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Le magazine des Pharmaciens Sofiadis Mag ! CONCOURS 5 BONS D’ACHAT D’UNE VALEUR DE 40€ A FAIRE VALOIR DANS LES PHARMACIES SOFIADIS trimestriel avril - Juin 2016 24 La sclérose en plaques et votre système nerveux L’allaitement maternel, les clés pour que «ça marche» Bien choisir un hébergement pour seniors la dyslexie la reconnaitre À temPs

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Le magazine des Pharmaciens Sofi adis

Mag !

CONCOURS 5 BONS D’ACHAT D’UNE VALEUR DE 40€ A FAIRE VALOIR

DANS LES PHARMACIESSOFIADIS

trimestrielavril - Juin 201624

La sclérose en plaques et votre système nerveuxL’allaitement maternel, les clés pour que «ça marche»Bien choisir un hébergement pour seniors

la dyslexiela reconnaitre À temPs

Mag !Cher lecteur,

Le diabète, également appelé «maladie du sucre» est, comme le nom l’indique, une vraie maladie.

trop de personnes sont aujourd’hui encore inconscientes qu’elles sont atteintes de la maladie. Cela est dû au fait que les symptômes ne sont pas toujours évidents à détecter. Pourtant, on estime que plus de 600.000 Belges souffrent de la maladie. Ce nombre a doublé en 15 ans !

Le diabète est une maladie qui s’installe au fi l des années et les conséquences peuvent être graves : maladies car-dio-vasculaires, problèmes rénaux et, dans le pire des cas, amputations.

L’article vous permettra de découvrir les symptômes aux-quels il faut être attentifs pour la détection de la maladie.

Les personnes atteintes peuvent quotidiennement suivre l’évolution de la maladie. il suffi t pour cela de mesurer le taux de sucre dans le sang à l’aide d’un glucomètre. Le résultat est délivré en quelques secondes.

votre pharmacien se fera un plaisir de vous conseiller sur l’appareil le plus adapté à vos besoins, n’hésitez pas à lui rendre visite !

Bonne lecture

santéLa sclérose en plaques : quand votresystème nerveux est attaqué 04 - 06La dyslexie, savoir la reconnaître à temps 07 - 09Le diabète, maladie de l’ombre 11 - 13Cicatrices excessives, comment les traiter ? 15L’allaitement maternel, les avantages et des clés pour que « ça marche ! » 16 - 18

sportDemain, je me (re)metsà la course à pied ! 19 - 21

Voyagevoyagez vacciné ! 22 - 23

FamilleComment choisir un hébergementpour seniors ? 24 - 25

diététiqueOméga 3, une réelle nécessité ? 26 - 29

concoursgagnez un bon d’achat de 40€ 31

Peter van Elslanderadministrateur délégué

rue de la Presse 41000 Bruxellestel : 02 227 11 71fax : 02 218 31 41Mail : info@sofi adis.beWeb: www.sofi adis.be

S. abts, M. hellemans, n. Laporte, a. Leprêtre, v. Liénart, D. Mahe, B. Philip-part, C. Sindic, S. tellier

Magazine trimestrielà thématique saisonnière

Magazine tiré à 40.000 exemplaires.Pour toute information concernantla distribution de Sofi adis news : info@sofi adis.be ou 02 227 11 71

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PhOtOgraPhiE

Sofi adis Mag! 03

EDitO

SOMMairE

04 Santé Sofi adis Mag!

Santé

LA SCLÉROSE EN PLAQUESQUAND VOTRE SYSTÈME NERVEUX EST ATTAQUÉ

Ces infl ammations focales vont engendrer la dégénérescence de fi bres nerveuses et la destruction de cellules nerveuses respon-sables de défi cits permanents.

La maladie survient chez des personnes gé-nétiquement prédisposées, mais des élé-

La sclérose en plaques, appelée aussi « sclérose multiple » ou « multiloculaire », suscite toujours beaucoup de peurs et de craintes alors que les progrès thérapeu-tiques dans cette maladie ont été très importants durant ces 20 dernières années. elle a été individualisée et identifi ée en 1868 par jean-martin charcot, célèbre neu-rologue français à la Pitié-salpétrière à Paris. il en a fait une description précise, tant sur le plan des symptômes cliniques que sur le plan des lésions présentes dans le cerveau et la moëlle épinière. sa devise était : « regardez, regardez encore et regardez toujours : c’est ainsi seulement que l’on arrive à voir ».

Ce que nous savonsde la sclérose en plaques La sclérose en plaques consiste en un dé-règlement du système immunitaire dont les mécanismes et les causes ne sont pas encore entièrement élucidés. Ce dérèglement induit la prolifération non régulée de lymphocytes auto-agressifs dirigés contre des molécules du système nerveux. Lorsque ces lympho-cytes sont activés, ils sont capables de tra-verser la barrière qui existe normalement entre les vaisseaux sanguins et le cerveau, et de provoquer des réactions infl ammatoires focales à l’intérieur du système nerveux cen-tral (hémisphères cérébraux, nerfs optiques, tronc cérébral, cervelet, moelle épinière).

Sofi adis Mag! 05

ments extérieurs provenant de l’environne-ment sont nécessaires à son déclenchement. il existe plusieurs dizaines de gènes de sus-ceptibilité à la sclérose en plaques dont cer-tains sont communs avec le diabète juvénile, la maladie de Crohn, la polyarthrite rhuma-toïde, le lupus érythémateux, le psoriasis.

Environ 1,2 personnes sur 1000 sont affec-tées par cette maladie en Belgique, soit un total d’environ 13.000 personnes, et près de 400 personnes commencent leur maladie chaque année. Elle est familiale dans 10 à 15 % des cas (au moins 2 personnes affec-tées, liées au premier degré, dans la même famille). La maladie touche deux fois plus fréquemment la femme que l’homme. Elle commence généralement entre 25 et 35 ans, mais elle peut s’observer dès l’adolescence ainsi qu’après 50 ans.

Parmi les facteurs environnementaux recon-nus, il y a la défi cience en vitamine D du-rant l’enfance et l’adolescence, le tabagisme, une mononucléose infectieuse tardive avec signes cliniques. Dans chaque cas, il s’agit d’une augmentation du risque de développer la maladie, et non d’un facteur directement causal.

Quels en sontles symptômes ?Les symptômes dépendent de la localisation des réactions infl ammatoires et peuvent être transitoires ou partiellement réversibles.

L’infl ammation focale provoque une destruc-tion de la gaine de myéline, et parfois des fi bres nerveuses que ces gaines de myéline entourent, dans une zone bien délimitée ap-pelée « plaque ». Ceci a pour résultat une réduction importante, de plus de 90 %, de la vitesse de conduction de l’infl ux nerveux ou même son blocage complet. Dans 9 cas sur 10, la plaque est localisée dans une zone cérébrale qui ne donne pas directement des

symptômes extérieurs. Par contre, la plaque infl ammatoire détruisant la gaine de myéline peut provoquer des paralysies, des troubles de l’équilibre, des troubles de la mobilité des globes oculaires, une diminution de la vision, des troubles urinaires, des troubles sensitifs avec parfois douleurs, et à la longue, des troubles de concentration et de mémoire,… en fonction de sa localisation sur les voies motrices, cérébelleuses, visuelles, sensi-tives, pré-frontales…

Les plaques peuvent être directement visua-lisées en imagerie par résonance magnétique du cerveau et de la moelle épinière. Une plaque ancienne peut se réactiver en péri-phérie et s’étendre de manière centrifuge. Elle peut fusionner avec une plaque avoi-

sinante pour donner naissance à des

lésions coales-centes.

Chez 85 % d e s p e r -s o n n e s atteintes par cette maladie, on observe des poussées avec nouveaux symp-tômes neurolo-giques ou réap-parition d’anciens symptômes qui avaient disparu, s’installant en quelques jours puis ré-cupérant soit complète-ment soit partiellement en quelques mois.

SantéUn traitement par cortisone synthétique ré-duit la durée d’une poussée. il s’agit de la forme avec poussées et rémission appelée aussi « rémittente ». après 10 à 15 ans en moyenne d’une telle évolution, les poussées se font plus rares mais les symptômes rési-duels s’aggravent progressivement et inexo-rablement chez la plupart des patients. il s’agit alors de la forme secondairement pro-gressive de la maladie. Une minorité (moins de 10 %) gardera une forme avec rares poussées et bonne rémission, c’est-à-dire une forme bénigne de la maladie.

Chez 15 % des personnes atteintes, on n’ob-serve jamais de poussées, mais l’apparition insidieuse de symptômes neurologiques sur-tout au niveau des membres inférieurs, qui vont s’aggraver progressivement au fi l du temps. il s’agit de la forme primaire progres-sive.

Où en est-ondans le traitement ?À l’heure actuelle, nous n’avons pas de trai-tement réparateur au niveau des plaques. nous n’avons pas non plus de traitement établi contre la progression sans poussée des symptômes, mais des essais cliniques en cours incitent à un optimisme prudent.Par contre, nous disposons actuellement, contrairement à ce qui était le cas il y a 25 ans, de nombreuses nouvelles médications pour empêcher les poussées d’infl ammation focale, diminuer leur fréquence et leur inten-sité, et bloquer dans une certaine mesure l’extension de la maladie. Ces médications agissent toutes sur le système immunitaire en tentant de corriger son dérèglement et son hyperactivation. il s’agit donc de pro-duits immunorégulateurs ou immunosup-presseurs.

On distingue des médicaments de 1ère ligne pour les formes moins agressives de la mala-

die, et des médicaments de 2e ligne, en cas de maladie très évolutive avec un pronostic réservé.

Les médicaments de 1ère ligne sont soit des interférons bêta immunorégulateurs, soit l’acétate de glatiramère, administrés par des injections répétées, ou des nouvelles médi-cations orales telles que le terifl unomide ou le Diméthyl fumarate. il s’agit de traitements au long cours dont les effets bénéfi ques consistent en une réduction de la fréquence et de l’intensité des poussées, et en une ré-duction de l’apparition de nouvelles lésions infl ammatoires, au prix d’effets secondaires actuellement bien connus et gérables.

Les traitements de 2e ligne consistent en des médications empêchant le passage des lym-phocytes activés auto-agressifs du sang vers le cerveau (fi ngolimod et natalizumab), ou détruisant un nombre signifi catif de lympho-cytes dans l’espoir de régénérer un nouveau système immunitaire qui ne serait plus au-to-agressif pour le système nerveux central (alemtuzumab). ils ne sont délivrés qu’en pharmacies d’hôpital.

En conclusion ...La sclérose en plaques, qui résulte de la col-lision frontale entre le système immunitaire et le système nerveux, est encore loin d’être parfaitement connue et maîtrisée. La fonda-tion Charcot contre la sclérose en plaques, fondation d’utilité publique, soutient chaque année, pour un montant total de 200.000 euros, plusieurs équipes de recherches en Belgique, dont les buts sont d’améliorer nos connaissances de la maladie afi n de mieux la combattre (www.fondation-charcot.org).

Professeur Christian sindicProfesseur émérite de neurologie UCL

Président de la Fondation Charcot

06 Santé Sofi adis Mag!

Sofi adis Mag! 07

Bonjour champion,Je rencontre chaque jour des enfants qui,

comme toi, ont du mal à apprendre à lire et

à écrire. Certains sont découragés et se disent

« nuls ».

Tu n’es pas nul. Tu es tout aussi intelligent

que tes camarades. Tu as seulement plus de

mal à apprendre à lire et à écrire. C’est ça que

veut dire le mot dyslexie : avoir du mal avec

les lettres et les mots, alors qu’on est tout à

fait intelligent.Tu sais, tu vas devoir faire des efforts mais ça

en vaut la peine ! Moi, je pense que ce sont les

enfants qui font le plus d’efforts qui doivent

être les plus fi ers d’eux.

Qu'est-ce quece la Dyslexie ? Les troubles « dys » (dont la "dyslexie") sont largement évoqués et dépistés actuel-lement. C’est très encourageant ! Etre rapi-dement informé évite bien des sentiments d’angoisse chez les parents et des senti-ments d’incompétence chez le jeune enfant. Cela permet d’expliquer, de relativiser, d’en-courager et d’intervenir avant que le retard ne soit trop important.

Les « dys » consistent en une diffi culté par-ticulière face à certaines fonctions d’appren-

tissage qui ne peut être expliquée par un défi cit intellectuel, une lésion cérébrale ac-quise, un trouble sensoriel, une déprivation psychoaffective grave ou une pédagogie inadaptée.

Un enfant dyslexique rencontre des diffi cul-tés spécifi ques à l’apprentissage de la lec-ture et de l’encodage orthographique, alors qu’il peut s’avérer très compétent pour d’autres apprentissages, très intelligent, imaginatif ou créatif.

LA DYSLEXIESAVOIR LA RECONNAITRE À TEMPS

Un enfant dyslexique, comme chaque en-fant, a ses forces et ses faiblesses.

La dyslexie peut toucher différemment les fonctions impliquées dans l’acte de lire et d’écrire. On distingue la forme phonologique (avec confusions, substitutions, permuta-tions, additions de sons et de lettres), de la forme de surface caractérisée par une diffi-culté à élaborer un stock orthographique et à accéder directement à la reconnaissance du mot, sans nécessité d’un décodage syl-labique. Lorsque les deux voies d’accès sont défectueuses, on parle de dyslexie mixte.

Quand la diagnostiquer ?Par la force des choses, la dyslexie sera suspectée et diagnostiquée à l’âge de l’ap-prentissage du langage écrit, dès la 1ère primaire ou beaucoup plus tard selon la forme et la sévérité qu’elle revêt.

La dyslexie phonologique entrave rapide-ment l’acquisition du code graphique et le décodage de syllabes simples. De telles dif-ficultés apparaissent dès la 1ère primaire. Bien entendu, des enfants qui ne sont pas dyslexiques peuvent commettre de telles

erreurs qui vont rapidement se résorber. C’est en cas de persistance, malgré un en-traînement régulier, que de telles erreurs deviennent évocatrices d’une affection spé-cifique.

La dyslexie de surface, touchant l’accès di-rect au sens, se révélera plus tardivement, lorsque la lecture reste syllabée en 3ème et 4ème primaire et que des confusions de mots persistent, y compris pour des mots très fréquents.

Certes, des signes d’appel sont parfois pré-sents dès la fin des maternelles mais ils ne permettent pas d’établir un diagnostic pré-coce. En particulier, un enfant qui commet de très nombreuses erreurs phonologiques (ex : barette / brouette) en 3ème mater-nelle, est susceptible de rencontrer des difficultés à l’analyse des séquences pho-nologiques sous-tendant l’apprentissage du langage écrit. C’est pour cette raison que ces fragilités devraient faire l’objet d’une attention particulière avant la 1ère pri-maire, d’autant que les fonctions phonolo-giques répondent bien à une rééducation logopédique.

S’iL ExiStE CErtainS SignES D’aPPEL, qUanD COnviEnt-iL D’agir ?

J’ai personnellement tendance à conseiller un premier avis dès lors que l’inquiétude s’installe, afin qu’elle n’affecte pas la relation entre l’enfant et l’école, ainsi que sa confiance en lui. Cet avis n’abou-tira pas forcément à un diagnostic ou à une prise en charge logopé-dique. il permettra, selon, de don-ner des conseils ou conduira à une hypothèse diagnostique et à l’ins-tauration d’une rééducation.

08 Santé Sofiadis Mag!

Santé

Sofiadis Mag! 09

Quel projet rééducatif pour l'enfant dyslexique ?Si une prise en charge logopédique est conseillée en fonction du diagnostic posé, l’aide à apporter aux enfants dyslexiques ne ressort pas exclusivement de la rééduca-tion logopédique. Certes, celle-ci précisera les aides susceptibles d’optimiser l’évolution des apprentissages et entraînera de manière systématique les difficultés individuelles des enfants.

idéalement pourtant, le projet thérapeu-tique devra être poursuivi en famille, en entraînant les acquis engrangés en réédu-cation, afin d’assurer une meilleure automa-tisation des acquis. De plus, il est très ren-forçant pour l’enfant de montrer ses progrès à ses parents. Conjointement, l’apport des enseignants sera déterminant. Des aména-gements en classe, choisis individuellement pour chaque enfant, éviteront que les diffi-cultés de lecture ou d’orthographe ne reten-tissent sur l’ensemble des apprentissages.

La méthode d’apprentissage de la lecture pratiquée dans les écoles est également conséquente. La « méthode globale » par exemple part de la mémorisation globale de mots. Cette méthode sous-tend une capaci-té à effectuer personnellement des analyses phonologiques, afin d’accéder à la lecture de nouveaux mots. Ces compétences consti-tuent justement la difficulté des enfants présentant une dyslexie phonologique. Pour

nicole Laporte Logopède Universitaire

Orientation Neuropsychologie

eux, la méthode globale n’est donc pas pré-conisée. il sera au contraire indispensable de les accompagner dans les processus pho-nologiques analytiques et, idéalement, de lever le caractère arbitraire du code grapho-phonétique ("lettre-son") par une méthode gestuelle associée.

Alors, quel devenir pour nos enfants dyslexiques ?Si la dyslexie est une faiblesse fonction-nelle, ce n’est pas non plus une incompé-tence. On progresse et on s’adapte, pourvu que l’aide soit apportée, ainsi que les en-couragements et les adaptations. Certains enfants progressent plus rapidement. Pour d’autres c’est plus difficile. Certains, à force d’entraînement, peuvent accéder à un ni-veau supérieur à des élèves potentiellement compétents mais trop peu entraînés. Pour ma part, j’ai rencontré de très nombreux enfants présentant une dyslexie parfois sévère, qui ont pour-suivi les études de leur choix. il est donc délétère de s’abandon-ner à un fatalisme défa-vorable.

Il existe deux méthodes d’apprentissage de la lecture pratiquées dans les écoles : la méthode globale qui part de la mémorisation de mots «école», «maison», ... et la méthode analytique qui part de l’apprentissage des lettres pour ac-céder au décodage de syllabes et de mots. La première méthode ne convient pas aux enfants dyslexiques.

Le diabèteMALADIE DE L’OMBRE

Sofi adis Mag! 11

on estime qu’il y a plus de 600.000 diabétiques en Belgique, dont près de la moitié serait ignorante d’être atteinte de cette maladie qui progresse sournoisement, en dissimulant sa présence. au cours des 15 dernières années, le nombre de diabé-tiques a doublé dans notre pays, et il risque de doubler à nouveau d’ici 2030, si rien ne change. or le diabète peut provoquer des lésions graves.

Qu’est-ce que le diabète ?Le sucre (ou glucose) sert de carburant au fonctionnement de l’organisme. L’insuline, hormone produite par le pancréas, est indis-pensable à l’absorption du sucre par les cel-lules. Un excès de sucre pourra d’une part être stocké en réserve par le foie et, d’autre part, être éliminé par les urines. Chez un diabétique, ce processus est perturbé et provoque un excès chronique de sucre dans le sang (ou hyperglycémie).

Ce dysfonctionnement peut apparaître lorsque le pancréas ne produit pas assez (ou pas du tout) d’insuline. On parle alors de diabète de type 1 (ou diabète insulinodépendant). Le diabète de type 1 concerne de l’ordre de 10% des diabétiques, et est principale-ment observé chez les enfants et jeunes adultes, bien qu’un nombre croissant de personnes plus âgées soit également atteint.

Le diabète de type 2 correspond à une résistance de l’organisme à l’action de l’insuline. Dès lors, les cellules n’assimilent plus cor-rectement le sucre, qui s’accu-mule dans le sang. Cette maladie

apparaît généralement après 45 ans, mais les chiffres indiquent une croissance rapide et très inquiétante chez de jeunes adultes, et aussi chez des enfants et adolescents. il existe d’autres types de diabètes que nous n’aborderons pas ici, notamment parce qu’ils ne concernent qu’un nombre nette-ment inférieur de malades.

sources du diabèteLe diabète de type 1 peut avoir une origine génétique, de même qu’être la conséquence d’une attaque virale ou toxique, ainsi qu’une réaction auto-immune.

MALADIE DE L’OMBRE

12 Santé Sofi adis Mag!

SantéLe diabète de type 2 est lié à l’âge et à l’hé-rédité. Mais le principal facteur déclenchant est le mode de vie : alimentation trop riche (trop de sucres raffi nés, de graisses satu-rées et de viande, pas assez de fruits et légumes), surpoids, sédentarité, hyperten-sion, stress, … il est possible de réduire le risque de développement du diabète de type 2 (le plus fréquent) par une bonne hygiène de vie.

Si les habitants des pays développés ne modifi ent pas rapidement leurs habitudes actuelles, les prévisionnistes s’attendent à une épidémie massive de diabète dans les années à venir. Cette croissance en fl èche du diabète, causée par des modes de vie inadaptés, s’observe notamment chez un nombre croissant de jeunes (alors que le diabète de type 2 n’apparaît généralement qu’après 45 ans), et dans des pays où les habitudes de vie et alimentaires ont été bouleversées en quelques années, comme en inde ou en Chine.

une progression sournoiseOn estime que 7% des Belges sont atteints

de diabète de type 2 (avec une pointe grim-pant à 20% pour le groupe d’âge 65 à 85 ans). Une hyperglycémie ne provoque pas de symptômes immédiatement iden-tifi ables, comme le font d’autres maladies telles qu’une grippe ou une angine.

Le diabète s’installe petit à petit, et passe trop souvent inaperçu. Des signes qui de-vraient vous alerter sont une fatigue ex-trême et persistante, une élimination ex-cessive d’urine (provoquant souvent des besoins impératifs de se rendre aux toi-lettes en pleine nuit), une augmentation de la soif ou de la faim, une perte de poids inexplicable, une vision fl oue, les mains ou les pieds qui s’engourdissent ou fourmillent, des cicatrisations anormalement lentes, des infections répétitives de la peau, des gen-cives, de la vessie, de la vulve ou du pré-puce. Ces symptômes doivent vous inciter à effectuer sans tarder une visite médicale de contrôle.

de graves séquellesÀ la longue, le diabète peut être respon-sable d’affections graves : maladies cardio-

vasculaires, troubles rénaux, atteintes oculaires (le diabète est la cause principale de cé-cité), détérioration des tissus / capillaires sanguins / nerfs, ulcères aux pieds, … Dans les cas les plus sérieux, le diabète peut mener à des amputa-tions, voire à la mort.

Le diabète est une maladie grave, dont il ne faut jamais sous-estimer les dangers. Le diabète a tendance à s’asso-cier à d’autres troubles (hy-pertension, excès de cholesté-rol, …) faisant entrer le malade dans un cercle vicieux de com-plications.

Vous disposez d’un lecteur de glycémie ?Quelle que soit sa marque ou son âge, vous pouvez l’échanger gratuitement contre un nouveau lecteur de la marque Freestyle (Abbott Diabetes care), considéré par une étude indépendante commel’un des plus performant au monde.

Cette action est valable dans toutes les pharmacies Sofi adis et cela toute l’année.

Sofi adis Mag! 13

traitementsÀ ce stade des connaissances médicales, le diabète, une fois installé, est une maladie incurable. Des recherches de vaccins et de nouveaux traitements sont en cours, mais mettront encore plusieurs années à aboutir. Dans l’attente, les diabétiques sont soumis à des traitements très exigeants visant à équilibrer le taux de sucre dans le sang : régime alimentaire, exercices physiques adaptés pratiqués aux moments adéquats, prise de médicaments spécifi ques au dia-bète, injections d’insuline, … Le suivi mé-dical est soutenu pour limiter le risque de développement de complications aiguës et chroniques.

mesurer le tauxde glycémieLes diabétiques doivent surveiller leur concentration de sucre dans le sang, afin de maintenir en tout temps une gly-cémie aussi proche que possible de la normale. Cette me-sure permet d’ajus-ter leur traitement aux circonstances du moment (ali-mentation, exercice physique, stress, ...). Selon les cas, la mesure de glycé-mie s’effectue entre 3 fois / semaine et 4 fois / jour.

Le diabétique prélève une goutte de sang sur le bout de son doigt qu’il soumet au lecteur de glycé-mie. En quelques se-condes, le taux s’af-fiche à l’écran.

Les lecteurs évolués stockent les analyses dans une base de données, permettant de suivre l’évolution des résultats dans le temps. Les facilités offertes par les nou-veaux lecteurs de glycémie, ainsi que leur précision de mesure se sont considérable-ment enrichies. il existe une large palette de lecteur de glycémie sur le marché. Le médecin traitant ou le pharmacien peu-vent conseiller le modèle le mieux adapté à chaque situation, mais il est évident que les lecteurs de dernière génération sont plus performants et plus fiables.

Marco hellemans

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SantéCiCatriCes exCessives

Comment les traiter ?

Sofiadis Mag! 15

à ce jour, 59% des patients disent at-tacher de l’importance à l’apparence de leurs cicatrices. Bien que les cicatrices les plus courantes soient blanches et planes, il existe également un risque de développer des cicatrices rouges, boursouflées, dures et parfois doulou-reuses: il s’agit de cicatrices hypertro-phiques ou de chéloïdes. Quels traite-ments choisir pour améliorer l’aspect esthétique et le confort de sa cicatrice ?

après une blessure, une brûlure ou une in-tervention chirurgicale, la peau se régénère progressivement pour former une cicatrice, c’est le processus de cicatrisation.

Les huiles ou crèmes cicatrisantes et gels de silicone sont les traitements qui permettent d’optimaliser le processus de cicatrisation de la plaie, mais à des étapes différentes et avec des indications bien précises.

Le processus de cicatrisation se divise en 2 phases distinctes : la phase de fermeture de la plaie puis la phase de formation de la cicatrice. il est important de commencer par bien désinfecter la plaie puis, au bout de 3 jours, il pourra être conseillé de masser la

cicatrice à l’aide d’une crème ou d’une huile cicatrisante pour permettre la fermeture rapide de la plaie avec la formation d’une croûte.

Une fois la plaie refermée, la croûte tombée, ou les sutures retirées, débute la 2ème phase du processus de cicatrisation, à savoir la phase de formation de la cicatrice. C’est la phase qui déterminera l’aspect esthétique final de la cicatrice.

afin de prévenir l’apparition d’une cicatrice hypertrophique ou d’une chéloïde, il sera alors conseillé d’appliquer un gel 100% sili-cone sur la cicatrice fermée, 2 fois par jour pendant 2 à 3 mois.

Le silicone est, en effet, le seul à bénéficier des recommandations internationales en 1ère intention dans le traitement et la prévention des cicatrices excessives. Le gel 100% si-licone agit sur l’aspect esthétique de la ci-catrice, en l’aplanissant et en réduisant la rougeur. il permet également de soulager les démangeaisons et les douleurs associées aux cicatrices.

Processus de cicatrisation Phase 1Fermeture de La PLaie

Phase 2Formation de La cicatrice

duréeDu Jour 1 au Jour 15 après la

blessure, la brûlure ou l’intervention chirurgicale.

Débute au Jour 15 (dès que la plaie est refermée, les points de suture retirés ou la croûte tombée). Peut

durer 6 mois à 2 ans.

oBjectiFaccélérer la fermeture rapide de la plaie avec la formation d’une

croûte.

Prévenir l’apparition d’une cica-trice excessive (hypertrophique ou

chéloïde).

traitements à utiLiser Crèmes ou huiles cicatrisantes. gel 100% silicone.

aline Leprêtre

Santé

16 Santé Sofi adis Mag!

Sofi adis Mag! 17

L’ALLAITEMENT MATERNEL Les avantages et des clés pour que

« ça marche ! »

donner le sein ou le biberon ? telle est la question d’un bon nombre de futures mamans. alors pourquoi choisir l’allai-tement maternel ?

Les principaux avantagesPrOtECtiOn COntrE LES infECtiOnS

Dans le lait maternel, on retrouve des an-ticorps spécifi ques de la maman qui sont dirigés vers les microbes tels que les strep-tocoques, les pneumocoques ou encore les staphylocoques. il y a aussi des facteurs sti-mulant l’immunité.

hYPOaLLErgéniqUE

Le lait maternel semble protecteur en cas d’antécédent familial. Mais attention à la diversifi cation précoce du nouveau-né et d’éviter l’introduction de certains aliments connus comme allergisants. tout dépendra aussi de l’alimentation de la maman. il est diffi cile à démontrer que le lait maternel à lui seul protégerait des allergies car celles-ci peuvent apparaitre avec d’autres allergènes.

LiEn MèrE-Enfant

L’allaitement maternel reste un moment privilégié entre la mère et l’enfant. Cela renforce les liens affectifs quand tout se passe bien. La maman doit se sentir bien avec son allaitement car l’effet inverse peut se produire aussi. Si la maman ne se sent pas bien, lorsque l’allaitement est diffi cile et douloureux, cela peut avoir un impact né-gatif sur le lien mère enfant. C’est pourquoi un allaitement maternel doit bien démarrer. Pour cela il faut avoir toutes les clés en main pour que « ça marche ! » et être bien en-tourée.

aDaPtatiOn aUtOMatiqUE aUx BESOinS

La composition du lait varie pendant la lac-tation. Plus bébé tète, plus il y a du lait et il s’adapte selon les besoins et l’âge de l’en-fant.

Jusqu’aux 6 mois de l’enfant, le lait maternel peut satisfaire tous ses besoins nutritionnels.

L’aSPECt PratiqUE

toujours disponible, à bonne température, stérile et sain. Pas de préparatifs, pas de stérilisation. il renforce les contractions uté-rines, il est très économique et écologique !il est aussi très pratique la nuit, il ne faut pas sortir de son lit ! il existe la position couchée sur le côté pour allaiter tout en restant allongée dans son lit. il existe en-core beaucoup d’autres avantages à l’allai-tement.

Les clés pour que« ça marche ! »avOir LES infOrMatiOnS COnCErnant

L’aLLaitEMEnt PEnDant La grOSSESSE

il est possible d’en parler lors de la pré-paration à la naissance, avec votre sage-femme, votre gynécologue, l’OnE, de suivre les séances d’information sur l’allaitement. il existe de très bons sites internet et des livres (retrouvez quelques références en bas de l’article).

PEaU À PEaU Et tétéE PréCOCE

il est important de mettre le bébé au plus vite en peau à peau sur sa maman. Des études menées par l’OMS démontrent que le contact peau à peau juste après la nais-sance favorise la réussite de l’allaitement.

RéféRences livRes

sOlTeR, Alteha. Mon bébé comprend tout. Marabout, 2013, 384 pages. THiRiOn, Marie. l’allaitement. Alabin Michel, 2014, 280 pages.

RéféRences siTes inTeRneT

www.infor-allaitement.be www.one.be www.lllbelgique.org www.co-naitre.net www.sage-femme.be/parents/ http://apps.who.int/rhl/fr/

SE fairE COnfianCE Et fairE COnfianCE aU BéBé

La maman doit se sentir bien et avoir confiance en elle. Le discours des interve-nants peut être malheureusement contra-dictoire donc il faut savoir s’écouter. il ne faut pas se culpabiliser ni se sentir obligée.

quand votre bébé va bien et reçoit assez de lait, il est tonique, il a une bonne colora-tion, sa peau est élastique, il va à selles, il urine souvent et il prend du poids.

BiEn SE POSitiOnnEr il est important de s’installer confor-tablement avant d’installer le bébé. n’hésitez pas à demander à la sage-femme de la maternité de vous aider. il existe aussi des sages-femmes à domicile et des consultantes en lactation qui pourront vous aider après la maternité. il faut chan-ger régulièrement de position. Cela permettra une meilleure sti-mulation et préviendra les éventuelles complications.

COnnaitrE LES SignES D’évEiL DU BéBé Et LES

SignES DE rEChErChE DU SEin

il faut savoir que bébé a besoin de téter en-viron 8 à 12 fois par 24 heures y compris la nuit les premiers mois pour bien grandir et se développer. Mettez votre bébé au sein dès les premiers signes d’éveil et de recherche du sein. Le bébé est calme et disposé à téter quand celui-ci est en phase d’éveil calme.

LES PiCS DE CrOiSSanCE : La règLE DES 3-6 !

Le bébé vit des pics de croissance, c’est sou-vent lors de ces pics que les mamans arrê-tent d’allaiter en croyant à tort qu’elles n’ont plus assez de lait. Le bébé adapte juste la production à ses besoins et donc demande plus car plus le bébé tète plus il y a du lait.

retenez la « règle des 3-6 » :J3, J6, 3 se-maines, 6 semaines, 3mois et 6mois. Cela n’est pas fixe mais ça tourne souvent au-

tour de ces dates-là ! faites confiance à votre bébé, il sait ce dont il a besoin.

BOirE Et SE rEPOSEr

La maman qui allaite aura souvent soif, il faut boire régulièrement et pas trop peu mais il ne faut pas se for-

cer. Le repos est essentiel pour la jeune maman même si cela est plus facile à dire qu’à faire.

LE SOUtiEn DU COnJOint Le conjoint peut se sentir exclu de l’al-

laitement alors qu’il a toute sa place dans le soutien de la maman.

UnE viSitE ChEz L’OStéOPathE

L’ostéopathe pourra rapidement détecter des problèmes et les régler au plus tôt.après avoir eu accès à l’information, la ma-man prendra une décision. tant que cela se fait de manière calme et sereine, ce sera le meilleur choix !

vanessa LiénartSage-femme

Santé

18 Santé Sofiadis Mag!

Santé

Avant de s’y (re)mettreLa course à pied implique quelques précau-tions à prendre surtout si vous ne pratiquez plus d’activités physiques depuis quelques mois.

En premier lieu, nous vous recommandons de consulter votre médecin avant cette reprise afi n qu’il vous donne son feu vert suite à une visite médicale comprenant un électrocardiogramme (contrôle du cœur) notamment. Cela ne prendra que 20’ et vous permettra de débuter sereinement vos séances.

L’équipementEnsuite, il faudra vous équiper. Le jogging est un sport accessible à tous car prati-cable partout et peu onéreux. Si vous aimez être bien habillés, ne confondez pas habillé et équipé. Le dernier short à la mode sera beaucoup moins important qu’une bonne paire de chaussures ! Prenez le temps né-cessaire pour vous faire conseiller la paire de running qui correspondra le mieux à votre activité (nombre de séances et durée par semaine) et à votre morphologie (taille, poids, type de foulée…).

Prévoyez un budget de 60 à 80€ minimum

et dites-vous qu’en d e s s o u s , ce n’est ni rendre ser-vice à vos pieds ni à votre co-lonne verté-brale !

Oubliez éga-lement le bon vieux K-WaY en pensant que vous allez perdre du poids plus vite. Une bonne fois pour toute, enle-vez-vous ça de la tête, c’est non seulement complète-ment faux mais en plus dan-gereux puisque cela empêche la transpiration de s’évacuer (phénomène de thermoré-gulation) et peut provoquer des malaises. Privilégiez les textiles respirants, confor-tables et assez proches du corps.

Quelle belle résolution ! La course à pied est une excellente activité sportive pour rester en bonne santé et nous n’allons surtout pas vous freiner dans cette démarche très positive mais seulement vous donner quelques astuces et conseils pour bien démarrer.

Santé

et dites-vous qu’en d e s s o u s , ce n’est ni rendre ser-vice à vos pieds ni à votre co-lonne verté-

Oubliez éga-lement le bon vieux K-WaY en pensant que vous allez perdre du poids plus vite. Une bonne fois pour toute, enle-vez-vous ça de la tête, c’est non seulement complète-ment faux mais en plus dan-gereux puisque cela empêche la transpiration de s’évacuer (phénomène de thermoré-gulation) et peut provoquer des malaises. Privilégiez les textiles respirants, confor-tables et assez proches du

cette démarche très positive mais seulement vous donner quelques astuces et conseils pour bien démarrer.

DEMAIN, JE ME (RE)METSÀ LA COURSE À PIED !

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Sofi adis Mag! 21

centre sportif de la Woluwewww.fi tnesslawoluwe.be

fi [email protected]/777.13.03

Lancez-vous ... à votre rythmeBien…vous êtes prêts pour débuter mais vous ne savez pas par où commencer ? nous savons que vous avez la meilleure des motivations mais il est inutile de débuter votre 1ère séance par 45’ de course à pied et revenir extrêmement fatigué. Sans parler des courbatures et autres douleurs qui vont vous accompagner pendant plusieurs jours. vous connaissez le dicton : qui va piano… il faut suivre une progression pour respecter votre corps. nous vous conseillons de faire des sessions de 15 à 20’ les 4 premières séances. votre organisme, vos articulations, vos muscles ont besoin de s’adapter à ce nouvel effort et si vous voulez perdurer dans cette activi-té, construisez des fondations solides. Cela vous évitera bien des mésaventures par la suite notamment des blessures.

il est même très bon d’alterner la course et la marche lors de votre séance. vous de-vez travailler avant tout votre endurance fondamentale. C’est-à-dire chercher à cou-rir longtemps plutôt que vite. Un excellent repère est votre… débit de paroles. vous devez pouvoir tenir une conversation par in-termittence. Si vous ne pouvez plus parler, marchez !

A quelle fréquence ?nous vous conseillons 2 à 3 séances par semaine. En dessous, vous ne verrez pas beaucoup de progression et au-dessus, c’est le risque de vouloir en faire trop et de

vous blesser. vous devez également privi-légier les terrains plats et souples pour une meilleure assimilation des impacts au ni-veau des talons.

Derniers conseilsPensez à vous hydrater régulièrement avant, pendant et après la séance et éviter les repas copieux avant votre entraînement pour ne pas surcharger votre estomac.nous vous conseillons de coupler vos séances de course à pied avec du renfor-cement musculaire améliorant votre posture (muscles qui maintiennent votre colonne vertébrale) et ainsi profi ter au maximum des bienfaits de cette activité.

Tout pour réussir !La course à pied est un excellent moyen de s’affi ner et maigrir mais reste avant tout un réel bienfait pour votre santé physique et mentale. Ces quelques règles vous permet-tront de progresser à votre rythme et bien entendu de prendre du plaisir à pratiquer cette activité. alors à vos marques, prêts…

David maheCoach sportif à la Woluwe Fitness

SPOrt

Prévenir, c ’est infiniment mieux que guérirVOYAGEZ VACCINÉ !

fièvre jaune, virus zika ou hépatite, voyager nécessite une bonne prépa-ration. avant de quitter le pays, sur-tout si vous partez comme beaucoup d’entres-nous, pour des cieux plus cléments et ensoleillés, une piqûre de rappel s’impose…

vous comptez vous rendre sous les tropiques, mais vous ne souhaitez pas revenir avec des hôtes indési-rables (malaria, parasite, ...) ? que ce soit pour des vacances familiales, une expédition, un voyage d'affaires ou un stage, de simples précautions et une bonne préparation peuvent minimiser les risques de contracter diverses maladies infectieuses.

Selon votre destination et les condi-tions de votre voyage certains vac-cins sont vivement recommandés, d'autres obligatoires. S'ils ne protè-gent pas contre toutes les maladies infectieuses, les vaccins constituent

la protection la plus sûre contre cer-taines affections propres aux régions tropicales.

OÙ ET QUAND SE FAIRE VACCINER ?

il est préférable de rendre visite à votre médecin traitant ou dans un centre de vaccination de voyage, au moins six semaines avant votre dé-part. Certaines vaccinations néces-sitent plusieurs injections. Outre les vaccins recommandés par les auto-rités, des vaccins supplémentaires pourraient être conseillés selon votre âge, les activités prévues au cours de votre voyage et les conditions locales.votre médecin vous remettra ensuite un certifi cat de vaccination interna-tional dans lequel seront mentionnés les vaccins réalisés ainsi que la date à laquelle ils vous ont été administrés. Ce certifi cat est exigé pour entrer dans certains pays.

Prévenir, c ’est infiniment mieux que guérirVOYAGEZ VACCINÉ !

vOYagE

22 voyage Sofi adis Mag!

Les lieux à visiter ne se limitent évidemment pas à ces quelques exemples. n’hésitez pas à explorer le cœur du pays afi n de rendre votre voyage en tanzanie unique et original, riche en souvenirs et en émotions. L’équipe travex est à disposition pour créer votre cir-cuit selon vos envies.

Spécialiste du voyage sur-mesure au coeur de la nature, l’agence travex peut vous concocter des circuits à 100% personnali-sables pour la découverte de cet endroit aux mille merveilles.

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Barbara PhilipparttravEx vOYagES

02 537 11 00www.travex-travel.be

VACCINÉ ? ALORS, CAP SUR LA TANZANIE

Pays d'afrique de l'est en bordure de l'océan indien, la tanzanie est située juste sous l'équateur. riche en paysages à couper le souffl e, la tanzanie saura vous éblouir !

Lac Manyara, cratère de ngorongoro avec plus de 30 000 animaux sauvages, safari, rencontre avec les communautés Massaï, et pourquoi pas un crochet par les plages pa-radisiaques de zanzibar ? Des vacances en afrique sont toujours une aventure hors du commun et parfois le voyage d’une vie. La tanzanie est une contrée lointaine où tout est propice au dépaysement.

Du fait de la richesse de sa faune et de sa fl ore, la tanzanie est une destination idéale pour découvrir La nature. Les nombreuses réserves naturelles du pays regorgent d’ani-maux : il est fréquent d’y observer rhinocé-ros et éléphants, lions et guépards, … Dans le Parc national de Manyara, au coeur de la vallée du rift, la diversité l’écosystème est absolument remarquable. Le lac alcalin hé-berge sur ses rives des dizaines de milliers de fl amants roses et d’oiseaux limicoles : un spectacle époustoufl ant.

Largement préservé, le pays regorge en outre de panoramas impressionnants. Pen-dant votre séjour en tanzanie, vous pour-rez, par exemple, admirer l'imposant Ki-limandjaro qui culmine à plus de 5.000 m d'altitude.

LES VACCINS REQUIS POUR LA TANZANIE SONT (1)

LA FIÈVRE TYPHOÏDE LA MÉNINGITE À MÉNINGOCOQUES LA FIÈVRE JAUNE LA POLIOMYÉLITE L'HÉPATITE A TÉTANOS - LA DIPHTÉRIE - COQUELUCHE L'HÉPATITE B LA MALARIA 1- Source : http://www.vacciweb.be/

L'HÉPATITE A TÉTANOS - LA DIPHTÉRIE - COQUELUCHE

Par où commencer les recherches ?Dans la plupart des cas il s’agit d’une dé-cision qui se prend en famille ou entre proches. Dès lors, il n’est pas toujours évi-dent d’accorder les violons. Parez au plus simple, mandatez un des membres de la fa-mille ou des proches pour chercher, se ren-seigner, filtrer, en se basant sur ces critères précis afin de faire une première sélection.

le choix du tyPe d’hébergementil existe plusieurs types d’hébergements. Dans les grandes lignes il est important de choisir si des soins sont indispensables ou non. Si tel est le cas il vous faudra vous orienter vers un hébergement de type MrS

(Maison de repos et de Soins pour personnes âgées) ou CSJ (Centre de Soins de Jour).

Si vous recherchez plutôt à cohabiter et pourquoi pas de profiter de quelques ser-vices comme des activités ou des repas préparés et autres, les hébergements Mr (Maison de repos pour personnes âgées)ou rS (résidences Services). Lors de votre recherche, déterminez donc bien le type d’établissement afin de filtrer au maximum vos visites.

bouger oui, mais il y a des indisPensablesviennent ensuite des critères non discu-

faMiLLE

24 famille Sofiadis Mag!

comment choisir unhébergement Pour seniors ?

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Le choix d’un hébergement pour seniors est souvent une inconnue. il induit beau-coup d’interrogations et parfois même un désaccord total au sein d’une famille. Pourquoi prendre une telle décision ? Qui s’en occupe et à quel moment ? c’est une période pas toujours agréable à vivre et qui peut déstabiliser plus d’une famille. Par où commencer les recherches ? sur base de quels critères ? où chercher et en fonc-tion de quel budget ? Voici 6 conseils pour vous aider dans vos démarches.

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la taille de l’hébergementCertaines personnes vous diront que la taille joue un rôle important dans le choix de l’hé-bergement. C’est aussi faux que lorsqu’on choisit un hôtel. il y des points positifs et négatifs dans les grands comme dans les petits. Essayez donc d’oublier vos a priori, si vous en avez.

Que Faire aVec la liste ?Une fois que vous avez mis en pratique les 5 premiers conseils, il vous reste une seule chose à faire : visitez l’hébergement et po-sez un maximum de questions quant à vos préférences afi n que l’établissement vous confi rme ou non vos critères. Un ressenti humain reste la meilleure des convictions.

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tables comme l’autorisation d’être accompa-gnés d’animaux domestiques, le critère des repas, la présence ou non d’espaces verts, de soins détente, d’activités ou non, etc.Listez vos impératifs, cela vous permettra de fi ltrer plus aisément vos premiers choix.

la situationEtant donné qu’il ne s’agit pas d’une déci-sion à prendre à la légère, l’environnement et la localisation de l’hébergement sont des facteurs très importants. La meilleure so-lution pour y voir clair ; dessinez un péri-mètre sur une carte des communes qui vous convient et fi ltrez sur base de 2 facteurs, plutôt ville ou plutôt campagne. attention n’oubliez pas de penser à la proximité des transports en commun ou de commerces si cela est nécessaire.

L’idée du concept home Sweet homes est partie d’une histoire vécue à 3 reprises ; impossible de sélectionner sur base de critères précis un établissement convenant aux séniors à « héberger ». Sur base de ce constat, un site internet est créé début 2016.

Le site répertorie la totalité des offres d’hébergements pour seniors de tous types au niveau Belge. toute l’information est accessible de manière simple, effi -cace, gratuite et très détaillée. De plus, le site offre également la possibilité de parta-ger des résidences au sein d’un compte privé en famille par exemple. très utile pour gérer vos recherches gratuitement en toute transparence et reprennant les critères de choix de vie du résident et de son entourage.

Pour agrémenter le tout, le site propose également des conseils, des articles informa-tifs et un agenda de rendez-vous autour des hébergements pour seniors.

Le site internet www.homesweethomes.eu est un site 100% Belge et proposera une version papier dès 2017.

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Sandrine abts

FaciliteZ-Vous la Vie Pour PrésélectionnerVos recherches et y Voir Plus clair !Rencontre avec Frank Vandenbreede fondateur de Home Sweet Homes.

DiététiqUE

26 Diététique Sofi adis Mag!

OMEGA 3 Phénomène de modeou réelle nécessité ?

Les acides gras essentiels, plus communément appelés oméga 3 sont, comme leur nom l’indique, essentiels pour le corps humain car ils interviennent dans le

fonctionnement de toutes nos cellules. Or le corps ne peut pas les synthétiser. Leur apport dans l’assiette est donc primordial.

rappelons que l’homme préhistorique était chasseur, cueilleur et pêcheur. Ce qui si-gnifi e que l’alimentation idéale pour l'hu-main est constituée de viande (source de protéines, d’acides aminés, de fer, de zinc, de vitamine B12…), de poissons (source de protéines, acides aminés, oméga 3, iode,…), et de fruits et légumes (source de vitamines, minéraux, oligoéléments…).

actuellement l’alimentation occidentale s’est fortement déséquilibrée. La consommation de produits transformés industriellement

et de viande est trop importante et devient toxique pour la santé alors que les portions de poissons et de légumes se font de plus en plus rares dans nos assiettes.

Depuis quelques années, les poissons, prin-cipaux pourvoyeurs d’oméga 3, font peur en raison de la présence de métaux lourds. Pour éviter l’accumulation de ces toxiques, il est judicieux de diriger son choix vers les petits poissons gras qui sont très riches en oméga 3 et pauvres en métaux lourds (anchois, sar-dine, maatjes, hareng, maquereau).

RÔLES DES OMÉGA 3 ils assurent la fl uidité des membranes de toutes nos cellules, garantissant ainsi une bonne disponibilité des récepteurs cellulaires, une interactivité entre nos cellules et un fonctionnement optimal du système cardiovasculaire, cérébral, hor-monal, reproducteur…

ils vont, par exemple, garantir la fl exi-bilité de nos cellules sanguines ; ce qui améliore la circulation et diminue les risques de maladies cardio-vasculaires.

ils permettent également une sou-plesse des articulations (intérêt pour lutter contre l’arthrose), de nos neu-rones (intérêt contre la dépression, les problèmes de concentration, les tDha, les maladies dégénératives cérébrales

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OÙ TROUVER LES OMÉGA 3 ?Les oméga 3 les plus importants sont l’EPa et le Dha. On les trouve :

UNE FOIS CHAUFFÉS, LES OMÉGA 3 ONT PERDU TOUTES LEURS PROPRIÉTÉS BÉNÉFIQUES ! À L’INVERSE, ILS PEUVENT PROVOQUER UNE RIGI-DIFICATION DE NOS MEMBRANES CELLULAIRES.

dans les poissons gras frais (non congelés) : sardines, anchois, hareng, saumon, maquereau, anguille, saumo-nettes, bar, turbot, rouget et fl étan. Mangez les crus ou marinés, cuits à la vapeur ou pochés sur feu éteint. Les oméga 3 sont très fragiles et ne résis-tent pas à la décongélation ni aux cuis-sons trop brutales.BESOIN : Deux barquettes de sardines par semaine par personne.

telles que alzheimer et Parkinson), des cellules intestinales (intérêt en cas d’intestin poreux, côlon irritable, bal-lonnements…), des cellules de la peau (rides, eczéma, sécheresse…).

De plus, les oméga 3 sont les précur-seurs des prostaglandines de type 3, molécules aux effets antiinfl amma-toires et antiallergiques (intérêt dans les cas d’infl ammations chroniques, d’al-lergies, d’eczéma, de psoriasis, ...).

ils diminuent également de manière naturelle le taux de triglycérides et garantissent une bonne prévention contre les maladies cardiovascu-laires.

Les oméga 3 sont source d’énergie, ils sont très combustibles et leur com-bustion libère de l’énergie directement utilisable.

Leur rôle est primordial également dans la fertilité et la grossesse. Durant la préconception, ils aident à la fertilité (ni-dation et mobilité des spermatozoïdes).Durant la grossesse, ils garantissent un bon développement du cerveau et des rétines du fœtus et ils diminuent le risque de fausses couches en favori-sant la nidation. après l’accouchement, ils évitent la dépression post-partum et passent dans le lait maternel pour un bon développement du nouveau-né.

Dans les cancers et pendant la chimio, les oméga 3 rendent les cellules cancéreuses attaquables par la chimio et potentialisent ses effets.

au vue de tous ces rôles importants pour le fonctionnement de notre corps, les oméga 3 ne sont certainement pas un phénomène de mode. ils sont néces-saires depuis la nuit des temps.

Ce qui relève plus d’un phénomène de mode en revanche est sa mise en évidence mar-keting. aujourd’hui, on retrouve sur tous les emballages de nos supermarchés les mentions suivantes : « Biscuits aux oméga 3 », « Pain aux oméga 3 », « Margarines aux oméga 3 » … Or, pour rappel, une fois chauffés les oméga 3 ont perdu toutes leurs propriétés bénéfi ques ! À l’inverse ils peuvent provoquer une rigidifi cation de nos membranes cellulaires. Prudence et bon sens donc …

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Sophie tellierPharmacienne -Nutrithérapeute

www.pharmacietellier.be

EN CONCLUSION hormis deux exceptions ponctuelles liées au fait qu’ils fl uidifi ent le sang (préopéra-toire et post-avC hémorragique), tout le monde a besoin d’oméga 3 !

dans les huiles de colza, de lin, de cameline, de noix, de sésame. Elles doivent être consommées non chauffées (en vinaigrette, mayonnaise, …) et conservées au frigo dans des bouteilles en verre foncé maxi-mum un mois après ouverture. Ces huiles, bien qu’elles soient préférables aux autres ne ga-rantissent pas directement un bon apport en oméga 3. En réalité, elles contiennent des précurseurs qui doivent être transformés en EPa et Dha dans le corps par une de nos enzymes (la delta-6-désaturase) … Mais plusieurs obstacles peuvent nuire à cette conversion : consommation de mauvaises graisses, d’alcool, carence en zinc, diabète, vieillissement…

dans les œufs columbus : œufs de poules nourries aux graines de lin. Ces oeufs n’augmentent pas le taux de cho-lesterol et leur consommation diminue même le taux de triglycérides.

Pour ceux qui n’aiment pas le poisson ou qui ne désirent pas en consommer, il existe en pharmacie des complé-ments d’oméga 3. Ceux-ci doivent porter un label Epax (double purifi ca-tion), qualitySilver (brevet international de stabilisation et résistance à l’oxyda-tion) ou « friend of the Sea ». il faut les prendre au repas et les accompagner d’antioxydants (légumes, fruits, thé vert, curcuma, vin rouge…)

infl ammations chroniques, arthrose, arthrite.Problèmes de peau : sécheresse, ride, eczéma, psoriasis. asthme, allergie et broncho constriction. Sécheresse buccale, oculaire, cutanée, vaginale.Manque d’énergie. Excès de triglycérides. intestin irritable, leaky gut, intestinporeux.Syndromes prémenstruels.infertilité, grossesse, allaitement.trouble de la circulation, de la tension artérielle, rôle cardio protecteur, préven-tion des avC. fonctionnement cérébral : mémorisa-tion, concentration, trouble de l’atten-tion, maladies dégénératives cérébrales (alzheimer, Parkinson) et rétinienne (DMLa).Cancer, chimio, radiothérapie. Dépression, équilibre mental.

Les omeGa 3 ontun eFFet PositiF sur

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Question 1 : À quel âge débute en moyenne la sclérose en plaques ?

Question 2 : La dyslexie est liée à une diffi culté à ...

Question 3 : Les végétaux et les poissons sont-ils riches en Oméga 3 ?

Question 4 : Si bébé tète subitement toutes les heures ou plus, que faire ?

Question subsidiaire : Combien de personnes auront répondu correctement aux 4 questions du jeu concours SOfiaDiS à la date du 11 juin 2016 à minuit ?

réPOnSE UniqUEMEnt SUr LE SitE WWW.SOfiaDiS.BEaVant Le 11 juin 2016 à minuit.

Le GaGnant deVra Être Fan de La PaGe FaceBooK de soFiadis.

Gagnant du précédent concours soFiadisfélicitations à M. Simon, a. Prince, a. Coppelmans, B. neyts, r. De Boeck. vous remportez un bon d’achat d’une valeur de 40€.

Les gagnants seront avertis personnellement. En cas d’ex aequo, les réponses seront prises en compte en fonction de leur date d’arrivée. En l’absence de bonne réponse, la réponse la plus proche sera prise en compte. règlement disponible sur simple demande.

GAGNANTS

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Devenez «fan» de notre page facebook « les pharmacies Sofiadis » et répondez cor-rectement aux 4 questions à choix multiples ci-dessous et à la question subsidiaire avant le samedi 11 juin 2016 minuit.