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Novembre-décembre 2012 / N° 6 Autigny Corserey Cottens La Brillaz Matran Neyruz Ponthaux Prez-vers- Noréaz paroisses vivantes Journal de l’Unité pastorale www.upnotredamedelabrillaz.ch Le Mouvement Chrétien des Retraités s'adresse à toute personne dès 60 ans. Osons nous lancer ! p. 4 MCR Romand Assomption : une journée chaleureuse à la chapelle de La Brillaz… p. 8 A. Ryser

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paroisses vivantes

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Novembre-décembre 2012 / N° 6

AutignyCorsereyCottensLa BrillazMatranNeyruzPonthauxPrez-vers- Noréaz

paroisses vivantesJournal de l ’Unité pastoralewww.upnotredamedelabri l la z.ch

Le Mouvement Chrétien des Retraités s'adresse à toute personne dès 60 ans. Osons nous lancer !p. 4

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Assomption :une journéechaleureuseà la chapellede La Brillaz…p. 8

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2 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Une Eglise en marche…Edito

Sommaire

Editeur:Saint-Augustin SA1890 Saint-MauriceDirectrice générale: Dominique-AnnePuenzieuxRédaction en chefDominique-AnnePuenzieuxSecrétariat tél. 024 486 05 25fax 024 486 05 [email protected]

Imprimerie: Canisius SA, Fribourg

Rédacteur responsable: André Ryser 1747 Corserey

Equipe de rédaction:

AUTIGNYMichel Pasquier

CORSEREY—

COTTENSJean-Marc Sudan

LA BRILLAZJean-François Deléaval

MATRANBernard Kroug

NEYRUZDenise RossierMargot Friboulet

PONTHAUXClaude Didierlaurent

PREZ-VERS-NOREAZPhilippe Guisolan

éQUIPE D’ANIMATIONBernard Rey-Mermet

SECRéTARIAT UPFabienne Mollard

Maquette:Anne Maibach

Photo de couverture:Procession de la com-munauté portugaise à l'oratoire de Notre-Dame de Fatima, à Ponthaux.Photo : j.stephanmachado.chTransmise par Mme Cris-tina da Costa, secrétaire à la mission portugaise, que nous remercions.

Novembre !Portion de l'Eglise du Christ, notre Unité pastorale est en marche. En marche vers la lumière, vers le Christ lumière, à la suite des bergers et des Mages. Il n'est qu'à feuilleter le journal ou se référer à des journaux antérieurs pour se rendre compte que notre UP est en marche, par la diversité des activités et des solidarités qui ont pris leur vitesse de croisière durant l'année ou qui sont en cours de réalisation. Autant d'activités qui montrent que l'on tire à la même corde… et dans la même direction !

Liturgie ou messe de lancement et d'envoi Cette messe dite « de lancement » qui s’est déroulée à Onnens le 14 octobre dernier – à laquelle chacun a été invité à participer, voir journal de l'été – marque le début de l'année pastorale qui commence en septembre.

Pour souligner l'importance de l'événement, une seule messe a été programmée ce jour-là. Cela donnait la possibilité à l'ensemble des membres de l'UP de se joindre à l'Equipe et au Conseil pastoral pour remercier publiquement, toutes les personnes bénévoles qui œuvrent dans les divers services pastoraux de l'UP.

Plus de trente groupes ont été recensés, c'est dire que le bénévolat en Eglise recouvre une large palette d'activités.

Et d'envoi !L'acte d'envoi est l'appel que les responsables pastoraux adressent aux bénévoles pour leur signifier leur mission, soit l'activité pour laquelle ils sont envoyés dans leur paroisse, leur Unité, leur mouvement. Cette parole valorise leur engagement et leur donne une réelle reconnaissance ecclésiale. Dès lors, suivant les activités, ce n'est plus en leur nom que ces bénévoles vont s'exprimer, mais au nom de l'Eglise.

Si un tel rassemblement permet d'évaluer le nombre des béné-voles qui travaillent sur l'UP, il permet également de rappeler l'im-portance des bénévoles pour l'avenir de l'Eglise dans notre canton.

Si tu ne renais d'en haut…Novembre, décembre… les jours de peine et de réjouissance se côtoient, s’entrecroisent, se rejoignent.

Peuple de Dieu en marche, partageons en Unité pas-torale, la peine des per-sonnes atteintes dans leur être profond par la disparition récente d'un être cher, soutenons aussi en pensée ceux qui, depuis des années, portent dans leur cœur, le souvenir de proches trop tôt disparus. Redisons à chacune et à chacun, notre profonde sympathie.

Les défunts rassemblent les familles… les naissances aussi ! Noël, l’annonce d’un Messie Sauveur qui vient briser la sphère infernale de nos enfermements, invite à la convivialité.

Que la paix nous accompagne malgré les doutes qui peuvent nous habiter !

2 Edito

8 Génération

14 Dans18 nos paroisses

12 Société Actualité

13 Unité pastorale

Autigny Cottens Matran La Brillaz Neyruz Corserey Prez-vers-Noréaz Ponthaux

20 Méditation

5 Société Actualité

3 Portrait

4 Société Actualité

7 Société Actualité

10-11 écLAIrAGe

19 Horaire des messes Informations

6 Vie en Eglise

9 Unité pastorale

André Ryser

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Quel soutien pour venir en aide aux parents en deuil ?L’association Arc-en-ciel créée en 1969 en Angleterre, en 1982 en Suisse et en 1985 à Fribourg, vient en aide aux parents ayant perdu des enfants quels que soient leur âge et les cir-constances du décès.

Les objectifs des groupes Arc-en-ciel sont de développer un réseau de soli-darité et d’amitié entre parents en deuil d’un enfant ; de créer des lieux d’écoute et de partage pour rompre l’isolement ; de s’offrir compréhen-sion, réconfort et soutien mutuel. Il n'y a pas un âge idéal pour une sépara-tion. On n'est jamais prêt à voir partir l'un des siens, encore moins un être cher qui vibre de votre sang... Toutes les histoires sont tragiques et sont accueillies à égalité dans le groupe. Perdre un enfant, c’est immensément douloureux.

Dans notre canton Arc-en-ciel offre plusieurs formes de soutien :

– Mensuellement, un groupe de parole en ville de Fribourg.

– A Meyriez, le samedi, une journée d’expression créative (5 à 6 fois par an) pour travailler les émotions liées au deuil par d’autres moyens que la parole.

– Mme Marioni, formée à l’écoute, peut accueillir chaque personne en entretien individuel. Elle accom-pagne certaines démarches adminis-tratives.

– Un journal et une bibliothèque com-plètent cette offre.

A signaler que toute cette aide est gratuite à part le petit journal qui est vendu au prix coûtant, soit Fr. 18.– par année.

Danièle dit d’elle-même : « La mort de mes filles m’a beaucoup questionnée. Face à la mort d’un être cher, croire à

Paroisses vivantes novembre-décembre 2012 3

Rencontre avec Danièle Marioni,présidente de l'Association Arc-en-ciel

Propos recueillispar Margot Friboulet et Denise Rossier

Portrait

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ier

Adresse de contact :Association Suisse ARC-EN-CIEL

Site internet :www.verein-regenbogen.ch

Groupe de FribourgDanièle Marioni – Tél. 026 413 11 04

une vie après la mort peut aider mais la foi n’est pas un analgésique. Au début du deuil, j’ai été en colère et révoltée contre Dieu avant de pouvoir redécouvrir le Dieu d’Amour qui avait pleuré avec moi et m’avait portée dans les moments les plus difficiles du deuil. »

Nous avons été très touchées par l’accueil chaleureux de Mme Marioni. Nous lui laissons le mot de la fin :« Du fond du cœur, j’espère que chaque personne endeuillée par la mort d’un être cher quel qu’il soit, puisse trou-ver le soutien dont elle a besoin pour cheminer du mieux possible et à son rythme propre sur le long et doulou-reux chemin de l’apprivoisement de l’absence et puisse ainsi découvrir que l’Amour est plus fort que la mort et qu’on ne perd pas les êtres chers qui

s’en vont de l’autre côté du voile de la vie ; on les garde tout près de soi dans son cœur. »

L’association est composée de multiples groupes d’entraidedont celui de Fribourg animé par Mme Danièle Marioni. Avec son mari,

ils se sont engagés dans ce service bénévole à la suite du décèsde leurs deux filles Nadia et Sandra.

L’espérance têtueAvoir une espérance têtue, c’est croire envers et contre tout, malgré la réalité et la logique des hommes qui nous en montrent l’impossibi-lité. Voici un petit rappel de ce que nous avons partagé lors de nos réunions de l’hiver 2011-2012.

L’espérance est mise à malDans ce premier partage de la Parole, nous faisons route vers les pèlerins d’Emmaüs. Ces hommes font partie des disciples de Jésus. Ils sont tristes et déçus que ce Jésus si puissant soit condamné à mort. Leur espérance est mise à rude épreuve. Pour eux, tout est perdu. Leur belle his-toire s’arrête là. Mais voici que trois jours après la Résurrection, Jésus s’approche d’eux. Ils ne le reconnaissent pas. Il se mêle à leur conversation et enfin Il leur dit : « Esprits sans intelligence, cœurs lents à croire tout ce qu’ont dit les pro-phètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans sa gloire ? » Dans ce monde chahuté, où l’espérance est bien souvent mise à mal, nous voulons prendre conscience de nos limites et nous laisser interpeller.

Nous-mêmes, manifestons-nous toujours assez d’intérêt pour la Parole de Dieu ?

L’espérance retrouvéeComme les disciples, nous sommes parfois découragés, confrontés à de grandes épreuves : accident, maladie, deuil, déception… Bien sûr, nous sommes aidés par des proches, des amis qui nous encouragent, nous donnent de l’espoir. Aussi, laissons-nous nous habiter par l’espé-rance, avoir la foi en Dieu. Très souvent, c’est dans l’épreuve que nous retrouvons l’espérance.

L’espérance partagéeDans cette rencontre, nous sommes invités à découvrir que, dans un monde qui désespère, qui s’individualise (très à la mode dans notre société), nous avons comme chrétiens, une mission : annoncer une espérance qui ne faiblit pas. Paul aux Romains nous fait une invitation pressante : « Persévérants dans la prière ». On reçoit des grâces, mais il faut être patient, Dieu s’occupe de nous. Avoir une grande confiance en Dieu nous rend joyeux. De ce fait, on affronte mieux les difficultés. Donc transmettons et partageons cette espérance avec joie.

L’espérance aux défis de la famille et de l’EgliseAujourd’hui, on vient au monde, et déjà on est dans la tempête, que ce soit la famille ou l’Eglise. La tempête fait rage dans notre esprit qui se trouve face à des doutes. Nous sommes comme les apôtres dans la barque au milieu du lac de

Génésareth, nous subissons les bourrasques, l’obscurité nous envahit, nous luttons dans la nuit, mais comme les apôtres, le but c’est de passer sur l’autre rive, celle de l’éternité ou tout est Paix et Tranquillité. Pour passer sur l’autre rive, tenons bon la barre, soyons têtus dans l’espérance. Dieu nous habite même s’Il semble dormir. On pourrait dire de Dieu qu’Il est le Dieu de Minuit moins cinq… Il est bien présent dans nos difficultés. Il nous prépare ce qu’il y a de mieux pour nous…

L’espérance face à la mortApprendre à traverser nos deuils. La mort peut être la chose la plus douloureuse que l’on puisse ressentir, ça déstabilise. En ce moment, quelles morts devons-nous traverser (avec l’âge) ? Nous devons faire face à beaucoup d’incommodités : baisse de la vue, de l’ouïe, lâcher le permis de conduire, ne plus pouvoir faire son jardin, se faire à manger, etc. Mais, il y a toujours de petites résurrections qui suivent ces moments de morts. Dieu est toujours là pour nous aider. Sachons découvrir que ces petites morts nous apportent une autre façon de vivre. De petits miracles nous arrivent, de bonnes surprises que l’on n’attendait pas.

L’espérance nourriePour grandir, il faut se nourrir. L’être humain a besoin d’eau et de pain. Pour croître spirituel-lement, il lui faut comme à la plante, du soleil, de l’eau, de l’air et une terre. La terre représente la communauté. C’est le milieu de la vie. Elle s’enracine, grandit et donne des fruits.

Nourrissons-nous de la Parole de Dieu par les sacrements, des contacts enrichissants qui nous apportent des énergies positives : les retraites, la méditation.

« Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez… la vie n’est-elle pas plus que la nourriture ? » (Mt 6,25)

A vous, chers membres, nous vous disons un grand merci pour cette belle participation au partage de la Parole de Dieu et nous invitons ceux qui seraient intéressés à nous rejoindre. Aujourd’hui, nous avons un grand besoin de prendre des forces pour avoir « L’audace de la foi » qui est le thème de cette nouvelle saison.

Nous nous réjouissons de vous rencontrer.A bientôt !

4 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Mouvement Chrétien des Retraités

Madeleine Rosset, PrezMaryse Rossier, Matran

Marie-Louise Schorro, Noréaz

SociétéActualité

Le canton de Fribourg compte trente conférences Saint-Vincent-de-Paul. Il n’y en a pas – jusqu’à ce jour –

dans notre UP.

Un appel est lancé dans le courant de l’année 2011. Après des premiers contacts en juin 2012, trois femmes à Neyruz, un homme à Matran et un autre à Autigny-Chénens seraient partants. Mme Mollard, secrétaire de l’UP, mettrait ses compétences au service du groupe pour le travail de secrétariat. Mais cela n’est pas suffisant pour commencer.

Il manque deux ou trois personnes du versant nord de l’UP pour que sa représentation géographique soit équilibrée. Il est souhaitable que les demandes d’aide soient accueillies par des personnes-relais proches, idéalement une personne par paroisse. Par ailleurs, nous aurions besoin d’un tréso-rier ou d'une trésorière. La comptabilité est rudimentaire, elle ne demande pas de connaissances professionnelles. Les membres de la conférence s’engagent pour 2 ans, le mandat peut être renouvelé à la demande de la personne.

Mais qu’est-ce qu’une conférence Saint-Vincent-de-Paul ?

En bref, il s’agit d’un groupe de personnes qui se mettent au service des personnes dans le besoin, besoin aussi bien matériel que fraternel.

5Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

En gestation dans notre UP

Conférence Saint-Vincent-de-Paul

Monsieur Vincent. Eglise de Prez-vers-Noréaz

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SociétéActualité

La Messe RORATESuivie d'un moment de convivialité à l'aube du jour naissant, cette liturgie qui fait des chrétiens

des « guetteurs d'aurore » dans l'espérance de l'avènement du Messie promis,le Christ, aura lieu cette année

en l'église de NoréazLe samedi 15 décembre à 7h

Avec quels outils ?

La prière – l’écoute lors de rencontres – l’accompagnement dans certaines démarches (administratives ou autres) – l’aide financière. Dans ce cas, l’aide n’intervient que si toutes les autres possibilités ont été épuisées telles que les services sociaux ou les fondations (Cartons du cœur – SOS futures mères, etc.)

Accueillez cet appel, il est celui de l’Esprit Saint, méditez-le dans votre cœur, priez et si vous vous sentez appelé(e), vous pouvez prendre contact jusqu’au 31 décembre 2012 auprès de Margot Friboulet, Rte du Marchet 12, 1740 Neyruz, tél. 026 477 31 25 ou [email protected]

D’avance un chaleureux merci. La 31e conférence Saint-Vincent-de-Paulen formation !

6 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Vieen Eglise

Durant l’année écoulée, dans notre Unité pastorale, cinq groupes de lecteurs se sont retrouvés pour partager la lecture suivie de l’Evangile selon saint Marc.

Une Bonne Nouvelle pour tous, croyants ou non, pratiquants ou non : l'expérience se poursuit.

Le premier dimanche de l'Avent, 1er et 2 décembre 2012

LANCEMENT DE L'ANNEE LUCDans toutes les Unités pastorales du diocèse

Vous avez participé à un groupe de lecture et souhaitez poursuivre cette expérience ? Désirez-vous la tenter au sein d'un groupe existant ?Désirez-vous ouvrir votre maison et lancer un groupe ?Pourquoi pas ? Nous avons encore près d'un mois pour nous lancer…

Les personnes qui désirent tenter cette expérience peuvent rejoindre directement le groupe de leur choix. Ils peuvent également s’informer au secrétariat de l’UP, tél. 026 401 00 90.

Voici les noms et adresses des personnes qui ouvrent leur maison pour l'année Luc :

1741 Cottens Sudan Gisèle & Jean-Marc Rte de la Côte 45 026 477 10 311740 Neyruz Rossier Marie-Madeleine Route du Marchet 33 026 477 18 56 groupe œcuménique 1772 Ponthaux Julmy Romain & Thérèse Rte en Beaumont 17 026 475 22 471756 Onnens Telley Gérald & Agnès Fin-Derrey 7 079 465 32 20

Consultez également le site : www.levangilealamaison.ch

Une lecture résolument œcuméniqueLors de la rencontre diocésaine du 8 septembre, à Lausanne, Mgr Morerod a invité les fidèles à vaincre l'ignorance sur la personne de Jésus Christ en s'adonnant à la lecture de l'évangile, par des initiatives ouvertes à des personnes d'autres confessions religieuses, ou à des non-croyants.

A titre d'exemple sur le canton de Vaud, la journée de lancement du 1er et 2 décembre sera œcuménique. La cérémonie d'ouverture aura lieu à la cathédrale de Lausanne.

D'une année à l'autre, de Marc à Luc

UNE EXPOSITION INTERACTIVEConçue pour permettre à un très large public d'approcher autrement l'Evangile selon saint Luc et ses spécificités, cette exposition circulera dans tout le diocèse et sera présente dans notre canton en plusieurs régions :

Gruyère : Eglise de la Tour de Trême 23-02.11.12

Broye : Salle de paroisse protestante 20-27.01.13 de Payerne

Fribourg : Salle paroissiale de Saint-Pierre 18-25.02.13

Sarine-Lac : Salle communale de Treyvaux 10-17.06.13

Glâne-Veveyse : Salle paroissiale de Siviriez 23-30.06.13

Le Seigneur est là, Il nous appelle. Profitons-en ! Saint Luc, église de Matran.

Le Conseil pastoral de L'UP

7Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Dans toutes les paroisses de notre UP, des personnes bénévoles ont été formées pour animer des veillées de prières pour les défunts. Ces veillées sont des rituels

qui se composent d’activités, de gestes, de paroles que l’on pose et grâce auxquels on peut exprimer des émotions, des sentiments ou des pensées.

La pastorale des funéraillesdans notre Unité pastorale

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Marie-Claude Rossieret Agnès Telley

SociétéActualité

L'importance des veillées de prièresQuel est le rôle des veillées de prières et pourquoi sont-elles importantes pour les endeuillés et aussi pour la communauté ?

Pour les endeuillés Ces liturgies permettent aux endeuil-lés de passer de l’étape du choc et du déni à celle de l’expression des émotions, d’entendre parler de la personne décédée, de partager leur peine avec d’autres et de se sentir soutenus et épaulés, de recevoir des signes de reconnaissance et parfois même de déculpabiliser.

Pour la communautéCes liturgies permettent à la commu-nauté d’exprimer sa solidarité à la famille, de dire au revoir au défunt, de prendre conscience de sa propre mort et d’apprendre à l’apprivoiser, de vivre une célébration avec une commu-nauté élargie et elles sont un lieu d’es-pérance, même pour des personnes éloignées de l’Eglise.

Ces veillées sont personnalisées et laissent une place à la famille du défunt si elle le souhaite. C’est pourquoi leur préparation nécessite un contact, un dialogue, voire une ren-contre avec la famille du défunt.

Un pas supplémentaire va être franchiDans le canton de Fribourg, les laïcs sont appelés à s’investir plus active-ment dans la pastorale des funérailles. Dans certains cas, ils pourraient, non seulement animer des veillées de prières, mais aussi présider la célébra-tion des adieux.

Marie-Claude Rossier, Chantal Mory, André Ryser, Ida Rappo, Agnès Telley.

L’intention première n’est pas de remplacer les prêtres, mais de leur adjoindre une équipe de laïcs et de bénévoles formés pour l’accompagne-ment des familles dans la peine.

De l’annonce du décès à la messe de trentième, en passant par l’éventuelle veillée de prières et la célébration d’adieux, les laïcs peuvent jouer une part active. Ils pourraient être amenés en l’absence d’eucharistie et en cas d’indisponibilité du prêtre, à présider eux-mêmes la cérémonie.

On ne s'improvise pas accompagnant du deuil et des funéraillesUne quarantaine de ces futurs accom-pagnants, dont cinq de notre UP, se sont formés durant cinq samedis, de

janvier à juin 2012, en vue de l’obten-tion de ce nouveau mandat.

La formation s’est déclinée en quatre axes principaux : sociologique (la mort dans la culture contemporaine), rela-tionnel (connaissance des phases de deuil, l’écoute des personnes, l’accueil des émotions, la gestion des situa-tions difficiles), théologique (la résur-rection, la communion des saints…) et liturgique (l’accompagnement des personnes et les formes de célébra-tion).

Dans les mois à venir, chaque partici-pant suivra encore un stage pratique.

La pastorale des funérailles et du deuil s'inscrit dans une durée, qui va de l'annonce du décès aux rencontres qui manifestent le lien avec le défunt et la solidarité avec la famille et les proches.

Recommandations pastorales pour le canton de Fribourg

8 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Le 15 août,à la chapelle de la Brillaz

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Philippe Guisolan

Génération

C'est par une belle journée qu'une foule de gens a rejoint le sanctuaire toujours si

accueillant. Les prêtres, Bernard Rey-Mermet, Guy Jean-Momod et Jean-Robert revêtaient leurs habits de cérémonie, les servants, leurs aubes. Micros et haut-parleurs étaient parés, ambon, autel, fleurs et bougies... tout est prêt... la cloche retentit, la foule venue de toute l'UP arrive de tous les côtés.

Et la chorale dans tout ça ?Demandons au Directeur du Chœur Saint-Jean-Baptiste, M. Maxime Grand, ses sentiments sur cette fête.

« A l'occasion de l'Assomption, on m'avait dit qu'il y avait une cérémonie spéciale. Le lieu de la cérémonie serait déterminé par le moment où la cloche sonnerait. Quant au nombre de per-sonnes, rien n'était certain. Certes, pour chanter, tous les membres des chœurs avoisinants de l'UP, avaient été conviés, mais, quant à savoir s'ils répondraient présents : mystère !

La surprise a été grandePour y parvenir, on arpente des chemins détour-nés, car la forêt se tient bien à l'écart de la civi-lisation pour mieux y garder ses secrets. Ainsi, venir en ce lieu tient véritablement du pèleri-nage, requérant des visiteurs de laisser leur quo-tidien derrière eux et d'alléger ainsi leur cœur. Une fois sur les lieux, la surprise a été grande. En effet, alors que le souci usuel du chef de chœur est de savoir qui sera présent pour chanter, quelle n'a pas été ma surprise de trouver une bonne cinquantaine de voix, le chœur de Prez-vers-Noréaz ayant reçu l'appui confortable d'un grand nombre de choristes des alentours. Et les fidèles n'étaient pas en reste, puisque la clai-rière était toute pleine de leur présence, certains ayant pu s'asseoir sous des parasols, d'autres

cherchant la fraîcheur de la rosée encore pré-sente dans les côtés de la clairière.

Comme le chœur était positionné à la droite, le contact avec les fidèles était très aisé: il me suffi-sait de me retourner pour les faire participer. Et les gens ne se sont pas fait prier. La ferveur des participants a été ainsi portée dans un dialogue, je devrais dire un « trilogue », entre les officiants, le chœur et la foule, ces chants s'élevant avec splendeur, frôlant les feuilles dorées de lumières avant de se perdre dans la nature. Et puis, il y a eu à la fin de l'office, « Notre Dame au Berceau » de Kaelin, qui demeure un joyau parmi les prières à la Vierge, tant son harmonisation simple et légè-rement mélancolique correspond à l'esprit des campagnes fribourgeoises, à la fois un peu rude en extérieur et si sensible à l'intérieur. »

Grâce au bénévolat de gens bien intentionnésLa fête de l'Assomption se perpétue depuis des décennies. Merci à Mme Hélène Yerly-Huguet de Lovens qui embellit et entretient de façon harmonieuse le sanctuaire. Merci à Monique Robatel et à son fils qui ont mis en place tout le matériel nécessaire. Merci à Michel Menoud qui apporte le confort et l'apéritif offert par la Paroisse. Il a également apporté des mots cha-leureux et rafraîchissants au sujet de la statue (voir article page 18).

En définitive, cette fête a été un instant commu-nautaire intense qui a marqué à la fois l'attache-ment des paroissiens à ce lieu discret et vibrant, leur dévotion à Marie et leur fidélité à une tradition ancienne qui a reçu ce jour-là le ca-deau céleste d'une belle journée ensoleillée. C'est un événement important pour l'UP qui se vit et qui peut encore se prolonger…

9Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Notre-Dame de Fatimaen Pays fribourgeois

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Unitépastorale

Clin d'œil à la communauté portugaise de Fribourg qui, pour la quatorzièmefois consécutive cette année, est venue en pèlerinage à la source. Le dossier

« Des missions et des migrants » nous donne l'occasion de présenter cet oratoire. Toutefois, comme le précise l'auteur de la chronique : « le seul document officiel

retrouvé concernant l’oratoire est sa donation à la paroisse de Ponthaux en 1990par l’association des anciens retraitants paroissiaux. Le reste a été reçu oralement

de la part de ma famille et d’anciens paroissiens. »La rédaction

Romain JulmyDiacre permanent

Les anciens se souviennentNous sommes à la fin des années cin-quante. A l’initiative de paroissiens convaincus de Ponthaux et de Nierlet-les-Bois, l’idée de construire un ora-toire bouillonne dans les esprits de Paul Schwaller, Irénée Roulin, Henri Julmy, Louis Zbinden, Marcel Schorro, Henri Piller, Michel Cuennet, Joseph Schwaller et quelques autres per-sonnes engagées à l’époque. Ils sont pratiquement tous membres de l’Asso-ciation des anciens retraitants parois-siaux, fondée par les Coopérateurs Paroissiaux de Chabeuil.

Ils firent appel à M. Joseph Schroeter de Grolley. C’est lui qui fit les plans et donna des conseils pour construire un oratoire. Il s’inspira de la chapelle Saint-Nicolas construite dans le bois de Belfaux.

Tous travaillèrent bénévolement pour mettre leur force et leur temps à cette construction. La charpente a été tail-lée dans l’atelier de M. Antoine Berger, à Noréaz ; la pierre a été amenée de Tatüren à Plasselb sur des chars à pont. Joseph Schwaller a fabriqué la barrière en fer forgé. Papa mit à

disposition le terrain et c’est en 1959 que l’oratoire fut inauguré.

Notre-Dame de Fatimas'est arrêtée à PonthauxA l’époque, une « vierge pèlerine » cir-culait de village en village. C’est sous l’impulsion de M. Paul Schwaller que cette « vierge pèlerine » put demeurer à Ponthaux.

Chaque année, le jour de l’Assomption de Marie, toute la communauté se rendait à l’oratoire en procession avec des flambeaux. Vers la fin des années huitante, comme nous ne nous retrou-vions plus qu’une poignée de parois-siennes et paroissiens, les processions ont pris fin.

Un lieu de prière toujoursbien fréquentéMais de manière anonyme !Depuis le début des années 2000, la communauté portugaise de Suisse romande invite ses compatriotes à participer à une grande fête en l’honneur de la Vierge de Fatima. Ce rassemblement se déroule chaque année en mai. Ces dernières années, c’est plus de mille pèlerins portugais qui se déplacent et se rencontrent à l’oratoire.

C’est un lieu aussi très fréquenté par les habitants de Ponthaux, chacun y venant discrètement prier, déposer ses joies et ses peines auprès de la Vierge Marie.

Pour moi, c’est depuis mon enfance, un lieu de prière et de recueillement ; nous nous y rendions en famille et aujourd’hui encore avec nos petits-enfants.

C’est également un très joli lieu de promenade. Chemin faisant, nous pouvons admirer le Jura et le lac de Morat avec le Vully. Une fois vers la forêt, je peux écouter le silence de ce lieu paisible et prendre le temps d’admirer les alpes bernoises, fribour-geoises et même, par temps clair, y apercevoir le Mont-Blanc. Alors, je peux chanter « Que tes œuvres sont belles, Seigneur ».

Aujourd’hui je suis interpellé parce que c’est un lieu très fréquenté, mais de manière individuelle, comme si « prier » était devenu une affaire privée.

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PAROISSES VIVANTES I OcTObRE 201208 09PAROISSES VIVANTES I OcTObRE 2012

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EcLAIRAGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les missions linguistiques vivent-elles en marge des paroisses, Unités pastorales ou Sec-teurs ? Ou sont-elles en voie d’intégration au nom de l’interculturalité ? Prise de tempéra-ture sur des réalités bien différentes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Missions linguistiques :une intégration en chantier

Missions ou communautés linguistiques, elles sont mul-

tiples aux quatre coins de la Roman-die et représentent d’ardents viviers de la foi. Grosso modo, un tiers des catholiques romands « viennent culturellement d’ailleurs ». Italiens, Espagnols, Portugais, Sud-Américains, Anglophones, etc., ils sont plus de 200 000 à vivre une foi souvent plus colorée et démonstrative que celle des catholiques d’ici. « Ils ne vivent pas le christianisme comme nous », souligne Myriam Stocker, nouvelle coordina-trice de la pastorale pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.

Grâce à eux, certaines messes sont beaucoup plus fréquentées et animées que celles des francophones ! « Il y a régulièrement 300 à 400 personnes aux huit messes dominicales, jusqu’à 1000 à l’occasion des grandes fêtes », se ré-jouit l’abbé Thierry Schelling, curé mo-dérateur de Renens-Bussigny. Heureux prêtre face à de telles assemblées ! « Ils n’ont donc qu’à nous rejoindre, à venir à nos messes », lance le paroissien lambda. Pas si simple !

« Pas une branche à option »Certes, une pastorale leur est des-

tinée, dite des migrants. Qui doit se fondre dans celle dite territoriale. Belle intention ! « Il faut considérer que la pastorale des migrants n’est pas une branche à option, mais une branche

incontournable dans la conduite et la pastorale diocésaine », est-il écrit dans un document diocésain de 2007, le plus récent sur le sujet.1 « Avec leurs sensibilités propres, les missions lin-guistiques contribuent à réaliser une Eglise " communion de communau-tés ", une Eglise aux multiples visages où l’on peut vivre ensemble. »

Sans doute, mais comment conduire un tel chantier ? « Souvent, dans le passé, les missions linguis-tiques et la pastorale territoriale ont travaillé de manière parallèle. Désor-mais, elles sont appelées «à vivre en-semble» à tous les niveaux. » Mais « il faut reconnaître que les façons d’ac-compagner les communautés linguis-tiques demeurent différentes ».1

Un groupe va phosphorerEt aujourd’hui, cinq ans plus tard,

où en est-on ? « Nous avons pris du retard », concède Myriam Stocker, pre-mière femme à siéger au Conseil épis-copal. « C’est l’une de nos priorités, no-tamment au sein de la COR (Conférence des ordinaires de Suisse romande), confie-t-elle, et j’espère mettre en place dans le courant de l’automne un groupe de travail réunissant des prêtres, des aumôniers de missions et des laïcs pour approfondir ce sujet. »

Pas de pastorale parallèle !« Nous ne pouvons pas avoir deux

pastorales parallèles », avertit Mme Stocker, sans mettre en cause l’exis-tence même des missions linguis-tiques : « Nous devons collaborer entre animateurs des missions et équipes pastorales dans le but de profiter de cette pluriculturalité, car nous avons aussi à apprendre d’eux. » Et elle cite des exemples où le train a déjà bien avancé, « surtout là où les aumôniers des missions linguistiques sont aus-si à temps partiel prêtres dans une UP. C’est un élément facilitateur. »

Messe des rameaux, présidée par Mgr Farine, avec la communauté portugaise de Genève.

Jean

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Espagnols

Portugais

D’Amérique latine

Italiens

29115

109027

18477

59536

Population catholique étrangère dans le diocèse LGF en 2010

Myriam Stocker

Drapeaux de tous les pays aux balcons d'un immeuble durant l'Euro de foot : un symbole de la pluriculturalité en ville de Renens.

P. G

on

zale

z

Exemples de percées intéressantes : à Nyon, dans la région de La Côte, et à Renens, dans l’Ouest lausannois.

Curé de Renens, l’abbé Schelling abonde dans ce sens : « Le fait que don Daniele Colautti, Italien, soit répon-dant de la communauté portugaise, don Paulino Gonzalez, parfaitement francophone, répondant de la commu-nauté hispanophone ou moi-même, Suisse, répondant pour la communauté italienne, facilite beaucoup les rappro-chements entre les communautés. »

« Bien sûr que nous travaillons à l’interculturalité, mais il ne suffit pas de dire que l’on veut une Unité pas-torale pluriculturelle pour qu’elle se

fasse ! Il faut faire dans le concret – la politique des petits pas – et nous nous y employons, par exemple en propo-sant régulièrement des messes pour tous : chants en diverses langues et ordinaire en français. » « Les commu-nautés ont une vie parallèle, riche et variée, on doit l’admettre. Ce que nous

essayons de faire, c’est de jouer le rôle de jeteurs de ponts », ajoute l’abbé Schelling.

Claude Jenny

1 Proposer la foi – planification pastorale, Dio-cèse de Lausanne, Genève et Fribourg, 2007

Une UP, deux communautés, deux réalités bien différentes A La Chaux-de-Fonds, région, « les Montagnes neuchâteloises », où s’affiche un vécu de relations avec des communautés étran-gères, l’abbé Philippe Baudet, curé modérateur, vit deux réalités totalement différentes. Si la collaboration est aujourd’hui bonne avec la communauté italophone – davantage de catéchèse en italien, régulièrement des messes bilingues, etc. – et tend vers une bonne intégration, il en va tout différem-ment avec la communauté hispanophone, plus récente, qui fonctionne de manière totalement indépendante. « Si nous n’essayons pas de faire plus d’efforts, il y a le risque de créer un ghetto. A long terme, tout est envisa-geable, y compris la disparition de ces missions, mais dans l’immédiat il faut œuvrer à davantage de rapprochement. On peut faire plus ! » lance-t-il.

DR

Savoir accueillir les nouveaux migrants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dire que beaucoup de migrants sont là depuis longtemps et pourraient donc intégrer les structures paroissiales, comme certains le prétendent, fait doucement sourire don Paulino Gonzalez, curé in solidum, membre de l’Equipe pastorale de Renens et répondant pour la communauté hispanophone : « L’immigration a beaucoup changé ! Et elle repart de plus belle ! » souligne l’Abbé. Dans cette paroisse, plus de la moitié des catholiques viennent d’ailleurs, dont une forte colonie d’hispanophones « qui aujourd’hui arri-vent en nombre de plusieurs pays latino-américains », re-lève don Paulino, parmi lesquels un nombre certain sont des sans-papiers. « Les accueillir, les aider à l’intégration est notre devoir, et le rôle de l’Eglise n’est pas d’anticiper. Elle est là pour répondre aux besoins. Elle n’est pas en re-tard ! » relève le prêtre. Il ajoute que « l’Eglise doit être un pont, un instrument pour que la vie de la communauté et ses liens avec la vie paroissiale aident à l’intégration. C’est notre défi de leur proposer la foi dans leur langue et en respectant leurs coutumes ».

Curé in solidum dans l’UP La Seymaz, à Ge-nève, l’abbé Marc-Louis Passera connaît aussi bien cette problématique : « S’agissant de la transmission de la foi, nous sommes dans le domaine du ressenti. Et il faut prendre note et admettre que, pour ces communautés de migrants, la transmission de la foi se fait par des canaux culturellement différents. Nous devons comprendre que l’intégration du migrant dans sa foi relève d’une tout autre approche que l’intégration socioprofessionnelle. » Cer-taines communautés ont besoin d’afficher leurs formes de dévotion. L’abbé Passera cite la grande fréquentation des deux « grottes de Lourdes » présentes à Genève. Ou le fait que certains jeunes Portugais enroulent un chapelet autour du cou. Certains migrants trouvent notre Eglise lo-cale trop… suisse ! D’où un besoin de se retrouver entre eux, au sein de communautés bien vivantes et peut-être plus… vivifiantes que ce qu’ils découvrent dans certaines pa-roisses !

DR

Mgr Pierre Farine donnant la communion à des enfants d’une communauté portugaise.

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10 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

PAROISSES VIVANTES I OcTObRE 201208 09PAROISSES VIVANTES I OcTObRE 2012

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Les missions linguistiques vivent-elles en marge des paroisses, Unités pastorales ou Sec-teurs ? Ou sont-elles en voie d’intégration au nom de l’interculturalité ? Prise de tempéra-ture sur des réalités bien différentes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Missions linguistiques :une intégration en chantier

Missions ou communautés linguistiques, elles sont mul-

tiples aux quatre coins de la Roman-die et représentent d’ardents viviers de la foi. Grosso modo, un tiers des catholiques romands « viennent culturellement d’ailleurs ». Italiens, Espagnols, Portugais, Sud-Américains, Anglophones, etc., ils sont plus de 200 000 à vivre une foi souvent plus colorée et démonstrative que celle des catholiques d’ici. « Ils ne vivent pas le christianisme comme nous », souligne Myriam Stocker, nouvelle coordina-trice de la pastorale pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.

Grâce à eux, certaines messes sont beaucoup plus fréquentées et animées que celles des francophones ! « Il y a régulièrement 300 à 400 personnes aux huit messes dominicales, jusqu’à 1000 à l’occasion des grandes fêtes », se ré-jouit l’abbé Thierry Schelling, curé mo-dérateur de Renens-Bussigny. Heureux prêtre face à de telles assemblées ! « Ils n’ont donc qu’à nous rejoindre, à venir à nos messes », lance le paroissien lambda. Pas si simple !

« Pas une branche à option »Certes, une pastorale leur est des-

tinée, dite des migrants. Qui doit se fondre dans celle dite territoriale. Belle intention ! « Il faut considérer que la pastorale des migrants n’est pas une branche à option, mais une branche

incontournable dans la conduite et la pastorale diocésaine », est-il écrit dans un document diocésain de 2007, le plus récent sur le sujet.1 « Avec leurs sensibilités propres, les missions lin-guistiques contribuent à réaliser une Eglise " communion de communau-tés ", une Eglise aux multiples visages où l’on peut vivre ensemble. »

Sans doute, mais comment conduire un tel chantier ? « Souvent, dans le passé, les missions linguis-tiques et la pastorale territoriale ont travaillé de manière parallèle. Désor-mais, elles sont appelées «à vivre en-semble» à tous les niveaux. » Mais « il faut reconnaître que les façons d’ac-compagner les communautés linguis-tiques demeurent différentes ».1

Un groupe va phosphorerEt aujourd’hui, cinq ans plus tard,

où en est-on ? « Nous avons pris du retard », concède Myriam Stocker, pre-mière femme à siéger au Conseil épis-copal. « C’est l’une de nos priorités, no-tamment au sein de la COR (Conférence des ordinaires de Suisse romande), confie-t-elle, et j’espère mettre en place dans le courant de l’automne un groupe de travail réunissant des prêtres, des aumôniers de missions et des laïcs pour approfondir ce sujet. »

Pas de pastorale parallèle !« Nous ne pouvons pas avoir deux

pastorales parallèles », avertit Mme Stocker, sans mettre en cause l’exis-tence même des missions linguis-tiques : « Nous devons collaborer entre animateurs des missions et équipes pastorales dans le but de profiter de cette pluriculturalité, car nous avons aussi à apprendre d’eux. » Et elle cite des exemples où le train a déjà bien avancé, « surtout là où les aumôniers des missions linguistiques sont aus-si à temps partiel prêtres dans une UP. C’est un élément facilitateur. »

Messe des rameaux, présidée par Mgr Farine, avec la communauté portugaise de Genève.

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Espagnols

Portugais

D’Amérique latine

Italiens

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Population catholique étrangère dans le diocèse LGF en 2010

Myriam Stocker

Drapeaux de tous les pays aux balcons d'un immeuble durant l'Euro de foot : un symbole de la pluriculturalité en ville de Renens.

P. G

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Exemples de percées intéressantes : à Nyon, dans la région de La Côte, et à Renens, dans l’Ouest lausannois.

Curé de Renens, l’abbé Schelling abonde dans ce sens : « Le fait que don Daniele Colautti, Italien, soit répon-dant de la communauté portugaise, don Paulino Gonzalez, parfaitement francophone, répondant de la commu-nauté hispanophone ou moi-même, Suisse, répondant pour la communauté italienne, facilite beaucoup les rappro-chements entre les communautés. »

« Bien sûr que nous travaillons à l’interculturalité, mais il ne suffit pas de dire que l’on veut une Unité pas-torale pluriculturelle pour qu’elle se

fasse ! Il faut faire dans le concret – la politique des petits pas – et nous nous y employons, par exemple en propo-sant régulièrement des messes pour tous : chants en diverses langues et ordinaire en français. » « Les commu-nautés ont une vie parallèle, riche et variée, on doit l’admettre. Ce que nous

essayons de faire, c’est de jouer le rôle de jeteurs de ponts », ajoute l’abbé Schelling.

Claude Jenny

1 Proposer la foi – planification pastorale, Dio-cèse de Lausanne, Genève et Fribourg, 2007

Une UP, deux communautés, deux réalités bien différentes A La Chaux-de-Fonds, région, « les Montagnes neuchâteloises », où s’affiche un vécu de relations avec des communautés étran-gères, l’abbé Philippe Baudet, curé modérateur, vit deux réalités totalement différentes. Si la collaboration est aujourd’hui bonne avec la communauté italophone – davantage de catéchèse en italien, régulièrement des messes bilingues, etc. – et tend vers une bonne intégration, il en va tout différem-ment avec la communauté hispanophone, plus récente, qui fonctionne de manière totalement indépendante. « Si nous n’essayons pas de faire plus d’efforts, il y a le risque de créer un ghetto. A long terme, tout est envisa-geable, y compris la disparition de ces missions, mais dans l’immédiat il faut œuvrer à davantage de rapprochement. On peut faire plus ! » lance-t-il.

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Savoir accueillir les nouveaux migrants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dire que beaucoup de migrants sont là depuis longtemps et pourraient donc intégrer les structures paroissiales, comme certains le prétendent, fait doucement sourire don Paulino Gonzalez, curé in solidum, membre de l’Equipe pastorale de Renens et répondant pour la communauté hispanophone : « L’immigration a beaucoup changé ! Et elle repart de plus belle ! » souligne l’Abbé. Dans cette paroisse, plus de la moitié des catholiques viennent d’ailleurs, dont une forte colonie d’hispanophones « qui aujourd’hui arri-vent en nombre de plusieurs pays latino-américains », re-lève don Paulino, parmi lesquels un nombre certain sont des sans-papiers. « Les accueillir, les aider à l’intégration est notre devoir, et le rôle de l’Eglise n’est pas d’anticiper. Elle est là pour répondre aux besoins. Elle n’est pas en re-tard ! » relève le prêtre. Il ajoute que « l’Eglise doit être un pont, un instrument pour que la vie de la communauté et ses liens avec la vie paroissiale aident à l’intégration. C’est notre défi de leur proposer la foi dans leur langue et en respectant leurs coutumes ».

Curé in solidum dans l’UP La Seymaz, à Ge-nève, l’abbé Marc-Louis Passera connaît aussi bien cette problématique : « S’agissant de la transmission de la foi, nous sommes dans le domaine du ressenti. Et il faut prendre note et admettre que, pour ces communautés de migrants, la transmission de la foi se fait par des canaux culturellement différents. Nous devons comprendre que l’intégration du migrant dans sa foi relève d’une tout autre approche que l’intégration socioprofessionnelle. » Cer-taines communautés ont besoin d’afficher leurs formes de dévotion. L’abbé Passera cite la grande fréquentation des deux « grottes de Lourdes » présentes à Genève. Ou le fait que certains jeunes Portugais enroulent un chapelet autour du cou. Certains migrants trouvent notre Eglise lo-cale trop… suisse ! D’où un besoin de se retrouver entre eux, au sein de communautés bien vivantes et peut-être plus… vivifiantes que ce qu’ils découvrent dans certaines pa-roisses !

DR

Mgr Pierre Farine donnant la communion à des enfants d’une communauté portugaise.

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11Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

12 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

A.R

yser

Les petites communautés chrétiennes : une aubainepour la Suisse !

Claude Didierlaurent

SociétéActualité

Une cinquantaine de personnes venues de toute la Suisse – agents pastoraux, étudiants, professeurs, bénévoles, membres

des groupes de « L’Evangile à la maison » – ont participé mercredi 26 septembre à Fribourg à un colloque organisé par Missio

à l’occasion de l’ouverture du Mois de la Mission universelle.

Au cours du colloque, différents interve-nants ont proposé une réflexion sur les

différents types de petites communautés chrétiennes (en Tanzanie, en Asie et en Suisse romande) et ont confronté ces expériences aux enseignements du Concile Vatican II.

Fr. William Ngowi, OFMcap, professeur à la Jordan University de Morogoro (Tanzanie) a parlé des Petites Communautés Chrétiennes de Tanzanie. On en dénombre plus de 20000. Ces petits groupes de 10 à 15 familles se réu-nissent en semaine, pour écouter et échan-ger autour de la Parole de Dieu. C'est le premier lieu de l’Eglise : c’est là que se prépa-rent les sacrements (baptême, communion, confirmation), c’est là aussi que se vivent la solidarité et la fraternité.

Béatrice Vaucher, membre du groupe de pilotage de L’Evangile à la maison, a décrit quelques enjeux de cette expérience de lec-ture en petits groupes de l’Evangile de Marc qui se déroule depuis une année dans le diocèse LGF et qui va se poursuivre l'année prochaine autour de l'Evangile de Luc.

Mme Brigitte Fischer-Züger a parlé d’une approche asiatique des petites communau-tés chrétiennes, celle d’AsIPA (Asian Integral Pastoral Approach). François-Xavier Amherdt,

titulaire de la chaire de Théologie pastorale de l’Université de Fribourg, a apporté l’éclai-rage conciliaire et une synthèse prospective à cette journée.

« Petites communautés » chez nous ?A l'instar de l'« Evangile à la maison » pour-quoi ne pas généraliser en Suisse la création de ces petites communautés, et d'en faire un plan pastoral ? Pour l'heure, l’absence d’une décision en faveur de cette approche de la part de la Conférence des évêques suisses représente un obstacle à son déve-loppement. Il est néanmoins important que ceux et celles qui désirent vivre un temps de fraternité en Eglise puissent se retrou-ver ensemble. Concrètement, la vie d’une petite communauté chrétienne c’est se don-ner du temps pour prier ensemble, écouter la Parole de Dieu, apprendre à la méditer, la laisser donner sens à notre vie, la laisser nous interroger et c'est « vivre ensemble » : se connaître, s’entraider, partager soucis et joies, prendre la parole, être écouté, être reconnu et vivre la fraternité dans un climat de bienveillance.

Il s’agit de faire Eglise ensemble en gardant toujours le lien avec l'équipe pastorale ; il n'est pas question de se replier en créant des chapelles. La vocation du Peuple de Dieu est d’être présence du Christ aux hommes, au plus près des personnes. La mise en place et le développement des petites communautés chrétiennes de proximité devraient faciliter cette présence.

En période de crise de l’Eglise, une telle démarche pourrait donner une impulsion à l’Eglise du troisième millénaire, qui doit devenir une « communauté de communau-tés », avec au centre « Jésus-Christ lui-même, revenu au cœur même de notre vie ».

13Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Concert de l'Aventde notre Unité pastorale

J.-P.

Pap

aux

Cette manifestation est la deuxième du genre. La pre-mière a eu lieu à Ponthaux en mai 2010 et reste dans nos

souvenirs comme une rencontre chaleureuse et fraternelle. Le chœur mixte Sainte-Cécile de Lentigny se réjouit de rece-voir l’ensemble des chœurs paroissiaux et remercie chacun d’eux d’avoir répondu à son invitation. Il se fera un devoir de bien les accueillir pour que la tradition se perpétue.

Le concert est ouvert au public. L’entrée est libre.

Unitépastorale

Le ProgrammeLe programme est copieux, divers et circonstancié.

Près de 300 choristes nous entraînerontsur le chemin de Noël.

Chaque chœur chantera deux chants et un chanten commun avec un autre chœur.

Et le concert se terminera par trois morceauxd’ensemble dont :

– un chœur de dames : La berceuse des vieux bergers

– un chœur d’hommes : O Nuit brillante

– un chant d’ensemble : Adeste, Fideles

Une place de choixNos chorales méritent une attention particulière dans la place de choix qu’elles occupent dans nos communautés paroissiales et villageoises.

Leur premier but est de servir l’assemblée de nos paroisses. Leur ministère consiste à donner aux célébrations religieuses un caractère plus priant, plus recueilli, ou plus festif et plus joyeux, selon les moments et les circonstances. Le chant sacré favorise l’expression de la foi et de la piété de l’assemblée tout entière.

Si nos chorales ne sont pas des sociétés comme les autres sociétés locales, cela ne les empêche pas de prêter leur concours lors de fêtes et manifestations profanes (concerts, spectacles, fêtes familiales ou publiques). Mais toutes ces activités ne devraient pas se faire au détriment de leur mission principale.

Nos prestations religieuses et profanes ne cherchent pas la performance vocale ; ce qui n’exclut pas la recherche de la qualité. Le chant et la foi qui nous animent doivent être l’expression d’une relation forte avec Dieu et avec les êtres humains.

Comme le dit si bien Philippe Barraqué : « Ce n’est pas tant le chant qui est sacré, c’est le lien qu’il crée entre les êtres. »

Les dix chœurs mixtes de notre UP participerontau concert de l’Avent, qui se tiendra à la Salle polyvalente

de Lentigny, le samedi 8 décembre 2012, à 18h.

Repas sur inscription jusqu’au 28 novembre 2012Choucroute garnie. Boissons non comprises : Fr. 18.–

Tél. 026 477 11 10 – E-mail : [email protected]

Pour le comité d'organisation : Jean-Pierre Papaux

Décor de la chaire.

Les nouvelles orgues de l'église de Lentigny.

J.-P.

Pap

aux

Sur le parvis de l’église, une forêt de vingt ban-nières amies de la Cordiale faisaient une haie

d’honneur au célébrant, M. le curé Modeste, et à la nouvelle bannière mystérieusement empa-quetée, portée par quatre enfants, suivie de la marraine, Mme Jeannette Grosset, et du parrain, M. Pierre Varenne.

Pour ouvrir la célébration, accompagné de la fanfare, le chœur mixte a entonné « Ô mon âme, exalte et chante ». Le ton était donné : celui de l’unité, de l’amitié, de la fête par la musique.

La première épître de Paul aux Corinthiens nous rappelle qu’il y a diversité de dons de la grâce, mais c’est un même esprit et l’évangile de saint Jean nous a fait le récit des « Noces de Cana ». M. le curé Modeste nous a invités à vivre plei-nement La Parole : aujourd’hui la fête est belle parce que chacun y a trouvé sa place pour for-mer une seule communauté bénissant son Dieu. Il a également expliqué le sens de la bannière : « C’est l’emblème de votre fierté, c’est le signe de votre présence ; elle accompagnera les évè-nements douloureux comme les évènements heureux. » C’est aussi un symbole de ralliement, d’unité, d’appartenance à un ensemble.

Puis, nous avons découvert la nouvelle bannière sous les applaudissements nourris des fidèles. Chacune des bannières amies est venue donner l’accolade à sa nouvelle consœur. Le tout, bien évidemment, en fanfare ! La conceptrice de la

bannière, Mme Daisy Lachat, est venue commen-ter sa création :– Le rond symbolise le cœur – la Cordiale – la

musique qui part du cœur des musiciens pour aller toucher celui des Neyruziens. La portée qui s’envole du saxophone dit la musique. Le rouge, le jaune, le blanc sont les couleurs de Neyruz et le bleu rappelle celle des costumes. Les lignes symbolisent les échanges, les géné-rations qui se succèdent, le temps qui file. Elles ne sont pas fermées mais ouvertes sur l’avenir.

A la fin de la célébration, un hommage très émouvant a été réservé aux défunts de la fan-fare ! Tous debout, recueillis, touchés, nous avons accueilli deux gerbes de fleurs. Toutes les bannières se sont inclinées. Pour la dernière fois, l’ancienne bannière de la Cordiale, a accompa-gné quatre musiciens qui sont allés déposer les bouquets sur les tombes de Benoît Schorderet et Gilbert Mettraux.

A l’issue de la célébration, un apéritif animé par la fanfare de Tägerwilen (Thurgovie) a permis à chacun de féliciter les musiciens et d’échanger les bons vieux souvenirs « fanfaroniques ».

Merci à tous les musiciens de la Cordiale pour ce beau moment de louange, cette belle célé-bration.

Dansnos paroisses

14 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

La bannière de la Cordiale à Neyruza été bénie au cours de l’Eucharistie du 2 septembre

D. R

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Margot Friboulet et Denise Rossier

15Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

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La Brillaz Corserey

Céline Telley

N’oubliez pas…Les Aînés d’Onnens se rencontrent à 14h tous les 15 jours, depuis le premier jeudi du mois d’octobre, à la salle paroissiale d’Onnens pour un après-midi récréatif : jeux, cartes, domino, Scrabbles autour d’une tasse de thé ou d’un verre de vin.

Tout nouveau membre est cordialement invité.

BaptêmesLe 19 août, Ilenia Mariotti, fille de Gianmarco et Murielle

Le 26 août, Jessy Dafflon, fille de Blaise et Kyong Sook

Le 30 septembre, Camille Renevey, fille de Fabrice et Katia

Graine semée dans la bonne terre…

André Ryser

Nos vifs remerciements à notre chroniqueur !Chacun a pu apprécier les recherches historiques présen-tées par M. Jean-Marie BARRAS dans les pages de Paroisses Vivantes, depuis janvier-février 2011. Ces chroniques qui nous ont permis d'approcher des personages historiques issus de notre UP ou qui y ont sé- journé, ces chroniques qui nous ont fait connaître bien des particularités de nos vil-lages, églises et chapelles, ont pris fin avec le journal de sep-tembre-octobre.

Aussi, pour ceux qui désirent continuer la recherche et com-pléter leurs connaissances, M. Barras les invite à se repor-ter à son site : www.nervo.ch

Même si d'autres projets sont encore en préparation, l'Equipe de Rédaction remercie vivement M. Barras pour sa disponibilité et pour les connais-sances qu'il nous a partagées.

Ensemble des photos présentées par M. Barras.

L'équipe de rédaction

A. R

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Folle espérance ! Inaugurée dans notre paroisse le der-nier samedi de septembre, la messe en famille nous a fait chaud au cœur.

Les murs de l’église ont résonné aux gazouillis des tout-petits qui ont mêlé leur voix au chœur de leurs aînés.

16 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Chœur mixteMme Aurélie Coumon de Massonnens est la nou-velle directrice de notre chœur mixte, elle remplace Mme Antoinette Fragnière qui a œuvré pendant douze ans. Mme Coumon a effectué sa formation de direction à Lausanne et Fribourg. Elle a dirigé des chœurs d’en-fants à Vuisternens-en-Ogoz et à Vuisternens-devant-Romont, ainsi que le chœur du Schönberg à Fribourg.

Si l’envie de chanter et de passer de bons moments de partages et d’amitiés vous tente, alors n’hésitez pas à rejoindre notre chœur mixte paroissial.

BaptêmesLe 26 août, Ambroise Pasquier, fils d’Augustin et Claire-Lyse

Le 2 septembre, Lisa Cudré-Mauroux, fille de Bertrand et Rajae

Le 9 septembre, Soren Fred Dessiex, fils de Frédéric et Kristel

Le 30 septembre, Lenny Jonin, fils de David et Cindy

MariageLe 8 septembre, Yves Pfurter et Olivia Cudré-Mauroux

DécèsRoger Mauroux-Bovet, décédé le 5 août, à l'âge de 90 ans

Françoise Python-Oberson, décédée le 12 août, à l'âge de 59 ans

Gaston Huguenot, décédé le 13 août, à l'âge de 91 ans

Julie Berset, décédée le 17 août, à l'âge de 90 ans

Pierre Cudré, décédé le 21 août, à l'âge de 87 ans

Bernard Cudré-Mauroux, décédé le 23 août, à l'âge de 62 ans

Jean-Noël Caille, décédé le 5 septembre, à l'âge de 54 ans

BaptêmesLe 16 septembre, Lukas Joffrey Rossier, fils de Raphaël et Sarah

Le 23 septembre, Stella Yerly, fille de Samuel et Elzbieta

DécèsThérèse Magnin, décédée le 16 août, à l'âge de 64 ans

Marc Cuennet, décédé le 25 août, à l'âge de 54 ans

Armand Goumaz, décédé le 23 septembre à l'âge de 68 ans

Mariages

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Autigny-Chénens Cottens

Michel Pasquier

Un Patron à choix ?Qui ne s’est jamais posé la question : saint Christophe ou saint Martin ? Tous deux ont eu affaire avec Jésus, l’un portant Jésus-Enfant pour franchir une rivière, l’autre donnant à Jésus-Mendiant la moitié de son manteau.

Dans l’église actuelle, on ne trouvera aucune mention de saint Martin : ni statue, ni vitrail, ni peinture. Rien !Pour saint Christophe, c’est autre chose.

En 1954, l’Abbé Grandjean, curé d’alors, s’adressa aux automobilistes suisses leur demandant de soutenir finan-cièrement la construction de sa nouvelle église, moyennant promesse. Il fit même imprimer une vignette, distribuée gratui-tement, contenant prière et invocation à ce saint populaire.

La réponse fut si généreuse que l’Abbé put honorer son engagement : l’autel latéral dédié à saint Christophe avec une mosaïque des Frères Angéloz et une statue, réalisée par Antoine Claraz, élevée devant l’église.

Mais saint Martin est bel et bien le Patron de notre Paroisse, comme le mentionne un acte de 1423. Avec son demi-manteau, il nous garde sous sa protection.

Quant à saint Christophe, il l’ac-corde à tous ceux qui se dépla-cent, même à celui qui s’aventu-rerait sur les échelons du beffroi pour découvrir, sur la cloche la plus grande, La Charité, la seule représentation de notre Patron, coulée dans le bronze.

Bonne Saint-Martin !

Jean-Marc Sudan

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J.-M

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17Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Matran - Avry Neyruz

Bernard Kroug

Inauguration de la dalle de verreComme il avait été annoncé dans ce média, dans son édition de juillet-août, la dalle de verre qui orne désor-mais la place paroissiale de Matran a été inaugurée le dimanche 26 août par l’abbé Modeste, au cours d’une célébration liturgique à laquelle ont pris part de nombreux paroissiens. Cette cérémonie, empreinte de recueillement, fut en outre agrémentée de diverses productions oratoires et chorales, dont un chant de cir-constance né d’une belle collaboration artistique entre Jean-Marie Hirt, pour la musique, et Laurent Dessibourg, pour les paroles.

Cette séquence de six vitraux, disposés en enfilade, a été conçue par Jean-Pierre Demierre, artiste peintre, et réali-sée par Michel Eltschinger, maître verrier. En outre, une plaquette éditée pour l’occasion nous donne une clé de décryptage, invitant à discerner dans cette œuvre un message de solidarité chrétienne. Toutes choses égales d’ailleurs, cela illustre ce mot de Liliane Voisin, profes-seur d’histoire de l’art à Paris-Sorbonne : « Le vitrail, par sa beauté transparente, tend à orienter vers l’écoute du message silencieux qu’il a pour mission de diffuser. »

Sis à deux pas de la chapelle funéraire, puissent ces vitraux stimuler, par-delà la précarité et l’infirmité de nos existences terrestres, l’espérance indéracinable en la vie éternelle, dans la lumière de Dieu.

BaptêmesLe 12 août, Pablo Guisolan, fils de Patrick et LaurianeLe 26 août, Elisa Collaud, fille de Serge et MarilyneLe 1er septembre, Ana Sofia Ducas-Delley, fille de François et StéphanieLe 2 septembre, Rayen Raemy, fils de Real et StéphanieLe 8 septembre, Théo Brandulas, fils de José et AnneLe 8 septembre, Zora Timéa Borbély, fille de Krisztiàn et Noémie

MariagesLe 1er septembre, Cédric Oberson et Emmanuelle Jacob

Le 15 septembre, Alexander Trick et Mélanie Chammartin

DécèsMichel Uldry, décédé le 6 août, à l'âge de 69 ansJean-Paul Ansermet, décédé le 19 août, à l'âge de 59 ansLéonie Egger-Corpataux, décédée le 13 septembre, à l'âge de 93 ans

Les rendez-vous de décembrePlacée sous la protection de Marie, notre paroisse nous invite à sa fête patronale le 8 décembre à 9h30.

Ce même jour à 18h, un concert regroupantles chorales de notre UP sera donné à Lentigny.

Dimanche 16 à 17h, La Chanson du Moulinen collaboration avec le chœur de Chapelle-Gillarens, se fera une joie de partager avec vous son concertde Noël.

Messe de Noël : mardi 25 décembre à 10h30,animée par La Chanson du Moulin.

Pour rappel : les chants et prières de Taizé à la Cure de 20h à 21h, les vendredis 9 novembre – 14 décembre 2012 – 18 janvier – 22 février – 15 mars – 24 mai 2013.

Margot et Denise

Pour l’équipe d’animation de la confirmationGéraldine Brügger

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L’engagementLe 23 juin, au terme d’un an de parcours, 25 jeunes ont reçu le sacrement de Confirmation des mains de Mgr Alain Chardonnens. Pour eux, désormais confirmés, le chemin ne s’arrête pas là, il s’ouvre encore plus grand.

Pour nous, il est déjà temps de reprendre la route. Accueillons dans nos cœurs et dans nos prières, 25 nou-veaux compagnons de route, 25 nouveaux confirmands.

BaptêmeLe 16 septembre, Romain et Arthur Hayoz, fils de Samuel et Maude

18 Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

PonthauxPrez-vers-Noréaz

A. R

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Derniersadieux

Notre-Dame de La BrillazLe 15 août, nous étions à l'écoute de Michel Menoud qui présenta la Reine des lieux, fraîchement restaurée.

Il avait observé qu'elle avait changé d'aspect. Il décida de lui redonner des cou-leurs plus saillantes. Pour ce faire, il demanda l'aide de Bernard Berger pour la descendre de sa niche. Mais quelle fut sa surprise, elle pesait entre 30 et 40 kg et le fit vaciller au bout de son échelle. En fait, cette statue est en bronze.

Au musée d'art et d'histoire, peu de renseignements n'aboutirent. La statue en exposition provisoire dans son magasin se fit remar-quer par M. Menoud, un ancien menuisier de Sâles. Il la nettoya, la fit sabler finement et lui appliqua la peinture.

Dix jours plus tard, une joyeuse équipe composée de Michel Menoud, Bernard et Michel Berger, Michel et Firmin Clément se dotèrent d'un puissant élévateur pour mettre en place la statue, ils ne voulurent surtout pas rééditer l'expérience de la descente.

Notre Dame de la Brillaz est fière de ses fils et nous disons merci à tous les artisans de cette belle restaura-tion.

BaptêmesLe 16 septembre, Pierre Falk, fils de Bertrand et Inna

Le 22 septembre, Hugo Estoquié, fils d’Hugo et Chantal

Le 23 septembre, Cléa Crausaz, fille de Stéphanie et Hervé

DécèsJules Schneider, décédé le 22 août, à l'âge de 88 ans

Philippe Guisolan

En aube, pour le serviceIls étaient huit de Prez, de Noréaz et de Ponthaux à revêtir en ce samedi 22 septembre l'aube de l'enfant de chœur pour leur premier service à l'autel.

On peut les remercier et les encourager car ce sont des jeunes filles et garçons qui découvrent la vie, don de Dieu. Des jeunes chrétiens qui ont fait le choix de suivre Jésus, de répondre à son appel, de l’aimer et de le servir.

Ils et elles ont choisi de s'engager dans la vie de l’Eglise en tant qu’enfants de chœur. Ils vont venir à l'église ser-vir le seigneur en accomplissant le service de l’autel. Ils et elles vont apprendre à mieux connaître Jésus, à mieux écouter et comprendre sa parole et toujours mieux che-miner avec lui ; l'aube blanche est là pour le rappeler.

C’est également une manière de mieux comprendre l’autre, leur prochain, à l’aimer et à le respecter, et à par-tager leur foi ensemble.

La liturgie est un service sacré qui sera la marque de leur vie chrétienne.

Que ces huit jeunes se gardent bien de se prendre trop au sérieux, tout en prenant le Bon Dieu très au sérieux !

« Je dormais et rêvais que la vie n’était que joie. Je m’éveillais et je vis que la vie n’était que service. Je servis et je compris que le service était la joie. » R. Tagore

Claude Didierlanrent

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Horaire des messes et autres célébrations en semaine dans les paroisses

Paroisses vivantes novembre-décembre 2012

Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

Neyruz 7h30 Cottens 8h30 Avry 8h30 Onnens 8h30Matran 8h30 Ponthaux 8h30 Chénens 9h Noréaz 19hNoréaz 13h30 chapelet Prez 8h30 Corserey 19h Cottens 17h Home

Lentigny 19h Avry 13h30 chapelet Eglise chapelet 1

1 Les premiers vendredis du mois

Lorsqu’une sépulture est célébrée en semaine, la messe prévue ce jour-là dans la paroisse est ANNULEE.Lorsqu’une veillée de prière tombe aux heures d’une messe, LA MESSE FAIT OFFICE DE VEILLEE DE PRIERE.

Dansnos paroisses

Horaire d’ouverture de notre secrétariat, à Matran

Secrétariat Unité pastorale Notre-Dame de la BrillazCase Postale 74 – 1753 Matran

Lundi et jeudi 8h à 11h30 14h à 17h30

Mardi et vendredi 8h à 11h30 14h à 18h

Mercredi 8h à 11h30 14h à 17h

Téléphone 026 401 00 90

Fax 026 401 03 58

E-mail : [email protected]

Permanence téléphonique en cas d’urgence ou de décès : 079 546 28 18 (pas de sms)

www.upnotredamedelabrillaz.ch

Les églises de notre UP équipées sont

Autigny – Corserey – Cottens Noréaz – Neyruz – Prez

Lentigny – Onnens

La sortie des catéchistesDéjà, c'est la rentrée scolaire ! Chaque catéchiste de notre Unité connaît les classes qui lui sont attribuées. Le mot formation est à l'ordre du jour. Il reste une place au calendrier bien chargé, ce samedi 25 août, pour une petite sortie.

Une sortie, pèlerinage pour confier à Marie tous les enfants de notre Unité ! Un temps fort pour se rencontrer et partager joies et peines de l'été !

Un temps de détente, avant de démarrer !

Un temps, sans stress, pour échanger et se connaître un peu mieux !

Le soleil est de la partie. L'ambiance est joyeuse. M. le Curé Guy Jeanmonod et notre diacre Romain Julmy nous accompagnent. Mima, notre respon-sable, procède à l'appel et le car s'ébranle en direction du Jura, région de Delémont.

Nous atteignons les hauteurs du Vorbourg au-dessus de la ville. La prome-nade qui conduit à ce sanctuaire, outre son charme naturel, fait découvrir une chapelle restaurée avec goût, et aux murs une collection d'ex-voto qui offrent une foule de renseignements sur les mœurs de l'ancien Evêché de Bâle.

Nous sommes accueillis par une petite communauté de Bénédictins. Le responsable nous fait un historique intéressant de ce sanctuaire marial.

Après la messe, nous faisons quelques achats d'objets religieux. Nous rejoignons le restaurant où nous partageons un repas très cordial.

Quel bonheur de se rencontrer, d'échanger ! Personne n'a envie d'aller plus loin ! Alors, c'est décidé... Saint Ursanne, c'est pour l'année prochaine !

La route est très sinueuse pour le retour ! Nous avons un chauffeur mer-veilleux qui aime surtout les petites routes.

Merci du fond du cœur à tous les conseils des paroisses pour leur géné-rosité. Nous avons fait le plein de force et d'énergie pour vivre une généreuse année catéchétique.

Suzanne Jacquier

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Méditation

Paroisses vivantes novembre-décembre 201220

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Passe le temps… coule le fleuve

Bientôt l’an 2012 perd ses derniers jours Jours de joie comblés de grâce Jours embrumés, chargés de peine

Passe le temps, coule le fleuve Dans l’Unité tant de cœurs ont vibré Pour ces étoiles semées sur notre route Tout un chacun a pu en faire son bien A tous, grand merci

Passe le temps coule le fleuve Un Enfant vient illuminer Ce parcours que nous avons partagé Dieu rejoint notre route C’EST NOËL

Passe le temps, coule le fleuve Un an tout neuf m’est accordé Quelles étoiles vais-je allumer Un grand feu pour nous réchauffer Que chacun apporte sa bûche Pour étendre la vie de l’Enfant-Dieu

Passe le temps, coule le fleuve Toute l’Equipe Pastorale Rend grâce pour l’an qui fuit Et se réjouit de vivre l’an neuf Avec chacun de vous.

Joyeux Noël

Et Bonne Année

Père Bernard