'APS. Le nouvelorganigramme du ministèrede la Jeunesse et desSports, publié au Journalofficiel, s’articule autour dedeux axes : la jeunesse etles sports. Ainsi, le ministè-re a décidé de mettre enplace, pour la premièrefois, une direction généraledes sports pour booster lesactivités sportives natio-nales.
Cette nouvelle directiongénérale des sports com-prend trois directions : ladirection du sport d'élite etde haut niveau, la directionde la formation des jeuneset celle de la coopération.Cette structure, où doiventmûrir les grands projets de
développement des disci-plines sportives nationaleset la formation des jeunestalents, est composée dessous-directions deséquipes nationales, desathlètes d'élite et de hautniveau et du sport profes-sionnel, celle de la forma-tion des talents sportifsnotamment.
Les deux autres direc-tions sont celles du suivides institutions sportives,de la promotion du partena-riat et de l'éthique sportive,et la direction de la promo-tion du sport pour tous etdu sport en milieux d'édu-cation et de formation. Parailleurs, le secteur de lajeunesse a été égalementremanié avec la mise enplace pour la première foisdans l'organigramme duministère d'une directiongénérale de la jeunesse.Cette direction générale dela jeunesse englobe lesdirections de l'animationsocio-éducative et de lapromotion des loisirs et deséchanges de jeunes, ladirection de la communica-tion, de l'information et dela promotion de la vie asso-ciative et la direction dusuivi des établissements dejeunes, de l'action intersec-torielle et de la coopération.
MJS
Berramla se plaint et menace !Berramla est sur la corde raide et se plaint d’être
sevré de balles surtout par son ancien coéquipier deformation, Benatia. Il avait déclaré à un confrère que «sila situation persistait et que ma situation financièren’est pas réglée, je prendrais une décision au mercatopour retourner à la JSK». Voilà un joueur que le clubd’El Hamri a fait des mains et des pieds pour recruter etqui annonce qu’il n’est plus sûr de rester jusqu’à l’ hiverprochain.
Drid quitte l’OMADrid Nasredine n’est plus le coach des Arzéwiens,
alors que son équipe est en tête du classement avecdeux victoires (face au RCK à Arzew et le CRT àTémouchent). Un départ dont on ignore les raisonsmême s’il est facile d’imaginer que le problème financierest pour quelque chose.
C. K.
USM HARRACH 3 - CA BORJBOU ARRÉRIDJ 2
«Sem Sem» assure
Oran, stade Bouakeul, température chaude, bonneaffluence, bonne organisation, arbitrage du trioAmalou-Ibelaïden-Boudiba.
Buts : Bettoumi (24’) et Bahari (87’) MCOAvertissements : Kechamli (18’), Bengorine (55’) et
Bahari (85’) MCO.MCO : Mezaïr, Sebbah, Bengorine, Ouasti, Kechamli
(Cap), Benatia, Chaïb puis Daoud (48’), Zmit puisBoussada (72’), Mezouar, Berramla, Betoumi puisBahari (58’). Entraîneur : Hadj Mansour .
MCEE : Sahraoui, Mellouli Imad, Mellouli Farid,Renane, Bedhamel, Camara puis Mangolo (46’),Karaoui, Khoua puis Rezig (75’), Souakir puisBourenane (46’), Bekrar, Haddouche. Entraîneur : JeanCastellan.
El Harrach, Stade du 1er-Novembre, pelouse synthé-tique, arbitrage de M Houasnia assisté de MM.Boulekrinet et Azrine
Buts : Bourekba (30’ s.p), Hendou (33’), Hanister (52’)USMH, Touati (54’), Hachoud (63’) CABBA
Exp. : Bahloul (40’) CABBAAvrts : Bourekba (USMH), Hachoud, Bahloul
(CABBA)USMH : Boutrig- Aouameur- Mebarakou-
Benabderrahmane- Djeghbala- Gharbi- Naïli- Hendou-Djabou- Bourekba puis Okbi (70’ )- Hanister puis Benaï(60’ ). Entr. : Charef.
CABBA : Kial- Hachoud- Linares- Belouaham-Bahloul- Bitam puis Bouharbit (70’)- Bakha puisAmmour (46’ )- Zazoua- Illoul puis Bouchetta (41’)-Bentayeb, Touati.
Entr. : KhezzarD’entrée, l’USMH se rua vers l’attaque, cherchant à trom-
per son adversaire et prendre également confiance. Lesgars de Charef étaient les premiers à lancer les hostilités et,en quelques minutes, les locaux ont loupé deux grossesoccasions. Pendant ce temps, les visiteurs tentaient tantbien que mal de construire le jeu depuis le milieu de terrainavant d’attaquer, mais ils ont failli dans la dernière passe.Les Jaune et Noir restaient toutefois les plus entreprenantsdevant et ratent plusieurs occasions de but. Il a falluattendre la 30’ de jeu pour voir les Harrachis obtenir unpenalty que Bourekba réussira avec brio. Les locaux vontaggraver la marque par l’intermédiaire de Hendou, troisminutes plus tard. En seconde période, El Harrach arriveune troisième fois à atteindre la cage de Kial. Après ce butles données ont changé en faveur des visiteurs.L’incorporation de Ammour a donné plus de stabilité aucompartiment médian du CABBA. Celui-ci sera récompensépar deux buts marqués et signés Touati et Hachoud.
Les protégés de Khezzar ont continué à pousser jus-qu’aux dernières minutes de la partie pour essayer de trou-ver la faille, mais en vain. Le match se terminera en faveurde l’USMH qui enregistre ainsi sa seconde victoire de lasaison.
M. M.
AS KHROUB 1 - USM ALGER 0
L’essentiel Stade Abed-Hamdani d’El Khroub, temps ensoleillé,
affluence nombreuse et arbitrage de M. Ferrad assistépar MM. Djahnine et Chaoui.
But : Hamedi (65’) ASK.Avertissements : Naâmoune, Gil et Arar, ASK.
Zidane, Benouameur et Ouznadji, USMA. ASK : Belhani, Rezik, Hamedi, Ziad, Arar, Gil,
Douadi, Naït Yahia, Naâmoune puis El Guernazi (87’),Mesfar puis Belhadef (46’) et Mehdaoui puis HadjMohand (75’). Entraîneur : Belaribi.
USMA : Abdouni, Benouameur puis Hamidi (67’),Cheklam, Zidane, Ghazi, Dziri puis Benaldjia (77’),Benchaâbane puis Ouznadji (46’), Achiou, Aouamri, Aït-Ouameur et Rial.
Entraîneur : Meftah. Les Banlieusards de Constantine ont réussi l’essentiel
dans un match qui ne valait pas le déplacement. Une première victoire en trois journées qui leur redonne
confiance et qui enfonce les Algérois en perte de repères ence début de saison et qui n’arrivent toujours pas à se débar-rasser de ce statut déshonorant de lanterne rouge.
Bref, les débats ont commencé timidement et les deuxformations ont tergiversé, pendant toute la première mi-temps, à jouer l’offensive. Une mi-temps qui s’est terminéesur un score vierge.
Après la pause, et avec l’enrôlement de Belhadef, leslocaux se sont montrés plus audacieux en allant porter lecuir un peu haut, du côté de la cage d’Abdouni mais n’ontpas créé d’occasions de marquer.
Et le seul but inscrit à la 62’ par le défenseur Hamedi, surune frappe sèche, a marqué plutôt une période de monoto-nie où le jeûne s’est fait ressentir sur les acteurs de la ren-contre.
L. H.
TUNISIE
Un adjoint pour Aït-DjoudiLe CS Sfaxien (ligue 1 professionnelle tunisienne de
football) a décidé de nommer un adjoint pour l'entraîneuralgérien Azzedine Aït-Djoudi, quelques jours après la défai-te concédée face au Club Africain (1-0) en championnat, aindiqué le quotidien tunisien La Presse.
Cinq noms sont proposés pour remplir cette fonction, àsavoir Sami Trabelsi, Dergaâ, Belhadj, Grioui et Ayadi, ajou-te la même source. Maintenu dans ses fonctions de premierentraîneur et assuré du soutien du bureau directeur duCSS, Aït-Djoudi sera, toutefois, assisté d’«un nouveauadjoint qui lui servira aussi de conseiller et lui permettraalors de mieux connaître les réalités du football tunisien»,ajoute la même source. Juste après la défaite face au ClubAfricain, des rumeurs ont fait état d'une imminente destitu-tion de l'ancien coach de l'ES Sétif, avant que les respon-sables ne lui renouvellent leur confiance.
Engagé par le CS Sfaxien au début de saison pour uneannée renouvelable, Aït-Djoudi a réussi ses débuts dans lechampionnat de Tunisie en remportant les deux premiersmatchs avant de tomber face au Club Africain.
ITALIE
Ghezzal inscrit son1er but avec le FC SienneL'attaquant international
algérien AbdelkaderGhezzal a inscrit samedisoir son premier but de lasaison avec le FC Sienneface au Milan AC, lors de lapremière journée duChampionnat d'Ital ie defootball. L'Algérien a permisà son équipe de prendrel'avantage à la 34’ sur sonterrain, avant que le jeuneBrésilien du Milan AC, Pato,n'inscrive un doublé (29',48'). L'attaquant des Vertsserait sur les tablettes del'AS Rome, qui est à larecherche d'un buteur racé, à quelques jours de la fermetu-re de la période des transferts, selon la presse italienne desamedi.
Une DG pour le sportde haut niveau
Phot
os:D
R
MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir
d’Algérie
Par Tayeb Bouamar
Lundi 24 août 2009 - PAGE 18
Son nom etson prénom----------------
Son club
Feinte----------------
Étonnera
Terminé----------------Terre cuite
Club qatari----------------
Années
Pour deux----------------
Situation
Arme (pho.)----------------Près d’Oran----------------
Concept
Petite vallée
----------------Préposition
Périodes----------------
Grecque----------------
Opérera
Armée(dés.)
----------------Ingurgitées
Monnaie----------------
Flocons----------------
PrivatifRigolai
----------------Batie
Lancé----------------
Malades
Cubes----------------Début du soir----------------
ContratErbium
----------------Agréable
----------------Engin
Suffoque----------------
Peine
Classer----------------Ville belge
----------------Mis
Fin dedéboire
----------------Note
Prime----------------
Sombrer
Discours----------------
Grecque
SonRéprimande----------------Dans la gare----------------
Saut
Vagues----------------Rapidement
Dans le bec----------------Profanation
Entaches----------------Extrémité
Pot----------------
Hale
Son titreafricain
----------------Son club
Songea----------------
Liaison----------------Issue (inv.)
Préposition----------------
Refuge
Substance----------------
Rongeur
Terres----------------
Article
Plat----------------
Relevé----------------
A moi
Calumet----------------
Sélénium
Pouffé----------------
PériodeVirils
----------------Esclave
grec
Habit----------------
Mesure----------------
PrénomSon exploit----------------
Dénoue
MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS
C H E R B O U R G - A S S I S EL A V E E S - A L O R S - S A MI V - P C - M U A N T - G O B IM A N U - V A - N E - B A - R SA N E - G A R C E - T E R R E ST E - C L I N S - F O R C E - II - A H A N E - R O U G E - N OS E V I C E - S O U T E - N O NA M E N E - B O U L E - L O I ST I R E - C O U L E - S A N S -I R E - P O U P E - S A I N E SO S - C A U S E - B A N D E - EN - L O U P E - L - L A S - N N- M A S S E - C I R T A - B I SC O R S E - R O M E O - P A L IA R D U - B I D E T - S A C - BM U S - F A D E S - R O C - I LA E - T E N E S - F A U T E - ER - C I R A S - P O I R E - A MA M I R A L - P A R D I - D U ED O M E S - C E N T S - S A - NE M E T - S U R E S - S A I N TR I S - C I V I L - D O U M A -I E - C O T E S - M O R T S - RE - D R U E S - R E - T E - M A- R I A L S - B I - C E - S A CT O N N A - C R E M E - V I L EU N E S I J E U N E P A I X - S
MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSLALLASAIDA-OCRESEMOI-AM-UNITAIRESET-BLIER-NARRERAS-PRIER-AV-TE-VN-CLANS-SUITE-TIDORADE-VESTE-MATARETE-PENSE-KINELAME-PARTI-RO-TUOLE-MARDI-ROBE-RUE-HARDI-MOME-DSS-DO-TI-BASE-PA-ERODES-RARE-DAMESAINE-MALI-CARAT-STARGATE-VENISE
SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de
17 parties d’un navire.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =«Conduite d’un navire»
1- COQUE2- POUPE3- ETRAVE4- PROUE5- ECUBIER6- ANCRE
7- MAT8- HELICE9- VERGUE10- GUINDEAU11- CACATOIS12- GUI
13- BEAUPRÉ14- HUNIER15- SOUTE16- CALE 17- FOC
MOT RESTANT = NAVIGATION A6-B7-C8-D9-E10F1-G2-H3-I4-J5
FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations
et cochez le bon tri (exemple A7)
S O L U T I O N S
N°
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
Villes
San José
Taipei
Yamoussoukro
Punta Arenas
Medellin
Lumumbashi
Pusan
Bonifacio
Mantazas
Odense
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pays
Congo
Corée
France
Cuba
Danemark
Costa Rica
Taiwan
Côte d’ivoire
Chili
Colombie
TRI
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DétenteLe Soird’Algérie
Par Tayeb Bouamar
Lundi 24 août 2009 - PAGE 19
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----------------Cobalt
Monnaie----------------
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Feinte----------------Forme d’avoir----------------Consonnedouble
Peine----------------
Note----------------
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Situation----------------
Liaison----------------Squelette
Fin de journée
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Brosse----------------Monument
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Pareil----------------
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Fleur----------------
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Maudits----------------Crainte----------------Dans la veineA toi
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Mi-tome----------------Fin de soirée----------------Ville duBrésil
Lombric----------------
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A luiPoissons
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en Son Vaste Paradis.––––––––––––––––––––
La famille Aït Kaci du village Aït-Ali-Ouharzoune a l’immense douleur de fairepart du décès de son fils, frère et parent
Allaouale 22 août. L’enterrement aura lieu aujour-d’hui 24 août à 12 h dans son villagenatal.
A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.
––––––––––––––––––––PENSÉES
––––––––––––––––––––Le 23 août 2003, Dieu a rappelé à Lui
notre chère mèreFernane Djouhar
née SaïdiTes enfants et tes petits-
enfants demandent à tousceux qui t’ont connued’avoir une pieuse pensée à ta mémoire.Repose en paix, Djouhar El Hassen. F114001
––––––––––––––––––––Une année est passée depuis que nous
a quittés notre cher mari, père, frère, oncleet grand-père
Taïbouni Abdelkaderle 24 août 2009, laissant
derrière lui un grand-vide.Le souvenir de sa générosi-té, sa bonté nous accompa-gnera toute notre vie.
Ton épouse, tes filles,petits-enfants, tes frères et sœurs ainsi quetes neuveux et nièces demandent à tousceux qui t’ont connu d’avoir une pieusepensée en ta mémoire.
A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F114004
––––––––––––––––––––Les hommes ne meurent que lorsqu’on
les oublie.Il y a deux ans, le 22 août 2007, tu
nous as quittés pour un monde meilleur,très cher mari, père, grand-père et beau-père
Hamad El HadjMohammed ArezkiNous garderons de toi
le souvenir d’un être pleinde bonté, de gentillesse et de générosité.En cette triste occasion, nous partageonsce souvenir avec tous ceux qui t’ont connu
et aimé en leur demandant de se joindre ànous pour une prière.
Que Dieu t’enveloppe de SaMiséricorde et t’accueille en Son VasteParadis.
––––––––––––––––––––Triste et douloureux fut pour nous le
22 août 2006 où nous quittait à jamaisnotre cher père et grand-père
Flici Alià l’âge de 82 ans.
Ses enfants, fils etfilles, les belles-sœurs, lesbeaux-fils, neveux etnièces, les familles Flici deTizi-Ouzou, de Hasnaoua, de France etdes Etats-Unis demandent à tous ceux quil’ont connu et aimé d’avoir une pieusepensée en sa mémoire et que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricordeet l’accueille en Son Vaste Paradis et telaisse les portes du Paradis grandouvertes.
Tu resteras à jamais présent dans noscœurs et nos mémoires. A Dieu nousappartenons et à Lui nous retournons.Repose en paix. F111790/B13
––––––––––––––––––––Vingt-quatre ans passés déjà depuis la
disparition subite de notre très cher etregretté frère et oncle
Benkaciali MadjidC’était le 24 août 1985,
une date qui sera gravéedans notre mémoire.
La mort est venue brus-quement t’arracher à nous, en silence etsans défense. Tu es parti en laissant ungrande vide que rien ne comblera. Descœurs meurtris par ta gentillesse, ta géné-rosité et tes qualités rares.
Aujourd’hui, ta grande sœur et tesneveux demandent à tous ceux qui t’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse penséepour l’être exceptionnel que tu étais.
Repose en paix. A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous retournons. F113958
––––––––––––––––––––Cela fait une année, le 23 août, que
nous a quittés notre chère et regrettéeépouse et mère
Abdenour Rachidanée Ibachar
laissant derrière elle unimmense vide que nul nepourra combler.
En ce pénible et douloureux souvenir,son époux Mahieddine, ses enfants Aniss,Abdelaziz, la famille Abdenour et Bachardemandent à tous ceux qui l’ont connue etaimée d’avoir une pieuse pensée en samémoire.
Repose en paix, très chère épouse etmère. Ton image restera toujours gravéedans nos cœurs et nos mémoires. GR/B2
NECROLOGIE FÉLICITATIONS–––––----------------------Un joli poupon prénommé
Yannis Mohamed Adamest venu égayer le foyer de M. KessaliMohamed Nadir d’Alger.En cette heureuse circonstance, la familleNettour de Skikda, le grand-père, lePr Nettour Abdelkader, présentent leurschaleureuses félicitations à toute la familleKessali et souhaitent une longue vie pleinede joie et de réussite au nouveau-né parmises parents Samir et Chafia ainsi qu’unprompt rétablissement à la chère maman.
F94419/B6
–––––----------------------ANNIVERSAIRE–––––----------------------A nos adorablespetites angesHallaz Sarah
et Meriemqui fêtentleur anniver-saire le22 août.En cette heureuse occasion, leurs parentsSidi-Ali et Fatma-Zohra leur souhaitentsanté et prospérité.
CARNET
Vends Nissan Tiida, année 2007, 1re main,32 000 km. Tél.: 0667 22 21 02
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Tél.: 021 23 56 52 - 021 23 63 21 F1415
SOIR AUTO
Il sera procédé le lundi 31 août2009 à 10h30 du matin au parc de laCASAP Draâ-Ben-Khedda à la venteaux enchères publiques avec admis-sion de soumissions cachetées.
A la demande de maître HamouaniMohamed huissier de justice à Tizi-Ouzou en exécution des ordonnancesde saisie n° 546/09-547/09-548/09-549/09-550/09-551/09-552/09-553/09-554/09-555/09 du 17 juin 2009 du pré-sident du tribunal de Tizi-Ouzou.
Contre la CASAP de Tizi-Ouzou.La vente se fera dans la limite de la
detteLot n° 1 : 1 camion tracteur Hino
HE 4X2 IMMAT. : (05616-582-15C.G. visite CASAP DBK.
Lot n°2 : 1 camion Toyota plateauImmat. : (03558-278-15...C.G. visiteCASAP DBK.
Lot n°2 : 1 camion SonacomeB230 immat. : (04759-279-15...C.G.visite CASAP DBK.
Conditions de vente : Mêmecondition habituelle.
Le commissaire-priseur
OFFICE PUBLIC DES VENTES AUXENCHÈRES ET DES ÉVALUATIONS
MAÎTRE OUYED SALIHA, EP. BENARIMCOMMISSAIRE-PRISEUR, RUE DES
FRÈRES BEGGAZ, NOUVELLE-VILLE, TIZI-OUZOU
TÉL. : (026) 41 00 98 - GSM : (0661) 58 81 80AVIS DE VENTE AUX ENCHÈRES
PUBLIQUES
F. 33115/B13
CONDOLÉANCESTrès affectés par le décès de l’un desdoyens de l’athlétisme algérien
Arezki Hamoutène,dit «Ami Saïd»
le président de la FAA, les membresdu bureau fédéral ainsi que le person-nel administratif et technique, présen-tent à sa famille leurs sincères con-doléances et l’assurent de leurprofonde sympathie.Que Dieu le Tout-Puissant accorde
au défunt Sa Sainte Miséricordeet l’accueille en Son Vaste Paradis.
«A Allah nous appartenonset à Lui nous retournons».
RENOUVELLEMENT DE BUREAUEn date du 14 mai 2009, conformémentà la loi relative aux associations, il a étéprocédé au renouvellement du bureaude l ’association socioculturelleAssoumath de Béjaïa.Agrément n° 99/019 du 23/06/1999 lesiège et au village.Nouveau président : Ali KadiNouveau secrétaire général : Amar KadiNouveau trésorier : Larbi Bouali.
F 112629/B4
Plus d'une centainede «rebelles» ont ététués ces derniers joursau cours d'une opéra-tion de ratissage menéedans le nord du Yémen,ont indiqué hier les auto-rités yéménites.
Selon un communiqué offi-ciel reçu par les médias, «lescorps de plus de 100 rebellesont été découverts sur lesbords des routes hors de laville d'Hafr Sufyan».
«Les corps appartiennent àdes rebelles qui tentaient defuir la ville lors de l'opération denettoyage (conduite) ces deuxderniers jours», précise le com-muniqué qui signale que «deuxdes chefs rebelles, MohsenSaleh Hadi Gaoud et SalahJormane» figuraient parmi leséléments tués.
Les unités de l'armée et desforces de sécurité avaient réus-si «ces deux derniers jours ànettoyer totalement la ville deséléments rebelles, les contrai-gnant à se rendre ou à prendrela fuite», a conclu le texte.Depuis 13 jours, l'armée est
engagée dans des combatscontre la rébellion zaïdite accu-sée par les autorités de selivrer à des exactions contre lapopulation et de s'attaquer àtout ce qui symbolise le pouvoircentral.
Dirigés à l'origine parHussein Badreddine Al-Houti,tué par l'armée en 2004, lesinsurgés zaïdites égalementappelés «Houtistes», rejettent
le régime du président AliAbdallah Saleh. Ils revendi-quent le rétablissement del'imamat zaïdite, renversé en1962.
Le Zaïdisme est unebranche du chiisme qui tire sonnom de l'imam Zaïd, considérécomme le 5e et dernier imam etreprésente près de 30% de lapopulation du Yémen, essen-tiellement dans le nord-ouest.
YÉMEN
Plus d'une centaine de«rebelles» tués dans le Nord
Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]
Qu’est-ce qui a changé depuis l’Indépendance ?Nous sommes passés des porteurs de valisesaux...
... distributeurs de couffins
250 DA ! Deux cent cinquante dinars le kilogramme. Et lemarchand était tout fier de m’annoncer que ce prix-là étaità la baisse, vu que deux jours avant ramadan, le citronétait encore à 300 DA. Je lui ai gentiment demandé l’auto-risation exceptionnelle d’en prendre un dans la main. Il aaccepté, tout en me tendant un petit sachet en plastiqueblanc. Mesure préventive que je comprends parfaitementau demeurant et qui ne m’a nullement vexé. On ne prendpas un citron à 250 DA le kilo comme on prendrait une vul-gaire carotte à 80 DA. Et donc, c’est la main enveloppée dusachet que j’ai délicatement soulevé le citron de l’augustetas de citrons où il reposait. Premier constat. Il ne parlepas. Très honnêtement, à 250 DA, je me serais attendu à ceque ce citron me parlât. Ô ! Pas un grand discours ni unelongue allocution. Mais juste un bref salut, en guise de pré-sentation. Parce que moi, même avec la main enveloppéed’un sachet, j’ai tenu à me présenter : «bonjour ! Je suisHakim et je voulais absolument toucher, caresser et cau-ser un peu avec un citron avant de rentrer à la maison.»Rien ! Le citron n’était visiblement pas pressé de faire ma
connaissance. Deuxième déception, en plus de ne pas par-ler, le citron était tout ridé. Fripé même. M’enfin ! A 250 DA,il aurait pu faire l’effort d’une petite chirurgie plastique, unlifting léger pour se refaire tendre la peau. Même pas !Tout de même, ces stars et leurs caprices. Malgré le regardquelque peu réprobateur du marchand, j’ai approché monmuseau du citron. Pas trop près, je sais ! Je ne suis pasfou au point de risquer de heurter un citron à 250 DA le kiloavec mes narines de manant. Je connais mes limites etmon rang, que diable ! C’est donc à 20 bons centimètresdu citron — le cordon sanitaire obligé pour ce genre d’ap-proche — que j’ai posté mon appareil olfactif. Je voulaiscapter, même de manière furtive, l’odeur nécessairementunique et magique, le parfum forcément divin qui devait sedégager d’un citron à 250 DA le kilo. Et là encore, unebonne grosse déception. Rien ! Ce citron ne sentait pas lecitron ! Il y avait plus d’odeur de citron dans les jus decitron industriel que j’achète habituellement en supéretteque dans ce citron-là à 250 DA. Quelque peu déçu, maistout de même heureux d’avoir pu toucher et palpé douce-ment un citron à 250 DA le kilo, je l’ai reposé dans sonécrin, j’ai vivement remercié le marchand et je lui deman-dé une dernière faveur. Celle de garder le sachet en plas-tique dans lequel j’avais enveloppé ma main avant demanipuler le citron. Ce genre de souvenirs ne se jette pas! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.www.tacervellesarrete.blogspot.com
Un petit moment de plaisir dans ce monde de brutes !POUSSE AVEC EUX !
PPANORAMAANORAMA
ESPACELa Corée du Sud place sa fusée
sur une plate-formepour son
lancement le 25 aoûtL'Institut coréen des recherches
spatiales (Kari) a annoncé hier que lapremière fusée spatiale sud-coréenneavait été déplacée vers sa plate-formepour son lancement prévu le 25 août.
Selon l'institut, responsable du lan-cement, la fusée a été transférée versla plate-forme, située au centre spatialde Naro, dans le sud du pays.
Kari a précisé que la fusée seraitinstallée avant 15h50 (6h50 GMT) etserait connectée plus tard avec tous lescâbles mécaniques et électriques avant21h00 (12h00 GMT) pour l'examen glo-bal.
Le véhicule n°1 de lancement spa-tial coréen (KSLV-1), la première fuséetransporteuse de satellite de la Coréedu sud, sera lancé demain à environ17h00 (8h00 GMT), s'il n'y a pas deproblèmes au niveau du système.
Le lancement du KSLV-1, initiale-ment prévu le 30 juillet, a été reportédeux fois jusqu'au 19 août en raison deproblèmes techniques.
Cependant, le lancement du 19 aoûta été annulé seulement 7 minutes et 56secondes avant la mise à feu à caused'une question technique.
Séoul en collaboration avecMoscou, a débuté le projet de sa fuséespatiale en août 2002 et avait initiale-ment projeté de lancer la fusée enoctobre 2007.
PIRATERIEAmélioration
de la situationsécuritaire dans
le golfe d'AdenLa situation sécuritaire dans
le golf d'Aden, au large de laSomalie, très fréquenté par lesmarines marchandes mondiales,est devenue plus sûre grâce à lacoopération internationale, aestimé hier l'amiral GaryRoughead, chef des opérationsnavales américaines, à Manama.
«L'environnement maritimeest devenu plus paisible grâce àla coopération internationale»,où les marines de 22 pays ontdéployé leurs navires pour luttercontre les pirates somaliens, aaffirmé M. Roughead, depuisune base de la flotte américaine,à Manama.
Selon l'amiral américain, «lasituation sécuritaire est meilleurequ'il y a environ un an». Maiscela, a-t-il mis en garde, n'écartepas le risque de voir une reprisedes attaques des pirates avecl'amélioration du climat et desconditions de navigation. L'andernier, plus de 130 navires mar-chands ont été attaqués par lespirates au large de la Somalie,une hausse de plus de 200 %par rapport à 2007, d'après lesestimations du Bureau maritimeinternational. Les pirates soma-liens détiennent toujours plusd'une dizaine de navires et plusde 200 marins. Vingt-deux paysont dépêché des navires deguerre au large de la Somalie,pays en guerre civile depuis1991, pour faire face à la recru-descence des actes de pirateriequi menacent une des princi-pales routes du commerce mari-time mondial.
Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail : [email protected]
Le gouvernement irakiena décidé de suspendre leretrait des murs de protec-tion à Bagdad à la suite desattaques meurtrières mer-credi, ont affirmé hier dessources aux ministères del'Intérieur et de la Défense.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki avait dans un premiertemps décidé le retrait de cesmurs de béton anti-explosion etla levée de certains barragesdans une tentative de normali-sation de la vie des Irakiens à lafaveur d'une amélioration de lasécurité. Peu après le double
attentat au camion piégé qui avisé les ministères des Affairesétrangères et des Finances etfait 95 morts au cœur deBagdad, le gouvernement adécidé de laisser en place cesmurs, ont indiqué deux hautsresponsables aux ministères del'Intérieur et de la Défense.
Ces murs encerclaient denombreux quartiers et gênaientfortement la circulation desIrakiens. Hier, devant le minis-tère des Affaires étrangères,dans le centre de Baghdad, desouvriers érigeaient un long murde béton et la rue était toujours
fermée à la circulation. «Nousallons revoir notre stratégie» enmatière de sécurité, a affirmé àSalah Abdel Razzaq, le gouver-neur de Bagdad, au cours d'unevisite d'immeubles proches duministère des Affaires étran-gères endommagés.
«Il est possible que nous fer-mions certains endroits (à la cir-culation) afin d'en assurer lasécurité», a-t-il poursuivi, esti-mant que les «terroristes ontexploité la demande des gensde supprimer les murs de bétonaprès l'amélioration de la sécu-rité».
IRAK
Suspension du retrait des mursanti-attentats à Bagdad
