3 Juillet 2018 -...

oficielle, Toronto 2017 & Annecy 2018

soit idèle aux valeurs et à la culture du pays, plusieurs consultants afghans ont participé au ilm, ce qui lui

nuances de la construction des personnages, sympathiques

conlit continue de sembler impossible. Malgré ce constat, tout en s’appuyant sur des questions de

l’Afghanistan, le ilm conserve un regard tendre sur ses

Un ilm à découvrir aussi en famille avec de grands enfants ou ados.

Un ilm venu de loin pour nous entrainer dans des aventures

« Foisonnant mais pas hystérique, rigolo mais jamais

Conseillé à partir de 9/10 ans et pour tous

une ille ne peut pas travailler, ramener de l’argent, ni

se couper les cheveux et de se travestir en garçon ain de

iction, que l’espoir peut renaître. Certaines séquences

ilm est profondément juste et émouvant et Parvana, une petite ille courageuse, malicieuse et volontaire.

″ ″

Twomey, la réalisatrice, est également celle d’un beau

une très belle proposition de ilm d’animation, un grand

Zéro phyto 100% bio :

Parvana, une enfance afghane

Reprise du ilm Art et Essai « Prix Jean Lescure

Ciné-concert « Beat box » pour le jeune public, mercredi 18 juillet à 15h00

nombreuse, parent accompagnateur sur ilms P’tit Cinoche -

invalide et pour tous sur les ilms Ciné Pitchoun -

Tarif réduit le lundi

ilm précédé

C I N E M A

Du 6 Juin au 3 Juillet 2018

CINEMA LEs 400 COUPs4 rue Rasseteau86100 Châtellerault

Tél. 05 49 93 37 77

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Labellisé Jeune publicRecherche & découverteRépertoire & Patrimoine

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Chaque mercredi après-midi, le ilm est présenté aux enfants

ÉDITOLe Festival de Cannes 2018 s’est achevé il y a quelques jours dévoilant son palmarès, équilibré, peut-être trop sage, mais honnête pour une sélection globalement de qualité. La palme d’or décernée à Kore-Eda Hirokazu pour Une affaire de famille est un excellent choix. 4 des plus beaux ilms venaient d’ailleurs d’Asie : Burning du coréen Lee Chang-Dong, Asako I & II du japonais Ryusuke Hamaguchi (dont vous pourrez suivre chez nous en ce mois de juin la série en 5 épisodes qui affole la critique Senses 1&2, 3& 4 et 5), Les Eternels du maître chinois Jia Zang-Ke et cette palme d’or, forte et émouvante, de Kore-Eda, auteur déjà reconnu pour Nobody knows, Notre petite sœur, Tel père, tel ils…Si le Festival de Cannes, plus grand festival de cinéma au monde dit-on, est une véritable ″machine de guerre″ impressionnante, médiatique, commerciale, politique, c’est en son sein que le cinéma le plus art et essai y est choyé. Un temps extraordinairement intense pour la promotion des ilms et des auteurs. Les ilms de Cannes, issus de la compétition oficielle mais aussi d’Un certain regard, de la Quinzaine des réalisateurs, de la Semaine de la critique (très en forme cette année) ou même de la sélection de l’ACID, seront pour la plupart visibles dans votre cinéma Art et Essai ces prochains mois. Certains sont même déjà sortis (Everybody knows, Plaire, aimer et courir vite ou En Guerre) ou en passe de l’être comme Dogman de l’italien Matteo Garrone qui sort en juillet.Les distributeurs proitent judicieusement de l’aura cannoise pour proposer au plus vite leurs ilms au public. Parmi ces ilms, vous pourrez découvrir dès ce 6 juin Trois Visages du célèbre réalisateur iranien Jafar Panahi, interdit par le régime de tourner et de quitter son pays. Heureusement, Panahi tourne en cachette et se met même en scène dans ce ilm virtuose au scénario léger et intelligent qui rend aussi hommage au cinéma du grand Abbas Kiarostami ; le prix du scénario qui lui a été attribué est tout justiié et c’est un minimum. Le Festival de Cannes est aussi une véritable caisse de résonnance pour ce qui se dit, se montre, se dénonce, de notre monde. Le jury de Cate Blanchett a certainement voulu évoquer l’enfance malheureuse (Une affaire de famille, Capharnaüm), mais aussi le racisme avec Blackkklansman de Spike Lee. Les prix d’interprétation pour Dogman ou Ayka, deux miséreux, certes magniiques, vont dans le même sens ; les questions sociales, de discriminations, de pauvreté, de liberté, sont toujours très présentes dans les diverses sélections cannoises.La question de « la place des femmes » du cinéma et au cinéma était cette année (effet #metoo oblige) particulièrement présente : une présidente et un jury majoritairement féminin ; 3 réalisatrices (une première) au sein de la sélection oficielle (sur 19 cinéastes mâles) ; une montée des marches glamour et symbolique de 82 femmes avec un discours croisé de Cate Blanchett et Agnès Varda ; la sortie concomitante de l’ouvrage « Noire n’est pas mon métier » par un collectif d’actrices ; la déclaration glaçante lors de la cérémonie de clôture d’Asia Argento « Ici à Cannes, en 1997, j’ai été violée par Harvey Weinstein. J’avais 21 ans… ». Tous ces ″événements″,

certains bien calibrés, ont fait sensation. Font-ils sufisamment sens pour l’avenir ? Ils ont cependant le mérite de tenter de mettre en lumière des injustices subies par les femmes, à titre personnel et professionnel, dans le milieu du 7e Art et au-delà.Dans le même temps, le Centre National du Cinéma (CNC) mettait sur pied conférences et tables rondes : La place des femmes dans l’industrie du cinéma ? L’équité salariale ? Image et représentation des femmes au cinéma ? Faut-il ″lécher″ des aides à la réalisation sur des projets portés par des femmes ? Les discussions ne font que commencer. Avec le Syndicat des Cinémas d’Art, d’Essai et de Répertoire (SCARE) et l’Association Française des Cinémas Art & Essai (AFCAE), nous initions aussi à Cannes une première discussion entre exploitants et distributeurs sur « 50/50 en 2020 ? » : Quid de la place des femmes dans le personnel des cinémas ? D’autres questions s’ouvrent : si le public féminin est plus nombreux dans les salles Art et Essai, cela inluence-t-il la programmation ? Et, que cela voudrait-il dire de programmer des ilms « pour » des femmes ? Quelles incidences sur la production ? Côté jeune public, devrait-on choisir des ilms – ou en éliminer – en raison de la place trop peu donnée aux illes/femmes, reprenant par exemple le célèbre test de Bechdel ? En clair, des considérations de genre, sociologiques et politiques, doivent-elles interférer dans un choix culturel ou artistique ? Ces questions appellent sinon des réponses immédiates du moins de la rélexion, de la prise de conscience, en tout état de cause une meilleure considération.

Pascal RobinDirecteur-programmateur

Administrateur Secrétaire du SCAREAdministrateur de l’AFCAE

Membre du groupe Jeune public de l’AFCAEVice-président de CINA Cinéma indépendants de Nouvelle Aquitaine

Assemblée générale de la MJC les 400 coups lundi 11 juin à 18h30

18h30 : rapports moral, d’orientation, d’activités et inancier de l’année 2017

Elections au Conseil d’administrationPot-pizza amical (participation demandée : 3€ / personne)

20h45 : Film surprise en avant-première dans la limite des places disponibles

ATELIER « cinéma d’animation » en juilletLa MJC-cinéma les 400 coups organise, comme chaque été dans le cadre de Passeurs d’Images, un atelier de réalisation de ilm d’animation destiné aux enfants et adolescents de 12 à 15 ans.Cette activité consiste à réaliser un ilm d’animation, de l’écriture du scénario au montage en passant par la création des décors et des personnages, le tournage (image par image) et le bruitage. En fonction du ilm, les jeunes « réalisateurs-animateurs » seront amenés à utiliser des techniques comme le dessin animé, le papier découpé, les marionnettes animées ou encore le grattage sur pellicule.

Coût : 15€ (prix de l’adhésion à l’association) – prise en

Prix du scénario, Cannes 2018

d’une jeune ille implorant son aide pour échapper à sa

direction du village de la jeune ille, dans les montagnes

ces populations locales est complexe, rafiné, profond. En iligrane transparaît aussi une vision amère de la place des artistes dans ce pays dirigé par les mollahs et baigné de

contre les conservatismes de son pays avec une patience,

Kiarostami, les ilms de Panahi sont des armes de combat hyper subtiles contre la bêtise épaisse dont il est toujours

fois les dificultés rencontrées par les artistes iraniens,

et par les femmes, trop souvent victimes d’un système

maîtrisée. »,

interprétation féminine & mention spéciale du scénario, Locarno 2015

3 ilms selon cette répartition : Senses 1 & 2 :

et à travers elles, le paysage étendu d’une certaine

une attention ininie, ainsi qu’une adhérence sidérante à

sans mollesse, repose sur les changements d’axe, rythmant les échanges et les écoutes, redéinissant en permanence

non-dits, de gestes esquissés et de soufles suspendus. On

plus inimes mouvements de l’existence, cette intériorité

César 2013 du Meilleur documentaire ; sélection oficielle, Cannes 2012

d’analyse de tous déplace la question de la souffrance : ce n’est pas à eux-mêmes, pour comprendre leur psychisme

sillonné la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ilmant les rites

ils écrivent avec ce ilm un pan important des Mémoires

le Festival Anako du ilm ethnographique

sélection oficielle, Berlin 2018

« Respectant l’esthétique de Lebeck, Atef ilme dans un

Quiberon, Romy Schneider (incarnée par Marie Bäumer

« Emily Atef réussit à bien saisir toute la complexité, la dualité de Romy Schneider, ce mélange de grâce et de

Prix du Jury, Valenciennes 2018

s’engouffre dans les maisons pour ilmer les visages,

l’entourent, le ilm émeut en se laissant envahir par son

travail et de luides dispositifs narratifs, le réalisateur opère une synthèse cinématographiquement accomplie où

« Samuel Collardey fait preuve de son talent à saupoudrer

en leurant bon la iction. Les comédiens, tous amateurs,

inexploré, il reste un voyage lumineux qui, en dit plus long qu’il n’y paraît sur la manière dont notre héritage

la même situation ; elle lui conie sa illette, Alice. Elle

comme pour le voyage, l’essentiel n’est pas la destination

l’errance, et préigure

paysages, des projets. Dans son documentaire, Guillaume Bodin nous emmène dans un tour de France des villes qui

sur le 100 % bio. Un tourbillon de verdure, de beaux

sélection oficielle, Toronto 2017

Le Festival de Cannes 2018 s’est achevé il y a quelques

plus beaux ilms venaient d’ailleurs d’Asie : du japonais Ryusuke

du maître chinois Jia Zang-

sœur, Tel père, tel ils

au monde dit-on, est une véritable ″machine de guerre″

c’est en son sein que le cinéma le plus art et essai y est choyé. Un temps extraordinairement intense pour la promotion des ilms et des auteurs. Les ilms de Cannes, issus de la compétition oficielle mais aussi d’Un certain

Les distributeurs proitent judicieusement de l’aura cannoise pour proposer au plus vite leurs ilms au public. Parmi ces ilms, vous pourrez découvrir dès ce 6

son pays. Heureusement, Panahi tourne en cachette et se met même en scène dans ce ilm virtuose au scénario

attribué est tout justiié et c’est un minimum.

notre monde. Le jury de Cate Blanchett a certainement

, deux miséreux, certes magniiques,

particulièrement présente : une présidente et un jury

au sein de la sélection oficielle (sur 19 cinéastes mâles) ; une montée des marches glamour et symbolique de 82 femmes avec un discours croisé de Cate Blanchett et

Argento « Ici à Cannes, en 1997, j’ai été violée par Harvey Weinstein. J’avais 21 ans… ». Tous ces ″événements″,

sufisamment sens pour l’avenir ? Ils ont cependant le

femmes dans l’industrie du cinéma ? L’équité salariale ? Image et représentation des femmes au cinéma ? Faut-il ″lécher″ des aides à la réalisation sur des projets portés par des femmes ? Les discussions ne font que commencer. Avec le Syndicat des Cinémas d’Art, d’Essai et de

« 50/50 en 2020 ? » : Quid de la place des femmes dans le personnel des cinémas ? D’autres questions s’ouvrent :

et Essai, cela inluence-t-il la programmation ? Et, que cela voudrait-il dire de programmer des ilms « pour » des femmes ? Quelles incidences sur la production ? Côté jeune public, devrait-on choisir des ilms – ou en éliminer – en raison de la place trop peu donnée aux illes/femmes, reprenant par exemple le célèbre test de Bechdel ?

culturel ou artistique ? Ces questions appellent sinon des réponses immédiates du moins de la rélexion, de la

inancier de l’année 2017

réalisation de ilm d’animation destiné aux enfants et

Cette activité consiste à réaliser un ilm d’animation,

(image par image) et le bruitage. En fonction du ilm,

Cet atelier se déroulera du 9 au 20 juillet 2018 de 10h à 16h30 dans les locaux du «4» en présence de l’artiste plasticienne Aurélie Mourier et de l’animateur de la MJC les 400 coups Raphaël Girardeau.Coût : 15€ (prix de l’adhésion à l’association) – prise en charge possible en contactant votre maison de quartierNombre de participants : 8Inscription et renseignement : au cinéma les 400 coups, Raphaël Girardeau : 05 49 93 37 77

TROIS VISAGES VOSTDe Jafar Panahi, avec Behnaz Jafari, Jafar Panahi, Marziyeh Rezaei… - 1h40 - sortie : 6 juin 2018 - Iran - Prix du scénario, Cannes 2018

Une célèbre actrice iranienne reçoit la troublante vidéo d’une jeune ille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice... Elle demande alors à son ami, le réalisateur Jafar Panahi, de l’aider à comprendre s’il s’agit d’une manipulation. Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune ille, dans les montagnes reculées du Nord-Ouest où les traditions ancestrales continuent de dicter la vie locale…« Ni méprisant ni démagogique, le regard de Panahi sur ces populations locales est complexe, rafiné, profond. En iligrane transparaît aussi une vision amère de la place des artistes dans ce pays dirigé par les mollahs et baigné de culture islamique peu ouverte à la liberté. Panahi lutte contre les conservatismes de son pays avec une patience, une placidité, une attention aux autres, une intelligence et une malice dignes d’éloges. A l’instar du cinéma de Kiarostami, les ilms de Panahi sont des armes de combat hyper subtiles contre la bêtise épaisse dont il est toujours victime. », Les Inrocks.« À travers un scénario brillant, articulé autour de ces trois générations d’actrices, Jafar Panahi évoque à la fois les dificultés rencontrées par les artistes iraniens, considérés soit comme des marginaux, soit comme des dangers pour les autorités politiques et religieuses, et par les femmes, trop souvent victimes d’un système patriarcale étouffant. Trois visages est une œuvre forte et maîtrisée. », AnglesDeVue.com

SENSES VOSTDe Ryusuke Hamaguchi, avec Sachie Tanaka, Hazuki Kikuchi, Maiko Mihara… - sortie : mai 2018 - Japon - meilleure


Série en 5 épisodes distribués sous la forme de 3 ilms selon cette répartition : Senses 1 & 2 : 2h20 ; Senses 3 & 4 : 1h25 ; Senses 5 : 1h15.

À Kobe, au Japon, quatre femmes partagent une amitié sans faille. Du moins le croient-elles : quand l’une d’elles

disparaît du jour au lendemain, l’équilibre du groupe vacille. Chacune ouvre alors les yeux sur sa propre vie et comprend qu’il est temps d’écouter ses émotions et celles des autres…« Senses est une véritable merveille, une fresque chorale d’une beauté et d’une profondeur confondantes, dépeignant de sublimes portraits de femmes au quotidien, et à travers elles, le paysage étendu d’une certaine désaffection contemporaine. (…) Hamaguchi observe avec une attention ininie, ainsi qu’une adhérence sidérante à l’étoffe humaine de ses personnages, la tectonique des sentiments et des structures sociales invisibles, mais aussi ce qui se réveille, se révolte en l’individu. Sa mise en scène, épurée sans sécheresse, précise sans surplomb, impavide sans mollesse, repose sur les changements d’axe, rythmant les échanges et les écoutes, redéinissant en permanence les rapports et positions de chacun. (…) Scènes anodines en surface, mais où les enjeux se nouent en profondeur, en un cosmos étourdissant de trajectoires croisées, de non-dits, de gestes esquissés et de soufles suspendus. On touche alors du doigt le projet de Hamaguchi : sonder les plus inimes mouvements de l’existence, cette intériorité inaccessible des personnages, où se dessine, à chaque seconde, le pacte décisif qui lie l’individu à la société. Un pacte personnel, émotionnel, sensuel et politique. Une position dans le monde. », Le Monde.

LES INVISIBLESDocumentaireDe Sébastien Lifshitz - 1h55 - sortie : 28 novembre 2012 - France - César 2013 du Meilleur documentaire ; sélection oficielle, Cannes 2012

Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres. Ils n’ont aucun point commun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Aujourd’hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l’obligation de s’inventer une liberté pour s’épanouir. Ils n’ont eu peur de rien...« S’ils ont dû par le passé vivre dans le secret, voire l’ignorance de leur sexualité, les interviewés ont depuis longtemps accompli leur introspection. La capacité






















Sortie nationale CM

































maîtrisée. »,









d’analyse de tous déplace la question de la souffrance : ce n’est pas à eux-mêmes, pour comprendre leur psychisme ou leur sexualité, que les «invisibles» s’adressent, mais à la société dans son ensemble - à la normalité. », Les Cahiers du Cinéma

Ciné-débat lundi 11 juin à 14h00à l’initiative du Centre social des Minimes,

en présence d’une association LGBTIDébat suivi d’un goûter

ASMAT, LE PEUPLE DE L’ARBREDocumentaireDe Ken Ung & Patrick Bernard - 52 min - 2007 - France

Betty et Jacques Villeminot sont des pionniers du cinéma ethnographique. Dans les années 1960 et 1970, ils ont sillonné la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ilmant les rites ancestraux et les traditions des Asmat, surnommés «les hommes arbres». Ils reviennent sur leur expérience, commentent les images et décryptent le mode de vie de ce peuple millénaire.Avec le recul de toute une vie de passion et d’explorations, ils écrivent avec ce ilm un pan important des Mémoires d’Océanie et nous racontent leur expérience, les anecdotes qu’ils ont vécues, et les riches enseignements que leur ont transmis les peuples d’Océanie et tout particulièrement les Asmat.

Ciné-rencontre jeudi 14 juin à 20h30en présence des réalisateurs, proposée par

le Festival Anako du ilm ethnographiqueTarif unique : 5€

3 JOURS A QUIBERON VOSTDe Emily Atef, avec Marie Bäumer, Birgit Minichmayr, Robert Gwisdek… - 1h56 - sortie : 13 juin 2018 - Allemagne / Autriche / France - sélection oficielle, Berlin 2018

1981. Pour une interview exceptionnelle et inédite sur l’ensemble de sa carrière, Romy Schneider accepte de

passer quelques jours avec le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, du magazine allemand «Stern» pendant sa cure à Quiberon. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour la comédienne…« Respectant l’esthétique de Lebeck, Atef ilme dans un superbe noir et blanc qui allie le sentiment de l’intime et celui de la distance. En cure de désintoxication à Quiberon, Romy Schneider (incarnée par Marie Bäumer dont la ressemblance avec la star est saisissante) livre une vérité qui mêle inextricablement l’appétit de jouir et l’incapacité au bonheur… », Positif.« Emily Atef réussit à bien saisir toute la complexité, la dualité de Romy Schneider, ce mélange de grâce et de pulsions autodestructrices, de force et de fragilité qui ont nourri tous les personnages qu’elle a incarnés. Elle donne les clés pour comprendre sa disparition prématurée, un an après cette interview, en évoquant la relation complexe entre la star et ses enfants. », AnglesdeVue.com

UNE ANNÉE POLAIRE VOSTDe Samuel Collardey, scénario Samuel Collardey et Catherine Paillé - avec Anders Hvidegaard, Asser Boassen, Thomasine Jonathansen… - 1h34 - sortie : 30 mai 2018 - France - Prix du Jury, Valenciennes 2018

Pour son premier poste d’instituteur, Anders choisit l’aventure et les grands espaces : il part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants. Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus rude que ce qu’Anders imaginait. Pour s’intégrer, loin des repères de son Danemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes…« Abandonnant les scènes de classe, Une année polaire s’engouffre dans les maisons pour ilmer les visages, recueillir les paroles, capter les activités quotidiennes. À l’image d’Anders, observant en retrait les choses qui l’entourent, le ilm émeut en se laissant envahir par son environnement. », Les Cahiers du Cinéma.« Trouvant un excellent équilibre entre sa sensibilité à la dimension humaine la plus simple et le caractère impressionnant de l’environnement dans lequel il s’est immergé, entre la dimension ethnographique de son











Sortie nationale

CM

































maîtrisée. »,




















travail et de luides dispositifs narratifs, le réalisateur opère une synthèse cinématographiquement accomplie où sa tendresse envers ses personnages se déploie avec une grande délicatesse tout en offrant au passage de sublimes séquences dans le grand blanc environnant. », Cineuropa.org« Samuel Collardey fait preuve de son talent à saupoudrer ses propos d’une sensibilité habilement dosée et développe, entre humour et gravité, un récit qui touche droit au cœur d’autant que l’authenticité en est renforcée par un scénario en tout point documenté tout en leurant bon la iction. Les comédiens, tous amateurs, imprègnent d’une étonnante sincérité les liens qui relient les personnages les uns aux autres pendant que la caméra pose sur eux un regard tendre et crée avec le spectateur une complicité immédiate. De cette aventure en territoire inexploré, il reste un voyage lumineux qui, en dit plus long qu’il n’y paraît sur la manière dont notre héritage culturel et familial façonne notre rapport aux autres. », Avoir-Alire.com

ALICE DANS LES VILLES VOSTDe Wim Wenders, avec Rüdiger Vogler, Yella Rottländer, Lisa Kreuzer… - 1h50 - sortie : 25 mai 1977 ; version restaurée : 14 mars 2018 - RFA

Un jeune journaliste allemand en reportage aux États-Unis est bloqué dans un aéroport en grève. Une femme est dans la même situation ; elle lui conie sa illette, Alice. Elle doit les rejoindre à Amsterdam. Au lieu de rendez-vous, aucune trace de la jeune femme...« Le cœur de Alice dans les villes, c’est l’observation têtue d’un personnage porte-parole, dont on ne sait presque rien, et qui apprend à vivre en regardant, puis en échangeant. Si la morale en semble simpliste, c’est que, comme pour le voyage, l’essentiel n’est pas la destination à atteindre, mais le cheminement. », Avoir-Alire.com« La caméra de Wenders scrute le mal-être avec une rigueur sèche et une précision qui se teintent de pudeur et de grâce, de légèreté aussi, doublées d’une mélancolie que renforce l’usage du noir et blanc. Carnet de route,

road-movie en forme de double quête, une raison de vivre pour l’homme, des repères familiaux pour l’enfant, Alice dans les villes impose doucement Wenders en cinéaste de l’errance, et préigure Paris, Texas. », La Cinémathèque.

Documents « Rendez-vous avec le ciné patrimoine » à votre disposition

ZÉRO PHYTO 100% BIODe Guillaume Bodin - 1h16 - sortie : 31 janvier 2018 - France

Les cantines biologiques se développent presque aussi rapidement que l’arrêt des pesticides dans les communes françaises. Des femmes et des hommes, conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, agissent pour des paysages en transition au travers d’initiatives vertueuses !« On est d’abord frappé par la diversité : des lieux, des paysages, des projets. Dans son documentaire, Guillaume Bodin nous emmène dans un tour de France des villes qui ont su renoncer aux pesticides et des cantines qui misent sur le 100 % bio. Un tourbillon de verdure, de beaux espaces et d’initiatives écologiques qui donne à penser et à respirer. Axé sur l’exemplarité, mais aussi la conviction profonde des Français impliqués dans ces évolutions sociétales, le documentaire est inspirant. Il donne envie de se retrousser les manches, près de chez soi. », La Croix.

Ciné-débat jeudi 28 juin à 20h30avec ASPECT, Association de Sauvegarde

et de la Protection de l’Environnement de Coussay-les-Bois et de sa région Thermale

en présence de : Séverine Lebreton (Biocoop) et Dominique Brunet

Pot à l’issue du débat.

UNA QUESTIONE PRIVATA VOSTDe Paolo & Vittorio Taviani, d’après le roman Une affaire

personnelle de Beppe Fenoglio, avec Luca Marinelli, Lorenzo Richelmy, Valentina Bellè… - 1h24 - sortie : 6 juin 2018 - Italie - sélection oficielle, Toronto 2017

Eté 1943, Piémont. Milton aime Fulvia qui joue avec son amour. Un an plus tard, Milton est entré dans la Résistance

Répertoire

CM

et se bat aux côtés d’autres partisans. Au détour d’une conversation, il apprend que Fulvia aimait en secret son ami Giorgio, partisan lui aussi. Milton se lance alors à la recherche de Giorgio, dans les collines des Langhes enveloppées de brouillard…« Dans l’univers des Taviani, ce héros est déchiré entre devoir et mépris, intérêt commun et sphère personnelle. Dans la veine d’un Othello, Milton est un héros tragique qui se rend compte que la guerre qui se livre dans sa tête est encore pire que celle qui se fait sur le terrain. », Cineuropa.orgL’un des deux frères réalisateur, Vittorio Taviani, est décédé le 15 avril dernier à l’âge de 88 ans.

PARVANA, UNE ENFANCE EN AFGHANISTAN VFFilm d’animationDe Nora Twomey, d’après le roman de Deborah Ellis - 1h34 - sortie : 27 juin 2018 - Ireland / Canada / Luxembourg - sélection


Parvana a onze ans et n’a jamais connu son pays autrement qu’en guerre. Une guerre de cauchemar qui interdit aux femmes de sortir non voilées ou sans l’escorte d’un homme, père ou mari. Assez grande pour être soumise à ces interdits, elle doit pourtant trouver une façon de les contourner. Car depuis que les talibans ont emprisonné son père, lecteur et écrivain public dont elle aimait écouter les histoires, c’est sur elle seule que repose la survie de la famille…« Parvana dépeint non seulement le quotidien à Kaboul dans les semaines qui ont précédé le début de la guerre contre les États-Unis, mais aussi certains aspects de l’identité afghane - à cet effet, pour que le tableau soit idèle aux valeurs et à la culture du pays, plusieurs consultants afghans ont participé au ilm, ce qui lui confère une authenticité qu’on sent jusque dans les nuances de la construction des personnages, sympathiques mais complexes. Par ailleurs, le travail de dessin à la main et d’animation, simple mais superbe, donne à leurs visages une expressivité étonnante. (…) Parvana est une œuvre plus pertinente que jamais, car à ce jour, l’émancipation

des femmes en Afghanistan et dans d’autres zones de conlit continue de sembler impossible. Malgré ce constat, tout en s’appuyant sur des questions de culture, d’identité et de droits des femmes pour retracer une des périodes les plus sombres de l’Histoire récente de l’Afghanistan, le ilm conserve un regard tendre sur ses personnages. », Cineuropa.orgUn ilm à découvrir aussi en famille avec de grands enfants ou ados.








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Du 6 au 19 juin, avant Trois visages :Asphalte de Lisa Matuszak - France - 2016 - 4 minDu 20 juin au 3 juillet, avant Une année polaire :Le Jour du marathon de Hanne Berkaak - Norvège - 2015 - 8 minLe 28 juin, avant Zéro phyto 100% bio :+67 de Jean-Gabriel Périot - France - 2012 - 4 min

Les court-métrages

Dogman de Matteo Garrone VOSTWoman at War de Benedickt Erlingsson VOSTParvana, une enfance afghane de Nora Twomey (en continuation)

Reprise du ilm Art et Essai « Prix Jean Lescure du cinéma »


Des séances de cinéma gratuites dans les quartiers avec Passeurs d’images

Prochainementsous réserve

TarifsPlein tarif : 7,70€ chèques culture acceptés - Tarif réduit* : 6,70€ Senior, Cezam, Adia, Active et Adecco - Tarif réduit spécial* : 5,50€ famille nombreuse, parent accompagnateur sur ilms P’tit Cinoche - Adhérent* : 4,80€ - Tarif jeunesse* : 4,30€ collégien, lycéen, étudiant, demandeur d’emploi, invalide et pour tous sur les ilms Ciné Pitchoun - Tarif enfant : 4€ moins de 14 ans - Adhésion : 15€ ou 20€ - Groupe : 3,20€ scolaires, centres de loisirs - Carnet comité d’entreprise (10 tickets) : 55€ - Tarif réduit le lundi et le mercredi. * sur présentation impérative de votre carte à chaque séance !

VOST : version originale sous-titrée VF : version française

CM ilm précédé d’un court métrage


Sortie nationale







Conseillé à partir de 5 ans

LE VOYAGE DE LILADe Marcela Rincón GonzálezAnimation - 6 juin 2018 - 1h16 – Colombie/UruguayLila vit dans le monde merveilleux d’un livre pour enfants quand, soudainement, elle est enlevée à sa luxuriante jungle de papier. La voilà plongée dans une incroyable aventure pleine de dangers. Elle découvre que seul Ramón, un petit garçon qui, il y a quelques années, aimait lire le conte de Lila, peut la sauver. Mais Ramón n’est plus un petit garçon, il ne lit plus de contes pour enfants. Pire encore, il ne croit plus au monde du merveilleux ! Ramón ne pense plus qu’à son ordinateur… Comment le convaincre de la sauver des oiseaux de l’oubli ? Heureusement Manuela et son chien Tambour viennent à la rescousse de Lila.Un ilm venu de loin pour nous entrainer dans des aventures des plus colorées au côté de l’intrépide Lila, personnage de son conte puis personnage échappé du livre...

Conseillé à partir de 5 ans

MIKA & SEBASTIAN : L’AVENTURE DE LA POIRE GÉANTEDe Jorgen Lerdam, Philip Einstein LipskiAnimation - 25 avril 2018 - 1h20 - DanemarkA Solby, petit port paisible, la vie est douce pour Mika et Sebastian. Jusqu’au jour où ils trouvent une bouteille à la mer... A l’intérieur : une petite graine et un message mystérieux ! Aurait-il été envoyé par JB, leur ami disparu depuis un an ? À peine ont-ils planté la graine que les voilà embarqués dans une aventure extraordinaire faite de monstres marins, de pirates abominables et… de poires géantes !« Foisonnant mais pas hystérique, rigolo mais jamais crétin, Mika et Sebastian convoque des pirates, des fantômes, des monstres marins, des inventions délirantes, dans un récit d’aventures qui évoque un croisement entre Jules Verne et Bernard et Bianca. », Première

Conseillé à partir de 9/10 ans et pour tousPARVANA, UNE ENFANCE AFGHANE VFDe Nora TwomeyAnimation - 27 juin 2018 - 1h34 - IrlandeEn Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, onze ans, grandit à Kaboul ravagée par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, une ille ne peut pas travailler, ramener de l’argent, ni même acheter de la nourriture. Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon ain de venir en aide à sa famille…Parvana, une enfance afghane est un conte extraordinaire sur l’émancipation des femmes et l’imagination face à l’oppression. C’est en se racontant, par le récit, la iction, que l’espoir peut renaître. Certaines séquences sont dures mais jamais gratuites ; le hors champ, l’évocation, l’ellipse sont judicieusement utilisées. Le ilm est profondément juste et émouvant et Parvana, une petite ille courageuse, malicieuse et volontaire. Parvana, une enfance afghane n’est pas un dessin animé calibré ″pour enfant″. En revanche le personnage principal saura accrocher passionnément de jeunes spectateurs de plus de 9/10 ans, curieux de découvrir autre chose que le tout venant de la production cinématographique. Nora Twomey, la réalisatrice, est également celle d’un beau dessin animé souvent montré aux collégiens : Brendan et le secret de Kells. Parvana, une enfance afghane est une très belle proposition de ilm d’animation, un grand coup de cœur que nous souhaiterions partager et que nous conseillons naturellement aussi aux adultes. Pascal Robin








ilm précédé

CINÉMA Jeune publicLe P’tit Cinoche

Chaque mercredi après-midi, le ilm est présenté aux enfants et une friandise, ou un gâteau, leur est offert à l’issue de la

projection.

Sortie nationale Sortie nationale

Du 6 au 12 juin Mer 6 Jeu 7 Ven 8 Sam 9 Dim 10 Lun 11 Mar 12Trois visages 18h15

20h3014h3018h15

18h1520h30

18h1520h30 18h15 14h30

20h45

Senses 1 & 2 20h30 14h30 20h30 18h00

Les Invisibles Ciné débat14h00

Assemblée GénéraleFilm surprise en avant-première

18h3020h45

Le Voyage de Lila 14h4516h15 15h30 15h30

Ciné-débat à l’initiative du Centre social des Minimes, en présence d’une association LGBTI. Débat suivi d’un goûter

L’Im

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ilm précédé

CINÉMA Jeune public


Sortie nationale

Sortie nationale

Du 13 au 19 juin Mer 13 Jeu 14 Ven 15 Sam 16 Dim 17 Lun 18 Mar 193 Jours à Quiberon 20h30 18h00 18h15 15h00

20h30 18h00 14h3020h30 20h30

Trois visages 18h15 14h30 20h45 18h15 15h00 18h15 14h30

Senses 3 & 4 14h30 20h30 18h15

Asmat le peuple de l’arbre Ciné débat20h30

Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante 15h00

Festival ethnographique Anako, séance en présence des réalisateurs Ken Ung et Patrick Bernard

Sortie nationale

Du 20 au 26 juin Mer 20 Jeu 21 Ven 22 Sam 23 Dim 24 Lun 25 Mar 26Une année polaire 20h45 18h15 20h30 20h30 18h00 18h15 20h30

3 Jours à Quiberon 18h15 16h0020h30 18h00 18h00 15h00 14h30

Senses 5 14h30 20h30 18h15

Alice dans les villes 20h30

Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante 15h00 15h00

Répertoire

Du 27 juin au 3 juillet Mer 27 Jeu 28 Ven 29 Sam 30 Dim 1er Lun 2 Mar 3Una questione privata 20h30 18h15 14h30 20h30 20h30 14h30 18h15

Une année polaire 20h30 18h00 20h30 14h30

Zéro phyto 100% bio Ciné débat20h30 15h00

Parvana, une enfance en Afghanistan

14h4518h00

14h30 18h15 15h00 18h00 18h15 20h30

Ciné-débat avec l’association ASPECT en présence de Séverine Lebreton (Biocoop)et Dominique Brunet Pot à l’issue de la projection-débat

Fête du cinéma, tarif unique 4€ - du 1er au 4 juillet

Sortie nationale

3 Juillet 2018 -...

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