4 / 10 - Draeger

27
4  / 10 Didier Burkhalter, de coeur avec les jeunes secouristes 20 I Les associations  en   assemblée 18 I Les samaritains comme  primo répondants 10 I Respiration interne  et   externe 04 I Combat contre la mort,  des samaritains racontent  http://www.samaritains.ch

Transcript of 4 / 10 - Draeger

Page 1: 4 / 10 - Draeger

4 / 10

Didier Burkhalter, de coeur avec les jeunes secouristes

20 I Les associations en  assemblée

18 I Les samaritains comme primo répondants

10 I Respiration interne et  externe

04 I Combat contre la mort, des samaritains racontent 

http://www.samaritains.ch

Page 2: 4 / 10 - Draeger

Mon histoire est somme toute assez banale...Pour résumer, entre 23 ans, quand j’ai eu mon

fils unique, et hier si je puis dire, 10 ans s’étaientpassés et j’avais 25 kilos en trop.

J'avais tellement essayé de procédés miraclesque je ne croyais plus à rien. Je ne trouvais plus rienà m’habiller, je n'osais pas sortir et la plage étaitdevenue un supplice. Mais le pire, c’étaient lesréflexions de mon mari et de mon fils que je ne veuxpas rapporter ici. Enfin, au niveau affectif avec monmari cela devenait catastrophique.

Et puis un jour, à la télé, j’ai vu une émissionsur les chirurgies gastriques pour les personnes quisouffrent et qui n’arrivent pas à maigrir. En réalité,il s’agit de placer un ballon dans l’estomac. Par con-séquent, on ne peut pas manger beaucoup et donc onmaigrit.

Au bout du rouleau et prête à tout pour redeve-nir une vraie femme, je suis allée voir mon médecin.Je lui ai dit que je voulais faire cette opération. Fina-lement, nous avons fixé une date pour l’interven-tion. J’avais pris une décision radicale et j’étaisconvaincue du résultat.

Le jour après, j'ai confié cette décision à mameilleure amie Monica. Le lendemain, elle m’aappelé pour me dire que son mari qui est ingénieurbiologiste, avait entendu parler d’un nouveau procé-dé qui assure le même effet, mais qui évite lesinconvénients d’une intervention chirurgicale.

Il s’agissait d’une sorte de poudre qui gonflepour atteindre un volume multiple dans l’estomac etpermet d’agir comme le ferait un ballon gastrique.

Deux jours après, elle était devant ma porteavec le paquet contenant la poudre miracle qu’il fal-lait prendre sous forme de capsules. Quand j'ai lu lacomposition, j’ai constaté qu’il s’agit d’un disposi-tif médical certifié et à 100% naturel qui n'entraîneaucun effet secondaire nocif.

Je pensais surtout à mon opération qui appro-

chait (c’était dans 10 jours). Je me suis dit que ceserait une bonne occasion de m'y habituer.Alors j'ai pris 3 capsules une demi-heure avant chaque repas princi-pal et l’effet a été immédiat.

Je mangeais ce que je j’ai-mais, mais je ne n'avais plusces pulsions qui vous fontgrignoter toute la journée. Après 3 jours, j'avais perdu1,5 kilos et en fin de semaine,la balance a affiché 3,5 kilos de moins.

Il me restait 3 jours avant l'opération. J’aiappelé mon médecin pour lui raconter ce qui m'ar-rivait. Quand je lui ai parlé de la composition dePLANTO-SLIM (c'est le nom de ces capsules quicontiennent cette poudre miracle), il n'a pas étéétonné.Il m'a dit que j’avais réalisé naturellement ceque je m’étais préparé à faire avec une opérationchirurgicale. Nous avons décidé ensemble d’annu-ler mon opération et de suivre les résultats ensem-ble chaque semaine.

Evidemment, j’ai continué à perdre du poidsrégulièrement. Le premier mois j’avais perdu exac-tement 13 kilos – et cela sans faire aucun effort par-ticulier.Je mangeais ce que j’aimais, à ma faim avec un sen-timent de satiété que j'avais oublié depuis long-temps. Je me sentais en pleine forme. J’ai perdu 22kilos après 7 semaines. Là, mon médecin m’a ditstop c’est assez.

J’avais peur de reprendre du poids en arrêtantde prendre PLANTO-SLIM. Pour éviter donc l’ef-fet yoyo bien connu, je prends tout simplement 2capsules de PLANTO-SLIM avant des repas parti-culièrement riches en calories, mais c'est tout.

J’ai enfin la silhouette dont j’ai si longtempsrêvé et avec mon mari j’ai des relations affectivesplus belles que jamais auparavant.

Sylvia: J’avais tellement perdude poids en 1 semaine que j’aiannulé mon rendez-vous pour une chirurgie gastrique!

Sylvia nous raconte comment grâce à un procédé révolutionnaire elle a perdu 22 kg en 7 semaines alors qu’elle était désespérée et décidée à se faireposer un ballon gastrique.

o Monsieur o Madame

Nom:

Prénom :

Rue/N°:

NPA/lieu:

A envoyer à: Trendmail SA, Service-Center, Bahnhofstr. 23, 8575 Bürglen TG

!OUI, je commande contre facture (10 jours) + participation aux frais d'envoi(Fr. 5.90) comme suit:Veuillez cocher ci-dessous le régime souhaité:o PLANTO-SLIM régime 10 jours (64 capsules) No d'art. 3601 Fr. 48.–

o PLANTO-SLIM régime 1 mois (192 capsules) ‘ Recommandé pour des résultats optimaux!No d'art. 3603 au lieu de Fr. 144.– seulement Fr. 98.– !

o PLANTO-SLIM régime 2 mois (384 capsules)No d'art. 3606 au lieu de Fr. 288.– seulement Fr. 178.– !

B O N D E C O M M A N D E

Trendmail SA, Service-CenterBahnhofstr. 23, 8575 Bürglen TGTel. 071 634 81 25, Fax 071 634 81 29www.trendmail.ch

POURQUOI PLANTO-SLIM AGIT COMMEUN BALLON GASTRIQUE NATUREL

PLANTO-SLIM agit selon le même principe que le ballon gastrique qui est intro-duit dans le cadre d'une opération (ce ballon doit remplir l’estomac). La différen-ce c’est que PLANTO-SLIM est à 100% naturel. Chaque jour vous perdez dupoids sans sensation de faim. Découvrez-en les raisons ci-dessous …1) Sensation de satiété

pour longtempsLes capsules PLANTO-SLIMsont remplies de poudre deglucomannane de konjac, unextrait végétal de la racine dekonjac spécialement traité.En prenant cette poudre avecde l'eau, celle-ci gonfle dansl'estomac jusqu'à atteindre200 fois son volume normalet forme une masse gélatineu-se qui enferme les compo-sants alimentaire broyés.Ainsi, vous mangez nette-ment moins que d’habitudecar votre estomac est rempliplus rapidement. Grâce à

cette sensation de satiétédurable et agréable vous neressentez plus de sensation defaim omniprésente. La poudreelle-même est éliminée demanière naturelle sans êtredigérée. PLANTO-SLIM peutêtre pris à volonté.

2) Réduit l’absorptiondecalories

En outre, PLANTO-SLIMretarde l'absorption de grais-ses et réduit la quantité deglucides qui sont absorbés parla nourriture. Le résultat?Non seulement, vous mangezmoins, mais aussi vous absor-

bez moins de calories de ceque vous mangez. De cettemanière, vous perdez automa-tiquement de poids et ce, sansavoir faim un seul instant.

3) Remboursement garanti

N'hésitez pas et commandezPLANTO-SLIM encoreaujourd’hui. Si vous ne per-dez pas de poids avec PLAN-TO-SLIM, nous vous rem-boursons votre argent sansdiscuter. C’est honnête, n’est-ce pas?

=

+

=

+

Avalées avec de l’eau, ces capsulesagissent comme un ballon

gastrique naturel.

‘ Si vous souhaitez perdre du poids normalement, prenez 2capsules avant chaque repas principal.

‘ Si vous souhaitez perdre du poids rapidement, prenez 3capsules avant chaque repas principal.

ENFIN! Un traitement

naturel contrel’obésité a été

développé.

205-

257

Page 3: 4 / 10 - Draeger

Editorial Editorial

Changement d’époqueCela ne fait pas encore très long-temps, un samaritain chevronné devait maîtriser la réanimation cardio-pulmonaire (RCP). C’était d’ailleurs une condition pour par-ticiper à certains services sani-taires. Aujourd’hui, il va non seu-lement de soi que tout secouriste bénévole sait pratiquer la RCP, mais en plus, il est inconcevable de proposer un service sanitaire sans défibrillateur.Alors qu’il y a peu, on se tâtait pour savoir si des personnes n’ap-partenant pas à des professions médicales pouvaient enseigner la défibrillation automatique externe (DAE), aujourd’hui, la facilité d’utilisation des défibrillateurs est vantée partout. Ils se répandent d’ailleurs comme traînée de poudre dans des écoles, des gares et des lieux à forte fréquentation.Il en est abondamment question dans ce numéro de votre journal aussi. Le reportage en page 4 re-late des expériences de secou-ristes qui y ont eu recours ; le ser-vice des ventes en propose en page 14 et l’initiation à la DAE fait partie du programme que la Fon-dation suisse de cardiologie a lan-cé à l’intention des écoliers évo-qué en page 15.Maîtriser la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation automatique externe sur le bout des doigts fait donc désormais partie du savoir-faire de base de tout secouriste bénévole. � Chantal�Lienert

Reportage Combat contre la mort cardiaque 

De plus en plus souvent, des personnes victimes d’un arrêt cardio-respiratoire survivent grâce aux techniques BLS et AED. Cependant, il n’est pas toujours possible de sauvegarder la vie. Des samaritains se souviennent.

En savoir plus L’appareil respiratoire

Pour maintenir les processus métaboliques vitaux au niveau des cellules, notre organisme produit en permanence de l’énergie par combustion. L’appareil respiratoire joue un rôle de premier plan.

Samaritain aujourd’hui Trente minutes pour apprendre la réanimation 

À la fin mars, la Fondation suisse de cardiologie a lancé un programme d’apprentissage en autodidacte des mesures pour sauver la vie en présence du conseiller fédéral Didier Burkhalter.

Conférence des présidentsComment l’Alliance suisse des samaritains devrait-elle célébrer son 125e anniversaire en 2013 ? Ce fut un des thèmes soumis aux présidents des associations réunis à Nottwil à la mi–mars.

Symposium « First-Responder » à NottwilDepuis plusieurs années, les autorités et les organisations de secours discutent pour savoir qui doit endosser le rôle de primo répondant en cas d’urgence.

Sections et associations Nouvelles de Suisse romande 

Agenda  Vos rendez-vous !

Edito

rial e

t so

mm

aire

03

SommaireSommaire

nous, samaritains 4/10

04

15

17

18

20

26

10Mon histoire est somme toute assez banale...Pour résumer, entre 23 ans, quand j’ai eu mon

fils unique, et hier si je puis dire, 10 ans s’étaientpassés et j’avais 25 kilos en trop.

J'avais tellement essayé de procédés miraclesque je ne croyais plus à rien. Je ne trouvais plus rienà m’habiller, je n'osais pas sortir et la plage étaitdevenue un supplice. Mais le pire, c’étaient lesréflexions de mon mari et de mon fils que je ne veuxpas rapporter ici. Enfin, au niveau affectif avec monmari cela devenait catastrophique.

Et puis un jour, à la télé, j’ai vu une émissionsur les chirurgies gastriques pour les personnes quisouffrent et qui n’arrivent pas à maigrir. En réalité,il s’agit de placer un ballon dans l’estomac. Par con-séquent, on ne peut pas manger beaucoup et donc onmaigrit.

Au bout du rouleau et prête à tout pour redeve-nir une vraie femme, je suis allée voir mon médecin.Je lui ai dit que je voulais faire cette opération. Fina-lement, nous avons fixé une date pour l’interven-tion. J’avais pris une décision radicale et j’étaisconvaincue du résultat.

Le jour après, j'ai confié cette décision à mameilleure amie Monica. Le lendemain, elle m’aappelé pour me dire que son mari qui est ingénieurbiologiste, avait entendu parler d’un nouveau procé-dé qui assure le même effet, mais qui évite lesinconvénients d’une intervention chirurgicale.

Il s’agissait d’une sorte de poudre qui gonflepour atteindre un volume multiple dans l’estomac etpermet d’agir comme le ferait un ballon gastrique.

Deux jours après, elle était devant ma porteavec le paquet contenant la poudre miracle qu’il fal-lait prendre sous forme de capsules. Quand j'ai lu lacomposition, j’ai constaté qu’il s’agit d’un disposi-tif médical certifié et à 100% naturel qui n'entraîneaucun effet secondaire nocif.

Je pensais surtout à mon opération qui appro-

chait (c’était dans 10 jours). Je me suis dit que ceserait une bonne occasion de m'y habituer.Alors j'ai pris 3 capsules une demi-heure avant chaque repas princi-pal et l’effet a été immédiat.

Je mangeais ce que je j’ai-mais, mais je ne n'avais plusces pulsions qui vous fontgrignoter toute la journée. Après 3 jours, j'avais perdu1,5 kilos et en fin de semaine,la balance a affiché 3,5 kilos de moins.

Il me restait 3 jours avant l'opération. J’aiappelé mon médecin pour lui raconter ce qui m'ar-rivait. Quand je lui ai parlé de la composition dePLANTO-SLIM (c'est le nom de ces capsules quicontiennent cette poudre miracle), il n'a pas étéétonné.Il m'a dit que j’avais réalisé naturellement ceque je m’étais préparé à faire avec une opérationchirurgicale. Nous avons décidé ensemble d’annu-ler mon opération et de suivre les résultats ensem-ble chaque semaine.

Evidemment, j’ai continué à perdre du poidsrégulièrement. Le premier mois j’avais perdu exac-tement 13 kilos – et cela sans faire aucun effort par-ticulier.Je mangeais ce que j’aimais, à ma faim avec un sen-timent de satiété que j'avais oublié depuis long-temps. Je me sentais en pleine forme. J’ai perdu 22kilos après 7 semaines. Là, mon médecin m’a ditstop c’est assez.

J’avais peur de reprendre du poids en arrêtantde prendre PLANTO-SLIM. Pour éviter donc l’ef-fet yoyo bien connu, je prends tout simplement 2capsules de PLANTO-SLIM avant des repas parti-culièrement riches en calories, mais c'est tout.

J’ai enfin la silhouette dont j’ai si longtempsrêvé et avec mon mari j’ai des relations affectivesplus belles que jamais auparavant.

Sylvia: J’avais tellement perdude poids en 1 semaine que j’aiannulé mon rendez-vous pour une chirurgie gastrique!

Sylvia nous raconte comment grâce à un procédé révolutionnaire elle a perdu 22 kg en 7 semaines alors qu’elle était désespérée et décidée à se faireposer un ballon gastrique.

o Monsieur o Madame

Nom:

Prénom :

Rue/N°:

NPA/lieu:

A envoyer à: Trendmail SA, Service-Center, Bahnhofstr. 23, 8575 Bürglen TG

!OUI, je commande contre facture (10 jours) + participation aux frais d'envoi(Fr. 5.90) comme suit:Veuillez cocher ci-dessous le régime souhaité:o PLANTO-SLIM régime 10 jours (64 capsules) No d'art. 3601 Fr. 48.–

o PLANTO-SLIM régime 1 mois (192 capsules) ‘ Recommandé pour des résultats optimaux!No d'art. 3603 au lieu de Fr. 144.– seulement Fr. 98.– !

o PLANTO-SLIM régime 2 mois (384 capsules)No d'art. 3606 au lieu de Fr. 288.– seulement Fr. 178.– !

B O N D E C O M M A N D E

Trendmail SA, Service-CenterBahnhofstr. 23, 8575 Bürglen TGTel. 071 634 81 25, Fax 071 634 81 29www.trendmail.ch

POURQUOI PLANTO-SLIM AGIT COMMEUN BALLON GASTRIQUE NATUREL

PLANTO-SLIM agit selon le même principe que le ballon gastrique qui est intro-duit dans le cadre d'une opération (ce ballon doit remplir l’estomac). La différen-ce c’est que PLANTO-SLIM est à 100% naturel. Chaque jour vous perdez dupoids sans sensation de faim. Découvrez-en les raisons ci-dessous …1) Sensation de satiété

pour longtempsLes capsules PLANTO-SLIMsont remplies de poudre deglucomannane de konjac, unextrait végétal de la racine dekonjac spécialement traité.En prenant cette poudre avecde l'eau, celle-ci gonfle dansl'estomac jusqu'à atteindre200 fois son volume normalet forme une masse gélatineu-se qui enferme les compo-sants alimentaire broyés.Ainsi, vous mangez nette-ment moins que d’habitudecar votre estomac est rempliplus rapidement. Grâce à

cette sensation de satiétédurable et agréable vous neressentez plus de sensation defaim omniprésente. La poudreelle-même est éliminée demanière naturelle sans êtredigérée. PLANTO-SLIM peutêtre pris à volonté.

2) Réduit l’absorptiondecalories

En outre, PLANTO-SLIMretarde l'absorption de grais-ses et réduit la quantité deglucides qui sont absorbés parla nourriture. Le résultat?Non seulement, vous mangezmoins, mais aussi vous absor-

bez moins de calories de ceque vous mangez. De cettemanière, vous perdez automa-tiquement de poids et ce, sansavoir faim un seul instant.

3) Remboursement garanti

N'hésitez pas et commandezPLANTO-SLIM encoreaujourd’hui. Si vous ne per-dez pas de poids avec PLAN-TO-SLIM, nous vous rem-boursons votre argent sansdiscuter. C’est honnête, n’est-ce pas?

=

+

=

+

Avalées avec de l’eau, ces capsulesagissent comme un ballon

gastrique naturel.

‘ Si vous souhaitez perdre du poids normalement, prenez 2capsules avant chaque repas principal.

‘ Si vous souhaitez perdre du poids rapidement, prenez 3capsules avant chaque repas principal.

ENFIN! Un traitement

naturel contrel’obésité a été

développé.

205-

257

Page 4: 4 / 10 - Draeger

nous, samaritains 4/10

Des samaritains évoquent leurs expériences

Combat contre la mort cardiaque De plus en plus souvent, des personnes victimes d’un arrêt cardio-respiratoire survivent grâce aux techniques BLS* et AED*. Cependant, il n’est pas toujours possible de sauvegarder la vie. Des samaritains se souviennent.

Page 5: 4 / 10 - Draeger

Rep

orta

ge

05

nous, samaritains 4/10

Peter Fuchs est gardien de la patinoire de Frauenfeld depuis trente-sept ans. Grâce à sa formation en premiers secours et à l’utilisation d’un défibrillateur, il a permis de sauver la vie d’une personne.

Ils ont sauvé la vie d’une femme, Richard Niederberger et Elke Ledermann de Kaiseraugst.

Texte : Kurt Venner/cli

Le samedi 15 novembre 2008, aux petites heures du matin, un feu se déclare dans une boîte de nuit si-tuée sur la commune d’Augst, dans le canton de Bâle-Campagne. Pen-dant vingt-quatre heures, les sa-peurs-pompiers, la police et le per-sonnel sanitaire sont sur pied de guerre. En plus des ambulanciers, le groupe d’intervention sanitaire des sapeurs-pompiers a été mobilisé. Seuls des personnes actives dans

une section de samaritains peuvent en faire partie.

Urgence cardiaque après quatorze heures de service Ce samedi-là, Richard Niederberger et Elke Ledermann sont de service. Lui est président de la section de Kaiseraugst, instructeur cantonal ainsi que moniteur de section et mo-niteur technique. Quant à elle, sa-maritaine expérimentée, elle fait partie de l’encadrement du groupe d’intervention sanitaire des sapeurs-pompiers. Les deux sont sur pied depuis quatorze heures.

Le soir venu, alors qu’ils pensent pouvoir bientôt rentrer chez eux, ils entendent un appel au secours. « Cela n’avait aucun rapport avec l’incendie», précise l’instructeur. Une femme désespérée s’approchait en se lamentant que sa belle-mère était en train de mourir.

Ensemble contre la mort Les deux samaritains suivent la femme dans un appartement où une personne âgée est allongée sur le ca-napé. Elle est livide et semble sans vie. Richard Niederberger com-mence tout de suite l’ABCD et, après avoir donné l’alarme, continue avec les mesures BLS. Sa collègue va cher-cher le défibrillateur et les deux s’emploient à réanimer la patiente. Elke Ledermann se charge de l’insuf-flation alors que lui prodigue les compressions thoraciques. Le défi-brillateur a lancé trois chocs.

Après dix minutes, les ambulan-ciers sont sur place. Ils joignent leurs efforts à ceux des samaritains dans le combat contre la mort. Ils échangent le défibrillateur contre le leur. Un ambulancier pose une voie veineuse, des médicaments sont

prêts, Elke et Richard poursuivent la réanimation. Chacun poursuit sa tâche avec calme et concentration.

D’autres chocs sont dispensés, des médicaments sont administrés sans interrompre le massage car-diaque et la ventilation. Après une demi-heure, l’état de la patiente est stabilisé et les ambulanciers l’em-mènent à l’hôpital. La femme a sur-vécu. BLS, défibrillation et la colla-boration efficace entre samaritains et ambulanciers ont permis de lui sauver la vie.

Échec d’une tentative de sauvetageIl y a deux ans, Paul Haltiner aussi se souvient d’une intervention avec un défibrillateur. Il est président ain-si que moniteur technique et moni-teur de cours de la section de Gräni-chen et endosse aussi la fonction

Page 6: 4 / 10 - Draeger

Rep

orta

ge

06

nous, samaritains 4/10

Les politiciens font la sourde oreille

Le docteur Jean-Jacques Fasnacht, spécialiste de la médecine du sport à Marthalen, ZH, est médecin de la section Trüllikon-Benken-Truttikon depuis vingt-cinq ans. Il se souvient d’évènements tragiques, de décès subits de jeunes hommes et de pères de famille au cours d’activités sportives en salle ou sur des terrains de foot. Et chaque fois, il n’y avait pas de défibrillateur. Les choses étaient toutes différentes pendant le Marathon de New York en 2008. « J’ai été appelé pour un arrêt cardio-respiratoire et ai immédiate-ment entrepris le BLS. Après trois minutes, les sapeurs-pompiers ont apporté un défibrillateur. » Le patient a survécu se souvient le médecin. Le taux de survie des patients passe de 5 % à 30 % en cas de fibrillation ventriculaire si la défibrillation automatique externe est combinée avec le massage cardiaque.Fort de son expérience, le médecin a voulu faire avancer les choses sur le plan politique. Avec Robert Greuter, médecin de famille à Nänikon, il a déposé une initiative auprès du parlement cantonal zurichois. La demande consistait à installer des défibrillateurs accessibles publiquement dans tous les lieux stratégiques du canton. Le Grand Conseil zurichois a rejeté la proposition en mars dernier. L’utilité d’un tel déploiement lui semblait trop modeste par rapport à l’investisse-ment. Pour Jean-Jacques Fasnacht, ce résultat est consternant, d’autant plus qu’un autre argument avancé est que l’on est pas sûr si les victimes d’arrêts cardio-respiratoires souhaitent vraiment être réanimées.Mais les deux médecins ne veulent pas lâcher prise : « Nous continuons de nous battre et nous nous engagerons avec des clubs de sport et des sections de samaritains pour que des défibrillateurs soient installés dans des centres sportifs, des salles de gymnastique, des gares, des salles de concert, des églises et des lieux à forte fréquentation », explique le docteur Fasnacht.

Le docteur Jean-Jacques Fasnacht, médecin du sport, Marthalen ZH.

Paul Haltiner a dû recourir à un défibrillateur il y a deux ans. Il est

président de la section de samaritains de Gränichen et

instructeur au sein de l’association cantonale argovienne.

d’instructeur au sein de l’association cantonale argovienne. Il se rappelle fort bien d’un soir, où, après avoir terminé un service, lui et son collè-gue samaritain ont été alarmés. Un homme âgé était allongé à même le sol à côté de sa moto derrière une maison.

Les samaritains procèdent immé-diatement selon le schéma ABCD et constatent que l’homme ne présente aucun signe de vie. Paul Haltiner donne l’alarme, prépare le défi-brillateur puis les deux secouristes pratiquent la RCP et la défibrilla-tion en alternance, comme ils l’ont appris. L’ambulance arrive quelques minutes plus tard. Malheureuse-ment, la lutte contre la mort sera restée vaine, l’homme décède sur place.

Paul Haltiner se souvient : « Per-sonne ne savait combien de temps le patient était resté allongé incons-cient sur le sol. » Mais après cette expérience, il a compris qu’il était très important d’observer tous les détails à l’entraînement et de répéter sans cesse les exercices. « BLS et défibrillation forment un tout, l’ap-pareil tout seul ne suffit pas pour préserver une vie. »

Un gardien de patinoire sauve une vieDepuis 37 ans, Peter Fuchs est res-ponsable de la patinoire de Frauen-feld. Il a pu sauver la vie d’une personne grâce à sa formation en premiers secours et à l’utilisation du défibrillateur. Il raconte qu’un matin vers neuf heures, un homme de sep-tante-quatre ans jouait au tennis

* BLS = Basic Life Support ou premières mesures pour sauver la vie,

* AED = Automated external defibrillation ou défibrillation automatique externe

dans une halle non loin de la pati-noire. Soudain, il s’effondre d’un bloc et tombe sur le court. Apparem-ment, iI a été victime d’un arrêt car-dio-respiratoire.

Peter Fuchs et le 144 sont alarmés par téléphone. Sans hésiter, le gar-dien se rend auprès du patient, un défibrillateur à la main. La per-sonne qui a donné l’alarme et Peter Fuchs s’y prennent à deux pour réa-nimer la personne. Entre les chocs recommandés par le défibrillateur –

il y en aura sept en tout – les deux hommes s’emploient au massage cardiaque et à la ventilation. L’am-bulance arrive en moins de dix minutes. Les ambulanciers trans-portent le patient à l’hôpital et aujourd’hui, ce dernier se porte comme un charme. n

Page 7: 4 / 10 - Draeger

Rep

orta

ge

07

Les personnes qui acceptent de prendre des responsabilités au sein de leur section sont également dis-posées à y consacrer du temps et de l’énergie. Elles ne se contentent pas d’occuper une case dans un organi-gramme, mais sont un rouage essen-tiel de l’appareil associatif. Leur dé-part peut mettre un équilibre en péril. Il convient donc de préparer la retraite des personnes qui endossent des responsabilités importantes. Afin d’avoir du temps pour organiser la succession, il est recommandé d’annoncer son intention de se reti-rer une année à l’avance et par écrit au comité. Le départ des personnes qui arrivent au terme de leur mandat est connu longtemps à l’avance. Mais il y aussi celles qui s’en vont su-

Recette no 27

Planifier son départ

bitement. Parfois, des conflits dans la section en sont la raison. Dans ces cas, il est important d’empêcher qu’ils ne dégénèrent et soient portés sur la place publique. Cela ternirait l’image de la section et risquerait de créer une mauvaise ambiance.

Remise des dossiers Remettre les dossiers à son successeur dans les règles facilite la transition. Il s’agit de l’informer des affaires en cours, mais également de lui montrer les bons côtés de la tâche. Si vous de-meurez encore à disposition de votre section pendant un certain temps, elle vous en saura gré et pourra profiter de votre expérience. Il est aussi envisa-geable de l’accompagner pour des projets limités dans le temps.

Il y a de nombreuses raisons d’accepter des responsabilités au sein d’une section. Mais tôt ou tard, il s’agit aussi de savoir se retirer. Les consé-quences pour l’évolution future de la société ne doivent pas être sous-esti-mées en cas du départ du président, d’un moniteur ou d’un autre membre influent.

La boîte à outils est de bon conseil Vous trouverez des check-lists et des exemples sous www.samaritains.ch > téléchargements > conduite de section > outils de conduite > co-mité et cadres, concevoir des fonc-tions attrayantes et planification de la relève et trouver de nouveaux membres du comité.

Gery Meier, responsable du marketing

Page 8: 4 / 10 - Draeger

Les

part

enai

res

de l’

AA

S

08

FLAWA QuickhelpFLAWA Quickhelp est un pansement multi-usages pour l’assistance lors des premiers secours en cas de blessures et lésions diverses.

Mode d’emploi:

La compresse et la blessure doi-vent être préservées tant que pos-sible

de toutes souillures. Appliquer la compresse pliée – lors de petites blessures

ou pour la compression – ou non pliée – pour blessures impor-tantes – sur la plaie.

Rouler la bande autour et fixez-la avec les agrafes.

Et tout cela naturellement dans la qualité FLAWA.

Quickhelp est le produit idéal 2-en-1 en cas d’urgence:une compresse et un bandage elastique en un.

Prix avec TVA, frais d‘envoi CHF 9.– pour commandes inférieures à CHF 200.—

Sac à dos de mesager

33 x 48/62 x 15 cm

Art. 5745

CHF 39.–

Le cadeau qui vous attend à la Journée d’impulsion!

NOUVEAU

No. client Section/Association

Nom Prénom

Rue NPA/Lieu

Téléphone e-mail

Commande Sac à dos de mesager 5745 Quantité

Envoyer à:Alliance suisse des samaritainsService des ventesCase postale, 4601 Olten

Téléphone 062 286 02 85Fax 062 296 03 71e-mail [email protected]://shop.samariter.ch

Page 9: 4 / 10 - Draeger

Les

part

enai

res

de l’

AA

S

09

nous, samaritains 4/10

L’ambiance est au beau fixe. Déjà 400 kilomètres en 4 heures. Les en-fants chantonnent à l’arrière et le soleil est de plus en plus chaud. Trois semaines de soleil, de plage et de palmiers : viva España!

Pourquoi alors penser aux mala-dies, aux accidents ou à d’autres mésaventures? On est si bien ! Mais que ferez-vous s’il arrive quelque chose ? II est bon de savoir que, grâce au Livret ETI, on est paré à toute éventualité, pendant une an-née. Sept bonnes raisons vous per-mettent en effet de voyager sans souci avec le Livret ETI : 1. Assurance annulation : nous pre-

nons en charge les frais engagés. 2. Assistance aux personnes : nous

payons et nous organisons tout éventuel rapatriement médicalisé.

3. Assistance aux véhicules : nous vous aidons en cas de panne, d’accident ou de vol.

4. Assistance juridique à l’étranger : nous désignons un avocat et pre-nons en charge les frais juri-diques, jusqu’à CHF 250000.–.

Si votre ange gardien est en pause-café:

Voyagez sans souci grâce au Livret ETIEst-ce que vous attendez vos vacances avec impatience? Parfait. Et en cas de problème, le Livret ETI est là.

5. Medi-Service : nous vous don-nons des conseils médicaux, vous envoyons vos médicaments et tra-duisons les ordonnances.

6. Assistance au blocage des cartes : nous vous assistons en cas de vol de votre carte de crédit ou de la carte SIM.

7. Centrale d’intervention ETI : nous sommes à votre disposition, 24h/24.

Souscrivez maintenant en ligne ! Vous pouvez gagner des vols pour des métropoles, ou un vol pour deux pour Sydney en Business Class, sur l’Airbus 380, avec Singa-pore Airlines : valeur totale CHF 35 000, comprenant deux se-maines de séjour en motorhome.

www.eti.tcs.ch

Profitez en toute sérénité des plus belles semaines de l’année.

Cours de conduite moto du TCS: votre sécurité vaut de l’orAmbiance printanière? Les uns at-tendent le grand amour tandis que les autres se réjouissent des soirées grillades entre amis. Mais égale-ment au printemps, de plus en plus de Suisses ont hâte de chevaucher leur moto. Pour assurer la sécurité nécessaire après la pause de l’hiver, les centres de conduite du Test & Training TCS, ainsi que la section Vaud à Cossonay proposent des cours de conduite spécialement des-tinés aux conducteurs moto. Les amateurs de deux roues y appren-nent à anticiper les dangers et à les maîtriser. Ils s’exercent notamment à freiner, à ralentir et à éviter les obstacles.

Génial ! Jusqu’à fin juin, pour promouvoir la sécurité des motards,

le Fonds de sécurité routière FSR offre CHF 200.– (versé comptant le jour du cours) à tout participant

aux cours intensifs et de perfection-nement habilités. www.training.tcs.ch

Etre bien formé pour conduire en toute sécurité.

Page 10: 4 / 10 - Draeger

En s

avoi

r pl

us

10

nous, samaritains 4/10

Par Brigitte Strahm Illustrations : Huch/Jürgens : Mensch Körper Krankheit, 5. Auflage, © Elsevier GmbH, Editions Urban & Fischer, Munich

Pour maintenir les processus méta-boliques vitaux au niveau des cel-lules, notre organisme produit en permanence de l’énergie par com-bustion. Or ces réactions dites d’oxydation ne sont possibles qu’en présence d’oxygène. Apporté par l’air inspiré, celui-ci passe dans le sang au niveau des poumons. L’ap-pareil respiratoire joue ici un rôle de premier plan.

Les éléments constitutifs de l’appa-reil respiratoireL’appareil respiratoire comprend le nez, le pharynx, le larynx, la tra-chée, les bronches et les poumons.

On distingue les voies respira-toires supérieures (nez et pharynx) des voies respiratoires inférieures (larynx, trachée, bronches et pou-mons).

Anatomie humaine 6

L’appareil respiratoireLe nez et les sinus Élément caractéristique du visage humain, le nez peut être effilé, apla-ti, retroussé ou busqué. Quelle que soit son apparence, sa configuration interne est toujours la même.

Le nez s’ouvre vers l’extérieur par les narines. Sa forme est déterminée par différents cartilages. Lors de son passage dans le nez, l’air inhalé est réchauffé, humidifié et débar-rassé de ses impuretés par les cils vibratiles qui tapissent la muqueuse nasale.

Les fosses nasales sont deux cou-loirs parallèles séparés par une cloi-son, le septum nasal. Elles commu-niquent avec le pharynx par les choanes, leurs orifices postérieurs. La muqueuse olfactive est située au niveau du plafond des fosses na-sales. Elle contient des récepteurs grâce auxquels les molécules odo-rantes sont captées et l’information transmise au cerveau.

Les sinus frontaux, ethmoïdaux, sphénoïdaux et maxillaires sont des cavités réparties par paires de part

et d’autre du nez. Creusées dans les os et tapissées de muqueuse, celles-ci sont reliées par des canaux étroits à la fosse nasale correspondante. Contribuant au réchauffement de l’air inhalé, elles font partie de l’ap-pareil respiratoire.

Le pharynxLe pharynx est le conduit où se croi-sent les voies aériennes et digestives. L’aiguillage de ce carrefour est as-suré par l’épiglotte. Lors de l’inspi-ration et de l’expiration, celle-ci de-meure en position redressée. Lors de la déglutition, elle s’abaisse, obstruant la trachée pour empêcher le passage des aliments ingérés.

Le larynx et les cordes vocalesLe larynx est composé de trois car-tilages distincts – le thyroïde, le cri-coïde et les aryténoïdes – qui for-ment une structure tubulaire. Ces derniers sont unis entre eux par des ligaments et des muscles. Cette composition confère au larynx une grande résistance.

Page 11: 4 / 10 - Draeger

En s

avoi

r pl

us

11

nous, samaritains 4/10

Le cartilage thyroïde est le plus volu-mineux. Sa partie supérieure forme une saillie visible de l’extérieur, la pomme d’Adam. Le larynx est sur-plombé par l’épiglotte.

Situé au-dessous du thyroïde et de forme annulaire, le cartilage cri-coïde couronne la trachée. Il est sur-monté de deux petits cartilages mo-biles : les aryténoïdes.

Les cordes vocales se fixent, à l’avant, au cartilage thyroïde et, à l’arrière, à chacun des aryténoïdes. L’espace qui les sépare est la glotte.

Le passage de l’air expiré à tra-vers la cavité laryngée fait vibrer les cordes vocales, provoquant l’émis-sion de sons, ou phonation. La fré-quence du son dépend de la tension des cordes, son intensité de la pres-sion aérienne et son timbre des cavi-tés de résonance.

La trachéeFaisant suite au larynx, la trachée est un conduit musculeux long d’en-viron 11  cm, maintenu béant par des anneaux cartilagineux incom-plets, dont le nombre varie entre 16 et 20. Ces derniers empêchent no-tamment la paroi trachéale de s’af-faisser et de s’opposer au passage de l’air sous l’effet de la dépression in-duite par l’inspiration. Dans le sens longitudinal et transversal, la tra-chée est élastique : l’évacuation par la toux du mucus ou des corps étrangers qui s’y seraient logés est ainsi possible.

La trachée est tapissée d’une mu-queuse dotée de cils vibratiles et de cellules caliciformes sécrétant du mucus. Le battement continu des cils en direction du pharynx fait re-monter les plus petites poussières.

Les bronches À hauteur de la 4e ou de la 5e ver-tèbre dorsale, la trachée bifurque en deux conduits, les bronches souches droite et gauche. Celles-ci se rami-fient en tubes de plus en plus fins jusqu’aux bronchioles, qui se termi-nent par des sacs minuscules re-groupés en grappes, les alvéoles pul-monaires.

Cette structure s’apparente à un arbre à l’envers: la trachée en serait le tronc, les bronches les branches et les alvéoles pulmonaires les feuilles.

Parcourue d’un fin réseau de ca-pillaires sanguins, la paroi des quelque 300 millions d’alvéoles pul-monaires est le siège des échanges gazeux.

Les poumonsLes poumons occupent la majeure partie de la cavité thoracique. Repo-sant sur le diaphragme, ils sont en-tourés par la cage thoracique. Le droit est formé de trois lobes, le gauche de deux. Chaque poumon est enveloppé d’une membrane sé-reuse, la plèvre. Celle-ci est consti-tuée de deux feuillets qui se re-joignent au niveau du hile : l’un, viscéral, tapisse le poumon et

l’autre, pariétal, tapisse la paroi thoracique. Ces derniers sont sépa-rés par un espace, la cavité pleurale. Celle-ci contient un film liquidien qui facilite le glissement des feuillets l’un sur l’autre. La pression qui y règne étant inférieure à celle dans le poumon, celui-ci est solidaire de la cage thoracique et du diaphragme, dont il suit les variations de volume.

La respiration interne et externeLa respiration évoque communé-ment l’alternance d’inspirations et d’expirations, qui se manifestent de l’extérieur par des mouvements d’élévation et d’abaissement de la cage thoracique. Or ce processus de ventilation pulmonaire se double de phénomènes respiratoires à l’échelle cellulaire.

La respiration externe La respiration externe assure les échanges entre l’air et le sang. Elle comprend l’absorption de l’oxygène de l’air par inspiration et son trans-port dans le sang ainsi que le trans-port en sens inverse du gaz carbo-nique et le rejet de ce dernier dans l’air par expiration.

Outre le gaz carbonique, l’air ex-piré contient de la vapeur d’eau. Les mouvements respiratoires permet-tent un renouvellement constant de l’air dans les poumons, assurant des échanges gazeux permanents entre l’air contenu dans les alvéoles pul-monaires et le sang des capillaires pulmonaires qui les entourent. Ce phénomène est aussi appelé respira-tion pulmonaire.

La respiration interneLa respiration interne désigne l’ap-provisionnement des cellules en oxygène et le rejet du gaz carbo-nique par ces dernières. Ce phéno-mène est aussi appelé respiration tissulaire.

Pour être acheminé depuis les poumons vers les cellules de l’orga-nisme, l’oxygène se fixe dans le sang à l’hémoglobine, le pigment rouge des hématies. Déchet produit par l’activité des cellules, le gaz carbo-nique est transporté en retour vers les poumons. Toute interruption des échanges gazeux au niveau des pou-mons ou des tissus entraîne très ra-pidement l’asphyxie.

Phénomènes mécaniques de la respirationL’inspiration est un phénomène ac-tif qui dépend de l’activité muscu-laire. La contraction des muscles

Page 12: 4 / 10 - Draeger

En s

avoi

r pl

us

12

intercostaux externes et du diaphragme induit une augmenta-tion du volume de la cage thora-cique et une dilatation des pou-mons, qui s’emplissent d’air chargé d’oxygène. Lors de l’expiration, les muscles intercostaux internes se contractent. Le volume de la cage thoracique diminue et l’air appauvri en oxygène est rejeté.

Le volume courant et le débit ventilatoireLors de chaque cycle inspiration-ex-piration, le volume d’air échangé est de 500  ml environ au repos. Seuls deux tiers parviennent aux alvéoles pulmonaires.

La fréquence respiratoire de l’adulte oscille entre 14 et 16 cycles par minute, soit un débit ventila-toire d’environ 7,5 l.

La régulation de la respirationLes teneurs en gaz carbonique et en oxygène ainsi que le pH du sang sont mesurés à différents endroits du corps et les valeurs transmises au centre respiratoire, situé dans le bulbe rachidien. Si la concentration du sang en gaz carbonique est trop élevée, la fréquence respiratoire s’accroît, entraînant le rejet de l’ex-cédent par expiration. n

Page 13: 4 / 10 - Draeger

Sam

arita

in a

ujou

rd’h

ui

13

nous, samaritains 4/10

2

1

« Je veux garder le contact avec la base »

3

Cela fait bientôt une année qu’Anita Tenhagen a été élue au Comité cen-tral de l’Alliance suisse des samari-tains. La rédaction s’est entretenue avec la Zurichoise. ek/cli.

1. Vous êtes-vous habituée au Comité central ?J’ai été très bien accueillie et ai pu m’intégrer facilement. Afin que les séances ne s’éternisent pas, nous recevons les documents à l’avance, ce qui nous permet de nous prépa-rer. Malgré tout, nos réunions sont denses. En cas de désaccord, nous cherchons pragmatiquement une solution.Pour le moment, je me penche sur-tout sur les sujets techniques, car ils me sont familiers en tant qu’instruc-trice. Mais les autres thèmes m’inté-ressent aussi et petit à petit, je les découvre.

2. Qu’est-ce qui vous tient particulièrement à cœur ? Je tiens beaucoup à la cohésion na-tionale, car ce n’est qu’ensemble que nous pouvons envisager l’avenir. Une communication très complète à tous les échelons est essentielle. Le périodique associatif et les lettres d’information en assument une bonne partie. Malgré tout, il y a tou-jours des samaritains qui ignorent quelle somme de travail est accom-

plie au secrétariat central. Inverse-ment, certains soucis des sections ne parviennent jamais jusqu’à Olten.En 2013, l’ASS célèbre son 125e an-niversaire. C’est une belle occasion de faire la fête, mais également de montrer que nous sommes une or-ganisation forte, présente à l’échelle nationale.Nos cours à la population méritent une attention particulière. Nous proposons de très bonnes forma-tions avec des moniteurs bien for-més. Le perfectionnement des cadres et la mise à jour de notre do-cumentation sont importants, car nous devons être meilleurs que nos concurrents.

3. L’attitude des samaritains zurichois a-t-elle changé en raison de vos nouvelles fonctions ? Mais non, je suis toujours la même. Je tiens à être une samaritaine comme les autres, car je veux savoir ce qu’il se passe sur le terrain. Bien sûr, j’ai un peu moins de temps pour des postes sanitaires et parfois, je dois renoncer à une soirée avec ma section. Mon engagement aux quatre éche-lons du mouvement – à Zurich nous avons encore des associations régio-nales – me permet de saisir les diffi-cultés et les aspirations de chaque niveau.

3 questions

Anita Tenhagen

BrèvesProchaine collecte La collecte samaritaine est prévue du 23 août au 4 septembre 2010. Au mois de mars, les sections ont reçu la documentation pour la commande de matériel. Le délai court jusqu’à la mi-mai.Le journal de la collecte fait partie des moyens publicitaires mis à disposition des sections. Il est placé sous le thème « Premiers secours aussi pour les brico-leurs » et contient un appel de la prési-dente de la Confédération, Doris Leuthard. Afin de vous donner un avant-goût, il est livré en supplément avec ce numéro de nous, samaritains.La collecte samaritaine est une récolte de fonds et une bonne moitié des re-cettes demeurent auprès des sections. En outre, il s’agit d’une vaste manifes-tation de relations publiques pendant laquelle les samaritains de tout le pays s’adressent à la population.

Pièce de monnaie « Henry Dunant »À l’occasion du centenaire de la mort d’Henry Dunant, la Confédération édi-tera une pièce en argent. Sa concep-tion a été confiée au genevois Pierre-Alain Zuber à l’issue d’un concours. La pièce d’une valeur nominale de vingt francs suisses sera disponible dès le 3 juin 2010 au musée Henry Dunant à Heiden de même qu’auprès des négo-ciants en monnaies, des banques et sur www.swissmint.ch. Avec le produit de la vente, la Confédération soutient des projets culturels dans toute la Suisse.

Vous trouvez tout les Messages-clés sur www.samaritains.ch » Téléchargements » Textes de promotion » Messages-clés

Message-clé du mois

Par nos cours de formation avancée, nous permettons à des non-professionnels de devenir des partenaires compétents des services de secours professionnels.

Page 14: 4 / 10 - Draeger
Page 15: 4 / 10 - Draeger

Sam

arita

in a

ujou

rd’h

ui

15

nous, samaritains 4/10

Texte : Eugen Kiener/cli

Le kit d’entraînement Mini Anne permet d’apprendre rapidement ce qu’il faut faire en cas d’urgence car-diaque. Une centaine d’écoliers de Suisse alémanique et de Suisse ro-mande ont participé à la manifesta-tion de lancement au Stade de Suisse à Berne. En l’espace de trente mi-nutes, ils ont acquis les rudiments des premiers secours. Le ministre de la santé, Didier Burkhalter, a remer-cié du fond du cœur ces jeunes filles et ces jeunes gens qui se sont décla-

Conseiller fédéral et samaritains appuient la Fondation de cardiologie

Trente minutes pour apprendre la réanimation À la fin mars, la Fondation suisse de cardiologie a lancé un programme d’apprentissage en autodidacte des mesures pour sauver la vie en présence du conseiller fédéral Didier Burkhalter. Il s’adresse avant tout aux écoliers et à leurs familles.

rés volontaires pour porter secours à autrui.

Selon la Fondation suisse de car-diologie, passer par les écoles constitue une voie de choix pour diffuser les connaissances de pre-miers secours en cas d’urgence car-diaque auprès de la population qui présente une carence d’information. Ce programme d’apprentissage a été introduit avec succès dans une ving-taine de pays au monde, notamment aux États-Unis, en Australie et plus près de chez nous, au Danemark, aux Pays-Bas ou en Allemagne.

Bien que trois personnes sur quatre ont suivi un cours de sauveteur, cela remonte souvent à de nombreuses années, selon un sondage de l’ASS. Seule une personne interrogée sur deux s’estime en mesure de prati-quer l’insufflation et seulement une sur trois un massage cardiaque. Chaque année en Suisse, huit mille personnes sont victimes d’un arrêt cardio-respiratoire et moins de 5% y survivent. Si plus de gens étaient à même de pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire, il y aurait plus de survivants.

Mini Anne ne remplace pas les cours des samaritainsLa présidente centrale, Monika Du-song, a déclaré à Berne que l’Al-liance suisse des samaritains soute-nait l’initiative de la Fondation suisse de cardiologie. Elle va dans le sens des objectifs de l’Alliance qui souhaite former un maximum de personnes aux premiers secours.

Le kit d’apprentissage Mini Anne n’est pas une concurrence pour les cours proposés par les sections de samaritains a souligné Roland Marti, responsable du service de la formation et des conseils au secréta-riat central de l’ASS. « Ces appareils facilitent l’acquisition de la tech-nique et la répétition des gestes, mais ils ne remplacent pas un cours dans le cadre duquel les participants sont confrontés à des cas pratiques et à des mises en scène réalistes. »

En Suisse, l’acquisition de connaissances en premiers secours n’est pas obligatoire et dans les écoles non plus, l’apprentissage de la réanimation et des premières me-sures pour sauver la vie ne figure pas d’office au programme. Pour cette raison, la Fondation suisse de cardiologie et l’Alliance suisse des samaritains envisagent de lancer des projets pilote dans quelques éta-blissements de plusieurs cantons. Des informations plus précises et une proposition de participer au projet seront adressées sous peu à plusieurs écoles. n

La présidente centrale, Monika Dusong et Ludwig von Segesser, président de la Fondation suisse de cardiologie reçoivent le conseiller fédéral Didier Burkhalter.

Les élèves suivent avec attentions les instructions du programme d’apprentissage.

Page 16: 4 / 10 - Draeger
Page 17: 4 / 10 - Draeger

Sam

arita

in a

ujou

rd’h

ui

17

nous, samaritains 4/10

Bourgeonnement printanierLe printemps nous gâte avec son festival de couleurs. L’hamamélis a fleuri tôt, puis tout s’est passé très vite. Sous la chaleur des rayons du soleil, les bourgeons des forsythias et consorts ont littéralement ex-plosé.Cette montée de sève printanière et l’envie d’entreprendre qui l’ac-compagne est également percep-tible au secrétariat central. Les cours en entreprise ont le vent en poupe. Des demandes de forma-tion pour chauffeurs professionnels nous parviennent tous les jours. Des sections nous annoncent que leur clientèle souhaite plus de cours combinés et le marché réclame une organisation plus régulière de cours de sauveteur.Les résultats du second symposium consacré aux primo répondants à Nottwil (voir aussi pages suivantes) m’incite à inviter les sections de sa-maritains à participer selon leurs moyens si de tels groupes sont mis sur pied dans leur région. Nous avons tous du pain sur la planche, que ce soit au secrétariat central, au sein des associations et surtout chez les sections de samari-tains. C’est de bon augure. Les prestations et le savoir-faire des se-couristes sont demandés. Des ap-proches flexibles et une bonne col-laboration nous permettront de répondre aux besoins de notre en-tourage.

Regina Gorza secrétaire générale adjointe

Comment l’Alliance suisse des sa-maritains devrait-elle célébrer son 125e anniversaire en 2013 ? Ce fut un des thèmes soumis aux prési-dents des associations qui se sont réunis à Nottwil à la mi–mars. Selon un sondage en ligne sur www.samaritains.ch, les sections devraient être fortement impliquées dans les activités de l’anniversaire. Elles espèrent des idées et des moyens publicitaires pour des ma-nifestations spéciales de la part de l’organisation centrale

Une meilleure visibilité de l’offre samaritaine dans le domaine des cours a également fait l’objet de dis-cussions. Les présidents ont recon-nu qu’une approche plus centralisée constituait une condition indispen-sable. Regrouper l’offre à l’échelle régionale permet de mieux remplir les cours, d’améliorer les recettes et de renforcer l’image. En outre, la centralisation des inscriptions sou-lage les sections sur les plans finan-ciers et du personnel. La conférence a également abordé les affaires de

Conférence des présidents

Visibilité commerciale, finances, anniversaire et au revoir

Les participants qui assistaient pour la dernière fois à la conférence en qualité de présidents cantonaux avec la présidente centrale : (de gauche à droite) Christian Iten, Schwyz ; Monika Dusong, présidente centrale ; Carole Hutin, Genève ; Jean-Claude Roulin, Neuchâtel.

l’Assemblée des délégués du 19 juin. Les présidents ont évoqué les formes actuelles et à venir de collaboration entre associations et le financement futur de l’ASS a encore occupé une partie des débats.

La tradition veut que dans le cadre de cette conférence, il soit rendu hommage aux présidents qui déposent leur mandat. La prési-dente centrale, Monika Dusong, a adressé les remerciements de l’ASS à Carole Hutin qui a été à la tête de l’association genevoise pendant quatre ans. Puis ce fut le tour de Christian Iten qui a co-présidé les samaritains du canton de Schwyz avec Bernadette Bachmann depuis 2007, et finalement celui de Jean-Claude Roulin, président de l’Asso-ciation cantonale neuchâteloise des samaritains depuis 2006.� Eugen�Kiener/cli

Pour plus détails, saisir « conférence 2010 » dans le champ « chercher » de la page d’accueil du site www.samaritains.ch.

Page 18: 4 / 10 - Draeger

Sam

arita

in a

ujou

rd’h

ui

18

nous, samaritains 4/10

Texte : Regina Gorza, future secrétaire générale ASS

Un arrêt cardio-respiratoire subit débouche dans la plupart des cas sur des lésions cérébrales importantes ou la mort des victimes parce qu’il se passe souvent beaucoup de temps entre la survenue de l’incident et l’arrivée des secours. Maîtriser les premières minutes entre un accident ou une crise de santé et l’arrivée des secours professionnels revêt une im-portance cruciale.

Il s’agit donc d’organiser les soins de premiers recours de telle sorte que la réanimation cardio-pulmo-naire et la défibrillation automa-tique externe puissent être appli-quées efficacement au cours des cinq à sept premières minutes. Contraire-

Symposium à Nottwil

Les samaritains comme primo répon-dants, possibilités et limitesDepuis plusieurs années, les autorités et les organisations de secours discutent pour savoir qui doit endosser le rôle de primo répondant en cas d’urgence. Les débats portent également sur leur formation et le mode d’organisation de leur engagement. L’Alliance suisse des samaritains aussi s’est penchée sur ces questions.

ment aux affirmations d’une cer-taine publicité diffusée depuis quelques mois, le recours exclusif au défibrillateur ne suffit pas. La maî-trise de la réanimation cardio-pul-monaire, resp. BLS, est une condi-tion importante s’il s’agit de sauver des vies.

Dans plusieurs cantons, notam-ment au Tessin, des dispositifs d’alarme locaux, incluant des défi-

brillateurs, ont été mis sur pied et reliés à la centrale d’alarme 144. Certains corps de sapeurs-pompiers aussi fournissent de tels services, par exemple dans le canton de Soleure, alors qu’ailleurs se sont parfois les patrouilles de police qui s’en char-gent.

Pour autant que leurs capacités le permettent, ce type d’unités corres-pondent aux exigences de disponibi-

Certaines sections de samaritains sont déjà affiliées à des réseaux de primo répondants, par exemple à Lungern OW. La photo montre un des deux coffres dans lequel sont rangés leurs sacs d’intervention.

Phot

o : s

h.

À quoi servent les primo répondants ?Le second symposium consacré à la question s’est déroulé le 20 mars à Nottwil. Environ cent cinquante personnes issues du monde du sauvetage y ont assisté. Alors que Regina Gorza a abordé le sujet du point de vue des samaritains, d’autres orateurs ont évoqué l’engagement de policiers ou de sapeurs-pompiers et un exposé a également relaté des expériences faites aux Pays-Bas. Les aspects juridiques et psychologiques de l’engagement de secouristes non professionnels ont également été traités.

Page 19: 4 / 10 - Draeger

Sam

arita

in a

ujou

rd’h

ui

19

nous, samaritains 4/10

lité immédiate et de mobilité re-quises pour des primo répondants. Alors elles constituent une bonne so-lution.

En 2007 déjà, nous nous sommes posé la question à l’Alliance des sa-maritains comment améliorer la toute première prise en charge des patients, notamment dans des com-munes et des régions qui ne dispo-sent pas d’un corps de sapeurs-pom-piers mobilisable immédiatement, de patrouilles de police assurant des permanences ou d’un service d’am-bulance professionnel.

Nous imaginions créer des unités de premier recours responsables de petits territoires. Concrètement, il s’agissait de mettre sur pied des équipes de primo répondants en charge de localités ou de quartiers comptant environ deux mille cinq cents habitants ainsi que dans les vil-lages reculés. Nous pensions que les effectifs pourraient être recrutés par-mi les collaborateurs de l’office de poste, de l’épicerie du village, de l’auberge communale ou d’un home. Dans un grand lotissement, le concierge ou certains locataires pourraient être motivés pour cette tâche. Ces primo répondants de-vraient bien sûr suivre une forma-tion et des entraînements réguliers pour accomplir leur mission.

La constitution d’unités de pre-mier recours aurait pour objectif de garantir une meilleure prise en charge des patients dès les premières minutes afin d’accroître les chances de survie jusqu’à ce que les services professionnels prennent le relais.

En raison de la diversité de notre pays et des conditions différentes qui règnent dans les communes et les villes, plusieurs solutions organisa-tionnelles devraient être envisagées. L’Alliance des samaritains n’est pas en mesure de mettre sur pied un tel système à l’échelle du pays. Elle ne dispose de loin pas des moyens financiers nécessaires pour concréti-ser la mise sur pied d’unités de premier recours. En outre, les sama-ritains ne disposent tout simplement pas de suffisamment de temps. Il ne faut pas perdre de vue que les secou-ristes sont des bénévoles qui pren-nent du temps sur leurs loisirs. C’est pourquoi, pour l’instant, nous pour-suivons nos efforts de diffusion de la connaissance des premières mesures pour sauvegarder la vie (BLS) et de la défibrillation automatique ex-terne auprès d’une frange la plus large possible de la population.

Formation et assurance qualitéGrâce à son potentiel de plus de mille cent sections, l’Alliance des sa-maritains peut cependant apporter un soutien important à un système de primo répondants.• Ses moniteurs de cours et moni-

teurs de section pourraient être sollicités pour le recrutement, la formation et les exercices régu-liers des primo répondants.

• Les samaritains pourraient s’en-gager comme membres d’unités de premier recours.

• Les sections de samaritains pour-raient se charger de l’entretien du matériel.

Aujourd’hui, certaines sections de samaritains ont déjà formé des équipes de primo répondants. Des échos qui nous parviennent de la part d’autres sections ou d’autres sources proches du terrain nous inci-tent à penser que les samaritains sont intéressés par une telle activité.

L’Alliance des samaritains est d’avis que la mise sur pied d’un ré-seau d’unités de premiers recours devrait être planifié à l’échelle natio-nale. Il conviendrait de réglementer la formation de niveau 2 et 3 et les entraînements des personnes enga-

gées. Il s’agirait aussi de définir l’équipement des intervenants, leur mobilité et le système d’alarme.

Dans le domaine de la formation continue, les samaritains pourraient par exemple apporter une contribu-tion importante. Les membres des mille cent sections de samaritains se réunissent une fois par mois pour des exercices. Des policiers ou des sapeurs-pompiers engagés comme primo répondants pourraient parti-ciper à ces exercices pour s’entraîner et mettre à jour leurs connaissances. Je suis convaincue que cela représen-terait un enrichissement pour toutes les parties.

La question demeure ouverte de savoir comment mettre sur pied des unités de premiers recours dans des régions reculées où il n’y a pas de sa-peurs-pompiers et où les secours professionnels sont stationnés à des kilomètres.

Quoi qu’il en soit, la collabora-tion efficace de tous les maillons de la chaîne de sauvetage demeure une condition sine qua non. C’est la rai-son pour laquelle l’Alliance des sa-maritains participe au groupe de travail consacré aux primo répon-dants lancé en 2009 par l’interasso-ciation de sauvetage. n

De nombreuses inscriptions sont déjà parve-nues au secrétariat central pour la journée d’impulsion du 1er mai et les ateliers express de la veille à Lausanne. Il reste toutefois encore quelques places pour ceux qui se décident en dernière minute. Une grande variété de thèmes sera proposée lors de ces manifestations. Les ateliers du vendredi soir - « De nouveaux membres au sein du comité, oui, mais comment ? »; « Prendre la parole en public » – seront en lien direct avec les préoccupa-tions des sections.Alain Rebetez, journaliste à la TSR, parlera lui aussi de rhétorique et Nathalie Perroud – au lieu de Pierre Kremer – montrera les opportu-nités offertes par les nouveaux médias.

Conseils pratiques pour la collecte 2010Bien entendu, les participants à la journée d’impulsion recevront des informations et des conseils pratiques concernant la collecte de la fin de l’été. En outre, le trophée samaritain 2009 sera remis à la section qui aura recruté les plus de nouveaux membres au cours de l’année écoulée.

Les bulletins d’inscription sont disponibles sous www.samaritains.ch.

Comme toujours, les partici-pants rentreront non seule-ment avec la tête bien pleine, mais également avec une brochette de cadeaux offerts dans un sac à dos original cette année.

Journée d’impulsion et ateliers express à Lausanne

Encore quelques places de libre

Page 20: 4 / 10 - Draeger

20

Sect

ions

et

asso

ciat

ions

nous, samaritains 4/10

Dans son rapport, le président Alain Pantet passe en revue les points posi-tifs et négatifs de l’année écoulée. La très faible participation des samari-tains à la journée de l’ASBJBJ du 26 septembre à Bienne en est d’ailleurs un des points négatifs.

Puis Joseph Zannato, président technique, relate les faits marquants de l’année écoulée en mentionnant particulièrement la mise sur pied,

Association des samaritains de Bienne, du Jura bernois et du Jura

Fusion de sections et augmentation des cotisations

Les délégués de l’Association des samaritains de Bienne, du Jura Bernois et du Jura (ASBJBJ) ont tenu leur assemblée le samedi 20 mars à Mont-Crosin en présence de Renato Lampert, vice-pré-sident de l’Alliance suisse des samaritains.

avec le service de la santé du canton du Jura, de la campagne de vaccina-tion contre le virus H1N1. Si le nombre de vaccinations effectuées a été inférieur à ce qui était attendu, l’organisation de base, quant à elle, va rester et sera réutilisée en cas de nécessité.

C’est au tour de la caissière, Mar-lène Fridez, de présenter les comptes 2009 qui bouclent par un excédent

de charges de Frs 1787.05. Ce déficit vient diminuer la fortune de l’asso-ciation.

La mandataire de la collecte, An-toinette Struchen, communique les chiffres de 2009. Les ventes ont quelque peu fléchi, tendance qui se retrouve sur le plan national.

Fusion en coursSur le plan des mutations, la fusion entre les sections de Tavannes et de Malleray et environs est évoquée. Les assemblées ont commencé et le processus suit son cours. La nou-velle section s’appellera : Tavannes, Malleray et environs.

Une autre section tient son assem-blée aujourd’hui même pour décider de son avenir. Il s’agit de celle de Pé-ry-Reuchenette. Nous espérons qu’elle pourra poursuivre ses activi-tés. Cependant, les informations à notre disposition tendent plutôt vers sa dissolution. Dommage !L’assemblée doit ensuite se pronon-cer sur un projet du comité permet-tant de résoudre le problème du défi-cit chronique de l’association. En conclusion, l’assemblée consent à augmenter les cotisations versées par les sections et les membres à l’as-sociation. Une régularisation des frais de formation des moniteurs est aussi acceptée, ce qui doit permettre à l’ASBJBJ de boucler ses comptes de manière beaucoup plus équilibrée.

Projets et honneursIl est en outre décidé qu’il n’y aura pas de journée samaritaine en 2010. En revanche, la section de Mont-faucon se chargera de l’organisation de celle de 2011 qui se déroulera le samedi 24 septembre.

Puis Renato Lampert procède à la cérémonie de remise de la médaille Henry Dunant pour 25 ans de socié-tariat à Mary-Lise Montini de la section de Delémont. La médaillée est vivement applaudie par l’assem-blée. Les autres bénéficiaires de la médaille sont absentes et celles-ci leur seront remises dans le cadre des activités de leur section. Il s’agit de Madeleine Beuchat de la section de Bassecourt et de Marie-Jeanne Fio-ritto de la section de Tramelan.�Alain�Pantet,�président

« Prévention et secourisme »

Un cours de la Croix-Rouge genevoise, en collaboration avec l’Association genevoise des sections de samaritains (AGSS).

Les jeudis 20, 27 mai, 3, 10 et 17 juin 2010 de 18 h 30 à 20 h 30.

« Un accident n’est pas toujours accidentel … » Ce cours souligne l’importance de la prévention des accidents (pour les enfants de 2 mois à 5 ans) et apporte les connaissances de base sur les premiers soins d’urgence dans les situations

courantes à domicile.

Montant de l’inscription : CHF 160.–

Il est fortement conseillé de suivre au préalable le cours « Prendre soin de mon enfant malade »

Le jeudi 6 mai 2010 de 18 h 30 à 21 h 30.Montant de l’inscription : CHF 50.–

Renseignements et inscriptions : Croix-Rouge genevoise, Formation et Santé, Route des Acacias 9, 1211 Genève 4, tél. : 022 304 04 04, fax : 022 300 31 83, [email protected], www.croixrougegenevoise.ch

Mary-Lise Montini, section de Delémont, a reçu la médaille des mains du vice-prési-dent de l’ASS, le tessinois Renato Lampert.

Page 21: 4 / 10 - Draeger

21

Sect

ions

et

asso

ciat

ions

nous, samaritains 4/10

C’est d’ailleurs par contumace que son successeur a été élu. Retenu à l’étranger pour des raisons profes-sionnelles, Michaël Feusier (voir son portrait dans nous, samaritains 11-12/2009) avait adressé une lettre à l’assemblée dans laquelle il se dé-clarait prêt à reprendre le flambeau pour une année.

Par ailleurs, Jessica Giubergia, Meyrin, a été nouvellement élue au Comité cantonal alors que Delphine Plantier Navarro et Claude Mariot ont déposé leur mandat lors de cette assemblée.

Ont été élus au titre de représen-tants des commissions Robert Bianchi et son suppléant Thierry Pache pour la CEF*, Benoît de Hal-ler et sa suppléante Véronique Car-deccia pour la CCSS*. Isabel Sarno ayant décidé de se retirer, Assunta Fiorentino et son suppléant Philippe Schumacher occuperont le siège ré-servé au représentant du groupe PICA*.

Quant aux instructeurs, Michaël Feusier a été réélu dans cette fonc-tion alors que Nicole Walthert et Thierry Pache y accèdent pour la première fois. De son côté, Carole Hutin se chargera de représenter l’AGSS lors de la prochaine Assem-blée des délégués.

Retour sur 2009Parmi les points forts qui ont émaillé l’année 2009, Christine Ruchat, se-crétaire générale, a relevé la vaste campagne de vaccination contre le virus H1N1 qui a mobilisé un grand nombre de samaritains pendant plus de sept cents heures avant la Noël. Si l’année dernière a vu une légère hausse des cours aux particuliers, ce sont avant les cours en entreprise qui se sont développés de manière réjouissante et de plus en plus de formations sont données en anglais.

Du côté des services sanitaires, la marche de Solferino à Genève a constitué un point fort de l’exercice en permettant une collaboration in-tercantonale et un rapprochement avec la Croix-Rouge comme l’a sou-ligné Benoît de Haller. Quant au groupe PICA, Isabel Sarno s’est féli-citée de l’arrivée d’une dizaine de

Association genevoise des sections de samaritains, AGSS

Cours en entreprise, véritable centre de profit de l’associationPour la dernière fois, Carole Hutin a présidé l’Assemblée des délégués des samaritains genevois le vendredi 26 mars. En raison de la limitation de mandat prévue par les statuts genevois, elle devait remettre sa charge ce soir-là.

nouveaux membres. Le groupe a aussi participé à l’exercice de grande envergure GVA09 à l’image des membres des GAS* vaudois (voir aussi article en page 25).

Jean-Pierre Richeux, mandataire pour le Don du sang, a rappelé que malgré l’engagement constant des samaritains, il manque toujours des poches de sang dans le canton.

Messages de l’ASS et honneursAnita Tenhagen, membre du Comité central, avait fait le voyage depuis Zurich pour apporter le salut de l’ASS. Ayant vécu longtemps à Ge-nève, elle était toute contente de re-venir sur les bords du Léman et éblouie par les locaux flambant neufs de la Maison de la sécurité à Lancy où se déroulait l’assemblée. Elle a comparé le mouvement des sa-maritains à une ruche bien organi-sée, dans laquelle chaque partie a besoin des autres pour fonctionner.

Convaincue que la démocratie asso-ciative comme elle est pratiquée au sein de l’ASS constitue la meilleure méthode de gouverner malgré ses in-convénients, elle a insisté sur la né-cessité pour chaque échelon de jouer le jeu avec loyauté.

Une Assemblée des délégués com-porte aussi sa part de réjouissances. Citons à ce titre la remise de la mé-daille Henry-Dunant à deux samari-taines méritantes : Pina Caruso, sec-tion de Genève-Ville et Madeleine Richard, section de Lancy.

Rendez-vous est pris pour le 25 mars 2011, c’est la section d’Onex-Confignon qui reçoit. � Chantal�Lienert

* CEF, Commission d’encadrement et de for-

mation

* CCSS, commission cantonale des services

sanitaires

* PICA, piquet catastrophe

* GAS, groupes d’appui samaritains (Vaud)

Pina Caruso (à g.) et Madeleine Richard, les médaillées du jour.

Page 22: 4 / 10 - Draeger

22

Sect

ions

et

asso

ciat

ions

nous, samaritains 4/10

Monika Dusong, présidente de l’ASS, a félicité les médaillés 2010 pour leur 114 ans d’activité au sein des samaritains. Elle a ensuite fait une comparaison du samaritain comme un arbre, non pas un joli arbre d’ornement, mais plutôt un arbre fruitier, qui prend le temps de faire venir à maturité ses fruits et qui les transmets à la population, mais cet arbre a aussi besoin de soins, ceci

Association cantonale vaudoise des samaritains

Assemblée des délégués 2010 de l’ACVS

Cette anée, c’est au Sentier, jolie commune de la Vallée de Joux, que s’est tenue l’assemblée de l’Asso-ciation cantonale vaudoise des samaritains (ACVS). Le matin, le comité cantonal a reçu les médaillés pour leur remettre officiellement leur insigne lors d’un repas précédant l’assemblée des délégués.

Les cinq médaillés Herny-Dunant du jour.

est le rôle des associations et de l’al-liance. La présidente a ensuite offi-ciellement remis la médaille Henry Dunant à cinq samaritains méri-tants ; soit Françoise Bezençon et Sylvie Cottens de la section de Baulmes, à Hélène Baptiste de la sec-tion de La Venoge, à Catherine Sut-ter de la section de Morges ainsi qu’à Patrice Christinet de la section de Chéserex.

Accueil chaleureuxJoëlle Vuilloud, présidente de la sec-tion de la Vallée de Joux, nous sou-haite la bienvenue dans sa région et nous informe que sa section fête, cette année, son 75ème anniversaire. Cet événement va se dérouler extra-muros en fin d’année. La parole est donnée ensuite à Jeannine Rainaud-Meylan, syndic du Chenit, qui nous souhaite une chaleureuse bienvenue

Extrait de l’alloction de Louis-Olivier Roulet, vice-président de l’ACVS, dé-partement de la formation, à l’occa-sion du départ d’Yves Rueher, for-mateur OC. Merci monsieur le président de me permettre de parler devant cette assemblée de Monsieur le samaritain. En effet, Mesdames et Messieurs, ce n’est pas sans une cer-taine émotion que je vais retracer en quelques phrases le parcours de Monsieur le samaritain. (...) Samari-tain dans les années 60, il tombe très vite dans la potion magique pour de-venir quelques années plus tard, at-teint par le virus de l’enseignement, moniteur. (...) Mais il ne s’arrête pas

en si bon chemin. Rattrapé par le feu sacré du secourisme, Monsieur le sa-maritain devient instructeur.Non content de former des moni-teurs, il se dit qu’après tout, non pour la gloire, mais avec sa volonté, sa générosité de transmettre son sa-voir aux autres et aussi grâce à son métier de formateur, il pourrait deve-nir instructeur-chef. (...)Sa section, à qui il est toujours resté fidèle, et le restera, ne compte plus les heures d’enseignements, d’exer-cices et de services effectués tout au long de sa brillante carrière.(...) Par sa gentillesse, cependant non dépourvue de fermeté, par ses com-

pétences et la qualité de son ensei-gnement, toutes les personnes qui on eu le privilège de le côtoyer et de le respecter n’ont qu’une pensée à son égard : il est un chef dans toute la splendeur de son expression.Au nom du président cantonal, des membres de son comité, des instruc-teurs, des cadres cantonaux et de tous les samaritains vaudois, j’ai l’honneur Monsieur le samaritain, de te remercier chaleureusement pour ton incomparable engagement pour la cause samaritaine et te souhaite, ainsi qu’à ceux qui te sont proches, nos meilleurs vœux de santé et de bonheur pour l’avenir.

Un grand monsieur prend sa retraite

Page 23: 4 / 10 - Draeger

dans sa commune. Jean-Daniel Du-ruz, président de l’ACVS, reprend la parole pour nous informer que les samaritains de de Lavaux et de Chexbres ont fusionné et que la nouvelle société se nomme section de Lavaux. Il nous annonce aussi la dissolution de la section de Baulmes.

Don du sangMassimo Benzoni, du service de transfusion sanguine (STS), adresse un grand merci aux sections pour leur aide au Don du sang ainsi qu’à la promotion pour trouver de nou-veaux donneurs. En trois ans, plus de cinq mille donneurs ont permis quelque trente-trois mille prélève-ments pour plus de quinze mille litres de sang récolté. Le STS atteint son quota de donneurs, mais la de-mande est à la hausse. Il va plan-cher sur de nouvelles approches pour promouvoir cette activité et augmeneter le nombre de donneurs, tout en sachant que c’est quand même le bouche à oreille qui fonc-tionne le mieux.

Bénéfice inattenduConcernant les comptes, Carola Pont-Sierro, membre de la commis-sion de gestion, nous fait la lecture de son dernier rapport, car elle prend sa retraite bien méritée. Elle nous annonce qu’un déficit était pré-vu au budget de 2009 et que c’est avec un bénéfice que l’ACVS termine l’exercice 2009.

Avant de clore l’assemblée, Jean-Daniel Duruz est heureux de pou-voir présenter une candidate vau-doise pour élection au Comité central. Il s’agit de Marie-Claire Roulet, présidente de la section de Lutry et samaritaine expérimentée.�� Thierry�Pellaton,�ACVS�–�Cpi�

23

Sect

ions

et

asso

ciat

ions

nous, samaritains 4/10

Yves Rueher (à gauche) et Louis-Olivier Roulet.

Journée annuelle des responsables GAS

Retour sur 2009 et apprentissage du commandementLes responsables des Groupes d’appui samaritains (GAS) vaudois se sont rencontrés le samedi 6 mars à Lutry/VD. Les GAS font parties des ressources disponibles dans la montée en puissance du dispositif sanitaire vaudois. Ils interviennent en complément d’autres ressources que sont l’ambulance, le SMUR ou le DPMA (Détachement poste médical avancé).

Plusieurs GAS, composés de samari-tains-secouristes, sont répartis dans le canton de Vaud. Leur gestion est confiée à l’Association cantonale vaudoise des samaritains (ACVS) et ils bénéficient d’un mandat de pres-tation de la Santé publique vaudoise.

Plusieurs buts étaient fixés pour la journée : bilan 2009, rétrospec-tives sur l’intervention de l’avenue de Provence à Lausanne et sur l’exercice catastrophe GVA09, ob-jectifs 2010, distribution du nou-veau matériel et formation au com-mandement.

Le responsable cantonal des GAS, Jean-Claude Schweizer, a pas-sé en revue les résultats obtenus en 2009 en matière de formation, de mise à jour du matériel, de suivi ad-ministratif (gestion du fichier trans-mis au 144). Ceux-ci peuvent être qualifiés de suffisants à bons.

Incendie mémorable Jean-Gabriel Clouet, responsable du Détachement poste médical avancé (DPMA), a relaté l’intervention de dix-huit jours à l’avenue de Pro-vence à Lausanne. Au départ, il s’agissait d’un feu de papiers »! Qui s’est transformé en véritable four-naise dans un souterrain grand comme 3/4 d’un ter-rain de football. Cet in-cendie a permis de mon-trer la disponibilité des samaritains et la parfaite complémentarité avec les professionnels de la santé. Le contrôle systématique de tous les intervenants, en particulier les pompiers porteurs d’appareil respi-ratoire, a probablement permis d’éviter des acci-dents.

Coordination lacunaireL’exercice GVA09 a per-mis de montrer les limites du système et d’impor-tantes lacunes dans la col-laboration entre les struc-

tures genevoises et vaudoises. Un manque de connaissance réciproque a conduit la structure sanitaire à des situations ubuesques. Au niveau sa-maritain, il faut relever l’important retard entre l’événement et l’alarme, voir l’absence d’alarme pour cer-tains groupes.

Après un repas servi par de sym-pathiques bénévoles (merci à Louis-Olivier, Marie-Claire et Nathalie), la formation de l’après-midi était consacrée au commandement. Don-ner des ordres, plus facile à dire qu’à faire !

L’art de commanderAprès une brève théorie, passage à la pratique sous la direction d’un chef de classe avisé. Une situation est donnée, une mission est reçue. À nous, participants, de la transformer en missions spécifiques pour nos troupes. Après une orientation (si-tuation générale, contexte), une in-tention (ce que je veux faire), des missions claires (qui fait quoi), des dispositions particulières (dangers, prochain rapport, ...) et les emplace-ments (où se trouve le chef, où se trouve la place de rassemblement, où se trouve le dépôt du matériel),

chacun réalise ce qui est attendu. Une dis-cussion avec le groupe permet à chacun de bien comprendre le principe de l’OIMDE et de l’appliquer cor-rectement. Au final de la journée, celui-ci sera exercé pour mettre en place un point de ras-semblement des vic-times (PRV). Le PRV qui dispose maintenant d’un magnifique « windflag » pour indi-quer son emplacement.� Stéphane�Birrer

L’oriflamme désignant le point de rassemblement des victimes (PRV).

Page 24: 4 / 10 - Draeger

Sur la route, une protection intégrale. un engagement du tcS.

“Deux pour tous les cas“:Le TCS vous propose une double protection

Depuis le 30 septembre 2009, le nombre de voitures de tourisme en Suisse a dépassé la barre des 4 millions. Nous n’en comptions que 2‘985’397 en 1990.

700’000 voyageurs font confiance au Livret ETI. L’assurance voyages du TCS est désormais leader en Suisse.

Le transport d’un malade de la Thaïlande vers la Suisse peut coûter jusqu’à 200’000 francs. Pour les titulaires du Livret ETI, il est gratuit.

L’année dernière, le TCS a organisé en moyenne 16 cours par jour dans ses centres consacrés à la sécurité routière et à la conduite. 70’000 partici-pants y ont été formés.

Le saviez-vous?

Partir sur la route implique toujours des risques. Et un simple accident peut très vite se transformer en litige juridique onéreux et harassant. Le TCS regroupe deux protections en une solution optimale.

ABS, ESP, vision nocturne, ra-dars anticollisions et tenue de route: les nombreux systèmes d’assistance innovants des fa-

bricants de véhicules facilitent de plus en plus la conduite. Mais que se passe-t-il en cas d’accident? Qui va vous venir en

aide pour que vous puissiez vite reprendre votre route et veiller à ce que les dégâts soient réparés efficacement dans les plus brefs

● Des prestations complètes garantissant votre défense jusqu’à CHF 250’000.–.

● Un soutien juridique proche de chez vous avec nos 7 services juridiques régionaux.

● Un contrat annuel sans engagement à long terme

● Un réseau de 300 avocats.

En savoir plus: www.protection.tcs.ch

Une protection juridique n’est pas seulement judicieu-se lors de vos déplacements. Elle est aussi très utile en cas d’accident de la circulation, d’infraction au code de la route, d’achat, de vente, de location ou de leasing, ainsi que pour tout problème avec votre garagiste.

Assista TCS: une protection juridique sur mesure

Vous souhaitez vendre ou acheter un véhicule d’occasion? Vous ne savez pas si une répa-ration en vaut la peine? Ou si vous feriez mieux d’acheter une voiture neuve? Beaucoup répondront à toutes vos questi-ons. Mais seul le TCS dispose des experts compétents.

Grâce aux tests effectués par le TCS, à l’analyse des résultats et aux conseils fournis sur me-sure par nos experts indépen-dants, vous disposez toujours d’une base de décision fiable, qui vous permet d’éviter tracas et dépenses inutiles.

Dans nos 18 Centres tech-niques, les experts du TCS assurent les tests et contrôles suivants: test occasion, test pré-expertise et expertise effec-tive, contrôle avant le départ en vacances, test de la puissance du moteur, contrôle des gaz d’échappement, et beaucoup d’autres tests en fonction des besoins de chacun.

Acheter un véhicule d’occasion est une question de confiance: fiez-vous à nos experts!

Des experts indépendants vous permettent de prendre votre décision sur des bases fiables.

Une protection intégrale grâce aux compétences réunies.

Lorsque vous contractez une as-surance véhicule Auto TCS, vous êtes doublement récompensé: d’une part vous recevez un bon de 100 francs pour un stage de sécurité routière TCS. D’autre part, la prime est réduite de deux degrés de bonus (jusqu’au bonus maximum) pour chaque formation d’une journée. Plus de sécurité à moindre coût: une ex-clusivité TCS.www.protection.tcs.ch

Que vous prévoyiez un week-end en famille ou des vacan-ces aventureuses dans un pays lointain, avec le Livret ETI dans vos bagages, vous êtes parfaite-ment assuré contre tout risque, avant et pendant votre voyage. Et cela durant une année. En Suisse, au Liechtenstein et en Europe, à partir de CHF 75.– et dans le monde à partir de CHF 145.–. Résister à l’envie de partir devient vraiment difficile! www.eti.tcs.ch

Un bon de 100 francs pour plus de sécurité

Adelboden ou Unawatuna

délais? Le tout en ménageant vos nerfs!

Le plus simple est de vous en remettre à une équipe de spécia-listes aguerris, qui vous offre une protection intégrale: l’assistance protection juridique de circulation Assista TCS et l’assurance véhi-cule Auto TCS.

Auto TCS, l’assurance véhicu-le simple et équitable du plus grand Club de mobilité suis-se, vous propose une protec-tion sur mesure et garantit un règlement de sinistre rapide et efficace.

Assista TCS veille à ce que vous obteniez justice lorsque vous êtes dans votre droit. Vous êtes pro-tégé en tant que conducteur de voiture, mais aussi si vous êtes cycliste, usager des transports en commun, piéton, ou cavalier.

Le site www.protection.tcs.ch, vous démontre comment nos spécialistes vous protègent in-tégralement en cas de besoin. Vous verrez aussi qu’une condu-ite responsable et sans accroc est récompensée par des réductions attractives.

L’adhésion au TCS devient vite rentable, car les membres du Club ont jusqu’à 50% de ra-bais sur ces tests : CHF 120.–

seulement pour un test occa-sion complet de 90 minutes. Informations complémentaires sur www.experts.tcs.ch

PUBLIREPORTAGE

TCS_Samariter_f.indd 1 1.4.2010 18:02:05 Uhr

Page 25: 4 / 10 - Draeger

25

Sect

ions

et

asso

ciat

ions

nous, samaritains 4/10

Les Instructeurs romands organisent conjointement un

ÉLÉMENT DE PRÉPARATION TECHNIQUE

Public : toutes les personnes désirant suivre la for-mation d’assistant, (module 4), de moniteur de

cours et, ou de section ASS, (module 2 et, ou 3).

Cet élément est un pré-requis obligatoire.

Nombre de participants : maximum 18 personnes

Lieu : Centre de formation et de prévention ECA av. du Grey 113 1018 Lausanne

Date : le samedi, 26 juin 2010

Horaire : 9 h – 17 h

Prix : CHF : 280.00 (repas compris)

Inscription par :

Courriel : [email protected]

Courrier : Association cantonale vaudoise des sama-ritains, Case postale 152, 1018 Lausanne 18

Délai : 8 juin 2010

Les instructeurs romands

Coupon d’inscription pour l’élément de prépara-tion technique

Nom :

Prénom :

Adresse :

Section :

Association :

Date de naissance :

Téléphone :

Date :

Signature :

Sur la route, une protection intégrale. un engagement du tcS.

“Deux pour tous les cas“:Le TCS vous propose une double protection

Depuis le 30 septembre 2009, le nombre de voitures de tourisme en Suisse a dépassé la barre des 4 millions. Nous n’en comptions que 2‘985’397 en 1990.

700’000 voyageurs font confiance au Livret ETI. L’assurance voyages du TCS est désormais leader en Suisse.

Le transport d’un malade de la Thaïlande vers la Suisse peut coûter jusqu’à 200’000 francs. Pour les titulaires du Livret ETI, il est gratuit.

L’année dernière, le TCS a organisé en moyenne 16 cours par jour dans ses centres consacrés à la sécurité routière et à la conduite. 70’000 partici-pants y ont été formés.

Le saviez-vous?

Partir sur la route implique toujours des risques. Et un simple accident peut très vite se transformer en litige juridique onéreux et harassant. Le TCS regroupe deux protections en une solution optimale.

ABS, ESP, vision nocturne, ra-dars anticollisions et tenue de route: les nombreux systèmes d’assistance innovants des fa-

bricants de véhicules facilitent de plus en plus la conduite. Mais que se passe-t-il en cas d’accident? Qui va vous venir en

aide pour que vous puissiez vite reprendre votre route et veiller à ce que les dégâts soient réparés efficacement dans les plus brefs

● Des prestations complètes garantissant votre défense jusqu’à CHF 250’000.–.

● Un soutien juridique proche de chez vous avec nos 7 services juridiques régionaux.

● Un contrat annuel sans engagement à long terme

● Un réseau de 300 avocats.

En savoir plus: www.protection.tcs.ch

Une protection juridique n’est pas seulement judicieu-se lors de vos déplacements. Elle est aussi très utile en cas d’accident de la circulation, d’infraction au code de la route, d’achat, de vente, de location ou de leasing, ainsi que pour tout problème avec votre garagiste.

Assista TCS: une protection juridique sur mesure

Vous souhaitez vendre ou acheter un véhicule d’occasion? Vous ne savez pas si une répa-ration en vaut la peine? Ou si vous feriez mieux d’acheter une voiture neuve? Beaucoup répondront à toutes vos questi-ons. Mais seul le TCS dispose des experts compétents.

Grâce aux tests effectués par le TCS, à l’analyse des résultats et aux conseils fournis sur me-sure par nos experts indépen-dants, vous disposez toujours d’une base de décision fiable, qui vous permet d’éviter tracas et dépenses inutiles.

Dans nos 18 Centres tech-niques, les experts du TCS assurent les tests et contrôles suivants: test occasion, test pré-expertise et expertise effec-tive, contrôle avant le départ en vacances, test de la puissance du moteur, contrôle des gaz d’échappement, et beaucoup d’autres tests en fonction des besoins de chacun.

Acheter un véhicule d’occasion est une question de confiance: fiez-vous à nos experts!

Des experts indépendants vous permettent de prendre votre décision sur des bases fiables.

Une protection intégrale grâce aux compétences réunies.

Lorsque vous contractez une as-surance véhicule Auto TCS, vous êtes doublement récompensé: d’une part vous recevez un bon de 100 francs pour un stage de sécurité routière TCS. D’autre part, la prime est réduite de deux degrés de bonus (jusqu’au bonus maximum) pour chaque formation d’une journée. Plus de sécurité à moindre coût: une ex-clusivité TCS.www.protection.tcs.ch

Que vous prévoyiez un week-end en famille ou des vacan-ces aventureuses dans un pays lointain, avec le Livret ETI dans vos bagages, vous êtes parfaite-ment assuré contre tout risque, avant et pendant votre voyage. Et cela durant une année. En Suisse, au Liechtenstein et en Europe, à partir de CHF 75.– et dans le monde à partir de CHF 145.–. Résister à l’envie de partir devient vraiment difficile! www.eti.tcs.ch

Un bon de 100 francs pour plus de sécurité

Adelboden ou Unawatuna

délais? Le tout en ménageant vos nerfs!

Le plus simple est de vous en remettre à une équipe de spécia-listes aguerris, qui vous offre une protection intégrale: l’assistance protection juridique de circulation Assista TCS et l’assurance véhi-cule Auto TCS.

Auto TCS, l’assurance véhicu-le simple et équitable du plus grand Club de mobilité suis-se, vous propose une protec-tion sur mesure et garantit un règlement de sinistre rapide et efficace.

Assista TCS veille à ce que vous obteniez justice lorsque vous êtes dans votre droit. Vous êtes pro-tégé en tant que conducteur de voiture, mais aussi si vous êtes cycliste, usager des transports en commun, piéton, ou cavalier.

Le site www.protection.tcs.ch, vous démontre comment nos spécialistes vous protègent in-tégralement en cas de besoin. Vous verrez aussi qu’une condu-ite responsable et sans accroc est récompensée par des réductions attractives.

L’adhésion au TCS devient vite rentable, car les membres du Club ont jusqu’à 50% de ra-bais sur ces tests : CHF 120.–

seulement pour un test occa-sion complet de 90 minutes. Informations complémentaires sur www.experts.tcs.ch

PUBLIREPORTAGE

TCS_Samariter_f.indd 1 1.4.2010 18:02:05 Uhr

L’Association cantonale vaudoise des samaritains organise une

Réunion d’orientation

pour les personnes intéressées aux fonc-tions de moniteur de cours et, ou moni-

teur de section ainsi qu’à la fonction d’assistant-moniteur.

Lieu : Secrétariat ACVS Plaines du Loup 20, 1018 Lausanne

Date : Le jeudi 6 mai 2010 à 19 h 30

Inscription : Au moyen du bulletin d’inscription ci-dessous jusqu’au 25 avril 2010 à : Association cantonale vaudoise des samaritains, CP 152, 1018 Lausanne 18

Pour les membres ACVS, inscription également possible sous acvs.ch

Bulletin d’inscription à la réunion d’orientation du 6 mai 2010 :

Nom :

Prénom :

Adresse :

NP, Localité :

E-Mail :

Date de naissance :

Tél. :

Section :

Association :

Page 26: 4 / 10 - Draeger

nous, samaritains 4/2010

ÉditriceAlliance suissedes samaritains ASSMartin-Disteli-Strasse 27Case postale4601 OltenTéléphone 062 286 02 00Téléfax 062 286 02 02www.samaritains.ch

Secrétaire général : Kurt Sutter

Abonnements,changements d’adressepar écrit, à l’adresse ci-dessus

Prix de l’abonnementAbonnement individuel pour non-membres Fr. 33.– par an

10 numéros par anTirage : 5000 exemplaires

RédactionOlten : Eugen Kiener, Dominik SennSecrétariat : Karin SchmidSuisse italienne : Mara MaestraniSuisse romande : Chantal Lienert1, rue des PhotographesCase postale 6389, 1211 Genève 6

Téléphone 022 736 55 26Téléfax 022 736 55 [email protected]

Régie d’annoncesKretz AG, Verlag und AnnoncenSeestrasse 86, 8712 StäfaTéléphone 044 928 56 11Téléfax 044 928 56 [email protected]

Mise en page, impression et expéditionAVD Goldach, 9403 Goldach

Impressum

Age

nda

26

Tavannes, Malleray et environs, ➤ 6 mai, problèmes urinaires chez l’homme par le Dr Glardon ; 3 juin, O.R.A., cas concrets

Tramelan, ➤ 28 avril, exercice ; 26 mai, exercice

Fribourg

Belfaux, ➤ 3 mai, 20 h, questionnaire sur état de choc, bodycheck, fiche de soins ; 14 mai, 20 h, loto au centre paroissial de Belfaux ; 7 juin, 19 h 30, exercice extérieur

Broc, ➤ 3 mai, 20 h, local, théorie accidents de plongée et relevage des blessés ; 7 juin, 19 h 30 h, local, préparation exercice du cinquantième

Châtel-St-Denis, ➤ 17 mai, 20 h, salle du Vicariat, les différentes drogues ; 7 juin, 20 h, salle du Vicariat, exercice d’intervention

Domdidier, ➤ 3 mai, 20 h, tension ; 8 juin, 19 h 15, intersections Broye, cabane des Rochettes à Cugy

Ependes, ➤ 17 mai, 20 h, situations com-plexes

Fribourg, ➤ 3 mai, 19 h 30, local, lésion de l’appareil locomoteur ; 7 juin, 19 h 30, local, exercice avec Villars-sur-Glâne et Belfaux à Fribourg

Marly et environs, ➤ 5 mai, cas concrets, ateliers

Neyruz et environs, ➤ 5 mai, 20 h, exercice au local

Treyvaud, ➤ 29 avril, 20 h 15, travail dans les postes ; 27 mai, 20 h 15, situations complexes

Villars-sur-Glâne, ➤ 10 mai, 20 h, exté-rieur, exercice « chez le vitrier » ; 7 juin, 20 h, Fribourg, exercice « VSG - Belfaux - Fribourg »

Genève

Genève-ville, ➤ 27 avril, hémodynamique, préparation d’une perfusion ; 26 mai, l’oxygénothérapie

Grand-Saconnex, ➤ 29 avril, 20 h, CVHS, médicaments et abus ; 18 mai, conférence sur la surdité ; 5 juin, 9 h, Bellevue, Port Gitana ou Campagne du Château, exercice avec sauvetage du lac ou exercice pique-nique, cas concrets + grillades

Trois-Chêne, ➤ 5 mai, FACE, exercice multi-cas ; 1er juin, avec son entonnoir, prise en charge de cas psychiatriques

Vernier, ➤ 5 mai, 20 h, cas concret « con-cert » ; 1er juin, 20 h, lésions dues à la chaleur

Bienne/Jura bernois/Jura

Bassecourt, ➤ 28 avril, 20 h, local, exerci-ce ; 26 mai, 20 h, local, exercice

Clos du Doubs, ➤ 18 mai, exercice ; 11 juin, exercice

Courfaivre-Courtételle, ➤ 3 mai, 20 h,local de Courfaivre, exercice ; 9 juin, 20 h, local de Courtételle, exercice

Le Noirmont, ➤ 27 avril, exercice (cours sauveteur 19 h 30) ; 31 mai, 20 h, aula, exerciceMontfaucon et environs, 5 mai, 19 h 45, urgence dans le sport ; 2 juin, 19 h 30, exer-cice à l’extérieur

Moutiers et environs, ➤ 21 et 22 avril, 19 h, nouveau cours de réanimation cardio-pul-monaire BLS-AED ; 2 mai, 19 h, organisation d’un poste sanitaire, bus et pharmacies + conf. ; 9 juin, 19 h, un patient accidenté, que faire ?

Porrentruy, ➤ 23 avril, 20 h, exercice ;28 mai, 20 h, exercice Saint-Imier, 12 mai, 20 h, local, exerci-ce mensuel ; 9 juin, 20 h, local, exercice mensuel

Versoix, ➤ 4 mai, relève avec ambulanciers ; 1er juin, oxygène

Neuchâtel

Colombier-Bevaix, ➤ 22 avril, 20, local, exercice ; 6 mai, 20, local, exercice ; 3 juin, 20, local, exercice ; 11 juin, exercice avec les sapeurs-pompiers

La Chaux-de-Fonds, ➤ 29 avril, 19 h 45, exercice ; 26 mai, 19 h 45, exercice

Le Locle, ➤ 22 avril, 19 h 30, local, exerci-ce ; 20 mai, 19 h 30, local, exercice

St-Blaise, La Tène, Hauterive, ➤ 5 mai, 20 h, local, exercice ; 2 juin, 20 h, local, exercice

Valais

Collombey-Muraz, ➤ 10 mai, intersec-tions à Vouvry ; 12 juin, journée cantonale Collombey-Muraz, Monthey

Martigny, ➤ 8 juin, cours avec les ambulan-ciers ; 11 juin, cours intersections à Martigny

Massongex, ➤ 6 mai, 20 h, cas concrets et bandages ; 10 juin, 20 h, exercice à Massongex

Monthey, ➤ 30 avril, 20 h, local, traumatis-me, lésions et transports ; 30 avril, nouveau cours de samaritain (1/4) ; en mai, exercice intersections avec Choëx ; 2 juin, journée cantonale, organisation avec Collombey-Muraz

Sierre et environs, ➤ 11 mai, 19 h 30, Chermignon, personne alitée ; 12 juin, 13 h, Collombey, journée cantonale

Sion Deux Collines, ➤ 5 mai, 19 h, les Îles à Sion, exercice intersections extérieur avec Nendaz, lésions thermiques lors d’une jour-née sportive ; 2 juin, 18 h 30, les Îles à Sion, exercice mensuel extérieur, jeux de piste - quiz général ; 12 juin, Journée cantonale

Vernayaz, ➤ 11 mai, intersection et Help ; 8 juin, extérieurs ; 12 juin, journée cantonale à Monthey-Collombey-Muraz

Vaud

Avenches, ➤ 28 avril, BLS-AED3 ; 26 mai, EDPSD

Blonay - St-Légier, ➤ 3 mai, 20 h, local GUPB à Blonay, à vous de chercher ; 29 mai, 40 ans de la section, à l’ancien stand à Blonay ; 22 juin, surprise au bord du lac avec les samaritains de La Tour-de-Peilz

Chavornay, ➤ 8 et 29 mai, 10 h, exercice pompier ; 12 mai, exercice ; 9 juin, exercice

Prochaine clôture rédactionnelle :

mercredi 12 mai, 9 heures

Prochaines parutions de

« nous, samaritains » :

05/10, le mercredi 26 mai

06-07/10, le mercredi 30 juin

Rédaction :

Chantal Lienert

1, rue des Photographes

Case postale 6389

1211 Genève 6

Téléphone 022 736 55 26

Fax 022 736 55 01

[email protected]

nous, samaritains 4/ 10

Page 27: 4 / 10 - Draeger

Age

nda

27

Chernex, ➤ 21 avril, 20 h, Vevey, « Com-mandements et déplacements » ; 3 mai, 20 h, Blonay, « A vous de chercher », exercice avec La Tour de Peilz ; 19 mai, 19 h 30, Vevey, « Installation et organisation d’un poste sanitaire » ; 29 mai, anniversaire de la section de Blonay ; 10 juin, 19 h 30, Cher-nex, exercice avec le Dr Cougn

Cheseaux et environs, ➤ 3 mai, 20 h, local, exercice ; 7 juin, 20 h, local, exercice ; 21 juin, exercice intersections à Echallens

Chéserex, ➤ 5 mai, 20 h, local, JO des trau-ma ; 2 juin, 20 h, local, gonflée l’attelle

Cœur de la Côte, Aubonne, Gimel, ➤ 25 avril, Assemblée cantonale des gymnastes vétérans vaudois, poste sanitaire ; 11 mai, 20 h, exercice mensuel à Aubonne ; 13, 14 et 15 mai, « Longirock », festival à Longirod, poste sanitaire ; 15 juin, 19 h, exercice intersections

Echallens et environs, ➤ 26 avril, 20 h, local, exercice ; 10 mai, 20 h, local, exercice ; 7 juin, 20 h, local, exercice

Ecublens, ➤ 29 avril, 20 h, exercice 3 à Prilly ; 17 mai, 20 h, exercice 4 avec Morges à Ecublens, accident de la circulation

Faoug, ➤ 27 avril, 20 h, local, BLS-AED3 n.f. (abrév.) ; 25 mai, 20 h, local, EDPSD n.m. (abrév.)

La Tour-de-Peilz, ➤ 3 mai, la Tour monte à Blonay

Lausanne-Mixte, ➤ 22 avril, 20 h, 20 km de Lausanne ; 26 mai, 20 h, terrain

Leysin, ➤ 5 - 12 mai, poste sanitaire « la Suisse bouge » ; 17 mai, 19 h 30, local, exer-cice ; 29 mai, sortie de la section ; 14 juin, 19 h 30, local, préparation Nuit des Fées

Lutry, ➤ 4 mai, exercice ; 13 mai, service sanitaire, tournoi des juniors du FC Lutry ; 1er juin, exercice ; 5 juin, service sanitaire, course Dingler à Savigny

Mézières et environs, ➤ 5 mai, 20 h, exer-cice, PC Carrouge ; 2 juin, 19 h 30, exercice intersections, PC Carrouge

Morges, ➤ 3 mai, visite de Medtronic ;26 mai, 20 h, local, massages

Moudon et environs, ➤ 12 mai, 20 h, local, exercice ; 9 juin, 20 h, local, exercice

Nyon, ➤ 5 mai, rendez-vous 19 h 45, local, 20 h, exercice ; 1er juin, rendez-vous 19 h 45, local, 20 h, exercice

Ollon, ➤ 10 mai, exercice à Ollon, parcours en plein air ; 29 mai, Bex, centenaire de la section, démonstration 10 h à 16 h, place Centrale ; 7 juin, 19 h 30 à 21 h, Gryon, exercice avec les sapeurs-pompiers ; 14 juin, exercice à Ollon, la psycho kinésiologie, qu’est-ce que c’est ?

Prilly, ➤ 29 avril, 20 h, local, exercicePully, 2 mai, 20 h 15, exercice, BLS-leçon 2 ; 1er juin, 20 h 15, exercice, travail poste sanitaire

Sainte-Croix, ➤ 5 mai, 20 h, local, exercice ; 2 juin, 20 h, local, exercice

Vallée de Joux, ➤ 17 mai, 20 h, local, exercice

Vevey, ➤ 21 avril, 20 h, commandements et déplacements ; 19 mai, 19 h 30, installation et organisation d’un poste sanitaire

Jeunesse samaritaine et groupes Help

Le Locle, ➤ 8 mai, 9 h 30, selon convoca-tion ; 6 juin, 9 h 30, selon convocation

Neyruz et environs, ➤ 8 mai, 9 h, exercice au local

Cours BLS-AED (CPR et défibrillation)

Domdidier, ➤ 29 mai, de 8 h à 11 h et 31 mai, de 19 h à 22 h

Ecublens, ➤ 21 avril, 19 h, local, module O2 formation ; 5 mai, 19 h, local, passerelle 2 BLS-AED (certif. CPR seul) ; 19 mai, 19 h, local, formation 1.1 BLS-AED ; 26 mai, 19 h, local, formation 1.2 BLS-AED

Lutry, ➤ 26 avril, cours pour SDIS Lutry-Paudex

Martigny, ➤ 1er et 2 juin

Moutiers et environs, ➤ 21 et 22 avril, 19 h, nouveau cours de réanimation cardio-pulmonaire BLS-AED

Neuchâtel-Ville, ➤ 23 et 30 avril, 19 h à 22 h

Versoix, ➤ 27 et 29 avril, de 19 h à 22 h

Cours samaritain

Neuchâtel-Ville, ➤ 10, 14, 21, 25 et 28 mai, 19 h à 22 h

Vevey, ➤ 4, 6, 11, 18, 20, 25 et 27 mai

Cours UPE

Intyamon, ➤ 5, 7, 12 et 14 mai, 20 h à 22 h, local des samaritains, Home de l’Intyamon, Villars-sous-Mont

La Chaux-de-Fonds, ➤ 21, 22, 26 et 27 avril, Jacob-Brandt 78, La Chaux-de-Fonds, inscriptions chez Mme A.-M. Stampfli, 032 968 92 79

Neyruz et environs, ➤ 3, 6, 10 et 17 mai, 20 h à 22 h, complexe communal, inscriptions chez Marie-Françoise Boschung 079 636 49 54

Trois-Chêne, ➤ 5 juin, 9 h à 16 h

Cours Urgences dans le sport

Lutry, ➤ 26 et 28 avril

Tramelan, ➤ 1er, 3 et 8 juin

Don du sang

Attalens, ➤ 10 juin, 19 h à 21 h, nouvelle salle paroissiale

Avenches, ➤ 27 mai

Blonay - St-Légier, ➤ 21 juin, Bahyse

Broc village, ➤ 14 juin, 17 h à 19 h, centre paroissial

Bulle, ➤ 16 juin, 14 h à 20 h 30, Espace Gruyère, rue de Vevey

Chavornay, ➤ 23 juin

Cheseaux et environs, ➤ 1er juin, 16 h à 19 h, salle de rythmique, collège Derrière-la-Ville à Cheseaux sur Lausanne

Cœur de la Côte, Aubonne, Gimel, ➤ 9 juin, 15 h à 19 h 30

Courfaivre-Courtételle, ➤ 17 mai, 17 h à 19 h 30, à la Salle de spectacle de Courtételle

Domdidier, ➤ 27 mai, 18 h à 20 h 30, halle de gymnastique buvette

Echallens, ➤ 4 mai

Ecublens, ➤ 22 avril, 14 h 30 à 19 h

Estavayer-le-Lac, ➤ 9 juin, 17 h à 20 h, Hôpital intercantonal

Farvagny, ➤ 5 mai, 18 h à 21 h, salle communale

Grand-Saconnex, ➤ 28 juin, 11 h à 15 h (10 h à 16 h), entreprise Dupont de Nemours

Mézières, ➤ 11 mai, 16 h à 20 h, grande salle

Montfaucon, ➤ 22 avril

Morges, ➤ 27 et 28 avril, 13 h à 19 h, foyers de Beausobre

Môtier, FR, ➤ 30 juin, 19 h à 21 h, maison de paroisse

Moudon, ➤ 5 mai, 16 h à 20 h, Auberge de la Douane à Moudon

Murist, ➤ 11 mai, 19 h à 21 h, hôtel de la Molière

Riaz, ➤ 22 juin, 17 h à 20 h 30, école primaire

Romont, FR, ➤ 27 avril, 16 h 30 à 20 h 30, Maison St-Charles

Rue, ➤ 24 juin, 18 h 30 à 20 h 30, Salle des Remparts

Saint-Imier, ➤ 8 juin, 16 h à 19 h 30, salle de spectacles

Tramelan, ➤ 20 mai

Treyvaux, ➤ 20 mai, 18 h 30 à 20 h 30, grande salle de l’école

Vallée de Joux, ➤ 31 mai, 15 h à 19 h, Maison de paroisse, le Sentier

Vernier, ➤ 2 juin, 15 h à 20 h 30, Vernier-place ; 24 juin, 7 h 15 à 12 h 30, Givaudan

Versoix, ➤ 9 juin

Vevey, ➤ 15, 16 et 17 juin, 13 h à 19 h, cen-tre paroissial de Ste-Claire, 1, rue Ste-Claire

nous, samaritains 4/ 10

Lausanne-Mixte

Rendez-vous le jeudi 22 avril à 20 h au stade Pierre de Coubertin. Exercice sur les 20 km de Lau-sanne.La commission technique se réjouit de vous voir nombreux à cette occasion.