2014 - Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement · Chiffres clés régionaux ... Avec 4...
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Observatoire de l’Energieet des Gaz à Effet de Serre
Chiffres clés pour l’année 2014Edition Juillet 2016
* Signature provisoire : le nom de la Région sera fixé par décret en Conseil d’Etat avant le 1er octobre 2016, après avis du Conseil Régional.
Chiffres clés régionaux
Les flux d’énergie en Rhône-Alpes page 4
Quelques repères page 6
Les objectifs du Schéma Régional Climat Air Energie page 7
La consommation d’énergie finale en Rhône-Alpes page 8
Les émissions de gaz à effet de serre en Rhône-Alpes page 10
Les puits de carbone page 13
Analyse de la consommation d’énergie finale et des émissions de gaz à effet de serre par secteur
Le résidentiel page 14
Le tertiaire page 16
L’industrie page 18
Les transports page 20
L’agriculture page 22
Les usages de l’énergie page 24
La production d’énergie
La production d’énergie page 25
La production d’énergies renouvelables page 26
Les filières d’énergies renouvelables page 28
Glossaire page 30
L’OREGES Rhône-Alpes page 31
Sommaire
2
Rhône-Alpes
Rhône-Alpes
Synthèse
Le territoire rhônalpin, fort d’un tissu industriel dense, d’une population nombreuse et en augmentation, d’infrastructures routières importantes et d’une agriculture dynamique, consomme 10,8 % de l’énergie finale en France. A l’image de la France, le secteur des bâtiments (résidentiel et tertiaire) est le secteur le plus consommateur d’énergie, notamment pour les besoins en chaleur. L’industrie rhônalpine quant à elle, consomme moins d’énergie et émet moins de gaz à effet de serre qu’en 1990.Les produits pétroliers et le gaz représentent encore 60% des énergies consommées, contre 67% en 1990. Les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse régulière depuis 2005, et sont en 2014 en dessous du niveau de 1990 (-3%). Le territoire rhônalpin est aussi fortement producteur d’énergie, majoritairement électrique. Avec 4 centrales nucléaires, il est l’un des plus nucléarisé d’Europe. La production hydroélectrique malgré une année 2014 en baisse par rapport à une année 2013 exceptionnelle, permet de contribuer à près de 30% de la production hydroélectrique française. Les filières d’énergies renouvelables plus récentes, comme le photovoltaïque, le biogaz, ou le solaire thermique, si elles représentent encore une faible part du total de l’énergie produite, sont en constante augmentation. L’utilisation du bois, comme source de chaleur, est une tradition bien ancrée dans la région, avec toutefois un transfert progressif du bois bûche vers le granulé et les plaquettes forestières.
En 2016, l’OREGES Rhône-Alpes a fait évoluer sa méthodologie sur le secteur agricole, afin d’être en phase avec les préconisations du Pôle de Coordination national des Inventaires d’émissions Territoriaux (PCIT). Sur le secteur des transports, des facteurs d’émissions et de consommation ont été mis à jour, ainsi que le modèle du trafic routier. Sur la partie production, une meilleure différenciation est faite pour la valorisation du biogaz dans les Centres d’Enfouissement Techniques (CET) et les autres unités de méthanisation. L’analyse des flux d’énergie en Rhône-Alpes (pour l’année 2013, à climat réel), d’après le modèle de l’Agence Internationale de l’Energie, détaille les principaux vecteurs énergétiques utilisés sur le territoire rhônalpin. La taille des différents flux est représentée proportionnellement à leur poids (en ktep). Cette représentation (diagramme de Sankey) permet de visualiser l’approvisionnement, la transformation et la consommation d’énergie.A partir de cette année, l’OREGES Rhône-Alpes est en mesure de fournir les données pour les années 1990, 2000 et 2005-2013, ainsi qu’une estimation pour l’année 2014. Les séries sont recalculées chaque année pour prendre en compte les évolutions méthodologiques. Toutes les données présentes dans ce livret concernent l’année 2014 (sauf indication contraire); les chiffres de consommations d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre sont fournis à climat normal, ceux relatifs à la production d’énergie étant, quant à eux, à climat réel.Le périmètre de cette publication concerne le territoire rhônalpin, mais a vocation, dans les prochaines années, à évoluer sur le périmètre de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes.
3
Rhône-Alpes
4
Les flux d’énergie en Rhône-Alpes en 2013 : approvisionnement, transformation et consommation
Rhône-Alpes
5
Clés de lecture : ce diagramme de Sankey représente les flux entre la production d’énergie primaire, les importations d’énergie primaire et de produits secondaires et la consommation d’énergie finale ; il met en évidence la différence entre les ressources mobilisées et les ressources utiles. Certaines énergies sont transformées pour produire de l’électricité ou de la chaleur via les réseaux de chaleur urbains ; d’autres sont directement utilisées par le consommateur final. La consommation de chaleur issue des réseaux de chaleur urbains est affectée à 50% au résidentiel, 45% au tertiaire et 5% à l’industrie. Toutes les données sont à climat réel.
6
1 tonne équivalent
pétrole (tep)
1000 km en voiture
1000 km en train
Une tonne d’acier produit en 2011
Une tonne de verre produit en 2011
1,32 teqCO2
0,51 teqCO2
1000 km en avion(rempli à 75%)
0,31 teqCO2
0,21 teqCO2
0,07 teqCO2
18 000 km en voiture
=
===
=
=
OUquantité d’énergie annuelle moyenne d’un ménage pour se chauffer
1 vache laitière
3 tonnes équivalent CO2 de fermentation entérique, et 0,5 teqCO2 de déjections=
Quelques repères
Source ADEME, SOES
7
Les objectifs du Schéma Régional Climat Air Energie
La consommation d’énergie finale : objectif -20% en 2020 par rapport au tendanciel
Les émissions de gaz à effet de serre : objectif -29,4% en 2020 par rapport à 1990
Page 7 : Titre : les objectifs du SRCAE
La consommation d’énergie finale
Les émissions de gaz à effet de serre
Part de la production d’énergie renouvelable par rapport à la consommation d’énergie finale
A venir
GWh
kteq
CO2
Référence 1990
Rhône-Alpes
Page 7 : Titre : les objectifs du SRCAE
La consommation d’énergie finale
Les émissions de gaz à effet de serre
Part de la production d’énergie renouvelable par rapport à la consommation d’énergie finale
A venir
Référence 2005
Source ADEME, SOES
8
La consommation d’énergie en Rhône-Alpes La consommation d’énergie primaire est constituée des consommations de la branche énergie, des consommations finales des autres secteurs et des consommations de produits énergétiques à des fins non énergétiques (pétrole pour plastiques, gaz pour engrais) ; elle s’élève à 17,2 Mtep en 2014. La consommation d’énergie finale (tous secteurs, hors branche énergie), a été de 16,2 Mtep en 2014. Depuis 1990, et jusqu’en 2005, la consommation rhônalpine a augmenté plus rapidement que la consommation de la France ; depuis 2010, les consommations évoluent de la même façon. Seul le secteur industriel a un niveau de consommation en 2014 plus bas que son niveau de 1990. Les produits pétroliers représentent 40% des énergies consommées, devant l’électricité (29%), le gaz (20%), les énergies renouvelables thermiques et les déchets (10%) et le charbon (1%).
La consommation d’énergie primaire (en ktep)
Evolution de la consommation d’énergie finale en Rhône-Alpes et en France
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
Consommation de la branche énergie (A)Consommation finale énergétique (B)Consommation finale non énergétique (C)Consommation totale d’énergie primaire (A+B+C)
74616 194
25117 191
1990 : +11% 2005 : -8% 2013 : 0%
Rhône-AlpesFrance
base
100
en
1990
+11 %
9
Evolution de la consommation d’énergie finale par produit énergétique
Evolution de la consommation d’énergie finale en Rhône-Alpes par secteur
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
base
100
en
1990
GW
h
Tous les secteurs hors branche énergieRésidentielTertiaire
Industrie et gestion des déchets
Agriculture, sylviculture et aquaculture
Transports
Les émissions de gaz à effet de serre (tous secteurs, hors branche énergie) s’élèvent à 40,6 MteqCO2. Elles sont constituées à 83% d’émissions d’origine énergétique et à 17% d’émissions d’origine non énergétique, celles-ci étant essentiellement dues aux activités agricoles et aux processus industriels. Comme pour la consommation d’énergie finale, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté plus rapidement en Rhône-Alpes entre 1990 et 2005 qu’en France, et connaissent depuis une évolution similaire ; l’agriculture et l’industrie sont les secteurs qui ont le plus baissé leurs émissions. Les produits pétroliers représentent près de la moitié des émissions énergétiques (48%) ; une partie de ces émissions (11%) a une origine énergétique confirmée sans que l’énergie soit identifiée formellement.
Les émissions de GES énergétiques et non énergétiques (en kteqCO2)
Evolution des émissions de GES en Rhône-Alpes et en France (toutes origines)
10
Les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) en Rhône-Alpes
Emissions énergétiquesEmissions non énergétiquesTotal
33 4997 088
40 587
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
1990 : 2005 : -13% 2013 : -1%
kteq
CO2
base
100
en
1990
Origines non-énergétiquesOrigines énergétiques
Evolution des émissions de GES énergétiques et non énergétiques
-3%
Rhône-AlpesFrance *
* le périmètre peut être légèrement différent
Evolution des émissions de GES par produit énergétique
Evolution des émissions de GES par secteur
11
Energie non connueElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
kteq
CO2
base
100
en
1990
Tous les secteurs hors branche énergieRésidentielTertiaire
Industrie et gestion des déchets
Agriculture, sylviculture et aquaculture
Transports
* le périmètre peut être légèrement différent
1990 2005 2012 20140
5 000
10 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
15 000
33 657
39 300
34 75233 499
12
Emissions de GES toutes origines par commune et par hectare en Rhône-Alpes
2
Les émissions de gaz à effet de serre
13
Quantité de CO2 absorbée par la forêt et la prairie permanente par commune par an en Rhône-Alpes
Les puits de carbone
Le terme «puits de carbone» est utilisé pour désigner les réservoirs naturels (ou artificiels) qui absorbent le carbone présent dans l’air. Les puits de carbone constituent un outil essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique car ils permettent de capter et de stocker une partie importante du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère.L’OREGES a cherché à estimer, en première approximation, la quantité de CO2 absorbée par la forêt et la prairie permanente par commune et par an, en Rhône-Alpes. Cette estimation prend en compte les forêts et les prairies permanentes, d’après la nomenclature et l’occupation du sol de la base de données Corine Land Cover (données 2012). Cette cartographie permet de disposer d’une première approche de la répartition des quantités de CO2 stockées annuellement par commune rhônalpine.
Le résidentiel est le deuxième secteur le plus consommateur d’énergie finale, représentant 27% des consommations régionales. La consommation est en baisse depuis 2008, après avoir connu une forte progression depuis 1990. Si l’électricité reste l’énergie la plus utilisée (31% de la consommation), les énergies fossiles (gaz et pétrole) restent prépondérantes, malgré une utilisation de plus en plus importante du bois.
14
La consommation d’énergie finale
RÉSIDENTIEL
1990 : +22% 2005 : -6% 2013 : -1%
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
Evolution de la consommation du résidentiel par produit énergétique
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
GWh
base
100
en
1990
Evolution de la consommation du résidentiel (en GWh)1990
42 0022005
54 6792012
53 9102014
51 138
Tous les secteurs Résidentiel
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
1990 2005 2012 2014
42 002
54 679 53 91051 138
Le secteur résidentiel représente 19 % des émissions de GES de Rhône-Alpes en 2014, soit 7,8 MteqCO2. Les émissions sont en baisse depuis 2005. Les émissions du secteur résidentiel augmentent moins vite que les consommations d’énergie finale; le recours à une énergie électrique, moins émissive en GES que les énergies fossiles, explique cette situation.
Evolution des émissions énergétiques et non énergétiques du résidentiel (en kteqCO2)
Evolution des émissions du résidentiel par produit énergétique
15
Les émissions de gaz à effet de serre
1990 : +1% 2005 : -19% 2013 : -3%
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
Energie non connueElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
Emissions énergétiquesEmissions non énergétiquesTotal
19907 741
107 751
20059 715
119 726
20128 624
118 636
20147 855
117 866
kteq
CO2
base
100
en
1990
Tous les secteurs Résidentiel
1990 2005 2012 20140
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
7 741
9 7158 625
7 855
16
La consommation d’énergie finale
TERTIAIRE
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
Evolution de la consommation du tertiaire (en GWh)
Le tertiaire est le quatrième secteur le plus consommateur, avec 14% des consommations régionales, en forte progression depuis les années 1990 et malgré une légère tendance à la baisse depuis 2005. L’électricité représente 45% des énergies consommées tout comme les énergies fossiles, gaz et produits pétroliers.
199021 443
200528 134
201227 276
201427 117
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
base
100
en
1990
GW
h
Tous les secteurs Tertiaire
Evolution de la consommation du tertiaire par produit énergétique
1990 : +26% 2005 : -4% 2013 : +1%
1990 2005 2012 20140
5000
10 000
15 000
20 000
25 00021 443
28 13427 276 27 117
17
Les émissions de gaz à effet de serre
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
Evolution des émissions énergétiques et non énergétiques du tertiaire (en kteqCO2)
Evolution des émissions du tertiaire par produit énergétique
Le tertiaire représente 10% des émissions de GES en Rhône-Alpes, avec une tendance à la baisse depuis 2005, plus marquée que pour les consommations d’énergie. L’évolution du mix énergétique et un recours à l’électricité expliquent cette baisse plus marquée.
Emissions énergétiquesEmissions non énergétiquesTotal
19903 784
03 784
20054 982
04 982
20124 329
14 330
20144 182
14 183
Energie non connueElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
base
100
en
1990
kt
eqCO
2
Tous les secteurs Tertiaire
1990 : +11% 2005 : -16% 2013 : +1%
1990 2005 2012 20140
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
3 784
4 982
4 329 4 182
L’industrie est le troisième secteur le plus consommateur, avec 26% des consommations régionales. La consommation de l’industrie est très nettement en dessous de son niveau de 1990. Les produits pétroliers sont de moins en moins utilisés, au profit de l’électricité et du gaz.
18
La consommation d’énergie finale
INDUSTRIE
Evolution de la consommation de l’industrie (en GWh)
Evolution de la consommation de l’industrie par produit énergétique
199057 565
200558 952
201249 551
201449 062
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
base
100
en
1990
GWh
Tous les secteurs Industie et gestion des déchets
1990 2005 2012 20140
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
57 565 58 952
49 551 49 062
1990 : -15% 2005 : -17% 2013 : +1%
L’industrie émet 24% des émissions de gaz à effet de serre, en très forte baisse depuis 1990. Ces émissions sont composées pour 2/3 d’émissions d’origine énergétique, sans que l’énergie consommée soit formellement identifiée et pour 1/3 d’émissions d’origine non énergétique issues des procédés industriels, de l’utilisation de solvant et du traitement des déchets.
1990 : -25% 2005 : -19% 2013 : -2%
19
Les émissions de gaz à effet de serre
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
Evolution des émissions de l’industrie par produit énergétique
Evolution des émissions énergétiques et non énergétiques de l’industrie (en kteqCO2)
Emissions énergétiquesEmissions non énergétiquesTotal
19908 9923 890
12 882
20058 3103 707
12 017
20126 6323 3569 988
20146 4533 2299 682
Energie non connueElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
base
100
en
1990
kt
eqCO
2
Tous les secteurs Industie et gestion des déchets
1990 2005 2012 20140
1 000
2 0003 000
4 0005 000
6 0007 000
8 0009 000
10 0008 992
8 310
6 632 6 453
Le secteur des transports est le plus gros consommateur d’énergie, avec 31% des consommations régionales et une consommation qui se stabilise à son niveau de 2005. Depuis quelques années, la part des agro-carburants consommée augmente et représente 7% de la consommation du secteur.
20
La consommation d’énergie finale
TRANSPORTS
Evolution de la consommation des transports par produit énergétique
Evolution de la consommation des transports (en GWh)1990
47 1482005
59 6452012
58 4502014
58 899
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
base
100
en
1990
GWh
Tous les secteurs Transports
1990 : +25% 2005 : -1% 2013 : 0%
1990 2005 2012 20140
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
47 148
59 645 58 460 58 899
Le secteur des transports est le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre, avec 36 % des émissions de GES en Rhône-Alpes en 2014, soit 14,5 MteqCO2. L’utilisation quasi exclusive de produits pétroliers explique cette part importante. Grâce à l’introduction d’agrocarburants, les émissions de GES baissent plus rapidement que les consommations.
21
Les émissions de gaz à effet de serre
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
Evolution des émissions énergétiques et non énergétiques des transports (en kteqCO2)
Emissions énergétiquesEmissions non énergétiquesTotal
199012 623
012 623
200515 722
015 722
201214 655
014 655
201414 508
014 508
Evolution des émissions par produit énergétique
base
100
en
1990
kt
eqCO
2
Tous les secteurs Transports
1990 : +15% 2005 : -8% 2013 : -2%
1990 2005 2012 20140
2 000
4 0006 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
12 623
15 72214 655 14 508
22
AGRICULTURE
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
La consommation d’énergie finale
19901 942
20052 245
20122 125
20142 118
L’agriculture consomme très peu d’énergie et après une tendance à la hausse entre 1990 et 2008, les consommations stagnent. Les produits pétroliers sont, de loin, les plus utilisés.
Evolution de la consommation de l’agriculture (en GWh)
Evolution de la consommation de l’agriculture par produit énergétique
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
base
100
en
1990
GW
h
Tous les secteurs Agriculture
1990 : +9% 2005 : -6% 2013 : -1%
0
500
1 000
2 500
1 500
2 000
1990 2005 2012 2014
1 942
2 2452 125 2 118
23
Evolution de la consommation de l’agriculture par produit énergétique
Près de 90% des émissions agricoles sont d’origine non énergétique, l’agriculture contribuant à hauteur de 11% aux émissions rhônalpines. Ces émissions, en baisse depuis 1990 et qui stagnent depuis 2005, sont issues de l’élevage et de l’utilisation d’engrais pour les cultures.
Les émissions de gaz à effet de serre
Evolution des émissions énergétiques et non énergétiques de l’agriculture (en kteqCO2)
Emissions énergétiquesEmissions non énergétiquesTotal
1990517
4 1574 674
2005571
3 8134 384
2012512
3 8394 350
2014502
3 8474 348
Evolution des émissions de l’agriculture par produit énergétique
ElectricitéGaz
Energies renouvelables thermiques et déchets
Produits pétroliers
Combustibles minéraux solides
1990 : -7% 2005 : -1% 2013 : 0%
Taux d’évolution en 2014 par rapport à :
base
100
en
1990
kt
eqCO
2
Tous les secteurs Agriculture
1990 2005 2012 20140
100
200
500
300
400
600517
571
512 502
L’usage de l’énergie dans les bâtiments est différent si l’on se place dans le secteur résidentiel ou tertiaire. Dans les logements, plus de 70% de l’énergie consommée sert à se chauffer, alors qu’elle n’est que de 50% pour le tertiaire. Le tertiaire consomme beaucoup plus d’électricité pour le fonctionnement des ordinateurs et autres équipements électroniques (électricité spécifique). Dans le transport, 58% de l’énergie consommée sert à transporter des personnes.
Dans le résidentiel
Dans les transports (en GWh)
24
Transport de personnes
Transport de marchandises
34 22158 %
24 67742 %
Dans le tertiaire
Autres usages tertiaireCuissonClimatisation
ECS*
Electricité spécifique
Chauffage
Autres usagesEclairageFroid
Lavage
Cuisson
Electricité spécifique
ECS*
Chauffage
Taux d’évolution par rapport à 2014 (mettre les valeurs dans les flèches, avec dans l’orde 1990, 2005 et 2013)
Page 24 : les usages de l’énergie
Dans le résidentiel
Dans le tertiaire
Dans les transports
1990 -‐7%2005 -‐1%2013 0%
Taux d’évolution par rapport à 2014 (mettre les valeurs dans les flèches, avec dans l’orde 1990, 2005 et 2013)
Page 24 : les usages de l’énergie
Dans le résidentiel
Dans le tertiaire
Dans les transports
1990 -‐7%2005 -‐1%2013 0%
LES USAGES DE L’ÉNERGIE
*eau chaude sanitaire
Le territoire rhônalpin est l’une des régions françaises les plus productrices d’énergie, surtout d’électricité, avec notamment 4 centrales nucléaires, près de 500 usines hydroélectriques mais aussi une importante production de chaleur issue du bois énergie. Les autres sources d’énergies renouvelables (photovoltaïque, solaire thermique, biogaz, etc.) sont aussi bien présentes, et sont en constante progression. Rhône-Alpes est exportateur d’électricité. La production d’énergie atteint 124 292 GWh en 2014, en baisse de 5% par rapport à 2013, essentiellement due à une baisse de la production hydraulique.
25
NucléaireThermique à combustible fossileTotal production classiqueHydraulique (hors pompage)EolienSolaire photovoltaïqueValorisation électrique des déchetsValorisation électrique du biogazAutre valorisation électrique à combustible renouvelableTotal production électrique renouvelableBois énergiePompes à chaleur (particuliers)Valorisation thermique des déchetsValorisation thermique du biogazSolaire thermiqueTotal production renouvelable thermiqueTotal production renouvelableTotal production énergie en Rhône-Alpes
87 880786
88 66623 077
380372382
10265
24 4868 2631 6751 047
5996
11 14035 626
124 292
2014
Structure de la production d’énergie (en GWh) 88 666
71 %
11 1409 %
23 07719 %
1 4091 %
Nucléaire et thermique fossileHydrauliqueAutres énergies renouvelables électriquesÉnergies renouvelables thermiques
LA PRODUCTION D’ÉNERGIE
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La production d’énergies renouvelables électriques (en GWh)
La production d’énergies renouvelables thermiques (en GWh)
Hydraulique (hors pompage)
Eolien
Solaire photovoltaïque
Valorisation électrique des déchets
Autre valorisation électrique à combustible renouvelable
Valorisation électrique du biogaz
Bois énergie
Pompes à chaleur (particuliers)
Valorisation thermique des déchets
Valorisation thermique du biogaz
Solaire thermique
3822 %
2651 %
23 07794 %
8 26374 %
3802 %
3721 %
100 %
1 67515 %
1 0479 %
961 %
591 %
La production d’énergies renouvelables électriques est principalement constituée d’hydroélectricité (94%de l’électricité renouvelable produite). Certaines filières valorisent aussi une énergie primaire comme le vent et le soleil pour l’éolien et le photovoltaïque. D’autres utilisent des combustibles renouvelables pour produire de l’électricité et de la chaleur, et bien souvent les deux par cogénération : les déchets ménagers dans les incinérateurs et centres d’enfouissement technique, la biomasse agricole, les déchets agro-alimentaires et boues d’épuration pour produire du biogaz. D’autres formes de biomasse peuvent être valorisées en cogénération. Les filières uniquement thermiques sont dominées par le bois énergie (bois bûche principalement, mais aussi plaquettes forestières, granulés, déchets de bois…). Les pompes à chaleur des particuliers représentent une part non négligeable, le solaire thermique étant lui peu développé.
LA PRODUCTION D’ÉNERGIES RENOUVELABLES
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Part de la production rhônalpine par rapport à la France100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%Nuclé
aire
Thermique à
com
bustible
fossile
Hydra
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ors pom
page)
Eolien
Solaire
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Bois énerg
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Valoris
ation th
ermique des d
échets
Valoris
ation th
ermique du biogaz
Solaire
therm
ique
Part de la production totale d’énergie dans la consommation d’énergie finale 69%Part de la production renouvelable dans la consommation d’énergie finale 20%Part de l’électricité dans la production renouvelable 69%Part de l’hydroélectricité dans la production renouvelable électrique 94%Part de la chaleur dans la production renouvelable 31%Part de bois énergie dans la production thermique renouvelable 74%
Les ratios importants
Rhône-Alpes France
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Les tableaux ci-dessous présentent les données détaillées pour chaque filière au 31 décembre 2014.
L’hydrauliqueType d’installation Nombre Puissance Maximale Brute (MW) Production (GWh, hors pompages)
Isolée au fil de l’eau 22 10 ND
Isolée sur retenue d’eau 4 4 ND
Raccordée sur adduction d’eau 6 ND ND
Raccordée au fil de l’eau 399 9 228 ND
Raccordée sur retenue d’eau 43 5 180 ND
Total 474 14 422 23 077
Le grand éolien
Puissance installée (MW) Nombre d’installations Production (GWh)
169 27 380
Le photovoltaïque
Puissance installée (MWc) Nombre d’installations Production (GWh)
345 44 728 372
Les pompes à chaleur (particuliers)
Puissance installée (MW) Nombre d’installations Production (GWh)
ND 75 837 1 675
La valorisation énergétique des déchets
Production (GWh)
Types Nombre Electrique Thermique (GWh)
Incinérateur 9 285 1 012
Centre d’enfouissement technique 4 97 35
Total 13 382 1 047
LES FILIÈRES D’ÉNERGIES RENOUVELABLES
ND : non disponible
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Le bois énergiePuissance installée (MW) Nombre d’installations Production (GWh)
Bois énergie 8 263
dont chaudières collectives 845 1 120 1 901
dont chaudières individuelles 100 1 806 ND
Le solaire thermiqueSolaire thermique Nombre d’installations m2 Production (GWh)
Chauffe eau solaire individuel 2 435 45 565 26
Chauffe eau solaire collectif 897 72 093 41
Plancher solaire individuel 368 7 765 4
Plancher solaire collectif 52 1 380 1
Système solaire combiné individuel 1 332 39 461 17
Système solaire combiné collectif 139 6 237 3
Piscine solaire 25 3 971 2
Séchage solaire des fourrages 169 116 135 2
Total 5 417 292 607 96
Le biogazCogénération Thermique seul
MWh électriques MWh thermiques Nb installations MWh thermiques Nb installations
A la ferme 4 456 5 459 6 - -
Agricole collectif 1 520 1 800 1 - -
Territorial 1 520 1 800 1 - -
Industriel - - - 15 512 5
STEP 2 030 6 561 3 27 560 14
Total 9 526 15 620 11 43 072 19
Énergie finale : L’énergie finale est l’énergie livrée aux consommateurs pour être convertie en énergie utile. Exemple : électricité, essence, gaz, gazole, fioul domestique etc.
Énergie primaire : L’énergie primaire est la première forme de l’énergie directement disponible dans la nature : bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique… L’énergie primaire n’est pas toujours directement utilisable et fait donc souvent l’objet de transformations : par exemple le raffinage du pétrole pour avoir de l’essence ou du gazole ou la combustion du charbon pour produire de l’électricité dans une centrale thermique.
Énergie utile : L’énergie utile est l’énergie dont dispose le consommateur, après transformation par ses équipements (chaudières, convecteurs électriques, ampoules électriques). La différence entre l’énergie finale et l’énergie utile tient essentiellement au rendement des appareils utilisés pour transformer cette énergie finale.
GWh : le Gigawatt heure est une unité de mesure d’énergie qui correspond à la puissance d’un gigawatt actif pendant une heure. 1 GWh équivaut à 1 million de kWh et à 86 tonnes équivalent pétrole (Tep).
TeqCO2 : tonne Equivalent CO2. Unité permettant de donner une équivalence en termes de production d’effet de serre entre les différents gaz à effet de serre et le gaz carbonique (CO2)
Intensité énergétique : L’intensité énergétique est une mesure de l’efficacité énergétique d’une économie ou d’un sec-teur d’activité. Elle est calculée comme le rapport de la consommation d’énergie au produit intérieur brut, ou de la valeur ajoutée du secteur d’activité.
Le bilan régional de la consommation d’énergie finale correspond à l’inventaire de l’utilisation des différentes énergies en région. Les mesures des quantités d’énergie utilisées expriment les besoins régionaux de déplacements, d’éclairage, de chauffage, de production de biens et services… Le bilan des consommations différencie les énergies et les secteurs de consommation.
Il est généralement admis que la consommation de chauffage est proportionnelle à la rigueur climatique de l’hiver. Le bilan à climat normal correspond aux consommations corrigées des effets de température. Les consommations à climat réel sont celles qui ont été effectivement consommées au cours de l’année.
Les préfixes représentent des multiples des unités : kilo (k, pour mille), méga (M, pour million), giga (G, pour milliard), téra (T, pour mille milliards)
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Glossaire
Rhône-Alpes
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Rhône-Alpes
L’OREGES Rhône-Alpes
L’OREGES Rhône-Alpes : un outil d’observation et d’informationCette publication est le fruit des travaux de l’observatoire régional de l’énergie et des gaz à effet de serre de Rhône-Alpes(OREGES).L’OREGES est depuis sa création, en 2002, un observatoire partenarial Etat-Région.Fin 2014, la gouvernance de l’OREGES a été fusionnée avec celle de l’Observatoire Régional des Effets duchangement climatique (ORECC Rhône-Alpes).Co-pilotés par l’Etat et la Région, l’ORECC et l’OREGES sont ainsi animés dans le cadre d’une gouvernancecommune :• Le comité de pilotage, constitué des principaux financeurs (DREAL – Région – ADEME – Agence de l’Eau) ;• Les comités techniques, qui réunissent les représentants techniques du comité de pilotage, les opérateurs et les principaux fournisseurs de données et partenaires des observatoires ;• Le comité d’orientation qui rassemble le réseau des partenaires et des utilisateurs des observatoires.Des travaux sont actuellement menés pour préparer la convergence des observatoires Auvergne-Rhône-Alpes.
L’OREGES Rhône-Alpes : un lieu d’échanges sur l’énergie et les gaz à effet de serre L’OREGES a vocation à intégrer les principaux acteurs publics et privés du domaine de l’énergie :• l’Etat, représenté par :
- la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) ;- et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) ;
• la Région Auvergne-Rhône-Alpes ;• les opérateurs, actuellement RAEE et Atmo Auvergne-Rhône-Alpes ;• l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) ;• l’Union Française de l’Electricité (UFE) ;• EDF ;• Engie ;• RTE ;• GRTgaz ;• Enedis ;• GrDF ;• le CESER Auvergne-Rhône-Alpes ;• l’Union des syndicats d’énergie de Rhône-Alpes ;• le réseau IERA ;• un représentant du monde universitaire ;• un représentant du monde de l’entreprise ;• la CLCV.Le fonctionnement en réseau de ce dispositif partenarial est décrit dans une convention d’échange de données. La convention précise les modalités d’adhésion et de démission des partenaires. Elle indique de quelle manière le partage des données est sécurisé au sein de l’observatoire dans le respect des secrets statistique et commercial et des droits de propriété.Pour la mise en œuvre de ses missions, le comité technique s’appuie sur des opérateurs. Actuellement, les opérateurs mobilisés par l’OREGES Rhône-Alpes sont Rhônalpénergie-Environnement (RAEE) et l’Association régionale Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Les données chiffrées et cartographiques les plus récentes au niveau régional et infrarégional, une analyse des données et de leur évolution
par produit énergétique, par secteur de consommation et par filière de production d’énergie sont disponibles sur :
www.oreges.rhonealpes.fr et pour toute demande complémentaire :
3 allée des Sorbiers - 69500 BronTél : 09 72 26 48 90 - Fax : 09 72 15 65 64Courriel: [email protected] Internet : www.air-rhonealpes.frwww.atmoauvergne.asso.fr
Juin
2016
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18 rue Gabriel Péri - 69100 VilleurbanneTél : 04 78 37 29 14Courriel : [email protected] : www.raee.org
Calendrier des publications :- Juillet : Chiffres clés de l’énergie en Rhône-Alpes- Août : Données territoriales (profils énergie climat, indicateurs, cartes)- Août : Etat de la connaissance sur l’énergie en Rhône-Alpes- Septembre : Note de tendance année N-1
Structures techniques ayant permis la réalisation de cette édition :
Direction de la publication : le comité de pilotage des observatoires climat de Rhône-Alpes.