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    AVERTISSEMENT

    Ce document est le fruit dun long travail approuv par le jury desoutenance et mis disposition de lensemble de la communautuniversitaire largie.Il est soumis la proprit intellectuelle de lauteur au mme titre que saversion papier. Ceci implique une obligation de citation et derfrencement lors de lutilisation de ce document.Dautre part, toute contrefaon, plagiat, reproduction illicite entrane une

    poursuite pnale.

    Contact SCD INPL : [email protected]

    LIENS

    Code de la proprit intellectuelle. Articles L 122.4Code de la proprit intellectuelle. Articles L 335.2 L 335.10http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.phphttp://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm

    http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.phphttp://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htmhttp://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htmhttp://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php
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    Institut National Polytechnique de Lorraine

    Ecole Doctorale: Informatique Automatique Electronique Mathmatique

    Dpartement de Formation Doctorale: Electronique Electrotechnique

    N attribu par la bibliothque

    /_/_/_/_/_/_/_/_/_/_/

    Thse

    Prsente en vue dobtenir le grade de

    Docteur de lInstitut National Polytechnique de Lorraine

    Spcialit : Gnie Electrique

    par

    HUANG Bin

    DEA PROTEE, UHP

    CONVERTISSEUR CONTINU-CONTINU A RAPPORT DETRANSFORMATION ELEVE POUR APPLICATIONS PILE

    COMBUSTIBLE

    sous la direction de

    M. DAVAT Bernard

    Soutenue publiquement, le 14 mai 2009 devant la commission dexamen

    Membres du Jury :

    M. ASTIER Stphan Prsident Rapporteur

    M. BERTHON Alain Rapporteur

    M. DAVAT Bernard

    M. DE BERNARDINIS Alexandre

    M. MARTIN Jean-Philippe

    M. PIERFEDERICI Serge

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    Remerciements

    Le travail prsent dans ce mmoire a t effectu au Groupe de Recherche en

    lectrotechnique et en lectronique de Nancy (GREEN), au sein de lcole NationaleSuprieure dlectricit et de Mcanique (ENSEM) de Nancy.

    Je remercie tout dabord Monsieur Stphan ASTIER, Professeur lINPT, ainsi que

    M. Alain BERTHON, Professeur lUniversit de Franche-Comt, davoir accept de

    rapporter ce travail et pour l'intrt qu'ils y ont port.

    Jadresse mes plus vifs remerciements M. Bernard DAVAT, Professeur lINPL,

    pour avoir encadr et dirig ces travaux et pour la confiance quil ma accorde tout au long

    de cette thse.

    Je remercie trs chaleureusement M. Jean-Philippe Martin, Matre de confrences

    lINPL, davoir co-encadr cette thse, pour son enthousiasme et tous les prcieux conseils

    qu'il a ports, des heures durant, sur ces travaux.

    Je remercie particulirement M. Serge PIERFEDERICI, Matre de confrences HDR

    lINPL, pour sa disponibilit et ses conseils aviss pour la commande du systme.

    Je remercie M. Alexandre DE BERNARDINIS, Charg de recherche lINRETS, pour

    sa prsence dans le jury de thse et aussi pour lintrt quil a manifest pour ces recherches.

    Jexprime galement ma gratitude au personnel administratif, aux secrtaires, aux

    techniciens et lensemble des chercheurs du GREEN pour leur aide, leur gentillesse, les

    bons moments passs ensemble et pour tout ce quils ont pu mapporter durant ces annes.

    Je remercie galement, ma famille et mes amis, pour leur aide dans la ralisation de

    ce travail, leur assistance et leur immense soutien moral et affectif pendant toutes ces annes.

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    Sommaire

    Sommaire 1

    Introduction gnrale 5

    Chapitre 1. Convertisseurs continu-continu non isol

    1.1. Introduction 8

    1.2. Convertisseurs continu-continu non-isols 9

    1.2.1. Etude des convertisseurs classiques en mode de conduction continue 9

    1.2.1.1. Convertisseur Boost 9

    1.2.1.2. Convertisseur Buck 11

    1.2.1.3. Convertisseur Buck-Boost 12

    1.2.1.4. Convertisseur Cuk 141.2.1.5. Convertisseur Sepic 15

    1.2.1.6. Comparaison des montages 17

    1.2.2. Prise en compte des lments parasites 18

    1.2.2.1. Prise en compte des lments parasites du convertisseur Boost 19

    1.2.2.2. Prise en compte des lments parasites du convertisseur Buck 23

    1.2.2.3. Prise en compte des lments parasites du convertisseur Buck-Boost 25

    1.2.2.4. Prise en compte des lments parasites du convertisseur

    Cuk et du convertisseur Sepic 271.2.2.5. Comparaison des gains en tension en tenant compte les lments parasites 28

    1.2.3. Associations de composants ou de montages 29

    1.2.3.1. Mise en parallle des convertisseurs lmentaires 29

    1.2.3.2. Convertisseur Boost trois niveaux 38

    1.2.3.3. Convertisseur Boost en cascade 40

    1.2.3.4. Convertisseur haut gain en tension 43

    1.3. Conclusion 46

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    2

    Chapitre 2. Structure propose et son contrle

    2.1. Introduction 47

    2.2. Choix de la structure des convertisseurs lmentaires 47

    2.2.1. Comparaisons des convertisseurs lmentaires 48

    2.2.2. Pertes dans les convertisseurs lmentaires 50

    2.3. Contrle des convertisseurs lmentaires 60

    2.3.1. Rgulateur de courant du Boost entrelac 60

    2.3.2. Rgulation de courant du Boost trois niveaux 63

    2.3.2.1. Etude du Boost trois niveaux 63

    2.3.2.2. Mise en vidence des problmes lis une dissymtrie du Montage 67

    2.3.2.3. Solutions dquilibrage des tensions des capacits 73

    2.3.2.4. Rgulateur de courant propos 74

    2.4. Contrle global du systme 79

    2.4.1. Contrle de mise en cascade de deux convertisseurs lmentaires 79

    2.4.2. Introduction du systme plat 85

    2.4.3. Gnration de trajectoire de rfrence et loi de commande 88

    2.4.4. Estimateur de rsistance 91

    2.5. Simulation globale du convertisseur propos 93

    2.6. Conclusion 97

    Chapitre 3. Ralisation du banc dessai et essais exprimentaux

    3.1. Introduction 98

    3.2. Dimensionnement du convertisseur 99

    3.2.1. Filtre dentre 100

    3.2.2. Valeur des inductances 100

    3.2.3. Valeur des condensateurs 103

    3.2.4. Ralisation et choix des composants 105

    3.2.5. Vrification du dimensionnement 1063.2.5.1. Courant de dmarrage 107

    3.2.5.2. Variables lies au convertisseur 112

    3.2.5.3. Rendement thorique 114

    3.2.5.4. Plage de fonctionnement 115

    3.2.6. Rversibilit des convertisseurs 116

    3.3. Ralisation du convertisseur 121

    3.4. Essais exprimentaux 125

    3.4.1. Essais en rgime permanent 125

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    3

    3.4.1.1. Essais 400 W 125

    3.4.1.2. Intrt de la rversibilit des convertisseurs 127

    3.4.1.3. Vrification de la ncessit de lquilibrage des tensions 127

    3.4.2. Essais en rgime transitoire 128

    3.4.2.1. Tests des rgulateurs de courant 128

    3.4.2.2. Test dquilibrage des tensions 129

    3.4.2.3. Trajectoires des sorties 130

    3.4.3. Tests de lestimateur de rsistance 132

    3.4.4. Rendement du convertisseur 134

    3.5. Conclusion 135

    Conclusion gnrale 137

    Rfrences bibliographiques 139

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    Introduction gnrale

    Le travail que nous prsentons a t effectu au GREEN (Groupe de Recherches en

    Electronique et Electrotechnique de Nancy). Il sest agi deffectuer une conversion de type

    continu-continu en alimentant un banc de batteries partir dune source basse tension fort

    courant, cette source pouvant tre une pile combustible.

    Les piles combustible ne sont pas une technologie nouvelle puisqu'elles ont t

    dcouvertes en 1839 par Sir William Grove. Jusqu'au milieu du sicle dernier, elles sont

    restes oublies, jusqu' ce que l'on s'y intresse de nouveau avec les programmes spatiaux

    des annes 1960.

    Les rserves limites en nergies fossiles (ptrole, gaz naturel, charbon), la ncessit

    de rduire les missions de polluantes (notamment de CO2), l'accroissement de la population

    mondiale et l'industrialisation des pays en voie de dveloppement vont entraner terme une

    augmentation des besoins nergtiques. Pour cela, on recherche des moyens de production

    d'nergie moins polluants, notamment en accentuant la part des nergies renouvelables.

    Les piles combustible intressent actuellement lindustrie. Les diffrents secteurs

    industriels (l'lectronique, tlphones portable, vhicule, production d'lectricit, chauffage...)

    investissent dans le dveloppement de cette technologie qui prsente des missions de gaz

    faibles.

    La difficult de lutilisation dune pile combustible pour une application donne

    vient dune part du caractre basse tension de ce systme qui dlivre donc de forts courants

    ds que la puissance atteindra quelques centaines de watts, et dautre part de la tension

    dlivre qui chute rapidement avec le courant (figure 1). Ce caractre basse tension et cette

    chute de tension due pour partie la rsistance de la membrane ncessite dans la plupart des

    applications de traiter lnergie sortant de la pile afin de connecter celle-ci un tage continu

    o la tension est fixe. Pour le projet SPACT 80 (Systme base de Pile A Combustible pour

    le Transport de 80 kW) auquel le GREEN a particip, quatre piles combustible de type

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    PEMFC (Proton Exchange Membrane Fuel Cell) sont utilises. En tenant compte du

    vieillissement des piles, la tension de chaque stack est au moins de 54,9 V pour un courant

    dlivr par stack de 560 A (donnes HELION). La tension de ltage continu qui est aliment

    par la pile combustible, est impose par un ensemble de batteries (connectes ltage

    continu) dont la tension volue en fonction de ltat de charge et est comprise entre 432 V et

    621 V. La tension de sortie des piles combustible doit donc tre leve au niveau des

    batteries. Pour cela, la conversion sera effectue pour chaque stack par un convertisseur

    statique de type lvateur ayant un gain en tension lev (au voisinage de 12) et une

    ondulation faible du courant dentre (au dessous de 1% du courant maximal, valeur impose

    par le fabriquant des piles).

    0 200 400 600 800 1000

    i (mA.cm-2

    )0

    0.6

    1

    V (V)

    0.2

    PEMFC

    Figure 1. Caractristique dune cellule de pile combustible de type PEMFC.

    Le but de notre travail est dtudier un convertisseur avec un rapport de transformation

    important (suprieur 12) prsentant une faible ondulation du courant dentre. Notre tache

    tait principalement dtudier et de valider le mode de contrle dvelopp, une maquette de

    3 kW alimente par une source de 12,8 V a t ralise dans le cadre de ce travail.

    Dans le premier chapitre, nous nous intressons aux convertisseurs non-isols. Aprsun rappel sur les caractristiques idales de ces convertisseurs, nous prenons en compte

    diffrents lments parasites. Nous nous intressons ensuite aux convertisseurs permettant de

    rduire londulation du courant dentre et prsentent un rapport de transformation important.

    Le deuxime chapitre permet dtablir le schma du convertisseur. Nous dfinissons

    ensuite sa commande base sur lutilisation dun rgulateur non linaire. La gestion globale

    du systme permettra de prsenter les notions de platitude.

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    Enfin, dans le troisime chapitre nous dimensionnerons et raliserons un convertisseur

    pour une puissance rduite de 3 kW. Les rsultats exprimentaux obtenus sur ce banc de tests

    valideront la structure et les commandes dveloppes.

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    Chapitre 1. Convertisseurs continu-continu non isol

    1.1. Introduction

    Daprs le cahier des charges du projet SPACT 80 [1-1], les stacks ont les

    caractristiques lectriques suivantes :

    Puissance maximale, 30,7 kW ;

    Tension dun stack, entre 54,9 V et 115 V ;Courant maximal, 560 A ;

    Ondulation de courant, 1% de 560 A soit 5,6 A.

    celle du banc de batteries tant :

    Tension nominale, 540 V ;

    Plage de variation de la tension, entre 432 V et 621 V.

    En fonction de la structure dalimentation, constitue dun stack ou de deux stacks en

    srie, on obtient le rapport dlvation maximal qui est de 11,31 (621 V / 54,9 V). Pour

    amplifier la tension de sortie des piles combustible au niveau de la tension batterie de

    ltage continu, les convertisseurs statiques seront donc lvateurs et deux familles principales

    peuvent tre dfinies selon le caractre isol ou non-isol du convertisseur. Dans cette thse,

    on a choisi de ne sintresser quaux convertisseurs non-isols cest--dire dpourvus de

    transformateur intermdiaire.

    Dans ce chapitre, aprs avoir prsent les structures de base des convertisseurs

    statiques continu-continu non isols, on tudie ces convertisseurs classiques en tenant compte

    des lments parasites des composants. Ce qui montre lexistence dune limitation sur le gain

    en tension pour ces convertisseurs. Afin de rpondre au cahier des charges (gain en tension

    lev et faible ondulation du courant dentre), on prsentera des structures existantes qui sont

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    capables de fournir un haut gain en tension par rapport aux convertisseurs classiques, et de

    rduire londulation du courant dentre.

    1.2. Convertisseurs continu-continu non-isols

    1.2.1. Etude des convertisseurs classiques en mode de conduction continue

    Il existe cinq structures principales de convertisseurs continu-continu non isols dont

    les schmas sont reprsents sur la figure 1-1 [1-2, 1-3, 1-4].

    ( a ) ( b )

    ( c ) ( d )

    ( e )

    Ve

    i

    C

    L

    DK

    R vs

    vsVei CL

    D

    KR

    i Dv

    VeC

    L

    K R vsCL i

    Vev

    s

    i

    C

    L

    D

    K R

    i i

    VeC

    L

    DK RC L

    v

    vs

    Figure 1-1. (a) Convertisseur Boost (hacheur lvateur), (b) Convertisseur Buck (hacheur

    abaisseur), (c) Convertisseur Buck-Boost (hacheur stokage inductif), (d) Convertisseur Cuk

    (hacheur stockage capacitif abaisseur-lvateur-inverseur), (e) Convertisseur Sepic (hacheur

    capacitif abaisseur-lvateur)

    Pour ltude des convertisseurs, il est dusage de calculer les valeurs moyennes en

    supposant les tensions constantes lorsque lon calcule les courants et les courant constants

    lorsque lon calcule les tensions.

    1.2.1.1. Convertisseur Boost

    En mode de conduction continue, on a les formes dondes de courant et de tension de

    la figure 1-2.

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    10

    vd

    Vevs

    C

    L D

    K R

    iL id

    ik

    vk

    isic

    vk

    vdT

    Vs

    -Vs

    K D K

    iL

    ik

    id

    T

    K D K

    ic-Is

    Li

    T

    T

    Figure 1-2. Formes dondes du convertisseur Boost (courants gauche, tension droite).

    En notant X la valeur moyenne de x, le rapport cyclique du signal de commande, et f

    la frquence de dcoupage, on en dduit la tension de sortie en valeur moyenne :

    es V1

    1V

    = (1-1)

    Londulation de courant dans linductance et londulation de la tension de sortie :

    fCR)1(

    V

    fC

    Iv

    fL

    Vi

    ess

    eL

    =

    =

    = (1-2)

    Par dfinition, est compris entre 0 et 1, la tension de sortie est toujours suprieure la

    tension dentre Ve, le montage est lvateur en tension.

    Le courant dans linductance est fonction de la puissance dbite par la source. On

    peut exprimer sa valeur moyenne en fonction du courant moyen dans la charge et du rapport

    cyclique :

    = 1 IIsL (1-3)

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    11

    Les contraintes sur linterrupteur command et la diode sont les mmes. En tension, on

    a :

    2

    v

    1

    Vvvv semax,smax,dmax,k

    +

    === (1-4)

    et en courant :

    2

    i

    1

    Iiii Lsmax,Lmax,dmax,k

    +

    === (1-5)

    1.2.1.2. Convertisseur Buck

    Lorsque ce convertisseur fonctionne en mode de conduction continue, on a les formes

    dondes de courant et de tension de la figure 1-3.

    iL

    ik

    id

    T

    K D K

    ic

    vk

    vd

    T

    Ve

    -Ve

    K D K

    vk

    vsVeC

    L

    D

    K

    R

    iLik

    id

    vd

    isic

    T

    T

    LiLi

    Figure 1-3. Formes dondes du convertisseur Buck (courants gauche, tension droite).

    La tension de sortie en valeur moyenne et londulation de courant dans linductance

    peuvent tre dduites de cette figure :

    es VV = (1-6)

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    12

    2eL

    s

    eL

    fLC8

    V)1(

    fC8

    iv

    fL

    V)1(i

    =

    =

    = (1-7)

    Le convertisseur est donc abaisseur en tension.

    Le courant moyen traversant linductance est gal au courant moyen dans la charge :

    sL II = (1-8)

    Les contraintes sur linterrupteur command et la diode sont les mmes. En tension, on

    a :emax,dmax,k Vvv == (1-9)

    et en courant :

    2

    iIiii Lsmax,Lmax,dmax,k

    +=== (1-10)

    1.2.1.3. Convertisseur Buck-Boost

    En conduction continue, les formes dondes de courant et de tension de ce

    convertisseur sont prsentes dans la figure 1-4.

    On en dduit la tension de sortie moyenne :

    es V1V

    = (1-11)

    londulation de courant dans linductance et londulation de la tension de sortie:

    fCR)1(

    V

    fC

    Iv

    fL

    Vi

    e2

    ss

    eL

    =

    =

    = (1-12)

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    13

    vsCL

    DK

    R

    Ve

    iLidik

    vk vd

    is

    ic

    iL

    ik

    id

    T

    K D K

    ic-Is

    vk

    vdT

    K D K

    Ve+Vs

    -Ve-Vs

    Li

    T

    T

    Figure 1-4. Formes dondes du convertisseur Buck-Boost (courants gauche, tension

    droite).

    La tension de sortie du convertisseur Buck-Boost est ngative par rapport la tension

    dentre. Son amplitude peut tre suprieure ou infrieure celle de la tension dentre selon

    la valeur du rapport cyclique. Cest un abaisseur-lvateur-inverseur en tension.

    Le courant moyen traversant linductance a pour valeur :

    =

    1

    II sL (1-13)

    Les contraintes sur linterrupteur command et la diode sont les mmes. En tension ona :

    2

    v

    1

    VVvvv seemax,smax,dmax,k

    +

    =+== (1-14)

    et en courant :

    2

    i

    1

    Iiii Lsmax,Lmax,dmax,k

    +

    === (1-15)

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    14

    1.2.1.4. Convertisseur Cuk

    En mode de conduction continue, les formes dondes de courant et de tension du

    convertisseur Cuk sont prsentes dans la figure 1-5.

    iL

    ik

    id

    T

    K D K

    iL

    ic

    ic

    1Ve

    1Ve

    vk

    vd

    T

    K D K

    C

    L

    DK R

    C L

    vc

    vsVe

    iL

    idik

    vk vd

    iLic

    ic

    T

    T

    Li

    'Li

    'Li

    Figure 1-5. Formes dondes du convertisseur Cuk (courants gauche, tension droite).

    A partir du calcul des tensions moyennes aux bornes des inductances L et L, onobtient :

    =

    1

    VV e'c (1-16)

    es V1V

    = (1-17)

    Le gain en tension est identique celui du montage Buck-Boost. Il sagit galement

    dun montage abaisseur-lvateur-inverseur en tension.

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    15

    La relation entre les courants moyens est :

    s'LL I1I

    1I

    =

    = (1-18)

    Les ondulations de courant dans les inductances L et L scrivent :

    f'L

    Vi

    fL

    Vi

    e'L

    eL

    =

    = (1-19)

    et londulation de la tension de sortie et de la tension aux bornes de C :

    f'CR)1(

    V

    f'C

    I)1(v

    fC'L8

    V

    fC8

    iv

    e2

    L'c

    2e'L

    s

    =

    =

    =

    =

    (1-20)

    Les contraintes sur linterrupteur command et la diode sont identiques. En tension on

    a :

    2

    v

    1

    Vvvv 'cemax,'cmax,dmax,k

    +

    === (1-21)

    et en courant :

    2

    iiIIii 'LL'LLmax,dmax,k

    +++== (1-22)

    1.2.1.5. Convertisseur Sepic

    Le convertisseur Sepic (figure 1-6) prsente des caractristiques similaires celles du

    convertisseur Cuk, sauf quil nest plus inverseur de tension.

    Sa tension de sortie a pour valeur :

    es V1V

    = (1-23)

    et la tension moyenne aux bornes de la capacit C :

    e'c VV = (1-24)

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    20/156

    16

    C

    L D

    K R

    C

    L

    vc

    vsVe

    iL id

    ik

    vk

    vd

    iL

    ic is

    ic

    1Ve

    1

    Ve

    vk

    vd

    T

    K D K

    ic

    iL

    ik

    id

    T

    K D K

    iL

    T

    Li

    T

    'Li

    Figure 1-6. Formes dondes du convertisseur Sepic (courants gauche, tension droite).

    Les ondulations de courant et londulation des tensions ayant pour valeurs :

    f'L

    Vi

    fL

    Vi

    e'L

    eL

    =

    = (1-25)

    f'CR)1(

    V

    f'C

    I)1(v

    fCR)1(

    Vv

    e2

    L'c

    e2

    s

    =

    =

    = (1-26)

    La relation entre les courants moyens est :

    s'LL

    I1

    I1

    I

    =

    = (1-27)

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    21/156

    17

    Les contraintes sur linterrupteur command et la diode sont identiques. En tension on

    a :

    2

    vv

    1

    Vvvvv s'cemax,smax,'cmax,dmax,k

    ++

    =+== (1-28)

    et en courant :

    2

    iiIIii 'LL'LLmax,dmax,k

    +++== (1-29)

    1.2.1.6. Comparaison des montages

    Le tableau 1-1 rsume les gains en tension et les contraintes sur les interrupteurs desdiffrents montages. Pour ces convertisseurs, lvolution des gains en tension en fonction du

    rapport cyclique est prsente sur la figure 1-7. Si plusieurs montages peuvent tre considrs

    comme lvateurs, en particulier si le rapport cyclique est suprieur 0,5, seul le montage

    Boost est lvateur sur toute la plage de rglage des rapports cycliques. Pour un rapport

    cyclique de 0,5 par exemple, le Boost possde une tension de sortie double de la tension

    dentre. Alors que pour les autres montages lvateurs, la tension de sortie est pour cette

    valeur du rapport cyclique gale la tension dentre. Ce nest que lorsque le rapport cycliquese rapproche de 1 que les autres montages lvateurs tendent ressembler au montage Boost.

    Boost Buck Buck-BoostGain en tension

    11

    1

    vk,maxvd,max 2

    v

    1

    V se +

    Ve 2

    v

    1

    V se +

    ik,maxid,max fL2

    V

    1

    I es

    +

    fL2

    V)1(I es

    +

    fL2

    V

    1

    I es

    +

    Courant de source Continu Discontinu Discontinu

    Cuk SepicGain en tension

    1

    1

    vk,maxvd,max 2

    v

    1

    V 'ce +

    2

    vv

    1

    V 'cse ++

    ik,maxid,max

    +

    + 'L

    1

    L

    1

    f2

    V

    1

    I es

    +

    + 'L

    1

    L

    1

    f2

    V

    1

    I es

    Courant de source Continu ContinuTableau 1-1. Caractristique des montages en mode conduction continu.

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    22/156

    18

    1

    1

    1

    e

    s

    VV

    0 0.2 0.4 0.6 0.80

    2

    4

    6

    8

    10

    Figure 1-7. Evolution du rapport entre les tensions de sortie et dentre.

    De plus, tous les montages lvateurs prsentent les mmes contraintes sur les

    interrupteurs. Ceux-ci sont traverss par un courant1

    Is londulation prs, et supporte une

    tension leve gale 1

    Ve .

    1.2.2. Prise en compte des lments parasites

    En pratique, les composants ne sont jamais parfaits et on va utiliser les modles

    simplifis reprsents dans la figure 1-8 :

    L

    rL

    C

    rcV0

    r0

    (1) (5)(4)(3)(2)

    vk0

    ikrk

    vd0

    idrd

    ve

    Figure 1-8. Modle des lments. (1) source de tension continue, (2) inductance, (3) capacit,

    (4) interrupteur ltat passant, (5) diode ltat passant.

    On utilise une tension constante en srie avec une rsistance interne r0 comme le

    modle de la source de tension. Quand la frquence nest pas leve, par exemple quelques

    kilo hertz, on pourra mettre simplement une rsistance interne en srie pour modliser

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    23/156

    19

    linductance [1-5] et la capacit [1-6]. Quant linterrupteur et la diode, on considre que les

    tats ouverts sont parfaits. Mais ltat passant, selon leurs caractristiques, on utilise une

    tension constante vk0ou vd0en srie avec une rsistance rkou rdpour reprsenter linterrupteur

    ou la diode. La tension vd0 dpend du type de diode, pour les diodes PIN ralises en silicium

    la tension vd0est voisine de 0,7 V et pour les diodes Schottky elle est voisine de 0,4 V. La

    valeur de vk0 dpend du type dinterrupteur. Pour un interrupteur de type IGBT, vk0 est

    comprise entre 0,7 V et 1 V selon son calibre et sa technologie de fabrication. Pour un

    MOSFET, la tension vk0est nulle.

    1.2.2.1. Prise en compte des lments parasites du convertisseur Boost

    Si lon utilise les modles des lments de la figure 1-8, nous obtenons alors le schma

    de la figure 1-9 reprsentant le Boost prcdemment considr. On peut crire en valeur

    moyenne sur une priode de dcoupage :

    [ ]

    =

    ==

    +++++=

    L00e

    sLs

    0d0ksdkLLe

    IrVVR

    VI)1(I

    v)1(vV)1(r)1(rrIV

    (1-30)

    vsC

    L DK

    rL

    rk

    rdr0

    V0

    rc

    vk0

    vd0 is

    R

    iL

    ve

    Figure 1-9. Convertisseur Boost avec ses lments parasites.

    On obtient alors pour tension de sortie moyenne Vsdu convertisseur :

    ( )

    0Lkd2

    0d0k0s

    rrrr)1(R)1(

    R)1(v)1(vVV

    ++++

    = (1-31)

    et pour courant moyen dans linductance :

    0Lkd2

    0d0k0L rrrr)1(R)1(

    v)1(vVI

    ++++

    = (1-32)

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    24/156

    20

    La tension dentre varie en fonction de la puissance dbite par la source et scrire :

    ) ( )0Lkd

    20d0k00Lkd

    2

    errrr)1(R)1(

    v)1(vrVrrr)1(R)1(V

    ++++

    +++++= (1-33)

    Alors, le gain en tension du convertisseur est :

    ( )

    ( ) ( )0d0k00Lkd20d0k0

    e

    s

    v)1(vrVrrr)1(R)1(

    R)1(v)1(vV

    V

    V

    +++++

    = (1-34)

    La prsence de la rsistance interne r0et des lments parasites modifie sensiblement

    la tension de sortie du convertisseur (figure 1-10).

    0.5 10

    V0 Vs

    1V0

    Vs max

    Rapport cycliquemax

    Figure 1-10. Tension de sortie dun convertisseur Boost.

    La tension de sortie prsente un extremum en max, cette valeur tait dfinie par :

    ( )( ))vv()rr()vV(R

    )vv()rrr()vv()rrr()vV()vv()rr()vV(R)rrr(1

    0k0dkd0k0

    0k0dk0L2

    0k0dk0L0k00k0dkd0k0k0Lmax +

    ++++++++=

    (1-35)

    La tension de sortie maximale dun convertisseur Boost dpend de la rsistance interne

    de la source, des lments parasites des diffrents composants du convertisseur et de la

    charge.

    Nous allons vrifier limportance relative de ces diffrents termes. Considrons dans

    un premier temps, deux convertisseurs de type Boost alimentant deux charges rsistives

    identiques en utilisant le mme type de sources de tension, mais des composants diffrents.Les caractristiques de ces deux convertisseurs sont donnes dans le tableau 1-2.

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

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    21

    Convertisseur 1 Convertisseur 2Source de tension V0=20 V, r0=0,03 V0=20 V, r0=0,03 Rsistance de linductance rL=3 m rL=3 mDiode vd0=0,6 V, rd0=3 m vd0=0,6 V, rd0= 3 mInterrupteur Vk0=0 V, rk0=10 m Vk0=0,7 V, rk0= 3 m

    Charge R=4 R=4 Tableau 1-2. Caractristique des convertisseurs

    Linterrupteur du convertisseur 1 utilise deux MOSFET de chez SEMIKRON

    (SKM180A020, 200V, 180A) en parallle. Linterrupteur du convertisseur 2 est un IGBT de

    SEMIKRON (SKM300GB066D, 600V, 300A). La figure 1-11 montre lvolution de la

    tension de sortie et du gain en tension en fonction du rapport cyclique.

    Rapport cyclique0.8 0.84 0.88 0.92 0.96

    75

    80

    85

    90

    95

    100

    105

    Tension de sortie (zoom)

    Tension

    (V)

    Convertisseur 1

    Convertisseur 2

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    20

    40

    60

    80

    100

    120

    Tension de sortie

    Tension

    (V)

    Rapport cyclique

    Convertisseur 1

    Convertisseur 2

    Figure 1-11. Tension de sortie des convertisseurs.

    Sur la figure 1-11, on observe que la tension de sortie du convertisseur 1 est plus

    grande que celle du convertisseur 2 pour une mme valeur de rapport cyclique mais ces

    diffrences sont faibles, les valeurs de Vsmaxet de max sont voisines. Donc, il apparat que

    linfluence de vk0est ngligeable.

    Nous avons montr dans lexpression (1-35) quune variation de 0 0,7 V de vk0ne

    modifiait pas de faon importante la tension de sortie. vd0a aussi une valeur faible et ce terme

    apparat toujours avec vk0. Il en est de mme des termes rd et rk. On peut donc simplifier

    lexpression (1-35) en supprimant ces diffrents termes. On obtient alors :

    R

    rrr1 k0L'max

    ++= (1-36)

    En utilisant la relation prcdente, la tension de sortie maximale devient :

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    26/156

    22

    2R)rrr(

    rrvv

    R

    rrr2

    R

    rr

    vVV

    k0L

    kd

    0k0d

    k0Lkd

    0k0'maxs

    +++

    ++

    +

    = (1-37)

    Le dernier terme de (1-37) est ngligeable devant le premier terme et lon peut crire :

    R

    rrr2

    R

    rr

    vVV

    k0Lkd

    0k0'maxs

    +++

    (1-38)

    Avec (1-38), on obtient la puissance maximale consomme par la charge :

    ( )( )k0L

    20k0'

    maxs rrr4

    vVP

    ++

    (1-39)

    Une fois quun convertisseur est construit, les paramtres des composants sont fixs.

    Alors, la rsistance de charge R est un facteur important pour dfinir la tension de sortie

    maximale et le rapport cyclique max. La figure 1-12 donne la valeur de maxet de Vsmaxainsi

    que ces valeurs calcules de faon approche (max et Vsmax) pour les convertisseurs

    prcdents en fonction de la charge R.

    Convertisseur 1 (MOSFET)

    Convertisseur 2 (IGBT)

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 100.8

    0.82

    0.84

    0.86

    0.88

    0.9

    0.92

    0.94

    Charge R (ohms)

    Rapportcycl

    ique

    amax

    amax

    Tension

    (V)

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 1040

    60

    80

    100

    120

    140

    160

    180

    Charge R (ohms)

    Vsmax

    Vsmax

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 1040

    60

    80

    100

    120

    140

    160180

    Tension

    (V)

    Charge R (ohms)

    Vsmax

    Vsmax

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 100.8

    0.82

    0.84

    0.86

    0.88

    0.9

    0.92

    0.94

    Rapportcycl

    ique

    Charge R (ohms)

    amax

    amax

    Figure 1-12. Tension de sortie maximale Vsmax, rapport cyclique maximal max,et valeurscalcules de faon approche (Vsmaxet max) pour des charges diffrentes.

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    27/156

    23

    De mme, la puissance maximale de sortie et sa valeur approche sont prsentes dans

    la figure 1-13. La valeur maximale de la puissance de sortie est indpendante de la rsistance

    de charge, elle ne dpend que des caractristiques de la source et des composants du

    convertisseur.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

    2628

    2629

    2630

    2631

    2632

    R (ohms)

    Pu

    issance

    (W)

    Convertisseur 1 (MOSFET)

    Psmax

    Psmax

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 102586

    2587

    2588

    2589

    2590

    2591

    2592

    R (ohms)

    Pu

    issance

    (W)

    Convertisseur 2 (IGBT)

    Psmax

    Psmax

    Figure 1-13. Puissance de sortie maximale Psmaxet valeur calcule de faon approche Psmax

    pour des charges diffrentes.

    1.2.2.2. Prise en compte des lments parasites du convertisseur Buck

    Comme pour le Boost, on ajoute les lments parasites au convertisseur Buck. Nous

    obtenons les quations en modle moyen :

    [ ]

    =

    ==

    ++++++=

    L00e

    sLs

    0d0ksd0kL0

    IrVVR

    VII

    v)1(vVr)1()rr(rIV

    (1-40)

    rd

    vsC

    L

    D

    K

    rLrkr0

    V0rc

    vk0

    vd0

    isi

    R

    iL

    ve

    Figure 1-14. Convertisseur Buck avec ses lments parasites

    On obtient pour la tension de sortie moyenne :

    ( )

    )rrr(rrR

    Rv)vvV(V

    dk0dL

    0d0k0d0s

    ++++

    += (1-41)

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

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    24

    pour le courant sortie moyen :

    )rrr(rrR

    v)vvV(I

    dk0dL

    0d0k0d0s ++++

    += (1-42)

    pour la tension dentre moyenne du convertisseur :

    ) ( )Lkd0d

    0d0k0d00Lkd0d02

    e r)rrr(rR

    v)vv(rVr)rrr(rrRV

    ++++++++

    = (1-43)

    et le gain en tension du convertisseur :

    ( )

    ( ) ( )0d0k0d00Lkd0d020d0k0d0

    e

    s

    v)vv(rVr)rrr(rrR

    Rv)vvV(

    V

    V

    ++++

    += (1-44)

    Le convertisseur Buck est un abaisseur, donc il ne sagit pas dune tension maximale

    de sortie. Cela peut tre vrifi par la drive de la tension de sortie par rapport au rapport

    cyclique (1-45), son numrateur ne comporte aucun terme en .

    ( )

    ( )2dk0dL

    00kd0dk00k0d0Ls

    )rrr(rrR

    R)Vv(rv)rr()vvV()rR(

    d

    dV

    ++++

    +++++=

    (1-45)

    Comme le Boost, la tension de sortie du Buck dpend de la charge. La figure 1-15

    donne la tension de sortie dun convertisseur de type Buck, construit avec les mmes

    composants que celui du Boost N 2 IGBT, avec des charges diffrentes.

    0.2 0.4 0.6 0.8 1-5

    0

    5

    10

    15

    20Tension de sortie

    Tension(V)

    Rapport cyclique

    R = 1

    R = 0,1

    R = 0,01

    Figure 1-15. Tension de sortie dun convertisseur Buck pour des charges diffrentes.

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    25

    1.2.2.3. Prise en compte des lments parasites du convertisseur Buck-Boost

    La figure 1-16 est le schma du Buck-Boost avec les lments parasites des diffrents

    composants.

    vsC

    L

    DK

    rL

    rk rdr0

    V0

    rcvk0 vd0

    is

    R

    iL

    ve

    Figure 1-16. Convertisseur Buck-Boost avec les lments parasites des composants.

    Le modle moyen du convertisseur devient :

    [ ]

    =

    ==

    ++++++=

    L00e

    sLs

    0d0ksd0kLL0

    IrVVR

    VI)1(I

    v)1(vV)1(r)1()rr(rIV

    (1-46)

    On obtient pour la tension de sortie moyenne :

    )1(R

    r)1()rr(r1

    v)vvV(Vdk0L

    0d0k0d0s

    +++

    +

    += (1-47)

    pour la tension dentre moyenne du convertisseur :

    ( )( ) ( )

    Lk0d2

    0d0k0d0Lk0d00e r)rr(r)1()1(R

    v)vv(r)1(r)rr(rr)1(R)1(VV

    ++++++++

    =

    (1-48)

    pour le courant moyen dans linductance

    dk0L2

    0d0k0d0L r)1()rr(r)1(R

    v)vvV(I

    +++++

    = (1-49)

    et pour le gain en tension du convertisseur :

    ( )( )( ) ( )0d0k0d0Lk0d00

    0d0k0d0

    e

    s

    v)vv(r)1(r)rr(rr)1(R)1(V

    v)vv()1(RV)1(R

    V

    V

    +++++

    =

    (1-50)

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    30/156

    26

    Pour ce convertisseur abaisseur lvateur, on a un rapport cyclique maxcorrespond au

    maximale de la tension de sortie (figure 1-17) :

    ( )( ))vvV()rrr()vV(R

    )vvV()rrr()vvV()vV()rr(v)rrr()vV(R)rrr(1

    0k0d0kd00k0

    0k0d0k0L0k0d00k0Ld0dk0L2

    0k0k0Lmax ++

    +++++++++++=

    (1-51)

    1

    0

    Vs max

    Vs

    1

    V0

    Rapport cycliquemax

    Figure 1-17. Evolution de la tension de sortie du convertisseur Buck-Boost en fonction du

    rapport cyclique.

    Les valeurs de max et de Vsmax dpendent de la charge, avec les paramtres donns

    dans le tableau 1-3 (composant IGBT dj rencontr), on obtient les courbes dans la figure 1-18.

    Source de tension V0=20 V, r0=0,03 Rsistance de linductance rL=0,003

    Diode vd0=0,6 V, rd0=0,003 Interrupteur Vk0=0,7 V, rk0=0,003

    Tableau 1-3. Caractristique du convertisseur.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 1040

    80

    120

    160

    Tension(V)

    Charge R (ohms)

    Tension de sortie maximale Vsmax

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

    0.86

    0.9

    0.94

    Charge R (ohms)

    Rapportcyclique

    max

    Figure 1-18. Rapport cyclique maxet tension de sortie moyenne maximale en fonction de lacharge.

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    31/156

    27

    1.2.2.4. Prise en compte des lments parasites du convertisseur Cuk et du convertisseurSepic

    Une fois que les lments parasites sont pris en compte dans le convertisseur Cuk et

    dans le convertisseur Sepic (figure 1-19), on obtient les quations du modle moyen de cesdeux convertisseurs.

    vs

    vc

    rc

    r1 r2

    C

    CsR

    rcs

    LiL iLL

    ve

    K

    r0

    is

    rk

    D

    rd

    vd0

    vk0

    (a) Convertisseur Cuk.

    V0 vs

    vc

    rc

    r1

    r2

    C

    CsR

    rcs

    LiL

    iL

    LK

    r0

    is

    rk

    Drdvd0

    vk0

    (b) Convertisseur Sepic.Figure 1-19. Convertisseur Cuk et convertisseur Sepic avec les lments parasites des

    composants.

    Pour le convertisseur Cuk :

    ==

    =++++++=

    +++++++++=

    RVII

    0I)1(I

    v)1(vV]r)1()rr(r[I]r)1(r[IV

    v)1(vV)1(]r)1(r[I)]rr()1(rrr[IV

    ss'L

    L'L

    0d0kcdkc2'LdkLs

    0d0kcdk'Ldck10L0

    (1-52)

    et pour le convertisseur Sepic :

    ==

    =+

    +++++=++++++++++=

    R

    VII

    0I)1(I

    v)1(vV]r)1()rr(r[I]r)1(r[IV)1(

    v)1(v)VV()1(]r)1(r[I)]rr()1(rrr[IV

    ss2

    12

    0d0kcdkc22dk1s

    0d0kscdk2dck1010

    (1-53)

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    32/156

    28

    Bien que les quations du modle moyen de ces convertisseurs ne sont pas les mmes,

    on obtient la mme tension de sortie moyenne :

    ( )

    d2d2kcc21022

    0d0k0d0s

    rr)rr2rr()rrrr(R)1(

    v)vvV(R)1(V

    +++++++

    += (1-54)

    le mme courant de sortie moyen :

    ( )

    d2d2kcc21022

    0d0k0d0s

    rr)rr2rr()rrrr(R)1(

    v)vvV()1(I

    +++++++

    += (1-55)

    la mme tension dentre moyenne :

    ( ) ( )d2d2kcc21022

    0k0d0d0d2d2kcc2122

    0

    e rr)rr2rr()rrrr(R)1(

    )vv(vrrr)rr2rr()rrr(R)1(V

    V +++++++

    +++++++

    = (1-56)

    le mme courant dentre moyen :

    ( )

    d2d2kcc21022

    0d0k0d0L rr)rr2rr()rrrr(R)1(

    v)vvV(I

    ++++++++

    = (1-57)

    et le mme gain en tension :

    ( )

    ( ) ( ))vv(vrrr)rr2rr()rrr(R)1(Vv)vvV(R)1(

    V

    V

    0k0d0d0d2d2kcc2122

    0

    0d0k0d0

    e

    s

    +++++++

    +=

    (1-58)

    On obtient une valeur du rapport cyclique pour laquelle la tension de sortie est

    maximale :

    )rr2r2rr(v)rrrrrR()vV(

    A)rrr()rrr()vvV(1

    k10dc0dk10d20k0

    k10k100k0d0max ++++

    ++= (1-59)

    o 20dk100d0k0kdcd220k0 v)rrr(v)vV()rrr()rrR()vV(A ++++++++=

    1.2.2.5. Comparaison des gains en tension en tenant compte les lments parasites

    Daprs les tudes avec les lments parasites des composant, on obtient le gain en

    tension en fonction du rapport cyclique pour les convertisseurs continu-continu non-isols

    classiques. En prenant les paramtres rencontrs dans le tableau 1-2, on a lvolution du gain

    en tension par rapport aux diffrents rapports cycliques dans la figure 1-20. La rsistance sriede la capacit du convertisseur Cuk et du convertisseur Sepic a pour valeur 20 m. On

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    33/156

    29

    observe que le gain en tension du convertisseur Boost est toujours plus lev pour un rapport

    cyclique donn.

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-2

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    Boost

    Buck-Boost

    Buck

    Cuk etSepic

    Rapport cyclique

    Gain

    0 0.2 0.6 0.80.4 1-2

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    Boost

    Buck-Boost

    Buck

    Cuk etSepic

    Rapport cyclique

    Gain

    Figure 1-20. Evolution du gain en tension des convertisseurs en tenant compte des lments

    parasites ( gauche, linterrupteur est de type de MOSFET, et droite, linterrupteur est de

    type dIGBT).

    1.2.3. Associations de composants ou de montages

    Selon les tudes ralises prcdemment, le convertisseur Boost est le plus intressant,

    car il a une structure simple, et un gain en tension plus lev que les autres pour un rapportcyclique donn. Malgr tout, comme cela a t montr le Boost prsente plusieurs dfauts

    gnants lorsque lon veut monter en puissance. Le courant dentre traverse linductance dont

    la valeur dpendra de londulation tolre. De plus, les semi-conducteurs supportent la

    tension de sortie qui est la plus importante. On peut tre amen lorsque le courant dentre est

    important segmenter le courant dlivr par la pile en mettant plusieurs convertisseurs en

    parallle. De mme afin de rduire les contraintes sur les interrupteurs on peut en mettre deux

    en srie.

    1.2.3.1. Mise en parallle de convertisseurs lmentaires

    La mise en parallle des convertisseurs est une structure qui permet de partager le

    courant entre plusieurs cellules lmentaires. Le courant traversant chaque cellule est alors

    moins important. On diminue ainsi les contraintes en courant des composants.

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    34/156

    30

    On prsente sur la figure 1-21 un convertisseur continu-continu, constitu de deux

    Boost lmentaires identiques mis en parallle. Chaque cellule fournie la moiti de la

    puissance totale. Cette structure est utilise pour rduire londulation du courant dentre, le

    poids et le volume du convertisseur [1-7]. Dailleurs, la mise en parallle de plus de deux

    convertisseurs est galement utilise [1-8].

    L1

    C

    D2

    L2

    D1

    Ve

    vsR

    K2 K1

    i

    i2

    i1

    icis

    i2i1

    i

    T/2 T

    ic

    -IsT T)5,0( +

    Figure 1-21. Mise en parallle de deux Boost avec dcalage des commandes ( gauche,

    schma du convertisseur, droite, courant dans les deux inductances et courant dentre pour

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

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    31

    Pour un rapport cyclique infrieur 0,5, londulation du courant dentre et

    londulation de la tension de sortie scrivent en fonction de londulation dans les

    convertisseurs lmentaires :

    fCR)1(

    )5,0(V

    fC

    )5,0(Iv

    i1

    21

    fL

    V

    1

    21i

    ess

    Le

    =

    =

    =

    = (1-61)

    f : frquence de dcoupage.

    et pour un rapport cyclique suprieur 0,5 :

    fCR)1(

    )5,0(V

    fC

    )5,0(Iv

    i12

    fL

    V12i

    ess

    Le

    =

    =

    =

    =

    (1-62)

    Le rapport de tension na pas chang :

    2

    v

    1

    Vvvv semax,smax,dmax,k

    +

    === (1-63)

    Par contre, les courants dans les interrupteurs et les diodes sont diviss par deux :

    2i

    2Iiii 1Lmax,1max,dmax,k +=== (1-64)

    Si lon appelle Tx ( 1x0 ) la dure de dcalage, on peut obtenir londulation du

    courant dentre en fonction de x et de (1-65) :

    +

    =

    1x5,0,5,01x

    12fL

    V

    5,0x0,5,0x

    1fL

    V2

    1x5,0,5,01

    x

    fL

    V2

    5,0x0,5,01

    x1

    fL

    V2

    i

    e

    e

    e

    e

    (1-65)

    La figure 1-22 donne le rapport entre les ondulation du courant dentre et du courant

    dans linductance (i/iL) en fonction de rapport cyclique pour quelques valeurs de dcalageet en fonction du dcalage pour quelques valeurs de rapport cyclique.

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

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    32

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    0.4

    0.8

    1.2

    1.6

    Li

    i

    x=0,1 ou 0,9

    x=0,2 ou 0,8

    x=0,3 ou 0,7

    x=0,4 o 0,6

    x=0,5

    x0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

    0

    0.4

    0.8

    1.2

    1.6

    2

    Li

    i

    = 0,1 ou 0,9

    = 0,5

    = 0,2 ou 0,8

    = 0,3 ou 0,7

    = 0,4 ou 0,6

    Figure 1-22. Rapport i/iLen fonction du rapport cyclique ( gauche) et du dcalage de

    commande ( droite)

    La figure 1-22 permet de montrer que le dcalage optimal entre les signaux de

    commande est une demi-priode [1-9]. En effet, avec ce dcalage, londulation du courant

    dentre est toujours plus faible que celle dans linductance pour nimporte quelle valeur du

    rapport cyclique. De plus, londulation du courant dentre est nulle quand le rapport cyclique

    est gal 0,5.

    Lorsque le Boost entrelac est constitu de n cellules lmentaire, chaque cellule estcommande avec le mme rapport cyclique, mais les commandes sont dcales de 1/n

    priode. Les courants circulant dans chaque inductance ont la mme forme. La frquence du

    courant dentre du Boost entrelac est devenue n fois celle des signaux de commande. Son

    ondulation devient nulle lorsque le rapport cyclique gale 1/n, ou un nombre entier de 0 n-1

    multiple de 1/n [1-10].

    Comme un Boost classique, chaque cellule de Boost entrelac peut fonctionner enmode de conduction discontinue. Cependant, le courant dentre du Boost entrelac est la

    somme des courants des cellules. Bien que les cellules fonctionnent en conduction

    discontinue, le convertisseur entrelac peut fonctionner en conduction continue au niveau du

    courant dentre quand la dure de conduction est suprieure 1/n de la priode de dcoupage

    [1-8].

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    37/156

    33

    A noter que les expressions dondulation de courant du convertisseur ne sont pas

    vraies lorsque le rapport cyclique est faible, puisquelles sont obtenues pour un

    fonctionnement en conduction continue des cellules lmentaires.

    Comme pour le Boost entrelac, la mise en parallle des cellules lmentaires peut

    aussi tre applique aux autres convertisseurs continu-continu classiques. Comme la mise en

    parallle est capable de rpartir le courant dbit de la source dans chaque cellule lmentaire

    par la rgulation de courant dans chaque cellule, ces structures permettent de dbiter un fort

    courant [1-12, 1-13]. Lorsque cette structure est associe avec une commande dcale,

    londulation de courant dentre peut tre largement rduite sans augmenter le volume.

    Il est possible de coupler les inductances des deux Boost lmentaires (figure 1-23).

    L1

    C

    D2

    L2

    D1

    Ve

    Vs

    R

    K2 K1

    ii1' M

    i2'

    Figure 1-23. Boost entrelac avec les inductances couples.

    Si lon considre que L1=L2=L, la tension aux bornes des inductances est donne par :

    +=

    +=

    dt

    diL

    dt

    diMv

    dt

    diM

    dt

    diLv

    212L

    211L

    (1-66)

    oLkM = 1k1

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

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    34

    Chaque priode de commande est divise en quatre zones. La dure de la zone I est la mme

    que celle de zone III, la dure de la zone II est la mme que celle de la zone IV.

    vL1

    vL2

    0,5T TI II III IV

    Ve

    Ve-Vs

    Ve

    Ve-Vs

    i1

    i

    i2

    i1'

    i2'

    i'

    T)5,0( +T

    Figure 1-24. Formes donde des tensions aux bornes des inductances et des courants. (0)

    On a pour les expressions des tensions vL1et vL2dans chaque zone :

    ==

    se2L

    e1L

    VVv

    Vv 1L2L v1

    v

    = (zone I)

    =

    =se2L

    se1L

    VVvVVv 1L2L vv = (zone II)

    ==

    e2L

    se1L

    Vv

    VVv 1L2L v

    1v

    = (zone III) (1-67)

    ==

    se2L

    se1L

    VVv

    VVv 1L2L vv = (zone IV)

    Si lon exprime la tension aux bornes de linductance laide dune inductance

    quivalente :

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    39/156

    35

    dt

    diLv eqL = (1-68)

    On a pour les inductances quivalentes dans les diffrentes zones :

    L

    1k1

    k1LL

    2

    qIII2qI1

    +

    == (1-69)

    L)k1(LLLL qIV2qII2qIV1qII1 +==== (1-70)

    L1

    k1

    k1LL

    2

    qI2qIII1

    +

    == (1-71)

    Avec ces linductances quivalentes dans chaque zone et la relation (1-67), on obtientla pente (di/dt) du courant i1 dans chaque zone :

    +

    =

    =

    ==

    +

    =

    =

    +==

    L

    V

    )k1()1(L

    VVp

    LV

    k11

    k

    LVVp

    L

    V

    )k1()1(L

    VVp

    L

    V

    k11

    k1

    L

    Vp

    e

    qII1

    seIV,1

    e2

    qIII1

    seIII,1

    e

    qII1

    seII,1

    e2

    qI1

    eI,1

    (1-72)

    et celles du courant i2dans chaque zone :

    +

    =

    =

    +==

    +

    ==

    =

    =

    L

    V

    )k1()1(L

    VVp

    L

    V

    k11

    k1

    L

    Vp

    LV

    )k1()1(LVVp

    L

    V

    k11

    k

    L

    VVp

    e

    qIV2

    seIV,2

    e2

    qIII2

    eIII,2

    e

    qII2

    seII,2

    e2

    qI2

    seI,2

    (1-72)

    Donc la pente de la forme donde du courant dentre du convertisseur i dans chaque

    zone a pour valeur :

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    40/156

    36

    +

    =+=

    =+=

    +

    =+=

    =+=

    L

    V

    )k1()1(

    2ppp

    L

    V

    k1

    11)k1(

    ppp

    L

    V

    )k1()1(

    2ppp

    L

    V

    k1

    11)k1(

    ppp

    eIV,2IV,1IV

    e2III,2III,1III

    eII,2II,1II

    e2I,2I,1I

    (1-73)

    Lorsque < 0,5, on peut facilement observer que la pente du courant i1 dans la zone I

    est toujours positive, et les pentes du courant i1 dans les zones II et IV sont toujours

    ngatives. Le signe de la pente du courant i1 dans la zone III est fonction de la valeur de k etde .

    Cependant, la pente du courant dentre du convertisseur dans les zones I et III a

    toujours une mme valeur positive, et une mme valeur ngative dans les zones II et IV. On a

    alors londulation du courant dentre :

    k1

    1

    1

    21

    Lf

    V'i e

    +

    = (1-74)

    Lorsque k=0, les inductances ne se sont plus couples, londulation du courant

    dentre a la valeur donne prcdemment dans (1-61)

    =1

    21

    Lf

    Vi e (1-75)

    On a donc :

    k1

    1

    i

    'i

    +=

    (1-76)

    Avec un calcul identique, pour un rapport cyclique suprieur 0,5 on peut obtenir :

    k1

    112

    fL

    V'i e

    +

    = (1-77)

    et donc :

    k11

    i'i

    +=

    (1-78)

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    41/156

    37

    Le rapport entre les ondulations du courant dentre des convertisseurs (convertisseur

    avec des inductances couples et convertisseur avec des inductances non couples) en

    fonction du coefficient de couplage est prsent dans la figure 1-25a. On voit quil ny a pas

    dintrt coupler les inductances en inverse pour rduire londulation du courant dentre.

    Par contre, si le couplage est direct, on a une rduction de londulation du courant dentre.

    De plus, quand les inductances sont en couplage direct (k>0), la pente du courant i1 dans la

    zone III et la pente du courant i2 dans la zone I sont ngatives. Cela permet de dterminer

    londulation du courant dans les inductance en fonction de k et de par :

    >

    +

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    42/156

    38

    Ce rapport est trac en fonction du coefficient de couplage pour quelques valeurs du

    rapport cyclique dans la figure 1-25b. On observe que pour un rapport cyclique donn, les

    ondulations du courant dans les inductances couples deviennent plus grandes que celles dans

    les inductances non couples. Ce phnomne augmente avec laugmentation de la valeur du

    coefficient de couplage.

    Or laugmentation de londulation du courant dans linductance peut entraner la

    conduction discontinue des cellules lmentaires. Mme si lon peut observer une diminution

    de londulation du courant dentre, cette augmentation au niveau des cellules lmentaires

    nous amne ne pas considrer cette solution.

    1.2.3.2. Convertisseur Boost trois niveaux

    Le Boost trois niveaux utilise deux interrupteurs et deux diodes mais une seule

    inductance (figure 1-26). Comme on le verra ultrieurement, lintrt de ce montage est dans

    un premier temps de diviser par deux les contraintes en tension des interrupteurs. Les deux

    interrupteurs sont commands avec le mme rapport cyclique mais leurs commandes sont

    dcales entre elles dune demi priode [1-14, 1-15, 1-16].

    L

    D1

    D2

    C1

    C2

    RK1

    K2vsVe

    i

    ic1

    is

    ic2

    Figure 1-26. Boost trois niveaux.

    Pour le rapport cyclique infrieur 0,5 et suprieur 0,5, on a les formes dondes du

    courant dans linductance de la figure 1-27.

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    43/156

    39

    K1

    K2

    TT/2

    i

    ic2 ic1

    -IsT T)5,0( +

    K1

    K2

    i

    ic2

    TT/2

    ic1

    -IsTT)5,0(

    Figure 1-27. Forme donde du courant (0,5 droite)

    Dans le cas o 0,5, on a :

    )1(2

    VV)5,0(V s

    ee

    = (1-82)

    On dduit des deux relations prcdentes, le gain en tension du convertisseur :

    =

    1

    1

    V

    V

    e

    s (1-83)

    Londulation de courant et londulation de la tension de sortie scrivent :

    ( )

    ( )

    ( )5,0pour

    fCR)1(

    12V

    fC

    )5,0(I2v

    12fL2

    Vi

    5,0pour

    fCR)1(

    21V

    fC

    )5,0(I2v

    1)21(

    fL2Vi

    ess

    e

    ess

    e

    >

    =

    =

    =

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    44/156

    40

    Les tensions aux bornes des interrupteurs et des diodes ont pour valeur :

    2

    v

    1

    Vvvv cemax,cmax,dmax,k

    +

    === (1-85)

    avec fCR

    V

    ve

    c = pour 0,5.

    De mme, les courants maximaux traversant les interrupteurs et les diodes valent :

    2

    iIiii maxmax,dmax,k

    +=== (1-86)

    Comme pour le Boost entrelac deux cellules, le Boost trois niveaux est aussi

    capable de doubler la frquence apparente du courant dentre, do la rduction delondulation du courant dentre pour une mme valeur de linductance. La contrainte en

    courant des interrupteurs et des diodes est identique celle dun Boost classique. Mais au

    niveau de la contrainte en tension des composants semi-conducteurs, celle-ci a t rduite de

    moiti.

    1.2.3.3. Convertisseur Boost en cascade

    La figure 1-28 prsente une structure de convertisseur DC-DC non isol rapport de

    tension lev. Il est constitu de deux Boost lmentaires identiques placs en cascade [1-17].

    i1 i2

    L1

    K1 C1

    D1

    Ve vs

    L2

    K2 C2

    D2

    Bus DCvint

    Figure 1-28. Deux Boost en cascade.

    Le rapport de tension du convertisseur ralis par la mise en cascade de deux Boost

    lmentaires est dfini, dans le cas idal, par la relation suivante :

    21e

    s

    1

    1

    1

    1

    V

    V

    = (1-87)

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    45/156

    41

    Le rapport de tension du convertisseur correspond donc au produit du rapport de

    tension des deux Boost lmentaires. On peut donc obtenir ainsi un rapport de tension trs

    lev. Si n convertisseurs de type Boost sont mis en cascade, le rapport de tension thorique

    ainsi ralis est dfini par la relation suivante :

    =

    =n

    1j je

    s

    1

    1

    V

    V (1-88)

    Le rapport de transformation peut donc tre lev. Cependant, laugmentation du

    nombre de convertisseurs en cascade augmente lordre du systme et augmente la difficult de

    contrle de celui-ci.

    Les contraintes sur linterrupteur command et la diode du 1ertage sont les mmes.

    En tension, on a :

    2

    v

    1

    Vvvv intemaxint,max,1dmax,1k

    +

    === (1-89)

    avec11

    21int fC

    Iv

    = ; et en courant :

    11

    e1

    1max,1dmax,1k fL

    V

    2

    1Iii

    +== (1-90)

    De mme, pour les contraintes sur linterrupteur command et la diode du 2ime tage

    en tension, on a :

    2

    v

    )1()1(

    Vvvv s

    21

    emax,smax,2dmax,2k

    +

    === (1-91)

    avec22

    222int

    fC

    I)1(v

    = . cest--dire que les composant du dernier tage voit la haute

    tension de sortie.

    En courant on a :

    fL)1(

    V

    2

    1Iii

    21

    e22max,2dmax,2k

    +== (1-92)

    Si lon apporte les lments parasites des composants (r0, rL1, rL2, rk1, rk2, rd1, rd2vk01,

    vk02, vd01, et vd02) au convertisseur, on a la tension de sortie moyenne :

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    46/156

    42

    [ ])1()1(R

    )2()rr()rrr2r2()rr(rrrrr)1()1(

    ))1(v)1()1(vv)1(vVV

    21

    22112k2d1k1d2d2L12d2L2

    12d1d2L1L021

    2102k2102d101k101d0s

    +++++++++++

    +

    =

    (1-93)

    En utilisant les paramtres qui ont t prsents dans le tableau 1-1 (MOSFET pour le

    premier tage et IGBT pour le deuxime tage), on obtient le gain en tension global du

    convertisseur ainsi que celui de chaque tage pour des rapports cycliques diffrents dans la

    figure 1-29. On observe que le gain en tension de chaque tage est plus proche de celui du

    convertisseur Boost idal lorsque les rapports cycliques sont plus faibles. Donc, afin de

    minimiser les rapports cycliques du convertisseur, la tension intermdiaire est choisie pour

    rpartir quitablement le gain global du convertisseur chaque tage.

    Rapport cyclique ( )

    = 0,1

    = 0,4= 0,3

    = 0,2

    = 0,7

    = 0,6 = 0,5

    = 0,9

    = 0,8

    0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.90

    5

    10

    15

    Gain en tension du convertisseur

    2

    1

    1

    1

    1

    1

    11

    1

    1

    0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.90

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    = 0,1

    = 0,4= 0,3= 0,2

    = 0,7= 0,6

    = 0,5

    = 0,9= 0,8

    Rapport cyclique ( )

    Gain en tension du 1er tage

    11

    1

    1

    2

    22

    2

    2

    2

    2

    22

    0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.90

    1

    2

    34

    5

    6

    7

    8

    9

    1011

    Rapport cyclique ( )

    Gain en tension du 2im tage

    = 0,1

    = 0,4

    = 0,3

    = 0,2

    = 0,7

    = 0,6

    = 0,5

    = 0,8

    de lextrieure lintrieure

    21

    1

    2

    1

    11

    1111

    1

    Figure 1-29. Gain en tension du convertisseur et de chaque tage pour des rapports cycliques

    diffrents.

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    47/156

    43

    1.2.3.4. Convertisseur haut gain en tension

    Le convertisseur de la figure 1-30 est dvelopp par Nomura [1-18], il a un rapport de

    tension lev avec un seul interrupteur commandable. Deux capacits identiques C1et C2sont

    connectes via deux diodes.

    L2

    C1

    L1

    Ve

    RK C2 C

    Vc VsVc

    i1 i2

    D2

    D1 icis

    Figure 1-30. Boost haut gain en tension

    En mode de conduction continue, on va considrer constantes la tension des bornes

    des capacits. Les formes dondes des courants i1, i2et des tensions sont reprsentes sur la

    figure 1-31.

    1Ve

    1

    Ve

    vk

    vdT

    K KD1, D2

    T

    i1

    ik

    id

    T

    i2

    K D1, D2 K

    ic

    T

    1i

    2i

    2i

    Figure 1-31. Formes dondes des courants et des tensions.

    On en dduit :

    =

    =

    )VV()1()VV2(

    )VV()1(V

    scsc

    cee (1-94)

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    44

    Soit pour tension aux bornes des capacits C1et C2 :

    =

    1

    VV ec (1-95)

    et pour la tension de sortie :

    ecs V1

    1V)1(V

    +

    =+= (1-96)

    Le gain en tension obtenu est meilleur que celui du Boost (figure 1-32)

    0 0.2 0.4 0.6 0.80

    4

    8

    12

    16

    +

    11

    11

    Rapport cyclique

    Figure 1-32. Evolution des gains en tension.

    Londulation des courants traverss aux inductances L1 et L2 peut scrire

    respectivement fL

    Vi

    1

    e1

    = et

    fL

    Vi

    2

    e2

    = , et londulation de la tension de sortie est

    22

    e2s

    fCL8

    V

    fC8

    iv

    =

    = , le choix des inductances doit assurer la conduction continue sur

    les courants circulant dans les inductances en tenant compte la tension de sortie, la frquence

    de dcoupage ainsi que les points de fonctionnement.

    Les contraintes sur linterrupteur et les diodes en tension sont :

    fC4

    Ivv

    1

    2cmax,k

    += et

    fC2

    Ivvv

    1

    2cmax,2dmax,1d

    +== (1-97)

    o C1 = C2. Ces contraintes en tension sont proches de celles du Boost classique mais

    inferieures la tension de sortie du convertisseur.

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

    49/156

    45

    Les contraintes en courant sur les composants semi-conducteurs sont :

    +

    +=+

    ++=+=21

    e1

    2121max2max1max,k L

    1

    L

    1

    f2

    V)2(I

    2

    iiIIiii (1-98)

    ++=+++=+== 21

    e1

    2121max,2max,1max,2dmax,1d L

    1L1

    f4V)

    21(I

    4ii

    2II

    2iiii (1-99)

    Sur linterrupteur, cette contrainte en courant est plus grande que celle du Boost

    classique. En revanche, cette contrainte est infrieure celle du Boost classique sur les diodes.

    Si lon prend en compte les lments parasites des composants (r0, rL1, rL2, rk, rd, vk0, et

    vd0) au convertisseur, la tension de sortie moyenne peut scrire :

    R

    ))1(r)1(r()2()1()rr()1(r

    1

    11

    v)1(2)vV()1(V

    kd01L2

    2L

    0d0k0s ++++++

    +

    +

    += (1-100)

    On utilise aussi les composants prsents dans le tableau 1-1, et obtient les tensions de

    sortie en fonction du rapport cyclique dans la figure 1-33. Comme les autres convertisseurs,

    on observe que la tension de sortie est limite une valeur maximale, et elle sloigne de sa

    valeur idale lorsque le rapport cyclique est lev. De plus, entre les convertisseurs

    MOSFET et IGBT, il ny a pas grande diffrence sur leur tension de sortie pour une mme

    valeur de rapport cyclique, surtout quand ce dernier est faible.

    0 0.2 0.4 0.6 0.80

    40

    80

    120

    T

    ension(V)

    Convertisseur MOSFET

    Convertisseur IGBT

    Convertisseur idal

    Rapport cyclique

    Figure 1-33. Tension de sortie du convertisseur en fonction du rapport cyclique.

    Thoriquement, le gain en tension de ce convertisseur est (1+) fois du celui dun

    Boost. Cependant, en augmentant le rapport cyclique, son rapport de transformation devient

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    50/156

    46

    moins efficace, en cas dun haut gain en tension demande par lapplication, ce convertisseur

    nest pas satisfaisant.

    1.3. Conclusion

    Le convertisseur considr est un convertisseur continu-continu non isol ayant un

    gain en tension lev et une ondulation du courant dentre faible. Dans ce chapitre, on a

    tudi les convertisseurs continu-continu non isols classiques, ainsi que leurs modles avec

    les lments parasites des composants. Le rapport de transformation du convertisseur Boost

    est plus lev que les autres structures classiques, mme si on ajoute les lments parasites

    des composants.

    Ensuite pour le Boost, on a montr que lon peut segmenter en entre (structure

    entrelace deux cellules lmentaires) et en sortie (structure trois niveaux). Le

    convertisseur entrelac permet de diminuer la contrainte en courant pour les composants

    semi-conducteurs, mais le convertisseur trois niveaux peut rduire la contrainte en tension

    des semi-conducteurs moiti de celle du Boost. Ils peuvent tous les deux doubler la

    frquence apparente du courant dentre, do la rduction de londulation du courant

    dentre.

    Enfin, on a prsent deux structures existantes qui permettent daugmenter le rapport

    de transformation. La premire est une structure de mise en cascade de deux Boost

    lmentaires. La tension intermdiaire a t choisie pour quilibrer le rapport de

    transformation des deux tages. Le gain en tension de la structure en cascade est proche du

    carre de celui dun convertisseur lmentaire. Le convertisseur de Nomura permet dobtenir

    significativement le gain en tension par rapport au convertisseur Boost. Pour une inductance,deux diode et deux capacits de plus, il a thoriquement un gain en tension (1+) fois de celui

    du convertisseur Boost. Cependant, son rapport de transformation est moins efficace lorsque

    le rapport cyclique est grand. Donc, la structure obtenue par la mise en cascade de deux

    convertisseurs lmentaires est retenue pour notre application. Quant ses convertisseurs

    lmentaires, ils seront choisis dans le chapitre suivant.

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    47

    Chapitre 2. Structure propose et contrle

    2.1. Introduction

    Dans le chapitre prcdent, dans le but davoir un gain en tension lev, on a

    dtermin la structure principale du convertisseur destin notre application, structure base

    sur la mise en cascade de deux convertisseurs lmentaires. Les convertisseurs lmentaires

    pourront tre de type Boost entrelac ou trois niveaux selon la valeur du courant lentre

    o la tension la sortie.

    Le choix entre ces structures lmentaires sera effectu au dbut de ce chapitre. Une

    fois que le convertisseur sera dtermin, on sintressera aux rgulateurs de courant pour

    chaque convertisseur lmentaire. Ces rgulateurs seront dfinis dans un premier temps

    laide dun modle moyen des convertisseurs en appliquant un contrle glissant. On

    sintressera aussi lquilibrage des tensions aux bornes des capacits pour ltage trois

    niveaux.

    Pour la commande globale du systme complet, on prsentera une mthode base sur

    lutilisation dun rgulateur linaire classique, dcouplant les commandes des deux tages.

    Une stratgie de contrle globale base sur les proprits de platitude du systme sera ensuite

    dfinie. Les diffrentes commandes proposes seront valides par simulation.

    2.2. Choix de la structure des convertisseurs lmentaires

    Compte tenu de la caractristique de notre source dnergie, la structure des

    convertisseurs lmentaires de chaque tage doit permettre dapporter un taux dlvation de

    tension lev puisquil doit tre suprieur 12. De plus, le convertisseur lmentaire du

    premier tage doit tre capable de minimiser londulation du courant dentre et de limiter les

    pertes puissance leve.

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    48

    2.2.1. Comparaisons des convertisseurs lmentaires

    Les structures Boost , Boost entrelaces et Boost trois niveaux ont t

    prsentes dans le chapitre prcdent. Ils ont un mme gain en tension que le convertisseur

    Boost lmentaire. Lintrt de ces deux derniers structures est laugmentation de la frquence

    apparente du courant dentre, ce qui a pour consquence de rduire lamplitude des

    ondulations de celui-ci sans augmenter la valeur de linductance ou la frquence de dcoupage

    des semi-conducteurs. Les trois convertisseurs lmentaires de base sont reprsents sur la

    figure 2-1. Ces trois structures ont des caractristiques similaires vis--vis du gain en tension.

    (a) (b) (c)

    L

    D

    CK vsVe

    iboost

    L

    D1

    D2

    C1

    C2

    K1

    K2vsVe

    i3nivL1

    CD2

    L2

    D1

    vs

    i1

    K1 K2i2Ve

    ient

    Figure 2-1. (a) Structure Boost classique, (b) Structure Boost entrelaces (2 cellules

    lmentaires), (c) Structure Boost trois niveaux .

    Afin dobtenir la mme nergie lectromagntique stocke dans les inductances, nous

    fixons la valeur de linductance du Boost entrelac L1=L2=2L. Avec les relations (1-1), (1-

    61), (1-62) et (1-84), prsentes dans le premier chapitre, on en dduit la relation entre les

    trois ondulations :

    >

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    53/156

    49

    Si le courant dentre du convertisseur entrelac est segment en deux cellules

    lmentaires, la contrainte en courant pour les inductances et les composants semi-

    conducteurs est donc la moiti de celle du Boost classique ou du Boost trois niveaux.

    0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 10

    0.1

    0.2

    0.3

    0.4

    0.5

    Rapport cyclique

    boost

    ent

    i

    i

    boost

    niv3

    i

    i

    et

    Figure 2-2. Rapport entre les ondulations du courant dentre.

    De plus, les contraintes en tension aux bornes des composants semi-conducteurs de

    puissance sont diffrentes. Pour la structure classique ou entrelace, la contrainte en tension

    des semi-conducteurs est dfinie par la tension de sortie du convertisseur. Par contre, pour la

    structure trois niveaux, la tension aux bornes des semi-conducteurs nest que la moiti de la

    tension de sortie. Donc, le choix de lune ou lautre des deux structures peut conduire un

    changement de technologie des semi-conducteurs permettant ainsi de rduire les pertes dans

    le convertisseur en diminuant les pertes dans les semi-conducteurs. Actuellement, le

    MOSFET et lIGBT sont les interrupteurs le plus souvent utiliss dans ce type dapplication

    grce leur rapidit et leur commande simple [2-1]. Usuellement, le transistor MOSFET est

    utilis pour des applications basse tension en profitant de leur faible chute de tension ltatpassant. Au contraire, lIGBT est utilis pour les applications plus haute tension.

    Quant aux diodes, les diodes Schottky sont bien adaptes notre application grce la

    chute de tension faible ses bornes ltat passant et aux pertes de commutation quasi nulles.

    Mais sa tenue en tension est souvent infrieure 200 V pour quelle ait un calibre en courant

    suprieur 100 A. Les MOSFET de puissance ayant un calibre en courant suprieur 100 A

    ont gnralement une tenue en tension denviron 300 V [2-2], ce qui permet dutiliser ce typede composant lorsque la contrainte en tension maximale est de 150 V. Dans le cas contraire, il

  • 7/25/2019 2009_HUANG_B.pdf

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    50

    est ncessaire dutiliser des semi-conducteurs de type IGBT. Ces diffrentes remarques

    conduisent au tableau 2-1.

    Tension de sortie (Vs) < 150 V 150 V 300 V

    Boost entrelacMOSFET,

    Diode Schottky

    IGBT,

    Diode recouvrement

    rapide

    IGBT,

    Diode recouvrement

    rapide

    Boost trois niveauxMOSFET,

    Diode Schottky

    MOSFET,

    Diode Schottky

    IGBT,

    Diode recouvrement

    rapide

    Tableau 2-1. Type des interrupteurs et des diodes pour les deux structures en fonction la

    tension de sortie.

    2.2.2. Pertes dans les convertisseurs lmentaires

    Dans le but de dterminer la structure du convertisseur minimisant les pertes pour une

    puissance transmise donne, nous allons dtailler les pertes du convertisseur dans les

    diffrentes gammes de tension dfinies dans le tableau prcdent. Le gain en tension est fix

    3 et la frquence des signaux de commande est choisie gale 10 kHz. Les inductances sont

    dimensionnes avec des circuits magntiques POWERLITE C-Cores de chez Metglas. Ce

    type de circuit magntique est fabriqu dans un alliage base de fer. Ayant des proprits de

    haute saturation dinduction (1,56 T) et de faibles pertes, il est plus performant que les

    matriaux ferromagntiques conventionnels (ferrites). De plus, il a une large plage de

    frquence de fonctionnement (jusqu 100 kHz au moins), et est idal pour les applications

    dalimentions dcoupage [2-3].

    Les pertes dans le convertisseur que nous allons calculer se dcomposent en deux

    parties : les pertes dans les inductances et dans les composants semi-conducteurs. Les pertes

    dans les capacits dues principalement aux rsistances srie quivalentes ne sont pas prises en

    compte. En effet, les capacits pour llectronique de puissance fort courant sont souvent de

    type film. Le polypropylne est gnralement choisi pour ses excellentes caractristiques

    dilectriques (pertes, absorption, rigidit, rsistance disolement) [2-4]. Il en rsulte que les

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    rsistances srie quivalentes de ce type de capacits sont trs faibles, gnrant des pertes

    ngligeables vis--vis des pertes dans les semi-conducteurs et les inductances.

    Pertes dans les inductances

    Les pertes dans les inductances sont calcules par la somme des pertes Joule et des

    pertes dans les circuits magntiques. Les pertes Joule sont dfinies par :

    2effLconduction_cetaninduc irP = (2-2)

    o ieffest la valeur efficace du courant circulant dans linductance. Pour simplifier le calcul,

    nous prenons un calcul approch en notant X la valeur moyenne de x :2

    Lconduction_cetaninduc IrP (2-3)

    En effet, pour un courant dinductance i (en conduction continue), celui-ci peut tre

    dcompos en un terme constant qui correspond sa valeur moyenne I, et un terme alternatif.

    Ce terme alternatif sous la forme triangulaire avec une amplitude dondulation de i. Sa

    valeur efficace ieff peut tre exprime par sa valeur moyenne et lamplitude de son

    ondulation :

    12/iIi 22eff += (2-4)

    Donc, mme si lamplitude de londulation reprsente 50% du courant moyen, il ny a

    quenviron 1% de diffrence entre la valeur du courant efficace et sa valeur moyenne.

    Les pertes dans les circuits magntiques sont les pertes par hystrsis et par courant de

    Foucault. Grce la formule fournie par le constructeur, ces pertes sont calcules laide de

    la frquence du courant, de lamplitude de londulation dinduction et du poids du circuit

    magntique [2-3] :1,74

    1,51circuit_ magntique

    BP 6,5 f m

    2

    =

    (2-5)

    o f est la frquence des ondulations de courant en kHz, B est londulation de linduction T

    et m la masse du circuit magntique en kg.

    Pertes dans les composants semi-conducteurs

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    Les pertes dans les composants semi-conducteurs sont composes des pertes de

    conduction et des pertes de commutation.

    En utilisant les modles ltat passant de la diode et de linterrupteur prsents dans

    le chapitre 1 (une tension constante en srie avec une rsistance: vd0pour la diode et vk0pour

    linterrupteur, rd pour la diode et rk pour linterrupteur), les pertes de conductions des

    composants semi-conducteurs peuvent tre calcules par :

    )( ) eff,keff,kk0kconduction_errupteurint

    eff,deff,dd0dconduction_diode

    iirvP

    iirv1P

    +=

    += (2-6)

    En utilisant les relationsI1i eff,d (2-7)

    Ii eff,k (2-8)

    Les pertes de conduction des composants semi-conducteurs sont alors :

    ( ) ( )I)1(IrvP d0dconduction_diode + (2-9)

    ( )IIrvP

    k0kconduction_errupteurint + (2-10)

    o est le rapport cyclique du signal de commande, et vk0est nulle pour les interrupteurs de

    type MOSFET.

    Les pertes de commutations des diodes varient selon le type de diode. Pour les diodes

    Schottky, ces pertes sont ngligeables. Il ny a pas de trou inject dans les semi-conducteurs,

    do pas de charge stocke, louverture de diode Schottky est donc trs rapide. Quant auxdiodes recouvrement rapide, la plupart des pertes de commutations sont des pertes au

    blocage. Ces pertes correspondent approximativement aux pertes de conduction [2-5].

    Pour calculer les pertes de commutations des interrupteurs, il faudrait connatre les

    formes de la tension et du courant pendant l'intervalle de commutation. La figure 2-3 montre

    un exemple des formes dondes des tensions et du courant pendant la commutation pour un

    IGBT et un MOSFET. Mme avec ces courbes, le calcul exact des nergies de commutation

    n'est pas ralisable, puisquelles dpendent de plusieurs paramtres (les points de

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    fonctionnement, la rsistance de grille, la tension de commande, la temprature etc.) et que

    ces courbes sont des courbes approches.

    Td(on)

    TonTri Tfi

    Toff

    Td(off)

    icvCE

    (a) Fermeture et ouverture dIGBT [2-6].

    (b) Fermeture de MOSFET.

    Figure 2-3. Formes donde de courant et des tensions pour une charge inductive la

    commutation [2-7].

    Pour lIGBT, les nergies de commutation louverture Eoff_testet la fermeture Eon_test

    sont souvent donnes dans leurs fiches techniques pour certains points de fonctionnement.

    Nous supposons que la rsistance de grille et la tension de commande ont les mmes valeursque celles utilises pour le test. Lnergie dissipe pendant la commutation est proportionnelle

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    au courant et la tension commute. Donc, les pertes de commutions dans les IGBT peuvent

    tre dfinies par :

    ( ) fV

    V

    I

    IEEP

    test,CE

    CE

    test,c

    ctest_offtest_onnscommutatio_igbt + (2-11)

    o f est la frquence de commutation.

    Pour le MOSFET, les nergies de commutation louverture Eoff_testet la fermeture

    Eon_testne sont pas fournies par le constructeur. A laide des formes dondes des tensions et

    des courants de la figure 2-3(b), en dfinissant une rsistance de grille et un point de

    fonctionnement pour trouver les nergies de commutation, on calcule approximativement des

    dures de commutation pendant lesquelles la plupart des pertes de commutation sont

    dissipes. A la fermeture, t1correspond la dure de la croissance du courant drain-source de

    zro ID (valeur ltat passant). t2 reprsente la dure de dcroissance de la tension VDD

    (valeur de la tension drain-source ltat bloqu), les pertes, entre la fin de cette dcroissance

    et le moment o la tension drain-source atteint sa valeur ltat passant du MOSFET, sont

    ngliges. On obtient lnergie la fermeture en supposant que les nergies sont

    proportionnelles entre elles :

    ( )21test,DD

    DD

    test,D

    DDDD

    on

    ttV

    V

    I

    I

    2

    IVE +

    (2-12)

    De mme la fermeture, nous avons deux phases similaires de deux dures t 3 et t4,

    lnergie louverture Eoffest :

    ( )43test,DD

    DD

    test,D

    DDDDoff ttV

    V

    I

    I

    2

    IVE +

    (2-13)

    Les dures t1, t2, t3et t4sont calcules par :

    =

    GSpg

    )th(GSgissg1 VU

    VUlnCRt

    GSpg

    DDrssg32 VU

    VCRtt

    == (2-14)

    =

    GSpg

    )th(GSgossg4 VU

    VUlnCRt

    avec

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    Rg: Rsistance de grille.

    Ug: Amplitude de la tension de commande.

    Ciss= CGS + CDG

    Crss= CDG

    Coss= CDS + CDG

    VGS(th) : Tension de seuil de vGS

    VGSp : Tension de palier de vGS

    Avec la frquence de commutation f, les pertes de commutations du MOSFET sont

    donc :

    f)EE(P offonnscommutatio_mos += (2-15)

    Dans le premier cas, nous choisissons la tension de sortie fixe 90 V, lamplitude

    maximale de la puissance dentre 4500 W, ce qui nous permet dutiliser des composants de

    type MOSFET et des diodes de type Schottky. Les composants choisis sont dfinis dans le

    tableau ci-dessous. Les inductances ont t choisies pour une amplitude dondulation du

    courant lentre de 15 A.

    Structure Interrupteur Diode Inductance

    Boost entrelac MOSFET

    200V 96A

    (IXTH 96N20P)

    Diode Schottky

    200V 90A

    (DSA 90C 200HB)

    L1= L2 = 66 H

    rL1= rL2= 2 m

    (AMCC50, 16 spires)

    Boost trois niveaux MOSFET

    100V 200A

    (IXTK 200N10P)

    Diode Schottky

    100V 320A

    (DSS 2x160-01A)

    L= 33 H

    rL= 1 m

    (AMCC63, 12 spires)

    Tableau 2-2. Composants des deux structures pour une tension de sortie de 90V.

    Lvolution des pertes des deux structures en fonction du courant est reprsente sur la

    figure 2-4. Nous observons que les pertes dans les deux structures sont voisines et ce quel que

    soit le niveau de puissance. La structure trois niveaux gnre des pertes un peu plus leves

    que la structure entrelace lorsque le convertisseur fonctionne pleine puissance.

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    Boost entrelac

    0 50 100 1500

    50

    100

    150

    200

    250

    300

    350

    400

    Perte(W

    )

    Courant (A)

    Boost trois niveaux

    Figure 2-4. Pertes des convertisseurs en fonction du courant dentre pour la mme tension de

    sortie 90 V et la mme tension dentre 30 V.

    La figure 2-5 nous donne lvolution des pertes dans chaque structure en fonction du

    courant dentre lorsque la tension de sortie (270 V) est choisie dans la plage : 150 V - 300 V.

    Lamplitude maximale de la puissance dentre est galement fixe 4500 W. Les

    composants utiliss sont donns dans le tableau 2-3, les inductances ont t choisies pour

    obtenir une amplitude dondulation du courant lentre de 5 A. Nous observons que les pertes

    dans la structure entrelace pour un courant de 150 A sont proches du double de celles

    obtenues avec la structure trois niveaux. En effet, dans cette gamme de tension, le

    changement de structure de convertisseur permet de changer de nature de composants.

    Structure Interrupteur Diode Inductance

    Boost entrelac IGBT

    600V 38A

    (IXDR 35N60BD1)

    Diode recouvrementrapide

    400V 120A(DSEI 2x61)

    L1= L2 = 600 H

    rL1= rL2= 18 m

    (AMCC63, 39 spires)

    Boost trois

    niveaux

    MOSFET

    200V 96A

    (IXTH 96N20P)

    Diode Schottky

    200V 90A

    (DSA 90C 200HB)

    L= 300 H

    rL= 6,5 m

    (AMCC50, 26 spires)

    Tableau 2-3. Composants des deux structures pour une tension de sortie de 270V.

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    0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 500

    50

    100

    150

    200

    250

    Courant (A)

    Perte(W) Boost entrelac

    Boost trois niveaux

    Figure 2-5. Pertes dans les semi-conducteurs en fonction du courant dentre pour la mme

    tension de sortie 270 V et la mme tension dentre 90 V.

    Dans le troisime cas, nous prenons une tension de sortie fixe 600 V, mais si nous

    gardons la mme puissance dentre que les deux autres cas (4500 W), le courant dentre

    maximale nest que 22,5 A. Afin de faire une comparaison sous un courant important, nous

    choisissons un courant dentre maximal de 150 A. Les interrupteurs de type IGBT et des

    diodes recouvrement rapide ( Fast Recovery ) sont utilises pour les deux structures. Les

    composants choisis sont dfinis dans le tableau ci-dessous, et les inductances ont t choisies

    pour obtenir une amplitude dondulation du courant lentre de 15 A.

    Structure Interrupteur Diode Inductance

    Boost entrelac IGBT

    1200V 75A

    (IXGH40N120B2D1)

    Diode recouvrement rapide

    1200V 100A

    (DSEI 2x 61)

    L1= L2 = 444 H

    rL1= rL2= 7,1m

    (AMCC320, 38spires)

    Boost trois

    niveaux

    IGBT

    600V 156A

    (IXGR 120N60B)

    Diode recouvrement rapide

    600V 200A

    (DSEI 2x 101)

    L= 222 H

    rL= 2,6 m

    (AMCC500, 26spires)

    Tableau 2-4. Composants des deux structures pour une tension de sortie de 600V.

    Lvolution des pertes des deux structures en fonction du courant est reprsente sur lafigure 2-6. Nous observons que les pertes dans les deux structures sont voisines et ce quel que

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    soit le niveau de puissance. La structure entrelace a des pertes lgrement plus leve que la

    structure trois niveaux lorsque le convertisseur fonctionne pleine puissance.

    Boost trois niveaux

    Boost entrelac

    0 50 100 1500

    200

    400

    600

    800

    1000

    Courant (A)

    Perte(W)

    Figure 2-6. Pertes dans les semi-conducteurs en fonction du courant dentre pour la mme

    tension de sortie 600 V et la mme tension dentre 200 V.

    Selon les comparaisons prcdentes, il en rsulte que la structure trois niveaux a

    moins de pertes que la structure entrelace lors dune haute tension de sortie. Surtout si lon

    utilise des interrupteurs diffrents et que le convertisseur entrelac passe de MOSFET des

    IGBT, cest--dire, lorsque la tension de sortie du convertisseur est comprise entre 150 V et

    300 V. Par contre, quand le convertisseur est basse tension en sortie, cest la structure trois

    niveaux qui a le plus de pertes.

    On remarque que le choix du type dinterrupteur du tableau 2-1 nest valable que pour

    des petites puissances, car ce choix dpend aussi de la valeur du courant dentre. Par

    exemple pour une source de 30 kW sous une tension de 50 V, le courant dentre du

    convertisseur est de 600 A. Pour la structure trois niveaux, un seul MOSFET nest plusutilisable cause de la tenue en courant. Dans ce cas, les deux structures utilisent le mme

    type dinterrupteurs (IGBT) avec une mme tenue en tension (600V). Dans ce cas, cest la

    structure entrelace qui est plus favorable. La structure trois niveaux nest intressante que

    lorsquelle utilise des MOSFET alors que le Boost entrelac doit utiliser des IGBT. Cela peut

    se produire lorsque la tenue en tension dun seul interrupteur nest pas suffisante vis--vis de

    la valeur de la tension de sortie. On retrouve ce mme intrt du trois niveaux lorsque celui-ci

    utilise des IGBT de calibre en tension plus faible que le Boost entrelac.

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    Finalement, le convertisseur qui sera dimensionn et ralis dans le 3 imechapitre est

    destin tester les algorithmes de commande. Il a les caractristiques suivantes :

    Tension dentre nominale : Ve= 12,8 V

    Tension intermdiaire : Vint= 45 V

    Tension de sortie : Vs160 V

    Courant dentre nominal : I1= 240 A

    Puissance dentre nominale : P1= 3 kW

    Avec ce rapport de transformation 12,5, une structure cascade est indispensable. Le

    convertisseur lmentaire