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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 Ornithologique Assemblée générale annuelle Les activités saisonnières Les observations ornithologiques Recensement de Noël Ornitho-voyage Le Pérou, histoire de plumes et de pierres Des oiseaux sur ma route Comment apprendre à identifier les parulines par le chant? De toutes plumes Assemblée générale annuelle Les activités saisonnières Les observations ornithologiques Recensement de Noël Ornitho-voyage Le Pérou, histoire de plumes et de pierres Des oiseaux sur ma route Comment apprendre à identifier les parulines par le chant? De toutes plumes

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018

OrnithologiqueAssemblée générale annuelle

Les activités saisonnières

Les observations ornithologiques

Recensement de Noël

Ornitho-voyageLe Pérou, histoire de plumes et de pierres

Des oiseaux sur ma route

Comment apprendre à identifier les parulines par le chant?

De toutes plumes

Assemblée générale annuelle

Les activités saisonnières

Les observations ornithologiques

Recensement de Noël

Ornitho-voyageLe Pérou, histoire de plumes et de pierres

Des oiseaux sur ma route

Comment apprendre à identifier les parulines par le chant?

De toutes plumes

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 20182

Norbert Lacroix - Président, Conférences 418-871-3497

Marguerite Larouche - Vice-présidente, Kiosque, Activités, Écolo-Défi 418-914-1332

Yves Blouin - Trésorier, Publicité 418-622-4243

Catherine Barry - Secrétaire 418-527-2159

Louis Messely - Environnement, Observations ornithologiques 418-840-3668

Pierre Otis - Bulletin 418-687-4979

Réjean Paquet - Activités, site Internet 418-623-6102

Jean-Guy Picard - Comptoir des ventes, Répondeur téléphonique 418-847-7645

Lise Lévesque - Inscriptions aux cours d’initiation à l’ornithologie 418-623-2552

Gaétan Lord - Observations ornithologiques, Environnement 418-654-0596

Gérard Cyr - Observations ornithologiques 418-843-0740

Guylaine Tremblay - Site Internet, Courrier électronique 418-822-0393

Suzanne Bélanger - Courrier, Envoi du Bulletin 418-889-0272

Denise Larochelle - Accueil aux conférences 418-667-0233

Claude Simard - Publicité 418-204-6816

Renée Patenaude - Publicité et promotion 418-651-8058

Autres responsablesFrançois Shaffer - Espèces menacées 418-682-0901

François Gouge - Envoi postal du Bulletin 418-523-0019

Sébastien De La Durantaye - Liste des membres, Abonnements 418-834-9657

Céline Poulin - Inscriptions aux cours spécialisés [email protected]

Normand Charbonneau - Comité Relève-jeunesse 418-657-1680

Claude Achim - Social ornitho, Écolo-Défi [email protected]

Lucie Vézina - Écolo-Défi 418-647-4367

Maurice Raymond - Avicourse 418-661-4043

Jean-Denis Poulin - Poste d’alimentation 418-622-9474

| hiver 2019

Club des ornithologues de Québec inc.C.P. 53059 Québec La Canardière

Québec (Québec)G1J 5K3

Répondeur téléphonique: 418-847-7645Courriel : [email protected]

Site Internet : www.coq.qc.ca

Équipe du BulletinÉditeur délégué et rédacteur en chef

Pierre Otis

Traitement des données ornithologiques André Desrochers

Rédaction des observations ornithologiques Gérard Cyr, Gaétan Lord, Roger Simard et Louis Messely

Activités PublicitéRéjean Paquet Yves Blouin, Claude Simard

Marguerite Larouche Renée Patenaude

Conférences Correction de textesNorbert Lacroix Normand Charbonneau

GraphisteÉric Ampleman

Le Bulletin ornithologique est publié quatre fois par annéepar le Club des ornithologues de Québec inc. Tarifs en vigueur à partir du 1er décembre 2018 :

Adhésion individuelle au COQ :-version électronique seule : 22 $ pour un an,

40 $ pour 2 ans, -versions papier et électronique : 30 $ pour un an,

50 $ pour deux ans (cinq envois papier et PDF ainsi que trois envois PDF seul).

Adhésion familiale ou celle d’un organisme :-version électronique seule : 32 $ pour un an,

56 $ pour deux ans,-versions papier et électronique : 40 $ pour un an,

66 $ pour deux ans(cinq envois papier et PDF ainsi que trois envois PDF seul).

Adhésion pour étudiant : -version électronique seule : 15 $ pour un an,-versions papier et électronique : 20 $ pour un an.

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec et Bibliothèque nationale du CanadaISSN-0007-5256.

Les articles qui ne sont pas explicitement signés par le bureaude direction du COQ n'engagent que la responsabilité de leursauteurs. Le générique masculin utilisé dans le texte de cettepublication ne véhicule aucune discrimination et doit êtreconsidéré comme incluant le générique féminin.

Le contenu du Bulletin ornithologique peut être reproduit encitant la provenance.

Pour toute correspondance concernant le Bulletin, utiliserl'adresse ci-haut mentionnée.

100% PAPIER RECYCLÉ

Ornithologique

Merci aux collaborateurs du présent Bulletin :Claude Achim, Jacques Anctil, Éric Ampleman, Robert Barbeau, Yves Blouin, Jacques Bouvier,Normand Charbonneau, Christian Chevalier, Jean-Guy Chouinard, Albini Couture, Gérard Cyr,Alain Daigle, Paul Deschêne, André Desrochers, Denis Faucher, Johanne Fournier, RichardGuillet, Marc Grondin, Norbert Lacroix, Peter Lane, Marguerite Larouche, Lise Lévesque, GaétanLord, Louis Messely, Robert Morin, Pierre Otis, Réjean Paquet, Dany Powers, Maurice Raymond,Laval Roy, Claude Simard et Roger Simard.Merci aussi à toute l’équipe de l’expédition du Bulletin ornithologique, dirigée parFrançois Gouge et Suzanne Bélanger.

3 . . . . Mot du président4 . . . . Des nouvelles de votre CA5 . . . . Assemblée générale annuelle9 . . . . Anecdotes ornithologiques10 . . . Résumés d’excursions et

de conférences11 . . . La poésie des oiseaux12 . . . Recensement de Noël 201813 . . . Activités saisonnières16 . . . Les observations ornithologiques

29 . . . Des oiseaux sur ma route :Ma quête de la Perdrix blanche

31 . . . Grille thématique32 . . . Ornitho-voyage35 . . . Comment apprendre à identifier les

parulines par le chant?38 . . . De toutes plumes40 . . . Hirondelle noire42 . . . Nouvelles du 27e Congrès

ornithologique international de Vancouver

42 . . . Atelier Doug Tarry pour jeunes ornithologues

La photo de la page couverture nous est offerte par Dany Powers qui avait«croqué» ce petit bijou de Nyctale de Tengmalm il y a quelques années au capTourmente. Comme c’est souvent le cas, étant donné que ces oiseaux font leurdodo le jour, il y a amoncellement de neige sur leur tête lorsqu’on les découvre.Merci à Dany.

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 3

Le lecteur est invité à consulter la chronique Des nouvelles de votre CAdans ce numéro, en particulier la fin du paragraphe LLeess aabboonnnnee--mmeennttss aauu Bulletin ornithologique,, ffoorrmmaatt ppaappiieerr eett ffoorrmmaatt PPDDFF, caron constatera que le Conseil d’administration enjoint le présidentd’expliquer aux membres ce sujet sensible. Voici donc comme pre-mier point ci-dessous des éléments d’orientation de ce dossier.(Comme nous en sommes au 20 septembre, vous recevrez cecipresque trois mois plus tard, mais au besoin, j’aurai recours à uncourriel collectif entre-temps.)

Les abonnements au COQ avec Bulletin en papierou en format PDF?Quand l’abonnement individuel d’un an – ce cas est retenu commeexemple pour simplifier le propos ici – a été fixé à 22 $ pour le for-mat PDF et à 30 $ pour les formats papier et PDF, cet écart de 8 $revenait à dire que pour quatre numéros par année, il y avait unecharge additionnelle de 2 $ par numéro pour obtenir le formatpapier. Un tel tarif avait été instauré en supposant, dans les simula-tions de 2016, que le format papier allait graduellement disparaitresur la période de 2017 à 2020.

Or si nous maintenions le format papier après le Volume 64, numé-ro 4, mars 2020, donc à partir du Volume 65, numéro1, juin 2020,il faudrait tenir compte des coûts réels du format papier.Présentement, les données extraites de nos états financiers montrentque nous avons 5 $ comme coût supplémentaire, par exemplaire,pour un abonnement en papier, lorsque comparé à un abonnementau format PDF. À quatre numéros par année, le résultat est un coûtsupplémentaire annuel de 20 $ (et non de 8 $).

Comme exemple des conséquences, un abonnement individuel d’unan, qui coûte 22 $ en format PDF, devrait coûter 22 + 20 = 42 $ auformat papier, au lieu des 30 $ actuels. Ce total de 42 $ ne tient pasencore compte d’augmentations possibles de deux types :- augmentation des frais d’impression, par exemplaire, lorsque lestirages sont réduits;- augmentation des frais postaux, par enveloppe, à la suite d’unemodification de notre convention avec Postes Canada, parce quel’envoi global serait moins volumineux.

Donc, si le format papier est maintenu après mars 2020, il faut envi-sager la possibilité que l’abonnement individuel d’un an au formatpapier POURRAIT coûter entre 42 $ et 50 $. Les calculs sont de

même nature pour les autres types d’abonnements, soit des augmenta-tions substantielles qui pourront être communiquées éventuellement.

Que faire en attendant que la situation soit étudiée à fond et qu’unedécision soit prise? On peut au moins songer à changer graduelle-ment ses habitudes de lecture! Voici quelques pistes en avance :

a) Les réticences à ne plus tenir en main un format en papier sontcompréhensibles, mais les habitudes peuvent se modifier, à l’instarde maints autres ajustements qui se font dans le cadre électroniquecontemporain et à venir. Pensons en particulier à l’abandon desfeuillets d’observation en papier, en faveur d’eBird.

b) Au besoin, un membre pourrait imprimer personnellement, oufaire imprimer, ce qui l’intéresse dans le Bulletin en PDF, parexemple les activités saisonnières.

c) Les quelques membres qui n’auraient pas d’ordinateur pourraitsans doute s’arranger avec quelqu’un qui leur fournirait les rensei-gnements imprimés désirés à partir du Bulletin en format PDF.

Autres points en vracLa convocation à l’AGA du 22 février est publiée dans ce numéro,l’Avicourse et l’Écolo-défi de ma fenêtre sont en marche depuis le 1erdécembre et le Recensement des oiseaux de Noël a lieu le 15décembre (le 16 est en réserve au besoin). Enfin, pour celles et ceuxqui peuvent avoir accès au périodique AQRP – Reflets ((Associationquébécoise des retraités (ées) des secteurs public et parapublic) à lafin de 2018, un article sur le Harfang des neiges doit paraitre sous laplume de Jean Bernier, membre du COQ.

Remerciements à nos guidesJe veux souligner encore cette fois-ci le travail très précieux de nosguides des excursions du COQ et les remercier en votre nom à touteset tous. Je lance aussi un appel aux membres qui accepteraient dedevenir guides, quitte à accompagner un guide habitué en une oudeux occasions afin « d’apprendre le métier ».

Croisière aux Petits PingouinsMalgré l’annulation aux derniers moments de notre projet de croi-sière aux Petits Pingouins en 2017 et en 2018, en raison des condi-tions sur le Fleuve, nous reprendrons l’organisation d’une telle acti-vité en 2019, en espérant que cette fois sera la bonne. À surveillerl’annonce qui paraitra dans le Bulletin de mars 2019!

Souhaits pour ce temps de l’annéeJe vous prie de recevoir mes meilleurs voeux à l’occasion du tempsdes Fêtes et de la Nouvelle Année, en espérant que vos activités enornithologie seront agréables et enrichissantes.

NNoorrbbeerrtt LLaaccrrooiixxPrésident du COQ

Norbert Lacroix

du président

Prochaine parution du Bulletin ornithologique : MARS 2019Date limite de réception d’articles : 1er février 2019

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 20184

Pour la période indiquée ci-dessus, le CA a tenu une réunion, le 14 septembre, à la reprise après la période estivale. Les prochainesréunions sont prévues les 23 octobre et 7 décembre (et auront déjàeu lieu lorsque le présent numéro du Bulletin sera publié).

Outre ces repères visibles, le CA suit les affaires régulières et les acti-vités, traduites par les contenus du Bulletin, du site Internet et desautres messages occasionnels. Prière de voir aussi des complémentsdans le Mot du président au début du présent numéro. Voici ci-des-sous quelques points partagés avec les lecteurs.

Les abonnements au Bulletin ornithologique,format papier et format PDFIl était déjà indiqué dans le Bulletin de juin dernier, puis dans celuide septembre, dans le Mot du président, que la publication de notrepériodique se dirigeait vers le format PDF, mais avec une étude à fairesur cette disposition possible : que quelques exemplaires en papiercontinueront d’être produits pour les dépôts légaux et pour certainsbesoins très particuliers à déterminer. Un groupe de travail de quatremembres du CA s’est penché sur cette étude, passant en particulieren revue les situations dans neuf autres clubs d’ornithologie. À saréunion du 14 septembre, le CA a pris connaissance du premier rap-port du groupe de travail et s’est engagé dans une longue discussion,

avec la conclusion d’ajouter d’autres étapes pour bien cerner ce sujet :• que le groupe de travail élabore plus à fond les avenues possibles;

• que le président du COQ explique aux membres par diversmoyens ce que sont les orientations de ce dossier;

C’est pour cette dernière raison que je vous dirige maintenant versle Mot du président dans ce même Bulletin.

Progression, transactions à venir dans notre siteInternetAfin de permettre des transactions électroniques sur notre siteInternet, pour les divers services offerts par le COQ (abonnement,inscription aux cours d’ornithologie, etc.), le CA avait demandé àson groupe de travail de récolter trois soumissions. Deux soumissionsont été reçues et étudiées par le groupe de travail, qui a aussi tenu unerencontre dans chaque cas avec un représentant de chaque firme.Dans les derniers jours de septembre, nous en sommes aux échangesavec le troisième soumissionnaire.

Souhaits de votre CA Les membres de votre CA vous transmettent leurs meilleurs voeux pourle temps des Fêtes et pour la Nouvelle Année, en espérant que vous vousdonnerez l’occasion de faire de l’ornithologie intéressante cet hiver.

NNoorrbbeerrtt LLaaccrrooiixx, Président du COQ

Pour le bénéfice des membres, ce texte est un résumé du travail du Conseil d’administration du COQ, de la fin de juillet à la fin de septembre 2018 inclusivement.

de votre CA

des objectifs du COQ • Faire connaître les oiseaux dans un contexte de détente et de

loisir, et sensibiliser le public à la présence des oiseaux quinous entourent;

• Partager nos connaissances et nos expériences;

• Veiller à la protection de la faune aviaire, de ses habitats et dessites d’observation de la région;

• Participer à l’amélioration des connaissances par des activitésscientifiques.

recherchésAfin de diversifier le contenu du Bulletin ornithologique et d’apporterde l’aide à l’équipe de rédaction, nous sommes à la recherche de col-laborateurs pour produire des articles, des chroniques, des dessins, destémoignages, des jeux-questionnaires, des comptes rendus de voyageou tout écrit se rapportant aux oiseaux. Votre aide serait grandementappréciée et votre collaboration vous apportera sûrement une grandesatisfaction. Pour plus d’informations ou pour proposer vos services,contactez Pierre Otis au 418-687-4979.

Il nous fait plaisir de souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres qui se sont inscrits entre la fin juillet et la fin septembre2018 : Gino Banville, Joanne Coleman, Kassandra Couture, Annie Falardeau, Michèle Guilmain, Ingrid Hébert, Marie Josée-Houle,Francis Labbé, Nicolas Lanouette, Gaétane Leclerc, Céline Lepage, Jean-Claude Mathieu, Christine Mathieu, Benoit Matte, LiseMontreuil, Chantale Parent, Ariane Picard, Danielle Pineault, Marcel Pouliot, Wallace Robertson, Madeleine Rochon, AndréeRouthier, Patrick Selby, Louison T. Poulin, Sylvie Therrien, Simon Tremblay, Mieke Van Doorsealer, Alain Van Ghyseghem.

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 5

Le président Norbert Lacroix et le Conseil d’administration invitenttous les membres du COQ à l’Assemblée générale annuelle qui se tien-dra le vendredi 22 février 2019 à 19 h 30, au domaine de Maizerets,2000, boulevard Montmorency, à Québec. En cas de tempête, la ren-contre aurait lieu le 1er mars. Pour vérification au besoin, les rensei-gnements seront sur la page d’accueil du site Internet du COQ,www.coq.qc.ca.

Aspects particuliers pour alléger le déroulementet agrémenter la soirée : • Jeu-questionnaire ornithologique (projeté à l’écran) à l’accueil et

durant la pause.• Adoption du procès-verbal sans lecture (car disponible à l’avance :

voir le texte intitulé « Consultation du procès-verbal de l’AGA de2018 » à l’intérieur du présent article).

• Présentations schématisées projetées à l’écran : rapport du prési-dent, rapports des comités, rapport du trésorier et perspectivespour 2019.

• Élections : candidatures recueillies au préalable par le Comité demise en nomination et, le cas échéant, au moyen de l’article 18des règlements, ci-dessous (donc pas de nominations spontanéeslors des élections).

• Tirage de prix de présence. • Jus et accompagnements offerts gracieusement.

Importance de cette assemblée :• Elle est spécifiquement conçue pour les membres.• Elle se rapporte aux activités et à la vie de votre Club, dont on fait

un portrait annuel condensé.• C’est l’occasion de rencontrer d’autres membres, ainsi que le

Conseil d’administration pour montrer votre appui à son travailpour le Club.

Consultation du procès-verbal de l’AGA de 2018Par souci d’économie et pour alléger notre Bulletin ornithologique, leprocès-verbal de l’AGA du 23 février 2018 est disponible selon lesmodes suivants :• en visitant notre site Internet www.coq.qc.ca et en interrogeant le

menu à gauche dans la page d’accueil;• par courriel, en adressant votre demande à [email protected], avec

votre identification et votre numéro de membre, après quoi leprocès-verbal vous sera envoyé par fichier joint en format pdf;

• au moyen d’une demande par téléphone au 418-847-7645, envous identifiant avec numéro de membre et adresse postale com-plète, après quoi une version papier vous sera expédiée (ne com-prenant pas les annexes);

• enfin, vous pouvez faire votre demande par écrit au Club desornithologues de Québec, CP 53059 Québec La Canardière,Québec (Québec) G1J 5K3, sans oublier de vous identifier avecnuméro de membre et adresse postale complète : une versionpapier vous sera alors expédiée (ne comprenant pas les annexes).

Ordre du jour

1. Adoption de l’ordre du jour.2. Adoption du procès-verbal de l’AGA du 23 février 2018.3. Affaires découlant du procès-verbal (autres que celles

traitées dans les rapports).4. Présentations par ordinateur : rapport du président

et rapports des comités.5. Rapport du trésorier, par ordinateur.6. Ratification des actes posés par le Conseil d’administration

depuis la dernière AGA.7. Rapport du Comité de mise en nomination (texte annexé

à cet ordre du jour : voir dans ce numéro-ci du Bulletinornithologique) et élections de huit membres au Conseild’administration.

8. Court ajournement : tirage des prix de présence pendantque le Conseil d’administration se retire quelques minutesafin d’élire le bureau de direction.

9. Reprise de l’assemblée par la présentation du nouveaubureau de direction élu par le CA.

10.Perspectives pour 2019 (brève présentation par ordinateur).

11.Autres questions.12.Levée de l’assemblée.

La secrétaire, CCaatthheerriinnee BBaarrrryy

Rapport du Comité de mise en nomination pour leConseil d’administration du COQ en 2019

Conformément aux règlements de notre corporation, un Comité demise en nomination a été formé par le Conseil d’administration afinde recueillir les candidatures pour combler hhuuiitt sièges qui devien-dront vacants au CA. Les membres du comité sont MargueriteLarouche, Gérard Cyr et Norbert Lacroix.

Le comité a déjà reçu les candidatures des huit membres suivantspour un mandat de deux ans :

Catherine Barry Suzanne BélangerYves Blouin Norbert LacroixLise Lévesque Pierre OtisClaude Simard (Mme) Guylaine Tremblay

NOTE : Ces candidatures représentent toutes des demandes de renouvellement demandat comme administratrice et administrateur.

AVIS DE CONVOCATION À TOUS LES MEMBRES 22 février 2019

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 20186

SSeelloonn ll’’aarrttiiccllee 1188 ddeess rrèègglleemmeennttss,, ttoouuttee aauuttrree ppeerrssoonnnnee,, mmeemmbbrree eennrrèèggllee,, ppeeuutt ppoosseerr ssaa ccaannddiiddaattuurree àà uunn ppoossttee dd’’aaddmmiinniissttrraatteeuurr ((ppoouurrddeeuuxx aannss)) eenn ffaaiissaanntt ppaarrvveenniirr uunnee pprrooppoossiittiioonn ssiiggnnééee ppaarr ddeeuuxxmmeemmbbrreess eenn rrèèggllee,, ddoonntt llee ccaannddiiddaatt,, aauu mmooiinnss vviinnggtt--qquuaattrree hheeuurreessaavvaanntt ll’’aasssseemmbbllééee ggéénnéérraallee aannnnuueellllee,, àà : Catherine Barry, secrétairedu COQ, 1347, rue Marie-Rollet, Québec (Québec), G1S 2H4.

S’il y avait un total de plus de huit candidatures, des électionsauraient lieu lors de l’AGA.

Pour le bénéfice des lecteurs, les huit membres suivants ont un man-dat au CA qui se poursuit jusqu’en février 2020 :

Gérard Cyr Denise LarochelleMarguerite Larouche Gaétan Lord

Louis Messely Réjean PaquetRenée Patenaude Jean-Guy Picard

MMaarrgguueerriittee LLaarroouucchhee,, GGéérraarrdd CCyyrr eett NNoorrbbeerrtt LLaaccrrooiixxComité de mise en nomination, CA de 2019

Intéressé à vous afficher dans notre Bulletin?Pourquoi ne pas profiter de la visibilité qu’offre notre Bulletin ornithologique ainsi que notre site Internet pour faire connaître votreentreprise ou vos services auprès de nos quelques 700 membres de tous âges?

Afin de couvrir une partie des frais liés à la production de notre Bulletin, nous offrons à des organismes intéressés la possibilité de faire paraîtreune annonce pour une période d’un an, soit quatre numéros (possibilité d’arrangements au besoin). À noter qu’une publicité dans le Bulletindonne lieu par le fait même à la parution d’une publicité pour votre organisme dans la page des commanditaires sur notre site Internetwww.coq.qc.ca.

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Bruant de Le Conte (Alain Daigle)

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 7

Parution de juin : Réception des articles le 20 avril

Parution de septembre : Réception des articles le 1er août

Parution de décembre : Réception des articles le 1er octobre

Parution de mars : Réception des articles le 1er février

Un gros merci à tous ceux qui nous ont fait parvenir des articles pour cette parution etles précédentes. Nous comptons beaucoup sur votre collaboration et votre assiduitépour les prochains numéros.

Fournir tous les détails requis par ce coupon S.V.P.

Cours d’initiation à l’ornithologieSession printemps 2019 Niveau 2 : 24 avril au 29 mai 2019

Coûts (paiement exigé avant le début des cours) :membres: 60 $non-membres: 80 $jeunes (17 ans et moins), membres : 40 $jeunes (17 ans et moins), non-membres : 60 $Non-résidents de la ville de Québec : 30 $ en sus des frais réguliersJeunes : 20 $ en sus des frais réguliers (Pour usage des locaux et équipements de la Ville)

Note : Les cours ont lieu les mercredis à 19 h 30 au domaine de Maizerets

Pour vous inscrire (inscription obligatoire par téléphone) et pour de plusamples renseignements : Lise Lévesque, 418-623-2552

Lorsque vous enverrez votre chèque au nom du Club des ornithologues de Québec, il devra être daté du 24 avril 2019.Assurez-vous de fournir tous les détails demandés, soit sur le cou-pon, soit sur une photocopie, soit sur une feuille séparée, et pos-tez le tout à l'adresse suivante:Cours d’initiation à l’ornithologie / Lise Lévesque235, rue Matte, Québec (Québec) G1E 7E1

Je désire m’inscrire au cours : niveau 2, printemps 2019 o

Nom: ______________________________________________

Adresse: ____________________________________________

Téléphone rés. :____________ Téléphone bur. :____________

Courriel : ____________________________________________

Êtes-vous membre du Club des ornithologues de Québec ?

Non o Oui o Numéro de membre ___________

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 20188

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 9

ANECDOTESORNITHOLOGIQUES

Cette chronique est pour vous inviter à partager un souvenir, une anecdote, un fait singulier, curieux ou étrange, une histoire particulière, un témoignage, un point d’intérêt ou un fait vécu amusant.

Coïncidences ou...Par CCllaauuddee SSiimmaarrdd

De l’époque où j’étais plus actif au sein du COQ, il m’est restéquelques souvenirs qui iraient bien je crois dans cette chroniqued’anecdotes. Je vais donc vous en relater quatre, que j’appellerais descoïncidences; deux m’ont été rapportées par des amis crédibles, uneautre dont j’étais un témoin direct et une dernière dont j’étais l’acteur.

Commençons avec un dénommé Philippe, bien sympathique et exu-bérant ornithologue venu étudier au Québec dans les années ‘80 etqui maitrisait l’identification des oiseaux avec une habileté hors ducommun. On ne s’ennuyait jamais quand Philippe était là. À preu-ve, raconté par un ami, ce jour-là, Philippe et deux ornithologuesmarchent dans un champ quelque part dans le haut de Beauport.Très peu d’oiseaux, rien d’intéressant, nos amis trouvent le tempslong. À la blague, regardant deux ou trois quenouilles perdues dansce décor monotone, l’un des amis met Philippe au défi d’y lever unoiseau. —Qu’est-ce que vous voulez que je vous fasse décoller de là?— Fais-nous donc lever une Marouette de Caroline…Philippe s’élance en hurlant vers l’invisible flaque d’eau…et des deuxquenouilles, un oiseau s’enfuit… un Râle de Virginie. Avouons quec’était proche de l’espèce recherchée et plus qu’improbable dans unhabitat aussi pauvre.

Encore ce Philippe, en voyage d’ornithologie au Mexique avecGilles, mon informateur. Les deux font route dans un taxi pendantune tempête de pluie où les essuie-glaces arrivent à peine à laisser voirla route. Mais voilà qu’un oiseau noir percute le pare-brise et se coin-ce dans l’essuie-glace. L’auto étant toujours en marche, Philippe bais-se sa vitre, allonge le bras, saisit le volatile d’une main, le tient sur songenou, et ouvre son guide d’oiseaux de l’autre. Le livre s’ouvre parmagie à la page où l’oiseau est illustré. Sous le regard effaré du chauf-feur, Philippe montre d’une main l’illustration, et de l’autre, l’Ani àbec lisse, puis remet l’oiseau dehors, ferme son livre et relève sa vitre,tout ça comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.

Retour au Québec lors d’une excursion du COQ. Nous sommes unebonne douzaine à inspecter les centaines de canards de la baie deBon-Désir depuis 20 minutes avec de moins en moins d’espoir d’ytrouver le rare (et remarquable) Eider à tête grise. Voilà qu’arrivePhilippe avec son télé sur l’épaule et qui lance d’une voix forte à l’in-tention de tous : Qu’est-ce que vous aimeriez que je vous montre? —On cherche un Eider à tête grise…Le temps que j’entende le cli-quetis des pattes de trépied qu’on déplie et qu’on pose sur un rocher,voilà Philippe qui s’exclame : Eh bien, le voilà! Surprise générale,consternation, incrédulité…un par un, nous vérifions dans sa lunet-te qu’il avait visé dans le mille en plus ou moins une seconde.

Une petite dernière. Le long d’une route de terre de la réserve indiennede St-Régis, l’excursion du COQ est cette fois dans le sud de Montréal,près de la frontière américaine. Près d’une rivière, nous sommes aumoins cinq voitures qui se suivent lentement sous le gros soleil et la cha-leur. Roger conduit notre véhicule pendant que je me ferme presquecomplètement les yeux, à moitié endormi par la fatigue et le manque desommeil. La voiture ralentit puis la caravane s’immobilise. —Ils ont dû voir un oiseau, dit-il.— C’est peut-être une Sterne caspienne, dis-je d’une voix endormiepar le demi-sommeil. Ne voyant rien, nous ouvrons les portières etfaisons quelques pas vers les voitures devant. — Là bas! Crie quelqu’un assez loin devant en pointant vers l’est. Auvol! Une Sterne caspienne! Nous braquons nos jumelles sur la gran-de et majestueuse sterne.

À ce jour, je n’ai toujours pas compris comment le cerveau travaillepour m’avoir fait dire une chose à laquelle je n’aurais jamais pensé, sije n’avais pas été endormi.

J’en ris encore.

Sternes caspiennes (Robert Barbeau)

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201810

d’excursions et de conférencesRésumésSaint-Vallier et MontmagnyDDiimmaanncchhee,, 22 sseepptteemmbbrree

Malgré la température incertaine, pas moins de 23 participants ontrallié de bon matin la halte routière de la rivière Boyer pour la tradi-tionnelle tournée aux limicoles de la rentrée.

Il faut se rendre à l’évidence, les limicoles se font de moins en moinsnombreux d’année en année. Cet automne est particulièrement mar-quant, même la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent connaissent unesaison très en-deçà des attentes. Est-ce dû aux changements clima-tiques, aux chaudes températures de cet été, à une saison de nidifica-tion difficile dans le Grand Nord, à des changements aux parcoursmigratoires ou simplement à une migration fortement retardée chezles jeunes limicoles? Difficile d’apporter des réponses à ces questions.

À la rivière Boyer, les limicoles se comptaient quasiment sur lesdoigts de la main et j’exagère à peine. Malgré tout, trois superbesBécasseaux de Baird en plumage immature se sont laissés admirés deprès. Comme d’habitude, plusieurs Pygargues à tête blanche étaientposés sur les roches avoisinantes. C’était également fort tranquille àla pointe Samson même si un Pluvier argenté en plein plumage

nuptial trônait sur son caillou à notre arrivée, suscitant des oh! et desah!, dans le groupe. Étaient aussi présents quelques Pluviers semipal-més, chevaliers et bécasseaux (minuscules, semipalmés, de Baird, àcroupion blanc et sanderling), mais le clou fut sans contredit l’iden-tification in extremis de deux Pluviers bronzés en vol parmi desPluviers argentés, notamment grâce à la photo prise par MarieO’Neill à la dernière seconde!

Montmagny nous réservait une belle surprise; en effet, un rarePhalarope de Wilson immature s’alimentait dans un des bassins de lastation d’épuration. Bon nombre de canards barboteurs et plongeursainsi qu’un groupe de Bécasseaux minuscules énervés par un Fauconémerillon peuplaient aussi l’endroit. Nous ne nous sommes pas attar-dés au quai Boulanger en raison de la marée trop haute. Il nous atoutefois permis d’ajouter le Bécassin roux à la liste. Malgré lesmenaces, la pluie n’est finalement arrivée qu’en toute fin d’excursion.

Nous avons cumulé 65 espèces pour la journée dont un surprenanttotal de 15 espèces de limicoles (pour seulement 146 individus entout et pour tout!). Bref, si les nombres sont en baisse chez les limi-coles, on peut toujours compter sur la variété pour nous consoler.

Un grand merci à tous les participants et à l’année prochaine!

GGaaééttaann LLoorrdd

Marais Léon-ProvancherMMeerrccrreeddii,, 1122 sseepptteemmbbrree

Une belle sortie au Marais Léon-Provancher ce matin. 16 partici-pants pour des conditions idéales : pas de vent, une belle luminosi-té, même un peu trop chaud pour la période.

61 espèces observées dont le Héron vert, tout ça en à peine quatreheures donc si on avait débuté à sept heures… j’ose à peine imaginerle total.

Merci à tous et spécialement à nos visiteurs belges qui nous ont forcéà retrouver les noms anglais.

JJaaccqquueess AAnnccttiill

Bécasseau de Baird(Maurice Raymond)

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 11

La poésie des oiseauxJ’ai dû vous quitterContre vents et maréesVous êtes déçus, attristésMais je reviendrai

J’ai dû vous quitterMalgré que vous m’aimiezVous m’avez nourri et soignéObservé, adulé et photographié

J’ai dû vous quitterJe veux que vous me compreniezL’eau était gelée, le fruit taré, l’insecte étranger Veuillez me pardonner

J’ai dû vous quitterFaire un effort démesuréMonter, voler pour me rendre où je voulais allerMalheureusement loin de vous et de votre bonté

Je ne suis pas seul à vous quitterAu Québec, 75% des 300 espèces quittent les contréesOiseaux aquatiques et forestiersMigrent vers le Sud pour subsister

J’ai dû vous quitterPar Johanne Fournier

J’ai dû vous quitterLe coeur rempli de gratitude, je veux vous remercierPour tout ce que vous m’avez donnéMais l’hiver, la neige, le froid m’y ont obligé

J’ai dû vous quitterLe corps rempli de graisse à utiliserÇa m’en a pris de l’énergie pour volerEn forme, il a fallu que je sois bien préparé

J’ai dû vous quitterSuivre mes repères : soleil, étoiles, champ magnétique pour m’orienterFormation en V avec mes coéquipiersLa perséVérance et la Victoire au fil d’arrivée

J’ai dû vous quitterSachant que durant la saison froide, vous m’oublierezVous serez trop occupés à pelleter, à geler, à pester Pour m’avoir dans vos pensées

J’ai dû vous quitterMais au printemps, je migreraiJe reviendrai vous retrouverRempli d’histoires à vous chanterCe sera comme si l’on ne s’était jamais quitté.

Pauvres petits oiseaux qui cherchez l’existenceAu milieu des frimas,Comment pouvez-vous donc supporter l’inclémenceDe nos rudes climats !

Une invisible main sans doute vous protègeEt, guidant votre vol,Vous garantit des vents, des tourbillons de neigeQui glacent notre sol.[...]

Que n’imitez-vous les douces hirondelles ?Quand les sombres autansGémissent, elles fuient, mais à leurs nids fidèlesReviennent tous les ans.[...]

Vous reviendriez quand les hivers morosesEt les vents en courroux,Faisant place au printemps qui fait naitre les roses,S’envolent loin de nous.

Pourtant, non, demeurez, créatures aimables,Charmants petits moineaux,Et vous aurez toujours le meilleur de nos tables,Sucre, fruits et gâteaux.

Nous vous donnerons tout, millet, graine sauvage,Que vous cherchez en vain;Vous vous abreuverez, libres comme au rivage,Au creux de notre main.[...]

Et quand viendra le temps des suaves murmuresDes zéphyrs dans les bois,Vous irez oublier sous les fraiches ramuresLes douceurs de nos toits.

Puissiez-vous, cependant, du fond de vos retraitesAu sein des verts buissons,Nous rendre en souvenirs nos repas et nos fêtes,Notre amour en chansons.

_____________Tiré de : Revue de Montréal, troisième année, tome 3, Montréal, Imprimerie J. Chapleau & Fils, 1879, p. 3-5.

Petits « moineaux »Par Arthur Globensky (Janvier 1879)

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201812

Le Club des ornithologues de Québec (COQ) tiendra le recense-ment des oiseaux de Noël (RON) encore cette année, à la mi-décembre. Ce recensement se fait à cette période chaque année dansdes milliers de localités à la grandeur de l’Amérique, principalementen Amérique du Nord. Les règles du recensement sont fixées par laSociété Nationale Audubon (États-Unis). Chaque recensement esteffectué par des ornithologues de tous les calibres, répartis sur un ter-ritoire circulaire de quelque 12 km de rayon (452 km2). Notre recen-sement est centré sur l’église Saint-Sacrement à Québec, et nousattendons une centaine de participants. En 2017, il y a eu 46 RONau Québec sur un grand total de plus de 2500 pour l’Amérique.

Où se trouve toute l’information?Pour tous les détails, consultez le site web du COQ(http://www.coq.qc.ca/recensement_noel.html). Pour les dernièresmises à jour et pour communiquer avec tous les organisateurs et par-ticipants, l’idéal est de vous inscrire au groupe Facebook «Recensement des oiseaux de Noël de Québec ». Pour les réticents,pas besoin d’être « amis Facebook » avec qui que ce soit, vous avezjuste besoin d’un identifiant Facebook (gratuit), aller à la page dugroupe, et cliquer le lien « J’aime la page » (ou libellé équivalent).Ainsi vous serez avertis de tout nouveau développement, aurez accèsaux cartes et autres outils du parfait recenseur, en ligne. Et bien sûr,le bon vieux téléphone ou courriel sont toujours disponibles.

Qui peut participer?Toute personne intéressée à observer les oiseaux, même novice en orni-thologie, peut participer au recensement. C’est un moyen facile des’initier à l’observation, en faisant équipe avec des personnes plus expé-rimentées. De plus, en hiver, il y a moins d’espèces d’oiseaux et cesespèces sont pour la plupart faciles à identifier. L’an dernier, par unetempérature clémente, les ornithologues se sont regroupés en 66équipes, incluant 21 personnes observant exclusivement un posted’alimentation. Ces vaillants ornithologues ont recensé 10 767 oiseauxappartenant à 80 espèces. Pourra-t-on battre ces marques en 2018?

Où participer?Le territoire est divisé en 75 parcelles qui peuvent se parcourir à piedou en automobile. En consultant le site web du COQ, le Bulletinornithologique ou le groupe Facebook du recensement (voir plushaut), vous pourrez identifier la parcelle qui vous intéresse puiscontacter le ou la responsable de cette parcelle. Si vous avez un télé-phone intelligent, vous pourrez vous procurer par le groupe

Facebook une carte de votre parcelle, sur laquelle vous pourrez voirvotre position et cumuler vos distances parcourues. Détails à suivresur Facebook.

Quand participer?La Société Audubon demande à ce que tous les RON aient lieu entrele 14 décembre et le 5 janvier. Cette année, le recensement du COQaura lieu le ssaammeeddii 1155 ddéécceemmbbrree 22001188.. Les premières équipes arri-vent en général sur le terrain vers 7 h, et la journée d’observation setermine avec le coucher du soleil, c’est à dire vers 16 h. Cependant ilest possible d’arrêter avant si le territoire a été couvert ou si les condi-tions météo se détériorent.

Comment participer?Il suffit de faire de l’observation comme d’habitude, mais en notantplus précisément l’effort que vous dévouez, soit les distances et lesdurées de vos parcours à pied et en auto, séparément du temps passéà observer des mangeoires. Et bien sûr, vous limiter aux oiseauxDANS votre parcelle!

En cas de tempête?Seules des conditions extrêmes pourraient entraîner la remise de l’ac-tivité au lendemain. En cas de doute le matin du recensement,consultez le groupe Facebook du recensement. Ou encore, commu-niquez avec le responsable André Desrochers au 418-930-8036 entre6 h et 7 h ou contactez votre responsable de zone.

L’après-recensement?Nous invitons ceux et celles qui le désirent à se rendre à la salle 203au domaine de Maizerets pour la compilation des résultats, à comp-ter de 16 h.

Les résultats sont-ils disponibles?La Société Audubon, qui détient et publie les résultats des RON, estassociée à Études d’oiseaux Canada pour la gestion des données. Ilne coûte rien pour participer, mais on compte sur vos dons pour lesuccès de cette opération (http://netapp.audubon.org/cbcobserva-tion/). Les résultats du RON de Québec seront résumés dans leBulletin Ornithologique du printemps; les comptes rendus des RONantérieurs sont aussi disponibles sur le site du COQ cité plus haut.

Nous comptons sur votre participation.

Le responsable du recensement, AAnnddrréé DDeessrroocchheerrss.Cellulaire : 418-930-8036Courriel : [email protected]

Recensement desoiseaux de Noël

2018

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 13

saisonnières

SAMEDI, 15 DÉCEMBRERecensement de Noël 2018(Québec)Le recensement des oiseaux deNoël est une des activitésannuelles les plus populaires duCOQ. En effet, pour la 75e année,une centaine d’ornithologues seconcerteront pour inventorierl’avifaune d’un territoire de 12Km de rayon.À notre avis, tout ornithologue,même débutant, peut et doit par-ticiper au recensement. Le terri-toire est divisé en 75 parcelles.Consultez le site web du COQ ouencore le groupe Facebook« Recensement des oiseaux deNoël de Québec » pour identifierla zone qui vous intéresse etprendre les dernières nouvelles enpréparation et durant l’événe-ment. Ensuite, contactez la per-sonne responsable de cette zoneou rejoignez les responsables durecensement qui se déroulera dulever au coucher du soleil.Bienvenue à tous !En cas de mauvais temps l’activi-té sera remise au dimanche 16décembre.Responsable : André Desrochers,418-930-8036. Courriel :[email protected]

DIMANCHE, 6 JANVIERCap TourmenteLe site de prédilection! Une tour-née des mangeoires et un petitlunch à la cabane à sucre. Unebonne marche vous permettra defaire passer les excès des fêtes.Bienvenue à tous!Responsable : Jean-Guy Picard,418-847-7645.Rendez-vous : 8 h aux Galeriesde la Canardière. Covoiturage : 8 $.

VENDREDI, 18 JANVIERConférence : Introductiond’espèces aviaires exotiquesdans le milieu naturel : faut-ils’en inquiéter ?La vie est apparue sur la Terre il ya environ 3,5 milliards d’années.Depuis lors, elle s’est considéra-blement diversifiée et lesespèces, tant animales que végé-tales, se sont adaptées aux diffé-rents écosystèmes. Au sein dechaque écosystème s’est progres-sivement établi un équilibre(notamment entre proies et pré-dateurs) qui amène une certainestabilité dans le temps et dansl’espace.

Le responsable d’une excursion a le choix d’annuler ou de maintenirla tenue d’une sortie en cas de mauvais temps ou dans le cas où il n’ya aucun participant au point de rendez-vous. La décision luiappartient de tenir compte ou non, sans autre avis, que desparticipants puissent s’être rendus directement au site à visiter.

Entente avec quatre instances de la SÉPAQLes directions du parc national de la Jacques-Cartier, du parc natio-nal des Grands-Jardins, du parc national des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie et du parc de la Chute-Montmorency sont fières des’associer de nouveau au Club des ornithologues de Québec(COQ). Lors de leur arrivée à l’un des parcs, les membres du COQdevront présenter leur carte de membre au poste de perception afinde bénéficier de la gratuité. Cette gratuité est applicable unique-ment aux membres du Club. Ceux-ci devront comme geste réci-proque compléter une liste des oiseaux observés et la remettre à unpréposé à l’accueil ou au poste de perception. La liste pourra êtresur papier ou au moyen de eBird, et suffisamment étoffée en adé-quation avec le privilège de l’entrée à titre gracieux sur le site. Laremise de la liste des oiseaux observés est essentielle car les infor-mations qu’elle contient contribuent à améliorer la connaissancesur les oiseaux qui fréquentent les parcs qui participent à l’entente.

La plupart des excursions commencent tôt le matin et se terminenthabituellement en milieu d’après-midi. Nous vous suggérons devous hhaabbiilllleerr aaddééqquuaatteemmeenntt selon la saison et les prévisionsatmosphériques. Rappelez-vous qu’il est plus facile d’enlever uneépaisseur que d’en ajouter une... Dans la plupart des excursions,nous passons sur des terrains humides et vaseux : les bottes demarche ou imperméables s’avèrent utiles.

Prévoyez uunn bboonn lluunncchh à la mesure de votre appétit, ainsi que desfruits ou des noix pour une collation. Ne négligez pas de vousapporter suffisamment à boire, surtout par temps chaud. Et de grâce,n’oubliez pas vvooss jjuummeelllleess!!! En cas de météo incertaine, nous vousconseillons de ccoommmmuunniiqquueerr aavveecc llee rreessppoonnssaabbllee ddee ll’’eexxccuurrssiioonn.Notez cependant que nous annulons rarement une activité.

Comme le déplacement et le stationnement de plusieurs voituressont souvent difficiles à gérer, de même que pour des considérationsécologiques, nous pprriivviillééggiioonnss llee ccoovvooiittuurraaggee. La répartition desparticipants dans les voitures se fait au point de rendez-vous. Parailleurs, si vous êtes disposé à véhiculer les gens de votre secteur quin’ont pas de moyen de transport jusqu’à ce point, communiquezavec le responsable qui vous mettra en contact les uns avec lesautres. Afin de décourager le vandalisme, il est fortementrecommandé de nnee llaaiisssseerr aauuccuunn oobbjjeett ddee vvaalleeuurr ddaannss lleessvvééhhiiccuulleess, même dans le coffre.

Nous invitons particulièrement les débutants à se joindre à nous lorsdes excursions, car y participer est une excellente façon d’acquérir demeilleures connaissances et de bonnes techniques d’observation.

Il est suggéré aux membres de ttoouujjoouurrss vvéérriiffiieerr nnoottrree ssiittee IInntteerrnneettaauu wwwwww..ccooqq..qqcc..ccaa si les activités ont été modifiées ou non parrapport à ce qui a été annoncé dans le Bulletin. Et il est toujoursprudent de communiquer avec le responsable d’une sortie en cas dedoute sur la météo.

Le Club est à la recherche de personnes pour agir à titre de respon-sable d’excursion, que ce soit pour nos sites habituels ou pour denouveaux sites. Être responsable d’excursion n’exige pas de sigrandes compétences. Il faut surtout bien connaître le site à visiter,posséder une connaissance relative des oiseaux et une volonté detransmettre ses connaissances à d’autres gens.

Un petit effort! Vous verrez, c’est très enrichissant! Les personnes intéressées doivent contacter Réjean Paquet au 418-623-6102.

Lors des excursions, le COQ favorise le covoiturage afin departager les coûts et de protéger l’environnement. Pour chaqueexcursion, un montant est suggéré pour le covoiturage.

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201814

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L’introduction, volontaire ou acci-dentelle, d’une ou plusieursespèces non indigènes à ce milieuva modifier de manière substan-tielle l’équilibre au sein de cemilieu et le mettre en péril. Nousobserverons ce phénomène dansle monde animal et végétal avecun accent particulier pour lemonde aviaire.Cette présentation, faite surPowerPoint, sera illustrée dedivers documents photogra-phiques et de quelques schémaset graphiques. La présentationsera suivie d’une période de ques-tions et de partage d’expérienceset observations.Conférencier : Jean-Marie Binot,ingénieur forestier (UCL), Ph.D.Le prix d’entrée (argent juste,SVP) est de 3 $ pour les membreset de 5 $ pour les non-membres.Gratuit pour les 16 ans et moins.Rendez-vous à 19 h 30 au domai-ne de Maizerets, 2000, boul.Montmorency, Québec.Bienvenue à tous!

SAMEDI, 26 JANVIERCap TourmenteIl n’y aura jamais assez de visitesà la Réserve nationale de faunede cap Tourmente. Je vous y invi-te une fois de plus. S’habiller trèschaudement et apporter un lunch.En cas de bonne chute de neigeou de grande froidure (-20 etmoins), l’excursion sera annulée.Réservé aux membres.Responsable : Pierre Otis, 418-687-4979.Rendez-vous : 7 h 30 auxGaleries de la Canardière.Covoiturage : 8 $.

DIMANCHE, 10 FÉVRIERLac Saint-Charles et le Parcdes moulinsUne petite visite hivernale dessentiers des Marais du Nord auLac Saint-Charles nous permettrade saluer des hôtes ailés trèsaccueillants. Ensuite, nous profi-terons du décor que nous offre leParc des moulins. La sortie se ter-mine vers midi.Réservé aux membres.

Responsable : Réjean Paquet,418-623-6102. Courriel :[email protected]évoir 5,50 $ pour l’accès auxsentiers. Rendez-vous : 7 h 30au stationnement des Galeries deCharlesbourg (coin 1re Avenue et41e Rue) ou dans le stationne-ment des Marais du Nord à 7 h55. Covoiturage : 7 $.

VENDREDI, 15 FÉVRIERSoirée de photos partagées :La photo, une aide àl’identification des oiseauxsouvent utile, mais parfoisdécevante!Il n’est pas nécessaire d’être unphotographe expert pour aimerphotographier les oiseaux. Notreconférencier s’amuse à photogra-phier les oiseaux depuis unedizaine d’années et présenteraquelques-unes de ses photos, enpartageant ce qui le motive àinclure la photographie dans sesactivités ornithologiques, notam-ment pour l’identification. Uneinteraction avec l’auditoire seraprévue alors qu’il réclamera votreaide pour identifier certainsoiseaux, en particulier à partir dephotos qui, parfois, ne répondentpas parfaitement aux normesreconnues en photographie.Conférencier : Claude Achim,membre du COQ.Le prix d’entrée (argent juste,SVP) est de 1 $ pour les membreset de 3 $ pour les non-membres.Gratuit pour les 16 ans et moins. Rendez-vous à 19 h 30 au domai-ne de Maizerets, 2000, boul.Montmorency, Québec.Bienvenue à tous!

MERCREDI, 20 FÉVRIERDomaine de Maizerets Grand-Duc d’Amérique, Chouettes,Canards, Grand pic seront-ils aurendez-vous? Sans vous le pro-mettre…nous vous invitons àvenir les découvrir ensemble avecnotre cher et exceptionnel guide.Bienvenue à tous!Responsable : Ronald Lepage,418-628-6426.Rendez-vous: 8 h au domaine deMaizerets.

VENDREDI, 22 FÉVRIER ASSEMBLÉE GÉNÉRALEANNUELLEVoir l’annonce officielle au débutdu Bulletin. En cas de tempête, larencontre sera remise au vendredi1er mars, au même endroit etmême heure. Venez en grandnombre encourager notre conseild’administration et discuter devos idées ou interrogations.Rendez-vous : 19 h 30 audomaine de Maizerets, 2000,boul. Montmorency, Québec.

SAMEDI, 23 FÉVRIERForêt MontmorencyUne belle randonnée en forêtboréale alors que les sapins sontchargés de neige. Outre lesespèces habituelles telles leMésangeai du Canada, la Mésangeà tête brune, la Sittelle à poitrinerousse, le Durbec des sapins, quisait ce que la nature nous offrira: le Jaseur boréal, un Pic à dosnoir, un Bec-croisé bifascié ouencore un Tétras du Canada,…?Espérons que le temps nous per-mettra de faire de belles observa-tions. Cette excursion se faitgénéralement à pieds sur sentierbattu mais apportez vos raquettesau cas où. N’oubliez pas votrelunch et de bons vêtements (mul-ticouches). En cas de mauvaistemps, vérifiez la veille auprès duresponsable car l’excursion pour-rait être annulée.Bienvenue à tous !Responsable : Jacques Anctil,418-871-5103. Courriel :[email protected] : 7 h au stationne-ment des Galeries Charlesbourg(coin 1re Avenue et 41e Rue) ou8 h au pavillon de la ForêtMontmorency. Covoiturage : 13 $.

MERCREDI, 27 FÉVRIERSur la route des harfangsVenez partager le plaisir de fairela tournée en automobile dans lesrangs de Saint-Vallier et de LaDurantaye à la recherche dePlectophanes des neiges,Alouettes hausse-col et bien sûr,l’Harfang des neiges. Le BONHEURde découvrir ces beautés de la

nature saura sûrement vous com-bler si la température nous estfavorable.Réservée aux membres.Responsables : Jacques Anctil,418-871-5103, Courriel :[email protected] etMarguerite Larouche, 418-914-1332.Rendez-vous : 9 h 30 au station-nement du Tim Hortons, angleChemin des Quatre-Bourgeois etAvenue de Bourgogne. Apporter un lunch.Le covoiturage est fortementrecommandé : 12 $.(Si intempérie, annulé).

MERCREDI, 6 MARS Tournée aux DindonssauvagesPour une 2e année, vous êtesinvités à venir découvrir à Saint-Antoine de Tilly (chemin Bois-Clair), les Dindons sauvages. Être aux aguets parfois dans leschamps, à l’orée des bois ou auxmangeoires, ils seront présentspeut-être avec les Perdrix griseset autres espèces hivernales.Réservée aux membres.Responsable : Jean-Guy Picard,418-847-7645. Courriel :picard.jeanguy @videotron.caRendez-vous : 8 h au stationne-ment du Tim Hortons, angleChemin des Quatre-Bourgeois etAvenue de Bourgogne.Le covoiturage est fortementrecommandé : 10 $ (si intempé-rie annulé).

MERCREDI, 6 MARSSocial ornithoDernier 5 à 7 de la saison. Lesrésultats de l’Avicourse et la remi-se du trophée seront au menu.Aussi, à quelques jours de la soi-rée de clôture de l’Écolo-Défi …de ma fenêtre, nous en auronspossiblement un avant-goût.Toujours à l’Oeuforie Steak-Frites,850, boul. Pierre-Bertrand Sud,secteur Vanier. Apportez votre vinou bière.Souper facultatif (18 h 30 envi-ron).Bienvenue à tous à compter de17 h !Responsable : Claude Achim,581-300-3988.

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 15

VENDREDI, 8 MARSSoirée de clôture de l’Écolo-Défi…de ma fenêtreLes membres du COQ qui ont parti-cipé à l’Écolo-Défi … inscritsauprès de Lucie Vézina, sontattendus au domaine de Maizerets,à 19 h 30. Une activité spécialevous sera proposée dans uneambiance conviviale. Une partici-pation de 2 $ vous sera demandée(argent juste SVP). Il est impor-tant d’apporter la liste de vosobservations.Les membres du COQ qui n’ont pasparticipé sont aussi les bienvenus.

VENDREDI 15 MARS Conférence : Entouré dechants d’oiseaux en 1955.Pourquoi 1955? C’était l’année defondation du COQ et à cetteépoque l’actuel président du COQgrandissait sur une ferme dansl’Outaouais. Il partagera avecvous l’univers sonore ornitholo-gique d’une ferme d’autrefois :écoute des chants d’oiseaux etidentification par l’auditoire, puisphotos et identification formelle,avec autres détails ou anecdotesselon le cas. Une cinquantained’espèces « migreront » devantvos yeux, allant du très communMerle d’Amérique à la Pie-grièchemigratrice, bien rare de nos jours.Conférencier : Norbert Lacroix,président du COQ.Le prix d’entrée (argent juste,SVP) est de 3 $ pour les membreset de 5 $ pour les non-membres.Gratuit pour les 16 ans et moins.Rendez-vous à 19 h 30 au domai-ne de Maizerets, 2000, boul.Montmorency, Québec.Bienvenue à tous!

MERCREDI, 20 MARSSaint-RomualdMarche ornithologique en borduredu fleuve menant à des pointsstratégiques d’observation. Deplus, nous aurons l’occasion devisiter quelques mangeoires.L’excursion se terminera en find’avant-midi. Réservée aux membres.Responsable : Chantal Labbé,418-834-1845.Rendez-vous : 8 h 30 au station-nement de la station de traite-ment d’eau de Saint-Romuald soit

environ 500 mètres à l’ouest de labibliothèque Lauréat-Vallière.Rendez-vous : 8 h au stationne-ment du Tim Hortons, angleChemin des Quatre-Bourgeois etAvenue de Bourgogne. Covoiturage : 5 $ (Si intempé-rie, annulé).

SAMEDI, 23 MARSParc des moulinsAvec de nouveaux ajouts de sen-tiers en décembre 2016, nousparcourrons les 2,3 kilomètres. Lesite comporte plusieurs postesd’alimentation. Depuis le 1er jan-vier 2010, 125 espèces y ont étédénombrées... et ce n’est pasfini! On peut s’y rendre en auto-bus, (parcours 801) ou en auto(autoroute Laurentienne) sortierue de la Faune.Réservé aux membres.Responsable : Peter Lane.Courriel : [email protected] : 8 h au stationne-ment central (bâtiment d’accueil),9300 rue de la Faune.

MERCREDI, 27 MARSParc des Chutes-de-la-ChaudièreNous irons à la découverte despremiers migrateurs de ce beauparc urbain. Nous débuterons àCharny, puis nous traverserons lapasserelle pour se rendre à Saint-Rédempteur. Au printemps, les

chutes sont impressionnantes!Bien habillés et bien chaussésavec une collation si désirée…Réservé aux membres.Responsable : Claire Bélanger,418-831-6733. Courriel :marie.anne.claire @gmail.com Rendez-vous : 8 h 30 au station-nement du parc des Chutes àCharny ou à 8 h au stationnementdu Tim Hortons, angle Chemindes Quatre-Bourgeois et Avenuede Bourgogne, Covoiturage : 5 $ (Si intempé-rie, annulé).

SAMEDI, 30 MARSDe Cap-Rouge à NeuvilleIl y a encore de la glace sur lebord du fleuve, mais les rivièrescommencent à dégeler. À partirde la marina de Cap-Rouge, nouslongerons le fleuve jusqu’àNeuville. Différents habitatsseront visités (fleuve, rivière,parc urbain). Apportez vosraquettes au cas où les sentiersseraient encore très enneigés etapportez votre lunch.Réservé aux membres.Responsable : Jacques Anctil,418-871-5103. Courriel :[email protected] : 7 h 10 au station-nement de Tim Horton, ch. desQuatre-Bourgeois et avenue deBourgogne ou à 7 h 30 au sta-tionnement de la marina de Cap-Rouge, rue Saint-Félix.Covoiturage : 5 $.

MERCREDI, 3 AVRILDomaine de MaizeretsAu printemps, ce parc demeureune “vedette” pour l’observationdes oiseaux. Plusieurs habitats s’ytrouvent et souvent nous avons lasurprise d’y découvrir des espècesrares qui nous tatouent le coeur.Une visite à la Baie de Beauportqui nous réserve parfois de bellessurprises clôturera cette sortie.Bienvenue à tous!Responsable : Jean-Guy Picard,418-847-7645. Courriel :[email protected] : 8 h 30 au domainede Maizerets.

MERCREDI, 10 AVRILMarais du NordCe site enchanteur, tôt au prin-temps, peut nous donner la chan-ce d’y observer des nouveaux arri-vants ainsi que des résidants àl’année : Anatidés, passereaux,oiseaux de proie. L’excursion se termine à midi.Prévoir collation. Accès gratuitpour les membres du COQ.Réservé aux membres.Responsable: Denise La Rochelle,418-667-0233.Rendez-vous : 8 h au stationne-ment des Galeries de Charlesbourg.Covoiturage : 4 $ ou à 8 h 30dans le stationnement du Maraisdu Nord. (Si intempérie, annulée).

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Labbe à longue queue (Alain Daigle)

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201816

Données ornithologiquesVos données ornithologiques constituent lapierre angulaire du système québécois deconnaissance et de publication des mentionsornithologiques. Ces informations sontcompilées dans la chronique Observationsornithologiques de chaque Bulletin. Les mentionsles plus intéressantes sont aussi incluses dans lachronique Les Observations saisonnières qui paraîtdans chaque numéro de la revue QuébecOiseaux.Elles sont reprises aussi à l'échelle nord-américaine dans la revue Field Notes de l'ABA(American Birding Association).

À quoi servent-elles?La compilation des observations contribue àmieux faire connaître nos oiseaux, leur statut, leurrépartition, leurs comportements, etc. Les men-

tions sont saisies et intégrées à la base de donnéeseBird. Cette base est un atout majeur pour larecherche scientifique ainsi que la protection desoiseaux et de leurs habitats. Le simple geste deremplir une liste d’observations contribue àl’avancement de nos connaissances sur les oiseaux.

Comment nous les faireparvenir?Les observations de la chronique Observationsornithologiques proviennent maintenant presqueentièrement de eBird via ce site :hhttttpp::////eebbiirrdd..oorrgg//ccoonntteenntt//qqcc//.. Vous n’avez doncqu’à vous inscrire à eBird en créant votre proprecompte et à soumettre vos observations selonune procédure par étapes des plus simples. Entapant « Procédure d’inscription à eBirdQuébec » dans votre navigateur, vous trouverezfacilement de l’aide pour ce faire.

Prenez note que les feuillets papier ne sont plusacceptés et ne sont plus traités.

Les données ayant servi à rédiger cette chroniquesont tirées du Sommaire saisonnier eBird pour leCOQ préparé par André Desrochers.Regroupement QuébecOiseaux, Montréal (Québec) Canada. eBird data set. Cornell Lab of Ornithology, Ithaca, New York.

GGaaééttaann LLoorrddResponsable du Comité des observations

ornithologiques

Région ornithologiquedu COQ

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 17

Oie des neiges : N = 166 (106,60)La majorité des notes reçues pour ces mentions estivales rapportentdes oiseaux blessés.

Bernache cravant : N = 14 (14,0)Cinq individus étaient encore présents à St-Joseph-de-la-Rive le 17juin (P. Laniel).

Bernache du Canada : N = 277 (209,68) Plusieurs mentions de nidification ont été rapportées sur l’ensembledu territoire. Un couple a élevé six jeunes à la base de plein air de Ste-Foy tandis qu’une autre famille, comprenant cinq jeunes, a choisil’étang à chicots situé à la jonction de deux autoroutes.

ÉTÉ 2018 Juin et juilletAprès un mois de juin aux nuits fraîches mais somme toute plutôtnormal côté météo, juillet s’est avéré proprement étouffant, le soleilde plomb écourtant souvent les sorties matinales, du moins en ce quiconcerne votre humble serviteur. La maximale moyenne de 27,2 °Cest d’ailleurs proche des records historiques. De rares averses ora-geuses venaient parfois rompre la langueur estivale.

Un total de 228 espèces d’oiseaux sont venus visiter notre territoire,ce qui est six de moins que l’an dernier mais quand même dans lamoyenne des dernières années. Dans le registre des raretés, la palmerevient certes à la magnifique Aigrette tricolore découverte àMontmagny le 8 juillet et revue deux jours plus tard à Rivière-Ouelle(probablement la même). Mentionnons également l’Eider à têtegrise, l’Érismature rousse, le Labbe à longue queue, les Mouettes atri-cille et de Franklin, ainsi que les Bruants des champs et de Le Conte.

Vous constaterez à la lecture des statistiques sur les feuillets (ci-des-sous) que les totaux des listes et des mentions ont subi une baisseimportante par rapport à l’été 2017, de l’ordre de 25 %. L’explicationest simple : les doublons dans les listes d’observation sont maintenantchoses du passé, de sorte que, maintenant, une liste partagée ne vien-dra pas doubler le nombre de mentions d’une espèce donnée. Celaaura pour effet de tempérer les hausses vertigineuses quelque peuarbitraires des deux ou trois dernières années. Aussi, le responsabledu traitement des données eBird, André Desrochers, nous signalequ’il est préférable de ne pas modifier le protocole (durée, distance,type, etc.) des listes partagées, dans un souci justement d’exactitudedes statistiques d’observation.

Un gros merci pour vos efforts constants sur le terrain et bonne lecture!

GGaaééttaann LLoorrddComité des observations

Les encadrés verts ou grisés soulignent les mentions les plus remarquables par la rareté de l’espèce n’importe où au Québec.

Statistiques sur les feuillets

Juin Juillet Total

Nombre de feuillets 1 752 1 488 3 240Nombre de mentions 29 624 22 357 51 981 Nombre moyen mentions/feuillet 16,9 15 16Nombre d’espèces 218 209 228

Observations par ordre décroissant du nombre de mentions.

Espèce N (juin, juillet) Notes

Canard colvert 969 (602,367)Canard noir 276 (163,113)Eider à duvet 221 (105,116) J. Masson et M. Lemay notent 1400 individus incluant quelques crèches

près de l’île aux Lièvres le 2 juin.Canard branchu 155 (105,50) C. Veilleux compte 22 oiseaux, incluant deux nichées, sur le lac St-Augustin

le 9 juin.

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201818

Canard chipeau 132 (88,44) G. Lord dénombre un maximum de 110 oiseaux, incluant les jeunes, à la àstation d’épuration de Lévis le 31 juillet.

Sarcelle d’hiver 78 (49,29)Garrot à oeil d’or 64 (48,16)Canard d’Amérique 62 (39,23)Sarcelle à ailes bleues 54 (41,13) G. Lord note un adulte accompagnant huit jeunes au cap Tourmente le

28 juillet.Canard souchet 51 (40,11) 11 jeunes suivaient un adulte au marais des Graves le 16 juillet (G. Lord).Grand Harle 47 (26,21)Macreuse à front blanc 46 (25,21) C. Girard dénombre 904 individus à partir du quai de Rivière-Ouelle

le 12 juillet.Fuligule à collier 44 (25,19)Harle couronné 39 (12,27)Harle huppé 31 (27,4)Canard pilet 28 (11,17)Macreuse à bec jaune 26 (20,6)Fuligule milouinan 15 (7,8) Un adulte a été observé à partir du 1er juillet au Jardin des Souches à

Montmagny (P. Blain).Macreuse à ailes blanches 13 (5,8)Fuligule à tête rouge 8 (8,0) Il n’a pas été revu après le 9 juin à la station d’épuration de Lévis (G. Lord).Petit Fuligule 7 (4,3)Harelde kakawi 6 (6,0) Noté jusqu’au 3 juin à plusieurs endroits.Eider à tête grise 5 (5,0) Présent depuis le 30 mai à Baie-Ste-Catherine, un superbe mâle adulte était

encore sur place le 10 juin (R. Bisson et C. Mathieu).Garrot d’Islande 4 (4,0) S. Denault note encore un oiseau le 3 juin à Baie-Ste-Catherine.Érismature rousse 1 (0,1) F. Shaffer et Y. Aubry sont surpris par la visite d’un mâle adulte dans la baie

de Beauport le 24 juillet.

Perdrix grise : N = 3 (2,1) Cette espèce est de plus en plus difficile à trouver. Toutes les men-tions proviennent de la région de Lotbinière.

Gélinotte huppée : N = 83 (60,23)

Tétras du Canada : N = 14 (8,6) Si vous voulez observer cette espèce, il faut vous rendre dans la ForêtMontmorency ou dans le parc national des Grands-Jardins…

Dindon sauvage : N = 36 (24,12) S. Blackburn et S. Lemieux observent 44 oiseaux dont 40 jeunes àSt-Henri le 24 juillet.

Grèbe à bec bigarré : N = 148 (99,49)

Grèbe jougris : N = 2 (0,2)C. Veilleux décrit un adulte en plumage nuptial, le 20 juillet, sur lelac St-Augustin. L’autre mention provient de St-Denis (Kamouraska)le 31 juillet (S. Blackburn et S. Lemieux).

Grèbe jougris (Christian Chevalier)

Eider à tête grise (Albini Couture)

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 19

Tourterelle triste : N = 874 (455,419)

Coulicou à bec noir : N = 18 (3,15)Beaucoup moins observé que l’été précédent (69 mentions), il a toutde même été repéré un peu partout sur notre territoire à l’exceptionde la région de Charlevoix. Voici la note que R. Lepage nous a faitparvenir concernant son observation du 20 juillet à St-Raphël : « J’entends le cri qui n’est pas le cou-cou-cou ou cou-cou-cou-coumais un cri entrecoupé de courts silences ressemblant quelque peu àcelui de la grenouille des bois (à défaut de meilleure comparaison).Sur le disque Stokes #2, chant 5, Black-billed Cuckoo, c’est le cri dumilieu de l’audition, à partir de 20 secondes du début, que j’entendsle cri similaire et que Stokes décrit comme suit : “Rapid whiningsqueaks are given near nest” (Stokes Field Guide to Bird Songs,Eastern Region). En continuant à avancer vers le cri, le son vint au-dessus de ma tête et j’ai vu l’oiseau à moins de huit mètres au-dessusdu sol au bout d’un jeune peuplier faux-tremble. C’était bien unCoulicou à bec noir qui s’est tu et s’est enfui. L’endroit où je suis estrecouvert de buissons denses. ».

Engoulevent d’Amérique : N = 40 (25,15)

Engoulevent bois-pourri : N = 18 (10,8)M. Raymond et P. Lane en notent jusqu’à cinq le 3 juillet à St-Étien-ne-de-Lauzon.

Martinet ramoneur : N = 157 (78,79)Voici une mention de nidification intéressante provenant de St-Onésime le 21 juillet et rapportée par C. Auchu et C. Girard : « Lenid de martinet trouvé l’an dernier dans une vieille cabane en bor-dure d’un bûcher est encore actif cette année! Le nid a été construità quelques centimètres seulement au-dessus de l’emplacement decelui de l’an dernier, dont il ne reste plus aucune trace. En faisant unpas à l’intérieur de la cabane, les oisillons (trois au minimum) ont

encore émis des cris stridents et prolongés. De tels cris doivent cer-tainement surprendre les éventuels prédateurs qui se risqueraient àentrer dans la cabane! Nous avons circulé dans les routes forestièresde ce bûcher durant plus de deux heures sans voir un seul martinetadulte! ».

Colibri à gorge rubis : N = 447 (232,215)Le 23 juillet à La Pocatière, C. Auchu est témoin d’un comporte-ment quelque peu atypique : « J’ai d’abord repéré un mâle faisant saparade en balancier au dessus d’un petit arbre sec. Une parade à lafin de juillet m’a cependant semblé étrange… J’ai regardé attentive-ment dans le petit arbre pour y trouver non pas une femelle, maisplutôt un autre mâle!!! Celui-ci s’est immédiatement envolé, pour-suivi aussitôt par le premier mâle. Un troisième colibri s’est joint auduo pour cette poursuite infernale. Conclusion : un colibri ne para-de pas nécessairement que devant les femelles! ».

Râle de Virginie : N = 51 (30,21)P. Normand mentionne huit oiseaux, incluant des poussins, au capTourmente le 27 juillet.

Marouette de Caroline : N = 106 (69,37)

Gallinule d’Amérique : N = 87 (61,26)G. Lord dénombre 16 oiseaux, dont 11 jeunes, le 25 juin au maraisLéon-Provancher.

Foulque d’Amérique : N = 77 (55,22)D. Campeau et G. Lord sont témoins de cette scène au capTourmente le 8 juin : « Une gallinule a attaqué la foulque, la pour-suivant brièvement en vol. Surprenant! ».

Grue du Canada : N = 1 (0,1)Trois oiseaux ont été observés à Pintendre le 3 juillet par M. Raymond et A. Côté.

de passage

L’été 2018, en apparence normal au plan des limicoles, a néanmoins produit trois espèces de plus qu’à l’été 2017 (soit 16 au lieu de 13), quece soit par exemple une rareté (Phalarope à bec étroit) ou des oiseaux de passage dans l’estuaire, sur cette île magique qu’est l’île aux Lièvres.Le Bécasseau maubèche en juillet s’avère spécial également.

Observations par ordre décroissant de mentionsD : Date de départ du/des dernier(s) migrateur(s) au début juinA : Date d’arrivée du/des premier(s) migrateur(s) de l’automne

Espèce N (J,J) Date Site Observateur(s)

Pluvier semipalmé 41 (13,28) D : 17 juin Rivière-Ouelle C. Auchu, C. GirardA : 12 juillet L’Islet-sur-Mer L. Langlois

Bécasseau minuscule 38 (13,25) D : 10 juin Rivière-Ouelle L. MesselyA : 12 juillet Rivière-Ouelle T. Biteau

Bécasseau semipalmé 35 (10,25) D : 17 juin Rivière-Ouelle C. Auchu, C. GirardA : 17 juillet Berthier C. Deschênes

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201820

Petit Chevalier* 35 (4,31) D : 13 juin L’Isle-aux-Coudres P. Dechêne, J. GobeilA : 15 juillet Marais Léon-Provancher L. Messely

Pluvier argenté 15 (0,15) A : 21 juillet Kamouraska J. AnctilGrand Chevalier 15 (1,14) D : 7 juin Beauport Y. Aubry

A : 3 juillet Marais Léon-Provancher M. LamontagneBécassin roux 15 (1,14) D : 1er juin Rivière-Ouelle C. Auchu

A : 22 juillet Rivière-Ouelle J. AnctilTournepierre à collier 12 (2,10) D : 10 juin Rivière-Ouelle C. Auchu, C. Girard

A : 25 juillet St-Romuald C. LabbéCourlis corlieu 7 (0,7) A : 7 juillet Rivière-Ouelle C. Auchu, C. Girard

St-Denis B. Desmeules, H. DumaisBécasseau maubèche 5 (0,5) A : 26 juillet L’Isle-aux-Coudres A. RobertPhalarope à bec étroit* 5 (5,0) D : 8 juin Lévis C. Deschênes, C. Labbé,

M. GrondinBécasseau à croupion blanc 3 (1,2) D : 3 juin Rivière-Ouelle C. Girard, C. Auchu

A : 25 juillet L’Isle-aux-Coudres A. RobertBécasseau à poitrine cendrée 2 (0,2) A : 13 juillet Cap Tourmente R. LepageBécasseau variable 2 (2,0) D : 17 juin Rivière-Ouelle C. Auchu, C. GirardBécasseau violet * 1 (1,0) D : 2 juin Île aux Lièvres J. Masson, M. LemayBécasseau sanderling 1 (1,0) D : 2 juin Île aux Lièvres J. Masson, M. Lemay

*Petit Chevalier : Une mention de deux oiseaux à Lévis par M. Lamontagne le 28 juin est vraiment hors norme pour ce qui est des dates.Il est donc difficile de dire si c’est un départ ou une arrivée.*Phalarope à bec étroit : Il est rare que nous atteignions les cinq mentions. Outre le couple de la station d’épuration de Lévis, on les admi-re aussi à Ste-Pétronille (P. Lane; cinq femelles au vol), au cap Tourmente (D. Campeau; trois femelles au vol) et à Rivière-Ouelle (C. Auchuet C. Girard; cinq oiseaux).*Bécasseau violet : Une très rare mention en « été » que ces deux oiseaux à l’île aux Lièvres, vus par J. Masson et M. Lemay. Cette île, à peinesur notre territoire, n’a pas fini de livrer son lot de surprises !

Pluvier kildir : N = 322 (185,137)

Maubèche des champs : N = 26 (21,5)Cet élégant limicole des champs s’est observé à sept sites : St-Antoine-de-Tilly, St-Alexandre, Ste-Croix (rang des Plaines), capTourmente (!), Val-Bélair (champs près de l’étang de rétention Jean-Gauvin), la tourbière de Villeroy (Parc régional des Grandes-Coulées) et Grondines (2e Rang et 3e Rang). Attention dans ce der-nier cas : ces rangs sont bien à Grondines et non pas à St-Marc-des-Carrières. Cette dernière municipalité n’englobe que le village; les

zones agricoles et boisées sont soit à Deschambault, soit à Grondines.À surveiller svp quand vous entrez vos mentions sur eBird.

Bécasse d’Amérique : N = 15 (10,5)

Bécassine de Wilson : N = 170 (122,48)

Chevalier grivelé : N = 259 (155,104)

Chevalier solitaire : N = 11 (8,3)Nous ne plaçons pas le Chevalier solitaire dans les migrateurs, en rai-son de nidifications rapportées dans les Laurentides ou d’estivationspossibles. Celui du 15 juin, vu par L. Langlois à la station d’épura-tion de St-Gervais, en est peut-être un exemple.

Labbe parasite : N = 4 (3,1)Comme l’an dernier, ce labbe se voit principalement au quai deRivière-Ouelle, cette année les 3, 8 et 15 juin, puis le 22 juillet, parC. Auchu, C. Girard, S. Lemieux, S. Blackburn et N. Roy.

Labbe à longue queue : N = 1 (1,0)Encore le 3 juin, C. Girard et C. Auchu sont témoins d’une visiteextraordinaire : « Un Labbe à longue queue adulte suivait de loinle seul Labbe parasite vu ce matin. Comparativement au Labbeparasite, il était nettement plus petit et plus svelte. Sa poitrine étaituniformément pâle, sans collier, et un contraste était bien apparent

Bécasseau maubèche (Maurice Raymond)

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 21

entre ses rémiges sombres et ses couvertures sus-alaires plus pâles.Une très petite quantité de blanc était visible sur le dessus des pri-maires les plus externes, mais le dessous des ailes étaient entière-ment sombre. Les deux labbes se déplaçaient au ras de l’eau d’unvol décidé, face au vent fort du nord-est, à environ 200 ou 300mètres l’un de l’autre. Le vol du Labbe à longue queue, bienqu’aussi direct que celui du Labbe parasite, était nettement plusléger. Il s’agit de la deuxième mention printanière de l’espèce dansla région ». Croyez-nous : il faut se lever tôt et s’y rendre réguliè-rement pour réussir de telles observations !

Guillemot marmette : N = 32 (20,12)En juin, quelques observateurs visitent les îles du Pot à l’Eau-de-Vie,dans l’archipel de l’île aux Lièvres. On aura tendance à retenir lechiffre avancé à L. et R. Paquette par un « guide » qui mentionne lenombre de 2500 Guillemots marmettes nicheurs au Pot à l’Eau-de-Vie. Par ailleurs, le 3 juin à Rivière-Ouelle, C. Girard et C. Auchuobservent un individu leucique (beige uni).

Petit Pingouin : N = 77 (45,32)Le même guide cité pour l’espèce précédente estime à 1000 la quan-tité de Petits Pingouins nicheurs aux îles du Pot à l’Eau-de-Vie. Unautre couple, qui avance des chiffres plus élevés pour chacune desespèces, estime à 30 000 la quantité totale d’alcidés nicheurs.

Guillemot à miroir : N = 60 (36,24)

Mouette tridactyle : N = 27 (22,5)

Mouette de Bonaparte : N = 24 (8,16)

Mouette atricille : N = 3 (3,0)Un oiseau rare (de bonne taille surtout) ne passe pas inaperçu de nosjours; imaginez deux oiseaux rares ! C’est ce qui s’est sans doute passéavec ce duo (couple ?) de Mouettes atricilles. Elles sont d’abord trou-vées le 7 juin à Rivière-du-Loup par M. Groulx, puis le 10 juin parM. Perreault à l’île aux Lièvres (encore !), puis dans l’anse de Rivière-Ouelle le 11 juin par C. Hébert et P. Normand, et enfin le 12 del’autre côté du fleuve, soit à La Malbaie, alors par P. Otis et A.Rasmussen. Évidemment, l’on peut aussi se fourvoyer : il peut s’agird’une invasion de Mouettes atricilles, toutes en couple !

Mouette de Franklin : N = 2 (1,1)L’histoire est plus simple pour la Franklin : d’une part, R. Leclerc, L.et S. Fortin en trouvent une le 11 juin à L’Isle-aux-Coudres; d’autrepart, ce n’est qu’en « fin de saison », le 29 juillet à St-Vallier, que S.Lemieux et S. Blackburn en voient... une autre (ou la même?).

Goéland à bec cerclé : N = 979 (414,565)

Goéland argenté : N = 535 (241,294)

Goéland arctique : N = 5 (5,0)C’est à une date assez tardive, soit le 10 juin, que C. Deschênes enrepère un à Berthier-sur-Mer.

Goéland brun : N = 20 (16,4)Le maximum de 29 oiseaux (en majorité en plumage de premier été)est enregistré dès le 2 juin par O. Barden, à St-Irénée. Par ailleurs, aumême endroit la veille, L. Messely remarque qu’un des G. bruns a lesailes complètement noires, « sans doute la marque de la race duDanemark ». En fait, Larus fuscus intermedius niche dans toute laScandinavie.

Goéland bourgmestre : N = 7 (7,0)La septième et dernière mention de l’été s’est présentée aussi tard quele 22 juin, et ce, au phare de Cap-aux-Oies par P. Laniel.

Goéland marin : N = 301 (137,164)

Sterne caspienne : N = 8 (4,4)On dira la même chose que l’an dernier : elle se fait plus fréquen-te ces derniers temps ! À l’été 2018, on l’a vue à l’île aux Lièvres (!!!)les 10 juin et 10 juillet (M. Perreault, J.-F. Giroux), à Kamouraska(trois oiseaux, S. Laurence, 11 juin), Lotbinière (trois oiseaux, C.Maurice et F. Shaffer, 1er juillet), à L’Isle-aux-Coudres (G. Poisson,5 juillet), à La Malbaie (P. Otis, 12 juin), à St-André (SEBKA) (R.Simard, 27 juin), et à L’Islet-sur-Mer (Y. Scholten, 8 juillet).

Sterne pierregarin : N = 32 (23,9)

Sterne arctique : N = 2 (2,0)Les vents ont été favorables pour P. Lane à Ste-Pétronille le 2 juin : il y identifie 12 S. arctiques. Pour leur part, C. Auchu et C. Girard ne rapportent que cinq individus le 3 juin au quai deRivière-Ouelle.

Plongeon catmarin : N = 42 (17,25)Le maximum de 223 catmarins est enregistré au quai de Rivière-Ouelle (bien sûr) dès le 1er juin par C. Girard et C. Auchu, la suitedes gros déplacements de mai.

Plongeon huard : N = 173 (95,78)

Plongeon sp. : N = 1 (1,0)Après avoir longuement débattu la question avec lui-même, G. Lordreste sage et marque « Plongeon sp. » pour un plongeon qui auraitbien pu être un P. du Pacifique, le 25 juin vis-à-vis le marais Léon-Provancher.

Océanite cul-blanc : N = 2 (0,2)T. Biteau réalise les deux observations, à chaque fois au quai deRivière-Ouelle, d’abord le 12, puis le 28 juillet. Il observe les cri-tères typiques de l’espèce.

Fou de Bassan : N = 12 (2,10)

Cormoran à aigrettes : N = 436 (208,228)

Butor d’Amérique : N= 71 (52,19)

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Petit Blongios : N = 3 (2,1)Beaucoup plus discret en 2018 qu’en 2017, le Blongios ne s’est faitentendre (et même pas voir) que deux fois, soit au cap Tourmente le 8 juin par G. Lord, puis les 15 juin et 29 juillet, par L. Auclair etD. Lapointe.

Grand Héron : N = 408 (156,252)

Grande Aigrette : N = 4 (1,3)La région de Québec n’a pas été choyée par la Grande Aigrettecomme pour les dernières années : elle n’a été vue qu’à St-Lambert,St-Pacôme et Ste-Thérèse-de-Lisieux (lac du Délaissé).

Aigrette tricolore : N = 5 (5,0)C’est le 8 juin que J.-D. Poulin découvre cette superbe aigrette (lapréférée d’Audubon) au bassin de la rivière du Sud à Montmagny.L. Boissonneault et D. Mullis y sont aussi pour prendre de bellesphotos de l’aigrette. Deux jours plus tard, depuis le chemin de lapointe de Rivière-Ouelle, L. Messely pointe au télescope ce petitardéidé de l’autre côté de la rivière. Aucune photo, et la distance estgrande, mais sa description de l’Aigrette tricolore (sans doute lemême individu) est convaincante. Alertées, M. O’Neill et L. Plantearrivent quelques heures plus tard et voient aussi madame rareté.

Héron vert : N = 23 (11,12)Les Hérons verts de la région de Québec nous ont joué des tours l’étédernier ! Oui, D. Campeau et G. Lord l’ont trouvé au capTourmente, mais le marais Léon-Provancher et la BPA de Ste-Foysont restés muets... Les surprises sont venues du parc de la rivièreEtchemin (M. Grondin, C. Labbé), de Montmagny (C. Auchu et C.Girard, éloignés de Rivière-Ouelle...), de St-Étienne-de-Lauzon (L.Morin; qui d’ailleurs fait un saut au décollage de son Héron vert !),des Marais du Nord (du lac St-Charles) (J. Guérin), de Pintendre (R.Breton), mais aussi de L’Isle-aux-Coudres (par G. Poisson), un lieuencore plus inhabituel !

Bihoreau gris : N = 87 (47,40)

Urubu à tête rouge : N = 501 (273,228)Le maximum observé à l’été 2018 fut de 72 urubus, et ce, perchés aufaîte de deux pylônes électriques à La Pocatière (C. Auchu).

Balbuzard pêcheur : N = 36 (21,15)

Aigle royal : N = 2 (1,1)Apercevoir un Aigle royal en migration est déjà très excellent; enadmirer un en plein été s’avère tout à fait extraordinaire. R. Simardréalise pleinement cette chance, alors qu’il en voit un le 14 juin prèsde l’aéroport de L’Ancienne-Lorette : « Surprise totale. Un individuavec un plumage type juvénile/immature en chasse au dessus deschamps et forêts à l’ouest de l’aéroport. ». Considérant ce qui a étévu tout l’été à l’île aux Lièvres, l’on sera peut-être un peu moins sur-pris des deux Aigles royaux immatures vus le 7 juillet par J.-F.Giroux.

Busard des marais : N = 103 (58,45)Le 21 juillet à Grondines, G. Lord écrit quelque chose d’intéressant :« Se méfiait d’un coyote perché sur une meule de foin ».

Épervier brun : N = 41 (24,17)

Épervier de Cooper : N = 36 (25,11)

Autour des palombes : N = 7 (3,4)

Pygargue à tête blanche : N = 329 (162,167)Pas plus que 11 oiseaux ont été vus comme maximum l’été dernier,et ce, au cap Tourmente (F. Shaffer, C. Maurice). Décevant...

Buse à épaulettes : N = 63 (31,32)

Petite Buse : N = 109 (57,52)

Buse à queue rousse : N = 32 (28,4)R. Simard relate une interaction entre un individu juvénile et ungroupe de corneilles : « D’abord la buse passe au vol à moins de 30mètres, houspillée par deux corneilles. Je reviens sur mes pas car ellesemble s’être posée en bordure de la forêt et plusieurs autres cor-neilles se sont jointes aux deux premières. Je retrouve la buse sus-pendue la tête en bas accrochée à une corneille qui, elle, s’accroche àun arbre en s’aidant de ses ailes. Les deux tombent finalement au solderrière un rocher. J’entends alors les râlements de la corneille pen-dant que d’autres tentent d’intervenir. ». Cela se déroulait le long dela route 132 à St-Germain (Kamouraska). Il semble qu’il y ait cer-tains risques pour les corneilles à houspiller les rapaces!

Buse pattue : N = 1 (1,0)Cette espèce rare en été sur le territoire du COQ fut rapportée parD. Larochelle le 13 juin au cap Tourmente, soit un individu. Les der-nières mentions sur eBird pour la période datent de 2013, et on n’ydénombre que huit mentions au cours des dix dernières années.

Grand-duc d’Amérique : N = 3 (1,2)A. Desrochers mentionne un individu à la Forêt Montmorency le 9juillet, et P. Laniel deux au Camp Le Manoir des Éboulements les 16juin et 12 juillet dont un jeune de l’année.

Aigrette tricolore (Denis Faucher)

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 23

Harfang des neiges : N = 1 (1,0)Québec le 23 juin, 01 h 04, autoroute Félix-Leclerc : D. Labarreobserve un individu perché sur un lampadaire. Il n’y que trois men-tions de l’espèce pour la période concernée sur eBird : en 1954,2014 et 2018. La banque de données ÉPOQ liste deux mentionsantérieures à 2011, ce qui ajouterait une mention à eBird. Il pourraitdonc n’y avoir que quatre mentions documentées sur le territoire duCOQ en été.

Chouette rayée : N = 15 (5,10)

Petite Nyctale : N = 3 (1,2)Deux des mentions concernent des jeunes observés en ville à Québec: un le 20 juillet par S. R. Baker et un le 24 juillet par A. Doiron. Untroisième oiseau d’âge non mentionné est rapporté à St-Paul-de-Montminy le 29 juin par J.-F. Rancourt.

Martin-pêcheur d’Amérique : N = 138 (57,81)

Pic maculé : N = 264 (145,119)

Pic à dos rayé : N = 1 (1,0)La seule mention de la saison concerne une femelle observée au parcnational des Grands-Jardins par D. Labarre le 9 juin.

Pic à dos noir : N = 2 (0,2)G. Lord rapporte la présence de deux individus à la ForêtMontmorency le 4 juillet et A. Desrochers en note un au mêmeendroit le 9 juillet. Il s’agit d’un nombre de mentions peu élevé pourla saison, peut-être entre autres en raison du peu de listes provenantd’un habitat favorable à la nidification de l’espèce.

Pic mineur : N = 666 (326,340)

Pic chevelu : N = 415 (258,157)

Grand Pic : N = 110 (74,36)

Pic flamboyant : N = 630 (316,314)

Crécerelle d’Amérique : N = 93 (38,55)

Faucon émerillon : N = 111 (47,64)

Faucon pèlerin : N = 69 (27,42)

Moucherolle à côtés olive : N = 13 (9,4)Il s’agit d’une baisse marquée du nombre d’observations pour cetteespèce après deux années plus productives.

Pioui de l’Est : N = 180 (113,67)

Moucherolle à ventre jaune : N = 80 (53,27)Tout comme l’an dernier, un dernier migrateur est observé le 10 juin,cette fois à La Pocatière par C. Auchu.

Moucherolle des aulnes : N= 576 (374,202)

Depuis La Pocatière le 23 juillet, C. Auchu rapporte un comportementintéressant : « Un oiseau se remplissait le bec de fruits de sureau, indi-quant qu’il nourrit sûrement ses oisillons avec des fruits. ».

Moucherolle des saules : N = 30 (20,10)

Moucherelle tchébec : N = 250 (181,69)J. Guérin en dénombre au moins 20, possiblement beaucoup plus, le2 juin dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie. C’est encore loin du record de 50 établi en 1988 à St-Pierre-de-Montmigny par M. Darveau.

Moucherolle phébi : N = 237 (144,93)

Tyran huppé : N = 100 (79,21)

Tyran tritri : N = 285 (162,123)

Viréo à tête bleue : N = 253 (143,110)

Viréo de Philadelphie : N = 96 (63,33)

Viréo mélodieux : N = 228 (168,60)

Viréo aux yeux rouges : N = 1540 (861,679)Au marais Léon-Provancher le 30 juin, G. Poisson note la présenced’un couple qui nourrit un vacher.

Mésageai du Canada : N = 33 (16,17)M. Lachance rapporte la présence de deux individus à la Station tou-ristique Duchesnay le 2 juin, ce qui constitue la seule mention del’espèce pour ce site qui soit listée sur eBird, et la deuxième pour lesud de la MRC de Portneuf.

Geai bleu : N = 716 (417,299)P. Lane rapporte la présence d’un individu à la pointe de Maizeretsle 1er juin. Ce n’est que la deuxième mention qui soit répertoriée sureBird pour ce site.

Corneille d’Amérique : N = 2025 (1103,922)A propos des 30 corneilles dénombrées à Rivière-Ouelle le 3 juin, C.Girard et C. Auchu rapportent que : « Un peu partout le long dufleuve, des corneilles ramassaient des petits poissons échoués sur lerivage, probablement des capelans. Les corneilles allaient ensuitecacher la plupart de ces poissons dans les conifères. ».

Grand Corbeau : N = 429 (239,190)

Alouette hausse-col : N = 10 (4,6)En dehors du site de nidification connu qu’est la route du Mitan àl’île d’Orléans, l’espèce n’a été trouvée que sur la rive sud du fleuve,soit Leclercville, St-Henri, St-Anselme, L’Islet et Lotbinière. G. Lorden mentionne quatre à Lotbinière le 23 juin; migrateurs ou rési-dents?

Hirondelle à ailes hérissées : N = 4 (3,1)Après y avoir été observée au printemps, l’espèce est toujours pré-

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sente à Leclercville, car huit oiseaux y sont signalés par P. Normandle 26 juin, mais pas à St-Henri, où l’espèce n’a pas été rapportée enété pour une deuxième année d’affilée. Par ailleurs, un individu futsignalé à St-Casimir le 2 juin par G. Lord et P. Otis et un autre à St-Jean-de-l’Île-d’Orléans par M. Iliff le 26 juillet.

Hirondelle noire : N = 14 (6,8)Jusqu’à 30 individus ont été comptés au site de nidification de Ste-Croix. La présence de l’espèce a en plus été rapportée à Lotbinièrepar J. Gobeil, probablement des oiseaux de la colonie de Ste-Croix,et à Lévis alors que L. Fortin relate le passage d’un oiseau à la Marinade la Chaudière.

Hirondelle bicolore : N = 974 (621,353)Le 20 juin aux étangs aérés de Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier,R. Simard rapporte un comportement particulier d’une hirondelle :« S’affaire à attraper une plume au vol, puis la laisse tomber pour larattraper un peu plus bas, pour la remonter un peu plus haut etrecommencer. Ce manège se répète de nombreuses fois sans inter-ruption. ». M.-C. Aubry, quant à elle, en rapporte au moins 1000 àSte-Françoise le 15 juillet. Ce chiffre égale le record historique sur leterritoire du COQ pour la période, record qui datait du 9 juin 1986à St-Tite-des-Caps (D. Talbot).

Hirondelle de rivage : N = 173 (104,69)

Hirondelle rustique : N = 369 (179,190)

Hirondelle a front blanc : N = 162 (76,86)

Mésange à tête noire : N = 1325 (671,654)De Lévis (St-Nicolas) le 6 juin, C. Bélanger rapporte une mauvaisenouvelle : « La mésange criait sans arrêt mais n’entrait pas dans lenichoir... à son départ, je suis allée voir. Triste nouvelle : cinq bébésmorts, un oeuf intact, le nid est vraiment humide et froid. Je croisque cette famille a été victime du gros orage dans la nuit du mercre-di suivi d’un jeudi très froid... ».

Mésange à tête brune : N = 41 (20,21)

Sittelle à poitrine rousse : N = 560 (275,285)

Sittelle à poitrine blanche : N = 296 (144,152)La présence de 14 individus sur la rue Pierre-Bouchard à Lévis le 20juillet établit un nouveau nombre record pour l’été sur le territoiredu COQ; cette observation fut rapportée par L. Plante et S. Bégin.

Grimpereau brun : N = 67 (44,23)Le 24 juillet, Y. Aubry rapporte la présence inusitée pour la date et lesite d’un individu au domaine de Maizerets.

Troglodyte familier : N = 75 (51,24)

Troglodyte des forêts : N = 400 (220,180)

Troglodyte des marais : N = 79 (48,31)En plus des sites de nidification habituels que sont le marais Léon-

Provancher et le cap Tourmente, l’espèce semble avoir au moins esti-vé, sinon niché, au marais de Canards Illimités de Montmagnycomme en font foi les mentions de plusieurs observateurs. Seul G.Poisson rapporte la présence de deux individus sur ce dernier site, le11 juillet, ce qui constitue la dernière mention de la saison. Ailleurs,deux oiseaux furent observés à L’Isle-aux-Grues le 2 juillet par J.Bernier et un à la réserve naturelle du Méandre-de-la-Rivière-Vincelotte de Cap-St-Ignace le 20 juillet par L. Langlois.

Roitelet à couronne dorée : N = 184 (91,93)

Roitelet à couronne rubis : N = 239 (175,64)

Merlebleu de l’Est : N = 241 (132,109)

Grive fauve : N = 752 (474,278)

Grive à joues grise : N = 1 (1,0)Un dernier migrateur présent au cap Tourmente le 3 juin a été trou-vé par F. Piuze, J. Piuze, T. Piuze et R. Langlois. Sur eBird, pour lesdix dernières années, l’espèce est rapportée irrégulièrement en été surnotre territoire, soit en 2008, 2009, 2010, 2017 et 2018.

Grive de Bicknell : N = 15 (6,9)Ce sont 22 observateurs qui ont eu du succès dans la recherche decette espèce. Ceux-ci ont dénombré un seul oiseau par liste au parcnational des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et au lac Neigette,et un maximum de trois oiseaux au Petit lac à l’Épaule et à la ForêtMontmorency.

Grive à dos olive : N = 301 (181,120)

Grive solitaire : N = 413 (194,219)

Grive des bois : N = 28 (14,14)La bonne nouvelle pour cette espèce est qu’on la rapporte toujoursrégulièrement aux sites connus, même aux confins de son aire derépartition dans le Bas-St-Laurent. Mais la vigilance s’impose dansson cas.

Merle d’Amérique : N = 1871 (1034,837)

Moqueur chat : N = 468 (263,205)

Moqueur roux : N = 65 (51,14)

Moqueur polyglotte : N = 8 (5,3)P. Blouin raconte les circonstances de son observation le 7 juillet aucimetière de St-Tite-des-Caps : « Situation inusitée cet après-midilors de la mise en terre des cendres d’une cousine alors qu’un “bizar-re” d’oiseau s’est mis à faire de drôles de cris dans un arbre pas trèsloin… Comme je n’avais évidement pas apporté mon appareil photopour une telle circonstance, j’ai dû me contenter de la photo tiréed’un téléphone cellulaire » (pour les intéressés, cette photo est sur laPage des oiseaux rares). M. Raymond et M. Dallaire revoient l’oiseaule 10 juillet mais cette fois avec un jeune en duvet ayant récemmentquitté le nid.

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 25

Étourneau sansonnet : N = 883 (548,335)

Jaseur d’Amérique : N = 1501 (771,730)L. Messely dénombre 200 de ces volatiles le 1er juin au capTourmente.

Gros-bec errant : N = 15 (5,10)Selon eBird, les mentions de cette espèce ont subi une baisse de 26% en moyenne par année au cours des dix derniers étés dans notreterritoire. C’est énorme!

Roselin familier : N = 147 (71,76)

Roselin pourpré : N = 494 (279,215)Un autre très bon été pour ce joli passereau que Roger Tory Petersoncomparait à un bruant saucé dans du jus de framboise. Espérons qu’ilnous en restera un peu pour cet hiver (du roselin, pas du jus)!

Sizerin flammé : N = 1 (0,1)Même si cela peut surprendre, les observations de Sizerin flammé surnotre territoire en été, bien que rares, ne sont pas exceptionnelles.L’espèce a d’ailleurs déjà été confirmée nicheuse dans la réserve fau-nique des Laurentides. Cette fois, C. Auchu note trois individus àRivière-Ouelle le 25 juillet dont au moins un juvénile. Ce dernier estprobablement né plus au nord mais les raisons qui expliquent cesdéplacements estivaux restent encore à ce jour nimbées du plus pro-fond mystère…

Bec-croisé des sapins : N = 17 (3,14)L. Blanchette rapporte un groupe de 11 individus le 17 juillet au lacdes Roches à Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

Bec-croisé bifascié : N = 40 (26,14)Bon été pour cette espèce, mais pas aussi faste que l’été dernier (96mentions).

Tarin des pins : N = 277 (214,63)

Chardonneret jaune : N = 1977 (997,980)

Sizerin flammé (Jean-Guy Chouinard)

Ce fut un bon été pour nos bruants avec une récolte de 14 espèces, soit une de plus que la moyenne. Le furtif Bruant de Le Conte n’avaitpas été vu en été depuis 2014 tandis que le Bruant des champs constitue une belle rareté.

Espèce N (J,J) Nombres importants

Bruant chanteur 2117 (1122,995) 79 ind. le 7 juillet à Ste-Claire par R. SimardBruant familier 1246 (661,585) 43 ind. le 24 juin à Québec par R. SimardBruant à gorge blanche 1020 (573,447)Bruant des prés 465 (237,228)Bruant des marais 366 (198,168)Junco ardoisé 158 (87,71)Bruant de Nelson* 66 (22,44) 30 ind. le 18 juillet à L’Isle-aux-Grues par C. Lepage et M. RobertBruant de Lincoln 64 (39,25)Bruant fauve 45 (26,19)Bruant vespéral 22 (16,6)Bruant des plaines* 13 (9,4)Bruant à couronne blanche* 3 (2,1)Bruant de Le Conte* 3 (2,1)Bruant des champs* 2 (2,0)

*B. de Nelson : L’espèce est notée dans davantage de sites qu’auparavant mais se concentre tout de même dans trois secteurs distincts : capTourmente, L’Isle-aux-Grues-Montmagny, La Pocatière-Kamouraska.*B. des plaines : Au moins sept individus, ce qui semble être la norme depuis quelques étés. La région de Portneuf accapare la majorité desmentions.

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201826

Goglu des prés : N = 306 (225,81)Les 47 individus dénombrés par D. Campeau le 9 juin au capTourmente sont dignes de mention.

Sturnelle des prés : N = 44 (32,12)C. Auchu et C. Girard notent un déclin marqué de l’espèce dans larégion de La Pocatière au cours des dix dernières années. Par ailleurs,les champs à l’est de la route Jean-Gauvin, au nord de Ste-Foy, en ontaccueilli jusqu’à quatre pendant tout l’été.

Oriole de Baltimore : N = 133 (112,21)

Carouge à épaulettes : N = 1413 (803,610)

Vacher à tête brune : N = 147 (82,65)Certains observateurs ont la nette impression que le vacher se fait plusrare de nos jours. Ce n’est pas juste une impression, c’est une réalité sta-tistique! En effet, les chiffres eBird indiquent une baisse de 14 % enmoyenne par année au cours des dix derniers étés sur notre territoire, cequi n’est pas rien. Cela fera peut-être changer le regard de certains surcette espèce dont les habitudes parasitaires ne plaisent pas toujours…

Quiscale rouilleux : N = 29 (24,5)

Quiscale bronzé : N = 1312 (799,513)Les 350 individus observés par M. Dallaire et M. Raymond àCharlesbourg le 30 juillet constituent un rassemblement pré-migra-toire important pour cette date.

Bruant de Nelson (Jacques Bouvier)

Un été plutôt tranquille du côté des parulines, le tableau se limitant aux 23 espèces régulières de notre territoire.

Espèce N (J,J) Espèce N (J,J)

Paruline masquée 1154 (655,499) Paruline à gorge orangée 165 (105,60)Paruline jaune 1035 (681,354) Paruline obscure 124 (96,28)Paruline flamboyante 873 (570,303) Paruline rayée 121 (95,26)Paruline à flancs marron 517 (345,172) Paruline des ruisseaux 103 (78,25)Paruline couronnée 513 (358,155) Paruline triste 94 (74,20)Paruline à gorge noire 493 (320,173) Paruline du Canada 92 (74,18)Paruline à tête cendrée 413 (258,155) Paruline à poitrine baie 90 (60,30)Paruline à croupion jaune 279 (203,76) Paruline tigrée 42 (28,14)Paruline bleue 258 (162,96) Paruline à calotte noire 40 (30,10)Paruline à joues grises 246 (152,94) Paruline des pins 29 (22,7)Paruline à collier 229 (151,78) Paruline à couronne rousse* 15 (10,5)Paruline noir et blanc 212 (147,65)

*B. à couronne blanche : A. Beaulieu voit un retardataire le 3 juin à ses mangeoires de La Pocatière. Les deux autres mentions sont plusinusitées : un oiseau le 23 juin à la pointe de St-Vallier par L. Boissonneault et un autre le 1er juillet à Montmagny par Y. Bernier; des esti-vants non nicheurs?*B. de Le Conte : G. Lord en repère un le 29 juin en bordure du fleuve au cap Tourmente non loin d’un B. de Nelson. Puis, J. Bernier ennote un à son tour à L’Isle-aux-Grues le 2 juillet.*B. des champs : Deux mâles chanteurs rapportés cet été : un premier au cap Tourmente le 9 juin par D. Campeau et un second à L’Isletle 23 juin par C. Auchu et C. Girard.

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 27

Piranga écarlate : N = 25 (23,2)Curieusement, aucune mention après le 5 juillet. Notons la baissesignificative des mentions estivales au cours des dix dernières années, soit en moyenne 17 % par année dans notre territoire… une autreespèce de passereau en difficulté.

Cardinal rouge : N = 243 (117,126)R. Simard ne trouve pas moins de neuf mâles chanteurs le 24 juindans le secteur Loretteville à Québec.

Cardinal à poitrine rose : N = 244 (165,79)

Passerin indigo : N = 83 (40,43)Dix individus sont dénombrés au cap Tourmente le 28 juillet par D.Campeau et G. Lord.

Moineau domestique : N = 300 (168,132)

______________________________

CorrectumLe texte sur le BBuuttoorr dd’’AAmméérriiqquuee du Bulletin de septembre 2018devrait donc se lire comme suit :

Le premier individu a été observé le 25 avril au cap Tourmente parJ. Guérin.

Paruline à couronne rousse (Christian Chevalier)

Votre nichoirVous désirez installer un ou des nichoirs pour aider vos espèces préférées à se reproduire et égayer votremilieu de vie. Le COQ vous propose différentsmodèles adaptés pour répondre à vos besoins et ceux de vos protégés.

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Faites-vous plaisir ou faites plaisir à une autre personnetout en supportant votre club et en donnant un coupde pouce à la gente ailée.

Sizerin blanchâtre (Jean-Guy Chouinard)

*P. à couronne rousse : Importante baisse des mentions estivales dans son cas selon les données eBird, soit en moyenne 18 % par année au coursdes dix dernières années dans notre territoire. La transformation et la dégradation des tourbières seraient-elles en cause, entre autres facteurs?

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201828

Nom Listes Mention HeuresJacques Anctil 21 503 50.2Cristina Araya 6 143 18.6Michel Asselin 2 47 13.0Yves Aubry 35 489 22.3Claude Auchu 31 1613 120.8Louise Auclair 28 338 20.4Steeve R. Baker 11 281 22.8Diane Barbeau 13 64 16.1Leigh Bateman 22 363 22.1Rick Beaudon 7 97 11.1Marco Beaulieu 17 452 15.8Simon Begin 15 273 16.3Claire Bélanger 9 145 11.5Andrée Bernard 32 349 29.7Jean Bernier 4 143 22.4Denyse Bérubé 13 238 16.1Louise Bilodeau 4 59 11.4Thomas Biteau 37 508 28.6Suzanne Blackburn 189 3880 144.3Stephane Blais 12 197 17.4Patrice Blouin 12 129 21.0Claire Boismenu 20 340 24.5Louise Boissonneault 51 1042 103.7Jean Boulva 38 534 47.8Francis Brabant 1 4 10.5Renée Breton 5 131 14.6Daniel Campeau 10 463 50.5Francine Cauchon 16 302 28.4Jean-Claude Charbonneau 7 66 13.1Ismael Chavez 6 142 18.6Jean Guy Chouinard 13 436 43.0Francine Claveau 19 194 16.4Gilles Cossette 8 77 14.8Alain Côté 8 107 28.3Andrew Coughlan 33 383 28.6Gérard Cyr 27 413 22.7Rosalie Daigle 18 309 18.6France Dallaire 5 57 13.8Marie Dallaire 58 614 105.5Anne Déry 10 235 14.8Claude Deschênes 25 385 29.8Bernard Desmeules 6 124 10.0André Desrochers 72 617 43.0Patrice Desrosiers 6 30 10.2Bruno Drolet 55 894 44.9Hélène Dumais 24 528 50.0Jean-Daniel Fiset 49 248 21.3Jacques Forbes 10 133 15.2Louis Fortin 67 1289 83.4Suzanne Fortin 24 476 30.0Pierre Fradette 11 191 15.0Robert Gagnon 4 70 10.3Robin Gingras 23 241 21.1Christiane Girard 26 1333 104.3

Jean-François Giroux 5 108 16.5Jules Gobeil 15 315 48.5Patrice Gosselin 13 178 13.8Julie Goulet 14 304 34.2Mireille Gregoire 12 192 26.0Marc Grondin 50 1163 74.6Jocelyn Guérin 31 793 118.3Bernard Héraud 8 192 13.9Richard Jones 37 654 46.5Jean-Étienne Joubert 9 182 12.0Diane Labarre 43 848 62.1Chantal Labbé 84 2004 116.7Damien Labrecque 10 128 12.6Jacques Lachance 15 326 28.6Michel Lachance 7 49 50.6Michel Lacroix 14 256 29.8Marcel Lamontagne 26 367 26.4Peter Lane 90 997 174.9Laurent Langlois 84 877 43.1Raphael Langlois 24 295 26.2Patrick Laniel 31 590 43.3René Laperrière 11 114 35.0Rachel Leclerc 57 1110 80.0Marc Lemay 8 288 32.6Serge Lemieux 194 4002 148.1Ronald Lepage 8 299 47.6Fabien Létourneau 13 241 20.1Gaétan Lord 98 2295 131.4Joanne Masson 8 288 32.6Céline Maurice 25 456 20.5Louis Messely 31 632 61.8Louise Morin 94 1188 44.2Duncan Mullis 6 107 11.5Pierre Normand 18 351 24.6Raphaël Nussbaumer 17 238 12.8

Marie O’Neill 14 169 10.5Pierre Otis 9 251 13.7Daniel Ouellette 1 22 11.4Jean-Francois Piche 3 73 12.0Francois Piuze 5 121 10.0Jean Piuze 24 567 36.9Thomas Piuze 7 152 13.0Lorraine Plante 16 274 16.6Guy Poisson 42 663 32.7Maurice Raymond 76 895 150.2Alain Robert 13 156 10.4Sylvie Robert 8 119 11.6Jack Rogers 6 84 11.3Jonathan Roy 5 86 28.7Laval Roy 9 217 13.5François Shaffer 28 504 20.0Roger Simard 208 4374 144.9David Tremblay 26 425 72.5Guylaine Tremblay 28 841 77.0Linda Turcotte 8 77 14.8Lucie Valois 18 216 13.6Sylvie Vanier 1 22 11.4Donald Vigneault 22 187 27.4Brian Walsh 3 76 10.3Michel Wapler 11 209 26.7

Seuls les observateurs ayant cumulé dix heuresd’observation ou plus apparaissent dans ce tableau, soit 114. Le nombre total d’observateursest de 408.

Les rédacteurs des observations ornithologiques,Gérard Cyr, Gaétan Lord, Louis Messely et RogerSimard vous remercient de votre précieuse collabo-ration.

Été 2018ayant le plus contribué.

Petit Blongios (Peter Lane)

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 29

Ma quête de la Perdrix blancheDepuis combien de temps j’en rêvais de cetteperdrix tout de blanc vêtue, aux yeux, bec etrectrices de la queue noirs comme du jais ?Celle-là qui vit et se reproduit si loin dans lenord du Québec. Celle-là qui vient aussi pas-ser quelques mois plus au sud, certains hivers.Et on n’en compte pas beaucoup de ces hiversdans une vie d’homme. On parle d’unemigration par décennie (i.e. une fois à tous lesdix ans) et qui s’étend sur plusieurs centainesde kilomètres. Rien à voir cependant avec lesmigrations annuelles et épiques de nos passe-reaux comme la Paruline du Canada ou laParuline à gorge orangée qui nous quittent àl’automne pour aller envahir les forêts tropi-cales du Pérou et de l’Équateur.

Comme j’approche ma sixième décennie devie et que je n’ai pas encore observé l’oiseaublanc, je décide de profiter de l’invasion del’hiver 2010-2011 pour tenter ma chance.Mes recherches vont se faire au Lac St-Jean,dans le secteur de Notre-Dame-de-Lorette(NDL), à une vingtaine de kilomètres àl’ouest de Dolbeau-Mistassini. En effet, plu-

sieurs de ces oiseaux ont été observés dans cesecteur au cours des dernières semaines.Mais comme je suis très novice par rapport àcette espèce, je communique avec mon amiDominique Lavoie qui connait bien cetteespèce pour l’avoir côtoyée au printemps1995. Il accepte de nous guider, Anne etmoi, dans notre quête de la Perdrix blanche.

Son nom vernaculaire est perdrix blanche,mais cette appellation est fausse sous deuxaspects. Ce n’est pas une perdrix et elle n’estpas blanche toute l’année. Ce n’est pas moiqui le dis, mais bien le grand Buffon dansson “Histoire naturelle” à la page 267.Cet oiseau est celui auquel on a donné lenom de perdrix blanche, mais très impropre-ment, puisque ce n’est point une perdrix, etqu’il n’est blanc que pendant l’hiver, à causedu grand froid auquel il est exposé pendantcette saison sur les hautes montagnes du paysdu Nord, où il se tient ordinairement.

En fait, son nom scientifique est Lagopèdedes saules / Lagopus lagopus / WillowPtarmigan. Membre de l’ordre des galliformeset de la famille des phasianidés, il est un peuplus gros que le Pigeon biset et il est plus mas-sif. Contrairement à la plupart des oiseaux quichangent de plumage deux fois par année, lelagopède mue trois fois. Son plumage cryp-tique se marie ainsi à son environnementquelle que soit la saison. En hiver, les deuxsexes sont presque entièrement blancs, hor-mis la queue qui reste noire tout au long del’année. Les saisons ont également un effetsur son comportement, car il devient grégairependant l’hiver. Ce fait nous aide grandementà le repérer. Leurs doigts sont emplumés etagissent comme des raquettes qui facilitent lamarche sur la surface enneigée. C’est le traitqui m’a le plus frappé quand je l’ai aperçupour la première fois. Gonflées par lesplumes, ces pattes semblent disproportion-nées par rapport à son corps.

C’est avec grand plaisir que le COQ propose cette nouvelle chronique qui traitera de sujetstrès variés sous forme de billets édités sur le blogue de Laval Roy, Des oiseaux sur ma route,http://desoiseauxsurmaroute.blogspot.ca. Sa notoriété, son expérience et les grandesconnaissances de Laval reflètent la variété et la qualité de son vécu ornithologique. La plu-part des billets sont le fruit de ses écrits, certains autres auront été faits avec sa collabora-tion et, finalement, quelques-uns auront été déjà publiés sur d’autres plateformes. LeCOQ remercie Laval de nous offrir sa participation au Bulletin ornithologique.

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201830

Le lagopède possède un menu végétarien. Enhiver, il se nourrit de tiges et bourgeons desaules, de bouleaux et d’aulnes. Au prin-temps, tiges et fruits d’airelles viennent agré-menter le menu. En été, il s’alimente defeuilles, de plantes herbacées, de fruits et degraines. Le régime des jeunes est composéd’insectes et de plantes.

C’est donc avec la tête et le coeur remplis deces informations que nous quittons Québecen ce beau dimanche matin du 13 février2011. Il est 6 h et nous prévoyons rejoindreDom à Mistassini vers 10 h. On est en pleindans le mille pour l’heure de rendez-vous.Nous nous dirigeons tout de suite vers NDL.Dom nous initie progressivement aux us etcoutumes du lagopède. Il nous montred’abord des pistes dans la neige et des tigesde saules où tous les bourgeons ont été arra-chés et avalés par les oiseaux. C’est fascinantde voir que ça se passe juste sur le bord de laroute. Avant d’arriver au chemin menant àNDL, Dom nous demande d’arrêter à unendroit où il a repéré des oiseaux la semaineauparavant. Ce ne sont malheureusementque de vieilles pistes, mais cet exercice nouspermet de nous familiariser davantage avecl’environnement préféré des lagopèdes.

Vers 11 h 30, alors que nous marchons enbordure de route, un camion s’arrête et leconducteur parle avec Dom. Il lui dit qu’il

vient de faire s’envoler cinq ou six lagopèdesle long de la route qui mène vers le rangSaint-Pierre et NDL. Ça devait faire à peuprès quinze ans que je n’avais pas courucomme ça pour récupérer l’auto (et ça necourrait pas assez vite à mon goût !!!). Arrivéssur les lieux de l’observation, nous ne voyonsque de superbes traces dans la neige. Aucunoiseau. Nous parcourons ensuite les rangsSainte-Anne et Saint-Charles. Pas de tracesfraîches et une neige fine tombe de plus enplus. Un peu frustrés, nous revenons versl’endroit où les lagopèdes ont été aperçusantérieurement. Il est près de 13 h 30 et laneige ne cesse de s’accumuler. La frustrationfait place à la résignation. Tout à coup, Doma la pensée magique de nous faire continuerun peu plus loin sur le rang Saint-Pierre,plutôt que d’aller rejoindre la Route de laRivière aux Rats. Quel nez il a ce Dom, car16 Lagopèdes des saules se dressent là, dansle chemin, en train d’ingurgiter du gravierque l’on vient d’épandre sur la surface ennei-gée et glacée.

Ils nous donnent tout un spectacle. Un indi-vidu grimpe dans un petit saule et il s’ap-plique à avaler tous les bourgeons dispo-nibles. Pour ce faire, il doit se contorsionneret il se présente sous tous les angles. On peutl’observer à la lunette et rien ne nous échap-pe. À un moment donné, ils partent tous envol. Ils me font penser à la Perdrix grise par

leur façon de se regrouper en vol, par leursbattements d’ailes, mais ils sont nettementplus puissants et plus véloces. Ensuite, neufd’entre eux vont se percher dans un grandfeuillu pour y manger les bourgeons. Avec leciel gris et la neige qui tombe, il est presqueimpossible de les distinguer dans l’arbre.Dom nous dit qu’ils se perchent habituelle-ment plus haut dans les arbres en fin de jour-née. Il n’est que 14 h, mais la clarté est telle-ment réduite que c’est peut-être pour çaqu’ils se perchent plus ostensiblement plustôt aujourd’hui.

C’est finalement le coeur bien joyeux quenous entreprenons le chemin du retour. Latraversée du parc se fait un peu plus ardu-ment que prévu. Il neige et des vents violentsrestreignent la visibilité. Peu importe, nousavons vu la très belle Perdrix blanche. Unenouvelle espèce pour notre liste de la provin-ce de Québec et une nouvelle égalementpour notre liste mondiale.

Je tiens à remercier Dominique Lavoie poursa générosité et sa passion indéniable pournos amis emplumés. Il représente bien l’es-prit de partage qui devrait habiter tous lesornithologues amateurs que nous sommes.Merci Dom et je te souhaite beaucoup d’es-pèces nouvelles sur la route des oiseaux.

@ bientôt.

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 31

HORIZONTAL

1 - Marche souvent au bord de l’eau en hochant laqueue.

3 - Moqueur. — Couvaison.4 - Sens bien développé chez les urubus.5 - Passereau au front rouge.6 - Nom donné au plumage de certains canards en

mue. — Hibou en latin.7 - Le plus grand oiseau du monde.8 - Famille du moineau.9 - Le martinet y niche.10 - Mammifère prédateur de la gélinotte. —

De la même famille que les bruants.11 - Dans le nom d’un moucherolle de l’ouest.12 - Dans le nom d’un puffin.13 - Grand oiseau de mer. — Ils parcourent les

pelouses à la recherche de lombrics.15 - Grand lac où se trouve Pointe-Pelée. —

Colonies de petits laridés. — Espace comprisentre le bec et l’oeil.

17 - Excroissance charnue souvent rouge qui orne latête de certaines espèces (pl).

18 - Ce passereau d’Am. Centrale exécute une danseà la Michael Jackson.

19 - Tyranneau. — Étude des populations d’oiseauxdu Québec.

20 - Habitats de la Paruline tigrée.

VERTICAL

1 - Oiseau rouge et noir de nos érablières.2 - Sterne.3 - Bécasseau ou aigrette.4 - Ancien nom du quiscale. — Mâle de l’oie.6 - Qualifie le plumage des colibris (pl). —

Une mouette porte son nom.7 - Mois de migration des limicoles. 8 - Ergots.9 - L’aigle est un rapace … . — Axe central de la

plume.10 - Un bruant porte son nom. 11 - Oiseaux ou ustensiles.12 - Qui a la forme d’un oeuf.13 - Oiseau de Nouvelle-Guinée au magnifique

plumage coloré.15 - Une identification peut être seulement… . —

Paruline.17 - Bruant.18 - De nombreux oiseaux y nichent ou s’y perchent.

— Société québécoise de protection desoiseaux.

20 - Anomalie du plumage qui entraine unecoloration orangée ou jaune à la place deszones rouges naturelles.

par Marc Grondin

Guiffette noire (Réjean Paquet)

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201832

ORNITHO-VOYAGELe Pérou, histoire deplumes et de pierres

Texte et photos de Richard GuilletTexte sur le Pérou paru dans le Bio-Nouvelles,Volume 46, numéro 2, printemps 2018.

ORNITHO-VOYAGE

J’ai pu participer au voyage organisé par pitpitpit.com vers le Pérou.Le voyage était non seulement axé sur les oiseaux (les plumes), maisaussi sur la culture péruvienne et inca (les pierres). En effet, nousavons pu commencer par visiter la laguna Huarcapay où nous avonspu voir entre autres le Grèbe de Rolland, le Flamant du Chili, leSynallaxe à front rouille et la Mouette des Andes, puis à la ville deCuzco pour voir le travail d’architecture des Incas et des envahisseursespagnols. Après une visite d’une coopérative d’artisanes confection-nant des articles en laine d’alpaga, nous avons été au col d’AbraMalaga à 4 300 mètres d’altitude et observé une variété d’oiseauxcomme le Tangara césar, le Colibri étincelant, le Synallaxe à calotteblanche et le Colibri géant.

Nous avons ensuite pris le train à Ollantaytambo vers AguasCalientes qui est le petit village au pied du Machu Picchu et ses fabu-leuses ruines construites par les Incas, mais jamais trouvé par lesEspagnols. Nous avons pu nous y rendre au jour 5 en autobus et visi-ter le site avec l’aide d’un guide péruvien parlant le français. Il nousa expliqué ce que les scientifiques savent du site ainsi que leur inter-prétation et signification des terrasses, bâtiments et autres structuresque les fouilles archéologiques ont révélées. Au retour, les chauffeursd’autobus font la grève, nous sommes contraints de marcher pourrevenir en ville, néanmoins nous avons les yeux ouverts sur lesoiseaux et nous avons pu voir entre autres le Calliste à tête dorée.

Au jour 6, nous sommes revenus en train vers Ollantaytambo etavons retrouvé l’autobus qui nous amènera sur la fabuleuse route deManú. Cette route traverse l’épine des Andes et descend sinueuse-ment et laborieusement vers le bassin de l’Équateur. Elle est gravelée

et à une seule voie. Notre premier arrêt sera pour deux nuitées à lastation biologique de Wayqecha situé sur le flanc Est des Andes à prèsde 3 000 mètres d’altitude. En route nous observons le Pic desrochers et le Percefleur à gorge noire. Le lendemain toujours àWayqecha, nous observons le Merle géant, les Tangaras montagnardet à ventre rouge, le Tohi mélanien, le Colibri d’Anaïs et le Métallureémeraude.

Coq-de-roche péruvien

Le célèbreMachu Picchu

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 33

Au jour 8, nousreprenons l’autobuset mettons le cap surle Cock-of-the-rockLodge. En routenous observons leSolitaire des Andes, leCotinga barré, leQuetzal doré, l’Ibijaudes Andes et leMoucherolle cannel-le.

À l’aube du jour 9,nous allons visiter lelek des Coqs-de-roche péruviens etnous nous laissonsémerveiller par leurbeauté mais aussi parleurs comportementset leurs danses. Aprèsle déjeuner, j’ai puobserver le Manakindes yungas, la Busesolitaire, la Parulinetriligne, le Callistesepticolore et plu-sieurs autres.

Les observations sepoursuivent le matindu jour 10 avec leCapucin brun, laParuline à gorge griseet le Haut-de-chausses à palettes.

Nous quittons le Cock-of-the-rock Lodge pour nous diriger vers lastation biologique de Villa Carmen. En route nous observons leBarbacou lancéolé, l’Élénie écaillée, le Geai violacé et le Calliste à coubleu. À notre arrivée en fin d’après-midi, nous sommes conviésimmédiatement à une marche d’une quinzaine de minutes pourobserver l’Ibijau gris.

Au jour 11, nous parcourons les sentiers de la Villa Carmen et obser-vons les bizarres Hoazins huppés, le plus bizarre Cotinga à col nu, leBatara rayé, le Dacnis à ventre jaune, et aussi un primate nocturne,le Douroucouli.

Le jour 12 est un grand jour, nous atteignons la toute fin de la routede Manú à Atalaya pour prendre notre pirogue et nous diriger auManú Birding Lodge au coeur de la forêt amazonienne. Ici, il n’y aaucune route sur des centaines de kilomètres. Mais auparavant, nousavons la chance d’observer notre troisième espèce d’ibijau, le GrandIbijau. Tout le monde à bord et nous descendons la rivière Madre deDios pendant six heures avant d’atteindre le Manú Birding Lodge.Pendant ce temps, nous aurons la chance d’observer plusieurs

oiseaux aquatiques, soit le Héron cocoi, le Héron coiffé, la Chevêchedes terriers, l’Engoulevent sable, le Vacher géant, plusieurs Kamichiscornus, des énormes Jabirus d’Amérique et l’Ouette de l’Orénoque.

Le lendemain, une journée très attendue car nous allons à l’aube à laCollpa de Blanquillo où nous retrouvons un observatoire face à desfalaises argileuses où une grande variété de perroquets et notammentd’aras vient ingérer de cette argile pour neutraliser les toxines qu’ilsaccumulent de leur diète. Et nous sommes choyés avec le Toui à frontd’or, le Toui de Deville, le Caïque de Barraband, la Pione à têtebleue, l’Amazone poudrée, l’Ara bleu, l’Ara rouge. Mais c’était lesAras chloroptères qui étaient les plus nombreux.

Nous avons aussi observé le Sporophile à col double, le Paroare rou-gecap, l’Araçari à oreillons roux, le Barbacou à front blanc, l’Ani despalétuviers et plusieurs autres. Mais la surprise inouïe et inattendueque nous avons eue a été cette Harpie féroce qui était perchée prèsd’un Singe hurleur. De surcroit, une partie du groupe a observé unepatte d’un félin (un Jaguar ?) s’étirer et capturer l’un des Aras chlo-roptères. Quelle histoire !

Ibijau gris

Cotinga barré

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201834

Après le déjeuner au jour 14, nous allons à la Cocha Blanco qui estun bras abandonné de la rivière Madre de Dios. Nous accédons ausite par un court sentier où nous sommes accueillis par la Chouetteà lunettes. Nous embarquons ensuite sur un ponton propulsé paraviron. Nous avançons silencieusement et observons le GrandUrubu, le Jacana noir, le Faucon des chauves-souris, l’Oriole à dosorange, le Carouge à oeil clair, le Jacamar roux. Mais il ne faut pasoublier l’observation fabuleuse d’un groupe de Loutres géantes. Enaprès-midi nous avons ajouté le Sarcoramphe roi, l’Anabate à crou-pion roux, le Myrmidon du Madeira et à la tombée du jour du hautde la tour surplombant la forêt amazonienne, l’Araçari deBeauharnais, le Toucan à bec rouge et le Cotinga de Cayenne. Et delà, nous avons entendu le Piauhau hurleur, l’oiseau que l’on entenddans tous les films hollywoodiens qui se déroulent dans une jungle.Entre toutes ces observations d’oiseaux, nous pouvons aussi nousrégaler avec l’observation de fleurs, de papillons et d’amphibiensamazoniens.

Le dernier jour est déjà arrivé, nous remontons dans notre piroguepour trois heures pour atteindre le village le plus près. Ensuite uneheure en taxi pour atteindre une autre rivière que l’on traversera dansune autre pirogue. Un autre deux heures de taxi nous amène enfin àPuerto Maldonado où nous prendrons l’avion pour Lima, puis surMontréal.

En tout et partout, j’ai pu observer 353 des 466 espèces d’oiseauxobservés par le groupe. Malheureusement je ne peux être partout à lafois ! Si vous désirez voir plus de photos d’oiseaux, de fleurs, demammifères et de ruines incas, je vous invite à visiter lehttp://www.pbase.com/tangaa/perou_2017

Aras chloroptères

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 35

Comment apprendre àidentifier les parulinespar le chant?Par Édith van De Walle

Cet article a été publié dans la revue de la Société du loisir ornitho-logique de l’Abitibi Le Mésangeai, numéro 46 de juillet 2018.

Le printemps, avant l’arrivée des feuilles alors que la coloration deleur plumage est au maximum, il est plus aisé d’identifier les paru-lines. Elles chantent à tue-tête, mais on ne prend pas toujours lapeine de reconnaitre leur chant. Plusieurs trouvent que tous leschants se ressemblent et qu’il est difficile de les distinguer. Pourtant,savoir identifier les parulines par leur chant est un atout de taillepour les repérer dans le feuillage. Avec un peu de patience etquelques trucs, il est possible d’en identifier plusieurs! Je propose iciun aide-mémoire qui vous guidera.

En décortiquant le chant entendu, il sera plus facile de l’identifier.Premièrement, écoutez s’il s’agit d’une, deux ou trois notes répétées.D’autres chants se composent de deux ou trois parties différentesreconnaissables. Finalement, certains chants suivent un patron que

l’on peut associer à une petite phrase. Par exemple, la Paruline jaunefait « p’ti p’ti p’ti p’ti pantalon gris » ou « tire tire tire tire la bibite »et la Paruline à flancs marrons fait « Please, please to meet you ».Prenez le temps d’écouter des enregistrements et de les relier auxonomatopées du tableau suivant. Vous pouvez retrouver plusieursenregistrements pour une même espèce sur le site web Dendroica(en anglais) : https://www.natureinstruct.org/dendroica/index.php.

Rappelez-vous qu’au début il est important de confirmer votre iden-tification auditive par une identification visuelle. En effet, bien queles enregistrements de chants d’oiseaux soient d’une aide essentielleles oiseaux auraient des « accents » selon la région, d’autres seraientplus « mauvais chanteur » ou, disons moins typiques! Malgré cettevariabilité, il est possible de développer son aptitude à reconnaitre leschants des parulines. Avec un peu d’exercice, vous deviendrezhabiles!

L’habitat fréquenté par l’espèce est une autre information utile pournous orienter vers la ou les espèces possibles. Dans le tableau ci-joint,l’habitat est résumé en quelques mots. Par contre, il faut savoir qu’enpériode de migration les parulines peuvent fréquenter des habitatsbeaucoup plus variés.

Vous pouvez découper l’aide-mémoire suivant et l’apporter sur le ter-rain, entre les pages de votre guide d’identification préféré.

Paruline tigrée (Paul Dechêne)

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201836

Identifier les Parulines par leur chant

OOnnoommaattooppééee PPaarruulliinnee HHaabbiittaatt

UUnnee nnoottee rrééppééttééeeSIT SIT SIT SIT PP.. ttiiggrrééee Forêts de conifères, surtout d’épinettesZI ZI ZI ZI ZI ZI ZI PP.. rraayyééee Forêt boréale, surtout d’épinettes THI THI THI THI THI THI PP.. àà ccoouurroonnnnee rroouussssee Tourbières, terrains buissonneux TSI TSI TSI TSI TSITTSI TSI TSI TSI TSI - O PP.. ffllaammbbooyyaannttee** Forêts de feuillus ou en régénération

TTrriilllleeTrille ressemblant à celle du Junco qui monte ou descend PP.. àà ccrroouuppiioonn jjaauunnee Forêts mixtes ou de conifèresen tonalité GLI GLI GLI GLI GLI

DDeeuuxx nnootteess rrééppééttééeessWISI WISI WISI WISI WISI WISI ISI PP.. nnooiirree eett bbllaanncc Forêts de feuillus et mixtesOUITA OUITA OUITI PP.. àà ttêêttee cceennddrrééee Forêts mixtes ou de conifèresOUITA OUITA OUITO WISI WISI WISO TUSI TUSI TUSI TUSI PP.. àà ppooiittrriinnee bbaaiiee Forêts de conifères, clairières ou forêts en

régénérationTITCHOU TITCHOU TITCHOU … PP.. ccoouurroonnnnééee Forêts de feuillus TETSA TETSA TETSA TETTSA TIT PP.. ffllaammbbooyyaannttee** Forêts de feuillus ou en régénération OUI TI TI TI TI TI TI TI TA TOU PP.. ccaalloottttee nnooiirree Buissons de saules et d’aulnes, fourrés le long

des cours d’eau TTrrooiiss nnootteess rrééppééttééeessOUITATI OUTATI OUTATI OUTATIOUI PP.. mmaassqquuééee Buissons denses, terres humides, maraisTCHI-PU-TI TCHI-PU-TI ou BI-TCHEUR PP.. àà ggoorrggee ggrriissee Forêts de pins gris, tourbière à épinettes

ou mélèzes

CChhaanntt eenn ddeeuuxx ppaarrttiieessSIBIT SIBIT SIBIT SIBIT TI TI TI TI TI TI PP.. àà jjoouueess ggrriisseess Forêts de conifères ou mixtes en régénération,

lisières des bois et tourbièreCH-RI CH-RI CH-RI CH-RI CH-RIZ-O PP.. ttrriissttee Buissons, clairières, bois humides et lisièresTIZIP TIZIP TIZIP TIZIP ZI ZI ZI ZI ZI ZI très aigu à la fin PP.. àà ggoorrggee oorraannggééee**** Forêts de feuillus ou en régénération

CChhaanntt eenn ttrrooiiss ppaarrttiieessTIZIP TIZIP TIZIP TIZIP ZIT ZIT ZIT ZIT ZI ZI ZI ZI ZI PP.. oobbssccuurree Forêts de feuillus, mixtes ou conifèresZIP ZIP ZIP ZIP TITIT TSRIIII très aigu à la fin PP.. àà ggoorrggee oorraannggééee**** Forêts de feuillus ou en régénérationT’OUI T’OUI T’OUI T’OUI TOUT TOUT TOUT PP.. ddeess rruuiisssseeaauuxx Aulnaie, bord de cours d’eau et marécagesCHOU CHOU

CChhaanntt ssuuiivvaanntt uunn ppaattrroonnZRIIIIIIIII UP PP.. àà ccoolllliieerr Forêts de feuillus et de conifères près de

milieux humides TSI TSI TSI TSI TITI OUI (pti, pti, pti, pti pantalon gris) PP.. jjaauunnee Buissons de feuillus, jardins ZUR ZUR ZUR ZUR ZRIIII PP.. bblleeuuee Forêts de feuillus ou mixtes ZU ZI ZU ZU ZI ou ZI ZI ZI ZU ZI PP.. àà ggoorrggee nnooiirree Forêts mixtes ou de conifères TU TU TU TU TU TU OUIT OUI CHOU PP.. àà ffllaannccss mmaarrrroonn Forêts en régénération (I wish to see Miss Beecher ou Please, please to meet you)

CChhaanntt ssaannss ppaattrroonn ddééffiinniiTrès varié, souvent terminé un up PP.. dduu CCaannaaddaa Buissons d’aulnes, de saules, et d’érable à épiSouvent un «tsack» plus grave entre des chants consécutifs près de l’eau, fourrés ombragés

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 37

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201838

Nouvelles de l’AssociationQuébecOiseaux publiées dansLe Migrateur, le Bulletinélectronique deQuébecOiseaux.

Nouveau soutien financier pournos projets de conservation!

Au cours des dernières mois, nous avons reçudes réponses positives de divers bailleurs defonds, nous permettant d’entamer de nou-veaux projets ou de poursuivre des projetsactuellement soutenu par le Programmed’intendance de l’habitat des espèces en péril (volet Prévention) d’Environnement etChangement climatique Canada (ECCC).

Ainsi, il nous sera possible de mettre en placeun réseau de nichoir à Hirondelle noire enbordure du Saint-Laurent dans le sud deMontréal grâce au soutien du Programmeinteractions communautaires, une initiatived’ECCC et du ministère du Développementdurable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques duQuébec (MDDELCC) dans le cadre du pland’action Saint-Laurent. Des panneaux d’in-formation seront également produits et ins-tallés près des nichoirs afin de sensibiliser la

communauté à l’espèce. Ce projet est égale-ment soutenu par le nouveau programmeAGIR pour la faune de la Fondation de lafaune du Québec.

Ce même programme soutiendra égalementnotre projet « Intendance et conservation del’habitat de la Maubèche des champs dans lesaérodromes » où des outils de transfert deconnaissances adaptés aux gestionnaires desaéroports seront produits et remis lors derencontres personnalisées dans le but de pro-mouvoir l’engagement volontaire pour laprotection de cette espèce.

De plus, grâce au programme Appui à l’in-terprétation et à la traduction de PatrimoineCanadien, nous réaliserons une versionanglaise du guide « Aménagements et pra-tiques favorisant la protection des oiseauxchampêtres » afin que la communautéanglophone de la province et du pays puissebénéficier des recommandations émises dansce guide.

Finalement, un portrait de l’utilisation dessentiers de quads par les oiseaux nicheurs-migrateurs sera possible grâce au soutien duprogramme d’aide financière aux véhiculeshors route – Infrastructures et protection dela faune (Volet II : Protection de la faune etdes habitats fauniques) administré par la

Fondation de la faune du Québec. Ce projetvise à délimiter les zones d’importance pourles oiseaux et d’identifier les zones à risquesur les sentiers de quad au Québec, afind’établir des pistes de recommandations auxdifférents intervenants clés ainsi qu’aux usa-gers de ces sentiers.

Un atlas pour tous

À l’hiver 2017-2018, Réal Bisson, président du conseil d’administration deQuébecOiseaux, lançait un appel aux 32 clubs membres de QuébecOiseaux afinqu’ils contribuent financièrement, à la hau-teur de leurs moyens, à la publication duDeuxième Atlas des oiseaux nicheurs duQuébec méridional.

C’est un appui non équivoque que les clubsd’ornithologie ont apporté au projet d’atlas.En effet, les clubs ont majoritairementcontribué aux efforts de financement, endonnant pas moins de 15 000 $ et en s’en-gageant à participer activement à la préventedu volume dans le courant de l’année 2018.

La totalité des fonds recueillis sera consacréeaux travaux de mise en page, en plus de four-nir la marge de manoeuvre nécessaire pourparachever la révision des chapitres du livreet des textes associés aux 253 espèces décritesdans l’Atlas.

Une nouvelle boutique en ligne

Le site Web de QuébecOiseaux comportemaintenant une nouvelle boutique électro-nique où les ornithologues pourront se pro-curer livres, anciens numéros du magazine,articles promotionnels, etc.

Mentionnons que les membres individuelsbénéficient d’un rabais de 15 % sur la majori-té des items vendus dans la boutique en ligne.

La boutique est accessible à l’adresse suivante :https://quebecoiseaux.org/index.php/fr/eboutique

Durbec des sapins (Dany Powers)

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 39

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201840

4e capsule d’une série de quatre

LLaa ddiiffffuussiioonn ddee ccaappssuulleess ssuurr ll’’HHiirroonnddeelllleennooiirree ppeerrmmeett ddee mmiieeuuxx ccoonnnnaaîîttrree cceettttee eessppèè--ccee ddoonntt iill nn’’eexxiissttee qquu’’uunnee sseeuullee ccoolloonniiee ddaannssllaa rrééggiioonn dduu CCOOQQ ssooiitt àà SSaaiinnttee--CCrrooiixx--ddee--LLoottnniinniièèrree.. CC’’eesstt llaa pplluuss nnoorrddiiqquuee aauuQQuuéébbeecc..

Nouveau guide des bonnes pratiques pourles nichoirs à Hirondelle noire

QuébecOiseaux est fier de vous présenterson plus récent guide : Nichoirs àHirondelle noire - Guide des bonnes pra-tiques.

Pour faire suite à lasérie de capsules paruesdans les derniersnuméros du Bulletin,voici le guide completrenfermant toutes lesinformations surl’Hirondelle noire quia été réalisé parQuébecOiseaux.

Vous y trouverez unefoule d’informations etde nombreux conseilsc o n c e r n a n t

l’Hirondelle noire, les caracté-ristiques que doivent posséderles nichoirs, leur installation etleur entretien, ainsi que lesuivi de nidification.

Selon le Relevé des oiseauxnicheurs, entre 1970 et 2015,les populations d’Hirondellenoire ont chuté de 46 % auCanada et de 94 % auQuébec. Aujourd’hui, les

populations reproductrices de l’est fréquen-tent exclusivement les nichoirs à loges mul-tiples. Cette particularité rend ainsi possiblesles actions de conservation par la commu-nauté. En effet, des nichoirs bien conçus etbien entretenus peuvent grandement contri-buer au rétablissement de l’Hirondelle noire.Nous vous invitons à prendre connaissancede ce guide et à le partager autour de vous!On peut téléchargez le guide : https://que-becoiseaux.org/index.php/fr/publications/autres/category/15-guides

Ce guide a été réalisé avec l’appui financierdu gouvernement du Canada et de laCoopérative Mountain Equipment.

Un nouveau guide

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 41

Quelques statistiques annuelles mondiales(à jour à la fin d’août)

Source : eBird News

Nombre d’espèces observées : 10 411 Nombre d’observateurs : 416 148Nombre de listes complétées : 30 393 475 Photos ajoutées aux listes : 348 504

Enregistrements audio ajoutés… 9 910PALMARÈS DES RÉGIONS 2018

RRaanngg PPaayyss NNoommbbrree dd’’eessppèècceess1. Colombie 1 7042. Péru 1 6793. Brézil 1 5914. Écuador 1 5035. Indonésie 1 3136. Inde 1 1747. Chine 1 1448. Bolivie 1 1299. Mexique 1 00510. Vénézuéla 95837. Canada 510

RRaanngg PPaayyss NNoommbbrree ddee lliisstteess1. États Unis 3 191 5782. Canada 517 1443. Inde 134 3234. Australie 121 1515. Espagne 77 4056. Taiwan 48 3907. Royaume Uni 43 1788. Mexique 42 6239 Costa Rica 37 79910. Colombie 34 194

Protection des oiseaux duQuébec annonce sa dernièreacquisition de propriétéProtection des oiseaux du Québec, fondée en 1917, est la plusancienne organisation caritative sans but lucratif axée sur la conser-vation des oiseaux au Canada.

À l’orée de notre deuxième siècle de protection des oiseaux et de leurshabitats, Protection des oiseaux du Québec est fière et heureuse d’an-noncer sa dernière acquisition, une propriété d’environ 87 acres deterres situées du côté nord-est de la montée Biggar dans la munici-palité de Godmanchester, au Québec, en date du 13 août 2018.

Cette nouvelle aire protégée d’environ 1700 mètres (5579 pieds) delongueur par 210 mètres (689 pieds) de largeur se trouve plus pré-cisément au nord-ouest de la ville de Huntingdon. Elle est bordéepar la montée Biggar, qui a une longueur d’environ 2,25 km et estorientée nord-ouest à partir du chemin Ridge jusqu’au 4e Rang.

La montée Biggar est reconnue comme l’un des meilleurs sites d’ob-servation des oiseaux dans le sud-ouest du Québec, et chaque annéedes centaines d’ornithologistes amateurs s’y rendent observer la trèsgrande diversité d’espèces qu’on y trouve. Depuis le début de 2018,124 espèces d’oiseaux ont été observées sur le site, et d’après la basede données eBird, pas moins de 174 espèces y ont été répertoriéesdans les dix dernières années.

La montée Biggar est peut-être mieux connue comme site de repro-duction de la Paruline à ailes dorées, une espèce menacée, de mêmeque de la Paruline de Brewster, un hybride. Plusieurs autres espècesintéressantes nichent également sur ces terres, notamment le Tohi àflancs roux, le Passerin indigo, le Moqueur roux, le Moqueur chat, leBruant des champs, le Piranga écarlate, le Pic à ventre roux, leCoulicou à bec noir et de nombreuses espèces de parulines.

Un évènement spécial a eu lieu le samedi 6 octobre 2018, à 9 h.Protection des oiseaux du Québec a procédé à l’inauguration offi-cielle du nouveau sanctuaire de la montée Biggar. À cette occasion,des membres de notre conseil d’administration ont fait une présen-tation suivie d’une sortie sur le terrain le long de la montée Biggar.

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| Le Bulletin ornithologique | Volume 63, numéro 3, décembre 201842

Nouvelles du 27e Congrèsornithologique international de VancouverPar Études d’oiseaux Canada

Après une longue période de préparation et d’anticipation, le 2277ee

CCoonnggrrèèss oorrnniitthhoollooggiiqquuee iinntteerrnnaattiioonnaall (site Web en anglais) et letout premier FFeessttiivvaall iinntteerrnnaattiioonnaall ddeess ooiisseeaauuxx ddee VVaannccoouuvveerr (siteWeb en anglais) ont eu lieu du 19 au 26 août 2018. Ensemble, cesdeux évènements se sont soldés par une formidable réussite pour lesoiseaux, l’ornithologie et la conservation. C’est avec fierté qu’Étudesd’Oiseaux Canada (ÉOC) leur a donné vie à titre de co-organisateurdu Congrès et de partenaire communautaire du Festival.

Tout au long de la semaine, le Centre des congrès de Vancouver étaitrempli d’énergie. Des spécialistes et des amoureux des oiseaux s’ysont réunis, non seulement pour célébrer leur passion communepour la faune aviaire, mais aussi pour échanger de l’information etdes idées de pointe et pour tisser et renforcer des liens qui nous per-mettront de faire progresser ensemble la gestion des enjeux de l’heu-re en matière d’ornithologie et de conservation. La participation a étéimpressionnante : quelques 1600 délégués de 74 pays au Congrès et33 000 participants au Festival! Dix-neuf membres du personneld’ÉOC étaient sur place, ainsi que des membres du Conseil d’admi-nistration et des bénévoles. Pendant les deux évènements tous lesmembres du personnel d’ÉOC ont établi de précieux contacts quileur seront utiles dans leur travail futur.

Nous sommes heureux de vous présenter quelques-uns des princi-paux faits saillants et réalisations :• Vingt bénévoles et sympathisants d’ÉOC ont participé à une acti-

vité ornithologique matinale dans le parc Stanley, où un jeune dedix ans a vu son premier Grand Héron.

• ÉOC a dirigé ou co-dirigé 29 exposés et activités dans le cadre duCongrès et sept activités publiques dans le cadre du Festival.

• Nos scientifiques ont tenu, de concert avec d’autres intervenants,des symposiums à caractère scientifique très prisés sur le suivi d’ani-

maux, la science citoyenne et les espèces envahissantes dans des îles(les salles étaient remplies à craquer!).

• Au cours du Congrès, 24 exposés portaient sur le SSyyssttèèmmee ddee ssuurr--vveeiillllaannccee ffaauunniiqquuee MMoottuuss, ce qui témoigne de l’expansion interna-tionale de ce réseau de recherche collaborative. À la suite de cesexposés, il se pourrait que des stations réceptrices Motus soient ins-tallées dans deux nouveaux pays, le Mexique et le Brésil.

• 150 champions de l’intendance de l’avifaune ont participé à unetable ronde sur l’intendance co-organisée avec le StewardshipCenter for BC. Au programme, des ateliers sur l’habitat des oiseauxsur les terres agricoles, les chats et les oiseaux, les collisions d’oi-seaux avec des fenêtres, entre autres. L’évènement a permis derecueillir plus de 1000 dollars en commandites pour la préparationde trousses d’ornithologues en herbe qu’ÉOC distribuera à l’inten-tion des jeunes dans les bibliothèques de la Colombie-Britannique.

• Nous avons recruté trois étudiants qui pourraient participer auProgramme de recherche de Long Point sur les oiseaux aquatiqueset les milieux humides.

• La réception de la Soirée du Canada tenue conjointement par ÉOCet la Société des ornithologistes du Canada a remporté un francsuccès. Les 1350 participants ont pu entendre l’écrivaine canadien-ne de renom Margaret Atwood présenter ses réflexions sur laconservation des oiseaux et sur ce qui l’a inspirée pour écrire labande dessinée jeunesse Métamorphose (Angel Catbird).

• Le Congrès et le Festival ont joui d’une grande visibilité. Le défiléd’ouverture débordant d’énergie a fait l’objet d’un reportage télévi-sé en direct au bulletin de nouvelles The National de CBC et desarticles et reportages ont été diffusés par l’intermédiaire de près de150 organes de presse.

• L’équipe d’ÉOC remercie tous ses partenaires et leurs bénévolespour le travail acharné qu’ils ont accompli dans le cadre duCongrès et du Festival, de même que les commanditaires, qui ontrendu ces évènements possibles. Nous remercions également l’en-semble de nos amis et sympathisants ainsi que les amateurs d’oi-seaux qui ont participé aux évènements ou les ont suivis de loin.

Vous aimeriez voir davantage de points saillants du Congrès et duFestival? Faites des recherches à partir des mots-clics##IIOOCCoonnggrreessss22001188 et ##vvaannbbiirrddffeesstt sur Twitter.

Atelier Doug Tarry pour jeunes ornithologuesCe programme de formation a vu le jour durant les années 1970.Grâce à la générosité et à la clairvoyance du regretté naturaliste DougTarry Il est offert chaque année sans interruption depuis 1994 sousle nom de Doug Tarry Young Ornithologists’ Workshop (atelierDoug Tarry pour jeunes ornithologues). M. Tarry a apporté unecontribution durable sous la forme d’un fond de dotation qui appuiela participation de six ados chaque année. À ce jour, plus de 150jeunes ont participé à l’Atelier, et nombre d’entre eux ont conservéleur passion pour l’avifaune et l’histoire naturelle tout au long deleurs études et de leur carrière dans le domaine de la recherche et dela conservation aviaires tant au Canada qu’à l’étranger.

Vous pouvez voir des photos et vous renseigner sur les points saillantsde l’édition 2018 de l’Atelier sur la page Facebook (en anglais) del’Observatoire d’oiseaux de Long Point ou en faisant des recherchessur Twitter à l’aide des mots clics #LPBOYOW et #YOWBigDay.

Vous connaissez un jeune observateur d’oiseaux enthousiaste âgé entre13 et 17 ans? Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements surle programme et le processus de demande de participation en vous ren-dant au site Web de l’Observatoire d’oiseaux de Long Point (enanglais) ou en envoyant un courriel à KKyyllee CCaammeerroonn. La date limitepour la réception des demandes de participation à l’Atelier Doug Tarrypour jeunes ornithologues 2019 est le 30 avril 2019.

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Volume 63, numéro 3, décembre 2018 | Le Bulletin ornithologique | 43

d’administration 2018NORBERT LACROIX, président4765, carré DuclauxQuébec (Québec) G1P 1C3Tél. : [email protected]

CATHERINE BARRY, secrétaire1347, rue Marie-RolletQuébec (Québec) G1S 2H3Tél. : [email protected]

LOUIS MESSELY6245, rue Émile-BenoistQuébec (Québec) G2C 2A2Tél. : [email protected]

GAÉTAN LORD3416, carré Roland-Couillard, app. 2Québec (Québec) G1W 2L6Tél. : [email protected]

PIERRE OTIS1142, avenue des Érables, app. 1Québec (Québec) G1R 2N2Tél. : [email protected]

GÉRARD CYR2370, rue CoursolQuébec (Québec) G2B 5E9Tél. : 418-843-0740 [email protected]

SUZANNE BÉLANGER2370, rue LolaQuébec (Québec) G2E [email protected]

RENÉE PATENAUDE839, boulevard Pie-XIIQuébec (Québec) G1X 3T2Tél. : [email protected]

MARGUERITE LAROUCHE, vice-présidente170, rue de Bernière, app. 402Québec (Québec) G1R 2L7Tél. : 418-914-1332 [email protected]

YVES BLOUIN, trésorier2555, rue SylvainQuébec (Québec) G1C 3Z8Tél.: [email protected]

JEAN-GUY PICARD1185, rue du Castor, app. 3Québec (Québec) G3K 1E7Tél. : 418-847-7645 [email protected]

LISE LÉVESQUE235, rue MatteQuébec (Québec) G1E 7E1Tél. : [email protected]

RÉJEAN PAQUET4897, rue des RosesQuébec (Québec) G1G 1P6Tél. : 418-623-6102 [email protected]

GUYLAINE TREMBLAY3, rue LetarteL'Ange-Gardien (Québec) G0A 2K0Tél. : [email protected]

DENISE LA ROCHELLE170, rue Saint-JulesQuébec (Québec) G1E 6H6Tél. : [email protected]

CLAUDE SIMARD1310, Maréchal Foch, app. 3Québec (Québec) G1S 2C4Tél. ; [email protected]

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