213703522 Analyse Du Compte de Resultat Syscoa

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C Le tableau suivant montre la corrélation qui existe entre ces supports et les finalités de la comptabilité. FINALITES SUPPORTS OBJETS Enregistrer Livre-journal Relate au jour le jour les opérations effectuées par l’entreprise. Classer Compte Mentionne les opérations de même nature. Résumer et vérifier Balance Récapitule pour tous les comptes les totaux et les soldes. Synthétiser Compte de Résultat Permet de déterminer le résultat de la période Bilan Donne une image de la situation patrimoniale de l’entreprise Tableau Financier des ressources et des emplois (TAFIRE) Permet une analyse financière Etat Annexé Complète et précise l’information contenue dans les autres états financiers COFI " site officiel: www.ccofi-uv.org " MERCREDI 18 MAI 2011 Le compte de resultat en comptabilité SYSCOA I PRESENTATION Les opérations d’une entreprise résument l’exécution de toutes les activités qui entrent dans l’exercice de son objet. Dans ce cadre le

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ANALYSE

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CLe tableau suivant montre la corrlation qui existe entre ces supports et les finalits de la comptabilit.FINALITESSUPPORTSOBJETS

EnregistrerLivre-journalRelate au jour le jour les oprations effectues par lentreprise.

ClasserCompteMentionne les oprations de mme nature.

Rsumer et vrifierBalanceRcapitule pour tous les comptes les totaux et les soldes.

SynthtiserCompte de RsultatPermet de dterminer le rsultat de la priode

BilanDonne une image de la situation patrimoniale de lentreprise

Tableau Financier des ressources et des emplois (TAFIRE)Permet une analyse financire

Etat AnnexComplte et prcise linformation contenue dans les autres tats financiers

COFI " site officiel: www.ccofi-uv.org "MERCREDI 18 MAI 2011Le compte de resultat en comptabilit SYSCOAI PRESENTATION

Les oprations dune entreprise rsument lexcution de toutes les activits qui entrent dans lexercice de son objet. Dans ce cadre le responsable dentreprise, pour arriver ses fins, engagent des facteurs divers.Lobjet de lentreprise est le ngoce (achat et revente en ltat) ou la production de biens ou de services.Dans cette optique les entreprises consomment des facteurs. Cette consommation constitue des emplois consentis dans la perspective dobtenir des gains. Les gains, objectifs ultimes de chaque entreprises, sont procurs par les produits obtenus des consommations de facteurs. Autrement dit les emplois consentis gnrent des produits et procurent par ce biais des ressources lentreprise.

Le produit est ralis de manire continuelle et rgulire. Il est ralis dans limmdiat. Les ventes de biens, de produits finis ou de services crent des ressources pour lentreprise dans un dlai de court terme. Elles sont relatives un cycle qui se ralise et se renouvelle de manire continue.

Dans ce cadre, les emplois consentis sont de plusieurs ordres:Les marchandises achetesLes matires premires achetesLes services achets (transport, logistique)Les frais de fonctionnement courant: salaires, dpenses diversesLes frais financiersLes autres frais et imprvues

Ces emplois qui sont lorigine de produits (ressources) rguliers, continus dans un dlai de court terme sont considrs comme des CHARGES c'est--dire des emplois de court terme destins susciter des ressources court terme. Ils ne se renouvellent pas, sont totalement consomms et nont aucune incidence moyen et long terme. Ils ne sont pas gnrateurs de profits dans le temps.

Les ressources gnres sont des PRODUITS, c'est--dire des ressources obtenues la suite de lutilisation demplois de court terme (charge) qui relvent du cycle dexploitation, se renouvellent rgulirement et nont aucune incidence moyen ou long terme. Les produits ds la terminaison de leur cycle de vie (engagement et liquidation) disparaissent et sont renouvels.

Les produits peuvent tre de plusieurs ordres:

La vente de marchandisesLa vente de produits finisLa vente de produits intermdiaires et les produits rsiduels et annexesLes prestations de servicesLes subventions obtenuesLes produits financiers

Les Produits et les charges sont gnrs dans le cadre des oprations. Un compte des oprations est ncessaire pour rcapituler lensemble des produits et des charges un moment donn et rendre compte du supplment de ressources gnres par rapport aux emplois, ou vice versa. Ce supplment est dsign par le terme RESULTAT qui reflte le surcrot de richesse cre par lentreprise du fait de son exploitation. Le rsultat vient augmenter le patrimoine de lentreprise sil est positif et le diminuer sil est ngatif. Le compte dopration permettant de faire le point de lactivit un moment dtermin est le COMPTE DE RESULTAT car lune de ses finalits majeures est de permettre dterminer le rsultat de la priode.

La priode qui est souvent retenue pour dterminer le rsultat est lanne. Cette dernire est une fragmentation du temps humain courant et gnralement accept. Elle est donc retenue pour tre galement la priode de rfrence au terme de laquelle lentreprise doit faire le point de ses activits et transcrire dans un compte dopration ses charges et produits pour dterminer la richesse quelle a cre.

Le compte de rsultat, partir des donnes quil contient, permet de dterminer les performances de lentreprise, sa capacit utiliser les ressources mises sa disposition par les apporteurs pour gnrer des profits et rmunrer ces derniers. Ces mesures de performances prennent comme base le compte de rsultat.

II NOTIONS DE CHARGES ET DE PRODUITS

Les charges et les produits sont classifis par nature dopration, ce qui correspond leur porte juridique. En cela, le systme comptable des entreprises privilgie linformation de lextrieur et des partenaires qui sont les destinataires intresss par les informations par nature dopration. Ils sont en effet ceux qui sont lorigine ou la conclusion de ces oprations. Naturellement, ils seront plus intresss et comprendront mieux les informations conues sous une forme empruntant aux oprations excutes avec lentreprise.

Cest ainsi que les charges et les produits, selon lorganisation comptable en vigueur sont regroups en trois grands chapitres:

LexploitationLe financierLe hors activits ordinaire ou lextraordinaire.

La somme de lexploitation et du financier forme lordinaire.

21 Oprations lies lexploitation

Lexploitation reprsente ce qui est li lobjet de lentreprise. Elle rsume les oprations qui consistent raliser des activits ncessites par lobjet de lentreprise.Les produits dexploitation sont les lments de ressources ralises dans le cadre de lobjet. Ils sont les buts que se fixe une entreprise.En partant de cette catgorisation, les produits raliss dans la rubrique de lexploitation peuvent tre de plusieurs ordres.

-Les ventes de biens (marchandises, produits fabriqus, biens rsiduels) forment la premire catgorie de produits dexploitations.

-Les services fournis par lentreprise sont partis intgrantes des produits dexploitation. Les travaux raliss, les services vendus (gardiennage, entretiens, ) entrent dans cette catgorie.

-Les produits conus mais non encore vendus, en tant que ressources par destination, sont galement des produits dexploitation.

-Les produits perus des partenaires extrieurs comme les indemnits dassurance destines couvrir des sinistres forment une autre catgorie de produits dexploitation.

-De mme que les subventions dexploitation fournies par les autorits (collectivits, Etats, autres organismes) pour pallier une insuffisance de ressources dexploitation ou faire face un surcrot de charges lis une dcision publique. Les subventions lies lexploitation sont des produits dexploitation.

-Certaines ressources produites par lentreprise pour elle-mme sont galement des produits dexploitation: production de biens destins lexploitation, autoconsommation de marchandises, de produits finis, de matiresCe sont des produits dexploitation qui trouveront leur contrepartie dans les emplois faits de ces produits

Economiquement, le chiffre daffaires est un lment des produits dexploitation mais il nenglobe pas tous les produits. Il reprsente uniquement les produits directement lis lobjet tel que les ventes, les prestations de service et les complments de produits (subvention ayant un caractre de compensation dun produit), lexclusion des stocks et des autres produits

Les charges lies lexploitation sont plus nombreuses que les produits de la catgorie car portent sur tous les emplois mis en uvre par lentreprise pour obtenir les objectifs quelle sest assigne.

Les achats de biens (marchandises, matires premires, fournitures, consommables) forment la premire catgorie de charges dexploitation. Ils reprsentent les premiers moyens mis en uvre par lentreprise pour arriver ses fins. Pour vendre des marchandises, il faut dabord les acheter. Pour fabriquer des produits, il faut au pralable acqurir la matire de base ncessaire. Mme pour effectuer des prestations de services, des fournitures, matires et consommables sont ncessaires. Llectricit et leau sont considres conomiquement comme des consommables et figurent dans cette catgorie. Il faut cependant noter que certains biens acquis ne sont pas consomms et demeurent en stock. Dans cette hypothse, la proportion non consomme est distraite des achats et place en stock en attente de consommation. Cette disposition est prise au moment de la clture des comptes.

Les emplois engags dans le transport des biens aussi bien achets que vendus et des personnes forment une autre catgorie de charges dexploitation. Pour un pays comme le Mali, le secteur des transports est important et les dpenses de transport reprsentent une part importante du cot des entreprises.

Les dpenses engages en contrepartie des services divers reus des partenaires de lentreprise sont classes dans les charges dexploitation. Dans lexercice de son activit, lentreprise a recours des services divers:

oles frais de locations: loyers, locations de matrielsoles frais dentretiens: entretiens, rparation, maintenanceoles primes dassurance versesoles frais de publicit, de relations publiques, dorganisations de rencontresoles frais de tlcommunicationoles frais bancaires lis aux services fournis par les tablissements financiersoles frais dintermdiaires, notaires, experts comptables, avocats

Les impts et taxes dus par lentreprise entrent dans la catgorie des dpenses dexploitation car ils sont ncessaires lexercice de lactivit. Les impts sont dus lEtat mais galement aux organismes de scurit sociale et sont la contrepartie de services fournis par ces partenaires (infrastructures, scurit, couverture du personnel). Les impts peuvent porter sur le droit dexercer lactivit (patente), sur les actes de lentreprise (droit denregistrement), sur certains biens (taxes sur les vhicules), sur les salaires (contribution forfaitaire, taxe de formation), etc. Les cotisations sociales portent essentiellement sur les salaires car leur contrepartie est lengagement de lorganisme secourir les salaris lors dvnements prcis (retraite, maladie, accidents de travail).

Les charges de personnel, salaires, indemnits, primes et autres avantages forment galement une catgorie substantielle des charges dexploitation. Selon les entreprises, ces charges peuvent constituer jusqu 40% du total des charges dexploitation. Les charges de personnel reprsentent la contrepartie du service offert par les employs; services concourrant fortement la ralisation de lobjet et lobtention de ressources recherches par lentreprise.

Les autres dpenses courantes de lentreprise, souvent dfinis par limination comme tant toutes les autres dpenses ne pouvant tre classes dans lune des catgories indiques ci dessus, forment la dernire strate des dpenses dexploitation. Les rmunrations verses aux administrateurs de lentreprise sous forme dindemnit, les incidences de lannulation dune crance suite linsolvabilit du client, les dons et libralits consentis par lentreprise figurent dans cette catgorie.

Les charges dexploitation sont souvent compares aux produits dexploitations pour dterminer le rsultat dexploitation, autrement dit le surcrot de ressources obtenues sur les emplois engags pour les gnrer. Il indique la richesse cre par lentreprise suite son exploitation.

22 Oprations financires

Dans le cadre de son activit, lentreprise a besoin de disposer de moyens lui permettant de mettre en uvre ses stratgies, de gnrer des ressources et de crer de la richesse. Ces moyens sont matriels mais sont galement financiers. Parmi les ressources financires quune entreprise peut obtenir pour poursuivre son exploitation, figure les emprunts obtenus des tiers et qui doivent tre rembourss. Ces partenaires, au del du remboursement de ces avances de fonds, exigent de lentreprise de leur payer une prime lie lindisponibilit des fonds pour eux et destine rmunrer le temps que largent passe dans lentreprise. Ils exigent galement que la prime rmunre le risque quils prennent en prtant des fonds lentreprise (risque de non remboursement). Cette prime est un emploi consenti par lentreprise afin de pouvoir utiliser les ressources mises sa disposition pour exercer son activit. Il est li lactivit mais ne relve pas de lexploitation. Il est financier. Cest un emploi financier; cest une charge financire. Toutes les dpenses faites par lentreprise pour payer des intrts sont des charges financires (intrts descompte, intrts demprunts).

Lentreprise peut engager des oprations financires qui entranent des pertes pour elle. Lincidence de ces pertes est traduite dans la catgorie des charges financires. Elle peut engager des oprations en devises trangres (acheter en devise crdit). Au moment du dnouement de lopration, du fait de la fluctuation de la devise, elle peut se trouver dans la situation de payer un montant plus leve pour rembourser la mme dette car le cours de la devise est mont. Cette perte nest pas lie lexploitation, elle est strictement financire. Il sagit donc dune charge financire.

A linverse les gains de nature financire sont des produits financiers. Un gain de change nest pas un gain dexploitation. La ressource supplmentaire obtenue du fait des fluctuations de change doit tre enregistre parmi les produits financiers. Les prts consentis par lentreprise, les comptes courants bancaires rmunrs, les dpts terme portant intrts, qui ont un caractre financier (un emploi financier) seront rmunrs selon des conditions convenues avec le partenaire. Les produits dintrt perus sont des produits financiers. Ils sont enregistrs dans cette catgorie.

Les produits financiers diminus des charges financires donnent le rsultat financier. Ce rsultat est le surcrot de richesse cre par lentreprise uniquement du fait de sa gestion financire. Il illustre la diffrence entre les ressources gnres par les oprations financires et les emplois consentis dans le cadre de cette gestion. Dans la plupart des entreprises, le rsultat financier est ngatif car elles ont plus souvent recours aux emprunts et que leurs activits limitent fortement les possibilits de consentir des prts.

Le rsultat dexploitation cumul au rsultat financier permet dobtenir le rsultat des activits ordinaires de lentreprise. Ce rsultat courant reflte le surcrot de richesse cr par lentreprise un moment donne du fait de ses oprations courantes, rgulires et rcurrentes. Cest le rsultat normal en quelque sorte. Le rsultat qui a des chances de se rpter, toute chose tant gale par ailleurs. Ce rsultat est un indicateur important du potentiel de richesse dune entreprise et galement de sa rentabilit notamment par rapport aux capitaux investis.

23 Les oprations hors activit ordinaire

Les oprations extraordinaires, anormales ou accidentelles se dfinissent par exclusion. Autrement dit, figurent dans cette catgorie tout ce qui nest pas courant, habituel et rcurent.Les critres retenus pour classer les oprations dans cette catgorie sont de plusieurs ordres:

-lopration ne doit pas tre li lobjet de lentreprise comme tout ce qui a t indiqu au niveau de la rubrique des oprations lies lexploitation-lopration ne doit pas tre rcurrente, rptitive comme les oprations financires et certaines oprations de lexploitation-lopration doit revtir un caractre contraignant et hors du contrle de lentreprise; elle ne doit pas tre lie une prise dinitiative de lentreprise-lopration ne doit pas avoir un caractre significatif.

Les deux derniers critres sont dordre pratique et illustrent la volont des thoriciens comptables restreindre au maximum le contenu des oprations extraordinaires. Ceci part de lhypothse que lessentiel de ce que lentreprise fait doit tre ordinaire et li son activit. La dfinition de lextraordinaire est plus conomique que juridique.

Sur le plan comptable, finalement, ne sont retenus communment que les oprations relevant des catastrophe naturelles (tremblements de terre, invasions acridienne encore que cette calamit commence tre une habitude dans nos pays! inondations). Les cessions des lments dactifs, priori extraordinaire car il ne doit tre une habitude que de vendre son patrimoine, peuvent tre considres comme ordinaires si elles entrent dans une politique planifie, mise en uvre de manire systmatique.

A partir de ces dveloppements, les charges extraordinaires peuvent porter sur les frais engags pour faire face un tremblement de terre (dpenses sanitaire, dpenses de rparations, dpenses de rhabilitations, autres frais consentis) ou une catastrophe naturelle quelconque.Les indemnits dassurance perues dans ce cadre figurent parmi les produits extraordinaires. Les soutiens des autorits pour faire face aux vnements sont galement des produits hors activits ordinaires.

Le rsultat extraordinaire est la diffrence entre les produits de la catgorie et les charges de la catgorie. Ce rsultat donne une ide de lapport de cette catgorie dans la formation du rsultat brut global de lentreprise. Cet apport doit tre fortement relativis car ce rsultat, par dfinition, nest pas rcurrent et renouvelable. Ce qui fonde les analystes ne pas retenir ce rsultat dans leurs valuations.

Le rsultat brut est la somme du rsultat hors activits ordinaire et du rsultat ordinaire. Il est brut car il na pas subi labattement dun certain nombre doprations qui permettront daboutir au rsultat net, en loccurrence, la richesse nette suscite par lentreprise qui va augmenter son patrimoine.

24 Les autres lments et le rsultat de lexercice

La participation verse par lentreprise aux salaris et destine rmunrer les salaris selon leur apport dans la formation du bnfice de lexercice est une charge pour lentreprise mais qui nest pas lie lexploitation (puisque base sur le rsultat global) ni la gestion financire. Cette participation, eu gard son caractre sapparentant plus une distribution de dividende, est classe dans une rubrique annexe et nintervient que lors de la dtermination du rsultat net.La participation est institue dans les textes sociaux et revt un caractre plus ou moins lgal en fonction des pays. Elle nest pas obligatoire au Mali selon la lgislation. Mais elle peut tre prvue dans un accord dtablissement, dans une convention collective ou dans un accord de branche. En ce moment les entreprises qui relveraient de ce domaine seront obliges de lappliquer.Certaines entreprises, du fait de ces obligations, ont dj un systme de rmunration du personnel destine lencourager et le gratifier pour son efficacit. Selon les cas, ces systmes de gratification revtent un caractre systmatique (paiement de 13emois, paiement de prime de bilan). Dans ces hypothses, il ne peut sagir de participation et le classement comptable change. Ces oprations entrent dans un cadre dexploitation, les charges correspondantes doivent tre classes dans lexploitation, au mme titre que les charges de personnel.Seule la participation base sur le rsultat, ayant un caractre fluctuant en fonction du bnfice, peut tre classe dans la catgorie des autres oprations.

Limpt sur le rsultat figure elle aussi dans cette catgorie.Limpt sur le rsultat est dtermin en partant du rsultat comptable de lexercice et en procdant un certain nombre dajustement dordre fiscal effectus en dehors de la comptabilit:

oles charges comptables considres non dductibles fiscalement sont rintgres dans le rsultat fiscal (dpenses somptuaires,)oles produits comptables considrs comme non imposables sont dduites du rsultat fiscal (produits ayant support limpt,)odes charges fiscales non enregistres en comptabilit sont dduites du rsultat fiscal (dficits fiscaux)odes produits fiscaux non enregistrs en comptabilit sont intgrs dans le rsultat fiscal (rmunration de prts accords sans intrt).

Limpt est une proportion du rsultat fiscal (35%), payable en une ou plusieurs fois selon les contribuables. Du fait de la deconnexion de son calcul de la comptabilit, le traitement comptable de cet impt, souvent le plus important de ceux acquitts par lentreprise, est son exclusion. Il est exil dans cette rubrique sans nom et nintervient quau moment de la dtermination du rsultat net comptable.

Le rsultat net comptable est transcrit au bilan car il reprsente laugmentation de la richesse de lentreprise, richesse traduite essentiellement dans le bilan. Le rsultat impacte le bilan, positivement sil est un bnfice, et ngativement sil sagit dune perte. Il est ensuite distribu suite la dcision des propritaires de lentreprise.

Le compte dopration, compte de rsultat, recense lensemble des charges et des produits, catgorie par catgorie, repartis par nature. Il est organis pour dterminer les rsultats par catgorie dopration.

III LE COMPTE DE RESULTAT

1. ANALYSE "PAR NATURE" DES CHARGES ET DES PRODUITS

La norme comptable, en tenant compte des besoins des utilisateurs, privilgie une analyse conomique ou gestionnairede la formation du rsultat fond sur l'importancedu devenir de lentreprise.

Ils proposent donc un dcoupage des produits et des charges par nature permettant d'obtenir des soldes de gestion et des rsultats intermdiaires.

Ce dcoupage est celui appliqu dans lespace francophone

Avantages :

prservation du secret des affaires (le dtail des charges par fonction interne n'est pas donn)lanalyse est facile oprer car concide avec le dcoupage juridique des oprations (salaire/contrat de travail)Communication facilite entre le fisc et lentreprise

Quelques exceptions(innovations) dans le souci de mieux apprhender le rsultat et la Capacit dAutofinancement (CAF) :

Crdit - bail (amortissement)Personnel extrieur (incorporation des salaires verss au personnel extrieur (intrimaires, etc.) dans les charges de personnel)

2. PRISE EN COMPTE DES CHARGES ET DES PRODUITS (RATTACHEMENT)

La norme comptable retient une approche conomique (gestionnaire) : Principe du rattachement des charges aux produits correspondants et non la priode (Cot de production, distribution, service aprs-vente, garantie, etc., sont rattacher au produit de la vente)Les charges qui ne peuvent, sans ambigut, tre rattaches un produit (charges administratives, Exemple : loyer, tlphone,etc.) constituent des charges de priode.Pour la prise en compte des charges et des produits, ilfautque la probabilit de l'avantage ou du cot soit forte.

3. DISTINCTION ACTIVITES ORDINAIRES-HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO)

Cette distinction introduite par lOHADA est guide essentiellement par le souci d'obtenirdessoldes de gestionet un rsultat rcurrent(susceptible dtre reconduit en dehors des modifications significatives de structure, de stratgie ou de l'environnement de lentreprise)

Consquences :

Les oprations lgres et rgulires d'investissement/financement ne sont pas HAO (Exemplerenouvellement du matriel sans novations profondes)Ne sont pas HAO les charges d'exploitation d'un montant exceptionnellement lev (Exemple, grosse perte sur une importante crance client)

LA STRUCTURE DU COMPTE DE RESULTAT COMPREND 4 NIVEAUX SUCCESSIFS : ACTIVITES D'EXPLOITATION ; ACTIVITES FINANCIERES ; ACTIVITES HAO ; PARTICIPATION DES TRAVAILLEURS ET IMPOT SUR LE RESULTAT

Le rsultat restitue ainsi le niveau de lactivit ainsi que la structure des cots.Il est donc le fondement de lanalyse des performances conomiques de lentreprise.

Aux fins danalyse, on pourrait calculer la contribution de chaque rsultat partiel la formation du rsultat net:

RE/RNRF/RNRAO/RNRHAO/RN

CONCEPTION ET UTILITE DES SOLDES DE GESTION

Les soldes intermdiaires de gestion permettent dapprofondir lanalyse de la formation du rsultat net, de mesurer lvolution des postes et des performances, et de situer lentreprise, par rapport son pass et par rapport ses concurrents.

Le compte de rsultat comprend 20 postes de charges et 18 postes de produits permettant d'obtenir 9 soldes significatifs de gestionPar le dcoupage des charges et des produits (HAO/AO, rattachement produits/charges), le Systme Comptable permet d'obtenir directement, partir des enregistrements comptables desinformations de synthse pour l'apprciation dela structure et la performance de lentreprise.

Les diffrents soldes de gestion sont les suivants :

1. Marge Brute (MB)

La MB de la norme comptable actuelle est diffrente de celles prcdentes :. La 1 reest obtenue par la diffrence PRIX DE VENTE - PRIX D'ACHAT

. La seconde (OCAM) ou Marge commerciale dcoule de la diffrencePRIX DE VENTE - COUT D'ACHAT (FRAIS ACCESSOIRES COMPRIS)

La norme actuelle prvoie deux types de marges Brutes:

. Sur marchandises (achat/vente): MB/ mses = PV - (A - Var. stocks)

. Sur matires (transformation): MB/mat = Production priode (vte produits finis/travaux/services + production stocke et immobilise) - (Prix d'achat des matires - Var stocks matires)

Avantages :Simplicit du calculIndicateur plus fiable pour apprcier la performance des entreprises oprant dans le mme secteur

LIMITELes variations de stocks sont valorises au cot d'achat.

CONSEQUENCE :

LA MARGE BRUTE DU SYSTEME COMPTABLE ACTUELLE NEST PAS PURE,MAIS PLUS PROCHE DE LA REALITE QUE LA MARGE BRUTE DU PLAN OCAM

2. Valeur Ajoute (V.A.)

La VA est une grandeur significative de gestion quimesure la richesse crepar lentreprise. Elle est diffrente de la VA OCAM qui est elleMacro- conomique.C'est la diffrence entre la production et les consommations des biens et des services ncessaires cette production.Elle permet d'apprcier les choix politiques et stratgiques de lentreprise (ce qu'elle dcide de faire et ce qu'elle fait faire par l'extrieur ; ses options d'investir ou de recourir la main duvre)Elle est obtenue simplement par la diffrence entre les comptes(70 75) et les comptes (60 65)

Innovations (corrections utiles apportes) : faisant prvaloir la logique conomique sur celle juridico comptable et faisant ressortir le cot des facteurs de production, plutt que les charges par nature du plan comptable:

Les subventions dexploitation: elles doivent tre traites comme faisant partie du chiffre daffaires de lexercice

Les impts et taxes: ils englobent les impts locaux couvrant les services collectifs (voirie, ordures, etc.) qui sont considrs comme des consommations intermdiaires prives, dune part, et dautre part les charges caractre social comme la formation continue qui sont imputes au cot du facteur travail et viennent ainsi en augmentation de la masse des charges de personnel

Le crdit bail: la location dimmobilisations en leasing assortie dune option dachat en fin de contrat est considre comme une opration dinvestissement direct finance par endettement auprs du bailleur. La redevance (loyer) se dcompose alors en deux composantes:

oLa dotation aux amortissements de limmobilisation concerneoLa charge financire (diffrence entre la dotation et la redevance)

Les charges de personnel englobent dsormais le cot des intrimaires, la rmunration du personnel dtach ou prt lentreprise mis la disposition de lentreprise et la participation ou lintressement. Ces charges transfres vers le poste salaires et traitements diminuent les consommations intermdiaires et affectent la valeur ajoute la hausse.

Linterprtation de la valeur ajoute

Les ratios

oVA/Production:indique lepoids relatifde la VA (donc lvolution de la contribution de lentreprise elle mme), il indique aussi la contribution de lentreprise au processus dlaboration du produit final (son degr dintgration dans la filire)

oVA/Effectif:indique la contribution par salari ouVA/Frais de personnel: la contribution par franc de travail rmunr (rations de productivit apparente du facteur travail)

oVA/Immobilisations corporelles:contribution par franc de machine financ (ratio de productivit apparente du facteur capital productif)

Le partage de la valeur ajoute: La valeur ajoute (+ subvention dexploitation ampute des impts et taxes) rmunre ainsi:

oLes charges de personnelsalaires nets (salaris)et cotisations (organismes)

oExcdent brut dexploitation (EBE):Frais financiers (prteurs)Impts (Etat)Dividendes (actionnaires)Autofinancement (actionnaires)

3. Excdent Brute d'Exploitation (EBE)

EBE = VA Charges de personnel (y compris personnel intrimaire et dtach ou prt lentreprise)

LEBE est le dernier solde avant amortissement, il reprsente le flux encaissable gnr par lexploitation. Cest partir de lui que se calculera la capacit dautofinancement et quon construira le Tableau de financement (voir module analyse financire).En Afrique, selon les pays, il reprsente50 80 % de la VA.

Il permet de mesurerla performance relle de lentreprise (sa capacit d'autofinancer son exploitation elle - mme)il prend en compte les produits et les charges dexploitation qui correspondent des encaissements ou des dcaissements lis lactivit de lentreprise.Il est en effet calcul :

avant les dotations aux amortissements, les reprises et les transferts de charges(charges rpartir sur plusieurs exercices), donc indpendant de la politique d'amortissementavant les charges et les produits financiers, donc indpendants de la structure et de la politique financireavant le niveauHAO, donc indpendant de ces lmentsalatoires ou fortuitsavant limpt.

La rpartition de lEBE:

rmunration des pourvoyeurs de capitaux (actionnaires, banques, prteurs divers)maintien de lquipement conomique (amortissement)consquences dvnements extraordinairesacquittement de limpt sur les socits

La rpartition de lEBE dpend:

de la structure financire de lentreprise (endettement)du niveau de rmunration des cranciersdu niveau dinvestissement et de prvoyance de lentreprise (amortissement)de la politique fiscale de lEtat.

On pourra donc tudier les ratios de rpartitionsuivants :Dotation aux amortissements / EBEFrais financiers / EBE

Approche financire de lEBE (EBE = CASH FLOW dexploitation)Etant un soldeencaissable, et mesurant un flux financier net,lEBE est le solde comptable le plus fonctionnel (au niveau de lanalyse financire) Il est utilis par:

Le trsorier dentreprise qui sintresseaux recettes et aux dpenses (et non au rsultat comptable) pour ses prvisions de trsorerieLinvestisseur (qui mesure son gain au flux financier), pour le calcul de larentabilit conomique de lentreprise(rapport entre rsultat conomique dgag et un quipement productif donn)Lactionnaire, pour vrifierque la rentabilit conomique est suffisante pour le rmunrer au taux requis(aprs rmunration des cranciers et de lEtat)

4. Rsultat d'exploitation (R E)

Rsultat dExploitation (RE) =EBE-Dotations d'exploitation + Reprises correspondantes suramortissements et provisionsOU

RE =Produits dexploitation charges dexploitation

Il reprsente la ressource tire de l'activit d'exploitationavant la prise en compte des lments financiers et HOAIl permet de rmunrer les capitaux propres et emprunts et d'assurer le paiement de l'impt et de la participationCette grandeur de gestion facilite la comparabilit inter entreprise

5. Rsultat Financier (RF)

RF =diffrence entreles produits financiers(revenus de placements et de participations, y compris reprises et gains de change) et lescharges financires(intrts sur emprunts, comptes courants dassocisy compris dotationset pertes de change)

Il renseigne sur la politique de financement de lentrepriseContrairement au plan 57 et OCAM, il inclut les gains et lespertes de change ainsi que les dotations et les reprises ( caractre financier)

Interprtation du Rsultat financier

La structure financire de lentreprise:le poids des intrtsrenseigne sur leniveau dendettementainsi que lecot des dettes(on considre que les intrts verss ne doivent pasdpasser 3% du chiffre daffaires)Le cot des dettes: il peut tre mesur par le ratio dendettementIntrts / Dettes financires(les dettes tant reprsentatives du niveau dendettement sur toute la dure de lexercice): plus le taux est lev, plus la part des dcouverts bancaires, de lescompte et crdits de trsorerie est grandeLes produits financiers ont trois sources: la gestion de la trsorerie, le choix de portefeuille financier moyen ou long terme, et les remontes des dividendes de filiales

6. Rsultat des activits ordinaires (RAO)

RAO = RE + / - RF

Il permet d'apprcier les performances de lentreprise et est plus pertinent pour l'analyste que le rsultat net. Il a lavantage :oDtre le rsultat normalement dgag, compte tenu de la structure financire de lentreprise, hors lments caractre exceptionneloDe neutraliser linfluence fiscalepour l'analyste le RAO contient l'impt thorique interne (diffrent de l'impt sur le rsultat) qui permet d'obtenir le rsultat net comptable sur activits ordinaires

7. Rsultat Hors Activits Ordinaires (RHAO)

RHAO = Total Produits HAO - Total Charges HAO

Il reprsente le rsultat sur les activits non rcurrentes (non ordinaires) de lentreprise et renseigne surles changements de structure et de stratgie.

8. Rsultat Net (RN)

* RN = Total des Produits - Total des Charges de la priode (dfinition partir des flux degestion)

* RN = RAO + ou -RHAO - (Participations + impt sur rsultat)

Dfinition par le bilan

Il reprsente la variation des capitaux propres entre le dbut et la clture de l'exercice (en tenant compte de l'impact des ajustements sur les capitaux propres de dbut des flux de l'exercice : corrections d'erreurs fondamentales sur exercice antrieur, augmentation ou diminution de capital, etc.)

SOLDES FINANCIERS LIES AU COMPTE DE RESULTAT

Il s'agit de laCapacit d'Autofinancement Globale (CAFG)qui informe sur l'aptitude de lentreprise (sur les rsultats de l'exercice) financer de nouveaux emplois mais aussi son cycle d'exploitation)La norme comptable actuelle, contrairement au Plan 82 ne retient pas dans le calcul de la CAFG,les dotations courtes (entre 3 et 6 mois)etles reprises correspondantesqui sont enregistresdans "Autres produits et Autres charges".La CAFGest de ce fait plus pertinente que la CAF du plan comptable franais de 1982 encequ'elle rvle le potentiel rel de lentreprise financer des emplois durables avec des ressources durables.L'introduction de la notion de charges provisionnes et de leur reprise introduite parla norme comptable actuelle (OHADA)est rvolutionnaire et permet decalculer une CAFG prudente et saine donnant ainsi une image fidle des performances relles de lentreprise

IV SPECIFICITES

Certaines spcificits du traitement comptable des oprations de charge et de produits mritent dtre analyss pour permettre leur comprhension et suivre leurs finalits conomiques.Il a t indiqu ci dessus que:

La charge est un emploi rgulier, de court terme, consomm pour gnrer des ressources destines enrichir lentreprise, ce qui est sa finalit.

Le produit est une ressource rgulire de court terme, gnre par lutilisation des emplois de court terme

Ainsi, contrairement aux emplois et ressources long terme, ce sont les emplois court terme qui gnrent des ressources court terme (cest quand on achte quon peut vendre) alors que ce sont les ressources long terme qui permettent les emplois long terme, ceux qui figurent dans le patrimoine. Pour investir, lentreprise besoin de capitaux. Pour stocker, lentreprise a besoin des fournisseurs. Pour donner du crdit ses clients, lentreprise besoin de la marge qui lui donnent ses fournisseurs

Tout fonctionne donc, dans une entreprise comme si elle collecte des ressources moyen ou long terme pour financer des emplois moyen ou long terme, engager des emplois court terme galement pour gnrer les ressources suffisantes pour faire face aux exigences de ses ressources longues et financiers ses emplois futurs.

Le compte de rsultat retranscrit les emplois et les ressources court terme en faisant ressortir le surcrot de richesse cre par lentreprise qui alimentera le bilan. Cependant, certaines oprations sont classes dans le compte de rsultat alors quelles ont des caractristiques priori loignes de la notion demploi ou de ressources. Ces oprations mritent une analyse spcifique pour permettre de comprendre leur classement comptable.

41 Stockage et non consommation

Les stocks de biens achets figurent dans le compte de rsultat. Dans les charges, les stocks concernent les marchandises, les matires premires, les fournitures et de manire gnrale tous les biens qui sont achets. Les achats figurent en charges dexploitation comme il a t indiqu prcdemment. Ils ont t dfinis comme des emplois consommables, court terme et destins gnrer des ressources. Pour quils puissent permettre de gnrer des ressources, il est ncessaire quils soient vritablement employs, c'est--dire utiliss et consomms. Or quand un bien est stock, il nest pas encore employ, cest ce qui explique quun stock ne soit pas considr parmi les charges comme un emploi. Cest un emploi par destination. Avant quil soit un emploi, il ne peut figurer dans les charges. Cest la raison pour laquelle les stocks sont dduits des achats. Parmi les charges dexploitation, le stock la clture, c'est--dire non encore consomm au moment o on arrte les comptes viendra en soustraction des achats de sorte ce que ces derniers ne soient prsentsque pour leur proportion consomme. De lautre ct, la proportion des achats qui taient stocks la fin de la priode prcdente est ajoute aux achats car elle est sense tre consomme pendant lexercice.

Le compte dopration, pour chaque catgorie de biens achets, prsentera les emplois comme tant la somme des achats de la priode et du stock existant la clture de la priode prcdente, dduction faite des stocks non encore consomms la clture de lexercice.

Consommation: Achats + SI (stock initial) SF (stock final)

Dans les produits, certains biens sont classs comme les produits. Il sagit des produits finis, des produits intermdiaires et de manire gnrale tout ce qui est conu par lentreprise. Les ventes de ces produits sont enregistres parmi les produits car elles sont de nature gnrer des ressources pour lentreprise. Cependant, une proportion de ces produit peut ne pas tre vendue au moment o les comptes sont arrts alors quils reprsentent des produits par destination et permettrontde gnrer des ressources dans un futur proche. Il faut galement noter que ces produits stocks ont dj consomms des emplois qui sont elles enregistres parmi les charges. Pour traduire par les comptes la ralit des ressources gnres par lentreprise et ne pas crer de dsquilibre artificiel des comptes, il est indiqu de considrer les stocks de produits conus comme des ressources, bien que non encore vendus. A linverse les stocks constitus la clture de lexercice prcdent, parce quils sont vendus pendant lexercice et quils sont dj inclus dans les produits (ventes), sont distraits des ventes. La rsultante de ces traitements est que les produits figurant dans le compte dopration, pour chaque nature de biens, reprsente la somme des ventes de lexercice et de la production stocke (non encore vendue) la quelle est soustraite la proportion de stock existant la clture de la priode prcdente.

42 Charges et produits calculs

Le compte dopration enregistre les produits (ressources) et les charges (emplois) dans la perspective de dterminer le rsultat de lexercice. Ces produits et charges sont ceux qui sont indiqus dans les chapitre prcdents. Mais ils ne sont pas les seuls produits et charges pris en compte dans le compte de rsultat. Dautres oprations sont prises en compte dans le compte de rsultat.

Dans lexercice de ses activits, lentreprise consomme plusieurs facteurs de production. Parmi ceux-ci figurent galement les matriels que lentreprise acquiert et quelle utilise pour exercer ces activits. Ces biens figurent dans le patrimoine de lentreprise. Ils sont inscrits lactif du bilan. Leur utilisation ayant une incidence sur les ressources gnres par lentreprise (ils concourent par exemple la production), cet impact doit se faire sentir dans le compte de rsultat. Cest la raison pour laquelle lapport de ces biens constitue un emploi qui est enregistr au compte de rsultat. Cet emploi est calcul. Il se dtermine en valuant la proportion dutilisation du bien pour chaque priode par rapport son potentiel dutilisation globale. Cette proportion est rapporte sa valeur telle quinscrite au bilan et distraite de sa valeur bilancielle pour tre enregistre dans le compte de rsultat. Tout est fait comme si le bien perd une fraction de sa valeur du fait de son utilisation dans le cycle des oprations. Cette fraction entrane une diminution de sa valeur patrimoniale et constitue un emploi consomm, donc une charge. Cette technique de virer une partie de la valeur des biens au compte de rsultatest lamortissement des biens.

Soit V sa valeur bilancielleSi on estime que le bien peut tre utilis sur une priode de cinq ans par exemple

Son apport annuel sera gal V/5; ce montant qui constitue lamortissement est enregistr en charge (emploi consomm). Il entrane une perte de valeur pour le bien, ce qui constitue une diminution dun emploi et donc une diminution de la valeur patrimoniale du bien.

Dans le cadre de son exploitation et du fait de certains vnements, la valeur des emplois inscrits au bilan peut subir une baisse. Le march peut entraner une perte de valeur des stocks qui ne vaudront plus leur valeur inscrite dans le patrimoine. Les crances peuvent perdre leur valeur du fait de lincapacit attendue des clients faire face leurs engagements. Dautres actifs peuvent perdre de la valeur. Dans la perspective de traduire fidlement la ralit, les comptes doivent faire sortir cette perte de valeur. Ces pertes sont enregistres en charges en contrepartie dune diminution de la valeur des actifs correspondants. La diminution est value dans ce sens et les enregistrements sont effectus. Il faut noter quen cas de non ralisation de lvnement, ou de cession ou de disparition des lments concerns de lactif, les charges calcules ainsi enregistres sont annules. Lannulation seffectue par lenregistrement dcritures qui font intervenir des produits calculs. Les charges et les produits concerns sont prennent le nom de provisions.

EXERCICE DAPPLICATION

Vous tes responsable financier dune entreprise qui prsente les lments dinformations suivantes sur son activit:

Solde DbitSolde crdit

Achat de marchandises3500 000

Variation de stocks de marchandises250 000

Achat de fourniture12000 000

Variation de stocks de fourniture2500 000

Achat de matires premires40000 000

Variation de stocks de matires premires3500 000

Consommation dlectricit7000 000

Transport sur achat de marchandises1200 000

Transport de personnel450 000

Locations de matriel3250 000

Loyers3000 000

Commissions bancaires650 000

Honoraires de notaires2000 000

Honoraires de commissaire aux comptes4500 000

Frais dentretiens850 000

Frais publicitaires de relations publiques1500 000

Primes dassurance verses375 000

Frais de dplacement5600 000

Consommation de carburants2300 000

Impts et taxes6000 000

Cotisations sociales des salaris4500 000

Salaires et primes22400 000

Indemnits2 800 000

Indemnits verses aux administrateurs5000 000

Charges diverses2900 000

Intrts verss sur emprunt6500 000

Ventes de marchandises7600 000

Ventes de produits intermdiaires2900 000

Ventes de produits finis136500 000

Productions stockes de produits finis3400 000

Productions stockes de produits intermdiaires4600 000

Produits accessoires2250 000

Subventions dexploitations perues7000 000

Dotations aux amortissements8200 000

Dotations aux provisions pour crances1200 000

Produits des intrts de placement3450 000

Solde DbitSolde crdit

Dotations aux provisions financires320 000

Reprise de provisions financires475 000

Prix de cession des lments dactifs2050 000

Valeur nette comptable des lments dactifs1235 000

Frais mdicaux pays suite un incendie3270 000

Impt sur le rsultat2500 000

Il vous est demand de prsenter

-un compte de rsultat-un compte de rsultat scind en exploitation financier activits ordinaires hors activits ordinaires-les soldes intermdiaires de gestion

Vous devez commenter quelque peu les rsultats obtenus.

Publi parBoureima SAWADOGO09:30Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur TwitterPartager sur FacebookAucun commentaire:Enregistrer un commentaireArticle plus rcentArticle plus ancienAccueilInscription :Publier les commentaires (Atom)MEMBRESARCHIVES DU BLOG 2013(1) 2011(126) dcembre(8) septembre(51) juillet(6) juin(33) mai(21) Cours de SAARI Gestion prvisionnelle et budget Le rapprochement bancaire Traitement comptable des effets de commerce Traitement comptable des oprations financires, d... Traitement comptable des salaires Les oprations comptables courantes La comptabilit gnrale et les autres techniques ... LES DOCUMENTS COMPTABLES Le compte de resultat en comptabilit SYSCOA La notion de patrimoine en comptabilit Gnralit sur la comptabilit; historique et vol... LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE ET LA GESTION DU RI... Gestion de la Trsorerie CESAG ANALYSE FINANCIERE FEVRIER 2011 Plan du cour... Cas pratique sur la TVA ETUDE DE LA CONFORMIT OU NON DU CGI AUX PRINCIPES... Rappel des lignes de force de l'UEMOA travail dirig de fiscalit sur l'IR et la TVA Comparaison de la directive UEMOA N02/98 portan... mars(4) fvrier(3)QUI TES-VOUS ?

Boureima SAWADOGOAvec "la passion du coeur" ,il est possible de vaincre la distance et de resoudre, simplement et efficacement, par l'change, le partage, l'entraide et la sauvegarde, bon nombre de problme de comptitivit, d'excellence et tre des leaders de rference. Merci tous pour la confiance, notons qu'il ya des support de cours qu nous ne parvenons pas publier parce qu'il sont lourds, pour y remedier nous projetons la rentre acadmique crer un site internet pour notre club. Mais en attendant, vous pouvez nous ecrire pour demander des supports au:[email protected] mon profil complet

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