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Les rencontres provinciales du secteur associatif 2015 Culture, sport, social, jeunesse, environnement... Besace Echos Trimestriel P207076 juillet-août-sept. 2015 Bureau de dépôt : Bruxelles X

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Management associatif Trouver des sponsors Le régime pour petites indemnités .be Creative : jeune créateurs Exposition universelle de Milan

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Les rencontres provincialesdu secteur associatif 2015

Culture, sport, social, jeunesse, environnement...

BesaceEchos

Trimestriel P207076juillet-août-sept. 2015

Bureau de dépôt : Bruxelles X

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ÉDITO

Depuis des années, nous avons dans notre volet « activités » un programme

lié au management associatif. Il est primordial que les jeunes gestionnaires

associatifs et jeunes mandataires soient sensibilisés à l’importance

de la bonne gestion des ASBL dans lesquelles ils interviennent. Trop

souvent on imagine que la gestion d’une ASBL peut être plus souple que la gestion d’une société, par exemple. Ce n’est bien évidemment pas le cas.

La rigueur reste la même.

L’originalité de notre démarche est que nos ateliers se terminent toujours par une rencontre du type « walking

dinner » qui permet aux responsables d’une même province de se rencontrer

et de confronter leurs expériences.

La cession 2015 met plus particulièrement en évidence

l’importance de l’argent pour le secteur. Comment le trouver et

comment le gérer… Politiquement, je retiens plus particulièrement l’idée

d’augmenter les exigences en matière de gestion en fonction du montant des

subsides octroyés par le public…

Un grand merci aux cinq provinces wallonnes, à Bruxelles et à Ethias qui nous accompagnent depuis le début.

Très bon été.

Philippe Jadot Administrateur délégué

SOMMAIRE

édito | Mon école, notre quartier

Associ’actif 2015

TROUVER DES SPONSORS

LE Régime pour petites indemnités

remise des prix du concours .be creative

Expo milano 2015

le pavillon belge

l’écho des sections | La Besace en breF

2.3.6.7.8.

10.11.12.

Durant une année, les élèves de 5ème primaire de l’école Sainte-Trinité d’Ixelles sont partis à la découverte de leur quartier en vue de mieux le connaître, découvrir les habitants et les lieux culturels ou de rencontres. Promenade architec-turale, découverte d’un musée, d’une maison de quartier, spectacle théâtral, interview des habi-tants, rencontre avec un artiste du quartier…Le quartier bouillonne d’activités et de décou-vertes, il n’était pas simple de tout aborder… par contre, l’objectif était d’interroger les jeunes sur leur place au sein d’un lieu de vie commun. L’énergie des jeunes lors des activités nous montre qu’ils ont leur rôle à jouer en tant que citoyen du quartier, qu’ils font partie de cette vie et qu’ils aiment le faire entendre !Ces découvertes ont été illustrées au sein d’un film en stop motion qui retrace le parcours des élèves dans la découverte du quartier de leur école.

Mon école, notre quartier

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Associ’Actif a entamé sa quatrième édition des rencontres provinciales relatives au management associatif. Un succès grandissant au vu des trois premières

formations affichant complet avec plus d’une centaine de participants à chaque événement. Un rendez-vous incontournable pour les jeunes responsables

d’ASBL, élus locaux et membres du personnel communal concernés par cette matière. Une façon d’entamer son entrée dans le secteur avec tous les outils en

main pour une gestion saine et efficace.

ASSOCI’ACTIF 2015

Associ’Actif

Depuis 4 ans, ce séminaire organisé annuellement dans chaque province et à Bruxelles, tente de répondre aux ques-tions que peuvent se poser les responsables d’ASBL sur les défis auxquels ils font face au quotidien. Ces formations per-mettent également aux acteurs de ce secteur si diversifié de se rencontrer et d’échanger leurs expériences de manière infor-melle.

Les rencontres ont débuté dans le Brabant wallon en avril et se sont poursuivies dans les provinces de Liège et du Luxembourg.

L’argent, le nerf de la guerre…Après avoir brassé les théma-tiques de la responsabilité des ASBL et des administrateurs, la bonne gouvernance, la fisca-lité, l’emploi et le volontariat, l’événement phare du secteur

associatif s’attaque cette année au nerf de la guerre : le volet financier de l’ASBL, le spon-soring et le subventionnement.

Pour mieux comprendre son fonctionnement et sa gestion, deux ateliers sont proposés au choix des participants.

Atelier 1Comprendre et lire les comptes d’une ASBLCet atelier, animé par le révi-seur d’entreprises Bernard de Grand Ry, permet d’acquérir les clefs pour décoder la si-tuation financière d’une ASBL avant d’éventuellement s’y en-gager.

En fonction de la taille de l’ASBL : petites, grandes ou très grandes, on distingue trois types de comptabilité et trois règles pour publier les comptes annuels. La législation impose la présentation d’un bilan ainsi

qu’un compte de résultats se-lon un schéma précis. Le bilan permet de représen-ter la situation patrimoniale de l’association à un moment donné. Le bilan est une ba-lance à deux plateaux qui doit rester en équilibre quelles que soient les modifications qu’on veuille apporter à l’un des pla-teaux.Le compte de résultats est un système qui traduit l’activité de l’association durant l’exer-cice écoulé. C’est comme un film qui retrace toutes les opé-rations réalisées par l’associa-tion entre le 1er janvier et le 31 décembre. On y trouve l’im-portance de son patrimoine et de ses activités, sa situation financière, ses dirigeants avec leur adresse et les dates de leur mandat, l’importance de sa communication financière et comptable.Les ASBL devant générale-ment quémander des subsides, il est important que le dona-teur ou le pouvoir subsidiant ait confiance en celle-ci . D’où l’importance d’une compta-bilité en ordre qui aide à la gestion de l’association, per-met de convaincre les lecteurs,

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Mathieu Michel, en tant que Député provincial, pourquoi soutenez-vous des initiatives comme Associ’Actif ? Afin de stimuler la motivation et l’enthousiasme de nos parte-naires qui s’impliquent chaque jour pour faire vivre notre terri-toire d’un point de vue culturel, économique, social, sportif…

Quelle est l’importance d’une bonne gestion de l’associatif ?Elle permet l’efficacité et la cré-dibilité de l’association et de ses membres auprès des citoyens.

Pourquoi est-ce intéressant d’impli-quer dans ce style de formations les élus locaux ?Cela permet d’établir un contact et de développer une compréhension mutuelle entre le politique et l’associatif. Elle souligne également la nécessité de se connaître et de dialoguer.

donne des détails sur l’utilisation des subsides, fournit une information utile sur sa trésorerie et son fonds de roule-ment, facilite l’accès au crédit, rassure les membres de l’AG et permet la comparabilité.

Atelier 2Outils internes pour la bonne gestion d’une ASBLValérie Moens, d’IDEJI ASBL, analyse les outils financiers de gestion pour une aide concrète aux acteurs internes des ASBL.

Chaque nouveau projet doit être analysé et chiffré de ma-nière détaillée et concrète. Il convient de se poser les bonnes questions : que souhaite-t-on faire ? à quel rythme ? quand ? quels moyens doivent être mis en œuvre ?Il faut planifier une stratégie en élaborant un budget qui prend en compte les recettes (cotisations, dons et legs, sub-sides liés à un emploi, à un projet, subsides de fonctionne-ment, recettes liées à l’activité) et les dépenses (frais fixes de personnel et de matériel, investissements par fonds propres ou liés à un emprunt).Il est également indispensable de surveiller l’état de tré-sorerie afin d’être en mesure de payer vos factures en fin de mois.Et enfin, un contrôle budgétaire, qui est la comparaison entre votre prévision et la réalité des chiffres sur la période concernée, permet de faire le point sur les recettes et les dépenses, de prendre des actions correctives et de revoir éventuellement ses hypothèses.En conclusion, la gestion financière forme un tout qui né-cessite de mettre en place un environnement de contrôle suffisant.

DES RENCONTRES PROVINCIALES

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Sponsoring et subventionnementAprès une pause, un atelier unique rassemble les partici-pants autour d’un atelier-débat sur le sponsoring et le subven-tionnement. Un débat animé par plusieurs invités issus à chaque fois de la province, de la Loterie nationale et d’un cas concret actif sur le terrain, le tout encadré par Roland Ro-soux, conciliateur fiscal fédé-ral, dans le rôle de médiateur.

Des matinées de formations qui se clôturent à chaque fois par la même formule : un walk-ing diner permettant à chacun de se rencontrer et d’échanger de manière plus informelle.C’est tout l’intérêt de ces for-mations : rassembler un public qui œuvre dans le vivier as-sociatif, même si les secteurs d’activités sont variés, sur une thématique plus générale de management. Car quelle que soit la taille de la structure, sa gestion doit toujours en être parfaite, même pour une toute petite ASBL.

Vous n’avez pas pu participer aux premières formations ? Dès septembre, la même thématique sera abordée à Bruxelles et dans les provinces de Namur et du Hainaut.

Plus d’infos sur :www.besace.be/fr/associ-actifwww.facebook.com/associactif

DES RENCONTRES RICHESPOUR LES JEUNES

Quelle est ta formation initiale ?J’ai un Master en Droit à fina-lité droit social de l’ULg et je suis actuellement juriste pour la Maison des Associations d’Amay.

Quel est le rôle de la Maison des Associations ?Concrètement, les services que nous proposons à nos affiliés sont les suivants :• une formation en trois

parties : droit des ASBL, comptabilité simplifiée et volontariat ;

• une aide complète à la ré-daction/modification des statuts de leur association ;

• un suivi individualisé (conseils juridiques, admi-nistratifs, comptables, fis-caux...).

Mon rôle consiste à accompa-gner les dirigeants d’ASBL de la création à la gestion de leur association au quotidien.

Est-ce un secteur que tu connais-sais ?Lors de mes études, il était surtout question des sociétés, très peu des ASBL. C’est une matière que j’ai découverte en commençant ce travail.

Quelles étaient tes attentes par rapport à cette formation ?J’ai assisté à ce module de for-mation pour approfondir mes connaissances et pouvoir don-ner des informations encore plus précises à nos affiliés.

La formation a-t-elle répondu à tes attentes ? Oui, j’ai plus particulière-ment apprécié la formation concernant les subsides dans le milieu associatif car c’est une question sensible pour la plupart des associations.

Julie Taetar26 ans

Vous désirez être tenu informé de nos formations ? Envoyez vos coordonnées à [email protected] ou via le 02/500 50 70.

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TROUVER DES SPONSORS

Alors qu’une grande partie des entreprises réduisent de plus en plus leur budget sponsoring et que, paradoxalement, les sponsors

importants donnent au projet une grande crédibilité pour attirer d’autres partenaires, constituer un dossier solide est devenu une

condition sine qua non pour attirer les entreprises. Découvrez les conseils de Jean Steffens, directeur d’Impact

Diffusion et co-organisateur des Francofolies de Spa.

Veille stratégique : étudier le marchéIl est essentiel, dans un pre-mier temps, de repérer les sociétés qui investissent dans le sponsoring. Comment ? En décortiquant tous les supports de communication où appa-raissent les logos. C’est la pre-mière étape, celle qui permet de s’orienter et de trouver un axe de travail.

Élaboration du dossier : ne rien laisser au hasardEnsuite, il est primordial de se questionner et d’étudier les be-soins pour élaborer un dossier avec des arguments cohérents. Quels sont les objectifs ? Quel est le public cible ? Quelle éthique mon projet met-il en évidence : l’environnement, la citoyenneté, la prévention ? Quels sont les supports pro-motionnels à utiliser : flyers, affiches, panneaux, réseaux sociaux, site Internet…? Quels sont les supports en commu-nication choisis : quotidiens (local, régional et/ou national), magazines, radio, télévision, ci-néma ? Quel est le budget ?

Visibilité du sponsor : être créatif, bousculer, renverser les traditionsIl y a quelques années, un logo sur les supports communi-cationnels suffisait. Actuelle-ment, il faut innover, montrer au partenaire qu’on est capable de créer les retours attendus pour aboutir à une vraie satis-faction. En partant d’une base fondamentale, détailler les contreparties relatives à la visi-bilité du partenaire : placement de banderoles, possibilités de tenir un stand d’information lors de l’événement, de réaliser du sampling de produits, … Plus il y a de suggestions, plus le dossier a des chances d’aboutir. Il ne faut pas hésiter à innover pour faire le buzz.

Décrocher un rendez-vousUne fois les décideurs recher-chés et ciblés, il faut arriver à décrocher un rendez-vous. Cette rencontre, il faut bien souvent la provoquer avec le décideur communication, sponsoring et/ou marketing. Le face-to-face est détermi-nant car il permet de parler avec son cœur, ses sentiments.

Si la demande ne peut être re-çue en l’état, il ne faut pas avoir peur de proposer à son interlo-cuteur de faire une contre-pro-position sur une partie du projet.N’hésitez donc pas à vous dé-placer géographiquement et à trouver des conjugaisons de partenariats privés et institu-tionnels. Parfois, un soutien institutionnel garantit une cer-taine reconnaissance au projet.

Chiffrer le partenariatIl est très important d’établir un budget précis. Une fois ce-lui-ci arrêté, on peut proposer aux sponsors plusieurs tarifi-cations leur donnant droit à différents retours publicitaires. Pour 500 € on vous propose tel ou tel retour ; pour 1000 € vous obtenez ceci en plus… mais c’est parfois plus convaincant de dire ça vaut autant et c’est à prendre ou à laisser. Enfin, il est intéressant de montrer l’impact de l’investissement en termes de personnes touchées.

Dernier conseilRestez confiant, il y a toujours une voie d’accès possible.

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LE RÉGIME POUR PETITES INDEMNITÉS

Qu’est ce que le RPI?Le RPI vise à encourager l’initiative artistique avec une meilleure traçabilité du travail bénévole dans ce secteur. Au niveau social, les petites in-demnités sont considérées comme des indemni-tés forfaitaires de défraiement et ne sont donc pas assujettie à l’ONSS. Au niveau fiscal, les montants sont exonérés d’impôt (que ce soit à caractère professionnel ou occasionnel).

Qu’entend-on par activités artistiques ?La création et/ou l’exécution ou l’interprétation d’œuvres artistiques dans le secteur de l’audio-visuel et des arts plastiques, de la musique, de la littérature, du spectacle, du théâtre et de la chorégraphie. Les jours de répétitions et de mise en place du spectacle qui précèdent l’événement peuvent être pris en compte.

Qui peut être considéré artiste ?Les comédiens, danseurs, musiciens, artistes plasticiens, artistes de cirque, artistes forains

Suite au nouveau statut social des artistes en 2003, le régime dit des RPI (régime des petites indemnités) a été introduit pour couvrir les frais des

activités artistiques de « petite échelle ». L’occasion pour les jeunes de se faire connaître avant de lancer une activité indépendante et pour les ASBL de faire

appel à des artistes à moindre coût.

mais aussi auteurs et compositeurs et même techniciens de spectacle et de l’audiovisuel, ré-gisseurs de son, lumières, décors,… en fonction du contexte.

Quelles sont les conditions?• Le contribuable doit être en possession d’une

carte artiste dûment complétée. La mise en place de cette carte artiste doit toutefois en-core être déterminée par arrêté ministériel. Dans l’attente, l’ONSS accepte que le don-neur d’ordre demande à l’artiste concerné une déclaration sur l’honneur dans laquelle il mentionne qu’il répond bien aux conditions pour prétendre au RPI.

• L’indemnité forfaitaire de défraiement ne peut pas dépasser 122,21 € par jour par donneur d’ordre (pour l’ex. d’imp. 2015). Si l’artiste fournit des prestations artistiques et/ou produit des œuvres artistiques pour plusieurs donneurs d’ordre au cours d’une même journée, le plafond journalier peut être multiplié par le nombre de donneurs d’ordre de cette journée.

• Le plafond est de maximum 2.444,21 € par an (pour l’ex. d’imp. 2015).

• Le contribuable ne peut pas être lié au même donneur d’ordre par un contrat de travail pour empêcher que les artistes déjà liés avec le donneur d’ordre tentent d’obtenir l’exoné-ration d’une partie de leurs revenus.

• L’artiste n’a pas droit à l’application de la règle d’exonération plus de 30 jours par an.

• Il peut travailler pour le même donneur d’ordre maximum 7 jours consécutifs.

• Sur le plan social, les prestations et œuvres artistiques ne peuvent pas être fournies le même jour ou durant la même année civile dans le cadre du bénévolat (volontariat).

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LES JEUNES OSENT ENTREPRENDRE ET DÉBORDENT DE CRÉATIVITÉ

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Vendredi 5 juin, sur le prestigieux site du Palais d’Egmont à Bruxelles, le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et européennes, Didier

Reynders rencontrait les lauréats du concours .be Creative pour la cérémonie de remise des prix.

C’est le projet Sensory table, des deux namurois Olivier Deruyt-tere et Eric Cariat qui a rem-porté un chèque d’une valeur de 3000 €.Sensory Table est une table en bois revalorisé qui raconte son histoire : touchez-la, elle se met à scintiller, chanter ou parler. Une table pour faire passer un message tout en surprenant et captivant son public. La magie et l’émotion au service de l’in-teraction...

La remise des prix s’est dérou-lée sous la forme d’une ren-contre afin de mettre à l’hon-neur les 10 projets innovants et originaux sélectionnés pour témoigner de la créativité et de l’esprit d’entreprendre des jeunes belges. Les lauréats ont profité de l’occasion pour se présenter, échanger et interpel-

ler le Ministre et les membres du Comité, composé notam-ment de l’UCM, l’AWEX, le SNI, l’UNIZO, le Conseil Su-périeur des Indépendants et des PME, Innovatiecentrum, la Socamut…

Des échanges enrichissantsAprès un bref rappel des ob-jectifs du concours, la parole a été donnée aux partenaires du concours et membres du Comité. Michel Kempeneers, de l’AWEX, s’est tout d’abord exprimé sur l’origine du pro-jet et son constat de départ : comment stimuler les jeunes à l’esprit d’entreprendre ? Il a insisté sur les aides pour en-cadrer un jeune entrepreneur dans son parcours mais aussi en matière d’exportation. En-suite, Christine Mattheeuws, présidente du Syndicat Neutre pour Indépendants, a souligné l’importance pour les struc-tures syndicales de soutenir des projets qui stimulent la créativité et l’esprit d’entre-prendre des jeunes, et donc l’intérêt de s’impliquer dans de tels concours.

Avant de lancer le débat, le Ministre a pu visionner le pe-tit film promotionnel des 10 projets visibles dans le Pavil-lon belge de l’Exposition uni-verselle de Milan jusqu’au 31 octobre. Une belle façon d’il-lustrer le parcours de chacun.

La parole fut ensuite donnée aux lauréats qui en ont pro-fité pour remercier l’organi-sation mais également poser des questions et faire des sug-gestions... Katrien Mestdagh, à l’origine d’une lampe ra-conteuse d’histoires, regrettait par exemple la durée limitée du concours dans le temps, ne permettant pas aux projets moins aboutis d’être suffisam-ment avancés à la clôture de .be Creative.D’autres auraient également aimé mieux suivre le dévelop-pement de chaque parcours, afin de créer un peu plus de compétitivité au concours. De manière générale, les lauréats étaient enchantés de cette pre-mière expérience, à l’instar des grands gagnants qui n’auraient pu espérer plus belle recon-naissance.

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LE CONCOURS EN 6 POINTS

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prix

Les grands lauréats ont reçu un chèque de 3000€. Deux pass de deux jours pour l’Ex-position universelle ont été of-ferts à tous les lauréats.

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3Objectifs

.be Creative a pour ambition d’encourager les jeunes à en-treprendre de manière créative et innovante. Le concours in-vite les jeunes de 18 à 35 ans à imaginer un produit ou un service commercialisable qui mette en valeur la Belgique tout en associant au minimum deux savoir-faire. Ce projet il-lustre l’importance de décloi-sonner les métiers et révèle que l’économie est sans fron-tière.

candidatures

122 projets créatifs et inno-vants ont été reçus suite à l’ap-pel à projets au concours lancé en avril 2014.

10 projets

1. Farm-IT : Modèle agricole basé sur une empreinte écologique minimale.

2. Healthy Fox : Gaufres tricolores aux légumes.

3. VuCo : Concept convivial de brasero utilitaire.

4. Do Eat : Verrines et assiettes mangeables.

5. Lumi Wonder : Lampe artisanale qui raconte une histoire.

6. Big Bang : Dessert déstructuré à monter soi-même.

7. Hulasol : Combinaison d’un parasol et d’une lampe d’ambiance.

8. Sensory Table : Table sensorielle en bois de récupération.

9. Atomes ’58 : Coffret original de chocolats aux saveurs typiquement belges.

10. OG Spirit : Packaging innovant et qualitatif pour bouteilles.

encadrement

Soutien en communica-tion dans la presse générale et spécialisée, via les canaux de diffusion des partenaires, les réseaux sociaux et les TV communautairesSoutien du Comité pour le business plan – structure d’entreprise, la protection et le brevet, le marketing, le pac-kaging, le financement, la pro-motion, le réseau relationnel, l’exportation et le relais vers des organismes spécifiques (chercheurs, institutions, orga-nismes financiers, provinces, régions…).

Milan

Le film projeté au pavillon belge à Milan est disponible sur www.be-creative.be. Certains lauréats seront éga-lement présents sur place lors de la semaine wallonne, tout comme leurs produits.

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bar du pavillon belgeréalisé par Raymonde

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Expo Milano 2015 sera l’occasion de réfléchir et chercher des solutions aux contradictions de notre monde. Si une partie de la population mondiale souffre de la faim (environ 870 mil-lions de personnes sous-alimentées dans la pé-riode 2010-2012), d’autres personnes meurent à cause d’une alimentation incorrecte ou d’une consommation excessive de nourriture (environ 2,8 millions de décès sont liés à l’obésité ou à une surcharge pondérale). De plus, chaque an-née, environ 1,3 milliards de tonnes d’aliments sont gaspillés. Il faut donc mettre en œuvre des politiques avisées, développer des styles de vie durables et même avoir recours à des technolo-gies de pointe pour trouver un équilibre entre la disponibilité et la consommation des ressources.

Les participants et visiteurs seront donc impli-qués dans la réflexion et la recherche de solu-tions innovantes et appropriées au travers de cinq parcours thématiques.

1. Histoire de l’homme, histoires de nourriture Quelle est l’interprétation du commerce ou encore de la colonisation à travers la loupe de l’histoire de l’alimentation ? Quelles sont les techniques de culture, d’élevage, de transforma-tion des aliments, à l’origine des spécificités du régime alimentaire des individus ? 2. Abondance et privationLa science, l’éducation, la prévention, la coo-pération internationale, l’ingénierie sociale et politique peuvent-elles parvenir à dépasser ce douloureux paradoxe ?

3. Le futur de l’alimentationQuels seront les aliments de demain ? Quel sera le régime alimentaire de nos descendants ? Quelles sont les technologies et les découvertes scientifiques ? Comment optimiser les filières agroalimentaires en veillant à la qualité des pro-duits de nos assiettes ? 4. Nourriture durable = monde équitable Comment responsabiliser le genre humain pour qu’il maintienne un développement équilibré entre la production des aliments et l’exploitation des ressources ? Comment sauvegarder la bio-diversité d’une part, et protéger les savoirs, les traditions et les cultures d’autre part ? 5. Le goût est connaissanceLes saveurs et les odeurs des cuisines interna-tionales racontent l’histoire et les cultures des sociétés de notre planète. Quels sont les tech-niques de conservation des aliments, les modes de cuisson et autres inventions visant à modifier ou à préserver les arômes ?

184 jours d’exposition, du 1er mai au 31 octobre 2015, plus de 130 pays participants, et plus de 20 millions de visiteurs attendus sur un site

gigantesque d’un million de mètres carrés. L’Expo Milano 2015 a l’ambition d’impliquer de manière active les nombreux acteurs autour du thème crucial :

Nourrir la Planète, Energie pour la Vie.

EXPO MILANO 2015© www.expo2015.org

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LE PAVILLON BELGENotre nourriture, notre monde -

produire de manière responsable, consommer avec intelligence.

L’objectif du pavillon belge est d’illustrer l’équilibre entre l’Homme et la nature dans la production et la consomma-tion de la nourriture.

Le pavillon a été réalisé de ma-nière éco-durable en mettant l’accent sur une vision éco-res-ponsable de la consommation d’énergie et d’eau, l’utilisation de matériaux naturels, recy-clables et modulaires et de panneaux photovoltaïques de dernière génération.

Les visiteurs pourront y décou-vrir l’identité belge au travers notamment d’une baraque à frites, d’une baraque à gaufres, un bar à bières et à fromages, un restaurant à la carte avec les principaux produits belges de qualité et différents espaces d’exposition dont une présen-tation de la culture belge ainsi qu’une ferme.

La Belgique et l’alimentation en quelques chiffres

• 73% des Belges déclarent manger sainement.

• L’alimentation belge repré-sente 1/4 de l’empreinte écologique du pays.

• En Wallonie, 5 à 20 kilos de produits alimentaires sont jetés en moyenne par chaque citoyen en un an.

Source : www.novoceram.fr

D’autre part, la volonté de la Belgique est de montrer aux visiteurs les technologies, innovations et les meilleures pratiques permettant au pays d’obtenir une production agricole responsable et ainsi de préserver l’environnement. La Belgique souhaite égale-ment éduquer toute personne se rendant sur son pavillon, sur la consommation alimen-taire intelligente et veut pro-mouvoir la traçabilité dans la nourriture.

Enfin, un endroit du pavillon situé sous terre présentera le monde de 2015 à 2050 avec les innovations possibles pour l’évolution de l’Huma-nité et la nourriture du fu-tur : insectes, culture d’algues, aquaponie (culture de végé-taux combinée à l’élevage de poissons)… Des expériences de production alimentaire al-ternative seront présentées, avec une philosophie tournée vers l’avenir.

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L’ÉCHO DES SECTIONS

[email protected] | www.besace.be | Tél : 02 500 50 70Réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles et la Province de Liège

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ENVIE DE CRÉER UNE SECTION BESACE ?

Créez votre propre section et profitez des avantages qu’offre l’ASBL Besace :

• nom de l’association sans avoir de structure juridique propre ;

• couverture assurance pour les membres permanents ou occasionnels en fonc-tion des activités prati-quées ;

• réception du journal trimestriel, le « Besace Echos » ;

• possibilité de promouvoir des projets ou activités via le Besace Echos qui est distribué à plus de 3000 exemplaires à Bruxelles et en Wallonie ;

• propositions, conseils ou aide de l’association dans le développement d’activités ;

• subsides liés à la réalisation de projets ponctuels ou d’activités récurrentes dans un arrondissement défini ;

• suivi de notre équipe dans la concrétisation d’activi-tés ;

• structure d’autofinance-ment dans la préparation de voyages ;

• relais de l’association au-près de ses partenaires et collaborateurs ;

• activités de l’association pour ses membres avec des tarifs préférentiels (sé-jours sportifs, visites cultu-relles,…).

Chaque section doit au mi-nimum être composée de six membres. La cotisation s’éle-vant alors à 3 € par membre, par année (du 1er septembre au 31 août). Dans ce cas-là, vos membres ne bénéficieront d’aucune couverture d’assu-rance. Si vous désirez faire assurer vos membres permanents, nous vous proposons de sous-crire une assurance responsa-bilité civile et accidents corpo-rels. La cotisation s’élève alors à 6 € par membre et 7,5 € pour les membres pratiquant des sports réputés dangereux.

N’hésitez pas à nous contacter !

Besoin d’évasion ?Du 6 au 9 septembre 2015, partez à la découverte de La Forêt Noire et du Lac de Constance avec la section d’Oupeye. Départs : Basse Meuse - Herstal - Liège - Verviers.À partir de 389 €.

Besace Oupeye [email protected] - besaceoupeye.skynetblogs.be04 379 22 16

Vous désirez mettre en place des activités à caractères ludique, sportif, culturel ou économique à destination prioritairement d’un public jeune ?