23 AVRIL 1f1 Quarante-Septième Anneea IWimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1851/B... · taire_du...

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23 AVRIL 1f1 L'ABONNEMENT : Toulouse. Dép. Étr. Un an.. 36 42 48 6 mais.. 19 22 25 9 mois.. 10 12 14 Les abonnements ne sont reçus que pour trois mois, six mois su an an, et ne commencent que du $e ou da 16 de chaque mois. Les Lettres non atfraachies ne sont pas reçues. Imprimerie de BOL et CIBII4C Rue Saint-liane, 46. w 411. - 1!DRCREDL ON S'ABOYAiE AU Bl`RE4C BB JOOR4èt rut St-Rome, 46, A TOULOUSE. Cher les Li1r.,lureaex Ses Messageries IW et Directeur; des Postes POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. Ce Journal parait tous les Jours. S0111MAIRE. TOULOUSE, 22 avril: Chronique locale. -- Aca- démie.desSciencesc-NOUvELLEs DEs DÉPARTEMENTS. --PABis,19 tt 20 avril : Faits divers. - CORRES- PONDANCE PARTICULIÈRE ; Bruits de Paris. --- Faits divers. - VARIÉTÉS s Prédicateurs du caaéme. FEUILLETON t Le Braconnier. (Suite). MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abon- nement expire le 30 de ce mois, sont priés de le renouveler, s'ils ne veulent pas éprouver d'in- terruption dans l'envoi du journal. Toute demande d'abonnement, non accompagnée du prix, sera considérée comme non avenue. MM. les libraires et les messageries, veulent bien se charger de nous transmettre le prix des abonnements. On lit dans le Moniteur du 20 : J'ir décret du 19 avril courant, rendu sur la pro- position du ministre de l'intérieur, M. Lassus Saint Geniès, sous-préfet de l'arrondissement de Saint- Gaudens, ancien sous-préfet de Lectoure avant 1848, et dont le préfet de la Haute-Garonne a si- gnalé l'énergie et le dévoùment, à l'occasion des dé- sordres dont les communes d'Aspet et de Saint-Gau- deus ont été récemment le théâtre, vient d'être nommé chevalier de l'ordre national de la Légion- d'Honneur. M. GarniérPagès, ancien représentant du peuple et membre du gouvernement provisoire , est arrivé lundi soir à Toulouse. Par décision de M. le ministre de la guerre, les mutations suivantes ont eu lieu dans le personnel administratif des subsistances militaires M. Defaux, adjudant en 2e à Mende, est attaché au magasin des fourrages de Toulouse; M. Belzingue, élève à Toulouse, est attaché au bu- reau de centralisation de la 4' division; M. Oubré, adjudant en 2e à Auch, est attaché au magasin des fourrages à Bordeaux; M. Sollier, élève à Toulouse, est attaehé au bureau de centralisation de la 13 division. Le sieur Journon (Gabriel), jardinier, avenue du cimetière de Terre-Cabade, vient d'adresser à M. le maire une demande tendant à obtenir l'autorisation de prendre à l'entreprise , moyennant une légère rétribution, l'arrosage et le soin des plantes qu'un pieux seutiment entretient autour des tombeaux. Le nommé Jean"Marie Trihoulet, qui a déjà subi plusieurs condamnations et qui s'était évadé récem- ment des prisons de Moissac, a été arrêté dimanche soir, au faubourg Saint-Cyprien, au moment où il allait entrer en ville. Feuilleton du Jourual de Toulouse , 10 Avril 1831 LE BR4COTNIER, Suite.-Voir le no du 13, 14, 15, 16, 17 et 20 avril. Voyant que Simonnaud fronçait le sourcil, Lalu- zerne reprit plus sérieusement --- Ecoutez, monsieur le maire, vous avez été diablement bon enfant hier au soir de me laisser sortir du parc,: attendu que c'est votre état de tara- buster le pauvre monde qui n'est pas en règle. Par ainsi , je me suis dit qu'il fallait vous prouver que Laluzerne sait proprement reconnaître un service. J'ai donc voulu vous ouvrir les yeux sur certaines choses de votre ménage; mais, comme vous aviez des. idées là-dessus je n'osais pas. L'es"marin frappa du pied avec impatience. Parle plus clairement, dit-il les dents serrées; j'ai comme un boulet de quarante-huit sur la cons- cience. - Hé I hé 1 hé! a pas peur ; voyez-vous, mon sieur Simonnaud, si je vous avais dit que le jeune mon sieur du chàteaa cherchait à en conter à votre fille, et que votre fille lui accordait des rendez-vous, vous n'eussiez pas voulu me croire hier au soir... Vous étes si coiffé de cette petite l Eh bien I aujourd'hui je vais vous en donner la preuve , et vous vous ar- rangerez potu' le mieux. Laluzerne fut effrayé du changement terrible qui s'opéra tout-à-coup dans les traits de son interlocu Quarante-Septième Anneea 400 fr. , qui avait pris la fuite , a été arrêté avant- hier et. déposé à la Maison-d'Arrêt. ACADÉMIE DES SCIENCES, INSCRIPTIONS ET BEL- LES LETTRES DE TOULOUSE. M. Leymerie, appelé par l'ordre du travail, lit la première partie d'un mémoire intitulé : Noticegéo- logique sur Toulouse et ses environs. M. Nouiet fait un rapport favorable sur un ouvrage de M. Lartet, ayant pour titre : Notice sur la colline de Sansmr. Au nom de M. le docteur Laforgue et au sien, M. Joly communique à l'Académie quelques détails rela- tifs à un enfant Psendencéphale, né récemment à 'Toulouse, et il annonce qu'il se propose d'étudier avec soin ce genre de monstruosité dont l'histoire renferme encore des lacunes importantes. M. Dubor lit un mémoire intitulé: Obseruations sirr l'existence du livre ancien des eoutu, tes de Tou- louse. . M. Lartet, avocat à Seissan (Gers), a été nommé associé correspondant de l'Académie dans la classe des sciences, section d'histoire naturelle. M. Petit communique une lettre de M. Raymond Cahuzac, d'Avignonet, par laquelle il soumet à l'examen de l'Académie un modèle de cadran équi- noxial à équation du temps qu'il a construit en 1803 sous la direction de M: de Lastouzeilles ; cet instru- ment est accompagné d'un mémoire de ce dernier. - Renvoyé à une commission composée de MM. Petit, St-Guilhern et ltfolins. M. Petit fait ensuite, au nom d'une commission , un rapport écrit très favorable sur le pétrin mécani- que de M. Cardaillac aîné. Ce rapport est approuvé et sera imprimé dans les mémoires de l'Académie. M. Barry fait un rapport verbal sur deux ouvrages offerts à l'Académie par M. Hippolyte Crozes, d'Al- bi, intitùtés : Monographie de la-cathédrale d'Albi , et la comtesse d'Edimbourg. Il propose d'accorder à M. Crozes le titre de correspondant. Il sera délibéré sur cette demande à la prochaine séance. L'Académie, appréciant toute l'importance des tra- vaux entrepris par M. Lézat, relatifs au plan en relief des Pyrénées de la Haute-Garonne et signalés dans une note de M. Leymerie, du 27 février 1851, a décidé qu'une commission composée de MM. Petit, Brassine, Molins et Leymerie, serait chargée de les examiner. Cette commission à laquelle s'étaient adjoints M. le président etM. ledirecteur, s'est rendue chez M. Lezat. Elle a examiné le travail de ce géomètre et entendu ses explications. Cette commission déclare qu'elle n'a rien à ajouter à la note communiquée par M. Leymerie, note dont elle accepte la responsabilité et quidoitêtre considérée comme un rapport que la commission soumet à l'approbation de l'Académie ; en lui proposant des'associer aux viceux exprimés par M. Leymerie, que le conseil général et l'administra- tion supérieure accordentdes encouragements à l'teu- vre remarquable de M. Lezat. L'Académie approuve. Leur. Simonnaud devint d'un rouge cramoisi , puis d'une pàlcur livide. Les rides profondes de son front dessinèrent cette empreintoredoutable qui était le si- gne caractéristique des Redgauntlet. Ses yeux s'in- jectèrent de sang; il saisit le bras de Laluzerne et le secoua avec une vigueur fiévreuse. . Tu mens, lui dit-il en grinçant des dents; où sont-ils? Le braconnier se dégagea par un mouvement brus- que, mais non sans laisser entre les mainsdu vigou- reux Simonnaud une partie de sa blouse. -Fichtre! quelle poigne! dit-il avec étonnement; qui diable aurait pu penser que vous aviez de pareil- les tenailles? Moi qui croyais... - Où sont-ils! où sont-ils? - Vous le saurez toutà l'heure; mais, saprislie ? n'allez pas faire un malheur.... Soyez calme donc I Je n'ai pas peur pour la petite , je sais bien que vous lui pardonnerez encore ; mais quant à l'autre... ce n'est pas qu'il n'ait bien mérité une volée de coups de poing. Si vous tenez à vous en passer la fantaisie, je n'y vois pas grand inconvénient. Cependant, croyez-moi , il vaut mieux en finir par un bon ma- riage : ' nous deux nous parviendrons à décider le Faraud, et s'il ne veut pas absolument, il sera tou- jours temps de lui administrer quelque chose. Hein est-ce dit? -- Laisse-moi.... je ne veux rien , je ne puis rien promettre... Ils sont cachés ici sans doute... lnoD tre-les-moi,.. Ah I je devine, dans ce pavillon... Et avant que le braconnier eût pu s'y opposer , il ?élança vers le petit bâtiment. En deux bonds il CAISSE D'EPARGr' ES ET DE PRIWOYANCE DE LA VILLE DR TOULOUSE, Bue Bonlbonne , 16, Séances du dintanehe 20, et lundi 21 avril 1851. Nouveaux déposants, 25. Recettes du dimanche.......... 13,328 fr. 75 c. Dépenses du lundi,............. 15,601 66 Excédant de dépenses....... 2,272 fr. 91 e. OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES. Le 21 avril 1851. Baromètre à zéro. Tberm. exlér. Hygcom. 9 heures du matin. - 749,03 - 17,3 - 98,0 Midi. - 741,40 - 23,4 - 93,5 3 heures du soir. - 740,21 - 22,0 - 63,5 6 heures. - 739,84 - 20,0 - 72,5 9 heures. - 739,97 - 16,1 - 91,0 Thermomètre. - maxim.33,5-min. 14,4 Vents à midi.- O. calme. Etat du ciel à midi.- Nuageux. Pluie la nuit et le matin, pluie . 3'.95. On écrit des environs de Saint-Bertrand au Con- ciliateur des Pyrénées Un cultivateur de Saint-Bertrand a trouvé dans son champ un tuyau de plomb; il s'est attaché à le découvrir avec précaution, et après l'avoir suivi à une distance de 3 ou 4 mètres, il est arrivé à une piscine en mosaïque parfaitement conservée qui n'était recouverte que par une couche de terre de 2 pieds environ Cette antiquité c'est pas entièrement découverte; ce que j'en ai vu doit avoir une étendue de 5 urètres sur 3, tout d'une pièce, parfaite ent intacte. Le dessin formé par cette mosaïque pré- sente Rn fond blanc, et des carrés noirs alternant symétriquement avec des croix noires aussi, ayant un point blanc au centre. La bordure est composée d'une bande blanche entre deux noires de 0 mètre 08 eentimètresenvironcha. une; chaque pièce de rap- port peut avoir un centimètre en tout sens. Le proprié- taire_du champ a construit au-dessus decette mosaï- que uhepetite cabane en planches, afin de la conserver et de la montrer aux voyageurs qui viennent' visiter notre cathédrale de Comminges, aujourd'hui veuve et bien pauvre. Voici quelques mots extraits de nos recherches qui pourront expliquer la présence de ces objets, et de tant d'autres qui ont enrichi le musée de Toulouse, ou qui sont encore enfouis sous la terre. L'origine de la ville de Saint-Bertrand n'est pas connue; son ancien nom celtique Lugdununt indique qu'elle existaitavant la domination romaine, 72 ans avant Jésus-Christ. Pompée r enant de vaincre Serto- rius en Espagne , réunit dans Lugdnnnrn les débris de ses partisans qui, contraints de céder devant. les légions romaines, ne le firent qu'après avoir défendu avec une héroïque énergie leur patrie et Icur liberté. C'est de la réunion de ces diverses tribus qu'est venu le nom de Convenæ, d'où s'est formé celui de Com- miuges. Les premiers enipereurs romains, appré- ciant la valeur de ces Convenie ou Commingeois, se plurent à les combler de privilèges et à embellir leur ville, lorsque saint Saturnin les convertit à la foi de Jésus-Christ vers 250. II la trouva distinguée par la civilisation et l'urbanité de ses habitants; elle l'eut atteint ; la clé était restée à la porte , il entra. Un cri perçant se fit entendre aussitôt dans l'inté- rieur. Quel enragé I dit Laluzerne d'abord déconcerté par cette impétuosité; qui aurait jamais pu croire cela de liii? On lui aurait donné le bon Dieu sans confession, et il se trouve que c'est un diable déchaîné... Cré coquin, il faut l'empêcher de faire une omelette du Faraud I Il allaitpénétrer dans le pavillon , lorsqu'une ré- flexion l'arrêta. - Hum I prends garde à toi , Laluzerne , pensa- t-il; ne va pas te prendre au traquenard comme un rat sans cervelle. Les querelles de ces riches et de ces nobles ne sont pas ton affaire , mon ami. Si tu entres là-dedans, on peut+venir, on peut t'empoigner et tu en auras pour cinq ans , mon garçon , à cause de t'affaire du garde,... sans compter que tu pour- rais bien attraper quelque mauvais coup I Soyons prudent. . Et au lieu d'entrer, comme il en avait eu d'abord la pensée , il alla reprendre son poste d'observation à la fenêtre basse. Simonnaud, debout près de la porte, les bras croi- sés sur sa poitrine, était effrayant de colère. Ses traits, habituellement empreints d'une sorte de bon- homie, s'étaient contractés et présentaient l'expres- sion des passions les plus redoutables. Il eût été Im possible én ce moment de reconnaître en lui cet hon- nête maire campagnard dont le pays vantait la dou- ceur et la complaisance. Ses narines s'étaient gon fiées comme celles du lion au moment oà il va s'é- PRIX des INSERTIONS 30 c. la ligne d'Annonce 50 c. ta ligne de Réclame. S'adresser au BBREAU nu JOt.'UL. rue St-Rome, 46. Les Annonces et Avis doireut être portés la veille et se paient d'avance, eut ainsi plusieurs siècles d'une existence brillante ; mais, lorsque L'empire romain s'écroula sous lts coups des barbares, -Lyon de Coniminges suivit lot destinée des autres colonies, déjà_afaiblies par, I'in- vasion qui travërsa les Pyrénées comme am torreait, vers 410. Elle fut surprise par Gondebaud qui fuyait devant l'armée deGontran; il s'y fortifia après en avoir chassé l'évêque et les principaux habitants. Le siége tramant en longueur , l'évêque fut attiré dehors par trahison, et précipité du haut des rem- parts. L'ennemi alors entra dans L citadelle , pilla, égorgea , incendia tout. Les matériaux furent même roulés au bas de la montagne. Toute la ville basse avait été ravagée au commencement du siège; l'ar- urée ennemia n'y laissa , en se retirant, que le sol nu, dit Grégoire de Tours. Cela se panait en 586. Depuis il n'a été fait dans le bas ni construction importante, ni fouilles sérieuses. Voilà pourquoi il est probable que bien des choses précieuses sont en- core enfouies au pied de cette montagne. Saint-Ber- trand rebâtit la cathédrale vers 1100. Quelques mai- sons se groupent autour d'elle, et c'est à lui que la ville doit d'exister encore, car sans ses souve- nirs religieux, les savants chercheraient aujourd'hui la place où fut Lugdunnm ; aussi a-t-elle depuis 6 siècles gardé le nom de son second fondateur. On nous cotnmupique un Mémoire qui a été adressé, il y a peu de jours, à M. le préfet de l'Ariège, au sujet de la stalle-poste de Toulouse à Perpignan. Dans ce Mémoire, on rappelle les viceu,x réitérés du conseil général et des conseils d'arrondissement de l'Ariége qui demandaient avec instance le pas- sage de la malle par ce département. L'auteur du rapport met en parallèle les besoins du département de I':tude et ceux du département de l'Ariége. Dans les circonstances actuelles, la malle de Toulouseà Perpignan n'a un parcours utile que dans l'arrondissement de Limoux et dans les Pyrénées-Orientales. Par la ligne proposée, les ar- rondissements de Pamiers et de Foix seraient des- servis par un service offrant et rapidité et sécurité tout ensemble. - Le canton des Pyrénées-Orienta- les, desservi aujourd'hui par la malle de Toulouse à Perpignan, le serait encore par la ligne projetée , Pont-du-Charla'étautle point de rencontre des lignes par l'Aude et par l'Ariège. Le parcours utile deia thalle, en passant par l'Aude, est de 135 kiloinetres, - la distance de Toulouse à Castelnaudary (57 kilomètres), étant parcourue par la malle de Toulouse à Marseille. - Par l'Arié- ge, le parcours utile serait de 217 kil. Er, compa- rant les deux lignes, on trouve, en faveur de celle par l'Aude une différence de 25 kit. seulement , dont les frais seraient compensésà peu près par la suppression ou la modification de certains services. Nous croyons savoir que l'administration desçoste est disposée à s'occuper activement de cette ques tien. lui- J Duroun. La cour d'appel d'Agen a évoqué l'instruction des troubles survenus à Lectoure, le 13 avril. Quatre individus, contre lesquels un mandat d'a- mener avait été décerné, ont été arrêtés et conduit; dans les prisons d'Agen. Aucune autre manifestation a eu lieu et les dé- sordres qu'on redoutait ne se sont pas produits. ancer sur sa proie. Il grinçait des dents, il écumait. Dans son oeil noir brillait cette étincelle de l'homm ' qui va commettre un crime. Il ne disait rien ; sou silence était plus terrible que les plus terribles me- naces. Célineétait tombéeà genoux, sans pouvoirpro- noncer un mot. Paul de Richefort lai-même étais fasciné par ce regard magnétique dont il se sentait t.nveloppé comme d'une flamme dévorante. - Sors, dit-il enfin à sa fille d'une voix brève dont le timbre n'avait plus rien de sa voix habituelle, va- t'en, tu ne peux pas rester ici. -Mon père, balbutia Céline, je ne suis pascou- pable. Laissez-moi vous expliquer... - Je ne veux rien entendre... 'F u m'as trompé C'est juste : tu es d'un sexe qui trompe et qui a peur. Va-ten, te dis-je. Je ee te demanderai compta i ' me , je t de rien, à toi ; tu es faible... D'ailleurs,a c'estplus fort que moi, je t'aime. Va-t-en I --. Mon père, je ne sortirai pas avant d'être sûre... ' un ton farou- -Tu leveux?Reste donc, reprit-il d ci t à celai- ceuti- ' , es C che ; tu seras spectatrice. nua-t-il en s'avançant lentement vers Paul, que je vais parler. Lejeune Richefort, revenu de son premier saisis- semaient, cberchaità faire bonne contenance. - J'avoue, monsieur Simonnaud, dit-il timid.- ment, que les apparences peuvent être contre moi mais... - Attends, jeune homme, interrompit Simonna avec une tranquiltité sinistre, tu ne me connais pas Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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23 AVRIL 1f1

L'ABONNEMENT :Toulouse. Dép. Étr.

Un an.. 36 42 48

6 mais.. 19 22 25

9 mois.. 10 12 14

Les abonnements ne sont reçusque pour trois mois, six mois suan an, et ne commencent quedu $e ou da 16 de chaque mois.

Les Lettres non atfraachies nesont pas reçues.

Imprimerie de BOL et CIBII4C

Rue Saint-liane, 46.

w 411. - 1!DRCREDL

ON S'ABOYAiEAU

Bl`RE4C BB JOOR4ètrut St-Rome, 46,A TOULOUSE.

Cher les Li1r.,lureaexSes MessageriesIW et Directeur; des Postes

POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.Ce Journal parait tous les Jours.

S0111MAIRE.TOULOUSE, 22 avril: Chronique locale. -- Aca-

démie.desSciencesc-NOUvELLEs DEs DÉPARTEMENTS.

--PABis,19 tt 20 avril : Faits divers. - CORRES-PONDANCE PARTICULIÈRE ; Bruits de Paris. --- Faits

divers. - VARIÉTÉS s Prédicateurs du caaéme.FEUILLETON t Le Braconnier. (Suite).

MM. les abonnés de l'extérieur, dont l'abon-nement expire le 30 de ce mois, sont priés dele renouveler, s'ils ne veulent pas éprouver d'in-terruption dans l'envoi du journal. Toute demanded'abonnement, non accompagnée du prix, seraconsidérée comme non avenue.

MM. les libraires et les messageries, veulentbien se charger de nous transmettre le prix desabonnements.

On lit dans le Moniteur du 20 :J'ir décret du 19 avril courant, rendu sur la pro-

position du ministre de l'intérieur, M. Lassus SaintGeniès, sous-préfet de l'arrondissement de Saint-Gaudens, ancien sous-préfet de Lectoure avant1848, et dont le préfet de la Haute-Garonne a si-gnalé l'énergie et le dévoùment, à l'occasion des dé-sordres dont les communes d'Aspet et de Saint-Gau-deus ont été récemment le théâtre, vient d'êtrenommé chevalier de l'ordre national de la Légion-d'Honneur.

M. GarniérPagès, ancien représentant du peupleet membre du gouvernement provisoire , est arrivélundi soir à Toulouse.

Par décision de M. le ministre de la guerre, lesmutations suivantes ont eu lieu dans le personneladministratif des subsistances militaires

M. Defaux, adjudant en 2e à Mende, est attachéau magasin des fourrages de Toulouse;

M. Belzingue, élève à Toulouse, est attaché au bu-reau de centralisation de la 4' division;

M. Oubré, adjudant en 2e à Auch, est attaché aumagasin des fourrages à Bordeaux;

M. Sollier, élève à Toulouse, est attaehé au bureaude centralisation de la 13 division.

Le sieur Journon (Gabriel), jardinier, avenue ducimetière de Terre-Cabade, vient d'adresser à M. lemaire une demande tendant à obtenir l'autorisationde prendre à l'entreprise , moyennant une légèrerétribution, l'arrosage et le soin des plantes qu'unpieux seutiment entretient autour des tombeaux.

Le nommé Jean"Marie Trihoulet, qui a déjà subiplusieurs condamnations et qui s'était évadé récem-ment des prisons de Moissac, a été arrêté dimanchesoir, au faubourg Saint-Cyprien, au moment où ilallait entrer en ville.

Feuilleton du Jourual de Toulouse , 10 Avril 1831

LE BR4COTNIER,Suite.-Voir le no du 13, 14, 15, 16, 17 et 20 avril.

Voyant que Simonnaud fronçait le sourcil, Lalu-zerne reprit plus sérieusement

--- Ecoutez, monsieur le maire, vous avez étédiablement bon enfant hier au soir de me laissersortir du parc,: attendu que c'est votre état de tara-buster le pauvre monde qui n'est pas en règle. Parainsi , je me suis dit qu'il fallait vous prouver queLaluzerne sait proprement reconnaître un service.J'ai donc voulu vous ouvrir les yeux sur certaineschoses de votre ménage; mais, comme vous aviezdes. idées là-dessus je n'osais pas.

L'es"marin frappa du pied avec impatience.Parle plus clairement, dit-il les dents serrées;

j'ai comme un boulet de quarante-huit sur la cons-cience.

- Hé I hé 1 hé! a pas peur ; voyez-vous, monsieur Simonnaud, si je vous avais dit que le jeune monsieur du chàteaa cherchait à en conter à votre fille,et que votre fille lui accordait des rendez-vous, vousn'eussiez pas voulu me croire hier au soir... Vousétes si coiffé de cette petite l Eh bien I aujourd'huije vais vous en donner la preuve , et vous vous ar-rangerez potu' le mieux.

Laluzerne fut effrayé du changement terrible quis'opéra tout-à-coup dans les traits de son interlocu

Quarante-Septième Anneea

400 fr. , qui avait pris la fuite , a été arrêté avant-hier et. déposé à la Maison-d'Arrêt.

ACADÉMIE DES SCIENCES, INSCRIPTIONS ET BEL-LES LETTRES DE TOULOUSE.

M. Leymerie, appelé par l'ordre du travail, lit lapremière partie d'un mémoire intitulé : Noticegéo-logique sur Toulouse et ses environs.

M. Nouiet fait un rapport favorable sur un ouvragede M. Lartet, ayant pour titre : Notice sur la collinede Sansmr.

Au nom de M. le docteur Laforgue et au sien, M.Joly communique à l'Académie quelques détails rela-tifs à un enfant Psendencéphale, né récemment à'Toulouse, et il annonce qu'il se propose d'étudieravec soin ce genre de monstruosité dont l'histoirerenferme encore des lacunes importantes.

M. Dubor lit un mémoire intitulé: Obseruationssirr l'existence du livre ancien des eoutu, tes de Tou-louse. .

M. Lartet, avocat à Seissan (Gers), a été nomméassocié correspondant de l'Académie dans la classedes sciences, section d'histoire naturelle.

M. Petit communique une lettre de M. RaymondCahuzac, d'Avignonet, par laquelle il soumet àl'examen de l'Académie un modèle de cadran équi-noxial à équation du temps qu'il a construit en 1803sous la direction de M: de Lastouzeilles ; cet instru-ment est accompagné d'un mémoire de ce dernier.- Renvoyé à une commission composée de MM.Petit, St-Guilhern et ltfolins.

M. Petit fait ensuite, au nom d'une commission ,un rapport écrit très favorable sur le pétrin mécani-que de M. Cardaillac aîné. Ce rapport est approuvéet sera imprimé dans les mémoires de l'Académie.

M. Barry fait un rapport verbal sur deux ouvragesofferts à l'Académie par M. Hippolyte Crozes, d'Al-bi, intitùtés : Monographie de la-cathédrale d'Albi ,

et la comtesse d'Edimbourg. Il propose d'accorder àM. Crozes le titre de correspondant.

Il sera délibéré sur cette demande à la prochaineséance.

L'Académie, appréciant toute l'importance des tra-vaux entrepris par M. Lézat, relatifs au plan enrelief des Pyrénées de la Haute-Garonne et signalésdans une note de M. Leymerie, du 27 février 1851,a décidé qu'une commission composée de MM. Petit,Brassine, Molins et Leymerie, serait chargée de lesexaminer.

Cette commission à laquelle s'étaient adjoints M.le président etM. ledirecteur, s'est rendue chez M.Lezat. Elle a examiné le travail de ce géomètre etentendu ses explications. Cette commission déclarequ'elle n'a rien à ajouter à la note communiquée parM. Leymerie, note dont elle accepte la responsabilitéet quidoitêtre considérée comme un rapport que lacommission soumet à l'approbation de l'Académie ;en lui proposant des'associer aux viceux exprimés parM. Leymerie, que le conseil général et l'administra-tion supérieure accordentdes encouragements à l'teu-vre remarquable de M. Lezat.

L'Académie approuve.

Leur. Simonnaud devint d'un rouge cramoisi , puisd'une pàlcur livide. Les rides profondes de son frontdessinèrent cette empreintoredoutable qui était le si-gne caractéristique des Redgauntlet. Ses yeux s'in-jectèrent de sang; il saisit le bras de Laluzerne et lesecoua avec une vigueur fiévreuse.

. Tu mens, lui dit-il en grinçant des dents; oùsont-ils?

Le braconnier se dégagea par un mouvement brus-que, mais non sans laisser entre les mainsdu vigou-reux Simonnaud une partie de sa blouse.

-Fichtre! quelle poigne! dit-il avec étonnement;qui diable aurait pu penser que vous aviez de pareil-les tenailles? Moi qui croyais...

- Où sont-ils! où sont-ils?- Vous le saurez toutà l'heure; mais, saprislie ?

n'allez pas faire un malheur.... Soyez calme donc IJe n'ai pas peur pour la petite , je sais bien que vouslui pardonnerez encore ; mais quant à l'autre... cen'est pas qu'il n'ait bien mérité une volée de coups depoing. Si vous tenez à vous en passer la fantaisie,je n'y vois pas grand inconvénient. Cependant,croyez-moi , il vaut mieux en finir par un bon ma-riage : ' nous deux nous parviendrons à décider leFaraud, et s'il ne veut pas absolument, il sera tou-jours temps de lui administrer quelque chose. Heinest-ce dit?

-- Laisse-moi.... je ne veux rien , je ne puis rienpromettre... Ils sont cachés ici sans doute... lnoDtre-les-moi,.. Ah I je devine, dans ce pavillon...

Et avant que le braconnier eût pu s'y opposer , il?élança vers le petit bâtiment. En deux bonds il

CAISSE D'EPARGr' ES ET DE PRIWOYANCE

DE LA VILLE DR TOULOUSE,

Bue Bonlbonne , 16,Séances du dintanehe 20, et lundi 21 avril 1851.

Nouveaux déposants, 25.Recettes du dimanche.......... 13,328 fr. 75 c.Dépenses du lundi,............. 15,601 66

Excédant de dépenses....... 2,272 fr. 91 e.

OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES.

Le 21 avril 1851.Baromètre à zéro. Tberm. exlér. Hygcom.

9 heures du matin. - 749,03 - 17,3 - 98,0Midi. - 741,40 - 23,4 - 93,53 heures du soir. - 740,21 - 22,0 - 63,56 heures. - 739,84 - 20,0 - 72,59 heures. - 739,97 - 16,1 - 91,0

Thermomètre. - maxim.33,5-min. 14,4Vents à midi.- O. calme.Etat du ciel à midi.- Nuageux.Pluie la nuit et le matin, pluie . 3'.95.

On écrit des environs de Saint-Bertrand au Con-ciliateur des Pyrénées

Un cultivateur de Saint-Bertrand a trouvé dansson champ un tuyau de plomb; il s'est attaché à ledécouvrir avec précaution, et après l'avoir suivi àune distance de 3 ou 4 mètres, il est arrivé à unepiscine en mosaïque parfaitement conservée quin'était recouverte que par une couche de terre de2 pieds environ Cette antiquité c'est pas entièrementdécouverte; ce que j'en ai vu doit avoir une étenduede 5 urètres sur 3, tout d'une pièce, parfaite entintacte. Le dessin formé par cette mosaïque pré-sente Rn fond blanc, et des carrés noirs alternantsymétriquement avec des croix noires aussi, ayantun point blanc au centre. La bordure est composéed'une bande blanche entre deux noires de 0 mètre08 eentimètresenvironcha. une; chaque pièce de rap-port peut avoir un centimètre en tout sens. Le proprié-taire_du champ a construit au-dessus decette mosaï-que uhepetite cabane en planches, afin de la conserveret de la montrer aux voyageurs qui viennent' visiternotre cathédrale de Comminges, aujourd'hui veuveet bien pauvre.

Voici quelques mots extraits de nos recherches quipourront expliquer la présence de ces objets, et detant d'autres qui ont enrichi le musée de Toulouse,ou qui sont encore enfouis sous la terre.

L'origine de la ville de Saint-Bertrand n'est pasconnue; son ancien nom celtique Lugdununt indiquequ'elle existaitavant la domination romaine, 72 ansavant Jésus-Christ. Pompée r enant de vaincre Serto-rius en Espagne , réunit dans Lugdnnnrn les débrisde ses partisans qui, contraints de céder devant. leslégions romaines, ne le firent qu'après avoir défenduavec une héroïque énergie leur patrie et Icur liberté.C'est de la réunion de ces diverses tribus qu'est venule nom de Convenæ, d'où s'est formé celui de Com-miuges. Les premiers enipereurs romains, appré-ciant la valeur de ces Convenie ou Commingeois, seplurent à les combler de privilèges et à embellirleur ville, lorsque saint Saturnin les convertit à lafoi de Jésus-Christ vers 250. II la trouva distinguéepar la civilisation et l'urbanité de ses habitants; elle

l'eut atteint ; la clé était restée à la porte , il entra.Un cri perçant se fit entendre aussitôt dans l'inté-rieur.

Quel enragé I dit Laluzerne d'abord déconcerté parcette impétuosité; qui aurait jamais pu croire cela deliii? On lui aurait donné le bon Dieu sans confession,et il se trouve que c'est un diable déchaîné... Crécoquin, il faut l'empêcher de faire une omelette duFaraud I

Il allaitpénétrer dans le pavillon , lorsqu'une ré-flexion l'arrêta.

- Hum I prends garde à toi , Laluzerne , pensa-t-il; ne va pas te prendre au traquenard comme unrat sans cervelle. Les querelles de ces riches et deces nobles ne sont pas ton affaire , mon ami. Si tuentres là-dedans, on peut+venir, on peut t'empoigneret tu en auras pour cinq ans , mon garçon , à causede t'affaire du garde,... sans compter que tu pour-rais bien attraper quelque mauvais coup I Soyonsprudent. .

Et au lieu d'entrer, comme il en avait eu d'abordla pensée , il alla reprendre son poste d'observationà la fenêtre basse.

Simonnaud, debout près de la porte, les bras croi-sés sur sa poitrine, était effrayant de colère. Sestraits, habituellement empreints d'une sorte de bon-homie, s'étaient contractés et présentaient l'expres-sion des passions les plus redoutables. Il eût été Impossible én ce moment de reconnaître en lui cet hon-nête maire campagnard dont le pays vantait la dou-ceur et la complaisance. Ses narines s'étaient gonfiées comme celles du lion au moment oà il va s'é-

PRIX des INSERTIONS30 c. la ligne d'Annonce50 c. ta ligne de Réclame.

S'adresser au BBREAU nu JOt.'UL.rue St-Rome, 46.

Les Annonces et Avis doireutêtre portés

la veille et se paient d'avance,

eut ainsi plusieurs siècles d'une existence brillante ;mais, lorsque L'empire romain s'écroula sous ltscoups des barbares, -Lyon de Coniminges suivit lotdestinée des autres colonies, déjà_afaiblies par, I'in-vasion qui travërsa les Pyrénées comme am torreait,vers 410. Elle fut surprise par Gondebaud quifuyait devant l'armée deGontran; il s'y fortifia aprèsen avoir chassé l'évêque et les principaux habitants.

Le siége tramant en longueur , l'évêque fut attirédehors par trahison, et précipité du haut des rem-parts. L'ennemi alors entra dans L citadelle , pilla,égorgea , incendia tout. Les matériaux furent mêmeroulés au bas de la montagne. Toute la ville basseavait été ravagée au commencement du siège; l'ar-urée ennemia n'y laissa , en se retirant, que le solnu, dit Grégoire de Tours. Cela se panait en 586.Depuis il n'a été fait dans le bas ni constructionimportante, ni fouilles sérieuses. Voilà pourquoi ilest probable que bien des choses précieuses sont en-core enfouies au pied de cette montagne. Saint-Ber-trand rebâtit la cathédrale vers 1100. Quelques mai-sons se groupent autour d'elle, et c'est à lui que laville doit d'exister encore, car sans ses souve-nirs religieux, les savants chercheraient aujourd'huila place où fut Lugdunnm ; aussi a-t-elle depuis 6siècles gardé le nom de son second fondateur.

On nous cotnmupique un Mémoire qui a étéadressé, il y a peu de jours, à M. le préfet del'Ariège, au sujet de la stalle-poste de Toulouse àPerpignan.

Dans ce Mémoire, on rappelle les viceu,x réitérésdu conseil général et des conseils d'arrondissementde l'Ariége qui demandaient avec instance le pas-sage de la malle par ce département.

L'auteur du rapport met en parallèle les besoinsdu département de I':tude et ceux du départementde l'Ariége. Dans les circonstances actuelles, lamalle de Toulouseà Perpignan n'a un parcours utileque dans l'arrondissement de Limoux et dans lesPyrénées-Orientales. Par la ligne proposée, les ar-rondissements de Pamiers et de Foix seraient des-servis par un service offrant et rapidité et sécuritétout ensemble. - Le canton des Pyrénées-Orienta-les, desservi aujourd'hui par la malle de Toulouseà Perpignan, le serait encore par la ligne projetée ,Pont-du-Charla'étautle point de rencontre des lignespar l'Aude et par l'Ariège.

Le parcours utile deia thalle, en passant par l'Aude,est de 135 kiloinetres, - la distance de Toulouseà Castelnaudary (57 kilomètres), étant parcouruepar la malle de Toulouse à Marseille. - Par l'Arié-ge, le parcours utile serait de 217 kil. Er, compa-rant les deux lignes, on trouve, en faveur de cellepar l'Aude une différence de 25 kit. seulement ,dont les frais seraient compensésà peu près par lasuppression ou la modification de certains services.

Nous croyons savoir que l'administration desçosteest disposée à s'occuper activement de cette questien.

lui- J Duroun.

La cour d'appel d'Agen a évoqué l'instruction destroubles survenus à Lectoure, le 13 avril.

Quatre individus, contre lesquels un mandat d'a-mener avait été décerné, ont été arrêtés et conduit;dans les prisons d'Agen.

Aucune autre manifestation a eu lieu et les dé-sordres qu'on redoutait ne se sont pas produits.

ancer sur sa proie. Il grinçait des dents, il écumait.Dans son oeil noir brillait cette étincelle de l'homm 'qui va commettre un crime. Il ne disait rien ; sousilence était plus terrible que les plus terribles me-naces.

Célineétait tombéeà genoux, sans pouvoirpro-noncer un mot. Paul de Richefort lai-même étaisfasciné par ce regard magnétique dont il se sentaitt.nveloppé comme d'une flamme dévorante.

- Sors, dit-il enfin à sa fille d'une voix brève dontle timbre n'avait plus rien de sa voix habituelle, va-t'en, tu ne peux pas rester ici.

-Mon père, balbutia Céline, je ne suis pascou-pable. Laissez-moi vous expliquer...

- Je ne veux rien entendre... 'F u m'as trompéC'est juste : tu es d'un sexe qui trompe et qui a

peur. Va-ten, te dis-je. Je ee te demanderai comptai

' me ,je tde rien, à toi ; tu es faible... D'ailleurs,ac'estplus fort que moi, je t'aime. Va-t-en I

--. Mon père, je ne sortirai pas avant d'être

sûre... ' un ton farou--Tu leveux?Reste donc, reprit-il d

cit à celai- ceuti-' ,esCche ; tu seras spectatrice.nua-t-il en s'avançant lentement vers Paul, que jevais parler.

Lejeune Richefort, revenu de son premier saisis-

semaient, cberchaità faire bonne contenance.- J'avoue, monsieur Simonnaud, dit-il timid.-ment, que les apparences peuvent être contre moimais...

- Attends, jeune homme, interrompit Simonnaavec une tranquiltité sinistre, tu ne me connais pas

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Page 2: 23 AVRIL 1f1 Quarante-Septième Anneea IWimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1851/B... · taire_du champ a construit au-dessus decette mosaï- que uhepetite cabane en planches, afin

OUPNA-.i. DE 'çoULOUSii.

Périgueux, 19 avrilIi. Amédée Lacrouzille, docteur-méfie;itn, ancien

constituant, membre du conseil municipal de Péri-gueux, est morio après une longue et douloureusemaladie.

C'est une nouvelle et bien grande perte pour le dé-parLt,ment de ia Dordogne, si cruellement frappédepuis quelques années dans la personne de ses hom-Tries pohtques.

M. Amédée Lacrouzille avait fait ses preuves decourage civique et d'indépendance. A l'époque oùla ville de Périgueux, puissamment secondée parM. Auguste l'rupont, de regrettable mémoire, lut-tait contre le gouvernerneut provisoire, qui voulait$ui imposer ses proconsuls révolutionnaires, M. A.Lacrouzille fut l'une des deux personnes envoyées àparis pour faire entendre au gouvernement les justesgriefs du conseil municipal et do la population denotre ville. Il demanda une entrevue à I.edru-iiol-lin, et c'est à la suite de cette entrevue qu'il écri-vit au dictateur cette fameuse lettre qui pouvait de-

venir poli M. A. Lacrouzille un arrêt de mort, etdans laquelle son courage et son patriotisme serévèlent à chaque ligne.

Le département de la Dordogne récompensa cedigne citoyen, en lui confiant la mission de le te-présenter à l'Assemblée c fl

(Edho (lestitu

fltCVésonc.)

111ontpcllier, 20 avril.Ce n'a pas été en vainque l'administration muni-

cipale a fait appel aux hommes vraiment amis du pro-grès et des améliorations, en ouvrant une liste desouscription pour établir un étal, ou la viande de-vra litre vendue à des prix réduits et convenable-ment gradués.

Cette liste a été promptement couverte de signa-tures, en sorte que, avant-hier samedi, la nouvellesociété a pu ctre réunie en assemblée-générale, etnommer une commission administrative.

Nous espérons ne pas tarder à enregistrer les pre-miers actes de la nouvelle société, et à constalerl'heureuse influence qu'elle ne peut manquer d'exer-cer, dans l'intérêt surtout de la classe peu aisée.

(:Messager).

On lit dans le Salut Public de LyonMarré la baisse des soies, notre fabrique ne voit

point augmenter ses travaux, et des trente à quarantemille métiers à tisser répartis dans l'agglomérationlyonnaise, il y en a à peine un tiers qui soient oc-cupés. Cette situation est déplorab!e ; elle réduit àda plus affreuse misère un grand nombre de nosconcitoyens, car lorsque lesouvriers en soie soutirent,leur détresse s'étend aux ouvriers d'une foule d'in-dustries qui vivent parallèlement à l'industrie dessoieries , cette mère nourr iciere de notre ville.

Malheureusement les établissements de prévoyancenouvellement fondés sont encore à leur début et nepeuvent être d'aucun secours dans la "crise actuelle.

Et cependant il faut un remède aux maux dontnous sommes les témoins.

Déjà le conseil municipal do la Croix-Rousse, placéau centre d'une population teule ouvrière, et par con-séquent frappée plus particulièrement des privationssans nombre imposées aux tisseurs par le chômage,s'est misà l'ccuvre pour soulager lespius nécessiteux.Le 8 avril, sur la proposition du maire, M. Cabias,il a voté une somme de 25,000 f. pour ctre employéecomme suit : 10,000 fr. en secours extraordinairesau hureau de bienfaisance, et 15,000 fr. en travauxd'utilité communale? De plus, par une délibérationfortement motivée, il a émis le vu d'être assisté'p' le gouvernement. Ce vo;u a été renouvelé etappuyé dans le sein du bureau de bienfaisance.

Le conseil municipal de la Croix-Rousse est coin-posé en majorité d'hommes qui affichent des opinionsopposées à celles que nous soutenons, il ne nous estdonc pas permis d'être injuste à son égard , et nousdevons dire qu'il a dignement agi en cette circon-stance.

il faut que tu saches quel homme tu as osé offenser.Parce que je suis devenu un bourgeois campagnardbien lourd et bien épais, parce que je joue aux échecsavec ton vieil orgueilleux de père, parce que je parletout le long du, jour des foins et de semences, parceque je suis maire de ce pauvre village là -bas, tu ascru que tu pouvais inc baliouer comme un niais ,que tu pouvais prendre ma fille pour tes menus plai-.sirs, toi, noble et riche... Ecoute, je vais te dire oùj'ai gagné ma fortune, égale au moins à la tienne.J'ai été marin pendant vingt ans, etj'ai su mille foisla mort sous toutes ses formes ; j'ai été négrier etme suis habitué à jouer avec la vie des hommes com-me un enfant avec son hochet; j'ai été corsaire etj'ai pris des navires à l'abordage quand le canonemportait des files entières de braves gens à mes cô-tés, quand la fumée de la poudre était si épaisse,que je ne pouvais en pleigjour apercevoir ma propremain. Pendant vingt ans j'ai tué, pillé, brùlé ;...j'étais la terreur des mers; les plus hardis ne pro-nonçaient mou nom qu'en tremblant...

Paul ne put s'empêcher de frissonner; Céline ,pour qui cette révélation n'était pas nouvelle, bais-

sait la tète avec épouvante. Laluzernc à sa fenêtreoubliait de se cacher.-Ce n'est rien encore, reprit le marin, dontl'oeil devint plus hagard et le ton plus farouche

d'indomptables passions qui avaient décidé mes pa-rents à m'embarquer dès l ge de seize ans , avecl'espoir, sans doute, que je n'irais pas loin dans, niacarrière aventureuse, n'ont cessé d'embraser pionsang et d'agiter ma vie. Je n'ai aimé qu'une fois,mais avec fureur; c'était une femme légère et fri-vole, la mère de cette enfant. Un jour elle me trahit;si quelqu'un rue.l'eùtdit, j'aurais

refuge de le crol're ; niais, j'en fus témoin.., je les tuai, elle et soncompliee.,- Oh ! pourquoi avez-vous laissé échapper cetaffreux secret ? s'écria C/fi ne .

oui, etr."'(:.':rj.faic:asui

La somme votée par le conseil de la Croix-Rousseest insuffisante ; toutefois , il nous a tracé une bonneroute, et il faut y marcher après lui. Nous croyonsque son exemple, imité à Lyon, à la Guillolière et àValse aurait d'excellents résultats,

Si les finances municipales sont insuffisantes, quel'on fasse un appel à la bonne volonté particrnlière

;jamais elle n'a fait défautà Lyon , et nulle part lesIistCs-de souscription ne se remplissent avec autantde prompLitude.

le permettons pas à la misère d'ajouter ses ins-pirations aux perfides conseils (le la démagogie,Siles ouvriers sont les ennemis de la société, ainsiqu'on le dit chaque jour en leur nom, faisons-en desennemis ingrats en leur prouvant que'l's société réa.lise par la charité-cette vraie loi d'amour-le bienqu'on leur promet par le socialisme"cette loiide latyrannie.

Nous sommes partisans des mesures énergiqueset vigoureuses contre l'émeute et contre l'insurrec -tion; mais nous sommes d'avis que I ôn ne sauraittrop faire pour assister ceux qui souffrent. A cha-que jour sa peine. Aujourd'hui, il y a des misèresà Consoler, consolons-les :_demain il y aura peut-être une lutte à soutenir, eh bien I nous la soutien-drons. Mais, encore une fois, venons en aide, avanttout, à ceux qui soutirent. Si, plus tard, ils se trou-vent dans les rangs de nos ennemis, tant pis poureux. Aujourd'hui nous redevons penser qu'à uneseule chose r donner du pain à ceux qui ont faimet guérir les plaies qui saignent dans tous nos ate-liens.

On lit dans la Gazeux du Midi : a Dernièrement,une vente`aux enchères avait lieu au chàteau de laNerthe, appartenant à M: de Vflleranehe, près CM-teauneuf-Calcernjer (arrondissement d'Orange). Aunombre des tableaux , il en est un représentant uneSainte-Famille qui fut acheté 350 fr. par M. Bastide,curé de la paroisse Saint-Florent à Orange. Le mar-ché venait d'être conclu , lorsque des amateurs seprésentent et félicitent M. le curé de cette acquisi-tion , tout en exprimant le regret d'être arrivés troptard pour le faire eux-mêmes.

Ils venaient de reconnaître dans cette Sainie-Fa-mille une dis plus belles couvres de l'immortel Ra-phai l , si bien qu'ils en offrirent un prix bien supé-rieur à celui qu'avait payé cet ecclésiastique.

La valeur attribuée à cette toile, qui n'est guèreque de la dimension d'un urètre carré , dépasse centmille francs.

Aussi apprenons-nous, par une lettre particulièred'Orange, que M. l'abbé Bastide a été autorisé parMgr l'archevêque d'Avignon à se rendre prochaine-ruent àParis Pour y tirer le meilleur parti possiblede sa précieuse trouvaille au profit de sa paroisse etde ses pauvres.' '

FA us, I9 avril.Modifications au code forysUee.

Depuis la réunion de l'Assemblée législative, unassez grand nombre de propositions et de pétitionstendant à la révision de coi-laines parties da notrelégislation forestière, ont été présentées. Les uness'appliquaient aux défrichements. Elles ont été, dela part de la commission d'examen, l'objet d'un rap-port spécial , déposé au mois de mars dernier pa'r111. Beugnot, et qui sera prochainement discuté. Onsait, en effet, que les dispositions transitoires ducode forestier (titre XV) , qui interdisent aux particuliers

la faculté de défricher leurs bois sans l'au-torisation du gouvernement, et qui ne devaient avoird'effet que pendant vingt ans, de 1827 à 1847,après avoir été successivement prorogées , cesserontd'être exécutoires au tuais de juillet prochain.

Les autres propositions, et ce sont les plus corn-breuses, demandent des modifications plus ou moinsimportantes dans les quatorze premiers titres ducode forestier. La commission ne s'est pas bornée àl'examen dé ces propositions : elle a recherché etétudié toutes les dispositions qui pouvaient appelerdes changements, des retranchements ou des addi-tions dans notre législation forestière. Le long travailde révision auquel elle s'est livrée , article par arti,

repenti de ma colère ; c'est pour cela que je te faisgrâce, à toi, jeune fille, toi qui m'as trahi commeelle ; mais je suis dégénéré ; l'air de la terre aglacé mon sang ; j'hésite où j'avais l'habitude defrapper. Tu vois ce jeune homme, cet enfant, cemarmouset, continua-t-il avec un accent de profondmépris en désignant Paul de Richefort, il a osé dés-honorer la fille du corsaire redouté, de celui que l'onappelait le capitaine Saute-en-l'Air, et il est encorevivant I Au lieu de l'étouffer dans mes bras, coriiniej'étouffai ce robuste matelot qui avait fomenté uneséditionà bord, je parlemente avec lui, j'attendspoU' le punir qu'il ait repoussé tout moyen, devoirciliation.

Un profond silence suivit ces paroles.- Le Faraud est perdu, s'il ne sait pas mettre les

pouces ! pensa Laluzeruc, qui suivait tous les mou-vements de l'anèfen corsaire. Diable I j'ai eu tort...1! va y avoir du grabuge tout à l'heure. Eh I eh ! eh Iil va inc gâter mon Faraud I

-V Si monsieur Simonnaud a prétendu m'effrayer,dit Paul en affectant un ton d'assurance, il s'estetrangemeut trompé. Je ne nie pas qu'il n'ait quel-ques reproches à m'adresser pour avoir abusé de saconfiance ; mais...

- Ainsi donc, demanda le marin avec une len-teur solennelle, vous refusez d'épouser ma tille ?

Il ouvrit un long couteau-poignard qu'il portaittoujours sur lui et it le déposa sur la table.

Certes Paul de Richefort était laju d'être un.làohe;mais cette action de l'ancien corsaire laissait devinertant de détermination , de colère froide, qu'il pâlit;il se voyait enfermé avec un homtnede taille athléti-que, dans un étroit eslkice oà il n'y avait qu'unefaible jeune fille pour le défendre.

- Je suis sans armes, dit-il, voulez-vous doncm'assassiner..-

- Céline se jeta à genoux devant son père : -Gr rce' gI ftce I s écria t elle, c'est utor seule qui suiscoupable ! Je l'ai entralné ici liai Vanité, par eogcet

oie , l'a pleinement convaincue que toute innovationradicale en pareille matière , serait dangereuse, etque les prescriptions actuelles , sauf quelques amé-

liorations, devaient être maintenues. Ces conclusionsn'étonnerontt'asceux qui savent avee quel soin etaprès quelles études, le code de 1S7 fut préparé etdiscuté.

L'administration, le conseil d'Etat , les agents dela marine , la magistrature les conseils générauxavaient été consultés, M lorsque le projet fut pré-senté aux chambres, la discussion. se trouvait déjà .

éclairée par les observations des hommes les pluscompétents. On conçoit , comme le fait remarquerM. de Faultrier dans son Rapport , qu'une pareilleloi; 1 la préparation de laquelle ont concouru tantde lurpières, et qui règle des choses qui ont besoinplus que toutes autres, d'on long avenir, 'ne doiveêtre modifiée qu'avec une extrême réserve. Leschan-gements proposés par la commission sont donc peunombreux , comparativement aux innovations quiétaient soumises à son examen, et ils n'affectent pasd'une manière sensible l'économie générale de la lé-gislation. Indiquons les principaux.

La commission conserve dans leur intégrité letitre Ir qui. détermine les bois et les forêts soumisau régime forestier, et le titre II qui traite de l'ad-ministration forestière.

Elle propose quelques modifications dans le titreIII ou sont réglées toutes les questions concernant lesbois et forêts du domaine de l'État.

La première concerne les adjndicationsdes coupes.D'après l'article 33 , l'adjudicataire est tenu de res-peeter tous les arbres marqués ou désignés Pour de-meurer en réserve, quellcque soit leur qualification.lors même que le nombre en excèderait celui quiest porté au procès-verbal de martelage, et sansqu'on puisse admettre, en compensation d'arbrestaupés en contravention; d'autres arbres non ré-scrés que l'adjudicataire aurait laissés sur pied.Les amendes encourues pour l'abattage ou déficitn'ai bres réservés sont différentes, selon que l'essenceet la circonférence des arbres peuvent être constatés.Dans le cas d'impossibilité de constater l'essence et!a dimension, l'amende ne peut étre moindre de50 fr., ni excéder 200 fr. Cette pénalité n paru exoessive à la commission lorsqu'il s'agit de déficit debaliveaux de l'âge du taillis. .

On sait en effet qu'il est à peu près impossibleaux adjudicataires de _vérifier, avant t'xploitation,le nombre des baliveaux réservés, et que les agentsconnnettentassez souvent des erreurs dans la tnarque, Punir d'une amende de 50 fr. au minimuml'abattage de baliveaux n'ayant qu'une valeur de25 à 50 centimes pour l'adjudicataire, n'est-ce pasdépasser le butd'unejuste répression?- La commis--sien l'a ainsi compris. Elle propose de décider que,lorsque les arbres manquants sont des baliveaux del'àge du taillis et dont l'essence ne pourra être cons-tatée, ils soient réputés appartenir à la premièreclasse, qui comprend les hêtres, charmes, ormes,frênes; érables, platanes, pins, sapins melèzes,chltaigniers, noyers, aliziers, sorbiers, cormiers,mérisiers et autres arbres fruitiers. La grosseur enserait arbitrée par les tribunaux d'après les documonts du procès, et l'amende serait du tiers en susda celle qui est déterminée pour l'abattage ou l'en-lèvement dans les bois et forêtsen général L'amendeencourue pour les arbres de la première classe, ayantdeux décimètres de tour, étant de I fr. par chacunde ces deux décimètres, et s'accroissant progressive-nient de dix centimètres par chacun des autres déci-mètres, l'adjudicataire contrevenant n'aurait à payer(lue le tiers en sus de ces prix.

-

Sur le chapitre qui règle les droits des usagersdans les bois de l'Etat,diverses modifications avaientété proposées par MM. Anglade; Dabeaux et Valette.Ces usages sont de deux sortes : l'usage en bois et lepacage des bestiaux. Dans l'intérêt de la conservationdes bois, ces servitudes ont dù nécessairement êtreassujetties à des règles' de police. Les-changementsréclamés par MM. Anglade et Dabeaux portaient surles mesures destinées à restreindre l'exercice desdroits d'usage dans certaines limites. La commissiona cru devoir les repousser. Toutefois elle a reconnulue l'obligation imposée aux usagers de mettre des

terie ; j'ai cherché à égarer sa raison... Mon père, sivotre colère doit s'exercer sur quelqu'un , c'est surmoi, sur votre fille qu'elle doit retomber I;

Simonnaud se détourna d'elle brusquement.- Tu l'aimes bien ! répliqua-t-il d'un ton sombre,

mais tu ne le sauveras pas... Il ne s'agit plus ni delui ni de toi ; il s'agit de mon honneur, auquel ja-ruais personne n'a touché impunément. Ton pouvoirest passé, jeune fille; l'homme d'autrefois était en-dormi , tu l'as réveillé; prends garde à toi-même.

Céline recula épouvantée.- Mais enfin, monsieur, dit Paul d'une voix

étouit'ée , que voulez-vous de moi RSans rien répondre d'abord Simonnaud tira un

carnet de sa poche , il en arracha un feuillet blancqu'il étala sur la table avec un crayon.

- Ecrivez à Mire Céline Simonnaud une promessode mariage, ou bien préparez-vous...

- A quoi donc?- A mourir. .

Il saisit le poignard et se dirigea vers la portepour la garder. Paul sentait qu'il était â la merci dece vigoureux adversaire; cependant son premiermouvement fut de rejeter la condition qu'on lui im-posait avec tant(de dureté. Céline le devina, et ellelui dità voix basse :

-- Acceptez de grâce ! écrivez cet engagement; jesaurai bien le rendre nul plus tard; je vous le pro-met;, je vous le jure... Mais en ce moment ne ré-sistez pas à sa volonté; elle nous briserait l'un -etl'autre I

Paul hésitait toujours. Comme nous l'avons dit, ilétait loin d'être lâche; niais il sentait que toute résis-tance était inutile; d'ailleurs il savait que la pro-messe exigée n'aurait qu'une valeur bien contestablephis tard, surtout si Céline persistait dans sa résolotion généreuse, et il ne croyait pas nécessaire derrsqüer sa vie pour 'une vaine formalité. -Un gesfemenaçant de l'ancien corsaire acheva (le le décider;

- --t.y

cloclrettes ami cou de tous les animaux admis aux pjnturages, sous peine (le 2 fr. d'amende, pouvait ét-trop onéreuse dans certaines contrées de la France;en ce qui concerne les moutons et brebis. Elle pro-pose `donc de donner au pouvoir exécutif la facultéderendre , suivant les localités, cette obligationmoins rigoureuse, par l'acte même qui aura autoriséle pacage de ces animaux.

Iineautremodificationintroduite par la commissionconcerne l'usage en lofs L'article 83 du code fores-tier` interdit aux usagers de vendre ou d'échangorles bois qui leur sont délivrés. Il arrive cependantassez souventque les pauvres habitants de la campa-gne n'ont pas de quoi payer'les frais de façon et lesfrais de transport de leur bois d'affouage. Ils sontdonc exposés à perdre leur droit ou à encourir uneamende peut' le conserver.

La commission a pensé, avec M. Valette, que cetteinterdiction devait être restreinte. Elle demande enconséquence, qne chaque habitant de commune oude section de commune à laquelle appartient ledroit d'usage, puisse vendre ou échanger son droitde chauffage, pourvu que la vente ou l'échange sefasse avec un eo usager de la mêmeconamune ou sec-tion de commune.

Le titre VI, qui concerne les bois des communes etdes établissements publics, est l'un des plus impo'-tants du Code forestier. En soumettant au régimeforestier les bois et forêts des communes et des éta-blissements publics, le Coâe a déterminé la pjocé-due à suivre pour le classement de ces boisparmiceux dont l'administration et la conservation ne sepront pas laissés aux communes et aux établissements publics. Il a paru à la commission que cetteprocédure n'offrait pas toutes les garanties, et elletrace de nouvelles règles qui auront pour résultat dodécentraliser, sous un rapport, l'administrationdes bois appartenant aux communes.

La plus grande difficulté qui ait été soulevée ausujet de ce titre, concerne le partage des produitsdes bois communaux entre les habitants. D'après lalégislation actuelle, s'il n'y a titre ou usagecontrai-re, le partage dés bots ci affouage se fait par feu,c'est--à-lire par chef de famille ou de maison ayantdomicile réel et fixe dans la commune, et la valeurdes arbres délivrés pour constructions ou réparations,est estiméeà"dired'expertset payée à la comruàe.

M. Anglade avait demandéqu'une délibération duconseil municipal approuvée P rle préfet. pût chon-ger le mode de partage des bois d'affouage et l'appro-prier spécialement aux besoins des familles les pluspauvres.

M. Léon Crrstin proposait que le partage des }roisd'affouage se fit par tête, sans distinction d'àgo, etque celui des arbres délivrés pour constructions etréparations eut lieu d'après le même mode. Enfin M.Lelut aurait voulu que, dans chacunde ces partages,toute famille uo iposée de quatre personnes ou au-dessous, comptat pour une part, toute famille coin-posée de cinq à hait personnes fùt_ comprise pourdeux parts, et toute famille composée de neuf per-sonnes et au dessus pour trois parts.

La commission conclut au rejet de ces diversespropositions; par ce motif qu'on ne saurait sans ici-quité déchirer des titres et abolir des usag 's qui sesont transmis de génération en génératiu. Cepen-dant, comme dans certaines cintrées, notamment enFranche-Comté, il existe des titres et des usageslocaux suivant lesquels la futaie se distribue en na-toe entre les habitants, non par feu ou ménage,niais d'après le boisé (les bâtiments, la commission aprésenté une disposition pour remédier à cet abusqui dénature l'usage du partage.

Elle attribue en outre aux communes et aux éta-blissetuents publics la faculté de s'affranchir, moyenfont un rachatà prit d'argent, des droits d'usagequi seraient établis au profit (le l'Etat.

Le titre VIII relatif aux bois des particuliers n'asubi aucune modification. L'unique changementvraiment important que nions ayons à signaler endernier lieu, se rapporte aux peines et condamna-Lions pour contraventions et délits dans les bois etforêts. L'adoucissement des pénalités a été réclamépar plusieurs représentants. Les uns auraient vouluque la juridietionde simple police fût substituée à

il saisit le crayon et traça rapidement quelques motsqu'il signa.

-. Ah I merci de votre confiance, mutiaia lajeune fille.

Simonnaud quitta son poste près de la porte; ilexamina le papier avec soin, puis il le plia et leplaça dans sa poche.

-- Il suffit, monsieur, dit-il d'un ton qui, pourêtre moins menaçant, n'avait rien perdu de sa gra-vité; cette promesse, sachez-le bien, ne sera pas unelettre morte dont vous pomrez l'un et l'antre vousaffranchir; c'est un acte aussi solennel que s'il étaitrevêtu de toutes les formalités dont la loi entoure lemariage civil. En temps et lieu j'enoursuivrail'exécution, dussé-je mourir à la peine!

Le chevalier parut se repentirdéjà d'avoir cédé sifacilement à l'intimidation.- Vous oubliez, monsieur, reprit-il avec dépit,

que, pour rendre cet engagement valable,' votre vo-lontéet la mienne sont Insuffrsantes.-` Vous voulez diresans doute quevote père etvotre mère ne consentiront jamais à cette union...C'est possible; aussi j'attendrai des circonstances

plus favorables avant de faire valoir les droits denia fille. Seulement, au premier bruitglri se répan.'cira de votre fnariage avec Une autre femme, voû5rite verrez apparaître, cette promesse à la ritafn i.elle sera une arme aussi dangereuse pour vous quece couteau que je tenais tort à l'heure... Et ne cher-chez pas à m'échapper par la fuite, je vous poursui-vraisjusqu'an bout du monde, au moindresotrpcon,.,Pàul de Richefort, n'espérez jamais épouser une auxtrn que Céline, tantque je sen-ai vivant. .

l ELiEBERIHEI.

(La Suite à (leinaie,)

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 3: 23 AVRIL 1f1 Quarante-Septième Anneea IWimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1851/B... · taire_du champ a construit au-dessus decette mosaï- que uhepetite cabane en planches, afin

o tforestiers; (l'autres enfin que la; conLrairilespar corpslie fut appli ,onuée qu'autan e'

n em er t d

la juridiction correcliomtdlc tf' ta

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u Tes que I dt llCle écrits de I archeveque de Paris, et notamment le463 du code pénal, relatif aux circonstances aué- mandement du f5janvierdernier, cemmeexprimanthuantes, lût applicableauv contrmmnti n' ' dal' '

q ut ldamnation l'aatorisei'ait, q J e con-

La commission s'est prononces contre toutes cesdispositions, qui auraient pour résultat d'affaiblirla répression , qui est loin d'être excessive, commeon peut s'en assurer, en consultant les statistiquescriminelles. Ainsi, pendant une période de vingt ans,de 1828 à l8'c7, sur2,206,8EI inculpé,, 1318 seu-lement ont été condamnés à la peine d'emprisonne-rnent.

Mais, dansl'inLéréL du Trésor, dans l'intérêt mêmedis délirnluanLS, la commission propose d"ajouter, a.u,.ode forestier des dispositions particulières, qui pet _ïrneLtraicnL à l'administrnLionde.transiger cade con-vcrLiI'en travaux pour l'an lioration des bois, lesCondamnations encourues pour délits et contraven-tions. Au moyen de ces transactions, on éviterait despeursutes toujours conteuses, on mettrait les délin-quantsinsolvablesàmôme -de's'acquitter, et.I'EtatCcrtainementy gagnerait. .s

Telles sont, en résumé, -les principales modi ica-tions que la commission propose d'introduire dansnotre législntion forestière. Il est à regretter quellen'ait pu, dans sontravail, s'appuyer des observationsde l'administration. Elle avait rt clamé son concours.Cc concours lui a manqué. (Patrie.)

-- Le iMaiiteur publie ce matin un décret relatifà la prmuul,ation de ia.convention.clo-.poste concluele 9 novembre 1850 entre la Franc,; et la Sardaigne.

Aux ternies de cette convention , le prix du port(les lettres ordinaires adressées lo l'un des deuxMats dans l'autre par la voie de terre sera -do 50centimes par Iettresimple.

Ce prix sera réparli entré les administrations despostes des deux pays, dans la proportionde deuxtiers au profit de l'administration des postes deFrance, et d'un tiers au profit de l'administration desPostes sardes.

Les lettres ordinaires adressées de l'un des deusEtats dans l'autre Iru la voie de tuer supporteront ,en sus du pris de port fixé pour la voie de terre,une taxe de voie de mer de 20 e. par lettre simple.

Cette laie sera perçue au profit ou pour le comptede celle tles deux administrations qui supportera lesfrais du transport par nier desdites lettres.

Par exception ruuxdispositiens précédentes, leprix du port des lettres ordinaires adressées de l'undes deux Etats dans l'autre sera réduit à 25 c. parlettre simple, toutes les fois que la distance existanten ligne droite entre le bureau d'origine et le pureaude destination ne dépassera [)(S 30 kilomètres. Leproduit résultant de la perception de ce port de 25 e.sera partagé par moitié entre l'administration despostes deFiance et l'administration des postes sardes.

- Le nouveau ministre de l'intérieur, M. LéonFaucher , vivement préoccupé du nombre ries éva-sions dans les bagnes et de la facilité avec laquelleles conlunraces contre lesquels la justice -a lx'ononcédes arrêts ou décerné tues mandats parviennent,, dansde certaines conditions données, à se soustraire auxrecherches dont ils sont l'objet, vient d'adresser desinstructionspréeiscs et détaiilées à toutes les autoritésdépartementales et communales, afin d'apporter remède à cet étatde choses regrettable. A ces instruc-Lions est jointe une liste de cent dix individus quele ministre ordonne:dc rechercher d'une ,tnanieretoute spéciale.

(administration des postes recevait depuisquelque tcmp; des réclamations,à la suite desquelleselle constatait de fréquents detournements de-valeurscontenuesdansdes lettres adressées de la province àPuis. Comrneonavritlacertitudequecessoustrae-tionsne pouvaient être faites que dans l'intérieur desbureaux , une active surveillance fut exercée seerè-tenuont, et-tic graves soupçons netardèrent pas i

' lever sur un nommé T... qui, ne possédant d'autresressources que ses éniolunients, s'élevant à 1,500 f.,habitsiit un conf rLableappartementlinslefaubourgSaint-Dcn.is et se livrait à de fortes dépenses.

Un mandat d'amener décerné contre lui a été hiermis à cxécutiOth Une perquisition opérée à son t1o-nucile par M. Boudrot, commissaire d,<t police ticsdélégations jud'ieiaéires, a arnené la découverte, et le

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saisie"d'une somme de 6,000 fr. de la; légitime possession de laquelle'... n'a pu justifier; ila été misà la disposition du procureur de la République.

-- La cour d'appel de Paris a tranôhé, par unarrêt tout récent, une question d'une grande impartanee Ion les propriétaire. et les compagniesd'assurances. Elle a tlécitlé que le propriétaire d'unemaison incendrêe, eu la compagnie d'assurancessubrogée à sesdroits a une action directe en paiementdu doiuutage causé par le feu, non-seulement contrele locataire principal, ruais encore contre tous les

JOURNAL DE TOULOUSE

des doctrines et des-prétentions sur lesquelles i at-tention du chef de l'Église devait être appelée.

u Indépendamment de la compétence du concile

sous-locataires de cc dernier; et cela, alors mêmeque le principal locataire habite lui-même une partie.des b9tnnents incendiés.. ,

Jus-qu'a ce jouruetic question était restée indé-cise.

- La reine Maric-Amélie quittera l'Angleterreaptes les fêtes de Pàlues..Sa Uajesté est attendueau ehàtran- deLaeken pour la fin du moi;, proba-blentent le 28.

-- Ou lit dans la Suisse du 16 avril i

M. le due d'Auurale, Venant 41e l i'uxellcs parRde et se renetuin à: paplcs, apassé par Berne dansla seit'éedesnniedi duruicr. Aime la duchessed'Au-male et -un enfant étaient avec lui. Le prince nes'est arrêté qu'une demi-heure pour prendre quelquerepos'.' Son êière, -le prince de Joi.nvifle, qui avait,accompagnéh duc ll'AumOde au e iàtcau de Laeken,est retourné en Angleterre.

- On lit dans 'l'Abeille, journal de Poitiers, du16 avril :

Nous apprenons que plusieurs évêques ont dé-féré à l'examen et au jagcmcntda Saint-Siège divers

de Paris, la question se trouve donc ainsi portée autribunal du Souverain-Pontife. i

-

- Le bourdon de Notre-Dame, qui depuis quatreannées est resté muet ,,se fera de nouveau entendredern riu,aux Parisiens, pour leur annoncer la solen-nité de-11o1ges. Qn sait que cette cloche est fille decelle donnée par JeanideMontaigu , frère de Gérardde Montaigu , évêque de Paris vers la fin du quator-zième siècI. Alors elle ne pesait que 15,000 livreset portait le nom de Jacqueline, prénom de la femmede Jean, qui ;en avait fait don à l'église métropoli-taine. Elle fut refondue en 1682 , par FlorentinLegay,et considérablement augmentée de poids et devolume; Louis XIV, son parrain, fui donna le nomd'Emmanuel. Son diamètre est de huit pieds , sahauteur pareille, et bien qu'une inscription , gravéoen relief, lui attribue un poids de 32,000 livres, ellene pèse réellement , d'après des calculs exacts, que13,000 kilogrammes, Ce chef-d'eisuvre de l'art cam-panaire, est la plus crosse cloche de France;'elle necède le pas, en_ Europe, pour le poids et le volume,.qu'à trois cloches, de Vienne, de Londres et de Mos-cou, mais elle J'emporte de beaucoup sur ses troisconcurrentes pour l'ampleur et la gravité du son.

Ennzenuel se fit entendre pour la première foisle jur-do Pâques 1685, etne sauna depuisque dansles grandes solennités. Après une dizaine d'annéesdé silence. pendant notre première révolution , il re-pi'it son rôle en 1802 , lors du Concordat. Depuis.longues années , cependant , on évitait de le sonnerà toute voléç ; son beffroi vermoulu et adhérent à latour, menaçait de l'entraîner dans sa chute, parl'ébranlement qu'il causait à tout l'édifice.

Aujourd'hui le beffroi , reconstruit entièrement àneuf, sous l'habile direction de M11. Violet-Leduc et;I)elassus, architectes chargés de -la restauration déNotre-Dame, le beffroi ne touche plus aux murs.Un essai fait cette api'ès-mdi, en blanc , n'occasione.qu'une oscillation à peine sensible, quoiqu'au diredes sonneurs eux-mêmes, ils ne l'avaient jamaisenlevé si haut.

Lc-bourdon est suspendu suivant un système rn-tièremcut nouveau. Le tourillon du mouton, au lieuvie pivoter-clans une boite, roule sur des axes enferforgé, qui sont eux-mêmes suspendus comme unependule d'horloge. De cette manière, tout frottementest évité ,et les axes en fer ne fpnt que poser sucressivçuiéntlous les points de leurs circonférences-surles p rties destinées à les porter. Ce mécanisme per-met à huit hommes,, au lieu - de seize qu'il fallaitancicnneiuent, de sonner cette cloche ,au moyen deplateaux -à bascules comme les cloches ordinaires.:1'o outre il a l'avant; gë de ne-causer aucun ébran-lcinent au beffroi.

-- Le deuxième lot de la loterie des artistes(statuette or, ivoire et argent, de Pradier , d'unevaleur de20,000 fr ) a été gagné par Mm 111ene,dont le mari est statuaire, boulevard Beaumarehais.

-On a commencé hier matin, àVersailles , àl'Ecole normale d'agriculture, les.préparatifs de lagronde exposition et du concours des-animaux dé-re-production : chevaux, taureaux, vaches, ânes, mou-tons,. porcs, chiens, etc., instruments et produitsagricoles, qui va ouvrirdans quelques jours.

Ou poursuit activement la restauration des eauxdu jardindu grand palais..

- On travaille activement sur cinq points de lavoie publique à faire Ies-préparatirs de la fête du4mai:

Devant la Madeleine;Dans la grande avenue des Charnps-Elysées;Sur le pont de la Concorde;Sur le guai t Orsay, devant le palais législatif;Et sur le port d'Orsay, tlevantae palais dela légion-

d'honneur.;

Ou annonce que le rince de Metternichp vaquitter Bruxelles, où il, avait fixé sa résidence de-puis deux ans, pour aller habiter une de ses terres,situéedans les environsde Vienne. .

hier, M. C'... passait à cheval sur le boulevardextérieur à Montrouge, lorsqu'une dizaine d'indivi-dus qu'à leur costume jl était facile de reconnattre,pour des rôdeurs de barrières , sortant d'un cabaretôù l'on débite d-u vin à bas prix , se mirent à entou-:rer ce cavalier , en criant : a A bas le rapin !: à lalanterne l'aristo F»

Dédaignant ces injures, M. C... activa l'allure deson cheval; mais aussitôt il fut assailli par unegrêlede pierres dont plusieurs, l'atteignant, le blessèrentassez grièvement.

Aussitôt il tourne bride, eL , se faisant arme de sacravache , il s'élance sur ses agresseurs qui , se ca-chant derrière les arbres, continuaient à lui jeterles projectiles. La garde du poste de la barrière,avertie par des passaas indignés de cet acte de bru-Lalité-, ne urda pas arriver à son secours. 'croisdeces rôdeurs de barrières, les nommés M..., A... etD,.., ont seulement pu être arrêtés eL conduits auposte, non sans avoir soutenu avre_les soldats unelutte assez vive. Après avoir été interrogés par lecoiuiuissaire de police, ils out Gté envoyés a la pi'é=fccture..

,(Correspondance particulière.)

PARis, 20 avril -1851.

La fête de Pâques s'est passée ici, malgré un assezmauvais temps, avec une grande solennité. Depuisbien des années on n'avait pas vu autant de rnoudedans les églises. A la Madeleine, à i\olre Danie

, àSaint-Philippe-du-Roule, .l encarnbrerncnt était telque les sergents de ville empécbaient.d entrer et fai-saionL faire queue, comme au spectacle. Le Présidentsest allé (fer entendre à Notre Dame M. de Ravignafi.Il était accompagné du maréchal Excelrnans,qui est;beau-frère du célèbre prédicateur. .

Lë Ménoria$ $orrlelàis n publié, dans le numéroque nous -recevons aujourd'hui, un excellent articlede M. Dm and , directeur de cet important organede la presse départeinetttale. Cet article, que le dé-foui d'espace ne nous permet pas de reproduire euentier , a pour titre

: Il fard au gouaernenrent désagents déuonés.

a La tache des nouveaux ministres, dit le Jfénib-riâl , est rude et. laborieuse Il faut qu'ils remplacentl'incertitude qui arégné trop longtemps dans les hau-tes régions du gouverncrnenf. par une volonté bienarrêtée.

» Les administrations des provinces ont, en gé-néral, besoin de recevoir une direction_vigourseuse.Il faut que les fonctionsnie soient confiées qu'à deshommes dont le dévouement ne soit pas usé, etga'fls n'en fassent pas surtout métier et marchan-dise.. .

n En face des éventualités, le gouvernement ade grands devoirs à remplir, et une immense res-ponsabilitépèe sur lui.

n Pour qu'il puisse triompher des idées anarchi-ques, il faut qu'il donne à l'administration une di-rection active et vigoureuse, et qu'il prenne, pourexécuter ses ordres, des agents dont il soit bien sûr.

Tous sommes tout à fait de l'avis du illéinorial bor-rlelais, et nous nous proposons de revenir fréquem-uent Surce sujet. Du reste Parrivée.(Je M. LéonFaucher au niiuistère nous permet d'espérer que legouvernement prendra bientôt ces mesures éuergi-quesdevantlesquelles M.Barocheavait sans cessereculé.

GUÉR,um.

On affirmait aujourd'hui dans le monde, au cou-rant des affaires diplomatiques, que la mission dontM. de Lavalette avait été chargé auprès du papen'avait pas obtenu le résultat qu'en pouvait atten-dre le gouvernement cl u président de la République.On apprend en même temps que la position de l'au-torité et de la diplomatie française à Romc est de-venue assez difficile par rapport à' l'ceuvre double-ment importante qu'elles ont. y remplir.

En effet ,le général, l'ambassadeur résidant, dci-vent, d'après leurs instructions, -d'un 'côté fairecomprendre au Saint-Père et aux cardinaux quiforment son conseil ainsi qu'au parti pontifical lanéees'sité de concessions graduées et sagement libé-rales pour év iter de donner mégie une apparence, devison aux tentatives et aux intrigues qu'y prépa-ront les eésolutionnaire. De l'autre cite les repré-sentants de la France doivent se indntrcr aux popu-lations comme les soutiens de l'autorité pontificale,lout,en défendant les principes du progrès modéré.

Cette double attitude soulève des suspicions et desdifficultés sourdes dans les deux nuances. Toutefoiscgs impressions fàcheuses sont, sinon annulées, dugioins extrêmement affaiblies par le respect una-

-nirne et la justice complète accordées à Larmo fran-caise qui, _en effet, se recommande, se fait estimeret craindre en même temps, grace à son admirableconduite, u son irréprochable et parfaite discipline." D'aillém's, ce qu'on peut appeler l'opinion publique à Rome est extrêmement-affaissée en ce moment;la plus grande partie de la population est inerte etapathique en ce qui louche à la politique et aux évé-nements actuels. L'autre partie évite de se prononcerparce quo , là aussi , le doute' sur les éventualitésmenaçantes de 1852 en France et sur le contre-coupqu'elles pourraient avoir en Italie, inquiète, agite-et fait craindre les résultats d'une opinion trop nette-ment exprimée.

On voit clairement cieux grands intérêts en préseuce à Rame , l'intérêt autrichien et l'intérêt fran-çais. Le premier personnifie les idées de réaction ab-solue, le second représente les principes de l'ordreuni à une liberté progressive et régulière. Sous cerapport, on 'attachait dans le monde officiel , à cequ'on assure du moins, une assez haute importanceà la .missiûn Lransitoire dont M. de Lavalette étaitChargé.

Si elle n'a pas réussi , comme on le dit, ses ins-tructions n'en prouveront pas moins que le gouver-nement tau président ne cesse d'agir clans l'intérêtde la véritable indépendance italienne et de la justeprépondérance de la France dans fa Péninsule et sur-tout dans les -Etats-Romains,

LÉON VluAL,

(Autre correspondance).

Dans notre opinion, si on fait à M. Léon Faucherune guerre de coups d'épingle, si on lùi fait uneggerre futile à prolos de niisères on se prive de tousle avantages ultérieurs d'une lutte sérieuse et debgntie foi.`Ccrtains journaux de l'opposition , entreantres l'Eaèncrnenl et la Presse, ne se rendent pasaux explications si concluantes de M. Alphonse !'oyt r l'erreur commise par le télégraphe. M. de Girar-

di persiste a voir dans la transmission du vote duII avril un calcul perfide et coupable de M..le minis-tre de l'intérieur et il se propose , dit-on, de porterà la tribune une interpellation sur cette affaire. SiM. de Girardin fait cela, il obtiendra un succèscomme il en obtint toujours, c'està dire,' que lamajorité sc moquera de lui et rira à' ses dépens.

'l'eut le bruit qu'on fait sur l'erreur du télégraphetombe devant cette simple question : Quel intérêtM. Léon Faucher avait il' exa2eérer k chiliic de lamajorité obtenue par lui? avait-ilune- influence quel-conqueà exercer sur l'élection d'un représentant,ou ruème,sur; une simple élection municipale?Enaucune façon... voulait-il arrêter quelque complotprêt à éclater? Mais la dépêche est exacte sur fa lignede Lyon; elle est régulière sur la ligne de l'Est etdu Nord; elle n'est fautive qu'à Bordeaux, cité pai-sible entre toutes,

M. Léon Faucher aurait-il- voulu saisir l'opiniondu premier coup par une impression favorable `t Maisalors il aurait universalisé et n'aurait p (S domiétète baissée dans des contradictions qui devaient lelendemain être connmentécs d'une mauière peu profi-table au gouvernement:

En vérité c'est pousser trop loin la fiction de la:rresponsabilitéque de vouloir, à toute force, quo M.Faucher soit complice de toutes les àneries et de

toutes les négligences qui se commettent aux diver-sesstations téléeraphiques.

Pourquoi ne le rendrait-on pas responsable ausside l'intervention du brouillard ? qui nous dit quedans une adnninistration où il y e des employ,ésquidatent de tous les régimes, il ne s'en est pas trouvéun qui e voulu louer un mauvais tour à son patron,M. Léon Faucher ? -

Nous ne sommes pas disposés, on peut le croire, àapprouver tous tes actes présents et à venir rte M. leministre de l'iotérieur; mais nous ne verrions passansregretqu'ilfutl'objet d'attaquesinjustes.Il estunpoint de vue où nous serons toujours disposés à bat-tredes mains, c'est quand M. Léon Faucher musèlerale socialisme et tiendra en respect les entrepreneursde conspiration, de quelque masque qu'ils se cou-vrent.

Nous avons parlé hier de l'arrestation d'un indi=vida qui, sur le passage du président, a crié vive'la République sociale I nous devons dire qu'il avaitajouté : A bas le président I

Cet homme était d'une stature colossale. Cela n'apas empêché deux soldats de la ligne qui étaientprésents et sans armes de se précipiter sur lui pourle livrer à un sergent de ville. Vainement le colossese débattait, les deux soldats l'ont enlacé avec unevigueur et une persistance qui ont émerveillé lepublic.

II va sans dire que la stn,nide manifestation del'homme à la grande taille n'a pas rencontré un seulécho.

Le président de la République du Paraguay vientd'écrire à notre gouvernement pont- demander lareconnaissance de l'indépendance de ce pays par laFrancc.

Déjà semblable demande avait été faite en 18431et elle avait été repoussée.

Nous apprenons qu'un vaisseau de guerre a étéexpédié à Lisbonne par notre gouvernement.

Le président de la République vient de racheterdeux magnifiques attelages de quatre chevaux chacun.Ces attelages font l'admiration des amateurs.

M. le chevalier dePaiva, envoyé extraordinaire etministre plénipotentiaire de Portugal à Paris; a euhier une longue conférence avec M. Baroche, minis-tre des affaires étrangères, auquel il a communiquédes dépêches qu'il a reçues de-Lisbonne dans la jour-née même, et desquelles il résulte que la situationdes closes est moins grave-en Portugal qu'on ne l'a-vait annoncé primitivement.

Toutes les guérites des factionnaires de l'arméeont maintenant des sonnettes qui correspondent auxpostes, si loin qu'ils soient placés. Des filséleetri-ques vont réunir !es postes aux casernes et les caser-nes-à l'étativlajor général.

On assure qu'avant de se rendre en Autriche, M.de,Mctternich, se propose de venir visiter la France.

H. FERRIES.

-M. L. Faucher, ministre de l'intérieur, a chargéla directiou des Beaux-Arts d'un travail sur les ad-ministrations th&itrales et sur les théàitres de Francequi sont, comme on sait, au nombre de 320. Cetravail a pour but de fournir à l'Assemblée des de-euments nécessaires pour la discussion du budgetdes théâtres.

-L'Indépendance belge annonce que M. Proudhonva publier un traité un gouvernement direct, M. deFlotte un ouvrage socialiste en trois volumes, et M.Vidal un traité économique. Les trois feront le Cir-cules, comure dirait le citoyen Pierre Leioux,

CGazctle de France.)

_. On vient d'afficher à la mairie du arondis_sement les publicatio us légales du mariage tic M.Adolphe Adam, membre de l'Institut, auteur de tantdo-délicieux ouvrages, avec M° ChérieCouraud, can-tatrice de talent, attachéeà l'Académie nationale doMùsiqué. L'auteurdu'Postillon de Longjrtnreaneom-péseune èantate.qui sera exécutée au repas de noce.

-. il se passe en ce moment, Clins le monde lit.téraire et artistique, un fait qui honore au plus hauftdegré M. Menjaud, ancien acteur de le Coutédie-Fran-çnse, qui a reparu, il ye quelque IEmps, dans unereprésentation à son bénéfice. Le-public le trouva siforeà son goût, qu'il y eut un venu unanimeetspontanépour que la carrière théêtrale fût rouverte à M. Men-jauti. Mais certaines jalousies ou rivalités de cou-lisse avai..ut jusqu'à présent entravé Cette apparl_Lion tant désirée. --

-

Une pétition vient d'être adressée au ministre del'intérieur, signée par l'élite de la littérature et desthéâtres. En tête de la pétition nous remarquons lessignatures suivantes : Victor linge, Eugène Scribe,Ancelot, Dupaty, Viennet, Pousard, Alexandre

Du=-mas, Vitet, Philippe de Ségur, etc.; Rachel, Déjazet, Tisserant,etc.,-ete. -

-Dans la soiréed'hier, l'organiste de l'élise desMissions étrangères se rendit à son orgue pouressayer sur l'instrument plusieurs motifs ou airsqu'il avait l'intention d'exécuter le jour du ven-dredi saint et le dimanche de J'iiques, Ses doigts etses pieds rencontrèrent une résistance telle, qu'il ap-pela le souffleur de l'orgue à son aide. Bref,-ils trou-veront tlotti dans le bulli.t do l'instrument un in-dividu qui , ainsi surpris, ne fit aucune résistance.

Conduit à la saci raie CL de là chia le conirnissairede police, cet honnie déclara se nommer Jérôme ditl'Orphelin, récidiviste, et s'être introduit dans I é-glise pour y commettre un vol ; l'arrivée de I orge-

,niste et de son-employe I ti.iient contraint à cher-cher un refuge où l'harmonie seule e coutume ortlf-nairernentdélite domicile.

- 'Le pieintre o "Inal et populaire auquel on doittait ce

inctionscomirlucs,M. Liard, vient de

étrangerterminer, Pour àii riche , deux tableaux.qui attirent en ce moment gon no:nhre de cu'reaxdans t'atelierde l'artiste. L'un est une scène de ma

laquelle l'ognétisme dans laqua peloteur endort toutel'Assemblée qui assiste à son expéricnce, jusqu'au

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domestique qui apporte des rafrachissernents sur unplateau ; l'autre , quelque Ic politique dans sonsujet , rappeUc un des épisodes de la fanieus fèlede 1'Agiclture en 18't8. '

C'est le flomen1 où les jeunes vierges choisiespar les deux ou trois comités qui s'étaient donné lamission de diriger cette grande promenade, se fontcoifl'r dans l'une des salles du Palais de la Bourse,et passent une inspection préparatoire.

Il y a là trois autorités auï caractères tout_à-faitdi[Térents. Le premier, assis, c'est l'autoflte placideet bienveillante; le sècond, debout, c'est le commis-saire-artiste, heureux de déployer l'arrangement pit

toresque dti costume r&pub1iC1t) le troisiètile, e esLle démocrate pur-Sang, la barbe rouge, le feutre grissur le coin de l'oreille, ta large écharpe rouge surles épaules.

Parmi les vierges , les unes sont coiffées , coin-piètement habillées; les autres sont encore entre lesmains des coiffeurs. LE y a là un admirable type dcmère présentant au beau commissaire ses trois filles,dont l'une p1e et maigre porte des lunettes bleues.1-Ieureusenent l'aînée est plus gracieuse, et elle cx-hibo un bas de jambe admirablement chaussé, etdont ellea le droit d'être fière.

D'un autre côté, c'est une vierge qui, pour passerle temps, allume une cigarette au foyer sur lequelsont déposés les fers à papillottes , celle-là se hâted'achever une large tartine couverte d'un appétissantraisiné ; celle-ci crie comme un beau diable, parceq l'artiste en cheveux lui brûle l'oreille ; aux au-Ires on place les voiles, les couronnes de verdure.

Tout cet ensemble est traité avec autant d'esprit(Itie de malice , et le peintre, sans dépasser les bor-ries, a su composer une exceliente scène qui étonnerabien dans quelques années quand il faudra , pourl'expliquer , rappeler les étranges fètes auxquelles,dprès ftvrier, nous conviaient les ordonnateurs deces solentités dites nationales.

A. LEYMARIE.

VARIETES.pRÉDICATEURS DE LA STATION DU CARÊME

M. I'abb Larroque.

Il estdes hommes quele génie de leur coeur , plusencore cjie celui de leur intetlmgence, élève au-dessusdes autres et (lui des hauteurs où ils sont placésapercoivent dans le lointain ce qui est encore poum leplusgrand nombre enveloppé d'obscurjiéet Commecaché derrière un nuage ; leur ame est COtime douéede prescience , et. la lumière qui doit plus tard jîlu-miner le monde jette sur eu ses premiers reflets etcolore en quelque sorte leurs pensées des teintes del'avenir. Lorsque ces voyants apparaissent, le mondesé1onne , il s'émeut, il ne les comprend pas ; cepen-dant il les admire bientôt et les amnes que le sommeilavait inclinées vers la terre , comme les plantes quise penchent ou s'affaissent, se redressent peu à peuet se tournent amoureusement vers la lumière quise lève.

Tel s'est montré M. Laroque , le prédicateur del'église St-Jérôrne , dont, la parole est si lumineuse,SI puissante , dont la foi est si ardente et les espé-rancessi impétueuses. On se rappellera longternpssa diction brillante, son regard expressif, ses gestespleins de grâce et de dignité. M. Laroque a prononcéplusieurs bons sermons, dans lesquels il a fait preuved'un talent remarquable. Mais il en est deu, quenous avons dktingués parmi tous ls autres : lessermons sur le travail et sur l'indi(Térence pratique.

Dans le prenier, l'orateur chrétien a essayé defaire comprendre à toutes les classes de la société enquoi consiste cette obligation imposée aux hommesparDieu lui-mriéme et combien sont graves les consé-quences du vice affreux de la paresse.

Nous ne doutons pas de l'effet produit par les paro-les du prêtre chrétien sur ceux de ses auditeursqu'avaient pu ég-lrer un instant les théories dange-reuses de certains publicistes au sujet de a grandequestion du travail. Espérons que cette impressionsera profonde et ne sera pas l'impression d'un mo-ment.

Dans le sermon sur l'indifférence pratique, M. La-roque s'est , pour ainsi dire , surpassé ; il nous estapparu dans toute la forc' de son talent. dans toute

:o ioo i moins de dépense qu'aiec la Bougie et la Chandelle( clarté igaXe.)

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A LA VENTE DUNE MAISONSituée à Toulouse , boulevard St-Aubin , 67 , à plusieurs corps et plusieurs étages.

Sur la niise i prk de dit-huit mille francs.Le cihier des cIiares et ceyitltious de la vente est déposé chez 4e LERAT , notaire

S Tououe , rue dc la l'ornine , .i ,etaa Secr(tariatdela Chambre , hôtel Daran.

la grandeur de ses pensées , dans toute la noblessede son coeur. Prenant pour texte ces paroles sacréesFides sine opcrilnzs ,tzorlucz est , il u développé cesdeux propositions : l'homme, sans religion pratique,manqoe,à ce tiu il doit a Dieu, à ses semblables, àlui_Iflêlime ; la société, sans religion pratique ; perdSOU union, sa grandeur , sa ptQSl)érjté sa gloire.

Le sujet était grand ; I orateurest resté à la hou-teur de son sujet. Ministre du Très-Haut, fl a parlésans crainte, sans détours. De la chaire évangéliquesont tombées des paroles sombres peut-être , ruaispleines de vérité. Impossible de rie pas reconnaitreune grande partie des hommes de nos jours dans leportrait de l'homme indifférent ; impossible de ne pasvoir notre pauvre Fronce dans le tableau d'unescciété samis foi pratique. C'est dans ce tableau queM Laroque s'estsurtout montré éloquent. Quoi qu'ilait pu dire, nous n'avons pu confondre en lui l'hommeet le prêtre , et en vénérant le caractère de celui-ci,nous n'avons pu ne pas admirer l'esprit , le coeur decelui-là. C'est que M. Laroque est éminemmentFrançais, et qu'après Dieu il ne vit que pour sapatrie.

Honneur à lui ! il s'est montrédigiie de la jeunessecalliue de nos lours ; il l'a comprise I La religionqu'ilprèche est toute entière à l'espérance et à l'a-venir. -:

Emile AUBERTIN.

DÉCÊS DU 21 .VttiL.Aubigny (Jérôme-Augustin) , coutelier , 48 ans,

PIiICO St-Georges.Bouincau (Narie-Bathilde), 3 mois, rue de Tounis.Mailhol (Charles), 8 mois, route de Muret.Sieurac (Jacques), 61 amis, route de Muret.Awél ie ( Uhérèse- Lafont), 49 ans, maltresse de pen-

sion. allée St-Nichel.Theaux (Jean-Roc-'l'hodore), 57 ans, receveur du

tiniure, né à Auvillars (Tarn-eLGarorine), place La-fayette.

Meder (Chrétien), musicien au 66 régiment dligne, né à Aubourg.

Lassalle (Antnette) , veuve Gerrnié , 74 an , rueNationale.

Penavayre (Pierre), 65ans , cordonnier, rue Saint-Jrôtiie.

Guibert (Elisabeth) , épouse Beffeyte, 85 afls , ruedes Tourneurs.

CaIrnels-Darliasac , 64 tin , né à Montvalen (Lot),rues1es Vases.

Dabadie (Henriette), épouse Dufour, 25 ans , ruede la Poinijie. -

.

Bué (t'iau(oNe), épouse Baqué, 52 ans, à Lahande.Ronzou , veuve Gauzi , 80 ans, née à Ax (Ariége).

Nous recevons la lettre suivante : :

Monsieur ,Les journaux ont presque tous reproduit un article

donnant l'opinion de M. Dumas et ses éloges à un nouvelalliage de métal dit Alfénlile. Nous ne savons quel flou-vel alliage a étésoumis à M. Dumas ; mais ce que nouspouvons affirmer , c'est quo les objets d'orfévrerie quevendent M.1. Aiphen , sous le nom d'Alfénide , ne sontautre chose que du maillechort que nous avons consenti àArgenter pour eux , et dont voici l'analyse faite par M.Rochet , essayeur du commerce assermenté

Essai d'une cuillère forme Cuivre...... 59violon , modèle riche , avec Zinc........ 3cornement , portant le nom Niche! ..... 97Alfnique. Fer.........

Signé ROCHET.C'est donc purement et siRlplement du maillechort

second titre.Nous garantissons I'argenttire des couverts en maille-choit , de M. Alphen , quand ifs sont argentés par nous

et qu'ils portent nos pointons , mais il n'en est pas demème des pièces d'orfévrerie ; nous avons renoncé depuislongtemps au maillechort , sur lequel la couche d'argentdéposée galvaniquement ne résiste pas aussi facilement àl'action du feu , que celle déposée sur le laiton de MjMouchel et Oswald , dont nous nous servons exclusiye_ment.

Veuillez agréer , monsieur , l'assurance de notre par-faite considératjoii ,Ch. CHRISTOFLE et C°.

AVCndrCMACASIND'ÉPICERIÈet très achalandé , ainsi qu'un joli Comptoir. S'adresser

aubureau du journal.

;TB-DU.1 ujourd'hu j nsercresh 3 (Lent.

î,E PROPHE ['E.

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Périgord

1. PENSION DIIMORETGymnase de l'Enfance.

lisePérigord,

1.

Cédant aux instances de plusieurs nièresde famille, M. DUUORET s organisé. depuisdeux ans ; une classe pour les enfants du premier âge ; ils y sont admis depuis l'âgede cinq ails Jusq: huit ; ils entrent à 9 heures du matin , et sortent à 5 heures dusoir. Ils sont entièrement séparés des autres élèvCs peridamit les éLudes et les récréa-tions. M DUMOISET est puissasnmentsecondé dans la direction diaGymnase de I'Eii-fance , par sa fille et par sa soeur. Cette dernière , mère de famille elle-nième, exerceune heureuse influence sur l'éducatiOn première de ces jeunes enfauts Pleine de soiR-Citude pour leur bien-être , elle veille sur eui avec une affection toute maternelle, quiI ur fait moins regrelter les tendres soins de la famille.

1 1MÏCDJC marchands de Chevaux,I ti , Li y ii I1tLllLL' de Loudéac , département

des Côtes du Nord , arriveront à Tcsulouse , le 6 de ce moisavec un convoi très bien assorti de cinquante-cinq Juments

.,bretonnes. Dans ce nombre on trouvera plusieurs attelages,ti ès distingués et de toute couleur. il y a aussi plusieurs Juments pleines , rètes àmeUre bas.

Comme précédemment , il seront loués dans les icuries du Cirque Cistellane , bou-Jevard St-Aubn. (5O)

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-COrpS et vestiaires.II

sera psy 5 p. 100 en sus de l'adjudi.catiott.

151. Gailham-d , commissaire-priseur, ruedes Arts 19. (241)

Etude de M BARUTAUT , avôud cSainl-Gatjdeng,

VENTE- aria SÂLSIE-IMMoOIllflE

Le -vingt-deux mai mil huit cent ciii-quatite-un. à onze heures du matin, il seraprocédé en l'audieuce des criées du tribu-ual CICiI , séant à Saint-Gau.jerig , auPalais de Justice , à la vente aux enchèrespubliques , des immeubles ci-après dsj-gnés , siLSiés datis les emumunes de Saint-Gaudens et Frariqieielle , a!rondissement de saunt_Gaudens , dépaltemenidela Haute-Garolilte

1er. mmcables SiLUS dans la comanime de Franquevielle , canton deJIontrejeau.1 Une maison et cour , au quartier du

1roupiary, de csjnteoaflce appro%imatiVele sol de neuf ares, tenant du levant auxdébiteurs saisIs , midi et du couchantà chemin, et du noI aux débiteurs saisis,ngurant sur la matrice cadastrale de laditeCOrIlIllUfle , sous k numéro 49 de la sec-tion C;

20 Une pièce de terre en nature de jar-diii , au mêrrie quartier de contenanceapproximatve de dix are dix centiaresZèpant du levant aux débiteurs saisis,niidi à chemin, du couchant et du nordaux débiteurs saisis , figurant sur laditematrice , sous le numéro t60 de la soc-tion C;

C1I4fGEMEIT 11E DOIIICILE

CRhi\ D'AFRIQUEpour ilatelas, ileubles el Voilures.

18i9. - Mention honorable à Paris.185tL - Médaille d'Argent Toulouse.1e51. - Admis à l'Eposito,i uliiserselle

de Lomidres.fau es Il e t arrise sou%ent que les faus es pilules ont été laissées pouÏer Corli Le Le bureau de '

131 'p i A V E g s E Gà des Pharmaceris et des Droguistes . dont la bonne foi avait été surprise par la DELOIIME et Ce , est transféré quai decontrefaçon , le public sachant bien que le seul dépositaire genéral des pilules de-.Morisou , est JI. .4RTH.4UD , rue Louis le-Grand , 03. Jjrtenne , , au premier au-dessus de(iO) Signé riIOlIlSON etC', AIITHARD. l'Entresol.

30 Une pièce de terre labourable et Pré,au même quartier, de contenance appro-cimative du soixante-dix-sept ares tenantdu levant et du midi aux débiteurs saisis,du couchant à chemimin , et au nord auxdébiteurs saisis. (igul ant sur ladite matricesous le numéro 061 de la section C

40 Une pièce de terre labourable aumoine quruer, de contenance approlinla-(ive de un hectare cinquante-huit aresquatre-vingt-dl z centiares, tenant du le-vant à Isidore Bennadas, au midi, du cou-chant et du nord niai débiteurs saisistliurant sur ladite matrice sous le numéro562 de la sectien C ;

Une Pièce de terme e,'. nature de clii-taigneraie , au quartier de Coustalats, decontenance approximative de trente aresquatre-vingt-dix centiares teiiant dulevant à Brune du midi aux débiteurssaisis, du couchant à chemin et du nord àJean Latour , figurant sur ladite matricesous le nunero 180 de la section C

60 Cime pièce de terre labourable auquartier de Proupiary , de contenanceapproximative de quatre-vingt ars qua-Ire-vingt-Seize centiares, canut du levantà Jean Latour , du midi à Ruisseau, ducouchant à Donuuniue Sarrat, et du nordà chemin , figurant sur ladite matrice sousle numéro-478 de la sèction C

'70 Autre pièce de terme labourable etbois , au quartier de Coustalats , de con-tenance approximative de un heciaresoixanteoflZe ares quatre-Vingt-quatorzecentiares, tenant du levant et du midi àchemin , du couchant à Jean Latour etdu nord à la partie vendue au sicul

Jilonifort, figurant sur ladite rnatrie sousles numéros 180 et 183 dela section C.

2m,. . Immeubles Situés dans la com-mufle de St-Gaudens.

8° Une pièce de terre labourable auquartier de Saoudet , de contenance ap-laroximative de (luarante-trois ares quatre-vingt-dix centiares , (enOmit du levamit àdarne Pujol. née Payreau, du midi à che-nuis, du couchant et du nord à cheminfigurant sur la milatrice cadastrale de laditecommune sous le numéro O de la sec-tion E

90 Cime pièce de terre en nature de jar.-diii , au quartier du Pradet de coiite-nailce approximative de quatre ares qua-rante centiares, tenant du levant, à che-min du 'radet , du midi à Desplts

, ducouchant à la veuve Popis et Roquebeit,et du nord aux héritjems Cistac , figurantsur ladite matrice sous le numéro at dela section G ; -

Otto110120lu14° . . . ........150 Une maison à haut et bas étage, auquartier de la Place Nationale, de colite-flancs (le sol) de un are quarante cemitia-res, Lcnaut du tevaom, à Pessiéto, du midi,à la Place Nationale , du couchant aux

débiteurs saisis et autres , et du nord auximièmes. figurant sur ladite matrice SOUSles numéros 27 et 2 de la - section E

16037' Une pièee de terre nalure de

jaèdun, au quartier de la rue d'Angoulèm,de contenance approoimimaiive de cinq ai-esdix centiares , au midi dudit jardin unepetite mimaisom, , servant d'atelier au sieurt'ayreau , niaréchal ferrant , et au norddu niéne jaidin une autre petite maison,tenant en corps du levant à Rose Ta-deuille , du midi à la rue d'Angoulêmedu couchant à la maison d'arrêL . et dunord, s un petit chemin qui conduit aufossé de la ville, ligotant sur ladite ma-trice , sous les uumiros 82 e $3 de lasection E;

18° Une maison à haut et bas étageau quartier de la rue Mathe, de Conte-fiance .le sol de qllatre-viiigt centiaresieriaut au levant à la rue Math; du cou-chant à lmniasse ou Cu-de-S(c et du noidà PI isS.tir , figurant sur ladite matricesous les numéros ititi et 97 de la sec-(ioii E ;

Ces immeubles ont été saisis par procès-verbal de ean Rob-en cadet , huissier àSaunt-Gaidens , en date des U , t;i et 17décembre mil huit cent quarante-neuftranscrit au bureau des hypothèques deSaunt-Gaudens, le trente-uni du niéme moisde décembre. vol. 38, no uu

A la requête de M. Itertrand Chac , né-gociant, domiCilié à Miramont

Au préjudice des sieurs .Jean-Bertrand-Baptiste Fages uiié, François Fages, né-goctantet Françoise Fages , ménagèrefières et Soeur. domiciliés à St-Gaudenis.

Les immneutiles figurant dans le cahierdes charges et-daims les précédentes aILcbes sous les fluwéms 10 , -11 , li , 13, Uet 05 ont ét dsrajt, par j»gement du

î,.s

a-51

-__.©.: .a _ ; e

2 E

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On donnera les plus grandes latitudesle paiernnt. (5070)

dit tribunal civil. en date du dix récrier:riil huit remit cinquante-un.

Les immeubles restants Seront venduseu six lots et sur les luises à prix, savoir

10 Pour le premier lot , formé des im-meubles situés dans la commune de Frami-quevielle, de cent fi ancs. ci. 100 (r.

o Pour le deuxiéme lot, (urinéde IinmnneubIe compris sous lenuunémo 8 ci-dessus , de centfrancs, ci........ io (r.

30 Pour le lroisiènie lot , ror-mé de l'inmnmeuble compris sous len uniérofi ci-drssus,de cent franc,-ci............ ioo (r.

o .........50 Pour le cinquième lot, fur-d libtnée'mmeule compris soit,

le njm('ro 15 ci-dessus , de remit(ranis, ci.......6° .........70 ........80 Pour le huiiième lqt, formt

de l'immeuble compris soti lenumjméro - 17 ci-dessus de centfrancs, ci . . . .

90 Pour le neuvième lot, for..mé de l'immeuble compris

SOUSle numéro 18 ci dessus de c, ent(ramies, ci. . . . . 1cc fr.M' liarutanit , avoué près ledi tribunaldemeurant à Si.imitGaudens,est comistituépour le créancier poursuivant.

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46 (r., 45 (r. 50 e. sur Cette.Toujours beau temps pour la vigne.

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