2010X17 Condensé de mémoire

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École Supérieure d'Agriculture d'Angers 55 rue Rabelais 49007 ANGERS OPTIMISATION DE SYSTEMES DE CULTURE A BAS NIVEAUX DINTRANTS EN SYSTEMES PORCS-CULTURES EN BRETAGNE CONDENSE Mémoire de Fin d'Études Promotion 2005 Octobre 2010 Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne Pôle Agronomie - Productions végétales Avenue du Chalutier Sans Pitié 22190 PLÉRIN Maître de stage : Jean-Luc GITEAU JEULAND François Elève-Ingénieur ESA Patron de mémoire : Christophe NAUDIN

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Microsoft Word - 2010X17 Condensé de mémoireOPTIMISATION DE SYSTEMES DE CULTURE A BAS NIVEAUX D’INTRANTS
EN SYSTEMES PORCS-CULTURES EN BRETAGNE
CONDENSE
Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne Pôle Agronomie - Productions végétales Avenue du Chalutier Sans Pitié 22190 PLÉRIN
Maître de stage : Jean-Luc GITEAU
JEULAND François Elève-Ingénieur ESA
OPTIMISATION DE SYSTEMES DE CULTURE A BAS NIVEAUX D’INTRANTS
EN SYSTEMES PORCS-CULTURES EN BRETAGNE
Mémoire de Fin d'Études Promotion 2005 Octobre 2010
Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne Pôle Agronomie - Productions végétales Avenue du Chalutier Sans Pitié 22190 PLÉRIN
Maître de stage : Jean-Luc GITEAU
JEULAND François Elève-Ingénieur ESA
1)  Enjeux associés à l’essai ............................................................................................................... 1 
2)  Point sur l’état de l’expérimentation en 2010 ............................................................................... 2 
3)  Mission et problématique .............................................................................................................. 2 
B.  Matériel et méthodes ............................................................................................................................. 4 
1)  Matériel mobilisé .......................................................................................................................... 4 
C.  Démarche de travail .............................................................................................................................. 6 
1)  Diagnostic Agronomique .............................................................................................................. 6 
D.  Résultats obtenus et perspectives associées .......................................................................................... 8 
1)  Des résultats agronomiques encourageants ................................................................................... 8 
2)  Des systèmes de culture qui prennent en compte la durabilité ...................................................... 9 
3)  Des règles de décisions adaptées dès la première année de l’expérimentation ........................... 12 
Conclusion ..................................................................................................................................................... 13 
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INTRODUCTION
L’agriculture en Bretagne est un secteur associé à de forts enjeux. Elle représente 11% de l’activité
professionnelle et 65% du territoire (Agreste, 2009). La production agricole régionale représente une part importante de la production totale nationale, en particulier dans les productions animales : respectivement 57% et 60% de la viande porcine et avicole, 42% du volume d’œufs, 30% de la production de viande bovine et 20% de la collecte de lait (Agreste 2010). La valeur ajoutée brute qui y est associée s’élève à 1,9 Milliards d’euros.
L’obtention d’une telle production n’a pas été sans engendrer des conséquences indésirables. Ainsi, la
période de croissance généralisée des années 1963 à 1970 en Bretagne, définie par Paul Houée (2010), poursuivie par une phase d’industrialisation jusque dans les années 1990 a créé des déséquilibres qui sont toujours aujourd’hui difficiles à résorber. Alors que 80% de l’eau potable est issue des eaux superficielles (Agreste, 2009), on y détecte toujours la présence indésirable de produits phytosanitaires : en 2008, 4,7% de la population a été concernée par une eau non conforme sur ce point (ce chiffre s’élevait à 40% en 1997).
En outre, la balance brute régionale pour l’azote et le phosphore est excédentaire de 33kg et 14kg/ha, respectivement, en 2006 (Agreste, 2009) ce qui représente une fertilisation excédentaire de 45000T d’azote et 22000T de phosphore par rapport aux besoins des plantes à l’échelle de la région bretonne.
La maîtrise de ces excédents prend une importance particulière lorsque le respect de la norme de 50mg
NO3 -/L pour l’approvisionnement en eau potable n’est toujours pas atteint pour 5 bassins versants (BV), et que
l’échouage d’ulva armoricana ou « algues vertes » engendre des effets indésirables comme le dégagement d’hydrogène sulfuré lors de la décomposition des algues, la nécessité de ramassage ou de traitement des algues, et une altération de l’image du territoire.
La mise en œuvre de dispositifs de remédiation a débuté depuis les années 1990 et s’est poursuivie plus
récemment avec la mise en place de mesures agri-environnementales (MAE). En outre, une dynamique d’amélioration des pratiques agricoles a une nouvelle fois été impulsée dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, avec la mesure « Ecophyto 2018 » visant à « réduire, de 50% l’usage des pesticides en 10 ans, si possible ».
A. SITUATION DE L’ESSAI
1) Enjeux associés à l’essai Depuis 2006, une expérimentation sur les pratiques d'élevages porcins est en place sur la station
expérimentale de Crécom (Côtes d’Armor). Elle vise à optimiser séparément deux systèmes d'élevage (sur litière ou sur caillebotis). Dans le cadre de sa mission de recherche-développement-formation et en collaboration avec le RMT SdCi (Réseau mixte technique « systèmes de culture innovants »), les Chambres d'Agriculture de Bretagne (CRAB) ont initié une démarche d’évaluation de systèmes de cultures à bas niveaux d'intrants en système porcs-cultures.
Le dispositif expérimental mis en œuvre sur les parcelles de Crécom a pour but d'évaluer des systèmes de culture susceptibles de valoriser les déjections issues de l'expérimentation zootechnique (Tableau 1). Ces SdC devront tenir compte des problématiques environnementales actuelles (fertilisation azotée et phosphorée), des évolutions de la réglementation (réduction de l'utilisation de produits phytosanitaires), tout en maintenant la rentabilité et les conditions de travail en exploitation.
Tableau 1 : Type de produit et date d’apport de la fertilisation selon les systèmes et les cultures
P A P A P A maïs grain LP FP(engraissement) FP(engraissement)
blé LP LP CFP(gestantes)
colza LP FP(engraissement) FP(engraissement)
triticale LP LP CFP(gestantes)
Système FUMIERSystème MIXTESystème LISIER
(P: printemps, A: automne, LP: lisier de porc, FP, fumier de porc, CFP: compost de fumier de porc) d’après Fisson C., 2009
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2) Point sur l’état de l’expérimentation en 2010 Une évaluation multicritère de la durabilité globale a été menée sur des systèmes candidats élaborés à dire
d’experts (Fisson C., 2009). L’étape d'expérimentation en plein champ démarre pour la campagne 2009-2010. Au terme d’une première rotation de 4 ans, les résultats de l’étude système d’élevage pourraient être couplés à ceux du dispositif agronomique afin de permettre une évaluation globale des systèmes de production porcins à Crécom.
3) Mission et problématique
En cette première année d’expérimentation, trois objectifs de travail ont été établis : - O1 : réaliser la caractérisation de l’état initial du dispositif expérimental pour les paramètres physico-
chimiques et biologiques du sol ; - O2 : déterminer les paramètres de suivi annuels et pluriannuels (échelle de la rotation) permettant
d’assurer la réalisation d’une évaluation globale de la durabilité au terme de la première rotation ; - O3 : élaborer les protocoles d’observations et de collecte de données associés à ces indicateurs et
procéder à leur acquisition pour la campagne 2009-2010. L’objectif opérationnel de cette année est de déterminer les possibilités d’évolution des systèmes testés au
terme de cette première campagne culturale (Figure 1) afin d’enclencher la démarche de « boucle de progrès » (Meynard & Savini, 2003). Pour ce faire, un examen en deux temps sera réalisé : (i) l’évaluation agronomique de la campagne et (ii) l’élaboration d’une sélection restreinte d’indicateurs permettant d’évaluer les résultats des trois piliers de la durabilité : environnemental, social, et économique, de cette première campagne culturale.
La problématique résultant de cette approche est la suivante : Malgré la précocité de cette démarche, une
re-conception des systèmes de cultures est-elle envisageable dès le terme de la première campagne ? Autrement dit, la réalisation d’une évaluation annuelle (i) du comportement agronomique et (ii) d’un nombre limité d’indicateurs de la durabilité peut-elle autoriser (permet-elle) la validation des itinéraires mis en place et l’optimisation des éléments ayant fait défaut pendant la première campagne ?
Les hypothèses de recherche qui ont été testées au cours de ce travail sont les suivantes :
H1 : La mise en place d’une mesure visant à faire respecter l’équilibre entre les apports et les exportations de phosphore à l’échelle de la culture a un impact non négligeable sur la stratégie de fertilisation.
L’un des enjeux fixé aux systèmes de culture expérimentés est le respect de l’équilibre de la fertilisation phosphatée, au regard des exportations par les cultures. On souhaite ici vérifier que cet enjeu a bien été pris en compte cette année.
H2 : Les modifications des itinéraires techniques, réalisées lors de la conception des systèmes de
culture, n’impactent pas le temps de travail. Dans les systèmes de polyculture-élevage, la mise en œuvre de systèmes de culture innovants ne doit pas
affecter la gestion simultanée des ateliers de production animale et de production végétale : les risques par rapport à la contrainte climatique doivent être maitrisés et les pointes de travail de chacun des ateliers doivent être compatibles.
H3 : La marge brute sur approvisionnements de la culture de blé tendre et du colza est conservée
dans le cadre d’une stratégie de moindre utilisation des intrants, y compris les produits fertilisants organiques.
On souhaite ici vérifier que l’optimum économique peut être atteint avec moins d’intrants que dans les systèmes classiques locaux.
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2010
Contexte : systèmes de cultures en système « porcs-cultures » en Bretagne
3 enjeux majeurs - Fertilisation azotée raisonnée - Respect de l’équilibre « apports - exports » en phosphore - Réduction de 50% de l’utilisation des produits
phytosanitaires
marge - Non dégradation des
Evaluation a posteriori des 3 piliers de la durabilité
Proposition d’évolutions des systèmes de culture testés
Développement et transfert des systèmes de culture expérimentés après évaluation de la durabilité globale
(horizon 2014 et 2018)
Prototypage et évaluation de 3 systèmes de culture prometteurs à l’aide de l’outil MASC (Fisson C., 2009)
Mobilisation de ressources : RMT SdCi, CasDAR Picoblé, Essai La Cage, PSDR Climaster
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Dispositif expérimental de Crécom
Le dispositif expérimental est constitué de 3 « micro-fermes », constituées chacune de 4 à 5 parcelles de 1 à 3,3 ha. L’utilisation de parcelles d’au moins 1ha, au lieu de dispositifs en bandes ou en blocs, permet de mieux prendre en compte l’hétérogénéité intraparcellaire dans la mise en œuvre de règles de décision et de mesurer des temps de travaux (Viaux P., 1999).
Chaque année, les 4 cultures de la rotation et la culture intermédiaire piège à nitrates (CIPAN) sont présentes dans chaque micro-ferme. Les modalités mises en place se distinguent selon la fumure organique utilisée : lisier, fumier ou mixte. L'ensemble du dispositif est constitué de 13 parcelles pour un total de 24,15ha. L'expérimentation est planifiée sur 2 rotations successives, soit 8 années au total.
La rotation mise en œuvre
La rotation mise en place sur ce dispositif est la suivante: Maïs grain/Blé/Colza/Triticale+CIPAN. Cette rotation, issue du mémoire de P. Salaün en 2007, est innovante par rapport à celle généralement pratiquée par les éleveurs porcins bretons (Maïs/Blé ou Maïs/Blé/Céréale secondaire ; Figure 2) : d'une part par la présence du colza et d'autre part par le respect des durées de retour des cultures dans la rotation. En outre, elle permet de réaliser une alternance cultures d'automne-cultures de printemps et permet des apports de déjections à deux périodes (en fin d’été pour le colza et en début d’automne pour le blé ; au printemps pour le maïs grain et les céréales).
En 2009, une évaluation globale de la durabilité à l’aide de l’outil MASC (Sadok, 2009) a permis de prototyper et sélectionner 3 systèmes candidats (Fisson, 2009).
Figure 2 : Assolement du dispositif expérimental pour la campagne 2010 et rotation des systèmes de
culture. Les parcelles sur schiste sont marquées d’un point noir (). La parcelle 1, cultivée en colza, a un sol sur granite. La rotation est la suivante: Maïs, Blé, Colza, Triticale + Cipan.
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Données expérimentales Les nombreuses données expérimentales exploitées dans le cadre de ce mémoire ont été collectées entre
janvier et septembre 2010. Les notations ont été réalisées dans chacune des parcelles de l’essai, à un rythme hebdomadaire pour : l’évolution des cultures, les pressions ravageurs et maladies. En outre, la pression adventice a été évaluée à 3 reprises : sortie hiver (colza) ou avant le premier désherbage (céréales), à la fermeture du couvert et après la récolte.
Les données météorologiques sont issues de Météo France (stations de Kerpert et de Rostrenen) pour les paramètres journaliers de températures et pluviométrie, et l’évapotranspiration potentielle (ETP) mensuelle.
Les prélèvements de sol ont été réalisés lors d’un parcours représentatif de la parcelle. Les échantillons d’effluents et de produits de récolte ont été prélevés sur des produits homogénéisés.
Les composantes de rendement du blé telles que la densité de levée et le nombre d’épis par pied ont été
déterminées lors d’un parcours représentatif de la parcelle. Pour le colza, ce sont la densité et le nombre de siliques par pied qui ont été ainsi quantifiés. Les poids de mille grains ont été déterminés après étuvage d’échantillons de récolte, tri manuel, comptage et pesée.
Données économiques Les charges mécaniques sont issues du document « coût des façons culturales 2009 » (BCMA, 2009) et
prennent en compte le coût du carburant et les amortissements, mais pas les coûts de main d’œuvre. Les consommations de carburant et des temps de travail à la parcelle sont issues des mesures réalisées à chaque intervention.
Les prix de vente des grains (blé et colza) au 15 septembre 2010 ont été obtenus auprès d’un groupe coopératif local. L’estimation de prix de vente de la paille de blé en 2010 (Audebet G., communication personnelle) et les marges brutes en Côtes d’Armor des céréales entre 2005 et 2009, ainsi que du colza entre 2005 et 2009 ont été communiquées par le CER France - Côtes d’Armor.
3) Des références pour la comparaison
Parcelles hors essai
Deux parcelles « témoin » ont été utilisées afin d’apporter des éléments de comparaison pour les cultures de céréales et de colza. Elles appartiennent aussi à la station expérimentale de Crécom. Situées à proximité des parcelles du dispositif expérimental, leurs caractéristiques pédoclimatiques sont très similaires. Les parcelles en blé d’hiver et triticales sont conduites en « bas niveau d’intrants » (densité de semis diminuée, réduction des doses de phytos, désherbage mécanique), tandis que la parcelle de colza a une conduite plus intensive (seuil insecticide plus bas, densité de semis plus élevée).
Echantillon CER-France Côtes d’Armor
Le Centre d’économie rurale (CER) des Côtes d’Armor édite chaque année les marges brutes moyennes des exploitations dont la gestion comptable lui est confiée. Les informations extraites de ces documents sont : les rendements moyens et les charges d’intrants moyennes (semences, engrais et produits de traitements) pour les années 2005 à 2009. Cet échantillon représente 1376 à 2737 exploitations par an pour la culture de blé. En colza, 424 à 1555 exploitations appartiennent à cet échantillon selon les années.
Une expérimentation à l’INRA de Versailles : le dispositif de « La Cage »
Un essai système de culture est conduit sur le site de l’INRA de Versailles (Yvelines) depuis 1997 (Saulas P., 2010). Il regroupe 4 traitements représentant chacun un système de culture différent : « productif », « intégré », « semis direct avec couverture permanente » et « biologique ». Il y a une parcelle pour chaque traitement, avec deux répétitions. Chaque parcelle est ensuite subdivisée pour pouvoir accueillir (i) la culture prévue d’après la rotation et (ii) une culture de blé. Ce dispositif permet ainsi de collecter annuellement les données de la culture de blé pour chaque traitement.
Le sol est de type « limons profonds », avec un pH très légèrement basique (7,3) et un taux de matière organiques bas (1,7%). Le rendement potentiel en blé est estimé à 90q et celui du maïs grain non irrigué à 100q.
Les résultats de la période 1997-2008 du système « intégré » seront utilisés à titre de référence extra- régionale.
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C. DEMARCHE DE TRAVAIL
1) Diagnostic Agronomique Afin de répondre à l’objectif opérationnel de déterminer les possibilités d’évolution des systèmes testés, la
démarche de travail a été engagée en 2 temps (Figure 3). Tout d’abord, un diagnostic agronomique (Sebillotte, 1974) a été mené. Celui-ci a eu pour objectif de caractériser l’impact des facteurs biotiques et abiotiques sur l’élaboration du rendement de deux cultures : blé tendre d’hiver (Triticum aestivum L.) et colza d’hiver (Brassica napus L.).
L’objectif de rendement est affecté à chaque parcelle de telle manière qu’il puisse être atteint 3 années sur 5. Une fois que les causes des écarts de rendement par rapport aux objectifs ont été expliquées, l’analyse de la durabilité des systèmes proprement dite a pu être engagée.
2) Indicateurs de la durabilité
La durabilité est définie comme un développement « compatible avec les besoins des générations du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». (Rapport Brundtland, 1987). L’analyse globale de la durabilité des systèmes porte généralement sur trois piliers de la durabilité : économique, social et environnemental (Nolot J.M., 2002, Bockstaller C. et al., 2008) ; elle est donc qualifiée de « multicritère ».Pour chaque pilier de la durabilité un ou plusieurs indicateurs ont été calculés pour cette campagne 2009-2010.
Durabilité environnementale
L’indicateur de fréquence de traitement (IFT) et le descripteur « quantité de substance active » (QSA) sont deux indicateurs privilégiés dans le suivi de la réduction de l’usage des pesticides. Tous deux sont utilisables à l’échelle de la parcelle. L’IFT permet de mesurer une diminution de l’usage de pesticides au regard de leur dose homologuée, tandis que le QSA permet de déterminer la quantité totale de substances actives apportée.
L’IFT est déterminé pour chaque passage d’après la dose appliquée et la surface traitée, par rapport à la dose homologuée du produit et la surface de la parcelle. Il est subdivisé selon le type de produit utilisé : herbicide ou hors-herbicide.
Le QSA est calculé en sommant le grammage de chaque matière active du produit, au prorata du pourcentage de dose homologuée utilisé. Ce calcul est réalisé pour chaque produit et chaque passage, produisant ainsi une quantité totale de substance active répandue dans le milieu.
Durabilité sociale La mise en œuvre de pratiques préventives ou alternatives à l’usage des produits phytosanitaires peut être
un élément défavorable lors de la mise en œuvre d’un système de culture. Un indicateur du temps de travail au champ est donc utilisé, il somme le temps passé pour chaque intervention. On mesure aussi le nombre de passages d’outils au champ.
Durabilité économique
Les indicateurs économiques utilisés dans cette analyse sont la Marge brute sur « appros » et la Marge Nette. Ce sont des indicateurs communément admis par les organismes de gestion (CER France - Côtes d’Armor, 2010).
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Figure 3 : Objectifs du travail et méthodologie
Objectif 2010 : Réaliser une évaluation permettant l’optimisation des systèmes de culture
testés
Climat de la campagne 2009-2010
Evaluation de la première campagne et propositions d’améliorations
2 cultures sélectionnées : blé et colza
Pression bioagresseurs - Adventices (Barralis) - Insectes et maladies (VGObs)
Développement du couvert et composantes de rendement
Pilier environnemental : équilibre « apport – exports » du phosphore
Pilier social : stabilité du temps de travail et du nombre de passages
Pilier économique : conservation de la marge brute
Références Parcelles hors
1) Des résultats agronomiques encourageants
Toutes les parcelles n’ont pas atteint leur objectif de rendement, en blé comme en colza
En blé les rendements moyens toutes parcelles confondues (59q/ha), sont inférieurs de 11% (soit 7,4q/ha) par rapport aux objectifs initiaux, définis pour chaque parcelle d’après leur potentiel. Les rendements moyens en colza (29,8q/ha) sont équivalents aux objectifs, avec des écarts importants entre les extrêmes : de 21,9 à 34,7q/ha.
moyennes mensuelles de 1994 à 2009
Août
Septembre
campagne 2009 - 2010
Figure 4 : Evolution du déficit hydrique (P-ETP) mensuel de la campagne 2010 comparé aux moyennes
mensuelles de 1994 à 2009. Le bilan hydrique du mois de Novembre (+270mm) n’avais jamais été aussi élevé à cette période depuis 15 ans
En blé, alors que les conditions d’installation de la culture ont engendré de nombreuses pertes à la levée
(conditions de semis difficiles - Figure 4 -, semis retardé et températures hivernales ayant atteint le seuil de - 6°C pendant la levée ; Figure 5), les composantes suivantes n’ont pas pu exprimer tout leur potentiel à cause d’une valorisation de l’azote non optimale aux périodes critiques (montaison et remplissage du grain) et de dégâts sur les grains : gels d’épis et échaudage. Les températures et la pluviométrie (facteurs climatique) ont donc eu en 2010 un impact majeur sur la définition du niveau de production potentiel (Rabbinge R., 1993). La disponibilité de l’eau et de l’azote, facteurs abiotiques, ont eux aussi eu un impact non négligeable et ont entraîné une limitation du rendement. Enfin, les facteurs biotiques tels que les ravageurs et les adventices ont, dans une moindre mesure, entraîné des réductions de rendement.
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En colza, seule une parcelle n’a pas atteint l’objectif de rendement établi. Les températures (gels en hiver) ont eu un impact majeur sur le développement de la culture et l’élaboration de son niveau de rendement potentiel en 2010. La disponibilité non-optimale de l’azote et de l’eau (déficit hydrique) à la floraison a entraîné une limitation du rendement.
La contribution des différents facteurs (potentiel, réducteur, limitant) tels que définis par Rabbinge (1993) a pu être évaluée, mais pas quantifiée.
Figure 5 : Températures journalières minimales (--) et maximales (--) de la campagne 2009-2010 à la station de Rostrenen. A la fin du mois de décembre, il y a eu une période de 8 jours consécutifs avec des températures minimales inférieures à 0°C.
Des objectifs de rendement à confirmer selon les parcelles et un équilibre de la fertilisation phosphorée qui est encore à améliorer
Au terme de cette première campagne, les résultats obtenus dans une parcelle en colza laissent craindre que l’objectif de 30q, dans les parcelles très protégées par le bocage, avec une structure pédologique granitique, ne soit pas réaliste 3 années sur 5. Cette hypothèse pourra être rediscutée au terme de la prochaine campagne, puisqu’une parcelle aux conditions pédologiques similaires sera emblavée en colza.
Pour atteindre l’objectif associé à l’enjeu phosphore : le respect de l’équilibre du bilan minéral apparent,
l’optimisation de la fertilisation devra être poursuivie. Malgré une évolution positive de la prise en compte de cet enjeu dans la stratégie de fertilisation de l’essai pour les cultures de blé et de colza (H1 validée pour le blé et le colza), ces évolutions devront être vérifiées sur l’ensemble des cultures de la rotation. Le premier élément qui devra être considéré est la variabilité des valeurs des déjections animales au cours du temps. La réalisation d’analyses avant les épandages devrait permettre de disposer des valeurs réelles des déjections avant leur utilisation et d’ajuster les apports en conséquence (en particulier pour le fumier). En outre, les nouvelles références du COMIFER portant sur les exportations en P des cultures (publication officielle prévue pour 2010, d’après le site web du COMIFER) devront être prises en compte.
Enfin, en 2011 toutes les informations concernant la campagne 2009-2010 seront disponibles et permettront une analyse a posteriori plus complète sur l’ensemble des cultures de la rotation.
2) Des systèmes de culture qui prennent en compte la durabilité
Une approche précoce de l’’écologie de production, pour évaluer l’efficacité des intrants,
L’approche en écologie de production (van Ittersum M.K. & Rabbinge R., 1997) propose d’évaluer l’efficience de la combinaison des intrants utilisés pour obtenir un certain niveau de production.
Pour le blé en 2010, par rapport à la parcelle hors essai en conduite raisonnée, un rendement supérieur (2,6q) a été obtenu avec un temps de travail réduit (-0,2h), une quantité totale d’azote apportée inférieure (- 3uN) et une quantité de substance active moindre (-262g). En colza, par rapport à la parcelle hors essai en conduite intensive, le rendement en 2010 a été moindre (-7,4q), pour un temps de travail plus important (+0,8h) mais une quantité d’azote apportée nettement réduite (49uN) et une quantité de substance active limitée (-2920g). Cette approche permet de confirmer l’inscription des systèmes testés à Crécom dans une démarche d’amélioration de la durabilité globale, mais n’intègre pas la faisabilité de la mise en œuvre de ces systèmes (appropriation technique et sensibilité à l’aléa climatique).
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Une utilisation des produits phytosanitaires réduite, en blé et en colza L’étude d’une sélection d’indicateurs de la durabilité montre une nette réduction des produits
phytosanitaires utilisés à Crécom par rapport aux parcelles de références locales (-260gSA/ha en blé et - 2920gSA/ha en colza). Au terme de la première campagne, les objectifs de maîtrise de la pression phytosanitaire ont été partiellement remplis pour les 2 cultures étudiées ; des efforts restent à faire pour les IFThh du blé et les IFTh du colza (Tableau 2). En revanche, l’utilisation d’un indicateur complémentaire (QSA), permettant l’évaluation de la quantité de substance active utilisée, devra être mise en place afin de renforcer le suivi de l’impact phytosanitaire.
Tableau 2 : Tableau comparatif des IFT de 4 parcelles en blé tendre d’hiver et 4 parcelles de colza d’hiver
en 2010, des références régionales pour le blé tendre d’hiver, des références Territ’eau pour le colza d’hiver et des moyennes annuelles de 10 années d’expérimentation en blé tendre d’hiver et en colza d’hiver sur le site INRA de La Cage.
IFT
IFT Hors- Herbicide
B lé
Bretagne 1,49 - 2,91 - Moyenne essai 0,72 -52% 1,10 -62%
A 0,60 -60% 1,30 -55% B 0,95 -36% 1,30 -55% C 0,60 -60% 0,70 -76%
hors-essai 0,69 -53% 1,90 -35%
C ol
Bretagne 1,94 - 4,98 - Moyenne essai 1 -48% 0,02 -99,5%
1 1 -48% 0,03 -99,3% 2 1 -48% 0,02 -99,6% 3 1 -48% 0,02 -99,7%
hors-essai 1,25 -36% 1,35 -73%
Des modifications variables des indicateurs sociaux L’impact de la modification des systèmes sur les indicateurs sociaux a été faible en blé : les changements limités de l’itinéraire technique ont peu impacté les temps de travail et le nombre de passage (Tableau 3). Cependant, le nombre de jours agronomiquement disponibles est moins important à la période prévue pour le semis des céréales. La contrainte climatique est désormais plus importante, ce qui peut entraîner des conflits d’organisation avec l’atelier d’élevage (H2 invalidée pour le blé).
En colza, ces indicateurs sociaux sont plus fortement modifiés : temps de travail plus important de 45min et 3 passages en moins avec l’itinéraire intégré. La mise en place de pratiques préventives a engendré une augmentation du temps de travail. Cependant, cette modification de l’itinéraire permet une meilleure maîtrise de l’organisation du travail. En effet, dans la pratique d’une protection intégrée des cultures, la réalisation de traitements curatifs est associée au respect d’un certain nombre de paramètres contraignants : atteinte d’un seuil d’intervention, conditions climatiques adéquates, état de la culture autorisant le traitement. La substitution de pratiques curatives par des pratiques préventives, réalisables dans des conditions moins contraignantes, permet une meilleure organisation du travail, un point critique dans les systèmes de polyculture-élevage lorsque qu’il faut concilier le temps consacré à la gestion du troupeau avec les observations et interventions culturales (H2 partiellement validée pour le colza).
Le nombre de passage et le temps de travail sont certes des éléments majeurs dans la gestion de l’organisation de l’exploitation. Cependant, la gestion du risque associé à l’aléa climatique a un impact majeur sur les bonnes performances agronomiques du système de culture. Ainsi, la réalisation d’une étude des jours
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agronomiquement disponibles pour les itinéraires prévus dans le cadre de cet essai système pourrait permettre une meilleure connaissance et une optimisation de la gestion de ce risque. Cette étude pourrait être menée en lien avec le PSDR-GO CLIMASTER (Pour et Sur le Développement Régional dans le Grand Ouest « Changements climatiques, systèmes agricoles, ressources naturelles et développement territorial ») et sa tâche 2.3 : « modélisation des jours agronomiquement disponibles », auquel la CRAB contribue.
Tableau 3 : Tableau comparatif du nombre et des temps de passage de 4 parcelles en blé tendre d’hiver et 4 parcelles en colza d’hiver ainsi que des moyennes annuelles de 10 années d’expérimentation en blé tendre d’hiver et en colza d’hiver sur le site INRA de La Cage.
Culture Parcelle Système Débit Nombre
de passages h/ha
Blé
A Fumier 3,5 211 8 B Lisier 3,9 237 9 C Mixte 3,6 217 9 référence locale 3,9 233 8 La Cage (INRA
Versailles) 6,7 401 -45%
Colza
1 Lisier 4,2 250 8 2 Mixte 4,0 241 8 3 Fumier 4,0 239 7 référence locale 3,3 200 11 La Cage (INRA
Versailles) 6,3 375 -35%
Des résultats économiques encourageants cette année, la marge brute est conservée en blé, mais pas en colza
Dans la mesure où elles ont atteint leur objectif de rendement, les parcelles en blé et en colza de Crécom ont des marges plus favorables. A l’échelle de l’essai, les moyennes par culture sont plus favorables en blé qu’en colza : la marge brute moyenne de l’essai est supérieure de 70€ par rapport à la référence des 5 dernières années en Côtes d’Armor (dans une hypothèse de charges d’intrants élevées) et de 94€ par rapport à la moyenne 1997-2008 de la modalité intégrée du dispositif de La Cage de l’INRA de Versailles (H3 validée en blé). En colza, cette tendance est moins favorable en 2010 : la moyenne des marges brutes de l’essai est 5€ inférieure à la référence Côtes d’Armor et 83€ inférieure à la référence de La Cage (H3 validée en colza, pour les parcelles qui respectent l’objectif de rendement).
Cependant il a été montré que la réduction des charges d’intrants, dans le but (i) d’optimiser la valorisation de ces intrants par la culture (azote) et (ii) de conserver un optimum économique, n’était pas systématiquement compatible avec une réduction de l’impact environnemental (QSA).
La possibilité de pouvoir bénéficier de mesures agri-environnementales (de type réduction des phytos) dans
le cadre de tels systèmes de culture n’a pas été prise en compte alors qu’elle pourrait permettre de valoriser les efforts réalisés sous la forme d’une aide financière complémentaire. La variabilité territoriale de ces aides ainsi que les incertitudes quant à leur pérennité n’ont pas autorisé leur prise en compte.
12
Figure 6 : Produit brut, Marge brute sur approvisionnements, Marge nette et détail des charges des
parcelles de l’essai en blé et en colza, de leurs valeurs moyennes en 2010, comparée à la parcelle hors essai et à l’estimation réalisée à partir de l’échantillon CER.
Les marges moyennes de l’essai sont supérieures à la parcelle de référence en blé. En colza, la marge brute
moyenne de l’essai est supérieure à la référence CER.
3) Des règles de décisions adaptées dès la première année de l’expérimentation
Une réévaluation des règles de décision possible dès la première année Au terme de la première saison d’expérimentation des SdC, une évaluation analytique des règles de
décision (Meynard J.M., 1996) qui ont déjà pu être remises en cause ou proposées a été menée. Cette démarche doit cependant se garder (i) d’apporter des modifications trop importantes par rapport aux
systèmes testés avec MASC en 2009 et aux enjeux de l’expérimentation ou (ii) en se fondant sur des observations particulièrement liées au contexte annuel.
Des objectifs parfois incompatibles : cas du retard de la date de semis associé à la réduction de
densité, face à la lutte contre les adventices Les limites rencontrées lors de la mise en place d’itinéraires techniques innovants ont été étudiées. Ainsi, le
report de la date de semis à une période plus tardive qui devait permettre une meilleure gestion de la flore adventive a eu des conséquences sur la bonne implantation de la culture, tel que l’avait déjà montré Riravololona (2007) avec le logiciel Equip’Agro Bourgogne de la Chambre Régionale d’Agriculture de Bourgogne valorisant les systèmes basés à Dijon-Epoisses.
Une exposition à l’aléa climatique insuffisante pour évaluer l’ensemble des règles de décision
Ainsi, malgré l’évolution du pool de Rdd, les raisons de ces évolutions stratégiques, la définition de chaque règle avant et après modification, ainsi que les résultats escomptés devront être précisément déterminés et conservés. L’évaluation au terme de la première rotation pourra ainsi prendre en compte la structure décisionnelle du dispositif expérimental (Loyce C. et al., 2008). En outre, même si la rigueur de mise en œuvre
13
des Rdd a pu être étudiée, l’appropriation de cette technicité par les acteurs de terrain n’a pu être mesurée cette année.
Les conditions de faible pression fongique et de pression limitée des insectes (altises sur colza et pucerons sur blé) n’ont pas permis de vérifier le bon fonctionnement des règles de décision. Qui plus est, certaines règles ne sont pas adaptées à la région, comme la lutte contre les altises en colza, et demandent à être ajustées en tenant compte des résultats du CasDAR Picoblé, en particulier sur les seuils d’intervention visant à maîtriser les insectes.
CONCLUSION En 2009, avant la mise en place du dispositif expérimental en station, une évaluation de la durabilité globale
à l’aide de l’outil MASC a permis de définir des SdC prometteurs (Fisson C., 2009). La campagne 2009-2010 a vu le démarrage de l’expérimentation sur l’exploitation de Crécom (22). Dans la perspective d’une évaluation globale de la durabilité des systèmes a posteriori, les paramètres à suivre et les protocoles d’observation ont été sélectionnés, et les systèmes d’information pour la collecte et l’enregistrement des données annuelles et pluriannuelles ont été mis en place.
L’analyse réalisée au terme de cette première campagne s’est déroulée en 3 temps. Tout d’abord un
diagnostic agronomique (Sebillote M., 1976) a été conduit pour deux cultures : le blé tendre d’hiver et le colza d’hiver. Celui-ci a permis d’identifier les composantes de rendement qui ont fait défaut et les facteurs biotiques et abiotiques qui ont déterminé les niveaux de production atteints en 2010.
L’utilisation d’indicateurs a permis une évaluation précoce de la durabilité des deux cultures selon les trois
piliers. La prise en compte du respect de l’équilibre de la fertilisation du phosphore a été validée cette année pour les cultures de blé et de colza. L’impact social des systèmes a été examiné avec l’indicateur « temps de travail » complété par le « nombre de passages ». Les modifications des itinéraires techniques du blé ont été restreintes et n’ont pas entraîné de dégradation des indicateurs évalués. Par contre, la conduite du colza a entraîné des modifications de ces indicateurs (augmentation du temps de travail malgré une diminution du nombre de passages), mais ces modifications sont plus favorables à l’organisation du travail avec un atelier annexe. Enfin, l’analyse des marges brutes a permis de confirmer l’atteinte d’un optimum économique, malgré la réduction des intrants, en conjoncture de coût des intrants et de prix de vente des récoltes élevés comme c’est le cas en 2010.
La portée de cette évaluation est limitée par (i) le nombre de cultures étudiées : 2 sur les 4 constituant la
rotation et (ii) l’échelle temporelle d’une seule campagne pour des paramètres qui peuvent évoluer sur plusieurs années pour certains (Debaeke P. et al., 2008). Au terme de la première année d’expérimentation, l’analyse d’indicateurs de la durabilité ne remet pas en cause la mise en œuvre de ce dispositif qui ne semble pas avoir rencontré d’obstacle opérationnel ou stratégique majeur.
L’expression de la robustesse des systèmes évalués et de leur évolution incrémentielle est particulièrement
dépendante de l’aléa (Coquil X., 2009b). Cette année, la faible pression des bioagresseurs n’a pas permis de vérifier le bon fonctionnement de l’ensemble des innovations mises en œuvre (variétés résistantes, réduction de la dose de semis et de la fertilisation, stratégie d’évitement avec ES Alicia en colza, stratégie de lutte contre les adventices face à une forte pression). Cependant, il a été possible de confirmer l’inscription de cet essai dans une démarche de durabilité globale.
La préparation de premières actions de développement et de transfert des résultats obtenus auprès des
agriculteurs devra prendre en compte les difficultés illustrées par Meynard (2010) concernant l’adaptation et la mise en œuvre de modifications multiples selon les contextes.
Enfin, la perspective d’une étude de la durabilité de l’ensemble du système de production « porcs-cultures »
à moyen terme renforce la nécessité de conduire cette étude en étroite collaboration avec le pôle porcs des Chambres d’Agriculture de Bretagne, mais également en élargissant les partenariats
14
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