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Win-MCD Simulation sous Windows de la maquette économique Micro-DMS

Jean-Louis Brillet

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INSEE N°5-6 Septembre 1997

INSEE GUIDES

Win-MCD Simulation sous Windows de la maquette économique Micro-DMS

Jean-Louis Brillet

SOMMAIRE INSEE GUIDES est édité par l'Insee Institut national Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 de la statistique et des études économiques Direction générale La maquette Micro-DMS : présentation générale . . . . . . . 17 18, boulevard Adolphe Pinard 75675 Paris cedex 14 Téléphone : 33 (1) 41 17 50 50 FAX:33(1)41176660 La maquette Micro-DMS : les propriétés . . . . . . . . . . . . 57

Présentation des études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

Étude n° 1: questions élémentaires . . . . . . . . . . . . . 122

Directeur de la publication Paul Champsaur Étude n° 2 : analyse comparative

de l'efficacité des mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . 135

DIFFUSION/ABONNEMENTS ET VENTES Étude n° 3 : le multiplicateur de dépenses publiques . . . . 167 Voir en fin de volume

tuere

Gratnt Ro Étude n° 4 : une baisse de la demande mondiale . . . . . . 187

Secrétaire de fabrication Pierre Thibaudeau Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216

Impression Imprimerie nationale Le schéma du modele . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217

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x2a-2 Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219

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Introduction

Le but du logiciel

Le logiciel que vous avez entre les mains va vous permettre de réaliser des variantes, autrement dit d'observer les réactions d'une économie à divers aléas, à partir de la représentation simplifiée qu'en donne une maquette (ou petit modèle)..

Autrement dit, vous allez avoir à cerner et à chiffrer un ensemble de décisions, le logiciel répondant par un diagnostic numérique. On pourrait en rester là: le logiciel deviendrait une sorte d'oracle, mesurant en particulier de façon autoritaire l'efficacité des politiques économiques. Mais une telle utilisation serait à la fois trop ambitieuse et trop limitée:

• ambitieuse car si ce mode d'utilisation réclame évidemment la production d'informations chiffrées, celles-ci doivent être maniées avec une grande précaution.

• limitée car l'intérêt principal des exercices repose non pas sur le diagnostic numérique lui-même, mais sur les raisonnements qui y conduisent.

Dans l'ensemble de notre présentation, nous chercherons donc à montrer comment tirer le meilleur parti des résultats obtenus

• en présentant la méthodologie générale de leur interprétation, selon une démarche progressive allant de considérations élémentaires jusqu'à des éléments relativement complexes, mais maîtrisables.

• en montrant comment ces résultats permettent de décrire en détail un certain nombre de mécanismes fondamentaux (le cycle de productivité), ou de problèmes courants (la durée du travail).

Mais avant toute chose, il nous faut donner quelques éléments sur les modèles. Nous commencerons par présenter rapidement les différents types de modèles, puis nous donnerons un certain nombre de définitions permettant d'en établir les caractéristiques, et nous reviendrons enfin sur les usages qu'on peut en faire.

Qu'est-ce qu'un modèle?

l'image publique

L'image que le public peut se faire d'un modèle est au mieux assez floue, et se concentrera sans doute sur le rôle d'outil de prévision, sans que la forme de celui-ci soit réellement connue. Cette opinion est en fait relativement justifiée: il existe de très

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nombreux types de modèles, et leur usage initial, sinon principal, est de simuler l'évolution future d'un certain nombre d'éléments.

Dans notre cas, nous utiliserons un type de modèle (ou plutôt de maquette) bien particulier: le modèle macro-économétrique, et si nous réaliserons bien des simulations, nous nous bornerons à les comparer entre elles, l'observation des résultats spécifiques à chacone d'entre elles passant en arrière plan.

le modèle économétrique La caractéristique « macro - économétrique » contient en fait trois qualificatifs:

• il s'agit d'un modèle économique: il décrit l'évolution de concepts économiques, liés entre eux par des relations faisant intervenir des éléments théoriques, plus ou moins sophistiqués.

• à l'intérieur de cette catégorie, il est « macro » économique: il manie des concepts globaux, comme l'ensemble des ménages d'un pays, ou l'indice de prix à la consommation tous produits confondus, en général mesurés par la Comptabilité Nationale.

• enfin, il est « métrique » : il utilise la connaissance des évolutions passées pour préciser la forme des liaisons théoriques entre les concepts qu'il décrit, grâce à des méthodes statistiques star lesquelles nous donnerons quelques éléments.

les autres types Notre propos n'est pas ici de donner un cours de modélisation, et nous engageons le lecteur désirant approfondir ses connaissances à consulter l'annexe bibliographique en fin de volume. En résumé, les autres types de modèles pouvant se définir par opposition:

• ils peuvent être non - économiques: par ce type d'outil on peut ainsi chercher à prévoir le temps qu'il va faire le lendemain, le succès d'une méthode biologique, ou l'évolution d'une population.

• ils peuvent être non macro, mais micro-économiques (ou éventuellement mélo). Ils chercheront alors à décrire le comportement d'unités individuelles. Il s'agira le plus souvent d'un ensemble de ménages ou d'entreprises.

• ils peuvent ne pas être métriques. Dans ce cas, les relations seront établies a priori, en renonçant à leur validation par l'observation numérique des grandeurs considérées. A l'extrême, de tels modèles ne donneront pas forcément lieu à calculs, et peuvent en rester au stade du schéma logique.

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Quelques notations Concentrons nous maintenant sur le cas qui nous intéresse, et commençons par établir ses caractéristiques à travers quelques définitions.

Les variables Notre modèle va relier entre eux un certain nombre d'éléments, que nous appellerons variables. Comme nous nous plaçons au niveau macro-économique, ce seront généralement:

• des valeurs : le solde commercial • des prix : le prix à la consommation • des volumes : en fait des valeurs, mais mesurées à prix constant • des nombres de personnes : le chômage. • des ratios : le taux de profit des entreprises.

Pour introduire ces éléments dans notre maquette, il sera nécessaire d'en préciser les unités, et la définition. Ainsi

• le solde commercial sera mesuré en milliards de francs, et ne prendra en compte que les opérations « visibles ».

• les prix à la consommation seront mesurés en évolution par rapport à une année « de base » (pour la France, l'année 1980 actuellement, bientôt l'année 1990). Il s'agira donc d'un indice.

• la consommation en volume sera mesurée aux prix pratiqués au cours de l'année 1980, pour les mêmes produits. En la multipliant par l'indice de prix, on obtient donc la consommation aux prix actuels (ou « courants »).

• le chômage sera mesuré en millions de personnes, et utilisera une définition précise, comme celle établie par le Bureau International du Travail.

• le taux de profit des entreprises sera calculé en pourcentage, comme le rapport entre les profits (hors dividendes versés) et le capital (aux prix actuels des investissements).

Pour le même concept, le choix précis de sa définition peut être très étendu. la sélection sera effectuée par le modélisateur, en fonction:

• de la disponibilité des données • (le l'intégration de la variable dans le schéma théorique • de la qualité statistique de l'explication fournie • de l'intérêt descriptif de la variable.

La dimension temporelle

Les exemples utilisés montrent que les variables, dans leur ensemble, évoluent avec le temps. Leur mesure sera donc associée à une certaine périodicité, qui dans notre cas

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devra (sauf rares exceptions) être unique, et associée au modèle tout entier. Ainsi un modèle trimestriel décrira :

• la production réalisée au cours de chaque trimestre. • le niveau moyen du chômage au cours de chaque trimestre. • le niveau du capital productif atteint à la fin de chaque trimestre.

On constatera que les trois exemples cités correspondent successivement : à un flux, à un niveau moyen et à une variable instantanée (stock).

Endogènes et exogènes

Une dernière caractéristique de ces variables vient de la maquette elle-même : en effet celui-ci ne détermine qu'une partie des éléments qui apparaissent dans ses spécifications. Certains d'entre eux verront leurs valeurs fixées a priori : il s'agira alors de variables exogènes, alors que les variables calculées par le modèle seront appelées endogènes.

Les raisons peuvent en être :

• une limite à l'ambition du modèle, compte tenu de son objectif et d'une analyse coûts — avantages : un modèle décrivant l'économie française supposera exogènes les productions et les prix pratiqués dans les autres pays, que l'on supposera indépendants de la situation économique française. Cette hypothèse est fausse dans l'absolu, mais la France n'est pas un assez grand pays pour que l'approximation introduite soit considérée trop dommageable, compte tenu du coût important de l'établissement (et de la gestion) de formulations pour l'ensemble de nos partenaires. Par contre, les échanges de la France avec ses partenaires, influencés par la situation économique locale, seront évidemment endogènes.

• un renoncement devant la difficulté à établir certaines relations, jugées par ailleurs pas vraiment indispensables : ainsi les modèles renonceront généralement à lier dans une zone donnée la productivité du travail au budget d'éducation, ou la productivité globale des outils de production aux efforts d'infrastructure (routes, réseau téléphonique...). Ces liaisons existent, mais elles sont difficilement chiffrables, et elles ne jouent souvent qu'à long terme.

• la volonté de laisser aux réalisateurs de l'étude la responsabilité du choix : l'objectif le plus courant des modèles est de mesurer les conséquences de décisions de politique économique (résultats, efficacité). Il n'est donc pas surprenant de trouver parmi les exogènes l'ensemble des instruments de décision de l'Etat. Encore faut-il que les variables sélectionnées soient bien identifiées comme des éléments de décision. Ainsi on choisira le taux de TVA, et non la recette associée. Une autre raison est la difficulté à formaliser le comportement de l'Etat, rendu excessivement complexe par le nombre élevé d'éléments de décision à sa disposition.

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Les formules

Comme nous l'avons déjà indiqué, le rôle de notre maquette est de décrire le comportement d'agents globaux. Ceci sera réalisé par des formules, appelées équations de comportement, donnant généralement la valeur d'un concept.

Par exemple les exportations françaises dépendront

• de la demande mondiale • des capacités de production disponibles pour satisfaire cette demande mondiale • de la comparaison entre les prix des exportateurs français et ceux de leurs

concurrents (appelée généralement «compétitivité - prix »).

Cette description ne suffit évidemment pas à définir complètement notre équation. Il manque :

• la nature des variables : Le prix des concurrents est-il celui des producteurs locaux. ou tient-il aussi compte des autres exportateurs concurrents ?

• la nature des influences : les exportations évoluent-elles proportionnellement à la demande mondiale, ou présentent-elles une élasticité constantes ?

• leur intensité : si la demande mondiale augmente de 1%. le pourcentage d'augmentation des exportations sera-t-il aussi de 1%, ou plus, ou moins ?

La méthode utilisée sera la suivante.

Le modélisateur va établir un choix de formulations possibles, respectant la théorie économique et ne comportant que des éléments dont les valeurs sont connues sur une période passée suffisamment longue (en pratique au moins 20 valeurs).

Il appliquera à ces formules une méthode statistique, donnant la formule qui se rapproche le plus de la réalité observée. Le critère le plus courant sera l'écart moyen entre les valeurs historiques de la variable calculée par l'équation, et les valeurs données par la formule.

Outre la distance moyenne, la méthode donnera également un indicateur de la contribution de chaque élément à l'explication globale.

Le choix final fera intervenir plusieurs critères

• la qualité globale de l'explication • la contribution effective de l'ensemble des éléments explicatifs. • la cohérence avec la théorie économique

Dans ce cas, ce seront les pourcentages d'évolution qui seront proportionnels. 9

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auxquels s'ajouteront plus tard :

• la qualité de la détermination par le reste du modèle des éléments explicatifs utilisés, ou plus généralement

• l'intégration dans le modèle complet des mécanismes de l'équation.

Le choix n'est pas toujours simple. Une fois éliminées les formulations de mauvaise qualité statistique, ou comportant des éléments à la contribution inefficace, ou contraires à la théorie économique (par le signe ou l'intensité des effets), l'ensemble restant peut voir s'opposer les critères précédents.

De toute façon, la validation globale du modèle (et donc de chaque formulation individuelle) devra attendre la réalisation de simulations.

Mais établir l'ensemble des relations de comportement ne fait pas un modèle complet. En effet notre but est bien d'obtenir un équilibre économique numériquement cohérent, décrivant les relations entre un certain nombre de concepts résultant de comportements formalisés. Or certains éléments explicatifs ne résultent pas directement d'un comportement, tout en étant quand même logiquement influencés par l'un d'entre eux.

Par exemple, dans un modèle où le comportement de consommation des ménages dépend de leur niveau de revenu, et l'embauche des entreprises de l'évolution de la production, il est indispensable de relier le revenu à l'emploi si l'on veut qu'une relance de celui-ci augmente la consommation. Il apparaîtra donc au moins une relation définissant le revenu global comme la somme de ses éléments, comprenant la masse salariale. Il s'agira alors d'une équation comptable, ou identité.

On aurait évidemment pu remplacer, dans l'équation de consommation, le revenu par sa définition. Mais d'autres objections apparaissent.

• nous nous intéressons à la valeur du revenu : autant laisser le modèle le calculer. • cette variable apparaît plusieurs fois : autant ne pas compliquer les calculs. • le texte du modèle doit rester lisible.

En fait, un modèle ne comporte le plus souvent qu'environ 20% d'équations de comportement.

Les paramètres

Ils sont généralement le produit des estimations. Il s'agira par exemple du coefficient d'indexation des salaires sur les prix, ou de la sensibilité au chômage du comportement de consommation.

Cependant certains d'entre eux seront fixés par le modélisateur, selon :

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• qu'il s'agit en fait de variables exogènes, constantes dans le temps. • que l'économétrie n'ayant pas tranché, le modélisateur en profite pour appliquer

son propre choix. • qu'il est permis de penser que les comportements futurs vont se modifier par

rapport aux éléments estimés. • que l'on veut tester les conséquences d'un changement de comportement.

Des caractéristiques générales Certains critères permettent de caractériser les modèles économétriques. Nous en citerons seulement deux.

La dynamique On dira qu'un modèle est dynamique si l'équilibre d'une période dépend de celui des périodes précédentes. C'est généralement le cas, pour des raisons économiques (anticipations basées sur le passé) ou techniques (impôts sur les revenus passés). Sinon le modèle sera statique.

La linéarité Un modèle linéaire ne contient que des formulations linéaires. On distinguera:

• la linéarité par rapport aux coefficients (permet d'utiliser des méthodes «estimation plus simples)

• la linéarité par rapport aux endogènes de la période courante (facilite la résolution du système)

• la linéarité par rapport à l'ensemble des variables (qui rend les propriétés du modèle indépendantes du point de départ).

Un modèle est rarement linéaire ou statique, car l'ensemble de ses équations doit posséder cette caractéristique.

Retour sur les usages des modèles

Les simulations L'utilisation naturelle semble être la projection, autrement dit la simulation d'un futur économique, celui de la France par exemple, suffisamment réaliste ou même considéré comme le plus probable.

Un tel objectif est évidemment très ambitieux. L'usage d'un modèle expose ici à de multiples dangers

• il utilise des hypothèses fausses (ce n'est pas de sa faute mais il lui en sera tout de même tenu rigueur).

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• ses coefficients sont approximatifs (les informations numériques sont connues sur une période trop courte).

• il reste de toute façon une partie non expliquée. • la forme du comportement n'est qu'approximative. • elle peut se modifier dans le futur.

L'observation des performances passées fait apparaître plus d'échecs que de succès (encore faut-il définir un critère).

Moins ambitieuse est la simulation sur le futur, qui cherche à décrire l'évolution d'un équilibre économique cohérent associé à un jeu d'hypothèses supposé réaliste mais pas «le plus probable ». La première objection voit son pouvoir se réduire sensiblement.

C'est également le cas des simulations qui cherchent à montrer sous quelles conditions pourrait être atteint un objectif donné (comme le respect des critères de Maastricht). On parlera alors de simulations normatives (encore faut-il que les limites de l'exercice soient clairement affichées).

Les variantes

Il s'agit cette fois de comparer deux simulations, dont les hypothèses présentent des différences plus ou moins importantes. On s'intéressera essentiellement à l'écart entre les deux simulations, qui sera indépendant du point de départ dans le cas d'un modèle linéaire (et la plupart des modèles n'en sont pas très loin, si l'on considère leurs propriétés numériques).

Comme c'est la fonction de notre logiciel, nous allons nous étendre quelque peu sur leur description. Le logiciel Win MCD donne accès à l'ensemble des possibilités décrites ici.

Variantes de politique économique / variantes d'aléas

L'utilisation traditionnelle de notre type de maquette est sans doute de présenter aux décideurs institutionnels ou à leurs conseillers les conséquences économiques de leurs décisions, ou d'événements extérieurs, en particulier la situation dans les autres pays.

Les hypothèses modifiables seront donc regroupées en deux familles2, selon qu'elles sont ou non contrôlées par l'Etat.

• Les premières feront partie de notre champ de décision, et répondront à la question: "Que se passera-t-il si je prends cette décision ?" On parlera de variantes "de politique économique"

2Certaines hypothèses ne seront pas classées aussi facilement. Il existe des éléments que l'Etat contrôle partiellement, comme les taux d'intérêt effectivement pratiqués ou la durée moyenne (et non légale) du travail.

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• les autres répondront à "Que se passera-t-il si tel événement extérieur se produit ?". On parlera de variantes de variantes "d'aléas".

L'expérience montrera que les deux types mettent en jeu les mêmes mécanismes. Mais seul le premier cas peut conduire à un diagnostic en termes d'efficacité.

Variantes simples / variantes complexes Cette distinction porte sur le nombre d'hypothèses modifiées.

• Une variante simple portera le plus souvent sur une seule hypothèse. Il sera cependant souvent nécessaire de modifier plusieurs variables liées logiquement : par exemple on ne pourra faire croître les effectifs de fonctionnaires sans augmenter la consommation des administrations. Ces variantes ont surtout pour objet de caractériser les propriétés du modèle, en particulier de détecter des anomalies lors de sa mise au point. On parlera aussi de variantes analytiques.

• Une variante complexe rassemble plusieurs modifications liées de façon plus subjective. Elle tentera par exemple de chiffrer les conséquences économiques du programme d'un gouvernement, ou de décrire les effets de l'intégration européenne croissante.

On conçoit bien qu'avant de réaliser des variantes complexes, il est nécessaire de savoir interpréter les résultats des principales variantes élémentaires.

Variantes ponctuelles / variantes entretenues Il s'agit ici d'une distin -tir i purement technique. Les variantes ponctuelles consisteront en une ou plusieurs modifications instantanées. A la période suivante, on reviendra aux hypothèses du compte de référence. Au contraire, les variantes entretenues prolongeront la modification, en principe au même niveau.

Pour les variantes analytiques, le choix logique privilégiera le type qui traduira l'absence de nouvelle décision, donc généralement le choc entretenu. Ne rien faire à la suite de la majoration d'un taux d'imposition correspond à le reconduire. Par ailleurs la persistance d'écarts significatifs facilitera l'interprétation des résultats, en particulier lors des présentations graphiques.

Les variantes de spécification Il s'agit ici de mesurer les conséquences de changements de spécifications. Elles sont essentiellement de deux types:

la modification des coefficients : il s'agit d'étudier l'influence sur les propriétés du modèle de certains coefficients essentiels (comme l'indexation des salaires sur le prix, ou l'effet de la compétitivité - prix sur le commerce extérieur). Elles se combinent donc le plus souvent avec des variantes analytiques, répondant par exemple à la

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question : si la compétitivité - prix jouait un plus grand rôle, les politiques d'offre seraient-elles plus efficaces ?

le changement de formulations: il s'agit de voir l'influence d'un changement global d'hypothèses (par exemple l'introduction d'un effet de substitution capital - travail) sur les mécanismes économiques d'un modèle inchangé par ailleurs. Micro DMS propose un changement de fonction de production (de facteurs complémentaires à Cobb -Douglas) et de formation du taux de change.

Autres exercices Ils sont plus rarement appliqués, présentant en général un coût de mise en oeuvre assez élevé et des connaissances théoriques spécialisées.

On peut citer:

Les analyses stochastiques Comme on a pu le voir plus haut, les équations de comportement contiennent un résidu inexpliqué. En général, on le suppose nul en simulation sur le futur. Mais on peut aussi lui attribuer une loi de probabilité. En tirant au hasard des ensembles de résidus et en réalisant les simulations associées (on parlera de techniques de Monte-Carlo) on pourra:

• affiner la simulation moyenne (le modèle n'étant pas linéaire, la simulation à résidu nul n'est pas la moyenne des simulations).

• mesurer la précision des simulations obtenues.

Il va de soi que ce processus est très coûteux, mais il devient de plus en plus réalisable avec la montée en puissance des ordinateurs.

L'étude des cycles Très souvent les conséquences de chocs variantiels font apparaître des cycles. Afin de les interpréter, on peut linéariser le modèle, sous la forme :

Dyt = A Ayt + B Ayt-1 + Cxt

ou

Dyt =(1 - A) -1 (B yt-I+ Cxt)

où y représente le vecteur des endogènes, x celui des exogènes.

L'examen de la matrice (I - A) -1 B et en particulier de ses «valeurs propres» donne des informations numériques sur les cycles, et en particulier sur la stabilité des

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simulations.

Les exercices de contrôle Souvent, à la question :

Que va-t-il se passer si je prends celle décision?

le décideur de politique économique va préférer :

('omment atteindre cet objectif compte tenu des instruments dont je dispose ?

Les simulations normales du modèle ne permettent évidemment pas de répondre directement à cette question. A une série d'essais forcément longue et incertaine, on peut préférer une solution plus directe, qui consiste à intégrer le modèle dans un programme de maximisation spécifique.

Les problèmes techniques posés (et le coût informatique en particulier) sont beaucoup plus importants que pour des simulations normales. Ils n'ont cependant cessé de diminuer au cours des dernières années.

Les diagnostics obtenus doivent également être considérés avec précaution. Observer l'efficacité relative des instruments, leur profil, et les mécanismes qu'ils mettent en oeuvre, est préférable à une utilisation des éléments numériques.

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La maquette Micro - DMS : présentation générale

Résumé

Nous commencerons par un résumé rapide, destiné au lecteur familier de la macro-économie. Il sera suivi d'une présentation plus explicite, puis nous commenterons une par une l'ensemble des équations.

Micro-DMS est une maquette, résumant le modèle DMS (Dynamique Multi Sectoriel) utilise longtemps par 1 'INSEE pour ses études de moyen terme. A ce titre elle est:

macro-économique, annuelle, dynamique, de moyen et long terme, comportant 82 équations dont 22 de comportement, et 69 variables exogènes.

Il comporte les éléments théoriques suivants: Fonction de production : au choix

à facteurs complémentaires, de type Cobb-Douglas (Putty-Clay).

Investissement : selon la fonction de production. Accélérateur - profit (facteurs complémentaires) Accélérateur + substitution (Cobb-Douglas).

Consommation : Comportement d'épargne modélisé Exportations / Importations : fonction de la demande associée, des capacités de production disponibles et de la compétitivité - prix.

Taux de salaire : Type Phillips (indexation sur les prix, effet négatif du chômage). Prix à la valeur ajoutée : fonction du coût salarial, des profits et des tensions. Charges d'intérêt : taux d'intérêt réel exogène. Taux de change : au choix

fixe suivant la parité de pouvoir d'achat explication économétrique (par le différentiel d'inflation et le solde extérieur).

On constatera que les domaines financier et monétaire ne sont abordés que très sommairement.

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Caractéristiques principales Commençons par les caractéristiques globales. Micro-DMS est une maquette

• macro-économique, c'est-à-dire que les comportements qu'il décrit ne sont pas ceux d'agents individuels, comme un ménage ou une entreprise donnée, mais d'agents agrégés. En fait, Micro-DMS poussera le regroupement jusqu'à ne considérer qu'un seul secteur de production. Il comportera donc cinq agents

o les Ménages (l'ensemble des ménages, au sens de la Comptabilité Nationale).

o les Entreprises (l'ensemble des entreprises, qu'elles soient des Sociétés ou des Entreprises Individuelles').

0 l'ensemble (les Institutions de Crédit et Entreprises d'Assurances.

o les Administrations (y compris les collectivités locales).

o l'Extérieur (les autres pays).

De même, Micro-DMS ne considérera qu'un seul produit, la seule exception concernant le prix à l'importation de l'énergie (mais non les importations elles-mêmes). La production non marchande (celle des administrations) ne sera pas traitée en tant que telle.

• annuel : les données qu'il décrit ont une périodicité annuelle. Leur nature peut cependant varier, entre :

o des flux, comme la production réalisée. o des stocks à un instant donné, comme le capital au premier janvier. o des moyennes, comme les effectifs employés au cours de l'année. o des taux de croissance, comme celui des prix.

• dynamique, c'est-à-dire que l'équilibre économique d'une période dépend de la situation antérieure.

• de moyen et long terme : bien que la plupart des mécanismes aient un effet immédiat, une interprétation complète réclame souvent une période d'au moins cinq ans.

3lci MicroDMS différera du système utilisé pour la Comptabilité Nationale française, qui regroupe les Entrepreneurs Individuels avec les Ménages.

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Individualisons maintenant les mécanismes principaux.

• la fonction de production peut prendre deux formes, au choix de l'utilisateur:

o Une fonction à facteurs complémentaires, c'est-à-dire que pour réaliser une production donnée, il existe une combinaison "optimale" des facteurs travail et capital à partir de laquelle un apport limité à l'un des facteurs n'augmentera pas la capacité de production. On a alors:

CAP = minimum(aL, bK) (CAP capacité, L travail, K capital)

Nous supposerons en outre que la contrainte est exercée par le capital, autrement dit

que le minimum est représenté par bK4.

En pratique, l'investissement et l'emploi s'adapteront partiellement à une valeur désirée, déterminée :

* pour le premier (qui détermine les capacités) par l'accroissement de la demande (mécanisme d'accélérateur) et une anticipation des profits futurs.

* pour le second par un objectif de productivité par tête, croissant régulièrement avec le temps.

o une fonction de type Cobb-Douglas : la capacité de production présente une élasticité constante par rapport à chacun des facteurs de production. De plus, la somme des deux élasticités vaut 1, c'est-à-dire qu'en augmentant chacun des facteurs dans la même proportion, la capacité totale est augmentée de cette proportion (on dira que les rendements d'échelle sont constants).

On a donc:

ACAP/CAP=aAL/L+(1-a)t K/K+b

soit CAP =AebtLŒK(1-a)

où b représente l'évolution de la technologie, supposée régulière.

De plus, cette fonction de production sera du type Pulty-Clay, c'est-à-dire que le choix entre les différents processus de production assurant une capacité donnée n'est possible qu'au moment où l'investissement est effectué (on dira souvent: sur la nouvelle génération). Une fois le capital installé, il n'est plus possible de substituer un facteur à

l'autre.

4 Ceci ne veut pas dire que les entreprises peuvent choisir n'importe quel niveau d'emploi. Simplement, les sous-effectifs pourront toujours être compensés par des hausses temporaires de productivité du travail pour produire les quantités demandées. Mais en moyenne, l'emploi suivra une productivité tendancielle.

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L'anticipation des demandes futures fixant les capacités de production à atteindre, il reste aux entreprises à minimiser les coûts de production associés. On montre qu'avec ce type de fonction de production, la minimisation conduit à une élasticité de substitution unitaire, c'est à dire qu'une modification relative donnée du rapport des coûts du capital et du travail conduit à modifier dans la même proportion le rapport des

facteurs de production.

• la part du revenu des ménages consacrée à l'épargne augmente avec le rythme de croissance du revenu, l'érosion inflationniste du patrimoine financier, et la crainte pour

la sécurité de l'emploi.

• les importations et les exportations présentent une élasticité constante à la demande associée (intérieure ou extérieure), à la compétitivité - prix et au taux d'utilisation des capacités, mesurant la faculté des entreprises françaises à absorber un supplément de demande, d'où qu'il vienne.

• le taux de salaire, partiellement indexé sur l'inflation, voit son pouvoir d'achat évoluer avec la situation sur le marché de l'emploi, qui modifie les rapports de force. On parlera d'une équation de type "Phillips".

• pour déterminer leurs prix de production, les entreprises se fixent un objectif (le marges. Elles tiennent compte de l'évolution de leurs coûts : coûts des consommations intermédiaires, coûts salariaux et taxes sur la production. Mais elles considèrent également la situation initiale, donc les marges de la période précédente. En même temps, elles recherchent un niveau satisfaisant de production, objectif qui peut se révéler contradictoire avec le précédent, car une dépression économique réduit à la fois les marges et les débouchés.

• les prix des produits échangés avec l'extérieur présentent une évolution intermédiaire entre deux prix à la production, celui du pays producteur (l'exportateur qui s'y tient modifie sa compétitivité, ses marges restant constantes), et celui du pays acheteur (cette fois, ce sont les marges qui varient).

• Les revenus non salariaux des ménages: dividendes, revenu des entrepreneurs individuels, revenus du logement, sont modélisés séparément.

• les charges d'intérêt sont modélisées pour chaque agent. L'hypothèse porte normalement sur le taux d'intérêt réel (diminué de l'inflation). Les emprunts se font au taux d'intérêt courant, y compris ceux qui financent le remboursement des dettes arrivées à échéance.

• comme pour la fonction de production, l'utilisateur peut faire évoluer le taux de change de trois façons. Celui-ci peut :

o suivre une évolution fixée a priori. 20

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compenser le différentiel d'inflation entre la France et l'Etranger, de façon à maintenir le pouvoir d'achat du Franc par rapport aux autres monnaies (hypothèse de parité de pouvoir d'achat, ou PPA). s'expliquer statistiquement, en plus du différentiel d'inflation, par le niveau du solde extérieur traduisant la demande de francs (les flux financiers ne sont pas décrits).

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Les équations: notations

Nous allons maintenant donner la liste des équations de la maquette, dans l'ordre qui nous parait le plus naturel. Pour aider à l'interprétation, le tableau suivant donne la liste alphabétique des variables de la maquette, accompagnée d'une description succincte. Les variables endogènes apparaissent en majuscules (avec le numéro de leur équation), les exogènes en minuscules.

Notations

Les notations utilisées sont les suivantes :

• pour distinguer variables endogènes et exogènes, les premières apparaissent en majuscules

• l'indice "-n" exprime le retard de n périodes (ici de n années) ; ainsi :

PU-2 représentera la valeur de PU deux années avant la date courante.

• Les opérateurs suivants simplifient la présentation :

Log(x) : logarithme népérien de x. exp(x) : exponentielle de x. tx(x) : taux de croissance annuel de x, soit (xt - x t-1 )/x t-1 del(x) : différence première sur x (soit x t - x t-1) moy(x) : moyenne de x sur la période d'estimation.

Statistiques

Enfin, pour les équations de comportement:

• La méthode d'estimation utilisée est celle des moindres carrés ordinaires, à l'exception de l'estimation simultanée de l'emploi et de l'investissement pour la fonction de production Cobb-Douglas (Maximum de vraisemblance à information parfaite).

• La présentation donne la forme estimée : on trouvera donc souvent une expression à gauche du signe d'égalité, et non une simple variable. En pratique, la variable expliquée par l'équation sera toujours la première rencontrée dans cette expression.

• Sous les coefficients estimés, on trouvera entre parenthèses le T de Student, rapport du coefficient estimé à l'estimation de son écart - type.

• On trouvera également les statistiques globales :

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DW test de Durbin et Watson Sec écart - type des résidus de la régression R2 statistique du R2

• la période de disponibilité des données va de 1970 à 1994, niais la prise en compte de retards dans certaines équations estimées conduira souvent à commencer l'estimation un peu plus tard.

Pour faciliter la lecture, nous ne donnerons que les premiers chiffres des coefficients obtenus lors de l'estimation.

Liste des variables

La liste ci-dessous distingue les variables endogènes (en majuscules) des exogènes (en minuscules). Les numéros correspondent pour une endogène à l'équation qui la calcule, pour une exogène à son numéro d'ordre alphabétique (qui la repère dans le fichier des instruments)

Les variables notées « écart » (dont le nom commence par ec_) permettent de modifier a priori le résultat des équations de comportement, de façon additive ou multiplicative selon le cas. Leur valeur est nulle dans le compte de référence.

AII 32 Autres Impôts Indirects AUTOF 41 Autofinancement des Sociétés, Quasi Sociétés, Entrepreneurs Indivic BFS 47 Besoin de Financement des Sociétés, Quasi Sociétés, Entrepr Individ CAP 2 Capacité de Production CFG 77 Solde de l'Etat en Valeur CFGP 79 Solde de l'Etat en points de PIB CFM 65 Capacité de Financement des Ménages CFX 72 Balance des Paiements cg 1 Consommation des Administrations che 2 Part du produit Hors Energie dans les Importations CI 4 Consommations Intermédiaires CIG 78 Charges d'intérêt versées par l'Etat CIM 66 Charges d'intérêt versées par les Ménages CIS 50 Charges d'intérêt versées par les Sociétés et Quasi Sociétés CIX 71 Charges d'intérêt versées par l'Extérieur CO 64 Consommation des Ménages CSE 34 Cotisations Sociales versées par les Employeurs CSG 73 Cotisations Sociales versées par l'Etat CSS 53 Cotisations Sociales versées par les Salariés CST 54 Cotisations Sociales Totales CSUP 22 Coût Salarial Unitaire et 3 Coefficient Technique pour Consommations Intermédiaires

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DEFM 1 7 Demandes d'Emploi en fin de mois defmr 4 Coefficient de passage PDRE-DEFM DEPG 76 Dépenses de l'Etat dfx 5 Autres éléments de demande dh 6 Durée hebdomadaire du Travail DI 67 Demande intérieure DIFF 81 Différentiel d'inflation entre la France et l'Etranger DIVM 39 Dividendes reçus par les Ménages dm 7 Indice de Demande Mondiale DSTOC 45 Variations de Stocks DWB 8 Taux de croissance du coût salarial d7475 8 Variable muette valant 1 en 1974 et 1975 (Pour le taux de change) d8182 9 Variable muette valant 1 en 1981 et 1982 (Pour le taux de change) EBEM 40 Excédent Brut d'Exploitation des Ménages ec_cig 49 Ecart absolu sur les Charges d'intérêt versées par l'Etat ec_cim 50 Ecart absolu sur les Charges d'intérêt versées par les Ménages ec_cis 51 Ecart absolu sur les Charges d'intérêt versées par les Entreprises ec_cix S2 Ecart absolu sur les Charges d'intérêt versées par l'Extérieur cc_divm 53 Ecart relatif sur les Dividendes reçus par les Ménages ec_dstoc S4 Ecart absolu sur les Variations de Stocks ec_ebem 55 Ecart absolu sur l'Excédent Brut d'Exploitation des Ménages ec_ffcei S6 Ecart absolu sur l'Investissement des Ménages (hors logement) ec_i 57 Ecart relatif sur l'Investissement Productif des Entreprises ec_ilog 58 Ecart relatif sur l'Investissement Logement ec_m 59 Ecart relatif sur les Importations ec_ne 60 Ecart absolu sur l'Emploi des Entreprises ec_pdre 61 Ecart absolu sur le Chômage ec_pex 62 Ecart relatif sur le Prix des Exportations ec_pim 63 Ecart relatif sur le Prix des Importations ec_prodt 64 Ecart relatif sur la Productivité du Travail ec_pva 65 Ecart relatif sur le Prix à la Valeur Ajoutée ec_rbei 66 Ecart relatif sur le Revenu des Entrepreneurs Individuels ec_tepa 67 Ecart absolu sur le Taux d'Epargne ec_w 68 Ecart relatif sur le Taux de Salaire Horaire ec_x 69 Ecart relatif sur les Exportations ei 1 0 Effectifs d'Entrepreneurs Individuels FFCEI 46 Investissement des Entrepreneurs Individuels FRANC 82 Taux de Change du Franc frexo 11 Indice de prix de la devise étrangère idollar 1 2 Indice du cours du Dollar en Francs ig 1 3 Investissement des Administrations 1 44 Investissement Productif des Entreprises ID 43 Investissement Productif Désiré (pour Cobb-Douglas) ILOG 62 Investissement Logement

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IRPP 60 Impôt sur le Revenu

IS 36 Impôt sur les Bénéfices K 1 Capital productif en fin de période M 68 Importations MSE 33 Salaires versés par les Sociétés, Quasi Sociétés, Entrepreneurs Individ MSG 51 Salaires versés par l'Etat MST 52 Masse salariale totale ND 1 2 Emploi Désiré des Sociétés et Quasi Sociétés NE 13 Emploi Effectif des Sociétés et Quasi Sociétés ng 14 Emplois dans les Administrations NID ii Emploi désiré sur la dernière Génération N 15 Emploi Total no 1 5 Emploi tendanciel nret 1 6 Effectifs des retraités nz 1 7 Emplois par les autres agents odml 1 8 Autres Revenus des Ménages odm2 1 9 Complément de Capacité de Financement des Ménages odsl 20 Coefficient ODR 1 (AUTOF) ods2 21 Coefficient ODR 2 (BFS) OEFM 18 Offres d'Emploi en Fin de Mois ouv 22 Terme décrivant l'ouverture des Frontières PORE 16 Chômage PETM 21 Prix Etranger à la production pondération importations petme 23 Prix Etranger de l'Energie petmhe 24 Prix Etranger à la production pondération importations Hors Energie petx 25 Prix Etranger pondération exportations PEX 25 Prix à l'Exportation PIB 29 Produit Intérieur Brut PIBVAL 31 Produit Intérieur Brut en valeur PIM 27 Prix à l'Importation PIMHE 26 Prix à l'Importation hors Energie pop 26 Population Totale PP 24 Prix à la Production PROD 14 Productivité annuelle du Travail observée prodk 27 Productivité potentielle du Capital PRODT 1 0 Productivité annuelle tendancielle du travail PSAUT 57 Autres Prestations Sociales PSCHO 55 Prestations Chômage PSOC 58 Prestations Sociales PSRET 56 Prestations Retraites PU 28 Prix à l'Utilisation (Prix moyen de la demande intérieure) PVA 23 Prix à la Valeur Ajoutée Q 3 Valeur Ajoutée Totale QD 6 Variation Désirée de Capacité de Production (pour Cobb-Douglas)

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QVAL 30 Valeur ajoutée en valeur RBEI 38 Revenu Brut des Entrepreneurs Individuels

RDM 61 Revenu Disponible des Ménages

RECG 75 Recettes de l'Etat resd 28 Complément de Demande resx 29 Complément de Solde Extérieur RM 59 Revenu brut des ménages SOLCOM 70 Solde Commercial SUBV 35 Subventions d'Exploitation aux Entreprises taii 30 Taux des Autres Impôts Indirects TCHO 19 Taux de Chômage tese 31 Taux de Cotisations Sociales Employeurs tcss 32 Taux Cotisations Sociales Salariés tdec 33 Taux de Dépréciation du Capital tdepg 34 Autres dépenses des Administrations (rapporté au PIB en valeur) temps 35 Variable croissant d'une unité à chaque période (0 en 1980) temps79 38 Variable croissant d'une unité à partir de 1979 (0 avant) tempso 36 Variable muette valant 1 de 1959 à 1972 et 0 ailleurs temps80 37 Variable croissant d'une unité à partir de 1980 (0 avant) TEPA 63 Taux d'Epargne des Ménages TI 48 Taux d'intérêt courant TIM 49 Taux d'intérêt moyen tir 39 Taux d'intérêt réel instantané tirpp 41 Taux d'Impôt sur le Revenu tis 40 Taux d'Impôt sur les Bénéfices TMARG 37 Taux de Marges des Entreprises TPO 80 Taux de prélèvements obligatoires TPRO 42 Taux de Profit des Sociétés et Quasi - Sociétés. tpsaut 42 Taux des Autres Prestations tpscho 43 Taux de Prestations Chômage tpsret 44 Taux de Prestations Retraites trecg 45 Autres recettes des Administrations (rapportées au PIB en valeur) tsub 46 Taux de Subventions d'Exploitation (rapportées au PIB en valeur) ttv 47 Taux de TVA Apparent TVA 74 Recettes de TVA txobr 48 Taux d'intérêt réel des Obligations UT 5 Taux d'Utilisation des Capacités de Production UC 9 Coût d'usage du Capital

W 20 Taux de Salaire Horaire. WB 7 Taux de Salaire + Cotisations Employeurs X 69 Exportations

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Liste complète des équations

Progressant dans le détail, nous allons commenter maintenant l'ensemble des équations de la maquette.

Concernant l'ordre de présentation des équations, deux remarques.

• la maquette laisse le choix entre deux formes de fonction de production, entre complémentarité et substituabilité. Nous commencerons par une présentation globale dans l'hypothèse de facteurs complémentaires (la plus simple), puis nr" décrirons par différence la formulation alternative, de type Cobb-Douglas. Cette option introduira des discontinuités de numérotation lors de la présentation initiale.

• Par contre en ce qui concerne le taux de change, le changement de formulation n'affectera que l'équation elle-même (numéro 82).

• le fichier physique de définition des variables (MCD93.NOM) utilisé par le logiciel emploie un ordre de variables différent, adapté à l'algorithme utilisé pour la résolution numérique (NEWTON).

Le processus de production

Il concerne aussi bien les sociétés au sens strict que les entreprises individuelles, les institutions financières (banques et assurances) et les ménages producteurs de services

du logement'.

Equation 1: Capital en fin de période

K = (1 - tdec) K-1 + I

Le capital est mesuré en fin de période. Il ajoute donc les investissements de la période à la valeur antérieure réduite des déclassements

Equation 2 : Capacités de production

CAP = K-1 . prodk

Pour une année donnée on suppose fixe (donc indépendante du niveau disponible) la productivité du capital.

'En Comptabilité Nationale, les ménages propriétaires d'appartements produisent le bien "Service du Logement", même s'ils s'en servent pour eux-mêmes.

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Equation 3 : Valeur ajoutée

Q =1 / (l +ttv80) (DI-CI) - M + X + resd

Pour déterminer la valeur ajoutée (hors TVA), la demande intérieure hors TVA est corrigée des éléments de commerce extérieur. En fait cette équation exprime l'égalité

entre

offre production française + importations + TVA,

et demande demande intérieure + exportations, soit :

Q + M + ttv80/(l+ ttv80) (DI-CI) = (DI-CI) + X + resd

resd est un ternie d'ajustement, comprenant divers éléments, en particulier les droits et taxes à l'importation (qui devraient plutôt se retrouver à gauche de l'équilibre).

Comme nous le verrons plus bas, les importations et les exportations vont être déterminées par des équations de comportement, tandis que la demande s'obtiendra comme la somme de ses composants. C'est donc à la production d'assurer l'égalité, comme la somme de la demande intérieure non attribuée aux exportateurs étrangers, et des exportations. Ce mode de calcul impose évidemment de vérifier que la production des entreprises françaises ne dépasse pas le niveau de leurs capacités.

Nous verrons plus loin que la sensibilité des importations au degré de saturation des capacités françaises garantit formellement le respect de cette contrainte.

Equation 4: Consommations intermédiaires

CI=ct.Q A une période donnée, les consommations intermédiaires présentent un rapport constant avec la valeur ajoutée qu'elles permettent de réaliser. La consommation unitaire est donc indépendante du niveau de la production (on parlera de rendements d'échelle constants).

Cette formulation correspond bien à une fonction de production à facteurs complémentaires, où le niveau de la production détermine d'une manière unique les niveaux des facteurs : la quantité définie par l'équation est nécessaire pour produire Q (une augmentation des facteurs travail et capital ne réduirait pas le coût), tandis qu'un supplément de consommation intermédiaire ne permettrait ni de produire plus, ni de réduire le niveau des autres facteurs.

Par contre, en ce qui concerne les deux autres facteurs : travail et capital, le choix va être laissé entre les deux hypothèses : complémentaires ou substituables.

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Equation 5 : Taux d'utilisation des capacités de production

UT=Q/CAP

UT mesure donc le degré d'utilisation du capital productif : rapport de la valeur ajoutée réalisée à un niveau potentiel, valable pour l'ensemble de la période6. Ce dernier sera déterminé différemment selon la fonction de production utilisée.

Equation 10 : Productivité tendancielle (désirée) du travail

Nous distinguerons deux notions de productivité du travail:

• une évolution tendancielle, dépendant uniquement de caractéristiques techniques (formation des travailleurs, nature des outils de production...). On pourra également supposer qu'il s'agit de l'objectif des entreprises.

• une évolution apparente, fluctuant autour de la première au gré des changements de rythme dans l'évolution de la production à réaliser.

On suppose que la première croît régulièrement avec le temps. L'estimation d'un telle formule, ou même une simple observation graphique, font apparaître cette hypothèse comme raisonnable, à condition de diviser la période en deux: avant 1980 et après. Sur la seconde période, la croissance de la productivité paraît durablement (donc structurellement) plus faible.

La productivité désirée est évidemment inconnue, mais si on lui attribue la même moyenne et la même tendance moyenne que la productivité apparente, elle s'obtiendra par lissage exponentiel de celle-ci.

Log(PRODT) = 4,828+ 0,0306 temps - 0,0051 temps79 (968) (34) (3,7)

R2= 0,997 see = 0,0101 DW = 0,97

temps79 croît d'une unité par an à partir de 1979.

On ne distingue pas pour l'instant les salariés des entrepreneurs individuels.

Comme pour toutes les équations estimées, la valeur de cette variable pourra être modifiée grâce à un écart exogène (ici multiplicatif).

Equation 12 : Emploi désiré total

ND = Q / PRODT

('Ce niveau potentiel est obtenu statistiquement par enquête auprès des entreprises. Il est mesuré compte tenu d'embauches potentielles, et non avec les effectifs initiaux.

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L'emploi désiré se déduit naturellement de la production à réaliser et de l'objectif de productivité.

Equation 13: Emploi effectif

Log(NE / NE-1) = 0,519 Log(ND / NE-1)

(10)

see =0,00378 DW = 0,977

Par rapport au niveau d'emploi de l'année précédente, les variations d'emploi désirées par les entreprises ne se réalisent que partiellement, en raison :

• des difficultés pratiques à trouver la main d'oeuvre appropriée ou à licencier.

• des hésitations7 des entrepreneurs à tenir compte immédiatement des évolutions conjoncturelles, quel que soit leur sens, compte tenu des coûts de l'embauche (apprentissage, faible productivité initiale) et du licenciement.

Par exemple, face à un supplément de demande en une année donnée, les entreprises attendront qu'il se confirme pour le traduire pleinement en embauches. Ce mécanisme de court terme, dit "cycle de productivité" apparaîtra souvent dans les variantes.

Pour une analyse plus complète de ce mécanisme, on pourra se reporter à (B RILLET(1993)).

Equation 14 : Productivité horaire

PROD = Q / ((NE-ei).dh)

Il s'agit ici de la productivité des salariés, cette variable intervenant dans le calcul du coût salarial par unité produite.

Equation 15 : Emploi total

N = NE+ ng + nz

A l'emploi des entreprises déterminé plus haut, s'ajoute celui des administrations, et l'emploi des ménages non lié à la production (domestiques, concierges).

Equation 16 : Chômage

del(PDRE) = -0,706 del(N - no)

?Plutôt que d'une valeur désirée, il conviendrait sans doute mieux de parler d'une valeur ramenant la productivité du travail à sa valeur structurelle.

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(-8,9) see = 68 DW = 1,66

L'évolution, d'une année sur l'autre, des effectifs employés ne se répercute pas entièrement sur le chômage. Une création d'emplois, et l'amélioration de la conjoncture qu'elle fait apparaître, attirera sur le marché du travail des personnes précédemment inactives, qui vont occuper une partie des emplois offerts : il y aura donc augmentation de la population active.

Par exemple, la création d'une entreprise dans une région peu industrialisée va permettre à des femmes au foyer de concilier emploi et travaux domestiques. Des perspectives d'emploi plus favorables vont amener des jeunes habitant chez leurs parents de se lancer plus tôt dans la vie active. Au contraire, une dégradation du marché de l'emploi va conduire des actifs en fin de carrière à avancer leur départ à la retraite (spontanément ou non). Et des chômeurs découragés par la conjoncture (qu'ils viennent d'être licenciés ou non) vont abandonner leur recherche de travail et disparaître complètement du marché.

Le raisonnement se faisant en variations d'effectifs conduit à utiliser des variations annuelles. Les fluctuations sont calculées par rapport à une norme d'emploi no, dite "emploi objectif', calculée de la manière suivante:

Partant d'une année de base on reconstitue une chronique de niveaux d'emploi, qui ne suivrait que les évolutions des classes d'âge, des taux de scolarité, et des dispositions légales sur l'âge de la retraite, et serait donc indépendante de la production à réaliser.

Equation 17 : Demandes d'Emploi en Fin de Mois

DEFM = defmr. PDRE

Cette équation a pour but de concilier les notions de chômage (Population Disponible à la Recherche d'un Emploi au sens du Bureau International du Travail) et Demandes d'Emploi en Fin de Mois, statistique déterminée par l'Agence Nationale Pour l'Emploi. En effet, ce n'est que sur la deuxième partie de la période, avec l'implantation progressive des bureaux de l'Agence Nationale Pour l'Emploi, que les deux niveaux coïncident plus ou moins (sans avoir tout à fait la même définition).

Equation 18 : Offres d'Emploi en Fin de Mois

OEFM = 0,149 (ND - NE) + 0,004297 N + 0,00350. N . temps 3 (3,1) (13) (4,0)

see = 29 DW = 0,79

Les offres d'emploi en fin de mois dépendent d'abord du décalage entre niveau d'emploi désiré par les entreprises et niveau effectif. On y adjoint le niveau d'emploi

3i

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lui-même (effet de taille) et l'évolution historique de l'importance de l'Agence Nationale pour l'Emploi (temps3 vaut 0 de 1970 à 1972, et 1 ensuite).

En pratique le rôle de cette variable est purement descriptif, au contraire de versions précédentes de la maquette, où elle influençait le taux de salaire.

Equation 19 : Taux de chômage

TCHO = PDRE / (N + PDRE)

Il s'identifie comptablement au rapport entre chômage et population active (personnes soit effectivement employées, soit recherchant un emploi).

Prix, salaires et valeurs de la production

Equation 20 : Taux de Salaire

tx(W) + pindex tx(dh) = 0,925 tx(PU) - 0,0315 Log(TCHO) -0,0571 (14,2) (6,1) (6,5)

see = 0,0101 DW = 2,75

pindex est un paramètre qui permet de choisir l'hypothèse de compensation salariale, c'est à dire la sensibilité du taux de salaire à la durée hebdomadaire du travail, entre deux hypothèses extrêmes :

• 0 (compensation nulle) : on raisonne en salaire horaire, et l'évolution de la durée du travail affecte proportionnellement le salaire mensuel.

• 1 (compensation parfaite) : on raisonne en salaire mensuel, et la variation de la durée du travail ne l'affecte pas.

Ainsi une baisse de la durée du travail de 1% diminuera d'autant le salaire mensuel dans le premier cas, dans le second elle sera compensée par une élévation de 1 % du salaire horaire.

Ce paramètre représentant plutôt une variable de décision, il n'a pas été estimé. Il reste cependant modifiable par l'utilisateur, et conditionnera fortement les conséquences d'une modification de la durée du travail.

Pour l'estimation, il a été fixé à 1, valeur qui donne les meilleurs résultats statistiques.

Ceci dit, l'équation elle-même est de type Phillips. Elle fait intervenir :

• une indexation instantanée, en évolution annuelle, du taux de salaire sur l'indice de prix à l'utilisation (faute d'un indice spécifique de la consommation des ménages). Le

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coefficient estimé décrit une faible sous - indexation.

• un effet des tensions sur le marché de l'emploi, représenté par le logarithme du taux de

chômage8. Plus celui-ci est faible, plus le pouvoir d'achat réclamé par les salariés sera élevé, et plus les difficultés à remplir les postes créés conduiront les entreprises à proposer de hauts salaires.9

• un terme constant, qui inclut un élément théorique : il contient en particulier les gains tendanciels de pouvoir d'achat associés à la productivité croissante du travail.

Equation 21 : Prix étranger pondération importations

PETM = che . petmhe + (1-che) petme

La maquette isole parmi les prix à la production étrangers, pondérés selon la structure des importations françaises, celui des importations d'énergie. Ceci permettra de mieux formaliser les prix à l'importation, et rendra plus réalistes les variantes portant sur le prix du pétrole. L'équation ci-dessus effectue la synthèse.

Equation 22 : Coût salarial par unité produite

CSUP = W. (1 +tcse) / PROD

Le coût salarial par unité produite représente le rapport du coût salarial moyen (salaire + charges sociales) d'une heure de travail, et de la production réalisée pendant cette heure.

Equation 23 : Prix à h 1••ileur ajoutée

tx(PVA/(l+taii)) = 0,557 tx(CSUP) - 1,286 TPRO-1 + 0,214 UT -0,0841

(1 1) (-4,0) (2,0) (-0,6)

R2 = 0,903 see = 0,0108 DW = 1,52

L'équation suppose globalement que les entreprises ont un objectif de marges et de profits. Pour maintenir les premières à leur niveau antérieur, les producteurs vont commencer par tenir compte de l'évolution de leurs coûts unitaires, ici les coûts salariaux par unité produite (incluant les charges salariales).

8Cela signifie que les négociations se basent sur la variation relative du chômage, et non absolue (statistiquement cette dernière fournit une explication de qualité équivalente). )̀Les spécifications du modèle permettraient d'utiliser, comme cela se faisait souvent dans les modèles français, le logarithme du rapport entre demandes et offres d'emploi en fin de mois, séparant les effets des emplois non attribués et de la main d'oeuvre disponible . Si une telle explication paraît plus riche et donne ici de bons résultats statistiques, la forte imprécision dans la détermination des offres d'emploi elles-mêmes joue en sa défaveur.

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Mais les entreprises tiennent compte également de l'éloignement initial de l'objectif. Face à un faible taux de profit (observé lors de l'exercice précédent), les entreprises vont augmenter leurs prix10.1

De même, si les entreprises ont des difficultés à écouler leur production potentielle (donc un faible niveau du taux d'utilisation des capacités), elles vont être conduites à baisser leurs prix pour rétablir celui-ci.

En ce qui concerne les impôts indirects, la TVA n'est pas prise en compte ici (elle sera appliquée aux prix de la demande). Quant aux "autres impôts indirects", c'est-à-dire les taxes à la production autres que la TVA (taxes sur tabacs, alcools, essence, fuel domestique...), on suppose que toute modification du taux est transmise immédiatement aux prix, ce qui revient encore à raisonner en prix hors taxes.

Si l'on peut critiquer l'abstraction de la notion de prix à la valeur ajoutée, on remarquera qu'il est équivalent de supposer que les producteurs raisonnent en termes de prix à la production, mais y intègrent immédiatement, de manière comptable, l'évolution des prix à la consommation intermédiaire. La question est de savoir si un producteur, ayant acheté un produit intermédiaire (du caoutchouc ou du fuel par exemple) le fera intervenir dans son prix à la production au prix où il l'a payé ou au prix qu'il doit payer pour renouveler son stock. Nous avons privilégié la seconde hypothèse.

Equation 24 : Prix à la production

PP = (PVA . Q + PU . (1 + ttv80)/(l + ttv)) . CI) / (Q + CI)

L'indice de prix à la production s'obtient donc en divisant la valeur de la production (consommation et consommations intermédiaires) par la quantité correspondante. Mais l'indice PU est calculé TVA comprise. Nous supposerons que les consommations intermédiaires ne sont pas assujetties à la TVA (en réalité une faible partie de celle-ci n'est pas déductible), et plutôt que d'introduire une variable "Prix à l'utilisation hors-taxes" nous le calculerons en corrigeant PU de l'évolution du taux de TVA par rapport à l'année de base.

Equation 25 : Prix à l'exportation

Log(PEX/ (petx. FRANC)) = 0,596 Log(PP /(petx .FRANC)) - 0,00129 temps (8,9) (-1,2)

see = 0,0256 DW = 0,37

10Ce qui ne veut pas dire qu'elles vont y parvenir, la hausse des prix réduisant évidemment les quantités vendues. 11Comme les initiés le devineront facilement, nous avons affaire ici à un modèle à correction d'erreur, où le premier terme (la prise en compte de l'évolution des coûts) traduit la variation de l'objectif, et le second l'éloignement initial par rapport à celui-ci.

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Devant l'évolution de leurs prix à la production (donc de leurs coûts) et de celui de leurs concurrents étrangers, les exportateurs français vont partager leur comportement entre deux extrêmes :

• tenir compte exclusivement du prix français : si celui-ci présente par exemple une baisse, ils vont la répercuter intégralement sur les prix à l'exportation. Ceci leur fera gagner des parts de marché, tout en maintenant leurs marges sur chaque unité vendue. Et si le prix étranger augmente (mesuré en francs) ils n'augmenteront pas leurs prix en francs, avec les mêmes effets favorables. En d'autres termes, toute modification du rapport des prix français aux prix étrangers sera intégralement répercutée sur la compétitivité - prix des exportateurs, et laissera leurs marges inchangées. On parlera de comportement de compétitivité. Le coefficient de l'équation ci-dessus prend la valeur I.

• aligner leurs prix sur le prix étranger: cette fois c'est la compétitivité - prix des exportateurs qui ne se modifie pas. Si les prix français diminuent, ou si les prix étrangers augmentent, ils vont améliorer leurs marges tout en maintenant leurs parts de marché. Inversement, si leurs prix augmentent, ils vont réduire leurs marges pour conserver leurs parts de marché. On parlera de comportement de marges. Le coefficient de l'équation ci-dessus prend la valeur 0.12

En pratique chaque exportateur devrait adopter un comportement intermédiaire, adapté au marché sur lequel il vend. Ceci est encore plus vrai au niveau agrégé. L'estimation privilégie légèrement le comportement de compétitivité.

Un trend temporel a également été introduit, pour tenir compte de la déformation progressive des structures utilisées pour calculer les différents indices: les compositions par produits des exportations ou de la production des différents pays ont évolué de manière différente sur la période d'estimation. Et même à pondération stable, les prix des produits échangés ont pu évoluer différemment de la moyenne. Il paraît naturel en particulier que les échanges se tournent vers les produits dont le prix évolue le moins vite.

L'estimation donne bien une forte significativité à un décalage négatif.

Equation 26 : Prix à l'importation hors énergie

Log(PIMHE / (petmhe . FRANC)) = 0,307 Log(PP /(petmhe . FRANC)) (7,6)

-0,0052 temps

120n remarquera qu'il est équivalent de mesurer les indices de prix en francs ou en devises étrangères, un changement d'unités affectant de la même manière les deux termes de la comparaison. La comparaison doit simplement s'effectuer dans la même monnaie.

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M see = 0,013 DW = 2,12

Supposant que le prix à l'importation de l'énergie suivait l'évolution du prix mondial,

nous l'avons exclu de l'estimation.

L'explication de cette équation est tout à fait identique à la précédente, sauf qu'il s'agit

ici d'exportateurs étrangers. On constate que le comportement de compétitivité

l'emporte à nouveau, et plus nettement.

Equation 27 : Prix à l'importation global

On suppose que le prix à l'importation de l'énergie (pétrole, charbon) évolue comme le

prix étranger à la production du même bien, mesuré en francs. Le prix global à

l'importation s'obtient par agrégation.

PIM = che.petme . FRANC + (1-che).PIMHE

Equation 28 : Prix à l'utilisation

PU = [(PP.(Q+Cl) - PEX.X + PIM.M).(1 + ttv)] / [(Q + Cl - X + M) . (l + ttv80)]

Le prix à l'utilisation représente le prix moyen de l'ensemble des produits utilisés en

France. Il s'obtient donc en divisant la valeur de ces produits : production non exportée

+ importations, par le volume correspondant. Les indices de prix utilisés n'intégrant

pas la TVA, celle-ci est introduite simultanément au numérateur et au dénominateur,

sous forme de taux apparents. Le dénominateur étant calculé aux prix de l'année de

base, c'est le taux de celle-ci qui est pris en compte.

Equation 29 : Produit Intérieur Brut

Il se détermine en soldant l'équilibre emploi - ressources, comme la valeur ajoutée

(équation 3). Mais c'est cette dernière, supposée plus représentative de la production

réalisée, qui intervient dans les équations de comportement (emploi, investissement...)

donc dans le bouclage de la maquette. Cette équation n'a donc qu'un caractère

descriptif.

PIB = DI - CI + X - M

Equation 30 : Valeur ajoutée en valeur

QVAL = PVA . Q

Equation 31 : Produit Intérieur Brut en valeur

PIBV = QVAL + TVA

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Le compte des entreprises

Nous connaissons maintenant les quantités produites et leur prix, les effectifs et leur rémunération. Il nous reste à répartir la valeur de la production entre entreprises, ménages et administrations, et à décider des investissements et des stocks.

Equation 32 : Autres impôts indirects

Ail = tau i (PVA . Q)/(1+taii)

Ils s'obtiennent simplement en appliquant un taux apparent à la valeur ajoutée hors autres impôts indirects.

Equation 33 : Salaires versés par les Entreprises

MSE = W . dh . (NE-ei)

La masse salariale s'obtient en multipliant le salaire annuel par les effectifs (hors entrepreneurs individuels).

Equation 34 : Cotisations sociales employeurs versées par les entreprises

CSE = tcse . MSE

On applique à la masse salariale un taux moyen, commun à l'ensemble des employeurs.

Equation 35 : Subventions reçues par les entreprises

SUBV =tsub. PVA .Q

On suppose que l'Etat verse aux entreprises des subventions proportionnelles à leur valeur ajoutée.

Equation 36 : Impôt sur les bénéfices des sociétés

IS = fis . (AUTOF_1)

L'impôt sur les bénéfices est lié aux profits de la période précédente. En l'absence de certaines déductions, le taux apparent sera ici sensiblement inférieur au taux légal.

Equation 37 : Taux de marge des entreprises

TMARG = (PVA . Q - Ail - MSE - CSE + SUBV) / (PVA . Q)

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Il représente ce qui reste à l'entreprise sur chaque unité vendue une fois payées les

charges salariales, les autres impôts indirects (autres que la TVA13), et perçu les

subventions d'exploitation.

Equation 38 : Revenu Brut des Entrepreneurs Individuels

Log(RBEI / el) = 0,970 Log(W . dh) +1,96 TMARG -0,300693 (89) (6,9) (-1,7)

see = 0,029 DW = 1,20

Les entrepreneurs individuels voient leur revenu indexé quasi intégralement sur le

salaire annuel individuel. Mais cette indexation est corrigée par les fluctuations du taux

de marge.

Equation 39 : Dividendes versés aux ménages

DIVM/(PU-1 . K-2) = 0,195 (AUTOF-1 + DIVM-1)/(PU-1 . K-2)

(56) + 0,000141 temps + 0,000925

(6,8) (5,5)

see= 0,00085 DW = 1,77

Les revenus du capital versés aux ménages sous forme de dividendes sont

proportionnels aux profits de l'année précédente (avant dividendes). Mais ils croissent

également avec la part des sociétés dans la production nationale, au détriment des

entreprises individuelles. Cet effet est traduit ici par une tendance constante.

Equation 40 : Excédent brut d'exploitation des ménages

EBEM / (PVA . Q) = 0,121873 TMARG + 0,00150400 temps + 0,0128 (7,8) (23,4) (1,5)

see = 0,00178 DW = 0,87

L'excédent brut d'exploitation des ménages (essentiellement constitué de revenus du

logement) est pour une période donnée proportionnel aux marges des entreprises. Mais

l'importance croissante de ce poste dans la production amène à introduire une

tendance. 14

1 3Celle-ci est déja déduite de la valeur ajoutée en valeur.

140n pourrait chercher à lier cette variable à l'investissement logement des ménages, ou mieux au patrimoine immobilier. Mais outre les difficultés d'estimation d'une telle formule, il faudrait alors en toute rigueur y associer une fonction de production spécifique.

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Equation 41 : Autofinancement des entreprises

AUTOF = PVA . Q + SUBV - Ail - MSE - CSE - IS - DIVM - EBEM - RBEI -CIS

+ odsl . PVA . Q

Par rapport aux marges, l'autofinancement (assimilable aux profits) se voit retrancher l'impôt sur les bénéfices, les dividendes versés aux ménages, l'excédent brut d'exploitation de ceux-ci, le revenu brut des entrepreneurs individuels et le solde des charges d'intérêt. Le terme odsl traduit divers éléments non pris en compte par ailleurs.

Equation 42 : Taux de profit des Entreprises

TPRO = AUTOF / (PU. K-1)

Le taux de profit s'obtient en divisant les profits par la valeur du capital au coût de renouvellement. Cette notion est plus utilisée que la valeur au coût de l'achat initial.15

Equation 44 : Investissement des Entreprises

I / K-1 = 0,722 1-1 / K-2 + 0,1 10 TPRO+ 0,0781 [tx(Q) - (moy(UT)-UT)/UT)]

(16) (1,7) (4,6)

+0,0123 (3,2)

see= 0,00196 DW = 1,95

On suppose ici que les entreprises définissent un objectif d'investissement, fonction :

• du taux de profit, traduisant à la fois les perspectives de profit sur les investissements potentiels, et la faculté des entreprises à les financer.

• d'un désir d'adaptation des capacités de production à la demande anticipée pour la période suivante. Nous allons détailler ce dernier aspect.

1'A ce sujet, il convient de noter que la notion "à prix constant" prend en compte l'évolution de la qualité du produit, exclue par là même de l'évolution du prix. Ainsi une nouvelle machine, de même dénomination qu'une ancienne mais jugée plus performante, se verra attribuer une valeur "à prix constant" plus élevée. La notion de capital au coût de renouvellement recouvre donc le prix d'achat d'unités de même qualité que les unités originales.

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Notre raisonnement partira des éléments suivants:

o La définition du taux d'utilisation des capacités de production

UTt = Qt / CAPt (équation 5)

o une fonction de production à facteurs complémentaires, à rendements constants pour une période donnée

CAPt = prodkt . Kt-1 (équation 2)

o la définition de l'évolution du capital

Kt = K t-1(l -tdec t) + It (équation 1)

soit

Kt / K t_ 1= 1-tdec t + It/ / K t-1

Autrement dit : le capital augmente si l'effort relatif d'investissement l'emporte sur les déclassements.

o l'affirmation que les entreprises cherchent à atteindre un objectif de taux d'utilisation UT*, à taux de profit donné. Compte tenu de la production qu'elles anticipent à la période t+ 1, ceci donne:

UT*= Qt+l anticipé/ CAP*t +1

CAP*t +1 = Qt+l anticipé / UT* = prodkt+l . Kt

alors que:

CAPt = Qt / UTt = prodkt . Kt-1

Les évolutions vont s'obtenir en faisant le rapport de chaque terme: désiré à la période t+l, observé à la période t. Ceci donne:

CAP*t +1 / CAPt = (Qt+l anticipé / Qt )/ (UT* /UTt) (définition du niveau à atteindre)

= (prodkt+l / prodkt) .(Kt. / Kt-1) (moyen d'y parvenir)

_ (prodkt+l / prodkt) [1-tdect + I*t/ / K t-1] (investissement associé)

Si nous supposons enfin que les entreprises anticipent une répétition de la croissance courante de la production,

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(Qt+l anticipé / Qt ) = (Qt / Qt-1 )

On obtient finalement

I*t/ / K t-I = [(prodkt / prodkt+l) (Qt+l anticipé / Qt )/ (UT* /UT t)-1] + tdect

Nous appellerons le rapport It/ / K t-1 « taux d'accumulation ».

Assimilant le taux de croissance d'un produit à la somme des taux de croissance de ses éléments, on obtient:

1 *t/ / K t-1 # -tx(prodkt +l) + tx (Qt / Qt-1 ) - (UT* - UTt) /UTt + tdect

Ce calcul un peu compliqué conduit à un résultat on ne peut plus logique. Le taux d'accumulation dépend:

• négativement de la variation de la productivité du capital • positivement des anticipations de croissance de la production à réaliser • négativement de l'écart entre taux d'utilisation désiré et courant • positivement du taux de déclassement.

Ainsi en l'absence de déclassements, de croissance de la production, de variation de la productivité du capital, et si les entreprises sont satisfaites du dégréé d'utilisation des capacités, elles n'ont pas de raison d'investir. Tandis qu'avec un taux de déclassement de 4%, une production devant croître de 2%, un taux d'utilisation trop élevé de 1%, et une productivité du capital décroissant de 1,5%, l'objectif de taux d'utilisation sera atteint par un taux d'r •cv nulation de 4+2+1+1,5 = 8,5 points (nous ne sommes pas très éloignés de la moyenne observée).

Nous supposerons maintenant pour simplifier (et cela se révèle assez juste à l'observation des données) que le taux de déclassement et le taux de croissance de la productivité sont constants, et que les entreprises on réalisé en moyenne leur objectif de taux d'utilisation (donc que l'on peut assimiler UT* à la moyenne observée de UT)..

De plus, les décisions d'investissement présentent une certaine inertie (force des habitudes, lenteur des prises de décision, difficultés d'approvisionnement, contraintes des programmes d'investissement portant sur plusieurs années). Et les entreprises manifesteront une certaine prudence avant d'adapter leurs capacités aux fluctuations de la production. Par rapport aux décisions appliquées l'année précédente, l'évolution "souhaitée" ne se traduira donc que partiellement dans les faits.

Equation 45 : Variations de stocks

Les entreprises cherchent à maintenir un niveau de stocks proportionnel à leur production, en se basant sur les deux dernières années. En variations on obtient :

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DSTOC = 0,328 del (Q) + 0,105 del(Q1)

(8,7) (1,3)

see = 12352 DW = 2,25

Equation 46 : Financement de la formation de capital fixe par les entrepreneurs individuels.

Log(FFCEI/FFCEI-1) = 3,104 Log(RBEI/RBEI-1)-0,542 Log(FFCEI-1 /RBEI-1)

(8,6) (-4,2)

+ 3,88 TPRO -1,36860 (2,9) (-5,4)

see = 0,060 DW = 2,85

Il s'agit ici de la contribution des entrepreneurs individuels à la formation du capital de leur entreprise, sous forme de prélèvements sur leur revenu (et non d'emprunts)16.

Cette formulation peut paraître un peu complexe. En fait le premier terme mesure la sensibilité (estimée comme forte) des variations du FFCEI à celles du Revenu Brut des Entrepreneurs Individuels. Mais le second stabilise à long terme le rapport des deux éléments.

Le dernier terme représente comme pour l'investissement productif global l'attrait des perspectives de profit )?

Equation 47 : Besoin de Financement des Entreprises

BFS = - AUTOF + PU . I + PU . DSTOC - FFCEI + ods2. PVA . Q

L'autofinancement est corrigé des investissements en valeur, des variations de stocks, du Financement de la formation de capital par les entrepreneurs individuels, et de charges résiduelles.

Equation 48 : Taux d'intérêt instantané

TI = tx(PU) + tir

'6Ce concept est absent du nouveau système de Comptabilité Nationale, où les Entrepreneurs Individuels sont regroupés avec les Ménages, y compris dans leur fonction productrice. 170n pourra objecter que le taux de profit est lié négativement au Revenu Brut des Entrepreneurs Individuels. Mais globalement l'équation donne bien un rôle positif à ce dernier terme.

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C'est le taux d'intérêt réel, mesuré par rapport à l'inflation, qui est considéré comme exogène. Cette formule donne la valeur nominale.18

Equation 49 : Taux d'intérêt moyen

TIM = pti . TIM-1 + (l - pti) TI

On considère que tous les ans une part constante (l-pti) de l'endettement antérieur des différents agents est remboursée, et les sommes correspondantes empruntées au taux courant. Pli est un paramètre modifiable, fixé par défaut à 0,20.

Equation 50 : Charges d'intérêt nettes des Entreprises

CIS = CIS-1 . TIM / TIM-1 + 1,443 BFS . TI/100

(6,8)

see = 10273 DW = 0,93

Les charges d'intérêt nettes (versées - reçues) des Entreprises ont pour origine:

• l'endettement précédent : elles sont alors corrigées de l'évolution du taux d'intérêt nmoven, les remboursements de s emprunt arrivés à échéance étant empruntés au aux d'intérêt courant..

• les nouveaux déficits, dont les sommes nécessaires au financement sont empruntées à un taux proportionnel au taux d'intérêt courant. Le coefficient associé, qui traduit un écart entre le taux de base et le taux effectivement pratiqué, est sensiblement supérieur à l'unité.

Le compte des Ménages Nous en connaissons déjà les éléments associés au processus de production..

Equation 51 : Salaires versés par l'Etat

MSG=W.dh.ng

Le salaire annuel moyen est appliqué au nombre de fonctionnaires.

Equation 52 : Salaires totaux

MST=MSE+MSG+W.dh.nz

La masse salariale totale rassemble les salaires versés par les entreprises, les administrations, et les ménages (rémunération des domestiques, des concierges...).

18La mise en oeuvre du logiciel autorise également à supposer le taux nominal comme fixé a priori.

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Equation 53 : Cotisations Sociales Salariés

CSS = tcss (MST + RBEI)

Elles s'obtiennent en appliquant un taux moyen à l'ensemble des revenus du travail: salaires et revenu des entrepreneurs individuels.

Equation 54 : Cotisations sociales totales

CST = tcse . MST + CSS

Equation 55 : Prestations Sociales Chômage

PSCHO = tpscho . W . dh . PDRE

Les prestations individuelles moyennes par chômeur sont indexées sur le salaire annuel moyen. On notera que la moyenne se fait sur l'ensemble des chômeurs, y compris ceux qui ne bénéficient pas d'allocation.

Equation 56 : Retraites

PSRET = tpsret. nret. PU

L'hypothèse porte sur le pouvoir d'achat individuel par retraité.

Equation 57 : Autres Prestations Sociales

PSAUT = tpsaut . pop . PU

Les autres prestations sont mesurées en pouvoir d'achat par habitant. Elles comprennent les allocations familiales, les prestations maladie et les compensations liées aux accidents du travail.

Equation 58 : Prestations Sociales totales

PSOC = PSCHO + PSRET + PSAUT

Equation 59 : Revenu des ménages avant impôt

RM = MST + RBEI - CSS - tcss.W.nz + PSOC + DIVM + EBEM - CIM

+ odm 1.PVA .Q

Aux revenus des ménages : salaires, revenu brut des entrepreneurs individuels, dividendes, revenus du logement, prestations sociales, excédent brut d'exploitation, et revenus divers, on retranche les cotisations sociales et les charges d'intérêt.

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Equation 60 : Impôt sur le revenu

IRPP = tirpp . RM-1

On applique un taux apparent au revenu global de l'année précédente.

Equation 61 : Revenu disponible des ménages

RDM = RM - IRPP

Il s'agit du revenu après impôt.

Equation 62 : Investissement logement des ménages

Log(ILOG) = 1,374. Log(RDM/PU/(RDM-1 /PU-1)) + 0,714. Log(RDM/PU)

(2,6) (6,1)

-0,0293 tir-0,250 Log(TCHO/TCHO-1)+1,860

(-6,4) (-2,2) (1,1)

DW = 1,48 See = 0,040

L'investissement logement est lié positivement, non seulement au pouvoir d'achat des ménages mais aussi à la variation de celui-ci. On peut en effet supposer que pour chaque ménage il existe une limite de revenu au-dessus de laquelle il décide de devenir propriétaire.

Mais des taux d'intérè, rcels élevés peuvent jouer un rôle dissuasif, de même qu'un risque de chômage rendant dangereuse une contrainte financière importante.

A long terme, l'élasticité de 0,7 au revenu traduit la diminution régulière de la part du revenu consacrée au logement, observée sur la période.

Equation 63 : Taux d'Epargne des Ménages

Log(TEPA) = 1,984 Log(RDM/(PU.pop)/(RDM/(PU.pop))-1)

(3,8)

+0,174 Log(PDRE / PDRE-1) + 1,337 Log(PU / PU-1) - 1,895

(1,9) (2,5) (-19,7)

see = 0,030 DW = 1,30

méthode : Cochrane-Orcutt rho = 0,892

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Le taux d'épargne des ménages présente ici une élasticité constante par rapport :

• à l'évolution du pouvoir d'achat par tête d'une année sur l'autre : l'inertie des habitudes de consommation conduit dans un premier temps les ménages à épargner une part plus élevée de leurs nouveaux revenus. Mais si ce supplément persiste, ils vont bientôt lui appliquer le taux moyen.

• à la précarité de leur emploi : face à une croissance du chômage, les ménages vont se constituer des réserves (on parlera d' «épargne de précaution »)19.

• à l'inflation : on suppose que les ménages se sont fixé une norme de patrimoine financier, mesurée en pouvoir d'achat. Le maintien de celui-ci conduit à compenser chaque année l'érosion inflationniste. Une élévation du rythme d'inflation les contraint donc à un effort de reconstitution supplémentaire (effet dit d'« encaisses réelles » ou « effet Pigou »).

Equation 64 : Consommation des Ménages

CO = RDM / PU . (l - TEPA)

La consommation représente la part du revenu disponible non épargnée.

Equation 65 : Capacité de Financement des Ménages

CFM = RDM - CO PU - ILOG . PU - FFCEI + odm2. PVA . Q

Du revenu disponible on déduit la consommation, l'investissement logement, le financement de l'investissement des entreprises par les entrepreneurs individuels, et on complète par un terme résiduel proportionnel à la valeur ajoutée.

Equation 66 : Charges d'intérêt nettes des Ménages

CIM = CIM-1 . TIM / TIM-1 -1.17 (CFM + ILOG . PU). Tl/100

(-3.3)

- 1.10 del[(CFM + ILOG . PU). Tl/100] + 1.88 PU . ILOG . TI (-4.0) (3.6)

see = 6807 DW = 3.04

Les charges d'intérêt nettes des Ménages proviennent:

19C'est surtout la variation du chômage, plus que son niveau, qui traduit la crainte de devenir chômeur pour les personnes possédant un emploi. Ce sont eux qui effectuent l'épargne de précaution, et non les chômeurs eux-mêmes.

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• de l'endettement précédent, dont le taux d'intérêt moyen varie avec les remboursements. • des nouvelles capacités. On sépare les emprunts liés à l'investissement logement, et on

suppose qu'un supplément de besoin de financement doit être emprunté à un taux élevé.

Le commerce extérieur

Equation 67 : Demande intérieure

Dl=CO+I+DSTOC+ILOG+ig+cg+dfx+CI

Comme indiqué plus haut, il s'agit de la demande des utilisateurs résidant en France.

Equation 68: Importations en volume

Log(M) = 0,948 Log ((DI-DSTOC) . ouv) - 0,208 Log(l - UT) (33) (-7,3)

- 0,207 Log (PIM/PP) - 1,732 - 0,00727 temps 80 (-2,2) (-3,6) (-3,0)

see = 0,026 DW = 1,49

Les importations sont d'abord déterminées par la demande intérieure. Il paraît naturel de décrire cette liaison par une élasticité constante, dont on peut penser, à un instant donné, qu'elle est assez proche de l'unité : en l'absence de contrainte sur les capacités de production (que le terme suivant va traduire), la répartition de la demande entre importations et production intérieure devrait adopter une structure constante, à une période donnée.

Mais une estimation libre risque alors de surestimer l'élasticité : l'expansion historique du commerce international conduit les importations à croître plus vite que la demande. Cette effet sera pris en compte ici, par le terme "ouv". Cette expansion devant forcément se ralentir, la courbe associée est une logistique.

IIn fait, ces considérations recouvrent un sujet complexe. sur lequel les économistes nont pas tranché. La question sous-jacente est la suivante: en l'absence de croissance de la demande intérieure, les importations continuent-elles à augmenter, sous l'impulsion d'une force autonome? Notre formulation répond par l'affirmative.

A niveau de demande égal, il est naturel d'introduire deux autres éléments :

• la capacité des producteurs français à faire face à une demande supplémentaire. Moins il reste de capacités disponibles, et plus la demande risque de devoir être satisfaite par des importations (le cas limite étant celui où toutes les capacités intérieures étant

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utilisées, toute demande supplémentaire devra être importée)20. On montre que la formulation adoptée ici conduit à égaliser variation de demande et variation d'importations lorsque le taux d'utilisation des capacités tend vers l'unité. Grâce à cette équation nous sommes donc assurés que la production des entreprises françaises ne dépassera pas leurs capacités.

• la comparaison des prix pratiqués par les producteurs nationaux et les exportateurs étrangers, donc des prix : à la production et à l'importation.

Enfin, la dérive négative des importations à partir de 1981 est traduite, faute d'explication économique adéquate, par une tendance.

Equation 69 : Exportations

Log(X) = 0,967 log(dm) -0,309 log ((PEX/FRANC) / petx) (33) (-2,8)

+13,667 - 0,476 UT (1 - X/(Q + CI))-0,0162 temps 80 (26) (-3,7) (-12,2)

see = 0,0150 DW = 1,80

L'explication de cette équation est identique à la précédente

• Une variable représentant la demande mondiale sur le marché international, intégrant donc déjà l'ouverture progressive des frontières. La valeur trouvée est logiquement proche de l'unité.

• Un terme de compétitivité comparant les prix pratiqués par les exportateurs français et les producteurs étrangers, tous deux mesurés en devises étrangères'-L.

• Un effet des capacités disponibles pour exporter. Les entreprises françaises réduiront leurs exportations pour satisfaire des pointes de demande nationale, supposée plus rentable et plus sûre. La notion de tension employée ici compare les capacités totales à la seule demande interne.

Une dérive négative apparaît également après 1980, plus forte et plus significative que pour les importations. Elle est supposée exprimer une désadaptation croissante de la structure de l'offre française à celle de la demande internationale, phénomène a priori intraduisible par les variables de la maquette22.

20Par contre ce raisonnement ne s'applique pas aux exportateurs étrangers vers la France, dont on suppose les capacités disponibles suffisantes pour satisfaire toute demande française. 21On pourrait également tenir compte du prix des autres exportateurs. 22Cependant un terme représentant l'effort d'investissement, obtenu par lissage des dernières valeurs du taux d'accumulation, présente une significativité acceptable.

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Equation 70 : Solde commercial

SOLCOM=PEX.X-PIM.M

Equation 71: Charges d'intérêt nettes de l'Extérieur

CIX = CIX-1 . TIM/TIM-1 (pl cix + (1-pl cix) FRANC/FRANC-1)

+ 0,950 TI/100.CFX (2,9)

see = 5385 DW = 1,53

Il s'agit ici des charges d'intérêt nettes (versées - reçues) par l'Etranger. Le signe du coefficient estimé doit donc bien être positif.

La logique de cette équation est identique à celle de l'équation (50), à une exception près. plcix représente la part de l'endettement effectué en devises (fixée par défaut à 50 %) corrigée tous les ans de l'évolution du taux de change.

Equation 72 : Capacité de financement de la Nation

CFX = SOLCOM + CIX + resx.PP

Au solde commercial on ajoute les charges d'intérêt nettes et un terme d'ajustement.

Le compte des Administrations

Elles comprennent no,. seulement l'Etat au sens strict, mais la Sécurité Sociale et les Collectivités Locales (on parlera d'Administrations Publiques).

Equation 73 : Cotisations sociales versées par l'Etat

CSG = tcse . MSG

On applique à la masse salariale le même taux que pour les autres employeurs.

Equation 74: TVA

TVA =ttv. [PU . (DI - CI) / (1 +ttv)J

On l'obtient en appliquant le taux de TVA apparent à la valeur de la demande hors TVA.

Equation 75 : Recettes totales des Administrations

RECG = IRPP + IS + TVA + Ail + CST + trecg . PVA . Q

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Elles comprennent: Impôt sur le revenu, Impôt sur les bénéfices des sociétés, TVA, Autres Impôts Indirects, Cotisations Sociales, Autres recettes.

Equation 76 : Dépenses totales des Administrations (hors charges d'intérêt)

DEPG = MSG + CSG + PSOC + SUBV + (ig+cg) . PU + tdepg . PVA . Q

Elles comprennent : Salaires et Cotisations Sociales, Prestations Sociales, Subventions aux entreprises, Investissements, autres dépenses.

Equation 77 : Capacité de Financement des Administrations

CFG = RECG - DEPG - CIG

Elle s'obtient en retranchant les recettes des dépenses (y compris les charges d'intérêt)

Equation 78 :Charges d'intérêt nettes des Administrations

CIG = CIG_1 . TIM / TIM_1 - 1,181 11 /100. CFG

(9,5)

see = 4783 DW = 2,45

L'explication est la même que celle de l'équation (50).

Equation 79 :Capacité de financement des Administrations en points de PIB

CFGP = CFG / (PVA .Q+TVA)

Equation 80:Taux de prélèvements obligatoires

TPO= RECG / (PVA .Q+TVA)

Il rapporte les recettes des Administrations au PIB.

Equation 81 :Différentiel d'inflation

DIFF = PP (X+M)/(petx.X + PETM.M)

Cet agrégat résume l'évolution relative des prix à la production en France et à l'étranger, en tenant compte de la structure des échanges.

Equation 82 :Taux de change du Franc

La manière dont le taux de change se fixe reste une question controversée. Afin de présenter les conséquences de ce choix sur l'équilibre économique, Micro-DMS propose trois formulations.

• FRANC = frexo

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Le taux de change est alors considéré comme exogène, et peut en particulier devenir un instrument de politique économique. C'est cette formulation, la plus simple a interpréter, qui servira de base dans les exercices.

• tx(FRANC) = tx(DIFF)

L'évolution annuelle du taux de change (en fait ici du nombre de francs nécessaire pour acheter une devise étrangère) compense exactement le différentiel d'inflation entre la France et l'étranger. Ceci revient à supposer que d'une année sur l'autre, le pouvoir d'achat d'un franc se modifie de la même façon, qu'il soit utilisé pour acheter en France ou à l'Etranger. On parle alors d'hypothèse de "Parité de Pouvoir d'Achat" (ou PPA).

L'indice de pouvoir d'achat ci-dessus compare les prix des produits échangés, selon que l'on utilise les indices de prix français ou étranger (ce dernier est bien sûr mesuré en devises étrangères).

• tx(FRANC) = 0,452 [0,5(tx(DIFF)+tx(DIFF-1))]

(3,5)

- 0,3378 CFX / (PEX. X + PIM . M)- 1,147 [CFX / (PEX. X + PIM .

(1,9) (-6,6)

+ 0,0699 D7475 + 0,0598 D8182 + 0,00601 (5,3) (5,1) (1,5)

see = 0,0132 DW = 2,51

Cette fois, l'explication de l'évolution du taux de change laisse à l'économétrie le soin de déterminer le coefficient du différentiel d'inflation, et introduit une influence du solde extérieur (normé par le montant des échanges)

Elle intègre également des variables muettes correspondant à des années particulières (dévaluations). D7475 vaut 1 en 1974 et -1 en 1975, D8182 1 en 1981 et 1982.

Deuxième option : Fonction de production de type COBB- DOUGLAS Comme nous l'avons signalé au début, il est également possible de décrire le processus de production par une formulation de type Cobb-Douglas. Nous allons présenter maintenant les équations associées, par différence avec le schéma précédent.

On peut penser au premier abord à estimer directement une fonction de production, à

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partir des valeurs observées de la production, de l'emploi et du capital productif. Pour représenter un comportement cohérent des entreprises, nous préférerons (comme la plupart des auteurs) adopter le schéma suivant : observant la conjoncture, les entreprises en déduisent une anticipation de la demande, d'où une augmentation désirée de leurs capacités de production. Ils lui associent alors la combinaison des facteurs travail et capital qui minimise les coûts de production. Mais une certaine inertie dans la mise en oeuvre des décisions empêchera d'atteindre effectivement ces niveaux désirés.

On utilisera donc dans les formules estimées une capacité de production désirée, déterminant un capital désiré et un emploi désiré.

D'autre part il nous a paru plus raisonnable de supposer que la possibilité de substitution concerne seulement l'investissement nouveau (hypothèse Putty-Clay) et non l'ensemble des capacités installées (hypothèse Putty-Putty). La formulation est donc:

Cobb-Douglas : QD = A.ert.(ND . dhf)a.ID(1-a)

où QD représente la capacité de production désirée du dernier investissement que les entreprises désirent réaliser, et ND et ID les emplois et investissements

correspondants. Le produit ND.dhP permet de définir le facteur travail comme les effectifs employés (f3=0) ou comme le nombre d'heures travaillées dans l'année ((31). Pour les estimations nous choisirons (31.

Connaissant cette fonction de production, les entrepreneurs vont chercher à minimiser leurs coûts. Cela revient à résoudre:

Min w.ND.dh + u.ID

sous

(1) QD = A.ert(ND.dhR)a.ID(I-a)

ce qui revient à minimiser

w.ND.dh + u.ID + p(QD - A.ert(ND.dhf)a.ID(1-a))

En dérivant par rapport à ND et ID, on obtient les conditions

w.dh = p.a.QD.ND-1 et u = p.(1-a).QD.ID-1

soit en particulier :

(2) w/u = a/(1-a),ID/(ND.dh) (élasticité de substitution unitaire)

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Ce qui conduit, par applications successives de (1) et (2), au système de deux équations :

ID/QD = A-1 e tt .(l D/(ND.dh R))a = A-1 e rt.((1-a)/a)a (w/u)a dha(l —(3)

[de (1)] [de (2)]

et

(ND.dh)/QD = A-le rt.((ND.dhR)/ID)(1-a)=A- le-rt.(a/(I-a))(1-a) .(u/w)(1-

a)dl.a(1—R)

dont nous obtiendrons les trois coefficients A, b et a par une estimation simultanée.

Pour utiliser cette formulation, nous allons bien sûr devoir ajouter certaines équations au modèle, et en modifier d'autres. En voici la liste.

(ajoutée) Equation 6 : Valeur ajoutée de la dernière génération

QD = Q -(1 - tdecm) Q -1

Cette variable représente en fait la valeur ajoutée supposée produite grâce aux derniers investissements réalisés: nouvelle valeur ajoutée - valeur réalisable avec les anciens équipements subsistants après déclassement (le taux tdecm est fixé par défaut à 0,045), le tout implicitement à taux d'utilisation inchangé.

Cette valeur sera ensu;'c lissée (sur les quatre dernières périodes) pour obtenir une anticipation de la production à réaliser avec les nouvelles capacités.

(ajoutée) Equation 7: Coût salarial horaire

WB = W . (l + tcse)

Ce coût intègre simplement les charges sociales.

(ajoutée) Equation 8 : Croissance anticipée des charges horaires

DWB = pl dwb.tx(WB/PU)+p2dwb.tx(WB-1 /PU-1)

+(1-pl dwb-p2dwb).tx(WB-2/PU-2)

Cette équation exprime les anticipations des entreprises quant à l'évolution du taux de salaire réel, qui interviendront dans leur évaluation des coûts relatifs des facteurs travail et capital, et donc dans le partage des capacités de production de la nouvelle génération entre ces deux facteurs .

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On supposera que ces anticipations se font sur la base des trois dernières observations, lissées grâce à des coefficients constants et fixés a priori à .1/3

(ajoutée) Equation 9: Coût d'usage du capital

UC = 1 /(1 -IS / (PVA . Q)) . PU.

(txobr/100 - DWB + tdecm)

/(1 -(1 / (1 +txobr/100-DWWB+tdecm))13)

tdecm est un paramètre mesurant le taux de dépréciation moyen du capital.

Cette expression peut sembler complexe ; en fait elle corrige le prix de l'investissement PU par:

• la part de la valeur ajoutée soustraite sous forme d'impôt sur les bénéfices (première ligne).

• un terme faisant passer du taux de salaire instantané à l'ensemble des salaires à verser sur les nouvelles capacités installées, pendant toute leur durée d'utilisation (mais sur les seules capacités restantes à la période en question). On tient compte du fait que les versements différés engendrent des intérêts dans l'intervalle.

L'alternative se trouve entre

o une dépense immédiate: l'investissement,

o une suite de dépenses annuelles croissant avec le taux de salaire mais que l'on peut placer en attendant.

Chaque année le coût salarial devra donc être multiplié par:

(I + DWB + tx(PU)- tdecm)

et divisé par (1+11/100)

Nous résumerons ces effets en divisant par

1 - (DWB - tdecm) + tir/100

Si nous notons ce terme 1 + a, on peut écrire:

Coût total = WB.. ETt=1 [ 1 / (1 + a )t]

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=WB.1/(l+a)(1-1 /(1+a)T)/(1-1 1(1 +a)

=WB.(1-1/(1+a)T)/a

terme que l'on retrouve dans l'expression, avec T = 13 (on suppose que l'investissement est entièrement déclassé au bout de 13 ans).

Les deux équations suivantes s'estiment simultanément.

(ajoutée) Equation 11 : Emploi désiré sur la dernière génération

Log(NID / (pl id QD + p2id QD-1 + p3id QD-2 + p4id QD-3)) =

(a - 1) Log((1 - a)/a) . WB / UC) - Log(A) - b.temps

+Log(dh).(a.(1 -~i)-1)

(ajoutée) Equation 43: Investissement désiré

Log(ID / (pl id QD + p2id QD_1 + p3id QD-2 + p4id QD-3)) _

a Log((1 - a)/a) . WB / UC) -Log(A) - b .temps

+ Log(dh) . a. (1 - 3)

Les paramètres pl id à p4id, qui représentent le lissage des accroissements de production, sont fixés à:

pl id = 0,45, p2id = 0,35, p3id = 0,25, p4id = 0,15

On remarquera que la somme ne vaut pas I : elle représente en fait l'inverse du taux d'utilisation moyen, ce qui fait passer d'une notion de production à une notion de capacité.

Pour a, Log(A) et r, on obtient les valeurs:

a = 0,659 Log(A) = -1,682 r = 0,0399 (15,1) (5,0) (3,2)

Les équations précédentes ont permis de déterminer l'investissement désiré, et l'emploi désiré associé à celui-ci. Les suivantes vont intégrer ces éléments en modifiant certaines équations déjà présentées.

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(modifiée) Equation 12 : Emploi désiré total

ND . dh / UT = (1 - tdecm) ND_1 . dh-1 / UT_1 + NID

L'emploi désiré (à pleine utilisation des capacités de production) est la somme de l'emploi désiré sur la dernière génération d'investissement, et de l'emploi désiré à pleine utilisation sur les anciennes capacités restantes.

(modifiée) Equation 43 : Investissement effectif

/K_1 = pli (I.1 /K_2)+(1 - pli) ID/K_1

L'emploi désiré intervient ici explicitement, le coefficient étant fixé arbitrairement à la valeur obtenue lors de l'estimation précédente : 0,653.

(modifiée) Equation 2 : Capacité de production

CAP = (1-tdecm) . CAP -1

+ exp(-1 ,682+ 0,0399 temps) (NID . dh P5id) 0,659 10,341

Les capacités de production sont déterminées en début de période. A la part non déclassée des capacités précédentes s'ajoutent les capacités de la dernière génération. On remarquera que celle-ci ne tient compte que des investissements effectifs, alors que l'emploi désiré peut être différé.

p5id permet de raisonner en heures travaillées (p5id=1) ou en années de travail (p5id=0).

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La maquette Micro-DMS : les propriétés

Hypothèses de base Plaçons nous d'abord dans le cadre des hypothèses de base: fonction de production à facteurs complémentaires, change fixe.

Mise en oeuvre Pour mettre en oeuvre les hypothèses de base, le logiciel utilisera le contexte suivant:

MCD93.MOD Le contexte par défaut éléments description Ceci représente le contexte MCD93.INS Fichier par défaut des instruments par défaut qui permet de MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations mettre en oeuvre les MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients principaux instruments de MCD93.DAT Fichier par défaut des données politique économique réellement contrôlés par I' Etat.

ou à défaut:

MCD95.MOD Données 1995 éléments description Contexte identique r MCD93.INS Fichier par défaut des instruments contexte de base mais MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations avec une projection MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients Sénat 1995 MCD95.DAT Compte AMADEUS 95

Variantes de base

Investissement des Administrations (tableau 1) (variable ig)

La variante la plus courante consiste à modifier la composante exogène de la demande. Elle permet d'observer comment une relance fixée se trouve modulée par ses effets induits (mécanisme du "Multiplicateur Keynésien"). Le niveau de ce multiplicateur est sans doute l'élément le plus utilisé pour caractériser un modèle.

Nous augmenterons donc l'Investissement des Administrations (variable ig) de 5 milliards de Francs aux prix de 1980, dès 1996, et nous reconduirons cette dépense les années suivantes. En d'autres termes, nos budgets annuels successifs comporteront une dépense d'investissement plus élevée de cinq milliards de Francs que celle qui nous

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était proposée. Les prix ayant été multiplié par 2,25 entre 1980 et 1996, cette dépense représente 2,25 x 5 = 11,25 milliards de francs courants.

Intéressons-nous d'abord aux résultats de la première année.

(1) La demande supplémentaire de S milliards se traduit tous calculs faits par une augmentation du PIB de 0,168 %, soit 5 490 millions (partant de 3 277 273).

On constate que le supplément de demande initial, est légèrement amplifié par ses effets induits. Le multiplicateur (rapport de l'accroissement résultant à l'accroissement initial) est donc:

5490/5000= 1,098

La production s'adaptant immédiatement à la demande, il faut, pour comprendre cette évolution, utiliser l'équation comptable définissant l'égalité entre offre et demande (équation 29) :

PIB + M = DI - CI + X

Le terme de gauche représente l'offre finale de produits, somme du PIB (comprenant la TVA en volume) et des importations (M). Le terme de droite représente la demande finale totale, venant de la France (DI - CI) ou de l'étranger (X).

En remplaçant la demande intérieure par sa définition (équation 67), ce terme devient :

Dl -CI+X =CO+ILOG+I+DSTOC+ig+cg+dfx+X

On peut donc expliquer la différence entre les variations du PIB et de ig par celles de CO, I. ILOG, DSTOC, CI, X et M:

(2) La consommation des ménages augmente, de 0,054 % soit 1 208 millions de Francs 80. La majeure partie des revenus des ménages est constituée de salaires, qui suivent mécaniquement les effectifs (embauche nette de 12 300 personnes), mais profitent également des tensions sur le marché de l'emploi (baisse du chômage, augmentation des offres d'emploi) qui permettent aux salariés de négocier un meilleur pouvoir d'achat. Mais d'autres revenus vont également augmenter: revenu brut des entrepreneurs individuels, excédent brut d'exploitation (pour les dividendes, il faudra attendre la période suivante).

La croissance de l'emploi peut paraître faible: seulement 0,077 %, comparé au 0,168 de la production. Devant une relance qui peut se révéler temporaire, les entreprises hésitent à embaucher immédiatement les effectifs permettant de réaliser le supplément de production sans faire appel à des gains de productivité. Et même si elles le voulaient, elles ne vont par réussir immédiatement à pourvoir l'ensemble des postes

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offerts. Ce raisonnement illustre le mécanisme appelé "cycle de productivité".

La consommation ne suit que partiellement l'évolution des salaires : la part non salariale des revenus croît moins, et l'inertie des habitudes de consommation des ménages va les conduire à épargner une part importante du supplément de revenu la première année.

(3) L'investissement productif croît de 0,383 %, soit 1688 millions :

La raison essentielle est que l'augmentation de la demande amène les entreprises à y adapter leurs capacités de production.

- Le mécanisme du "cycle de productivité", en diminuant les coûts salariaux (pour assurer la production, il faudra augmenter la productivité) favorise les profits. Les perspectives de profit apparaissent plus favorables sur les équipements envisageables, dont le financement est favorisé par les recettes supplémentaires.

Cependant une certaine inertie se manifeste dans les réalisations, car les décisions antérieures exercent des contraintes techniques (certains programmes d'investissement durent plus d'une année), et la relance, comme pour l'emploi, n'a pas encore prouvé son caractère durable.

On remarquera que si la variation relative est bien plus importante que celle de la consommation, il ne faut pas pour autant négliger cette dernière : les variations absolues sont bien plus proches (1688 et 1208 millions).

(4) L'investissement logement (+412 millions) croît fortement, ce qui traduit un effet de seuil, la possibilité d'accession à la propriété étant très sensible au niveau du revenu (la totalité de la dépense est concentrée sur l'année de la construction).

(5) Les variations de stocks (1 410 millions) suivent les fluctuations de la production: les entreprises, pour assurer la satisfaction de la demande, cherchent à maintenir un rapport constant entre leurs niveaux de stocks et leur production.

Les effets induits sur la demande intérieure sont donc tous positifs. Ils sont cependant largement compensés par la dégradation du commerce extérieur.

(6) Les importations augmentent (0,316 %, soit 3 601 milliards). Une part de la demande supplémentaire est bien sûr importée. Mais cette part elle-même est sensible à l'accroissement de la demande intérieure, qui réduit les capacités de production disponibles (l'investissement nouveau n'est pas encore utilisable) et rend le marché français plus vulnérable.

(7) Les exportations diminuent (-0,057%, soit 620 milliards), pour la même raison: les

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producteurs français, ayant à satisfaire (en priorité?) une demande intérieure plus élevée, voient leur capacité d'exportations plus réduite.

Le bilan global est donc :

5490=1688+1208+412+ 1405+5000(=9713)

(PIB) (1) (CO) (ILOG) (DSTOC) (ig)

-3601 -620 (M) (X)

dont on pourra contrôler l'exactitude (à deux unités près)

Le terme de droite donne le multiplicateur corrigé :

5490 / 5000 soit 1.098

Complétons l'explication du tableau.

(8) La création d'emplois (+12 300) ne se répercute pas intégralement sur le chômage (-8700 seulement) ; en effet la création d'emplois attire sur le marché du travail des personnes jusque là inactives : il s'agira par exemple de jeunes encouragés par la conjoncture à chercher un travail plus tôt, de retraités potentiels retardant leur départ, ou de femmes au foyer autorisées à concilier travaux domestiques et emploi par la création d'une entreprise proche de leur domicile. On définira le "taux de flexion" comme la part des emplois crées faisant appel à une main d'oeuvre anciennement inactive. Il vaudra donc ici (12 300 — 8 700)/12 300 = 0,29 (on retrouve évidemment le coefficient économétrique de l'équation 16).

(9) L'inflation n'est pratiquement pas touchée (-0,040 %) : on a vu que la productivité du travail augmentait, d'où une réduction du coût salarial par unité produite, que les entreprises répercutent directement (mais partiellement) dans leurs prix. Cet effet est quasiment compensé par la hausse des tensions, qu'il s'agisse du marché de l'emploi (qui relève le salaire réel et les coûts salariaux) ou des capacités de production (les entreprises, mieux assurées d'écouler leur production, se permettent d'augmenter leurs marges). On peut cependant argumenter en faveur d'un mécanisme inverse: l'augmentation du taux d'utilisation assure aux entreprises des profits supplémentaires, qui leur permettent de baisser leurs prix. On éliminera la contradiction en traduisant ce dernier effet par le taux de profit lui-même, qui n'agit pas encore (pour rapprocher leurs marges du niveau désiré, les entreprises se basent sur le dernier taux observé, celui de l'exercice précédent).

(10) Le solde commercial se dégrade sensiblement (7,01 milliards de francs 1996), essentiellement avec les deux éléments de volume. En effet la baisse des exportations

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(620 milliards) et la hausse des importations (3 601) correspondent en francs courants à:

620. 1.761 (PEX) + 3 601 . 1.592 (PIM) = 7.47 milliards.

(l l) Quant au solde de l'Etat, on constate que la dégradation: 5,04 milliards, est inférieure au coût initial de la mesure:

5 milliards 1980 x 2,25 = 11,25 milliards courants.

En effet la relance de l'activité a créé des rentrées supplémentaires: TVA (l'Etat récupère immédiatement la TVA sur sa propre demande), impôt directs ou indirects, cotisations de Sécurité Sociale, qui l'emportent sur les intérêts de la somme empruntée pour financer la dépense.

Intéressons-nous maintenant aux effets de moyen terme. Nous allons pour cela commenter le tableau final, portant sur l'ensemble des dix périodes. Nous utiliserons le même schéma que plus haut.

(1) L'amélioration du PIB se réduit (0,129% contre 0,168%). Examinons encore la décomposition :

(2) La consommation des ménages augmente régulièrement: la variation double pratiquement, toujours grâce aux salaires: le maintien des tensions sur le marché de l'emploi procure chaque année des gains de pouvoir d'achat, tandis que les entreprises adaptent progressivement le niveau de l'emploi à l'augmentation de la production (le cycle de productivité s'estompe progressivement).

(3) L'investissement se ralentit, car les capacités de production s'adaptent progressivement au supplément de demande, tandis que les profits sont réduits par les gains de pouvoir d'achat des salariés et la disparition du cycle de productivité. En fait la baisse serait plus sensible sans l'inertie exercée par les décisions antérieures.

Au bout de dix ans l'adaptation des capacités est complètement réalisée: les tensions passent de 0,10 à 0.

(4) L'investissement logement se rapproche de l'évolution du pouvoir d'achat des ménages.

(5) Les stocks n'ont plus de raison d'augmenter: le supplément de production s'est stabilisé.

(6) L'augmentation des importations s'atténue légèrement: le supplément de demande se réduit, les capacités de production y sont complètement adaptées, et la dégradation de la compétitivité - prix est modérée.

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(7) Par contre, le rôle plus important de cette dernière empêche le rétablissement des exportations (cf.(9), plus bas).

(8) Le nombre de chômeurs se réduit de plus en plus, parallèlement à l'amélioration de l'emploi, puis l'effet se réduit légèrement.

(9) L'inflation apparaît progressivement: comme on l'a vu, le cycle de productivité s'estompe, alors que les tensions (marché de l'emploi, capacités de production) subsistent. S'appliquant à l'inflation annuelle, elles exercent un effet cumulatif sur l'indice lui-même. Quant au taux de profit, son effet modérateur initial disparaît peu à peu avec le déplacement du partage salaires - profits défavorable aux entreprises.

(10) La dégradation du solde commercial se réduit, puis se stabilise. Les volumes se rétablissent un peu en pourcentage, l'adaptation des capacités l'emportant légèrement sur la perte de compétitivité. Mais le commerce extérieur pèse de plus en plus lourd. On notera que ce solde exclut les charges d'intérêt.

(l1) Le solde de l'Etat se dégrade régulièrement. Si les recettes s'améliorent légèrement (le compte de la Sécurité Sociale est sensible à la croissance de la masse salariale, l'augmentation des impôts sur le revenu et sur les bénéfices n'intervenant qu'à partir de la deuxième année), les charges d'intérêt générées par un endettement croissant l'emportant progressivement. Il en irait évidemment autrement si l'Etat finançait la présente décision autrement que par emprunt, mais les évolutions seraient aussi plus difficiles à interpréter.

En conclusion, on constate donc dans ce type de variante, caractérisée par une relance de la demande, que malgré la présence de certains effets dynamiques (cycle de productivité, prix mesurés en taux de croissance annuel, persistance des gains de pouvoir d'achat) les principales évolutions sont acquises dès la première période (ou peut-être à le deuxième), en particulier en ce qui concerne la production.

Taux de Cotisations Sociales Employeurs (tableau 2) (variable tcse)

La variante précédente consistait à relancer directement la demande. Cette fois nous allons mettre en oeuvre des effets d'offre, en jouant sur la situation des entreprises. En pratique nous allons diminuer d'un point le taux de cotisations sociales payé par les employeurs, en 1996, cette décision étant maintenue sur l'ensemble de la période.

Commençons par décrire les effets de court terme. Il n'est plus possible comme plus haut de présenter à plat les différentes variations en volume, en commençant par la décomposition de l'équilibre offre - demande, car la liaison entre la mesure prise et l'évolution des éléments de demande est beaucoup moins directe. Nous préférerons une description des relations causales successives, présentant chaque quantité au fur et à mesure qu'elle apparaît dans le discours.

Cette fois la mesure affecte directement :

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(1) Le taux de profit: la diminution des charges salariales, toutes choses égales par ailleurs, augmente d'autant les profits des entreprises, dont le taux croît de 0.100 points, de 6,31 à 6,41. Le cycle de productivité joue ici un rôle mineur.

(2) Les coûts salariaux (charges sociales incluses) qui interviennent dans la fixation par les entreprises de leur prix à la valeur ajoutée. Une diminution de 1 point d'un taux valant 0,40 induit sur le coût salarial une diminution relative de : 0.01 /(1. + 0.40) soit 0.71 %.

Ces deux éléments interviennent :

(3) Le premier sur l'investissement productif: les ressources financières des entreprises augmentent, et leurs perspectives de profit sur de nouveaux investissements paraissent plus favorables. Ainsi l'investissement croît de 0,766 %, soit 3 217 millions de francs 1980.

Le taux de profit n'est cependant pas seul en cause: la croissance supplémentaire (que nous allons expliquer) amène les entreprises à augmenter leurs capacités de production (effet d' « accélérateur »). Autre effet, cette fois défavorable: les décisions d'investissement des périodes précédentes exercent un effet d'inertie, les entreprises ne pouvant pas, ou ne désirant pas, modifier trop vite leurs programmes.

L'autre influence directe du taux de profit concerne les prix à la valeur ajoutée: plus le taux est bas, et plus les entreprises vont chercher à le rétablir en augmentant leurs marges. Mais pour le modèle, ce sont les profits de l'exercice précédent que les entreprises prennent en compte. Il faudra donc attendre l'année suivante pour voir cet effet apparaître.

(4) C'est donc le deuxième élément, le coût salarial, qui influe seul sur les prix. La baisse initiale de 0,69 % du coût se traduit par une diminution du prix à la valeur ajoutée de 0,77 %. Cette valeur peut paraître forte, car le coefficient du coût salarial (équation 23) n'est que de 0,56. Mais les influences mutuelles des salaires et des prix exercent un effet multiplicateirr.23

23 Ainsi avec un coefficient d'indexation des salaires de 0.925, l'effet complet sera :

0.69 x (0.57 + 0.57 x (0.925x0.57) + 0.57 x (0.925x0.57) x (0.925x0.57)

(en supposant que les prix à l'utilisation indexant les salaires évoluent comme les prix à la valeur ajoutée, et en négligeant le rôle des autres impôts indirects)

Cette série a pour limite : 0.69 x 0.57 x 1/(I - 0.925x0.57) = 0.83. La baisse du coût salarial explique donc complètement l'évolution des prix, les autres effets : tensions sur les capacités et sur l'emploi, gains de productivité, se compensant comme pour la variante précédente.

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(5) Voyons maintenant les effets sur les quantités. Nous savons que l'investissement a augmenté. L'autre variation importante est celle des exportations. La baisse des prix à la production en France (ils sont calculés de manière comptable en agrégeant prix à la valeur ajoutée et à la consommation intermédiaire), est répercutée en partie par les exportateurs français. Entre un comportement de marges (continuer à vendre au même prix et empocher la différence) et un comportement de compétitivité (répercuter intégralement la baisse des prix intérieurs pour gagner des parts de marché) ils choisiront plutôt le second (équation 25).

Mais les exportations ne croissent pas vraiment (+0,047% soit 496 millions) : il ne suffit pas de vendre moins cher, encore faut il être capable de pourvoir à la demande. Or l'augmentation de la demande intérieure (investissement et consommation) réduit les capacités de production disponibles (le taux d'utilisation s'élève de 0,19 points). On se trouve dans une situation un peu paradoxale mais néanmoins réaliste où pour se donner les capacités de production qui permettront de profiter des gains de compétitivité, on doit dans un premier temps investir, et donc réduire nos exportations de biens d'équipement.

(6) Quant à la consommation des ménages, elle s'accroît assez sensiblement: 0,227% soit 4,994 milliards. Bien sûr les revenus réels augmentent: le taux de salaire réel s'élève de -0,657 - (-0,721) = 0,066 % (grâce aux tensions sur le marché de l'emploi et à la légère sous-indexation des salaires), et l'emploi lui même augmente : 0,119% soit 19 000 postes. Les gains sur les marges vont favoriser le revenu des entrepreneurs individuels et l'excédent brut d'exploitation des ménages. A cette variation du revenu, la forte baisse de l'inflation va ajouter deux effets symétriques, l'un faible: l'impôt sur le revenu, inchangé en valeur, va représenter en pouvoir d'achat une ponction plus importante: l'autre fort : la part consommée du revenu restant va augmenter, car la baisse de l'inflation réduit l'érosion du patrimoine des ménages (en pouvoir d'achat), et donc l'effort nécessaire à maintenir son niveau.

(7) L'investissement logement croît également fortement, la baisse des taux d'intérêt s'ajoutant à une forte élasticité au revenu. Les variations de stocks croissent comme la production.

(8) Naturellement les importations augmentent (de 0,327% = 3,590 milliards), car une partie des investissements supplémentaires, de la consommation des ménages, et des consommations intermédiaires doit être importée. Et la réduction des capacités de production disponibles rend plus vulnérable le marché français aux exportateurs étrangers. L'amélioration de la compétitivité prix joue étant donné son coefficient (0,207) un rôle relativement secondaire.

(9) Le PIB augmente donc de 0,246%, soit de 7 873 millions.

Voyons maintenant les autres effets :

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(10) L'emploi s'améliore de 19 000 personnes, soit 0,119 %: c'est moins que l'augmentation du PIB (0,246 %), les entreprises n'embauchant que progressivement (volontairement ou non).

(Il) Le chômage ne diminue que de 13 400 personnes, la création d'emplois attirant sur le marché du travail de nouveaux actifs qui vont concurrencer les chômeurs.

(12) Le solde commercial se dégrade de 9,01 milliards ; l'effet volume:

3590 x 1.761 - 496 x 1.592 = 5 532 millions

d(M) PIM d(X) PIM

n'explique pas tout. La limitation des pertes à l'exportation a été obtenue par une baisse de nos prix à l'exportation, plus importante (équations 25 et 26) que la prise en compte par les exportateurs étrangers de la baisse de notre inflation.

La perte comptable correspondante (on dira qu'on perd sur "les termes de l'échange") accentue la dégradation.

(13) Le solde de l'Etat se dégrade également: c'est bien sûr lui qui finance la mesure. Cependant le coût initial était certainement beaucoup plus élevé, car le résultat intègre des effets favorables :

o effets de la relance (recettes plus élevées, en particulier sur la TVA et les cotisations sociales)

o effet comptable de la baisse des prix sur un solde budgétaire négatif, et surtout sur le taux d'intérêt nominal donc sur les charges d'intérêt24.

Le coût initial peut être calculé, comme variation des cotisations des employeurs autres que l'Etat:

tcse (taux) x (MST - MSG +RBEI)

En se reportant au fichier des valeurs, on obtient :

0,01 x (2 789 708 + 7 027 266 — 803 766) = 26,9 milliards, à comparer aux 3,04 milliards finaux.

On remarquera d'ailleurs que c'est grâce à ces effets secondaires plus importants que cette mesure rattrape la précédente en « rendement» (défini comme le rapport du gain

24 On constate effectivement qu'un taux d'intérêt nominal fixe maintient une dégradation nettement plus élevée.

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sur le PIB à la dépense effectuée). Si l'on raisonne en termes de dépense initiale (ex ante) on obtient, valorisant l'augmentation du PIB par son prix PVA (2,147) :

7,873 x 2,147 / 25,42 = 0,66: valeur plus faible que pour la variante de demande (5,490 / 5 = 1,098).

Par contre, tous effets compris (ex post), on obtient :

7,873 x 2,147 / 3,04 = 5,56 contre 5,490 x 2,147 / 5,04 = 2,34

Intéressons nous maintenant au long terme.

Les périodes suivantes vont présenter une certaine progression. Ceci est dû à la nature des variables affectées :

(1) L'amélioration du taux de profit persiste, bien qu'elle se réduise peu à peu, et disparaisse en toute fin de période. En effet le comportement de marges (utilisation des marges supplémentaires pour vendre plus, en baissant les prix à la valeur ajoutée) atteint effectivement son but. En améliorant la compétitivité à l'exportation il favorise durablement la production, et limite la réduction des profits. Ces derniers sont surtout amputés par les gains de pouvoir d'achat du taux de salaire et de l'augmentation progressive du capital productif, sur lequel se base le taux.

(2) Par contre la répercussion directe de la baisse des coûts salariaux dans les prix ne s'exerce évidemment qu'une fois. Par la suite les mêmes coûts ont plutôt tendance à remonter, avec les gains de pouvoir d'achat annuels dus aux tensions sur le marché de l'emploi.

(3) Les prix continuent donc à baisser régulièrement, cette fois grâce au taux de profit, bien que les tensions sur les capacités de production ne se résorbent que lentement. En fin de période, les tensions finissent par baisser, et on observe un léger retour de l'inflation.

(4) C'est cette baisse des prix, et les améliorations de compétitivité qu'elle engendre, qui explique la maintien de la croissance, sur l'ensemble de la période, alors que la demande intérieure diminue: les exportations s'améliorent régulièrement malgré une certaine persistance des tensions.

(5) Cette persistance des tensions, malgré la forte progression de l'investissement, explique justement l'évolution de celui-ci. Contrairement à la variante précédente, la croissance continue maintient assez longtemps le déséquilibre entre production et capacités, et entretient le mécanisme de l'accélérateur. Le niveau des tensions finit cependant par diminuer, et l'investissement se ralentit.

(6) L'augmentation des importations se résorbe avec les tensions sur les capacités, les gains de compétitivité - prix jouant un rôle réduit mais significatif.

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(7) Quant à la consommation des ménages, malgré le rétablissement du taux d'épargne, sa croissance s'amplifie d'autant plus que les effectifs augmentent vite, sans complètement résorber les tensions sur le marché de l'emploi.

(8) les évolutions contrastées des exportations, de l'investissement et de la consommation expliquent l'évolution de la production: de 0,246 à 0,256 en passant par 0,273.

(9) Quant à l'emploi, l'inertie du cycle de productivité explique qu'il évolue plus progressivement que la production, mais il rejoint son objectif assez vite.

(l 0) La baisse du chômage reste proportionnelle au gain sur l'emploi.

(Il) Le solde extérieur se rétablit partiellement, alors que la perte en volume se transforme en gain : les exportations s'améliorent avec l'adaptation des capacités, mais les gains de compétitivité sont payés par une baisse des prix de vente, tandis que la croissance de la demande intérieure maintient les importations et empêche de trop gagner en volume.

(12) Quant au solde de l'Etat, on constate que le coût ex post s'amplifie très fortement, les ressources supplémentaires dues à la croissance ne suffisant pas à payer les intérêts sur un endettement cumulé s'amplifiant.

S'il fallait comparer les deux mesures, on pourrait dire que si la seconde est plus efficace à moyen ternie, c'est qu'elle engendre simultanément une demande potentielle (grâce aux gains de compétitivité) et les moyens de la satisfaire (l'investissement, stimulé par la hausse des profits). Alors que si la première relance la demande directement, elle n'y adapte les capacités que par iv jeu de l'accélérateur.

On pourra cependant observer que les mécanismes de demande utilisés par le première mesure paraissent bien moins aléatoires que les effets d'offre de la seconde. Ces derniers dépendent de la répercussion des profits des entreprises sur les prix et les investissements, ainsi que de la compétitivité et des tensions sur les éléments de commerce extérieur. Si ces influences paraissent statistiquement validées, le degré d'imprécision de leur mesure statistique reste largement plus élevé que celui de la répercussion directe de la demande sur la production.

De plus, l'efficacité de cette mesure dépend largement de l'hypothèse de formation du taux de change, comme nous le verrons plus bas.

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Variantes spécifiques

Les deux types principaux

Les deux variantes que nous venons de voir sont représentatives de deux classes, que nous pourrons qualifier respectivement de "variante de demande" (les investissements des Administrations affectent directement la demande) et de "variante d'offre" (le taux de cotisations sociales employeurs influe sur les conditions de l'offre: prix et capacités de production); ces variantes ont mis en évidence la plupart des mécanismes économiques décrits par la maquette Micro-DMS. Nous allons constater que les autres variantes possibles peuvent être réparties dans ces deux classes, ce qui nous permettra de limiter les explications à leurs aspects originaux.

Variantes de demande

Taux de Cotisations Sociales Salariés (tableau 3) (variable tcss)

Les enseignements de cette variante sont très voisins de la première ("Investissement des Administrations"). Le profil des évolutions est à peu près le même, et l'efficacité de la mesure (rapport entre le coût pour l'Etat et l'évolution des principaux objectifs) reste du même ordre. En effet le transfert de revenu vers les ménages a pour conséquence essentielle d'augmenter leur consommation, et donc la demande globale au même titre que la demande des Administrations. Et un modèle à un seul produit ne distingue pas la différence de contenu d'une même quantité des deux éléments, en particulier en importations25.

Outre le fait que l'agent et l'élément de demande directement concernés ne soient plus les mêmes, certaines différences apparaissent cependant:

• les ménages épargnent une partie de leur revenu, ce qui amoindrit, en termes de relance de la demande, l'efficacité de la décision. Une part seulement des revenus supplémentaires se traduit en consommation. Et comme la maquette n'est pas intégré financièrement, cette épargne supplémentaire ne fait ni baisser les taux d'intérêt, ni n'augmente l'offre de crédits.

• de plus, la première année voit un effet encore plus amorti: le taux d'épargne est plus élevé sur les revenus supplémentaires, car les ménages mettent un temps à y adapter leurs habitudes de consommation

25 On peut mettre en cause le caractère réaliste de la variante « Investissement des Administrations » en observant que cet investissement fait surtout appel au bâtiment et aux travaux publics, dont le contenu en importations est faible (on poura aussi argumenter que les marché publics sont favorisent les entreprises nationales). Cette critique serait justifiée si l'on interprétait les résultats comme un diagnostic de politique économique, mais ici nous désirons simplement mesurer l'effet d'une relance sans origine précise.

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• mais cet effet est en partie compensé par une forte augmentation de l'investissement logement, très sensible à court terme aux augmentations de revenu (les ménages appliquant cette augmentation de revenu à leurs anticipations, se lancent plus facilement dans l'achat d'un logement).

• une part du revenu supplémentaire est récupérée par l'Etat sous forme d'impôt sur le revenu, à partir de la seconde période (ceci réduit le coût réel de la mesure, mais aussi son efficacité).

• la modification portant sur le taux, elle affectera également les salaires supplémentaires venant de l'augmentation du niveau de l'emploi et du taux de salaire réel.

Prestations Sociales (tableau 4) (variable tpsaut)

Nous avons seulement modifié les prestations « autres » (que chômage et retraites).

Cette variante ressemble fort à la précédente, et effectivement la mesure de leurs efficacités respectives donne des résultats très semblables. Tout au plus l'effet du second ordre que nous venons de citer disparaît-il, les prestations étant mesurées en pouvoir d'achat.

Impôt sur le Revenu des Ménages (tableau 5) (variable tirpp)

Encore une fois, on observe quasiment les mêmes effets. Les différences sont du second ordre, jouant en sens inverse: la baisse du taux d'imposition affectera également les revenus supplémentaires générés par la mesure; mais elle porte sur les revenus nominaux de l'année précédente, et le gain mesuré en termes de pouvoir d'achat sera donc légèrement réduit dans le cas d'une variante inflationniste.

Effectifs des Administrations (tableau 6) (variable ng)

Cette variante se différencie nettement des autres variantes de demande, car elle influe directement sur l'emploi :

• l'emploi total et le niveau du chômage évoluent bien plus fortement.

• l'amélioration de la situation sur le marché de l'emploi donne aux travailleurs une position plus forte dans les négociations salariales; le pouvoir d'achat du taux de salaire augmente sensiblement. Mais les effets n'en sont pas entièrement bénéfiques: la hausse des coûts salariaux grève les profits, ce qui conduit des entreprises à modérer leurs investissements et à élever leurs prix.

Cet effet inflationniste bien plus marqué, et cette baisse des investissements entraînent à moyen terme, en particulier par les pertes de compétitivité à l'exportation, un effet réducteur sur la production.

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Variantes d'offre

Autres Impôts Indirects (tableau 7) (variable taii)

Dans cette version de la maquette, les "Autres Impôts Indirects" sont traités comme les coûts salariaux : les entreprises les intègrent dans leurs décisions de prix à la production, de façon à maintenir leurs marges.

Les résultats sont très voisins, y compris en terme d'efficacité, de la variante de base. Cependant cette mesure semble moins efficace à court terme, et plus à moyen terme. Les différences proviennent apparemment du ait que le coefficient estimé su coût salarial dans les prix à la valeur ajoutée est plus faible que la part observée de celui-ci.

On peut également penser à des effets du second ordre. Alors que le taux de cotisations portait sur la masse salariale, l'assiette utilisée ici (production en valeur), n'est affectée ni par le cycle de productivité ni par les variations de pouvoir d'achat du taux de salaire.

Impôt sur les Bénéfices (tableau 8) (variable tis)

Cette fois la décision affecte seulement les profits des entreprises, et non leurs coûts. Seul le taux de profit influencera les prix, et avec retard. L'effet négligeable sur l'inflation à la première période représente (comme pour une variante de demande) le bilan d'une augmentation des tensions sur l'emploi et les capacités de production, compensée par une augmentation temporaire de la productivité. L'amélioration de la compétitivité et donc des exportations se fait attendre. Et si l'effet du profit est immédiat sur l'investissement, il n'est pas complété par un effet d'accélérateur. En pratique, la première période ne présente que des effets de demande.

La réduction du coût de la mesure à la deuxième période vient à la fois de l'apparition de la désinflation et du fait que la base imposable des entreprises augmente.

La modération initiale de l'effet déflationniste va peser au début sur l'efficacité de cette mesure, par rapport aux autres variantes d'offre. Par contre les profits des entreprises restent durablement améliorés. La baisse des prix est moins forte, et la relance moins soutenue modère les augmentations de l'investissement e du pouvoir d'achat des salaires. Et le solde de l'Etat profite plus longtemps des l'effet déflationniste sur les taux d'intérêt

Taux de TVA (tableau 9) (variable ttv)

On sera peut-être surpris de voir cette mesure classée parmi les variantes d'offre: l'effet principal semble être de diminuer les prix des produits taxés, en particulier les produits consommés par les ménages, et donc d'autoriser une plus forte demande. Ce n'est pas ce que dit la maquette26, car en indexant quasiment les salaires sur les prix à l'utilisation (TVA incluse) il rend le pouvoir d'achat insensible aux fluctuations du taux de TVA. Ce mécanisme n'est pas du tout irréaliste, car si l'on suppose que les

26 Sinon la réalité économique. 70

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négociations salariales ont pour base le pouvoir d'achat, une baisse du taux de TVA se traduira bien par une modération de la croissance des salaires. Tout au plus pourra-t-on discuter la rapidité de la prise en compte, due à la périodicité de la maquette qui oblige à choisir entre effet immédiat ou retardé d'un an.

En fait, cette mesure va profiter essentiellement aux entreprises, qui pourront limiter les hausses de salaire, de façon quasi automatique, et paieront moins cher leurs investissements27. Cette baisse des coûts aura des effets voisins de ceux de la variante "Autres Impôts Indirects", avec cependant quelques différences :

• La baisse de la TVA sur l'investissement des Entreprises aura un effet positif sur leur capacité de financement.

• C'est l'ensemble des produits achetés en France qui va voir son prix réduit, et no seulement les biens produits localement. La désinflation sera donc plus forte.

• Par contre, les produits exportés n'étant pas assujettis à la TVA, les gains de compétitivité ne viendront que des effets secondaires, dus en particulier à la baisse des coûts salariaux. Ceci nous rapproche encore de la variante de base, seul l'indice de prix TVA incluse conservant une évolution sensiblement différente.

Taux de subventions (tableau 10) (variable tsub)

Les subventions ne jouant que sur le taux de profit, cette variante présente les mêmes mécanismes que la baisse de l'impôt sur les bénéfices. Les effets du deuxième ordre proviennent de l'assiette, non affectée directement par les salaires et les charges d'intérêt.

Hypothèses particulières Lorsque l'on choisit son contexte, le logiciel offre des formulations alternatives concernant la fonction de production et le taux de change. Nous allons analyser les conséquences d'une modification du choix initial dans ces deux domaines.

Le taux de change Le logiciel donne le choix entre trois formulations (cf équation 82):

• un taux de change fixé a priori (c'est l'hypothèse que nous avons utilisée jusqu'ici).

• un taux respectant la parité de pouvoir d'achat (l'inflation mesurée en monnaie d'un pays donné est la même dans tous les pays). Cette hypothèse interdit donc toute évolution de la compétitivité prix.

27 Cette amélioration de la situation des entreprises va quand même profiter aux revenus des ménages issus du capital.

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. une formulation économétrique, tenant compte du différentiel d'inflation et du niveau du solde extérieur.

Il nous reste donc à étudier les deux dernières formulations.

Nous supposerons, comme pour le premier cas, que les principaux enseignements de ces exercices peuvent être tirés de deux variantes de base. Nous nous y limiterons donc pour observer comment une modification de la formulation du taux de change influe sur les propriétés de la maquette.

Parité de pouvoir d'achat

Investissement des Administrations (tableau 11)

L'inflation étant relativement peu affectée, les résultats devraient être assez semblables à ceux d'une variante à change fixe. C'est en effet ce qui se produit, avec cependant une remontée plus soutenue. Les exportations expliquent entièrement ce phénomène : la dégradation de la compétitivité disparaît.

Certaines variables sont sensibles à cette différence, en particulier l'emploi et l'investissement. Mais le solde extérieur se modifie très peu, l'amélioration des exportations en volume étant compensée par des importations plus soutenues, et surtout par la disparition des gains sur les termes de l'échange (dans la variante à change fixe, la croissance de l'inflation intérieure affectait surtout les prix à l'exportation).

Taux de Cotisations Sociales Employeurs (tableau 12)

Les effets principaux passant ici par les prix, on peut s'attendre à des différences importantes avec la variante à change fixe.

La principale concerne les exportations: la disparition des gains de compétitivité inverse leur évolution, seul subsistant l'effet des tensions sur les capacités de production intérieures, qui s'estompent cependant rapidement. Cette incitation ayant disparu, on pourrait s'attendre à voir la croissance annulée: c'est loin d'être le cas, surtout à moyen terme. En effet, même à demande extérieure inchangée, l'amélioration de la situation financière des entreprises et leurs meilleures perspectives de profit vont les conduire à investir. Les capacités de production engendrées permettront de mieux satisfaire la demande intérieure et d'exporter, même en l'absence de gains de compétitivité. Et la relance moins soutenue permet de limiter les hausses de salaire, maintenant donc le niveau du taux de profit et l'investissement. Quant aux ménages, leur pouvoir d'achat va bien sûr bénéficier de l'amélioration de l'emploi, mais également de la légère sous-indexation des salaires: une réduction de l'inflation ne se répercute pas entièrement en baisse des salaires nominaux; de plus, la baisse continue de l'inflation (entretenue par le maintien des profits) réduit le montant à épargner chaque année pour compenser l'effritement d'un patrimoine que les ménages mesurent en termes réels.

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Encore une fois, le changement d'hypothèse influe assez peu sur le solde commercial: la parité de pouvoir d'achat fait disparaître à la fois l'effet de gains de compétitivité sur les quantités et la dégradation des termes de l'échange.

Change endogène

Investissement des Administrations (tableau 13)

On peut s'attendre cette fois à des différences sensibles par rapport à l'hypothèse de base: si l'augmentation de l'investissement des administrations à un faible caractère inflationniste, elle dégrade nettement le solde extérieur.

En effet la première constatation que l'on peut faire est que le taux de change se dégrade maintenant plus fortement que l'inflation. La seconde est que la croissance est plus soutenue, car cette dévaluation inverse l'effet observé dans la variante de base : malgré le maintien des tensions sur les capacités, les gains de compétitivité des produits français conduisent à une amélioration nette des exportations.

Mais ceci n'a pas que des effets favorables: tout d'abord l'inflation s'accélère. Ensuite les soldes ne s'améliorent pas vraiment : si le budget de l'Etat bénéficie de la croissance plus soutenue, il est grevé par la hausse des taux d'intérêt. Et si le solde extérieur s'améliore en volume, la perte sur les termes de l'échange est très importante.

Taux de cotisations sociales employeurs (tableau 14)

La forte sensibilité du taux de change au niveau du solde extérieur conduit à moyen terme à une dégradation du taux de change, malgré l'évolution favorable du différentiel d'inflation.

Les résultats sont donc très favorables sur la croissance, entraînée par une amélioration importante des exportations. Mais les soldes se dégradent sous l'effet de l'inflation, des taux d'intérêt et des pertes sur les termes de l'échange.

Le message de cette option doit cependant être relativisé. Si l'équation estimée présente une qualité statistique relativement bonne, on aurait pu en trouver d'autres présentant une qualité équivalente et des propriétés sensiblement différentes.

Cobb-Douglas

Spécificité de cette formulation

Commençons par décrire les différences que nous pouvons attendre de cette nouvelle formulation.

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• Le partage entre investissement et emploi tient compte des coûts relatifs du capital et du travail28.

• l'évolution de la capacité de production tient compte non seulement du capital nais aussi des effectifs employés.

• Le coût d'usage du capital tient compte, non seulement du prix de celui-ci, mais du taux de croissance anticipé du salaire réel: une tendance à la réduction des gains annuels de pouvoir d'achat fera décroître le coût unitaire.

• l'effet d'accélérateur apparaît dans la fonction d'investissement non plus comme un terme additif, mais en facteur, ce qui va augmenter son influence.

• par contre le taux de profit n'intervient pas directement sur l'investissement.

• les instruments intervenant directement dans les coûts relatifs : taux de cotisations sociales employeurs, impôts sur les bénéfices, taux de TVA, vont voir leur influence modifiée.

Par contre, on peut supposer que certaines variantes ne sont pas concernées spécifiquement par le changement de formulation: par exemple la variante "Prestations sociales" devrait présenter, par rapport à une formulation à facteurs complémentaires, des différences analogues à celles constatées sur la variante "Investissement des Administrations". Nous ne les présenterons donc pas.

Variantes de base

Investissement des Administrations (tableau 15)

Contrairement à l'hypothèse de taux de change, le changement de fonction de production a des effets sensibles sur les enseignements de cette variante. La première différence réside dans l'ampleur plus forte de l'effet multiplicateur de moyen terme.

On constate que c'est l'investissement productif qui varie le plus, pour deux raisons, l'une technique: le caractère multiplicatif de l'effet accélérateur, l'autre plus théorique: les gains continus de pouvoir d'achat du taux de salaire font apparaître moins attractif le facteur travail pour les entreprises. Cette évolution se retrouve bien sur les facteurs.

28 On pourra contester cette affirmation, en considérant que l'investissement des administrations fait surtout appel à des secteurs à faible contenu en importations: batiment-génie civil en particulier, et que de toute façon les entreprises françaises bénéficient d'une préférence automatique. Micro-DMS, qui raisonne en un seul secteur, ne tient évidemment pas compte de cet aspect des choses. Cet argument serait valable si Micro-DMS avait été conçu pour fournir des diagnostics de politique économique. Dans le cadre d'une utilisation pédagogique, il est clair que la formulation adoptée explique mieux le mécanisme du multiplicateur.

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L'augmentation relative de l'emploi désiré sur la dernière génération est toujours inférieure à celle de l'investissement désiré.

Mais cet effet de substitution n'empêche pas l'emploi de croître, car cette option se caractérise par une plus forte augmentation de la demande de facteurs par les entreprises. En effet cette formulation, indépendamment de l'effet de substitution, présente une productivité tendancielle plus faible, et décroissante avec le temps.

La croissance symétrique des la demande de biens d'équipement, qui n'est plus affectée à moyen terme par la baisse de profits, dégrade le solde extérieur.

Cette moindre productivité des facteurs augmente les charges des entreprises: salaires et intérêts sur les emprunts finançant les investissements supplémentaires. La baisse plus sensible des profits explique la croissance de l'effet inflationniste, et donc la baisse des exportations.

Taux de Cotisations Sociales Employeurs (tableau 16)

On s'attend cette fois à voir la nouvelle formulation présenter des effets bien marqués. La décision prise, affectant directement le coût salarial, doit exercer un effet de substitution.

C'est effectivement ce qui se produit dès la première période: alors que les gains de compétitivité et la baisse du taux d'épargne (par effet d'encaisses réelles) exercent un effet de relance, l'attraction plus grande du facteur travail et l'absence d'effet profit conduisent à une diminution absolue de l'investissement.

Ce phénomène sera amplifié tant que les entreprises tiendront compte de la baisse initiale du taux de cotisations, non seulement dans leur évaluation du coût salarial, mais dans leurs anticipations de son évolution (en pratique pendant les trois premières années). Par la suite, bien que les gains de pouvoir d'achat du taux de salaire rapprochent nettement les deux coûts, l'effet de substitution continuera à jouer toujours dans le même sens.

Les raisons de la baisse du multiplicateur sont diverses et complexes. Tout d'abord l'augmentation des effectifs employés substitue à une demande d'investissement une augmentation plus faible de la consommation des ménages. Ensuite les entreprises se bornent à adapter leurs capacités de production à la demande supplémentaire, sans tenir compte de la profitabilité accrue du capital, ce qui défavorise à la fois la demande d'investissement et empêche de profiter pleinement des possibilités d'exportations engendrées par les gains de compétitivité (les tensions sur les capacités ne se résorbent pas). La décroissance de la demande réduit ex post les gains sur l'emploi dus à la substitution, ce qui diminue encore le multiplicateur.

La disparition de l'effet profit a pour conséquence de le maintenir, les entreprises ne traduisant pas les sommes reçues en investissement.

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La baisse de la demande améliore nettement le solde extérieur (surtout en début de

période lorsque l'investissement est particulièrement déprimé) et au contraire aggrave

le déficit de l'Etat, dont les recettes induites décroissent.

Variantes spécifiques

Variantes de demande

On constate pour l'ensemble des variantes de demande que les différences s'expliquent

à l'aide de la seule variante de base.

Seule peut-être la variante "Effectifs des Administrations" présente-t-elle une légère

différence, la montée plus soutenue des tensions sur le marché de l'emploi conduisant,

par la hausse du taux de salaires réel, à un effet de substitution plus prononcé.

Autres Impôts Indirects (tableau 17)

En fait c'est peut-être une de ces variantes que l'on aurait dû prendre comme variante

de base, car la baisse des taux de cotisations employeurs introduit un effet spécifique

de substitution. Pour cette raison, nous donnerons les résultats de cette variante avec

les différentes hypothèses (tableaux 13, 18, 20, 26).

Les évolutions présentent en effet un profil plus proche de la formulation à facteurs

complémentaires. Par contre les niveaux sont différents: l'absence d'effet profit réduit

l'accroissement des capacités de production, et empêche de profiter pleinement des

gains de compétitivité.

Une certaine substitution en faveur de l'investissement s'explique par les anticipations

de croissance du salaire réel.

La variante "taux de TVA" donnerait les mêmes enseignements.

Taux de subventions (tableau 18)

En l'absence d'effet profit sur l'investissement, cette variante n'affecte que les prix,

avec un décalage d'une période. Les effets sur les quantités sont donc nuls la première

année, et amortis par la suite.

Impôt sur les Bénéfices (tableau 19)

Par rapport à la précédente mesure, une légère différence apparaît, introduite par un

effet de substitution spécifique: la baisse de l'imposition des bénéfices joue

favorablement (voir la définition du coût) sur le coût d'usage du capital, la profitabilité

de celui-ci devenant plus élevée. Cet effet s'ajoutant à la hausse du salaire réel,

l'investissement est préféré à l'emploi, dès le début de la période où l'on n'échappe à la

baisse de l'emploi que grâce à une évolution favorable sur les générations déjà

installées.

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Autres variantes Nous allons maintenant compléter la présentation des propriétés de la maquette en analysant les conséquences de changements dans les hypothèses non contrôlées par l'Etat. Celles-ci peuvent concerner

• le contexte international (production, prix mondiaux, taux de change)

• le processus de production (productivités du travail et du capital, durée du travail)

• la détermination du comportement des agents par une équation estimée (on introduira un écart sur la valeur obtenue spontanément)

La plupart de ces hypothèses peuvent donner lieu à une variante simple, rentrant dans le cadre de cette présentation. On note cependant deux exceptions:

• l'évolution de la demande mondiale et des prix mondiaux ne pourrait être étudiée de façon réaliste que dans le cadre d'un exercice élaboré, tenant compte en particulier des liaisons entre ces deux variables ainsi que de l'évolution du processus de production mondial (investissements et tensions en particulier).

• les conséquences d'une modification de la durée du travail sont très dépendantes de son contexte, portant en particulier sur la compensation salariale et l'évolution de la productivité des facteurs.

Ces deux variantes feront donc l'objet d'études spécifiques, présentées dans des documents séparés.

Nous nous bornerons donc à analyser les conséquences de changements dans les principales équations de comportement

• prix à la valeur ajoutée • taux de salaire • investissement • emploi • exportations • importations

et de modifications

• de la productivité du travail • de la productivité du capital • du taux d'intérêt réel • du taux de change

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Ecarts sur les comportements

Mise en oeuvre

Pour mettre en oeuvre les écarts sur les comportements, le logiciel utilisera le contexte suivant:

ECARTS.MOD Ecarts sur éléments description comportements Ce contexte permet ECARTS.INS écarts sur les comportements de modifier les MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations résidus (initialement MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients nuls) des équations de MCD93.DAT Fichier par défaut des données comportement.

prix à la valeur ajoutée (tableau 20) (variable ecpva)

Nous avons supposé ici une baisse ex ante du prix à la valeur ajoutée, d'un point par rapport à la valeur fournie spontanément par l'équation correspondante. Cette baisse ne sera pas reconduite l'année suivante, mais comme l'équation est exprimée en taux de croissance, elle se maintiendra tout de même ex ante.

Avant tout commentaire il faut insister sur le fait que cette baisse va se faire en l'absence de toute motivation ou justification économique. On ne sera donc pas surpris de voir apparaître des mécanismes de rappel.

La première année la baisse de l'inflation est sensiblement amplifiée par les boucles prix - salaires et prix à la production - prix à l'utilisation. L'effet global n'est pas loin de doubler par rapport au choc initial. Les gains de compétitivité vont favoriser les exportations, qui s'élèvent dès la première période malgré les contraintes sur les capacités de production, et la consommation de ménages qui peuvent modérer l'effort de reconstitution de leurs encaisses. L'investissement suit, l'adaptation des capacités l'emportant sur le baisse des profits, mais ce supplément de demande accroît les importations, d'un niveau supérieur au gain sur les exportations. Le solde commercial va se dégrader sensiblement en volume, effet accentué en valeur par la perte sur les termes de l'échange.

La dégradation des profits des sociétés est limitée par les gains passagers de productivité du travail. Quant au solde des Administrations, il profite de la croissance de l'activité, de la baisse du taux d'intérêt et de l'augmentation de la valeur réelle des impôts sur les revenus (ménages, entreprises) de l'année précédente.

Les années suivantes les pertes de profits, ainsi que la persistance d'un supplément d'activité, conduisent les entreprises à redresser leurs prix. L'investissement productif décroît avec la baisse des possibilités de financement et les perspectives moins

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favorables sur leurs débouchés. La remontée de l'inflation va inverser le sens de la consommation des ménages. Seules les exportations vont se maintenir tant que la compétitivité persiste (d'autant plus qu'elles ne sont plus contrariées par la demande intérieure).

A moyen terme, le supplément de croissance globale devient très faible et même négatif. Le solde des Administrations suit cette dégradation, tandis que le solde extérieur voit les pertes sur les termes de l'échange compensées par le maintien d'un certain gain sur les quantités.

Cette variante apparaît donc assez décevante, mais il faut encore une fois se rappeler que les conditions économiques justifiant une désinflation n'étaient pas présentes.

taux de salaire (tableau 21) (variable ec w)

Nous allons cette fois augmenter le taux de salaire d'un point, en une seule fois. L'équation étant formulée en taux de croissance, l'écart ex ante se maintiendra sur la période.

Comme pour la variante précédente, la spirale prix - salaires amplifie les variations. Le salaire augmente ex post de 1,949%, maintenant pratiquement le gain initial de pouvoir d'achat face à une inflation majorée de 0,970%. La perte de compétitivité va jouer contre exportations et importations, tandis que la baisse des profits va réduire l'investissement. L'augmentation de la consommation des ménages est limitée par l'érosion du patrimoine financier et le temps d'adaptation nécessaire aux ménages pour prendre en compte pleinement leurs nouveaux revenus, mais elle parvient tout de même à donner au PIB une évolution légèrement positive.

Les gains sur les termes de l'échange compensent pratiquement les pertes sur les quantités échangées, tandis que le solde de l'Etat est essentiellement pénalisé par la hausse des salaires des fonctionnaires et des retraites.

Par la suite, si les ménages prennent mieux en compte la croissance de leurs revenus, la réduction des investissements, ainsi que le supplément permanent d'inflation introduit par des entreprises désirant retrouver leurs marges, vont pénaliser les exportations et introduire une baisse sensible et progressive de la production. L'augmentation du chômage va réduire quelque peu l'effet initial sur les salaires, et l'investissement va se rétablir.

Le solde commercial va peu évoluer, la réduction de la demande compensant partiellement la baisse des capacités et la perte de compétitivité - prix. Quant à l'Etat, le solde va regagner une partie de la perte initiale, et même s'améliorer en points de PIB: si la charge de la dette reste importante, la croissance de certaines recettes (cotisations sociales, TVA) et de la demande intérieure (en fin de période) exerce un effet positif.

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investissement (tableau 22) (variable ec_i)

Ici nous avons augmenté l'investissement d'un point ex - ante, dès la première période. La formule associée étant autorégressive, nous avons complété pour les autres périodes l'effet mécanique de la hausse initiale, afin d'arriver ex ante à un maintien de la variation. En d'autres termes la formulation fonctionnant toute seule, en prenant en compte la seule chronique de l'investissement, présente en variante un écart d'un point avec la base.

A court terme on observe les mécanismes d'une variante de demande: l'investissement n'est pas encore disponible pour produire.

Par la suite, l'aspect spécifique de cette variante sera associé à la capacité de production: son augmentation devrait permettre de plus exporter. Mais le comportement inflationniste des entreprises, qui cherchent à rétablir leur taux de profit (dégradé par les emprunts et par l'augmentation du capital à rentabiliser), empêche cet effet de devenir réellement positif. Par contre les importations se résorbent sensiblement.

On constate tout de même, par rapport aux variantes de demande, un maintien de l'effet de relance (qui se maintient sur toute la période) et une faible dégradation du solde commercial, qui s'améliore même en 1998.

L'amélioration du solde de l'Etat vient essentiellement des recettes de TVA sur l'investissement, qui lui permettent de se désendetter progressivement, ainsi que des autres recettes liées à la croissance (à l'exception de l'impôt sur les bénéfices évidemment).

emploi (tableau 23) (variable ec_ne)

Nous avons supposé ici une baisse de l'emploi des entreprises de 100 000 personnes. Comme pour l'investissement nous avons complété la variation initiale pour maintenir ex ante la variation au cours de la période. Mais la dissymétrie du traitement des facteurs ne réduit pas la production potentielle (cette variante n'est pas très réaliste). Tout rétablissement ultérieur de l'emploi ne pourra donc provenir que d'une augmentation de la production à réaliser.

A la première période l'effet sur la croissance est légèrement favorable. Les profits accrus favorisent les investissements, et la baisse des coûts améliore la compétitivité et le commerce extérieur. Et si la consommation se réduit, son évolution est freinée par l'inertie du comportement des ménages et la baisse de l'épargne due à l'effet d'encaisses réelles.

Mais le l'emploi ne remonte pas vraiment, le solde extérieur ne s'améliore pas, les pertes sur les termes de l'échange contrebalançant les gains sur les quantités, et le solde de l'Etat est pénalisé par la baisse des cotisations sociales et l'accroissement du chômage.

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Exportations (tableau 24) (variable ec_x)

Nous avons ici accru ex ante les exportations de 1%. Cette variante est parfaitement artificielle. Elle supposerait que les exportateurs français sont parvenus à trouver un marché supplémentaire correspondant à 1% de leurs ventes initiales, en l'absence de modifications des capacités de production mondiales et des prix mondiaux.

Dans un document séparé nous développerons sur ce sujet une problématique plus complète et plus rigoureuse.

Il s'agit évidemment ici d'une variante de demande, qu'il n'est pas utile de commenter en détail. Tout au plus remarquera-t-on:

• que l'effet inflationniste apparaît dès la première période. La raison en est assez technique. Le prix des exportations étant inférieur au prix à l'utilisation, l'accroissement de son poids (affecté d'un signe négatif) dans l'équation 28 va exercer un effet inflationniste.

• que l'effet sur la croissance se maintient un peu mieux en fin de période. Ceci est dû à la nature de la modification, qui joue en pourcentage sur une variable croissant rapidement (entre 5 et 6% par an).

• que le solde commercial profite bien de la mesure, malgré les importations supplémentaires réclamées pour pouvoir produire les biens demandés.

• qu'en l'absence de contribution de l'Etat son solde s'améliore avec l'activité.

importations (tableau 25) (variable ec_i)

Nous allons maintenant supposer, tout aussi artificiellement, que les producteurs français parviennent ex ante à améliorer leurs parts de marché en France, réduisant les importations de 1%.

On assiste encore une fois à une variante de demande, aux effets voisins de la précédente. L'effet sur le PIB est très proche, ainsi que sur les autre éléments de l'équilibre économique, à l'exception évidemment du commerce extérieur en volume.

On constate sur ce point une propriété de la maquette: alors que la hausse ex ante des exportations entraînait les importations, la baisse des importations, en réduisant les capacités disponibles, va réduire les exportations, le gain global en volume étant du même ordre dans les deux variantes (et c'est évidemment ce gain qui conditionne l'ensemble des effets sur les autres variables). Même à long terme, les effets des deux variantes restent très comparables. Mais les effets de retour beaucoup plus violents de l'équation d'importations vont réduire les gains sur cette variable dans des proportions beaucoup plus importantes.

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Autres variables exogènes

Mise en oeuvre

Pour mettre en oeuvre les autres instruments, le logiciel appellera le contexte suivant:

AUTRES.MOD Accès aux autres éléments description hypothèses Ce contexte donne AUTRES.INS autres exogènes modifiables (non instru) simplement accès à MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations des hypothèses qui MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients ne sont ni des MCD93.DAT Fichier par défaut des données instruments, ni des résidus d'équations de comportement.

productivité du travail (tableau 26) (variable ec prodt)

Nous supposerons que l'objectif de productivité du travail augmente de 1% en une seule fois, en 1993. Comme notre fonction de production à facteurs complémentaires définit les capacités par le capital, la variante ne les affecte pas directement.

Cependant un niveau de productivité du travail plus élevé fait baisser le niveau minimal d'emploi assurant la production courante. Les entreprises vont donc réduire leurs effectifs.

Les résultats sont très voisins de la variante "Emploi des entreprises", où les entreprises parvenaient à baisser les effectifs employés sans réduire les capacités.

A la première période l'effet sur la croissance est légèrement favorable. Les profits accrus favorisent les investissements, et la baisse des coûts améliore la compétitivité et le commerce extérieur. Et si la consommation se réduit avec l'emploi, son évolution est freinée par l'inertie du comportement des ménages et la baisse de l'épargne due à l'effet d'encaisses réelles.

Mais le solde extérieur ne s'améliore pas, les pertes sur les termes de l'échange contrebalançant les gains sur les quantités, et le solde de l'Etat est pénalisé par la baisse des cotisations sociales et l'accroissement du chômage.

productivité du capital (tableau 27) (variable prodk)

Nous supposerons que la productivité du capital augmente de 1% en une seule fois, en 1996. Cette variante n'est pas plus réaliste que les autres: tout se passe comme si les producteurs français (mais pas les étrangers) étaient parvenus à découvrir une nouvelle technologie plus efficace.

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L'apparition de capacités inutilisées va avoir trois effets principaux

• à demande intérieure inchangée, elle permettra de mieux la satisfaire et conduira à rechercher des marchés extérieurs.

• elle amènera les entreprises à réduire leurs prix pour écouler le supplément de production potentielle.

• elle réduira le besoin d'investissement des entreprises.

L'équilibre global va refléter la combinaison de ces trois mécanismes.

L'amélioration des exportations et des importations grâce aux nouvelles capacités est amplifiée par la baisse de l'inflation et les gains de compétitivité - prix.

La croissance induite va être complétée par l'augmentation de la consommation des ménages, dont les revenus salariaux et non salariaux augmentent, tandis que la baisse de l'inflation réduit leurs efforts de reconstitution d'épargne.

Dans un premier temps, l'effet d'accélérateur empêche même l'investissement de se dégrader.

A terme l'investissement décroît avec la contraction de l'activité et des profits, conduisant à une dégradation absolue de la demande intérieure, bien que les ménages maintiennent leur consommation grâce aux gains de pouvoir d'achat du salaire réel et à la prolongation de l'effet d'encaisses réelles. Le gain sur le PIB ne s'explique plus que par le commerce extérieur, soutenu par la baisse continue des prix.

Solde commercial et budgétaire profitent évidemment de la situation, les pertes sur les termes de l'échange étant limitées, et une croissance désinflationniste favorisant le compte de l'Etat.

taux d'intérêt réel (tableau 28) (variable tir)

Nous allons observer les conséquences d'une baisse maintenue d'un point du taux d'intérêt réel instantané. 20% de l'endettement étant remboursé à chaque période, cette baisse affectera progressivement l'endettement initial.

Bien que la maquette comporte peu de mécanismes financiers, cette variante va présenter un certain nombre d'effets, généralement favorables.

La mesure profitera directement à l'investissement logement (au détriment cependant de la consommation), tandis que l'amélioration des profits va entraîner l'investissement productif. Mais l'accroissement de la demande intérieure va dégrader le commerce extérieur.

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A moyen ternie la croissance continue des profits amplifiera les gains sur l'investissement, et introduira un effet légèrement déflationniste. Capacités supplémentaires et compétitivité vont favoriser le commerce extérieur, la perte sur les exportations disparaissant à long terme.

Si le solde commercial est déprimé par la perte sur les termes de l'échange, le solde de l'Etat profite largement de la baisse des taux sur une période où son endettement croît très vite.

taux de change (tableau 29) (variable frexo)

Nous allons observer les conséquences d'une dévaluation de 5% du Franc par rapport aux autres monnaies, en une seule fois. Notons que le sens de la variation du change a été choisi, comme pour toutes les autres variantes, pour son effet positif sur la croissance, et non comme une décision souhaitable ou naturelle.

Les effets obtenus étaient prévisibles, au moins quant à leur signe.

Dès la première année, les gains de compétitivité font gagner des parts de marché à l'exportation, favorisant les investissements productifs, sans que les importations en volume soient vraiment pénalisées. Seule la consommation des ménages se réduit, l'inflation importée contraignant les ménages à un effort d'épargne supplémentaire.

Mais cette inflation importée ne s'amplifiera que lentement, les entreprises françaises profitant de la possibilité d'augmenter leurs prix à l'exportation pour réduire celui du marché local (elles ont pour la maquette un objectif de marges global). Les gains sur la croissance vont se maintenir, y compris sur l'investissement où la dégradation des profits due à l'inflation ne compense pas l'effet accélérateur. Tout au plus empêche-t-elle les capacités de s'adapter à la demande.

Les pertes sur le solde extérieur ne se résorbent pas à moyen terme, avec le maintien des tensions sur les capacités et des pertes sur les termes de l'échange, et l'effet reste négatif en fin de période (la maquette ne présente pas de courbe en J). Dans une étude spécifique, nous étudierons les raisons de ce phénomène et plus généralement le problème de la dévaluation dans les modèles.

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Tableau no 1 : Investissement des administrations 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,02 0,04 0,06 0,08 0,09 0,10 0,11 0,11 0,11 0,12 Emploi EffectifSQS+EI 0,08 0,11 0,11 0,12 0,12 0,12 0,12 0,12 0,12 0.12 Productivité Travail 0,06 0,01 -0,01 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 Invest. Productif 0,38 0,36 0,32 0,30 0,27 0,23 0,20 0,17 0.15 0,12 Investissement Logement 0,20 0,12 0,05 0,06 0,07 0,07 0,07 0,07 0,08 0,08 Consommation Ménages 0,05 0,07 0,07 0,08 0,08 0,08 0,09 0,09 0,10 0,10 Demande intérieure 0,22 0,20 0,18 0,18 0,18 0,18 0,17 0,17 0,17 0.16 Importations 0,32 0,28 0,25 0,24 0,23 0,22 0,20 0,20 0,19 0,18 Exportations -0,06 -0,05 -0,05 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,05 P.I.B. 0,17 0,15 0,14 0,14 0,14 0,14 0,14 0,14 0,13 0,13 P.I.B. en valeur 0,15 0,16 0,19 0.21 0,23 0,25 0,27 0,28 0,30 0,32 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,09 0,09 0,07 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Prix Valeur Ajoutée -0,02 0,03 0,04 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Prix à la Production -0,03 0,03 0,04 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Prix à l'Exportation -0,02 0,02 0,02 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 Prix à l'Importation -0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0.01 Taux de Salaire Horaire -0,03 0,04 0,05 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Prix à l'Utilisation -0,04 0,03 0,04 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 24 21 19 20 20 20 20 20 20 19 Emploi Total 12 17 18 19 20 20 20 20 20 19 Chômage -9 -12 -13 -14 -14 -14 -14 -14 -14 -14 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,12 0,09 0,06 0,05 0,04 0,03 0,02 0,01 0.01 0 Taux de Chômage -0,04 -0,05 -0,05 -0,06 -0,06 -0,06 -0,06 -0,06 -0,06 -0,06 '['aux de Marges Entrepr 0,03 0,01 -0,01 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0,03 -0,04 -0,04 Taux de Profit Sociétés 0,04 0,01 0,01 0,01 0 0 0 0 0 0 Taux d'Epargne 0,01 0,01 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde Etat en pts de PIB -0,07 -0,06 -0,08 -0,07 -0,07 -0,07 -0,08 -0,08 -0,08 -0,08 Taux de prélevts oblig -0,03 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 0 0 0 0 0,01 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 1 2 0 1 1 1 1 1 0 0 Cap de Financt Ménages -1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 Solde Commercial -7 -6 -6 -6 -6 -6 -5 -5 -5 -5 Recettes de l'Etat 4 6 8 9 11 13 14 16 18 21 Dépenses de l'Etat 9 10 12 14 15 17 19 20 22 25 Solde de l'État Valeur -5 -5 -6 -6 -7 -7 -7 -8 -8 -9 Charges d'[ntérét Etat 0 1 1 2 2 3 3 4 4 5

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Tableau no 2: Taux de cotisations sociales employeurs 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,05 0,09 0,14 0,18 0,22 0,25 0,27 0,29 0,30 0,30 Emploi Effectif SQS+EI 0,12 0,17 0,21 0,23 0,25 0,26 0,26 0,26 0,26 0,26 Productivité Travail 0,09 0,02 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 Invest. Productif 0,75 0,80 0,83 0,80 0,73 0,65 0,57 0,48 0,40 0,33 Investissement Logement 0,33 0,47 0,18 0,20 0,20 0,19 0,19 0,19 0,18 0,18 Consommation Ménages 0,23 0,22 0,27 0,27 0,26 0,26 0,26 0,26 0,25 0,25 Demande intérieure 0,29 0,27 0,28 0,28 0,28 0,28 0,27 0,26 0,25 0,25 Importations 0,34 0,29 0,27 0,25 0,21 0,18 0,14 0,12 0,09 0,08 Exportations 0,05 0,08 0,09 0,11 0,12 0,14 0,15 0,15 0,16 0,16 P.I.B. 0,25 0,24 0,25 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,26 P.I.B. en valeur -0,51 -0,58 -0,59 -0,62 -0,63 -0,64 -0,65 -0,65 -0,64 -0,63 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -1,47 0,04 0,03 0,01 0,02 0,02 0,03 0,04 0,04 0,05 Prix Valeur Ajoutée -0,78 -0,06 -0,02 -0,04 -0,02 -0,02 -0,01 0,00 0,01 0,02 Prix à la Production -0,75 -0,06 -0,02 -0,04 -0,02 -0,01 0,00 0,01 0,01 0,02 Prix à l'Exportation -0,45 -0,03 -0,01 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 0,00 0,01 0,01 Prix à l'Importation -0,21 -0,02 -0,01 -0,01 -0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0.01 Taux de Salaire Horaire -0,67 -0,03 0,01 0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,04 0,05 Prix à l'Utilisation -0,73 -0,05 -0,02 -0,03 -0,02 -0,01 0,00 0.01 0,01 0,02 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 37 36 38 41 42 43 44 44 43 43 Emploi Total 19 28 33 37 40 42 43 43 43 43 Chômage -14 -20 -23 -26 -28 -29 -30 -31 -31 -30 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,19 0,15 0,12 0,09 0,06 0,04 0.02 0 -0,02 -0,03 Taux de Chômage -0,06 -0,08 -0,10 -0,11 -0,12 -0,12 -0,12 -0,13 -0,13 -0,12 Taux de Marges Entrepr 0,32 0,28 0,25 0,23 0,21 0,19 0,17 0,15 0,14 0,13 Taux de Profit Sociétés 0,10 0,06 0,06 0,04 0,03 0,02 0,01 0,01 0 -0,01 Taux d'Epargne -0,11 0,04 -0,01 -0,01 -0,01 0 0 0 0 0 Solde Etat en pts de PIB -0,07 -0,09 -0,10 -0,11 -0,12 -0,13 -0,15 -0,16 -0,18 -0,19 "Caux de prélevts oblig -0,38 -0,38 -0,37 -0,36 -0,36 -0,35 -0,34 -0,34 -0,33 -0,32 EN MILLIARDS Variations de Stocks 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -2 1 1 2 3 3 3 3 3 3 Cap de Financt Ménages -9 0 -2 -2 -2 -2 -2 -2 -1 -1 Solde Commercial -10 -9 -9 -9 -9 -8 -7 -7 -6 -6 Recettes de l'Etat -47 -52 -54 -57 -60 -63 -66 -68 -71 -73 Dépenses de l'Etat -37 -41 -44 -47 -50 -52 -54 -56 -57 -58 Solde de l'Ftat Valeur -3 -5 -6 -7 -8 -10 11 -13 -16 -18 Charges d lntérét Etat -6 -5 -4 -4 -3 -2 0 1 2 4

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Tableau no 3 : Taux de cotisations sociales salariés 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,06 0,13 0,18 0,23 0,28 0,31 0,34 0,36 0,37 0,38 Emploi Effectif SQS-+EI 0,19 0,31 0,35 0,37 0,39 0,40 0,40 0,41 0,41 0,40 Productivité Travail 0,14 0,06 -0,03 -0,04 -0,05 -0,05 -0,06 -0,06 -0,06 -0,06 Invest. Productif 0,95 1,14 1,02 0,96 0,88 0,79 0,71 0,62 0,55 0,48 Investissement Logement 1,98 0,77 0,64 0,64 0,66 0,67 0,67 0,68 0,69 0,70 Consommation Ménages 0,55 0,88 0,86 0,87 0,88 0,89 0,90 0,92 0,93 0,94 Demande intérieure 0,55 0,64 0,57 0,57 0,58 0,58 0,58 0,57 0,57 0,57 Importations 0,79 0,92 0,80 0,77 0,75 0,72 0,70 0,68 0,66 0,65 Exportations -0,14 -0,16 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 -0,15 -0,15 P.1.8. 0,42 0,49 0,44 0,44 0,45 0,46 0,46 0,46 0,45 0,45 P.I.B. en valeur 0,36 0,49 0,57 0,65 0,72 0,78 0,85 0,92 0,99 1,06 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,22 0,17 0,24 0,12 0,10 0,11 0,10 0,10 0,11 0,11 Prix Valeur Ajoutée -0,04 0,07 0,12 0,07 0,06 0,07 0,07 0,07 0,07 0,08 Prix à la Production -0,07 0,06 0,12 0,07 0,06 0,06 0,06 0,07 0,07 0,07 Prix à l'Exportation -0,04 0,04 0,07 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 Prix à l'Importation -0,02 0,02 0,04 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Taux de Salaire I-Ioraire -0,07 0,08 0,15 0,11 0,10 0,10 0,10 0,10 0,11 0,11 Prix à l'Utilisation -0,10 0,05 0,12 0,07 0,06 0,06 0,06 0,06 0,07 0,07 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 59 69 62 64 66 66 67 67 67 66 Emploi Total 31 50 56 60 63 65 66 66 67 67 Chômage -22 -36 -40 -42 -44 -46 -46 -47 -47 -47 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,30 0,30 0,21 0,18 0,14 0,11 0,08 0,06 0,04 0,03 Taux de Chômage -0,09 -0,15 -0,17 -0,18 -0,18 -0,19 -0,19 -0,19 -0,19 -0,19 Taux de Marges Entrepr 0,08 0,04 -0,02 -0,04 -0,06 -0,07 -0,09 -0,11 -0,12 -0,14 Taux de Profit Sociétés 0,09 0,05 0,03 0,03 0,02 0,01 0 0 -0,01 -0,01 'faux d'Epargne 0,27 0 0,01 0 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 Solde Etat en pts de PIB -0.35 -0,25 -0,29 -0,29 -0,29 -0,30 -0,31 -0,31 -0,32 -0,33 Taux de prélevts oblig -0,63 -0,55 -0,53 -0,52 -0,51 -0,50 -0,48 -0,47 -0,46 -0,45 EN MILLIARDS Variations de Stocks 3 2 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 2 5 2 3 3 3 3 2 2 2 Cap Lie Financt Ménages 12 4 5 5 6 6 7 8 9 9 Solde Commercial -17 -21 -19 -19 -19 -19 -19 -19 -19 -19 Recettes de l'État -28 -18 -14 -10 -6 -2 3 8 14 20 l k'penses de l'État -4 -2 4 8 11 16 20 25 31 38 Solde de l'l tat Valeur -25 -19 -23 -24 -26 -28 -30 -32 -34 -36 Charges d'Interet Etat 1 3 5 7 9 10 12 14 17 19

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Tableau no 4: Prestations sociales 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,04 0,08 0,12 0,15 0,18 0,20 0,21 0,22 0,23 0,23 Emploi Effectif SQS+EI 0,12 0,20 0,22 0,24 0,24 0,25 0,25 0,25 0,24 0,24 Productivité Travail 0,09 0,04 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 lnvest. Productif 0,62 0,73 0,65 0,60 0,54 0,48 0,42 0,36 0,31 0,26 Investissement Logement 1,28 0,49 0,39 0,39 0,40 0,40 0,40 0,40 0,40 0,40 Consommation Ménages 0,36 0,57 0,55 0,55 0,55 0,55 0,55 0,55 0,55 0,56 Demande intérieure 0,35 0,41 0,36 0,36 0,36 0,35 0,35 0,34 0,34 0.33 Importations 0,51 0,59 0,51 0,48 0,46 0,44 0,42 0,40 0,39 0,38 Exportations -0,09 -0,10 -0,09 -0,09 -0,09 -0,08 -0,08 -0,08 -0,09 -0,09 P.I.B. 0,27 0,31 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28 0,27 0,27 0,26 P.I.B. en valeur 0,23 0,32 0,36 0,41 0,45 0,49 0,53 0,56 0,60 0,64 EN TAUX DE CROISSANCE CoùtsalarialUnitaire -0,14 0,11 0,15 0,08 0,06 0,07 0,06 0,06 0,06 0,06 Prix Valeur Ajoutée -0,03 0.05 0,08 0,05 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,05 Prix à la Production -0,05 0,04 0,08 0,05 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 Prix à l'Exportation -0,03 0,02 0,05 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,03 Prix à l'Importation -0,01 0,01 0,02 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0.01 0,01 Taux de Salaire Horaire -0,05 0,06 0,10 0,07 0,06 0,06 0,06 0,06 0.06 0,07 Prix à l'Utilisation -0,07 0,04 0,08 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 38 44 39 40 41 41 41 40 40 39 Emploi Total 20 32 36 38 39 40 40 40 40 40 Chômage -14 -23 -25 -27 -28 -28 -29 -29 -28 -28 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,19 0,19 0,13 0,11 0,09 0,06 0,04 0,03 0.02 0,01 Taux de Chômage -0,06 -0,10 -0,11 -0,11 -0,11 -0,12 -0.12 -0,12 -0,12 -0,11 Taux de Marges Entrepr 0,05 0,02 -0,01 -0,02 -0,04 -0,05 -0,06 -0,07 -0,08 -0,09 Taux de Profit Sociétés 0,06 0,03 0,02 0,02 0,01 0,01 0 0 -0,01 -0,01 Taux d'Epargne 0,17 0 0,01 0 0 0 0 0 0 0,01 Solde Etat en pts de PIB -0,23 -0,16 -0,18 -0,18 -0,18 -0,18 -0,19 -0,19 -0,19 -0,20 Taux de prélevts oblig -0,05 -0,01 0,01 0,01 0,02 0,02 0,03 0,03 0,04 0,04 EN MILLIARDS Variations de Stocks 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+El 1 3 1 2 2 2 2 1 1 1 Cap de Financt Ménages 8 2 3 3 4 4 4 5 5 6 Solde Commercial -11 -13 -12 -12 -12 -11 -11 -11 -11 -11 Recettes de l'Etat 6 13 17 20 24 27 31 35 40 45 Dépenses de l'Etat 21 24 28 31 34 38 41 45 50 54 Solde de l'Etat Valeur -16 -12 -14 -15 -16 -17 -18 -19 -20 -21 Charges d'Intérét Etat 0 2 3 4 5 7 8 9 10 12

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Tableau no 5 : Taux d'impôt sur le revenu 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,05 0,10 0,15 0,20 0,23 0,27 0,29 0,31 0,33 0,34 Emploi Effectif SQS+EI 0,15 0,25 0,29 0,32 0,33 0,35 0,35 0,36 0,36 0,36 Productivité Travail 0,11 0,06 -0,02 -0,03 -0,04 -0,04 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 Invest. Productif 0,73 0,94 0,87 0,83 0,77 0,71 0,64 0,58 0,52 0,47 Investissement Logement 1,52 0,73 0,57 0,56 0,59 0,60 0,61 0,62 0,63 0.65 Consommation Ménages 0,43 0,72 0,73 0,74 0,76 0,78 0,80 0,81 0,83 0,85 Demande intérieure 0,42 0,53 0,49 0,49 0,50 0,51 0,51 0,51 0,51 0,52 Importations 0,61 0,76 0,69 0,67 0,65 0,64 0,62 0,61 0,60 0,60 Exportations -0,11 -0,13 -0,12 -0,12 -0,12 -0,12 -0,12 -0,13 -0,13 -0,14 P.I.B. 0,32 0,40 0,37 0,38 0,39 0,40 0,40 0,41 0,41 0,41 P.I.B. en valeur 0,28 0,40 0,47 0,54 0,61 0,67 0,73 0,80 0,86 0,93 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,17 0,12 0,19 0,11 0,09 0,09 0,09 0,09 0,09 0,10 Prix Valeur Ajoutée -0,03 0,05 0,10 0,07 0,06 0,06 0,06 0,06 0,06 0,07 Prix à la Production -0,06 0,04 0,10 0,06 0,05 0,05 0,06 0,06 0,06 0,06 Prix à l'Exportation -0,03 0,03 0,06 0,04 0.03 0,03 0,03 0,03 0,04 0,04 Prix à l'Importation -0,02 0,01 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Taux de Salaire Horaire -0,06 0,06 0,12 0,09 0,08 0,09 0,09 0,09 0,09 0,10 Prix à l'Utilisation -0,08 0,03 0,10 0,06 0,05 0,05 0,05 0,06 0,06 0,06 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+El 45 57 53 55 57 58 59 60 60 60 Emploi Total 24 41 47 51 54 56 58 59 59 60 Chômage -17 -29 -33 -36 -38 -40 -41 -41 -42 -42 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,23 0,25 0,19 0,16 0,13 0,10 0,08 0,06 0,05 0,03 Taux de Chômage -0,07 -0,12 -0,14 -0,15 -0,16 -0,16 -0,17 -0,17 -0,17 -0,17 Taux de Marges Entrepr 0,06 0,03 -0.01 -0,03 -0,04 -0,06 -0,07 -0,09 -0,10 -0,11 Taux de Profit Sociétés 0,07 0,05 0,03 0,02 0,02 0,01 0,01 0 0 -0,01 Taux d'Epargne 0,20 0,02 0.01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 Solde Etat en pts de PIB -0,27 -0,21 -0,24 -0,25 -0,25 -0,26 -0,27 -0,28 -0,29 -0,30 Taux de prélevts oblig -0,49 -0,47 -0,45 -0,45 -0,44 -0,44 -0,43 -0,43 -0,42 -0,42 EN MILLIARDS Variations de Stocks 3 2 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 2 4 2 2 3 3 3 2 2 2 Cap de Financt Ménages 9 4 4 4 5 6 6 7 8 8 Solde Commercial -13 -17 -16 -16 -17 -17 -17 -17 -18 -18 Recettes de 1'Etat -22 -16 -13 -9 -6 -3 1 5 10 16 Dépenses de l'Etat -3 -2 3 6 9 13 17 21 26 32 Solde de l'Etat Valeur -19 -16 -19 -21 -22 -24 -26 -28 -30 -33 Charges d'Intérêt Etat 1 2 4 6 7 9 11 12 14 17

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Tableau no 6: Effectifs de fonctionnaires 1 1 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 1 EN POURCENTAGE Capital Productif 0,03 0,04 0,05 0,06 0,06 0,06 0,06 0,05 0,04 0,03 Emploi Effectif SQS+EI 0,09 0,10 0,09 0,09 0,09 0,09 0,08 0,07 0,06 0,05 Productivité Travail 0,07 -0,01 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 Invest. Productif 0,43 0,26 0,20 0,16 0,10 0,05 0,00 -0,05 -0,09 -0,12 Investissement Logement 1,25 0,23 0,21 0,27 0,28 0,30 0,32 0,34 0,36 0,38 Consommation Ménages 0,24 0,27 0,28 0,30 0,32 0,35 0,37 0,39 0,42 0,44 Demande intérieure 0,26 0,17 0,15 0,17 0,17 0,17 0,16 0,16 0,16 0,16 Importations 0,38 0,25 0,24 0,26 0,27 0,28 0,29 0,31 0,33 0,35 Exportations -0,08 -0,07 -0,08 -0,10 -0,12 -0,15 -0,17 -0,20 -0,23 -0,25 P.I.B. 0,19 0,12 0,11 0,11 0,11 0,10 0,10 0,09 0,08 0,07 P.I.B. en valeur 0,24 0,30 0,42 0,54 0,67 0,81 0,95 1,10 1,26 1,41 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,03 0,28 0,20 0,17 0,19 0,20 0,20 0,20 0,21 0,21 Prix Valeur Ajoutée 0,06 0,13 0,14 0,12 0,14 0,15 0,15 0,16 0,17 0,17 Prix à la Production 0,04 0,13 0,13 0,11 0,13 0,14 0,14 0,15 0,16 0,16 Prix à l'Exportation 0,02 0,08 0,08 0,07 0,08 0,08 0,09 0,09 0,09 0,09 Prix à l'Importation 0,01 0,04 0,04 0,03 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,05 Taux de Salaire Horaire 0,10 0,20 0,20 0,18 0,19 0,20 0,20 0,21 0,21 0,21 Prix à l'Utilisation 0,02 0,13 0,13 0,11 0,12 0,13 0,14 0,14 0,15 0,15 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 27 17 15 15 15 13 12 11 9 7 Emploi Total 114 115 115 115 115 114 113 112 110 109 Chômage -81 -81 -81 -81 -81 -81 -80 -79 -78 -77 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,14 0,06 0,04 0,04 0,03 0,02 0,01 0,01 0,01 0,01 Taux de Chômage -0,34 -0,34 -0,34 -0,34 -0,33 -0,33 -0,33 -0,32 -0,32 -0,31 Taux de Marges Entrepr 0,01 -0,05 -0,08 -0,11 -0,13 -0,15 -0,18 -0,19 -0,21 -0,23 Taux de Profit Sociétés 0,03 -0,01 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0,03 -0,04 -0,04 -0,04 Taux d'Epargne 0,04 0,03 0,02 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,04 Solde Etaten pts de PIB -0,05 -0,07 -0,09 -0,09 -0,10 -0,10 -0,10 -0,10 -0,11 -0,11 Taux de prélevts oblig 0,10 0,16 0,16 0,18 0,19 0,20 0,21 0,22 0,22 0,23 EN MILLIARDS Variations de Stocks 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 2 3 2 3 3 3 3 4 4 4 Cap de Financt Ménages -1 3 3 4 5 5 6 7 8 10 Solde Commercial -8 -5 -5 -5 -5 -5 -5 -6 -6 -6 Recettes de l'Etat 17 24 31 39 49 59 71 84 98 114 Dépenses de l'Etat 21 28 36 43 52 62 74 86 100 115 Solde de l'Etat Valeur -4 -6 -8 -9 -10 -11 -12 -13 -13 -14 Charges d'intérêt Etat 0 2 3 5 6 7 9 10 11 13

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Tableau no 7 : Taux d'autres impôts indirects 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

EN POURCENTAGE Capital Productif 0.07 0,14 0,21 0,28 0,33 0,38 0,42 0,44 0,46 0,46 Emploi Effectif SQS+El 0,16 0,24 0,29 0.33 0,36 0,38 0,39 0,40 0,40 0,40 Productivité Travail 0,12 0,04 0,00 -0,02 -0,04 -0,04 -0,05 -0,05 -0,06 -0,06 lnvest. Productif 1,11 1,25 1,29 1,24 1,14 1,02 0,90 0,78 0,66 0,55 Investissement Logement 0,49 0,64 0,29 0,31 0,30 0,30 0,30 0,29 0,29 0,29 Consommation Ménages 0,30 0,33 0,39 0,39 0,40 0,40 0,40 0,40 0,40 0,40 Demande intérieure 0,38 0,39 0,40 0,42 0,42 0,42 0,41 0,41 0,40 0,39 Importations 0,45 0,44 0,41 0,38 0,33 0,28 0,24 0,20 0,16 0,13 Exportations 0,04 0,08 0,10 0,13 0,16 0,18 0,20 0,21 0,22 0,23 P.I.B. 0,32 0,35 0,36 0.39 0,40 0,41 0,42 0,42 0,41 0,41 P.I.B. en valeur -0,54 -0,66 -0,69 -0,75 -0,79 -0,83 -0,86 -0,87 -0,88 -0,88 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,85 -0,01 0,03 -0,01 0,01 0,02 0.03 0,04 0,05 0.06 Prix Valeur Ajoutée -0,88 -0,15 -0,06 -0,08 -0,06 -0,05 -0,03 -0,02 0,00 0,01 Prix à la Production -0,85 -0,14 -0,05 -0,07 -0,05 -0,04 -0,03 -0,01 0,00 0,01 Prix à l'Exportation -0,51 -0,08 -0,03 -0,04 -0,03 -0,03 -0,02 -0,01 0,00 0,01 Prix à l'Importation -0.24 -0,04 -0,01 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 0,00 0,00 Taux de Salaire Horaire -0,76 -0,09 -0,01 -0,03 -0,01 0,01 0,02 0.03 0,05 0,06 Prix à l'Utilisation -0,83 -0,13 -0,04 -0,07 -0,05 -0,04 -0,02 -0,01 0.00 0,01 'faux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 48 51 55 59 62 64 66 66 66 66 Emploi Total 25 39 47 53 58 61 63 65 66 66 Chômage -18 -27 -33 -38 -41 -43 -45 -46 -46 -46 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,24 0.21 0.17 0,13 0,09 0,05 0,02 -0,01 -0,03 -0,04 Taux de Chômage -0,07 -0,11 -0,14 -0,16 -0,17 -0,18 -0,18 -0,19 -0,19 -0,19 Taux de Marges Entrepr 0,49 0,43 0,39 0,36 0,32 0,29 0,27 0,24 0,22 0,19 l'aux de Profit Sociétés 0,16 0,10 0,09 0,07 0,06 0,04 0,03 0,02 0,01 0 Taux d'Epargne -0,11 0,04 -0,02 -0.02 -0,01 -0,01 -0,01 0 0 0 Solde Etaten pts de PIB -0,16 -0,15 -0,16 -0,16 -0,17 -0,18 -0.20 -0,22 -0,24 -0,26 "faux de prélevts oblig -0,40 -0,37 -0,37 -0,35 -0,35 -0,33 -0,33 -0.32 -0,31 -0,30 EN MILLIARDS Variations de Stocks 3 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin LIC Fin. SQS+EI -6 1 0 2 3 3 3 4 4 4 Cap de Financt Ménages -10 -1 -3 -3 -2 -2 -2 -2 -2 -2 Solde Commercial -12 -13 -13 -12 -12 -11 -11 -10 -9 -9 Recettes de l'Etat -46 -52 -56 -60 -64 -68 -72 -76 -79 -82 Drpenses de I }.tat -31 -38 -41 -46 -50 -53 -57 -59 -61 -63 Solde de l'Etat Valeur -8 -8 -9 -10 -11 -13 -15 -17 -20 -23 Charges d Intérêt Etat -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 4

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Tableau no 8 : Taux d'impôt sur les bénéfices 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,03 0,08 0,13 0,18 0,22 0,27 0,30 0,33 0,35 0,36 Emploi Effectif SQS+EI 0,02 0,09 0,13 0,17 0,21 0,24 0,26 0,28 0,29 0,30 Productivité Travail 0,02 0.05 0,02 0,01 0,00 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 Invest. Productif 0,48 0,77 0,85 0,89 0,89 0,85 0,79 0,71 0,62 0,53 Investissement Logement 0,06 0,23 0,18 0,16 0,17 0,17 0,17 0,16 0,16 0,15 Consommation Ménages 0,02 0,13 0,15 0,18 0,19 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21 Demande intérieure 0,07 0,20 0,21 0,24 0,26 0,28 0,28 0,28 0,28 0,27 Importations 0,10 0,24 0,22 0,22 0,20 0,17 0,14 0,10 0,07 0,04 Exportations -0,02 0,01 0,04 0,07 0,11 0,14 0,16 0,19 0,21 0,23 P.I.B. 0,05 0,17 0,19 0,22 0,25 0,27 0,29 0,30 0,31 0.31 P.I.B. en valeur 0,05 -0,14 -0,27 -0,40 -0,52 -0,64 -0,74 -0,82 -0,90 -0,96 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,03 -0,28 -0,08 -0,11 -0,09 -0,08 -0,06 -0,04 -0,03 -0,01 Prix Valeur Ajoutée -0,01 -0,31 -0,16 -0,17 -0,16 -0,14 -0,12 -0,10 -0,08 -0,06 Prix à la Production -0,01 -0,30 -0,15 -0,16 -0,15 -0,13 -0,11 -0,09 -0,08 -0,06 Prix à l'Exportation -0,01 -0,18 -0,09 -0,10 -0,09 -0,08 -0,07 -0,06 -0,05 -0,03 Prix à l'Importation 0,00 -0,08 -0,04 -0,05 -0,04 -0,04 -0,03 -0,03 -0,02 -0,02 Taux de Salaire Horaire -0,01 -0,26 -0,11 -0,12 -0,10 -0,09 -0,07 -0,05 -0,03 -0,02 Prix à l'Utilisation -0,01 -0,29 -0,14 -0,15 -0,14 -0,12 -0,10 -0,09 -0,07 -0,05 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 7 24 28 34 39 43 46 49 50 51 Emploi Total 4 14 22 28 34 39 43 46 48 49 Chômage -3 -10 -15 -20 -24 -27 -30 -32 -34 -35 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,04 0,10 0,08 0,07 0,06 0,04 0,02 0 -0,02 -0,03 Taux de Chômage -0,01 -0,04 -0,06 -0,08 -0,10 -0,11 -0,12 -0,13 -0,14 -0.14 Taux de Marges Entrepr 0,01 0 -0,03 -0,06 -0,09 -0,12 -0,15 -0,18 -0,20 -0,23 Taux de ProfitSociétés 0,14 0,11 0,10 0,10 0,09 0.07 0,06 0,05 0,04 0,03 Taux d'Epargne 0 -0,03 -0,02 -0,03 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 Solde Etat en pts de PIB -0,25 -0,13 -0,13 -0,11 -0,10 -0,10 -0,10 -0,10 -0,11 -0,12 Taux de prélevts oblig -0,27 -0,22 -0,23 -0,22 -0,22 -0,21 -0.20 -0,19 -0,18 -0,17 EN MILLIARDS Variations de Stocks 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -15 -6 -7 -5 -4 -3 -3 -2 -1 -1 Cap de Financt Ménages -1 -3 -2 -3 -3 -3 -3 -3 -3 -3 Solde Commercial -2 -6 -7 -7 -8 -8 -8 -7 -7 -6 Recettes de I'Etat -16 -22 -29 -36 -44 -51 -58 -65 -72 -78 Dépenses de l'État 0 -12 -19 -27 -34 -42 -49 -55 -62 -67 Solde de I'Etat Valeur -17 -8 -9 -8 -7 -7 -7 -7 -9 -10 Charges d'Intérét Etat 1 -1 -2 -2 -2 -2 -2 -2 -2 -1

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Tableau no 9: Taux de TVA 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,05 0,11 0,17 0,22 0,27 0,31 0,34 0,37 0,38 0,38 Emploi Effectif SQS+EI 0,12 0,19 0,24 0,27 0,30 0,31 0,33 0,33 0,33 0,33 Productivité Travail 0,09 0,03 0,00 -0,01 -0,03 -0,03 -0,04 -0,04 -0,05 -0,05 Invest. Productif 0,82 0,96 1,03 1,01 0,95 0,87 0,76 0,66 0,55 0,45 Investissement Logement 0,39 0,61 0,26 0,28 0,27 0,27 0,26 0,26 0,25 0,25 Consommation Ménages 0,29 0,30 0,37 0,37 0,36 0,36 0,36 0,36 0,35 0,35 Demande intérieure 0,31 0,33 0,35 0,36 0,36 0,36 0,36 0,35 0,34 0,32 Importations 0,41 0,39 0,39 0,36 0,31 0,27 0,23 0,19 0,15 0,12 Exportations -0,01 0,03 0,05 0,08 0,11 0,13 0,15 0,16 0,17 0,18 P.I.B. 0,26 0,28 0,30 0,32 0,34 0,35 0,35 0,35 0,35 0,34 P.I.B. en valeur -0,61 -0,75 -0,81 -0,89 -0,95 -1,00 -1,04 -1,06 -1,08 -1,09 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,91 -0,06 -0,01 -0,03 -0,01 0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 Prix Valeur Ajoutée -0,46 -0,17 -0,09 -0,10 -0,08 -0,06 -0,05 -0,03 -0,01 0,00 Prix à la Production -0,45 -0,16 -0,08 -0,09 -0,07 -0,06 -0,04 -0,02 -0,01 0,00 Prix à l'Exportation -0,27 -0,10 -0,05 -0,06 -0,04 -0,03 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 Prix à l'Importation -0,13 -0,05 -0,02 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 0.00 0,00 Taux de Salaire Horaire -0,83 -0,12 -0,04 -0,05 -0,03 -0,01 0,00 0,02 0,03 0,04 Prix à l'Utilisation -0,91 -0,15 -0,07 -0,09 -0,06 -0,05 -0,04 -0,02 -0,01 0,00 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 37 41 45 49 52 54 55 56 55 55 Emploi Total 19 31 38 44 48 51 53 55 55 55 Chômage -14 -22 -27 -31 -34 -36 -38 -38 -39 -39 EN POINTS Taux d'Util.Capacités 0,19 0,17 0,14 0,12 0,08 0,05 0,02 0 -0,02 -0,04 Taux de Chômage -0,06 -0,09 -0,11 -0,13 -0,14 -0,15 -0,15 -0,16 -0,16 -0,16 Taux de Marges Entrepr 0,21 0,16 0,12 0,09 0,06 0,04 0,01 -0,01 -0,03 -0,05 Taux de Profit Sociétés 0,15 0,09 0,09 0,07 0,06 0,05 0,03 0,02 0,01 0 Taux d'Epargne -0,14 0,04 -0,02 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 -0,01 0 0 Solde Etat en pts de PIB -0,06 -0,05 -0,06 -0,06 -0,07 -0,08 -0,09 -0,10 -0,12 -0,14 Taux de prélevts oblig -0,30 -0,29 -0,28 -0,27 -0,26 -0,26 -0,25 -0,24 -0,23 -0,22 EN MILLIARDS Variations de Stocks 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -9 -3 -3 -1 0 1 1 1 1 2 Cap de Financt Ménages -11 -1 -4 -4 -4 -4 -4 -4 -4 -4 Solde Commercial -10 -11 -12 -12 -11 -11 -10 -9 -8 -8 Recettes de l'Etat -45 -52 -57 -63 -68 -74 -79 -83 -88 -92 Dépenses de l'Etat -35 -43 -48 -54 -59 -64 -68 -72 -76 -79 Solde de l'Etat Valeur -2 -2 -2 -2 -3 -4 -5 -7 -9 -11 Charges d'Intérêt Etat -8 -8 -7 -7 -6 -6 -5 -4 -3 -2

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Tableau no 10: taux de subventions 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,06 0,15 0,23 0,30 0,37 0,43 0,47 0,51 0,53 0,54 Emploi Effectif SQS+EI 0,09 0,20 0,26 0,31 0,35 0,38 0,41 0,42 0,44 0,44 Productivité Travail 0,07 0,07 0,01 -0,01 -0,02 -0,03 -0,04 -0,05 -0,06 -0,06 Invest. Productif 1,04 1,45 1,45 1,41 1,33 1,21 1,08 0,96 0,83 0,70 Investissement Logement 0,58 0,48 0,36 0,33 0,35 0,35 0,35 0,34 0,34 0,33 Consommation Ménages 0,16 0,38 0,39 0,42 0,43 0,45 0,46 0,46 0,46 0,46 Demande intérieure 0,25 0,42 0,41 0,43 0,45 0,46 0,46 0,46 0,45 0,44 Importations 0,35 0,54 0,47 0,44 0,39 0,35 0,30 0,25 0,21 0,18 Exportations -0,07 -0,04 0,01 0,05 0,09 0,12 0,15 0,18 0,20 0,22 P.I.B. 0,19 0,34 0,35 0,38 0,41 0,43 0,45 0,46 0,46 0,46 P.I.B. en valeur 0,17 -0,01 -0,13 -0,25 -0,36 -0,46 -0,55 -0,63 -0,68 -0,73 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,10 -0,27 -0,01 -0,08 -0,06 -0,05 -0,03 -0,01 0,01 0,02 Prix Valeur Ajoutée -0,02 -0,33 -0,13 -0,17 -0,15 -0,13 -0,11 -0,09 -0,06 -0,04 Prix à la Production -0,03 -0,32 -0,12 -0,15 -0,14 -0,12 -0,10 -0,08 -0,06 -0,04 Prix à l'Exportation -0,02 -0,19 -0,07 -0,09 -0,08 -0,07 -0,06 -0,05 -0,03 -0,02 Prix à l'Importation -0,01 -0,09 -0,03 -0,04 -0,04 -0,03 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 Taux de Salaire Horaire -0,03 -0,27 -0,07 -0,10 -0,08 -0,06 -0,04 -0,02 0,00 0,02 Prix à l'Utilisation -0,04 -0,31 -0,11 -0,14 -0,13 -0,11 -0,09 -0,07 -0,05 -0,04 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 27 49 51 57 63 67 70 72 73 73 Emploi Total 14 32 42 50 57 62 66 69 71 72 Chômage -10 -23 -30 -35 -40 -44 -47 -49 -50 -51 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,14 0,20 0,14 0,11 0,07 0,04 0 -0,02 -0,05 -0,06 Taux de Chômage -0,04 -0,10 -0,12 -0,15 -0,17 -0,18 -0,19 -0,20 -0,21 -0,21 Taux de Marges Entrepr 0,54 0,51 0,45 0,41 0,38 0,34 0,30 0,27 0,24 0,21 Taux de Profit Sociétés 0,19 0,13 0,12 0,10 0,09 0,07 0,06 0,04 0,03 0,02 Taux d'Epargne 0,07 -0,04 -0,02 -0,03 -0,02 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 -0,01 Solde Etat en pts de PIB -0,36 -0,18 -0,20 -0,17 -0,16 -0,16 -0,16 -0,17 -0,18 -0,20 Taux de prélevts oblig -0,02 0,06 0,06 0,08 0,09 0,11 0,12 0,13 0,15 0,16 EN MILLIARDS Variations de Stocks 2 2 1 1 1 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -15 -3 -4 -3 -2 -1 0 0 0 1 Cap de Financt Ménages -1 -4 -2 -3 -2 -2 -2 -2 -2 -2 Solde Commercial -7 -13 -12 -12 -12 -12 -11 -11 -10 -9 Recettes de l'Etat 5 4 -1 -5 -10 -14 -18 -22 -26 -29 Dépenses de l'Etat 28 17 13 8 3 -2 -6 -9 -12 -14 Solde de l'Etat Valeur -24 -12 -13 -12 -12 -12 -13 -14 -15 -18 Charges d'Intérêt Etat 1 -1 -1 -1 -1 -1 0 1 2 3

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Tableau no 11 : Investissement des Administrations, Parité de pouvoir d'achat 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,02 0,05 0,08 0,10 0,12 0,14 0,15 0,17 0,18 0,19 Emploi Effectif SQS+El 0,08 0,13 0,16 0,19 0,21 0,23 0,25 0,27 0,29 0,31 Productivité Travail 0,06 0,02 0,00 -0,01 -0,01 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,03 Invest. Productif 0,40 0,44 0,44 0,43 0,41 0,39 0,37 0,35 0,34 0,33 Investissement Logement 0,21 0,16 0,07 0,08 0,08 0,08 0,09 0,10 0,11 0,12 Consommation Ménages 0,05 0,07 0,06 0,06 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,06 Demande intérieure 0,23 0,23 0,22 0,23 0,24 0,25 0,25 0,26 0,27 0,28 Importations 0,32 0,28 0,24 0,21 0,18 0,15 0,13 0,11 0,09 0,08 Exportations -0,05 0,01 0,07 0,11 0,16 0,20 0,24 0,28 0,32 0,36 P.I.B. 0,18 0,19 0,20 0,22 0,24 0,26 0,27 0,29 0,31 0,33 1'.1.13. en valeur 0,16 0,25 0,38 0,52 0,68 0,86 1,06 1,28 1,51 1,78 EN TAUX DE CROISSANCE CoùtsalarialUnitaire -0,08 0,16 0,18 0,17 0,19 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 Prix Valeur Ajoutée -0,01 0,08 0,12 0,12 0,14 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 Prix à la Production -0,02 0,10 0,13 0,14 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,26 Prix à l'Exportation 0,02 0,22 0,24 0,24 0,26 0,27 0,28 0,30 0,32 0,34 Prix à l'Importation 0,06 0,31 0,33 0,32 0,33 0,34 0,36 0,37 0,39 0,41 Taux de Salaire Horaire -0,01 0,12 0,16 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0.26 0,29 Prix à l'Utilisation -0,03 0,11 0,15 0,15 0,17 0,19 0,21 0,23 0,25 0,27 Taux de Change du Franc 0,082 0,385 0,397 0,383 0,392 0,398 0,405 0,417 0,433 0,456 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 25 28 30 34 38 41 44 48 51 55 Emploi Total 13 21 26 30 34 38 41 44 48 52 Chômage -9 -15 -18 -21 -24 -27 -29 -31 -34 -36 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,13 0,12 0,11 0,11 0,11 0,11 0,11 0.11 0,12 0,13 l'aux de Chômage -0,04 -0,06 -0,07 -0,09 -0,10 -0,11 -0,12 -0,13 -0,14 -0,15 Taux de Marges Entrepr 0,03 0 -0,03 -0,05 -0,07 -0,09 -0,11 -0,13 -0,15 -0,17 Taux de Profit Sociétés 0,03 0,01 0 0 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 -0,04 Taux d'Epargne 0,01 0,03 0,02 0,02 0,03 0,03 0,04 0,04 0,05 0,05 Solde Etaten pts de PIB -0,07 -0,07 -0,09 -0,10 -0,12 -0,13 -0,14 -0,15 -0,17 -0,18 Taux de prélevts oblig -0,03 -0,02 -0,01 -0,01 0 0,01 0,01 0,02 0,02 0,03 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 1 3 3 4 5 6 7 8 9 10 Cap de Financt Ménages 0 1 2 2 3 4 5 6 8 10 Solde Commercial -7 -7 -7 -8 -8 -9 -9 -10 -11 -12 Recettes de l'Etat 4 10 16 24 34 45 59 75 93 115 Dehenses de l'Etat 9 14 21 29 38 50 63 79 98 119 Solde de l'Etat Valeur -5 -6 -8 -10 -11 -13 -15 -18 -20 -22 Charges d'intérêt Etat 0 2 3 5 7 9 11 13 16 19

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Tableau no : 12 Taux de cotisations employeurs, Parité de pouvoir d'achat 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,04 0,08 0,12 0,16 0,19 0,22 0,23 0,25 0,25 0,25 Emploi Effectif SQS+El 0,08 0,12 0,14 0,16 0,17 0,18 0,18 0,18 0,18 0,17 Productivité Travail 0,06 0,01 0,00 -0,01 -0,02 -0,02 -0,03 -0,03 -0,03 -0,03 Invest. Productif 0,60 0,67 0,73 0,70 0,64 0,57 0,49 0,40 0,32 0,24 Investissement Logement 0,24 0,48 0,19 0,20 0,19 0,18 0,17 0,16 0,15 0,14 Consommation Ménages 0,25 0,23 0,29 0,28 0,28 0,27 0,26 0,26 0,25 0,24 Demande intérieure 0,23 0,22 0,24 0,24 0,24 0,23 0,22 0,21 0,20 0,18 Importations 0,33 0,30 0,31 0,29 0,25 0,22 0,18 0,15 0,12 0,10 Exportations -0,06 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 -0,01 0,00 0,01 0,01 0,02 P.I.B. 0,17 0,17 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,19 0,18 0,17 P.I.B. en valeur -0,67 -0,81 -0,89 -0,98 -1,07 -1,16 -1,23 -1,30 -1,36 -1,41 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -1,58 -0,07 -0,06 -0,07 -0,06 -0,05 -0,04 -0,04 -0,03 -0,02 Prix Valeur Ajoutée -0,86 -0,14 -0,10 -0,11 -0,09 -0,09 -0,08 -0,07 -0,05 -0,04 Prix à la Production -0,87 -0,14 -0,10 -0,11 -0,09 -0,09 -0,07 -0,06 -0,05 -0,04 Prix à l'Exportation -0,87 -0,14 -0,10 -0,11 -0,09 -0,09 -0,07 -0,06 -0,05 -0,04 Prix à l'Importation -0,87 -0,14 -0,10 -0,11 -0,09 -0,09 -0,08 -0,06 -0,05 -0,04 Taux de Salaire Horaire -0,81 -0,12 -0,08 -0,08 -0,06 -0,06 -0.05 -0,04 -0,03 -0,02 Prix à l'Utilisation -0,89 -0,14 -0,10 -0,11 -0.09 -0,08 -0,07 -0,06 -0,05 -0,04 Taux de Change du Franc -0,84 -0,137 -0,097 -0,105 -0,09 -0,084 -0,073 -0,063 -0,053 -0,042 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 25 24 27 29 30 30 30 30 29 27 Emploi Total 13 19 23 26 28 29 30 30 29 28 Chômage -9 -13 -16 -19 -20 -21 -21 -21 -21 -20 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,13 0,09 0,08 0,05 0,02 0 -0,02 -0,04 -0,06 -0,07 Taux de Chômage -0,04 -0,05 -0,07 -0,08 -0,08 -0,08 -0,09 -0,09 -0,08 -0,08 Taux de Marges Entrepr 0,34 0,31 0,29 0,27 0,25 0,23 0,22 0,21 0,19 0,18 Taux de Profit Sociétés 0,10 0,07 0,07 0,05 0,05 0,04 0,03 0,02 0,01 0,01 -faux d'Epargne -0,15 0,04 -0,03 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0.02 -0,01 -0,01 Solde Etat en pts de PIB -0,05 -0,08 -0,08 -0,08 -0,09 -0,10 -0,11 -0,13 -0,15 -0,17 Taux de prélevts oblig -0,38 -0,39 -0,38 -0,37 -0,37 -0,36 -0,35 -0,35 -0,34 -0,34 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -5 -1 -1 0 1 1 1 1 1 1 Cap de Financt Ménages -11 -1 -3 -4 -4 -4 -4 -5 -5 -5 Solde Commercial -8 -8 -8 -8 -7 -6 -6 -5 -4 -3 Recettes de l'Etat -53 -62 -68 -75 -83 -91 -99 -107 -115 -124 Dépenses de l'Etat -43 -51 -58 -65 -72 -79 -86 -93 -100 -107 Solde de I'Etat Valeur -2 -3 -3 -3 -4 -6 -7 -9 -11 -14 Charges d'intérêt Etat -8 -8 -7 -7 -6 -6 -5 -4 -4 -2

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Tableau no 13: Investissement des Administrations, Change endogène 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,02 0,05 0,08 0,10 0,12 0,14 0,15 0,17 0,18 0,19 Emploi Effectif SQS+EI 0,08 0,13 0,16 0,19 0,21 0,23 0,25 0,27 0,29 0,31 Productivité Travail 0,06 0,02 0,00 -0,01 -0,01 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,03 Invest. Productif 0,40 0,44 0,44 0,43 0,41 0,39 0,37 0,35 0,34 0,33 Investissement Logement 0,21 0,16 0,07 0,08 0,08 0,08 0,09 0,10 0,11 0,12 Consommation Ménages 0,05 0,07 0,06 0,06 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,06 Demande intérieure 0,23 0,23 0,22 0,23 0,24 0,25 0,25 0,26 0,27 0,28 Importations 0,32 0,28 0,24 0,21 0,18 0,15 0,13 0,11 0,09 0,08 Exportations -0,05 0,01 0,07 0,11 0,16 0,20 0,24 0,28 0,32 0,36 P.I.B. 0,18 0,19 0,20 0,22 0,24 0,26 0,27 0,29 0.31 0,33 P.I.B. en valeur 0,16 0,25 0,38 0,52 0,68 0,86 1,06 1,28 1,51 1,78 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,08 0,16 0,18 0,17 0,19 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 Prix Valeur Ajoutée -0,01 0,08 0,12 0,12 0,14 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 Prix à la Production -0,02 0,10 0,13 0,14 0,16 0,18 0,20 0,22 0.24 0,26 Prix à l'Exportation 0,02 0,22 0,24 0,24 0,26 0,27 0,28 0,30 0,32 0,34 Prix à l'Importation 0,06 0,31 0,33 0,32 0,33 0,34 0,36 0.37 0,39 0,41 Taux de Salaire Horaire -0,01 0,12 0,16 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,26 0,29 Prix à l'Utilisation -0,03 0,11 0,15 0,15 0,17 0,19 0,21 0,23 0,25 0,27 Taux de Change du Franc 0,082 0,385 0,397 0,383 0,392 0,398 0,405 0,417 0,433 0,456 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 25 28 30 34 38 41 44 48 51 55 Emploi Total 13 21 26 30 34 38 41 44 48 52 Chômage -9 -15 -18 -21 -24 -27 -29 -31 -34 -36 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,13 0,12 0,11 0,11 0,11 0,11 0,11 0,11 0,12 0,13 Taux de Chômage -0,04 -0,06 -0,07 -0,09 -0,10 -0,11 -0,12 -0,13 -0,14 -0,15 Taux de Marges Entrepr 0.03 0 -0,03 -0,05 -0,07 -0,09 -0,11 -0,13 -0,15 -0,17 Taux de Profit Sociétés 0,03 0,01 0 0 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0.04 -0,04 Taux d'Épargne 0,01 0,03 0,02 0,02 0,03 0,03 0,04 0,04 0,05 0,05 Solde Etat en pts de PIB -0,07 -0,07 -0,09 -0,10 -0,12 -0,13 -0,14 -0,15 -0,17 -0,18 "faux de prélevts oblig -0,03 -0,02 -0,01 -0,01 0 0,01 0,01 0,02 0,02 0,03 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 1 3 3 4 5 6 7 8 9 10 Cap de Financt Ménages 0 1 2 2 3 4 5 6 8 10 Solde Commercial -7 -7 -7 -8 -8 -9 -9 -10 -11 -12 Recettes de l'Etat 4 10 16 24 34 45 59 75 93 115 Dépenses de l'Etat 9 14 21 29 38 50 63 79 98 119 Solde de l'Etat Valeur -5 -6 -8 -10 -11 -13 -15 -18 -20 -22 Charges d'Intérêt Etat 0 2 3 5 7 9 11 13 16 19

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Tableau no 14 : Taux de cotisations employeurs, Change endogène 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,04 0,09 0,15 0,20 0,25 0,29 0,33 0,36 0,38 0,39 Emploi Effectif SQS+EI 0,11 0,18 0,25 0,30 0,35 0,39 0,43 0,46 0,49 0,52 Productivité Travail 0,08 0,04 0,02 0,00 -0,01 -0,02 -0,03 -0,04 -0,04 -0,05 Invest. Productif 0,71 0,86 0,96 0,96 0,92 0,86 0,79 0,72 0,65 0,60 Investissement Logement 0,31 0,53 0,22 0,23 0,21 0,20 0,20 0,20 0,21 0,23 Consommation Ménages 0,24 0,21 0,26 0,24 0,22 0,21 0,19 0,18 0,18 0,18 Demande intérieure 0,27 0,29 0,33 0,34 0,36 0,37 0,37 0,38 0,39 0,40 Importations 0,34 0,29 0,27 0,22 0,15 0,09 0,04 -0,01 -0,04 -0,07 Exportations 0,02 0,11 0,20 0,29 0,38 0,46 0,53 0,59 0,65 0,70 P.I.B. 0,23 0,26 0,32 0,36 0,39 0,43 0,45 0,48 0,50 0,52 P.I.B. en valeur -0.56 -0,55 -0,43 -0,30 -0,13 0,08 0,32 0,59 0,90 1,24 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -1,50 0,09 0,15 0,19 0,23 0,26 0,30 0,33 0,36 0,39 Prix Valeur Ajoutée -0,80 -0,03 0,06 0,09 0,14 0,18 0,21 0,25 0,28 0,32 Prix à la Production -0,79 0,00 0,09 0,12 0,17 0,21 0,24 0,28 0,31 0,34 Prix à l'Exportation -0,57 0,21 0,28 0,32 0,35 0,37 0,39 0,41 0,43 0,45 Prix à l'Importation -0,40 0,37 0,44 0,47 0,49 0,50 0,50 0,51 0,52 0,54 Taux de Salaire Horaire -0,71 0,04 0,13 0,17 0,22 0,26 0,29 0,33 0,36 0,39 Prix à l'Utilisation -0.78 0,03 0,11 0,15 0,20 0,23 0,26 0,30 0,33 0,36 Taux de Change du Franc -0,244 0,504 0,561 0,59 0,598 0,593 0,588 0,585 0,588 0,601 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 33 40 49 57 64 70 75 80 85 89 Emploi Total 17 29 40 49 57 63 70 75 80 85 Chômage -12 -21 -28 -34 -40 -45 -49 -53 -57 -60 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,17 0,17 0,18 0,17 0,16 0,15 0,14 0,14 0,13 0,14 l'aux de Chômage -0,05 -0,09 -0,12 -0,14 -0,16 -0,18 -0,20 -0,22 -0,23 -0,24 Taux de Marges Entrepr 0,33 0,27 0,23 0,18 0,14 0,10 0,06 0,03 -0,01 -0,04

Faux de Profit Sociétés 0,10 0,06 0,05 0,03 0,01 -0,01 -0,02 -0,04 -0,05 -0,06

'faux d'Épargne -0,12 0,06 0,01 0,02 0,03 0,04 0,04 0,05 0,06 0,07 Solde Etat en pts de PIB -0,06 -0,10 -0,12 -0,14 -0,17 -0,21 -0,24 -0,27 -0,30 -0,33 Taux de prélevts oblig -0,38 -0,39 -0,38 -0,36 -0,35 -0,34 -0,33 -0,32 -0,31 -0,30

EN MILLIARDS Variations de Stocks 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1

Besoin de Fin. SQS+EI -3 2 3 6 8 10 12 13 15 16 Cap de Financt Ménages -10 1 -1 0 1 3 4 6 8 10

Solde Commercial -9 -10 -11 -12 -12 -12 -12 -13 -13 -14

Recettes de l'État -48 -51 -47 -42 -35 -25 -12 4 24 47

Dépenses Lie l'État -39 -40 -37 -32 -24 -13 1 18 38 62 Solde de l'État Valeur -3 -6 -8 -10 -14 -18 -22 -27 -32 -37 Charges d'Intérêt Etat -7 -5 -3 0 3 6 9 13 17 22

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Tableau no 15: Investissement des Administrations, Cobb-Douglas 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,02 0,05 0,09 0,12 0,15 0,16 0,17 0,17 0,17 0,17 Emploi EffectifSQS+EI 0,10 0,16 0,19 0,20 0,19 0,17 0,15 0,13 0,11 0,10 Productivité Travail 0,03 -0,04 -0,08 -0,10 -0,09 -0,08 -0,07 -0,05 -0,04 -0,03 Invest. Productif 0,35 0,55 0,61 0,60 0,46 0,34 0,26 0,20 0,17 0,16 Investissement Logement 0,24 0,17 0,09 0,09 0,06 0,06 0,06 0,07 0,07 0,08 Consommation Ménages 0,05 0,08 0,09 0,09 0,09 0,09 0,10 0,10 0,10 0,11 Demande intérieure 0,22 0,22 0,22 0,21 0,19 0,18 0,17 0,16 0,16 0,15 Importations 0,31 0,33 0,32 0,31 0,28 0,25 0,24 0,23 0,23 0,23 Exportations -0,06 -0.07 -0,07 -0,08 -0,08 -0,08 -0,08 -0,09 -0,09 -0,10 P.I.B. 0,16 0,17 0,16 0,16 0,14 0,13 0,12 0,11 0,11 0,11 P.I.B. en valeur 0,18 0,25 0,32 0,37 0,40 0,43 0,46 0,49 0,51 0,54 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,02 0,14 0,13 0,09 0,06 0,04 0,03 0,03 0,02 0,02 Prix Valeur Ajoutée 0,02 0,07 0,08 0,06 0,05 0,04 0,04 0,04 0,03 0,03 Prix à la Production 0,01 0,06 0,08 0,06 0,05 0,04 0,04 0,03 0,03 0,03 Prix à l'Exportation 0,00 0,04 0,05 0,03 0,03 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 Prix à l'Importation 0,00 0,02 0,02 0,02 0.01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 "Caux de Salaire Horaire 0,01 0,07 0,09 0,07 0,06 0,06 0,05 0,04 0,04 0,04 Prix à l'Utilisation -0,01 0,06 0,07 0,05 0,05 0,04 0,04 0,03 0.03 0,03 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 31 35 34 34 29 24 21 18 16 15 Emploi Total 16 26 30 32 30 27 24 21 18 16 Chômage -11 -18 -21 -23 -21 -19 -17 -15 -13 -12 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,12 0,10 0,08 0,07 0,05 0,04 0,03 0,02 0,02 0,02 Taux de Chômage -0,05 -0,08 -0,09 -0,09 -0,09 -0,08 -0,07 -0,06 -0,05 -0,05 Taux de Marges Entrepr 0,02 -0,01 -0.04 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 -0,04 -0,04 Taux de Profit Sociétés 0,03 0,01 0,01 0 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 Taux d'Epargne 0,01 0,02 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0.01 Solde Etat en pts de PIB -0,07 -0,05 -0,05 -0.05 -0,06 -0,07 -0,08 -0,08 -0,08 -0,09 Taux de prélevts oblig -0,03 -0,01 -0,01 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 1 4 4 5 4 3 2 1 1 0 Cap de Financt Ménages 0 1 1 1 1 2 2 2 2 2 Solde Commercial -7 -7 -7 -7 -6 -6 -6 -6 -6 -6 Recettes de l'Etat 5 10 14 17 20 23 26 28 31 35 Dépenses Lie l'État 10 13 16 20 23 26 29 32 36 39 Solde de l'État Valeur -5 -4 -5 -5 -6 -7 -8 -9 -10 -10 Charges d'Intérèt Etat 0 1 2 3 3 4 4 5 5 6

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Tableau no 16 : Taux de cotisations employeurs, Cobb - Douglas 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif -0,01 -0,03 -0,06 -0,07 -0,08 -0,09 -0,09 -0,08 -0,07 -0,06 Emploi EffectifSQS+EI 0,12 0,18 0,21 0,25 0,27 0.29 0,31 0,32 0,33 0,33 Productivité Travail 0,00 -0,10 -0,15 -0,16 -0,18 -0,19 -0,20 -0,21 -0,22 -0,22 Invest. Productif -0,11 -0,31 -0,50 -0,31 -0,23 -0,14 -0,05 0,00 0,05 0,08 Investissement Logement 0,28 0,41 0,13 0,19 0,18 0,18 0,19 0,19 0,20 0,20 Consommation Ménages 0,21 0,18 0,21 0,22 0,22 0,22 0,23 0,24 0,24 0,25 Demande intérieure 0,16 0,11 0,09 0,12 0,13 0,15 0,16 0,17 0,17 0,18 Importations 0,16 0,08 0,04 0,07 0,08 0,10 0,11 0,13 0,13 0,14 Exportations 0,07 0,10 0,11 0,11 0,11 0,11 0,11 0,10 0,10 0,10 P.I.B. 0,15 0,12 0,10 0,13 0,14 0,15 0,16 0,17 0,17 0,17 P.I.B. en valeur -0,54 -0,59 -0,60 -0,60 -0,62 -0,63 -0,62 -0,60 -0,58 -0,55 EN TAUX DE CROISSANCE Coùt salarial Unitaire -1,31 0,11 0,08 0,01 0,03 0,03 0,04 0,05 0,06 0.06 Prix Valeur Ajoutée -0,71 -0,02 0,00 -0,03 -0,03 -0,01 0,00 0,01 0,02 0,03 Prix à la Production -0,68 -0,01 0,01 -0,03 -0,02 -0,01 0,00 0,01 0,02 0,03 Prix à l'Exportation -0,40 -0,01 0,00 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 0,00 0,01 0,02 Prix à l'Importation -0,19 0,00 0,00 -0,01 -0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 Taux de Salaire Horaire -0,60 0,01 0,03 0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 Prix à l'Utilisation -0,66 -0.01 0,01 -0,03 -0,02 -0,01 0,00 0,01 0,02 0,03 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+L-I 37 37 40 45 47 50 53 55 56 56 Emploi Total 19 28 34 40 44 47 50 52 54 55 Chômage -14 -20 -24 -28 -31 -33 -35 -37 -38 -39 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,12 0,07 0,04 0,05 0,06 0,06 0,07 0,07 0,07 0,07 Taux de Chômage -0,06 -0,08 -0,10 -0,12 -0,13 -0,14 -0,15 -0,15 -0,16 -0,16 Taux de Marges Entrepr 0,28 0,22 0,18 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,05 Taux de Profit Sociétés 0,08 0,05 0,04 0,04 0,04 0,04 0,03 0,03 0,02 0,01 Taux d'Epargne -0,11 0,04 -0,01 -0,01 0 0 0 0 0 0,01 Solde Etat en pts de PIE -0,12 -0,16 -0,18 -0,18 -0,18 -0,18 -0,19 -0,20 -0,20 -0,21 Taux de prélevts oblig -0,36 -0,36 -0,34 -0,33 -0,32 -0,31 -0,31 -0.30 -0,29 -0,28 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -9 -8 -11 -8 -7 -6 -4 -2 -1 0 Cap de Financt Ménages -8 1 -1 -2 -1 -1 -1 -1 -1 -1 Solde Commercial -6 -4 -3 -4 -5 -6 -6 -7 -8 -8 Recettes de l'Etat -46 -50 -52 -54 -57 -59 -61 -62 -63 -64 Dépenses de l'Etat -35 -37 -38 -41 -44 -46 -47 -49 -50 -50 Solde de l'Etat Valeur -6 -10 -12 -12 -13 -14 -15 -17 -18 -21 Charges d'Intérèt Etat -5 -4 -2 -1 0 1 2 3 5 6

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Tableau no 17: Taux d'autres impôts indirects, Cobb - Douglas 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,04 0,11 0,20 0,28 0,35 0,41 0,45 0,48 0,50 0,52 Emploi Effectif SQS+El 0,18 0,31 0,40 0,45 0,46 0,44 0,41 0,38 0,35 0,32 Productivité Travail 0,05 -0,06 -0,14 -0,19 -0,21 -0,20 -0,18 -0,15 -0,12 -0,09 Invest. Productif 0,67 1,15 1,44 1,52 1,35 1,16 0,99 0,86 0,77 0,72 Investissement Logement 0,52 0,70 0,36 0,35 0,28 0,26 0,25 0,25 0,25 0,26 Consommation Ménages 0,29 0,34 0,40 0,41 0,40 0,39 0,38 0,38 0,38 0,38 Demande intérieure 0,32 0,38 0,42 0,43 0,40 0,38 0,36 0,34 0,33 0,33 Importations 0,38 0,46 0,49 0,49 0,44 0,39 0,36 0,33 0,32 0,31 Exportations 0,05 0,05 0,05 0,06 0,07 0,08 0,08 0,08 0.08 0,08 P.I.B. 0,28 0,33 0,36 0,37 0,35 0,34 0,32 0,31 0,30 0.29 P.I.B. en valeur -0,53 -0,56 -0,52 -0,50 -0,50 -0,50 -0,49 -0,47 -0,45 -0,41 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,73 0,07 0,14 0,11 0,08 0,06 0,04 0,04 0,04 0,05 Prix Valeur Ajoutée -0,82 -0,08 0,02 0,01 0,01 0,02 0,02 0,03 0,04 0,05 Prix à la Production -0,79 -0,08 0,02 0,01 0,02 0,02 0,02 0,03 0,04 0,04 Prix à l'Exportation -0,47 -0,05 0,01 0,00 0,01 0,01 0,01 0,02 0,02 0,03 Prix à l'Importation -0,23 -0,02 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 Taux de Salaire Horaire -0,70 -0,04 0,06 0,06 0,07 0,07 0,07 0,07 0.07 0,07 Prix à l'Utilisation -0,77 -0,08 0,01 0,01 0,02 0,02 0,02 0,03 0,04 0,04 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 55 69 78 82 76 69 63 57 53 49 Emploi Total 29 50 64 73 74 72 67 62 57 53 Chômage -20 -35 -45 -52 -53 -51 -48 -44 -40 -37 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,21 0,22 0.20 0,19 0,15 0,13 0,11 0,10 0,09 0,09 Taux de Chômage -0.08 -0,15 -0,19 -0,21 -0,22 -0,21 -0,20 -0,18 -0,17 -0,15 Taux de Marges Entrepr 0,46 0,39 0,33 0,29 0,26 0,24 0,23 0,22 0.22 0,22 "faux de Profit Sociétés 0,15 0,09 0,08 0,06 0,04 0,03 0,02 0,01 0 0 Taux d'Epargne -0,10 0.05 -0,01 0 0 0 0 0,01 0,01 0,01 Solde Etaten pts de PIB -0,18 -0,15 -0,15 -0,15 -0,17 -0,20 -0,24 -0,27 -0.29 -0,32 Taux de prélevts oblig -0,38 -0,37 -0,36 -0,34 -0,33 -0,32 -0,31 -0.31 -0,30 -0,30 EN MILLIARDS Variations de Stocks 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -9 1 3 6 7 6 6 5 4 4 Cap de Financt Ménages -10 0 -2 -1 -1 -1 0 0 0 0 Solde Commercial -11 -13 -15 -16 -15 -14 -14 -14 -14 -14 Recettes de l'Etat -47 -50 -50 -50 -51 -53 -54 -56 -56 -57 Dépenses de l'Etat -31 -35 -36 -37 -38 -38 -37 -36 -35 -34 Solde de l'Etat Valeur -11 -9 -10 -10 -13 -16 -20 -24 -28 -32 Charges d'Intérêt Etat -6 -5 -4 -2 -1 1 3 4 7 9 Charges d'Intérêt Etat -6,16 -5.3 -3,67 -2,29 -0,79 0,78 2,51 4,45 662 9.05

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Tableau no 18 : Taux de subventions, Cobb-Douglas 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,01 0,05 0,11 0,18 0,24 0,30 0,36 0,40 0,44 0,47 Emploi Effectif SQS+El 0,06 0,19 0,27 0,34 0,39 0,41 0,41 0,41 0,40 0,38 Productivité Travail 0,02 0,00 -0,08 -0,13 -0,16 -0.17 -0,18 -0,17 -0,16 -0,14 Invest. Productif 0,21 0,64 0,92 1,13 1,19 1,14 1,08 1,01 0,95 0,90 Investissement Logement 0,49 0,45 0,38 0,35 0,34 0,31 0,30 0,30 0,29 0,29 Consommation Ménages 0,13 0,34 0,36 0,39 0,40 0,41 0,41 0,42 0,42 0,42 Demande intérieure 0,13 0,30 0,32 0,36 0,38 0,38 0,38 0,38 0,37 0,37 Importations 0,19 0,41 0,42 0,46 0,46 0,44 0,42 0,41 0,39 0,38 Exportations -0,04 -0,03 -0,01 0,00 0,02 0,03 0,05 0,06 0,06 0,06 P.I.B. 0,10 0,24 0,26 0,30 0,32 0,32 0,33 0,33 0,32 0,32 P.I.B. en valeur 0,10 -0,04 -0,11 -0,18 -0,24 -0,31 -0,35 -0,38 -0,40 -0,40 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,01 -0,22 0,03 -0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,02 0,03 Prix Valeur Ajoutée 0,01 -0,29 -0,09 -0,11 -0,09 -0,07 -0,05 -0,03 -0,02 0,00 Prix à la Production 0,00 -0,29 -0,09 -0,10 -0,08 -0,06 -0,05 -0,03 -0,01 0,00 Prix à l'Exportation 0,00 -0,17 -0,05 -0,06 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 -0,01 0,00 Prix à l'Importation 0,00 -0,08 -0,03 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 0,00 Taux de Salaire Horaire 0,00 -0,24 -0,05 -0,06 -0,03 -0,01 0,01 0,02 0,03 0,05 Prix à l'Utilisation 0,00 -0,28 -0,09 -0,10 -0,08 -0,06 -0,04 -0,03 -0,01 0,00 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 18 48 56 66 70 69 69 67 64 61 Emploi Total 10 30 43 55 63 66 67 67 65 63 Chômage -7 -21 -31 -39 -44 -47 -48 -47 -46 -45 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,07 0,17 0,16 0,16 0,16 0,15 0,14 0,13 0,12 0,12 Taux de Chômage -0,03 -0,09 -0,13 -0,16 -0,18 -0,19 -0,20 -0,19 -0,19 -0,18 Taux de Marges Entrepr 0,51 0,48 0,42 0,37 0,33 0,30 0,27 0,25 0.24 0,22 Taux de Profit Sociétés 0,17 0,12 0,12 0,11 0,09 0,07 0,06 0,05 0,04 0,03 Taux d'Epargne 0,07 -0,03 -0,01 -0,02 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 0 0 Solde Etat en pts de PIB -0,41 -0,24 -0,24 -0,21 -0,21 -0,21 -0,22 -0,24 -0,26 -0,28 Taux de prélevts oblig 0 0,08 0,08 0,10 0,11 0.13 0,14 0,15 0,15 0,16 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 2 1 1 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -22 -9 -8 -5 -2 -1 0 1 1 2 Cap de Financt Ménages 0 -4 -2 -2 -2 -1 -1 -1 -1 0 Solde Commercial -4 -10 -11 -13 -14 -15 -15 -16 -16 -17 Recettes de l'Etat 4 4 1 -1 -3 -5 -7 -8 -9 -9 Dépenses de l'Etat 31 20 18 14 12 10 9 8 9 10 Solde de l'Etat Valeur -28 -17 -18 -16 -16 -17 -19 -21 -24 -28 Charges d Intérèt Etat 2 0 1 1 2 2 4 5 7 9

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Tableau no 19 : Taux d'impôt sur les bénéfices, Cobb-Douglas 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,01 0,05 0,11 0,18 0,24 0,30 0,36 0,40 0,44 0,47 Emploi Effectif SQS+EI 0,06 0,19 0,27 0,34 0,39 0,41 0,41 0,41 0,40 0,38 Productivité Travail 0,02 0,00 -0,08 -0,13 -0,16 -0,17 -0,18 -0,17 -0,16 -0,14 Invest. Productif 0,21 0,64 0,92 1,13 1,19 1,14 1,08 1,01 0,95 0,90 Investissement Logement 0,49 0,45 0,38 0,35 0,34 0,31 0,30 0,30 0,29 0,29 Consommation Ménages 0,13 0,34 0,36 0,39 0,40 0,41 0,41 0,42 0,42 0,42 Demande intérieure 0,13 0,30 0,32 0,36 0,38 0,38 0,38 0,38 0,37 0,37 Importations 0,19 0,41 0,42 0,46 0,46 0,44 0,42 0,41 0,39 0,38 Exportations -0,04 -0,03 -0,01 0,00 0,02 0,03 0,05 0,06 0,06 0,06 P.I.B. 0,10 0,24 0,26 0,30 0,32 0,32 0,33 0,33 0,32 0,32 P.I.B. en valeur 0,10 -0,04 -0,11 -0,18 -0,24 -0,31 -0,35 -0,38 -0,40 -0,40 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,01 -0,22 0,03 -0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,02 0,03 Prix Valeur Ajoutée 0,01 -0,29 -0,09 -0,11 -0,09 -0,07 -0,05 -0,03 -0,02 0,00 Prix à la Production 0,00 -0,29 -0,09 -0,10 -0,08 -0,06 -0,05 -0,03 -0,01 0.00 Prix à l'Exportation 0,00 -0,17 -0,05 -0,06 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 -0,01 0,00 Prix à l'Importation 0,00 -0,08 -0,03 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 0,00 Taux de Salaire Horaire 0,00 -0,24 -0,05 -0,06 -0,03 -0,01 0,01 0,02 0,03 0,05 Prix à l'Utilisation 0,00 -0,28 -0,09 -0,10 -0,08 -0,06 -0,04 -0,03 -0.01 0,00 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 18 48 56 66 70 69 69 67 64 61 Emploi Total 10 30 43 55 63 66 67 67 65 63 Chômage -7 -21 -31 -39 -44 -47 -48 -47 -46 -45 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,07 0,17 0,16 0,16 0,16 0,15 0,14 0,13 0,12 0,12 Taux de Chômage -0,03 -0,09 -0,13 -0,16 -0,18 -0,19 -0,20 -0,19 -0,19 -0,18 Taux de Marges Entrepr 0,51 0,48 0,42 0.37 0,33 0,30 0,27 0,25 0,24 0,22 Taux de Profit Sociétés 0,17 0,12 0,12 0,11 0,09 0,07 0.06 0,05 0,04 0,03 Taux d'Epargne 0,07 -0,03 -0,01 -0,02 -0,0 i -0,01 -0,01 -0,01 0 0 Solde Etat en pis de PIB -0,41 -0,24 -0,24 -0,21 -0,21 -0,21 -0,22 -0,24 -0,26 -0,28 Taux de prélevts oblig 0 0.08 0,08 0,10 0,11 0,13 0,14 0,15 0,15 0,16 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 2 1 1 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+El -22 -9 -8 -5 -2 -1 0 1 1 2 Cap de Financt Ménages 0 -4 -2 -2 -2 -1 -1 -1 -1 0 Solde Commercial -4 -10 -11 -13 -14 -15 -15 -16 -16 -17 Recettes de l'Etat 4 4 1 -1 -3 -5 -7 -8 -9 -9 Dépenses Lie l'Etat 31 20 18 14 12 10 9 8 9 10 Solde de l'Etat Valeur -28 -17 -18 -16 -16 -17 -19 -21 -24 -28 Charges d Intérél Etat 2 0 1 1 2 2 4 5 7 9

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Tableau no 20 : Ecart sur le prix à la valeur ajoutée 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif 0,01 -0,01 -0,03 -0,05 -0,07 -0,10 -0,12 -0,14 -0,16 -0,17 Emploi EffectifSQS+EI 0,16 0,10 0,08 0,06 0,03 -0,01 -0,03 -0,05 -0,07 -0,09 Productivité Travail 0,12 -0,07 -0,03 -0,03 -0,03 -0,03 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 Invest. Productif 0,20 -0,34 -0,32 -0,35 -0,39 -0,41 -0,41 -0,41 -0,39 -0,35 Investissement Logement -0,12 0,37 -0,16 -0,06 -0,11 -0,11 -0,11 -0,11 -0,11 -0,10 Consommation Ménages 0,32 -0,07 0,02 -0,04 -0,07 -0,10 -0,12 -0,13 -0,14 -0,14 Demande intérieure 0,31 -0,03 0,01 -0,03 -0,06 -0,09 -0,10 -0,12 -0,13 -0,13 Importations 0,26 -0,18 -0,10 -0.12 -0,14 -0,15 -0,14 -0,13 -0,12 -0,10 Exportations 0,23 0,26 0.22 0,19 0.16 0,13 0,11 0,08 0,05 0,03 P.I.B. 0,31 0,04 0,05 0,02 -0,02 -0.05 -0,07 -0,09 -0,10 -0,11 P.I.B. en valeur -1,54 -1,42 -1,25 -1,10 -0,96 -0,82 -0,68 -0,55 -0,43 -0,33 EN TAUX DE CROISSANCE Coùt salarial Unitaire -1,69 0,57 0,11 0,16 0,16 0,14 0,13 0,11 0.10 0,08 Prix Valeur Ajoutée -1,90 0,40 0,17 0,18 0,19 0,18 0,17 0,15 0,14 0,12 Prix à la Production -1,82 0,40 0,16 0,18 0,18 0,17 0,16 0,14 0,13 0.12 Prix à l'Exportation -1,09 0,24 0,09 0,11 0,11 0,10 0,09 0,09 0,08 0,07 Prix à l'Importation -0,52 0,11 0.05 0,05 0,05 0,05 0,04 0,04 0,04 0,03 Taux de Salaire Horaire -1,61 0.39 0,15 0,16 0,16 0,15 0,13 0,12 0,11 0,09 Prix à l'Utilisation -1,75 0,40 0,15 0,17 0,17 0,16 0,15 0,14 0,12 0,11 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 48 8 10 5 -1 -5 -9 -12 -15 -17 Emploi Total 25 16 13 9 4 -1 -5 -9 -12 -15 Chômage -18 -12 -9 -6 -3 1 4 6 9 10 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,25 0,03 0,06 0,05 0,04 0,03 0,03 0,03 0.04 0.04 Taux de Chômage -0,07 -0,05 -0,04 -0,03 -0,01 0 0,01 0,03 0,03 0.04 Taux de Marges Entrepr -0,10 -0,17 -0,14 -0,14 -0,12 -0,10 -0,09 -0,07 -0,05 -0.03 Taux de Profit Sociétés -0,06 -0,07 -0,06 -0,07 -0,07 -0,07 -0,06 -0,06 -0,05 -0,04 Taux d'Épargne -0,39 0,17 -0,01 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Solde Etat en pts de PIB 0,45 0,08 0,08 0,03 -0,02 -0,05 -0,08 -0,10 -0,12 -0,13 Taux de prélevts oblig 0,18 0,04 0,05 0,04 0,04 0,03 0,02 0,01 0,01 0 EN MILLIARDS Variations de Stocks 3 -1 -1 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 19 8 8 10 9 9 9 8 7 7 Cap de Financt Ménages -21 8 -1 0 0 0 0 0 0 0 Solde Commercial -11 -1 -2 -1 0 1 2 2 2 2 Recettes de l'Etat -51 -58 -52 -49 -44 -40 -35 -30 -25 -21 Dépenses de l'Etat -69 -56 -52 -47 -41 -35 -29 -23 -17 -11 Solde de l'Etat Valeur 34 10 9 5 1 -2 -5 -8 -11 -13 Charges d'Intérét Etat -17 -12 -9 -7 -5 -3 -1 0 2 3

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Tableau no 21 : Ecart sur le taux de salaire 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capital Productif -0,01 -0,02 -0,05 -0,07 -0,09 -0,11 -0,13 -0,14 -0,15 -0,15 Emploi Effectif SQS+El 0,00 0,01 -0,02 -0,04 -0,06 -0,08 -0,09 -0,09 -0,10 -0,10 Productivité Travail 0,00 0,01 -0,02 -0,02 -0,01 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 Invest. Productif -0,20 -0,18 -0,37 -0,42 -0,42 -0,39 -0,35 -0,29 -0,22 -0,16 Investissement Logement 1,23 -0,08 0,24 0,21 0,24 0,25 0,26 0,28 0,29 0,30 Consommation Ménages 0,14 0,40 0,31 0,31 0,32 0,33 0,35 0,36 0,38 0,39 Demande intérieure 0,07 0,13 0,05 0,04 0,04 0,04 0,04 0,05 0,06 0,07 Importations 0,21 0,33 0.25 0,26 0,29 0,31 0,34 0,37 0,40 0,43 Exportations -0,19 -0,25 -0,27 -0,30 -0,33 -0,35 -0,38 -0,40 -0,41 -0,42 P.I.B. 0,01 0,05 -0,02 -0,04 -0,05 -0,06 -0,07 -0,07 -0.07 -0,06 P.I.B. en valeur 1,04 1,34 1,47 1,63 1,76 1,87 1,97 2,05 2,12 2,18 EN TAUX DE CROISSANC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Coût salarial Unitaire 1,90 0,21 0,20 0,14 0,10 0,09 0,07 0,05 0,04 0,03 Prix Valeur Ajoutée 1,07 0,28 0,20 0,18 0,14 0,13 0,10 0,09 0,07 0,05 Prix à la Production 1,01 0,26 0,19 0,17 0,13 0,12 0,10 0,08 0,06 0,05 Prix à l'Exportation 0,60 0,15 0,12 0,10 0,08 0,07 0,06 0,05 0,04 0.03 Prix à l'Importation 0,29 0,07 0,06 0,05 0,04 0.03 0,03 0,02 0,02 0,01 Taux de Salaire Horaire 1,94 0,22 0,17 0,15 0.11 0.09 0,07 0,06 0,04 0,03 Prix à l'Utilisation 0,95 0,24 0,19 0,16 0,12 0,11 0,09 0,07 0,06 0.04 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Emploi Désiré SQS+EI -1 3 -7 -11 -13 -15 -16 -16 -16 -16 Emploi Total 0 2 -3 -7 -10 -12 -14 -15 -16 -16 Chômage 0 -1 2 5 7 9 10 11 11 11 EN POINTS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Taux d'Util. Capacités 0 0,03 -0,02 -0,02 -0,01 0 0,01 0,02 0,03 0,04 Taux de Chômage 0 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,04 0,04 0,05 0,05 Taux de Marges Entrepr -0,38 -0,35 -0,35 -0,32 -0,30 -0,28 -0.27 -0,25 -0.24 -0.22 Taux de Profit Sociétés -0,12 -0,08 -0,09 -0,07 -0,06 -0.05 -0,04 -0,03 -0,02 -0,01 Taux d'Epargne 0,39 -0,05 0,04 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0.01 0,01 Solde Etat en pts de PIB -0,10 -0,02 -0,04 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 0 0,02 0,03 Taux de prélevts oblig 0,12 0,16 0,17 0,16 0,15 0,15 0,14 0,14 0,13 0,13 EN MILLIARDS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de Stocks 0 0 -1 0 0 0 0 0 0 0 Besoin rte Fin. SQS+EI 14 7 6 3 2 1 0 -1 -2 -2 Cap de Financt Ménages 21 2 7 7 7 8 8 9 9 10 Solde Commercial -1 -4 -1 -1 -1 -2 -3 -4 -5 -6 Recettes de l'Etat 51 69 79 89 100 110 121 131 141 152 Dépenses de l'Etat 51 64 75 86 96 106 115 124 133 142 Solde de l'Etat Valeur -9 -5 -7 -8 -8 -7 -6 -5 -3 -1 Charges d'Intérét Etat 9 10 11 12 12 12 12 12 11 11

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Tableau no 22: Ecart sur l'investissement 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capital Productif 0,08 0,15 0,20 0,24 0,27 0,30 0,32 0,33 0,34 0,35 Emploi Effectif SQS+EI 0,07 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,14 0,15 0,15 0,15 Productivité Travail 0,05 0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 Invest. Productif 1,32 1,13 0,96 0,84 0,74 0,65 0,57 0,51 0,45 0,40 Investissement Logement 0,17 0,11 0,05 0,07 0,07 0,07 0,08 0,08 0,08 0,08 Consommation Ménages 0,05 0,06 0,07 0,07 0,07 0,08 0,09 0,09 0,10 0,10 Demande intérieure 0,19 0,17 0,15 0,16 0,15 0,15 0,15 0,15 0,14 0,14 Importations 0,28 0,20 0,13 0,10 0,06 0,04 0,02 0,00 -0,01 -0,02 Exportations -0,05 -0,03 -0,01 0,00 0,01 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 P.I.B. 0,15 0,14 0,13 0,14 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 P.I.B. en valeur 0,13 0,14 0,17 0,19 0,22 0,24 0,27 0,29 0,32 0,35 EN TAUX DE CROISSANC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Coùt salarial Unitaire -0,08 0,08 0,06 0,03 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,05 Prix Valeur Ajoutée -0,01 0,02 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03 Prix à la Production -0,03 0,03 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03 Prix à l'Exportation -0,02 0,02 0,02 0,01 0,01 0,01 0,01 0,02 0.02 0,02 Prix à l'Importation -0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 Taux de Salaire Horaire -0,03 0,04 0,05 0,03 0,03 0,04 0,04 0,04 0,04 0,05 Prix à l'Utilisation -0.04 0,03 0,04 0.02 0,02 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Emploi Désiré SQS+EI 21 20 20 22 23 24 24 25 24 24 Emploi Total 11 16 18 20 22 23 24 24 24 24 Chômage -8 -11 -13 -14 -15 -16 -17 -17 -17 -17 EN POINTS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Taux d'Util. Capacités 0,11 0,04 -0,02 -0,05 -0,08 -0,10 -0,12 -0,14 -0,15 -0,16 Taux de Chômage -0,03 -0,05 -0,05 -0,06 -0,06 -0,07 -0,07 -0,07 -0,07 -0,07 Taux de Marges Entrepr 0,03 0 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 -0,05 -0,05 -0,06 Taux de Profit Sociétés 0,03 0 -0,01 -0,02 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 -0,04 -0,04 Taux d'Epargne 0,01 0,01 0 0 0 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 Solde Etat en pts de PIB 0,08 0,09 0,09 0,09 0,10 0,10 0,11 0,11 0,12 0,12 Taux de prélevts oblig -0,03 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 0 0 EN MILLIARDS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de Stocks 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 11 11 9 10 10 10 10 10 10 10 Cap de Financt Ménages 0 0 0 0 1 1 1 1 2 2 Solde Commercial -6 -4 -3 -2 -1 0 1 2 2 3 Recettes de l'Etat 3 5 7 8 10 12 14 16 19 22 Dépenses de l'F.tat -1 0 1 2 4 5 7 9 11 14 solde de l'État Valeur 5 6 6 7 8 8 9 10 11 12 Charges d'Intérêt Etat -1 -1 -1 -1 -1 -2 -2 -2 -3 -3

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Tableau no 23: Ecart sur l'emploi 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capital Productif 0,02 0,06 0,09 0,13 0,16 0,18 0,21 0,23 0,24 0,25 Emploi Effectif SQS+EI -0,59 -0,52 -0,47 -0,44 -0,43 -0,41 -0,40 -0,39 -0,38 -0,37 Productivité Travail 0,78 0,74 0,71 0,68 0,67 0,66 0,65 0,64 0,63 0.63 invest. Productif 0,36 0,55 0,62 0,61 0,59 0,55 0,51 0,47 0,42 0,38 Investissement Logement -0,88 0,29 -0,02 -0,06 -0,08 -0,10 -0,12 -0,14 -0,17 -0,19 Consommation Ménages 0,01 -0,04 0,00 -0,03 -0,05 -0,08 -0,10 -0,13 -0,16 -0,18 Demande intérieure 0,05 0,11 0,12 0,11 0,11 0,10 0,10 0,09 0,08 0.07 Importations -0,02 0,04 0,04 -0,01 -0,06 -0,10 -0,15 -0,19 -0.23 -0,27 Exportations 0,13 0,14 0,17 0,20 0,24 0,27 0,30 0,33 0,36 0.38 P.I.B. 0,07 0,12 0,15 0,15 0,15 0,16 0,17 0,17 0,17 0,17 P.I.B. en valeur -0,77 -0,86 -0.97 -1,10 -1,22 -1,35 -1,48 -1,61 -1,73 -1,85 EN TAUX DE CROISSANC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Coùt salarial Unitaire -1,56 -0,16 -0,12 -0,13 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 Prix Valeur Ajoutée -0,86 -0,16 -0,13 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 -0,14 -0,13 -0,13 I'rix à la Production -0,82 -0,15 -0,12 -0,13 -0,13 -0,13 -0,13 -0,13 -0,12 -0,12 Prix à l'Exportation -0,49 -0,09 -0,07 -0,08 -0.08 -0,08 -0,08 -0,07 -0,07 -0,07 Prix à l'Importation -0,23 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,03 -0,03 Taux deSalairel-Ioraire -0,79 -0,19 -0.16 -0,16 -0,16 -0,16 -0,15 -0,15 -0,15 -0,15 Prix à I Utilisation -0,78 -0,15 -0,12 -0,12 -0,12 -0,12 -0,12 -0,12 -0,11 -0.11 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Emploi Désiré SQS+El 11 20 24 25 26 28 29 31 31 32 Emploi Total -94 -83 -76 -72 -69 -67 -65 -63 -62 -61 Chômage 66 58 53 51 49 47 46 45 44 43 EN POINTS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Taux d Util. Capacités 0,06 0,08 0,08 0,05 0,03 0,01 0 -0,02 -0,03 -0,04 'Caux de Chômage 0,28 0,24 0.22 0,21 0,20 0,19 0,19 0,18 0,18 0,18 Taux de Marges Entrepr 0,33 0,32 0.32 0,31 0,31 0,31 0,31 0,32 0,32 0,32 Taux de Profit Sociétés 0,08 0,07 0,06 0,06 0,05 0,05 0,04 0,04 0,03 0,03 Taux d'Epargne -0,16 0,02 -0.04 -0,03 -0,03 -0,03 -0,03 -0,03 -0,03 -0,03 Solde Etat en pts de PI13 -0,01 -0,02 -0,01 -0,02 -0,02 -0,03 -0.04 -0,05 -0,06 -0,08 'T'aux de prélevts oblig -0,04 -0,09 -0,09 -0,09 -0,10 -0,10 -0,11 -0,11 -0,11 -0,12 EN MILLIARDS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de Stocks 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -5 -2 -1 -1 0 0 0 0 0 0 Cap de Pinanct Ménages -8 -2 -5 -5 -6 -6 -7 -8 -9 -10 Solde Commercial -2 -4 -5 -4 -3 -2 -2 -1 0 1 Recettes de l'I tat -34 -44 -50 -59 -69 -79 -90 -102 -115 -129 flepenses de l'Etat -29 -37 -45 -53 -62 -72 -82 -93 -105 -118 Solde de l'Etat Valeur 1 1 2 2 1 1 0 -1 -2 -4 Charges di'loterét Etat -7 -7 -7 -7 -8 -8 -8 -8 -8 -8

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Tableau no 24: Ecart sur les exportations 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

L'N POURCENTAGE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capital Productif 0,06 0,11 0,16 0,20 0,24 0,27 0,30 0,32 0,33 0,35 Emploi Effectif SQS+El 0,21 0,29 0,32 0,34 0,36 0,37 0,38 0,38 0,39 0,39 Productivité Travail 0,16 0,03 -0,03 -0,04 -0,04 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 Invest. Productif 0,99 0,93 0,83 0,80 0,75 0,69 0,64 0,59 0,55 0,51 Investissement Logement 0,53 0,25 0,12 0,17 0,20 0,21 0,22 0,24 0,26 0,27 Consommation Ménages 0,10 0,16 0,16 0,17 0,19 0,21 0,24 0,26 0,28 0,30 Demande intérieure 0,38 0,33 0,28 0,31 0,32 0,33 0,33 0,34 0,35 0,35 Importations -0,33 -0,40 -0,47 -0,46 -0,47 -0,48 -0,48 -0,48 -0,48 -0,47 Exportations -0,18 -0,17 -0,17 -0,18 -0,19 -0,20 -0,20 -0,21 -0,22 -0,23 f .1.B. 0,41 0,37 0,34 0,36 0,37 0,38 0,38 0,39 0,39 0,40 P.I.B. en valeur 0,46 0,56 0,67 0,78 0,88 0,97 1,06 1,15 1,24 1,33 EN TAUX DE CROISSANC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Coùt salarial Unitaire -0.06 0,29 0,22 0,12 0,12 0,12 0,11 0,11 0,11 0,11 Prix Valeur Ajoutée 0,06 0,14 0,15 0,09 0,09 0,09 0,09 0,09 0,09 0,09 Prix à la Production 0,07 0,14 0,15 0,09 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0.08 Prix à l'Exportation 0,04 0,08 0,09 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 Prix à l'Importation 0,02 0,04 0,04 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Taux de Salaire Horaire 0,10 0,16 0,17 0,11 0,11 0,11 0,11 0,11 0,11 0,12 Prix à l'Utilisation 0,09 0,13 0,14 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Emploi Désiré SQS+EI 64 59 55 58 60 62 63 64 65 66 Emploi Total 34 47 51 55 58 60 62 63 64 65 Chômage -24 -33 -36 -39 -41 -42 -43 -44 -45 -46 EN POINTS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Taux d'Util. Capacités 0,33 0,25 0,19 0,17 0.14 0,12 0,10 0,08 0,07 0,06 Taux de Chômage -0,10 -0,14 -0,15 -0,16 -0,17 -0,17 -0,18 -0,18 -0,19 -0,19 Taux de Marges Entrepr 0,05 -0,02 -0,05 -0,06 -0,07 -0,09 -0,10 -0,11 -0,12 -0,14 Taux de Profit Sociétés 0,07 0,02 0,02 0,01 0,01 0 0 0 -0,01 -0,01 Taux d'Epargne 0,05 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Solde Etat en pts de PIB 0,15 0,19 0,17 0,20 0,21 0,23 0,25 0,27 0,30 0,32 Taux de prélevts oblig -0,09 -0,04 -0,04 -0,03 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 -0.01 0 EN MILLIARDS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de Stocks 4 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+El 5 6 3 3 4 3 3 3 2 2 Cap de Financt Ménages 1 2 2 2 3 3 4 4 5 6 Solde Commercial 3 6 8 9 10 12 13 14 15 16 Recettes de l'Etat 12 21 28 34 41 49 57 65 74 84 Dépenses de l'Etat 3 9 16 21 26 32 38 45 52 60 Solde de l'Etat Valeur 9 12 11 13 15 18 20 23 26 30 Charges d'intérêt Etat 0 0 1 0 0 -1 -2 -3 -4 -6

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Tableau no 25: Ecart sur les importations 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capital Productif 0,06 0,11 0.16 0,20 0,24 0,27 0,30 0,32 0,33 0,35 Emploi Effectif SQS+El 0,21 0,29 0,32 0,34 0,36 0,37 0,38 0,38 0,39 0,39 Productivité Travail 0,16 0,03 -0,03 -0,04 -0,04 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 Invest. Productif 0,99 0,93 0,83 0,80 0,75 0,69 0,64 0,59 0.55 0,51 Investissement Logement 0,53 0,25 0,12 0,17 0,20 0,21 0,22 0,24 0,26 0,27 Consommation Ménages 0,10 0,16 0,16 0,17 0,19 0,21 0,24 0,26 0.28 0.30 Demande intérieure 0,38 0,33 0,28 0,31 0,32 0,33 0,33 0.34 0,35 0,35 Importations -0,33 -0,40 -0,47 -0,46 -0,47 -0,48 -0,48 -0,48 -0,48 -0,47 Exportations -0,18 -0,17 -0,17 -0,18 -0,19 -0,20 -0,20 -0,21 -0,22 -0,23 P.I.B. 0,41 0,37 0,34 0,36 0,37 0,38 0,38 0,39 0,39 0,40 P.I.B. en valeur 0,46 0,56 0.67 0,78 0,88 0,97 1,06 1,15 1,24 1,33 EN TAUX DE CROISSANC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 CoùtsalarialUnitaire -0,06 0,29 0,22 0,12 0,12 0,12 0.11 0,11 0,11 0,11 Prix Valeur Ajoutée 0,06 0,14 0,15 0,09 0,09 0,09 0,09 0,09 0,09 0,09 Prix à la Production 0,07 0,14 0,15 0,09 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 Prix à l'Exportation 0,04 0,08 0,09 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 Prix à l'Importation 0,02 0,04 0,04 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Taux de Salaire Horaire 0,10 0,16 0,17 0,11 0,11 0,11 0,11 0.11 0,11 0,12 Prix à l'Utilisation 0,09 0,13 0,14 0.08 0,08 0,08 0,08 0.08 0,08 0,08 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Emploi Désiré SQS+EI 64 59 55 58 60 62 63 64 65 66 Emploi Total 34 47 51 55 58 60 62 63 64 65 Chômage -24 -33 -36 -39 -41 -42 -43 -44 -45 -46 EN POINTS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Taux d'Util. Capacités , 0.33 0,25 0,19 0,17 0,14 0.12 0,10 0,08 0,07 0,06 Taux de Chômage -0,10 -0,14 -0,15 -0,16 -0,17 -0,17 -0,18 -0,18 -0,19 -0.19 Taux de Marges Entrepr 0,05 -0,02 -0,05 -0.06 -0,07 -0.09 -0,10 -0,11 -0.12 -0.14 Taux de Profit Sociétés 0,07 0,02 0,02 0,01 0,01 0 0 0 -0,01 -0,01 Taux d'Epargne 0,05 0,03 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 Solde Etat en pts de PIB 0,15 0,19 0,17 0,20 0,21 0,23 0,25 0,27 0,30 0,32 "Caux de prélevts oblig -0,09 -0,04 -0,04 -0,03 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 -0,01 0 EN MILLIARDS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de Stocks 4 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 5 6 3 3 4 3 3 3 2 2 Cap de Financt Ménages 1 2 2 2 3 3 4 4 5 6 Solde Commercial 3 6 8 9 10 12 13 14 15 16 Recettes (le l'Etat 12 21 28 34 41 49 57 65 74 84 Dépenses de l'Etat 3 9 16 21 26 32 38 45 52 60 Solde de l'État Valeur 9 12 11 13 15 18 20 23 26 30 Charges d'lnterèt Etat 0 0 1 0 0 -1 -2 -3 -4 -6

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Tableau 26: productivité du travail 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Capital Productif 0,02 0,06 0,10 0,16 0,21 0,27 0,31 0,35 0,38 0,41 Emploi Effectif SQS+EI -0,48 -0,67 -0,73 -0,75 -0,74 -0,72 -0,70 -0,69 -0,67 -0,66 Productivité Travail 0,64 0,94 1,07 1,12 1,13 1,13 1,13 1,12 1,11 1,11 Invest. Productif 0,29 0,61 0,83 0.93 0,97 0,97 0,93 0,88 0,82 0,76 Investissement Logement -0,72 -0,12 -0,08 -0,09 -0,11 -0,14 -0,17 -0,21 -0.25 -0,28 Consommation Ménages 0,00 -0,03 -0,01 -0,02 -0,05 -0,08 -0,12 -0,17 -0,21 -0,26 Demande intérieure 0,04 0,11 0,16 0.18 0,19 0,19 0,18 0,17 0.16 0,14 Importations -0,02 0,03 0,05 0,02 -0,03 -0,09 -0,16 -0,23 -0,30 -0,37 Exportations 0,10 0,17 0.22 0,28 0,34 0,39 0,45 0,50 0,56 0.61 P.I.B. 0,06 0,13 0,19 0,22 0,25 0,26 0,28 0,29 0,29 0,30 P.I.B. en valeur -0,63 -1,03 -1,32 -1,58 -1,82 -2,05 -2,28 -2,50 -2,72 -2,94 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -1,28 -0,79 -0,51 -0,37 -0,31 -0,28 -0,27 -0,26 -0,26 -0,25 Prix Valeur Ajoutée -0,71 -0,50 -0,37 -0,30 -0,28 -0,26 -0,25 -0,25 -0,24 -0,24 Prix à la Production -0,67 -0,47 -0,34 -0,28 -0,26 -0,24 -0,23 -0,23 -0,22 -0,22 Prix à l'Exportation -0,40 -0,28 -0,21 -0,17 -0,15 -0.14 -0,14 -0,14 -0,13 -0,13 Prix à l'Importation -0,19 -0,13 -0,10 -0,08 -0,07 -0,07 -0,07 -0,06 -0,06 -0,06 Taux de Salaire Horaire -0,65 -0,49 -0,38 -0,33 -0,30 -0,29 -0,28 -0,27 -0.27 -0,26 Prix à l'Utilisation -0,64 -0,45 -0.33 -0,27 -0,24 -0,23 -0,22 -0,21 -0,21 -0,20 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -148 -136 -127 -122 -118 -115 -112 -110 -109 -108 Emploi Total -77 -108 -118 -120 -119 -117 -114 -112 -110 -109 Chômage 54 76 83 85 84 83 81 79 78 77 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,05 0,10 0,11 0,10 0,08 0,06 0,03 0 -0,02 -0,04 Taux de Chômage 0,23 0,32 0,35 0.35 0,35 0,34 0,33 0,33 0,32 0,31 Taux de Marges Entrepr 0,27 0,40 0,47 0,50 0,51 0,52 0,53 0,54 0,54 0,55 Taux de Profit Sociétés 0,06 0,09 0,10 0,10 0,09 0,09 0,08 0,07 0,07 0,06 Taux d'Epargne -0,13 -0,05 -0,05 -0,06 -0,06 -0,06 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 Solde Etat en pts de PIB -0,01 -0,02 -0,02 -0,02 -0,03 -0,04 -0,05 -0,06 -0,08 -0,10 Taux de prélevts oblig -0,04 -0,09 -0,12 -0,14 -0,15 -0,16 -0,17 -0,18 -0,19 -0,19 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI -4 -3 -3 -2 -1 -1 -1 0 0 -1 Cap de Financt Ménages -7 -6 -7 -8 -9 -10 -11 -13 -14 -16 Solde Commercial -2 -5 -6 -7 -6 -6 -5 -3 -2 0 Recettes Lie l'Etat -28 -51 -69 -85 -102 -120 -139 -160 -182 -205 Dépenses de l'Etat -24 -43 -60 -76 -93 -109 -127 -146 -166 -187 Solde Lie l'État Valeur 1 2 2 3 3 2 1 0 -2 -4 Charges d'Interét Etat -6 -9 -11 -12 -13 -13 -14 -14 -14 -14

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Tableau 27: productivité du capital 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Capital Productif 0,00 -0,10 -0,26 -0,43 -0,61 -0,79 -0,95 -1,11 -1,24 -1,36 Emploi Effectif SQS+Ei 0.44 0.54 0,52 0.50 0,47 0,43 0,39 0,35 0,31 0,27 Productivité Travail 0,33 0,00 -0,11 -0,10 -0,10 -0,10 -0,10 -0,09 -0,08 -0,08 Invest. Productif 0,00 -1,62 -2,54 -2,92 -3,11 -3,18 -3,17 -3,12 -3,05 -2,98 Investissement Logement 0,88 0,32 -0,02 0.09 0,10 0,06 0,04 0,02 0,00 -0,02 Consommation Ménages 0,30 0,32 0,27 0,25 0,23 0,21 0,19 0,16 0,12 0,09 Demande intérieure 0,68 0,34 0,15 0,12 0,08 0,04 0,01 -0.02 -0,05 -0,08 Importations -0,51 -0,97 -1,22 -1,22 -1,20 -1,16 -1,11 -1,05 -0,99 -0,94 Exportations 0,45 0,60 0,68 0,70 0,71 0,72 0,71 0,70 0.69 0,67 P.1.6. 0,83 0,58 0,44 0,42 0,37 0,33 0,29 0.25 0.21 0,17 P.I.B. en valeur 0,17 -0,41 -0,84 -1,21 -1,54 -1,82 -2,05 -2,23 -2,37 -2,47 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,77 0,14 -0,07 -0,26 -0,20 -0,16 -0,13 -0,10 -0,07 -0,04 Prix Valeur Ajoutée -0,68 -0,35 -0,30 -0,37 -0,30 -0,24 -0,20 -0,15 -0,11 -0,07 Prix à la Production -0,60 -0,31 -0,28 -0,35 -0,29 -0,23 -0,19 -0,14 -0,10 -0,07 Prix à l'Exportation -0,36 -0,19 -0,17 -0,21 -0,17 -0,14 -0,11 -0,09 -0,06 -0,04 Prix à l'Importation -0,17 -0,09 -0.08 -0.10 -0,08 -0,07 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 'l'aux de Salaire Horaire -0,44 -0,20 -0,18 -0.26 -0,20 -0,16 -0,12 -0.09 -0,06 -0,03 Prix à l'Utilisation -0,53 -0,28 -0.25 -0,34 -0,27 -0,22 -0,18 -0,14 -0,10 -0,07 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 135 101 81 78 72 65 59 52 45 39 Emploi Total 71 86 84 81 76 71 64 58 51 45 Chômage -50 -61 -59 -57 -54 -50 -45 -41 -36 -32 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,91 -1,09 -1,12 -1,01 -0,91 -0,81 -0,70 -0,61 -0,52 -0,44 Taux Lie Chômage -0,21 -0,25 -0,24 -0,24 -0,22 -0,21 -0,19 -0,17 -0,15 -0,13 "faux de Marges Entrepr 0,04 -0,19 -0,30 -0,35 -0,39 -0,43 -0,46 -0,49 -0,51 -0,52 Taux de Profit Sociétés 0,11 -0,03 -0,04 -0,05 -0,05 -0,06 -0,06 -0,06 -0,06 -0,06 Taux d'Epargne -0,06 -0,05 -0,08 -0,06 -0,05 -0,04 -0,04 -0,03 -0,03 -0,02 Solde Etat en pts de PIB 0,41 0,41 0,34 0,36 0,35 0,34 0,32 0,29 0,27 0,25 l'auxdeprélevtsoblig -0,10 0,06 0,10 0,13 0,16 0,18 0,20 0,22 0,23 0,24 EN MILLIARDS Variations Lie Stocks 8 1 -2 0 0 0 0 0 -1 0 Besoin de Fin. SQS+El 0 -8 -20 -20 -20 -20 -18 -16 -14 -12 Cap de Financt Ménages -7 -2 -3 -4 -4 -4 -5 -5 -6 -6 Solde Commercial 14 25 32 31 31 30 29 28 26 25 Recettes Lie l'Etat 0 -13 -31 -47 -64 -80 -94 -108 -121 -133 I)epenses Lie I Etat -21 -34 -46 -62 -77 -91 -104 -116 -126 -136 ~,ilde de I Etat Valeur 28 30 28 31 32 33 33 32 31 30 Charges il'Interèt Etat -6 -10 -13 -16 -19 -21 -23 -25 -26 -27

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Tableau 28 : taux d'intérêt 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Capital Productif 0,02 0,05 0,08 0,13 0,17 0,21 0,25 0,29 0,31 0,33 Emploi EffectifSQS+F..I 0,05 0,09 0,14 0,19 0,23 0,27 0,30 0,32 0,33 0,34 Productivité Travail 0,04 0,02 0,02 0,01 0,00 -0,01 -0,02 -0,03 -0,04 -0,04 Invest. Productif 0,32 0,47 0,61 0,72 0,78 0,80 0,78 0,73 0,65 0,55 Investissement Logement 2,92 3,20 3,21 3,27 3,30 3,32 3,33 3,33 3,32 3,30 Consommation Ménages -0,09 -0,04 0,05 0,13 0,20 0,26 0,31 0,34 0,36 0,37 Demande intérieure 0,14 0,19 0,26 0,32 0,36 0,40 0,43 0,44 0,44 0,43 Importations 0,21 0,27 0,35 0,41 0,45 0,47 0,48 0,47 0,44 0,41 Exportations -0,04 -0,04 -0,04 -0,04 -0,03 -0,03 -0,02 -0,01 -0,01 0,00 P.I.B. 0,11 0,15 0,20 0,25 0,30 0,33 0,36 0,37 0,38 0,37 P.I.B. en valeur 0,10 0,09 0,10 0,11 0,11 0,11 0,11 0,13 0.15 0,17 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire -0,06 -0,01 -0,02 -0,02 0,00 0,01 0,03 0,04 0,06 0,08 Prix Valeur Ajoutée -0,01 -0,04 -0,04 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 0,00 0,01 0,03 Prix à la Production -0,02 -0,04 -0,04 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 0,00 0,01 0,03 Prix à l'Exportation -0,01 -0,03 -0,02 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 0,00 0.01 0,02 Prix à l'Importation -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 -0,01 0,00 0,00 0,01 Taux de Salaire Horaire -0,02 -0,03 -0,02 -0,03 -0,01 0,00 0,02 0,03 0,05 0,07 Prix à l'Utilisation -0,03 -0,04 -0,04 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 0,00 0,02 0,03 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI 16 21 29 37 43 49 53 56 57 57 Emploi Total 8 15 22 30 37 43 48 52 55 56 Chômage -6 -11 -16 -21 -26 -31 -34 -37 -39 -39 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,08 0,09 0,11 0,12 0,12 0,11 0,10 0,08 0,05 0,03 Taux fie Chômage -0,02 -0,04 -0,07 -0,09 -0,11 -0,13 -0,14 -0,15 -0,16 -0,16 Taux de Marges Entrepr 0,02 0,01 0 -0,02 -0,03 -0,05 -0,07 -0,10 -0,12 -0,14 Taux de Profit Sociétés 0,05 0,05 0,06 0,06 0,06 0,05 0,04 0,03 0,01 0 Taux d'Epargne 0,05 0,09 0,08 0.08 0,08 0,07 0,07 0,07 0,07 0,07 Solde Etat en pts de PIB 0,20 0,36 0,49 0,62 0,72 0,81 0,89 0,95 1,00 1,05 Taux de prélevts oblig -0,02 -0,01 -0,01 0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,05 EN MILLIARDS Variations de Stocks 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+El -2 -2 -2 -2 -1 0 1 2 3 3 Cap de Financt Ménages -11 -9 -9 -10 -10 -10 -10 -10 -10 -10 Solde Commercial -5 -6 -9 -11 -13 -14 -15 -15 -15 -15 Recettes de l'Etat 2 3 4 5 6 7 9 11 13 16 Dépenses de l'Etat -1 -3 -5 -7 -9 -11 -12 -12 -11 -9 Solde de l'Etat Valeur 13 25 36 48 59 69 79 89 98 107 Charges d'Intérét Etat -10 -19 -27 -36 -44 -51 -59 -66 -74 -82

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Tableau 29 : taux de change 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Capital Productif 0,05 0,09 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,15 0,16 0,17 Emploi Effectif SQS+EI 0,23 0,30 0,29 0,29 0,29 0,28 0,28 0,28 0,28 0,29 Productivité Travail 0,17 0,01 -0,06 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 -0,04 -0,04 -0,04 Invest. Productif 0,86 0,63 0,39 0,32 0,27 0,24 0,23 0,23 0,25 0,27 Investissement Logement 0,52 -0,13 -0,05 0,00 0,05 0,06 0,08 0,11 0,14 0,17 Consommation Ménages -0,08 0,00 -0,07 -0,06 -0,04 -0,01 0,02 0,05 0,09 0,12 Demande intérieure 0,33 0,23 0,14 0,15 0,16 0,16 0,17 0,18 0,20 0,22 Importations 0,02 -0,08 -0,20 -0,18 -0,16 -0,14 -0,11 -0,08 -0,04 -0,01 Exportations 0,64 0,62 0,61 0,57 0,53 0,50 0,47 0,44 0,41 0,38 P.I.B. 0,42 0,34 0,26 0,26 0,26 0,26 0,26 0.27 0,27 0,28 P.I.B. en valeur 0,93 1,21 1,45 1,70 1,91 2,12 2,31 2,49 2,65 2,81 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,68 0,52 0,38 0,23 0,22 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 Prix Valeur Ajoutée 0,48 0,38 0,32 0,24 0,22 0,21 0,19 0,18 0,16 0,15 Prix à la Production 0,71 0,37 0,32 0,24 0,21 0,20 0,18 0,17 0,15 0,14 Prix à l'Exportation 2,47 0,22 0,19 0,14 0,13 0,12 0,11 0,10 0,09 0.09 Prix à l'Importation 3.86 0,10 0,09 0,07 0.06 0,06 0,05 0,05 0,04 0,04 Taux de Salaire Horaire 0,87 0,36 0,32 0,24 0,22 0,21 0,19 0,18 0,17 0.16 Prix à l'Utilisation 0,91 0,36 0,31 0,23 0,21 0,19 0,17 0,16 0,15 0,13 Taux de Change du Franc 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS-EI 70 57 46 46 46 45 46 46 47 48 Emploi Total 36 47 46 46 46 46 46 46 46 47 Chômage -26 -33 -33 -33 -33 -32 -32 -32 -33 -33 EN POINTS Taux d'Util. Capacités 0,36 0,25 0,16 0,15 0,13 0,12 0,12 0,11 0,11 0,11 Taux de Chômage -0,11 -0,14 -0,14 -0,14 -0,13 -0,13 -0,13 -0,13 -0,13 -0,14 Taux de Marges Entrepr -0,09 -0,16 -0,19 -0,18 -0,18 -0,18 -0,18 -0,17 -0.17 -0,17 Taux de Profit Sociétés -0,01 -0.05 -0,06 -0.05 -0,05 -0,04 -0,04 -0,03 -0.03 -0,02 Taux d'Epargne 0,21 0,01 0,05 0,05 0,05 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 Solde Etat en pts de PIS -0,09 -0,07 -0,12 -0,12 -0,11 -0,10 -0,09 -0,08 -0,06 -0,04 Taux de prélevts oblig -0,05 0,03 0,04 0,04 0.04 0,04 0,05 0,05 0,05 0,06 EN MILLIARDS Variations de Stocks 4 1 -1 0 0 0 0 0 0 0 Besoin de Fin. SQS+EI 16 12 7 7 6 5 4 3 3 2 Cap de Financt Ménages 11 4 6 7 8 9 10 11 12 13 Solde Commercial -10 -7 -3 -4 -4 -5 -5 -6 -7 -8 Recettes de l'Etat 35 54 68 83 99 114 130 147 165 184 Dépenses de l'Etat 35 52 68 82 97 112 127 143 159 175 Solde de l'Etat Valeur -9 -8 -13 -14 -14 -14 -14 -13 -12 -11 Charges d'intérêt Etat 9 11 13 15 16 17 17 18 19 19

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Présentation des études

Nous allons maintenant présenter une série d'exercices, de durée et de complexité progressive, qui recouvrent assez largement l'ensemble des problèmes traités par les modèles économétriques.

Nous traiterons successivement:

• Des questions élémentaires, permettant essentiellement de contrôler la compréhension des mécanismes décrits dans la deuxième partie, et de les compléter quelque peu (Chapitre « Questions et Réponses élémentaires »).

• Une comparaison de l'efficacité des différents instruments de politique économique proposés par la maquette, lorsqu'il s'agit d'améliorer un objectif (le chômage par exemple) au moindre coût (pour l'Etat ou la Nation). On distinguera les efficacités à court terme et long terme, et le coût initial (ex ante) et après prise en compte des mécanismes économiques (ex post).

• Une décomposition des mécanismes de la maquette, exploitant la possibilité d'éliminer des équations. On progressera d'un modèle extrêmement simple vers la maquette complète, en intégrant successivement l'investissement, la consommation, le commerce extérieur, les prix, les charges d'intérêt....

• Une décomposition des effets d'une dévaluation sur le solde extérieur: effets prix, compétitivité, effets économiques internes.., grâce à une série de simulations exploitant des éliminations d'équations et le remplacement de coefficients estimés par des hypothèses extrêmes.

• Le traitement complet de deux cas typiques

o Les conséquences d'une modification de la demande mondiale, ou plutôt de l'environnement international. Cet exercice a pour but de d'enseigner la méthodologie de l'établissement d'une variante complexe (plus complexe qu'elle ne paraît au départ).

Description complète des contextes disponibles

Nous allons donner maintenant la liste complète des contextes disponibles, avec leur description et les fichiers qu'ils utilisent. Nous commencerons par les contextes d'usage général, puis nous associerons les autres à un exercice (demande mondiale, durée du travail...).

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Contextes généraux

Ce contexte utilise des instruments de politique économique.

MCD93.MOD Le contexte par défaut éléments description Ceci représente le MCD93.INS Fichier par défaut des instruments contexte par défaut qui MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations permet de mettre en MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients oeuvre les principaux MCD93.DAT Fichier par défaut des données instruments de politique économique réellement contrôlé par l'Etat.

MCD95.MOD Données 1995 éléments description Contexte identique au MCD93.INS Fichier par défaut des instruments contexte de base mais MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations avec une projection MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients Sénat 1995 MCD95.DAT Compte AMADEUS 95

AUTRES.MOD Accès aux autres éléments description hypothèses Ce contexte donne AUTRES.INS autres variables exogènes (hors instruments) simplement accès à des MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations hypothèses qui ne sont MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients ni des instruments, ni MCD93.DAT Fichier par défaut des données des résidus d'équations de comportement.

ECARTS.MOD Ecarts sur éléments description comportements Ce contexte permet de ECARTS.INS écarts sur les comportements modifier les résidus MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations (initialement nuls) des MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients équations de MCD93.DAT Fichier par défaut des données comportement.

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Etude des trade-offs TIEXO.MOD Taux d'intérêt exogène éléments description Le taux d'intérêt MCD93.INS Fichier par défaut des instruments nominal est fixé a priori TIEXO.NOM taux d'intérêt courant exogène (il n'est pas sensible à MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients l'inflation) MCD93.DAT Fichier par défaut des données

TOX.MOD solde extérieur simple éléments description Solde extérieur simple TOX.INS Instruments pour analyse du solde extérieur

TOX.NOM seulement le solde extérieur MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

Prix étrangers Ce contexte permet de modifier les prix étrangers.

PETR.MOD prix étrangers éléments description ce contexte permet de PETR.INS prix étrangers et dévaluations réaliser une dévaluation MCD93.NOM Fichier par défaut des présentations et de modifier les MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients différents prix étrangers MCD93.DAT Fichier par défaut des données en devises locales

PRIX.MOD Contexte prix éléments description Ceci représente un PRIX.INS prix mondiaux contexte associé à des PRIX.NOM prix mondiaux chocs sur les prix PRIX.COE Fichier prix élasticité 0.7 étrangers MCD93.DAT Fichier par défaut des données

Exercice « Demande mondiale »

DM 1.MOD La demande mondiale 1 éléments description Ce contexte permet DMI.INS demande mondiale seule simplement de modifier DM.NOM Demande mondiale l'indice de demande MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients mondiale. MCD93.DAT Fichier par défaut des données

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DM2.MOD La demande mondiale 2 éléments description Ce contexte permet de DM LINS demande mondiale seule modifier l'indice de DM.NOM Demande mondiale demande mondiale et DM.COE comm extér sans tensions + élast X/dm =1 d'éliminer les tensions DM.DAT Demande mondiale déprimée

DM3.MOD La demande mondiale 3 éléments description Dans ce contexte on DM2.INS Demande mondiale et prix étrangers peut modifier la DM3 .NOM prix en pourcentage demande mondiale et DM.COE comm extér sans tensions + élast X/dm =1 les prix mondiaux. Les MCD93.DAT Fichier par défaut des données tensions sont éliminées dans les équations de commerce extérieur, les prix sont en pourcentage

DM3A.MOD La demande mondiale 3 éléments description Dans ce contexte on DM2.INS Demande mondiale et prix étrangers peut modifier la DM.NOM Demande mondiale demande mondiale et DM.COE comm extér sans tensions + élast X/dm =1 les prix mondiaux. Les MCD93.DAT Fichier par défaut des données tensions sont éliminées dans les équations de commerce extérieur.

DM4.MOD La demande mondiale 4 éléments description On part d'un compte DM3.INS demande mondiale, prix et instrum internes résultant de DM3, avec DM.NOM Demande mondiale une demande mondiale DM2.COE Elasticité X / DM = 1 déprimée (et déflation), DM.DAT Demande mondiale déprimée et on cherche à ramener le solde à sa valeur de base

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Décomposition du multiplicateur

DECO.MOD Dec 0: demande finale éléments description seule Seulement l'équation de MCD93.INS Fichier par défaut des instruments demande finale DECO.NOM demande finale seule

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC 1.MOD Dec 1 : Demande + PIB éléments description Ce contexte simule un MCD93.INS Fichier par défaut des instruments modèle Demande + PIB DEC I .NOM seulement la demande et le PIB

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC2.MOD Dec 2 : Consomm sans éléments description cycle On rajoute le revenu des MCD93.INS Fichier par défaut des instruments ménages, la DEC2.NOM demande finale + consommation + invest consommation et DEC2.COE logt l'investissement MCD93.DAT Pas de cycle de productivité logement, sans cycle de Fichier par défaut des données productivité

DEC3.MOD Dec 3 : consommation / éléments description cycle Ce contexte introduit la MCD93.INS Fichier par défaut des instruments cycle de productivité DEC2.NOM demande finale + consomm + invest logt dans la formation de la MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients consommation MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC4.MOD Dcc 4 : avec effet éléments description Phillips On introduit une MCD93.INS Fichier par défaut des instruments sensibilité du taux de DEC4.NOM avec effet Phillips salaire aux tensions sur MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients le marché de l'emploi MCD93.DAT Fichier par défaut des données

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DEC5.MOD Dec 5 : taux d'épargne éléments description On introduit le taux MCD93.INS Fichier par défaut des instruments d'épargne DEC5.NOM avec taux d'épargne

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC6.MOD Dec 6: investissement éléments description On repart du MCD93.INS Fichier par défaut des instruments multiplicateur simple DEC6.NOM PIB + investissement sans capacités de MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients production ni taux de MCD93.DAT Fichier par défaut des données profit

DEC7.MOD Dec 7 : inv + capacités éléments description On tient compte des MCD93.INS Fichier par défaut des instruments capacités dans la DEC7.NOM PIB + investissement avec capacités formation de MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients l'investissement MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC8.MOD Dec 8 : inv + ut + éléments description profits PIB + investissement, MCD93.INS Fichier par défaut des instruments avec accélérateur, DEC8.NOM PIB + invest avec capacités + taux de profit tensions et taux de profit DEC2.COE Pas de cycle de productivité (sans cycle de MCD93.DAT Fichier par défaut des données productivité)

DEC9.MOD Dec 9 : invest avec éléments description intérêts On rajoute les charges MCD93.INS Fichier par défaut des instruments d'intérêt à Dec 8 DEC9.NOM PIB + invest avec capacités + profits +

DEC2.COE intérêts MCD93.DAT Pas de cycle de productivité

Fichier par défaut des données

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DECA.MOD Dec a: Consomm + éléments description invest On réunit MCD93.INS Fichier par défaut des instruments consommation et DECA.NOM PIB + invest + consommation investissement (Dec 9 + DEC2.COE Pas de cycle de productivité Dec3) MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DECB.MOD Dec b: avec d(stocks) éléments description on rajoute les variations MCD93.INS Fichier par défaut des instruments de stocks à Deca DECB.NOM PIB + invest + consommation

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DECC.MOD Dec c : Comm extér éléments description sans tu On introduit dans Decb MCD93.INS Fichier par défaut des instruments le commerce extérieur, DECC.NOM inv + cons + dstoc + x + m mais sans tensions DECC.COE Commerce extérieur sans taux d'utilisation

MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DECD.MOD Dec D : avec Tu dans x éléments description et m Le commerce exterieur MCD93.INS Fichier par défaut des instruments tient compte de tu DECC.NOM inv + cons + dstoc + x + m

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

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Etude no 1: Questions élémentaires

Nous commencerons par nous poser des questions simples, reprenant les éléments déjà décrits lors de l'analyse des chocs.

Variante « Investissement des Administrations » Observer le tableau des résultats. En utilisant les équations de la maquette, la théorie économique et (ou) des exemples pratiques, répondre aux questions suivantes:

a - A court terme, pourquoi l'emploi croît-il moins que la production?

b - Pourquoi le chômage diminue-t-il moins que le nombre d'emplois n'augmente?

c - Pourquoi l'investissement croît-il, puis se réduit à moyen terme?

d - Pourquoi la consommation des ménages croît-elle progressivement à moyen terme, sauf entre la première et la deuxième période?

e - Pourquoi les exportations se dégradent-elles, mais de moins en moins?

f- Et les importations aussi?

g - Pourquoi l'inflation n'apparaît-elle qu'à la deuxième période?

h - Pourquoi le taux de profit s'améliore-t-il, puis diminue?

i - Pourquoi le taux d'utilisation des capacités revient-il vers sa valeur de référence?

j - Expliquer l'évolution du solde commercial à la première période, en la décomposant entre effet - prix et effet volume. Justifier les résultats par les équations de la maquette.

k - Comparer l'évolution du solde de l'état à la première période, au montant de sa dépense en investissement. Expliquer logiquement la différence, en particulier la croissance de la dégradation dans le tableau.

1 - Quelle différence y a-t-il entre PIB et valeur ajoutée? Laquelle des deux variables croît ici le plus en niveau? en pourcentage?

m - Expliquer l'évolution du PIB à la première période, en la décomposant entre ses différents facteurs explicatifs.

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Variante "Taux de Cotisations Sociales Employeurs"

Observer le tableau des résultats. En utilisant les équations de la maquette, la théorie économique et (ou) des exemples pratiques, répondre aux questions suivantes:

a - A court terme, pourquoi l'emploi croît-il moins que la production? va-t-il la rattraper ensuite?

b - Pourquoi le chômage diminue-t-il moins que le nombre d'emplois n'augmente?

c - Pourquoi l'investissement ne croît-il que progressivement?

d - Pourquoi la consommation des ménages croît-elle très fortement à la première période?

e - Pourquoi les exportations mettent-elles longtemps à croître?

f - Pourquoi l'inflation diminue-t-elle fortement au début? Pourquoi la baisse se prolonge-t-elle quelque peu?

g - Pourquoi le taux de profit se réduit-il progressivement?

h - Pourquoi le taux d'utilisation des capacités revient-il vers sa valeur de référence?

i - Expliquer l'évolution du solde commercial, en la décomposant entre effet-prix et effet volume. Justifier les résultats par les équations de la maquette.

j - Comparer l'évolution du solde de l'état au montant de la diminution des cotisations a priori.

k - Quelle différence y a-t-il entre PIB et valeur ajoutée? Laquelle des deux variables croît ici le plus en niveau? en pourcentage?

I - Expll quer ['évolution du PIB, en la décomposant entre ses différents facteurs explicatifs.

Variante "Taux de Cotisations sociales salariés"

1 - Pourquoi cette variante est elle moins efficace (en termes de croissance par milliard dépensé) que la variante "Investissement des Administrations"?

2 - Pourquoi la croissance est-elle limitée à la première période, par rapport aux suivantes?

3 - Le coût a priori est-il le même pour l'Etat que celui de la variante "Cotisations Employeurs" ?

4 - Le coût a posteriori est quant à lui beaucoup plus fort. Expliquer logiquement la différence.

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Variantes "Prestations sociales" et "Impôt sur le revenu" 1 - Ces variantes sont-elles différentes de la précédente? Comment mesurer leur proximité? A quelles différences peut-on penser dans les effets des trois mesures?

Variante "Effectifs employés par les administrations"

1 - Quelle différence essentielle présente cette variante avec les précédentes?

2 - Quels effets cela a-t-il sur l'inflation?

3 - Selon la maquette, combien de francs coûte à l'Etat un chômeur de moins? Comparer ce coût au salaire d'un fonctionnaire (en supposant qu'il reçoit le salaire moyen W, qui vaut 92500 francs en 1995). Expliquer les raisons de la différence.

Variante "TVA" 1 - S'agit-il d'une variante de demande ou d'offre? Pourquoi? Par quelle transformation de la maquette ce classement peut-il changer?

2 - Pourquoi cette mesure a-t-elle moins d'effets sur les exportations (à coût initial donné)?

Variante "Autres impôts indirects"

1 - Quelle différence formelle cette variante présente-t-elle avec la variante "TVA"? Avec la variante "Cotisations Employeurs"?

Variante "Impôt sur les bénéfices" 1 - Quelle différence formelle commune cette variante présente-t-elle avec les variantes "TVA", "Autres impôts indirects", "Cotisations Employeurs"? De quelle autre variante se rapproche-t-elle plus? Pourquoi l'effet initial est-il si faible?

2 - Pourquoi la croissance est-elle plus faible (à coût donné)? Pourquoi le taux de profit ne se réduit-il pas à moyen terme?

Variante "Taux de subventions"

1 - Quelle différence formelle commune cette variante présente-t-elle avec les variantes "TVA", "Autres impôts indirects", "Cotisations Employeurs"? De quelle autre variante se rapproche-t-elle plus (est-ce justifié)? Pourquoi l'effet initial est-il si faible?

2 - Pourquoi la croissance est-elle plus faible (à coût donné)?

3 - Pourquoi le taux de profit ne se réduit-il pas à moyen terme?

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Hypothèses particulières

Parité de pouvoir d'achat

1 - Par quels mécanismes le changement d'hypothèse joue-t-il sur les résultats des variantes? Quelle est la variable la plus touchée? Quelles variantes sont le plus affectées: offre ou demande?

2 - Comment le solde commercial se modifie-t-il?

3 - Dans quel sens évolueront les effets des relances par l'offre? Par la demande?

Change endogène

1 - Par quels mécanismes cette hypothèse joue-t-elle sur les résultats des variantes?

2 - Comment les résultats de variantes d'offre et de demande se placent-ils par rapport aux hypothèses de change fixe et de parité de pouvoir d'achat?

Cobb-Douglas 1 - Comment le changement de fonction de production affecte-t-il les mécanismes de la maquette?

2 - Quelles variantes risquent d'être le plus affectées?

3 - Pourquoi la substitution réduit-elle la croissance?

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Réponses aux questions élémentaires

Certaines des réponses figurent explicitement dans le commentaire des variantes pages 23 à 23. Dans ce cas, le mécanisme sera seulement cité, avec la référence.

Variante « Investissement des Administrations ». a - à cause du cycle de productivité : paragraphe (2) p: 23 (court terme) et 23 (moyen terme)

b - à cause de la flexion : paragraphe (8) p : 23 et 23

c - à cause de l'adaptation des capacités à la demande : paragraphe (3) p : 23 et 23

d - à cause des gains sur les salaires (effectifs et pouvoir d'achat individuel) : paragraphe (2) p : 23 et 23

e - A cause des tensions sur les capacités, qui baissent ensuite, et de la perte de compétitivité prix, qui s'aggrave mais joue moins : paragraphe (7) p : 23 et 23.

f - A cause de la hausse des tensions, qui se modère progressivement, alors que la demande se stabilise : paragraphe (6) p : 23 et 23

g - A cause du cycle de productivité : paragraphe (9) p : 23

h - Le taux de profit s'améliore grâce aux gains de productivité du travail, dus à la lenteur de l'adaptation des effectifs au supplément de demande. Par la suite les effectifs s'adaptent, et les gains de pouvoir d'achat du taux de salaire grèvent les profits.

i - Les capacités de production s'adaptent progressivement à un supplément de demande inchangé.

j - détail paragraphe (10) p: 23

k - détail paragraphe (11) p : 23

1 - Le PIB comprend la TVA et les droits et taxes sur importations (non modélisés). Cette TVA s'applique non à la production des entreprises françaises, mais à la demande intérieure française (produits utilisés en France, consommés ou investis). Comme on suppose pour simplifier que les consommations intermédiaires ne sont pas assujetties à la TVA, on a:

PIB = Valeur ajoutée + TVA

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TVA = taux de TVA x Demande intérieure finale

Demande intérieure finale = Valeur ajoutée + Importations - Exportations

L'accroissement de demande crée des recettes de TVA : Le PIB augmente donc plus que la valeur ajoutée. Les importations augmentent, et les exportations diminuent : la demande intérieure croît donc plus que la valeur ajoutée, et donc la TVA aussi : le PIB croît plus en pourcentage que la valeur ajoutée.

ni- Détail Paragraphe (1) page 23.

Variante « Taux de Cotisations Sociales Employeurs» » a - à cause du cycle de productivité : paragraphe (10) p : 23 et 23

b - à cause de la flexion : paragraphe (11) p : 23 et 23 (ou (8) p : 23 et 23) c - à cause de l'inertie sur le taux : paragraphe (3) p: 23 et 23

d - à cause de l'effet d'encaisses réelles : paragraphe (6) fin p: 23.

e - à cause des tensions, puis de la compétitivité : paragraphe (5) p : 23 et (4) p : 23

f - à cause des coûts salariaux : paragraphe (4) p: 23 puis du taux de profit: paragraphe (3) p : 23

g - parce que les entreprises acceptent de baisser leurs prix, donc de diminuer leurs marges, pour vendre plus : si les gains se réduisent sur le taux de profit, c'est beaucoup moins vrai sur les profits. Par ailleurs, les gains de pouvoir d'achat accordés aux salariés réduisent d'autant les profits.

h - les capacités de production réduisent leur écart avec la demande, même si celle-ci continue à augmenter (l'investissement est favorisé par les profits).

i ,j - détail paragraphe (12) p: 23

k - Le PIB comprend la TVA et les droits et taxes sur importations (non modélisés). Cette TVA s'applique non à la production des entreprises françaises, mais à la demande intérieure française (produits utilisés en France, consommés ou investis). Comme on suppose pour simplifier que les consommations intermédiaires ne sont pas assujetties à la TVA, on a

PIB = Valeur ajoutée + TVA

TVA = taux de TVA x Demande intérieure finale hors taxes

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Demande intérieure finale = Valeur ajoutée + Importations - Exportations

L'accroissement de demande crée des recettes de TVA : Le PIB augmente donc plus que la valeur ajoutée. A court terme, les importations augmentent, et les exportations diminuent : la demande intérieure croît donc plus que la valeur ajoutée, et donc la TVA aussi : le PIB croît plus en pourcentage que la valeur ajoutée. A moyen terme les exportations augmentent, mais moins que les importations : le diagnostic reste le même.

1- Détail paragraphe (9) p: 23

Variante « Taux de Cotisations Sociales Salariés » 1 - Les ménages épargnent une partie de leur revenu, ce qui amoindrit, en termes de relance de la demande, l'efficacité de la décision. Une part seulement des revenus supplémentaires se traduit en consommation. Et comme la maquette ne décrit pas les mécanismes financiers, cette épargne supplémentaire n'a aucun effet favorable.

Une part du revenu supplémentaire est récupérée par l'Etat sous forme d'impôt sur le revenu (ceci réduit le coût réel de la mesure, mais aussi son efficacité).

2 - La part consommée n'est pas constante : le taux d'épargne est plus élevé sur les revenus supplémentaires, car les ménages mettent un temps à y adapter leurs habitudes de consommation. La première année voit donc un effet encore plus amorti.

3 - Le coût a priori peut paraître identique, car il affecte dans les deux cas la masse salariale. Mais avec la disparition de la baisse (automatique) des cotisations employeurs payées par l'Etat, on peut dire que le coût est ici supérieur.

4 - Les effets induits de la mesure sur le solde de l'Etat sont beaucoup plus favorables dans le cas d'une variante d'offre, en particulier grâce à la baisse de l'inflation (paragraphe (13) p :23). D'autre part la baisse du taux va aussi s'appliquer aux nouveaux emplois créés.

Variante « Prestations Sociales » et « Impôt sur le Revenu des Ménages » 1 Ces variantes ressemblent fort à la précédente, et effectivement la mesure de leurs efficacités respectives donne des résultats très semblables. . Les différences sont du second ordre :

Pour les prestations, l'effet du second ordre cité plus haut disparaît-il, les prestations (en pouvoir d'achat) n'étant pas affectées par la croissance induite.

Pour l'impôt sur le revenu, la baisse du taux d'imposition affectera également les revenus supplémentaires générés par la mesure ; mais elle porte sur les revenus

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nominaux de l'année précédente, et le gain mesuré en termes de pouvoir d'achat sera donc légèrement réduit dans le cas d'une variante inflationniste.

Variante « Effectifs employés par les administrations » 1 — Elle crée directement des emplois !

2 — La baisse du chômage permet aux salariés de négocier un meilleur pouvoir d'achat (effet « Phillips ». Les coûts salariaux augmentent, et les entreprises majorent leurs prix pour retrouver leurs marges.

3 — A court terme, le coût ex ante est de :

100 000 x 92 500 (francs) = 9,25 milliards.

Le coût ex post est de 4,04 milliards, soit moins de la moitié.

La différence s'explique essentiellement

• Par la hausse des impôts : cotisations salariés (3,8 milliards), TVA (2,1 milliards), bientôt impôt sur le revenu ...

• Par la baisse des prestations chômage (3 milliards).

• Mais la hausse du salaire réel expliquée plus haut , ainsi que le léger supplément d'inflation, font passer la dépense salariale proprement dite à 15,7 milliards (pour obtenir tous ces chiffres, il suffit de demander leur affichage par Affichage puis Choix des variables).

A plus long terme, si la dégradation s'amplifie, c'est surtout par les charges d'intérêt, dont le taux suit l'inflation engendrée par les tensions sur le marché de l'emploi.

Variante « Taux de TVA » 1 - Il s'agit selon notre modèle d'une variante d'offre : on pourrait croire que l'effet principal est de diminuer les prix des produits taxés, en particulier les produits consommés par les ménages, et donc d'autoriser une plus forte demande. Ce n'est pas ce que dit la maquette : en indexant quasiment les salaires sur les prix à l'utilisation (TVA incluse) il rend le pouvoir d'achat insensible aux fluctuations du taux de TVA ; ce mécanisme n'est pas du tout irréaliste : si l'on suppose que les négociations salariales ont pour base le maintien du pouvoir d'achat, une baisse du taux de TVA se traduira bien par une modération de la croissance des salaires.

Il est cependant probable qu'un modèle à périodicité plus courte ferait apparaître un retard dans l'indexation, et donc un gain temporaire de pouvoir d'achat pour les salariés. Et même certains modèles annuels font porter l'indexation sur une

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pondération des deux dernières inflations.

Si l'indexation des salaires sur les prix était plus faible, les baisses de TVA ne seraient répercutées que partiellement, et les ménages gagneraient du pouvoir d'achat (en supposant que les autres termes de l'équation ne soient pas affectés).

2- les produits exportés n'étant pas assujettis à la TVA, les gains de compétitivité ne viendront que des effets secondaires, dus surtout à la baisse des coûts salariaux. Ceci nous rapproche encore de la variante de base, seul l'indice de prix TVA incluse conservant une évolution sensiblement différente.

Variante « Autres Impôts Indirects » 1 - Dans cette version de la maquette, les « Autres Impôts Indirects » sont traités comme les coûts salariaux : les entreprises les intègrent lorsqu'ils décident de leurs prix à la production. Bien que la formule utilisée estime séparément l'influence de ces deux éléments, les résultats sont très voisins, même en terme d'efficacité : la variante présentée donne des effets plus accentués, mais le coût s'élève dans la même proportion.

Indépendamment de la valeur du coefficient, on peut cependant penser à des effets du second ordre : alors que le taux de cotisations portait sur la masse salariale, l'assiette utilisée ici : production en valeur, n'est affectée ni par le cycle de productivité ni par les variations de pouvoir d'achat du taux de salaire.

Variante « Impôt sur les Bénéfices » 1 -Cette fois la décision affecte seulement les profits des entreprises, et pas leurs coûts : si l'investissement sera affecté dès la première période, seul le taux de profit influencera les prix, et avec retard. L'effet négligeable sur l'inflation à la première période représente le bilan d'une augmentation des tensions (emploi et capacités de production) compensée par une augmentation temporaire de la productivité.

La variante « Taux de subventions » partage la même caractéristique.

2 -L'amélioration de la compétitivité et donc des exportations se fait attendre, et si l'effet du profit est immédiat sur l'investissement, il n'est pas complété par un effet d'accélérateur.

La modération initiale de l'effet déflationniste réduit un peu l'efficacité de cette mesure, par rapport aux autres variantes d'offre. Par contre les profits des entreprises restent durablement améliorés, n'étant pas réduits par les augmentations de l'investissement et du pouvoir d'achat des salaires associés à une relance plus soutenue.

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Variante « Taux de subventions » 1 -Cette fois la décision affecte seulement les profits des entreprises, et pas leurs coûts : seul le taux de profit influencera les prix, et avec retard. L'effet négligeable sur l'inflation à la première période représente le bilan d'une augmentation des tensions (emploi et capacités de production) compensée par une augmentation temporaire de la productivité.

2 — Justement parce que les entreprises baissent moins leurs prix, d'où une évolution moins favorable de la compétitivité et du commerce extérieur en volume.

3 — Encore une fois, les entreprises puisent moins dans le supplément de marges et de profits pour améliorer leurs débouchés par une baisse des prix.

La variante « Taux d'impôt sur les bénéfices » partage la même caractéristique. Les effets du deuxième ordre proviennent de l'assiette, non affectée directement par les salaires et les charges d'intérêt.

Hypothèses particulières

Parité de pouvoir d'achat 1 Cette hypothèse adapte le taux de change au différentiel d'inflation, de manière à ce que les inflations française et étrangère mesurées dans la même monnaie (ici en francs) subissent la même évolution. Les exportateurs, qu'ils soient français ou étrangers n'auront pas à trancher entre une adaptation aux prix du pays exportateur ou du pays vers lequel ils exportent, mesurés dans la même monnaie : ils feront subir à leurs prix l'évolution commune. La compétitivité prix ne se modifiera pas.

Evidemment les variantes d'offre, dont la plus grande partie des effets bénéfiques vient des gains de compétitivité, seront les plus touchées. Le faible effet inflationniste des variantes de demande joue un rôle secondaire.

2 Les prix n'agissent sur le solde extérieur que dans la mesure où il n'est pas équilibré : il évoluera alors proportionnellement à leur variation commune. Seuls subsisteront donc les effets volume : l'inertie des capacités disponibles pour faire face à une demande supplémentaire, et l'influence sur les importations de la demande intérieure.

3 La disparition d'un de ses moteurs principaux réduit l'efficacité de toute relance par l'offre. Cependant l'augmentation de l'investissement (par effet profit) engendre des capacités de production qui placeront la France dans une situation plus favorable. Les variantes de demande au contraire rie pâtiront plus de la légère perte de compétitivité due à l'effet inflationniste.

mi

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Change endogène

1 Les conséquences du changement d'hypothèse sont ici plus complexes. Tout effet inflationniste dégradera le taux de change, mais sans être compensé totalement en ternies de compétitivité. Toute dégradation du solde extérieur dévaluera le franc.

L'effet de compétitivité subsistera donc, d'autant plus qu'il sera influencé par le solde extérieur (contrairement à l'hypothèse de parité de pouvoir d'achat, les variantes de demande vont donc voir leur efficacité modifiée).

2 -Pour les variantes de demande, la dégradation du solde commercial, combinée avec la croissance de l'inflation, entraîne une dévaluation du franc supérieure à cette dernière :

malgré le maintien des tensions sur les capacités, les gains de compétitivité des produits français réduisent la dégradation des exportations. La relance est la plus forte des trois hypothèses, mais l'inflation aussi, par le renchérissement des importations. Les soldes ont tendance à se dégrader : si le budget de l'Etat bénéficie de la croissance plus soutenue, il est grevé par la hausse des taux d'intérêt ; le solde extérieur modère la perte en volume, mais cela se fait aux dépens dus termes de l'échange.

Pour les variantes d'offre, l'effet des prix sur la compétitivité les place a priori entre les deux hypothèses précédentes. Mais il faut également tenir compte de la dégradation prévisible du solde extérieur, qui réduit l'appréciation du franc et rapproche donc (au moins) de l'hypothèse de change fixe. On constate qu'à court terme, là où l'effet déflationniste est le plus fort (par diminution des coûts salariaux), l'appréciation sensible du franc place le diagnostic à mi-chemin entre ceux des deux hypothèses précédentes. A moyen terme la dégradation du solde conduit à une dévaluation progressive, qui amplifie l'effet de relance.

Cobb-Douglas 1 -Le partage entre investissement et emploi tient compte des coûts relatifs du capital et du travail.

Le coût d'usage du capital tient compte, non seulement du prix de celui-ci, mais du taux de croissance anticipé du salaire réel : une réduction progressive des gains annuels de pouvoir d'achat pourra faire décroître le coût unitaire.

L'évolution de la capacité de production tient compte non seulement du capital mais aussi des effectifs employés.

L'effet d'accélérateur apparaît dans la fonction d'investissement non plus comme un terme additif, mais en facteur, ce qui va augmenter son influence.

Par contre le taux de profit n'intervient pas directement sur l'investissement.

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2 -Les instruments intervenant directement dans les coûts relatifs : non seulement le taux de cotisations sociales employeurs, mais aussi l'impôt sur les bénéfices et le taux de TVA, vont voir leur influence modifiée.

Par contre, on peut supposer que certaines variantes ne sont pas concernées spécifiquement par le changement de formulation : par exemple la variante ((Prestations sociales » devrait présenter, par rapport à une formulation à facteurs complémentaires, des différences analogues à celles constatées sur la variante « Investissement des Administrations ».

3 -Les raisons de la baisse du multiplicateur sont assez complexes.

Tout d'abord l'augmentation des effectifs employés substitue à une demande d'investissement une augmentation plus faible de la consommation des ménages.

Ensuite les entreprises se bornent à adapter leurs capacités de production à la demande supplémentaire, sans tenir compte de la profitabilité accrue du capital, ce qui défavorise à la fois la demande d'investissement et empêche de profiter pleinement des possibilités d'exportations engendrées par les gains de compétitivité (le taux d'utilisation des capacités montre un écart croissant entre capacités et production).

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Etude no 2: Analyse comparative de l'efficacité des mesures

L'exercice précédent nous a permis de comprendre grâce à quels mécanismes chaque hypothèse de la maquette affectait l'équilibre économique. Nous avons abouti à une séparation en deux classes: variantes d'offre, variantes de demande, relativement homogènes.

Pour les instruments de politique économique, nous avons pu également observer qu'ils n'affectaient pas de la même manière les objectifs possibles: chômage, inflation, solde commercial, solde de l'Etat. Ainsi les deux types de variante ont des effets inverses sur l'inflation. Un diagnostic objectif sur l'efficacité relative des différentes mesures reste cependant à établir.

Ce diagnostic pose d'abord un problème de mesure: que représente la notion d'efficacité, quels éléments faire entrer dans le critère utilisé, et quelle formulation lui donner.

Une remarque: il n'est évidemment pas question de considérer les diagnostics obtenus ici comme utilisables en politique économique, non seulement dans leurs chiffres, mais aussi dans la hiérarchie obtenue entre les efficacités des instruments. Ces éléments pourraient se modifier sensiblement avec des formulations différentes (et tout aussi acceptables) ou des coefficients non significativement différents.

On trouvera une discussion de ces problèmes de précision, et des applications pratiques, dans un ensemble de documents comme par exemple (Brillet (1993)).

Notre objectif est donc ici d'illustrer une méthode, et éventuellement de mettre en évidence des messages économiques simples. L'ensemble de l'exercice revêt cependant un caractère extrêmement artificiel, que nous ne chercherons pas à dissimuler par des justifications économiques adaptées.

Mise en oeuvre La mise en oeuvre de cet exercice se fait globalement par appel au contexte de base (instruments de politique économique). Cependant, si l'on veut que le taux d'intérêt reste exogène en valeur nominale (donc soit indépendant de l'inflation), il faut utiliser le contexte:

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TIEXO.MOD Taux d'intérêt exogène éléments description Le taux d'intérêt nominal est MCD93.INS Fichier par défaut des instruments fixé a priori (il n'est pas TIEXO.NOM taux d'intérêt courant exogène sensible à l'inflation) MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients

MCD93.DAT Fichier par défaut des données

La notion d'efficacité

L'idéal

Pour mesurer l'efficacité d'une décision, une première idée est d'observer le nombre

d'objectifs améliorés. Les modèles étant relativement linéaires, un choix adéquat du

sens de la décision devrait permettre d'améliorer une majorité d'objectifs.

Cette méthode est évidemment mauvaise, car elle ne tient pas compte de l'importance

du gain sur chacun des objectifs, ni sur la priorité accordée à chacun d'entre eux. Par

exemple, un gain minime sur le solde extérieur et sur le solde budgétaire accompagnés

d'une dégradation importante du chômage serait considéré comme un mauvais résultat.

L'idéal serait de définir une "fonction d'utilité" du décideur (l'Etat) faisant intervenir

chacun de ses objectifs, et croissante avec sa satisfaction. Malheureusement il paraît

difficile d'établir la forme d'une telle fonction, ne serait ce que parce que le poids

accordé à chacun des objectifs varie fortement avec la situation initiale (une

dégradation du solde extérieur sera jugée différemment selon le signe du niveau de

départ).

Les trade-offs

Par contre, il est possible d'obtenir des diagnostics partiels mais objectifs, en se

limitant à deux cibles. Ces diagnostics seront appelés «trade-offs» (il n'existe pas

d'équivalent français, mais on pourrait peut-être utiliser « arbitrage »).

Ce critère répond à la question suivante: en modifiant un instrument donné, combien

devra-t-on payer en termes de l'un des objectifs pour obtenir une amélioration donnée

(par exemple unitaire) de l'autre objectif? Par exemple: si je baisse les cotisations

sociales des employeurs, combien me coûtera en termes de solde budgétaire une

diminution du chômage de 100 000 personnes?

En termes mathématiques, en notant x et y les deux cibles, et u le vecteur des

instruments, le trade-off associé à l'instrument u se définira comme:

toi = [x(u+oui) - x(u)] / [y(u+ oui) - y(u)]

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où x(u) représente le résultat pour x de la politique u, et x(u+ Aui) le résultat d'une

politique modifiée de Oui pour le seul instrument ui.

En première approximation:

toi = [A(x)/ A(ui)] / [A(Y)/ A(ui))

Si la maquette n'est pas linéaire, il va de soi que la valeur du trade-off dépend des valeurs initiales de x et y, ainsi que de la taille de la modification.

La mesure du trade-off permet donc d'ordonner les mesures de politique économique selon le gain obtenu sur un premier objectif, pour une dégradation donnée d'un second objectif. Ce diagnostic ne réclame aucune information sur de la préférence du décideur: s'il a décidé d'accepter une dégradation donnée d'un objectif pour améliorer un autre, il préférera l'instrument qui apporte la plus forte amélioration, donc qui présente le plus fort trade-off. Tout au plus peut-il établir un trade-off minimum, en deçà duquel il ne juge pas la mesure intéressante.

On remarquera que si l'objectif dont on accepte la dégradation change, ou si le décideur recherche une amélioration donnée du premier objectif en acceptant de dégrader le second (mais cette fois le moins possible), la hiérarchie s'inverse: c'est bien entendu l'instrument qui apporte la plus faible dégradation qui sera choisi.

On constate également qu'il suffit de connaître le prix que le décideur est prêt à payer pour savoir quelles mesures sont intéressantes. Cependant il est difficile d'accepter que ce prix ne dépende pas du niveau de départ des variables, ce qui complique considérablement le diagnostic.

On remarquera enfin que le raisonnement suppose qu'aucune mesure n'améliore simultanément les deux objectifs. De telles mesures deviendraient évidemment préférables à toute autre, et aucune hiérarchie ne pourrait être établie entre elles, sinon peut-être une préférence pour les instruments améliorant le plus les instruments jugés prioritaires. Ceci dit, il sera généralement possible de reporter l'exercice sur une autre combinaison, présentant cette fois un véritable trade-off. Il est difficilement concevable que l'équilibre économique de départ (résultat d'une politique économique effective) soit dominé complètement par le résultat d'une autre politique: gouvernement et modèle seraient alors en véritable opposition.

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Les objectifs Nous allons maintenant voir quels objectifs introduire dans notre exercice.

Nature des objectifs

Traditionnellement (et logiquement) l'évaluation de la situation économique d'un pays tient compte des quatre critères suivants: chômage, inflation, solde extérieur, solde de

l'Etat (le "carré magique"). Des variantes peuvent cependant être envisagées. On peut y

rajouter la croissance, fortement liée avec le chômage mais qui présente une sensibilité différente à la productivité du travail. On peut également remplacer le chômage par

l'emploi, avec une liaison encore plus évidente, mais des effets différenciés de l'âge de

la retraite par exemple. On peut compléter le Solde de l'Etat par la dette courante, représentative des intérêts à verser dans le futur. Enfin, la masse monétaire et les taux

d'intérêt peuvent apparaître dans les modèles intégrés financièrement.

Conséquence sur les trade-offs

Le raisonnement que nous venons de faire sur les trade-offs établit une séparation naturelle entre les objectifs: l'évolution du solde budgétaire et du solde extérieur sont généralement associés à des coûts, alors que les autres éléments correspondent plutôt à des cibles. D'où une première utilisation de ce critère: normer les efficacités des

instruments en divisant le résultat obtenu par le coût budgétaire de la mesure correspondante, ou par le coût pour la Nation (en termes de solde commercial ou de

capacité de financement). Ainsi on pourra comparer des gains en chômage par milliard

de déficit créé.

Mais on pourrait également établir des trade-offs entre inflation et chômage, entre

investissement et emploi, etc.. en contrôlant que le trade-off existe, c'est à dire que les deux objectifs ne sont jamais améliorés simultanément.

Le calcul des trade-offs

La linéarité

Nous avons négligé jusqu'ici les effets de la non linéarité de la maquette. Son importance dépend du diagnostic recherché: si l'on désire simplement sélectionner la mesure la plus "efficace", on peut espérer que la hiérarchie ne change pas à l'intérieur du domaine de validité de la maquette, et on peut le vérifier en effectuant les calculs

avec des jeux d'hypothèses très différenciés. Par contre si l'on désire mesurer avec précision l'efficacité absolue (à notre sens un objectif irréaliste), il faudra tenir compte de l'intensité de la mesure prise.

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La dimension temporelle

En général l'exercice portera sur plusieurs périodes, et un diagnostic nécessitera donc une agrégation. On devra alors prendre la moyenne des trade-offs de chaque période, ou calculer le trade-off comme le rapport d'un résultat et d'un coût agrégés.

On pourrait donc utiliser:

r to, _ a(r)Ax; / Dy,

ou

T 7'

toi =a(t)Ax; /a(t)Ayr r=1 r=I

avec par exemple a(t) = 1/T

La première solution est évidemment à proscrire, car la contribution du résultat d'une période au critère global doit également dépendre des résultats absolus: un rapport efficacité coût très favorable ne jouera qu'un rôle mineur s'il est associé à des variations faibles.

Choisissant donc la deuxième solution, la méthode la plus simple (et sans doute réaliste) consiste à utiliser des taux d'actualisation constants (et différents a priori).

r r toi =(&, /(1+a)'

J / 1Ay; /(1+b)r

Leur valeur ne sera alors pas forcément positive, car outre un rôle de normalisation (les sommes dépensées au début et à la fin ne peuvent être additionnées directement), on peut vouloir privilégier les efficacités initiales ou finales.

Un cas encore plus simple consiste à supposer a et b nuls, et donc à diviser les sommes des variations. Cette méthode sera surtout valable si les variables x et y sont normées (et fluctuent autour d'une valeur donnée).

Ex ante et ex post Une dernière remarque mérite d'être faite.

Le coût (en particulier budgétaire) d'une mesure, utilisé pour normer l'efficacité, peut être calculé de deux façons: à partir des seuls effets directs, ou en tenant compte de tous les effets induits par la mesure sur l'équilibre économique (sur le solde

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de l'Etat par exemple). Ainsi le coût d'une relance de l'investissement des Administrations pourra être calculé comme le simple coût de cet investissement, ou modifié par les rentrées supplémentaires (à commencer par la TVA sur cet investissement) mais aussi par les intérêts payés sur les emprunts finançant cet investissement.

On parlera de coût ex ante et de coût ex post.

Application à Micro-DMS

Le cadre de l'exercice

Nous allons utiliser les notions ci-dessus pour compléter l'explication des propriétés de la maquette. Pour cela nous nous baserons sur les variantes déjà réalisées, c'est à dire que nous comparerons les conséquences d'une modification, maintenue sur toute la période, de chacun de dix instruments de politique économique de la maquette:

1 Effectifs employés par les Administrations 2 Investissement des Administrations 3 Taux de cotisations sociales employeurs 4 Taux de cotisations sociales salariés 5 Prestations sociales réelles (les « autres prestations ») 6 Taux d'impôt sur le revenu de ménages 7 Taux de TVA apparent 8 Taux des autres impôts indirects 9 Taux d'impôt sur les bénéfices 10 Taux de subvention des entreprises

Nous nous intéresserons au coût d'un supplément de croissance, et nous analyserons donc deux trade-offs: entre le PIB et le solde budgétaire, entre le PIB et le solde commercial.

L'exercice sera réalisé sur la période 1996-2005. Nous étudierons l'évolution dii diagnostic selon l'horizon (1 à 10 ans) et selon les hypothèses adoptées sur la formation du taux de change et la fonction de production.

Les trade-offs seront agrégés temporellement de la façon suivante:

Les variations de PIB seront calculées en points, et additionnées. Les variations du coût seront calculées en points de PIB, et additionnées. Le trade - off sera calculé comme le rapport des deux.

Ceci revient à appliquer un taux d'actualisation égal au taux de croissance de l'économie. En d'autres termes, augmenter le PIB de 1% sera jugé aussi bénéfique quelle que soit la période. Partant d'un PIB à la tendance croissante, cette méthode

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réduira avec le temps l'importance attribuée à chaque milliard gagné.

Première étude: efficacité en termes de coût budgétaire.

Nous nous intéresserons maintenant au gain en terme de PIB associé à un desserrement donné de la contrainte budgétaire.

Pour cette étude, nous mesurerons:

le coût ex ante de la mesure (1) le coût ex post de la mesure (2) la variation du PIB associée (3)

Ce qui nous donnera:

le trade-off ex ante: (3) / (1) le rapport coût ex post / coût ex ante: (2) / (1) le trade-off ex post: (3) / (2)

dont nous étudierons l'évolution selon l'horizon, d'abord en change fixe et facteurs complémentaires, puis avec les autres hypothèses.

L'analyse des effets variantiels nous a déjà permis de classer nos dix instruments, selon qu'ils faisaient plus appel à des mécanismes de demande ou d'offre. Nous pouvons partir de cette répartition pour simplifier le diagnostic initial.

Les trade-offs ex ante

En ce qui concerne la demande (graphique 1) on retrouve les résultats des variantes: de leurs revenus supplémentaires d'où qu'ils proviennent, les ménages ne consomment qu'une partie, réduite à court terme par l'inertie de leurs habitudes de consommation29. Alors que l'investissement des administrations joue à plein, y compris sur les variations des stocks en début de période. Pour ce dernier, on retrouve d'ailleurs la valeur du multiplicateur de la variante de demande type, le calcul se faisant uniquement en volume.

La création de postes de fonctionnaires, en favorisant l'emploi, améliore le pouvoir d'achat du taux de salaire. Ceci relance la consommation en début de période, mais engendre ensuite un effet inflationniste qui pèse sur les échanges avec l'extérieur.

Globalement on constate une efficacité quasi constante avec l'activité.

29 Nous reviendrons plus loin sur l'efficacité apparemment plus grande de l'instrument « Cotisations sociales ».

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Pour l'offre (graphique 2) l'efficacité présente une tendance croissante: la persistance de l'effet déflationniste, et la meilleure adaptation des capacités de production, font repartir les exportations.

A court terme les instruments jouant immédiatement sur les coûts et donc les prix (Cotisations Employeurs, TVA, Autres Impôts Indirects) dominent les deux autres, qui ne favorisent pour l'instant que l'investissement, utilisable seulement l'année suivante. A la première année, subventions et impôt sur les bénéfices doivent donc être interprétés comme des instruments de demande, au demeurant peu efficaces30

A moyen terme l'absence de prise en compte des revenus supplémentaires dans les coûts maintient le taux de profit et prolonge donc à la fois l'effet désinflationniste et la croissance des capacités de production. Elle n'a finalement affecté que le délai de mise en oeuvre.

La synthèse (graphique 3) avec les instruments d'offre en pointillés, montre que ces derniers ne rattrapent pas vraiment à long terme leur retard initial.

Le rapport des coûts

Mais il est évident que ce qui compte pour le décideur pour juger de l'efficacité d'une mesure, c'est son prix de revient effectif, c'est à dire tenant compte des effets induits. Lorsque l'Etat envisage un investissement, il sait que s'il devra effectivement payer la TVA d'une main, il la récupérera de l'autre. De même, s'il crée des postes de fonctionnaires, c'est en partie pour réduire les allocations chômage.

Nous allons donc maintenant considérer le coût ex post (tous calculs faits) de la décision. Cette façon de mesurer les choses, si elle est plus pertinente, est aussi plus incertaine. Elle dépend des spécifications, et même à spécification exacte, les valeurs des paramètres de la maquette sont eux-mêmes incertains. Les diagnostics devront être examinés avec une bien plus grande prudence, même si on pourra argumenter que l'erreur était déjà présente au numérateur.

La différence entre les deux termes combine:

les recettes supplémentaires produites par un pur effet comptable: impôt sur les revenus supplémentaires distribués par l'Etat aux ménages et aux entreprises, TVA sur la part consommée ou investie de ces revenus, TVA sur l'investissement des administrations...

30 Ceci illustre les conséquences de choix arbitraires quant aux formulations. On aurait très bien pu intégrer les subventions dans les coûts unitaires, avec un poids négatif. Certains modèles le font.

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les recettes indirectes provenant de la croissance: cotisations sociales sur les salaires des nouveaux emplois, impôts sur les revenus des ménages et des entreprises engendrés par la croissance, TVA sur la demande correspondante...

les charges d'intérêt sur les emprunts nécessaires pour financer la mesure.

l'effet de l'inflation sur un solde budgétaire déficitaire et surtout sur les charges d'intérêt, le taux d'intérêt étant exogène en termes réels, donc indexé complètement.

Commençons encore une fois par les instruments de demande (graphique 4).

Les évolutions s'expliquent simplement. La même hiérarchie se maintient sur la période. Le rapport le plus faible est présenté par la création de postes de fonctionnaires qui réduit les prestations chômage et génère des cotisations sociales (mais par la suite il crée de l'inflation par les tensions sur le marché de l'emploi). L'investissement des Administrations joue à plein sur la demande. Les trois autres instruments, qui accroissent les recettes des ménages, voient leur effet sur la croissance limités par l'épargne, surtout à la première période où le taux augmente. Le rapport plus élevé du taux de cotisations sociales va compenser l'efficacité plus forte observée plus haut: alors qu'un cadeau en termes de prestations ou d'impôt sur le revenu n'est pas amplifié par les mécanismes économiques induits, la baisse des cotisations salariés va également s'appliquer au salaires générés par les nouveaux emplois. Nous verrons plus loin que mesurées ex post les efficacités de ces trois instruments deviennent très comparables.

A moyen terme, le coût augmente systématiquement avec l'accumulation de la dette génératrice de charges d'intérêt.

En ce qui concerne l'offre (graphique 5) les deux mêmes familles apparaissent: les instruments affectant immédiatement l'inflation réduisent le coût de la mesure dans une forte proportion (près de la moitié), mais les baisses suivantes des prix ne compensent pas entièrement la montée de l'endettement. Les autres instruments, peu efficaces à court terme (d'où un bilan défavorable dû à la moindre baisse du taux d'intérêt), présentent un effet déflationniste plus soutenu à moyen terme. L'écart entre les deux mesures vient du fait que les sommes versées sous forme de subventions sont soumises à impôt, perçu à la période suivante.

Encore une fois, c'est à moyen terme que les instruments d'offre paraissent les plus efficaces (graphique 6).

Ceci dit, il est clair d'ores et déjà qu'une équation joue ici un rôle fondamental: la détermination du taux d'intérêt. En le supposant complètement indexé sur l'inflation, dans un contexte où l'endettement et les charges d'intérêt de l'Etat sont très élevés, on donne aux variantes déflationnistes (d'offre) un supplément d'efficacité très important et sans doute exagéré. En particulier, la baisse de la TVA, qui se répercute

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intégralement sur les prix à la consommation, voit son coût ex post divisé par un facteur compris entre 6 et 8 (pas seulement pour cette raison).

On peut se demander si cette hypothèse est réaliste, dans le contexte des années 1990 où la baisse de l'inflation s'est accompagnée d'une baisse des taux d'intérêt, mais à un niveau moindre (c'est moins vrai aujourd'hui). Il n'est pas difficile de recommencer l'exercice avec un taux d'intérêt instantané exogène. Les résultats sont bien moins favorables à la variante TVA.

L'efficacité ex post

Les résultats (graphiques 7,8,9) se déduisent immédiatement des observations précédentes.

Pour les instruments de demande, l'efficacité est quelque peu améliorée, surtout à court terme, et très fortement pour la création de postes de fonctionnaires. Pour les instruments d'offre le gain est sensiblement plus important, mais seulement à moyen et long terme pour ceux qui n'affectent pas directement l'inflation par la baisse des coûts.

Première conclusion

Cet exercice conduit à quelques conclusions pratiques, qui risquent de rester valables avec un autre modèle du même type.

L'efficacité des politiques d'offre est plus progressive. Selon la maquette, la recherche de la croissance sera plus efficace à court terme par une politique de demande, à moyen terme par une politique d'offre (à long terme aussi, mais d'autres mécanismes devraient sans doute alors être pris en compte).

Le diagnostic en termes de coût ex post favorise les politiques déflationnistes, qui contrarient la hausse des charges d'intérêt due à la croissance de l'endettement. Mais si l'instrument n'affecte pas directement les coûts perçus par les entreprises, cet effet n'apparaît que lentement.

Une politique de demande est plus efficace si la somme dépensée est entièrement convertie.

Les réductions d'impôt ont un coût ex post plus élevé, mais cela n'a d'influence que sur la somme distribuée et pas sur son rendement.

Revenant à notre argumentation sur les charges d'intérêt, les graphiques 10 à 12 présentent les équivalents des tableaux précédents en taux d'intérêt fixe. Le diagnostic se modifie très fortement. Cette fois les politiques de demande sont globalement plus efficaces, y compris à long terme, car les politiques d'offre ne bénéficient plus de la baisse des taux d'intérêt. Cette hiérarchie devrait persister par la suite, l'ensemble des instruments voyant leur efficacité se stabiliser complètement en fin de

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période, à l'exception de la création de postes de fonctionnaires qui coûte de moins en moins cher, suite à la montée des taux de cotisations sociales dans le compte de base.

Cette observation illustre bien le caractère artificiel de l'exercice: une hypothèse apparemment marginale (la maquette est très peu intégrée financièrement) peut renverser complètement la hiérarchie des efficacités. Et il existe dans la maquette d'autres hypothèses aussi arbitraires, dont certaines peuvent être traitées cependant dans le cadre du logiciel: l'absence de prise en compte de la productivité du travail dans les salaires, le report sur les prix intérieurs des fluctuations des marges à l'exportation, l'absence de substitution capital - travail, la faible élasticité - prix des importations...

Deuxième étude: efficacité en termes de solde commercial

Nous allons maintenant nous intéresser au coût d'un supplément de croissance mesuré non pas en termes de solde budgétaire mais de solde commercial. Autrement dit il s'agira d'un coût non pour l'Etat mais pour la Nation. Rappelons que ce coût tient uniquement compte des exportations et des importations, et exclut en particulier les charges d'intérêt.

On ne voit pas comment on pourrait définir ici un coût ex ante: nous nous contenterons donc d'une étude ex post. Cependant, il nous a paru intéressant d'étudier au préalable les composantes prix et volume de ce coût, c'est à dire les influences respectives des évolutions des prix et des quantités sur le solde en valeur.

Décomposition du coût

Au vu des résultats des variantes, ainsi que de l'exercice précédent, nous avons sélectionné un instrument dans chaque famille: offre et demande:

1 Investissement des administrations 2 Cotisations sociales salariés

Présentation individuelle

Les résultats apparaissent dans les graphiques 13-14 (demande) et 15-16 (offre).

Comme on pouvait s'y attendre, l'inflation produite par la variante de demande entraîne un léger gain sur les termes de l'échange, largement compensé par la perte en volume.

La variante "Cotisations employeurs" présente une forte et régulière dégradation des termes de l'échange, tandis que la perte en volume se réduit grâce à l'adaptation progressive des capacités de production. A moyen terme, l'effet prix prédomine. La variation atypique de la seconde période correspond à une réduction de la demande

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(remontée du taux d'épargne et disparition de la hausse des stocks), conjuguée avec l'apparition de capacités de production nouvelles.

Arbitrage entre croissance et solde commercial

Nous allons maintenant étudier comment le coût d'un supplément de croissance en termes de solde extérieur évolue selon l'instrument de politique économique utilisé. Pour cela nous conserverons notre classification entre instruments d'offre et de demande.

Le premier graphique (17) ne distingue plus que deux types d'évolution: les effectifs des administrations et les autres. Les effets des mesures concernant les ménages transitent uniquement par leur demande, et la ponction du taux d'épargne affecte proportionnellement l'ensemble des conséquences, qu'il s'agisse de la croissance ou du solde extérieur.

La moindre efficacité à long terme de l'instrument "Effectifs des administrations" vient non pas de l'inflation qu'il engendre (par les tensions sur le marché de l'emploi) mais de la baisse du taux de profit et donc des capacités de production, qui rend les entreprises françaises plus vulnérables.

Globalement, les trade-offs présentent une remarquable stabilité dans le temps. Ce résultat peut paraître surprenant: les variantes précédentes (13 et 14) montraient une dégradation du commerce extérieur en volume réduite progressivement par l'adaptation des capacités, tandis que l'inflation améliorait les termes de l'échange plus qu'elle ne dégradait les quantités. Mais il faut également tenir compte de l'importance croissante du commerce extérieur dans l'activité: un point de dégradation du taux de couverture joue un rôle sensiblement plus grand en 2005 qu'en 1996.

Les courbes se resserrent également pour les instruments d'offre (graphique 18). En effet, si ces variantes se différencient assez nettement quant à leur influence sur les prix et donc la compétitivité, on sait que celle-ci joue assez peu sur le solde, les gains en volume se faisant au prix d'une dégradation des termes de l'échange. En fait, comme nous l'avons vu plusieurs fois, c'est la création de capacités de production supplémentaires favorisée par les profits qui rend ce type de variante efficace. L'arbitrage présenté porte en fait sur le partage des effets de la variante entre demande intérieure et demande extérieure, dans lequel l'investissement change progressivement de rôle.

C'est de cette part, assez stable selon la mesure, que dépend le niveau atteint par le critère, et non de l'intensité du supplément d'investissement.

Comme le montre clairement le graphique 19, la constitution des capacités de production accroît progressivement l'efficacité de ces variantes, en commençant par une valeur analogue aux instruments de demande (l'investissement n'étant utilisable

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que l'année suivante, les deux types de variante ne se différencient alors que par l'effet prix).

Conclusion

Si l'on accepte les formulations de la maquette, et les valeurs de ses paramètres, on doit conclure que le coût d'un supplément de croissance en termes de solde commercial ne dépend que de l'origine de cette croissance: relance par la demande ou par l'offre, la dernière générant spontanément des capacités de production. A l'intérieur de chaque type, les résultats restent très homogènes.

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Graphique 1 : Les trade-off ex ante (demande)

1,250

1,000

0,750

0,500

~~ .... -------- ......- ........ ~---...... ......--

®— Demande Administrations - — — _' -µ•e µCotisations sociales salariés --X- • Effectifs des Administrations

+ - - Prestations sociales : : Impôt sur le revenu j

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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Graphique 2 Les trade-off ex ante (offre)

1,000

0,750

0,500

0,250

• • —T

.e...••

--- ..... -1 . .... ..-•--- -•--•---

/ f — - Taux d-e cotisations employeurs 1 .°A-e,. taux de TVA .. - ..... • • .

• -•--•----

/ : _x- Taux d'autres impôts indirects ---+—Taux d'impôt sur les bénéfices

Taux de subventions

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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(Graphique 3 : Les trade-off ex ante (total)

1,250

1,000

0,750 ----' -•-- ------• .------ ,....__... ------- --------------------

0,500 - - - .• --®—Demande Administrations ''Â Cotisations sociales salariés --x- - Effectifs des Administrations j

p-

0,250 - ... ±.Prestations ur lesrevenus

+ —Taux de cotisations employeurs taux de TVA

• —Taux d'autres impôts indirects

0,000 • Taux d'impôt sur les bénéfices —• Taux de subventions

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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Graphique 4 : Le rapport des coûts (demande)

0,400

* r O Demande Administrations - - - • - - - -- - - - • - • . . . ....................

A' ° Cotisations sociales salariés _x- Effectifs des Administrations

+ Prestations sociales — Impôt sur le revenu

0,000 z 1

1996

Page 151

0,200

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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Graphique 5: Lerapport des coûts (offre)

0,800 ` I fl—Taux de cotisations employeurs

~~ --s• taux de TVA a ̀+.... •--~x- -Taux d'autres impôts indirects

0,600 - ,+ - - - - - - - ---+—Taux d'impôt sur les bénéfices ~.,<. + M—° •Taux de subventions M --

.. ... .. .. . -. ..»»:. ......... ........

0,400 ------•- •••.------:---------- - ---------- - --------------------- ------ ------.:

0,----« .:~` --ire•

,200 ....r ......-. ....... ................... .......•• ••.-..------------- --.----

0,000

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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Graphique 6 : Le rapport des coûts (total)I —®-- Demande Administrations

1,000 • ~•o Cotisations sociales salariés _x- - Effectifs des Administrations --+- - Prestations sociales

Impôt sur le revenu ♦--Taux de cotisations employeurs

0,800 ------- ---- --Taux de TVA • —Taux d'autres impôts indirects

Taux d'impôt sur les bénéfices —•--Taux de subventions

0,600 :.,, f '

0,400 ------- -- ----- -•----- -•----- •------ •-•-----

0,200 ---- -

------- -

--------= ------- -----•-- . --- ---------;-------- -------

0,000

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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(Graphique 7 : Les trade-offs ex-post (demande) 5

—~— Demande Administrations

4 Cotisations sociales salariés

-- x- Effectifs des Administrations + Mêstations sociales

Impôt sur le revenu 3

2

*vz _.u,...v, •...r.•:..*am_,. ..mr *.>n~..>.: ,.>r....r,»r. ins-->:: r..:. ,.-.. w....a> .n,,,, .. ., <-.«.a. ,. >Y ......,.

1

0

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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'Graphique 8: Les trade-offs ex-post (offre), a

5 ----_- ------- -------- —S—Taux de cotisations employeurs ;, ' .°ew-~Taux de TVA

4 --x- •Taux d'autres impôts indirects + Taux d'impôt sur les bénéfices

3 Taux de subventions

......... ......- ......- . ----- 1- -- -- ---••--'------- 'L.;..; :. +.. _».

0

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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!Graphique 9 : Les trade-offs ex-post (total)!

6 a Demande Administrations 1 e mm Cotisations sociales salariés

5 • • - - - - - - = --x- Effectifs des Administrations --+— Prestations sociales

—° Impôt sur le revenu 4 • Taux de cotisations employeurs

--Taux de TVA • -Taux d'autres impôts indirects

Taux d'impôt sur les bénéfices 3 - -

..

•-••••----- —+—Tauxdesubventions ....•...' ..•...

2

1 ------------------.; ---------------------------------------------

o-' -, 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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[hiu1O Les trade-offs ex-post (demande)]

8 _________________________ Demande Administrations .. ....... -'' Cotisations sociales salariés

7 ..1

-X- Effectifs des Administrations Prestations sociales

6 impôt sur le revenu

5 --------- -----------------------------L -----------------------------------

4

..... 2 -------

1 ::-.-.................................................................................-------------- ....--------

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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[Graphique 11 . Les trade-offs ex post (offre)

.........................4.........

F.. _......__ -_.._.. ....t

l • • • ..

- ' —D —Taux de cotisations employeurs s taux de TVA

~.-•------- • ---------.;------•-- ; _x- •Taux d'autres impôts indirects

+----Taux d'impôt sur les bénéfices 'Taux de subventions

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 158

2,00

1,50

1,00

0,50

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8

7

6

5

4

3

2

1

~ Graphique 12 : Les trade-offs ex-post (total)

Demande Administrations Cotisations sociales salariés

_x- Effectifs des Administrations --------•- = + - Prestations sociales :

Impôt sur le revenu + —Taux de cotisations employeurs -" "' ""''"" /

taux de TVA • —Taux d'autres impôts indirects •-~

... ..... ... ...... Taux d'impôt sur les bénéfices ................ 5..-•

e Taux de subventions ~._.... ......... : .......... .......... .......... ._... _. __ - .r /'~... ......-._ • .---.....

-r 1996

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1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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J

Graphique 13 : effet de l'investissement des administrations sur le solde extérieur (1)

• — Importations —À—Prix à l'Exportation —x- Prix à l'Importation

+--Exportations

-0,1 1-

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 160

0,4

0,3

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Graphique 14 : effet de l'investissement des administrations sur le solde extérieur (2)

0,1 —f —Taux de couverture en volume

v — — - — --- — - —e—Termes de l'échange

—x- -Taux de couverture en valeur

--)------- _-)---

-0,3

-0,5 1

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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0,2

-0,4

Graphique 15 : effet du taux de cotisations employeurs sur le solde extérieur (1)

0,4

G)

-0,6 L_

1996

-_,_-- _1 • Exportations

—e— Importations —x- Prix à l'Importation --+-- Prix à l'Exportation

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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Graphique 16 : effet du taux de cotisations employeurs sur le solde extérieur (2)

0,2

• —Taux de couverture en volume

—e— Termes de l'échange

:ii —x- Taux de couverture en valeur -- - -- -- -

C G)

-0,4

-0,6 1 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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1,7

Graphique 17 : solde extérieur Les trade-offs ex-post (demande)

--®— Demande Administrations e ° Cotisations sociales salariés

------------ -x- Effectifs des Administrations

+ Prestations sociales Impôt sur le revenu

M

N 1,6

1,4

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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Graphique 18 : solde extérieur Les trade-offs ex-post (offre)

2,6

2,4

u)

C) 2,2 M C

o 20 G

C 1.8 G)

1,6

• taux de cotisations sociales employeurs —s—Taux de TVA —x- -Taux d'autres impôts indirects

+ - taux d'impôts sur les bénéfices , Taux de subventions ~/ ,

1,4

1,2

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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Graphique 19 : solde extérieur Les trade-offs ex-post (total)

MM 2,6

2,4

22 D)

o 2,0

o = 1,8

—• taux de cotisations sociales employeurs —e—Taux de TVA —x- Taux d'autres impôts indirects -+-taux d'impôts sur les bénéfices -

Taux de subventions - ~ Demande Administrations - - '

Cotisations sociales salariés - ~— Effectifs des Administrations -.- -

Prestations sociales Ÿ Impôt sur le revenu % ' ~, -~

1,6

1,4

1,2

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

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Etude no 3: Le multiplicateur de dépenses publiques

Grâce à Micro-DMS nous avons pu interpréter comment une augmentation de la demande de l'Etat influait sur l'équilibre économique, en particulier sur la production. Le rapport des deux variations, appelé multiplicateur de dépenses publiques, traduit les diverses modifications, positives et négatives, apportées par les éléments de l'équilibre offre - demande à la variation originale.

Nous allons maintenant chercher à compléter la description des mécanismes en quantifiant leur contribution. Pour cela nous partirons d'un modèle extrêmement simplifié, et nous observerons comment les étapes successives de sa progression vers la maquette complet font évoluer le multiplicateur.

Techniquement, cela revient à rendre exogènes la plupart des variables de la maquette, et à les réendogéniser progressivement. Certaines modifications des coefficients seront également nécessaires, pour faire disparaître certains mécanismes, en particulier de déséquilibre.

Notre modification de la demande de l'Etat sera toujours la même. La dépense choisie n'est ni négligeable, ni exorbitante: elle représente 5 milliards de francs 1980, soit environ 1 1 milliards actuels.

Mise en oeuvre Pour mettre en oeuvre cet exercice dans le cadre du logiciel, il suffira d'appeler les contextes suivants, indicés (de 1 a 9, puis A, B, C, D) par le numéro du cas utilisé dans le texte.

DECO.MOD Dec 0: demande finale seule éléments description Seulement l'équation de MCD93.INS Fichier par défaut des instruments demande finale DECO.NOM demande finale seule

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC I .MOD Dec 1 : Demande + PIB éléments description Ce contexte simule un MCD93.INS Fichier par défaut des instruments modèle Demande + PIB DEC I .NOM seulement la demande et le PIB

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

167

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DEC2.MOD Dec 2 : Consomm sans cycle éléments description On rajoute le revenu des MCD93.INS Fichier par défaut des instruments ménages, la consommation DEC2.NOM demande finale + consommation + invest lotit et l'investissement logement, DEC2.COE Pas de cycle de productivité sans cycle de productivité MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC3.MOD Dec 3 : consommation / éléments description cycle Ce contexte introduit la MCD93.INS Fichier par défaut des instruments cycle de productivité dans la DEC2.NOM demande finale + consommation + invest logt formation de la MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients consommation MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC4.MOD Dec 4 : avec effet Phillips éléments description On introduit une sensibilité MCD93.INS Fichier par défaut des instruments du taux de salaire aux DEC4.NOM avec effet Phillips tensions sur le marché de MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients l'emploi MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC5.MOD Dec 5: taux d'épargne éléments description On introduit le taux MCD93.INS Fichier par défaut des instruments d'épargne DEC5.NOM avec taux d'épargne

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC6.MOD Dec 6: investissement éléments description On repart du multiplicateur MCD93.INS Fichier par défaut des instruments simple sans capacités de DEC6.NOM PIB + investissement production ni taux de profit MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients

MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC7.MOD Dec 7 : inv + capacités éléments description On tient compte des MCD93.INS Fichier par défaut des instruments capacités dans la formation DEC7.NOM PIB + investissement avec capacités de l'investissement MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients

MCD93.DAT Fichier par défaut des données

168

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DEC8.MOD Dec 8 : inv + ut + profits éléments description PIB + investissement, avec MCD93.INS Fichier par défaut des instruments accélérateur, tensions et taux DEC8.NOM PIB + invest avec capacités + taux de profit de profit (sans cycle de DEC2.COE Pas de cycle de productivité productivité) MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DEC9.MOD Dec 9 : invest avec intérêts éléments description On rajoute les charges MCD93.INS Fichier par défaut des instruments d'intérêt à Dec 8 DEC9.NOM PIB + invest avec capacités -+ profits + intérêts

DEC2.COE Pas de cycle de productivité MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DECA.MOD Dec a: Consomm + invest éléments description On réunit consommation et MCD93.INS Fichier par défaut des instruments investissement (Dec 9 + DECA.NOM PIB + invest + consommation Dec3) DEC2.COE Pas de cycle de productivité

MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DECB.MOD Dec b: avec d(stocks) éléments description on rajoute les variations de MCD93.INS Fichier par défaut des instruments stocks à DecA DECB.NOM PIB + invest + consommation

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DECC.MOD Dec c : Comm extér sans tu éléments description On introduit dans DECB le MCD93.INS Fichier par défaut des instruments commerce extérieur, mais DECC.NOM inv + cons + dstoc + x + ni sans tensions DECC.COE Commerce extérieur sans taux d'utilisation

MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DECD.MOD Dec d : avec Tu dans x et m éléments description Le commerce extérieur tient MCD93.INS Fichier par défaut des instruments compte de tu DECC.NOM Invest + consom + dstoc + exports + imports

MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients MCD93.DAT Fichier par défaut des données

La maquette la plus simple

La maquette la plus simple (Tableau 1) ne conserve que les équations de demande (67), de valeur ajoutée (3), de consommations intermédiaires (4) et de PIB (29).

169

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(67) DI=CO+I+DSTOC+ILOG+ig+cg+dfx+Cl

(29) PIB=DI-CI+X-M

(3) Q =1 / (l+ttvgp)_ (DI-CI) - M + X + resd

(4) Cl=ct.Q

Tableau 1 (Cas 1)

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 EN POURCENTAGE Consommations 0,150 0,147 0,143 0,140 0,137 0,133 0,130 0,127 0,124 0,121 Intermédiaires Demande intérieure 0,150 0,147 0,143 0,140 0,136 0,133 0,130 0,127 0,124 0,121

Produit Intérieur Brut 0,153 0,149 0,146 0,142 0,139 0,135 0,132 0,129 0,126 0,123

Valeur Ajoutée Totale 0,150 0,147 0,143 0,140 0,137 0,133 0,130 0,127 0,124 0,121

L'ajustement de l'offre à la demande donne évidemment au multiplicateur la valeur 1 (si l'on peut dire, car la maquette ne comporte aucune boucle). Les graphiques suivants étant présentés en pourcentage, la courbe correspondante nous permettra d'échelonner les multiplicateurs successifs.

Prise en compte de la consommation des ménages seule

Les résultats apparaissent dans les graphiques lA et M.

Nous supposons maintenant que le revenu des ménages (salaires, Revenu Brut des Entrepreneurs Individuels) bénéficie du supplément de production, grâce à une augmentation de l'emploi et de la valeur ajoutée (le RBEI est indexé sur celle-ci).

L'hypothèse la plus simple (Tableau 2) est que la part du revenu dans la valeur ajoutée reste inchangée, ainsi que la part consommée du revenu. Ceci revient à supposer que l'emploi croît comme la production, et que ni le salaire individuel ni le taux d'épargne ne se modifient.

Ceci revient à endogénéiser l'emploi (équations 12, 13, 15), les salaires et les cotisations (33, 52, 53), le revenu des ménages (équations 59 à 61), la consommation (64), l'investissement logement (équation 62), en supposant que les désirs d'embauche se réalisent immédiatement (coefficient 1 dans l'équation 13).

170

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(12) ND= Q / PRODT

(13) Log(NE / NE_1) = 1 Log(ND / NE_1)

(15) N = NE+ ng + nz

(33) MSE = W . dh . (NE-ei)

(52) MST = MSE + MSG + W . dh . nz

(53) CSS = tcss (MST + RBEI)

(59) RM = MST + RBEI - CSS - tcss.W.nz + PSOC + DIVM + EBEM - CIM

(60) IRPP = tirpp . RM-1

(61) RDM = RM - IRPP

(62) Log(ILOG) = 1,374. Log(RDM/PU/(RDM_1 /PU-1))

+ 0,714 .Log(RDM/PU) -0,0293 TIR-0,250 Log(TCHO/TCHO-1)+1,860

(64) CO = RDM /PU (1-TEPA)

Rappelons nous que tous les prix qui apparaissent dans ces équations restent

endogènes.

171

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Tableau 2 (Cas 2

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 EN POURCENTAGE

Consommations 0,223 0,197 0,195 0,189 0,184 0,18 0,175 0,17 0,166 0,162 Intermédiaires

Emploi Effectif des Sociétés 0,22 0,195 0,193 0,188 0,183 0,178 0,173 0,169 0,165 0,16 et Quasi Sociétés

Investissement Logement 0,189 0,027 0,051 0,046 0,045 0,044 0,042 0,041 0,04 0,038

Consommation Ménages 0,09 0,073 0,072 0,07 0,067 0,065 0,063 0,061 0,059 0,058

Demande intérieure 0,223 0,197 0,195 0,189 0,184 0,179 0,174 0,17 0,166 0,162

P.I.B. 0,226 0,201 0,198 0,192 0,187 0,182 0,178 0,173 0,168 0,164

Valeur Ajoutée Totale 0,223 0,197 0,195 0,189 0,184 0,18 0,175 0,17 0,166 0,162

EN POURCENTAGE

Salaires Versés Sociétés et 0,262 0,232 0,228 0,221 0,215 0,209 0,202 0,196 0,191 0,185 Quasi Sociétés

Masse salariale totale 0,183 0,162 0,16 0,155 0,151 0,147 0,143 0,139 0,135 0,131

Colis. Sociales Salariés 0,147 0,131 0,13 0,126 0,123 0,121 0,118 0,115 0,112 0,11

Revenu brut des ménages 0,083 0,073 0,072 0,07 0,068 0,066 0,064 0,062 0,06 0,058

Impôt sur le revenu 0 0,073 0,072 0,07 0,067 0,066 0,064 0,062 0,06 0,058

Revenu disponible des 0,09 0,073 0,072 0,07 0,067 0,065 0,063 0,061 0,059 0,058 Ménages

EN MILLIERS

Emploi Désiré des Sociétés 35,2 31,3 31 30,3 29,6 28,9 28,3 27,7 27 26,4 et Quasi Sociétés

Emploi Total 35,2 31,3 31 30,3 29,6 28,9 28,3 27,7 27 26,4

On constate logiquement la présence de trois groupes de variations, dans un ordre décroissant:

• Le PIB, l'emploi des entreprises, la demande intérieure, les consommations intermédiaires.

• Les salaires totaux (ceux des fonctionnaires ne varient pas).

• Le revenu des ménages, les impôts, la consommation et l'investissement logement

172

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(les revenus des ménages ne sont pas constitués que de salaires).

Nous compliquerons ensuite progressivement notre modèle, en supposant successivement

• Cas 3 : que l'emploi ne s'adapte que progressivement à la valeur désirée (le coefficient de l'équation 13 prend sa valeur économétrique, 0.519).

• Cas 4 : que les tensions sur le marché de l'emploi procurent des gains de pouvoir d'achat (effet "Phillips"), d'où endogénéisation du chômage (équations 16 et 19), et du taux de salaire (équation 20). On remarquera que les prix restent exogènes.

(16) A(PDRE) = -0,706 0(N - no)

(19) TCHO = PDRE / (N + PDRE)

(20) tx(W) + tx(dh) = 0,925 tx(PU) - 0,0315 Log(TCHO) -0,0571

• Cas 5 : que le taux d'épargne (équation 63) est sensible au supplément de revenu, ainsi qu'à l'évolution du chômage.

(63) Log(TEPA) = 1,984 Log(RDM/(PU.pop)/(RDM/(PU.pop))-1)

+ 0,174 Log(PDRE / PDRE_1) + 1,337 Log(PU / PU-1) - 1,895

Les graphiques 1A et 1B présentent l'évolution du multiplicateur pour les cas 1 à 4 (le cas 5 est en fait confondu avec le précédent, le taux d'épargne étant très peu affecté par la mesure). Le premier donne la variation effective du PIB en pourcentage, le second norme l'évolution par le choc initial (donc en fait par le résultat du Cas 1). Ces évolutions s'expliquent facilement. Avec une adaptation immédiate de l'emploi (Cas 2) l'effet multiplicatif est constant, à hauteur de la part des salaires des entreprises dans la valeur ajoutée totale, à l'exception de la première période où les ménages bénéficient du paiement décalé de l'impôt sur le revenu. L'introduction du cycle de productivité (Cas 3) ralentit la croissance du revenu, tandis que l'introduction des gains de pouvoir d'achat (Cas 4) exerce un effet cumulatif (mais on ne tient pas compte de ses effets défavorables sur l'inflation, la compétitivité, les profits, l'investissement...).

Prise en compte de l'investissement productif seul Les résultats apparaissent dans les graphiques 2A et 2B.

Revenons au cas 1 et introduisons l'investissement productif.

Nous considérerons successivement

(Cas 6) que l'investissement est sensible à la demande, mais qu'il n'affecte pas les

173

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capacités de production. Ceci revient en fait à supposer que le supplément de croissance n'introduit pas de déséquilibre instantané, mais que les entreprises en tiennent compte dans leurs anticipations. Seules les équations 44 (Investissement) et I (Capital) seront endogénéisées.

(1) K = (1 - tdec) K-1 + I

(44) 1 / K-1 = 0,722 L1! K-2 + 0,1 10 TPRO+ 0,0781 [tx(Q) - (moy(UT)-UT)/UT)]

Tableau 3: Cas 6

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE

Consommations 0,171 0,158 0,150 0,144 0,139 0,135 0,132 0,129 0,126 0,123

intermédiaires.

Capital Productif 0,010 0,014 0,017 0,018 0,018 0,018 0,017 0,017 0,016 0,016

Investissement 0,158 0,085 0,048 0,029 0,020 0,015 0,012 0,011 0,010 0,009

Productif

Demande intérieure 0,171 0,158 0,150 0,144 0,139 0,135 0,132 0,129 0,126 0,123

P.I.B. 0,174 0,161 0,152 0,146 0,142 0,138 0,134 0,131 0,128 0,125

On constate simplement une diminution progressive de l'effort d'investissement : en fait la motivation n'apparaît qu'à la première année, où le taux de croissance de la production augmente. Les années suivantes, le maintient de l'investissement vient d'un pur effet d'inertie, qui s'estompe avec le temps. On retrouve en fin de période le multiplicateur unitaire.

(Cas 7) que les capacités de production bénéficient de l'investissement, d'où l'endogénéisation des équations 2 (capacités de production), 5 (taux d'utilisation), ce dernier affectant l'investissement.

(2) CAP = K_1 . prodk

(5) UT = Q / CAP

174

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Tableau 4: Cas 7

199 199 199 199 200 200 200 200 200 200

EN POURCENTAGE

Capital Productif 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,11 0,12 0,13 0,13 0,13

Investissement. 0,37 0,38 0,37 0,34 0,31 0,28 0,25 0,22 0,19 0,17

Productif

Demande intérieure 0,19 0,19 0,19 0,19 0,18 0,17 0,16 0,16 0,15 0,14

P.I.B. 0,20 0,20 0,19 0,19 0,18 0,17 0,17 0,16 0,15 0,15

Consommations 0,19 0,19 0,19 0,19 0,18 0,17 0,16 0,16 0,15 0,14

Intermédiaires

Capacité de 0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,11 0,12 0,13 0,13

Production

Valeur Ajoutée 0,19 0,19 0,19 0,19 0,18 0,17 0,16 0,16 0,15 0,14

Totale

EN POINTS

Taux d'Utilisation 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,04 0,03 0,02 0,01

des. Capacités

Cette fois l'investissement se maintient: pour maintenir le taux d'utilisation des capacités, il est nécessaire de les augmenter autant que la production elle - même. Et comme les capacités sont proportionnelles au capital, celui-ci suit la même évolution. Au début l'effort d'investissement cherche à rattraper cet objectif, par la suite il va converger vers une valeur proportionnelle au capital, qui permettra de compenser les déclassements.

(Cas 8) que le taux de profit évolue, d'où endogénéisation de l'équation 42, des équations définissant le taux de profit lui-même (35, 36, 38, 39, 40, 41), et aussi des équations d'emploi (12, 13, 15) avec adaptation immédiate (mais pas de la consommation des ménages).

(35) SUBV = tsub . PVA . Q

(36) IS = fis . (AUTOF_1)

(38) Log(RBEI / ei) = 0,970 Log(W . dh) +1,96 TMARG -0,300693

(39) DIVM/(PU_1 . K_2) = 0,195 (AUTOF_1 + DIVM-1)/(PU_1 . K_2)

175

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(40) EBEM / (PVA . Q) = 0,121873TMARG + 0,00150400 temps + 0,0127817

(41) AUTOF = PVA . Q + SUBV - Ail - MSE - CSE - IS - DIVM - EBEM - RBEI -CIS

(42) TPRO = AUTOF / (PU . K-1)

(Cas 9) que les entreprises payent des intérêts sur les sommes empruntées pour investir, d'ou endogénéisation des équations 46, 47 et 50.

(46) Log(FFCEI/FFCEI-1) = 3,104 Log(RBEI/RBEI.1)-0,542 Log(FFCEI-1/RBEI-

1)

(47) BFS = - AUTOF + PU . I + PU . DSTOC - FFCEI + ods2. PVA . Q

(50) CIS = CIS_1 . TIM / TIM_l + 1,443 BFS . Tu] 00

Les graphiques 2A et 2B donnent les évolutions des variations du PIB normées ou non par le cas 1. Chaque introduction augmente généralement le multiplicateur, surtout la prise en compte des capacités de production, mais aussi l'introduction du profit (qui augmente surtout au début grâce aux gains de compétitivité), seule la prise en compte des charges d'intérêt le diminue (l'effet des profits est dominé par celui du financement des investissements supplémentaires). Si l'écart parait faible, on peut remarquer que notre variante maintient les prix, et donc les taux d'intérêt, au niveau de base.

Le profil convexe s'explique à court terme par l'inertie du comportement d'investissement, et à moyen terme par la réduction du déséquilibre.

Combinaison des deux effets

Les résultats apparaissent dans les graphiques 3A et 3B.

Nous allons maintenant tenter de combiner les effets des deux paragraphes précédents.

Cas A: nous combinerons les derniers éléments (Cas 5 et 9)

Cas B : nous ajouterons les variations de stocks (équation 45)

(45) DSTOC = 0,328 A(Q) + 0,105 \(Q-1)

En pratique, seul le premier cas va donner une solution, au demeurant très élevée par rapport à ses deux composantes. Les graphiques 3A et 3B présentent ce résultat, comparé aux Cas 5 et 9 pris individuellement.

Ceci est logique, en effet l'équation d'équilibre:

176

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C+I+G=Q

donne en supposant les dérivées de C et I par rapport à Q comme constantes:

AOq+bAq+Ag=0q

SoitOq/Og= 1 /(1 -a-b)

Ce qui ne s'approche de

[1/(1-a)][1/(1-b)]

que si a et b sont très faibles.

Ce n'est pas du tout le cas: les valeurs observées pour les multiplicateurs séparés donnent au contraire à a et b une somme assez proche de 1. Le multiplicateur est donc très élevé. Il semble lui falloir peu de chose pour dépasser 1 et empêcher le processus de converger: c'est ce qui se produit si l'on endogénéise les variations de stocks. Ces dernières ne pourront être effectivement traitées qu'après avoir introduit les éléments de commerce extérieur.

Il ne faut bien sûr pas en déduire qu'une fermeture des frontières empêcherait l'économie française d'atteindre un équilibre. En effet la maquette s'appuie sur des données historiques supposant des échanges extérieurs. La logique générale utilisée les suppose aussi. Il ne suffit donc pas de supprimer les équations correspondantes pour obtenir une représentation réaliste d'une France autarcique. Ceci met en lumière la principale limite de l'exercice: on n'a pas le droit d'interpréter les sous modèles obtenus comme des représentations réalistes. Ils permettent seulement de mesurer et d'interpréter la contribution de chacun des mécanismes aux effets globaux.

Introduction du commerce extérieur et des autres équations

Les résultats apparaissent dans les graphiques 4A et 4B.

Ces remarques nous amènent à introduire les éléments de commerce extérieur:

• d'abord sans modifier les parts de marché: seules les importations seront touchées,

en respectant leur part dans la demande intérieure (Cas C)

• en tenant compte de la diminution des capacités de production disponibles, et donc de la difficulté des entreprises françaises à satisfaire aussi bien la demande

intérieure que la demande mondiale (Cas D).

• et comme le choc concerne surtout la demande, nous passerons tout de suite au

modèle complet (Cas E ce qui revient essentiellement à endogénéiser le système de prix.

177

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On constate

que le multiplicateur revient à des valeurs bien plus raisonnables, avec un multiplicateur généralement quelque peu supérieur à l'unité.

• que l'introduction des tensions est systématiquement défavorable, un peu moins à la fin quand les capacités se sont en grande partie adaptées.

• que les résultats ne changent guère avec la maquette complète, si ce n'est que les résultats son plus favorables au début (peu d'inflation, gains de productivité), et moins à la fin (avec la dégradation de la compétitivité - prix).

D'autres exercices

Si notre exposé recouvre assez bien les propriétés de la maquette en ce qui concerne la demande, il laisse de côté une partie des effets d'offre, essentiellement ceux passant par les prix. On pourrait imaginer de répéter l'exercice avec un autre instrument, par exemple le taux de cotisations des employeurs, et évidemment un autre enchaînement de modèles emboîtés.

Il conviendrait sans doute alors de commencer par examiner indépendamment la boucle prix - salaires et l'équilibre en volume, puis de les réunir.

On pourrait également modifier la fonction de production et l'hypothèse de taux de change.

178

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Graphe lA: Evolution du PIB , consommation

0,25

0,2

0,15

CL

0,05

- - - - - - - - - - -

..

• 1•..

:-----3 ......... ...................

............. .............J4..t

ru

1996 1997 1998 1999 2000 2001

2002 2003 2004 2005

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2

M

1,6

1,2

1

Graphe 1 B : Evolution du PIB normée, consommation

1996 1997

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 180

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0,25

0,2

0,05

0

Graphe 2A: Evolution du PIB , investissement

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 181

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1

Graphe 2B : Evolution du PIB normée, investissement

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 182

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0,2

Graphe 3A: Evolution du PIB , investissement + consommation

----...--- --•-----• --------- ..~_ A --------- -------- ---- - ------.

_ -.-- =._',---sr-~ --+i-r.;.~ .._- .:-:...'_":~_ ;_ _ : ; - -----------_- f---_ _-

0 -

1996

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 183

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Graphe 3B: Evolution du PIB normée, investissement + consommation

7

A

5

--------- •--•-- -•--•• —~— 1 ; ..........Ï.. ----•-

~- 5 ;

—~— 9 .. •-----•-- ----------------------

2

1

0

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 184

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Graphe 4A : Evolution du PIB , avec commerce extérieur

0,2

0,15 • -----.--. -------- -------- --------- . -~.,..._ .

0,05

S'

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 185

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Graphe 4B : Evolution du PIB normée, avec commerce extérieur

1,3

1,2

t` —+—E ,-*--

;..._.......~._.. ----------- ----------t t ,

ÏLI

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Page 186

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Etude no 4: Une baisse de la demande mondiale Contrairement aux autres exemples présentés, nous adopterons ici la forme d'un exercice. Ceci nous permettra de montrer que tous les exemples du manuel peuvent, à

moindres frais, être transformés soit en support de travaux dirigés, soit en projet de mémoire à réaliser à réaliser de façon autonome.

Nous fournirons donc successivement un énoncé et un corrigé.

Mise en oeuvre La mise en oeuvre par le logiciel appellera successivement les contextes:

DM I . MOD La demande mondiale 1 éléments description Ce contexte permet DM LINS demande mondiale seule simplement de modifier DM.NOM Demande mondiale l'indice de demande MCD93.COE Fichier par défaut des coefficients mondiale. MCD93.DAT Fichier par défaut des données

DM2.MOD La demande mondiale 2 éléments description Ce contexte permet de DM LINS demande mondiale seule modifier l'indice de DM.NOM Demande mondiale demande mondiale et DM.COE commerce extérieur sans tensions + élast X/dm =1 d'éliminer les tensions DM.DAT Demande mondiale déprimée

DM3.MOD La demande mondiale 3 éléments description Dans ce contexte on peut DM2.INS Demande mondiale et prix étrangers modifier la demande DM3.NOM prix en pourcentage mondiale et les prix DM.COE commerce extérieur sans tensions + élast X/dm =1 mondiaux. Les tensions MCD93.DAT Fichier par défaut des données sont éliminées dans les équations de commerce extérieur, les prix sont en pourcentage

DM3A.MOD La demande mondiale 3 éléments description Dans ce contexte on peut DM2.INS Demande mondiale et prix étrangers modifier la demande DM.NOM Demande mondiale mondiale et les prix DM.COE commerce extérieur sans tensions + élast X/dm =1 mondiaux. Les tensions MCD93.DAT Fichier par défaut des données sont éliminées dans les équations de commerce extérieur.

187

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DM4.MOD La demande mondiale 4 éléments description On part d'un compte DM3.INS demande mondiale, prix et instruments internes résultant de DM3, avec DM.NOM Demande mondiale une demande mondiale DM2.COE Elasticité X / DM = 1 déprimée (et déflation), DM.DAT Demande mondiale déprimée et on cherche à ramener le solde à sa valeur de base

Enoncé

Nous allons maintenant tenter de réaliser une variante dans des conditions opérationnelles. Ceci nous permettra de revoir un certain nombre de mécanismes économiques. Nous allons également percevoir (et traiter) un certain nombre de difficultés qui apparaissent lorsque l'objectif n'est plus d'analyser les propriétés de la maquette mais d'obtenir un diagnostic réaliste.

1 Baisse de la demande mondiale.

Supposons que les dernières informations disponibles font penser qu'en termes de demande mondiale les prévisions du compte de référence étaient trop optimistes.

En pratique nous allons chercher à mesurer les conséquences d'une modération du rythme de croissance de la demande mondiale, de 0,5 % par rapport au compte de référence.

Interpréter les résultats.

De quelle variante précédemment étudiée peut on les rapprocher?

2 Critique des hypothèses.

a - La dégradation des exportations est sensiblement inférieure à la baisse de la demande mondiale. En déterminer les raisons, en observant le contenu de l'équation définissant les exportations. Ce résultat est-il vraiment acceptable?

Comment rendre la variante plus réaliste? Il sera nécessaire d'effectuer deux corrections séparées.

b - Les hypothèses concernant les instruments de politique économique (donc la politique menée par l'Etat) sont ils insensibles à l'environnement extérieur?

On recherchera la politique permettant de ramener le niveau du solde extérieur à la valeur obtenue avec la croissance prévue initialement (pour chaque période), tout en dégradant le chômage le moins possible. Pour simplifier l'exercice, on s'autorisera à

188

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modifier une seul instrument (l'intensité de la modification peut cependant fluctuer en cours de période).

Techniquement cela reviendra à combiner la variante "Demande mondiale dégradée" à une variante portant sur un seul instrument de politique économique, de façon à minimiser le chômage (représenté par des années de chômage, donc en sommant les variations sur la période), sans présenter de variation négative du solde extérieur quelle que soit la période.

189

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Corrigé de l'exercice « Baisse de la demande mondiale »

Question 1

Les résultats (tableau 1) sont à première vue sans surprise. Ils correspondent à une variante de demande (le nom de la variable modifiée l'indiquait déjà), négative, et amplifiée. La stabilité de l'effet sur le PIB constatée pour les variantes analytiques (« Investissement des administrations» par exemple) devient ici une décroissance à pas quasi constant. Le commentaire de cette variante s'en déduit donc facilement.

Question 2a

En concentrant son attention sur le commerce extérieur, on constate cependant une anomalie. Alors que l'élasticité des exportations à la demande mondiale est unitaire, les premières diminuent de nettement moins que 0,5% par an : 0,429% en un an, 4,288% en 10 ans. La raison en est claire et double : la baisse de la croissance française engendre un processus déflationniste, qui améliore la compétitivité des entreprises françaises et permet de gagner des parts de marché, qui compensent partiellement la réduction de celui-ci; de même, la baisse de la demande intérieure (investissement, consommation des ménages suite à la baisse des salaires, variations de stocks) libère des capacités de production qui pourront être consacrées aux exportations (ainsi qu'à une meilleure satisfaction de cette même demande).

Ce raisonnement est évidemment critiquable : la baisse de la demande mondiale envisagée est générale, et affecte également les autres pays. En tant qu'importateurs, ils vont voir leurs capacités disponibles augmenter, et leurs prix diminuer : ils seront donc moins perméables aux exportations étrangères. En fait, on peut penser (en supposant l'intensité des mécanismes identiques à celles de la maquette français), que la baisse des prix y sera plus importante qu'en France où elle passe par des chemins plus détournés, et donc que les entreprises françaises devraient perdre de la compétitivité. En tant qu'exportateurs, la baisse de leur demande intérieure et la déflation qui l'accompagne va améliorer leur potentiel, encore une fois au-delà sans doute du cas français.

Ces éléments mettent en évidence le caractère artificiel de la variante initiale. Pour décrire une situation réaliste, il est nécessaire d'y adjoindre un ensemble de modifications complémentaires, dont la nature et l'intensité dépendent largement du cadre adopté, qu'ils obligent à préciser. Par exemple, si l'on voulait justifier la première variante, il faudrait supposer une baisse de la demande mondiale ex ante affectant uniquement la France, en dehors de toute considération de compétitivité ou de capacités. Il faudrait par exemple que les produits français deviennent moins populaires, par effet de mode (ou sous l'effet d'un boycott, comme il en avait été question lors de la reprise des essais nucléaires fin 1995).

Autrement dit, la réalisation d'une variante de ce type oblige d'abord à l'associer à un cas précis : la baisse de la demande aux Etats-Unis, l'apparition de nouveaux marchés dans le sud-est Asiatique, le resserrement des liens au sein de l'Union Européenne... et

190

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aux conséquences sur les hypothèses de la maquette : demande agrégée et inflation de nos partenaires, évolution des prix mondiaux, apparition de capacités inexploitées....

Faut-il pour autant remettre en cause la maquette ? Non, seulement la spécification de la variante, dans laquelle on n'a pas tenu compte de ces liaisons implicites. Si l'on est en droit d'attendre de la maquette qu'il traite correctement de l'influence des hypothèses sur l'équilibre économique, ainsi que des liaisons entre éléments de cet équilibre, l'établissement d'hypothèses cohérentes est évidemment de la responsabilité du réalisateur de l'étude (sauf s'il gère un modèle mondial).

Comment établir cette cohérence ? Il faut connaître la sensibilité de l'inflation et des tensions mondiales à la demande, ce qui peut se faire soit en consultant des experts, soit en réalisant une simulation d'un modèle mondial. Nous allons quant à nous simplifier le problème en supposant que la France et les autres pays réagissent de la même façon à la baisse de la demande mondiale, que ce soit en matière d'inflation ou de tensions sur les capacités. L'effet des tensions et de l'inflation sur les éléments de commerce extérieur doit alors disparaître. Comme nous l'avons déjà indiqué, cette hypothèse correctrice est sans doute sous-évaluée, car la baisse de la demande exclut la France au départ.

Elimination de l'effet de tensions

Prendre en compte la baisse des tensions à l'étranger ne peut se faire directement : les formules des équations de commerce extérieur ne font intervenir que les tensions françaises, en supposant implicitement le taux étranger constant ou sans influence. Ceci conduit d'ailleurs à une critique de la critique, qui s'applique mieux au raisonnement utilisé pour décrire le comportement des exportations qu'à la formule elle-même. Une justification pourrait être que sur le passé la synthèse des tensions au niveau mondial a conduit à une certaine stabilité, alors que la dégradation brutale introduite par la variante affecte de la même façon l'ensemble des pays et des marchés.

Faute de pouvoir modifier le taux d'utilisation mondial, nous allons éliminer l'influence des tensions dans les équations correspondantes. Micro-DMS permet de le faire simplement en faisant appel à un fichier de coefficients où ces termes ont été annulés. On remarquera que Micro-DMS permet aussi de rendre le taux d'utilisation exogène : cette méthode n'est pas applicable ici, car nous devons conserver les influences de cette variable sur les prix et l'investissement.

Le tableau 2 présente les résultats attendus : la dégradation initiale des exportations (-0,481%) se rapproche de la valeur théorique, et la diminution des importations se réduit quelque peu, amplifiant la diminution du PIB, sans que les gains de compétitivité jouent un rôle important. C'est bien sûr la disparition de l'effet de tensions sur les importations qui dégrade le solde commercial, surtout le solde en valeur où les pertes sur les ternies de l'échange amplifient le déficit.

Elimination de l'effet des prix.

Faire évoluer les prix étrangers et les prix français de la même façon est à la fois plus facile et plus difficile : l'hypothèse à modifier existe sous forme de variable exogène, ou

!ME

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plutôt de variables : les prix étrangers à la production sont définis à l'exportation (en pondérant les prix des pays et des produits par leur part dans les exportations françaises) et à l'importation (idem), dans ce dernier cas en séparant l'énergie des autres produits. Nous supposerons pour simplifier que ces trois prix évoluent de la même façon, ce qui revient en particulier à dire que la baisse de la demande d'énergie affecte le prix de ce produit comme les autres.

Par contre il ne suffit pas d'appliquer la modification observée en France aux prix étrangers, car ces derniers vont influencer à leur tour les prix français. L'identité des évolutions ne pourra être obtenue que par un processus itératif, alors que la méthode précédente convergeait du premier coup, en fournissant par ailleurs l'évolution implicite des tensions mondiales.

Plutôt que de chercher à résoudre le problème de façon scientifique (il n'existe pas de méthode exacte) nous avons agi par tâtonnement, processus facilité par la nouvelle version de Micro DMS qui permet de revenir en arrière d'une période. Les résultats sont présentés dans le tableau 3.

Cette fois les exportations se dégradent bien comme la demande mondiale, ce qui amplifie la baisse du PIB et des éléments en volume, mais pas si fortement que cela, dans la mesure où la baisse des tensions sur l'emploi favorise les profits et ralentit la baisse de l'investissement. Et on regagne quelque peu sur les termes de l'échange et donc sur le solde commercial en valeur, tandis que la baisse de l'inflation et des charges d'intérêt font remonter le solde de l'Etat.

Question 2b Deuxième critique, peut-être un peu moins forte : la variante initiale suppose inchangé comportement de l'Etat. Si l'on suppose qu'il avait défini son programme sur la base de ces anticipations, on peut penser au contraire qu'il va tenter de rétablir la situation grâce à ses propres leviers. Une variante réaliste devrait donc intégrer une modification de la politique économique, par les instruments que nous avons déjà étudiés.

Reste à définir cette réaction. Le comportement de l'Etat étant exogène, tous les choix sont possibles. La démarche la plus logique consiste à se définir un objectif, et à rechercher la politique qui le respecte le mieux. Comme on l'a vu plus haut (« Analyse comparative de l'efficacité des politiques ») il est difficile techniquement de traiter le problème avec plus d'un objectif. Nous supposerons donc ici que l'Etat va chercher à ramener le solde commercial au niveau obtenu avec les anticipations antérieures de croissance mondiale (nous devons évidemment supposer que l'Etat a une confiance suffisante dans la maquette).

Premier cas : une seule décision

Dans un cas réel on peut penser que l'Etat va utiliser sinon tous, du moins un certain nombre des instruments dont il dispose. Pour résoudre formellement le problème, et montrer ses implications, nous allons réduire sa dimension, d'abord à un instrument.

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Supposons que l'objectif soit d'économiser chaque année une somme donnée sur le solde commercial, et pas plus. Une fois l'instrument choisi, le niveau annuel de sa variation se détermine alors sans ambiguïté, à supposer évidemment que les bornes autorisent une économie suffisante. Mais rien ne permet par contre d'arbitrer entre ces politiques.

Il faut donc introduire un critère auxiliaire. Nous choisirons la croissance, mesurée par le PIB, parce que son maintien s'oppose a priori à l'objectif de redressement du solde extérieur, et qu'avec une fonction à facteurs complémentaires, elle détermine complètement l'évolution de l'emploi, autre objectif important. Il n'était cependant pas interdit d'envisager comme objectifs le budget de l'Etat, ou l'inflation, même si les mesures prises risquent plutôt de les améliorer.

Nous rechercherons donc l'instrument pour lequel la réalisation de l'économie demandée sur le solde commercial dégrade le moins la croissance.

Dans ce contexte, le choix paraît simple : il suffit pour chaque instrument de réaliser techniquement l'économie réclamée, et de mesurer la dégradation de la croissance induite. Il reste cependant à l'agréger temporellement pour obtenir un critère unique. Même en se limitant à une somme actualisée à taux constant des variations annuelles, le signe de ce taux reste discutable. On peut très bien le supposer négatif, si l'on s'attache plus à la situation finale qu'au chemin utilisé pour y parvenir, par exemple parce qu'on la juge représentative des situations futures.

Pour simplifier, nous supposerons le taux d'actualisation nul (sur des quantités mesurées à prix constant).

Sur le plan technique, la méthode semble cependant coûteuse : est-il vraiment nécessaire de répéter pour chaque instrument la détermination exacte des variations assurant l'équilibre du solde, ce qui nécessite un calcul itératif, du fait des non linéarités de la maquette ? On peut espérer qu'une approximation linéaire, si elle ne donne pas la solution exacte, permet au moins de choisir entre les instruments.

Un processus simplifié :

Dans ce cas de figure, nous pouvons utiliser des résultats déjà établis, lors du calcul des trade-offs (étude no 2). Si nous nous plaçons à un horizon de 10 ans, le meilleur choix semble être celui qui présentait le plus faible trade-off absolu, autrement dit la plus faible dégradation agrégée de l'activité pour un gain donné sur le solde.

En fait cette méthode n'est pas vraiment rigoureuse : elle ne s'applique que si le gain espéré est unitaire (ou constant) dans le temps. Ce n'est pas le cas ici : le rattrapage à effectuer croît de plus en plus. Ceci raccourcit clairement l'horizon à prendre en compte : les gains supplémentaires à réaliser en fin de période privilégieront les instruments efficaces à court terme.

Heureusement, si nous nous reportons à l'exercice précité, en particulier au dernier graphique (19), nous constatons que si la hiérarchie des instruments d'offre se modifie selon l'horizon, ce sont les instruments de demande qui présentent le plus faible trade-

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off, avec une valeur à peu près constante si l'on exclut la réduction du nombre de fonctionnaires (qui vis à vis du sous objectif emploi est clairement interdit).

Le choix de l'instrument permettant d'économiser une somme constante à moindre coût en termes de croissance est donc ici le même sur l'ensemble de la période.

Le tableau et les histogrammes suivants donnent, pour chaque instrument envisageable, le rapport entre les cumuls des variations du PIB et du solde extérieur associées à une modification donnée, sur un an, 5 ans et dix ans.

Tableau A: Les trade offs selon l'horizon

Instrument/ horizon 1 an 5ans 10 ans

Demande des administrations 1,40 1,52 1,72 Impôt sur le revenu 1,41 1,50 1,68 Prestations sociales 1,41 1,51 1,71 Taux de cotisations sociales salariés 1,41 1,51 1,70

Effectifs des administrations 1,40 1,45 1,36 Taux de cotisations sociales employeurs 1,50 1,78 2,31

TVA 1,46 1,73 2,25

Autres impôts indirects 1,60 1,90 2,47 Impôt sur les bénéfices 1,41 1,88 2,61 Subventions d'exploitation 1,52 1,92 2,57

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N C o ce N C E

D

4)

ce E U7 o

N C o ce N C E D m N D N o wül

3,000

2,500

2,000

1,500

1,000

0,500

0,000

: •l an

■ 5ans

❑ 10 ans

Histogramme 1: Les trade-offs selon l'horizon

Q U U 1i

~ C O

Ô N N a ~ v E N N

c O

Q E

Histogramme 2 : les trade offs selon l'horizon (autre orientation)

3,000

2,500

2,000

1,500

1,000

0,500

0,000

■ Demande des administrations

■ Impôt sur le revenu

0 Prestations sociales

❑ Taux de cotisations sociales salariés

■ Effectifs des administrations

OTaux de cotisations sociales

• TVA employeurs

OAutres impôts indirects

■ Impôt sur les bénéfices

■ Subventions d'exploitation

1 an 5ans 10 ans

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L'instrument optimal, qui présente le plus faible trade-off, est le niveau des effectifs employés par l'Etat. Nous l'exclurons cependant, car c'est aussi l'instrument qui dégrade le plus le chômage, alors que le choix de la croissance comme objectif secondaire était en partie justifié par sa liaison directe avec l'emploi. Les autres instruments de demande présentent un critère presque identique : comme nous l'avons déjà indiqué lors de l'analyse des trade-offs, les effets des mesures concernant les ménages transitent uniquement par leur demande, et la ponction du taux d'épargne affecte proportionnellement l'ensemble des conséquences, qu'il s'agisse de la croissance ou du solde extérieur. Et nous avons déjà montré établi qu'une baisse de la demande, qui libère des capacités de production, est préférée à une contribution des entreprises, qui réduit ces mêmes capacités.

Nous choisirons par exemple d'augmenter l'impôt sur le revenu des ménages. Mais pour décrire la différence avec l'utilisation d'un instrument d'offre, nous recommencerons l'exercice avec une augmentation du taux de cotisations employeurs.

Les tableaux 4 et 5 montrent l'effort à réaliser avec chaque instrument, et ses conséquences sur l'équilibre économique. Quant aux tableaux 6 et 7, ils donnent le bilan global de la variation de l'environnement extérieur et de la mesure de politique économique rétablissant le solde (on vérifiera que la variation de celui-ci est quasi nulle). Enfin l'évolution des principaux éléments de l'équilibre économique sera présentée dans une série de graphiques individuels. C'est sur ces derniers que nous baserons notre raisonnement.

Le graphique 1 (PIB) montre que l'effort nécessaire au rétablissement du solde amplifie sensiblement la dégradation initiale, sans qu'elle rejoigne la baisse de la demande mondiale. Avec les graphiques 2 (importations) et 3 (exportations), on constate que l'augmentation de l'impôt sur le revenu permet de baisser sensiblement les importations, et d'améliorer les exportations, par effet de substitution. L'effet sur les volumes est visiblement moins fort pour la hausse des cotisations employeurs. Et si celle-ci atteint la même efficacité globale, c'est parce que l'inflation qu'elle provoque (Graphique 4) redistribue les rôles : elle réduit la compétitivité et donc les gains sur les volumes, mais permet de gagner sur les termes de l'échange, les prix à l'exportation augmentant le plus.

Mais cet effet inflationniste (outre son caractère indésirable pour lui-même) va limiter l'amélioration du solde budgétaire venant de la mesure elle-même(Graphique 5), en jouant sur les taux d'intérêt et sur les charges d'un agent structurellement endetté. Au contraire, l'augmentation de l'impôt va éliminer la plus grande partie de la dégradation.

Le solde extérieur (Graphique 6) et l'emploi (Graphique 7) n'apportent pas réellement d'information supplémentaire.

Et avec plusieurs instruments ?

Si l'on ajoute un instrument, la latitude accrue devrait logiquement améliorer la politique optimale, alors même que les nouveaux instruments sont moins efficaces. Mais pour cela, au lieu de remplacer notre politique optimale par un mélange de deux

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politiques menées dans le même sens (ce qui serait clairement sous optimal) il faudra profiter du nouvel instrument pour aller au-delà de l'objectif sur le premier (éventuellement jusqu'à la borne permise) et utiliser l'argent «économisé» pour améliorer l'objectif. Sur la somme correspondante, on gagnera le différentiel (positif) entre les deux trade-offs. L'exercice devient maintenant encore plus artificiel, en se déconnectant en partie de l'objectif initial : on aurait pu mener cette recherche de politique à solde extérieur inchangé, en redistribuant en fait les rôles des instruments.

Maintenant, dans le cas général (et si la hiérarchie obtenue reste valable), les instruments présentant le rapport coût - efficacité le plus faible permettront d'effectuer des économies, qui seront consacrées aux instruments symétriques. Ainsi les différents instruments vont entrer en jeu tour à tour, les derniers étant ceux à l'efficacité moyenne. Les bornes seront atteintes par tous les instruments sauf un, qui assurera le respect exact de la contrainte. Le sens des variations, et le choix de l'instrument équilibrant, pourront varier selon la période, même si la hiérarchie ne se modifie pas (il suffit que les influences dynamiques des décisions précédentes génèrent sur le solde commercial un acquis suffisant).

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Tableau 1 : Variante Demande Mondiale pure 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif -0,03 -0,09 -0,18 -0,28 -0,41 -0,56 -0,72 -0,89 -1,07 -1,27 Emploi Effectif SQS+EI -0,11 -0,26 -0,42 -0,60 -0,78 -0,97 -1,18 -1,38 -1,59 -1,81 Productivité Travail -0,08 -0,10 -0,08 -0,06 -0,05 -0,02 0,00 0,02 0,04 0,06 Invest. Productif -0,51 -0,99 -1,41 -1,81 -2,19 -2,54 -2,88 -3,20 -3,50 -3,79 Investissement Logement -0,27 -0,42 -0,48 -0,57 -0,67 -0,79 -0,91 -1,04 -1,18 -1,33 Consommation Ménages -0,06 -0,15 -0,24 -0,33 -0,44 -0,55 -0,68 -0,82 -0,97 -1,13 Demande intérieure -0,20 -0,37 -0,52 -0,68 -0,85 -1,02 -1,20 -1,39 -1,58 -1,78 Importations -0,34 -0,65 -0,93 -1,21 -1,48 -1,76 -2,03 -2,30 -2,57 -2,85 Exportations -0,43 -0,86 -1,30 -1,74 -2,17 -2,61 -3,03 -3,46 -3,88 -4,29 P.I.B. -0,21 -0,40 -0,57 -0,76 -0,95 -1,15 -1,36 -1,57 -1,79 -2,01 P.I.B. en valeur -0,22 -0,48 -0,79 -1,16 -1,57 -2,02 -2,52 -3,08 -3,67 -4,32 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,06 -0,08 -0,19 -0,24 -0,30 -0,36 -0,41 -0,48 -0,54 -0,61 Prix Valeur Ajoutée -0,01 -0,08 -0,15 -0,19 -0,23 -0,27 -0,32 -0,36 -0,41 -0,47 Prix à la Production -0,01 -0,07 -0,14 -0,18 -0,22 -0,26 -0,30 -0,35 -0,40 -0,45 Prix à l'Exportation -0,01 -0,04 -0,09 -0,11 -0,13 -0,16 -0,18 -0,21 -0,24 -0,27 PrixlmporthorsEnergie 0,00 -0,02 -0,04 -0,06 -0,07 -0,08 -0,09 -0,11 -0,12 -0,14 Prix à l'Importation 0,00 -0,02 -0,04 -0,05 -0,06 -0,07 -0,09 -0,10 -0,11 -0,13 Taux de Salaire Horaire -0,02 -0,10 -0,18 -0,23 -0,28 -0,34 -0,40 -0,46 -0,53 -0,60 Prix à l'Utilisation -0,013 -0,072 -0,14 -0,177 -0,214 -0,254 -0,294 -0,337 -0.382 -0,429 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -33 -63 -92 -122 -154 -188 -223 -258 -295 -332 Emploi Total -17 -41 -68 -96 -126 -158 -192 -226 -262 -298 Chômage 12 29,1 47,7 67,8 89,2 111,7 135,2 159,7 184,8 210,6 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,17 -0,30 -0,40 -0,48 -0,56 -0,62 -0,67 -0,72 -0,76 -0,79 Taux de Chômage 0,05 0,12 0,20 0,28 0,37 0,46 0,56 0,66 0,76 0,86 Taux de Marges Entreprises -0,03 -0,03 -0,01 0,01 0,05 0,08 0,13 0,18 0,24 0.31 Taux de Profit Sociétés -0,04 -0,05 -0,07 -0,07 -0,08 -0,08 -0,08 -0,08 -0,08 -0,07 Taux d'Épargne -0,02 -0,04 -0,05 -0,05 -0,06 -0,07 -0,08 -0,09 -0,10 -0,12 Solde Etat en pts de PIB -0,09 -0,19 -0,29 -0,40 -0,52 -0,65 -0,79 -0,94 -1,11 -1,29 Tauxdeprélevtsobligatoire 0,05 0,07 0,1 0,12 0,14 0,15 0,17 0,18 0,2 0,21 EN MILLIARDS Variations de Stocks -2 -3 -2 -3 -3 -3 -3 -4 -4 -4 Besoin de Financt SQS+EI -2 -5 -7 -9 -11 -14 -17 -20 -23 -26 Capacité Lie Financt Ménage 0 -1 -2 -3 -4 -5 -7 -9 -12 -16 Solde Commercial -2 -5 -10 -16 -22 -29 -38 -47 -57 -69 Balance des Paiements -2 -6 -12 -19 -27 -36 -47 -59 -73 -90 Recettes de I'Etat -5 -15 -29 -46 -67 -92 -123 -160 -203 -254 Dépenses de l'État 0 -3 -10 -19 -31 -46 -64 -88 -116 -149 Solde de l'État Valeur -5 -12 -19 -27 -37 -49 -62 -78 -96 -117 Charges d'Intérêt Etat 0 0 0 1 1 2 4 6 9 13

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Tableau 2: Elimination des tensions 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif -0,04 -0,10 -0,20 -0,32 -0,46 -0,62 -0,80 -0,99 -1,19 -1,40 Emploi Effectif SQS+EI -0,12 -0,29 -0,47 -0,66 -0,86 -1,08 -1,30 -1,53 -1,77 -2,01 Productivité Travail -0,09 -0,10 -0,09 -0,07 -0,05 -0,03 0,00 0,02 0,04 0,06 Invest. Productif -0,59 -1,12 -1,57 -2,00 -2,42 -2,81 -3,16 -3,54 -3,88 -4,22 Investissement Logement -0,31 -0,46 -0,52 -0,62 -0,74 -0,87 -1,00 -1,16 -1,31 -1,48 Consommation Ménages -0,07 -0,17 -0,26 -0,37 -0,48 -0,61 -0,75 -0,90 -1,07 -1,25 Demande intérieure -0,22 -0,41 -0,57 -0,75 -0,94 -1,13 -1,32 -1,54 -1,76 -1,98 Importations -0,39 -0,72 -0,99 -1,27 -1,54 -1,80 -2,04 -2,30 -2,55 -2,79 Exportations -0,48 -0,95 -1,41 -1,85 -2,30 -2,73 -3,14 -3,57 -3,98 -4,38 P.I.B. -0,24 -0,45 -0,63 -0,84 -1,05 -1,27 -1,49 -1,74 -1,98 -2,23 P.I.B. en valeur -0,25 -0,54 -0,88 -1,28 -1,74 -2,24 -2,79 -3,41 -4,08 -4,80 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,07 -0,09 -0,21 -0,27 -0,33 -0,39 -0,46 -0,52 -0,60 -0,68 Prix Valeur Ajoutée -0,02 -0,09 -0,17 -0,21 -0,25 -0,30 -0,35 -0,40 -0,46 -0,52 Prix à la Production -0,01 -0,09 -0,16 -0,20 -0,25 -0,29 -0,34 -0,39 -0,44 -0,50 Prix à l'Exportation -0,01 -0,05 -0,10 -0,12 -0,15 -0,17 -0,20 -0,23 -0,26 -0,30 Prix Import hors Energie 0,00 -0,03 -0,05 -0,06 -0,08 -0,09 -0,10 -0,12 -0,14 -0,15 Prix à l'Importation 0,00 -0,02 -0,05 -0,06 -0,07 -0,08 -0,10 -0,11 -0,13 -0,14 Taux de Salaire Horaire -0,03 -0,11 -0,20 -0,26 -0,32 -0,38 -0,44 -0,51 -0,59 -0,67 Prix à l'Utilisation -0,014 -0,083 -0,158 -0,197 -0,239 -0,282 -0,327 -0,373 -0,425 -0,48 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -38 -71 -102 -135 -171 -208 -245 -286 -327 -369 Emploi Total -20 -46 -75 -107 -140 -175 -211 -250 -290 -332 Chômage 13,8 32,8 53,1 75,1 98,7 123,5 149,2 176,6 204,9 233,9 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,19 -0,33 -0,44 -0,53 -0,61 -0,68 -0,74 -0,80 -0,84 -0,89 Taux de Chômage 0,06 0,14 0,22 0,31 0,41 0,51 0,61 0,73 0,84 0,96 Taux de Marges Entreprises -0,04 -0,03 -0,01 0,02 0,05 0,10 0,15 0,20 0,27 0,34 Taux de Profit Sociétés -0,05 -0,06 -0,07 -0,08 -0,09 -0,09 -0,09 -0,09 -0,08 -0,08 Taux d'Epargne -0,03 -0,04 -0,05 -0,06 -0,07 -0,08 -0,09 -0.10 -0,12 -0,13 Solde Etat en pts de PIB -0,10 -0,22 -0,32 -0,44 -0,57 -0,71 -0,87 -1,04 -1,23 -1,43 Taux de prélevts obligatoire 0,06 0,08 0,11 0,13 0,15 0,17 0,18 0,2 0,22 0,23 EN MILLIARDS Variations de Stocks -2 -3 -3 -3 -3 -3 -4 -4 -4 -5 Besoin de Financt SQS+El -2 -6 -7 -10 -12 -15 -19 -22 -26 -29 Capacité de Financt Ménage 0 -1 -2 -3 -4 -6 -8 -11 -14 -18 Solde Commercial -2 -6 -11 -17 -24 -32 -41 -52 -63 -76 Balance des Paiements -2 -7 -13 -21 -29 -39 -51 -65 -81 -99 Recettes de l'Etat -6 -17 -32 -51 -74 -103 -137 -177 -225 -282 Dépenses de l'Etat -1 -4 -11 -21 -34 -51 -72 -98 -129 -166 solde de l'État Valeur -6 -14 -21 -30 -41 -54 -68 -86 -106 -129 Charges d'intérét Etat 0 0 0 1 1 2 4 6 9 14

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Tableau 3 : Egalisation des inflations

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 EN POURCENTAGE Capital Productif -0,04 -0,11 -0,21 -0,33 -0,48 -0,64 -0,82 -1,02 -1,22 -1,43 Emploi Effectif SQS+EI -0,13 -0,30 -0,49 -0,69 -0,91 -1,14 -1,37 -1,62 -1,87 -2,13 Productivité Travail -0,10 -0,11 -0,09 -0,07 -0,05 -0,03 -0,01 0,02 0,04 0,07 Invest. Productif -0,61 -1,16 -1,63 -2,08 -2,50 -2,89 -3,26 -3,61 -3,94 -4,27 Investissement Logement -0,32 -0,48 -0,54 -0,63 -0,75 -0,86 -0,99 -1,12 -1,27 -1,43 Consommation Ménages -0,07 -0,17 -0,26 -0,36 -0,47 -0,58 -0,70 -0,84 -0,98 -1,13 Demande intérieure -0,23 -0,43 -0,60 -0,78 -0,97 -1,16 -1,37 -1,58 -1,79 -2,01 Importations -0,40 -0,75 -1,03 -1,32 -1,60 -1,87 -2,14 -2,40 -2,66 -2,91 Exportations -0,50 -1,00 -1,50 -2,00 -2,50 -3,00 -3,50 -4,00 -4,50 -5,00 P.I.B. -0,25 -0,47 -0,66 -0,88 -1,10 -1,34 -1,58 -1,83 -2,08 -2,34 P.I.B. en valeur -0,26 -0,57 -0,96 -1,42 -1,95 -2,56 -3,25 -4,02 -4,87 -5,82 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,07 -0,11 -0,26 -0,34 -0,43 -0,52 -0,62 -0,72 -0.83 -0,96 Prix Valeur Ajoutée -0,02 -0,10 -0,20 -0,26 -0,32 -0,40 -0,47 -0,56 -0,65 -0,75 Prix à la Production -0,02 -0,10 -0,20 -0,26 -0,33 -0,40 -0,48 -0,57 -0,66 -0,76 Prix à l'Exportation -0,02 -0,10 -0,20 -0,26 -0,33 -0,40 -0,48 -0,57 -0,66 -0,76 Prix Import hors Energie -0,02 -0,10 -0,20 -0,27 -0,33 -0,40 -0,48 -0,57 -0,66 -0,76 Prix à l'Importation -0,02 -0,10 -0,20 -0,27 -0,33 -0,40 -0,48 -0,57 -0,66 -0,76 Taux de Salaire Horaire -0,03 -0,13 -0,24 -0,33 -0,41 -0,50 -0,60 -0,71 -0,82 -0,95 Prix à l'Utilisation -0,017 -0,105 -0,205 -0,269 -0,336 -0,41 -0,489 -0,575 -0,667 -0,768

Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -39 -74 -107 -142 -180 -219 -260 -302 -346 -391 Emploi Total -20 -48 -79 -112 -147 -185 -224 -264 -307 -351

Chômage 14,3 34,1 55,6 79 103,9 130,2 157,8 186,6 216,5 247,5 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,20 -0,35 -0,46 -0,56 -0,65 -0,73 -0,80 -0,86 -0,92 -0,97 Taux de Chômage 0,06 0,14 0,23 0,33 0,43 0,54 0,65 0,77 0,89 1,02

Taux de Marges Entreprises -0,04 -0,03 0 0,03 0,08 0,14 0,20 0,28 0,37 0,46

Taux de Profit Sociétés -0,05 -0,06 -0,07 -0,08 -0,08 -0,07 -0,07 -0,06 -0,05 -0,03 Taux d'Epargne -0,03 -0,05 -0,06 -0,07 -0,09 -0,10 -0,12 -0,14 -0,16 -0,18

Solde Etat en pts de PIB -0,10 -0,22 -0,32 -0,43 -0,55 -0,67 -0,81 -0,95 -1,10 -1,26 Taux de prélevts obligatoire 0,06 0,09 0,11 0,13 0,15 0,16 0,18 0,19 0,19 0.2 EN MILLIARDS Variations de Stocks -2 -3 -3 -3 -3 -4 -4 -4 -5 -5 Besoin de Financt SQS+L-I -3 -6 -8 -11 -15 -19 -23 -28 -33 -38

Capacité de Financt Ménage 0 -1 -2 -4 -6 -8 -11 -15 -19 -25

Solde Commercial -2 -6 -11 -17 -23 -30 -38 -47 -57 -67

Balance des Paiements -3 -7 -13 -20 -28 -38 -49 -61 -75 -91 Recettes de l'Etat -7 -19 -35 -57 -85 -120 -162 -214 -276 -349

Dépenses de l'Etat -1 -5 -14 -28 -46 -69 -99 -137 -184 -241

Solde ale fEtat Valeur -6 -14 -21 -29 -39 -49 -62 -76 -91 -109 Charges d'Intérét Etat 0 0 0 -1 -1 -1 -1 -1 -1 0

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Tableau 4: Annulation du solde, Taux de Cotisations Salariés 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif -0,01 -0,04 -0,09 -0,17 -0,27 -0,39 -0,54 -0,72 -0,92 -1,14 Emploi Effectif SQS+EI -0,03 -0,09 -0,17 -0,28 -0,41 -0,55 -0,72 -0,90 -1,11 -1,33 Productivité Travail -0,02 -0,04 -0,05 -0,05 -0,05 -0,05 -0,04 -0,03 -0,02 -0,01 Invest. Productif -0,18 -0,47 -0,86 -1,26 -1,69 -2,14 -2,62 -3,11 -3,64 -4,17 Investissement Logement -0,08 -0,24 -0,38 -0,52 -0,65 -0,79 -0,95 -1,13 -1,32 -1,51 Consommation Ménages -0,06 -0,14 -0,26 -0,40 -0,55 -0,72 -0,90 -1,10 -1,32 -1,55 Demande intérieure -0,07 -0,17 -0,31 -0,45 -0,61 -0,79 -0,99 -1,21 -1,44 -1,69 Importations -0,08 -0,19 -0,34 -0,48 -0,62 -0,76 -0,91 -1,06 -1,21 -1,36 Exportations -0,01 -0,04 -0,07 -0,12 -0,18 -0,25 -0,34 -0,43 -0,55 -0,67 P.I.B. -0,06 -0,15 -0,27 -0,40 -0,56 -0,73 -0,92 -1,13 -1,36 -1,61 P.I.B. en valeur 0,13 0,34 0,62 0,93 1,28 1,68 2,13 2,63 3,19 3,81 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,36 0,54 0,70 0,73 0,79 0,88 0,97 1,06 1,16 1,25 Prix Valeur Ajoutée 0,19 0,31 0,41 0,45 0,51 0,58 0,65 0,72 0,80 0,87 Prix à la Production 0,18 0,30 0,40 0,43 0,49 0,55 0,62 0,69 0,76 0,83 Prix à l'Exportation 0,11 0,18 0,24 0,26 0,29 0,33 0,37 0,41 0,45 0,49 Prix Import hors Energie 0,06 0,09 0,12 0,13 0,15 0,17 0,19 0,21 0,23 0,25 Prix à l'Importation 0,05 0,08 0,11 0,12 0,14 0,16 0,17 0,19 0,21 0,23 Taux de Salaire Horaire 0,16 0,26 0,34 0,36 0,39 0,43 0,47 0,52 0,56 0,60 Prix à l'Utilisation 0,178 0,287 0,382 0,417 0,467 0,526 0,589 0,655 0,723 0,787 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -9 -22 -41 -61 -84 -110 -140 -173 -209 -248 Emploi Total -5 -14 -28 -45 -65 -89 -115 -145 -179 -215 Chômage 3,3 9,8 19,6 31,7 46 62,5 81,3 102,5 126 151,6 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,05 -0,11 -0,18 -0,24 -0,29 -0,35 -0,40 -0,44 -0,48 -0,52 Taux de Chômage 0,01 0,04 0,08 0,13 0,19 0,26 0,34 0,42 0,52 0,63 Taux de Marges Entreprises -0,08 -0,19 -0,32 -0,45 -0,58 -0,72 -0,86 -1,02 -1,19 -1,36 Taux de Profit Sociétés -0,02 -0,05 -0,09 -0,11 -0,14 -0,17 -0,20 -0,22 -0,25 -0.28 Taux d'Epargne 0,03 0,03 0,04 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,09 Solde Etat en pts de PIB 0,02 0,05 0,09 0,14 0,19 0,25 0,32 0,41 0,50 0,61 Taux de prélevts obligatoire 0,09 0,23 0,42 0,61 0,81 1,03 1,27 1,54 1,83 2,14 EN MILLIARDS Variations de Stocks -1 -1 -1 -2 -2 -2 -3 -3 -4 -4 Besoin de Financt SQS+El 1 1 1 0 0 -2 -3 -4 -6 -8 Capacité de Financt Ménage 2 3 5 6 8 10 12 15 18 21 Solde Commercial 2 6 11 17 23 30 38 47 57 67 Balance des Paiements 3 8 14 22 30 40 51 63 77 92 Recettes de l'Etat 11 31 59 90 128 172 225 287 359 443 Dépenses Lie l'Etat 9 25 47 74 105 142 187 239 300 370 Solde de l'Etat Valeur 1 2 5 8 11 16 22 29 38 49 Charges d'Intérêt Etat 2 4 6 9 12 14 17 19 22 24

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Tableau 5 : Annulation du solde, Taux de Cotisations Employeurs 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif -0,01 -0,03 -0,06 -0,11 -0,17 -0,25 -0,34 -0,44 -0,56 -0,68 Emploi Effectif SQS+EI -0,03 -0,08 -0,15 -0,24 -0,33 -0,44 -0,56 -0,70 -0,84 -0,99 Productivité Travail -0,02 -0,03 -0,04 -0,04 -0,04 -0,03 -0,02 -0,02 -0,01 0,01 Invest. Productif -0,13 -0,32 -0,57 -0,81 -1,06 -1,31 -1,58 -1,85 -2,13 -2,41 Investissement Logement -0,26 -0,45 -0,70 -0,87 -1,09 -1,31 -1,56 -1,83 -2,12 -2,41 Consommation Ménages -0,07 -0,22 -0,41 -0,62 -0,86 -1,11 -1,39 -1,69 -2,02 -2,38 Demande intérieure -0,07 -0,18 -0,32 -0,47 -0,62 -0,80 -0,98 -1,18 -1,40 -1,63 Importations -0,11 -0,26 -0,46 -0,66 -0,87 -1,09 -1,32 -1,57 -1,83 -2,10 Exportations 0,02 0,05 0,08 0,12 0,16 0,20 0,24 0,29 0,34 0,40 P.I.B. -0,06 -0,14 -0,25 -0,36 -0,48 -0,61 -0,76 -0,92 -1,09 -1,27 P.I.B. en valeur -0,05 -0,13 -0,25 -0,39 -0,56 -0,76 -0,99 -1,25 -1,54 -1,86 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,03 0,02 -0,01 -0,04 -0,07 -0,09 -0,12 -0,15 -0,18 -0,22 Prix Valeur Ajoutée 0,01 0,00 -0,02 -0,04 -0,06 -0,07 -0,09 -0,11 -0,13 -0,16 Prix à la Production 0,01 0,01 -0,01 -0,03 -0,04 -0,06 -0,08 -0,09 -0,12 -0,14 Prix à l'Exportation 0,01 0,00 -0,01 -0,02 -0,03 -0,03 -0,05 -0,06 -0,07 -0,08 Prix Import hors Energie 0,00 0,00 0,00 -0,01 -0,01 -0,02 -0,02 -0,03 -0,04 -0,04 Prix à l'Importation 0,00 0,00 0,00 -0,01 -0,01 -0,02 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 Taux de Salaire Horaire 0,01 0,00 -0,02 -0,04 -0,07 -0,09 -0,12 -0,15 -0,18 -0,21 Prix à l'Utilisation 0,013 0,011 0 -0,017 -0,033 -0,047 -0,062 -0,08 -0,099 -0,121 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -8 -20 -35 -51 -68 -87 -109 -132 -156 -182 Emploi Total -4 -12 -24 -38 -54 -71 -91 -112 -135 -160 Chômage 2,9 8,6 16,9 26,7 37,8 50,2 63,9 79 95,2 112,6 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,04 -0,09 -0,16 -0,21 -0,26 -0,31 -0,35 -0,40 -0,44 -0,48 Taux de Chômage 0,01 0,04 0,07 0,11 0,16 0,21 0,26 0,33 0,39 0,46 Taux de Marges Entreprises -0,01 -0,02 -0,02 -0,02 -0,02 -0,01 0,01 0,03 0,05 0,08 Taux de Profit Sociétés -0,01 -0,02 -0,04 -0,04 -0,05 -0,06 -0,07 -0,07 -0,08 -0,08 Taux d'Epargne -0,04 -0,05 -0,07 -0,07 -0,08 -0,09 -0,10 -0,11 -0,12 -0,12 Solde Etat en pts de PIB 0,05 0,09 0,17 0,24 0,32 0,41 0,51 0,61 0,73 0,85 Taux de prélevts obligatoire 0,08 0,19 0,33 0,46 0,61 0,77 0,94 1,13 1,33 1,54 EN MILLIARDS Variations de Stocks 0 -1 -1 -1 -2 -2 -2 -2 -2 -3 Besoin de Financt SQS+EI 0 -1 -2 -3 -4 -5 -7 -8 -10 -12 Capacité de Financt Ménage -2 -3 -4 -6 -8 -10 -13 -16 -19 -23 Solde Commercial 2 6 11 17 23 30 38 47 57 67 Balance des Paiements 2 7 12 19 26 34 44 55 67 81 Recettes de I'Etat 4 8 13 17 21 25 28 31 33 34 Dépenses de l'Etat 1 1 1 0 -2 -5 -9 -14 -21 -30 Solde de l'Etat Valeur 3 7 13 19 27 36 46 58 72 87 Charges d'Intérêt Etat 0 0 -1 -3 -4 -7 -10 -13 -17 -23

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Tableau 6 : retour à l'équilibre par les cotisations sociales salariés 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif -0,05 -0,13 -0,27 -0,44 -0,65 -0,89 -1,16 -1,46 -1,78 -2,12 Emploi Effectif SQS+EI -0,15 -0,38 -0,64 -0,93 -1,24 -1,58 -1,93 -2,31 -2,70 -3,12 Productivité Travail -0,11 -0,14 -0,13 -0,11 -0,09 -0,06 -0,03 0,00 0,04 0,07 Invest. Productif -0,74 -1,48 -2,20 -2,89 -3,56 -4,20 -4,83 -5,45 -6,07 -6,67 Investissement Logement -0,58 -0,93 -1,24 -1,50 -1,83 -2,17 -2,55 -2,95 -3,38 -3,84 Consommation Ménages -0,14 -0,38 -0,67 -0,98 -1,32 -1,69 -2,09 -2,53 -3,00 -3,51 Demande intérieure -0,30 -0,61 -0,92 -1,25 -1,59 -1,96 -2,35 -2,76 -3,19 -3,64 Importations -0,51 -1,00 -1,49 -1,98 -2,47 -2,96 -3,46 -3,96 -4,48 -5,01 Exportations -0,48 -0,95 -1,42 -1,88 -2,35 -2,80 -3,26 -3,71 -4,16 -4,61 P.I.B. -0,30 -0,61 -0,91 -1,24 -1,58 -1,95 -2,34 -2,75 -3,17 -3,62 P.I.B. en valeur -0,31 -0,70 -1,21 -1,81 -2,52 -3,32 -4,24 -5,26 -6,41 -7,68 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,10 -0,10 -0,27 -0,38 -0,49 -0,61 -0,74 -0,87 -1,02 -1,18 Prix Valeur Ajoutée -0,01 -0,10 -0,22 -0,29 -0,38 -0,47 -0,56 -0,67 -0,78 -0,91 Prix à la Production -0,01 -0,10 -0,21 -0,29 -0,37 -0,46 -0,56 -0,66 -0,77 -0,90 Prix à l'Exportation -0,01 -0,10 -0,21 -0,28 -0,36 -0,44 -0,53 -0,62 -0,73 -0,84 Prix Import hors Energie -0,01 -0,10 -0,21 -0,27 -0,35 -0,42 -0,51 -0,60 -0,70 -0,80 Prix à l'Importation 0,00 0,00 0,00 -0,01 -0,01 -0,02 -0,02 -0,03 -0,03 -0,04 Taux de Salaire Horaire -0,02 -0,13 -0,26 -0,37 -0,48 -0,59 -0,72 -0,85 -1,00 -1,16 Prix à l'Utilisation -0,004 -0,094 -0,206 -0,285 -0,369 -0,458 -0,552 -0,655 -0,767 -0,888 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -47 -94 -142 -193 -248 -306 -368 -434 -502 -573 Emploi Total -24 -61 -103 -150 -201 -256 -314 -376 -442 -510 Chômage 17,2 42,7 72,5 105,7 141,7 180,4 221,7 265,6 311,7 360 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,24 -0,44 -0,62 -0,77 -0,91 -1,04 -1,15 -1,26 -1,36 -1,45 Taux de Chômage 0,07 0,18 0,30 0,44 0,59 0,75 0,91 1,10 1,28 1,48 "Caux de Marges Entreprises -0,05 -0,05 -0,02 0,01 0,06 0,13 0,22 0,31 0,42 0,54 Taux de Profit Sociétés -0,06 -0,08 -0,11 -0,12 -0,13 -0,13 -0,14 -0,13 -0,13 -0,11 Taux d'Epargne -0,07 -0,10 -0,13 -0,14 -0,17 -0,19 -0,22 -0,25 -0,28 -0,30 Solde Etat en pts de PIB -0,05 -0,13 -0,15 -0,19 -0,23 -0,26 -0,30 -0,34 -0,37 -0,41 Taux de prélevts obligatoire 0,14 0,28 0,44 0,59 0,76 0,93 1,12 1,32 1,52 1,74 EN MILLIARDS Variations de Stocks -3 -4 -4 -4 -5 -5 -6 -6 -7 -7 Besoin de Financt SQS+El -3 -7 -10 -14 -19 -24 -30 -36 -43 -50 Capacité de Financt Ménage -2 -4 -7 -10 -13 -18 -23 -30 -38 -48 Solde Commercial 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Balance des Paiements 2 7 12 19 26 34 44 55 67 81 Recettes de l'Etat -3 -11 -22 -40 -64 -95 -134 -183 -242 -315 Dépenses de l'État 0 -4 -13 -27 -47 -74 -108 -151 -205 -271 Solde de I'Etat Valeur -3 -7 -8 -10 -11 -13 -15 -18 -20 -22 Charges Li lntér@t Etat 0 0 -2 -3 -5 -8 -11 -14 -18 -22

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Tableau 7 : retour à l'équilibre par les cotisations sociales employeurs 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

EN POURCENTAGE Capital Productif -0,05 -0,15 -0,30 -0,50 -0,74 -1,03 -1,36 -1,73 -2,14 -2,57 Emploi EffectifSQS+El -0,16 -0,39 -0,66 -0,97 -1,32 -1,69 -2,09 -2,52 -2,97 -3,46 Productivité Travail -0,12 -0,15 -0,14 -0,13 -0,10 -0,08 -0,05 -0,02 0,02 0,05 Invest. Productif -0,79 -1,63 -2,49 -3,34 -4,19 -5,03 -5,87 -6,72 -7,58 -8,44 Investissement Logement -0,40 -0,72 -0,92 -1,15 -1,39 -1,65 -1,94 -2,25 -2,58 -2,94 Consommation Ménages -0,13 -0,31 -0,53 -0,76 -1,02 -1,29 -1,60 -1,93 -2,29 -2,68 Demande intérieure -0,30 -0,60 -0,90 -1,23 -1,58 -1,96 -2,36 -2,79 -3,24 -3,71 Importations -0,48 -0,94 -1,37 -1,80 -2,22 -2,64 -3,05 -3,46 -3,87 -4,27 Exportations -0,51 -1,04 -1,57 -2,12 -2,68 -3,25 -3,84 -4,43 -5,05 -5,67 P.I.B. -0,31 -0,62 -0,94 -1,28 -1,66 -2,06 -2,49 -2,96 -3,44 -3,96 P.I.B. en valeur -0,13 -0,24 -0,34 -0,49 -0,68 -0,89 -1,12 -1,39 -1,68 -2,01 EN TAUX DE CROISSANCE Coût salarial Unitaire 0,43 0,43 0,44 0,39 0,37 0,36 0,35 0,34 0,33 0,29 Prix Valeur Ajoutée 0,17 0,21 0,22 0,20 0,19 0,18 0,18 0,17 0,15 0,13 Prix à la Production 0,17 0,19 0,20 0,17 0,16 0,15 0,13 0,12 0,10 0,07 Prix à l'Exportation 0,09 0,07 0,03 -0,01 -0,04 -0,08 -0,12 -0,16 -0,21 -0,27 Prix Import hors Energie 0,04 -0,01 -0,08 -0,13 -0,18 -0,24 -0,30 -0,36 -0,43 -0,51 Prix à l'Importation 0,05 0,08 0,11 0,12 0,14 0,16 0,17 0,19 0,21 0,23 Taux de Salaire Horaire 0,13 0,13 0,09 0,03 -0,02 -0,07 -0,13 -0,19 -0,26 -0,35 Prixàl'Utilisation 0,161 0,182 0,176 0,149 0,131 0,115 0,099 0,08 0,055 0,02 Taux de Change du Franc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 EN MILLIERS Emploi Désiré SQS+EI -48 -96 -147 -203 -264 -329 -400 -475 -555 -639 Emploi Total -25 -62 -107 -157 -212 -273 -339 -410 -485 -566 Chômage 17,6 43,9 75,2 110,7 149,9 192,7 239,1 289,1 342,5 399 EN POINTS Taux d'Util. Capacités -0,25 -0,46 -0,64 -0,80 -0,94 -1,08 -1,20 -1,30 -1,40 -1,49 Taux de Chômage 0,07 0,18 0,31 0,46 0,62 0,80 0,99 1,19 1,41 1,65 Taux de Marges Entreprises -0,12 -0,22 -0,32 -0,42 -0,50 -0,58 -0,65 -0,74 -0,82 -0,90 Taux de Profit Sociétés -0,07 -0,11 -0,16 -0,19 -0,22 -0,24 -0,27 -0,28 -0,30 -0,31 Taux d'Epargne 0 -0,02 -0,02 -0,03 -0,04 -0,04 -0,05 -0,06 -0,07 -0,09 Solde Etat en pts de PIB -0,08 -0,17 -0,23 -0,29 -0,36 -0,42 -0,49 -0,54 -0,60 -0,65 Taux de prélevts obligatoire 0,15 0,32 0,53 0,74 0,96 1,19 1,45 1,73 2,02 2,34 EN MILLIARDS Variations de Stocks -3 -4 -4 -5 -5 -6 -7 -7 -8 -9 Besoin de Financt SQS+EI -2 -6 -8 -11 -15 -20 -26 -32 -39 -46 Capacité de Financt Ménage 2 2 3 2 2 2 1 0 -2 -4 Solde Commercial 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Balance des Paiements 3 8 14 22 30 40 51 63 77 92 Recettes de l'Etat 5 12 23 33 43 52 63 73 84 93 Dépenses de l'Etat 8 20 33 46 59 73 87 102 116 130 Solde ale I'Etat Valeur -5 -12 -16 -21 -27 -33 -40 -46 -53 -60 Charges d'Intérêt Etat 2 4 6 8 10 13 15 18 21 24

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Graphique 1: le produit intérieur brut

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

LM 1 -

......... . _ ........ ; . ,►-' . , ' .. ,~ ~ ~' ~` . .. ' . . • .. ~ . ~ . r . ~ .. .. ...... - - .

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• —Contribution de l'impôt sur le revenu - a- Contribution des cotisations employeurs —À—Demande mondiale seule

I Elimination des tensions Ajustement des prix Rétablissement par l'impôt sur le revenu

Rétablissement par les cotisations employeurs

-4

-5

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Graphique 2: les importations

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

0

-2

e Contribution des cotisations employeurs - «- Contribution de l'impôt sur le revenu —A—Demande mondiale seule

+—Elimination des tensions À Ajustement des prix --•--- ---•------- i-----------------------

Rétablissement par les cotisations employeurs Rétablissement par l'impôt sur le revenu

s

-5

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-4

-5

-6

Graphique 3: les exportations.

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

1

0

1

-••--•--- ----••--- ------- -mec-- ---••-•--- --•---... .-----... ........- -•---••--

—s Contribution de l'impôt sur le revenu _ _ _ __ _ _ __ _ • • - - ■- Contribution des cotisations employeurs —~— Demande mondiale seule —+--Elimination des tensions —~-Ajustement des prix

Rétablissement par l'impôt sur le revenu x Rétablissement par les cotisations employeurs

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-1

Graphique 4: le prix de la demande

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 A

0,5

-1,5

-2

..... _... ...... ... ..........t ....._ TEE:jTT TTTTTiIT::.

-•

s ---Contribution des cotisations employeurs - I- Rétablissement par les cotisations employeurs —&—Contribution de l'impôt sur le revenu

I Demande mondiale seule --Elimination des tensions ................. :..---.--...:......----.

*—Ajustement des prix -- Rétablissement par l'impôt sur le revenu

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Graphique 5: le solde budgétaire

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

150

100 -------- --- ------ ---- •----.... --•--•-- .......- --....... .........

50 -------- - ;---•-•--•- ; --• ---•--... ...... - - -..... ......•_•_ •...... J

-50 — s Contribution de l'impôt surie revenu T ... • • . - ■- Contribution des cotisations employeurs

-100

150

-200

—À— Rétablissement par l'impôt sur le revenu I Rétablissement par les cotisations employeurs

--~—Ajustement des prix ♦-- Demande mondiale seule ■ Elimination des tensions

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Graphique 6 : le solde extérieur

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

100

50 ----«.... .---- .........- •---

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d - ô -50 —Demande mondiale seule • • - ' ' - - ... •

- ■- Elimination des tensions . , , , —à— Ajustement des prix —+-- Rétablissement par les cotisations employeurs

-100 . .........-•:-----•------ & Rétablissement par l'impôt sur le revenu • Contribution des cotisations employeurs

Contribution de l'impôt sur le revenu

-150 Contribution des cotisations employeurs

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Graphique 7: l'emploi

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

0

-100

-200

-300 E -400

-500

-600

• —Contribution de l'impôt sur le revenu - *- Contribution des cotisations employeurs —,—Demande mondiale seule

I Elimination des tensions A Ajustement des prix .. ............ .............. ....... . * Rétablissement par l'impôt sur le revenu x Rétablissement par les cotisations employeurs

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9

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Liste des tableaux et graphiques

On trouvera ici la liste des tableaux et graphiques pour l'ensemble de l'ouvrage, avec le numéro de l'étude qui les utilise et la page où ils se trouvent.

Variantes élémentaires(Présentation des propriétés, étude no 1)

page Tableau no 1 : Investissement des administrations 85 Tableau no 2 : Taux de cotisations sociales employeurs 86 Tableau no 3 : Taux de cotisations sociales salariés 87 Tableau no 4 : Prestations sociales 88 Tableau no 5 : Taux d'impôt sur le revenu 89 Tableau no 6 : Effectifs de fonctionnaires 90 Tableau no 7 : Taux d'autres impôts indirects 91 Tableau no 8 : Taux d'impôt sur les bénéfices 92 Tableau no 9 : Taux de TVA 93 Tableau no 10 : Taux de subventions 94 Tableau no 11: Investissement Administrations, Parité de pouvoir d'achat 95 Tableau no : 12 Taux de cotisations employeurs, Parité de pouvoir d'achat 96 Tableau no 13 : Investissement des Administrations, Change endogène 97 Tableau no 14 : Taux de cotisations employeurs, Change endogène 98 Tableau no 15 : Investissement des Administrations, Cobb-Douglas 99 Tableau no 16 : Taux de cotisations employeurs, Cobb — Douglas 100 Tableau no 17 : Taux d'autres impôts indirects, Cobb — Douglas 101 Tableau no 18 : Taux de subventions, Cobb-Douglas 102 Tableau no 19 : Taux d'impôt sur les bénéfices, Cobb-Douglas 103 Tableau no 20 : Ecart sur le prix à la valeur ajoutée 104 Tableau no 21 : Ecart sur le taux de salaire 105 Tableau no 22 : Ecart sur l'investissement 106 Tableau no 23 : Ecart sur l'emploi 107 Tableau no 24 : Ecart sur les exportations 108 Tableau no 25 : Ecart sur les importations 109 Tableau no 26 : Productivité du travail 110 Tableau no 27 : Productivité du capital 1 1 1 Tableau no 28 : Taux d'intérêt 112 Tableau no 29 : Taux de change 113

Analyse comparative de l'efficacité des mesures (étude no 2)

Graphique 1 : Les trade-off ex ante (demande) 148 Graphique 2 : Les trade-off ex ante (offre) 149 Graphique 3 : Les trade-off ex ante (total) 150 Graphique 4 : Le rapport des coûts (demande) 151

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Graphique 5: Le rapport des coûts (offre) 152 Graphique 6 : Le rapport des coûts (total) 153 Graphique 7: Les trade-offs ex post (demande) 154 Graphique 8 : Les trade-offs ex post (offre) 155 Graphique 9 : Les trade-offs ex post (total) 156 Graphique 10: Les trade-offs ex post (demande) 157 Graphique 1 1 : Les trade-offs ex post (offre) 158 Graphique 12 : Les trade-offs ex post (total) 159 Graphique 13 : Effet de l'investissement des administrations

sur le solde extérieur (1) 160 Graphique 14 : Effet de l'investissement des administrations

sur le solde extérieur (2) 161 Graphique 15 : Effet du taux de cotisations employeurs

sur le solde extérieur (1) 162 Graphique 16 : Effet du taux de cotisations employeurs

sur le solde extérieur (2) 163 Graphique 17: Solde extérieur / Les trade-offs ex post (demande) 164 Graphique 18 : Solde extérieur / Les trade-offs ex post (offre) 165 Graphique 19 : Solde extérieur / Les trade-offs ex post (total) 166

La décomposition du multiplicateur de dépenses publiques (étude no 3)

Graphe 1 A : Evolution du PIB , consommation 179 Graphe 1 B : Evolution du PIB normée, consommation 180 Graphe 2A : Evolution du PIB , investissement 181 Graphe 2B : Evolution du PIB normée, investissement 182 Graphe 3A : Evolution du PIB , investissement + consommation 183 Graphe 3B : Evolution du PIB normée, investissement + consommation 184 Graphe 4A : Evolution du PIB , avec commerce extérieur 185 Graphe 4B : Evolution du PIB normée, avec commerce extérieur 186

La demande mondiale (étude no 4)

Tableau 1 : Variante Demande Mondiale pure 198 Tableau 2 : Elimination des tensions 199 Tableau 3 : Egalisation des inflations 200 Tableau 4 : Annulation du solde, Taux de Cotisations Salariés 201 Tableau 5 : Annulation du solde, Taux de Cotisations Employeurs 202 Tableau 6 : retour à l'équilibre par les cotisations sociales salariés 203 Tableau 7 : retour à l'équilibre par les cotisations sociales employeurs 204 Graphique 1: le produit intérieur brut 205 Graphique 2: les importations 206 Graphique 3: les exportations 207 Graphique 4: le prix de la demande 208 Graphique 5 : le solde budgétaire 209

214

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Graphique 6 : le solde extérieur 210 Graphique 7 : l'emploi 211 Dans le texte: Les trade-offs selon l'horizon 195 Dans le texte : Les trade-offs selon l'horizon 195

Tableau A : les trade-offs selon l'horizon 194

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Références Econométrie

GOURIEROUX C, MONFORT A: Séries temporelles et modèles dynamiques(1990) Economica. JOHNSTON J, Méthodes économétriques (1986-1988), Economica.

Macro économie ARTUS P, MORIN P, Mécanismes économiques: Analyse pour la politique économique (1988) Economica. BLANCHARD O J, FISHER S (1989) Lectures on Macroeconomics, MIT Press. MANKIW N G, Macroeconomics (1992), Worth MUET P A, Théories et modèles de la macroéconomie, (1990) Economica.

Modélisation ARTUS P, DELEAU M, MALGRANGE P, Modélisation Macro économique (1986) Econom ica. ARTUS P et alii, METRIC, Une modélisation de l'économie Française (1979), INSEE. FOUQUET D et alii (1978) DMS, Modèle Dynamique Multi Sectoriel, Collections de l'INSEE no 64-65,

Sujets spécifiques CETTE G (1994) Réduction du temps de travail et création d'emplois, quelques considérations macro économiques, La Recherche (septembre 94)

MicroDMS Jean Louis BRILLET (1993): Les maquettes Micro-DMS nationales. Estimation de l'emploi des entreprises, note no 29/G202 du 20 juillet 1993 Jean Louis BRILLET (1994): Le modèle Micro-DMS, INSEE Méthodes, juin 1994. Jean-Louis BRILLET (1996): Analyzing a small French ECMmodel. To be published in the Journal of Economics and Finance.

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Le modèle MicroDMS

valeur ajoutée

productivité invest capital capacité emploi du capital désiré désiré désirée désiré taux

utilis désiré

invest ~—*(ré

capital' ~apacite (emploi réalisé alisé )—~ realisée) réalisé

taux utili j et

sation prix I1 compét' étrangers tivité

demande mondiale k

salaires

exportations

comptes des agents

demande: consommation, investissement logement investissement productif

productivité de l'emploi

emploi emploï total J ikjmini5

copula population tion en âge active de travailler

TVA autres impôts indirects cotisations employeurs subventions

impôt sur le revenu impôt sur les bénéfices cotisations salariés prestations sociales

demande administrations

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00

N

taux de Tva ~ Le bloc prix

Prix de la taux de demande) - chômage

salaire

Prix export et Prix à la

import productio

Prix Prix étrangers étrangers devises francs

taux de cotisations employeurs

prix à la imposition valeur J indirecte ajoutée hors TVA

taux d' utilisation des capacités

taux de productivité change

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Table des matières Introduction ................................................................................................................................. 5

Lebut du logiciel ........................................................................................................... 5

Qu'est-ce qu'un modèle? ............................................................................................... 5

l'image publique ............................................................................................... 5 lemodèle économétrique .................................................................................. 6

lesautres types .................................................................................................. 6 Quelquesnotations ......................................................................................................... 7

Lesvariables ..................................................................................................... 7

Lesformules ..................................................................................................... 9

Lesparamètres .................................................................................................. 10

Des caractéristiques générales ....................................................................................... 1 1

Ladynamique ................................................................................................... 11

Lalinéarité ........................................................................................................ 1 1

Retour sur les usages des modèles ................................................................................. 1 1

Lessimulations ................................................................................................. 1 1

Lesvariantes .................................................................................................................. 12

Variantes de politique économique / variantes d'aléas ..................................... 12 Variantes simples / variantes complexes .......................................................... 13 Variantes ponctuelles / variantes entretenues ................................................... 13 Les variantes de spécification ........................................................................... 13

Autresexercices ............................................................................................................. 14 Les analyses stochastiques ................................................................................ 14

L'étude des cycles ............................................................................................. 14 Les exercices de contrôle .................................................................................. 15

La maquette Micro - DMS : présentation générale .................................................................... 17 Résumé........................................................................................................................... 17 Caractéristiques principales ........................................................................................... 18

Leséquations : notations ................................................................................................ 22 Listedes variables .......................................................................................................... 23

Liste complète des équations ......................................................................................... 27

Le processus de production ............................................................................... 27 Equation 1: Capital en fin de période ................................................. 27

Equation 2 : Capacités de production .................................................. 27 Equation 3: Valeur ajoutée ................................................................. 28

Equation 4 : Consommations intermédiaires ....................................... 28 Equation 5 : Taux d'utilisation des capacités de production ................ 29 Equation 10 : Productivité tendancielle (désirée) du travail ............... 29 Equation 12 : Emploi désiré total ........................................................ 29 Equation 13: Emploi effectif ............................................................... 30 Equation 14 : Productivité horaire ....................................................... 30

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Equation 15 : Emploi total ................................................................... 30 Equation16 : Chômage ........................................................................ 30 Equation 17: Demandes d'Emploi en Fin de Mois ............................. 31 Equation 18 : Offres d'Emploi en Fin de Mois .................................... 31 Equation 19: Taux de chômage .......................................................... 32

Prix, salaires et valeurs de la production .......................................................... 32 Equation 20 : Taux de Salaire .............................................................. 32 Equation 21: Prix étranger pondération importations ........................ 33 Equation 22 : Coût salarial par unité produite ..................................... 33 Equation 23 : Prix à la valeur ajoutée .................................................. 33 Equation 24 : Prix à la production ....................................................... 34 Equation 25 : Prix à l'exportation ........................................................ 34 Equation 26: Prix à l'importation hors énergie ................................... 35 Equation 27: Prix à l'importation global ............................................. 36 Equation 28 : Prix à l'utilisation .......................................................... 36 Equation 29 : Produit Intérieur Brut .................................................... 36 Equation 30 : Valeur ajoutée en valeur ................................................ 36 Equation 31 : Produit Intérieur Brut en valeur .................................... 36

Le compte des entreprises ................................................................................. 37 Equation 32 : Autres impôts indirects ................................................. 37 Equation 33 : Salaires versés par les Entreprises ................................ 37 Equation 34 : Cotisations sociales employeurs versées par les entreprises............................................................................................ 37 Equation 35 : Subventions reçues par les entreprises .......................... 37 Equation 36 : Impôt sur les bénéfices des sociétés .............................. 37 Equation 37 : Taux de marge des entreprises ...................................... 37 Equation 38: Revenu Brut des Entrepreneurs Individuels .................. 38 Equation 39: Dividendes versés aux ménages .................................... 38 Equation 40: Excédent brut d'exploitation des ménages .................... 38 Equation 41 : Autofinancement des entreprises .................................. 39 Equation 42 : Taux de profit des Entreprises ...................................... 39 Equation 44: Investissement des Entreprises ...................................... 39 Equation 45 : Variations de stocks ...................................................... 41 Equation 46 : Financement de la formation de capital fixe par les entrepreneurs individuels ............................................................... 42 Equation 47: Besoin de Financement des Entreprises ........................ 42 Equation 48 : Taux d'intérêt instantané ............................................... 42 Equation 49 : Taux d'intérêt moyen ..................................................... 43 Equation 50 : Charges d'intérêt nettes des Entreprises ........................ 43

Le compte des Ménages .................................................................................... 43 Equation 51: Salaires versés par l'Etat ................................................ 43 Equation 52 : Salaires totaux ............................................................... 43 Equation 53: Cotisations Sociales Salariés ......................................... 44 Equation 54 : Cotisations sociales totales ............................................ 44 Equation 55 : Prestations Sociales Chômage ...................................... 44 Equation 56: Retraites ......................................................................... 44

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Equation 57 : Autres Prestations Sociales ........................................... 44 Equation 58 : Prestations Sociales totales ........................................... 44 Equation 59: Revenu des ménages avant impôt ................................. 44 Equation 60 : Impôt sur le revenu ........................................................ 45 Equation 61: Revenu disponible des ménages .................................... 45 Equation 62 : Investissement logement des ménages .......................... 45 Equation 63 : Taux d'Epargne des Ménages ........................................ 45 Equation 64 : Consommation des Ménages ......................................... 46 Equation 65 : Capacité de Financement des Ménages ........................ 46 Equation 66 : Charges d'intérêt nettes des Ménages ........................... 46

Lecommerce extérieur ..................................................................................... 47 Equation 67 : Demande intérieure ....................................................... 47 Equation 68 : Importations en volume ................................................ 47 Equation 69 : Exportations .................................................................. 48 Equation 70: Solde commercial .......................................................... 49 Equation 71: Charges d'intérêt nettes de l'Extérieur ........................... 49 Equation 72 : Capacité de financement de la Nation ........................... 49

Le compte des Administrations ........................................................................ 49 Equation 73 : Cotisations sociales versées par l'Etat ........................... 49 Equation74: TVA ................................................................................ 49 Equation 75: Recettes totales des Administrations ............................ 49 Equation 76 : Dépenses totales des Administrations (hors chargesd'intérêt) .................................................................................. 50 Equation 77 : Capacité de Financement des Administrations ............. 50 Equation 78 :Charges d'intérêt nettes des Administrations ................. 50 Equation 79 :Capacité de financement des Administrations en

pointsde PIB ........................................................................................ 50 Equation 80:Taux de prélèvements obligatoires ................................. 50 Equation 81 :Différentiel d'inflation .................................................... 50 Equation 82 :Taux de change du Franc ............................................... 50

Deuxième option : Fonction de production de type COBB-DOUGLAS ...................... 51 (ajoutée) Equation 6 : Valeur ajoutée de la dernière génération ......... 53 (ajoutée) Equation 7 : Coût salarial horaire ......................................... 53 (ajoutée) Equation 8 : Croissance anticipée des charges horaires................................................................................................. 5 3 (ajoutée) Equation 9 : Coût d'usage du capital .................................... 54 (ajoutée) Equation 11 : Emploi désiré sur la dernière génération............................................................................................. 5 5 (ajoutée) Equation 43: Investissement désiré ...................................... 55 (modifiée) Equation 12 : Emploi désiré total ...................................... 56 (modifiée) Equation 43 : Investissement effectif ................................ 56 (modifiée) Equation 2 : Capacité de production .................................. 56

La maquette Micro-DMS : les propriétés ................................................................................... 57 1 lypothèses de base ........................................................................................................ 57

Miseen aeuvre ................................................................................................... 57 Variantesde base .............................................................................................. 57

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Investissement des Administrations (tableau 1) (variable ig) ............. 57 Taux de Cotisations Sociales Employeurs (tableau 2) (variable tcse) ...................................................................................................... 62

Variantesspécifiques ........................................................................................ 68 Les deux types principaux ................................................................... 68 Variantes de demande .......................................................................... 68

Taux de Cotisations Sociales Salariés (tableau 3) (variable tcss) .......................................................................... 68 Prestations Sociales (tableau 4) (variable tpsaut) ................... 69 Impôt sur le Revenu des Ménages (tableau 5) (variable tirpp) ....................................................................................... 69 Effectifs des Administrations (tableau 6) (variable ng) ......... 69

Variantesd'offre ................................................................................... 70 Autres Impôts Indirects (tableau 7) (variable tau) ................. 70 Impôt sur les Bénéfices (tableau 8) (variable tis) ................... 70 Taux de TVA (tableau 9) (variable ttv) .................................. 70 Taux de subventions (tableau 10) (variable tsub) ................... 71

Hypothèsesparticulières ................................................................................................ 71 Letaux de change ............................................................................................. 71

Parité de pouvoir d'achat ...................................................................... 72 Investissement des Administrations (tableau 1 1) ................... 72 Taux de Cotisations Sociales Employeurs (tableau 12) ......... 72

Changeendogène ................................................................................. 73 Investissement des Administrations (tableau 13) ................... 73 Taux de cotisations sociales employeurs (tableau 14) ........... 73

Cobb-Douglas ...................................................................................... 73 Spécificité de cette formulation .............................................. 73

Variantes de base ................................................................................. 74 Investissement des Administrations (tableau 15) ................... 74 Taux de Cotisations Sociales Employeurs (tableau 16) ......... 75

Variantes spécifiques ........................................................................... 76 Variantes de demande ............................................................. 76 Autres Impôts Indirects (tableau 17) ...................................... 76 Taux de subventions (tableau 18) ........................................... 76 Impôt sur les Bénéfices (tableau 19) ...................................... 76

Autresvariantes ............................................................................................................. 77 Ecarts sur les comportements ........................................................................... 78

Mise en ceuvre ...................................................................................... 78 prix à la valeur ajoutée (tableau 20) (variable ec_pva) ....................... 78 taux de salaire (tableau 21) (variable ec_w) ........................................ 79

80 investissement (tableau 22) (variable ec_i) ......................................... emploi (tableau 23) (variable ec_ne) ..... ............................................ 80 Exportations (tableau 24) (variable ec_x) ........................................... 81 importations (tableau 25) (variable ec_i) ............................................ 81

Autres variables exogènes ................................................................................ 82 Mise en aeuvre ...................................................................................... 82

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productivité du travail (tableau 26) (variable ecjrodt) ...................... 82 productivité du capital (tableau 27) (variable prodk) .......................... 82 taux d'intérêt réel (tableau 28) (variable tir) ........................................ 83 taux de change (tableau 29) (variable frexo) ....................................... 84

Présentationdes études ............................................................................................................... 115 Description complète des contextes disponibles ........................................................... 115

Contextesgénéraux ........................................................................................... 116 Etude des trade-offs .......................................................................................... 117 Prixétrangers .................................................................................................... 1 17 Exercice « Demande mondiale » ...................................................................... 1 17 Décomposition du multiplicateur ..................................................................... 119

Etude no 1 : Questions élémentaires ........................................................................................... 122 Variante « Investissement des Administrations » .......................................................... 122 Variante "Taux de Cotisations Sociales Employeurs" ................................................... 123 Variante "Taux de Cotisations sociales salariés" ........................................................... 123 Variantes "Prestations sociales" et "Impôt sur le revenu" ............................................. 124 Variante "Effectifs employés par les administrations" .................................................. 124 Variante"TVA" ............................................................................................................. 124 Variante "Autres impôts indirects" ................................................................................ 124 Variante "Impôt sur les bénéfices" ................................................................................ 124 Variante "Taux de subventions" .................................................................................... 124 Hypothèses particulières ................................................................................................ 125

Parité de pouvoir d'achat ................................................................................... 125 Changeendogène .............................................................................................. 125 Cobb-Douglas ................................................................................................... 125

Réponses aux questions élémentaires ............................................................................ 126 Variante « Investissement des Administrations » .......................................................... 126 Variante « Taux de Cotisations Sociales Employeurs » ................................................ 127 Variante « Taux de Cotisations Sociales Salariés » ....................................................... 128 Variante « Prestations Sociales » et « Impôt sur le Revenu des Ménages » ................. 128 Variante « Effectifs employés par les administrations » ............................................... 129 Variante « Taux de TVA » ............................................................................................. 129 Variante « Autres Impôts Indirects » ............................................................................. 130 Variante « Impôt sur les Bénéfices » ............................................................................. 130 Variante « Taux de subventions » .................................................................................. 131 Hypothèsesparticulières ................................................................................................ 131

Parité de pouvoir d'achat .................................................................................. 131 Changeendogène .............................................................................................. 132 Cobb-Douglas ................................................................................................... 132

Etude no 2 : Analyse comparative de l'efficacité des mesures ................................................... 135 Miseen œuvre ................................................................................................................ 135 La notion d'efficacité ..................................................................................................... 136

L'idéal ................................................................................................................ 136 Lestrade-offs .................................................................................................... 136

Lesobjectifs ................................................................................................................... 138 Nature des objectifs .......................................................................................... 138

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Conséquence sur les trade-offs ......................................................................... 138 Le calcul des trade-offs .................................................................................................. 138

Lalinéarité ........................................................................................................ 138 La dimension temporelle .................................................................................. 139 Exante et ex post .............................................................................................. 139

Applicationà Micro-DMS ............................................................................................. 140 Le cadre de l'exercice ........................................................................................ 140 Première étude: efficacité en ternies de coût budgétaire .................................. 141

Les trade-offs ex ante ........................................................................... 141 Le rapport des coûts ............................................................................. 142 L'efficacité ex post ............................................................................... 144 Première conclusion ............................................................................. 144

Deuxième étude: efficacité en termes de solde commercial ............................ 145 Décomposition du coût ........................................................................ 145

Présentation individuelle ........................................................ 145 Arbitrage entre croissance et solde commercial .................................. 146 Conclusion........................................................................................... 147

Etude no 3: Le multiplicateur de dépenses publiques ............................................................... 167 Miseen oeuvre ............................................................................................................... 167 La maquette la plus simple ............................................................................................ 169 Prise en compte de la consommation des ménages seule .............................................. 170 Prise en compte de l'investissement productif seul ....................................................... 173 Combinaison des deux effets ......................................................................................... 176 Introduction du commerce extérieur et des autres équations ........................................ 177 D'autres exercices .......................................................................................................... 178

Etude no 4 : Une baisse de la demande mondiale ....................................................................... 187 Miseen ceuvre ................................................................................................................ 187 Enoncé............................................................................................................................ 188

1 Baisse de la demande mondiale ..................................................................... 188 2 Critique des hypothèses ................................................................................. 188

Corrigé de l'exercice « Baisse de la demande mondiale » ............................................ 190 Question 1 ......................................................................................................... 190 Question 2a ....................................................................................................... 190

Elimination de l'effet de tensions ........................................................ 191 Elimination de l'effet des prix ............................................................. 191

Question 2b ....................................................................................................... 192 Premier cas : une seule décision .......................................................... 192 Un processus simplifié :....................................................................... 193 Et avec plusieurs instruments ? ........................................................... 196

Liste des tableaux et graphiques .................................................................................... 213 Variantes élémentaires(Présentation des propriétés, étude no 1) ..................... 213 Analyse comparative de l'efficacité des mesures (étude no 2) ......................... 213 La décomposition du multiplicateur de dépenses publiques (étude no 3)........ 214 La demande mondiale (étude no 4) .................................................................. 214

Références................................................................................................................................... 216 Econométrie...................................................................................................................216

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Macroéconomie .................................................................................. Modélisation........................................................................................ Sujets spécifiques ................................................................................. MicroDMS...........................................................................................

Leschéma du modèle ........................................................................................ Le système de prix ............................................................................................

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Trois notes de synthèse et un point de conjoncture pour suivre la situation et les perspectives à moyen terme de l'économie fran-çaise. Le supplément 'Séries longues" donne des tableaux et des graphiques sur 25 ans. Abonnement 1 an (3 notes + 1 point + 1 supplément Séries longues) France : 200 FF . Europe : 250 FF- Reste du monde :296 FF

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NOTE DE CONJONCTURE

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INSEE GUIDES N°5-6

Win-MCD Simulation sous Windows

de la maquette économique Micro-DMS

Jean-Louis Brillet

Pour interpréter le fonc-tionnement de l'écono-mie, et prévoir son évolution future, les économistes se servent de modèles. Basés sur l'observation du passé, ces systèmes d'équa-tions traduisent par des formules le comporte-ment des agents écono-miques, et associent à un ensemble d'hypothèses (décisions de l'Etat ou environnement interna-tional) un équilibre économique cohérent. Le logiciel Win MCD (com-patible Windows 3.xx et 95) simule la maquette MicroDMS, version ré-duite (82 équations) des modèles macro économi-ques de moyen terme créés par l'INSEE et utilisés par

l'administration française (DMS puis AMADEUS). Il permet ainsi, dans un contexte très convivial : • de reproduire et d'enri-chir des études prééta-blies, décrites en détail dans ce manuel, • de créer sa propre étude et l'environne-ment convivial permet-tant de l'appliquer, • d'accéder à tout mo-ment à une documenta-tion étendue, grâce à un ensemble de liens hyper-texte. On trouvera également dans ce manuel : • Une introduction à la modélisation économi-que • Une description com-plète des spécifications de la maquette.

INSEE INSTITUT NA1IO\a!

DE LA STATIS1IO ETDESF1t:i'.

ISSN: 1262-974X ISBN : 2-11-066624-2 Code SAGE: IGUI005

N° 5-6/septembre 1997 PRIX: 149 FF 8III"8IIPIIV06662IR9

Illustration de couverture développée avec !aimable autorisation de SAS Institute