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El WatanLE QUOTIDIEN INDPENDANT - Samedi 21 janvier 2012PHOTO : DR

Dcs du journaliste aliste ni Aziz RahmaniLIRE EN PAGE 28

CONSTANTINE ORPHELINE DE SON DOYEN

DITION DU CENTRE

N 6462 - Vingt-deuxime anne - Prix : Algrie : 15 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

LE MAE MAROCAIN, SAD-EDDINE EL OTHMANI, ALGER LUNDI

Des relations moins tendues Il sagit de la premire visite ofcielle ltranger du nouveau chef de la diplomatie marocaine. Sad-Eddine El Othmani sera reu par le prsident Abdelaziz BouteikaLIRE LARTICLE DE SAD RABIA EN PAGE 3

La visite conrme une tendance au rchauffement des relations entre les deux pays amorce depuis quelque temps malgr la persistance de nombreux contentieux.

VIE POLITIQUE

Rebane, prsident de Ahd 54, Bouguirat (Mostaganem) :

Ali Laskri Boumerds : Tout dmontre que les 50 ans de supplice, a suft ! lections seront incontrlables Ils interpellent Ahmed Ouyahia : Des militants RND dnoncent Seddik Chihab Le confrencier Ammar Belhimer : Le dcit dmocratique, un obstacle au changement

LE RND, AHD 54 ET LE FFS, ANIMATEURS DU WEEK-END

TRANGERS DIPLMS EN FRANCE

LE SNAT INTERPELLE LE GOUVERNEMENT

LIRE LES COMPTES RENDUS EN PAGE 2

STPHANE GALOUSTIAN DIRECTEUR GNRAL DE RENAULT ALGRIE

NOS RSULTATS DE 2011 SONT PLUS QUE SATISFAISANTSPHOTO : H. LYES

La circulaire Guant relative lemployabilit des trangers titulaires de diplmes franais continue de faire des vagues

Le Snat juge essentiel de favoriser lemploi des diplms trangers et a vot mercredi une proposition de rsolution pour interpeller le gouvernement.

LIRE LARTICLE DE NADJIA BOUZEGHRANE EN PAGE 8

Avec pas moins de 75 042 ventes ralises pendant cette priode, le groupe Renault Algrie, qui rassemble les marques Renault et Dacia, a termin lanne 2011 en beaut.

Arts

& lettresLES MATRES DE LA MUSIQUE ANDALOUSE OUSE

EXPOSITION

LIRE LARTICLE DE NADIR KERRI EN PAGE 28

La chane de la Nouba baLire le supplment en pages 11, 12, 13, 14, 15 et 16 3, 5

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PHOTO : DR

El Watan - Samedi 21 janvier 2012 - 2

LACTUALIT LE CONFRENCIER AMMAR BELHIMER INVIT DU FFS REBANE BOUGUIRAT

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e changement, les rformes, des mots qui reviennent avec insistance pour dire combien le besoin de voir la situation actuelle voluer vers le meilleur se fait pressant et fort. Il se trouve toutefois que les conditions requises pour mettre sur les rails tout projet de changement ou de rformes sont compromises par labsence de dmocratie. Cest en tout cas lavis de Ammar Belhimer, docteur en droit, enseignant luniversit dAlger, invit hier par le Front des forces socialistes dissquer les grands indicateurs de la situation conomique et sociale, en Algrie. Lors de cette confrence entrant dans le cadre de lassociation par le FFS des personnalits de la socit civile afin dlargir et dclairer la rflexion pour la prparation de la convention nationale prvue le 11 fvrier Alger, M. Belhimer estime que deux obstacles majeurs ferment la voie au changement. Il sagit, dit-il,

Le dcit dmocratique, un obstacle au changementdu dficit dmocratique et de la prise en otages des intrts conomiques locaux par des facteurs extrieurs. Malgr les moyens financiers importants dont dispose le pays, le confrencier souligne que labsence de transparence et de rgles de gestion saine des deniers de lEtat fait quil est impossible de sortir de lconomie de comptoir dans laquelle on sest engouffrs pour servir des puissances trangres. Parler de rformes dans ces conditions relve de la pure fantaisie, le mal tant plus profond et ncessitant des rponses politiques appropries. Le dficit dmocratique sexprime par la prminence de la violence politique. Nous nous trouvons devant une dmence du systme face un peuple pacifique, note Ammar Belhimer qui relve que la violence employe par le systme comme mode de fonctionnement politique sexprime sous diffrentes formes, dont labsence dalternance au pouvoir. Les successions sordonnent de manire opaque par le cabinet noir ou conclave de dcideurs le changement des chefs dEtat ne se fait pas de manire pacifique, ils sont soit faits prisonniers, soit assassins, soit pousss dmissionner, dit-il en notant que chaque prsident concocte sa propre Constitution prouvant ainsi labsence de contrat social ngoci autour duquel tout le monde se retrouve. Une succession de violences qui traduit on ne peut mieux la nature dun pouvoir de prdation. Lautre forme de violence voque par M. Belhimer est celle lie au mode de rgulation institutionnelle. Corruption, clientlisme et compromission sont les matresmots dun mode de rgulation des institutions dans le cadre dun contrle policier de ces dernires. Le confrencier souligne en outre que la violence sexerce aussi dans lencadrement de la socit travers la matraque qui sexprime davantage en temps de crise. La violence comme rfrent culturel est aussi, note le confrencier, mise contribution dans lopration dePHOTO : B. SOUHIL

50 ans de supplice, a sutace un parterre dune centaine de sympathisants venus de Chlef, Mascara, Oran et Mostaganem, Mohamed Fawzi Rebane, responsable de Ahd 54 a commenc par rappeler son parcours de fils de chahid ne recevant quun dinar de la part de lEtat. Face une camra de lENTV dpche Bouguirat (une bourgade situe 30 km au sud de Mostaganem) pour couvrir son meeting, il a dnonc sa mise lcart par ceux qui dtiennent le pouvoir, comme pour justifier ses pisodiques apparitions lors des trois dernires lections prsidentielles. Des lections dont il dira quelles ont t truques, appelant une limitation deux mandats et un changement radical du personnel politique. Parlant des rformes engages par le prsident Bouteflika, il dira quelles sont tout juste destines lopinion publique internationale. Evoquant le fonds de soutien lagriculture et sa gestion, lorateur souligne avec force que leffacement de la dette des fellahs na bnfici quaux puissants ; ensuite, parlant dun haut responsable quil ne nomme pas, il rappelle que ce dernier avait bnfici de 3000 milliards de centimes au titre du FNDRA et que jamais il na eu justifier lusage quil en a fait, prcisant toutefois que cet argent aurait t englouti dans des projets situs dans les hautes plaines steppiques. Abordant la fameuse dclaration de patrimoine, M. Rebane dira que sur les 60 000 cadres et lus soumis cette dclaration, seuls 5 lont effectue, ajoutant que mme le premier magistrat du pays ne sest pas soumis cette rgle. Quant la gestion opaque des recettes ptrolires qui sont les richesses de lensemble du peuple algrien, lorateur a annonc que 50% des ces recettes ne sont pas dclares et chappent, de ce fait, au Trsor public, ajoutant que ce pays possde dans son sol et son sous-sol de quoi faire vivre un demi-milliard dhabitants et que ce pouvoir ne survit que par la fraude. Abordant les prochaines lgislatives, il dira sa crainte des quotas prpars den haut. Et dajouter : Jai peur que ces gens ne soient en train de prparer une fraude, car ils ne respectent aucune institution, nhsitant pas mettre en garde contre ce qui se passe en Libye et en Syrie. En rappelant que lanne 2012 est celle du 50e anniversaire de lindpendance, il dira avec force que cela na pas profit aux patriotes, mais que ce sont les tratres et leurs enfants qui en ont profit, appelant leur mise lcart dfinitive de la sphre politique. Ceux qui sont au pouvoir sont venus pour se venger de ce peuple, dira-t-il en guise de conclusion, ajoutant que son parti projetait de donner du travail tous les Algriens, qui pourront tous accder aux soins et aux voyages touristiques et quaprs 50 ans de supplice, a suffit, il faut quils partent. Yacine Alim

TOUT DMONTRE QUE LES LECTIONS SERONT INCONTRLABLES, ESTIME ALI LASKRIour le moment, tous les indices laissent penser que les prochaines lections seront incontrlables, a dclar le premier secrtaire national du FFS, hier Boumerds. Sexprimant lors dune rencontre tenue avec les militants dans le cadre des prparatifs de la convention nationale du parti, prvue Alger le 11 fvrier prochain, Ali Laskri a soutenu que rien de concret nest encore fait pour assurer le bon droulement de ces joutes dcisives pour lavenir du pays. Il ny a que des promesses. Les tenants du systme parlent de linvitation dobservateurs trangers et de la dsignation de magistrats pour y assurer le contrle, alors que tout le monde sait que ces derniers ne sont pas indpendants, a-t-il encore not, avant de rclamer un changement dmocratique pacifique en Algrie. Poursuivant, lorateur soutient quil ny a pas eu de rformes en Algrie. Elabores suite un processus de

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consultations qui, dans le fond comme dans la forme, a fris le ridicule, ces rformes nont pas intress les Algriennes et les Algriens. Elles nont mme pas suscit leur curiosit, a-t-on crit dans le document de prparation de la convention nationale. Des copies de ce document ont t remises aux militants, hier, en vue dapprofondir le dbat lanc autour de la question portant sur la participation du FFS ou non aux prochaines joutes lectorales. Le parti de Hocine At Ahmed indique que celles-ci sannoncent dans un contexte de fermeture et mettent encore une fois le parti devant un choix difficile au vu de sa situation et de la

situation du pays. Evoquant cette question, Ali Laskri a soulign que la dcision qui sera prise par la convention nationale manera de la base. Nous avons entrepris des contacts avec des spcialistes et des reprsentants de syndicats autonomes pour que la dcision finale ne soit pas contraire lavis des militants du parti, aux attentes de nos sympathisants et de la majorit des Algriens et des Algriennes, a-t-il encore annonc, avant de rappeler la complexit du choix en raison de la complexit des enjeux. Le premier secrtaire du parti sest longuement tal sur la ncessite dengager un dbat libre et cohrent pour aboutir une vritable dcision. R. KoubabiPHOTO : B. SOUHIL

contrle de la socit et elle sexprime par la violence lgard des femmes, la violence dans les coles, etc. Lautre obstacle au changement li aux intrts conomiques du pouvoir et de sa clientle sert, selon linvit du FFS, des intrts trangers. Nous navons pas construit une conomie nationale, mais une conomie de comptoir, une conomie de brique, selon lexpression espagnole ou de tchipa, selon lexpression algrienne, note M. Belhimer. Ce dernier prcise que lconomie de comptoir se caractrise par une grande fuite de capitaux, mais aussi de cerveaux. Ces fuites, qui ont un coup faramineux, hypothquent lavenir du pays, dira M. Belhimer en indiquant que lAlgrie a dpens pas moins de 11 milliards de dollars en 2010 au titre des services. Le port dAlger est gr par Dubai Port, le mtro par la RATP franaise, leau par la Seaal filire franaise, larogare dAlger est gre par les Franais, prcise le confrencier qui sinterroge sur le devenir de lencadrement algrien. Ammar Belhimer estime quon se trouve devant un pouvoir de janissaires qui agit pour les intrts trangers et qui ne peut grer que dans la violence On est dans le pompage des ressources naturelles. En termes de dmocratie reprsentative, on a eu droit une Assemble lue seulement 15% et ose lgifrer. Et en termes de dmocratie participative, toute association qui nest pas allie au pouvoir est exclue. Le dramaturge Slimane Benassa interviendra pour dire : On peut reprsenter ce systme de voyous en le comparant une quipe de football dans laquelle on fait jouer cinq joueurs invisibles. La problmatique qui se pose maintenant est de savoir comment dgager ces joueurs invisibles qui en fait grent tout. N. B.

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ILS INTERPELLENT AHMED OUYAHIA

Des militants RND dnoncent ChihabDes jeunes militants du RND adressent une lettre ouverte au secrtaire gnral du parti, Ahmed Ouyahia, dans laquelle ils dnoncent le comportement de Seddik Chihab, responsable du bureau de la wilaya dAlger. Cette lettre est accompagne dune longue liste de signataires avec le numro de leurs cartes didentit nationale. Certains se rclament militants de la circonscription de Gu de Constantine, dautres de Birkhadem. Les signataires disent vouloir attirer lattention du premier responsable du parti sur la manire avec laquelle est gr le bureau de wilaya dAlger. Cette gestion, marque par des atteintes incalculables aux rgles et normes lmentaires de la pratique partisane, a touch notre instance dans ses fondements, donnant lieu des dissensions frquentes entre les militants les plus fidles et la marginalisation de la jeunesse, est-il crit dans la lettre dont nous dtenons une copie. Ils sestiment ainsi exclus. Cette marginalisation dune ressource humaine, dont la jeunesse et la vitalit constituent lun des piliers fondateurs du parti, aura des consquences sans doute catastrophiques lore des chances lectorales dcisives qui pointent lhorizon, si le maintien de Seddik Chihab au poste de secrtaire gnral du bureau de wilaya dAlger est confirm, est-il ajout. Les signataires reprochent galement M. Chihab son insensibilit la large contestation interne et aux messages qui lui sont transmis par un lectorat habituellement fidle aux idaux du RND. Dun ton ferme, ils disent tre rsolus engager toutes les actions militantes en vue du salut du parti, appelant par l mme Ahmed Ouyahia ouvrir les portes du parti aux jeunes intellectuels et intgres. Pour Seddik Chihab, cette lettre ne date pas daujourdhui. Daprs lui, elle a t luvre dun dsquilibr exclu des rangs du RND en 2006 pour avoir utilis des fins personnelles le label du parti. je peux vous assurer que la majorit des noms sur la liste nont rien voir avec le parti. Dailleurs, la commission jeunes du parti a port plainte contre cet individu auprs du tribunal de Chraga, a prcis M. Chihab. M. A. O.PHOTO : B. SOUHIL

PHOTO : B. SOUHIL

El Watan - Samedi 21 janvier 2012 - 3

LACTUALIT LE MINISTRE MAROCAIN DES AFFAIRES TRANGRES ALGER

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e ministre des Affaires trangres et de la Coopration du royaume du Maroc, Sad-Eddine El Othmani, effectuera partir de lundi une visite de deux jours en Algrie linvitation de son homologue algrien, Mourad Medelci, a indiqu hier le porte-parole du ministre des Affaires trangres, Amar Belani, lAgence presse service (APS). Cette visite, affirme la mme source, sinscrit dans le cadre de la dynamique constructive engage par les deux pays travers lchange de visites ministrielles et la concertation pour raffermir les liens de fraternit et de coopration qui unissent les deux peuples frres. Selon Amar Belani, outre les relations bilatrales, les deux ministres examineront les voies et moyens susceptibles de relancer lUnion du Maghreb arabe en rorganisant certaines de ses institutions et de ses mcanismes en vue dune meilleure efficacit. Les deux parties voqueront galement les questions rgionales et internationales dintrt commun, ajoute le porte-parole du ministre des Affaires trangres. En effet, il sagit de la premire visite officielle ltranger du nouveau chef de la diplomatie marocaine, et la premire aussi ce niveau-l depuis longtemps entre les deux pays. Le chef de la diplomatie marocaine sera galement reu par le prsident Abdelaziz Bouteflika, prcise le ministre des Affaires trangres ma-

Des relations moins tenduessi les contentieux sont importants, on a assist ces derniers temps, de part et dautre, des dclarations de bonnes intentions. Le chef de lEtat, Abdelaziz Bouteflika, avait, lors de son discours prononc le 14 janvier dernier Tunis, mis en relief la ferme dtermination de lAlgrie relancer lUnion maghrbine. Le souverain marocain avait lui aussi, maintes reprises, ritr lappel sans pour autant sempcher denvoyer des piques, qui ont dailleurs rendu Alger insensible ses insistantes demandes de rouvrir la frontire dont le royaume chrifien a t beaucoup concernant la fermeture. Si Alger a toujours refus daccder aux sollicitations marocaines, cest parce que les raisons sont claires et videntes : la frontire ouest est plus une source de problmes quune panace pour la relance des relations entre les deux voisins. Cette visite de deux jours Alger du chef de la diplomatie marocaine ouvrira-t-elle donc une nouvelle page

rocain. Arriver ce stade dchanges laisse entrevoir une espce de rchauffement des rapports entre

les deux voisins. Y aura-t-il un dgel des relations bilatrales comme souhait par les deux pays ? Mme

SAD-EDDINE EL OTHMANI SENTRETIENT AVEC UN RESPONSABLE AMRICAINLe ministre marocain des Affaires trangres, Sad Eddine El Othmani, et le sous-secrtaire dEtat adjoint amricain charg du Maghreb, Raymond Maxwell, ont discut hier Rabat du partenariat stratgique et de la coopration bilatrale, a rapport lagence dinformation MAP. Lentretien a galement port sur la situation dans la rgion du Maghreb, a ajout lagence marocaine. Les relations conomiques, le commerce et les investissements ont t galement abords, ainsi que les stratgies suivre en vue de consolider les relations bilatrales entre le Maroc et les Etats-Unis, a-t-on ajout. Cette visite du responsable amricain sinscrit dans le cadre du partenariat stratgique et des consultations rgulires mens par les responsables des deux pays, selon le ministre marocain des Affaires trangres. AFP

dans les relations entre les deux pays ? Les derniers changes dvelopps dans le domaine conomique pourraient constituer un nouveau dpart, du moins les prmices dun dbut de dcrispation des relations bilatrales. Le ministre des Affaires trangres, Mourad Medelci, dclarait rcemment quil tait temps de se mettre table pour parler srieusement de lUnion du Maghreb arabe. Mais la fixation marocaine sur lunique objectif douvrir la frontire sans traiter des questions de fond qui empoisonnent les rapports algromarocains pourrait savrer nfaste pour le projet de relancer lUMA comme pour les relations bilatrales qui risquent dtre maintenues au stade o elles sont aujourdhui. Les responsables marocains donnent en tout cas lair daller vite en besogne. Cest le cas surtout du nouveau chef du gouvernement marocain, issu du parti islamiste, Parti pour la justice et le dveloppement(PJD), Abdelilah Benkirane, qui avait appel en dcembre un rapprochement avec lAlgrie, susceptible, selon lui, de rsoudre le problme du Sahara occidental. Si nos diffrends avec lAlgrie sont rgls avec louverture de la frontires, le problme du Sahara sera rsolu. La fraternit avec lAlgrie rsoudra tous les problmes, avait-il dclar. La visite du chef de la diplomatie du royaume chrifien aura traiter de toutes ces questions. Quelles rponses donnera Alger aux demandes de Rabat ? Sad Rabia

COOPRATION DENSE ET DIVERSIFIE AVEC LALLIANCE ATLANTIQUE

e lart du discours paradoxal. Ltat-major de lArme nationale populaire (ANP) a particip, jeudi, la 166e runion du comit militaire de lOTAN, Bruxelles, confortant ainsi la politique des petits pas, en uvre depuis une dcade, de la collaboration active mais non assume publiquement avec lAlliance atlantique. Passe trangement sous silence par le gouvernement algrien aucun communiqu du MDN , la participation de larme algrienne ce conclave prend, contresens, le discours officiel et sa rhtorique faussement anti-atlantiste. Consacre essentiellement aux questions de coopration militaire, la runion, prside par le gnral Knud Bartels, ancien chef dtat-major des armes du Danemark, a vu la participation des chefs militaires des 28 pays de lOTAN largie aux dlgus des pays membres du Dialogue mditerranen (avec lOTAN), savoir lAlgrie,

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Larme algrienne invite du comit militaire de lOTANlEgypte, Isral, la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie et la Jordanie. LAlgrie est, pour rappel, partie prenante depuis le 14 mars 2000 du Dialogue mditerranen instaur en 1994 leffet de renforcer la scurit et la stabilit dans la rgion mditerranenne. Durant la runion de jeudi, le gnral Bartels a indiqu que les pays membres du Dialogue mditerranen ont exprim leurs inquitudes sur les bouleversements dans la rgion, que ce soit au Maghreb ou au Proche-Orient. Mais, en aucun cas, il na t discut dune intervention militaire (en Syrie), a-t-il rpondu la question dun journaliste. Linclusion (volontariste ?) de lAlgrie dans le dispositif atlantiste et la coopration de plus en plus dense et diversifie avec les structures de lAlliance sont plus quun secret de Polichinelle. Aprs les deux visites du prsident Bouteflika au sige de lOTAN

PHOTO :D. R.

Bruxelles (2001 et 2002), en mai 2006 ctait au tour du gnralmajor Ahmed Gad Salah, chef dtat-major de lANP, deffectuer une visite au mme quartier gnral, sur invitation du gnral Raymond Henaut, ex-prsident du comit militaire de lOTAN. M. Gad Salah avait pris part la 4e runion du comit militaire en session des chefs dtat-major de la dfense des pays de lOTAN avec ceux du Dialogue mditerranen. Officiellement, cette runion sinscrivait dans le cadre de la poursuite du renforcement des relations de coopration entre les pays de lAlliance et les pays du Dialogue mditerranen. Depuis, la Marine algrienne participe assidment lopration Active Endeavour (surveillance et escorte des bateaux en Mditerrane) aux cts dIsral et des autres pays de la rive sud de la Mohand Aziri Mditerrane.

El Watan - Samedi 21 janvier 2012 - 4

LACTUALIT UNION EUROPENNE ET PROCHAINES LGISLATIVES

Une mission Alger n janvierLaura Baeza, chef de la dlgation de lUnion europenne (UE), a mis profit sa participation une confrence-dbat, jeudi dernier, lEcole nationale suprieure de journalisme et des sciences de linformation (ENSJSI) pour faire une srie dannonces. Sur le volet politique, elle rend publique la visite dune mission de prcurseurs de lUE qui sera Alger fin janvier pour discuter avec ladministration algrienne de lenvoi dobservateurs des prochaines lections lgislatives. Elle prend soin de prciser que cela a t envisageable suite une demande officielle introduite par le gouvernement algrien auprs de lUE pour lenvoi dobservateurs europens lors des lections lgislatives. Cette mission laborera un rapport pralable la signature dun mmorandum dentente consignant les conditions dans lesquelles volueront les missions dobservation. Par ailleurs, des rencontres exploratoires sont prvues ce moisci pour discuter du souhait exprim par lAlgrie de participer de la socit civile, en rponse aux revendications de dmocratie et de libert des peuples de ces rgions. Sur les questions conomiques, il faut savoir que la Commission europenne a dj adopt un programme daction annuel en faveur de lAlgrie de 58 millions deuros, rparti comme suit : programme dappui la protection et la valorisation du patrimoine culturel (21,5 millions deuros), programme dappui au secteur des transports II (13 millions deuros) et programme dappui jeunesse-emploi (23,5 millions deuros). Concernant les visas, loratrice a voqu le partenariat pour la mobilit que veut tablir lUE avec des pays partenaires de la Politique europenne de voisinage, le but tant de renforcer la coopration dans le domaine de limmigration. Il vise notamment faciliter les procdures doctroi des visas pour certaines catgories de personnes, notamment les tudiants, les chercheurs et les hommes daffaires. Kamel BenelkadiPHOTO : D. R.

LA REVUE NAQD FTE SES VINGT ANS

Le d dmocratique et le Printemps arabe

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Laura Baeza, chef de la dlgation de lUnion europenne

la Politique europenne de voisinage rnove. Elle a soulign, dans ce contexte, que le souhait du gouvernement algrien ne me surprend gure car il rpond aux aspirations du citoyen algrien. Nos sondages montrent que lAlgrien connat lEurope, connat ltendue de nos relations et souhaite encore plus. Nous sommes lcoute pour rpondre ces attentes. Questionne sur la repentance vis--vis de la guerre dAlgrie, Mme Baeza

rpond quil ne faut pas confondre lUE avec la France, avant dajouter, quelque peu irrite : LUE est le principal donateur pour la rgion, cela nest-il pas une forme de repentance ? La stratgie nouvelle lgard dun voisinage en mutation propose notamment de dvelopper des partenariats avec les socits civiles en complment de ceux dj mis en uvre avec les gouvernements. Il sagit en particulier du soutien lmergence

CONSEIL DE LEUROPE : LALGRIE, UN ACTEUR-CL EN MDITERRANELimportance de lAlgrie pour la scurit et la stabilit conomique de lEurope a t souligne, hier, par la reprsentante Rome des relations extrieures du Conseil de lEurope. LEurope, qui agit deux vitesses vis--vis de pays tiers, notamment ceux dAfrique du Nord, ne comprend pas limportance de lAlgrie pour sa scurit et sa stabilit conomique, a affirm Silvia Francescon, chef du bureau de Rome des relations extrieures du Conseil de lEurope, lors dun dbat sur le projet de Politique europenne de voisinage (PEV) rnove, qui a reu lintrt dAlger. La responsable europenne a dplor que depuis plusieurs mois, les dbats en Europe sur la situation dans la rgion de la Mditerrane du Sud sont focaliss sur la Tunisie, la Libye, lEgypte et la Syrie, occultant lAlgrie qui est, sans conteste, un acteur-cl dans cette zone. Dans le cadre de ce projet, le bureau de Rome avait prsent, la mi-dcembre 2011, un rapport sur la situation politique, conomique et sociale de lAlgrie, en prvision de la conclusion dun partenariat stratgique entre lAlgrie et lUnion europenne.

a revue dtudes et de critique sociale Naqd fte ses vingt ans. Et cest avec un numro spcial sur Le dfi dmographique que la publication dirige par lhistorien Daho Djerbal marque cet anniversaire. Il y a de cela 20 ans, le numro inaugural relevait que dans lespace maghrbin ou oriental, le Monde arabe est confront une grave crise. Il est en proie de srieux problmes dordre conomique, social, politique, culturel et thique, est-il rappel dans le texte prsentatif de ce 29e numro. Et 20 ans aprs, la rgion mditerranenne, lAfrique et ce que lon appelle plus gnralement le Sud global vivent toujours dans la tourmente, accentue par le Printemps arabe et cette vague de soulvements populaires, qui ont t, peu ou prou, couronns de succs. Quest-ce qui est vraiment en train de se jouer aujourdhui dans notre monde ? Quels en sont les enjeux ? Sommes-nous vraiment en train de vivre une priode historique de dfi dmocratique ?, sont les questions directrices auxquelles participent rpondre les auteurs de cet ouvrage. Il se dgage une triple intrication entre la corruption, la rente de monopole et la constitution de rseaux clientlaires, tant lchelle interne quau niveau international, analyse M. Djerbal dans un rcapitulatif de ces deux dcennies douvrage. Dans les pays ex-socialistes comme dans les socits post-coloniales, ce que lon pourrait appeler la transition a t accompagne dun effondrement de lEtat donnant lieu une crise conomique et politique o les frontires entre public et priv, national et international, individu et communaut sont devenues mouvantes et poreuses, poursuit-il. La part belle est donne, dans cette publication, ce moment historique quest le Printemps arabe. Transition, mcanismes, origines, rpercussions, propagation dans la rgion, succs et checs, luttes des classes, rcupration islamiste, place de la femme, diffrents aspects sont abords et analyss par plusieurs spcialistes et auteurs. Et ils sont nombreux mettre en garde contre un trop grand optimisme quant cette gigantesque meute surgie en de nombreux points du Monde arabe. Car lon peut considrer quil y a eu la dmocratisation comme antidote au mal absolu la rvolution. Au final, ces bouleversements-l, de quoi sont-ils les annonciateurs ? Ne sont-ils pas communs aux autres rgions du monde, dans ce quon appelle le Sud global, un Sud qui nest plus gographique mais social et politique ?, sinterroge Naqd. Ghania Lassal

ELECTIONS LGISLATIVES 2012

Un dput exclusif pour les Algriens du CanadaCanada De notre correspondant

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ans la foule de lannonce par le ministre de lIntrieur, Daho Ould Kablia, de laugmentation du nombre de siges lAssemble populaire nationale en prvision des lgislatives de mai 2012, il est prvu que celle-ci touchera aussi le nombre de dputs reprsentant les Algriens vivant ltranger, a-t-on appris de source proche de ce dossier. Le Canada, faisant partie de la zone 6 regroupant les pays dAmrique et dAsie-Ocanie, aura son propre dput la faveur de ce changement. Le reste de la zone 6 aura un dput qui lui sera propre. Le poids dmographique des Algriens du Canada justifie largement ce sige exclusif au pays de lrable. 62 000 Algriens sont immatriculs Montral, affirme Abdelghani Amara, consul gnral dAlgrie Montral. Si on leur rajoute ceux qui rsident ailleurs au Canada et inscrits la section consulaire de lambassade algrienne Ottawa, le total grimpera prs de 70 000. Ceci, sans parler de ceux qui ne sont pas immatriculs, dont le nombre dpasserait les 100 000, selon diffrentes estimations. Il dpasse de loin le nombre de tous les Algriens rsidant dans le reste de la zone (Etats-Unis, Amrique latine et Asie-Ocanie). A lui seul, ce chiffre milite en

faveur dun dput exclusif au Canada. La loi qui dfinit le nombre de dputs, lordonnance 02-04 du 25 fvrier 2002, fixe le nombre de dputs 389, dont 8 pour la communaut nationale tablie ltranger. Elle se base globalement sur le principe dun sige pour une tranche de 80 000 personnes. Sur les trois dputs qui ont reprsent la zone 6, deux vivent au Canada. Le dernier, contre toute attente, vit aux Etats-Unis. La loi du nombre suggre quil vienne du Canada. Dailleurs, dans les faits, les Algriens de Montral, o vivent plus de 95% de la communaut algrienne du Canada, nont pas eu loccasion de le voir les cinq dernires annes. Comme en 2002, loccasion de la dernire augmentation du nombre des siges, le prsident Bouteflika devrait lgifrer par ordonnance pour apporter les changements ncessaires la loi, environ 60 nouveaux siges. Elle sera soumise au Parlement pour approbation au mois de mars, pendant sa dernire et courte session de printemps. Celle-ci durerait juste un mois. Il sera aussi ncessaire de modifier le dcret excutif 02-87 du 5 mars 2002 qui dtermine la rpartition des siges des dputs de lmigration. LE CANADA CONTRE ! Le Canada, qui compte des citoyens venant de tous les pays du monde, commence montrer

des signes dexaspration quant aux lections quorganisent diffrents Etats sur son sol. Particulirement quand il est considr comme une circonscription lectorale. Une porte-parole du ministre canadien des Affaires trangres a affirm El Watan que depuis 2008, le Canada a mis en uvre une politique visant refuser toutes les demandes des Etats trangers dinclure le Canada dans leurs circonscriptions lectorales extraterritoriales respectives. Cette politique fonde sur des principes a t applique de faon uniforme depuis sa cration en 2008. La politique ne cible pas un pays ou une rgion en particulier. Lors de sa visite au Canada, Halim Benatallah, secrtaire dEtat en charge de la communaut nationale ltranger, avait abord ce problme avec le ministre canadien de lImmigration, Jason Kenney. Il a souhait que des amnagements y soient apports afin de permettre nos ressortissants de participer activement aux futures chances lectorales. Une dolance laquelle aucune suite na t donne par les Canadiens. LAlgrie nest pas seule dans ce cas. Rcemment, les Tunisiens et les Marocains nont pas t autoriss organiser leurs lections en dehors des locaux diplomatiques. Les Franais, qui liront, en juin, pour la premire fois des dputs pour lmigration, ont eu la mme rponse. Abdelghani Amara soutient quil aurait souhait

mettre en place des bureaux itinrants pour permettre un maximum dlecteurs de voter. A lambassade algrienne Ottawa, on rappelle que depuis plusieurs annes, le Canada a fix comme rgle que quelle que soit llection organise au Canada par un pays tranger, le scrutin doit se drouler uniquement dans les locaux diplomatiques et consulaires. En septembre dernier, le Canada a inform lensemble des missions diplomatiques des nouvelles mesures restrictives concernant lorganisation sur son territoire de scrutins trangers o le Canada est intgr dans une circonscription lectorale trangre. Comme la date des lections algriennes nest pas encore connue, lAlgrie na pas demand formellement laccord pour lorganisation du scrutin lgislatif de 2012. Par ailleurs, la porte-parole du ministre canadien des Affaires trangres a soulign aussi que le Canada nautorise pas les gouvernements trangers tenir des campagnes lectorales sur son territoire ni y crer des partis ou des mouvements politiques. Quoi quil en soit, comme dans le cas de la Tunisie et du Maroc, les lecteurs algriens pourront toujours voter au consulat ou lambassade pour choisir leur dput qui, cette fois-ci, sera srement du Canada et non parachut de Washington. Samir Ben

El Watan - Samedi 21 janvier 2012 - 5

LACTUALIT CEVITAL BJAA

Une fois rassurs par lengagement de la direction de rpondre leurs dolances, les grvistes,

Grve suspendue aprs des promesses du groupe

LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DARG ENT

qui ont dnonc des conditions de travail dtestables au sein de lusine de Bjaa, ont consenti reprendre le travail.es travailleurs de Cevital ont repris le travail aprs avoir dbray durant toute la journe de mercredi dernier pour revendiquer publiquement pour la premire fois de lhistoire de ce groupe priv, leader dans lagroalimentaire une revalorisation salariale et surtout leur droit de se constituer en syndicat. Les units sucre, huile et margarine, se trouvant larrire-port de Bjaa, ont t mises compltement larrt par la force de ce mouvement de grve inattendu, avant de reprendre leur fonctionnement en n de journe. Partie pour durer, la grve avait fait planer le risque dune pnurie de sucre et dhuile sur le march national dans lequel Cevital dtient de grosses parts. Cest une fois rassurs par lengagement de la direction de rpondre leurs dolances que les grvistes, qui ont dnonc des conditions de travail dtestables au sein de lusine de Bjaa, ont consenti reprendre le travail. Un responsable et actionnaire du groupe a t dpch sur place

L

Lentre du complexe Cevital Bjaa

pour engager un dialogue avec les collaborateurs, annonce un communiqu de presse du groupe, qui assure en outre que la grve na pas eu dimpact sur la disponibilit des produits.

Larrt de travail de 8 heures tait une action de protestation anime par la volont dattirer lattention de la direction gnrale du groupe sur certaines proccupations des employs,

prcise le communiqu, qui ne stale pas sur les dolances exprimes. Les employs grvistes ont exprim leur refus de continuer accepter autant la grille des salaires en vigueur que les disparits salariales auxquelles ils font face ; ils dnoncent aussi les obstacles quils accusent la direction de les mettre sur leur chemin, les empchant de crer leur syndicat dentreprise. Dans son communiqu de presse, le groupe inscrit le dplacement, mercredi dernier, dun de ses actionnaires Bjaa dans une dmarche visant instaurer une communication ouverte, saine et sereine, avec lensemble des employs. Pour dsamorcer la crise naissante, il informe que lengagement dtudier les dolances des employs a t pris et le retour sera fait dici la n du mois. En reprenant le travail, les grvistes semblent ainsi accepter ce rendez-vous pris pour la n janvier tout en esprant obtenir K. Medjdoub gain de cause.

5000 dclarations de soupon depuis 2005uelque 5000 dclarations de soupons de blanchiment dargent ont t enregistres depuis 2005 auprs de la Cellule de traitement du renseignement nancier (CTRF), a dclar, avant-hier au Snat, le ministre des Finances, Karim Djoudi, repris par lAPS. Rpondant une question dun membre du Conseil de la nation sur les moyens de lutte contre les transferts illgaux des fonds en Algrie, le ministre des Finances a ainsi indiqu que la CTRF, qui travaille travers lchange dinformations avec les cellules trangres dans le cadre de la rciprocit, a enregistr 11 dclarations de soupons de blanchiment en 2005, avant que le nombre de ces dclarations ne passe 3302 en 2010 et 1398 en 2011. En cas de non conrmation du soupon, a-t-il tenu prciser, le dossier nest pas soumis la justice et restera en instance de traitement. Le phnomne du blanchiment dargent est exacerb par le march parallle et le recours accru aux liquidits plutt quau traitement bancaire des transactions, a admis le ministre des Finances, ajoutant que lEtat na pas trait nombre de questions lies au blanchiment dargent, car ce phnomne, comme celui du nancement du terrorisme, constitue un nouveau concept en Algrie. A noter que la CTRF, qui a t cre en vertu du dcret excutif 02-127 davril 2002, a pour rle de collecter et de traiter les dclarations de soupon de blanchiment pour soumettre ensuite les dossiers au procureur de la Rpublique territorialement comptent, si ncessaire. Lensemble des institutions nancires, les banques, les services dAlgrie Poste et toute personne physique ou morale exerant des missions de consulting ou des oprations induisant des dpts et des changes, notamment les professions librales rglementes, sont tenus de se soumettre ce systme de dclaration de soupons de blanchiment, a encore indiqu le ministre. Akli R.

Q

PROTECTION DES PERSONNES GES

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a protection des personnes ges par leur prise en charge au sein de la famille est une obligation et non un choix. Cest ce qua conrm, hier, Nouara Sadia Djafar, ministre dlgue charge de la Famille et de la Condition fminine en marge dune sance plnire du Conseil de la nation. Toute atteinte une personne ge est passible dune peine de 6 mois 3 ans de prison, assortie dune amende allant de 20 000 500 000 DA, selon le cas. Cest en tout cas ce que prvoit la loi relative la protection des personnes ges adopte en 2010. Jusque-l, rien de nouveau dans la mesure o ces peines sont les mmes que celles que prvoit le code pnal, notamment les articles 314 et 316. Agression, violence ou maltraitance dune personne ge ou pas, surtout lorsquil sagit dun ascendant ont toujours t condamnes par la loi. La nouveaut dans le texte adopt en 2010 est labandon, la marginalisation ou lexclusion des personnes ges du milieu familial. Ces formes de chtiment ne retent en aucun cas la souffrance des personnes ges. Dailleurs, aucun chiffre sur les condamnations pour abandon dun as-

Le rle de la justice mis en exergue

cendant na t communiqu depuis ladoption de ce texte. Si lintention est bonne, reste vrier lapplication relle du texte sur le terrain. La ministre met en exergue le rle de la justice dans lapplication de cette loi. Comment identier les personnes ayant failli leur devoir ? Except les personnes qui placent leurs parents dans des maisons de repos et celles qui les jettent la rue, aucune autre modalit ne peut identier ceux qui traitent mal leurs parents. Des centaines de personnes ges (malades mentaux, mendiants) dorment sur les trottoirs au su et au vu des autorits. Il ny a pas eu denqute jusque-l qui rvle les raisons qui les ont contraintes quitter le foyer familial ; elles subissent des atteintes physiques et morales sans que quiconque ne bouge le petit doigt, comme la loi le stipule. Pourtant, la ministre souligne que la protection des personnes ges constitue un engagement national, la personne ge jouissant du droit de vivre parmi les siens. Une question simpose : comment peuton savoir si une vieille personne est maltraite lorsquelle demeure dans le foyer familial ? Djedjiga Rahmani

DISTRIBUTION DES HUILES POUR MOTEURS

Des mesures en vue pour juguler la pnuriea pnurie des huiles pour moteurs trouve son origine dans la fermeture de la rafnerie dArzew, lpuisement du stock du groupe Naftal ainsi que lincapacit des importateurs privs approvisionner le march national, selon Youcef Yous, ministre de lEnergie et des Mines. La mise larrt de cette rafnerie vise le renouvellement de ses infrastructures et llargissement de sa capacit de production, a expliqu le ministre, jeudi dernier, en rponse la question dun dput du Conseil de la nation, Lamri Lekhal, sur les dysfonctionnements enregistrs lt dernier concernant la distribution des huiles pour moteurs. Pour mettre un terme cette pnurie, la rafnerie dArzew, implante dans la wilaya dOran, devrait reprendre son activit partir de fvrier prochain, aprs lachvement des travaux de maintenance, a indiqu M. Yous, pr-

PHOTO : B. SOUHIL

DCSLa famille Boulbadaoui, parents et allis, ont la douleur de faire part du dcs de leur mre BENGUELLA RABI survenu le 18 janvier 2012 lge de 86 ans. Lenterrement a eu lieu jeudi au cimetire de Blida. A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons. ---oOo---

L

cisant que sa capacit de production permettra de satisfaire les besoins du march national en huiles pour moteurs. La pnurie de ce produit ptrolier na pas seulement pour origine la fermeture de ladite rafnerie. Le ministre a relev, ce titre, lpuisement du stock du groupe Naftal en huiles pour moteurs, engendr par la forte demande sur ce produit enregistre lt dernier et lincapacit des importateurs privs approvisionner le march national en quantits ncessaires. Outre la rouverture prochaine de la rafnerie, le groupe Naftal, charg de la distribution des drivs ptroliers, a t destinataire de consignes pour limportation de quantits supplmentaires dhuiles pour moteurs en vue de constituer un stock national de produits ptroliers, a fait savoir M. Yous. Celui-ci na pas souf mot sur lautre crise, celle

du carburant qui affecte plusieurs rgions du pays. Interpell sur la mauvaise qualit des huiles importes par des oprateurs privs, lorigine de panne de plusieurs vhicules, M. Yous a rpondu que le contrle de la qualit ne relve pas des prrogatives de son ministre, jetant la pierre son collgue charg du Commerce. A en croire le ministre, ses services travaillent actuellement en coordination avec le ministre du Commerce pour llaboration dun nouveau dispositif rglementaire, qui aura pour but de rorganiser lactivit du march national via le durcissement du contrle et la dfinition des normes de pratique de lactivit de stockage et de distribution sur le march national. Dsormais, la responsabilit incombera au distributeur en cas de dgts enregistrs par les utilisateurs. H. Lamriben

CONDOLANCESLe directeur et lensemble du personnel dEl Watan, trs touchs par le dcs de la mre de leur collgue et ami Boulbadaoui Sid Ali, lui prsentent leurs sincres condolances et lassurent, en cette pnible circonstance, de leur profonde sympathie.

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DOCUMENT COMMISSION DE STRATGIE POLITIQUE

DOCUMENT DU FRONT DES FORCES SOCIALISTES

PRAMBULE Chers camarades, Le caractre particulier du contexte politique dans le cadre duquel se tient ce dbat nchappe aucun militant. Mme les citoyens qui se sont mfis de laction politique, ces dernires annes, expriment - de nouveau - une inquitude envers les questions qui concernent tout le monde. Cest--dire les questions politiques. Notre mission se trouve aujourdhui facilite par ce cadre global et laccumulation de lexprience. Mais notre mission se trouve grandement complique par la complexit des enjeux. Il ne suffit plus de sopposer au rgime pour faire du bien la socit et au pays ! Il ne suffit plus de dire non pour tre sur le chemin de la fidlit nos idaux dmocratiques et patriotiques. Il faut en plus le faire en toute connaissance des tenants et des aboutissants de chacune de nos positions, de chacun de nos gestes. Le dbat simpose donc plus que jamais. Nous allons devoir dfendre un point de vue et son contraire dans une dmarche constructive. Il sagit dvaluer chacune des hypothses partir de la situation actuelle, du bilan des participations passes et des boycotts antrieurs. Nous ne devons pas hsiter pointer les dfaillances, le confort intellectuel, la lgret et les calculs troits qui peuvent influer sur la prise de dcision autant que sur le dvoiement de la dcision. Cette convention devra se donner une mission dinstruction publique. Le parti doit, avant tout, disposer dune vision claire de ses objectifs, des moyens de les raliser ainsi que dune alternative en cas dchec ou de bouleversement de lagenda. Au printemps de lanne 2012, les Algriennes et les Algriens seront appels se rendre aux urnes pour le renouvellement des membres de lAssemble populaire nationale. Dans quelles conditions, quel climat et quelle ambiance ce scrutin se droulera-t-il ? Dans quel contexte historique, politique, social, conomique et scuritaire ? A lvidence, sans lacte dsespr, mais librateur de Mohamed Boua-

zizi en Tunisie, vritable dtonateur des rvoltes populaires dans les pays de la rgion, ces lections nauraient constitu quune formalit banale pour le pouvoir algrien. Une opration technique ordinaire, un rituel excut les yeux ferms. Sans ce bouleversement gostratgique, les dcideurs auraient fraud avec toujours aussi peu de scrupules et toujours avec autant darrogance et de mpris. Mais le changement en Tunisie, la chute dEl Gueddafi en Libye, les manifestations en Egypte, les affrontements meurtriers en Syrie et au Ymen, amneront-ils les dcideurs algriens faire preuve de clairvoyance, de sagesse et desprit de responsabilit ? Leurs compatriotes seront-ils enfin en mesure dexercer leur droit de dsigner leurs reprsentants dans la libert et en toute transparence ? Rien nest moins sr, en tout cas et, pour le moment, rien ne le laisse prsager. Malgr les dangers qui menacent notre pays, les dcideurs refusent toujours toute issue politique, pacifique et dmocratique. Ainsi, le verrouillage des champs, politique et mdiatique, les restrictions aux liberts fondamentales, les violations des droits de lhomme et la corruption font courir au pays des risques rels de dsintgration. Les besoins fondamentaux de pans entiers de la population, vritable ciment de la cohsion sociale, ne sont pas assurs. Les rvoltes de citoyens travers tout le territoire national pour exprimer des revendications lgitimes ne reoivent comme rponses que rpression et humiliation. Les Algriennes et les Algriens sont privs de tout recours face larbitraire quand, dans le mme temps, rgne limpunit pour les tenants du pouvoir et ses dmembrements. Le pouvoir continue dignorer la ralit algrienne et continue gagner du temps. Pour coller au contexte rgional, agissant sous la pression de ses partenaires occidentaux, le pouvoir a initi et men des rformes censes rapprocher le fonctionnement de lEtat des standards en vigueur dans les Etats modernes et dmocratiques.

Prparation de la conventionQUEN EST-IL DANS LA RALIT ? Elabores, suite un processus de consultations, lequel, dans le fond comme dans la forme, a fris le ridicule, ces rformes nont pas intress les Algriennes et les Algriens, elles nont mme pas suscit leur curiosit. Matrialises par une batterie de lois qui nont pour finalit que de donner lillusion que quelque chose bouge, elles ne font que confirmer que la machine est bel et bien immobile, que le systme est verrouill. Larchitecture institutionnelle, politique et judiciaire, va garder les aspects dun dcor en trompe-lil et tout continuera de se faire au dtriment des intrts de lEtat. Il est vrai que les dcideurs sont trop obsds par leur dtermination maintenir le peuple loin du politique, dans une attitude de mfiance et de rejet de la classe politique. Allant mme, pour cela, jusqu user et abuser, leur profit exclusif, des valeurs et symboles de la rvolution algrienne. A travers ces rformes, une fois de plus, le pouvoir sinscrit en marge de lhistoire. Force dopposition radicale la dictature, mais surtout, parti de propositions, le Front des forces socialistes (FFS) rejette cette nime fuite en avant et rappelle lurgence dune solution politique, pacifique et dmocratique. Les militants du FFS peuvent se fliciter et tirer fiert davoir su et pu rester autonomes. Le FFS est lun des rares partis, sinon le seul, ntre lotage ni dun clan du pouvoir ni dun quelconque groupe de pression. Cest donc dans un contexte de fermeture que sannoncent les prochaines lections lgislatives. Elles mettent une fois de plus le FFS devant un choix difficile au vu de sa situation et de la situation du pays. Le FFS va prendre sa dcision dans la transparence et en toute autonomie. Elle refltera les avis des militants du parti et traduira les attentes des sympathisants et groupes sociaux qui se reconnaissent dans son programme. Nous sommes conscients quil ny a pas de bonnes dcisions ; il ny a que de moins mauvaises. Alors, il nous faudra bien peser les choses, et pour cela ouvrir un dbat qui soit le plus large possible. Loption de la participation ou du boycott est dterminer en tenant compte du niveau de prparation de ces lections, de lengouement de la population pour la participation et du seuil de limplication des citoyens dans les discussions tournant autour de la thmatique des rformes. Nous devons nous prononcer en traitant en profondeur les questions suivantes : 1) LAlgrie est-elle dfinitivement pargne par le vent des rvolutions qui balaie la rgion ? 2) La population fait-elle compltement siennes les rformes prsentes par le pouvoir ? 3) Le parti dispose-t-il dassez de ressources et de moyens pour glaner un nombre lev de siges au Parlement en vue de pouvoir peser dans lchiquier et de ne pas subir les critiques et sarcasmes de la population comme servant de dcor, dalibi et de caution ? 4) La participation aux lgislatives ne va-t-elle pas freiner ou tout au moins compliquer la mise en uvre du projet de rassemblement des nergies militantes ? 5) Quels sont les changements apparus depuis les lections de 2007 qui pourraient justifier la participation du parti aux lections de 2012 ? 6) Sommes-nous capables de convaincre la population de voter ? Par ailleurs, et sur le plan juridique, nous constatons que malgr la leve de ltat durgence, son esprit demeure travers les lois scuritaires. Labsence dune justice indpendante et dune administration neutre compromet la transparence des lections. tins : 4 prsidentiels, 4 lgislatifs et 4 locaux. Toutes ces lections nont pas russi raliser une alternance au pouvoir. Systmatiquement et massivement truques, ces lections ont t utilises par le systme pour se reproduire. Par sa dcision de rejet des lections locales de juin 1990, le FFS a russi inculquer la notion de boycott aux citoyens et lesprit de rsistance. Pour le FFS, la priorit tait llection dune Assemble nationale constituante, et non pas, llection des maires. Une anne plus tard, le parti a pris part aux lections lgislatives de dcembre 1991, des lections avortes par un coup dEtat en janvier 1992 qui a engendr la violence et la dislocation de la socit. Aussitt, le FFS avait opt pour le chemin le plus dur, mais le moins coteux : celui de la lgitimit populaire. Nous avons tout entrepris pour amener les protagonistes de la violence sur le terrain politique, un terrain que rejetait le pouvoir puisque ctait dans la violence quil se renforait. En 1995, le FFS a boycott les lections prsidentielles, des lections organises avec le soutien de quelques appareils politiques afin de construire une lgitimit au gnral Zeroual et, travers lui, un pouvoir illgitime et surtout violent. PARTICIPATION AUX LGISLATIVES DE 1997 : LAPN, UNE TRIBUNE POUR LE FFS Vingt mois aprs cette mascarade, le FFS a particip aux lections lgislatives de 1997 dans le seul but de garder un espace dexpression si rduit soit-il lAPN et surtout en dehors delle, pour continuer faire entendre les aspirations du peuple algrien. Ce que nous avons fait lorsque les dbats taient retransmis en direct la tlvision. Quelques mois plus tard, le black-out tait dcid. Le FFS la porte des Algriens, cela devenait trop dangereux pour les dcideurs. Le parti a pris part aux lections locales doctobre 1997, un scrutin mains armes, entaches dune fraude massive en faveur dun parti qui, cr trois mois plus tt, devenait majoritaire dans le pays.

nationale du 11 fvrier 2011Des marches de protestation contre la fraude ont t organises, Alger, par plusieurs partis politiques, mais le pouvoir restait sourd. PRSIDENTIELLE DE 1999 : RETRAIT DE SIX CANDIDATS Aprs la dmission du chef de lEtat, Liamine Zeroual, le pouvoir a organis une lection prsidentielle anticipe en avril 1999. Le prsident du FFS, Hocine At Ahmed, a particip la comptition. Sera-t-elle, en dfinitive, une alternance crdible, cest--dire, la premire alternance depuis 35 ans ? Donc, la chance dun vrai changement de systme et de personnels politiques ? () Je nhsiterais pas me dresser contre toute tentative de dtourner de son cours cette lection prsidentielle, avait averti Hocine At Ahmed dans son message aux Algriens en mars 1999. Les craintes du prsident du FFS taient relles et fondes puisque la fraude a t massive au niveau des bureaux spciaux. La veille du scrutin, le 14 avril, six candidats ont dcid de se retirer de la course en guise de protestation contre la fraude. Le candidat du pouvoir devenait ainsi candidat unique. En septembre 1999, le pouvoir a organis un rfrendum sur la concorde civile. Le FFS a estim, dans une dclaration, que ce rfrendum tait inutile et sannonce comme un plbiscite, ds lors que la loi sur la concorde civile est dj en application. Pour le FFS, ce rfrendum participe, une nouvelle fois, dune volont de normalisation autoritaire de la socit au dtriment de la dmocratie et du libre exercice des droits politiques et civiques. LA RSISTANCE CITOYENNE FACE AUX LECTIONS LGISLATIVES DE 2002 Le scrutin lgislatif de mai 2002 sinscrivait dans un contexte totalement diffrent, avec le printemps noir en Kabylie et les sursauts de rsistance citoyenne qui ont rendu espoir et confiance en elle-mme notre jeunesse. Dans cette extraordinaire dynamique, et pour rejeter un scrutin ni propre ni honnte, lappel la dissidence citoyenne nationale et pacifique tait la seule alternative. Il a t parfaitement entendu et compris. Le taux lev de non-participation a t sans prcdent. Les manifestations de ras-le-bol et les meutes ont gagn lensemble du pays et toutes les catgories sociales, jusque dans les prisons. En face, une rpression froce en Kabylie et des manipulations fascisantes ciel ouvert menes tambour battant dans limpunit totale. avait tablie avec les populations de la rgion. PRSIDENTIELLE DE 2004 : BOYCOTT MASSIF ET ACTIF Le FFS a appel un boycott massif et actif du scrutin prsidentiel de 2004. Lchance du 8 avril 2004 est discrdite et dcrdibilise par lexclusion de lopposition relle, la mise au pas de ladministration, le monopole exerc sur toutes les institutions de lEtat, la dilapidation des biens publics, le harclement exerc sur la presse prive, la fermeture du champ politique et le maintien de lEtat durgence, a dnonc le parti. Lexprience de 1997 et la non-participation aux lgislatives de 2002 pour les raisons voques ont pes dans la dcision de boycott des lgislatives de 2007. Le prsident du parti, Hocine At Ahmed, a qualifi le scrutin lgislatif du 17 mai de messe qui fte zawadj el mouta. Le FFS a particip aux lections locales de 2007, mais nous navons pas toujours su maintenir le lien ncessaire entre les lus et les structures du parti ; cela a entran un dficit de lisibilit et de visibilit de la gestion de nos municipalits et parfois mme des drives. Par ailleurs, la dstructuration de nos sections a empch une rflexion fconde sur nos politiques et notre action locale. En avril 2009, le FFS a appel les Algriens un boycott actif du scrutin prsidentiel. Pour le FFS, le boycott de ce scrutin est un acte rvolutionnaire. Les Algriens savent que les lections ne sont daucun impact positif sur leur vie. Les lections sont organises pour le maintien du statu quo. Au terme de ce bilan sommaire concernant notre stratgie lectorale, essayons de rpertorier les arguments qui militent pour la participation comme de ceux qui militent pour le boycott du prochain scrutin lgislatif. 1 - DE LA PARTICIPATION a/ Les avantages - La participation aux lections enclenchera des dbats internes et une dynamique qui permettront un renforcement des rangs du parti ;

VALUATION DE LA STRATGIE LECTORALE DU FFS DEPUIS 1990 Nous devons valuer notre stratgie lectorale depuis les lections locales de juin 1990. Aucune dcision srieuse ne peut tre prise sans une vritable valuation base sur les politiques et stratgies collectives, surtout pas sur les ego et autres stratgies personnelles. La crise qui puise lAlgrie sest aggrave un point tel, que nous devons nous focaliser sur le fond, et le fond aujourdhui, cest sauver lAlgrie ! De 1990 nos jours, lAlgrie a connu 12 scru-

LA PARTICIPATION AUX LECTIONS LOCALES DE 2002 POUR BARRER LA ROUTE LA MAFIA Aprs de larges consultations au sein de nos structures, le FFS a dcid de participer aux lections locales de 2002 pour deux raisons principales : - Dvelopper la dynamique pacifique citoyenne lchelle nationale. La jeunesse, en gnral, le mouvement associatif, les syndicats autonomes sont en contestation permanente. Il est possible de tenter de rsoudre les problmes sociaux en allant la conqute des municipalits, au lieu dtre entrans dans des aventures violentes. Le FFS a conditionn sa participation par la cessation des poursuites contre les lus locaux du parti et la libration des dtenus du mouvement citoyen. Ces mesures dapaisement taient de nature convaincre les jeunes de ne pas sexclure du pouvoir local. - Deuxime raison de notre participation : ne pas permettre le vide dans les communes de Kabylie et barrer la route toutes les catgories de mafia qui les avaient privatises et pilles. Trois ans plus tard, en 2005, le pouvoir prend la dcision de dissoudre les APC gres par le FFS, rsultat dun accord avec les reprsentants des arch, dont la mission tait dradiquer le politique pour mieux livrer les communes la mafia locale. Le FFS a dcid de participer aux lections locales partielles imposes par la rvocation scandaleuse des seuls lus librement, malgr les violences et les exactions des mafias locales diriges par les forces de scurit spciales. Pour le prsident du parti, ne pas y participer, cest faire le jeu du pouvoir dont la stratgie est de couper le FFS de losmose permanente quil

- elle permet au parti de toucher et de sensibiliser la socit par son discours, dlargir sa base sociale, et aux parlementaires de dnoncer les drives du pouvoir ; - avoir accs aux mdias, notamment les mdias lourds pour transmettre notre message lensemble des citoyens ; - travers ses futurs dputs, le FFS aura plus de moyens pour sinformer de la situation du pays ; - des dlgations trangres viennent rencontrer des parlementaires algriens. Les dputs du FFS briseront la faade dmocratique pour mieux exprimer le vcu et les aspirations de la population ; - les dputs du FFS pourront briser lunanimisme que veut imposer le pouvoir la classe politique ; - le parti peut apporter la contradiction aux choix conomiques dsastreux du pouvoir ; - notre participation peut constituer un rempart devant la monte des radicalismes ; - participer aidera au dveloppement des ressources humaines et financires du parti. Pour participer, il faut au pralable : - conditionner notre participation par exemple par labrogation des lois qui visent verrouiller davantage les champs politique et mdiatique ; - faire un tat de lieux rel de nos ressources humaines et matrielles ; - choisir de bons candidats, des militants engags ; - laborer un discours politique qui peut contrecarrer les critiques qui nous seraient retournes. b/ Les inconvnients - Une participation peut sapparenter une caution la dmarche visant consolider une dictature. Le parti risque alors de perdre sa crdibilit en aidant le systme se rgnrer de lintrieur ; - risque de dfection de llectorat qui ne croit pas aux lections, car elles nont rien chang son quotidien. 2- DU BOYCOTT a/Les avantages - Cohrence de nos positions aprs le rejet du dialogue initi par le pouvoir dans le cadre des rformes politiques ; - ne pas se rendre complice des

vnements crs par le pouvoir, sachant quaucune lection nest honnte ni propre depuis lindpendance ; - continuer dnoncer la dmarche du pouvoir qui refuse une solution politique, pacifique et dmocratique ; - accompagner le peuple dans son refus des mesures du pouvoir en demeurant ces cts, notamment dans sa dsaffection de ces lgislatives. b/Les inconvnients - Risque dabsence dimpact sur la socit ; - exclusion des mdias pour mener la campagne ; - le FFS sera, une fois de plus, victime du verrouillage du champ politique, sans aucune chance daccs aux espaces (salles et autres lieux) pour rencontrer les populations ; - ne pas bnficier du statut de dput pour faire passer nos messages vis--vis des dlgations trangres ; - laisser le champs libre, au pouvoir et ses suppltifs, lintrieur et lextrieur de lAPN. CONCLUSION Nous avons, dans le parti, accumul une certaine exprience sur nousmmes, sur le terrain politique dans lequel nous nous investissons, sur le pouvoir auquel nous sommes confronts. Cest cette exprience qui doit, en permanence, clairer nos discussions et guider nos pas vers plus dintelligence, de force et dassurance dans la fidlit nos idaux dmocratiques et patriotiques. Aussi, doit-on considrer chacune des propositions des camarades avec srieux et une considration gale. Chacun de nous doit tre en mesure, la fin de cette convention, de dfendre, avec conviction, loption qui sera arrte en dfinitive. Pour toutes vos contributions, vous pouvez nous rejoindre sur facebook http://on.fb.me/zvA8NV Twitter: https://twitter.com/#!/ffsconvention Adresse mail : [email protected] Nouveau site du FFS: -www.ffs-dz.net

Drilling Foreign Company is lookign for1) 2) 3) 4) 5) 6) 5 Mud Loggers HSE Supervisor Purchaser Customs coordinator Clean Lady Driver

AvisEtablissement hospitalier priv

Cooprative El Amel SebalaSpcialiste du lissage brsilien la kratine (sans formol)PUBLICIT

Criteria 1- Degree in geology for the post 1, university degree for 2, 3, 4 and school certicate for 5 2- Fluent english for 1, 2, 3, 4, 6 3- Computer skills for 1, 2, 3, 4 4- Exprience of two years for 1, 2, 3, 4, three years for 5 and ve years for 6 5- Driving licence for 2, 3, 4, 6

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El Watan - Samedi 21 janvier 2012 - 8

LACTUALIT TRANGERS DIPLMS EN FRANCE

Le Snat interpelle le gouvernementParis De notre correspondante oici une circulaire dont les seules consquences sont qualies de stupides, aberrantes, infamantes par tous les acteurs concerns. Tous dnoncent les ravages ports nos coles, luniversit, la francophonie et lconomie, a afrm la vice-prsidente du Snat et snatrice socialiste de Paris, Bariza Khiari. Cette rsolution, dont Bariza Khiari est lauteure, a t adopte par 174 voix contre 139. Seule lUMP a vot contre. Mme Khiari a contest les arguments avancs par le ministre de lIntrieur, Claude Guant, qui a justi sa circulaire par le fait quil faut rserver lemploi en priorit aux Franais et aux rsidents rguliers ; quil ne faudrait pas encourager le pillage des cerveaux et que cela ouvrirait la voie une installation dnitive sur le territoire franais de ces diplms trangers. Largument du pillage des cerveaux, invoqu par le ministre de lIntrieur est, selon Bariza Khiari, vice-prsidente du Snat, un argument gomtrie variable. La semaine prochaine, nous allons lgifrer sur la situation des mdecins diplmes extracommunautaires. Ceux-l nont pas obtenu leur diplme en France, mais ils exercent dans nos hpitaux. Parlera-t-on du pillage des cerveaux cette occasion ? En enjoignant les prfets instruire avec rigueur les demandes de changement de statut, vous leur demandiez en ralit dappliquer une politique du chiffre aboutissant chasser du territoire des polytechniciens, des HEC, des centraliens, a accus Mme Khiari. La vice-prsidente du Snat sest leve contre lune des grandes indignits de notre Rpublique, le traitement des trangers dans les prfectures. Il est indigne dans un pays comme le ntre que des hommes et des femmes soient obligs de se lever au milieu de la nuit pour aller faire la queue devant une prfecture ou une sous-prfecture sans tre srs dtre reus par le fonctionnaire en charge des dossiers de titres de sjour. Et les agents prfectoraux sont transforms, bien malgr eux,

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Pour les snateurs de gauche, la France doit favoriser lemploi des diplms trangers

en agents dadministration de larbitraire, de lhumiliation et du nonrespect du droit. Votre circulaire nest pas un malentendu, mais un calcul lectoral, a-t-elle poursuivi, estimant que la deuxime circulaire ne rglait rien. La snatrice Esther Benbassa (Europe cologie les Verts) a estim pour sa part que la France tait en train de perdre son excellence dans le domaine de lintelligence. LEVE DE BOUCLIERS La circulaire du ministre de lIntrieur, Claude Guant, du 31 mai 2011 restreignant la possibilit pour les diplms trangers dobtenir un statut de salari aprs leurs tudes a provoqu une leve de boucliers, notamment dans les universits, mais aussi des rserves au sein du gouvernement et du patronat. Charles Givadinovitch, secrtaire national de lUMP charg de la lutte contre la prcarit et la pauvret, avait demand M. Guant de supprimer cette circulaire qui va lencontre

de toute logique conomique puisque nos entreprises ont rellement besoin de ces salaris qualis qui apportent leur double culture, une vritable richesse. Le ministre de lEnseignement suprieur, Laurent Wauquiez, avait afrm : On sest plants ! Le texte contest donne instruction aux prfets dtudier avec rigueur les demandes dautorisation de travail des tudiants et dexercer un contrle approfondi des demandes de changement de statut des tudiants trangers. Aprs la publication de cette circulaire, de nombreux diplms trangers, dont certains trs qualis, qui avaient t recruts dans des entreprises franaises, nont pas pu obtenir un changement de statut (dtudiant salari). A la suite dune mobilisation grandissante, M. Guant a annonc le 4 janvier une nouvelle circulaire quil vient denvoyer aux prfets. La nouvelle mouture est prsente par le gouvernement comme un assouplissement de la dlivrance du permis de travail certains tudiants trangers haut potentiel, notamment ceux ayant une comptence spcique recherche comme la connaissance approfondie dun pays ou dune culture trangre. Et un titre de sjour pour motif professionnel doit tre accord ds lors que lintress est pourvu dun

emploi ou titulaire dune promesse dembauche, y compris lorsque cela intervient avant la dlivrance de son diplme. Les tudiants trangers, runis dans le Collectif du 31 mai, continuent de rclamer le retrait de la circulaire Guant car son assouplissement annonc mercredi 4 janvier est fond sur des critres qui laissent la place larbitraire, ont-ils annonc lors dune confrence de presse. Dans un communiqu, la premire organisation tudiante, lUNEF, a demand labrogation de la circulaire Guant car le nouveau texte revient faire beaucoup de bruit pour des volutions mineures. Le recul de Claude Guant sur la circulaire tudiants trangers ne suft pas. Le gouvernement ne sengage pas sur les dlais de dpt et de traitement des dossiers et les tudiants dj renvoys dans leur pays auront pti dun texte regrettable, crivent pour la mairie de Paris Didier Guillot (adjoint charg de la vie tudiante), Jean-Louis Missika (adjoint charg de linnovation, de la recherche et des universits) et Pascale Boistard (adjointe charge de lintgration et des trangers non communautaire). Les jeunes diplms trangers occupent souvent des postes linternational qui permettent nos entreprises de conqurir de nouveaux

marchs. A lheure o le gouvernement ne cesse de vanter les mrites du modle allemand, il devrait sinspirer de son rcent projet de loi visant faciliter linsertion professionnelle des diplms trangers, ajoutent-ils. En effet, confront au vieillissement de la population et donc lamenuisement de la main-duvre qualie, le gouvernement allemand a prsent, le 7 dcembre 2011, un projet de loi pour simplier trs largement laccs lemploi pour les trangers qualis. Pour sa part, Mireille Le Corre, responsable du ple immigration-intgration dans lquipe du candidat socialiste, Franois Hollande, la prsidentielle, afrmait, dans un communiqu dat du 24 dcembre 2011, que si le candidat socialiste est lu il saura repenser laccueil des tudiants trangers et redonner une impulsion lchange entre les universits franaises et trangres, dans le respect de lautonomie des universits. Douze organisations des syndicats comme la CGT, la FSU et lUNEF, des associations comme SOS Racisme, Rseau ducation sans frontires ou Cimade ont donn, dbut dcembre, une confrence de presse au cours de laquelle elles ont annonc la cration dune plateforme commune exigeant la rgularisation des travailleurs sans papiers et lgalit de traitement entre Franais et trangers dans les tudes comme au travail. Une centaine de personnalits, dont le prix Nobel de physique Albert Fert, avaient lanc une ptition demandant le retrait de la circulaire Guant qui avait recueilli, n dcembre 2011, plus de 18 500 signatures. Nadjia Bouzeghrane

PHOTO : D. R.

Les mdecins diplms hors UE autoriss exercer jusqu n 2016Les dputs franais ont adopt mercredi, lunanimit, une proposition de loi UMP qui proroge jusquau 31 dcembre 2016 lautorisation dexercer pour les professionnels de la sant titulaires dun diplme obtenu hors de lUnion europenne. Ce texte reprend une mesure qui avait t introduite dans la loi de financement de la Scurit sociale (PLFSS) pour 2012, mais que le Conseil constitutionnel avait censur, estimant quelle navait pas sa place. Selon le rapport de la commission des affaires sociales de lAssemble, prs de 4000 praticiens, mdecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et sagesfemmes trangers sont concerns par cette autorisation dexercer. Le texte a galement un effet rtroactif puisque, du fait de la censure de cette mesure, le dispositif, qui avait t vot en 2007, arrivait terme au 31 dcembre 2011. Le Snat devrait examiner son tour cette proposition de loi dans les Reuter prochains jours.

LES 2/3 DES TUDIANTS EXTRACOMMUNAUTAIRES REPARTENT CHEZ EUXLa France compte aujourdhui 285 000 tudiants internationaux, ce qui correspond un flux annuel de 60 000 nouveaux tudiants trangers. Parmi eux, 35 000 sont des extracommunautaires. La grande majorit dentre eux (les 2/3) partent lobtention de leur diplme. Sur les 10 000 restants, 5000 6000 obtiennent le changement de statut dtudiant salari. Sur ces quelque 6000 tudiants, seuls 1/3 sont encore prsents sur le territoire franais les 10 annes suivant leur arrive, soit 2000 par an. Ces chiffres, donns par la vice-prsidente du Snat, Bariza Khiari, mercredi, parlent deux-mmes : limmigration choisie via des filires tudiantes dexcellence ne concerne que trs peu de cas, quelque 2000 par an, sur les 35 000 extracommunautaires. Il est par consquent faux de dire et de penser que les restrictions visant ces tudiants puissent baisser le N. B. chmage.

Mme Bariza Khiari, vice-prsidente du Snat

PHOTO : D. R.

El Watan - Samedi 21 janvier 2012 - 9

I N T E R N AT I O N A L E ALORS QUE LOPPOSITION SYRIENNE RCLAME LA SAISINE DE LONU IRAK

es milliers de manifestants sont descendus hier dans la rue en Syrie pour rclamer une saisine du Conseil de scurit de lONU comme le souhaite lopposition. Les manifestants ont appel aussi la chute du rgime et la libration des dtenus dans les provinces dAlep au nord, dIdleb et Lattaqui au nord-ouest, Deraa au sud et Hama (centre), selon lAFP citant lObservatoire syrien des droits de lhomme (OSDH). Comme tous les vendredis, les forces du rgime taient dployes dans la plupart des localits pour empcher ces manifestations. A Idleb, des soldats ont ouvert le feu pour disperser les protestataires, a ajout lOSDH. Dans un communiqu rendu public le mme jour, le Conseil national syrien (CNS), groupe dopposition, a rclam le transfert du dossier syrien au Conseil de scurit de lONU, et la mise en place dune zone dexclusion arienne pour protger les civils des crimes du rgime. La Ligue arabe a envoy en Syrie des observateurs, et le chef de cette mission, Mohammed Ahmed Moustapha Al Dabi, doit prsenter demain au Caire un rapport sur la base duquel lorganisation dcidera du sort de la mission. Le CNS a demand que le rapport en question qualifie les actes du rgime de crimes de guerre et de gnocide. De son ct, lorganisation des droits de lhomme Human

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Enime manifestation anti-Assad

Nouvelle oensive du Premier ministre contre lopposition

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Pour sensibiliser lopinion internationale, les Syriens nont que la rue pour sexprimer

Rights Watch (HRW) a appel hier la Ligue arabe rendre public le rapport de ses observateurs en Syrie et exhorter le Conseil de scurit de lONU imposer des sanctions Damas. HUMAN RIGHTS WATCH COMME LE CNS La Ligue arabe devrait faire paratre de faon publique lintgralit du rapport final de sa mission dobservation en Syrie, a indiqu HRW dans une lettre ouverte adresse La Ligue arabe et aux ministres arabes des Affaires trangres. HRW appelle aussi ladite organisation demander au Conseil de scurit des Nations unies dimposer des sanctions cibles pour mettre fin aux tueries incessantes. Se basant sur des chiffres de militants syriens, HRW note que 506 civils ont t tus et 490 personnes arrtes depuis

le 26 dcembre, date du dbut de la mission arabe cense vrifier le respect par Damas dun protocole recommandant un arrt des violences, le retrait des chars des villes et le dplacement libre des mdias trangers. La Ligue arabe devrait publiquement reconnatre que la Syrie na pas respect le plan de la Ligue, a estim encore HRW. La crdibilit de la mission a t ternie depuis son commencement par son manque de transparence et dindpendance, a observ HRW, regrettant notamment que les critres de slection des observateurs naient pas t pas disponibles. Elle a relev les inquitudes croissantes de capitales trangres ou dopposants quant une manipulation de la mission par les autorits syriennes. Seule une valuation transparente de la mission dobservation

peut dterminer si les observateurs doivent rester dans le pays, indique lorganisation. Dans sa lettre, elle a recommand la Ligue arabe travailler avec le Conseil de scurit pour imposer un embargo la Syrie sur les armes et des sanctions contre les individus responsables de graves violations, demander un accs libre au pays pour les humanitaires, journalistes trangers, et ONG indpendantes de dfense des droits de lhomme. R. I.

e Premier ministre chiite, Nouri Al Maliki, a lanc hier une nouvelle offensive contre le bloc dopposition Iraqiya en faisant arrter un lu provincial sunnite pour terrorisme, selon lAFP citant une source locale. Les forces de scurit du bureau du Premier ministre ont arrt son domicile Baqouba (60 km au nord-est de Baghdad) ladjoint du gouverneur charg des investissements, Ghadbane Al Khazraji, sous laccusation de terrorisme, a affirm Bassem Al Samarra, en charge des questions techniques au gouvernorat. Elles cherchent galement arrter Talal Al Joubbouri, adjoint pour les affaires administratives, mais ce dernier a russi senfuir au Kurdistan, a ajout cette source. Al Khazraji et Al Joubbouri, tous deux sunnites, appartiennent la liste Iraqiya de lancien Premier ministre Iyad Allawi. La majorit du conseil provincial de Diyala (centre), majorit sunnite et kurde, a sign un texte le 12 dcembre demandant un statut dautonomie pour leur province, ce qui a provoqu la colre du chef du gouvernement. Selon des membres du conseil, quatre autres mandats darrt ont t dlivrs contre deux conseillers provinciaux dIraqiya, un membre du Parti islamique (sunnite) et un Kurde. Tous les mandats concernent des activits terroristes. A la suite de menaces, le conseil provincial et le gouverneur Abdel Nasser Al Mahdaoui ont d sinstaller dans la ville majorit kurde de Khanaqine, 150 km au nord-est de Baghdad. Sestimant lses par la politique du gouvernement majorit chiite de Nouri Al Maliki, les provinces sunnites dAnbar, de Diyala et Salaheddine ont dcid ces derniers mois, comme le leur permet la Constitution, de se constituer en rgions autonomes, linstar du Kurdistan (nord). Option rejete par le Premier ministre et les partis chiites. Ces nouvelles poursuites judiciaires interviennent alors que lIrak est enlis depuis plus dun mois dans une grave crise politique opposant Al Maliki Iraqiya, dont les leaders accusent le Premier ministre dautoritarisme et sestiment perscuts par ses forces de scurit. Le bloc Iraqiya refuse de participer depuis la midcembre aux travaux du Parlement. AFP

APRS LATTAQUE DE TROIS VILLES PAR DES REBELLES AU MALI

Larme reprend le contrlearme malienne a repris, dans la nuit de jeudi vendredi, le contrle des trois villes du nord-est du Mali attaques mardi et mercredi par des rebelles touareg, selon lAFP citant des sources concordantes. Larme malienne a repris le contrle des villes de Mnaka, de Tessalit et dAguelhok. Des renforts sont venus sur place, a dclar une source militaire rgionale. Il ny a aucun doute, a-t-elle assur. Les combats ont fait 47 morts, soit 45 rebelles et deux soldats, selon le ministre malien de la Dfense. Selon ce ministre, 35 rebelles ont t tus Aguelhok, 10 Tessalit. Deux soldats ont t tus dans ces deux localits, selon le ministre, qui parle galement de nombreux blesss chez les rebelles et de 10 soldats blesss (7 Aguelhok, 3 Tessalit). Le gouvernement a indiqu mardi que plusieurs rebelles touareg et un soldat ont t tus Mnaka. Des rebelles touareg maliens ont attaqu mercredi Aguelhok et Tessalit, prs de la frontire algrienne, aprs un assaut la veille sur Mnaka, autre ville du nord-est. Ils ont affirm vouloir sattaquer dautres villes. Dans un discours la Nation prononc loccasion du 51e anniversaire de larme, le prsident malien Amadou Toumani Tour na

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pas voqu directement ces attaques ni la situation sur le terrain. Le maintien de lintgrit territoriale du Mali reste lune des missions de notre arme, a-t-il dit. Il sest flicit de la formation et la prparation des troupes, la rhabilitation du matriel majeur et limplication toujours plus marque des forces armes et de scurit dans les grands chantiers de dveloppement. Le chef de lEtat a affirm quen 2006, les vnements survenus Kidal (nord-est), ville o des rebelles touareg avaient repris les armes, ont t un bon rvlateur de lefficacit dune gestion de crise qui combine la ngociation politique et linitiative militaire sur le terrain. Il na pas prcis si ctait la stratgie quil entendait adopter concernant les dernires attaques des rebelles touareg. Les rebelles ont t prsents par le gouvernement comme des combattants rentrs rcemment de Libye et des membres du Mouvement national de libration de lAzawad (MNLA). Le MNLA est un mouvement politico-militaire n fin 2011 de la fusion de groupes rebelles, dont le Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) dIbrahim Ag Bahanga, mort officiellement dans un accident de la route AFP lan dernier.

PHOTO : D. R.

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RGION EST LOGEMENT SOCIAL SOUK AHRAS CONSTANTINE

Des attributions qui provoquent la polmique Toutes les oprations ont t marques par des protestations et des sit-in contredes listes qui comptent de nombreux indus bnficiaires.

1,5 milliard de dinars pour lamnagement du centre-villelusieurs questions lies aux programmes de dveloppement ont t dbattues jeudi dernier, par le wali de Constantine, Noureddine Bedoui, et les reprsentants des mdias, lors dune confrence de presse donne par le chef de lexcutif au sige de la wilaya. Les dossiers relatifs au logement et lamlioration du cadre de vie des Constantinois ont t abords lors de cette rencontre. A ce propos, le wali a annonc quavant la fin du mois en cours les demandeurs, inscrits dans la premire tranche du programme du logement promotionnel aid (LPA), seront convoqus pour rgler le premier versement. Nous avons engag plus de 15 000 aides pour le logement rural, un programme dradication de plus de 9 000 logements prcaires, 15 000 units pour le LPA et 10 000 aides de rhabilitation des chalets, a-t-il affirm. Par ailleurs, il a ajout que lanne 2012 sera consacre au dveloppement de la ville de Constantine. Et de poursuivre: 1,5 milliard de dinars sera rserv pour des oprations de conservation et de ramnagement dont les travaux seront entams dans les prochaines semaines. Il a aussi dnonc la bureaucratie qui retarde la ralisation des projets de dveloppement local, et dclar: LAPC de Constantine nest pas la hauteur de ses responsabilits, ni en matire dassainissement, ni en amlioration urbaine, et ce, malgr la disponibilit de tous les moyens ncessaires. Ratiba B.

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Hausse du crime organis et des accidents de la routeelon le bilan annuel du groupement territoriale de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Constantine, communiqu jeudi dernier par le nouveau commandant Mohamed Haben, une hausse sensible du crime organis a t enregistre par ses services, lesquels ont enregistr, en 2011, 1 407 affaires criminelles, soit une augmentation de plus de 74 % par rapport 2010. Par ailleurs, les mmes services ont procd larrestation de 1 337 personnes, dont 252 ont t places sous mandat de dpt et 1007 mises en libert provisoire. Par contre, la lutte contre la drogue a rvl une baisse de lactivit ayant trait ce flau. Il a t comptabilis 102 affaires ayant permis la saisie de plus de 11 kg de kif trait et 5 958 comprims de psychotropes, ainsi que larrestation de 153 individus. Les services de la scurit routire ont enregistr, quant eux, une hausse du nombre daccidents de la circulation. Les 598 accidents recenss ont fait 78 morts et 1070 blesss, avec un taux de deux dcs et 35 blesss par jour, a annonc le commandant du groupement, qui a point du doigt le non- respect du code de la route parmi les principales causes des drames. R. B.

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La campagne de dmolition des baraques se poursuit

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inextricables problmes lis la crise du logement mergent, depuis quelques semaines, du lot des proccupations majeures des habitants de Souk Ahras. Les sit-in, les regroupements devant les siges de la wilaya et de la dara sont devenus quotidiens, notamment depuis lattribution des 999 logements que la commission comptente a voulu fractionner pour grer les humeurs des mcontents. Il est utile de rappeler quaucun citoyen, comme dailleurs la presse,

nest au courant du nombre dindus attributaires retenus par la commission des recours, encore moins des drogations faites au profit de personnes non concernes par le barme de notation national. Si la majorit des contestataires dchans rclament seulement un gte, pour dautres, la chose est plus complique que cela. Au moins une centaine de bnficiaires, cls en main, refusent de quitter leurs baraques ou leurs constructions menaant ruine, prtextant labsence des propritaires lgaux ou

la vacuit des terrains qui, en fait, appartiennent soit la commune, soit la direction des domaines. Les bulldozers ont ratiss large, la semaine coule, et des hectares ont t rcuprs suite une opration de dmolition des baraques dans les quartiers de Rebbahi, Diar Ezzerga, Akli et Ibn Rochd. Voici les propos dun lu communal: Pour viter le retour des bnficiaires des logements sociaux aux bidonvilles ou aux btisses menaant ruine, nous avons lanc une opration denvergure

OUM EL BOUAGHI

73 cas dhpatite C diagnostiqusuelles soient de type A, B ou C, les hpatites connaissent une effarante recrudescence dans la wilaya dOum El Bouaghi, notamment dans les villes de An MLila, An Beda et Meskiana, selon les services de la sant. Pour la seule hpatite C, la plus virulente, puisque mortelle et sans vaccin, les mmes services ont diagnostiqu 73 cas en 2011, ce qui est fort inquitant. Le seul moyen de parer cette pernicieuse pathologie reste la prvention. Lautre maladie qui fait rage dans la rgion, est la tuberculose avec 230 cas recenss. Presque toutes les personnes qui en sont atteintes rsident dans les L. Baziz grands centres urbains.

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BORDJ BOU ARRRIDJ

Second dcs par asphyxie au gazprs trois jours de lutte contre la mort, suite une asphyxie au monoxyde de carbone qui a emport son poux, une jeune marie, H.H., 27 ans, est dcde, la nuit du jeudi vendredi. Victime dinhalation de gaz toxique, le couple, de nouveaux maris, avait t dcouvert dans son appartement, sis El Anasser, 10 km de Bordj Bou Arrridj. Lhomme, D.S., g de 35 ans, tait dj mort, alors que sa femme, encore vivante, mais gravement intoxique, avait t vacue aux urgences de lhpital Bouzidi Lakhdar de Bordj Bou Arrridj, o elle a rendu lme. Les causes de ce drame sont dues un chauffage dfectueux, A. B. a-t-on appris de source crdible.

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qui a donn des rsultats satisfaisants. Plusieurs baraques ont t dmolies et des constructions vtustes ont t interdites daccs aux anciens locataires. Cela sest pass sans heurts grce la prsence des forces de lordre et des responsables communaux. Mais quen est-il des proprits prives ? Je narrive pas rcuprer mon bien ou mme prvenir un sinistre pour mes six appartements qui sont en totale dcrpitude, et pour cause, mes ex-locataires, tous bnficiaires de logements refusent de les quitter, nous dit un propritaire du centre-ville qui reconnat un vide dans lapplication des textes juridiques. Ce problme est aussi pos par rapport aux erreurs commises dans le traitement des dossiers dtude et dattribution, voire lors de la ventilation des bnficiaires. Nouasria Hafsia est un cas parmi dautres. Inscrite en 2005 au nom de son poux dcd avant lopration dtude des dossiers, elle a eu du mal faire valoir son droit cause dune situation corrige par elle-mme mais non acheve administrativement au niveau de la dara. Aprs une pousse dadrnaline, elle na eu droit qu un F2, alors quelle dtient encore les cls dun F3. Est-ce une sanction pour une erreur quelle na pas commise ? Ou se venge-t-on sur ceux qui rclament lgalement leur droit ? se demande A. Djafri son frre.

PHOTO: EL WATAN

CIT DU 19 JUIN GUELMA

Des habitants veulent rcuprer leur ruen autorisant, dans un pass rcent, un particulier construire sur une route cadastre la cit du 19 Juin, n1, lAPC de Guelma a provoqu la zizanie entre voisins. Situ labri des regards, entre lavenue Bounar Salah et la rue Khalla Mohamed, cest un pan entier dune rue suivie dune ruelle, le tout en forme de L sur une cinquantaine de mtres de long, qui a disparu du paysage urbain pour donner place une btisse. Pour ceux qui on connu ces rue et ruelle, ils seront surpris, en voulant les emprunter, de buter dune part sur un portail, et lautre bout sur une faade dhabitation. La raction du voisinage, face ce quils appellent une construction illicite sur une servitude publique, bien quexprime tardivement, en mai 2011, en faisant appel un huissier de justice pour un constat et par l mme de saisir par crit le wali de Guelma, est reste sans chos probant nos jours. Et pourtant, il sagit bien dune demande dintervention pour arrt de travaux. Les trois voisins, qui ont eu le courage de dnoncer cette situation, nont pas t au bout de leurs peines, puisquils ont assist, impuissants, la fermeture de leurs accs, ct jardin, sur ladite rue et mme vu une canalisation deau potable dtruite puis dtourne leur insu, comme latteste un PV dhuissier de justice, dont une copie nous a t remise. Aujourdhui ils veulent rcuprer leurs rue et ruelle. En effet, limbroglio est de taille car si lon se rfre un plan du cadastre datant de 2005 et dun plan parcellaire de la direction de lurbanisme et de lhabitat, datant du 28 juin 2011, le passage en question existe bel et bien, mais sur les documents ! sexclament les plaignants, sachant pertinemment que le permis de construire de leur voisin qui a t dlivr le 26 dcembre 2007 est non-conforme, en ralit. En effet, leur vis--vis rclame, nous dit-on, depuis le mois de mars 2011, la rgularisation de sa situation auprs des services concerns. Ainsi, va la ville de Guelma. Cest la course effrne aux lots de terrain, et les constructions illicites alimentent les discussions au quotidien. Des dizaines dhabitations sont dtruites en une journe et Karim Dadci dautres poussent le lendemain.

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REMERCIEMENTMadame veuve ZAABOUB ne MAHBOUB Khadija et ses ls remercient tous ceux qui ont compati leur douleur suite au dcs du dfunt, ZAABOUB Ali, retrait CASOREC Skikda , survenu le 21 dcembre 2011 lge de 81 ans suite une trs longue maladie. Puisse Dieu Le Tout Puissant laccueillir en Son vaste paradis. A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.

El Watan - Samedi 21 janvier 2012 - 10

KABYLIE INFOWILAYA DE BOUMERDS HAMMADI

3 000 dossiers ont t dposs lanne dernire lagence Ansej de Boumerds. Un projet sur deux a reu le crdit bancaire.

LANSEJ satisfaite de son bilan

DES RIVERAINS RCLAMENT LA FERMETURE DUNE USINE

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urant lanne 2011, lantenne ANSEJ de Boumerds a connu un rush sans prcdent de jeunes chmeurs en qute dappui pour la cration de