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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55 e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € La Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée, cette année, par notre pays sous le signe de nouvelles conquêtes démocratiques, que la nouvelle Constitution amendée ambitionne de réaliser sous la conduite du Président Bouteflika. Pour la première fois dans notre histoire contemporaine, de nombreuses dispositions relatives aux libertés individuelles et collectives, et notamment la liberté de la presse, sont consacrées dans la loi fondamentale. Dans le nouveau texte, l’article 50 stipule expressément que «la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d’information est garantie. Elle n’est restreinte par aucune forme de censure préalable (…). Le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté». Bien entendu, toute liberté qui n’est pas assujettie à la responsabilité ne peut que mener à l’anarchie, et donc à la mort de toutes les libertés. Et c’est pourquoi le législateur n’a pas manqué de mettre des garde-fous en mentionnant que «cette liberté ne peut être utilisée pour attenter à la dignité, aux libertés et aux droits d’autrui». Quoi de plus normal — surtout pour une démocratie naissante — que de prévoir de telles dérives, même si comme toujours certains ont trouvé ces limites excessives. Bien entendu, il appartient à chacun de nous de faire en sorte que cette liberté soit traduite dans le quotidien et garantisse de la manière la plus sereine et la plus fructueuse l’épanouissement de l’individu et de la collectivité. Journalistes, patrons de presse, formations politiques, associations et syndicats, toutes tendances politiques et tous courants idéologiques confondus, tout le monde est concerné par le respect de cette liberté vitale, sans laquelle toute avancée devient une épreuve. Encore faut-il reconnaître que, déjà, la presse de notre pays jouit d’une totale liberté de ton, rarement égalée dans les contrées qui nous sont similaires. Oui, notre presse — et ce malgré le difficile contexte que l’on sait et les grands défis technologiques qu’elle est amenée à relever tôt ou tard — jouit d’une bonne vitalité et reflète la diversité des courants d'idées et d'opinions qui animent notre société. Bien entendu, il ne s’agit nullement de dormir sur ses lauriers, mais de toujours faire preuve de clairvoyance et d’un sens élevé de la responsabilité afin que les dérives soient évitées et que le débat contradictoire soit livré avec professionnalisme et dans le respect de l’éthique journalistique. Ce à quoi n’a pas cessé d’appeler l’actuel ministre de la Communication, pour lequel une scène médiatique apaisée, bien loin des polémiques stériles, pourrait éclairer l’opinion nationale et accompagner positivement la marche de la nation vers un avenir meilleur. EL MOUDJAHID ÉDITORIAL 26 Rajab 1437 - Mardi 3 Mai 2016 - N° 15738 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE CONQUÊTES DÉMOCRATIQUES « Les médias à l’avant-garde pour RELEVER LES DÉFIS souligne le Président de la République JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE P. 9 Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, entame une visite d’État de quatre jours P. 24 «Nous avons veillé, à travers la récente révision constitutionnelle, à conforter les droits des journalistes et la liberté de la presse sans autre restriction que celle du respect des constantes de la nation, et à garantir aux journalistes le droit d'accès aux sources d'information dans le souci d’assurer aux citoyens le droit à l’information», a déclaré le Président Bouteflika. P. 3 FORUM D’EL MOUDJAHID Hommage à M’Hamed Yazid, militant de la cause nationale Les ÉCLAIRAGES de M. Messahel SAHARA OCCIDENTAL, SYRIE, LIBYE… Ph : Wafa P. 24 DOSSIER ENTRE ACQUIS ET PROJETS PP. 4 à 8 Ph : A. Yacef

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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

�La Journée mondiale de laliberté de la presse estcélébrée, cette année, par

notre pays sous le signe de nouvellesconquêtes démocratiques, que lanouvelle Constitution amendéeambitionne de réaliser sous laconduite du Président Bouteflika.Pour la première fois dans notrehistoire contemporaine, denombreuses dispositions relatives auxlibertés individuelles et collectives, etnotamment la liberté de la presse, sontconsacrées dans la loi fondamentale.Dans le nouveau texte, l’article 50stipule expressément que «la liberté dela presse écrite, audiovisuelle et sur lesréseaux d’information est garantie.Elle n’est restreinte par aucune formede censure préalable (…). Le délit depresse ne peut être sanctionné par unepeine privative de liberté». Bienentendu, toute liberté qui n’est pasassujettie à la responsabilité ne peutque mener à l’anarchie, et donc à lamort de toutes les libertés. Et c’estpourquoi le législateur n’a pasmanqué de mettre des garde-fous enmentionnant que «cette liberté ne peutêtre utilisée pour attenter à la dignité,aux libertés et aux droits d’autrui».Quoi de plus normal — surtout pourune démocratie naissante — que deprévoir de telles dérives, même sicomme toujours certains ont trouvéces limites excessives.Bien entendu, il appartient à chacunde nous de faire en sorte que cetteliberté soit traduite dans le quotidien etgarantisse de la manière la plussereine et la plus fructueusel’épanouissement de l’individu et de lacollectivité. Journalistes, patrons depresse, formations politiques,associations et syndicats, toutestendances politiques et tous courantsidéologiques confondus, tout le mondeest concerné par le respect de cetteliberté vitale, sans laquelle touteavancée devient une épreuve. Encorefaut-il reconnaître que, déjà, la pressede notre pays jouit d’une totale libertéde ton, rarement égalée dans lescontrées qui nous sont similaires. Oui,notre presse — et ce malgré le difficilecontexte que l’on sait et les grandsdéfis technologiques qu’elle estamenée à relever tôt ou tard — jouitd’une bonne vitalité et reflète ladiversité des courants d'idées etd'opinions qui animent notre société.Bien entendu, il ne s’agit nullement dedormir sur ses lauriers, mais detoujours faire preuve de clairvoyanceet d’un sens élevé de la responsabilitéafin que les dérives soient évitées etque le débat contradictoire soit livréavec professionnalisme et dans lerespect de l’éthique journalistique. Ceà quoi n’a pas cessé d’appeler l’actuelministre de la Communication, pourlequel une scène médiatique apaisée,bien loin des polémiques stériles,pourrait éclairer l’opinion nationale etaccompagner positivement la marchede la nation vers un avenir meilleur.

EL MOUDJAHID

ÉDITORIAL

26 Rajab 1437 - Mardi 3 Mai 2016 - N° 15738 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N P A R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

CONQUÊTESDÉMOCRATIQUES « Les médias à l’avant-garde pour

RELEVER LES DÉFIS » souligne le Président de la République

JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

P. 9

Le Président de la République de Côte d’Ivoire,Alassane Dramane Ouattara, entame

une visite d’État de quatre jours P. 24

«Nous avons veillé, à travers la récente révision constitutionnelle, à conforter les droits desjournalistes et la liberté de la presse sans autre restriction que celle du respect des constantes de la

nation, et à garantir aux journalistes le droit d'accès aux sources d'information dans le soucid’assurer aux citoyens le droit à l’information», a déclaré le Président Bouteflika. P. 3

FORUM D’EL MOUDJAHID

Hommage àM’Hamed Yazid, militant de lacause nationale

Les ÉCLAIRAGES de M. Messahel

SAHARA OCCIDENTAL, SYRIE, LIBYE…

Ph :

Waf

a

P. 24

DOSSIER

ENTRE ACQUISET PROJETS

PP. 4 à 8

Ph :

A. Y

acef

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DEMAIN À 14H AU PALAIS DE LA CULTURE

MOUFDI-ZAKARIAConférence de Khelifa

Abderrahmane

Le Palais de la culture organiseune conférence animée par M.Khelifa Abderrahmane, pour laprésentation de son ouvrage Be-jaia, capitale des lumières paru auxéditions Gaia.

DU 9 AU 14 MAI À LA CASBAH ET AUSQUARE PORT-SAÏD

Casbah, entre réalitéet devenir

Du 9 au 14 mai, l’Office Natio-nal de Gestion et d’Exploitationdes Biens Culturels Protèges orga-nise l’évènement «Casbah entreréalité et devenir», avec la wilayad’Alger, l’Assemblée populairecommunale de la Casbah, laChambre nationale de l’artisanat etdes métiers, l’ANSS, le Musée na-

tional des arts et traditions po-pulaires, l’MPNEMC,

la Maison dejeunes de la

Casbah Mo-hamed-Hi-

rèche.

LES 5 ET 6 MAI À L’HÔTEL EL-AURASSI19es Journées nationales de

psychiatrieLa Société algérienne de psychiatrie or-ganise les 19es Journées nationales de

Psychiatrie à partir de 9h. Plus de 300praticiens spécialistes prendront part àcette rencontre scientifique qui évo-

quera les 50 ans d’histoire de la psy-chiatrie algérienne.

************************LE JEUDI 12 MAI À 9H

Journée mondiale del’hypertension

artérielle et du diabèteDans le cadre de la célébration de

la journée mondiale de l’Hyperten-sion artérielle et Diabète, l’associa-

tion d’aide aux hypertendus de lawilaya d’Alger célèbre l’événement au

Centre commercial d’El-Hamma.

DU 3 AU 5 MAI À MOSTAGANEMSalon international de la pomme de terre

La Chambred’agriculture de lawilaya de Mostaga-nem, en collaborationavec la direction desservices agricoles ,organise le Salon in-ternational pour le dé-veloppement de lafilière pomme deterre (Batata-Expo2016) au centre hip-pique de la communede Sayada.

CET APRÈS-MIDI À 14H30 À LA LIBRAIRIE CHIHAB

Rencontre-débat avec Djamel MatiLes éditions Chihab organisent une rencontre-débat avec

Djamel Mati autour de son roman Yoko et les gens du Bar-sakh, cet après-midi à 14h30.

*************************************************SAMEDI 7 MAI À 14H

Vente-dédicace d’AbderrahmaneBerrouane

M. Abderrahmane Berrouane procédera à une vente-dé-dicace de son ouvrage Al Malg, Al Qissa al kamila, à la li-brairie de l’Anep Chaïb-Dzaïr.

*************************************************SAMEDI 7 MAI À 14H30 À LA LIBRAIRE

GÉNÉRALE D’EL-BIARVente-dédicace

de Kamel BouchamaLa Librairie générale d’El-Biar abritera samedi 7 mai

à partir de 14h30 une vente-dédicace de Kamel Bouchamapour la signature de son livre Le mouvement ouvrier et

syndical en Algérie 1884-1962, coédition el Maarifa-juba.

*************************************************SAMEDI 14 MAI À 14H

Poésie de l’Ahaggar de Rabia Douibi

La librairie de l’Anep Chaïb-Dzaïr abritera, samedi14 mai à 14h, une vente-dédicace de Mme RabiaDouibi, pour son ouvrage Poésie de l’Ahaggar.

*************************************************SAMEDI 21 MAI À 14H

Le Rebelle, de Souhila AmiratLa librairie de l’Anep Chaïb-Dzaïr abritera, samedi 21 mai, une vente-

dédicace de Mme Souhila Amirat, pour son ouvrage Le Rebelle.

2 EL MOUDJAHID

MÉTÉO

ENSOLEILLÉ

Mardi 3 Mai 2016

Le temps sera généralement enso-leillé sur l’ensemble des régions dupays. Voilé à l’Ouest.

Températures (maximales-mini-males) prévues aujourd’hui :

Alger (23° - 10°), Annaba (21° - 9°),Béchar (30° - 19°), Biskra (29°- 16°),Constantine (19° - 4°), Djelfa (29° - 9°),Ghardaïa (27° - 15°), Oran (28° - 14°),Sétif (18° - 5°), Tamanrasset (33°- 21°),Tlemcen (30° - 13°).

SAMEDI 7 MAI À 11HANR : 21e anniversaire À l’occasion du 21e anniversaire de

sa création , le 5 mai de chaque année,l’Alliance nationale républicaine orga-nise une conférence nationale commé-morative samedi 7 mai à partir de 11hau siège central du parti.

ACTIVITÉS DES PARTIS

DE ÀBouche OreilleACTIVITÉS MINISTÉRIELLES

CE MATIN À 9HSemaine de sensibilisation

aux dangers de la merLa direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger organise une se-

maine de sensibilisation sur «Les dangers de la mer, la prévention des incen-dies de forêt et les accidents de la circulation», au Centre culturelMustapha-Kateb. L’ouverture de cette manifestation aura lieu ce matin à 9h.

CE MATIN À 10H

Le ministre de laCommunicationinvité du Forum

Le Forum d’El Moudjahid recevra, cematin à 10 heures, à l’occasion de la célé-bration de la Journée internationale de lapresse, M. Hamid Grine, ministre de laCommunication.

d’El Moudjahid

CE MATIN À 11H AU CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI

M. Mohamed El-Ghazi invité du Forum de la radio

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sé-curité sociale, Mohamed El-Ghazi, sera l’invité duForum de la radio Chaîne I.

***********************************************CET APRÈS-MIDI À 15H AU PALAIS

DES EXPOSITIONS19e Salon international« Batimatec-2016 »

L’inauguration officielle du Salon Batimatec 2016aura lieu cet après-midi à 15h, au Palais des exposi-tions en présence de M. Abdelmadjid Tebboune, mi-nistre de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville.

LE 6 MAI À 9H À LA

PLACE AHMED-BOUDA

Journée mondiale

de l’asthme Dans lecadre de la cé-lébration de lajournée mondialede l’Asthme, l’As-sociation algé-rienne desolidarité aux ma-lades respiratoiresorganise unejournée d’infor-mation et desensibilisation

sur l’asthme, l’éducation thérapeutique

et la mesure du souffle.

DEMAIN À 9H À L’USTHBForum université-entrepriseDans le cadre de la célébration du 42e anniver-

saire de la création de l’USTHB, et dans l’objectifde renforcer et de développer le partenariat avecle secteur socioéconomique, l’USTHB organiseun forum université/entreprise sur le thème «En-semble pour une formation utile».

ACTIVITÉS CULTURELLES

CE MATIN À 10H30 À BLIDARencontre régionale

d’informationDans le cadre de l’opération de l’Emprunt national

pour la croissance économique, la Banque extérieured’Algérie organise une rencontre régionale d’informa-tion à l’intention de la clientèle des wilayas de Blida,Chlef, Djelfa, Médéa et Aïn Defla, à la salle Promo-sim.

CET APRÈS-MIDI À 14H AU MUSÉE

NATIONAL DU MOUDJAHID

Journée mondiale de la liberté

de la presse

À l’occasion de la commémoration de la journée mon-

diale de la Liberté de la presse, le musée nationale du

Moudjahid organise cet après-midi à 14h une conférence

sur «le rôle de la presse en Algérie dans la phase de

la libération et de la construction».

LES 3, 4 ET 5 MAI À BISKRACinquième Forum international

Uqba Ibn Nafaâ Fihri

Sous le haut patronage duPrésident de la République, leministère des Affaires Reli-gieuses et des Wakfs et la wi-laya de Biskra organisent lecinquième forum internationalsur Uqba Ibn Nafaâ Fihri sousle thème «La connaissance au-torité religieuse au Maroc etles pays africains» à Biskra.

Le ministre des Affaires religieuses et desWakfs, Mohamed Aïssa, participera au forum dontl’ouverture est prévue cet après-midi à 14h.

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L’événement

Mardi 3 Mai 2016

EL MOUDJAHID 3

«Mesdames, messieurs, La Journée mondiale de la li-

berté de la presse, célébrée chaqueannée, est pour moi un événementsaillant qu'il importe de mettre enavant au vu de l'impact tangible dusecteur de la presse et de la profes-sion de journaliste sur l'édificationdes sociétés, la promotion de l'es-prit, la diffusion du savoir et l'éclai-rage de l'opinion publique.La presse, et les médias en géné-

ral, ont de tout temps été à l'avant-garde pour relever les défis dansnotre pays. Depuis les débuts de lalutte du Mouvement national, lesjournaux ont su, malgré leur nom-bre réduit, contrecarrer les projetsd'aliénation coloniale, de mystifi-cation politique et d'occultationculturelle, en dépit des méthodesde répression qui les frappaientcomme l'interdiction, la saisie etl'intimidation des journalistes parla liquidation, la prison ou la pros-cription.La presse de la Révolution a été

un puissant vecteur qui a permis demettre à nu l'injustice et les crimesde l'occupation, faire entendre lavoix de la juste cause algériennedans les fora internationaux et gal-vaniser le moral du peuple algé-rien dans sa lutte contre lecolonialisme abject. Un peuple ac-compagné dans sadétermination etexaltation par laradio «Sawt El-Arab». La lutte de la

presse nationales'est poursuivie toutau long du proces-sus d'édification del'Algérie indépen-dante et de mise enplace des bases àmême de garantir sa pérennité.Par la suite, la corporation a été

au premier rang de la résistancepour la survie de l'Algérie et letriomphe des lumières de l'islam etde l'honneur de la patrie sur la bar-barie du terrorisme. C'est là, uneoccasion, pour nous recueillir, unenouvelle fois, à la mémoire desmartyrs du devoir national,hommes et femmes, victimes duterrorisme. La lutte nationale et lessacrifices incommensurables quiont jalonné le parcours de la pressenationale, dans le cadre des ba-tailles, des victoires et des douleursde son peuple, lui valent respect etreconnaissance. C'est ce que nousavons voulu exprimer par l'institu-tion d'une Journée nationale de lapresse et d'un Prix national annuelpour honorer les meilleurs journa-listes.

Mesdames, Messieurs, Partant de notre considération

pour la presse et notre convictionqu'elle représente un noble moyenau service de la marche de notrepeuple sur la voie de la liberté et dela démocratie, nous nous sommesemployés, ces dernières années, àactualiser et à enrichir les lois denotre pays relatives à la presse,toutes formes confondues. Cet en-richissement est venu consolider

notre attachement à la liberté d'ex-pression et l'adapter également aupluralisme politique, une réalité ir-réversible dans notre pays. Cetteréforme législative s'est imposéeaussi du fait de la diversité consi-dérable enregistrée dans notre paysdans le domaine de la presse et desmédias audiovisuels. Dans cetteoptique, nous avons veillé, à tra-vers la récente révision constitu-tionnelle, à conforter les droits desjournalistes et la liberté de lapresse sans autre restriction quecelle du respect des constantes dela nation, et à garantir aux journa-listes le droit d'accès aux sources

d'information dans le souci d'assu-rer aux citoyens le droit à l'infor-mation. Nul doute que ce secteur serenforcera davantage à la faveur dulancement de l'Autorité de régula-

tion de l'audiovisuel pour de-venir l'un des vecteurs de dé-veloppement de l'actiond'information conformémentaux règles professionnelleset dans le respect de la loi. De même que l'établisse-

ment de mécanismes d'auto-régulation pour la presse écrite, àla lumière de l'installation duConseil d'éthique et de déontolo-gie, confèrera davantage de séré-nité aux professionnels de cettenoble mission et à leur environne-ment afin de promouvoir les rap-ports entre les composantes de lasociété et entre les institutions pourfavoriser une dynamique créativebasée sur l'arbitrage d'une législa-tion juste qui garantit à tousl'équité dans les droits et les de-voirs et une éthique commune.

Mesdames, Messieurs, Je suis convaincu qu'au regard

de leur degré élevé de consciencenationale, les acteurs du secteursauront contribuer à transmettre,par leurs idées et leur profession-nalisme, l'image authentique de

l'Algérie et àfournir au ci-toyen algérienun produit mé-diatique intègre,notamment dansle monde actuelmarqué par la ty-rannie des plusforts qui œuvrentà minimiser et àdévaloriser toutce qui va à

contre-courant de leurs visions etde leurs intérêts, et le drame quevivent, depuis quelques années,certains pays arabes et musulmansen est la preuve édifiante.

Mesdames, Messieurs,L'Algérie fait face aujourd'hui à

de nouveaux défis, des défis in-duits par le saut qualitatif que nousnous devons de poursuivre et surdivers plans, ainsi que d'autres im-posés par la crise multiformes quetraverse le monde.Concernant les défis de la ré-

forme nationale, le secteur de l'in-formation dans notre pays fourniraun service important à notre so-ciété en contribuant à expliquerl'impératif de la consolidation del'Etat de droit et à convaincre de lanécessité de réhabiliter l'effort et letravail, et de promouvoir la qualité,des valeurs qui permettent d'être audiapason des pays émergents parmilesquels l'Algériemériterait légitime-ment sa place. Etdans ce contexteprécisément, lacrise pétrolièremondiale doit êtreun leitmotiv sur le-quel doivent s'ap-puyer les forcesvives dans notrepays, à leur tête lesmédias, pour faireaboutir le proces-sus de réforme nationale. En re-vanche, les défis imposés par lemonde d'aujourd'hui exigent denous tous une prise de conscienceet de la vigilance pour la sauve-garde de la sécurité de notre pays.

De même que le pseudochoc des civilisations im-pose aujourd'hui auxforces vives du pays, dontles médias de déployerdavantage d'efforts et depersévérance pour défen-dre l'islam des lumières et

la grandeur de la civilisation isla-mique face aux tentatives de cer-tains de ternir l'image de notresainte religion qui prône la paix etla tolérance, le savoir et le progrès.

Mesdames, Messieurs, Cette journée nous interpelle

pour réfléchir davantage à notreconjoncture présente et à l'avenirafin de promouvoir le secteur del'information qui a permis à notrepays de se frayer une place parmiles pays démocratiques. Des paysoù la presse joue un rôle de libéra-teur, d'éclaireur et de critique, mo-bilisant le peuple pour la poursuitede sa marche vers la consécrationde ses aspirations. Je tiens, à cetteoccasion, à rendre hommage aux

femmes et aux hommes de la fa-mille de la presse nationale, tout ensaluant leurs sacrifices et leur cou-rage dans l'exercice de leur métier.Je vous souhaite à tous davantagede succès et de réussite.»

JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Les médias à l’avant-gardepour relever les défis

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé hier un message, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai).

«Nous avons veillé, à travers la récenterévision constitutionnelle, à conforter lesdroits des journalistes et la liberté de lapresse sans autre restriction que celle durespect des constantes de la nation, et àgarantir aux journalistes le droit d'accèsaux sources d'information dans le soucid'assurer aux citoyens le droit àl'information.»

«La presse de la Révolution a été unpuissant vecteur qui a permis de mettre ànu l'injustice et les crimes del'occupation, faire entendre la voix de lajuste cause algérienne dans les forainternationaux et galvaniser le moral dupeuple algérien dans sa lutte contre lecolonialisme abject.»

«Je tiens, à cette occasion, à rendrehommage aux femmes et aux hommesde la famille de la presse nationale, touten saluant leurs sacrifices et leurcourage dans l’exercice de leur métier.»

«Partant de notre considération pour lapresse et notre conviction qu’ellereprésente un noble moyen au service dela marche de notre peuple sur la voie dela liberté et de la démocratie, nous noussommes employés, ces dernières années,à actualiser et à enrichir les lois de notrepays relatives à la presse, toutes formesconfondues.»

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Mardi 3 Mai 2016

4 EL MOUDJAHIDL’événement

ENTRE ACQUIS ET PROJETS«C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de jugerelles-mêmes les événements (…)», écrivait Jean Jaurès, en 1904, dans le premier édito du journal l’Humanité. Semblant s’inspirer de ces proposlourds de sens, M. Hamid Grine est passé à l’acte, au lendemain de son installation, début mai 2014, à la tête d’un département aussi névralgique

que celui de la Communication. Son souci : restructurer la presse et les médias algériens.

En sillonnant le territoire, iln’a cessé — il le fait tou-jours — d’appeler les pro-

fessionnels du métier à«alimenter» les consciences deslecteurs par une information juste,vérifiée mais encore transposée,loin de la diffamation et du sensa-tionnel, deux pratiques qui sontaux antipodes de la déontologie etde la liberté de la presse elle-même. Et pour mener à bon port sadémarche, le ministre, au pas decharge, a multiplié et diversifié sesactivités et actions. Bilan : en deuxans, M. Grine a de quoi s’en ré-jouir, en cumulant des acquis en fa-veur de la famille journalistique. Dans le cadre du «cercle vertueux»des formations dispensées au profitdes journalistes algériens, le minis-tre, sans répit, a réussi à faire dé-barquer à Alger des sommitésrégionales et internationales. L’unaprès l’autre, les Gutierrez, An-Nagar, Bensaâd Dusseaut…, onttransmis des messages significatifsà la jeune génération, lui rappelantque la responsabilité des journa-listes est de promouvoir les stan-dards d'éthique et d’unedéontologie professionnelle dansun monde marqué par une montéede l'extrémisme, de l'intolérance etde la discrimination. Ne voulantpas s’arrêter en si bon chemin, M.Grine, outre ces formations fruc-tueuses à plus d’un titre, s’est plei-nement engagé à l’élaborationd’une carte du journaliste profes-sionnelle. La Commission perma-nente de délivrance de cedocument sera installée en maicourant. 4.500 cartes provisoiressont distribuées à ce jour. Impres-sionnant !

Aller au-delà des frontières du « purement médiatique »

La motivation prônée par M. Grineà l’égard des journalistes est pro-fessionnelle, morale mais aussi fi-nancière. En 2015, à l’occasion dela journée nationale de la Presse,coïncidant chaque année avec le 22

octobre, trois conventions ont étésignées avec les ministères dutransport, de l’aménagement ur-bain, du tourisme, de l’artisanat etd’Algérie-poste, en vertu des-quelles, les journalistes, porteursde la carte journaliste profession-nelle, bénéficieront d’une réduc-tion allant jusqu’à 50% dans lesprix des billets de voyage toutes

catégories, hébergement aux hô-tels, et dans les services de la télé-phonie et Internet.Le constat est là, édifiant. Au-jourd’hui, le secteur de la Commu-nication avance à pas sûrs versl’organisation et le professionna-lisme. Résultat : ces dernières an-nées, un «recul sensible» decertaines pratiques négatives, telles

que la diffamation et l’injure, a étéconstaté. Cette exigence de «bienproduire», M. Grine la demandeaussi aux organes audiovisuels.Tout récemment, il a indiqué, caté-gorique, qu’«aucune chaîne de té-lévision ou de radio ne peut êtrecréée sans l’accord des autorités.L’Etat algérien a été extrêmementtolérant, mais cette tolérance a deslignes rouges qu’il ne faut pas fran-chir». D’autres démarches illustrent l’ef-fort que le ministère de la Commu-nication est en train de consentir.La radio verra son champ de diffu-sion s’étendre et sera, à l’horizon2017, en capacité de couvrir 10pays voisins dont ceux du Sahel.Objectif : «appuyer à travers lesTDA et la Radio nationale, la voiepuissante de la diplomatie algé-rienne pour qu’on puisse exporterpar les ondes, notre modèle cultu-rel, économique et social vers l’ex-térieur», avait expliqué le ministre.Pour la même échéance, M. Grinese fixe l’objectif de 100% de diffu-sion en télévision numérique.Mieux, d’ici fin 2016, le départe-ment de la Communication compteéliminer les zones d'ombres, re-commandant, à ce titre, une dé-

marche «raisonnable et graduelle». L’autre cheval de bataille du dépar-tement de la Communication, etauquel M. Grine veille comme lelait sur le feu, a trait au marché dela publicité dont la future loi inter-viendra à juste titre pour réglemen-ter, entre autres, l'anarchie quicaractérise en ce moment la créa-tion de boîtes de communication,dont le nombre est de 400, qui sefait sans aucune règle. Au-jourd’hui, le département de laCommunication, sous la conduitede M. Grine, a enchaîné des résul-tats pour le moins probants. Sor-tant du purement médiatique, ilprend part à des campagnes de sen-sibilisation de lutte contre des ma-ladies dangereuses, tel le cancer,des phénomènes dont les chiffresdonnent le tournis comme la mor-talité routière ou encore les vio-lences contre les femmes. Lesmédias, sont plus que jamais solli-cités à jouer pleinement leur rôle etcontribuer dans les travaux de sen-sibilisation que mènent différentsministères à même de faire en sorteque la lutte contre ces phénomèneset maladies soit une affaire de«portée nationale».

Fouad Irnatene

Si la professionnalisation de la presse exigecertes l'installation du Conseil de l'éthique et ladéontologie, «l'installation de la Commissionpermanente de délivrance de la carte profes-sionnelle doit passer avant», avait précisé leministre, soulignant que «je raisonne en termesd'urgences et d'exécution des objectifs quenous ne sommes tracés à la tête desquels vientla professionnalisation de la presse». Aux acquis cités, s’ajoute l’institution, à la

fois inédite et encourageante, du prix du Prési-dent de la République du journaliste profes-sionnel à huit lauréats exerçant dans différentescatégories de la presse, sur les quinze distinc-tions prévues et pour lesquelles 140 candidatsont postulé. «C’est un prix pour le profession-

nalisme et l'éthique et s'inscrit dans le cadre duprojet du président de la République visant laprofessionnalisation de la presse», résumait leministre dans son allocution inaugurale de lacérémonie.Les objectifs de cette distinction sont liés à

l’encouragement et à la promotion de la pro-duction journalistique nationale sous toutes sesformes. Il est également question de stimulerl’excellence, la création et la professionnalisa-tion au sein de la presse nationale en instaurantla culture du mérite, et de récompenser lesmeilleures œuvres individuelles ou collectivesayant trait à la thématique retenue. Et c’est à partir d’Adrar, où il a inauguré la

station radiophonique régionale, que M. Grine

a annoncé, mi-avril, qu’il sera également ins-titué, fin 2016 tout au plus, un prix de la radioculturelle. Premier du genre, il sera organisé le16 décembre de chaque année, date coïncidantavec celle de la création de la radio nationale.Une autre récompense d’une importance capi-tale sera destinée aux lecteurs, buralistes etbouquinistes, dont le critère retenu est«l’amour du livre». Selon M. Grine, ce nouvelévénement, une première dans les annales dela scène éditoriale nationale, sera composé detrois prix distincts afin de semer l’amour dulivre. «Celui qui est maître du livre est maîtrede l'éducation». Dixit Jules Ferry. Rien à ajou-ter !

F. I.

La garantie de la Constitution La célébration de la journée internatio-

nale de la Liberté de la presse coïncide cetteannée avec un acquis indéniable pour la cor-poration en Algérie, à savoir la consécrationau sens noble du terme de la liberté d'expres-sion dans la Constitution amendée. La libertéde la presse écrite, audiovisuelle et sur lesréseaux d'information est "garantie et n'estrestreinte par aucune forme de censure préa-lable", stipule l'article 41 ter de la Constitu-tion amendée, adoptée le mois de février2016, par le Parlement. Le même article stipule que "cette liberté

ne peut être utilisée pour attenter à la dignité,aux libertés et aux droits d'autrui", ajoutantque "la diffusion des informations, des idées,des images et des opinions en toute libertéest garantie dans le cadre de la loi et du res-pect des constantes et des valeurs reli-gieuses, morales et culturelle de la Nation".Mieux encore, les dispositions de la Consti-tution amendée énoncent que plus aucunjournaliste ne peut être emprisonné. A ceteffet, le même article de la Constitution sti-

pule que "le délit de presse ne peut être sanc-tionné par une peine privative de liberté". Ils'agit d'une "avancée extraordinaire", avaitcommenté le ministre de la Communication,Hamid Grine, précisant que "quel que soit lemotif, l'outrance, l'insulte, la diffamation,l'attaqueà le journaliste, désormais, n'ira plusen prison".

Soutien sans restrictions à la liberté de lapresse En ce sens, le Chef de l'Etat a toujoursété attentif aux préoccupations de la corpo-ration, affichant son "soutien sans restric-tion" à la liberté de la presse. En 2013, lePrésident Bouteflika avait réaffirmé l'enga-gement de l'Etat de doter la presse nationaleet le secteur de l'information de mécanismesjuridiques et de différentes formes de sou-tien, à même de lui permettre de s'acquitterde ses nobles missions. C'est également en2013, qu'il avait annoncé l'institution d'unejournée nationale de la presse, célébrée le 22octobre de chaque année. Cette date coïncideavec la parution, le 22 octobre 1956, du pre-mier numéro du journal El Mouqawama el

Djazairia (la résistance algérienne), organedu Front de libération nationale (FLN) et del'Armée de libération nationale (ALN). Au-jourd'hui, la scène médiatique nationaleconnait un foisonnement de médias entrepresse écrite et chaînes de télévision relevantdes secteurs public et privé. Pour le chef del'Etat, en Algérie où la construction de la dé-mocratie est en cours de parachèvement, lapresse et les médias, de par l'importance deleur rôle, sont reconnus comme un "espaceindispensable au débat public qui permet àl'opinion publique de faire entendre sa voix".Dans le même temps, l'Etat s'est engagé àprotéger la liberté de la presse contre toutpréjudice à travers la calomnie, le dénigre-ment et la médisance au détriment des ci-toyens ou des institutions constitutionnelles,a affirmé le chef de l'Etat. Continuant sur cette lancée, des chantiers

ont été engagés pour l'année 2016, dans lebut de "réorganiser" le secteur et de le "met-tre à niveau". Il s'agit, notamment de mettreen place l'Autorité de régulation de la presse,

l'installation du Conseil d'éthique ainsi quele Conseil permanent de délivrance de lacarte professionnelle et la promulgation dele loi sur la publicité et le sondage d'opinion.Le Président de la République avait enjoint,le mois d'octobre dernier, au gouvernementde parachever l'arsenal juridique régissantles activités liées au secteur de l'information,notamment en ce qui concerne la régulationdans les domaines de la presse écrite et del'audiovisuel.Il a exhorté les professionnels, les édi-

teurs en particulier, à "assumer leurs respon-sabilités" en matière de formation etd'investissement au sein de leurs entreprisesafin de garantir la pérennité de l'emploi. Le Chef de l'Etat a relevé aussi que de

tels efforts doivent se traduire par la profes-sionnalisation des personnels et la moderni-sation des moyens ainsi que par le respectdes dispositions de l'arsenal législatif et ré-glementaire relatif à la protection des travail-leurs du secteur de l'information et lagarantie de leurs droits et acquis sociaux.

Institution du Prix du Président de la République

SECTEUR DE LA COMMUNICATION

LIBERTÉDE LA PRESSE

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5EL MOUDJAHID L’événement

Mardi 3 Mai 2016

M. aMar saâdaNi :

« NoUs sommesfieRs

de notre presse » Mettant à profit la tradition-

nelle cérémonie qu’organiseson parti chaque 3 mai, pour

«saluer» les journalistes et rendrehommage aux «martyrs du devoir», lesecrétaire général du FlN a réagi hieraux attaques «sournoises», comme illes qualifiera, dont a fait objet derniè-rement le Président de la république.À commencer par la photo «tweetée»par le Premier ministre français, aulendemain de son retour du voyage ef-fectué dans notre pays, montrant desurcroît notre Président affaibli. «vallsn’a pas obtenu les marchés et les pro-jets qu’il voulait. Pour montrer sa co-lère, il n’a pas trouvé mieux que de secomporter de la sorte.

Mais que tout le monde sache quece n’est certainement pas le tweetd’une photo qui va changer l’algérie»,a indiqué amar saâdani dans une salle,de l’hôtel Moncada du parc zoolo-gique de ben aknoun (alger), pleineà craquer et où l’on pouvait remarquerla présence du président de l’assem-blée populaire nationale et des mem-bres du gouvernement, égalementmilitants du parti.

serein et ne souhaitant pas s’étalersur certains sujets, le sG du FlN, quine s’est pas du tout exprimé depuis sonretour de chine, ne s’est pas attardésur cette question, se contentant dequelques messages envoyés à «ceuxqui se reconnaîtront». il a d’abord rap-pelé que le Président a été élu par lamajorité du peuple algérien et a surtoutété choisi dans son pays, «pas àl’étranger». Ensuite, il s’en est carré-ment pris, en des termes à peines voi-lés, à une partie de l’opposition, soitles «nostalgiques» du pouvoir qui «rê-vent» d’y revenir par tous les moyens,selon lui. «certains ont cru bon de dé-caler le scrutin présidentiel de 2019pour cette année. ils se sont déjà vusatteindre le sommet de l’état et chan-ger tout. ils ont même enfilé les cos-tumes et les cravates, mais, moi, je leurconseille de revêtir leurs survêtementset de patienter jusqu’à 2019 pour voirsi le peuple va les plébisciter ou pas»,a-t-il ironisé, entrecoupé par des éclatsde rire de ses partisans, avant deconclure par un «notre Président vabien, l’algérie va bien!»

l’autre polémique à laquelle saâ-dani a réagi concerne l’ex-ministre de

l’énergie et sa tournée nationale deszaouïas, que certains voient d’un mau-vais œil, voire dénoncent. «ce sont deslieux saints. Je pense que nous de-vrions tous y aller», a-t-il lâché,comme pour soutenir chakib Khelil.

« Attention au terrorisme médiatique ! »

Pour revenir à la célébration de laJournée mondiale de la liberté d’ex-pression, le sG du FlN s’est dit «fier»de la presse algérienne, et rappelle quecet anniversaire coïncide cette annéeavec de nouveaux acquis en la matière,issus de la nouvelle constitution la-quelle garantit, «sans contrainte au-cune», la liberté de la presse, et«prémunit» le journaliste contre toutepeine d’emprisonnement.

c’est l’occasion, selon lui, de faireune évaluation «objective» de ce qui aété réalisé dans ce secteur, et de se pro-jeter sur les perspectives. «l’algérie afait des avancées considérables dansce domaine.

rares sont les pays en voie de dé-mocratie qui peuvent rivaliser avecnous», a estimé saâdani, plaidant pourune presse «forte, professionnelle, ob-jective et développées, qui libère lescompétences et œuvre dans l’intérêt dela nation». «il faut éviter la diffama-tion et l’insulte, des pièges dans les-

quels sont tombés malheureusementde prestigieux médias des démocratiesoccidentales, manipulés et étoufféssous de puissants lobbies politiques etfinanciers, sionistes pour la plupartsd’entre eux», a-t-il recommandé, nonsans citer des exemples «concrets», àl’image de la publication française leMonde et ses dérives contre le Prési-dent de la république, dans l’affaire«Panama Papers», ou encore plus loindans le temps, la manipulation de cer-tains médias américains dans la pre-mière guerre du Golfe et l’agressionarmée contre l’irak.

le secrétaire général du FlN évo-quera également une autre «dérive»,en l’occurrence le passage du leaderdu MaK, Ferhat M’henni, à la chaîne«France 24», et même s’il a refusé denommer la chaîne de télévision enquestion, une chaîne qui a donné la pa-role à un «séparatiste sous le fallacieuxprétexte de liberté d’expression», iln’en demeure pas moins qu’il a mis engarde ses militants contre elle.

«il faut faire attention au terrorismemédiatique. il constitue un danger cer-tain sur les peuples et leur sécurité. iln’est pas question qu’on se laisse ma-nipuler par des parties qui ne cher-chent que le chaos et ledémembrement des pays», a-t-ilconclu.

S. A M.

M. ahMEd ouYahia :« Considération envers tous les journalistes »

le secrétaire général par intérim durNd, ahmed ouyahia, s'est félicité dela «consolidation» de la liberté de lapresse par la constitution révisée en fé-vrier dernier. «aujourd'hui, nous tironstous ensemble, partis politiques et mé-dias, bénéfice de cette liberté d'expres-sion qui s'est affirmée en algérie. Et,d'ailleurs, la famille du rassemblementse félicite de la consolidation des liber-tés politiques et des libertés de la presseinscrites dans la constitution révisée»,a-t-il souligné, dans un message à lapresse, à l'occasion de la célébration dela Journée internationale de la presse.

il ajouté qu'hier, «nous avons par-tagé ensemble un même combat pourla survie de l'algérie démocratique etrépublicaine».

M. ouyahia a soutenu que les vueset les positions du rNd pouvaient«concorder ou diverger avec la lignerédactionnelle de tel ou tel média»,mais, a-t-il relevé, «cela ne pèse nul-lement sur la considération que nousnourrissons envers tous les médias, et

surtout envers tous les journalistes denotre pays». «c'est dans cet esprit quela famille du rassemblement formuleses vœux les plus chaleureux et les plussincères, pour la santé et le bonheur

personnels de tous les membres de lafamille de la presse nationale, et sou-haite aussi de plus grands succès à tousles médias écrits et audiovisuels», a-t-il indiqué.

Un observatoire pour unepresse professionnelle

dans le sillage de ce processus de développement du 4e pou-voir, plusieurs initiatives visant à mieux organiser l’exercice dela profession, en la dotant, entre autres, des outils lui permettantde mûrir et de s'auto-assainir, ont vu le jour à oran. Parmi elles,la création d’observatoire libre de la presse algérienne (oPa),une association en voie de création officielle qui se fixe pour ob-jectif principal de «mobiliser les acteurs et les citoyens concernésautour des enjeux importants nécessaires au développementd’une presse libre, professionnelle, forte et respectueuse des rè-gles d’éthique et de déontologie, dans l’exercice de ce noble mé-tier. En outre, de permettre aux citoyens «usagers» des médiasd'exercer leur droit à l'analyse critique, indépendante et intran-sigeante de la presse algérienne, conformément aux aspirationsà une pratique démocratique pluraliste et égalitaire, affranchiede toute tutelle et de toute forme de «discours dominants» diral’animateur de cet observatoire, benali si Youcef, journaliste in-dépendant, ancien directeur de rédaction du Quotidien d'Oran,ancien directeur de publication d’Ouest Tribune et auteur d'essaissur la presse algérienne. la création de cette association s’inscriten droite ligne avec la stratégie de professionnalisation du sec-teur menée par la tutelle, nous explique-t-on. Pourquoi un ob-servatoire indépendant ?

«Pour soutenir une démarche des pouvoirs publics et une cer-taine volonté politique visant à assainir le secteur et à promou-voir le rôle de la presse dans la société», dira ce doyen desjournalistes oranais, avant d’ajouter : «il se trouve que l'état deslieux déplorable de la presse algérienne, marqué notamment parune prolifération anarchique de présumés journaux, sans au-dience ni crédibilité, menace de briser dangereusement le pré-cieux "lien ombilical" entre la presse et la société.

un lien qui est, on le dit souvent, fondamental pour consoli-der les valeurs de la démocratie et de la citoyenneté responsa-ble», précise-t-il. Par ailleurs, notre interlocuteur estime que«l'arrivée de nombreux annonceurs privés, l'acquisition par cer-tains journaux de leur propre imprimerie, l'émergence de puis-sants opérateurs économiques devenus propriétaires de groupede presse, le lancement de sites internet plus réactifs, et biend'autres facteurs influents sur la "typologie politique et écono-mique" de la presse nationale, imposent aujourd'hui une grandevigilance citoyenne face à ceux qui veulent s'ériger en seuls "fa-çonneur des pensées" au sein de l'opinion». le journaliste siYoucef benali dresse un constat mitigé sur la situation actuelledu secteur : «comme chaque année, depuis toujours, la célébra-tion de la Journée mondiale de la liberté de la presse est l' occa-sion - peut-être la seule-, permettant aux acteurs des médias deparler un peu d'eux-mêmes, de leur parcours, de leur bilan, deleurs contraintes et difficultés. Et chaque année, tout le mondepartage à peu près le même avis, le même constat et les mêmesinterrogations sur l'avenir de la presse nationale : une presse me-nacée par les nouveaux modèles économiques imposés par l'in-ternet et par la crise financière qui n'épargne pas le secteur.

d’autres facteurs pesant lourdement sur l'avenir de la pressesont mis en évidence et, pour une fois, dénoncés par les profes-sionnels du secteur et par le ministre lui-même en charge du sec-teur. il s'agit, on le sait, de la qualité de "l'offre" et des "contenus"d'information, par les incohérences, voire les dérives constatéesdans l'organisation et la gestion du paysage médiatique, et par lefaible degré de respect des règles de l'éthique et de déontologiedans la profession», a-t-il constaté.

Amel Saher

éthiquE

Procès du rachat d’« El Khabar » Par cEvital

Reporté à mercredi le procès de l'affaire du rachat du groupe de presse «El

Khabar» par cevital, a été reporté à mercredi prochain, a an-noncé hier le juge du tribunal administratif de bir Mouradrais (alger), Mohamed Ettaani.

cette affaire sera jugée par la deuxième chambre du tri-bunal, a expliqué le juge Ettaani aux avocats du groupe lorsde la première audience de ce procès, sachant que ce tribunalest composé de deux chambres.

de son côté, Me Khaled bourayou, un des avocats dugroupe, a précisé dans une brève déclaration à la pressequ'après ce report, le collectif des avocats sera constituémercredi prochain pour prendre connaissance du dossier decette affaire.

le ministère de la communication avait introduit une ac-tion en référé auprès de ce tribunal pour se prononcer sur laconformité de cette transaction en se basant surtout sur l'ar-ticle 25 du code de l'information. l'article 25 du code del'information de 2012 stipule qu’une même personne moralede droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu'uneseule publication périodique d'information générale demême périodicité éditée en algérie". le PdG du groupe ce-vital, issad rebrab est déjà propriétaire du quotidien liberté,rappelle-t-on.

cevital a acquis plus de 80% des actions du groupe ElKhabar, qui est une société par actions (sPa) incluant lejournal éponyme, la chaîne de télévision Kbc, les impri-meries et une société de diffusion. la transaction a été esti-mée à 4 milliards de da.

Ph. :

Nes

rine

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Mardi 3 Mai 2016

6 EL MOUDJAHIDL’événement

Avec près d’une quarantaine de ti-tres de journaux quotidiens d’in-formation à vocation locale et

régionale éditée à Oran, la capitale del’Ouest s’est imposée, depuis quelquesannées, comme un véritable pôle depresse locale et régionale. À cela s’ajou-tent les dizaines de magazines et revuesspécialisés et les publications pério-diques qui y sont édités. Depuis la libé-ration du secteur en 1990, à faveur dudéclenchement du processus démocra-tique en 1989, et au fil des années, lapresse écrite à Oran s’est développéeprogressivement sur le plan qualitatif et,pour certains titres, quantitatif aussi.Une partie de ces journaux est distri-buée dans les 4 régions du pays. Par ail-leurs, le lancement des télévisionsprivées en Algérie, à la faveur de la loiportant ouverture du champ audiovi-suel, a nourri les ambitions de certainséditeurs de presse, parmi eux Mme Me-riem Djebbari, la directrice de publi-cation du quotidien Sadawahrane, quivient de lancer la première télévisionà Oran «Bahia TV» appartenant aumême groupe qui édite, depuis 1999,trois quotidiens d’information.«Une télé citoyenne et qui défend

le peuple, l’État et ses symboles.»La première télé créée à Oran est

présentée par sa promotrice commeune chaîne généraliste à vocationnationale et non régionale, porteusede valeurs patriotiques, républi-caines et qui défend l’État, ses ins-

titutions et ses symboles. «Ce nouveau-né de notre groupe de presse s’inscritdans la même ligne éditoriale de nosjournaux, à savoir patriote, qui défend lepeuple, les institutions et les symboles del’État, ses acquis et les valeurs de la Ré-publique. Il y a des lignes rouges et li-mites que nous ne pouvons pasfranchir», dira la directrice de cettechaîne. Comment est née l'idée de créer cette

télé ? La même responsable répondra :«Après le foisonnement des chaînes sa-tellitaires télévisées en Algérie à la fa-veur de la loi sur l’ouverture du champaudiovisuel, nous avons pensé qu’uneville comme Oran, capitale de l’Ouest,qui ambitionne de devenir une métropoleméditerranéenne, devrait avoir unechaîne de télévision qui porte son nom etdigne de son statut. Notre ville a produitdes élites dans tous domaines d’activitéet de créativité dont certaines ont digne-ment représenté le pays sur la scène in-ternationale. À cela s’ajoute le fait qu’Oran abrite

des évènements périodiques d’envergureet s’apprête à accueillir, en 2021, les jeuxméditerranéens.» Sur la vocation de cettechaîne qui a commencé à émettre depuisquelques mois, Mme Djebbari Meriem in-dique que si la télé porte le surnom de laville, «Bahia», la vocation de la chaîneest nationale et ses programmes s’adres-sent à tous les Algériens partout dans lepays et dans le monde.

Amel Saher

UNE QUARANTAINE DE TITRES À ORAN

AÏN DEFLA SÛRETÉ NATIONALE

JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LE RÔLE ET LES RÈGLES DE LA PRESSE « Pour une information

objective et responsable »

Axial, le rôle de la presse l’est dans la politique de rap-prochement entre le citoyen et la police, a estimé, hier à AïnDefla, l’inspecteur régional Centre de la Sûreté nationale,M. Mahmoud Rabah, en marge d’une journée d’étude por-tant justement sur le thème de la pratique journalistique etla responsabilité. «La Sûreté nationale œuvre à tisser des re-lations de proximité pour la diffusion d’une information ob-jective, responsable et réelle», souligne-t-il, d’où la mise enplace de cellules de communication au niveau de chaquestructure de la Sûreté nationale. Placée sous le haut patro-nage du Directeur général de la Sûreté nationale, cette jour-née d’étude, abritée par la maison de la CultureÉmir-Abdelkader, a vu la participation de tous les chargésde cellules de communication de sûreté des wilayas du cen-

tre du pays, ainsi que des étudiants de l’université Djillali-Bounâama de Khemis Miliana. Le Dr Titaouni Hadj, ancienjournaliste et présentement enseignant universitaire, s’estétalé sur la notion de liberté de la presse, la liant à la respon-sabilité du journaliste : «Le journaliste est, certes, libred’écrire, mais il a une responsabilité à assumer.» Un cahier des charges, en somme, qu’il se doit d’honorer

avec une information crédible, responsable et constructiveen harmonie avec autant les dispositions de la loi que sesresponsabilités sociales. L’intervention d’un cadre de la di-rection des affaires religieuses verse dans le même contexte,estimant que la pratique journalistique se doit de concilierentre le droit à l’information et les règles de la société, uneinformation responsable. A. M. A.

PÔLE DE PRESSERÉGIONAL

Des sacrifices et des avancéesPour tous ceux qui ont vécu la situation qui a pré-

valu au lendemain de l’indépendance et même plusieursannées après, les avancées enregistrées aujourd’hui enmatière de liberté d’expression relèvent sans exagérerde l’extraordinaire, sachant que beaucoup de terrain aété gagné en la matière, produisant un impact positifsur la société. Des avancées d’autant plus importantesqu’elles sont soulignées aujourd’hui avec fierté et fontque les Algériens se targuent d’être arrivés à un tel stadeen matière de liberté d’expression et de n’avoir de leçonde recevoir de quiconque en la matière, et encore moinsde tous ceux- là qui se sont érigés depuis longtemps cer-tainement plus de leçons à recevoir, notamment par tousceux-là qui se sont érigés comme étant la morale dumonde et, partant, les pionniers des droits de l’homme.En Algérie, aujourd’hui, la liberté d’expression qui

relève d’un droit inaliénable consacré par l’article 19de la Déclaration universelle des droits de l’homme estune réalité d’autant plus palpable qu’elle est consacréepar la Constitution, et d’une volonté politique que lePrésident Abdelaziz Bouteflika avait déjà exprimé, de-puis le 15 avril 2012, lorsqu’il annonçait la dépénalisa-tion du délit de presse dans un discours télévisé à lanation. Juste hommage que le Chef de l’État rendaithommage à tous ces journalistes, des femmes et deshommes qui tombaient chaque jour, leur courage etleurs convictions au bout de leur plumes, leurs microsou de leurs caméras, sous les balles assassines du ter-rorisme durant la décennie noire entachée de sang. Un signe fort de la volonté exprimée par le Président

Abdelaziz Bouteflika d’ancrer les vertus de la démo-cratie au plus profond de ses exigences et des couchesde la société et, partant, consacrer, pour la première fois,cette liberté d’expression dans l’article 41 de la Consti-tution de 2016 qui dépénalise par là même le délit depresse qui a durant longtemps constitué une des reven-dications fortes de la corporation. Cet acquis de taille, s’il constitue une étape impor-

tante dans la consolidation du processus démocratiqueen Algérie, n’en sera pas moins sans constituer un pointde cette journée du 3 mai 2016, au moment, notam-ment, où le paysage médiatique en Algérie est marquépar une multitude de titres pour la presse écrite et plu-sieurs chaînes de télévision qui font quotidiennementdans le sens de cette liberté d’informer, d’émettre et depublier dans un cadre éthique de la profession et de pro-fessionnalisme. C’est pour cela que lorsqu’on se re-plonge dans ce parcours qui va de l’indépendance à1988, en passant par la loi de 1992, et que l’on se dirigevers la loi de 1990, en passant par celle du 10 janvier2012, avant d’ arriver à la Constitution de 2016, on re-lèvera forcément, sauf si l’on ne veut ni voir ni perce-voir, ces avancées extraordinaires qui confèrentaujourd’hui à la liberté d’expression en Algérie, une di-mension qui consacre une place respectable à cette dy-namique de «la promotion de la libre circulation desidées par le mot et l’image, dans un contexte de médiaslibres indépendant et pluralistes». Pour Djamel Gherib,ancien journaliste et enseignant au niveau du départe-ment de l’information et de la communication relevantde la faculté des sciences humaines et sociales de l’uni-versité Mohamed-Lamine-Debaghine Sétif-2 : «L’Al-gérie a connu de profondes mutations à différentsniveaux, et la presse, en dépit de son jeune âge, ne pou-vait rester en marge de cette métamorphose et se mettreainsi au diapason de ses ambitions, en dépit descontraintes qu’elle aura connues tout au long de sonparcours, notamment avant 1988. C’est donc au prix desacrifices et d’une grande volonté politique que cettepresse a pu, au fil du temps, se placer sur le terrain dela pluralité, se démocratiser et recouvrer cet oxygènequi lui manquait tant. Je voudrais, pour cela, rendrehommage à tous ces martyrs du devoir national et ex-primer ma fierté de voir la presse nationale accompliraujourd’hui sa mission sans embuches. Comme je meréjouis que dans cette pluralité, des médias accomplis-sent leur devoir d’informer, mais font aussi pour mobi-liser l’opinion nationale autour des grandes questionsd’intérêt national. Je pense que le devoir national et l’in-térêt de la nation l’exigent plus que jamais, sachant quel’Algérie est ciblée, ce n’est pas un pays, mais un conti-nent qui dérange, et que dans de telles situations, toutle monde doit s’unir pour encourager nos forces arméesqui sont sur les 6.000 km de frontières et consolider,par la même occasion, le front interne. Autant de com-portements qui contribueront à préserver cette libertéd’expression qui, à mon sens, a beaucoup évolué en Al-gérie.» Rachid Berahal, du mouvement associatif, es-time, pour sa part, que «la liberté d’expression à réaliséun grand pas en Algérie. Cette liberté d’expression, quenous percevons désormais partout sur les différenteschaînes de TV, à travers les ondes de la radio, sur lamultitude de titres de la presse écrite qui paraissentchaque jour et à travers tous ces mécanismes qui per-mettent aujourd’hui à tous ces partis politiques et autresassociations agréées de se réunir et de faire état de leursidées ou autres propositions… L’Algérie connaît au-jourd’hui une évolution positive dans le domaine de lapratique démocratique, et qui dit démocratie dit libertéd’expression».

F. Zoghbi

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Mardi 3 Mai 2016

7EL MOUDJAHID L’événement

PRESSE ÉLECTRONIQUE QUE DE CHEMIN PARCOURU !S’il est une chose qui est incontestable en Algérie, c’est

que depuis l’avènement d’Internet, le Web est devenu un nou-veau support de communication, bien plus important et bienplus influent que les médias classiques. Si les lecteurs algé-riens se contentaient de lire les quotidiens d’information ara-bophones ou francophones, regarder la télévision ou écouterla radio, il y a de cela quelques années, aujourd’hui, et grâceà l’accès ultra rapide à l’information, via Internet, ces derniersont radicalement changé leur façon de communiquer.Il faut dire que les sites d’information en ligne, les Web

radio et les Web TV, se sont imposés en un laps de temps trèscourt et d’une manière surprenante, voire ahurissante, permet-tant aux Algériens d’avoir accès à un nouveau support pour laliberté d’expression. Le Web est devenu ainsi un média alter-natif incontournable et un outil ultime pour une liberté d’ex-pression tous azimuts. Toutefois, cette liberté d’expression n’est pas absolue dans

le sens où le Web demeure soumis au contrôle et à certainesrègles qu’il est interdit d’outrepasser. Aussi, l’usage d’Internet s’est largement démocratisé en

Algérie. Selon des statistiques de l’Union internationale destélécommunications, 72% d’internautes en Algérie sont âgésentre 15 et 19 ans. 40% des Algériens se connectent tous lesjours ou presque, et le Net est utilisé à la fin 2015 par environ38% de la population (contre 59% au Maroc et 64% en Tuni-sie). Avec un parc d’abonnés Internet qui est passé de 10,111millions en 2014 à 18,583 millions l’année dernière, dont16,319 millions enregistrés pour l’Internet mobile, les médiasalternatifs qui naissent sur le Web, à l’instar des sites d’infor-mations en ligne, les blogs, les Web TV et les Web radio, ontimposé un nouveau traitement de l’information et se sont im-posés de par leur singularité et leur traitement différent de l’ac-tualité qu’ils mettent à la disposition d’un large lectorat, endes temps records. La communication alternative développeune communication différente de celle produite par les médiasinstitutionnels, différente du discours hégémonique d’une so-ciété. Elle est plus critique, plus engagée, plus militante, elles’occupe du non-dit ou du non-couvert par les autres médias,ce qui n’est pas pour déplaire à l’opinion publique.

Le média électronique, concurrent désormais incontournable de l’information classique

De fait, le média électronique est désormais un véritableconcurrent de l’information classique de par l’influence qu’ilexerce sur l’actualité nationale et mondiale et son côté inter-actif qui enrichit l’information grâce aux critiques des inter-nautes. Quand nous parlons d’un nouveau monde del’information, ce n’est donc pas uniquement en se basant surla nature du traitement de l’information, mais sur la rapiditéde celle-ci, puisque le média électronique permet égalementun traitement plus rapide de l’information grâce au Web. Et si les médias classiques et les médias électroniques dé-

veloppent pratiquement le même genre d’informations et as-surent les mêmes couvertures, il n’en demeure pas moins queles médias Internet favorisent systématiquement des pôles mé-diatiquement populistes, et contribuent à instruire l’informa-tion, tout en ouvrant le champ aux internautes pour réagir etenrichir les débats, quel que soit le sujet. Grâce au Web, toutce système de communication se regroupe à travers de vastes

réseaux qui, inextricablement, se rejoignent pour enfin se re-connaître autour d’un même idéal : la liberté d’expression ! Néanmoins, et comme l’affirment les experts en commu-

nication, le média alternatif doit être indépendant de n’importequelle mouvance idéologique. Il est censé traiter l’informationet ne pas tomber dans la désinformation ou la manipulation.L’objectif d’un média électronique est de rassembler les ci-toyens et non de les diviser. Le rôle de ces médias-là devraitêtre celui d’ouvrir le débat sur les sujets qui touchent l’actua-lité, mais d’apporter un nouveau regard en imposant la ré-flexion, l’analyse et en cultivant l’esprit critique pour apporterdes solutions justes et provoquer des interrogations utiles. Enun mot, l’information via le Web a pour objectif de développerune information différente de celle produite par les médias. Et tant bien que mal, les médias du Web en Algérie sont

aujourd’hui des médias citoyens différents des grands groupesde presse, à la ligne éditoriale distincte, s’opposant de cettefaçon aux médias de masse. Ils offrent des informations quise veulent à contre-courant des tendances dominantes. Ils vé-hiculent également des idées et des informations habituelle-ment peu diffusées dans les grands médias commerciaux dontla liberté d’expression est souvent enchaînée par d’autresconsidérations. Dans notre pays, aujourd’hui, ces médias seprésentent sous des formats différents, tels que le journalismeen ligne, les magazines en ligne (webzine) et autres supportsvirtuels, multimédia dans Internet.

Sites Internet d’information, nouvel espace d’expression

Parmi les sites d’information les plus populaires, «Elmoud-jahid.com» fournit une information en ligne en quatre langues(français, arabe, anglais et espagnol), pour un lectorat qui dé-passe les 200.000 visites/jour. Les sites algériens, comme «Al-gérie Focus», réalisent souvent des chiffres de visitesimpressionnants. Ils ont imposé une nouvelle presse électro-nique et ont contribué à façonner l’opinion publique en ou-vrant le débat sur des sujets très sensibles et en traitantl’information de façon rapide et efficace. Grâce au web, ces médias qui connaissement un boom sans

précédent, alors qu’ils ont leur version papier, peuvent donnerune actualité en contradiction, interpeller les internautes et

évoquer des sujets très sensibles et souvent épineux. Grâceaux médias alternatifs, les lecteurs prennent conscience del’existence d’une autre alternative médiatique construite surde l’information directe !Toutefois, le problème de la ressource humaine dans cette

activité, se pose encore avec acuité malgré le développementtous azimuts des TIC en Algérie. Codeurs, développeurs et au-tres concepteurs de sites internet sont rares et très demandés,alors que le secteur pullule de bricoleurs. Dans un marchéaussi demandeur que le nôtre, concevoir un site internet enbonne et due forme n’est pas à la portée de tout le monde.Aussi, les acteurs économiques qui désireux d’avoir une pré-sence sur la toile doivent requérir le plus souvent à l’expertiseétrangère. Français, franco-algériens et maghrébins sont ainsiles concepteurs de sites internet. Résultat des courses : sur les80.000 sites lancés, près de 50.000 sites algériens sont héber-gés à l’étranger. Le Cerist (organisme qui délivre l’extensionalgérienne) a beau essayer de sensibiliser les acteurs du Webpour rapatrier leurs sites en Algérie, la plupart ne l’ont pas fait.D’abord pour des questions d’appréhension (le ‘‘.dz’’ n’arrivepas encore à s’imposer).

Avec toutes ces évolutions, le « .dz » n’arrive toujours pas à s’imposer

L’autre carence enregistrée sur le net algérien est que, mal-heureusement, peu de sites institutionnels sont mis à jour. Quece soit ceux des ministères, des centres de recherches, des of-fices ou toute autre institution publique, la mise à jour des sitesinternet est en effet un problème déploré par l’ensemble desusagers qui n’arrivent pas à comprendre pourquoi il n’y a pasde contrôle continu sur le contenu des sites des institutions etautres organismes. Chose qui fait que ceux-ci sont obligés dese déplacer sur place, pour avoir l’information.Et pourtant ce sont des situations qu’on peut éviter avec de

simples sites internet mis à jour. D’ailleurs, de grandes opéra-tions comme les inscriptions aux programmes de logementsAADL et LPP ou même à l’université, surtout pour les nou-veaux bacheliers, passent désormais par le net avec les résul-tats positifs que l’on connaît, mais, malheureusement elles nesont pas généralisés. Le secteur privé n’est pas en reste. Cher-cher l’adresse d’une entreprise ou d’une boutique sur le netrelève de l’impossible. Il en est de même pour un numéro detéléphone valide. Aussi, l’outil Internet, bien que désormaisentré dans les mœurs, demeure une option à défaut d’être unenécessité. Les acteurs économiques locaux, qu’ils soient pu-blics ou privés, n’ont dans leur majorité toujours pas saisi l’im-portance d’être présents sur le net. « Ils considèrent toujoursInternet comme une option en plus, un luxe », a expliqué unconcepteur. L’absence de paiement en ligne n’arrange rien.Car en attendant de pouvoir faire du profit sur le net, ces ac-teurs ne voient pas la différence entre leur présence ou pas surle web. En tout état de cause, avec ses hauts et ses bas, lapresse électronique ou l’utilisation du web dans toute sa di-mension informative, a de beaux jours devant elle en Algérie.En témoignent les derniers chiffres de l’Autorité de régulation(ARPT) qui témoignent du boom sans précédent, et del’énorme engouement des Algériens envers ce mode de com-munication. Et ce n’est que le début, parole d’internaute !

Amel Zemouri

Titulaire d’une licence en sciences de l’in-formation et de la communication, etd’une autre en traduction, Yasmine a en-

tamé sa carrière de journaliste, en 2009, au seinde la rubrique régionale du journal. Elle raconteses débuts : « J’ai été acceptée à An Nasr aprèsavoir réussi le concours d’entrée. Je n’avaisalors aucune expérience, car je venais juste determiner mes études, et j’ai vite réalisé que cesdernières n’avaient pas grand-chose à voir avecla réalité du métier de journaliste. Cependant,je me considère chanceuse car j’ai été prise encharge par mes collègues plus expérimentés àl’image de l’actuelle rédactrice en chef, Nard-jess Kermiche, Amor Chabbi, ou encore AhmedBouguern qui était mon chef à la rubrique Ré-gionale ». La formation de Yasmine se feradonc essentiellement sur le terrain, où elle s’oc-cupera de la couverture d’événements diversopérant, à l’occasion, des incursions vers les ru-briques « Nationale » et « Société ». Cependant,ses genres de prédilection restent l’enquête etle reportage, et elle en effectuera bon nombre,aussi bien au niveau de Constantine qu’à celuides autres wilayas de l’Est. La journée de Yas-mine commence par une réunion avec la rédac-trice en chef afin d’arrêter le menu du jour, ainsique lui soumettre des propositions de sujets àtraiter. Ensuite, elle s’attelle à ses deux princi-pales tâches : regrouper et revoir la matière

qu’elle reçoit de ses collègues de la rubrique lo-cale, et établir, en concertation avec ces der-niers, le programme de la journée suivante «avec comme principal souci que son contenusoit diversifié, objectif et surtout proche despréoccupations des citoyens ». Qu’en est-ilalors du travail de terrain qu’elle affectionnetant... « Je ne suis dans ce poste que depuisquelques semaines, et j’essaie de faire de mon

mieux pour être à la hauteur de la confiance pla-cée en moi par les responsables du journal, àleur tête le directeur général, AbdelkaderTouaïbi. Aussi, pour le moment, tous mes ef-forts sont tournés vers ma nouvelle mission, ce-pendant, il arrive parfois que je contribue à larédaction et ce, notamment par l’élaboration dereportages. » Abordant le sujet de la couverturemédiatique de la manifestation « Constantine,

capitale de la culture arabe », Yasmine nous dira: « Notre travail a commencé bien avant le lan-cement de la manifestation, en fait, dès l’an-nonce de la tenue de celle-ci en 2013. Mis à partl’aspect purement culturel, nous nous sommesfocalisés sur le volet des réalisations et ce, nonseulement en assurant la couverture des visitesd’inspection des chantiers opérés par les minis-tres successifs de la Culture ainsi que par le walide Constantine, mais également en réalisant denombreux reportages et enquêtes sur le terrain». Pour elle, la presse locale, qu’elle appartienneau secteur public ou privé, à un important rôleà jouer, celui d’« éclairer l’opinion publique enmisant sur la crédibilité de l’information pré-sentée aux lecteurs ». À la question de savoir si le fait d’être une

journaliste « locale » dans une rédaction cen-trale avait quelques avantages, la jeune respon-sable répond avec le sourire : « Certes. Je meconsidère comme une journaliste locale, car jem’occupe de l’actualité au niveau de la régionde Constantine, mais il est clair que travaillerau niveau d’une rédaction centrale facilite beau-coup la tâche aux journalistes, en ce sens qu’ily a moins d’intermédiaires et que le contactavec la hiérarchie se fait de manière plus spon-tanée ».

Issam Boulksibat

PORTRAIT (CHEF DE LA RUBRIQUE LOCALE D’AN NASR)

Un exemple de réussiteYASMINE BOULDJEDRI

Ayant intégré l’équipe d’An Nasr, il y a «à peine» sept ans, Yasmine Bouldjedri, promue en février dernier responsable de la rubrique locale du quotidien emblématique de la région Est, est un exemple de réussite pour ses pairs journalistes basés à Constantine.

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Place de la presse à MelbouDédiée à Mohamed Abderrahmani

Chaque année, la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui coïncide avecla date du 3 mai, marque une étape décisive pour les journalistes dans le monde entier. En Algérie, lapresse, qui a connu un parcours honorable avec beaucoup de professionnalisme, a payé un lourd tributavec plus de 100 journalistes assassinés durant la décennie noire. Les gens de la presse étaient unecible pour le terrorisme qui voulait à tout prix faire taire «cette plume» qui dérange et qui combat lemal que ronge le pays. L’année 2013 a connu un autre acquis, où le 22 octobre de chaque année estdécrété Journée mondiale de la liberté de la presse. Une reconnaissance du Président de la Républiqueaux journalistes algériens pour leurs sacrifices consentis dans l’exercice de leur fonction. Une attentionparticulière a été accordée par les pouvoirs publics à la fonction du journaliste, avec l’amendementdu code de l’information, du statut du journaliste et la mise en place d’une convention nationale quirégit la profession et qui lui donne tous les avantages socioprofessionnels afin que le journaliste re-trouve sa dignité et s’assure d’une carrière professionnelle honorable. Le ministère de la Communi-cation a initié des actions allant dans l’amélioration du cadre de travail du journaliste par l’instaurationde la carte de presse du journaliste professionnel qui lui ouvre le droit à la source d’information, maiségalement qui définit d’une manière officielle le vrai journaliste qui travaille dans un cadre légal avecun travail permanent, des formations professionnelles, une couverture sociale et un salaire respectablequi lui permet de vivre. Autant d’acquis qui sont déjà mis en application par plusieurs éditeurs depresse, en attendant que les autres patrons de journaux récalcitrants en fassent de même pour leursjournalistes qui constituent l’épine dorsale de la réalisation et de la couverture médiatique des quoti-diens. Le journaliste occupe une place importante dans la société en rapportant au quotidien l’infor-mation de proximité avec beaucoup de professionnalisme. Ainsi, chaque année, en hommage à lapresse nationale, un programme de festivités est concocté par les autorités pour marquer cette journée,avec des baptisations de places et établissements aux noms des journalistes martyrs, pour que nuln’oublie les sacrifices de la presse. La commune de Melbou s’apprête à inaugurer, aujourd’hui, uneplacette de la presse dédiée au défunt Mohamed Abderrahmani, ex-directeur du journal El Moudjahid,assassiné en 1995. Par ailleurs, un programme très riche a été élaboré à cette occasion au niveau duthéâtre de Béjaïa et de la placette Saïd-Mekbel.

M. Laouer

8 EL MOUDJAHIDL’événement

Mardi 3 Mai 2016

Service public

AMÉLIORATIONLa célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse est de-

venue désormais une tradition à Annaba, à l’instar des autres wilayas dupays. Depuis ces dernières années, cet événement ne passe pas inaperçuet donne lieu à des rencontres avec les gens de la presse.

Le rôle des médias, la liberté d’expression, la nécessité d’informer lecontribuable, l’importance du professionnalisme de la presse, ainsi qued’autres thèmes en rapport avec l’éthique et la déontologie de la profes-sion, y sont abordés sans passion et sans tabous. Il s’agit de célébrer, à tra-vers cet événement, de mesurer le chemin parcouru par la pressealgérienne, aussi bien nationale que régionale, et de recenser les insuffi-sances qui entravent l’accès aux sources d’information, pour mieux infor-mer le contribuable et lui assurer son droit à l’information consacré par laConstitution.

Le 3 mai, proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’As-semblée générale des Nations unies en 1993, conformément à la recom-mandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférencegénérale de l’Unesco en 1991, permet également aux journalistes algériensde rendre hommage à leurs collègues qui sont tombés au champ d’honneurdurant la Révolution de novembre 1954 pour la libération du pays du jougcolonial et pendant la période de la tragédie nationale sous les mains as-sassines.

L’hommage concerne aussi les journalistes qui ont perdu leur vie dansl’exercice de leur profession à travers le monde.

Le 3 mai est une occasion renouvelée pour les journalistes et corres-pondants de presse d’appeler à l’encouragement et au développement desinitiatives en faveur de la liberté de la presse. Annaba, quatrième ville dupays, compte aujourd’hui autant de titres régionaux de la presse écritefrancophone et arabophone, des hebdomadaires et de représentations dechaînes de télévision qui tentent d’informer et de répondre aux attentesdu public.

La facilitation de l’accès aux sources d’information à améliorer et lacréation d’une maison de la Presse demeurent les principales doléancesdes gens de la corporation à Annaba.

B. Guetmi

ANNABA

BÉJAÏA

SIDI BEL-ABBÈS

Témoin souvent de situations complexeset de scènes inédites, acteur parfois par sonimplication dans la vie de la collectivité pourcouvrir son actualité, faire connaître ses po-tentialités et ressources, et promouvoir sonpatrimoine, le correspondant local ou le lo-calier assure en fait une mission relativementdélicate et périlleuse par moments, en es-sayant d’observer au maximum les notionsd’éthique, d’objectivité et de professionna-lisme, et de se conformer à la fois à l’espritde la ligne éditoriale de son journal. Son éloi-gnement de la rédaction centrale rend satâche encore difficile, car il ignore totalementles enjeux essentiels et les motivations réellesde l’éditeur. Dans cette atmosphère si mar-quée par des turbulences, on ne cesse de luirappeler l’importance de l’information deproximité pour qu’au moindre ratage, il estinterpellé, voire sommé tout en ignorant lesjustifications d’une telle omission. Un loca-lier doit fonctionner et être productif auxyeux du journal… Au plan local, il est égale-ment sous les feux de la rampe pour que sesmouvements et ses fréquentations soient sui-vis avec intérêt et curiosité. Le simple article,aussi objectif soit-il, qui ne cadre pas avec ladémarche des gestionnaires et élus locaux, luiattire des hostilités, pour devenir l’indésira-ble. La responsabilité de la non-publicationd’un événement lui incombe égalementpuisqu’il demeure, aux yeux des responsa-bles et des citoyens, le rédacteur en chef et ledirecteur. Ceci sans compter parfois lemanque de moyens et l’absence parfois desconditions de travail. Avec l’élargissement duchamp médiatique et la multiplication des ti-tres, la situation de cette corporation des cor-respondants, il faut le dire, s’est encoredégradée pour qu’une réelle prise en chargesoit operée. Une prise en charge sociale

d’abord et une moralisation de la corporation.Porte-voix de l’Algérie profonde pour

avoir sillonné ces zones de l’intérieur, situéleurs préoccupations et attentes et participégrandement à la transmission de leur mes-sage, le localier reste le plus indiqué dans ladéfinition des priorités dans les actions à en-gager pour le développement régional etl’épanouissement des populations. En fonc-tion évidemment de ses convictions, il est enmesure de valoriser par ses écrits et ses col-laborations un élan d’équipement et d’un in-vestissement. L’idée a été exposée à SidiBel-Abbès, il y a plus de quinze ans, au gréd’un séminaire national sur l’information deproximité et le rôle de la presse locale dansl’accompagnement du plan de relance. Unerencontre ayant fixé les règles du jeu de lamission de cette corporation au service ex-clusivement du développement local et re-vendiqué un statut de reconnaissance.

Plus que jamais, de telles alternatives sontd’actualité pour valoriser une corporation quidoit s’impliquer dans cette phase marquée

par la reprise économique et l’encourage-ment de la production nationale, en se déta-chant du paysage politique pour se consacrerà la promotion des potentialités et ressourcesrégionales, et à l’enracinement des valeurs depaix, de solidarité et d’union des populations.Être l’écoute des pulsations d’une société enmutation et transmettre fidèlement les véri-tables et authentiques préoccupations des po-

pulations de cette Algérie profonde s’assimi-lent à des défis à relever par le localier devantêtre aussi au cœur des priorités des éditeurspour l’information de proximité. Des priori-tés autour d’une réelle prise en charge de sasituation socioprofessionnelle et de sa sécu-risation.

A. Bellaha

Le localier, PORTE-VOIXde l’Algérie profonde

Une radio locale, une maison de la Presse, un centre de presse dela wilaya, Sidi Bel-Abbès s’est inscrite dans la transparence et le dé-veloppement de la communication, pour maintenir un lien avec lecitoyen et impliquer, d’une certaine manière, la société dans tous sescompartiments autour du développement de la région.

Et un quotidien local existe aussi pour couvrir les événements etfait marquant la wilaya et autres zones de l’ouest du pays. Pour saquatrième ou cinquième année d’existence, Ouest-Info, puisqu’ils’agit de ce journal de la cité, a franchi un pas considérable pour at-tribuer de la résonance à l’information de proximité.

Abstraction faite des éventuelles insuffisances dans la conceptionde l’édition et de la profondeur de ses ecrits, il est permis de dire

que des progrès conséquents ont été accomplis par ce journal qui seveut un espace d’expression des habitants de la cité de la Mekerra.

«Nous avons besoin d’aide et de soutien pour la continuité denotre action qui s’inscrit dans le prolongement d’une démarche d’ou-verture du paysage politique, tout en se conformant aux règles del’éthique et observant le respect d’une ligne éditoriale. Une lignepour l’enracinement de la culture de la paix et de la solidarité telleque prônée par le Président de la République», nous confie son di-recteur, Aziz Houmad, qui compte promouvoir cet espace.

L’initiative mérite tous les encouragements.A. B.

Ouest-Info, un quotidien de la cité

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Mardi 3 Mai 2016

EL MOUDJAHID NationHOMMAGE À M’HAMED YAZID, MINISTRE DE L’INFORMATION AU GPRA

Un parcours exceptionneL La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse est une occasion pour revenir sur le parcours exceptionnel de M’hamed Yazid,

grand militant du mouvement national, représentant du FLN à New York, et ministre de l’Information au GPRA.Évoquer l’itinéraire de celui qui a su imposer la question algérienne à l’ONU et dans la presse mondiale revient simplement

à se remémorer la contribution de cet intellectuel à la guerre de Libération nationale.

M’hamed Yazid fait par-tie de ceux qui ontréussi à faire connaî-

tre au monde entier la justesse ducombat du peuple algérien pour saliberté, et la Révolution de Novem-bre avec son visage anticolonialisteet ses aspirations démocratiques.Ce qui leur ont valu un large sou-tien international. Le Forum de lamémoire d’El Moudjahid, initié encoordination avec l’associationMachaâl Echahid, a réservé, hier,un hommage particulier à cet en-fant de Blida qui consacré sa vie àl’Algérie. Amar Belkhodja, journa-liste et chercheur en histoire, qui,d’emblée, avait annoncé qu’iln’avait pas la prétention de reveniren détails sur le parcours de cemoudjahid hors paire. Pour lui,l’élaboration des biographies estune mission qui incombe aux his-toriens qui doivent, dit-il, s’intéres-ser un peu plus aux personnalitésnationales pour qu’elles ne som-brent pas dans l’oubli total. Dans sacommunication, Amar Belkhodja aexpliqué que, dans ses travaux derecherche sur le mouvement natio-nal, les Algériens n’attendaient pasl’âge adulte pour adhérer au cou-rant de Messali El-Hadj ou à celuide Ferhat Abbes. À ce propos, ildira que Mhamed Yazid n’avait que19 ans lorsqu’il adhéra au PPA.Une activité condamnée par les au-torités coloniales. Ainsi, il écopera,en 1948, de 2 années de prison.Cette condamnation ne le dissua-

dera pas de son engagement dans lalutte contre le joug colonial. Le pre-mier Novembre 1954 sera pour luiun rendez-vous avec l’histoire. Il yadhère totalement à l’appel duFLN. Aussi, il fera partie des «ré-volutionnaires diplomates», ceuxqui ont signé l’acte de naissance dela diplomatie algérienne. Habitué àécrire des articles dans AlgérieLibre, il connaît les fondements dujournalisme et les messages qu’ilpeut véhiculer. Ce qui lui permettrade nouer des liens avec des journa-listes dans le monde entier. Il a éga-lement, aux côtés d’Aït Ahmed,joué un grand rôle dans la mémora-ble Conférence de Bandung. Il a as-sisté à la réunion préparatoire decette conférence qui s’est tenue enavril 1955. Cette conférence, comme men-

tionné dans tous les livres d’his-toire, a considéré le problèmealgérien comme un problème dedécolonisation. Ce qui constitue ensoi une grande victoire parce qu’àl’époque, la France considéraitl’Algérie comme une partie de laFrance, donc, de son point de vue,il s’agissait d’un problème de«maintien de l’ordre». L’autre ex-ploit, c’est l’ enregistrement de laquestion algérienne à l’Assembléegénérale de l’ONU, en septembre1955. Une démarche qui avait sus-cité l’ire de la délégation française,poussant le ministre des Affairesétrangères à quitter la salle, sousprétexte qu’il s’agissait d’une «im-

mixtion dans les affaires intérieuresfrançaises». Ce geste de désespoirn’avait fait que contribuer à accroî-tre la notoriété de la Révolution al-gérienne, de l’avis même de lapresse française qui écrivait : «LeFLN a gagné une première batailledans l'internationalisation du pro-blème algérien qui lui garantira unelégitimité difficilement contesta-ble.»

Ce qui fera dire à Amar Bel-khodja que Mhamed Yazid diraitsur un ton ironique que le succèsd’une bataille diplomatique équi-vaut à la victoire d’un bataillon del’ALN, et «semait la panique dansla délégation française». Pour sapart, le diplomate Salah Belkobbi atenu à mettre en exergue les actionsdiplomatiques décidées et entamées

par les artisans de la Révolution deNovembre, à savoir la participationà la Conférence de Bandung en tantque délégation algérienne décidéeà faire connaître sa cause. Une mis-sion très difficile, puisque la Franceet ses alliés européens avait habituél’opinion internationale à faire del’Algérie une «affaire interne» etdont la solution ne concernait quela France. D’ailleurs, a-t-il dit,Nehru lui-même voyait que l’Algé-rie était une partie de la France, ets’y immiscer serait contraire auxlois internationales. Mais la délé-gation algérienne a su s’y imposer(travail accompli par Hocine AïtAhmed et Mhamed Yazid). Ce der-nier, grâce à un subterfuge, avaitdemandé à un agent d’accueil d’ap-peler, avec un nom, un membre de

la délégation algérienne. Ainsi, lesparticipants à cette conférence ontété informés de la présence d’unedélégation algérienne. Au début del’année 1956, les deux diplomatesde la Révolution, Hocine AïtAhmed et Mhamed Yazid, ontréussi même l’exploit d’ouvrir unbureau du FLN auprès des Nationsunies, à New York, c'est-à-direquelques mois avant le Congrès dela Soummam. À New York, Mha-med Yazid avait réussi à établir desrapports très étroits avec la presseaméricaine et toute la presse mon-diale qui couvrait les activités del’ONU. Il a réussi à créer un lobbypro-algérien à Washington. Celobby a démontré son efficacité enincitant le sénateur Kennedy àprendre une position neutre pour lacause algérienne, le 2 juillet 1957. Mhamed Yazid deviendra mi-

nistre de l’Information au sein duGPRA, et il a occupé ce poste du-rant 4 années, de 1958 jusqu’à1962. Il fera partie de l’équipe quia mené avec brio les négociationsd’Évian. Ceux qui ont croiséquelques moments son itinéraireont été unanimes à mettre en avantson patriotisme et ses qualités dediplomate averti. Décédé en 2003,Mhamed Yazid est enterré à Blida,sa ville natale, où il avait fait la ren-contre d’Abane Ramdane, Benyou-cef Benkhedda, Lamine Debaghineet Saâd Dahleb. C’était au lycéeDuveyrier de Blida.

Nora Chergui

Ph :

Waf

a

UGTAAu service du combat pour l’indépendance

La création de l’Union nationale des travailleurs algériens en 1956a consolidé les revendications du peuple algérien pour le recouvrementde sa souveraineté nationale, sa liberté, et de mettre un terme à l’op-pression de la politique féroce du colonialisme français qui a spolié larichesse des Algériens en dénaturant son identité. C’est ce qu’a rappelé,en substance, Me Rabah Zeghdane.Lors d’une conférence qui s’est déroulée au Centre culturel islamique

à Alger, il a mis en exergue le parcours du fondateur de l’UGTA, à uneépoque cruciale et dure, en l’occurrence, le martyr Aïssat Idir, qui s’estsacrifié pour mettre en œuvre l’idéal pour lequel a été créée l’UGTA,un syndicat érigé en une arme de combat de lutte au service du Front etde l’Armée de libération nationale (ALN et FLN), posant ainsi un jalondans le processus de lutte et de maturation de la conscience politique etsociale du travailleur algérien aux prises avec l’oppression politique etl’exploitation économique de la colonisation, notamment que l’UGTArépond à l’objectif «stratégique» des travailleurs durant la Révolution,avant 1962, et la reconstruction de l’Algérie après la récupération de lasouveraineté nationale. Dans le même contexte, le conférencier a ajoutéque les objectifs de la création de l’UGTA servaient la patrie et tous lestravailleurs. Dans le même cadre, le conférencier a rappelé que la création de

l’UGTA, le 24 février 1956, est considérée comme un mouvement syn-dical algérien composé de militants aguerris par une longue expériencede combats menés sur les lieux de travail et au sein de la société contreles formes insidieuses ou manifestes d’exclusion, de discrimination etd’exploitation. Malgré ces revendications légitimes, la France colonialea continué sa politique inhumaine contre les Algériens et notammentcontre les travailleurs.Le conférencier a insisté, pour la postérité et la jeunesse en particu-

lier, afin de suivre l’exemple de ces Algériens nationalistes convaincusde la justesse de la cause qu’ils défendaient avec dévouement et bra-voure pour une Algérie indépendante et un peuple digne.

Hamza Hichem

« Le colonialisme, un ennemi potentiel »D’après ce que les médias étrangers nous rapportent, le conférencier a

considéré que le colonialisme nous prend toujours pour cible, se basantsur la désinformation de l’opinion publique et en sous-estimant nos capa-cités et nos aspirations, appelant à nous armer de science et de savoircomme un puissant moyen pour sauvegarder l’unité d’un État moderne.

«Le rôle de la presse algériennedans l’ancrage de la culture de ci-toyenneté et dans la transition dé-mocratique», tel est le thèmeabordé et débattu, hier matin, auForum d’Echaâb. Cette confé-rence, co-organisée avec l’Acadé-mie algérienne de la citoyenneté etanimée à la veille de la célébrationde la Journée mondiale de la libertéde la presse, coïncidant avec le 3mai de chaque année, a constitué,en fait, un espace de débats où lerôle des médias dans l’informationet la sensibilisation de l’opinionpublique a été mis en avant.Le conférencier, Dr Saâd Chi-

hani, chef de département au ni-veau de la faculté de l’informationet de la communication à l’univer-sité Alger-3, relève, d’emblée, que«nous vivons actuellement unenouvelle révolution, celle de l’in-formation». Il est utile de préciser,dans ce cadre, qu’il n’existe plusde journée sans journaux. L’ora-teur, poursuivant ses propos, sou-tient haut et fort que le faitd’acheter son journal est devenuaujourd’hui «un besoin». C’est, in-siste-t-il, «quelque chose dont onne peut pas se passer, sauf, bienévidement, en cas de possibilité delire la presse à travers le Net. Lireson journal préféré à travers l’écrande son ordinateur, sur son smart-phone ou sa tablette est, en effet, denos jours, simple comme bonjour».Grâce aux nouvelles technologiesde l’information et de la communi-cation, il suffit d’un clic pour accé-der à l’information. C’est dire icitout le progrès réalisé pour la li-berté de la presse, pour la liberté

d’expression et pour la liberté des’informer. De ce fait, selon l’expert, le dé-

veloppement de la culture numé-rique crée une citoyennetémondiale. La mise en place pro-gressive d’une éducation à la ci-toyenneté mondiale commence às’effectuer dans certains pays eu-ropéens, mais reste encore très li-mitée dans plusieurs autres. À l’heure d’Internet et de la

mondialisation, la plupart des dis-cours officiels sur les enjeux du nu-mérique à l’école mettent l’accentsur la nécessité d’acquérir descompétences-clés dans le domainedes technologies numériques afinde maîtriser leurs usages dans lavie privée, sociale ou profession-nelle. Cette éducation au numé-rique vise à développer des«usages sûrs et critiques» (usagesresponsables d’internet), mais rare-ment à susciter une réflexion surl’avènement d’une citoyenneté nu-mérique mondiale («e-citoyen-neté»). Or, il semble importantaujourd’hui, au moment où l’ex-pression citoyenne se développemassivement sur Internet, d’inté-grer dans l’éducation civique unversant éducation à la citoyenneténumérique. Cela suppose, selonl’invité du Forum, de «ne pas enrester à une approche identitairenationale et d’identifier les nou-velles possibilités d’action du ci-toyen à l’ère de la mondialisationnumérique».En parfait pédagogue, Dr Saâd

Chihani, qui met l’accent sur lacontribution de la presse dans cetteopération d’ancrage de la culture

de citoyenneté, explique, d’abord,la définition exacte de la citoyen-neté. La citoyenneté, souligne-t-il,donne accès à un ensemble dedroits. Cependant, tout citoyen ades devoirs, et c’est cet équilibre-là qui donne naissance au «citoyenresponsable». Évoquant les valeurs de la ci-

toyenneté, l’orateur en citera trois,celle inhérente à l’égalité, celle à laliberté et, enfin, la responsabilitésociale. Il affirme, ensuite, que «lerôle de la presse est primordialdans l’ancrage de la citoyenneté».La presse éclaire l’opinion pu-blique, lui trace la voie. C’estmême devenu un «centre de socia-lisation et d’éducation politique»,signale cet universitaire.Partant du principe que la

presse constitue un quatrième pou-voir, l’universitaire précise que«les médias - tout comme l’élitedans son ensemble - se doiventd’être à l’avant-garde pour prému-nir la nation de tout éventuel dan-ger». Il est à noter, dans ce cadre,qu’une bonne presse doit être unepresse forte qui rapporte une infor-mation vérifiée, transposée, loin detout défaitisme et de sensationnel,ont tenu à mettre en exergue lesparticipants à ce rencontre. À retenir, enfin, la directrice gé-

nérale d’Echaâb a été honorée à laclôture de cette conférence parl’Académie algérienne de la ci-toyenneté. Dans une déclaration,en cette occasion, MmeAmina Deb-bach a dédié cette distinction àl’ensemble des travailleurs de cejournal historique.

Soraya Guemmouri

FORUM D’ECHAÂB« Le rôle de la presse dans l’ancrage

de la citoyenneté »

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mardi 3 mai 2016

10 EL MOUDJAHIDNation QuartierS aadl

des marchés de gré à gré pour

des structurespubliques

le ministre de l'Habitat, del'urbanisme et de la ville, abdel-madjid tebboune, a fait savoirque le gouvernement examinaitdes marchés de gré à gré pour laréalisation de structures publiquesdans les nouveaux quartiersaadl. «le ministère de l'Habitata soumis au gouvernement desmarchés de gré à gré avec des so-ciétés chargées actuellement deprojets de logements à réception-ner prochainement afin d'entamerdans l'immédiat la réalisation destructures publiques au niveau deces mêmes sites», a déclaré à lapresse, le ministre qui inspectaitdes chantiers de logements à Sidiabdallah et ouled fayet.

«la priorité sera accordée à laréalisation de structures scolaires,notamment les établissementsd'enseignement primaire», a-t-ildit. les autorités publiques comp-tent distribuer, courant juin pro-chain, quelque 20.000 logementsau niveau de la wilaya d'alger,dont 8.000 unités de type location-vente (2.500 à aïn el-malha,2.200 à ouled fayet, 1.800 à Sidiabdallah, 1.000 à bouinan et 500à réghaïa), outre les logementspublics locatifs (lPl, au titre duprogramme de relogement) so-ciaux participatifs (lSP) ou pro-motionnels publics (lPP).

l'agence nationale d'améliora-tion et de développement du loge-ment (aadl) s'emploieégalement à accélérer la réalisa-tion des voieries et réseaux diverspour assurer la livraison des nou-veaux quartiers, dont la distribu-tion est prévue fin juin. m.tebboune a exprimé sa satisfac-tion quant à l'avancement des tra-vaux sur les sites de Sidi abdallah,Zaâtria et ouled fayet, se disantconfiant pour ce qui est de laconcrétisation, dans les délais ar-rêtés, des objectifs tracés.

«nous serons au rendez-vous,et vous constaterez par vous-mêmes le niveau d'avancement,lors de notre prochaine visite le 29mai», a assuré le ministre, que lawali d'alger, abdelkader Zoukh,accompagnait. m. tebboune aévoqué les efforts consentis encoordination avec «le ministèredes transports pour desservir lesnouveaux quartiers, avec leconcours de transporteurs publicset privés».

Pour le ministre, la wilayad'alger enregistre une dynamiquesans précédent en matière d'habi-tat. aucune ville du pays n'a ré-ceptionné 60.000 logements enune année, a-t-il argué. à unequestion concernant les construc-tions inachevées, m. tebboune aaffirmé que tous les locaux com-merciaux ouverts dans cesconstructions seront fermés.

d'autres mesures allant jusqu'àla démolition seront mise enœuvre contre les propriétaires qui«défient la loi», a-t-il averti, rap-pelant qu'une circulaire récente duPremier ministre fait interdictionaux notaires d'établir des actes devente ou location des construc-tions inachevées ou des com-merces s'y trouvant.

la ministre n’a pas écarté l’entrée en bourse dugroupe at, ce qui, selon elle, ne veut nullementdire ouverture de capital. «il faut faire la différenceentre les deux.» une fois de plus, la ministre de laPoste et des technologies de l'information et de lacommunication, imane Houda faraoun, a été caté-gorique dans ses déclarations quant à la questionde l’ouverture du capital du groupe algérie télé-com : «algérie télécom n’est pas à vendre et soncapital ne sera jamais ouvert», a-t-elle dit, précisantqu’«il n’a jamais été question d’ouvrir les capitauxd’algérie télécom et de mobilis».

dans cette optique, la ministre, qui notera quecette question revient à chaque fois, d’une manièrerécurrente, et qu’il était temps pour la presse natio-nale de se rendre à l’évidence.

dans une déclaration à la presse, en marge dulancement d’un nouveau produit d’algérie-Poste,«anwi», dans sa phase-pilote, la première respon-sable du secteur de la Poste et des technologies del’information et de la communication affirmera que«le groupe algérie télécom doit se restructurer. ilne faut pas oublier qu’il a été créé en 2001. il adonc 15 années d’existence. au bout de ces 15 ans,le monde économique et technologique a changéau même titre que le type de services de télécom-munications qui a été entièrement changé». de cefait, «la structure de l’organigramme du groupedoit être revue et améliorée. le changement nepeut donc qu’être très bénéfique pour le groupe pu-blic», a-t-elle souligné. un changement qui doits’opérer dans un seul but, à savoir revoir la straté-gie commerciale du groupe et ses méthodes de tra-vail de manière à se mettre au diapason desdéveloppements technologiques et techniques,mais aussi redonner au groupe une dimension in-ternationale et se mettre à niveau des méthodes degestion des grandes multinationales spécialiséesdans les services de télécommunication.

la ministre invitera, à l’occasion, «tous les ca-dres dirigeants des opérateurs et de toutes les en-treprises nationales à revoir leur stratégie, car si onne change pas on sera à la traîne. une situation peu

reluisante qui portera d’énormes préjudices à l’éco-nomie nationale du pays», a-t-elle également pré-cisé. Selon Houda imane faraoun, algérietélécom et mobilis sont des entreprises écono-miques, génératrices de bénéfices. elles «fournis-sent un service public, toutefois, on peut toujoursfaire mieux. S’il y a un opérateur économique quipeut se restructurer pour apporter un plus et aug-menter son niveau de service qualitativement etquantitativement, on l’invite à le faire et en l’en-courage grandement à le faire en le soutenant danstoutes ses étapes», dira-t-elle. Sur un autre registre,celui du dernier changement opéré à la tête d’al-gérie télécom, Houda faraoun a rassuré les clientsde l’entreprise en indiquant qu’il n’y a pas lieu de«craindre le changement, car il sera porteur d’unevaleur ajoutée ». cependant, la ministre n’a pasécarté l’entrée en bourse du groupe at, ce qui,selon elle, ne veut nullement dire que son «entrée

est synonyme d’ouverture de capital, il faut faire ladifférence entre les deux», soulignera-t-elle. à pro-pos de la titularisation du PdG par intérim d’at,le membre du gouvernement a précisé que les«principes du management moderne se basent surles compétences et la consécration des objectifsfixés». encore sollicitée par les journalistes surcette question, la ministre n’ira pas par quatre che-mins pour préciser que «les plus grandes sociétésmondiales sont gérées par des responsables, recru-tés au titre de contrats à durée déterminée, et il n’ya aucune honte à cela. nul ne doit être éternel à unposte». Par ailleurs, la ministre a assuré que lesPdG d’algérie télécom et de mobilis jouissent detoutes les prérogatives leur permettant d’accomplir,au mieux, les missions qui leur sont assignées.

il convient de rappeler que l’ex-PdG d’algérietélécom, azouaou mehmel, qui était en poste de-puis 2012 a été remplacé par mohamed Sbaâ, dé-signé par le conseil d’administration d'algérietélécom (at) comme président-directeur généralde l’entreprise par intérim. la décision de «mettreun terme» au mandat de mehmel a été prise pour«insuffler une nouvelle dynamique managériale augroupe», avait précisé un communiqué du minis-tère de la Poste et des technologies de l'informa-tion et de la communication.

Mohamed Mendaci

«les concertations entre-prises en ce sens sousl’égide du ministère de la

Santé, de la Population et de la ré-forme hospitalière ont pour objectifen effet de dynamiser ce processusscientifique non sans l’implicationdes différents partenaires, y comprisles médias, tant la sensibilisation del’opinion est cette condition sine quanon pour relever ce défi.».

voilà ce qui résume les proposdu ministre abdelmalek boudiaf quiintervenait, lors d’un séminaire inter-national traitant de la coordinationhospitalière sur le prélèvement multi-organes sur donneurs en état de mortencéphalique. «la transplantationd’organes est devenue aujourd’hui ungrand chantier que l’on suit de trèsprès avec beaucoup d’attention. lebut de ce séminaire qui réunit desspécialistes de différents pays est deparvenir à élaborer notre propre ap-proche sur la transplantation et le pré-lèvement des différents organes desdonneurs encéphaliques», a encoreassuré le ministre de la Santé, de laPopulation et de la réforme hospita-lière. aux participants de la rencontred’hier, tenue au cercle de l’arméede béni messous, en présence deprofesseur en médecine tunisiens,marocains et français, abdelmalekboudiaf ne manquera pas d’appuyéd’entrée dans son allocution que «leprélèvement d’organes sur donneursdécédés est un sujet à la fois pertinentet inévitable, car il est à la base detoute l’architecture à mettre en placeen matière de développement degreffe».

le ministre fera remarquer enoutre qu’«en dépit des avancementsenregistrée dans le domaine de trans-plantations d’organes, l’activité degreffe est en deça des besoins au re-gard du nombre d’insuffisants rénauxet hépatiques». m. boudiaf argue sonpropos en informant que «lamoyenne annuelle tourne autour de230 greffes». «c’est peu, très peuquand ont sait que les demandes éli-gibles et potentielles sont de plusieursmilliers», a déploré le ministre. de

son avis, ce constat atteste, d’unepart, des limites de la greffe à partirde donneurs vivants, et souligne l’im-pératif «de mettre en place un cadreorganisationnel adéquat assurant ledéveloppement de la greffe d’or-ganes, de tissus et de cellules à partirde donneurs en état de morts encé-phaliques». et pour cause, poursuitencore abdelamek boudiaf, «sur les23.000 patients actuellement dialysésoù en prédialyse, les experts estimentque seul un tiers est éligible à lagreffe, au regard de l’âge avancé desautres».

Plaidoyer pour organiserles conditions du prélèvement

dans sa prise de parole, le minis-tre de la Santé, de la Population et dela réforme hospitalière évoquera parailleurs la nécessité de compléter lecadre juridique relatif au prélèvementd’organes à partir de donneurs décé-dés. Sauf qu’une telle action à elleseule ne suffit pas. «il y a lieu aussi,appuie abdelmalek boudiaf, que lesservices d’urgence, notamment ceuxdes centres agrées pour les prélève-ments soient accessibles pour rece-voir un donneur potentiel d’organes.dans ce cadre, les mêmes servicessont ainsi tenus de se doter en équi-pements nécessaires au diagnostic dela mort encéphaliques et aux analysesbiologiques qu’il y a lieu d’assurerdans un délai médicalement accepta-

ble. ceci compte tenu non seulementde la durée de vie des éléments pré-levés, mais aussi du temps nécessairepour faire appel au receveur dont ilest exigé un bilan de santé au préala-ble et une présence sur la liste de re-ceveurs, et ce dans le cadre d’unprocessus complètement anonyme etgarantissant la gratuité du don. ensomme, le développement de lagreffe à partir de donneurs décédésnécessite un plan pour la mise enplace d’un plan minutieusement étu-dié.» m. boudiaf rappelle l’enquêtemenée en 2002 par le ministère de la

Santé ayant démontrée que la sociétéest favorable au donc d’organes etque certains «freins» persistent ce-pendant pour ce qui est des prélève-ments à partir des donneurs décédés.des freins que le même ministère en-tend faire disparaître, grâce notam-ment à la mise en place effective del’agence nationale des greffes, lamises en place de banque de tissus etl’établissement d’une logistique co-difiée pour assurer rapidement letransport des organes, des receveursou la mobilisation des transplanteurs.

«nous avons l’obligation de toutfaire pour réunir les conditions néces-saires au développement de la greffe,et notamment la greffe à partir dedonneur en état de mort encépha-liques, car c’es l’unique solutionpour assurer l’équité face à la mala-die», a encore plaidé le ministre. ilmettra en outre l’accent sur le rôledes médias devant s’impliquer à tra-vers des articles de sensibilisation envue de mieux réussir ce processus.Pour clôturer son intervention, il in-dique que le point de vue de la reli-gion « ne pose aucun problème»pour ce qui est des prélèvementsd’organes sur de cadavres.

Karim Aoudia

m. boudiaf :« la retraite pour les professeurs de CHu

n’est pas une sanction » en marge du séminaire internationale traitant de la coordination inter-

nationale pour le prélèvement d’organes, le ministre de la Santé, de la Po-pulation et de la réforme hospitalière a assuré que la mise à la retraite desprofesseurs de cHu ayant atteint l'âge légal est loin de constituer une sanc-tion à l’encontre des concernés. contrairement à ce que prétendent certains,cette mise en retraite est «une décision qui s'inscrit dans le cadre des loisen vigueur sur les plans national et international», a argué abdelmalek bou-diaf. «en outre, et dans le cas où le même professeur ayant atteint l’âge dela retraite est encore sollicité pour ses services, il y a obligation de recourirà la signature d’une convention avec le ministère de la Santé pour pouvoirpoursuivre son activité en tant qu'activité supplémentaire», a expliqué m.boudiaf. S’agissant de ceux qui occupent des postes de chefs de service, etdont le nombre est de 165 professeurs, le ministre a précisé que leur miseen retraite permettra d’assurer des promotions dans la carrière des jeunesprofesseurs qui seront appelés à les remplacer.

K. A.

alGérie télécom et mobiliS « pas d’ouverture de capital »

Prélèvement d’orGaneS à Partir de donneurS décédéS

Vers l’élaboration d’un Modèle pratique «L’Algérie est en passe d’élaborer son propre modèle de prélèvement d’organes.»

Ph. :

Nac

éra

la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Houda imanefaraoun, prend part au Sommet mondial de la société de l’information (SmSi) 2016 qui se tient à Ge-nève, du 2 au 6 mai, sous le thème «transformer les objectifs en actions», a indiqué, hier, un commu-niqué du ministère. lors de cette rencontre, mme faraoun aura à «échanger et à évaluer avec seshomologues et chefs de délégations, les acteurs de la société civile, les entreprises spécialisées dansles tic ainsi que de nombreux experts, l’exécution des résolutions du dernier forum sur la société del’information, tenu en mai 2015, et de discuter des nouvelles innovations dans le domaine des techno-logies de l’information et de la communication».

Sommet mondial de la Société de l’information Mme Faraoun à Genève

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11EL MOUDJAHID Nation

Mardi 3 Mai 2016

12e CoLLoque SuR LeRIte MALÉKIte

M. Mohamed Aïssa : « Défendre notre

référent religieux »

«Ce colloque interpelle la consciencecollective», a souligné, hier à Aïn Defla, leministre des Affaires religieuses et desWakfs, M. Mohamed Aïssa, au cours d’unpoint de presse en marge de l’ouverture dela douzième édition du colloque internatio-nal sur le rite malékite, placé sous le hautpatronage du Président de la République.Il interpelle, en premier lieu, l’élite intel-lectuelle et médiatique sur une nécessaireprise de conscience pour arriver à unefeuille de route conjuguée entre les effortsde la mosquée et de l’université, pour pré-server ce rite du juste milieu et de la coha-bitation, pour revenir à l’islam originel,celui de nos ancêtres. «Ce sont ces attaquesrépétées contre notre rite, les mauvais com-portements, les interprétations fallacieusesdu Saint Coran et de la Sunna qui poussentà la xénophobie, au dénigrement de l’is-lam», dit-il. Défendant le rite malékite, ré-férent identitaire de l’Algérie, et dénonçantles agissements des sectes et autres ten-dances sectaires qui s’attaquent au rite ma-lékite, M. Aïssa estime que «ce ritereprésente notre force». «Le rite malékites’est abreuvé à l’école de Médine, puisantdans le Coran et les «hadiths», les compor-tements et les conduites des gens et desSouhaba qui ont eu à s’inspirer et à suivreà la lettre les préceptes du Prophète Mo-hammed (qSSSL), véhiculant depuisl’imam Malek Ibn Ans et en passant parl’Imam el-Boukhari et les différents ulé-mas de l’Algérie jusqu’à nos jours, ce mes-sage de paix, de tolérance, de vivreensemble», a souligné le ministre.

M.Mohamed Aïssa a donné le coupd’envoi de ce colloque qui a réuni, à lamaison de la Culture Émir-Abdelkader,outre des ulémas et des conférenciersvenus des Émirats arabes unis, d’Égypte,de Jordanie, du qatar, du niger, du Marocet de turquie, ainsi que des universitairesalgériens, l’ensemble des directeurs des af-faires religieuses, des présidents deConseils scientifiques, ainsi que leschouyoukh des zaouïas du pays. Dans sonallocution d’ouverture, M. Aïssa  s’est lon-guement étalé sur l’ancrage du rite malé-kite dans la société algérienne. «C’est cequi fait notre force, nous nous sommesabreuvés à la source. Ce colloque servira àconforter davantage notre immense héri-tage et à raffermir notre unité. Chassés denos mosquées et de nos universités, nos en-nemis sévissent dans les réseaux sociaux,mais vaines seront leurs attaques, le ritemalékite reste ce bouclier, ce rempart in-franchissable, ce garant de notre force et denotre unité», relève-t-il.

A. M. A.

« Les zaouïas sont libres de recevoir qui

bon leur semble »Répondant à la question d’un

confrère concernant les visites de l’an-cien ministre de l’Énergie, M. ChakibKhelil, aux zaouïas, M. Mohamed Aïssaa déclaré qu’«aucune plainte émanantd’une quelconque zaouïa n’est arrivée à(son) département ministériel, sauf ceque rapportent certains médias et les ré-seaux sociaux».

«Les zaouïas ne sont pas instruites nigérées par l’Administration, ce sont desespaces dans notre société civile activantdepuis plus de 9 siècles, et elles sont li-bres de recevoir qui elles veulent»,conclut-il.

54e AnnIveRSAIRe Du LâCHe AttentAt Du PoRt D’ALgeRLe 2 MAI 1962

Le criMe étAit siGné pAr L’OAsTravailleurs et responsables du port d’Alger ont commémoré, hier, le 54e anniversaire de l’odieux attentat du 2 mai 1962,

perpétré par l’OAS de triste mémoire, qui a fait plus de 200 morts et des centaines de blessés parmi les dockers en quête d’embauche.

Présidée par MM. Boudjemaâ talaï,tayeb Zitouni et Mohamed el-ghazi,respectivement ministres des trans-

ports, des Moudjahidine, du travail et de laSécurité sociale, en présence des autorités ci-viles et militaires de la wilaya d’Alger, duPDg de l’ePAL et des représentants de plu-sieurs entreprises du secteur, la cérémonie aété marquée par la levée des couleurs natio-nales, suivie du dépôt de plusieurs gerbes defleurs à la mémoire des victimes de ce lâcheattentat terroriste, parmi lesquelles figurentune dizaine d’enfants, notamment. Interve-nant au lendemain de la célébration de la Fêtedes travailleurs, le 1er mai, cette commémo-ration se situe aussi dans le sillage de l’accordsocial de stabilité et de développement desports du pays, conclu samedi dernier au portd’oran, entre l’Administration des portsd'Algérie et la Fédération des travailleurs desports, relevant de l’ugtA, a rappelé devant lapresse le ministre des transports. Dans cecontexte, M. Boudjemaâ talaï a souligné que cetaccord, qui court sur cinq années, insiste sur lastabilité et le calme qui permettent la poursuite

des programmes de développement et de moder-nisation des ports, et privilégie le recours au dia-logue dans la résolution des conflits. Il a ensuiteassisté à la réception officielle de deux scannersmobiles de dernière génération, récemment ac-quis par l’entreprise portuaire d’Alger. «tous lesports commerciaux seront dotés de scanners mo-

biles pour effectuer les opérations doua-nières sur les containers et les camions»,a déclaré le ministre des transports, ensoulignant, notamment l’important gainde temps réalisé, grâce à ces scanners mo-biles déjà disponibles dans les ports secs.Lui succédant, le ministre du travail et dela Sécurité sociale, M. Mohamed el-ghazi, a évoqué brièvement les avancéesréalisées par les travailleurs sur le plan so-cioéconomique, avant de permettre au mi-nistre des Moudjahidine, M. tayebZitouni, de rappeler que ce lâche attentatperpétré par la sinistre oAS contre les tra-vailleurs du port d’Alger, moins de deuxmois après la signature des accords histo-riques d’evian, montre à l’évidence quele peuple algérien a payé chèrement sa li-berté et son indépendance. Il a ensuite

rendu un vibrant hommage aux glorieux chou-hada de la Révolution de novembre, avant des’adresser aux nouvelles générations, les exhor-tant à perpétuer la mémoire collective du peuple,à préserver la stabilité de l’Algérie.

Mourad A.

touRISMe

M. Amar Ghoul : « La formation du personnel hôtelier, une obligation »

«L’exigence de la formationest l’une des conditions sur les-quelles repose le développement dutourisme en Algérie pour parvenirà une offre de service de haut ni-veau et satisfaire le client», telssont les propos tenus par le minis-tre de l'Aménagement du territoire,du tourisme et de l'Artisanat, Amarghoul.

Le ministre, qui s’exprimait enmarge d’une visite de travail etd’inspection qui l’a menée dans lawilaya d’Alge, a insisté sur l'impor-tance de la formation et l'offre deservices de haut niveau pour le dé-veloppement du tourisme et d'uneéconomie hors hydrocarbures.ghoul a évoqué, à ce titre, laconvention-cadre signée entre sondépartement et le secteur de la for-mation et de l’enseignement pro-fessionnels, et qui consiste, selonlui, «à coordonner ses efforts aveccelui du tourisme et de l’artisanaten vue d’améliorer la qualité de laformation dans les spécialités dutourisme afin de concrétiser ce pro-jet qui devrait créer 50.000 postes

d’emploi». «Cette convention estun saut qualitatif qui vise, notam-ment à doter le secteur du tourismed'une main-d’œuvre qualifiée», a-t-il indiqué. S’étalant sur ce sujet,le ministre a expliqué que pour ar-river à promouvoir un tourisme etle hisser aux standards internatio-naux, il faut d'abord réaliser des in-frastructures répondant aux normesusitées, tout en formant les em-ployés et les managers afin de biengérer ces structures, ce qu'il a

considéré comme la deuxième exi-gence. Il a ensuite indiqué que latroisième condition sur laquelle re-pose le développement du tourismeen Algérie est l'offre d'un service dehaut niveau afin de satisfaire leclient, et enfin l'effort de vulgarisa-tion des espaces touristiques, touten veillant à l'exploitation des pro-duits disponibles.

Par ailleurs, le ministre a fait sa-voir que plus de 3.000 projets tou-ristiques sont en cours deréalisation au niveau de toutes leswilayas, capables de fournir180.000 lits. et par conséquent gé-nérer 900.000 postes d’emploi di-rects et indirects. en effet, ceprogramme de multiplication desinfrastructures touristiques vise àatteindre une capacité d’accueil deplus de 50.000 lits à moyen termedans la capitale. «L’année 2016connaîtra le lancement de plus de3.000 nouveaux projets touristiquesdans le cadre du développement dutourisme intérieur et celui de lacommunauté algérienne à l'étran-ger», a-t-il précisé. «Près de 1.000

projets touristiques (hôtels, com-plexes, villages et clubs touris-tiques) seront réceptionnés entre2016 et 2017 au niveau national»,a-t-il informé. Partant de là, le mi-nistre a fait part de la nécessité depromouvoir davantage le tourismeintérieur et améliorer les conditionsd’accueil et de séjour des touristesétrangers, et de l'importance de ren-forcer l'investissement. Il est égale-ment question d'améliorer lesprestations à travers la commercia-lisation et la promotion du produittouristique

Selon lui, «l’Algérie a un patri-moine culturel riche, et noussommes dans l’obligation de saisircette opportunité, celle du dévelop-pement du secteur du tourisme, no-tamment, et essentiellement auSud, non seulement au niveau na-tional, mais aussi au niveau inter-national». Aussi, «notre but avanttoute chose est le développementdu tourisme local pour le confortdes familles algériennes», a-t-il in-sisté.

Sarah A. Benali Cherif

Le MInIStRe De L’AgRICuLtuRe À KHenCHeLAUne campagne moissons-battage prometteuse

Les pouvoirs publics ambitionnent d'aug-menter progressivement la production céréalièrepour la porter à 70 millions de quintaux en 2019,notamment la filière lait pour mettre fin à l’im-portation de la poudre de lait. Cette progressiondevrait se réaliser à travers, notamment, l'exten-sion des surfaces irriguées, l'intégration de lafertilisation, des semences certifiées et du ren-forcement de la mécanisation.

Le ministre de l’Agriculture, du Développe-ment rural et de la Pêche, M. Sid Ahmed Ferrou-khi, à procédé hier au lancement officiel de lacampagne moissons-battage 2015-2016, dans larégion de Babar dans la wilaya de Khenchela, etpour laquelle, a-t-il affirmé, toutes les conditionstechniques (semences, engrais et matériels agri-coles) ont été réunies pour agir sur les rende-ments. Il estime que cette campagne sera «prometteuse» à l’échelle nationale, nonobstantdes perturbations qu’ont connues certaines ré-gions.

Le ministre considère toutefois les régionsdes Hauts Plateaux comme des «pôle» agricolesqui recèlent d’un grand potentiel surtout en ma-tière de production de céréales, notamment la ré-gion du Sud connue pour cette production, mais

aussi le nord connu pour la production despommes et de la filière lait. «L’objectif est decontinuer à relancer l’investissement dans cestrois production, à savoir les céréales, la pommeet le lait, qui sont très importantes pour la wilayaen lui permettant de jouer un rôle national», asouligné le ministre, lors d’un point de presse.

Sachant que le secteur agricole participe pour70% aux besoins de consommation des Algé-riens, le premier responsable du secteur a af-firmé qu'en mobilisant des «accélérateurs de

croissance», il lui est possible de dégager des ex-cédents à l'exportation. Il estime que «le poten-tiel existe», et que l'agriculture, constituée par lacéréaliculture (65 millions de quintaux engran-gés, à l'issue de la campagne agricole2014/2015), est largement tributaire. Rappelantque sur les 3.000 hectares de surfaces agricoles,les céréales occupent 1,2 million d'hectares,«dont 150.000 à 200.000 en irrigué», le ministreannonce que les efforts tendent actuellement àaccroître cette superficie pour la porter à 1 mil-lion d'hectares, d'ici 2019.

Il a mis l’accent sur la nécessité d’avoir descentres techniques pour accompagner les agri-culteurs, pour doubler la production. À cet effet,il a annoncé la réalisation d’un nouveau centredans la wilaya de Khenchela, en collaborationavec le ministère de la formation profession-nelle, qui permettra ainsi de rapprocher les mé-canismes de formation pour les jeunes. Pour cequi est de la superficie ciblée au titre de cettecampagne agricole qui dépasse les 8.750 hec-tares pour le blé dur, 1.200 ha pour l’orge, 600ha pour le fourrage et 800 ha pour la productiondes dattes, en plus de quelques surfaces desti-nées à l’avoine, ont indiqué les services de la Di-rection des services agricoles (DSA).

K. A. A.

De notre envoyée spéciale : Kafia Ait Allouache

Ph. :

Billa

l

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12 EL MOUDJAHIDNation

Mardi 3 Mai 2016

LOI SUR LA PROFESSION DE COMMISSAIRE-PRISEUR

Des experts auditionnés

Des experts et des spécialistes ontprésenté, un exposé devant la com-mission des affaires juridiques, admi-nistratives et des libertés àl'Assemblée populaire nationale(APN) dans le cadre de l'examen duprojet de loi portant organisation de laprofession de commissaire-priseur, aindiqué lundi un communiqué de l'as-semblée.

Présidée par Amar Djilani, la com-mission a auditionné le président del'Union nationale des barreaux D'Al-gérie (UNBA), le président de lachambre nationale des huissiers dejustice, le président la chambre natio-nale des commissaires-priseurs et leprésident de la chambre nationale desnotaires. La commission poursuivramardi ses travaux par l'audition du di-recteur général des douanes, du direc-teur général du domaine public et dudirecteur général du contrôle écono-mique et de la répression des fraudes.

«Il y a un gain de tempsgrâce aux scanners mo-biles déjà disponibles

dans tous les ports secs alors queles ports commerciaux d’Algérieseront dotés de ces équipements",a indiqué le ministre en assistantà une cérémonie de remise dedeux scanners mobiles dont leport d’Alger s’est doté, et ce àl’occasion de la commémorationde l’anniversaire des attentats del’OAS contre les dockers du portd’Alger le 2 mai 1962.

Le ministre a aussi rappelé,lors d’un point de presse, qu’unaccord social de stabilité et de dé-veloppement des ports d'Algérie aété signé, samedi au port d’Oran,entre l’administration des portsd'Algérie et la Fédération des tra-vailleurs des ports relevant del’UGTA. L'accord a été signé parle secrétaire général de la Fédéra-tion des travailleurs des ports et

le Président directeur général dugroupe gérant les ports algériens,rappelle-t-on.

La signature de cet accords’est déroulée en présence des di-recteurs des entreprises por-

tuaires qui comptent 16.000 tra-vailleurs. M. Talai a indiqué quecet accord qui sera en vigueurpour les cinq prochaines annéesinsiste sur la stabilité qui permetla poursuite des programmes dedéveloppement des ports et le re-cours au dialogue dans la résolu-tion des conflits.

Le ministre a insisté sur la né-cessite de la stabilité et le calmepour achever les programmes dedéveloppement que connait lesecteur portuaire dans le pays.L’accord stipule garantit aux tra-vailleurs différents droits, surtoutpour améliorer leurs conditionssocioprofessionnelles, a égale-ment souligné M. Talai. 950dockers sont permanisés à l'entre-prise portuaire d'Alger, a indiquéle chargé de communication decette institution, AbderrahmaneTimizar.

OPÉRATIONS DOUANIÈRES

Les ports commerciaux équipésde scanners mobiles 

Tous les ports commerciaux seront dotés de scanners mobiles pour effectuer les opérations douanières surles containers et les camions en un temps record, a indiqué hier le ministre des Transports, Boudjemaâ Talaï,

lors d'une cérémonie de réception de ce genre d’équipements au port d’Alger.

Une superficie de 143.000 hec-tares (ha) est en cours d'aménage-ment dans le cadre du projet d'unmillion ha de terres agricoles irri-guées, qui est à réaliser d'ici à 2019,a indiqué, lundi, le ministre desRessources en eau et de l'environ-nement, Abdelouahab Nouri. "Pource qui est du secteur des ressourcesen eau, le programme a déjà été en-gagé. Sur les 143.000 ha en coursd'aménagement, nous venons deréceptionner 25.000 ha de périmè-tres irrigués dans différentes wi-layas du pays", a expliqué leministre devant la commission desFinances et du budget de l'Assem-blée populaire nationale (APN)lors d'une réunion consacrée à la loiportant règlement budgétaire 2013.

L'Algérie compte actuellementune superficie de 1,2 million ha de terres agri-coles irriguées, tandis que le Président de larépublique, Abdelaziz Bouteflika, avait dé-cidé, en 2015, de la porter à deux millions hadont 600.000 ha réservés à la céréaliculture.Mené conjointement par les deux secteurs del'agriculture et des ressources en eau, ce pro-

gramme vise à élargir la base productive, no-tamment dans le sud du pays et dans les HautsPlateaux, afin d'augmenter la production, deréduire les importations en céréales et en pou-dre de lait essentiellement, et d'exporter l'ex-cédent. Cependant, le ministre a regretté quedes milliers d'hectares de périmètres irrigués,réalisés par son secteur, soient restés à l'aban-

don: "Dans certaines wilayas, nousavons réalisé des périmètres irriguésdont un grand nombre a été aban-donné. L'eau existe et les terres aussi,mais il n'y a personne pour les tra-vailler". Il a cité l'exemple de Reli-zane où sur les 32.000 ha de terresirriguées, seulement 7.000 ha sontexploitées. C'est le cas égale-ment à Tissemsilt où des milliersd'hectares ne sont pas exploités mal-gré l'existence d'un barrage neuf avecun taux de remplissage appréciable:"Les exemples sont nombreux.

Donc, il faut qu'il y ait une conju-gaison des efforts pour remédier àcette situation". Le ministre a souli-gné, par ailleurs, l'impact de la criseéconomique, que traverse le payssuite à la chute des prix du pétrole,sur l'investissement public. Ce qui a

conduit à des restrictions qui entraveraient,selon lui, la réalisation de projets. "Si demainla situation s'améliore, il y a encore beaucoupà faire à l'est du pays puisque nous projetonsd'alimenter plusieurs villes à partir des sta-tions de dessalement, et de redéployer l'eaudes barrages vers l'agriculture", a-t-il soutenu.

PROGRAMME D’IRRIGATION

143.000 ha en cours d’aménagement

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Groupe IndustrielEngrais et Phytosanitaires

EPS ASMIDAL SPAAu capital social de 6.964.000.000 DA

RC : 99 B 036 2584NIS : 0986 2305 0000546

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONALRESTREINT N° 02/DP/2016

ANEP 23300227 du 03/05/2016El Moudjahid/Pub

Le Groupe Industriel Engrais et Produits Phytosanitaires - EPE ASMIDALSPA, lance un appel d'offres national restreint aux soumissionnaires ayant uncertificat de qualification et classification professionnelles en bâtimentcatégorie VI ou plus pour la Fourniture, la construction, le montage et leursservices liés pour la réalisation des infrastructures - clé en main -servant à abriter une unité de formulation d'engrais solides par voie debulk blending à la Zone Industrielle El Kerma II - Sénia - Wilaya d'Oran.Les soumissionnaires intéressés peuvent retirer le Dossier d'Appel d'Offrespar une personne dûment habilitée, contre la somme de Cinq mille dinarsalgériens (5.000 DA) à l'adresse suivante : Groupe Industriel - Engrais etProduits Phytosanitaires - EPE-ASMIDAL-SPA - Direction des Projets 03,rue les Frères Bennacer - Annaba 23000 - Algérie. Tél. : 213 (0)38 40 1882 / 213 (0)38 40 18 85 — Fax : 213 (0)38 40 18 82. Ou demander latransmission du Dossier d'Appel d'Offres par courrier électronique à l'adresseélectronique suivante : [email protected] clauses du Dossier d'Appel d'Offres, notamment celles des instructionsaux soumissionnaires et des données particulières de l'Appel d'offres sontrégies conformément à la procédure interne de passation des marchésd'ASMIDAL.Le mode de soumission en deux étapes distinctes s'applique au présent Appeld'Offres, avec remise au titre de la première étape d'une offre technique sansindication de prix, et remise au titre de la deuxième étape d'une offrefinancière, selon les modalités prévues dans les DPAO.Au titre de la première étape, le soumissionnaire place l’original de l'offretechnique et ses copies, dans des enveloppes intérieures séparées, scelléeset cachetées, contenant chacune les documents de l'offre technique requis

par le Dossier d'Appel d'Offres (DAO), portant les mentions «Offre Technique- Original», «Offre Technique - Copie n°1», «Offre Technique - Copie n°2». Ces enveloppes intérieures seront placées dans une enveloppe extérieureanonyme également cachetée. L'offre inclura les copies imprimées et la copieélectronique sur CD-ROM. L'enveloppe extérieure anonyme sera adressée àla structure contractante et portera exclusivement l'intitulé du marché indiquédans les DPAO/ le numéro de l'Avis d'Appel d'Offres et la mention «OffreTechnique - Ne pas ouvrir»Au titre de la deuxième étape, le soumissionnaire place l'original de l'offrefinancière et ses copies, dans des enveloppes séparées, scellées etcachetées, contenant chacune les documents requis par le Dossier d'Appeld'Offres (DAO), portant les mentions «Offre Financière - Original», «OffreFinancière - Copie n° 1», «Offre financière - Copie n° 2». Ces enveloppesseront placées dans une enveloppe extérieure également cachetée etanonyme. L'offre inclura les copies imprimées et la copie électronique sur CD-ROM. L'enveloppe extérieure anonyme sera adressée à la structure:contractante et porteront exclusivement l'intitulé du marché indiqué dans lesDPAO, le numéro de l'Avis d'Appel d'Offres et la mention «Offre Financière- Ne pas ouvrir».Les offres techniques et financières envoyées par e-mail ne seront pasacceptées.

a. L'offre technique devra contenir, notamment :- La Déclaration à souscrire ;- La Déclaration de probité ;- La Caution de soumission d'un montant de Cinq millions six cent mille dinars

algériens (5.600.000,00 DA) émise par une banque de droit algérien ;- L'offre technique proprement dite

b. L'offre financière devra contenir, notamment :- La lettre de soumission ;- Les bordereaux des prix unitaires ;- Les devis quantitatif et estimatif ;- Etat récapitulatif des coûts.Les offres Techniques, au titre de La première étape, doivent être déposéesou reçues au plus tard le 12/06/2016 à 10h00, à l'adresse suivante : GroupeIndustriel - Engrais et Produits Phytosanitaires - EPE-ASMIDAL-SPA -Direction des Projets : 03, rue les Frères Bennacer - Annaba 23 000.Les plis des offres techniques, au titre de la première étape, seront ouvertsen présence des soumissionnaires ou de leurs représentants dûmentmandatés qui souhaitent être présent à la séance publique d'ouverture desplis qui aura lieu le 12/06/2016 à 10h10, à l'adresse indiquée ci-dessus.Les soumissionnaires dont les offres techniques sont éligibles à l'évaluationfinancière, seront invités par la structure contractante à soumettre, au titre dela deuxième étape, leurs offres financières qui doivent être déposées oureçues au lieu, à la date et à l'heure précisés dans l'invitation à la soumissionde l'offre financière.La durée de préparation des offres techniques s'étend du jour de la premièrepublication de l’avis d'appel d'offres jusqu'à la date limite de remise des offres.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour une durée decent vingt (120) jours à partir de la date limite de remise des offres.

EXAMENS NATIONAUX

Début de retrait des

convocations Les candidats aux épreuves du

baccalauréat, du Brevet d’enseigne-ment moyen (BEM) et de l’examende fin du cycle primaire (session2016) pourront, à partir d’au-jourd’hui, retirer leur convocationvia les sites électroniques de l’Of-fice national des examens etconcours (ONEC). «L’opération deretrait des convocations pour lescandidats aux épreuves du bac, duBEM et de la fin du cycle primairedébutera mardi et se poursuivrajusqu’au jour de l’examen, via lessites suivants : www.bac.onec.dz,www.bem.onec.dz etwww.cinq.onec.dz», a indiqué àl’APS, le directeur général del’ONEC, Mohamed-Amine Me-brek. Selon les chiffres del’ONEC présentés récemment par laministre de l’Éducation nationale,Nouria Benghebrit, le nombred’élèves candidats à l’examen dubac est de 818.520 élèves, alors quecelui des candidats au BEM s’élèveà 559.926. Les candidats à l’exa-men de fin du cycle primaire sontestimés à 705.460.

Les épreuves du baccalauréat sedérouleront du 29 mai au 2 juin,celles du BEM du 24 au 26 mai etcelles de l’examen de fin du cycleprimaire le 22 mai.

Page 13: 2012_20160503.pdf

Une production de l’Agence algérienne pourle rayonnement culturel (AARC), avec laparticipation de nombreux artistes, actrices

et comédiennes, à l'image de Farida Saboundji, Cha-fia Boudraâ et autres dont Amel Wahbi qui a joué lerôle de Yousra, Nassima Chems dans le rôle deZineb, Abdellah Aggoune dans le rôle de Azzed-dine, Faouzi Saichi dans le rôle de Nabil, Moham-med Ourdache (Karim), la jeune Zahra Harket etAbdennour Chelouche dans les rôle des pilotes.

L’histoire du film dévoile les grands événementset la triste période qu'a vécue le pays durant la dé-cennie noire, marquée par la violence, l’extrémismeet l’arrêt du processus électoral.

Dans une ville de l’Algérie profonde (Sétif), Az-zedine, journaliste de profession, prépare une adap-tation de la pièce de théâtre de Molière,Tartuffe,qu'il veut monter dans le théâtre municipal. Lemaire et son adjoint, tous deux du parti dissous, onttenté maintes fois d’empêcher l'équipe de réalisercette pièce en les menaçant de la fermeture du théâ-tre sous prétexte que l'islam a interdit ce genre detravail. Face à cet obstacle, Azzedine et ses amis seserrent les coudes et ignorent les menaces. Ils ontun seul objectif, celui de réaliser, leur rêve, quelquesoit la gravité de la situation. Le journaliste TaharDjaout et le dramaturge Abdelkader Alloula ont étéassassinés par une horde de terroristes sanguinairesAzzedine et ses amis réussiront-ils à aller au boutde leurs rêves dans cette période difficile, après plu-sieurs mois de préparation et de répétition. La mortest tombée tel un couperet.. Azzedine et son épouseYousra ont été sauvagement assassinés par balles, etles rêves de l'équipe s’évaporent ainsi.

Le couple a deux autres enfants : une fille piloteet une autre qui est musicienne, maîtrisant le violonet le chant à la perfection. Si Azzeddine exerce pourle compte du journal la Vérité, il a un autre don,celui de l’art scénique. Il est en pleine préparationd’une pièce théâtrale, adaptée de l’œuvre de Mo-lière, Tartuffe. Une pièce que Azzeddine veut abso-lument monter dans le théâtre municipal de la ville

de Sétif. Ayant à sa direction une pléiade de comé-diens dont sa femme, les répétitions vont bon trainjusqu’au jour où le nouveau maire leur assigne l’or-dre d’arrêter toute répétition dans les 48 heures. Leparoxysme de l’intimidation est atteint. Une terreuret une violence sans pareille s’installent. Des atten-tats sont commis au quotidien. Les marches d’isla-mistes emplissent les rues. La télévision algériennediffuse des images de la démission de Chadli Bend-jedid du pouvoir. Il est également annoncé la mortdu journaliste Tahar Djaout à travers des photosd’archives poignantes et un enregistrement pathé-tique du défunt. Dans le même sillage, les comé-diens apprennent également l’assassinat dudramaturge Abdelkader Alloula. Les affiches publi-citaires, placardées un peu partout dans la ville an-nonçant la générale de la pièce théâtrale en question,

sont arrachées par les islamistes. Azzeddine reçoitmême des appels téléphoniques anonymes le mena-çant de mort, lui sommant d’annuler sa pièce théâ-trale. Rien n’y fait. Azzeddine est déterminé à fairede la résistance pour mener à bien son projet cultu-rel. La date de la générale est arrêtée depuisquelques jours déjà. Le jour j, alors que le publics’impatiente de découvrir cette œuvre majeure, leséléments de la troupe apprennent par voie télépho-nique l’assassinat tragique de Azzeddine et deYousra. Ils ont été exécutés à la sortie de leur domi-cile alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans leur voi-ture pour se rendre au théâtre.

Le réalisateur Abderrahim Laloui a précisé, lorsdu débat précédant la projection, qu’il n’est pas unacteur de l’histoire puisqu’il a eu à vivre cette dé-cennie noire du terrorisme. Selon lui, toute nationest basée sur sa foi et sur sa mémoire. Le réalisateurest convaincu qu’il a fait un «petit film correct».«C’est grâce, dit-il, à l’équipe technique et aux co-médiens que je suis arrivé à réaliser mon film.» Àla question de savoir le coût de cette production, leréalisateur a soutenu qu’il n’est qu’un technicien, etque seule l’AARC est habilitée à donner des chif-fres. Il est à noter que Mémoires de scènes a ététourné à Sétif et a nécessité six semaines de tour-nage.

Il est servi par une brochette de comédiens de ta-lent, dont Chafia Boudraâ, Farida Saboundji, unecomédienne que le public féru de cinéma de Mas-cara a découvert lors de la projection de ce film dansla cité de l’émir. Farida Saboundji a été animatriceà la radio, comédienne de théâtre puis actrice. Poursa carrière au cinéma et à la télévision où elle a par-ticipé à beaucoup de feuilletons, à titre de rappel,elle a choisi de se spécialiser dans le rôle le plus dif-ficile à jouer, celui de mégère et de femme mé-chante. Farida joue si naturellement ces rôles deméchante femme que beaucoup pensent qu'elle l'estvraiment. Alors qu'en réalité, c'est l’incarnation del'extrême gentillesse même.

A. Ghomchi

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Mardi 3 Mai 2016

EL MOUDJAHID Culture

lEn 1877, Jules Verne choisitl'Algérie pour la premièrefois comme cadre de l'un de

ses romans, «Hector Servadac,voyage à travers le monde solaire».Fantaisie astronomique danslaquelle il imagine que la terre estheurtée par une comète,surnommée «Gallia», qui emportedans l’espace quelques hectares duterritoire de Mostaganem et uneportion de la Méditerranée.Ainsi le cousin Georges,personnage principal, se transformeen Hector Servadac, «capitained’état-major», tandis que sonordonnance française surnomméeBen-Zouf, toujours de bonnehumeur, chante de vieux refrains derégiments visiblement inspirés parla chanson de zouaves déjàcomposée par l’auteur : «LesZéphyrs en avant...». Il estsignificatif, explique Georges PierreHouran dans son livre intitulé«Jules Verne et l'Algérie», que surcet «astéroïde» inhospitalier,constitué d’un continent métalliquestérile aux falaises rocheuses...,seule la portion de territoirealgérien soit féconde et riante. Sesouvenant de ses lectures, mais plusencore sans doute desrenseignements fournis par safamille et ses amis d’Algérie, JulesVerne évoque ce «cadre charmant»,ce pays «dont de nouvellesplantations avaient fait un riche etvaste verger». Aussi pourrait-onpartager les craintes d'HectorServadac qui souhaite aller à Alger,et qui s’entend répondre qu’à lasuite de la catastrophe cosmique,«Alger n’existe plus» ; et fairesienne la réflexion de cepersonnage principal du roman : Siappauvrie que soit la France depuisqu’elle a perdu l’Algérie...». Mais,devenu célèbre par de nombreuxromans qui racontent tant devoyages, en partie certesextraordinaires, mais en partieaussi très réalistes, Jules Vernevoyage maintenant lui-mêmebeaucoup, à bord de ses propresyachts, et tout naturellement, il vaêtre tenté de connaitre laMéditerranée et l’Algérie, même sice navigateur aime taquiner lesriverains de ce «petit lac indolent»et même si ce Nantais souvent attirépar le Nord affirme déplorer «leprintemps perpétuel de là-bas !»L'Algérie n'est donc pas absente del'œuvre de Jules Verne. Elle yoccupe une place modeste, mais dechoix. A l'époque orientaliste, «celleoù voyageurs, journalistes, peintresdécouvrent le pays et, avec lui,l'Orient, ses mystères, ses coutumes,ses couleurs». Même si lui,géographe, homme de science etauteur de romans à l'échelle de laplanète, est surtout sensible auxressemblances entre la France etl'Algérie, ressemblances qu'il apersonnellement constatées dansl'Oranais.

Kamel Bouslama

Jules Verne et l’Algérie

PROJECTION DE MÉMOIRES DES SCÈNES À MASCARA

Années noires et libertés confisquéesLa salle de cinéma Essada à Mascara a été archicomble dans la soirée du jeudi dernier. Un public des grands jours est venu

découvrir le long métrage Mémoires de scènes, de Rahim Laloui, qui raconte, en 110 minutes, les prémices d'une triste période qu'avécue l'Algérie dans les années 1990, et plus précisément l'histoire d'un journaliste vivant dans une ville de l'intérieur du pays.

Le droit international public a été au cœur d’uneconférence-débat organisée hier au palais de la Cul-ture Moufdi-Zakaria à Alger, animée par le profes-seur émérite Madjid Bencheikh. En présence duministre de la Culture Azzedine Mihoubi, et de nom-breuses personnalités politiques et artistiques, àl’exemple de Rezzak Bara, conseiller à la présidencede la République, de nombreux étudiants en droit etférus de lecture ont fait le déplacement pour se fairedédicacer une copie de son dernier ouvrage Droit in-ternational public, paru tout récemment chez Cas-bah Éditions. L’auteur a précisé que ce manuel estun ouvrage de vulgarisation du droit internationalavec une méthode critique. Présenté comme étant unouvrage classique, le conférencier a indiqué que lesétudes du droit international sont classiques dans lemonde entier, et que l’idée de faire une approcheclassique au livre en est suivie. Madjid Bencheikh aprésenté des approches sur la relation entre l’opinionpublique mondiale et la communauté internationaletout en indiquant qu’il s’agit d’un terme difficile etdangereux en même temps. Face à un parterre im-pressionnant, l’assistance avait à apprécier le savoiret le vécu de l’ancien doyen de la faculté de droitd’Alger et actuel professeur émérite de l’universitéde Cergy-Pontoise en France, qui a simplifié autant

que possible le droit international et résumé les prin-cipaux chapitres de son ouvrage. «Le droit interna-tional n’est rien d’autre que l’ensemble decompromis entre les États pour mieux gérer les re-lations et éviter les conflits. Il faut dire aussi qu’ilest une arme pour les États, disant fragiles, afin detrouver un terrain d’entente et de continuer d’assurerla souveraineté», a-t-il souligné, avant d’ajouter quel’exercice de la souveraineté sur son propre sol estrelative à l’écoute de ce qui se passe à l’étranger.Madjid Bencheikh a indiqué par ailleurs que les trai-tés se nomment parfois des accords en donnant l’im-pression que les États en question sont d’accord,alors que ce n’est pas toujours le cas. «Chaque partieaccepte de prendre part à certains traités pour assurersa survie économique, politique ou autre. Il y a plu-sieurs variables nationales et géostratégiques, il nefaut pas idéaliser les accords.» Le conférencier a ensomme abordé le névralgique sujet du droit deconquête qui existait auparavant. Il a toutefois pré-cisé que même la charte de l’organisation des Na-tions unies ne l’a pas complètement banni, maisplutôt complété en lui ajoutant des ingrédients, àl’exemple de la coopération qui a, selon ses dires,en quelque sorte, remplacer la conquête proprementdire. Kader Bentounès

CONFÉRENCE DU PROFESSEUR MADJID BENCHEIKH

Les règles du droit internationalBIBLIOTHÈQUES PUBLIQUESLe défi du changementLa bibliothèque principale de lecture publique de

Mostaganem abritera, à partir d’aujourd’hui, un col-loque international sur le thème «Qualité des pres-tations en bibliothèques publiques en Algérie»,a-t-on appris hier des organisateurs. Cette rencontrevise à ouvrir le champ de la recherche sur les indi-cateurs de performance dans les bibliothèques enadoptant des mesures de la qualité, surtout la norme«Iso 11620». Les participants d'Algérie, de Franceet de Tunisie aborderont plusieurs aspects de la qua-lité de services dans les bibliothèques publiques, àtravers cinq axes traitant du service public, de la ges-tion, de l'évaluation de la qualité, des normes ettermes de référence du service et de la médiation etdes compétences professionnelles. Plusieurs com-munications sont au programme de cette rencontreabordant, entre autres, les mesures et normes d’éva-luation de la qualité des services des bibliothèquespubliques, des cas de bibliothèques à l’ouest dupays, de la qualification académique des bibliothé-caires, des exigences en bibliothèques universitaireset du projet de médiation documentaire numérique.Ce colloque est initié par la bibliothèque principalede lecture publique de Mostaganem et le laboratoirede recherche en systèmes d’archives et informationen Algérie de l’université d’Oran-1.

LE COIN DU COPISTE

ANEP 25098693 de 03/05/2016El Moudjahid/Pub

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE SETIF — DAIRA D'AIN OULMENE — COMMUNE D'OULED SI AHMED

NIF : 098419045154226

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRETout soumissionnaire contestant ce choix peut

introduire un recours au président de la commissiondes marchés de l'APC d'Ouled Si Ahmed dans un délaide dix (10) jours de la parution du présent avis dans lapresse conformément aux dispositions de l'article 82 dudécret présidentiel n° 15/247 correspondant au15/09/2015 portant réglementation des marchéspublics et délégation de service public.

Les soumissionnaire qui souhaitent prendreconnaissance des résultats détaillés de l'évaluation deleurs candidatures offres technique et financière à serapprocher de ses services au plus tard trois (03) joursà compter du premier jour de la publication del'attribution provisoire du marché.

Conformément aux dispositions de l'article 65 du décret présidentiel n° 15/247 en date du16/09/2015, portant réglementation des marchés publics et délégation de service public.

Le président de l'APC d'Ouled Si Ahmed informe l'ensemble des soumissionnaires ayant participéà un avis d'appel d'offres ouvert avec exigence de capacités minimales concernant - Aménagementet rehabilitation route reliant Ouled Si Said, route communale n° 500 et lamkhalif sur 4 kms publiédans les quotidiens El Moudjahid, El-Ikhbaria et le Bomop en date du 11/04/2016.

Le projet est attribué provisoirement comme suit :

LE PROJET ENTREPRISE NIF MONTANTEN TTC

DÉLAI NOTE OBSERVATION

Aménagement et réhabilitation Routereliant Ouled Si SaidRoute communale n°500 et Lamkhalif sur 4

kms

SNC BelhadiAbbes

et Cie Grandstravaux publics

000819008790777 17.868.286,80 DA mieux disant

05mois

90/100

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Page 14: 2012_20160503.pdf

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Mardi 3 Mai 2016

EL MOUDJAHID MondeSITUATION EN SYRIE

« HORS DE CONTRÔLE »S’exprimant à l'issue d'une ren-

contre avec l'envoyé spécial del'ONU sur la Syrie, Staffan de

Mistura, M. Kerry a ajouté qu'il allait té-léphoner plus tard dans la journée à sonhomologue russe Sergueï Lavrov pourfaire pression pour un retour au cessez-le-feu. Cependant, M. Kerry a avertiqu'il ne voulait pas promettre de succès.M. Kerry a ajouté que le cessez-le-feusous la médiation de la Russie et desEtats-Unis en février dernier tenait tou-jours, sauf à Alep. Les bombardementsà Alep ont baissé en intensité hier, aprèsplusieurs raids et tirs dans la nuit entrel’armée régulière et rebelles. Néanmoins, de nouveaux raids aé-

riens ont visé hier la ville syrienned'Alep, compliquant encore la tâche du secré-taire d'Etat américain, John Kerry, qui chercheà mettre fin au bain de sang et à rétablir latrêve réduite quasiment à néant. Arrivé laveille au soir à Genève, John Kerry a rencon-tré hier le ministre saoudien des Affairesétrangères, Adel al-Jubeir. Suite à sa rencontreavec le secrétaire d’état américain, M. de Mis-tura a indiqué que si les deux pays (Russie,Etats Unis ndlr), ne parviennent pas à s'enten-dre il n'est guère probable qu'il y ait des avan-cées. Plus de 250 civils dont une cinquantaine

d'enfants ont péri depuis la reprise, le 22 avril,des violences à Alep, la majorité dans desraids menés par l'aviation du régime, en vio-lation de la trêve. Après une journée calme di-

manche dans les secteurs est, les raids aériensont repris après minuit. «Ce qui se passe àAlep est une honte. C'est une violation dudroit humanitaire. C'est un crime», a affirméhier le ministre saoudien des Affaires étran-gères Adel al-Jubeir, avant sa rencontre avecJohn Kerry. Il a également accusé les Russeset le président Bachar al-Assad de violer «tousles accords conclus» pour soutenir le proces-sus de paix. Le secrétaire d'Etat américain a, quant à

lui, expliqué que Washington allait demanderaux rebelles modérés de se distancer à Alepdu Front Al-Nosra, le plus important groupejihadiste en Syrie après l'Etat islamique (EI).La Russie et le gouvernement de Bachar al-Assad ont justifié l'offensive sur Alep par laprésence d'Al-Nosra, branche syrienne d'Al-

Qaïda, qui n'est pas englobé par l'ac-cord de trêve du 27 février.

Frappes contre Daesh

Par ailleurs, plus de 60 membresprésumés du groupe EI ont été tués di-manche en Syrie par l'artillerie turqueet des drones de la coalition anti jiha-distes ayant décollé depuis la Turquie,a rapporté hier l'agence de presse pro-gouvernementale Anatolie. Ces bom-bardements ont été menés en réponse àde nombreux tirs mortels de roquettesattribués à l'EI contre la ville frontalièreturque de Kilis, qui ont tué au moins 18personnes cette année. D'après Anato-lie, les salves d'artillerie et les frappes

de drones ont fait 63 morts dans les rangs del'EI dans le nord de la Syrie dimanche, maisce bilan était impossible à vérifier de façonindépendante dans l'immédiat. Dans le détail,l'artillerie turque déployée à la frontière sy-rienne a tué 34 membres présumés de l'EI,selon l'agence. Quatre drones de la coalitioninternationale anti-EI menée par les Etats-Unis et ayant décollé de la base militaireturque d'Incirlik (sud) ont fait 29 morts, selonAnatolie. L'agence ne précise pas à quel paysappartiennent les drones, qui ont détruit plu-sieurs véhicules et cinq dépôts d'armes. Labase d'Incirlik est utilisée par l'aviation de plu-sieurs pays de la coalition internationale.

M. T. et agences

GRAND ANGLE

lLe Président du Venezuela, NicolasMaduro, a appelé dimanche sespartisans à entrer en «rébellion

pacifique» en cas du succès du référendumrévocatoire promu par l'opposition. «Si unjour l'oligarchie faisait quelque chosecontre moi et réussissait à prendre cepalais (présidentiel, ndlr), d'une manièreou d'une autre, je vous ordonne de vousdéclarer en rébellion et de décréter unegrève générale indéfinie, jusqu'à obtenir lavictoire face à l'oligarchie», a-t-il déclarédevant des milliers de manifestants réunisà l'occasion de la fête internationale destravailleurs. Le président socialiste aplaidé pour «une rébellion populaire avecla Constitution à la main». Unedéclaration qui sonne comme une mise àl’épreuve de l’étendue de son charisme.Un teste difficile pour celui qui a succédé àl’emblématique feu Hugo Chavez.Rappelons que le référendum révocatoiren'a été utilisé qu'une seule fois dansl'histoire du pays, contre l'ex-présidentHugo Chavez (1999-2013) en 2004 : ils'était soldé par un échec.L'opposition a affirmé, dimanche, avoirréuni 2,5 millions de signatures en faveurd'un référendum révocatoire contreNicolas Maduro, qu'elle espère organiserdès fin novembre, même si de nombreusesétapes institutionnelles restent à franchir. «Le référendum est une option, pas uneobligation», a clamé le président Maduro.«La seule obligation, c'est l'électionprésidentielle et ce sera en 2018, décembre2018», à l'issue du mandat de six ans, a-t-il souligné. Cette fois, il pourrait bénéficierdu climat de grogne sociale croissante,illustrée par les émeutes et pillages de cesderniers jours à Maracaibo (nord-ouest),deuxième ville du pays. Alors qu'une criseéconomique et énergétique frappe de pleinfouet le pays sud-américain, ses 30,7millions d'habitants ont vu ces dernièressemaines leur quotidien chamboulé,devant se plier à une batterie de mesures,parfois spectaculaires, imposées parl'exécutif. 68% des Vénézuéliens, excédéspar les pénuries et une inflation à troischiffres, souhaitent un départ du Présidentle plus vite possible et une nouvelleélection, selon un sondage deVenebarometro publié jeudi. Maisl'héritier politique d'Hugo Chavez gardeun pouvoir important, contrôlant legouvernement et la plupart desinstitutions.

M. T.

La fin du « Chavisme » ?Selon M. Kerry, la situation sur le terrain est, «à bien des égards, hors de contrôle».

Au total 741 Irakiens ont été tués et 1.374autres blessés dans des affrontements entreéléments du groupe terroriste autoproclaméDaesh et l'armée irakienne durant le moisd'avril, a annoncé l'ONU. «Il m'est difficilede voir l'effusion de sang et le massacre desgens y compris des civils, qui paient un prixélevé à cause des bombardements et des af-frontements militaires», a déclaré le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU pourl'Irak, Jan Kubis. Néanmoins, selon les Nations unies, le

nombre de morts et de blessés lors des af-frontements militaires en Irak a baissé enavril par rapport aux données du mois demars. Le mois dernier, 1.119 personnesavaient trouvé la mort et 1.561 autres avaientété blessées, indique le rapport annuel de laMission d'assistance des Nations unies enIrak (UNAMI). D'après le rapport, 410 civils sont morts

et 973 ont été blessés en Irak au cours dumois d'avril. 331 personnes sont mortes et401 ont été blessées parmi les agents des ser-vices de l'ordre irakiens. Dans la capitale ira-kienne, 232 civils sont morts et 642 autresont été blessés.

Les données sur les effectifs des organi-sations terroristes oscillent entre 50.000 et200.000 éléments. Hier, un attentat à la voi-ture piégée a visé dpathétique es fidèleschiites à Baghdad, faisant au moins 14 mortset 41 blessés dont des femmes et des enfants,selon des responsables irakiens. Un respon-

sable de la sécurité a affirmé qu'un kamikazeavait fait détoner sa voiture bourrée d'explo-sifs au milieu de la procession de fidèles dansle sud de Bagdad, mais d'autres responsablesont fait état de l'explosion d'une voiture pié-gée sans parler d'attentat suicide.

R. I.

AFFRONTEMENTS ENTRE L’EI ET L’ARMÉE IRAKIENNE

ONU : 741 morts et 1.374 blessés en avril

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SOCIÉTÉ D’AUTOMATISATION DES TRANSACTIONS INTERBANCAIRES ET DE MONÉTIQUE « S.A.T.I.M »

APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT PORTANT SUR L’AMÉNAGEMENT DES NOUVEAUX LOCAUX DE LA SATIM N°01 /LOT ARCH/2016

ANEP 211467 du 03/05/2016El Moudjahid/Pub

La SATIM lance un appel d'offres national ouvert pour l'aménagement des nouveauxlocaux de la SATIM sis à Chéraga, afin d'assurer la réalisation des travaux des lotsarchitecturaux au niveau du nouveau siège de la Satim.Le soumissionnaire intéressé peut se présenter, à partir de la date de parution duprésent avis dans la presse nationale et ce du dimanche au jeudi de 9h00 à 16h00. Lapersonne mandatée doit se présenter munie d'une demande établie sur papier en-tête,la désignant pour procéder au retrait du cahier des charges, à l'adresse suivante :

SOCIETE D'AUTOMATISATION DES TRANSACTIONSINTERBANCAIRES ET DE MONETIQUE

« SATIM »NIF: 000416096541509

46, Rue des Trois Frères BouaddouBir Mourad Raïs Alger

(Immeuble de la Caisse de Garantie des Marchés Public)Le retrait du cahier des charges se fera contre présentation d'un justificatif de paiementau compte de SATIM N°11140176390 1 01 ouvert auprès de l'agence BDL de BirMourad Raïs de la somme de Trente Mille Dinars Algériens (30.000 DA). Ce montant

n'est pas remboursable.Les offres doivent être déposées à l'adresse indiquée ci-dessus, conformément aucahier des charges, au plus tard le 22 mai 2016 à 12h00:Aucune offre ne sera prise en considération après la date limite fixée ci-dessus.Les soumissionnaires présenteront leurs offres en deux exemplaires qui doivent êtredéposées sous double enveloppe cachetée et anonyme, avec les mentions suivantes:

« A ne pas ouvrir » APPEL D'OFFRES NATIONAL OUVERT PORTANT

SUR L'AMENAGEMENT DES NOUVEAUXLOCAUX DE LA SATIM N°01 /LOT ARCH/2016

L'offre doit impérativement contenir une caution bancaire de soumission ou contregarantie de soumission d'un montant égal à Un (01%) du montant toutes taxescomprises (TTC) de l'offre.L'ouverture des plis aura lieu en séance publique le 22 mai 2016 à 14h 00.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une durée de Trente(30) jours à compter de la date d'ouverture des plis.

Page 15: 2012_20160503.pdf

16 EL MOUDJAHIDEconomie

mardi 3 mai 2016

Déficit en cacao de 308.000 tonnes

Olam prédit le déficit mondial encacao le plus important depuis 1980.Le déficit sera de 308.000 tonnes, à fin

septembre. Cette estimation,supérieure de 122.000 tonnes à celledu mois de janvier, a pour base lesdommages subis par les récoltes enraison du temps sec qui a prévalu

dans les pays producteurs.

DouaneS - CnrC Surveillance rigoureuse

des transactions

le ministre n’a pas manqué de reconnai-tre qu’il y a un dysfonctionnement dans cer-taines agences. Concernant l’accord signéentre les deux institutions, le ministre a faitsavoir que la connexion entre l’administra-tion des douanes et le CnrC va faciliter letravail pour les professionnels au niveau dufonctionnement du commerce extérieur et sagestion par différentes institutions (banqued’algérie, banques, impôts, commerce.»«Cette connexion» a-t-il dit «n’est pas seu-lement pour faciliter le travail mais aussipour la surveillance des transactions qui sefont au niveau national ou à l’internationale»,ajoutant qu’«à travers les deux numérosd'identification personnelle (niF) et celuid’identification fiscale, l’administration vavérifier toutes les opérations fiscale et moné-taire qui se font au niveau national», ce quipermet en conséquence «d’identifier toutesles actions illicites.» «l’économie émer-gente» a-t-il ajouté «c’est celle qui est dotéede la technologie numérique». De son côté,le ministre du commerce a souligné « qu’ac-tuellement le gouvernement est engagé pouréradiquer le phénomène de blanchiment d’ar-gent et les résultats enregistrés sont encoura-geants. le ministre a promis que sondépartement va continuer dans cette politiquejusqu'à l’extirpation de ce phénomène.Concernant l’accord il a indiqué que «cetteconnexion entre les douanes et le CnrCs’inscrit dans l’amélioration du climat des af-faires mais ce n’est pas une action pour dé-velopper la politique de répression.» il y alieu de noter que cet accord permet deconsulter en temps réel les opérations ducommerce extérieur par le biais d'uneconnexion au Système d'information et degestion automatisée des douanes (SigaD).l'avenant a pour objectif principal de maîtri-ser l'information statistique relative à ce do-maine et de contenir le phénomène de fraude.

Makhlouf Ait Ziane

En vertu de cet accord, signéen présence du ministre del’industrie et des mines,

abdessalem bouchouareb, anamva octroyer 2 milliards de dinars àFeraal, chargée d’exploiter ceméga gisement, pour lancer cesétudes de faisabilité qui seront réa-lisées par un cabinet d’experts in-ternational. outre cette enveloppe,anam va également injecter, parle biais du Fonds des mines, unmontant d’un milliard de dinarsdans le capital social de Feraal,qui avait été créée en 2014, pourexploiter ce gisement à travers unpartenariat entre Sonatrach, et lesgroupes publics giCa (cimente-rie), manadjim el Djazaïr (manal)et Sider, a expliqué m. bouchoua-reb lors de la cérémonie de signa-ture.

le lancement des études defaisabilité économique intervientaprès la réussite d’une premièreétude technique (étude-labora-toire) qui a permis le traitement duminerai en parvenant à réduire letaux du phosphore dans le fer pourle porter de 0,8% à 0,03%, a faitsavoir le ministre. Ces résultats, a-

t-il avancé, donnent la possibilitéà l’algérie soit d’exporter le fer àl’état brut, soit de le transformerlocalement. l’étude de faisabilitédevrait être finalisée dans 12 à 18mois, avant d’entamer la phased’exploitation de cet important gi-sement qui renferme un mineraiavec une teneur appréciable en feret dont les réserves avoisinent les3 milliards de tonnes, selon m.

bouchouareb. «Cette phase seraaccompagnée par le ministère del’industrie pour donner plus dechance, de garanties et de visibi-lité au projet, et pour pouvoir levertoutes les difficultés qui l’entra-vent», a-t-il assuré. la valorisationde gara Djebilet, une immensemine à ciel ouvert située à tin-douf, avait été pénalisée, aupara-vant, par des difficultés

techniques, notamment celles liéesà la teneur élevée du minerai enphosphore et en arsenic qui ren-daient son exploitation peu renta-ble.

pour m. bouchouareb, ce pro-jet structurant, créateur de richesseet d’emplois, va accompagner lastratégie industrielle nationale enrépondant à la demande nationaleet en réduisant les importations al-gériennes en acier. Selon lui, l’an-née 2016 sera celle des mines avecun programme de création de qua-tre usines de transformation dephosphate. il s’agit, notamment duprojet de transformation du phos-phate en engrais, à travers un par-tenariat conclu en mars dernierentre manal et le groupe françaisrouiller, et dont l’usine sera im-plantée à Hadjer-Soud (Skikda).Deux autres projets pour la créa-tion d’usines similaires à Hadjer-Soud et à oued el Kebrit (Soukahras) sont prévus prochainementavec des partenaires saoudien etindonésien. la signature de cesdeux accords est prévue pour lafin mai ou début juin, a indiqué leministre.

giSement De gara Djebilet

Un projet STRUCTURANTL’Agence nationale des activités minières (Anam), et la Société nationale du fer et de l’acier (Feraal) ont signé, hier

à Alger, un accord pour le financement des études de faisabilité du gisement minier de Gara Djebilet (Tindouf),pour un montant de trois milliards de dinars.

les souscriptions à l'emprunt obligatairenational seront élargis, à partir de la semaineprochaine, aux agences des compagnies d'as-surances, a révèle hier, le ministre des Fi-nances, abderrahmane benkhelfa. ainsi,outres les agences bancaires, les bureaux deposte et les guichets de la banque d'algérie,les agences des compagnies d'assurances cè-deront les titres relatifs à cet emprunt, a in-diqué le ministre. présentant un exposédevant la commission des finances du conseilde la nation sur le l'emprunt national pour lacroissance économique lancé il y a deux se-maines, le ministre a précisé que cette mesure— qui entrera en vigueur dès la semaine pro-chaine — intervient parallèlement à l'intro-duction de deux nouvelles catégoriesd'obligations destinées à la souscription avecl'émission de titres de 10.000 Da pour lesparticuliers et d'un million de dinars aux grosépargnants.

le ministre, qui a reconnu que l'opérationa enregistré quelques lacunes dans certaineswilayas, affirme toutefois que l'opération sedéroule, en général, dans de bonnes condi-tions, ajoutant que les mesures d'élargisse-ment des espaces de souscription etd'introduction de deux nouvelles catégories

d'obligations s'inscrivent dans le sens de laprise en charge de ces lacunes. la principalelacune relevée durant les deux premières se-maines consiste en l'épuisement des obliga-tions dans certains sites de souscription quiont enregistré un forte affluence de souscrip-teurs en possession de montants conséquents,a-t-il expliqué. 6.000 sites et centres de sous-cription (bureaux de poste, agences bancaireset guichets de la ba) ont été mobilisés à tra-vers le territoire national, a précisé le minis-tre, indiquant que ce nombre est appelé aaugmenté dès la semaine prochaine en asso-ciant les agences des compagnies d'assurance.le ministre a réaffirmé que l'emprunt obliga-taire constitue un mécanisme qui permettraprogressivement à l'algérie de financer unepartie de sa croissance économique par lesépargnes et, par conséquent, sortir peu à peude la dépendance budgétaire et aux revenusdes hydrocarbures qui restent importante endépit de la conjoncture actuelle". "il s'agitavant tout d'un emprunt obligataire destiné àl'investissement dans des projets écono-miques dont les revenus seront partagés entrel'etat et les souscripteurs", a ajouté le minis-tre. toutefois, m. benkhalfa n'a donné aucundétail sur les fonds engrangés depuis le lan-

cement de l'opération, précisant dans une dé-claration à la presse, que les "choses avancentcomme prévu". la réunion du ministre avecles membres de la commission s'est poursui-vie à huis clos et a été consacrée aux ques-tions des membres du Conseil de la nation surl'emprunt obligataire national. Selon desmembres de la commission qui se sont expri-més en marge de la séance, les préoccupa-tions ont porté essentiellement sur l'avisreligieux sur cette transaction financière ap-pelant à une position claire à ce sujet de lapart des services des affaires religieuses.

D'autres membres se sont dit impressionnéspar la "célérité avec laquelle l'opération a étéappliquée" soulignant qu'il aurait été préféra-ble d'associer toutes les parties concernéesavant le lancement de l'emprunt obligataire.lancé le 17 avril en cours, l'emprunt nationalpour la croissance économique a une duréede souscription de 6 mois, rappelle-t-on. lesobligations sont d'une valeur de 50.000 Dachacune et assorties de deux taux d'intérêtsfixés en fonction du délai de remboursement:les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêtde 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêtde 5,75%.

emprunt obligataire national

Élargissement aux compagnies d’assurances

Ph. :

Y. C

heur

fi

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MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALECINQUIÈME RÉGION MILITAIRE

MISE EN DEMEURE N°02

ANEP 414480 du 03/05/2016El Moudjahid/Pub

Dans le cadre du marché n°06/2015 du16/03/2015, portant sur les travaux de réalisationd’un parc sous douane au niveau du complexeindustriel de Khenchela /5°RM, conclu avecl'entreprise des travaux publics et d'hygièneNEBBAR SAID, pour un montant de :24.669.294,39 DA en TTC, et un délai fixé de cinq(05) mois, qui prend effet 08 jours après la date denotification de l'ordre de service.Vu le retard considérable dans l'avancement des

travaux, l'entreprise NEBBAR SAID est mise endemeure n°02 sous huitaine d'activer l'achèvementdes travaux, et de renforcer le chantier par lesmoyens humains et matériels nécessaires, afin derésorber le retard accusé, et de livrer le projet dansles délais contractuels.Faute d'obtempérer aux injonctions de la présente

mise en demeure, l'EPIC-GPIM/5°RM procédera àl'application des mesures coercitives prévues par laréglementation en vigueur.

l 3 MILLIARDS DE DINARS POUR LES ÉTUDES DE FAISABILITÉ

Page 16: 2012_20160503.pdf

Mardi 3 Mai 2016

Vie religieuse

- Dohr.........…..............12h45- Asr..............................16h32 - Maghreb.....................19h42- Ichaa………………...21h11Mercredi 26 radjeb 1437correspondant au 4 mai 2016 :- Fedjr........................ 04h13- Echourouk.................05h51

horaires des prières de la journée du mardi 25 radjeb 1437correspondant au 3 mai 2016 :

21EL MOUDJAHID Vie pratique

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONEdité par l’EPE-SPA

EL MOUDJAHIDau capital social de 50.000.000 DA20, rue de la Liberté, AlgerTéléphone : 021.73.70.81

Président-Directeur Général de la Publication

Achour CheurfiDirecteur de la rédaction

Mohamed Koursirédacteur en chefKamal oulMAne

DireCtion GenerAle Téléphone : 021.73.79.93Fax : 021.73.89.80

DireCtion De lA reDACtionTéléphone : 021.73.99.31Fax : 021.73.90.43

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BureAuX reGionAuXConstAntine

100, rue Larbi Ben M’hidiTél. : (031) 64.23.03

orAnMaison de la Presse

3, place du 1er Novembre : Tél. : (041) 29.34.94AnnABA

2, rue Condorcet : Tél. : (038) 86.64.24BorDJ Bou-ArreriDJEx-siège de la wilaya

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siDi Bel-ABBesMaison de la presse Amir BenaïssaImmeuble Le Garden, S.B.A.Tél/Fax : (048) 54.42.42

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Tél.-Fax : (043) 27.66.66MAsCArA : Maison de la Presse

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Cité Attafi Belgacem (Face à la Poste)Tél/Fax: 027.60.69.22

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à l’Agence Nationale de Communication d’Edition et dePublicité “ANEP”

AlGer : 1, avenue PasteurTél. : (021) 73.76.78 - 73.71.28 - 73.30.43Fax : (021) 73.95.59 - Télex : 56.150

Télex : 81.742orAn : 3, rue Mohamed Khemisti

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Tél. : (038) 84.86.38 : Fax : (04) 84.86.38Régie publicitaireEL MOUDJAHID

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Siège social : 20, rue de la Liberté, AlgeriMPression

Edition du Centre :société d’impression d’Alger (siA)

Edition de l’Est :société d’impression de l’est, Constantine

Edition de l’Ouest :société d’impression de l’ouest, oran

Edition du Sud :unité d’impression de ouargla (siA)unité d’impression de Béchar (siA)

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est : sArl “soDiPresse” : tél-fax : 031 92.73.58

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france : iPs (international Presse service)tél. 01-46-07-63-90

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation..

El Moudjahid/Pub du 03/05/2016

le président de l’Associationnationale des moudjahidine de laFédération du Fln en France 1954-1962 Wilaya 7 historique et l’ensemblede ses membres, très attristés par ledécès de leur frère de combat lemoudjahid

ALILECHE Belkacemprésentent à sa famille leurs sincèrescondoléances et l’assurent en cettepénible circonstance de leur profondesympathie.

puisse dieu le tout-puissantaccorder au défunt sa saintemiséricorde et l’accueillir en son Vasteparadis.

«À Dieu nous appartenons, et àLui nous retournons.»

CONDOLÉANCES

El Moudjahid/Pub ANEP 415220 du 03/05/2016

le ministre d’état, ministre desAffaires étrangères et de lacoopération internationale, le ministredes Affaires maghrébines, de l’unionafricaine et de la ligue des étatsarabes, le secrétaire général etl’ensemble des fonctionnaires, trèsaffectés par le décès du frère de leurcollègue, mme moKHtAri leila,épouse AssAs, lui présentent ainsiqu’aux membres de sa famille leurssincères condoléances, et lesassurent, en cette péniblecirconstance, de leur profondecompassion. ils prient dieu le tout-puissant d’accorder au défunt sasainte miséricorde.

«À Dieu nous appartenons, et àLui nous retournons.»

CONDOLÉANCES

El Moudjahid/Pub ANEP 211497 du 03/05/2016

importante entreprisepublique économiquespécialisée dans le domainelaitier cherche desdistributeurs de produitslaitiers dans les wilayassuivantes : Alger -boumerdès - tizi ouzou -blida - tipaza - bouira.

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El Moudjahid/Pub ANEP 211494 du 03/05/2016

EntrEprisE publiquE économiquE dE trAnsport dE VoyAGEurs du cEntrE

——AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE

DE MARCHÉl’Entreprise de transport des voyageurs du centre l’EpE/tVc informe l’ensemble des

soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offres n° 01/2015, relatif à l’aménagement du site deoued smar, qu’à l’issue de l’évaluation des offres, les îlots constituant le marché sont attribués, àtitre provisoire, comme suit :

El Moudjahid/Pub ANEP 211491 du 03/05/2016

AVIS D’INFRUCTUOSITÉAvis d’appel d’offres national et

international restreint n° 02/DAP/2016Entreprise Publique Économique Tonic Industrie

informe l’ensemble des soumissionnaires que l’avis d’appel d’offres nationalet international restreint n°02/dAp/2016 ayant pour objet la fourniture de :

— lot n°01 : 3240 tonnes de papier copieur extra blan (piE),— lot n°02 : 56 tonnes de papier couché brillant une face 115 Gr,— lot n°03 : 11 tonnes de papier couché brillant une face 40-45 Gr,paru dans les quotidiens nationaux Ech chaab et El moudjahid le

27/03/2016, est déclaré infructueux pour le motif qu’une seule a étéréceptionnée.

tout soumissionnaire contestant le choix opéré peut introduire un recours dans un délai de10 jours à compter de la parution du présent avis dans la presse nationale.

le recours doit être adressé à monsieur le président de la commission des marchés de l’EpE-tVc sis à la route nationale n°05 El Hamiz - rouiba.

REMERCIEMENTSla famille Amour, industriels dans

l’agro-alimentaire à mouzaïa, manifestesa gratitude à Monsieur BouazghiAbdelkader, Wali de Blida, qui, àl'occasion d'une visite de nos usines,nous a spontanément manifesté sonsoutien et a initié immédiatement lalevée de certaines contraintes qui lui ontété soumises.

la famille Amour se déclarereconnaissante et par ailleurs trèssensible à la volonté sans équivoqued'un haut responsable de l'état defavoriser et d’accélérer ledéveloppement de l'industrie nationale.

merci à monsieur le Wali de blida pourses positions fermes et constructives quil'honorent et honorent les pouvoirspublics.

La famille Amour / Mouzaïa El Moudjahid/Pub du 03/05/2016

ANNIVERSAIREc’est le jour

le plusimportant pournous, car ilnous rappelle lejour où tu esvenue aumonde, où tu esentrée dansnotre vie pour la rendremerveilleuse, chère

BAROUCHE SirineEn cet heureux événement

qui est ta 3e bougie que tusouffles, papi et mami sejoignent au reste des membresde la famille pour te souhaiterlongue et heureuse vie et unbon et joyeux anniversaire.

El Moudjahid/Pub du 03/05/2016

Lottravaux de Vrdréfection bloc administratrif et mur de clôtureréseau anti-incendieEclairage extérieurstation de lavage

Entreprise

missaoui Allel

Montant

27.585.265,50

Note finale

92,20

Observtnon attribuénon attribuénon attribuénon attribué

Complexe laitier d’AlgerCOLAITAL - SPAAu capital de 930.050.000 DA

sociEtE pAr Action Au cApitAl sociAl dE 30.000 000 000 dAsiège social : zone industrielle - route de Koléa / bou-ismail / W.tipasa

niF : 001116098326307

EntrEprisE économiquE publiquE tonic industriE spA

Page 17: 2012_20160503.pdf

22 EL MOUDJAHIDSports

Lundi 3 Mai 2016

Dans une déclaration àl’APS, le président dela FAC, arrivé samedi

matin, pour assister à la 2e et3e étape de cette manifestationsportive, s’est notamment "fé-licité de la parfaite organisa-tion" et la contribution de tousles responsables de la wilayapour la réussite de cette com-pétition. La Fédération n'a paslésiné sur les moyens, en mo-bilisant tout son potentiel hu-main et matériel, pour que cepremier tour de Jijel se dé-roule dans d’excellentesconditions, a-t-il ajouté, affir-mant que "ce test est réussi".Fezouine a assuré que la FACapportera tout son soutienpour la promotion du cyclismedans le pays. Cette épreuve constitue,

selon lui, un coup d'envoi

pour la relance de cette disci-pline appelée à se développeret se promouvoir, a-t-il encoresouligné, mettant en exergue"l’esprit sportif des autorités

de la wilaya". Quelques 102participants venus de 11 wi-layas et 19 clubs ont pris partà ce tour, disputé en 3 étapesdont la première a concerné le

circuit Jijel -Ziama-Mansou-riah en aller-retour sur 88 km,la seconde Jijel - El Milia enaller-retour (125 km) et la 3eprévue sous forme de circuiten boucle dans la capitale dela wilaya pour les juniors 60km et les seniors 72 km. Les initiateurs de ce pre-

mier tour cycliste d’envergurenationale ont voulu, par sonbiais, promouvoir, d’une part,l’image de marque de la ré-gion de Jijel, et d’autre part,en profiter pour relancer lesactivités de la "petite reine"éclipsées ces dernières années. La création d’une ligue de

cyclisme a ainsi donné le la,pour amorcer un renouveaudans cette discipline large-ment pratiquée dans l’antiqueIgilgili avant de connaitre unsemblant de léthargie.

TOUR NATIONAL DE JIJEL

Rachid Fezouine : « TEST RÉUSSI »

Le président de la Fédération algérienne de cyclisme, Rachid Fezouine, a affirmé, samedi à Jijel, que leTour cycliste national qu’a abrité Jijel du 29 avril au 1er mai constitue «une espèce de test en prévision

du Grand tour cycliste d’Algérie» pour 2017.

Le cavalier du club équestre deBordj El Bahri Mesrati Brahim mon-tant "Vasco", a remporté le Grand prixde la ville d’Oran comptant pour leconcours de saut d’obstacles, clôturésamedi soir au centre équestre AntarIbn Chedad, d’Es-Sénia (Oran). Mes-rati a dominé cette épreuve réservéeaux chevaux 6 ans et plus et cavalierset cavalières seniors titulaire de 2edegré, en accomplissant un parcourssans fautes devant le cavalier ChlefBouabdellah sociétaire du CHM Blidamontant United et Boughrab Ali duCHM Blida enfourchant Batadin, qui acomplété le podium. Le prix cadetsmémorial "Belkacem Ghazi", ancienprésident de l’association Etrier Ora-nais a été remporté par la jeune cava-lière Insaf Metougui montant Ikram duclub "Etrier Oranais" devant le cavalierRezni Nawfel de Sidi Bel-Abbes mon-tant Djadid et Abdelwahab Bentan dumême club de Sidi Bel-Abbes surAsad. Chez les juniors du prix du 65e an-

niversaire de l’association équestre"Etrier oranais", le cavalier MahiAmine du Club Haras "Hocine El

Mansour" de Mostaganem et son éta-lon Etang s'est illustré de fort belle ma-nière en décrochant la première placedevant Saada Halim du club équestrede Bordj El Bahri montant Artiste etMalik Azouaou montant Vent des Fo-rêts du club équestre de Bordj El BahriAlger. Cette compétition équestre detrois jours, organisée par le club hip-pique "Etrier Oranais" en collaborationavec la Fédération équestre algériennedans le cadre des festivités du 1er mai,

journée mondiale des Travailleurs, aenregistré la participation de 140 che-vaux et 180 cavaliers et cavaliers, ca-dets, juniors et seniors de 23 clubséquestres de différentes wilayas dupays, Douze épreuves se sont dérou-lées lors de cette manifestation éques-tre, la plus en vue, le Grand prix de laville d’Oran, offrant un beau spectacleaux mordus du cheval, jugé d’un ni-veau technique "appréciable", selon lesspécialistes présents.

CONCOURS NATIONAL DE SAUT D’OBSTACLES

Mesrati remporte le Grand prix d’Oran

Les pugilistes del’équipe nationale de boxese sont distingués, di-manche en fin d’après-midi, aux demi-finales dela coupe d’Algérie deboxe qui se tient depuisjeudi à la salle Baaziz deBlida. La sélection mili-taire a assuré la quasi-tota-lité de ses représentantsaux finales de cette com-pétition qui se tiendrontdemain lundi, grâce no-tamment à Soltani Moha-med (49 kg), Aggar Cherif (75kg) et Bougherara Mabrouk(91kg) qui ont assuré leurqualification aux finales. Lesautres combats se sont soldéspar la qualification desboxeurs fettih Nabil (71 kg)de Médéa, Bekki Nacer (49kg) de Blida, Mourad Abdel-hadi (65 kg) d’Oran, Ken-nouche (56 kg) d’Alger,Bensaid Nacerredine (64 kg)de Boumerdes, ChaoucheFayçal (64 kg) de la Protec-tion civile et GoumezianeRafik (75 kg) de Béjaia. Laprésence d’un public nom-

breux à la salle Baaziz a eu unimpact positif sur le niveau dela compétition, a estimé le di-recteur technique nationaleMourad Meziane, pour quices finales de la Coupe d’Al-gérie constituent une opportu-nité aux pugilistes d’améliorerdavantage leurs qualités tech-niques. «Les combats de la fi-nale seront d’un niveauencore meilleur, au vu del’évolution constatée depuis ledébut de la compétition», a-t-il affirmé à l’APS, souhaitantque le public sera encore plusnombreux à la dernière jour-née de la compétition.

ÉQUITATION

CYCLISME

DEMI-FINALES DE COUPED’ALGÉRIE

Les pugilistes de l’équipe nationalemilitaire se distinguent

CHAMPIONNAT NATIONAL DES JEUNES CATÉGORIES

Large domination du GS Pétroliers

Le GS Pétroliers a dominé le championnat national 2016 desjeunes catégories de tennis, clôturé dimanche à Sidi-Fredj(Alger) en étant présent sur pratiquement tous les podiums, ensimple et double, aussi bien chez les garçons que chez les filles.Chez les 15-16 ans (filles), c'est Lynda Benkaddour (GSP) quia pris la première place du tableau simple, suite à sa victoire pardeux sets à zéro en finale (6-4, 6-2) contre Nesrine Troubia, so-ciétaire du COST 2000. En double, Benkaddour et Troubia sontimposées (6-0, 6-0) contre le tandem composé de Selma Oussa-lah (MBB) et Nada Laraba (TCP). Chez les garçons, toujoursdans la catégorie des 15-16 ans, c'est Hani Kedjour (GSP) qui apris la 2e place dans le tableau simple après sa défaite en finalecontre Youcef Rihane, sociétaire de Hydra AC, sur le score dedeux sets à zéro (6-0, 6-2). En double, le GSP n'a réussi à placeraucun de ses représentants en finale, puisque celle-ci a opposéla paire composée de Khalil Radja (CTM) et Racim Rahim(COST2000) au tandem Ryad Anseur (CRBBK) et Anis Ali-Moussa (CRBBK) et la victoire est revenue aux deux premierscités (6-0, 6-4). Le GSP a été tout aussi dominateur dans la ca-tégorie des 17-18 ans, en plaçant là encore un grand nombre dejoueurs sur le podium, en simple et double, aussi bien chez lesgarçons que chez les filles. En simple (garçons), la victoire estrevenue à Toufik Sahtali (GSP) ayant battu en finale Fazil Hab-bouche (Hydra AC) sur le score de deux sets à zéro (6-1, 6-2).En double, Sahtali et Habbouche l'ont emporté en finale (6-0, 6-4) contre le tandem composé d'Anis Mokhbi (HAC) et HamdaneSayah (TCP). Chez les filles, c'est également une pétrolière quis'est imposée en finale du simple, à savoir Sihem Sahli, suite àsa victoire par deux sets à un (1-6, 6-2, 6-3) contre Inès Ali-Moussa, sociétaire du CRBBK. En double, Sihem Sahli (GSP)et Inès Ali-Moussa se sont imposées (6-0, 6-1), contre le tandemcomposé de Sabrina Oussalah (MBB) et Inès Benseka (CATS).Le Championnat national des catégories inférieures (9-14 ans)s'est déroulé à Tlemcen et à Boufarik.

BOXE

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AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL ET INTERNATIONAL OUVERT N°02/DL/2016

ANEP 211460 du 03/05/2016El Moudjahid/Pub

L'entreprise Electrification d'Algérie AL ELEC spa, sise au 12, boulevardNécira- Noureddine, Sidi M'hamed-Alger, enregistrée sous le numérod'identification fiscale N°099916000628995, lance un avis d'appel d'offresNational et International ouvert pour acquisition de :

- Un ensemble de déroulage sous tension mécanique. Les soumissionnaires intéressés par le présent avis d'appel d'offres peuvent

retirer le cahier des charges au niveau du Département d'Administration Générale(DAG) de la Direction Générale à l'adresse sus-indiquée contre paiement d'unmontant non remboursable de vingt mille dinars (20.000,00) DA pour lessoumissionnaires nationaux et de Deux cents euro (200,00) € pour lessoumissionnaires étrangers. En ce qui concerne les étrangers, le paiement sefera au compte bancaire N° 03812000096-Z auprès de la Banque Extérieured'Algérie (BEA), 38 agence Hassiba-Ben-Bouali - Alger.

L'offre s'effectuera en un seul pli «technico-financière» et sera présentée sous

double pli cacheté anonyme ne portant que la mention : Avis d'appel d'offres National et International N°02/DL/2016

«Offre technico-financière» A ne pas ouvrir

Ces offres devront être déposées par le candidat ou son représentant àl'adresse suivante :

Secrétariat de la Direction Générale 12, Boulevard Nécira-Noureddine - Sidi M'hamed - Alger

La date de dépôt des offres est fixée au 01 juin 2016 au plus tard à 10h00. L'ouverture des plis se déroulera en séance publique et se tiendra à la salle

de réunion (RDC) du siège de l'entreprise le 01 juin 2016 à 10h30. éLes soumissionnaires seront engagés par leurs offres pendant une période de

cent vingt (120) jours à compter de la date d'ouverture des plis.

GROUPE Equipement Electriques, Electrodomestiques et Electroniques

SPA ELEC EL DJAZAIR Société par actions au capital social de 39 750 000 000.00 DA

ENTREPRISE ELECTRIFICATION D'ALGERIE AL ELEC / S.P.A au capital social de 1.570.100.000,00 DA

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23EL MOUDJAHID Sports

Mardi 3 Mai 2016

OPSTLa JS Kabylie

décidée à retrouverl’Afrique 7 ans après La JS Kabylie a aligné sa cin-quième victoire d'affilée en cham-pionnat de Ligue 1 en l'emportantface au RC Arbaâ (2-1), dans lecadre de la 27e journée, rejoignantla JS Saoura à la 2e place au clas-sement. Cette ascension fulgurantedes Kabyles, qui jouaient pour lemaintien il y a quelques journées,leur permet désormais de postulerà une place qualificative à unecompétition africaine la saison pro-chaine. "Un retour sur la scène afri-caine dès l'exercice à venir estdevenu notre principal objectif.Nous avons des atouts à faire valoirau cours des dernières journées duchampionnat", assure le présidentde la JSK, Mohand Cherif Hanna-chi. "Il est temps pour la JSK de re-trouver sa place sur la scèneafricaine. Participer à la prochaineédition de la Ligue des championsest dans les cordes. La dernière par-ticipation des ''Canaris'' en Liguedes champions remonte à 2010lorsqu'elle avait été éliminée endemi-finale face aux Congolais deTP Mazembe. Le club de Djurdjuradevait prendre part à l'édition de2015, mais il a été suspendu par laConfédération africaine de football(CAF) dans l'affaire du décès dujoueur camerounais, Albert Ebossé,survenu dans un match de cham-pionnat national au stade de Tizi-Ouzou. Et si la JSK a réussi àremonter la pente de façon aussibrillante c'est grâce à son nouvelentraîneur, Kamel Mouassa, estimeencore Hannachi, d'où sa décisionde le maintenir d'ores et déjà dansson poste en vue de la saison pro-chaine.

FINALE DE COUPE D’ALGÉRIE FUTSAL Les Berrardjas vainqueurs

C’est avec un score assez large et contretoute attente que l’équipe de Bordj Bou-Ar-réridj a pris le dessus, avec l’art et la ma-nière, sur le favori de la finale, le Machaâlde Bejaïa. Le trophée a été remis au capi-taine de l’équipe vainqueur, Abdeldjabar,par Hattab Mohamed, wali de Sidi Bel-Abbès et KadaChafi, président de la com-mission Futsal. L’excellent arbitrage duduo composé de Senhadji et Khalfa, a per-mis au nombreux public présent à la salleomnisports du complexe du 24-Février, degoûter de beaux instants de football ensalle, une discipline qui tend à se vulgarisergrâce aux personnes qui en assurent la pé-rennité. Les auteurs d’une réalisation et leur co-

équipier Moumni qui a signé un doublé,avaient pris le dessus en raison du réveiltardif des deux attaquants de Bejaïa, les-quels n’ont pu marquer que deux buts. Ilconvient de signaler la création prochainede la ligue nationale de Futsal, vers la findu mois de mai, ce qui permettra de doterles associations actives au niveau national,de moyens adéquats pour le développementde cette discipline, comme l’a annoncé lemembre fédéral, Chafi Kada.

APRÈS LA CONSÉCRATION DU MOULOUDIA EN COUPE D’ALGÉRIE

Hachoud : « Fier d’être l’auteurdu but de la victoire »

Le MCA a enrichi son palmarès, en s’offrant une huitième coupe d’Algérie, à l’issue d’une finale face au NAHD qui, pour le moins, a réuni toutes

les caractéristiques d’un match derby.

Le Mouloudia égale ainsi lerecord de l’ES Sétif etl’USM Alger dans la com-

pétition. Dans cette rencontre,marquée par l’engagement phy-sique et dominée par l’aspect tac-tique surtout, les deux formations,optant pour des schémas de pru-dence, se sont neutralisées, dansl’ensemble. Les occasions de butse comptaient sur les doigts d’unemain pratiquement. Les deux teams ont fermé le

jeu et réduit les espaces. Une er-reur défensive du défenseur cen-tral, Bachiri, a failli donnerl’avantage au Nasria, en premièrepériode. Dans les dernières mi-nutes de cette partie très serrée,Hachoud surgit de nulle part pour

mettre fin aux débats et au sus-pense par la même. D’un tir puis-sant, dont lui seul a le secret,l’arrière latéral du MCA scelle lesort de cette finale. « Je ne mesuis pas posé de question. J’ai hé-rité du cuir à la limite de la sur-face de réparation. J’ai vu qu’il yavait une ouverture. J’ai tenté machance et ça a donné le but de lavictoire. C’était la seule fois pratique-

ment où je me suis retrouvé dansune bonne situation de tir. Il fautdire que les joueurs du NAHDont bien défendu tout au long decette confrontation », nous a dé-claré Hachoud à la fin de la ren-contre, avant de poursuivre :« Comme on pouvait s’y atten-

dre, ce fut un match très serréqui s’est joué sur un détail, àl’image des derby en général.J’ai eu l’honneur d’être à l’ori-gine du succès de mon club. J’ensuis fier. Cependant, il faut rendre

hommage à tous les joueurs,aussi. L’équipe s’est bien battuepour arracher cette huitièmecoupe, après une saison difficile.Il ne faut pas non plus oubliernos fidèles supporteurs, quiétaient présent dès 6 heures dumatin au stade afin de ne pasmanquer cet important rendez-vous. C’est à eux, en particulier,que je dédie personnellement cetrophée ».

Rédha M.

ENTRETIEN AVEC KARIM GHAZI (NAHD) :

« Jouer une finale, 34 ans après, est déjà un exploit »A la fin de la partie, le sympathique

joueur du NAHD, Karim Ghazi, abien voulu répondre à nos questionspour analyser la défaite du NAHDdans cette finale de coupe d’Algérieface au MCA.

C’est triste de perdre une finaledans les dernières minutes dutemps réglementaires. N’est-ce pas ?En effet, c’est dur de s’incliner

dans les dernières minutes. D’autantplus que l’équipe a fourni une presta-tion honorable. L’adversaire ne nousa pas été supérieur. Dans l’ensemble,ce fut un match très équilibré. C’estça le football, aussi. Il est fait de vic-toires et de défaites. Il faut accepterson sort quel que soit le résultat.

Les supporteurs du NAHD atten-

daient une victoire dans cette finale. Surtout après 34 ans de disette. Quel sentiment éprouvez-vous envers eux ?C’est vrai qu’on voulait leur faire

plaisir en leur offrant le trophée. Mal-heureusement, les choses ne se sontpas déroulées comme on le souhai-tait, bien que l’équipe se soit bien bat-tue pour atteindre cet objectif.Cependant, j’estime que le fait d’at-teindre la finale de la coupe d’Algé-rie, 34 ans après, est déjà un belexploit en lui-même. Cela a apportéde la joie à nos fans. Cela dit, je nem’inquiète pas pour le NAHD.L’équipe finira bien par remporter untrophée et ce, dans un avenir proche.Nous disposons d’un jeune effectifqui est encore en phase de rodage. Ons’améliore d’une saison à l’autre.

L’équipe est sur la bonne voie, jepense.

Pour revenir à cette finale, onavait l’impression que le MCA étaitplus motivé. Qu’en dites-vous ?Je ne pense pas que ça a été le cas.

C’était un match tactique où chaqueformation avait des consignes bienprécises et une stratégie de jeu biendéterminée. La rencontre était dansl’ensemble équilibrée. Nous avons eudeux occasions franches en premièrepériode. En seconde mi-temps, leMouloudia s’est procuré une belleoccasion avant de mettre le ballondans les filets, suite à un tir lointainqui a surpris notre gardien. Le matchaurait bien pu se terminer par uneséance de tirs au but.

Rédha M.

ANALYSE SPORTIVE L’apport des consultants

L’Organisation nationale desjournalistes sportifs algériens(ONJSA) a organisé, hier matin, à lasalle de conférences de l’Office ducomplexe Mohamed-Boudiaf, àl’occasion de la célébration au-jourd’hui de la journée dédiée à laLiberté de la presse, soit le 3 mai dechaque année, une conférence sur lethème très intéressant qui concernel’apport des consultants sportifsdans l’analyse sportive. De nom-breuses figures connues du mondesportif et de la presse ont honoré deleur présence ce conclave entre lespersonnes du métier. Il y avait lesMohamed Mecherara, Rachid Fe-zouine (cyclisme), Ahmed Chéba-raka (natation), Okba Gougam(volley-ball), Abderaouf Bernaoui(escrime), Mohamed Kaci-Saïd,Nasser Bouiche, Mohamed Chaib,Hadj-Adlène, Mustapha Kouici,Abderahmane Hammad, NassimSidi-Said, Mustapha Biskri, MouradOuardi, Naima Laouadi, soit desresponsables de fédérations spor-tives, d’anciens dirigeants d’ins-tances sportives, des entraîneurs etd’anciens sportifs internationaux. Pour le monde de la presse écrite

et audiovisuelle, des figures média-tiques connues représentant diversorganes ont répondu à l’appel desorganisateurs. Il s’agit de MouradBoutadjine (KBC), Maâmar Djeb-bour (Chaîne 3), Redouane Bendali(KBC), Abdou Seghouani (Chaîne3 et Planète Sport), Mohamed Zem-mour (actuellement à la FAA),Zahra Mechti (Télévision natio-nale), Rachid Abbad (Liberté),Ahmed Ifticen (Liberté), Tarek Be-nali (El-Massa, Nassim Djender etmoi-même (El Moudjahid). La

conférence, a été présidée par le pré-sident de l’ONJSA, Youcef Tazir,avec comme modérateur notreconfrère Rachid Abbad. Presquel’ensemble des présents ont été in-vités à donner leur avis sur la ques-tion du jour. Chacun y est allé de sesopinions et de ses convictions sur lesujet. Tous ont été unanimes surl’importance que les consultantssportifs doivent avoir du charisme,du professionnalisme dans leur dé-marche, un vécu et un sens objectifde l’analyse sportive quelle que soitla discipline concernée. Cela sa-chant que l’on s’adresse à un publicà l’écoute du monde du sport en gé-néral, même si le football se taille lapart du lion et à des professionnelsavertis qu’ils soient responsablesd’instances dirigeantes, des entraî-neurs ou des sportifs. L'apport desconsultants dans les médias s’avèreutile pour permettre au public spor-tif d'avoir une vision éclairée sur lescompétitions sportive. Avec l'ouver-ture du champ médiatique en Algé-rie et essentiellement dans ledomaine de l'audiovisuel, et la di-versification des chaînes de télévi-sion le marché des consultants estdevenu incontournable pour accroî-tre son audimat et intéresser donc

davantage les amateurs de sport,particulièrement ceux du foot. Poursa part, le ministre de la Jeunesse etdes Sports, El Hadi Ould Ali, a es-timé dans une lettre adressée auxparticipants lue par le directeur dessports du MJS, Abdelmadjid Djeb-bab, que le consulting est devenuune solide forme de conversion. «Le Consulting est devenu une solideforme de conversion. Le MJS estdisponible pour la réussite de toutebonne action dans ce sens », af-firme le ministre. Il a tenu à réitérersa disponibilité et son engagementà accompagner l'Organisation natio-nale des journalistes sportifs algé-riens, dans le cadre de sonambitieux programme de formation.Une rencontre qui a été très intéres-sante, qui est appelée à se renouve-ler à l’avenir, pour pouvoirs’enrichir mutuellement à travers ledébat, et ainsi avancer et contribuerd’une manière effective et positiveà l’essor du sport national, chacun àson niveau. Bonne initiative del’ONJSA qui est à féliciter pourl’ensemble de ses actions louables àl’adresse des journalistes et de l’uni-vers sportif national.

Mohamed-Amine Azzouz

Ph. :

T. R

ouab

ah

TOURNOI DEFOOTBALL

DE LA PRESSE Hommage à Mourad Tirouche

L’Organisation Nationale desJournalistes Sportifs Algériensinvite tous les organes d’infor-mations à couvrir les évènementsde la cérémonie de clôture de la9e édition du tournoi de footballde la presse, dédiée cette annéeau regretté Mourad Tirouche, quiexerçait au journal El Moudja-hid, qui aura lieu aujourd’hui àpartir de 13h30, au stade de laDirection de l’administration gé-nérale de la DGSN à Hydra. Auprogramme, trois rencontres. Lapremière opposera l’équipe desamis de Tirouche à son homo-logue de Mobilis (13h30). La seconde mettra aux prises

l’équipe des membres du gouver-nement/hauts cadres de l’Etat àl’équipe des directeurs d’organesd’information et consultants TVet Radio (15h00). Enfin le 3ematch opposera Ennahar TV à AlHayet, soit la finale du tournoi dela presse en l’hommage à feuMourad Tirouche (16h30).

M.-A. A.

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Le ministre de l’Industrie et desMines, Abdessalem Bouchouareb, areçu, hier à Alger, une délégation del’Union pour la Méditerranée (UPM)durant laquelle les deux parties ontévoqué la prochaine Conférence ré-gionale des ministres de l’Industrie.

Selon un communiqué du minis-tère, la délégation de l’UPM étaitconduite par le secrétaire général ad-joint de l’UPM chargé du développe-ment économique et de la PME,Claudio Cortese, et le directeur dudépartement agro-business et chef duprojet de développement de clusterdans les industries culturelles et créa-tives en Méditerranée du Sud à l’Or-ganisation des Nations unies pour ledéveloppement industriel (ONUDI),Gerardo Patacconi. Les discussionsont essentiellement porté sur la pro-chaine Conférence régionale des mi-nistres en charge de l’Industrie despays du sud de la Méditerranée pré-vue avant la fin de l’année et placéesous le thème «Créativité, emploi etdéveloppement économique : stimu-ler la création d’emplois dans lesPME et la structuration des filièreséconomiques innovantes et créa-tives». Lors de cette audience, M.

Cortese a émis le souhait de voirl’Algérie abriter cette conférence dehaut niveau, soulignant le rôle dupays dans la coopération méditerra-néenne dans ce domaine.

«L’Algérie est un partenaire stra-tégique, et l’UPM est là pour montrersa disponibilité et sa détermination àsoutenir les efforts de modernisationde l’outil industriel, lutter contre lechômage et soutenir le développe-ment de la PME», a-t-il dit, selon lespropos cités dans le communiqué.

CONFÉRENCE MÉDITERRANÉENNE DES MINISTRES DE L’INDUSTRIEM. Bouchouareb reçoit une délégation de l’UPM

MDNUn atelier et 20 bombes de confection artisanale

détruits à Skikda, Boumerdès et Bouira Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Ar-

mée nationale populaire ont découvert et détruit, le 1er mai 2016, unatelier et dix-huit bombes de confection artisanale, près de la localitéde Kerkera, wilaya de Skikda (5e Région militaire), ainsi que deuxautres bombes à Boumerdès et Bouira (1re Région militaire)», a-t-onprécisé de même source. Par ailleurs, et dans le cadre de la luttecontre la criminalité organisée, «des détachements ont arrêté, à Ta-manrasset et In Guezzam (6e Région militaire), 42 immigrants clan-destins et 8 contrebandiers et saisi 6 véhicules tout-terrain, unemotocyclette, 23 détecteurs de métaux, 6 groupes électrogènes et 4marteaux piqueurs», a ajouté le MDN. À Djanet (4e Région militaire),«un autre détachement a intercepté 6 contrebandiers et saisi 3 détec-teurs de métaux, 3 groupes électrogènes et 2 marteaux piqueurs»,tandis qu’à Biskra, «des éléments de la Gendarmerie nationale ontsaisi un camion chargé de 28 quintaux de tabac». À Aïn Témouchent(2e Région militaire), «un détachement combiné a appréhendé un nar-cotrafiquant et saisi 150 kilogrammes de kif traité et un véhicule tou-ristique», selon le communiqué.

Le Président de la Républiquede Côte d'Ivoire, AlassaneDramane Ouattara, a entamé

une visite d'État de quatre jours enAlgérie, à l'invitation du Président dela République, Abdelaziz Bouteflika.M. Ouattara a été accueilli à son arri-vée à l'aéroport international Houari-Boumediène par le président duConseil de la nation, AbdelkaderBensalah, le Premier ministre, Abdel-malek Sellal, et des membres du gou-vernement. Cette visite, la premièred'un chef d'État ivoirien en Algérie,offrira l'opportunité aux deux Chefsd'État de «donner ensemble une im-pulsion nouvelle au dialogue et à lacoopération entre les deux pays, et depasser en revue des questions d'inté-rêt commun, liées notamment à la si-tuation sur le continent africain engénéral, et notamment à la paix et àla sécurité dans la région», a indiquéla présidence de la République dansun communiqué. Le séjour de M.Ouattara en Algérie permettra égale-ment aux délégations des deux pays,y compris les opérateurs écono-miques, d'identifier les champs dedynamisation de la coopération inter-gouvernementale ainsi que les oppor-tunités de partenariats économiquesque favorisent, au demeurant, la com-plémentarité des économies algé-rienne et ivoirienne.

À L’INVITATION DU PRÉSIDENT ABDELAZIZ BOUTEFLIKA

Le Président ivoirien entameune visite d’État

Recueillement à la mémoire des martyrs au cimetière d’El-AliaLe Président de la République

de Côte d'Ivoire, Alassane Dra-mane Ouattara, s'est recueilli au ci-metière d'El-Alia, à Alger, à lamémoire des martyrs de la guerrede Libération nationale. Accompa-gné du président du Conseil de lanation, Abdelkader Bensalah, leChef de l'État ivoirien a déposéune gerbe de fleurs au carré desmartyrs du cimetière d'El-Alia.

L’Algérie, à travers sa politique de réconcilia-tion nationale que bon nombre de pays comptenttransposer sur leur propre expérience, s’érige-t-elle en un paradigme normatif, sinon exem-plaire  ? Ce sont, entre autres, les questionsauxquelles a répondu, hier, avec force arguments,M. Abdelkader Messahel, lors de son passage surles ondes de la Chaîne III de la radio nationale.Évoquant, de prime abord, la question du Saharaoccidental, le ministre des Affaires maghrébines,de l’Union africaine et de la Ligue des Étatsarabes a tenu à réitérer le fait que «le peuple sah-raoui est le seul à décider librement de son droitinaliénable à l’autodétermination». Il faut direque, tout récemment, le dossier du Sahara occi-dental a connu un nouveau rebondissement. 10des 15 pays membres du Conseil de sécurité desNations unies ont adopté une résolution qui au-torise la prorogation, jusqu’au 30 avril 2017, dumandat de la Mission des Nations unies au Sa-hara occidental (Minurso). «C’est une décisionimportante. Le retour de la partie civile de la Mi-nurso et l’exercice de son mandat relève de l’ur-gence», commente M. Messahel. Sur la récentevisite de Ban Ki-moon au niveau de la région, enparticulier dans les territoires sahraouis libérés,M. Messahel précise que cette visite s’inscritdans le cadre des missions onusiennes. Pourquoine s’est-il pas rendu au Maroc ? lui a-t-on de-mandé ? Réponse : «Cela concerne le Maroc.»

Interrogé sur la menace brandie par Sahraouisquant à une éventuelle reprise des hostilités mili-taires, une situation qui imposerait des négocia-tions directes entre les parties en conflit, leministre a apporté les éclaircissements néces-saires, précisant que les pourparlers ont figuré,d’abord, dans les plans de l’Organisation afri-

caine, puis de l’ONU, sous l’égide de JamesBaker et de Christopher Ross. «La négociation,c’est la solution politique qui permet aux Sah-raouis d’exprimer leur choix. Elle doit se pour-suivre autour des principaux fondamentaux de lalégalité internationale», dira, en guise d’argu-ments, M. Messahel.

Libye, l’urgence de développer les zones transfrontalières

Pour la question de la Libye et de son gouver-nement d’union nationale, le ministre relève que«l’Algérie, son président, sa diplomatie algé-rienne ont beaucoup investi dans la recherched’une solution politique dans ce pays voisin etami». C’était entre 2011 et 2012 que l’Algérie,rappelle le ministre, a tiré la sonnette d’alarmequant aux conséquences néfastes et dramatiquesd’une intervention militaire en Libye, et de sesdégâts collatéraux sur le pays lui-même ainsi quesur le voisinage, à savoir le Sahel et la Méditer-ranée. En l’espace de quelques années, l’Algérieest passée d’un pays mal écouté à un pays auquelon demande conseil. «Les conséquences sont au-jourd’hui là. On assiste à une recrudescence duterrorisme accentuée par son lien étroit avec lecrime organisé, et à une menace qui plane surnombre de pays», a mis en garde Messahel. Dansce contexte, le ministre a rappelé que l'Algériehéberge le Centre africain d'études et de re-cherche sur le terrorisme (CAERT). «Nous noussommes beaucoup investis dans la stratégie afri-caine dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il dit,soulignant également qu'«il n'y aura pas de déve-loppement sur le continent sans la sécurité». Acette occasion, M. Messahel a indiqué que le plan

africain de lutte contre le terrorisme est né en Al-gérie. «C'est nous qui avons élaboré la stratégiede la lutte contre le terrorisme.» Évoquant la si-tuation sécuritaire dans la sous-région, M. Mes-sahel a relevé que «le crime organisé apporte,selon un rapport de l'ONU, environ 800 millionsde dollars pour les trafiquants», appelant, dans cesens, à «une mobilisation au niveau continental».«Nous restons mobilisés sur ce dossier et nousavons soumis aux institutions un dossier impor-tant sur cette question», a ajouté M. Messahel,annonçant qu'«Alger va accueillir prochaine-ment une conférence sur le financement du ter-rorisme». «Tout le monde veut venir à Alger pourvoir le Président Abdelaziz Bouteflika et discuterdes perspectives en Afrique», a ajouté M. Mes-sahel, avant de rappeler que l'Algérie est un paysfondateur du Nouveau partenariat pour le déve-loppement de l'Afrique (NEPAD). Et de préciser :«Ce qui est certain, c’est que l’Algérie a vu juste,très juste même.» Le gouvernement libyend’union nationale siègera, comme l’a proposél’Algérie, à Tripoli. À propos de la réouverturede l’ambassade algérienne en Libye, le ministrea balayé d’un revers de main toutes les assertionsayant assimilé cette démarche à un pari risqué.«La présence de l’Algérie est indispensable», ré-sume-t-il. Un retour percutant de la diplomatie al-gérienne ? «Qu’elle le fasse d’une façon visibleou non, la diplomatie algérienne, conduite par lePrésident Bouteflika, a toujours été active, effi-cace.» Enchaînant, le ministre relève que «l’Al-gérie a une dette à payer à la Libye qui nous abeaucoup aidé pendant la guerre de Libération».Pour la lutte antiterroriste, qu’il qualifie de «prio-rité absolue» que les Libyens doivent mener,d’abord, eux-mêmes, Messahel annonce que les

deux pays ont arrêté une série de mesures dont laplus urgente est de développer les zones trans-frontalières, soulignant au passage que la Libyeest un «pays à construire, et l’exemple algériende réconciliation nationale l’intéresse au plushaut degré». Mieux, le ministre demeure opti-miste de voir ce pays au potentiel extraordinairedépasser la situation. «Il y a chez les Libyens unevolonté de construire leur pays, de le mainteniruni». Après Alger et, aujourd’hui, Tunis, Messa-hel espère que la prochaine rencontre de dialogueintermaghrébin ait lieu à Tripoli.

Que la Syrie redevienne un pays du vivre ensemble

Sur le dossier syrien, le membre du gouver-nement a saisi l’opportunité et clarifié certainspoints concernant sa récente visite en Syrie.Selon lui, la situation ne souffre d’aucune ambi-guïté et ne consiste pas en un soutien au présidentBachar Al Assad. «Cette visite a coïncidé avecle 70e anniversaire de l’indépendance de la Syrie,une date à forte charge historique et émotion-nelle», poursuit M. Messahel.

D’autre part, il affirme que la donne est vala-ble pour tous les pays : «pas d’alternative à la ré-conciliation nationale, un long processus qui abien porté ses fruits». Pour lui, la Syrie qui est,avec le Liban, un «bon exemple du vivre ensem-ble, a les capacités de résister à toutes ces se-cousses». Et c’est en Syrie que Messahel aindiqué, hier, que les relations de l’Algérie avecles États-Unis et l’Arabie saoudite sont «excep-tionnelles», précisant que ces deux pays sont des«partenaires de l’Algérie».

Fouad Irnatene

LES ÉCLAIRAGES de M. Messahel

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Le Secrétaire général du ministère des Affaires étran-gères, M. Hassane Rabehi a relevé, hier à Alger, l’impor-tance qu’accorde l’Algérie à la coopération régionale enMéditerranée, lors d’une rencontre avec le premier secrétairegénéral adjoint de l’Union pour la Méditerranée (UPM) encharge du développement des entreprises, M. Claudio Cor-tese, indique un communiqué du ministère. M. Rabehi a misl’accent sur le développement d’un partenariat solidaire etglobal entre l’Algérie et les pays du Bassin méditerranéendans l’intérêt de la région qui fait face à des défis multi-formes d’ordre sécuritaire, économique et social, a précisécette source. Il a également insisté sur «l’attachement denotre pays au renforcement de ses relations de coopérationavec l’UPM et l’Onudi (Organisation des Nations unies pourle développement industriel), notamment en matière de dé-veloppement des capacités nationales dans le domaine in-

dustriel et de la création des petites et moyennes entreprisesdans le cadre de la diversification économique», souligne lecommuniqué. Il est à noter que M. Cortese, accompagnéd’une délégation composée de représentants de son institu-tion et de l’ONUDI effectue, lundi et mardi, une visite detravail en Algérie. Cette visite a pour objet la préparationde l’organisation en Algérie d’une conférence de haut niveausur le développement industriel et les Clusters dans les paysarabes par l’UPM de concert avec l’Onudi, ajoute le com-muniqué. Lors de la rencontre avec M. Rabehi, «il a été pro-cédé à un échange sur l’état et les perspectives de lacoopération de l’Algérie avec les deux institutions ainsi qu’àl’examen de la perspective de la tenue d’une conférence auniveau ministériel qui sera consacrée au développement dela PME et des Clusters dans la rive sud de la Méditerranéeet plus particulièrement dans les pays arabes».

COOPÉRATION AVEC LES PAYS DE LA MÉDITERRANÉE

Pour un partenariat solidaire

SAHARA OCCIDENTAL, SYRIE, LIBYE, TERRORISME…