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Page 1: 301 LE DEVOIR, LES SAMEDI 6 ET DIMANCHE 7 JANVIER · PDF fileAUJOURD’HUI Perspectives › Vivre avec une douleur chronique. Des patients attendent des années avant d’avoir le

AUJOURD’HUI

Perspectives › Vivre avec unedouleur chronique. Des patientsattendent des années avantd’avoir le traitement approprié.Notre dossier à lire en pages B 1,B 2 et B 3.

Avis légaux....... A 4 et A 9Carrières ..................... A 6Décès............................ A 8Mots croisés ............ D 54Petites annonces ...... A 8Sudoku ...................... D 54

V O L . C V I I I N o 3 0 1 L E D E V O I R , L E S S A M E D I 6 E T D I M A N C H E 7 J A N V I E R 2 0 1 8 3 , 0 5 |S + T A X E S = 3 , 5 O |S

Catherine-Anne Toupinen territoire miné LeD Culture

L’acoustique du romanselon Olivier Adam LeD Lire

Guatemala Des alimentsmayas en vogue LeD Vivre

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w w w . l e d e v o i r . c o m

Certains lecteurs, s’ils restent encoreune minorité, ne jurent désormais plusque par le livre numérique. Mais mêmepour ceux-là, il est plus dif ficile de« monter une bibliothèque » de pixelsque de papier. Suite et fin de notre sériesur les mutations profondes qui tou-chent nos bibliothèques personnelles.

LA DISPARITION DES BIBLIOTHÈQUES PERSONNELLES (5/5)

Plaisir éphémère ou bonheur durable?Pour la conservation, le papier reste une technologie plus efficace que le numérique

GUILLAUME LEVASSEUR LE DEVOIR

L’encre et le papier ou les pixels ? Le plaisir de lire des uns est-il si dif férent de celui desautres ?

C A T H E R I N E L A L O N D E

S i les technologies et applicationsd’achat, d’écoute et de conser-vation électroniques de mu-sique permettent de faire deslistes et des classements, celles

consacrées aux livres sont loin d’offrir au-tant de maniabilité. « Prenez le rayon debibliothèque au-dessus de ma tête présen-tement », dit au bout du fil le professeur

VOIR PAGE A 10 : LIVRE

A M É L I E D A O U S T - B O I S V E R T

Les urgences sont sous pression, notammenten raison de la grippe, dans la majorité des

régions du Québec. La situation est particulière-ment critique en Montérégie, où quatre des huiturgences ont affiché jeudi un taux d’occupationdes civières excédant les 200%. Vendredi, deuxétablissements dépassaient toujours du doubleleurs capacités dans cette région.

Le ministère de la Santé et des Services so-ciaux (MSSS) attribue la situation en partie à lasaison de la grippe qui bat son plein, mais aussià d’autres phénomènes, comme une hausse dunombre de transports ambulanciers sur l’île deMontréal.

Fait inusité, alors que l’activité grippale estintense au Québec, ce sont autant les virus dessouches A que B qui circulent. Habituellement,l’influenza B cogne à nos portes plus tard ensaison.

Les urgences débordent en MontérégieÀ Longueuil, la situation est telle que l’hôpital

Pierre-Boucher a interdit aux patients se pré-sentant aux urgences d’être accompagnés, àl’exception des enfants, des personnes atteintesd’un déficit cognitif ou de celles dont la condi-tion est instable ou en phase terminale.

De 203 % jeudi, le taux d’occupation y étaitpassé à 183 % vendredi, mais la situation étaittoujours particulièrement pénible dans cette ur-gence où l’espace manque. «Cette mesure per-mettra de limiter la transmission des infectionsà la clientèle et au personnel et facilitera les in-terventions des employés et des médecins au-près des patients », a précisé le CISSS de laMontérégie-Est dans un avis publié vendredi.

« Nous avons besoin de l’espace pour que lepersonnel puisse donner les meilleurs soinspossible », explique la conseillère en communi-cation du CISSS, Magali Dupont. De nombreuxpatients se trouvent de plus en isolement pourdes symptômes d’allure grippale.

L’hôpital Anna-Laberge, à Châteauguay, amême af fiché un taux d’occupation de 252 %

GRIPPE

Deux virusattaquentde frontLes urgences deshôpitaux débordent

M A R I E - M I C H È L E S I O U I

L es amateurs de ski qui trépignent d’impa-tience devant la neige fraîche devront s’ar-

mer de patience… ou de plusieurs couches devêtements. Après la tempête, une vague defroid polaire s’abat sur le Québec, où les tempé-ratures ressenties frôleront parfois les –50 ° encertains endroits.

Au total, une trentaine de villes et de régionsse sont vu attribuer vendredi la mention « froidextrême » par Environnement Canada, notam-ment l’Abitbi, l’Estrie, l’Outaouais, les Lauren-tides, Québec et le Lac-Saint-Jean.

L’air froid et les «vents vifs» causeront un re-froidissement éolien de -38 sur le sud du Qué-bec. Pendant la nuit, la température ressentiepourra atteindre « jusqu’à -49» dans les régionsdu nord-ouest, a prévenu l’agence gouverne-mentale. En Celsius, les températures mini-males se situeront entre les -20 et -30 °, a ré-sumé le météorologue Jean-Philippe Bégin.

Pour cela, les Québécois pourront remercierl’Arctique. « Une dépression [comme une tem-pête] tourne en sens antihoraire, donc apportede l’air du nord-ouest», a résumé M. Bégin.

Seul l’est du Québec continuera de vivre la« tempête intense » qui touche la province, se-

lon Environnement Canada. D’ici la fin de lajournée, 20 à 40 centimètres seront tombés surl’est du territoire, «et on dépasse certainement40 centimètres à certains endroits », a préciséM. Bégin, faisant référence au Bas-Saint-Lau-rent, à la Côte-Nord et à la Gaspésie.

À long terme — et d’un point de vue sportif—, la combinaison des tempêtes et du tempsfroid pourrait être payante. «C’est rare qu’à cettepériode-ci on voie autant d’accumulation [deneige] sans qu’il y ait de redoux », a observéPierre-Luc Pelletier, responsable du service à la

Le retour du froid polaire après la tempêteLa neige continuera aussi de s’abattre sur l’est du Québec ce samedi

JACQUES NADEAU LE DEVOIR

Montréal a bien reçu quelques centimètres de neige durant la tempête, mais c’est surtout le retour du froid qui est frappant.

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