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La mémoire du temps La mémoire du temps Les cahiers de l’atelier «Mémoire et langage»

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Fetes et traditions

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La mémoire du tempsLa mémoire du tempsLes cahiers de l’atelier

«Mémoire et langage»

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Introduction..........................................................................................1 L’épiphanie.............................................................................................2

aDevinettes

La chandeleur........................................................................................3-7

aOrigineaNos témoignagesaHistoire : «Les crêpes» de Claude MercieraDictons

La Saint-Valentin..................................................................................8-11

aOriginesaNos témoignages

Mardi Gras..............................................................................................12-15

aDictonaRecette de cuisine

La fête de Pâques, en Vendée................................................................16

Depuis la rentrée de septembre 2008, nous avons formé un groupe de 9 résidants. Nous nous réunissons tous les jeudis après-midi pour se rappeler de nos souvenirs et discuter autour de thèmes variés.

Après «L’école d’autrefois» et «le chocolat», nous sommes heureux de vous présenter le troisième numéro de «La Mémoire du temps» intitulé : «Les fêtes et traditions».Ce cahier retrace les différentes fêtes et traditions que nous avons célébré et qui continuent de rythmer notre vie.

Sommaire

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Introduction..........................................................................................1 L’épiphanie.............................................................................................2

aDevinettes

La chandeleur........................................................................................3-7

aOrigineaNos témoignagesaHistoire : «Les crêpes» de Claude MercieraDictons

La Saint-Valentin..................................................................................8-11

aOriginesaNos témoignages

Mardi Gras..............................................................................................12-15

aDictonaRecette de cuisine

La fête de Pâques, en Vendée................................................................16

Les grands moments de la vie étaient autrefois ponctués par les fêtes religieuses et les fêtes païennes.

Elles tenaient une place importante au sein de la famille et étaient l’occasion de grands moments de bonheur et de partage.

Aujourd’hui encore , nous n’avons pas oublié les fêtes familiales et les traditions.

On s’est alors retrouvé pour fêter :

- l’épiphanie- la chandeleur- la Saint-Valentin- mardi gras - et Pâques.

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L’épiphanie

Jeudi 8 janvier 2009, tous très gourmands, nous nous attendions à savourer une part de la galette des rois.

Mais avant le réconfort il a fallu faire des efforts.

A votre tour à présent de répondre aux questions qui nous ont été posées.

1 - Comment s’appelle les trois rois mages ?

2 - Quels cadeaux ont-ils présenté à l’enfant Jésus ?

3 - Qu’est-ce-que la Myrrhe ?

Réponses

Réponse 1 : Melchior- Gaspard- Baltazar

Réponse 2 : Le plus âgé, Melchior, offre de l’or.Gaspard, le plus jeune donne l’encens.Baltazar fit l’offrande de la myrrhe.

Réponse 3 : La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d’Arabie « le balsamier ».

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La chandeleur

Origine

La chandeleur, fête chrétienne, trouve son origine dans la fête des relevailles, 40 jours après la naissance de l’en-fant Jésus.Durant des siècles, la Chandeleur était symbolisée par les chandelles et les crêpes. Aujourd’hui, il reste surtout les crêpes.

On a écouté attentivement l’origine de la fête de la chandeleur, on a raconté ce que l’on faisait pendant cette journée du 2 février dans nos familles et on a écouté l’histoire des «Crêpes» écrite par Claude MERCIER, que vous pourrez lire dans notre cahier.

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«Je me régalais avec les crêpes cuites dans une poêle à long manche que maman mettait sur les braises de la cheminée».

Jeanne

Nos témoignages

«Chez moi, ma mère pliait la crêpe autour d’une pièce d’or et elle la

plaçait sur le haut de l’armoire. On était assuré d’être riche toute l’année».

Gisèle

«Il fallait tenir une pièce d’or dans la main gauche et de la main droite, on faisait sauter la première crêpe. Si la crêpe retombait correctement retournée dans la poêle, on était riche toute l’an-née».

Raymond

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Histoire :

«Les crêpes» de Claude Mercier

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En ce début de Février 1936, la fine équipe de copains de la Bernuzière avait décidé de fêter la Chandeleur et de faire des crêpes. Il avait été convenu que ça se passerait chez Tiophile, sa femme Alexina étant réputée pour les faire bonne. Vers six heures du soir, il commençait à faire nuit, toute la troupe arriva au magasin de vélos, les poches bourrées de bouteilles de cidre et d'oberlin. Il y avait Fernand, le bistro, Alfred, Alphonse et Nono et leurs femmes, on attendait Julien, le poissonnier. Après le premier verre de bienvenue, Alexina prit le commandement des opérations : - Alors, chacun va faire sa crêpe et pis la faire sauter ! Et pour donner l'exemple, elle versa une louchée de pâte dans sa poêle, attendit trente secondes et hop ! fit faire un magnifique saut périlleux à la crêpe. Rires et acclamations fusèrent. On trinqua au succès. - Allez, à toi, Tiophile ! Tiophile ajusta ses lunettes, posa sa pâte et envoya la rondelle jaune en l'air. La crêpe monta, se retourna, redescendit en vrille et rata de peu la poêle que Tiophile tortillait. Un gros « M… ! » lui sortit de la bouche et il en fut quitte pour offrir la troisième tournée. Nono se présenta devant le gaz. La queue de la poêle bien en main, il lui imprima un vif mouvement de bas en haut. La crêpe décolla comme une fusée et atterrit… sur la corniche de l'armoire. « Nono, ta tournée ! » hurla la foule qui engloutit la bouteille de cidre apportée par Nono. L'ambiance était au beau fixe quand Alphonse lança : - Bé, o faut les flamber ces crêpes. T'as pas du cognac, Tiophile ? Tiophile alla racasser quelques bouteilles dans un fond de placard et en tira une bouteille de cognac. Alphonse se mit tout de suite à l'ouvrage : - Tiens, te mets une bonne louche dans la poêle, t'attends qu'o prenne ! Là, maintenant i verse le cognac dessus !

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Dic

ton

s

«Le jour de la chandeleur, l’ours rit ou pleure».

«Le soleil de la chandeleur annonce hiver et malheur».

Le dicton s’est vérifié : il a fait beau temps ce 2 février 2009 et dans notre région, l’hiver s’est terminé tard.

L'histoire ne dit pas si quelqu'un lui tapa le coude, mais la rasade de cognac submergea la pauvre crêpe naissante. Alphonse pencha la poêle vers le feu. Une flamme énorme jaillit au moment où Alphonse lançait le tout en l'air. La malheureuse crêpe trempée de cognac et environnée par le feu de l'enfer échoua sur la tringle des rideaux de la fenêtre. Tout de suite la flamme se propagea à la dentelle tandis que des larmes de feu retombaient sur les cheveux des assistants. Il passa un vent de panique. Alfred saisit un seau d’eau et en propulsa le contenu vers l'incendie mais ce fut la tête de la femme d'Alphonse qui prit tout. La confusion était totale quand la crêpe glissa lentement de la tringle et s'écrasa sur la face d'Alexina qui regardait le désastre. Prise de rage, l'hôtesse envoya une paire de gifles à Alphonse : - Espèce de maladroit ! Quand on est saoul, on reste tranquille ! La femme d’Alphonse intervint : « Non, mais ! Te vas pas calotter mon homme, ma fi d'vesse ! Tiens pour ta goule ! » Les deux femmes s'agrippèrent aux cheveux et il fallut toute la force des hommes pour les séparer. « Te vois, résuma Nono avant la cinquième tournée, ça, o s'appelle se « crêper » le chignon ! ».

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La Saint-Valentin

Origines

La Saint Valentin, fête des amoureux et célébrée le 14 février, est historiquement associée aux Lupercales romaines et au prêtre Valentin qui a donné sa vie au nom de l’amour.

L’histoire de la Saint Valentin re-monte à la période romaine. En hom-mage au dieu Lupercus, lors d’un ri-tuel « les Lupercales », des couples étaient formés de façon aléatoire en tirant au sort des noms parmi les jeunes hommes et les jeunes filles. Les couples pas-saient une année ensemble jusqu’au prochain tirage l’année suivante.

A Rome, le prêtre Valentin fut empri-sonné et décapité par l’empereur Claude II, appellé Claude le Cruel, pour avoir marier les couples malgré l’interdiction de ce dernier : le mariage empêchant les hommes de s’engager dans l’armée selon ses dires.

Avant de mourir, le pauvre Valentin avait offert, sur une feuille en forme de cœur, un mes-sage à sa bien aimée signé de «TON VALENTIN».

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Dans nos campagnes, on avait l’occasion de se rencontrer lors des travaux dans les champs ou au cours des veillées. On se retrouvait aussi aux bals, lors de la fête d’un mariage, ou des fêtes de village…

Tout commençait par la demande en mariage effectuée par le jeune homme accompagné par-fois de son père. Mieux valait faire la meilleure impression possible sur les parents de la fille dont on espérait obtenir la main. La demande acceptée, il restait à fixer un jour pour les « accordailles » : les parents mettaient au point la cérémonie des noces et s’entendaient sur les conditions matérielles de la future al-liance. On discutait de la dote, du trousseau…

Les accordailles ou les fiançailles étaient une étape à partir de laquelle on pouvait « se fré-quenter » au grand jour.

Nos témoignages

«Autrefois, il y avait de belles cartes postales sur lesquelles il y avait des

amoureux. On écrivait des mots doux. Le jeune homme envoyait un bouquet

de fleurs à sa fiancée».

Gisèle

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«Mon fiancé avait écrit sa lettre de demande en mariage à mon père mais je ne savais pas si ça allait lui plaire. Les parents se renseignaient sur la famille du jeune homme».

«Mon grand-père allait voir sa fiancée à pieds. C’était pas la porte à côté. Il en avait deux en vue. Il a fini par choisir la plus belle qui habitait à Puy de Serre».

Marie- Thérèse

«J’ai dû présenter mon fiancé à mes grands-parents».

Louise

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Ce jeudi 26 février, on s’est retrouvé pour la préparation et la dégustation des gaufres à l’ancienne.Marie- Do a retrouvé une recette chez sa maman et on s’est mis au travail dès le matin pour que la pâte ait le temps de reposer.

On a sélectionné les ustensiles et les ingrédients. On a suivi les étapes de la recette et OH ! surprise désagréable, la pâte nous semblait bien trop épaisse. Avant de mettre les gaufres à cuire, nous avons voté à main levée, et on a décidé à l’unanimité de rajouter du lait.

La première louche versée dans le gaufrier nous a émoustillé le nez. On n’avait qu’une envie, c’était de les croquer.

On vous livre la recette pour que vous puissiez vous régaler comme nous.

Bon appétit !

Mardi Gras

Dicton : « Mardi gras t’en va pas, j’ferai des gaufres et t’en mangeras »

Recette de cuisine

Ancien gaufrier

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Gaufres maisonRecettes pour une vingtaine de gaufres

Difficulté : facileTemps de préparation : 15 minutes

Ustensiles :

- un grand saladier en inox- un petit saladier en porce-laine- 3 bols- 3 couteaux- un fouet- un verre doseur- une spatule

- une louche- un gaufrier

Ingrédients :

• 12 oeufs• 500gr de sucre• 500gr de beurre• 250gr de fécule• 250gr de farine

Préparation de la recette

• Coupez le beurre en morceaux dans les bols.

• Mettez les bols dans le four micro-ondes quelques secondes, pour faire fondre le beurre.

Nous nous sommes appliqués à bien lire la recette pour réus-sir nos gauffres.

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Dans le petit saladier :

• Cassez les oeufs et battez-les au fouet.

• Rajoutez le sucre et le beurre aux oeufs et mélangez.

Dans le grand saladier :

• Versez la farine et ajoutez les 250gr de fécule à la farine.

• Faîtes un puit,versez le contenu du petit saladier et mélangez.

• Laissez reposer la pâte au frigo quelques heures.

• Faîtes cuire la pâte dans le gaufrier...

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Vous pouvez maintenant déguster vos gaufres avec du sucre, de la confiture, du chocolat...

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La fête de Pâques, en Vendée

On s’est souvenus qu’à Pâques, fête du printemps, en Vendée, pendant la semaine sainte, la tradition était de repeindre à la chaux les façades des maisons. On faisait aussi le « grand ménage de Pâques ».

Dans les fermes on préparait la brioche «la pacaude». L’après midi du jour de Pâques et les jours suivants, on allait de maison en maison goûter et comparer la brioche fabriquée.

Pour aller à la messe, on se mettait sur son trente et un, on prenait la tenue de printemps qu’il fasse froid ou qu’il fasse beau.

Comme la préparation de la « pacaude » est très longue, nous nous sommes contenter de déguster la brioche du boulanger. Elle était délicieuse !

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9, Avenue du Maréchal Leclerc85120 LA CHÂTAIGNERAIE02 51 53 65 65 www.hopital-chataigneraie.fr

«Mémoire et langage» : un atelier thérapeutique

Dans ces moments d’échanges, de partage et de plaisir où nous avons relié le passé et le présent, nous avons travaillé l’activation des fonctions cognitives.

L’atelier «Mémoire et langage» s’inscrit entièrement dans une démarche de soins. Les activités proposées aux résidants permettent de répondre à des objectifs spécifiques : - stimuler la communication : partage d’expériences anciennes (fêtes et traditions).

- stimuler le lexique et la mémoire sémantique : dénommer les ustensiles et ingrédients d’une recette de cuisine, retrouver des proverbes, retrouver les noms des rois mages, les dates des fêtes traditionnelles...

- stimuler le langage écrit : lecture et compréhension de la recette des gaufres.

- stimuler la mémoire évènementielle : se remémorer des coutumes.

- stimuler la mémoire auditivo-verbale : écouter une histoire et répondre à des questions. Après lecture, sélectionner les ustensiles et ingrédients d’une recette.

- stimuler les fonctions exécutives : planifier les étapes d’une recette.

- stimuler les capacités praxiques : réaliser des gestes « culinaires » (casser des œufs, peser des ingrédients, couper les cœurs des gaufres)…

- renforcer l’estime de soi : réaliser des gaufres et en offrir aux résidants du service.

l’équipe de soins et de rééducation C

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