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Mars 2011

Le printemps des otages

ACTU CLUB

LE COIN DES PIGISTES

Les jours s'égrènent. 430, 431… Invariablement. Et la sempiternelle question : quand nos confrères captifs en Afghanistan et leurs trois accompagnateurs vont-ils être libérés ? Le Rédacteur en chef de France 3 a sollicité le Club pour une opération conjointe en faveur de Stéphane et Hervé. Un appel à projet a été lancé chez nous, au Club. L'idée retenue est celle-ci. Organiser une édition spéciale au Château de Chambord, un lieu chargé d'histoire et ?qui plus est, télégénique. Comme invités, une consœur du National, " correspondante de guerre" et qui connaît le monde arabo-musulman. Dans le même esprit, un caméraman, toujours du National? et de confession musulmane. Son regard et sa sensibilité permettront d’enrichir le propos. Duo complété par un rédacteur en chef qui viendra évoquer la sécurité, les risques du mé-tier des journalistes. Enfin, il y aura aussi un responsable de Chambord. Reste désormais l'intendance. À savoir, la réalisation de portraits géants de nos deux confrères. Seront-ils hélitreuillés, et déroulés sur la pelouse,ou suspendus à une aile du château et pour quelle durée ? Le Club a été une force de propositions et Chambord vient de souscrire à cette idée séduisante. C'est désormais à la chaîne, France Télévisions, et sur notre proposition, de tranformer cette idée, le printemps des otages, en une réalité.

Théophile Mbaka

Bonaparte, invité à l’A.G. du 18 mars 2011

Que diriez-vous de dîner sous les regards de Churchill, de Roose-velt ou de Bonaparte ? Ou peut-être, en littéraire que vous êtes, préfériez-vous la compagnie d'Hemingway ou de Saint-Exupéry ? Le Club vous offre cette insolite opportunité à l'occasion de son assemblée générale, le vendredi 18 mars dès 18h15 à l'Hôtel**** L'Univers, boulevard Heurteloup à Tours. Construit il y a cent cinquante ans, le plus an-cien hôtel de la ville offre, en ef-fet, une somptueuse galerie de portraits des personnages célè-bres y ayant séjourné. Sous l'œil attentif de ces Grands Hommes, le bilan financier de l'année 2010 sera détaillé ainsi que le budget prévisionnel 2011. Parmi les nombreuses actions menées, l'an dernier, qui seront rappelées par le Président, citons entre autres la formation. Après le succès d'une première session menée en 2009, une seconde initiation à la vidéo a eu lieu en

février 2010 avec un complément en fin d'année et un prolonge-ment en 2011. Le Club a aussi organisé avec la Webschool de Tours quatre formations aux ré-seaux sociaux et à la recherche d'informations sur Internet, sui-vies par une cinquantaine de par-ticipants au total. Le Club a, par ailleurs, tenu à marquer sa pré-sence aux Rendez-Vous de l'His-toire de Blois le 17 octobre der-nier. La matinée fût consacrée à un débat de haute volée sur le thème de la justice et l'après-midi, Stéphane Frachet a animé

un Café Média passionnant au-tour de plusieurs chroniqueurs judiciaires de renom. Le Club a aussi soutenu Les Promenades Photographiques de Vendôme en parrainant le Prix Insertion et Solidarité pour le remarquable travail de Franck Boucher sur le handicap. Bien d'autres débats et événe-ments ont eu lieu en 2010 et sont prévus en 2011. Ainsi, le 23 septembre 2011, la Grande Muette ouvrira les portes de l'Hôtel du Grand Commandement pour le Gala du Club. En octobre, l'avenir de la presse sera le thème du colloque co-organisé par le Club de la Presse Val de Loire et l'IUT de Tours. En attendant, nous vous donnons rendez-vous ven-dredi 18 mars pour l'assemblée générale, moment privilégié d'échanges avec les adhérents. Huit postes du Conseil d'Adminis-tration sont à renouveler.

Juliette Talpin

Assemblée générale 2010 à la chocolaterie Vauché (Bracieux, 41)

©Cyril Chigot

3 rendez-vous pour s’informer À vos agendas ! Les prochains mois vont être riches en informations et en échanges sur le métier et le respect des droits des pigistes.

Le lundi 21 mars prochain à 18h30, dans les locaux du Club de la Presse à Tours, nous organisons un Apéro Pigistes avec Jacqueline Pierné, avocate de Tours qui défend une de nos collègues aux Pru-d'hommes. Nous échangerons avec elle sur nos droits en cas d'arrêt de commandes ou de licencie-ment : venez nombreux ! Ensuite, le Club compte permettre aux pigistes de participer aux « 48 heures de la pige » proposées par l'excellente association Profession Pigiste, lundi 4 et mardi 5 juillet 2011 à Lille. Le programme, en cours d'élaboration, prévoit des débats, des rencontres et des formations. Grâce à Médiafor et à des sponsors, l'ensemble des frais de

déplacement, de restauration et d'hébergement seront pris en charge pour les personnes disposant de la carte de presse. Pour les non-encartés, Profes-sion Pigiste espère pouvoir débloquer un budget. Le Club complètera au besoin. Enfin, nous nous réjouis-sons d'apprendre que la Journée des Pigistes du Grand-Ouest organisée successivement à Nantes, Rennes et Tours, va poser ses valises à Angers cette année. Elle aura lieu vendredi 14 octobre 2011. Le programme sera complémentaire de celui des « 48 heures de la pige ».

Juliette Talpin

Au fil des 48 pages quadri, quel-ques histoires glamour, des por-traits, des recettes, des bons plans près de chez soi et les dates à retenir… en somme tout ce qu’ont voulu les femmes qui ont participé au brainstorming initial pour définir la ligne éditoriale. « Je voulais allier féminité et proxi-mité, explique Marie-Zélie, sans féminisme, mais en partant du principe que les hommes et les fem-

mes n’ont pas les mêmes envies ». Le premier numéro est sorti en novembre 2010, le N°3 est dans les présentoirs des salons de coif-fure, des instituts, des golfs et autres lieux choisis. Le challenge semble en passe de réussir, à la faveur d’une farouche envie de sa directrice de rédaction, mais aussi des 25 années d’existence du groupe qui porte le projet : Scoop Communication dont Marc Moser, son mari, est le dirigeant. « Nous avions l’infrastructure qui nous permettait d’envisager un tel challenge, poursuit Marie-Zélie. Dans un premier temps nous avons adapté la fréquence de parution aux capacités financières, dès le mois de septembre, Édith sera men-suel. » Adossé à cette publication, a été créée « l’Asso d’Édith », associa-tion qui compte une trentaine de salons de coiffure, coach et maga-sins, qui vient en aide aux fem-mes en phase de réinsertion. Les femmes en rêvaient, Edith l’a fait !

Stéphane de Laage

PRESSE ÉCRITE

COM

RADIO

Edith , le magazine des bonnes copines Un prénom intemporel, qui claque et se retient, c’est ce qu’a voulu Marie-Zélie Moser pour son nouveau magazine féminin orléanais. Distribué à 15 000 exemplaires dans l’agglomération orléa-naise, il s’adresse avant tout aux « bonnes copines ».

« 20 minutes » à Tours et à Orléans

Le mercredi 16 mars, le quotidien gratuit 20 minutes s'est implanté dans vingt nouvelles aggloméra-tions de plus de 200 000 habi-tants, dont Orléans, Tours, Le Mans, Angers et Clermont-Ferrand. Il y sera distribué entre 4 et 5 000 exemplaires, sans pour autant que son contenu soit loca-lisé. Filiale du suédois Schibsted et d'Ouest-France, le titre vise le pre-mier rang national. En 2010, 20 minutes et Direct Ma-tin (groupe Bolloré) s'appro-

chaient des 800 000 exemplaires chacun, devant Métro, dont le t i r ag e é t a i t i n f é r ie u r à 700 000 exemplaires. En publiant 100 000 numéros supplémentaires, 20 minutes veut creuser l'écart. Lors d'une confé-rence de presse à Paris, le Pdg, Pierre-Jean Bozo s'est fixé un ob-jectif : rassembler autant de per-sonnes qu'un journal télévisé, soit 4 à 5 millions de lecteurs. Avec l'espoir de séduire les grands annonceurs qui vont avec.

RFL 101 rentre en résistance

Une dégradation des programmes, une gestion qualifiée de désastreuse et d’autocratique, des licenciements ou des départs forcés : Radio Fréquence Luynes entre en résistance ! Comme la plupart de ses sœurs, la radio libre Radio Fréquence Luynes, gérée par l’association Arial, a vu le jour il y a 25 ans. Pendant de longues années, la culture et surtout le jazz tenaient le haut de l’antenne. Mais ces derniers temps, les auditeurs ont pu constater une dégradation de la programmation musicale. En interne, l’arrivée de Bruno Delor à la présidence d’Arial a transformé la vie associative, aux dires des « résistants », en autocratie. Ancien président, puis vice-président, Damien Thillaye a connu la chasse aux sorciè-res pour finalement partir de son plein gré : « Je ne pouvais plus travailler avec lui ». D’autres sala-riés font comme lui, d’autres sont licenciés. Les deux salariés ac-tuels, plutôt du côté de la résis-tance, sont « mis au placard ». Et la tentative de provoquer le dé-part de Bruno Delor, pourtant souhaitée par la majorité des adhérents, a échoué. « L’avant-veille de l’assemblée extraordinaire, Bruno Delor a validé – avec droit de vote - la candidature de 4 person-nes totalement inconnues de la

radio, et toutes les mesures sont passées à une voix près en sa fa-veur ». Côté antenne, tout s’est aussi dégradé : « Il n’y a plus d’am-bition dans la programmation musicale. Les disques passent avec un choix aléatoire. Il n’y a plus aucun direct, alors qu’avant il y en avait 5 heures par jour. On diffuse des émissions sans intérêt piochées dans d’autres radios ». Du coup, les auditeurs, perplexes, quittent l’antenne. Pour un retour au fonc-tionnement associatif s’est créé le mouvement « Résistance 101 », afin de mobiliser de nouveaux adhérents pour renverser la va-peur lors d’une prochaine AG. 300 signatures de soutien ont déjà été récoltées, et une soixan-taine d’actifs – anciens de la radio, acteurs culturels, auditeurs – se réunissent régulièrement pour travailler sur le devenir de RFL. « Il ne s’agit pas de déloger le prési-dent actuel si on n’a pas de projet derrière. Chacun arrive là avec ses compétences ». À quand la fin de l’autocratie pour le retour de la démocratie ? À suivre… resistance101@laposte.net

Marie Lansade

200 000 € pour les étudiants

La région Centre vient de dépen-ser 200 000 euros dans une cam-pagne de communication desti-née à attirer des étudiants franci-liens et aussi à conserver ses jeu-nes. Le plan d'action comporte une campagne d'affichage à Pa-ris-Austerlitz et dans 80 gares d'Île de-France, des insertions dans la presse régionale payante et gra-tuite du Centre, et un achat d'es-paces sur les bus de Tours, Or-

léans et Bourges. À noter que la Région a réalisé cette campagne en interne en « recrutant » des étudiants locaux. Le message s'appuie sur le prêt d'ordinateurs gratuits, les aides au logements...

SF

PRESSE ÉCRITE

TELEX

17è Parallèle(s) Après plus de deux ans et demi d'existence, de sujets

de fond sur l'actualité culturelle locale, de couvertures

explosives, de tribune ouverte aux artistes, de

découvertes depuis consacrées, Parallèle(s), le

bimestriel tourangeau hors normes a revu sa formule.

Pour le meilleur.

« Il y avait de la lassitude, explique Marie Lansade, rédactrice en chef de Parallèle(s). Quand le même format et les mêmes événements reviennent en boucle, tu te lasses. » Mais au-delà du nécessaire renou-veau esthétique, il s'agissait aussi pour ce support de se rapprocher d'un modèle économique viable : « On s'est dit que relooker le mag pourrait redynamiser les troupes, il s'agissait de faire un truc plus classe pour les annonceurs avec un format plus petit, donc plus facile à distribuer ». De 10 000 exemplai-res, Parallèle(s) devrait ainsi at-teindre les 15, voire 20 000 « relativement vite ». Si la ligne éditoriale reste inchangée -

« montrer à voir la culture à tous les étages » -, de nouvelles rubri-ques ont fait leur apparition comme "Diwali" consacrée à l'ac-tualité associative, « Opus ur-bain » ou « 2012 », la case mode-design. « On va également privilé-gier les visuels avec l'arrivée de Xavier Chertier dont la spécialité est la photo ». Côté stratégie com-merciale, le bimestriel propose une double-page, « Paradoxe(s) », en forme de city guide : « on peut être dans la décroissance et vouloir s'acheter de beaux trucs. » Cette nouvelle rubrique devrait per-mettre de financer l'impression pour « que le reste permette de soutenir un ou deux emplois ». Aujourd'hui, seul Diego, le gra-phiste, est salarié, via un emploi aidé. C'est lui qui a créé la nou-velle maquette : « J'ai essayé d'har-moniser les styles, les titres. J'ai travaillé le côté atemporel ». Au final, l'objet est beau, et plaît de suite. « Les gens se sont jetés des-sus ! », constate avec bonheur la rédactrice en chef. Croisons les doigts pour que les annonceurs s'y jettent aussi car « sans ça je m'immole avec mon Doblo place Jean-Jaurès le 17 avril pour être jusqu'au bout une passionaria de la culture ! », conclut Marie Lansade, avec une pointe d'humour acide.

Hélène Gosset

Le Petit Berrichon, ressuscité, devient

bimensuel…

Sans tapages, et malgré le qualifi-catif respectif de « petit », deux journaux s’installent dans la cour des grands gratuits de la presse française. Bien avant l’arrivée des parisiens qui ont, maintenant, envahi les grosses cités, Le Petit Solognot, tout d’abord, depuis 1983, et, en moins d’un an, Le Petit Berrichon ont jeté leur encre sur Sologne et Berry. Fiefs natu-rels riches en événements, dits de terroir, souvent négligés par la PQR, ces deux entités géographi-ques ont, ainsi, « leur » journal respectif géré par Communica-tion-Presse Édition du Centre à Romorantin-Lanthenay. Créé en 1988, Le Petit Berrichon n’a pas survécu à une quinzaine de numéros, en 18 mois, pour mieux renaître, fin 2010, juste quand Le Petit Solognot fêtait son 500ème numéro (15 décem-bre), sous la houlette de Christo-phe Matho, le nouveau boss dy-namique, et sous le contrôle éclai-ré du sanglier solognot, Gérard Bardon.

Le numéro 22 (le compteur a re-démarré naturellement) sorti le 9 mars sera le dernier mensualisé, puisqu’en avril le titre deviendra bimensuel, en alternance avec son jumeau solognot, presque sur les mêmes terres, sans trop de frontières et sans laisser les ron-ces envahir les friches médiati-ques hebdomadaires. Le Petit Berrichon, qui tire à 30.000 cartouches/mois, couvre l’info, sans la braconner, sur 150 communes du Berry, sans trop se soucier de remembrement puis-que sa zone s’étend, sur quatre des six départements du Centre (Cher, Indre, Loir-et-Cher et Loi-ret). Une façon, comme une autre, pour ses dirigeants de sourire, un peu, sans trop se réjouir, en cons-tatant les difficultés de la presse écrite tout en proclamant « Ma petite entreprise ne connaît pas la crise ». « Pourvou que ça doure ». C’est bien parti en tout cas.

Richard ODE

www.le-petit-berrichon.com Tél : 02 54 83 41 41 Fax : 02 54 76 77 98.

Liquidée.- L'agence La Ligérienne de Presse, que dirigeait Guillaume Lapaque, a été liquidée par le tribunal de commerce de Tours en décembre dernier. Guillaume Lapaque a pris un poste de direction au sein de la Fédération des associations viticoles. Il brigue, par ailleurs, le canton de Tours-Est, sous l'étiquette UMP. La journaliste Ingrid Proust devient pigiste pour plusieurs titres de la presse viticole. Articque auscule les cantonales - Le site Internet franceelectorale.com, édité par le groupe Articque Solutions, mettra en ligne les résultats des cantonales de cinq départements (36, 37, 41, 79, 86) dès la fin du dépouillement. Cette société dirigée par Georges-Alain Strauch, spécialisée dans le géomarketing, a signé un partenariat avec La Nouvelle République du Centre-Ouest. Ce site recense par ailleurs tous les résultats électoraux depuis 1994. Son accès est gratuit. Thierry Noël retourne à la fac -Thierry Noël succède à Laurence Leconte au poste de responsable de la communication de l'Université François-Rabelais de Tours. Cet ancien journaliste de La Nouvelle République du Centre-Ouest, en charge de la rubrique étudiante, a quitté le journal lors du plan social en 2010. Il a aussi travaillé à L'Écho Républicain, Presse Océan,... Le service communication de l'université emploie sept personnes. Laurence Leconte occupe les mêmes fonctions à l'université de Vannes (Morbihan). Web - Pour capter les annonces d'offres d'emploi, La Nouvelle République du Centre-Ouest et Centre France-La Montagne ont lancé un site Internet commun : www.centremploi.com La plateforme propose les annonces des treize titres des deux groupes (NRCO, La Montagne, Le Berry Républicain, La République du Centre, L'Écho Républicain, L'Yonne Républicaine,...). L'ensemble couvre 20 départements, d'Aurillac à Dreux et de Bressuire à Mâ-con.

Aurélie Belair, Directrice-adjointe de la

communication, Ville de Blois.

Laurent Benoît,

Journaliste, Éditions Diverti, Tours.

Hugues Barbotin,

Administrateur, Terres du son, Tours.

Benoît Colin,

Directeur communication, Ville de Blois.

Sybille Delaporte,

Pigiste indépendante, Tours.

Laurent Geneix, Rédacteur indépéndant,

Tours. Claudine Grée,

Assistante relations presse, CG41, Blois.

Sandrine Guilloteau,

Responsable du service communication,

Crédit Agricole Touraine Poitou, Tours.

Ewen Le Roux,

Chargé de communication, In Extenso, Tours.

Michel Lemay,

Journaliste honoraire, La Renaissance du Loir-et-

Cher, Blois.

Jean-François Minot, Directeur

départemental-adjoint, La Nouvelle République,

Blois.

Guillaume Néron-Bancel, Relations presse,

CG41, Blois.

Richard Pradeau, Relations publiques & Presse,

Blois.

Gabrielle Prou,

Tenté par un mensuel payant, le groupe présidé par Olivier Saint-Cricq choisit finalement la presse gratuite. Formule adoptée : un hebdoma-daire au contenu plutôt maga-zine, adossé au site Internet toursmaville.com Deux journalis-tes sont dédiés à ce nouveau sup-port, dont Matthieu Pays, qui s ' o c c u p a i t d e s s u p p l é -ments. Imprimé à 25 000 exem-plaires par Rotocentre à Orléans, filiale commune de NRCO et de Centre France, TMV entre en concurrence frontale avec l'autre titre local, La Tribune de Tours, présent depuis deux ans et doté d'un contenu plus en prise avec l'actualité. La sortie de TMV inter-vient une semaine avant le dé-ploiement du concurrent 20 minutes dans une vingtaine de villes françaises. 20 minutes est une publication de l'alliance entre le suédois Schibsted et Ouest-

France. L'objectif de TMV est d'in-téresser la génération des 18-40 ans à la presse locale et sur-tout de glaner de nouvelles recet-tes publicitaires dans un segment d'entrée de prix délaissé jusqu'à présent par le quotidien touran-geau. Par ailleurs, le plan de sau-vegarde de l'emploi de 181 pos-tes fin 2009, dont 118 au journal, permet de retrouver la rentabilité, autour de 6 millions d'euros. Le chiffre d'affaires 2010 du seul journal devrait s'établir autour de 84 millions d'euros. « Nous avons revu notre politique achat », détaille Nicolas Corneau, membre du directoire. Exemple : « Le contrat du supplément-télé a été renégocié », dit-il. L'ouverture de capital au groupe Centre France-La Montagne et la vente d'un terrain à Bouygues dans le centre ville de Tours ont aussi apporté 12 millions d'euros dans les caisses. Pour autant, la

diffusion continue de s'effriter. Le quotidien tourangeau (193 000 exemplaires vendus en 2010) a perdu 20 000 lecteurs en deux ans. Un recul qui s'expliquerait grandement pas l'arrêt de l'édi-tion du Cher.

Stéphane Frachet

Une page se tourne pour BIP TV

Le directeur d'antenne de BIP TV (Berry Issoudun Pre-mière), David Démarais quitte le Berry. Il rejoint la nouvelle chaîne de télé locale de Rouen, La Chaîne Normande (LCN), au poste de responsable des pro-

grammes et de l'information. « Après plusieurs années de vadrouille, je rejoins aussi ma conjointe », dit-il. Présent dès l'ébauche du projet BIP TV en 2005, au côté du maire André Laignel, David Démarais avait contribué à bâtir les programmes de la télévision publique de l'Indre, entièrement financée par des fonds publics. À Rouen, LCN est portée par deux actionnaires privés, un producteur régional et un ancien cadre de France Télévisions, avec le soutien minoritaire des collectivités locales. David Démarais, qui avait débuté à Canal 8 Le Mans, quitte un bassin de 270 000 téléspectateurs potentiels pour un autre d'un million d'habitants. LCN commencera à émettre en octobre. Le Club de la Presse lui souhaite bon vent dans ses nouvelles aventures.

SF

PRESSE ÉCRITE

TV

La Nouvelle République convertie au gratuit

Le sujet avait été maintes fois évoqué. Cette fois, c'est fait, La Nouvelle Ré-publique du Centre-Ouest (NRCO) a lancé un hebdo gratuit, Tours Ma Ville, le 9 mars à Tours.

David Démarais à l ‘œuvre

Source FB

COM

Muziks zactuelles, LE must à Bourges Du 20 au 25 avril le Printemps de Bourges est de retour avec cette année Zaz, Cali, Aaron, Angus et Julia Stone, P. Katrine, Ben l'Oncle Soul, Akhenaton et plein de découvertes... www.printemps-bourges.com/fr Muziks zactuelles, LA salle Samedi 30 avril à 20H30 à Joué-lès-Tours (37), enfin la soirée ouverture de nouvelle salle de musiques actuelles, Le Temps machine. Tout le programme au 02 47 48 90 60 et sur letempsmachine.com Ciné décalé Du 21 au 25 avril à Tours aux studios, Nouvel Olympia et Petit Faucheux, le festival de cinéma Mauvais Genre fête ses cinq ans avec une programmation de films décalés allant du polar à la science-fiction en passant par le fantastique ou l'érotique. www.festivalmauvaisgenre.com

À la Buster Keaton ! Retrouvez l’univers burlesque de la Compagnie Bibendum pour leur nouvelle création « Un caillou dans la chaus-sure ». Sortie de résidence le 26 mars Cie Escale à Joué lès Tours Tél. : 06 71 87 36 96

COM

L'adieu d'Émilie Landeroin à la scène culturelle

Émilie Landeroin vient de quitter le poste de responsable commu-nication du Grand Théâtre de Tours, qu'elle occupait depuis 9 ans, pour devenir chargée de communication urbanisme de la ville de Poitiers et du Grand Poi-tiers. Elle peut ainsi valider le concours d'attachée territoriale obtenu en 2008, la Ville de Tours ne souhaitant pas avoir de titu-laire à ce poste. « Cela va me permettre de prendre un peu de recul par rapport à un travail 'passion' très accaparant », explique la pétillante trentenaire, également ex-trésorière du Club de la Presse, qui la remercie de son implication et lui souhaite bonne chance ! Elle a largement contribué à créer l'identité actuelle et la réputation

du Grand Théâtre de Tours au-près de tous les publics, via un plan global de communication mis en place. « Une mission gri-sante. Tout était à faire ! », décrit-elle. Elle est aussi à l'origine de nombreux partenariats, qu'elle lance dès 2008 avec 200 000 eu-ros récoltés la première saison ! « La partie relations publiques a été largement facilitée par mon impli-cation au Club de la Presse », re-connaît Émilie. « Quant au mécé-nat, ce fut pour moi une vraie voca-tion! ». Un recrutement est actuellement en cours pour la remplacer. En savoir plus sur : operadetours.fr

Marie Remande

Emilie Landeroin, élégante et souriante comme toujours

©Berti Hanna

MJA ne cesse de grandir Après une levée de fonds auprès d’un partenaire financier, le groupe tourangeau réalise une nouvelle acquisition.

Créé en 1998 par Olivier Santini et un associé, le groupe de communication MJA connaît un dévelop-pement régulier avec 80 salariés et un chiffre d’affai-res de 11 millions d’euros en 2010. Le groupe installé à Chanceaux-sur-Choisille près de Tours, à Sèvres et à Paris s’est d’abord développé par des acquisitions de PME de communication (Mediators, studio photo Val de Loire, Little Big Agency, Calypso , Prod’Interactive). Autant d’acquisitions qui en font désormais un groupe de « communication globale », installé sur tous les marchés de la publici-té, relations presse, design, packaging, Internet, mul-timédia, etc. Olivier Santini entend poursuite dans

cette voie de l’acquisition. C’est pourquoi il a réalisé, il y a quelques mois une levée de fonds de 2,4 mil-lions d’euros auprès de Nexicap partners. « Nous pouvions, explique-t-il, poursuivre notre crois-sance tranquille comme nous l’avons fait ces 5 derniè-res années. Mais je veux aller plus vite pour assurer notre indépendance ». Olivier Santini, qui conserve 75 % du capital, veut notamment accentuer son maillage national en s’implantant à Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse, Bordeaux et Lille. Devenue entre-prise nationale, la PME pourra ainsi mieux consolider son portefeuille de gros clients. Avec ses nouveaux moyens financiers, Olivier Santini peut poursuivre son marché. Il vient ainsi de prendre le contrôle de Neopodia, « premier média mobile français du savoir et de la connaissance ». Cette start-up créée en 2008 propose un bouquet de programmes audio et vidéo disponibles gratuite-ment sur le Web, les téléphones mobiles, les bala-deurs multimédias avec près de 150 000 télécharge-ments par mois. Le bouquet de 5 chaînes (sciences, histoire, environnement, santé-famille et éco-finances), s’enrichira en avril d’un nouveau média « Neopodia Maison & Loisirs » avec quatre chaînes (décoration, travaux, jardin, loisirs en famille) qui correspondent en partie aux secteurs d’intervention de MJA.

Jean-Jacques Talpin

Olivier Santini, dirigeant de MJA Communication

©JJT

Club de la Presse Val de Loire - 66, boulevard Béranger - 37000 Tours - Tél. : 02 47 64 19 99 - contact@club-presse-valdeloire.com - WWW.club-presse-valdeloire.com Directeur de la publication : T. Mbaka - Rédacteur en chef : S.Frachet - Rédaction : H.Gosset, S.de Laage, M.Lansade, M.Remande, R.Ode, J-J.Talpin, J.Talpin, V.Auger - Conception graphique : Kubilaï