28 Approche du plexus sciatique et de la partie latérale du sacrum par voie transiliaque...

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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 4S41 Le recul est de 6 ans pour le premier patient et de 6 mois pour le deuxième avec un bon résultat fonctionnel (PMA à 17). Le diagnostic a été tardif chez nos deux patients en raison de la mauvaise interprétation radiologique. L’IRM est l’examen le plus performant pour préciser l’exten- sion locale mais c’est le scanner qui montre les calcifications intra-tumorales. Le traitement est purement chirurgical avec résection tumo- rale et mise en place d’une prothèse totale. Sur le plan histologique, le chondrosarcome à cellule claire a une matrice cartilagineuse peu abondante avec des travées ostéoïdes réactionnelles. Le chondrosarcome est de bon pronostic avec des survies de 85 % à 95 % selon les séries. Le risque métastatique est faible (10 % à 15 %). 27 Tumeurs primitives osseuses de l’articulation sacro-iliaque Marc SABOURIN *, David BIAU, Valérie DUMAINE, Antoine BABINET, Philippe ANRACT INTRODUCTION. Les tumeurs malignes primitives osseuses intéressant l’articulation sacro-iliaque sont de traitement difficile. OBJECTIF. Évaluer la procédure utilisée pour l’exérèse de ces tumeurs et la reconstruction de la continuité de l’anneau pelvien, ainsi que le résultat carcinologique et les résultats fonctionnels. MATÉRIELS ET MÉTHODES. Il s’agit d’une analyse rétrospective continue des patients traités pour une tumeur de l’aile iliaque ou du sacrum envahissant la sacro-iliaque. Le gra- ding tumoral repose sur la classification d’Enneking et les résul- tats fonctionnels sur le score MSTS. RÉSULTATS. De 1986 à 2003, 24 patients ont présenté une tumeur intéressant la sacro-iliaque, 6 d’entre elles envahissaient le corps du sacrum. Il s’agissait de 8 ostéosarcomes, 8 Ewing, 3 hystiocytofibromes malins, 2 ostéosarcomes, 1 schwannome, un léiomyosarcome, et 1 hémangiopéricytome. Dix-sept patients ont eu une chimiothérapie néo-adjuvante. L’intervention a été réalisée par une voie de crête élargie permettant d’avoir accès aux deux faces de l’anneau pelvien. Dans six cas, un sacrifice neurologique a été nécessaire. La durée opératoire moyenne était de 5,27 heures. La reconstruction a été effectuée par une auto- greffe et une instrumentation. L’exérèse était qualifiée de large 11 fois, marginale 12 fois ou contaminée 1 fois. Le recul moyen était de 4,77 ans. Dix patients sont décédés de leur maladie. La survie est liée à la qualité de l’exérèse et au stade tumoral initial. La réalisation d’une hémisacrectomie n’influence pas le pronos- tic vital. La consolidation osseuse a été obtenue chez 13 patients, dont 10 sont survivants. Chez les 14 patients survivants au der- nier recul, le score MSTS moyen est de 48 %. Les 9 n’ayant pas nécessité de sacrifice neurologique avaient un score moyen de 58 % ; les 5 autres présentaient en revanche un score de 38 %. Ce score était de 65 % en cas de consolidation, et de 8 % en cas de pseudarthrose. DISCUSSION. La survie des patients présentant une tumeur de l’articulation sacro-iliaque est avant tout liée à la nature histo- logique et à la qualité de l’exérèse. La méthode de reconstruction proposée permet, en cas de contrôle de la maladie, une consoli- dation et un résultat satisfaisant sur le plan fonctionnel quand il n’y a pas de sacrifice neurologique. 28 Approche du plexus sciatique et de la partie latérale du sacrum par voie transiliaque antérieure Franck DUJARDIN *, Anne Claire T OBENAS, Frédéric MOUILHADE, Xavier ROUSSIGNOL, Fabrice DUPARC L’abord de la partie latérale du sacrum est difficile. La voie transiliaque de Judet a le mérite de permettre l’abord de cette région en restant à distance des vaisseaux. Elle a également per- mis de montrer que la section de l’aile iliaque ne comportait pas d’inconvénients majeurs. Elle présente, en revanche, l’inconvé- nient de donner un jour relativement étroit limité par les muscles fessiers réclinés vers le bas et l’avant et le bord latéral du plexus qui barre lui-même l’accès au sacrum. Une autre voie transiliaque avec une approche antérieure peut être utilisée avec le bénéfice d’une exposition beaucoup plus large. L’installation et le tracé cutané sont ceux d’une voie ilio- fémorale. La désinsertion des muscles larges de l’abdomen per- met d’exposer la fosse iliaque interne et de refouler la paroi et le contenu du bassin vers le dedans. La face latérale de l’aile ilia- que est ruginée au dessus de l’articulation. L’os coxal est sec- tionné au niveau de l’isthme au dessus de l’articulation coxo- fémorale. La section de la partie antérieure de la capsule de l’articulation sacro-iliaque, puis des ligaments inter-osseux sacro-iliaques permet de récliner progressivement vers l’arrière l’aile iliaque, emportant les muscles fessiers, autour d’une char- nière constituée par les ligaments sacro-iliaques postérieurs. Selon l’exposition souhaitée, l’ensemble constitué du psoas et des éléments vasculo-nerveux qui l’accompagnent peut être mobilisé afin d’exposer l’espace pré-sacré jusqu’au delà de la ligne médiane si nécessaire. En dehors l’exposition permet l’abord de la constitution du tronc sciatique ; elle peut être agrandie par une trochantérotomie afin d’exposer la partie haute de la coulée sciatique. La fermeture comporte la synthèse par plaques vissées de l’aile iliaque, éventuellement complétée par un vissage sacro-iliaque. Cette voie a été utilisée 16 fois : deux fois pour des neurolyses du plexus sciatique après des cals vicieux du bassin, incluant des neurolyses intra-foraminales ; trois fois pour la neurolyse de neurofibromatoses du plexus sciatique et 11 fois pour la résec- tion de tumeurs pré et/ou latéro-sacrées. Un patient a présentée * Alain Durandeau, Hôpital Pellegrin, place Amélie-Raba Léon, 33000 Bordeaux. * Marc Sabourin, Service de chirurgie Orthopédique B, Hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75679 Paris Cedex 14.

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RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS 4S41

Le recul est de 6 ans pour le premier patient et de 6 mois pourle deuxième avec un bon résultat fonctionnel (PMA à 17).

Le diagnostic a été tardif chez nos deux patients en raison dela mauvaise interprétation radiologique.

L’IRM est l’examen le plus performant pour préciser l’exten-sion locale mais c’est le scanner qui montre les calcificationsintra-tumorales.

Le traitement est purement chirurgical avec résection tumo-rale et mise en place d’une prothèse totale.

Sur le plan histologique, le chondrosarcome à cellule claire aune matrice cartilagineuse peu abondante avec des travéesostéoïdes réactionnelles.

Le chondrosarcome est de bon pronostic avec des survies de85 % à 95 % selon les séries. Le risque métastatique est faible(10 % à 15 %).

27 Tumeurs primitives osseuses del’articulation sacro-iliaque

Marc SABOURIN *, David BIAU,Valérie DUMAINE, Antoine BABINET,Philippe ANRACT

INTRODUCTION. Les tumeurs malignes primitives osseusesintéressant l’articulation sacro-iliaque sont de traitement difficile.

OBJECTIF. Évaluer la procédure utilisée pour l’exérèse de cestumeurs et la reconstruction de la continuité de l’anneau pelvien,ainsi que le résultat carcinologique et les résultats fonctionnels.

MATÉRIELS ET MÉTHODES. Il s’agit d’une analyserétrospective continue des patients traités pour une tumeur del’aile iliaque ou du sacrum envahissant la sacro-iliaque. Le gra-ding tumoral repose sur la classification d’Enneking et les résul-tats fonctionnels sur le score MSTS.

RÉSULTATS. De 1986 à 2003, 24 patients ont présenté unetumeur intéressant la sacro-iliaque, 6 d’entre elles envahissaientle corps du sacrum. Il s’agissait de 8 ostéosarcomes, 8 Ewing,3 hystiocytofibromes malins, 2 ostéosarcomes, 1 schwannome,un léiomyosarcome, et 1 hémangiopéricytome. Dix-sept patientsont eu une chimiothérapie néo-adjuvante. L’intervention a étéréalisée par une voie de crête élargie permettant d’avoir accèsaux deux faces de l’anneau pelvien. Dans six cas, un sacrificeneurologique a été nécessaire. La durée opératoire moyenne étaitde 5,27 heures. La reconstruction a été effectuée par une auto-greffe et une instrumentation. L’exérèse était qualifiée de large11 fois, marginale 12 fois ou contaminée 1 fois. Le recul moyenétait de 4,77 ans. Dix patients sont décédés de leur maladie. Lasurvie est liée à la qualité de l’exérèse et au stade tumoral initial.La réalisation d’une hémisacrectomie n’influence pas le pronos-tic vital. La consolidation osseuse a été obtenue chez 13 patients,dont 10 sont survivants. Chez les 14 patients survivants au der-nier recul, le score MSTS moyen est de 48 %. Les 9 n’ayant pasnécessité de sacrifice neurologique avaient un score moyen de58 % ; les 5 autres présentaient en revanche un score de 38 %.

Ce score était de 65 % en cas de consolidation, et de 8 % en casde pseudarthrose.

DISCUSSION. La survie des patients présentant une tumeurde l’articulation sacro-iliaque est avant tout liée à la nature histo-logique et à la qualité de l’exérèse. La méthode de reconstructionproposée permet, en cas de contrôle de la maladie, une consoli-dation et un résultat satisfaisant sur le plan fonctionnel quand iln’y a pas de sacrifice neurologique.

28 Approche du plexus sciatique et dela partie latérale du sacrum parvoie transiliaque antérieure

Franck DUJARDIN *, Anne Claire TOBENAS,Frédéric MOUILHADE, Xavier ROUSSIGNOL,Fabrice DUPARC

L’abord de la partie latérale du sacrum est difficile. La voietransiliaque de Judet a le mérite de permettre l’abord de cetterégion en restant à distance des vaisseaux. Elle a également per-mis de montrer que la section de l’aile iliaque ne comportait pasd’inconvénients majeurs. Elle présente, en revanche, l’inconvé-nient de donner un jour relativement étroit limité par les musclesfessiers réclinés vers le bas et l’avant et le bord latéral du plexusqui barre lui-même l’accès au sacrum.

Une autre voie transiliaque avec une approche antérieure peutêtre utilisée avec le bénéfice d’une exposition beaucoup pluslarge. L’installation et le tracé cutané sont ceux d’une voie ilio-fémorale. La désinsertion des muscles larges de l’abdomen per-met d’exposer la fosse iliaque interne et de refouler la paroi et lecontenu du bassin vers le dedans. La face latérale de l’aile ilia-que est ruginée au dessus de l’articulation. L’os coxal est sec-tionné au niveau de l’isthme au dessus de l’articulation coxo-fémorale. La section de la partie antérieure de la capsule del’articulation sacro-iliaque, puis des ligaments inter-osseuxsacro-iliaques permet de récliner progressivement vers l’arrièrel’aile iliaque, emportant les muscles fessiers, autour d’une char-nière constituée par les ligaments sacro-iliaques postérieurs.Selon l’exposition souhaitée, l’ensemble constitué du psoas etdes éléments vasculo-nerveux qui l’accompagnent peut êtremobilisé afin d’exposer l’espace pré-sacré jusqu’au delà de laligne médiane si nécessaire. En dehors l’exposition permetl’abord de la constitution du tronc sciatique ; elle peut êtreagrandie par une trochantérotomie afin d’exposer la partie hautede la coulée sciatique. La fermeture comporte la synthèse parplaques vissées de l’aile iliaque, éventuellement complétée parun vissage sacro-iliaque.

Cette voie a été utilisée 16 fois : deux fois pour des neurolysesdu plexus sciatique après des cals vicieux du bassin, incluant desneurolyses intra-foraminales ; trois fois pour la neurolyse deneurofibromatoses du plexus sciatique et 11 fois pour la résec-tion de tumeurs pré et/ou latéro-sacrées. Un patient a présentée

* Alain Durandeau, Hôpital Pellegrin,place Amélie-Raba Léon, 33000 Bordeaux.

* Marc Sabourin, Service de chirurgie Orthopédique B,Hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques,

75679 Paris Cedex 14.

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4S42 82e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.

une complication septique finalement sans conséquence grave.L’appui a été repris progressivement à partir de la 6ème semaine.Toutes les ostéotomies ont consolidé. Avec 1 à 14 ans de recul,les patients ne présentent pas de séquelles fonctionnelles, pas deboiterie, un appui monopodal stable et pas d’éventration.

29 Reconstructions osseuses aprèsrésection pour tumeurs malignesdes os longs de l’enfant et de l’ado-lescent

Pierre MARY *, Christophe CAMPION,Claudia ROMANA, Raphaël VIALLE,Marie MAILLET, Georges FILIPE

OBJECTIF. Évaluer les résultats et les complications desreconstructions osseuses après résection de tumeurs malignesdes os longs chez l’enfant et l’adolescent.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. 28 enfants ou adolescents ontété opérés d’un ostéosarcome ou d’un Ewing d’un os long, avecreconstruction. Le recul minimum était de 2 ans. Tous lespatients ont été traités par une chimiothérapie selon les protoco-les nationaux. Nous avons relevé les caractéristiques habituellesau moment du diagnostic (âge, localisation de la tumeur, typehistologique, extension). La longueur de la résection osseuse, letype de montage et de greffe osseuse a été notée, ainsi que lescomplications immédiates et tardives et les résultats carcinologi-ques et fonctionnels. Le nombre de réinterventions a égalementété relevé.

RÉSULTATS. L’âge moyen était de 11 ans et demi. 13 ostéo-sarcomes et 15 sarcomes d’Ewing ont été inclus. Le segmentosseux atteint était 13 fois le fémur, 9 fois le tibia, 4 fois l’humé-rus, 1 fois le radius, 1 fois la fibula. Le bilan d’extension initialétait négatif dans tous les cas sauf 1 (Ewing de l’humérus avecmétastases pulmonaires). La longueur moyenne de la résectionosseuse était de 16,5cm. Le type de montage a été intercalaire18 fois, ostéoarticulaires 4 fois. 6 arthrodèses (4 chevilles et2 genoux) ont été faites. La greffe a été réalisé 14 fois par untransfert de fibula vascularisé seul, 3 fois associée à une allo-greffe, 2 fois à une autogreffe corticospongieuse massive, 7 foispar une allogreffe seule et 2 fois par une autogreffe isolée.7 patients au recul ont eu une récidive locale ou à distance. Nousavons eu 5 complications précoces : 2 infections, 1 ischémieaiguë transitoire au lâcher de garrot, 2 paralysie transitoire duSPE. La consolidation a été acquise dans tous les cas, à un délaimoyen de 15 mois. Le taux moyen de réintervention a été de2,7 par patient. Le résultat fonctionnel a été jugé bon ou excel-lent dans 15 cas, moyen dans 6.

DISCUSSION. Notre étude confirme la nécessité de réaliserplusieurs temps opératoires dans la majorité des cas. Les indica-tions résultent d’un compromis entre une reprise rapide de lafonction, un résultat le plus proche de l’anatomie normale, pré-

servant la croissance, et permettant d’avoir des suites opératoiressimples. Les différentes méthodes présentées ne sont pas encompétition les unes par rapport aux autres ; elles sont complé-mentaires.

30 Les tumeurs du ligament de Hoffa :à propos de 04 cas

Mohamed BEN ZID *, Arafet BONDKA,Mounir ZOUARI, Faycel SAADAOUI,Abderrazek BOUGUIRA, Kheireddine ZEHI

INTRODUCTION. Les tumeurs du ligament de Hoffa sontrares et dans la majorité des cas bénignes. Nous rapportons dansce travail 4 observations : le diagnostic de kyste synovial du liga-ment de Hoffa a été retenu dans 2 cas et celui d’ostéochondromedans les 2 autres.

MATÉRIEL ET MÉTHODES. Il s’agit de deux hommes etde deux femmes. L’âge moyen était de 35 ans. Le premier casétait celui d’un homme de 43 ans consultant pour des gonalgiesmécaniques. L’examen clinique était sans particularités. L’IRM aconclu à un ostéochondrome de Hoffa. Il a été fait une biopsieexérèse à ciel ouvert et l’examen anatomopathologique a con-firmé le diagnostic. Le deuxième cas concernait une femme de42 ans consultant pour des gonalgies et des dérobements dugenou. L’examen clinique a trouvé une laxité antérieure avec à laradiographie standard une calcification rétro-rotulienne et àl’IRM un aspect évoquant un ostéochondrome de Hoffa. Nousavons réalisé une ligamentoplastie avec une biopsie exérèse sousarthroscopie. L’examen anatomopathologique a confirmé le dia-gnostic. Dans le troisième cas il s’agissait d’une femme de34 ans qui consultait pour des gonalgies associées à une tumé-faction antéro-externe du genou sans dérobement ni blocage.L’examen clinique était en faveur d’un kyste méniscal externe.L’IRM évoquait un kyste synovial de Hoffa. Devant la tailleimportante de la lésion une biopsie exérèse a été réalisée à cielouvert et l’examen anatomopathologique a confirmé le diagnos-tic. Le quatrième cas était celui d’une femme de 21 ans qui con-sultait pour des gonalgies mécaniques avec une tuméfactionantérieure du genou, apparues suite à un exercice sportif. L’IRMa conclu à un kyste synovial de Hoffa pour lequel il a été fait unebiopsie exérèse sous arthroscopie. L’examen anatomopathologi-que a confirmé le diagnostic.

DISCUSSION. Les tumeurs du ligament de Hoffa sont rareset généralement bénignes, touchant habituellement l’adultejeune sans prédominance de sexe. La maladie de Hoffa mise àpart, les kystes synoviaux sont les plus fréquents, leur préva-lence est estimée entre 0,2 et 1,3 % sur des IRM faite pour diffé-rentes pathologies. Les ostéochondromes représentent une partimportante de ces tumeurs. La symptomatologie n’est pas spéci-fique et dépend de la taille et du siège de la tumeur. Les radio-graphies standard peuvent montrer des calcifications pré-rotuliennes mais sont le plus souvent normales. L’IRM présenteun intérêt majeur : elle objective la tumeur, précise sa localisa-tion et sa nature. La biopsie exérèse à ciel ouvert ou mieux sous

* Franck Dujardin, CHU de Rouen,Service de Chirurgie Orthopédique, 76031 Rouen Cedex.

* Pierre Mary, 26, avenue du Dr A. Netter, 75571 Paris Cedex 12.