Panorama et enjeux

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Plan

Libre accès ?

Contexte d’émergence et repères historiques

Deux voies de diffusion : green et gold

Evolutions

Conclusion

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Libre accès ?

Mise à disposition permanente et gratuite, sur Internet,

aux résultats de la recherche scientifique et de l’enseignement

Recherche : bien commun

Respect du droit d’auteur (intégrité, paternité des travaux déposés)

Pérennité (archivage)

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Des évolutions majeures, dès les années 90

« Crise » du modèle traditionnel et économique de la publication scientifique

Hyper concentration d’éditeurs, situations de monopôles Accroissement exponentiel des prix pratiqués par les éditeurs

Volonté d’une petite communauté scientifique : D’explorer de nouveaux modes de diffusion de leurs travaux Rendre les résultats de leurs recherches accessibles à tous gratuitement

Implication des professionnels de l’IST (US, Europe) Souhait de valoriser la production scientifique

Essor du numérique, des technologies offertes par le Web

Bouleversement des pratiques informationnelles, éditoriales,… Nouveaux outils dédiés au partage et à la mise en réseau d’information Facilité et rapidité d’échange des données Développement de logiciels libres (Open source)

Emergence

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Un mouvement qui se structure rapidement et s'internationalise

1991 : ArXiv, premier site de dépôt en physique (P. Ginsparg, physicien)

1999 : Convention de Santa Fe, création du mouvement OAI

(Open Archives Initiative) et du protocole OAI-PMH

2000 : Eprints, PubMed Central, PLoS, BioMed Central, HAL

2002 : OAIster, Dspace, Budapest open access Initiative

Auto-archivage des articles scientifiques - revues en libre accès

2003 : Déclaration de Berlin

Promouvoir le libre accès à la connaissance en sciences exactes, sciences de la vie, sciences humaines et sociales

Engagement des institutions et de leurs auteurs à publier les résultats de leurs recherches en open access

L'IFLA, association internationale de bibliothécaires, se prononce officiellement, en faveur de l'« Accès libre à la littérature scientifique et à la documentation recherche ».

Repères historiques

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2000 : Centre pour la communication scientifique directe (CCSD)

2001 : Création de HAL

2005 : HAL-SHS, Hal-Inria, Archimer

2006 : Protocole d’accord archivage national

entre des établissements de recherche et d’enseignement supérieur pour le pilotage et la mise en place d'une plate-forme commune de dépôt des publications scientifiques : HAL

2007 : L’ANR demande que les publications, résultant de projets qu’elle finance, soient intégrées à HAL

2009 : Berlin 7 à Paris

CPU + 9 universités signataires de la déclaration de Berlin

Repères historiques

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Deux voies de diffusion

Gold Publication dans des revues en libre accès, quel que soit leur mode de financement. PLOS, BiomedCentral, Openedition, … Option open access chez un éditeur « classique »

Green Auto-archivage des publications (et littérature grise) dans des archives ouvertes. Différentes versions possibles : preprint, postprint, version éditeur ArXiv, Archimer, HAL, ORBI, …

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Green : archives ouvertes multidisciplinaires, thématiques ou institutionnelles

Auto-archivage de la production scientifique par les chercheurs dans des archives ouvertes afin d’en optimiser la diffusion

Dépôt et accès libres, dans le respect des droits d’auteurs et du copyright éditeur

Protocoles interopérables entre les différents réservoirs

Publications

Littérature grise

Source : OpenDoar, 2015

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Green : ~ 2800 archives

Forte croissance internationale

Plus de 83 % des archives

sont institutionnelles

Plus de 10 % sont thématiques

45 % sont européennes

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* Source : Roar / OpenDoar, 2015

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Deux voies de diffusion

Green

Sur 1830 éditeurs référencés sur Sherpa/Romeo

76 % autorisent l’auto-archivage (preprint/postprint)

Obligations de dépôts (mandates) en augmentation

Publications FP7 : forte incitation

+ Visibilité des résultats de recherche

Augmentation du taux de citation

Archivage pérenne

- Quelques difficultés pour les auteurs à comprendre l’utilité

(qualité/version dégradée…), Manque de temps

Ne peut se substituer à l’édition classique

Les éditeurs restent « maîtres » des règles de publication,

des droits d’auteurs (cf conditions Elsevier)

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Gold

Publication chez un éditeur full open access (BioMed Central, PloS)

Modèle auteur-payeur (# lecteur-payeur) :

l’auteur (son institution) couvre les frais (~ 3000 $ -> 2000 €)

2000 : 744 revues 2011 : 6713 2015 : 10 539

20 000 articles 340 000 1 903 006

Source : BMC Medicine 2012, 10:124, Anatomy of open access publishing: a study of longitudinal development and internal structure

Pays

Nombre de revues dans le DOAJ

2011 2014

US 1182 1223

Brésil 662 942

UK 511 632

Inde 368 595

Espagne 393 538

Egypte 284 490

Allemagne 240 344

Roumanie 216 306

Italie 193 297

Iran 180 275

Canada 221 266

France 136 183

Deux voies de diffusion

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Gold

Le modèle hybride : l’option open access chez un éditeur classique

Alternative des éditeurs classiques face à l’open access

Diffusion d’un article en libre accès moyennant des frais de publication

Modèle auteur-payeur

Modèle peu représenté, coûteux (500 à 5000 $ l’article)

Deux voies de diffusion

http://www.sherpa.ac.uk/romeo/PaidOA.php

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Gold

Popularité croissante Accès gratuit aux résultats de recherche à tous sans exception (lectorat accru) + Version finale éditeur (qualité) Taux de citation plus élevé à court terme Diffusion immédiate des résultats de recherche Les auteurs conservent leurs droits Suppression des abonnements (réorganisation au sein des bibliothèques ?) Rôle des archives ouvertes ? (+ littérature grise)

Coûts d’édition élevés - (mais des initiatives ex. PloS qui lance un programme* pour publier à 500$) Exclusion des équipes de recherche moins bien dotées ? Modification de l’organisation de la communication scientifique ? Inflation des publications ?

* http://blogs.plos.org/plos/2012/09/announcing-the-plos-global-participation-initiative/

Deux voies de diffusion

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Deux voies de diffusion

Gold - Revues open access

Green - Archives ouvertes

Ouvrages open access

http://roar.eprints.org/

http://www.opendoar.org/

http://roarmap.eprints.org/

http://maps.repository66.org/

http://doaj.org/

http://www.doabooks.org/

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Deux voies de diffusion

Identifier les politiques des éditeurs en matière d’open access et auto-archivage : http://www.sherpa.ac.uk/romeo/

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Une transition vers le modèle gold s’opère-t-elle ?

Les chercheurs s’orientent davantage vers les revues Gold

Les éditeurs classiques s’associent avec des éditeurs Gold

ou éditent des revues Gold

Springer propose plus de 160 revues Gold (http://www.springeropen.com) + books

BioMed Central, filiale de Springer, compte 280 titres Gold

Elsevier détient 287 titres Gold

(http://www.elsevier.com/journal-authors/open-access/open-access-journals)

Evolutions

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Les mégarevues (auteur-payeur) Rupture par rapport aux critères de l’édition scientifique : • Diffusion en ligne uniquement

• Périmètre résolument multidisciplinaire : l’ancrage dans une discipline,

élément structurant de l’édition scientifique traditionnelle, s’efface • Évaluation par les pairs « allégée » (cf Plos One) ou après publication

(« post peer-reviewing ») soit les deux

• Résultats de recherche négatifs parfois acceptés • Délai de publication rapide

• Contenus à périmètre large : séquences multimédias, jeux de données,

macros joints aux articles.

Evolutions

http://openaccess.inist.fr/?Les-megarevues

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Les épi-revues

Le Centre pour la communication scientifique directe (Cnrs) a développé

la plate-forme Episciences

« L’idée principale est de fournir une plate-forme technique d’examen par les pairs (« peer-reviewing »), afin de permettre l’émergence d’épi-revues (ou d’épi-journaux). »

Le préfixe « épi » signifie « sur », « au-dessus ». Il s’agit donc de revues électroniques en libre accès, alimentées par les articles déposés dans les archives ouvertes telles que HAL ou ArXiv, et non publiés par ailleurs (pré-publications).

Evolutions

http://openaccess.inist.fr/?Les-megarevues http://blog.ccsd.cnrs.fr/tag/epi-revue/

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Institutions, Communautés et Gouvernements se positionnent

CERN, Max-Planck, Organisation néerlandaise de la recherche scientifique

Physiciens (projet SCOAP3) ; Sciences médicales, biologie : PloS et BioMed Central

Etats-Unis : loi des finances 2014 : la version finale des articles, résultant de recherches financées pour tout ou partie par le gouvernement fédéral, devra être accessible librement dans les 12 mois suivant la date de publication

Asie : Programme d’actions en faveur du libre accès aux publications scientifiques en cours

UK : Le gouvernement britannique a annoncé en septembre qu’il investissait 10 millions de livres sterling pour aider les universités à prendre en charge le financement du libre accès pour les résultats de la recherche financés par des fonds publics

Irlande : « National Principles for open access Policy Statement » : les travaux de recherche financés en tout ou partie par des fonds publics, doivent être déposés dans une archive ouverte

Les chercheurs sont encouragés à publier dans des revues en libre accès, mais cela ne remplace pas le dépôt dans une archive ouverte

gold green

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Horizon 2020

Politique du Libre Accès pour l’ensemble des publications financées

par des fonds européens

Objectif : 60% de publications en libre accès en 2016 / 100% en 2020

Recommandations aux Etats membres pour la mise en place de politiques d’open access

Evolutions

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Les positions s’affirment

Plusieurs pays (Allemagne, Italie, USA) préconisent la voie verte pour recherches financées sur fonds publics, avec durées d’embargo variables

G8 - juin 2013 : l’OA accélère le processus de recherche,

l’innovation et favorise l’économie Les voies vertes et dorées

doivent être explorées de manière complémentaire

UK - septembre 2013 : rapport parlementaire et retour à la voie verte

http://openaccess.inist.fr/?Point-sur-les-politiques-en-faveur

Evolutions

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Fort engagement en faveur du libre accès au travers de HAL et

des archives institutionnelles

Des groupes de travail et de réflexions autour des mutations de l’IST :

BSN : 9 groupes de travail dont un dédié aux Archives ouvertes (BSN 4)

Istex : acquisitions de ressources électroniques sous forme de licences nationales avec des liens vers les publications en open access

Discours de Geneviève Fioraso lors des 5èmes journées open access

7 recommandations dont :

Développer l’open access Green en travaillant sur les embargos

Accompagner l'évolution de l‘open access Gold

Inciter plus fortement les chercheurs à déposer dans HAL, en lien avec les archives ouvertes institutionnelles

Proposer aux chercheurs un modèle de contrat de publication

Promouvoir le développement d'une troisième voie innovante et durable

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid66992/discours-de-genevieve-fioraso-lors-des-5e-journees-open-access.html

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Les voies de l’open access connaissent une évolution croissante et

se définissent par un paysage complexe et mouvant

Acteurs : auteurs, éditeurs, institutions, universités, bibliothèques, gouvernements

Enjeux : scientifiques, économiques, politiques, institutionnels, géographiques

Projets internationaux, européens, nationaux (green et gold)

Une période de transition coûteuse

Bibliothèques paient des abonnements auprès des éditeurs au prix fort

Chercheurs publient de plus en plus dans des revues dorées - Gold

Bibliothèques développent et administrent des archives ouvertes et institutionnelles

Conclusion

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Conclusion

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Libre accès à l’information scientifique et technique - Inist Cnrs

http://openaccess.inist.fr/

Convention de partenariat en faveur des archives ouvertes et de la plateforme mutualisée HAL

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid71277/partenariat-en-faveur-des-archives-ouvertes-plateforme-mutualisee-hal.html

Publish or Perish — Self-Archive to Flourish: The Green Route to Open Access

http://eprints.soton.ac.uk/261715/

Tour d’horizon de l’Open Access - Orbi (Univ. Liège)

http://orbi.ulg.ac.be/project?locale=fr&id=01

Références

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