2009 2010 au Musée dauphinois

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2009 2010 auMusée dauphinois MONUMENT HISTORIQUE ETJARDINS SAINTE-MARIE D’EN-HAUT GRENOBLE / ISÈRE

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Le programme de la saison 2009-2010 au Musée dauphinois - Grenoble

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MONUMENT HISTORIQUE ETJARDINS

SAINTE-MARIE D’EN-HAUT

GRENOBLE / ISÈRE

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Les expositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4 à 15

Autour des expositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16 à 34

Débats d’idées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17 à 20Événements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21 à 24Cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 25 à 28Jeune public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 29 à 30Visites et soirées étudiantes . . . . . . . . . . . . p. 31Musiques au cœur du musée . . . . . . . . . . . . p. 32 à 34

Publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 35 à 37

Musée en pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 38 à 39

Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 40 à 42

Musée mode d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 43

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Le Musée dauphinois proposeplusieurs rendez-vous à ne pasmanquer. À commencer, cetautomne, par une invitation àla connaissance d’une culturequi suscite beaucoup d’intérêten Isère. Pourquoi la culture etla pensée tibétaines ysoulèvent-elles en effet tant decuriosité et d’engouement ?Parce qu’elles sontfondamentalement différentesdes nôtres, ou parce qu’ellestouchent à l’universel ?

En relation avec le site qu’iloccupe, c’est à la spiritualité duXVIIe siècle qu’il invite àréfléchir en mars, à traversl’une de ses plus grandesfigures : François de Sales.Pourquoi, après avoir fondél’ordre de la Visitation, il y aquatre siècles, et installé àGrenoble le couvent de Sainte-Marie d’en-Haut, devient-ill’objet d’un véritable culte ?Et pourquoi est-il quasimentoublié aujourd’hui ?

Puis c’est au siècle desLumières qu’il nous transporteen avril, autour d’un illustreDauphinois : JacquesVaucanson. Son œuvre n’a pasfini de faire parler puisqu’elleest à l’origine de la robotiqueet nous interroge sur la placequ’occupe la machine dans nosvies d’aujourd’hui.Entre les Tibétains, François deSales et Vaucanson, necherchons pas d’autre pointcommun que d’offrir autant

d’aller-retours dans l’espace et le temps, pour rêver etpenser à ce qui nous distingueet à ce qui nous ressemble.Telle est la fonction del’anthropologie et tel est, en Isère, le rôle que le Conseilgénéral assigne au Muséedauphinois.

André Vallini

Député de l’IsèrePrésident du Conseil général

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Tibétains Peuple du monde

En résonance avec les expositionsqu’il consacre régulièrement auxautres cultures, le Muséedauphinois appréhende aujourd’huiune population lointaine mais dontle rapport à la montagne et laspiritualité trouvent un fort échoen Isère. Nourrie des travaux deMarie-Florence Bennes, journalisteet anthropologue, et de ChristianRausch, photojournaliste,l’exposition invite à la connaissancede l’histoire du peuple tibétain etdéfend l’idée que chacun a le droitde vivre selon sa culture.

Des Alpes au Tibet, la montagne etl’activité pastorale suggèrentquelques comparaisons. Très vitepourtant l’on en perçoit lesdifférences… Dès qu’apparaissentles précieuses statuettes desdivinités du panthéon tibétain,issues des collections de l’Écolefrançaise d’Extrême-Orient, ledépaysement devient total. Car toutdans la nature est sacré pour cepeuple éminemment mystique. La visite se poursuit autour del’histoire et de la répartitiongéographique de la culturetibétaine puis s’interrompt, presquebrutalement. Là, seule l’imagerévèle les transformations

profondes subies par ces régionssaisies par la modernité, dont latitanesque liaison ferroviaire quirelie Lhassa au reste de la Chine enest l’image emblématique.L’identité tibétaine survivra-t-elleaux changements qu’elle connaîtau Tibet, privée par ailleurs de lareconnaissance et du respectqu’elle mérite ? À Dharamsala, enInde du Nord, les exilés se sontorganisés pour l’existence d’unTibet politique libre etdémocratique et pour latransmission d’une culturemillénaire.

La dernière partie de l’expositionrend compte des liens entre lapopulation alpine et le Tibet. Ainsi,des associations locales de défensedes Droits de l’Homme agissent enInde du nord et au Népal. D’autrescultivent les fondements religieuxdu bouddhisme tibétain, tel KarmaMigyur Ling à Montchardon dans le Vercors. C’est aussi la présenced’une population originaire du Tibet qui a trouvé refuge dans les territoires alpins, et en particulier en Suisse, l’un despremiers pays européens où ces exilés s’installèrent à partir des années 1960.

EXPOSITIONPRÉSENTÉE

DU 16 OCTOBRE 2009AU 4 JANVIER 2011

AUTOUR DE L’EXPOSITION

P. 17DÉBATS D’IDÉES

Enquêtes au Tibet,regards croisés

Grands Reportages au Tibet La montagne tibétaine :

espaces sacrés et de défisVivre ensemble

au Tibet : la diversitéculturelle en question

Le bouddhisme tibétain enFrance et en Occident

P. 21ÉVÉNEMENTS

Des moines tibétains àSainte-Marie d’en-Haut :

mandala, danses et musique tibétaines

Soirée étudianteForum des associations

P. 28CINÉMA

Deux longs nez au Tibet,chronique d’une

expédition en HimalayaFestival du film sur le Tibet

P. 31VISITES GUIDÉES

P. 35PUBLICATIONS

Tibétains, peuple du mondeJournal de l’exposition

P. 38SCOLAIRES

ET ENSEIGNANTS

L’exposition a bénéficiélocalement du concours

d’associations qui défendentles droits des Tibétains, de

centres bouddhiquestibétains, d’universitaires,

mais aussi de personnes quise passionnent pour le Tibet.

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L’exposition Habiter soulève laquestion des limites sociales etenvironnementales que posel’habitat individuel. En confrontantles modes anciens d’organisationcollective aux formes actuellesd’habitat coopératif, elle mène uneréflexion qui dépasse le territoiredes Alpes sur la recherche ducomment vivre ensembleaujourd’hui ? dans un souci dedéveloppement durable.

Tempête de neige et clameursanimales rappellent au visiteurpénétrant dans l’exposition lanécessité de se protéger desintempéries et des dangers pouraccomplir sa vie. La comparaison detrois habitats : tipis, cabanesd’alpage et refuges de montagne,présentés grandeur nature,démontre l’adéquation dontl’habitat témoigne entre le mode devie de celui qui l’habite et sonenvironnement.Qu’en est-il aujourd’hui ? Laphotographe Marie Dorigny s’estdéplacée dans plusieurs villes etvillages de l’arc alpin pourappréhender des façons d’habiter etde vivre en montagne. Éloquent,son reportage montre des habitants

libérés des contraintes du milieu,dont les intérieurs confortablesdiffèrent peu sinon par le goût, lasensibilité et la culture de leursoccupants.Si l’habitat de montagne reflète lesexigences du milieu naturel, il« raconte » aussi une conception duvivre ensemble des sociétésagropastorales, dont les formesd’organisation collective sontsouvent repérées pour leurcaractère démocratique.

D’autres formes d’organisationscollectives se sont développées àleur tour dans les villes, telle laVilleneuve à Grenoble dans lesannées 1970. Elles suscitentaujourd’hui un intérêt croissantpour répondre aux préoccupationsd’économie d’énergie, de lien socialet de développement collectif, àl’image de l’ensemble coopératif dePlan-les-Ouates dans le canton deGenève présenté dans l’exposition. N’est-ce pas là renouer avec lemodèle hérité de la solidaritévillageoise, porteur de valeursd’entraide et de symbiose entrel’homme et la nature ?

EXPOSITIONPRÉSENTÉE

JUSQU’AU 30 JUIN 2010

AUTOUR DE L’EXPOSITION

P. 19DÉBATS D’IDÉES

Les habitats coopératifsRefuges en montagne

P. 22ÉVÉNEMENT

Installation plastique de Marie Goussé

P. 27CINÉMA

Le logement, à quoi ça sert ?Habiter la ville

P. 29JEUNE PUBLICLa petite maison

dans la montagne, ateliers-découverte

P. 31VISITES GUIDÉES

P. 35PUBLICATIONS

HabiterJournal de l’exposition

P. 38SCOLAIRES

ET ENSEIGNANTS

Partenaires institutionnels :École nationale supérieured’architecture de Grenoble,

Conseil d’architecture,d’urbanisme et de

l’environnement de l’Isère,Maison de l’architecture

de l’Isère.

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Dans un contexte de criseéconomique et de mondialisation,l’exposition engage une réflexionsur la condition ouvrièreaujourd’hui. Elle retrace l’histoirede ces hommes riches de leurssavoir-faire, exigeants sur la qualitéde leur travail, empreints de valeursd’entraide, qui ont construit leurculture et forgé un patrimoinecommun, dont il convient deconserver la mémoire.

Favorisée par la diversité desressources naturelles et ledéveloppement des voies decommunication, l’Isère a connuune activité industrielle intensedepuis la seconde moitié du XIXe

siècle. Vizille, Vienne, La Mure,Bourgoin-Jallieu, Voiron puisGrenoble deviennent de véritables«centres industriels» où s’installeune main-d’œuvre nombreuse,originaire des campagnes voisines,de la montagne ou de plus loin.Les femmes occupent une placedéterminante dans le mondeindustriel dès la seconde moitié duXIXe siècle. Avec les enfants, ellesconstituent l’essentiel de la main-d’œuvre des usines de tissage de lasoie du Bas-Dauphiné. C’est aussi

au XIXe siècle, que l’industrierecourt à la main-d’œuvreimmigrée très souvent réservée aux travaux subalternes.Le monde ouvrier est aussi celui dela solidarité et du combat. Jusqu’au début du XXe siècle,les ouvriers ne sont proté-gés par aucune loi so-ciale. Se mobiliser col-lectivement devienttrès vite une néces-sité. Ensemble, ilscréent un rapport deforce et défendentleurs droits en faisantgrève ou en occupantl’usine.

Depuis les années 1970 – la fin des Trente Glorieuses– le machinisme réduit les ouvriersà de simples exécutants. Ils sont desurcroît les premières victimes desfermetures d’usines en série.Peu à peu, tout ce qui faisaitl’identité ouvrière disparaît jusqu’àl’oubli du sentiment d’appartenir àune classe spécifique.

EXPOSITIONPRÉSENTÉE

JUSQU’AU 4 JANVIER 2010

AUTOUR DE L’EXPOSITION

P. 20DÉBATS D’IDÉES

Vers un musée de la mémoire ouvrière,leçons d’une exposition

P. 25CINEMA

La mémoire ouvrièreRencontres Ethnologie

et Cinéma

P. 31VISITES GUIDÉES

P. 37PUBLICATIONS

Être ouvrier en Isère, XVIIIe – XXIe siècle

Journal de l’exposition

P. 38SCOLAIRES

ET ENSEIGNANTS

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À la suite des colloquesuniversitaires organisés pour letricentenaire de sa naissance, leMusée dauphinois proposera auprintemps 2010 une expositionconsacrée à Jacques Vaucanson,homme des Lumières, créateur descélèbres automates, dont le fameuxCanard digérateur et le Flûteur.Inventeur du métier à tisserautomatique et de mécanismesgéniaux, sa collection deviendra à la fin du XVIIIe siècle le premierdépôt public et le futurConservatoire des Arts et Métiers à Paris.

Né à Grenoble d’une famille degantiers, Vaucanson (1709-1782)fut très tôt passionné par lamécanique, puis par la physique, lamédecine et la musique. Rêvant deréaliser un « homme artificiel », ilmit son énergie créatrice au servicede l’industrie de la soie. Sesinnovations modernisèrentl’industrie textile etrévolutionnèrent l’organisation dutravail. Il reste pourtant totalementméconnu, y compris desGrenoblois. Plusieurs machinescréées par Vaucanson quitterontexceptionnellement les collectionsdu Musée des Arts et Métiers pourêtre présentées dans l’exposition.D’autres pièces remarquables,automates, tableaux animés,

instruments demusique mécanique et horloges musicalesdu XVIIIe siècleéveilleront la curiositépar l’ingéniosité deleur mécanisme. Ellesseront régulièrementactionnées pour leurredonner vie.Vaucanson est aussiprécurseur de la cybernétique. Sesinnovations serviront une réflexionsur le rapport entre l’homme et la« machine intelligente ». Après l’èrede l’automatisation et del’informatique, voici celle de labionique. De l’intelligenceartificielle aux technologies del’infiniment petit, où se situedorénavant la frontière entrel’homme – que l’on peut robotiser –et la machine – que l’on peuthumaniser ? Que nous réservent cesrobots qui s’apprêtent à envahirnotre quotidien ? Allons-nous versune société de « post-humains » ?

Chercheurs, philosophes etindustriels passionnés par lasimulation de la vie répondront àces interrogations, tandis querobots humanoïdes et autrescréatures virtuelles évoluerontdevant le public…

EXPOSITIONPRÉSENTÉE

PRÉSENTÉE À PARTIR 9 AVRIL 2010

AUTOUR DE L’EXPOSITION

P. 28CINÉMA

Ciné-concert Métropolis

P. 30JEUNE PUBLIC

Spectacle Rêves mécaniques

P. 31SOIRÉE ÉTUDIANTE

Vaucanson et l’homme artificiel

P. 35PUBLICATIONS

Vaucanson et l’homme artificiel

Journal de l’exposition

P. 38SCOLAIRES

ET ENSEIGNANTS

vaucansonet l’homme

artificielDe l’automate au robot

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Il y a plus de trois millénaires,des hommes s’installent sur leshauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l’altitude, la pente, lefroid et l’isolement. Rien n’est laisséau hasard dans l’organisation de lacommunauté où chacun et chaquechose a sa place, où la rondeur desjours d’hiver succède aux durslabeurs des mois d’été. L’équilibreet l’harmonie atteints par les gens

de l’alpe ont perduré durant dessiècles avant d’être bouleversés parles temps modernes. L’exposition du Musée dauphinoisdresse le portrait de ces hommesqui, à force de ténacité, de mobilitéet d’ingéniosité ont réussi àdomestiquer les espaces difficiles dela haute montagne, en présentantles collections les plus prestigieusesdu musée.

C’était il y a bien longtemps, dansle Grand Nord, près du lac Baïkal etdu Mont Altaï… Les hommespréhistoriques faisaient leurspremières traces à ski. Toutnaturellement pour avancer sur laneige, chasser et guerroyer.Pratique, utile et rapide, cenouveau moyen de locomotion seravite adopté par les Scandinavespour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe

siècle pour que le ski pénètre lesAlpes françaises, sous l’impulsion

de quelques pionniers isolés et desmilitaires. Dès lors, l’histoires’accélère : le ski utile laisse la placeau ski sportif. Premiers concours,premières remontées mécaniques et premiers “ fanas de la glisse ” !Pour retracer cette fabuleuseépopée, le Musée dauphinoisprésente La Grande histoire du ski.Quatre mille ans de conquête etd’aventure depuis la préhistoirejusqu’aux tendances les plusactuelles de la glisse.

EXPOSITIONDE LONGUE DURÉE

AUTOUR DE L’EXPOSITION

P. 29 JEUNE PUBLIC

Parcours enfants Journal jeune publicHistoires de là-haut,

contesLa petite fabrique

de jouets,ateliers-découverte

P. 36PUBLICATION

Les collections del’exposition

EXPOSITIONDE LONGUE DURÉE

AUTOUR DE L’EXPOSITION

P. 36PUBLICATION

La Grande histoire du ski

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En surplomb de la ville se dressele monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, imposante bâtisse àl’apparente sérénité séculaire. En 2010, le Musée dauphinoisinstallé en ces murs depuis 1968,revient sur l’histoire mouvementéedu couvent à l’occasion duquatrième centenaire de l’ordre dela Visitation Sainte-Marie créé parFrançois de Sales (1567-1622) etJeanne de Chantal (1572-1641).Alors évêque de Genève, Françoisde Sales vient prêcher l’Avent àGrenoble en 1616 et le Carêmel’année suivante. Excellent orateur,il incite des femmes deparlementaires, “dévotesgrenobloises”, à fonder dans leurville une maison de la Visitation.Cinq religieuses formées par Jeannede Chantal à Annecy posent lapremière pierre du monastère deSainte-Marie d’en-Haut le 21octobre 1619, en présence deFrançois de Sales et de Christine deFrance, fille du roi Henri IV. Cen’est pourtant qu’en 1622 que lesvisitandines peuvent s’y installer.Destinées à la vie contemplativepour mieux s’unir à Dieu, lessœurs, malgré la clôture, doiventpar ailleurs venir en aide aux plusdémunis.L’exposition permettra deredécouvrir les éléments décoratifsde ce remarquable patrimoinereligieux, notamment le maître-autel, les colonnes torses et le

retable, propres à l’art baroque. Laprésentation sera enrichie deportraits des fondateurs, d’ouvrageset d’objets de dévotion du XVIIe

siècle.Dans l’ancien chœur des religieuseset dans la chapelle, les témoignagesfilmés d’historiens, de restaurateursd’art et de religieuses livreront unelecture détaillée des peinturesmurales de la chapelle, réalisées àl’occasion de la canonisation deFrançois de Sales en 1667. Ceséclairages sur la spiritualité del’ordre monastique de la VisitationSainte-Marie, aujourd’hui encoreprésent sur quatre continents,contribueront à mieux appréhenderle sens de cette vie cloîtrée,alternant prière et travail.Une publication éditée enprolongement de l’exposition,actualisée des travaux les plusrécents d’universitaires et despécialistes, décrira les quatresiècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.

EXPOSITION PRÉSENTÉE À PARTIR

DU 5 MARS 2010

AUTOUR DE L’EXPOSITION,

DU SITE ET DES JARDINS

P. 22/24ÉVÉNEMENTS

Journée monastiqueInstallation plastique

de Marie GousséLes rendez-vous

aux jardins

P. 31VISITES GUIDÉES

P. 34 CONCERTS

Musique baroque par l’Atelier

des Musiciens du Louvre • Grenoble

Concert de clavecin et lecture de textes de François de Sales

P. 36PUBLICATIONS

Sainte-Marie d’en-Haut à Grenoble,

quatre siècles d’histoireJournal de l’exposition

Il y a quatre siècles

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Mercredi 21 octobre 2009 à 18h30 • Musée dauphinoisEnquêtes au Tibet, regards croisésDans le contexte de crise qui touche durement la presseécrite (baisse du lectorat, quotidiens gratuits, internet…),quel avenir se dessine pour les métiers de journaliste et dephotoreporter indépendants ? Après avoir sillonné pendantune vingtaine d’années différentes régions du globe et en par-ticulier l’Asie orientale, Christian Rausch et Marie-FlorenceBennes témoignent de ces évolutions récentes dans leur pro-fession. Face à la multiplication des sources d’informationsmais aussi à la volonté de contrôle médiatique des États,comment peut-on traiter aujourd’hui d’un sujet comme leTibet ?

Mercredi 2 décembre 2009 à 18h30 • Musée dauphinoisGrands Reportages au TibetPrésentation par les auteurs du numéro spécial Tibet de larevue Grands Reportages édité en décembre 2009 : « La géo-graphie explorée dépasse les frontières strictes de la RégionAutonome du Tibet telles qu’elles sont définies par la Chine,pour intégrer les provinces du Kham, de l’Amdo et de l’Ü-Tsang. Après une remise en contexte historique, depuisle règne de Songsten Gampo jusqu’aux dernières émeutesde l’année 2009, le dossier alterne récits de voyages, repor-tages et enquêtes autour de Lhassa, la vie dans les monas-tères, sur les nomades et les rassemblements religieux ».

Lesdébats d’idées

Quand les ethnologues, journalistes, photographes, alpinistes, architectes, historiens, militants associatifs discutent de l’actualité.

AvecChristian Rausch, photographewww.christianrausch-mfb.com

Marie-Florence Bennes,journaliste, anthropologue

Pascal Kober, journaliste,photographe, rédacteur en chef de

la revue L’Alpewww.pascalkober.com

ou www.lalpe.comPrésentation du livre Tibétains,

peuple du monde par leurs auteurs,M.-F. Bennes et C. Rausch

Avec Pierre Bigorgne, rédacteur

en chef de la revueGrands Reportages

www.grands-reportages.comMarie-Florence Bennes,

journaliste, anthropologue

Constantin de Slizewicz,photoreporter

Luc Richard, correspondant enChine du journal L’Express

Franck Charton, photoreporterpour Grands Reportages

Dans le cadre de

TibétainsPeuple du monde

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Mercredi 20 janvier 2010 à 18h30 • Musée dauphinoisLa montagne tibétaine : espaces sacrés et de défisFasciné par les sommets himalayens, Jean-Michel Asselin serend pour la première fois au Tibet en 1988 pour observerl’Éverest qu’il gravit en 2003, avec Patrick Berhault, ÉricLoizeau et Nicolas Mugnier. Quatre ans plus tôt, en 1999,l’expédition qu’il conduit au sommet du Gurla Mandata(7 760 m) est une première française.Profondément marqué par ses rencontres avec la populationtibétaine, il se passionne pour leur culture. En août 2009, ilpart à la découverte du Kailash, la montagne la plus sacréedu Tibet.Projection du film : Deux longs nez au Tibet - Chroniqued’une expédition en Himalaya, réalisé par Bruno Gallet etJean-Marc Séban avec Jean-Michel Asselin et FlorentChrétien.

Mercredi 10 mars 2010 de 9h30 à 17h • Maison des Sciences de l’Homme–Alpes, domaine universitaire - Saint-Martin-d’Hères

Vivre ensemble au Tibet :la diversité culturelle en questionJOURNÉE D’ÉTUDE Alors que les autorités chinoises accélèrent le processusd’assimilation du haut plateau, un véritable vivre ensembleest-il envisageable dans les territoires tibétains ? La Voiemédiane proposée par le Dalaï-lama, visant à une résolutionpacifique, en souhaitant une réelle autonomie pour lesTibétains, est-elle possible ? La Constitution de la Chine neproclame-t-elle pas que « l’État protège lesdroits et les intérêts légitimes des minori-tés nationales » ?La journée sera suivie d’une projection-débat sur la question des droits humainsau Tibet proposée par Amnesty Inter-national, à 20h30 au Musée dauphinois.

Avec Jean-Michel Asselin,journaliste, alpiniste

Avec Fabienne Jagou, historienne, maître de conférence à l’École

française d’Extrême-Orient à Paris

Françoise Robin, linguiste, maître de conférences à l’Institut national

des langues et civilisationsorientales à Paris

Katia Buffetrille (sous réserve),ethnologue, membre de l’École

pratique des hautes études à Paris

Stéphane Corcuff, politologue,maître de conférences à l’Institut

d’études politiques de Lyon

Henri Oberdorff, juriste, professeurdes Universités de Grenoble

Avec le partenariat scientifique de :

Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes

Institut d’Asie Orientale de Lyoniao.ish-lyon.cnrs.fr

Faculté de Droit, UPMF Grenoblewebu2.upmf-grenoble.fr/facdroit

et le soutien de la Maison desSciences de l’Homme–Alpes

www.msh-alpes.prd.fr

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Samedi 26 juin 2010 de 9h30 à 16h30 • Centre théologique de Meylan

Le bouddhisme tibétain en Franceet en Occident JOURNÉE D’ÉTUDELe bouddhisme tibétain a connu en moins d’un demi-siècleune extraordinaire diffusion dans une société occidentale enquête de spiritualité. À partir des années 1960, et surtout1970, l’enseignement de Bouddha est assuré en France, enEurope et aux États-Unis par des lamas contraints à l’exil.Cette propagation suppose un processus d’adaptation d’unereligion traditionnellement ancrée en Orient aux cultures del’Occident. Étudier les conclusions d’un tel dialogue etapporter une meilleure connaissance du bouddhisme tibé-tain seront les thèmes développés lors de cette journée. En clôture de la journée, à 17h, une visite guidée de l’expo-sition Tibétains, peuple du monde sera proposée au Muséedauphinois.

Mercredi 7 avril 2010 à 18h30 • Musée dauphinoisLes habitats coopératifsSoumis aux crises du logement, insatisfaits des offres uni-formes du marché de l’immobilier, des personnes décidentde s’unir pour construire. La mutualisation de leurs ressour-ces dans un projet commun leur permet, entre autres, departiciper directement à l’architecture de leur habitat, d’ac-céder à un logement de qualité au meilleur prix et de vivreindividuellement dans le cadre d’un idéal partagé.

Avec Thomas Braive,

Association HabILES (Habitatsisérois libres et solidaires). Cette

association créée en 2008, a pour but de favoriser

l’émergence et la réalisation de projets d’habitats

groupés en Isèrewww.alpesolidaires.org/

habitats-groupesSerge Gros, CAUE,

Conseil d’architecture,d’urbanisme et d’environnement

de Grenoble.Le CAUE apporte une aide aux

particuliers qui désirentconstruire ou faire construire,

transformer ou aménager unbâtiment (habitation, local

professionnel,...) Des architectes-conseillersassurent des permanences

gratuites dans la plupart desdépartements.

www.caue-isere.org/

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Dans le cadre de

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Organisée par le Centre théologique de Meylan

15 chemin de la Carronnerie à Meylan

www.ctm-grenoble.org/ et l’Institut Karma Ling

d’Arvillard (Savoie)www.karmaling.org

Page 20: 2009 2010 au Musée dauphinois

Mercredi 9 juin 2010 à 18h30 au Musée dauphinoisRefuges en montagneContrairement aux bergers qui s’approprient la montagne enété, voyageurs et alpinistes restent des “passants” dans cemilieu parfois hostile. Du refuge dépend leur survie. A l’abrides avalanches et à proximité des passages ou des voies d’ac-cès aux sommets, ces constructions de pierre, de bois ou demétal relèvent du défi. Au-delà, le choix de l’implantation enfait toujours un édifice situé “ailleurs”, entre terre et ciel, oùl’homme, en s’élevant, dépasse ses limites en quête d’éternité.

Samedi 28 novembre 2009, de 15h à 17h au Musée dauphinois

Vers un musée de la mémoireouvrière, leçons d’une expositionTABLE RONDEL’exposition de préfiguration du musée de la mémoireouvrière touche à sa fin, après quinze mois de présentationau public. Quelles passerelles établir entre cette expositionet le musée à venir ? Quels sont les enjeux de la conserva-tion et de l’étude de la mémoire ouvrière ? … Les partici-pants répondront à ces questions et inviteront le public à endébattre. Une présentation du projet de musée sera faite àcette occasion.

AvecJean-François Lyon-Caen,

architecte à l’École nationaled’Architecture de Grenoble

Rencontre organisée à l’occasionde la parution d’une publication

sur le thème des refuges enmontagne, dans la collection

“Les patrimoines”, éditions du Dauphiné libéré.

www.grenoble.archi.fr/

En partenariat avec le Musée de la Viscose à Echirolles

www.musee-viscose.frAvec

Sylvie Vincent, conservatricedu patrimoine au service

Patrimoine culturel du Conseilgénéral de l’Isère, elle est

commissaire de l’exposition

Anne Dalmasso, maître deconférence d’histoire

contemporaine, université PierreMendès-France, Grenoble II

Paul Girard, institut CGT d’histoiresociale de l’Isère

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Dans le cadre de

être ouvrieren IsèreXVIIIe-XXIesiècle

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21

Des moines tibétains au muséeDu mercredi 14 au samedi 17 octobre 2009Six moines bouddhistes venus du Ladakh et du Zanskar réa-liseront un mandala de sable dans le chœur des religieuses.Chaque jour de 10h à 18h, le public est invité à accompa-gner la lente construction de ce mandala Amitayus dédié àla santé et à la longue vie.

Vendredi 16 octobre 2009 de 20h à 21h30Réservez votre soirée pour voir et entendre les moines inter-préter chants et danses sacrées du Tibet dans la chapelle dumusée.Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Samedi 17 octobre 2009 à partir de 11hConformément à la tradition, le mandala sera dispersé dansun élément liquide à la fin de sa construction. Rendez-vousau musée pour former le cortège qui accompagnera jusqu’àla passerelle Saint-Laurent l’urne emplie du sable du man-dala. Un moine dispersera le sable dans l’Isère, afin que l’ac-tion bénéfique des prières dites pendant la construction dumandala se répande sur tous les êtres de la création.

Forum des associationsSamedi 19 juin 2010 à partir de 14h30La culture tibétaine suscite un fort engouement en Isèrecomme ailleurs, relayée par un important réseau associa-tif. Organisé dans tous les espaces du musée, jardins, cloî-tre, terrasses, le forum permettra d’échanger et de s’in-former auprès de ces associations locales qui perpétuenten France les valeurs de la culture tibétaine.

LesévénemEntsMoines et moniales, militants associatifs, plasticienne, slameurs,comédiens, chanteurs lyriques, quel que soit leur engagement, tous vous donnent rendez-vous dans un même esprit d’échange et participentaux temps forts du musée.

Dans le cadre de

TibétainsPeuple du monde

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Dimanche 14 mars à 17h • Musée dauphinoisConcert-lectureConcert de clavecin et lecture de textes de François de Sales parune sœur de la Communauté des Béatitudes (Venthône, Suisse)

Samedi 20 mars à partir de 8h30 • Musée dauphinoisJournée monastiqueQuels sont les temps forts qui scandent la journée d’uneVisitandine ? Le Musée dauphinois vous invite à les vivre et vousdonne rendez-vous dès 8h30 sur la passerelle Saint-Laurent. Unemesse suivie d’un office de lectures sera célébrée dans la chapelle,en présence de moniales du monastère de la Visitation de Voiron.L’après-midi, après les vêpres, des sœurs témoigneront de leurengagement religieux ; d’autres interventions suivront, abordantl’histoire de l’ordre de la Visitation et des origines du couvent deSainte-Marie d’en-Haut. La journée s’achèvera avec le chant descomplies, face à la ville, pour symboliser le précepte : « Nous nevivons pas pour nous mais au service de Dieu et des autres ».

Samedi 15 mai 2010 en soirée • Musée dauphinoisLa Nuit des muséesLe 15 mai 2010, toute l’Europe met ses musées à l’heure de lanuit... Ouvrant à tous, en nocturne, monuments et institutions,La Nuit des musées invente chaque année un rendez-vous excep-tionnel avec la culture. En Isère, les musées saisissent ce rendez-vous national pour ouvrir leurs portes tout le week-end et propo-ser un programme exceptionnel d’animations gratuites.

Matrice Installation plastique de Marie GousséEn mai, fais ce qu’il te plaît... l’adage se vérifiera à nouveau auprintemps prochain avec les créations de Marie Goussé, librementinspirées de deux expositions du musée, Habiter et Il y a quatresiècles, Sainte-Marie d’en-Haut. Elle s’installera un peu partoutau Musée dauphinois pour donner naissance à des sculptures fra-giles, éphémères, comme chargées de rétablir l’instabilité de la vieen ces murs séculaires. Marie Goussé travaille souvent avec laplume et le textile, deux matériaux qui ont des connivences : ilsréchauffent et enveloppent telle une matrice créant la vie en unlent processus de transformations.

AvecAnne Cayol-Gerin, historienne,

responsable du Servicepatrimoine culturel du Conseil

général de l’Isère

Yves Kinossian, directeur desArchives départementales de

Haute-Savoie à Annecy

Les moniales du monastère de laVisitation de Voiron

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Présence de l’artiste à l’occasionde la Nuit des musées, le samedi 15 mai 2010

Installation du 15 mai au 30 août 2010

Dans le cadre de

Il y a quatre siècles

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Et aussi

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Vendredi 4, samedi 5 et dimanche 6 juin 2010Rendez-vous aux jardinsCette manifestation est organisée chaque année par le minis-tère de la Culture et de la Communication pour engager lepublic à découvrir comment les monuments historiquess’inscrivent dans leur environnement et constituent desobservations privilégiées des paysages.A Sainte-Marie d’en-Haut, les jardins du cloître, organisésen quatre carrés de pelouses soulignés par des traits de buis,sont représentatifs des jardins conventuels. Les terrasses quis’étendent à l’est du couvent, à l’origine cultivées en vignes,potagers et vergers, s’organisent à partir du XVIIIe siècle enjardins d’agrément. Le visiteur jouit d’une vue exceptionnellesur la ville ancienne et les massifs environnants.

Samedi 5 juin 2010 à 20hBaladomuséeUne rencontre artistique, littéraire, ludique et sensorielle au cœur du musée.Plus de trente artistes se livreront à une lecture décalée desexpositions par le slam, le théâtre, la danse, la musique, leschants lyrique et choral, la lecture, le beatbox.

Entrée libre

Soirée proposée par Anagramme. Mise en espace : Viviane Veneault

Plein tarif : 18 €

Tarif réduit : 10 €(adhérents d’Anagramme, étudiants,

demandeurs d’emploi)

Réservation impérativeau 04 76 51 76 07

www.anagramme.com

À partir du printemps 2010Venez rencontrer les nouveaux arrivants au musée...Chaque nouvelle acquisition sera présentée quelques semai-nes au public avant de rejoindre les collections. Si vous vou-lez en être informé et connaître toute l’actualité du musée,inscrivez-vous pour recevoir en courrier électronique la let-tre d’information sur www.musee-dauphinois.fr

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Flaky et camarades-le cheval de fer*Aaron Sievers, France, 2008, 16mm projeté en Beta SP, 104’

De 1978 à 1982, entre Lens, Sallaumines etLiévin, on prend le temps de s’asseoir avecles mineurs au bistro du coin, pour bavarder,boire un coup ou écouter un poème.

Ouvriers de Tamaris*Gilles Remillet, France, 2006, DV Cam projeté en DVD, 52’

Au nord de la ville d’Alès, dans un univers degigantisme, de matière en fusion, de gestesméticuleux, de calculs de haute précision,d’ouvriers scrupuleux, se conçoit, se prépare,se coule, se façonne une pièce d’acier unique.

La forgeJean Valois, 16mm, N&B et couleur, silencieux, 7’

Au cœur du XXe siècle, un habitant filme les forges et taillanderies du Rival, au GrandHurtière dans la vallée de la Fures en Isère.

En présence de Gilles Rémillet et de Sylvie Vincent

* Projection supplémentaire Dimanche 29 novembre 2009 à partir de 15h• Musée dauphinois

LeCinémaLorsque des réalisateurs saisissent sur le terrain des questions desociété. Documentaires et fictions, films ethnographiques, festivals, à voir et à débattre…

AvecGilles Rémillet, cinéaste anthropologue, enseignant en ethnologie à

l’université de Montpellier III, membre de la formation de Recherchescinématographiques de l’université Paris X - Nanterre et du Centre

d’études et de recherches comparatives en ethnologie du laboratoired’anthropologie sociale de Montpellier III.

Sylvie Vincent, conservatrice du patrimoine au service Patrimoineculturel du Conseil général de l’Isère, est commissaire de l’exposition

www.msh-alpes.prd.fr/ethno-et-cine/

La Mémoire ouvrièreLa thématique Mémoire ouvrière des XIIIe

Rencontres Ethnologie et cinéma est l’occa-sion d’aborder les mutations du mondeouvrier et la transmission de cette mémoire.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

LE PROGRAMME

Samedi 10 octobre 2009 à partir de 14h • Musée dauphinois

Dans le cadre de

être ouvrieren IsèreXVIIIe-XXIesiècle

Page 26: 2009 2010 au Musée dauphinois

Pour mémoire (la forge)Jean Daniel Pollet, France, 1980, 35mm projeté en Beta SP, 60’

Une forge dans Le Perche s’apprête à fer-mer. Dans la lignée de ses films-essais, leréalisateur fait de ce film un poème huma-niste sur la fin du monde ouvrier et laperte de la transmission du savoir et pro-pose une réflexion sur le sens du travail.

Fabrika*Sergueï Loznitsa, Russie, 2004, 35mm projeté en Beta SP,VO, 30’

Le film montre une journée de travail dansune fonderie où les hommes recyclent lemétal et où les femmes sont employées à labriqueterie. Sans commentaire ni dialogue,ce film d’images fortes ne décrit pas desprocédés de fabrication mais est davantageune œuvre picturale et formelle.

Des bruits d’usine*Martine Arnaud-Goddet, France, 2003, DV Cam projeté en DVD, 46’

Femmes, hommes, français, étrangers,tous ont contribué à l’histoire de laViscose. Ils ont subi pour la plupart l’arrêtdéfinitif de l’usine en 1989 et certains nepeuvent raconter la chute de la grandecheminée sans un trouble dans la voix.

En présence de Gilles Rémillet et de Sylvie Vincent

* Projection supplémentaire Dimanche 6 décembre 2009 à partir de 15h • Musée dauphinois

Bienvenue à BatavilleFrançois Caillat, France, 2007, DVD, 90’

Tomas Bata, l’homme qui voulait chausserl’humanité entière au siècle dernier, décidedans les années 1930 de créer, en Lorraine,une usine à chaussures, une cité idéale et unmodèle de vie : Bataville.

En présence de Sylvie Vincent

Dimanche 11 octobre 2009 à partir de 14h • Musée dauphinois

Lundi 12 octobre 2009 à 20h30 • MélièsOu

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Étranges étrangersSamedi 20 février 2010 à 15h • Musée dauphinoisMarcel Trillat et Frédéric Variot, France, 1970, 16mm projeté en Beta SP, 60’

Dans la nuit du 31 décembre 1969 au 1er janvier 1970, cinq tra-vailleurs meurent asphyxiés dans l’incendie d’un foyerd’Aubervilliers. Dans le contexte de l’après 1968, ce drameconnaît un retentissement national, à la fois politique et média-tique. Marcel Trillat et Frédéric Variot, au sein de Scopcolor, unecoopérative fondée par des journalistes exclus de la télévision en1968, réalisent alors ce documentaire qui montre sans fard cestaudis et bidonvilles de la banlieue parisienne et qui comprendun morceau d’anthologie : un entretien avec Francis Bouygues,patron du BTP.

Mafrouza oh la nuit ! Dimanche 21 février 2010 à 15h • Musée dauphinoisEmmanuelle Demoris, Egypte, 2007, DVCam projeté en DVD, 140’

Mafrouza est le nom d’un quartier périphérique d’Alexandrie enEgypte. Situé entre les HLM et le port industriel, ses habitantsl’ont construit depuis trente ans dans les vestiges labyrinthiquesde la nécropole gréco-romaine. La vie matérielle y est âpre et pré-caire. Mais la force de vivre de ses habitants, leur inventivité, leurinsolence parfois, font de Mafrouza un surprenant espace deliberté et de vitalité.

Le logement à quoi ça sert ?Mercredi 25 novembre à 18h30 • Musée dauphinoisDocumentaire réalisé par la Maison de l’architecture de l’Isère en partenariat avecla Maison de l’architecture de Genève (Suisse) et le centre d’architecture de Vienne(Autriche).

Ce documentaire souhaite alimenter les débats actuels et favo-riser l’émergence des groupements d’habitants. Il replace l’ar-chitecte dans son rôle transversal et stratégique de concepteurde logements, mais plus encore de promoteur de milieux de vie.

Dans le cadre de

HABITER

Un débat avec le public suivra laprojection du film en présence de

Mireille Sicard, directrice de laMaison de l’architecture de l’Isère

Entrée libre dans la limite des placesdisponibles. Renseignements etinscriptions au 04 57 58 89 26

En présence de Marcel Trillat, réalisateur

Entrée libre dans la limite des places disponibles

En présence d’EmmanuelleDemoris, réalisatrice

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Habiter la ville en partenariat avec Ethnologie et Cinéma

Deux films, deux points de vue et une même réalité de lutte : l’émergence de la banlieue parisienne dans les années 1970 et la vie quotidienne d’un quartier populaire d’Alexandrie en 2006.

Page 28: 2009 2010 au Musée dauphinois

Mercredi 20 janvier 2010 à 18h30 • Musée dauphinoisDeux longs nez au Tibet, Chronique d’une expédition en HimalayaUn film réalisé par Bruno Gallet et Jean-Marc Séban avecJean-Michel Asselin et Florent Chrétien

Du 17 au 20 mai 2010• Musée dauphinoisFestival du film sur le TibetLes films projetés au musée dans le cadre de la deuxième édi-tion du Festival du film sur le Tibet, seront pour la plupartréalisés par des Tibétains et feront l’objet de rencontres, dediscussions et d’échanges.La programmation n’est pas entièrement définie et ne peutdonc être communiquée à ce jour.

Samedi 29 mai 2010 à 20h30 Ciné-Concert “Métropolis”Film de science-fiction muet, réalisé en 1927 par Fritz Lang.Le titre désigne une mégapole ségrégationniste. Une villehaute héberge les classes dirigeantes qui vivent dans l’oisi-veté tandis que des travailleurs, dans la ville souterraine,s’épuisent à faire fonctionner la cité. Ce monde de discrimi-nation sociale est illustré par des jeux d’oppositions : clartéet obscurité, mouvements lents et saccadés, architectureanguleuse et formes courbes, gros plans et scènes de foule…Pourtant, cette mise en scène sert un discours qui promeutla réconciliation des groupes sociaux, ouvriers et dirigeantse serreront la main finalement.Empruntant à la diversité des musiques expérimentées parStéphane Plotto, la création musicale qu’il propose pendantla projection du film, en direct, s’inspire plus fortement desonorités jazz. Reflet de ses ressentis à la vision deMétropolis, le compositeur a pris le parti d’une interpréta-tion moderne du film.

Un débat avec le public suivra la projection du film

VOIR PAGE 18

Festival organisé parl’association

Aide à l’enfance tibétaine

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Dans le cadre de

vaucansonet l’homme

artificielDe l’automate au robot

Dans le cadre de

TibétainsPeuple du monde

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Contes

Histoires de là-hautLes conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphinésont animés par le plaisir de raconter des histoires qui appar-tiennent à tout le monde… Ils empruntent ici au répertoiredu patrimoine oral alpin.

2 Ateliers découverte pour les 8/12 ans

La petite fabrique de jouetsComprendre la symbolique des jouets des enfants des hau-tes vallées alpines confectionnés avec les matériaux trouvésdans leur environnement naturel. Ces curieux animauxdomestiques fabriqués en bois, pives de pin ou fruits d’églan-tiers sollicitent l’imaginaire des enfants qui reproduisent àleur tour leurs propres jouets.

La petite maison dans la montagneLes enfants seront les architectes de leur maison monta-gnarde qu’ils agenceront selon les réalités d’autrefois. Ilsdécouvriront certainement qu’il fut une époque où on devaitpartager sa chambre avec ses frères et sœurs, voire avec lesanimaux de la ferme... Étonnement garanti.

Vacances au musée etSi le programme réservé à vos enfants vous fait envie, rien ne vous empêche de les accompagner aux lectures de contes,au spectacle musical, dans le parcours muséographique imaginé pour eux. Mais attention ! Les ateliers sont interdits aux parents…

Au Musée dauphinois, dans le cadre de l’exposition Gens de l’alpe

Tout public à partir de 8 ans. Durée : 1h Entrée libre dans la limite

des places disponibles

Ateliers animés par l’association Le fil d’Ariane, dans le cadrede l’exposition Gens de l’alpeDurée : 50 mn. Tarif : 3,80 €

Renseignement et réservation au 04 57 58 89 26

Ateliers animés par l’association Le fil d’Ariane et conçus en partenariat avec la

Maison de l’Architecture de l’Isère www.ma38.orgDurée : 1h. Tarif : 3,80 €

Renseignement et réservation au 04 57 58 89 26

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Spectacle

Rêves mécaniquesL’orgue de Barbarie et la cornemuse, objets d’art et de curio-sité, actionnés par Francis Lara, tourneur de manivelle, avecla complicité de Pierre Goergler, cornemuseur, se livrerontà des variations musicales où se mêlent le sérieux, l’humouret la fantaisie. Un hommage à Jacques Vaucanson, mélomaneinventeur d’automates musiciens.

Et aussi toute l’année

Un parcours et un journalpour les jeunes visiteurs

Des objets à manipuler, des vidéos, des textes plus faciles àlire et à partager en famille, des témoignages sonores… pourfaire appel aux sens et mieux s’imprégner du quotidien desgens de l’alpe : des travaux des champs à la fabrication dupain, de la vie du berger dans sa cabane à celle de la familledans la pièce à vivre de la maison.

VACANCES DE LA TOUSSAINT

Mercredi 28 octobre 2009 à 16h Histoires de là-haut

Mercredi 4 novembre 2009 à 10h30 et 15h30 La petite fabrique de jouets

VACANCES DE NOeL

Mercredis 23 et 30 décembre 2009 à 16h Histoires de là-haut

VACANCES D )HIVER

Les mercredis 17 et 24 février 2010 à 16h Histoires de là-haut

Jeudi 18, vendredi 19, jeudi 25 La petite maisonet vendredi 26 février 2010 à 15h30 dans la montagne

VACANCES DE PRINTEMPS

Lundi 12, vendredi 16, lundi 19 La petite maison et vendredi 23 avril 2010 à 15h30 dans la montagne

Les mercredis 14 et 21 avril 2010 à 16h Histoires de là-haut

Les jeudis 15 et 22 avril 2010 à 16h Rêves mécaniques

Concert tout public conçu et animé par Francis Lara, musée des

automates de Grenoblewww.museedesautomatesdegrenoble.fr

Entrée libre. Durée : 1h

Parcours libre, durée 45 mn

Journal disponible à l’accueil du musée

à partir de janvier 2010

Dans le cadre de

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Calendrier

Dans le cadre de

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Les dimanches 25 octobre, 22 novembre et 13 décembre 2009 à 15h30

Être ouvrier en Isère, XVIIIe-XXIe siècle

Les dimanches 8 novembre et 6 décembre 2009, 10 janvier, 14 février et 18 avril 2010 à 15h30

Tibétains, peuple du monde

Les dimanches 15 novembre 2009, 17 janvier et 7 février 2010 à 15h30

Habiter

Les dimanches 7 mars et 11 avril 2010 à 15h30Il y a quatre siècles, Sainte-Marie d’en-Haut

Depuis plusieurs années, le musée propose des rendez-

vous nocturnes auxétudiants. Accueillis par

l’équipe du musée élargieaux scénographes et

concepteurs desexpositions, les étudiants

participent à des visitesprivilégiées, qu’ils animentde leurs interrogations et de

leurs commentaires

Mercredi 18 novembre 2009 à 18h30Tibétains, peuple du mondeEn présence de Christian Rausch

et de Marie-Florence Benneset des concepteurs de l’exposition

Mercredi 24 mars 2010 à 18h30Le plaisir

Mercredi 31 mars 2010 à 18h30 Vaucanson et l’homme artificiel

Visite du chantier de l’exposition conduite par Chantal Spillemaecker,

commissaire de l’exposition, en présencedu scénographe.

Partenariat avec Grenoble Université : www.grenoble-universites.fr

rubrique Vie étudiante / CultureEntrée libre dans la limite des places disponibles

Renseignements et inscription : Un tramway nommé culture au 04 56 52 85 22

ou [email protected]

Suivez le guide

Soiréesétudiantes

Les guides du Fil d’Arianevous conduisent dans les dédales du musée à ladécouverte des expositions.Pour le plaisir de partager,de comprendre et des’étonner.

Visites commentées par les guidesde l’association Le Fil d’Ariane

Tarifs : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans

Au coeur

des expos

fildarianegrenoble.free.fr

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Page 33: 2009 2010 au Musée dauphinois

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MusiquesaucoeurdumuséeUn dimanche par mois, la chapelle de Sainte-Marie d’en-Haut prête soncadre prestigieux et intimiste, idéal pour accueillir des concerts demusique, à une petite formation musicale, afin d’accompagner unevisite au musée et permettre la découverte des charmes cachés de l’unedes rares chapelles baroques de l’Isère.

Programme musical proposé par le Service des pratiques artistiques / Culture et lien social relevant du Conseil général de l’Isère. Les concerts (ainsi que l’entrée au musée) sont gratuitsdans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h. Entrée dans la chapelle à 16h30.

Dimanche 22 novembre2009 à 15h et à 16h30Benat Achiaryet Serge PeyBenat Achiary articule saquête artistique autour del’interprétation créative dechants traditionnels etl’improvisation libre.Ecrivain, enseignant,improvisateur, entreToulouse et le Mexique,Serge Pey mène un travailsingulier dans la pratiqueorale du poème. Tous deuxconfrontent mots etchants sur scène au coursd’un voyage où monts etmerveilles nous sontcontés, entre tradition etimaginaire.

En partenariat avec le festival des 38e Rugissantswww.38rugissants.com

Dimanche 13 décembre 2009à 17hLes rossignols du jardin noir et Marc LoopuytSebuhi Ibayiev et Agsana Aslamov, chantRafik Rustamov, tarMerkez Aliev, kémantchéMarc Loopuyt, oud ancien

Cette fin d’année sera célébréepar un concert de Noël auxcouleurs et sonorités orientalesde la musique traditionnelled’Azerbaidjan. KarabaghBülbüler (Les rossignols dujardin noir) résonne en Orientcomme l’un des plus célèbresensembles azéris auquel se jointrégulièrement Marc Loopuyt,musicien de notre région. Le tar(luth aigu à long manche) auxsonorités extrêmement claires etprécises, le oud (luth grave àmanche court), et le kémantché(vièle verticale à archet)accompagnent les chants. Lerépertoire oscille entre le purmugam, musique savante, et leschansons populaires raffinées.

Dimanche 31 janvier2010 à 17hDuo baryton et pianoJean-François Rouchon, barytonJamal Moqadem, piano

Ce concert est l’occasionde découvrir une des plusbelles pages du répertoirepour baryton, interprétéepar deux jeunesprofessionnels en devenir.Accompagnée au piano parJamal Moqadem, la voix deJean-François Rouchonnous fera voyager à traversles œuvres de Schubert,Schönberg, Wolf etDebussy.

En partenariat avec le Conservatoirenational supérieur musique et dansede Lyon

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Dimanche 7 février 2010à 17hDuo violon et violoncelleClara Abou, violonClaire-Lise Démettre, violoncelle

Formation méconnue àla scène, le duo violon -violoncelle cache cependantun répertoire des plusriches parcourant plusieurssiècles de l’histoire de lamusique. De grandscompositeurs ont suapprécier l’intimité etl’équilibre de cetteassociation de cordes, quiunit la brillance du violon àla chaleur du violoncelle. Le programme de ceconcert regroupe deux desplus belles œuvres inspiréesdu folklore de l’Europe del’est, composées durant lapremière partie duXXe siècle. Erwin Schulhoff,compositeur tchèque, etZoltan Kodaly, compositeurhongrois, passionnés par laculture populaire de leurpays, ont su incorporer lamusique traditionnelle àleurs compositions tout enl’assimilant à la musique deleur temps.

Dimanche 21 mars 2010 à 14h30 et à 17hTsheringWangduMusiques et dansestraditionnelles tibétaines

Cet artiste tibétain et songroupe de danseurs nousdonneront à voir et àentendre différentsinstruments traditionnels,divers costumes et dansesaux parements spectaculairesdu yak et du lion. Après avoirreçu en héritage les mélodieset danses du haut plateau etavoir conquis un large publicen Asie et en Europe,Tshering quitte l’Inde ets’installe en France en 2000.Il s’y produit depuis,permettant ainsi la rencontreet le partage de cette culturelointaine avec le publicfrançais.

Dans le cadre de l’exposition Tibétains, peuple du monde

Dimanche 25 avril 2010 à 17hDuo AmetsVioloncelle et pianoClaire-Lise Démettre, violoncelleAntoine Mourlas, piano

En avril 2009, le duo Ametsremporte le second prix duconcours européen “musiqued’ensemble” organisé par laFNAPEC, et est invité àenregistrer pour FranceMusique. Après s’êtreaccomplis musicalement lorsde leurs cursus respectifsdans les conservatoiressupérieurs de musique deParis et de Lyon, Claire-LiseDémettre et Antoine Mourlasont développé une véritablecomplicité de jeu. Ils lamettent aujourd’hui auservice du répertoire pourvioloncelle et piano.Parallèlement, et dans unevéritable volonté d’ouverture,le duo Amets est à l’originede nombreusestranscriptions de musiquefolklorique basque.

Dimanche 9 mai 2010 à 17hQuatuor à cordes et orgueL’Atelier des Musiciens du Louvre • GrenobleFrancesco Corti, orgue / Thibault Noally, Geneviève Staley-Bois, violons /Nadine Davin, alto / Nils Wieboldt, violoncelle

L’organiste Francesco Corti est l’une des figures actuellesincontournables de l’interprétation du répertoire baroque. En compagnie d’un quatuor à cordes issu des Musiciens duLouvre•Grenoble, il nous transporte à l’époque baroque et àtravers l’histoire de Sainte-Marie-d’en-Haut en interprétant lesœuvres d’Antonio Soler, Domenico Scarlatti et José AntonioCarlos de Seixas. La présence exceptionnelle d’un orgue dans lachapelle du Musée dauphinois offre l’occasion de nous plongerdans l’univers musical et architectural du XVIIIe siècle.

En partenariat avec :Les Musiciens du

Louvre • Grenoble sontsubventionnés par la

Ville de Grenoble, le Conseil général

de l’Isère, la RégionRhône-Alpes,

le ministère de laCulture et de laCommunication

(DRAC Rhône-Alpes)

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35

PublicationsProlonger une exposition, se documenter sur un thème particulier, se laisser tenter par un témoignage ou de belles images, une multitude de regards et d’analyses vous est proposée dans l’espace boutique ou en ligne.

BOUTIQUE LIBRAIRIE

Outre les publications, cartes postales et objets d’artisanat en lien avec les expositions en cours vous attendent à la boutique du musée.

Tibétains, peuple du mondeCe livre est une invitation à par-tager un voyage subjectif, nos-talgique, dans le temps et l’es-pace au Pays des neiges et enterre d’exil tibétaine. À deux, unauteur et un photographe, nous

arpentons le hautplateau himalayen etses contreforts au fildes événements, desrencontres dehasard. Certains tra-jets sont program-més, d’autres impro-visés. Notre but estd’écouter, de regar-

der et de sentir. Nos sens sonttoujours en éveil. La rencontreavec l’autre, l’inconnu, est unélément primordial. C’est unvoyage vers… Le contexte estdifférent d’ailleurs. Il ne fautpas oublier, le Tibet a perdu saliberté depuis plus d’un demi-siècle.

Ouvrage de Marie-FlorenceBennes et Christian Rausch,publié aux Editions Critères,collection Obscura lucida, octobre2009, Format relié 22 x 22 cm,144 p. couleurs. 25 €

www.criteres.org/editions

HabiterConstruire sa maison, concevoirson habitat, se préserver desagressions du monde extérieurpour accomplir son projet devie, familial et social, est sansdoute l’objectif humain lemieux partagé. La question duvivre ensemble, des solidaritésmontagnardes d’antan et deséchos qu’elles connaissentaujourd’hui dans l’habitat coo-pératif vient à l’appui de cettethèse : celle que les humainsseraient, en groupes, plus intel-ligents et respectueux dumonde qu’ils habitent, queseuls.

Ouvrage collectif sous ladirection de Jean-Claude Duclos,directeur du Musée dauphinois.Editions Musée dauphinois, avril2009. 136 p., illustré, noir et blancet couleur, 20 €

Vaucanson etl’homme artificielDe l’automate au robotUne publication rassemblantprès de vingt contributions rédi-gées par des historiens, des spé-cialistes de Vaucanson et desinventeurs du siècle desLumières puis des chercheursen robotique ou intelligenceartificielle ainsi que des scienceshumaines pour le XXIe siècle estproposée au public.Elle sera l’occasion de renouve-ler l’approche du célèbre méca-nicien et d’évoquer les prolon-gements contemporains de sesinnovations. En conclusion etafin de mesurer les nouveauxdéfis de notre société, la parolesera donnée au philosophe Jean-Michel Besnier, professeur à laSorbonne et membre du comitéd’éthique du CNRS.

Ouvrage collectif sous la directionde Chantal Spillemaecker,conservateur en chef duPatrimoine au Musée dauphinois.Editions des Pressesuniversitaires de Grenoble 150 p. illustrées en couleur.

Commande en lignesur www.musee-dauphinois.fr

Page 36: 2009 2010 au Musée dauphinois

Être ouvrieren Isère XVIIIe-XXIe siècleDes jeunes filles qui peuplentles ateliers de tissage des usi-nes-pensionnats de la fin duXIXe siècle aux ouvriers qua-lifiés de la métallurgie desannées 1930, puis aux “opéra-teurs” et “opératrices” deSTMicroélectronics, en pas-sant par les mineurs desHouillères du Bassin duDauphiné à La Mure, demeu-rent les questions de l’identitéouvrière et de sa place dans lasociété. Dans le cadre de lapréfiguration du musée de laMémoire ouvrière à Échirol-les, cet ouvrage et l’expositionqu’il prolonge constituent unmoment fort autour de laquestion essentielle : “ Qu’est-ce qu’être ouvrier en Isère duXVIIIe siècle jusqu’à nosjours ?”

Ouvrage collectif coordonné parSylvie Vincent. 168 p., illustré,N&B, Editions Musée dauphinois,21 €

Gens de l’Alpe /CollectionsSonnailles, clavettes, barattes,tambours à dentelles, cof-fres,… qu’ils soient objets ououtils de la vie quotidienne, ilsraconteront leur histoire dansun ouvrage illustré. Muni dece guide, vous redécouvrirezune centaine d’objets présen-

tés dans l’exposition Gens del’Alpe, qui tous témoignentavec force des réalités de la vieen montagne autrefois.

Ouvrage collectif sous ladirection de Jean-Claude Ducloset de Valérie Huss. Editions Musée dauphinois.Parution au printemps 2010

La Grande histoire du skiL’histoire du ski n’est pas seu-lement une histoire techni-que, c’est aussi une histoirehumaine qu’il convient dedécouvrir et de connaître danstoutes ses dimensions ; cellesd’un antique moyen de dépla-cement désormais appelé àévoluer pour satisfaire l’insa-tiable besoin de jeux et de loi-sirs de notre société contem-poraine.

Collectif sous la direction d’Annie Bosso et Isabelle Lazier,1994, 157 p., Editions Muséedauphinois, 19,82 €

Sainte-Marie d’en-Haut à Grenoble,quatre siècles d’histoireSaisissant l’opportunité de lacélébration du quatrième cen-tenaire de la fondation de l’or-dre de la Visitation Sainte-Marie et prolongeant l’exposi-tion qui lui est consacrée, leMusée dauphinois propose unenouvelle interprétation del’histoire de Sainte-Marie d’en-Haut, à la lumière des travauxles plus récents des universi-taires et des spécialistes.

Richement illustré, l’ouvragepermettra une meilleurecompréhension de l’édifice,patrimoine remarquable issude l’expression de la Contre-Réforme au début du XVIIe

siècle et précieux témoignagede l’histoire culturelle denotre territoire.

Chantal Spillemaecker,conservateur en chef duPatrimoine au Musée dauphinoisMars 2010 - Editions du Muséedauphinois

Claude-FrançoisMénestrier - Les Jésuites et lemonde des imagesLe jésuite Claude-FrançoisMénestrier (1631-1705) estun des plus brillants repré-sentants d’une culture baro-que à son apogée au milieu duXVIIe siècle dans l’ancienneprovince jésuite de Lyon.Homme de tous les talents, àl’érudition prodigieuse, au-teur fécond de traités sur leblason, les emblèmes, lesmédailles, la philosophie desimages, l’histoire, il fut lethéoricien, mais aussi le met-teur en scène, de toutes lesformes de spectacle de sontemps, le concepteur inépui-sable de programmes icono-graphiques associant tous leshéritages culturels de laFrance de Louis XIV.

Sous la direction de GérardSabatier. Mai 2009, PUG, coll. LaPierre et l’Ecrit, 335 p., cahierd’illustrations, CD audio, 35 €

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Matrimoine : Unezone d’intentionpoétique en IsèreLe collectif La Mercerie déve-loppe depuis dix ans une Zoned’Intention Poétique autour dubouton envisagé comme « pluspetit objet culturel commun »et métaphore du lien social. De2006 à 2008, La Mercerie, leMusée dauphinois et ses parte-naires ont ouvert un chantierparticipatif de collecte de sou-venirs et témoignages « coususà un bouton ».Le partage mémoriel et artisti-que entre les témoins, le muséeet La Mercerie présenté danscette publication est analysé autravers de plusieurs regardsuniversitaires.

Parution 2010. Éd. Gilles Fage

La quête des ancêtresL’invocation des ancêtres ainsique le caractère inépuisable deleur quête sont l’un des motifsmajeurs de l’humanité. Le pro-grès et la modernité ontentraîné un renouvellementdes relations aux ancêtres ;aujourd’hui voisinent la pertedouloureuse et définitive des“vieux ancêtres” comme l’in-tronisation de nouveaux, suc-cédanés des disparus ou modè-les des temps surgissant et àvenir. La période très contem-poraine, avec une mutationaccrue et polymorphe des repè-res tant individuels que collec-tifs d’identification, poursuit cemouvement. Apparaissent toutà la fois une individualisation

de plus en plus grande desmodèles ancestraux commeleur diffusion possible àl’échelle planétaire.

Ouvrage collectif sous ladirection de Jean-Noël Pelen,avec le soutien de l’UMR 6570Telemme, université de Provence,CNRS, Maison méditerranéennedes sciences de l’Homme, Aix-en-Provence. Patrimoine en Isère / Le Monde alpin et rhodanien,juin 2009, 141 p., 20 €

Êtres fantastiquesde SavoiePatrimoine narratif dudépartement de la SavoieAprès l’Isère, les Hautes-Alpeset la Drôme, cette nouvellepublication regroupe l’intégra-lité des récits consacrés auxêtres fantastiques recueillis parCharles Joisten dans le dépar-tement de la Savoie. On y ren-contre des fées qui habitent lesgrottes et se livrent à maintséchanges avec les humains,l’esprit domestique attaché auxchevaux et aux bovins, le diablequi punit ceux qui chassent ledimanche… Enquêtes, docu-ments anciens et publicationslocales montrent l’enracine-ment de ces récits, dont les thè-mes appartiennent à un fondscommun narratif qui s’étenddes Alpes au monde entier.

Charles Joisten, Alice Joisten.Editions Patrimoine en Isère/Musée dauphinois, juin 2009, 560 p., 45 €

L’Alpe n°46 :Alpins desAmériquesLes habitants des Alpes onttoujours eu la bougeotte. Et ungoût d’entreprendre qui les amenés de par le monde, notam-ment outre-Atlantique. Saviez-vous par exemple que le bluesest enseigné à l’université deCaroline du Sud par unSuisse ? Que si le cap Horn estchilien plutôt qu’argentin, il ledoit peut-être aussi à des pro-ducteurs de gruyère ? Que lesmoutons de Californie ont faitla fortune d’un pâtre piémon-tais ? Sans oublier le Mexiquedes Barcelonnettes et biend’autres étonnantes migrationsalpines !

Editions Glénat / Muséedauphinois, août 2009,100 p., 15 €.Le sommaire est en ligne surwww.lalpe.com.S’y trouvent notammentl’éditorial, le résumé détaillé desarticles (également en allemand,en anglais et en italien), les liensdu cybercolporteur ainsi quedeux articles en texte intégral.

AutresPublications

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Plusieurs milliers d’élèvesprennent chaque année

le chemin du Musée dauphinois. Compte tenu de leur diversité, les expositions temporairespermettent d’accompagner le parcoursscolaire du jeune public, de l’écoleélémentaire au lycée.

SCOLAIRESet ENSEIGNANTS

CONTACT

Pour vous aider à préparervotre visite au musée, CaroleDarnault, professeure-relaischargée du service éducatifassure une permanence cha-que mercredi après-midi de14 h 30 à 17 h 30.

04 57 58 89 26Pour en savoir plus :www.musee-dauphinois.fr/rubrique Scolaires etenseignants

Les visitesguidées sont assurées

par des guides conférenciersde l’association Le Fild’Ariane. Pour un meilleurconfort de visite, les groupes sontlimités à 30 personnes.

VISITE DES EXPOSITIONS TEMPORAIRES :

Tibétains, peuple du monde

Habiter

Vaucanson et l’homme artificiel, de l’automate au robot

Être ouvrier en Isère,XVIIIe-XXIe siècle.

VISITE DES EXPOSITIONS DE LONGUE DURÉE :

Gens de l’alpe

La Grande histoiredu ski.

VISITE DU SITE DE L’ANCIEN COUVENT DE SAINTE-MARIED’EN-HAUT ET DE L’EXPOSITION :

Il y a quatre siècles,Ste-Marie d’en-Haut.

Sur rendez-vous toute l’an-née, tous les jours sauf lemardi. Inscription 15 jours àl’avance au :

04 57 58 89 26

Accueildes groupeS

Support privilégié de la connaissance mais aussi de la décou-verte et de l’apprentissage des cultures alpines, le musée pro-pose plusieurs pistes d’exploration : visites commentées,visites-ateliers, etc.Une aide spécifique est par ail-leurs proposée à l’enseignantpour construire son projetpédagogique : visites-forma-tion animées par les conserva-teurs, dossiers pédagogiquesconçus par l’enseignantechargée de la liaison musée-école, accès aux ressources ducentre de documentation.L’offre complète et détailléedu service éducatif est dispo-nible sur le site Internet dumusée.

LES VISITES FORMATION POUR ENSEIGNANTS

Ces rencontres avec le conserva-teur commissaire de l’exposi-tion et le professeur relais sontdes temps de présentation etd’échanges sur les usages péda-gogiques des expositions.

Mercredi 14 octobre 2009 à 14h30 Habiter

Mercredi 21 octobre 2009 à 14h30 Tibétains, peuple du monde

Mercredi 17 mars 2010 à 14h30Il y a quatre siècles,Ste-Marie d’en-Haut

Mercredi 28 avril 2010 à 14h30Vaucanson et l’homme artificiel,de l’automate au robot

lemuséeenpratique

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Une nouvelleinterface pour une plus grandeconvivialité et un accès plusintuitif auxinformations.UN SITE POUR S’INFORMER

- toute l’actualité du musée avecdes articles illustrés, des vidéoset des enregistrements sonores- l’agenda complet des manifes-tations- une lettre d’information- des abonnements aux fils d’ac-tualités (fil rss)

UN SITE POUR SE DOCUMENTER

- des livres numériques gratuitsà télécharger librement- des milliers de fiches sur lescollections du musée

Accessible sur rendez-vous auxchercheurs, étudiants et aux ama-teurs d’histoire et de patrimoine,le centre de documentation dumusée propose un fonds d’ouvra-ges de 15 000 volumes, uneimportante collection de périodi-ques et une photothèque de150 000 épreuves. Ces documentsconcernent tous les domaines ettoutes les disciplines du patri-moine régional : histoire, archéo-logie, arts décoratifs, ethnologie,muséologie. Leur origine géogra-phique couvre le territoire del’ancienne province du Dauphiné,avec une nette prédilection pourles régions de montagne et l’arcalpin.Consultation sur rendez-vous,du lundi au vendredi, de 14 h à 17 h 30.

BIBLIOTHÈQUE :

04 57 58 89 21

PHOTOTHÈQUE :

04 57 58 89 06

BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE :

Livres en téléchargement gratuit sur www.musee-dauphinois.fr

centrede ressourceSdocumentaires

Nouveau

site interNet

à redécouvrir

dès janvier 2010

www.musee-dauphinois.frSite du portail isere-culture.fr

Page 40: 2009 2010 au Musée dauphinois

Les débats d’idées

PAGE 17

Octobre 2009 Novembre 2009 Décembre 2009

LesévénemEnts

PAGE 21

LeCinéma

PAGE 25

Suivez leguide

PAGE 31

Musiques aucoeur

dumuséePAGE 33

Vacances aumusée

PAGE 29

Tibétains

Me 21 à 18h30Enquêtes au Tibet, Regards croisés

Tibétains

Du Me 14 au Sa 17Des moines tibétains au musée

ETRE OUVRIER EN ISèRE

Sa 10 et Di 11 à 14h– Lu 12 à 20h30Rencontres Ethnologie et cinéma La mémoire ouvrière

Di 25 à 15h30 Être ouvrier en Isère

Vacances de la Toussaint

Me 28 à 16hHistoires de là-haut /Contes

Me 4 à 10h30 et 15h30La petite fabrique de jouets / Atelier

ETRE OUVRIER EN ISèRE

Sa 28 de 15h à 17hVers un musée de la mémoire ouvrièreLeçons d’une exposition

Tibétains

Me 18 à 18h30Soirée étudiante

HABITER

Me 25 à 18h30Le logement à quoi ça sert ?

êTRE OUVRIER EN ISÈRE

Di 29 à 15h30Reprises des Rencontres Ethnologie et cinéma La mémoire ouvrière

Di 8 à 15h30 Tibétains, peuple du monde

Di 15 à 15h30 Habiter

Di 22 à 15h30 Être ouvrier en Isère

Musique du monde

Di 22 à 17hBenat Achiary et Serge Pey

Tibétains

Me 2 à 18h30Grands Reportagesau Tibet

ETRE OUVRIER EN ISèRE

Di 6 à 15h30Reprises des RencontresEthnologie et cinéma La mémoire ouvrière

Di 6 à 15h30Tibétains, peuple du monde

Di 13 à 15h30Être ouvrier en Isère

Vacances de Noel

Me 23 et Me 30 à 16hHistoires de là-haut /Contes

Musique du monde

Di 13 à 17hLes rossignols du jardinnoir et Marc Loopuyt

Agenda2009-2010

Page 41: 2009 2010 au Musée dauphinois

Janvier 2010 Février 2010 Mars 2010

Les débats d’idées

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LesévénemEnts

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LeCinéma

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Suivez le guide

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Musiques aucoeur

dumuséePAGE 33

Vacances aumusée

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Tibétains

Me 20 à 18h30La montagne tibétaine : espacessacrés et de défis

Tibétains

Me 20 à 18h30Deux longs nez au Tibet

Di 10 à 15h30Tibétains, peuple du monde

Di 17 à 15h30 Habiter

Musique classique

Di 31 à 17hDuo baryton et piano

HABITER

Sa 20 et Di 21 à 15hRencontresEthnologie et cinéma Habiter la ville

Di 14 à 15h30Tibétains, peuple du monde

Di 7 à 15h30 Habiter

Vacances d)hiver

Me 17 et Me 24 à 16hHistoires de là-haut / Contes

Je 18, Ve 19, Je 25, Ve 26 à 15h30La petite maison dans lamontagne / Atelier

Musique classique

Di 7 à 17hDuo violon et violoncelle

Tibétains

Me 10 de 10h à 17hVivre ensemble au Tibet : La diversité culturelle en question

Sainte.marie d)en.haut

Sa 20 mars à partir de 8h30Journée monastique

Sainte.marie d)en.haut

Di 14 mars à 17h30Clavecin/lecture de textes de François de Sales

Di 7 à 15h30Il y a quatre siècles,Sainte-Marie d’en-Haut

Musique du monde

Di 21 à 14h30 et 17h Tshering Wandgdu,Musiques et danses traditionnelles tibétaines

Page 42: 2009 2010 au Musée dauphinois

Les débats d’idées

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Avril 2010 Mai 2010 Juin 2010

LesévénemEnts

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LeCinéma

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Suivezle guide

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Musiques aucoeur

dumuséePAGE 33

Vacances au musée

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HABITER

Me 7 à 18h30Les habitats coopératifs

Di 7 à 15h30 Il y a quatre siècles,Sainte-Marie d’en-Haut

Di 18 à 15h30 Tibétains, peuple du monde

Vacances de printemps

Lu 12, Ve 16, Lu 19 et Ve 23 à 15h30La petite maison dansla montagne / Atelier

Me 14 et Me 21 à 16hHistoires de là-haut /Contes

Je 15 et Je 22 à 16hRêves mécaniques /Spectacle

RENCONTRE / manifestation

Sa 15 et Di 16Musée en FêteNuit des musées

Sa 15Rencontre avecMarie Goussé, artiste plasticienne

Tibétains

Du Lu 17 au Je 20 mai Festival du filmsur le Tibetvaucanson

Sa 29 à 20h30Ciné-concert Métropolis

Musique Baroque

Di 9 à 17hQuatuor à cordes et orgue par l’Atelierdes Musiciens duLouvre • Grenoble

Musique Classique

Di 25 à 17hDuo Amets,violoncelle et piano

Tibétains

Sa 26 de 9h30 à 16h30La bouddhisme tibétain en France et en OccidentHABITER

Me 9 à 18h30Refuges en montagne

Tibétains

Sa 19 à 14h30Forum des associations

RENCONTRE / manifestation

Ve 4, Sa 5 et Di 6Rendez-vous aux Jardins

Sa 5 à 20hBaladomusée

Agenda2009-2010

Page 43: 2009 2010 au Musée dauphinois

NIVEAU 3

REZ-DE-CHAUSSÉE

GENS DE L’ALPE

LA GRANDE HISTOIRE DU SKI

HABITERjusqu'au 30 juin 2010

TIBÉTAINS, PEUPLE DU MONDEjusqu'au 4 janvier 2011

ËTRE OUVRIER EN ISÈREjusqu'au 4 janvier 2010

VAUCANSON ET L'HOMME ARTIFICIELà partir du 9 avril 2010

NIVEAU 2

NIVEAU 1

NIVEAU -1IL Y A 4 SIÈCLES, SAINTE-MARIE D'EN-HAUTà partir du 5 mars 2010

Escaliers

Toilettes

Sens de la visite

Accès aux jardins

Début de la visite

ACCUEILBoutique

CHAPELLERoseraie

Terrasses

Rotonde

Séchoir

Cloître

Chœurdes religieuses

ComptoirEspacedécouverte

Exposition

Exposition

Exposition

Courd'entrée

Exposition

Exposition

Administration

43

Muséemoded’emploi

L’entrée au musée est gratuite pour tousLe musée est ouvert tous les jours saufle mardi, les 1er janvier, 1er mai et 25décembrede 10 h à 18 h du 1er octobre au 31 maide 10 h à 19 h du 1er juin au 30septembre

Musée dauphinois30 rue Maurice Gignoux38031 Grenoble cedex 1Téléphone : 04 57 58 89 01Mel : [email protected]

Venir au muséeACCÈS PIÉTONS

Par la montée de Chalemont : accèsplace de la Cymaise, fontaine au lion.Par les sentiers de la Bastille : la cartedes sentiers reliant la Bastille auMusée dauphinois est disponible surwww.bastille-grenoble.fr/sentier.htm

PAR TRANSPORTS EN COMMUN

Prendre la navette “Le Rabot”,direction Le Rabot, arrêt “Veyret”www.sedeplacer-tag.fr/

VÉHICULES

• Accès depuis l’autoroute Lyon-Grenoble ou Valence-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Bastille ;• Accès depuis l’autoroute Chambéry-Grenoble ; prendre la sortie Grenoble-Centre-ville.• Accès par la rue M. Gignoux : passer sous le porche du quaiPerrière ; stationnement à 30 m.• Parkings : Philippeville, Office de tourisme, Musée de Grenoble,Esplanade (gratuit)

ACCUEIL DES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE

Le musée est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.Renseignements au 04 57 58 89 01

Conception graphique : Hervé Frumy assisté de Francis RichardImpression : Imprimerie des Deux-Ponts à Bresson

Page 44: 2009 2010 au Musée dauphinois

www.musee-dauphinois.fr