2013 - 2020 · l’anticipation sur la réalité des métiers du travail social de demain....

2013 - 2020

Edition janvier 2020

P R O J E T A S S O C I A T I F I M F Æ 2 0 1 3 - 2 0 2 02 2 0 1 3 - 2 0 2 02 0 1 3 - 2 0 2 0

S O M M A I R E

Introduction Nouveaux regards sur le projet associatif de l’IMF PAGE 3

1 L’IMF aujourd’hui : des forces venues de l’expérience PAGE 6

2 Nos valeurs PAGE 10

3 Nos missions PAGE 12

4 Nos orientations et choix stratégiques PAGE 13

5 Nos axes de progrès, nos ambitions PAGE 14

6 Nos ressources matérielles PAGE 17

1 Historique de l’Institut Méditerranéen de Formation et de ses valeurs PAGE 19

2 La communication sur la rénovation du projet de l’IMF PAGE 21

3 Le suivi et l’évaluation PAGE 22

4 Glossaire PAGE 23

Annexes

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Æ Nouveaux regards sur le projet associatif de l’IMF La précédente rédaction du projet associatif en 2009

explicitait, après la charte de 2006, les bases de la

fondation de l’IMF en 1990, très particulièrement

sa gouvernance associative par des administrateurs

bénévoles et ses valeurs ouvertes aux personnes les plus

éloignées de l’emploi. Elle fixait également les domaines

d’intervention stratégiques et des orientations à cinq ans.

La route était tracée et les quatre années écoulées

témoignent déjà du chemin parcouru. Mais la vie avance

et le projet associatif doit faire écho aux réalités toujours

mouvantes de la question sociale.

L’évaluation qui a été faite de ce document croise

aujourd’hui de nouvelles et importantes évolutions

touchant l’institution elle-même comme son

environnement régional et national.

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Un métier de la formation qui se diversifie

Au-delà du départ de François Lapena, fondateur et premier directeur général de l’IMF, et de la prise de fonction de Marie-Pierre Sarat en 2009, l’Institut doit intégrer des exigences diverses dans son dispositif de formation :

• Le développement de l’unité de formation sur Avignon et Arles,

• La réforme des diplômes, l’impact de la VAE, une individualisation croissante des parcours,

• Les transformations pédagogiques liées à l’inscription de notre dispositif dans le cadre européen pour assurer la mobilité étudiante en Europe, suite aux accords de Bologne,

• La diversification des publics en lien avec l’élargissement de l’offre de formation dans les niveaux V et I,

• La confirmation nécessaire de l’implication des employeurs dans la formation par l’alternance (sites qualifiants),

• l’appel de partenaires institutionnels à mettre sur pieds des formations innovantes (cf.la formation des « médiateurs sociaux » pour des publics très éloignés de la qualification),

• le choix originel de l’international pour la formation de nos étudiants à l’inter-culturalité et pour les retours d’expérience dont bénéficient nos cursus face à un environnement mondialisé.

Un contexte institutionnel et législatif qui se modifie

L’Institut ne peut l’ignorer d’autant que, pour une part, il y apporte lui-même sa contribution.

L’IMF a ainsi pris l’initiative en 2010 de proposer aux autres instituts de la région Provence Alpes Côte d’Azur, la création d’une plateforme de coopération, AFORIS-PACA. Celle-ci a vu le jour fin 2011. Simultanément, les deux réseaux nationaux d’instituts, GNI et AFORTS, fusionnaient dans UNAFORIS où l’IMF joue un rôle actif. UNAFORIS porte dorénavant le projet de création de Hautes Écoles Professionnelles en Action Sociales et Santé (HEPASS) dont les plateformes régionales comme AFORIS sont la préfiguration.

L’IMF prend également en compte des évolutions telles que la montée en puissance du privé lucratif ou la pratique des appels d’offres.

Par ailleurs les réformes actuellement entreprises par le gouvernement pour les collectivités territoriales sont susceptibles de promouvoir une décentralisation accrue en faveur des Conseils régionaux, acteurs privilégiés de la formation, au moment même où la convention quinquennale dont l’IMF est cosignataire doit être renégociée.

Enfin, la question sociale se complexifie sans cesse et renvoie à l’IMF des questions essentielles pour la qualification des futurs professionnels.


Des fondamentaux à actualiser

Face à ces évolutions, l’IMF élabore les nouvelles directions qu’il souhaite donner à son développement, tout en stabilisant son fonctionnement et sa gestion des ressources humaines.

La volonté des administrateurs a été de rechercher la plus large participation des différentes composantes de l’association pour dégager les dynamiques de progrès à promouvoir : enquête d’opinion, bilan sociétal, mise en place d’un comité de pilotage avec des membres du personnel, groupe de travail des cadres, implication continue des administrateurs.

Pour comprendre la nature spécifique de l’IMF, son identité, et éclairer le sens de son avenir, il fallait également revenir à son histoire, différente de celle d’autres instituts créés à la même époque.

Cette histoire est évoquée en annexe. C’est celle du regroupement en 1990 et sous l’impulsion de l’Etat, de quelques anciennes écoles en déclin qui n’avaient pas rejoint le mouvement des IRTS créés en 1986. La démarche des fondateurs de l’IMF cherchait à retrouver les racines des métiers du social par un « accrochage aux terrains professionnels » et à rendre accessible au plus grand nombre les portes de l’Institut naissant.

« Aller vers les gens et faire avec eux », telle pourrait être la devise de ceux qui ont initié et porté l’IMF pendant 20 ans. Par là il s’agit de toujours construire des réponses au plus près des publics, des territoires et des institutions à servir. Ce choix délibéré, quasi militant, est à l’opposé d’une attitude où l’on attend que l’autre soit demandeur pour lui « apporter » une solution.

Ainsi l’ouverture au monde, à l’autre, à l’étranger, met la personne humaine, unique et globale, au cœur des valeurs de l’IMF, dans un territoire, la Méditerranée, perçu comme communauté de destin.

De sa matrice d’origine, de ses valeurs et du travail de rénovation de son projet associatif, ont émergé des mots-clés qui traversent les grandes orientations de l’IMF pour les prochaines années.

Le lecteur y retrouvera les fondamentaux de l’institution en même temps que les exigences qu’elle se donne pour faire face aux enjeux du temps présent.

FrançoisTeissier Présidentdel’associationIMF


1Æ L’IMF aujourd’hui : des forces venues de l’expérience

En vingt années d’histoire, l’IMF a construit une

implantation régionale à Marseille, Avignon, Arles

et forgé un potentiel de renouvellement

et de créativité au service de la formation.

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Un capital de compétences

Une équipe permanente de 93 personnes et 400 formateurs occasionnels :

Æ 700 étudiants et apprentis qui préparentdesdiplômes du niveau V à I avec un taux d’insertionprofessionnelle de 90 %

Æ 400 professionnels en formation continue

Des dispositifs en amont et en aval du service formation

Æ conseil et orientation

Æ formations préparatoires à l’entrée en formation

Æ conseil et accompagnement des établissementssociaux et médico-sociaux

Æ accompagnement à la Validation des Acquisde l’Expérience (VAE)

Æ centre de Ressources formatives riche de plus de6.200 ouvrages et revues

Un dispositif de recherche-développement et un pôle pour l’international

Ævéritable laboratoire d’innovation et devalorisation des pratiques professionnelles,au service des projets de développement socialet de la nécessaire cohésion sociale ici et ailleurs

Unpartenariatélargi :

Æ plus de 1000 terrains de stage dont une cinquantaine à l’international

Æ des conventions de partenariat avec Aix-Marseille-Université et d’autres universités

Æ Un engagement actif dans des réseaux régionaux (AFORIS-PACA, GIAPATS), nationaux (UNAFORIS), internationaux (PCPA, PCM)

La mise en œuvre de 10 diplômes, certifications ou qualifications du niveau V au niveau I, correspondant aux métiers du travail social

Æ Surveillant de nuit – Maîtresse de Maison

Æ Assistant de soins en gérontologie

Æ Maitre d’apprentissage – Tuteurs référents.

Æ Aide Médico-Psychologique et Assistant familial (niveau V)

Æ Moniteur éducateur (niveau IV)

Æ Educateur spécialisé et Assistant de service social (niveau III)

Æ CAFERUIS (Certificat d’Aptitude aux Fonctions de Responsable d’Unité d’Intervention Sociale, niveau II)

Æ Formations tutélaires

Æ DEIS (Diplôme d’Etat d’Ingénierie Sociale, niveau I)


Notre pédagogie, reflet de notre vision du travail social

Peut-on se construire une compétence professionnelle dans les métiers du social et du médico-social sans un fort engagement individuel ? A elle seule la formation ne peut l’instituer ni le garantir, mais le choix de l’IMF est de tout mettre en œuvre pour y préparer ses étudiants.

Prioritéàl’alternancedanslaformation

Nos formations sont depuis toujours réalisées en alternance, les stages occupant une place prépondérante dans le parcours de formation des futurs professionnels.

L’IMF développe une pédagogie d’accompagnement des étudiants à l’alternance.

Il met en place des approches permettant d’éclairer les rôles respectifs des sites qualifiants et de l’institut et de produire avec les terrains professionnels, du savoir, de la réflexion et de l’anticipation sur la réalité des métiers du travail social de demain.

Ouvertureaumondepluriel

Les questions sociales ont des dimensions transversales qui nous ont conduits à développer notre connaissance de l’altérité, du pluralisme culturel, de la diversité des approches et des pratiques.

Le capital d’expérience acquis par l’institut dans le champ des problématiques territoriales, du niveau local à l’axe euro-méditerranéen, est mis au service d’une ingénierie pédagogique fortement interculturelle.

Nos démarches pédagogiques, par la pluralité des points de vue offerts, par l’ouverture à

l’international, visent à provoquer, au-delà de l’acquisition de normes, la dynamique de transformation et d’émancipation de l’apprenant dans le champ du travail social.

Engagementetéthiquedelaprofessionnalité

Notre choix est de contribuer à la formation d’intervenants sociaux citoyens, engagés, ouverts, cultivés, réflexifs, capables d’appréhender l’impact de la mondialisation sur le champ du travail social.

Sont inscrits dans nos principes de formation :

Æ La promotion de la personne en formation, dans une démarche collective intégrant aussi l’adaptation et la personnalisation de son parcours,

Æ L’incitation à l’engagement des étudiants dans leur formation et dans la participation aux instances pédagogiques de l’IMF,

Æ L’invitation à l’exercice de la citoyenneté des étudiants et stagiaires par la mise à disposition de dispositifs et d’espaces de travail favorisant rencontres, échanges et débats et activités bénévoles,

Æ La prise en compte de l’autre dans son environnement (et non plus dans une logique de catégorisation), en lien avec le travail sur le territoire,

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Æ Une approche ouverte et critique des savoirs et des méthodes en vue de favoriser des élaborations pluri- disciplinaires, grâce à des équipes pédagogiques plurielles : responsables pédagogiques, formateurs permanents, documentalistes, professionnels et cadres du secteur, experts, conférenciers.

Innovation,réactivitéetpartenariatauplusprèsdesterritoires

L’ingénierie de projet développée par l’IMF, en s’appuyant sur la richesse de ses partenariats, privilégie le travail de proximité avec les terrains professionnels et les acteurs du développement social des territoires.

La dynamique ainsi créée à l’échelle du territoire grâce aux sites de Marseille, Avignon et Arles, a fait naître un réseau local de sites qualifiants ouverts à l’accueil des étudiants.

Cette proximité permet par ailleurs de construire avec les acteurs de terrain des réponses innovantes par des projets localisés pour les accompagner dans l’évolution des pratiques de l’intervention sociale.


social des territoires.

La dynamique ainsi créée à l’échelle du territoire grâce aux sites de Marseille, Avignon et Arles, a fait naître un réseau local de sites qualifiants ouverts à l’accueil des étudiants.

Cette proximité permet par ailleurs de construire avec les acteurs de terrain des réponses innovantes par des projets localisés pour les accompagner dans l’évolution des pratiques de l’intervention sociale.

La gouvernance associative clairement affirmée

Un conseil d’administration engagé,

Æ qui porte la politique de l’institution

Æ et impulse une culture d’association.

L’implication forte du personnel

Æ qui participe à la mise en œuvre des orientations,

Æ et partage les valeurs de bien commun de l’IMF.


2Æ Nos valeursL’IMF est une association laïque établie sur les valeurs

de la république partagées par les membres de son

conseil d’administration. Ces valeurs garantissent

la stabilité de l’institution et son fonctionnement

démocratique. Elles guident l’action des salariés

et des bénévoles de l’association.

Les valeurs de finalité posent les fondements humanistes de l’association :

Æ la pluralité comme ouverture à des courantsde pensée divers pour œuvrer au bien commun.

Æ le respect de la dignité des personnescomme garantie du développementde leurs capacités à être des citoyensresponsables.

Æ la solidarité au service de la cohésion sociale.

Æ l’engagement comme principede responsabilité pour les acteursde l’intervention sociale.

Æ l’accrochage au terrain comme principede réalité dans toute démarche formative.

Æ le service à l’apprenant dans son parcoursde qualification professionnelleet de promotion humaine.

Æ l’indépendance pour rester forcede proposition dans le débat publicet contribuer à l’aide à la décisiondans les politiques publiques.

Les valeurs de méthode posent les conditions de l’action :

Æ le respect de la légalité dans tous les actesde l’association et de l’Institut.

Æ la qualité et le professionnalismedans les offres de service.

Æ l’évaluation des résultatspour progresser dans les prestations.

Æ l’exigence.

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3Æ Nos missions

Nos missions couvrent l’ensemble des activités d’ingénierie,

de formation, de recherche en travail social :

Æ La réflexion, l’étude, le conseil et la recherche sur le sens et les pratiques de l’action sociale, médico-socialeet de santé,

Æ La construction de réponses formatives aux besoins des étudiants, apprentis, stagiaires, demandeursd’emploi et salariés, en portant attention à la dimension insertion,

Æ La formation, la professionnalisation, la qualification des intervenants de l’action sociale,

Æ La réponse aux besoins de recrutement et d’adaptationexprimés par les établissements du secteur,

L’IMF exerce ses missions pour partie par délégation de service public duConseil régional et dans le respect des textes législatifs et règlementairesrégissant le secteur social, médico-social et sanitaire,

Les territoires couverts s’étendent de la Région Provence-Alpes-Côted’Azur au bassin Méditerranéen, ou plus largement selon les besoins.

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4Æ Nos orientations et choix stratégiques

L’IMF développe une offre de formation initiale prolongée par une offre de formation

tout au long de la vie, qui donne les moyens de « se mettre en forme » afin de faire

face positivement aux défis permanents de la question sociale.

Sept orientations stratégiques guident l’offre de formation conçue par l’IMF :

Æ Construire au plus près des territoires, avec les partenaires institutionnels et professionnels, des réponses formatives aux questions sociales actuelles.

Æ Promouvoir et valoriser l’alternance intégrative comme modèle de référence pour la formation professionnelle.

Æ Investir dans l’ingénierie sociale, y compris par de la recherche, pour apporter des analyses et accompagner le renouvellement de pratiques qui permettent aux professionnels d’agir ensemble sur les transformations sociales ici et ailleurs.

Æ Enrichir sans cesse les cursus de formation à partir de l’ingénierie pour former les professionnels responsables et créatifs qu’attendent les employeurs du secteur.

Æ Se positionner sur le marché concurrentiel en faisant valoir nos valeurs.

Æ Porter une attention spécifique aux publics éloignés de l’emploi.

Æ Affirmer notre place dans l’international, particulièrement dans le bassin méditerranéen, pour développer la mobilité et répondre aux attentes d’accompagnement et de coopération de nos partenaires extérieurs.


5Æ Nos axes de progrès, nos ambitions

Ces axes traduisent notre volonté

de mobilisation collective pour faire

connaitre et évoluer notre offre de

service dans toute sa diversité et

favoriser une dynamique partenariale

sur nos territoires d’implantation.


Affirmer notre identité dans une complémentarité territoriale :

Poursuivreletravailengagésurl’organisationdel’institut

Æ Poursuivre l’amélioration de la qualité organisationnelle de l’IMF et favoriser le management de la transversalité,

Æ Faire vivre notre démarche qualité sur l’ensemble de nos sites,

Æ Poser les conditions qui pourraient permettre une plus grande décentralisation.

Renforcernotreimplantationterritoriale

Æ Poursuivre l’amélioration de la qualité de nos locaux,

Æ Conforter les partenariats locaux, les formaliser et les faire vivre,

Æ Poursuivre notre implication dans des projets innovants sur les territoires,

Æ Renforcer le lien avec les terrains professionnels afin de favoriser la mise en œuvre de l’alternance intégrative.

Valoriseretpartagernosréussites

Æ Capitaliser nos expériences, nos savoirs et nos expertises et diffuser les acquis de l’expérience de l’Institut,

Æ Favoriser la mutualisation des ressources pédagogiques, les échanges de pratiques et de compétences entre les divers sites et voies d’accès à la formation.

Structurerlesmissionsdupôleinternational

Æ Développer l’accueil d’étudiants étrangers plus particulièrement dans les formations de cadre,

Æ Favoriser la mobilité du personnel,

Æ Développer les actions de coopération et améliorer leur financement,

Æ Positionner la dimension transversale du pôle et sa spécificité méthodologique.

Communiquer, faire savoirÆ Communiquer en interne et en externe, plus

particulièrement sur nos activités hors formation Initiale et sur nos engagements spécifiques,

Æ Améliorer la lisibilité de notre offre de formation, y compris sur le marché concurrentiel en affirmant nos valeurs,

Æ Valoriser nos activités à l’international et la mobilité des étudiants et du personnel.

Améliorer l’ensemble des ressources humaines : intégrer, accompagnerÆ Développer une politique de ressources humaines

en cohérence avec l’évolution de notre offre de services et celle des publics en formation,

Æ Actualiser les missions et délégations de l’encadrement,

Æ Mettre en place un processus d’intégration des nouveaux salariés,

Æ Renforcer la culture d’entreprise,

Æ Aller vers la parité hommes-femmes,

Æ Equilibrer notre pyramide des âges,

Æ Mieux prendre en compte le réseau des formateurs occasionnels.


Faire évoluer notre offre au plus près des besoins

Æ Développer les fonctions de veille prospective et de repérage des besoins de formation dans le champ de l’intervention sociale,

Æ Travailler en lien étroit avec les employeurs et les prescripteurs, les réponses formatives proposées par l’IMF,

Æ Améliorer le recueil des besoins et renforcer encore la qualité de notre offre de formation,

Æ Optimiser notre accompagnement à la professionnalisation, contribuer à l’adaptation des compétences des établissements sociaux et médico-sociaux,

Æ Faciliter l’acquisition de compétences transversales et intégrer davantage les ressources de l’ingénierie sociale,

Æ Conforter notre positionnement sur les formations de cadres et renforcer nos coopérations avec les universités.

Développer le lien formation recherche

Æ Il est nécessaire d’investir les rapports entre l’action et la réflexion, d’interroger la place de l’usager et donc le sens des pratiques, de rendre lisible les transformations sociales afin de repérer les enjeux pour la formation et la professionnalisation des acteurs.

Æ L’IMF se positionne en tant qu’acteur là où les évolutions du secteur social s’opèrent. Il s’agit de recherches, liées aux capacités de l’Institut et intégrées à l’appareil de formation.

Æ Pour favoriser ce positionnement, l’IMF implique les milieux de la recherche, ceux de la formation professionnelle ainsi que les usagers et leurs associations.

Renforcer nos coopérations

Æ Poursuivre notre politique de relation avec le réseau régional et national des écoles de formation en travail social,

Æ Conclure des coopérations équilibrées avec les universités,

Æ Développer les conventions de partenariat avec les terrains professionnels et les associations d’usagers,

Æ Favoriser la réciprocité dans nos relations internationales en développant l’accueil d’étudiants du pourtour méditerranéen dans nos formations.

Ces axes de progrès, à hiérarchiser et échelonner dans le temps, constituent le guide de notre action.

Ils visent à faire de l’institut un acteur toujours à la pointe de l’innovation, de la créativité et un moteur de la modernisation de l’appareil de formation en travail social.

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6Æ Nos ressources matérielles

Elle veillera à respecter scrupuleusement les lois et règlements relatifs aux questions de sécurité.

Chaque action particulière inscrite dans le projet devra comporter un volet ressources matérielles. Il pourra faire l’objet de négociations avec le demandeur et bénéficier de moyens spécifiques lorsque cette action aura un caractère innovant ou expérimental.

Une attention particulière sera portée à la recherche de ressources susceptibles de provenir d’actions de mécénat et au principe de la constitution d’un fond associatif mobilisable pour des actions qui le nécessiteraient.

L’association IMF mobilise tous ses moyens matériels et s’engage à faire appel à ses

financeurs et contractants afin de réaliser son projet partout où elle est implantée.

nnexesnnexesnnexes

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L’histoire de l’Institut Méditerranéen de Formation et de ses valeurs

L’IMF naît le 1er septembre 1990, dans un contexte de regroupements, fermetures et recompositions, lié à la mise en œuvre des politiques sociales entreprises par l’Etat à partir des années 1970.

Dans l’immédiat après-guerre alors que l’Etat n’était pas entreprenant dans les domaines du social et du médico-social, le mouvement associatif fut à l’origine de la création et du développement de structures d’accueil, de soins, d’éducation, de rééducation, … d’enfants, d’adultes et de plus anciens, fragilisés, malades abandonnés, pauvres, infirmes, handicapés, …

Et c’est dans le creuset de ces mêmes associations que les Ecoles vont voir le jour : le métier s’apprenait au cœur de l’ouvrage. Il s’agissait de professionnaliser les intervenants de ces associations.

L’Etat ne fera que sous-traiter plus tard au mouvement associatif la mission de structurer régionalement toutes ces institutions en créant par décret en 1965 les CREAI. Ceux-ci seront jusqu’à l’aube des années 70 les interlocuteurs directs de l’Etat central pour négocier les configurations locales du secteur associatif.

Dans la décennie 1975-1985 s’opère un renversement, l’Etat se lançant dans un important dispositif législatif de réformes sur l’éducation, la santé, l’hôpital, le handicap (lois de 1975), après

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la mise en œuvre de la formation continue (1971). L’Etat devient progressivement le donneur d’ordre, le maître d’œuvre de la politique sociale. C’est la fin d’une période de trente ans …

Les Ecoles et les terrains professionnels se séparent alors progressivement, l’Etat se mettant à reconsidérer le mode de financement des écoles et les incitant à se regrouper.

Par un décret de 1986, l’Etat va finaliser le processus en instituant lui-même les IRTS, à raison d’un par région, pour aller vers des ensembles beaucoup plus importants et pluri-formations à la différence du système antérieur des Ecoles à formation unique.

Les Ecoles situées dans la mouvance du CREAI, et de son institut de formation, et qui s’étaient engagées dans la nouvelle démarche, étaient alors prêtes à revendiquer une reconnaissance d’IRTS.

Peu d’Ecoles résistèrent à ce mouvement de concentration et de développement, lequel était d’ailleurs justifié par une rationalisation des financements d’Etat. Bien que portées par des associations qui avaient eu leurs heures de gloire, d’innovations et de rayonnement jusque vers les années 80, l’absence d’anticipation et la résistance au changement signa leur déclin.

L’histoire de l’Institut Méditerranéen de Formation et de ses valeurs

L’IMF naît le 1er septembre 1990, dans un contexte de regroupements, er septembre 1990, dans un contexte de regroupements, er

fermetures et recompositions, lié à la mise en œuvre des politiques sociales entreprises par l’Etat à partir des années 1970.

Dans l’immédiat après-guerre alors que l’Etat n’était pas entreprenant dans les domaines du social et du médico-social, le mouvement associatif fut à l’origine de la création et du développement de structures d’accueil, de soins, d’éducation, de rééducation, … d’enfants, d’adultes et de plus anciens, fragilisés, malades abandonnés, pauvres,

Et c’est dans le creuset de ces mêmes associations que les Ecoles vont voir le jour : le métier s’apprenait au cœur de l’ouvrage. Il s’agissait de professionnaliser les intervenants de ces associations.

L’Etat ne fera que sous-traiter plus tard au mouvement associatif la mission de structurer régionalement toutes ces institutions en créant par décret en 1965 les CREAI. Ceux-ci seront jusqu’à l’aube des années 70 les interlocuteurs directs de l’Etat central pour négocier les configurations locales du secteur associatif.

Dans la décennie 1975-1985 s’opère un renversement, l’Etat se lançant dans un important dispositif législatif de réformes sur l’éducation, la santé, l’hôpital, le handicap (lois de 1975), après

Dans l’immédiat après-guerren’était pas entreprenant dans les domaines du social et du médico-social, le mouvement associatif fut à l’origine de la création et du développement de structures d’accueil, de soins, d’éducation, de rééducation, … d’enfants, d’adultes et de plus anciens, fragilisés, malades abandonnés, pauvres, infirmes, handicapés, …

Et c’est dans le creuset de ces mêmes associations

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Les services régionaux de l’Etat vont alors leur imposer de s’allier dans un regroupement, paradoxalement non pour rejoindre l’IRTS, mais pour constituer un deuxième pôle sur Marseille. Pragmatique face aux particularismes locaux, la puissance publique s’écarte du dispositif institué par le décret de 1986 et promeut un modèle à quatre pôles : deux à Marseille, un à Toulon et un à Nice.

C’est ainsi que l’IMF se constitue en 1990 à l’initiative d’une universitaire, madame Ramognino la première présidente de la nouvelle association, et de François Lapena son premier directeur général.

Ils devaient en fait rassembler trois Ecoles en très grande difficulté : celle issue de la puissante association « Les Foyers », association nationale ayant éclaté en de multiples structures au lendemain de la disparition vers 1980 de son fondateur le Chanoine Barthélémy, celle de l’association Erasme (l’Ecole d’assistants sociaux de la Blancarde) et l’Ecole de moniteur de Carpentras très vite disparue.

L’IMF est donc le rassemblement hétéroclite de celles et ceux qui, pour des raisons idéologiques et historiques, ne s’étaient pas reconnus dans la création de l’IRTS et qui cherchaient un autre projet.

L’originalité de la nouvelle association va tenir à la volonté quasi-militante de ses fondateurs, avec la quinzaine de personnes issues des anciennes Ecoles, de retrouver les racines des métiers du social par un « accrochage aux terrains professionnels ».

Pour comprendre l’essence du projet fondateur de l’IMF rien n’est plus parlant que de reprendre les propos de François Lapena lors de la célébration des vingt ans de l’IMF, en mars 2011.

« Aller vers l’autre, l’étranger… »« C’était une prise de parti sur laquelle nous n’aurons de cesse de revenir. S’ouvrir au quartier, à la ville, aller à la rencontre des gens, des jeunes, de ceux qui en bute à de multiples et divers handicaps et difficultés se trouvaient relégués dans les champs de l’exclusion. Démystifier les frontières, rendre accessible au plus grand nombre les portes de l’Institut naissant ».

« Faire avec les gens » «Aller vers ceux qui sont les plus éloignés de la société … Toujours répondre au plus près des gens concernés. Nous ne savions pas encore que, cheminant ainsi nous tracions dans l’espace l’architecture de l’œuvre qui prendrait sens et forme non seulement à Marseille, mais aussi dans le Pays de Vaucluse et en Arles ».

«Croire au travail en toute humilité»« Faire autrement. Pourquoi faire autrement ? Parce que ce n’est jamais terminé, il faut toujours recommencer avec d’autres, beaucoup d’autres pour faire ensemble de nouvelles compositions ».

«S’ouvrir au monde»« Dans cet extérieur aux limites infinies, il faudra cultiver la distinction avec les camarades de l’autre Institut bien établi sur l’aire marseillaise, l’IRTS, … notamment en déclarant dès l’inauguration de l’IMF son implantation locale, ses ambitions de recherche et son ouverture aux cultures de la Méditerranée et de l’Europe ».


« Garder un esprit d’engagement militant »« Avoir un conseil d’administration ouvert à divers courants de pensée et installé dans la construction d’une démocratie dynamique. Là était le combat, non seulement le combat de quelques uns qui le portaient déjà avant l’IMF. Combat qui garde jusqu’à aujourd’hui cet esprit d’engagement militant autour d’une institution toute entière. Sa source de vie et de développement. Une question de sens sur laquelle il faut toujours revenir ».

La dimension internationale, particulièrement méditerranéenne, était déjà, quant à elle, dans l’héritage des Ecoles des «Foyers» du chanoine Barthélémy. Celui-ci avait en effet créé une Ecole à Alger nourrissant des échanges avec l’Ecole d’Aix. Des éducateurs de cette dernière allaient régulièrement en Tunisie pour leurs stages. Et c’est naturellement qu’un formateur de l’IMF naissant fut envoyé pendant cinq ans à Tunis pour y créer la formation d’éducateurs en coopération avec des partenaires tunisiens.

La force de la posture de l’IMF par rapport à son environnement institutionnel paraît bien aujourd’hui être l’aboutissement de toute cette culture développée depuis vingt ans.

« Garder un esprit d’engagement militant »« Avoir un conseil d’administration ouvert à divers courants de pensée et installé dans la construction d’une démocratie dynamique. Là était le combat, non seulement le combat de quelques uns qui le portaient déjà avant l’IMF. Combat qui garde jusqu’à aujourd’hui cet esprit d’engagement militant autour d’une institution toute entière. Sa source de vie et de développement. Une question de sens sur laquelle il faut toujours revenir ».

particulièrement méditerranéenne, était déjà, quant à elle, dans l’héritage des Ecoles des «Foyers» du chanoine Barthélémy. Celui-ci avait en effet créé une Ecole à Alger nourrissant des échanges avec l’Ecole

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Enexterne Æ A l’échéance de lancement du projet rénové,

ce dernier sera adressé à tous les partenaires externes avec une note de présentation et l’IMF réservera, dans ses manifestations de communication, une séquence pour faire connaitre et valoriser l’aboutissement des travaux de plus d’une année.

Eninterne Æ Une réunion des personnels sera organisée

dans chaque site (Marseille-village, Marseille-Chape, Avignon) pour lancer officiellement le projet rénové. A cette occasion un exemplaire du document projet sera remis à chaque salarié. Dans le cadre de ces réunions, le Conseil d’administration et la Direction présenteront les axes principaux de mise en œuvre tout en recueillant les avis et observations des salariés.

La communication sur la rénovation du projet de l’IMF


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Rôledubureau:

Æ le bureau réalise une fois par an la revue du projet de l’IMF afin de vérifier sa cohérence et son adéquation aux évolutions intervenues dans notre environnement et au plan règlementaire.

Le bureau, une fois sa revue du projet terminée, en rendra compte au Conseil d’administration pour décision.

La revue du projet comportera une consultation de l’encadrement et pourra inclure chaque fois que nécessaire, l’examen de projets de site et/ou de service nouvellement écrits ou rénovés pour en vérifier la cohérence avec les grands axes du projet de l’association.

Le suivi et l’évaluation

Le projet de l’IMF est écrit aussi pour servir de source à l’élaboration des projets de service, de site, d’établissement suivant la structure de l’association. Il décline les axes de progrès retenus et, pour en mesurer la mise en œuvre, est doté d’un dispositif de suivi. Ce dernier est organisé de la manière suivante :

Æ Le bureau de l’association, mandaté par le Conseil d’administration, est garant de la mise en œuvre du projet et de son suivi.

Æ Le Comité de suivi, missionné par le Président du Conseil d’administration, est l’opérateur du suivi et de la mise en œuvre du projet.

RôleduComitédesuivi:

Æ suite à la mission de pilotage de la rénovation du projet de l’IMF, le président du Conseil d’administration missionnera par une note ce comité pour opérer le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de ce projet.

Pour chaque axe de progrès retenu au plan annuel, le comité arrêtera, des indicateurs d’évaluation, un échéancier de mise en œuvre et fera rédiger une note de remédiation si nécessaire.

Une fois par an, le Comité de suivi rédigera et transmettra au bureau un rapport faisant le bilan de la mise en œuvre des axes de progrès retenus en notant les opinions divergentes.

Le Comité de suivi arrêtera, en concertation avec la Direction, le rythme de ses travaux en l’adaptant aux besoins de l’exercice de la mission.


a n n e x e i 4

AFORIS–PACA Æ Association des organismes de Formation

et Recherche en Intervention Sociale en PACA

AFORTS Æ Association Française des Organismes de formation

et de Recherche en Travail Social

CREAI Æ Centre Régional pour l’Enfance et l’Adolescence Inadaptée

GIAPATS Æ Groupement Inter Associatif Pour l’Apprentissage en Travail Social

GNI Æ Groupement National Instituts Régionaux du Travail Social

IRTS Æ Institut Régional du Travail Social

PCM Æ Programme Concerté Maroc

PCPA Æ Programmes Concertés Pluri-Acteurs (Algérie)

UNAFORIS Æ Union Nationale des Association de Formation

et Recherche en Intervention Sociale

VAE Æ Validation des Acquis de l’Expérience

Glossaire

siège social

IMF - 50, rue de Village CS 2010913294 Marseille Cedex tél : 33 (0)4 91 24 61 10 fax : 33 (0)4 91 47 52 15 [email protected] www.imf.asso.fr

information conseil orientation

IMF - 50, rue de Village CS 20109 13294 Marseille Cedex tél : 33 (0)4 91 24 61 12 fax : 33 (0)4 91 47 52 15 [email protected] www.imf.asso.fr

unité de formation marseille

IMF - 13, rue Chape - CS 2010913294 Marseille Cedex tél : 33 (0)4 91 36 51 30 fax : 33 (0)4 91 36 51 39 [email protected]

antenne de formation arles

IMF - 12 chemin du Temple 13200 Arles tél : 33 (0)4 90 99 08 74 [email protected]

unité de formation avignon

IMF - Hamadryade - Bat B55 allée Camille Claudel - BP 71226 84911 Avignon cedex 9 tél : 33 (0)4 32 40 41 80 fax : 33 (0)4 32 40 41 88 [email protected]

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c)Edition janvier 2020

2013 - 2020 · l’anticipation sur la réalité des métiers du travail social de demain....

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