2009 2010 au Musée dauphinois
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20092010
auMusedauphinois
MONUMENT HISTORIQUE ETJARDINS
SAINTE-MARIE DEN-HAUT
GRENOBLE / ISRE
Les expositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4 15
Autour des expositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16 34
Dbats dides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17 20vnements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21 24Cinma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 25 28Jeune public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 29 30Visites et soires tudiantes . . . . . . . . . . . . p. 31Musiques au cur du muse . . . . . . . . . . . . p. 32 34
Publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 35 37
Muse en pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 38 39
Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 40 42
Muse mode demploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 43
Le Muse dauphinois proposeplusieurs rendez-vous ne pasmanquer. commencer, cetautomne, par une invitation la connaissance dune culturequi suscite beaucoup dintrten Isre. Pourquoi la culture etla pense tibtaines ysoulvent-elles en effet tant decuriosit et dengouement ?Parce quelles sontfondamentalement diffrentesdes ntres, ou parce quellestouchent luniversel ?
En relation avec le site quiloccupe, cest la spiritualit duXVIIe sicle quil invite rflchir en mars, traverslune de ses plus grandesfigures : Franois de Sales.Pourquoi, aprs avoir fondlordre de la Visitation, il y aquatre sicles, et install Grenoble le couvent de Sainte-Marie den-Haut, devient-illobjet dun vritable culte ?Et pourquoi est-il quasimentoubli aujourdhui ?
Puis cest au sicle desLumires quil nous transporteen avril, autour dun illustreDauphinois : JacquesVaucanson. Son uvre na pasfini de faire parler puisquelleest lorigine de la robotiqueet nous interroge sur la placequoccupe la machine dans nosvies daujourdhui.Entre les Tibtains, Franois deSales et Vaucanson, necherchons pas dautre pointcommun que doffrir autant
daller-retours dans lespace et le temps, pour rver etpenser ce qui nous distingueet ce qui nous ressemble.Telle est la fonction delanthropologie et tel est, en Isre, le rle que le Conseilgnral assigne au Musedauphinois.
Andr Vallini
Dput de lIsrePrsident du Conseil gnral
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5Tibtains Peuple du monde
En rsonance avec les expositionsquil consacre rgulirement auxautres cultures, le Musedauphinois apprhende aujourdhuiune population lointaine mais dontle rapport la montagne et laspiritualit trouvent un fort choen Isre. Nourrie des travaux deMarie-Florence Bennes, journalisteet anthropologue, et de ChristianRausch, photojournaliste,lexposition invite la connaissancede lhistoire du peuple tibtain etdfend lide que chacun a le droitde vivre selon sa culture.
Des Alpes au Tibet, la montagne etlactivit pastorale suggrentquelques comparaisons. Trs vitepourtant lon en peroit lesdiffrences Ds quapparaissentles prcieuses statuettes desdivinits du panthon tibtain,issues des collections de lcolefranaise dExtrme-Orient, ledpaysement devient total. Car toutdans la nature est sacr pour cepeuple minemment mystique. La visite se poursuit autour delhistoire et de la rpartitiongographique de la culturetibtaine puis sinterrompt, presquebrutalement. L, seule limagervle les transformations
profondes subies par ces rgionssaisies par la modernit, dont latitanesque liaison ferroviaire quirelie Lhassa au reste de la Chine enest limage emblmatique.Lidentit tibtaine survivra-t-elleaux changements quelle connatau Tibet, prive par ailleurs de lareconnaissance et du respectquelle mrite ? Dharamsala, enInde du Nord, les exils se sontorganiss pour lexistence dunTibet politique libre etdmocratique et pour latransmission dune culturemillnaire.
La dernire partie de lexpositionrend compte des liens entre lapopulation alpine et le Tibet. Ainsi,des associations locales de dfensedes Droits de lHomme agissent enInde du nord et au Npal. Dautrescultivent les fondements religieuxdu bouddhisme tibtain, tel KarmaMigyur Ling Montchardon dans le Vercors. Cest aussi la prsencedune population originaire du Tibet qui a trouv refuge dans les territoires alpins, et en particulier en Suisse, lun despremiers pays europens o ces exils sinstallrent partir des annes 1960.
EXPOSITIONPRSENTE
DU 16 OCTOBRE 2009AU 4 JANVIER 2011
AUTOUR DE LEXPOSITION
P. 17DBATS DIDES
Enqutes au Tibet,regards croiss
Grands Reportages au Tibet La montagne tibtaine :
espaces sacrs et de dfisVivre ensemble
au Tibet : la diversitculturelle en question
Le bouddhisme tibtain enFrance et en Occident
P. 21VNEMENTS
Des moines tibtains Sainte-Marie den-Haut :
mandala, danses et musique tibtaines
Soire tudianteForum des associations
P. 28CINMA
Deux longs nez au Tibet,chronique dune
expdition en HimalayaFestival du film sur le Tibet
P. 31VISITES GUIDES
P. 35PUBLICATIONS
Tibtains, peuple du mondeJournal de lexposition
P. 38SCOLAIRES
ET ENSEIGNANTS
Lexposition a bnficilocalement du concours
dassociations qui dfendentles droits des Tibtains, de
centres bouddhiquestibtains, duniversitaires,
mais aussi de personnes quise passionnent pour le Tibet.
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7Lexposition Habiter soulve laquestion des limites sociales etenvironnementales que poselhabitat individuel. En confrontantles modes anciens dorganisationcollective aux formes actuellesdhabitat coopratif, elle mne unerflexion qui dpasse le territoiredes Alpes sur la recherche ducomment vivre ensembleaujourdhui ? dans un souci dedveloppement durable.
Tempte de neige et clameursanimales rappellent au visiteurpntrant dans lexposition lancessit de se protger desintempries et des dangers pouraccomplir sa vie. La comparaison detrois habitats : tipis, cabanesdalpage et refuges de montagne,prsents grandeur nature,dmontre ladquation dontlhabitat tmoigne entre le mode devie de celui qui lhabite et sonenvironnement.Quen est-il aujourdhui ? Laphotographe Marie Dorigny sestdplace dans plusieurs villes etvillages de larc alpin pourapprhender des faons dhabiter etde vivre en montagne. loquent,son reportage montre des habitants
librs des contraintes du milieu,dont les intrieurs confortablesdiffrent peu sinon par le got, lasensibilit et la culture de leursoccupants.Si lhabitat de montagne reflte lesexigences du milieu naturel, il raconte aussi une conception duvivre ensemble des socitsagropastorales, dont les formesdorganisation collective sontsouvent repres pour leurcaractre dmocratique.
Dautres formes dorganisationscollectives se sont dveloppes leur tour dans les villes, telle laVilleneuve Grenoble dans lesannes 1970. Elles suscitentaujourdhui un intrt croissantpour rpondre aux proccupationsdconomie dnergie, de lien socialet de dveloppement collectif, limage de lensemble coopratif dePlan-les-Ouates dans le canton deGenve prsent dans lexposition. Nest-ce pas l renouer avec lemodle hrit de la solidaritvillageoise, porteur de valeursdentraide et de symbiose entrelhomme et la nature ?
EXPOSITIONPRSENTE
JUSQUAU 30 JUIN 2010
AUTOUR DE LEXPOSITION
P. 19DBATS DIDES
Les habitats coopratifsRefuges en montagne
P. 22VNEMENT
Installation plastique de Marie Gouss
P. 27CINMA
Le logement, quoi a sert ?Habiter la ville
P. 29JEUNE PUBLICLa petite maison
dans la montagne, ateliers-dcouverte
P. 31VISITES GUIDES
P. 35PUBLICATIONS
HabiterJournal de lexposition
P. 38SCOLAIRES
ET ENSEIGNANTS
Partenaires institutionnels :cole nationale suprieuredarchitecture de Grenoble,
Conseil darchitecture,durbanisme et de
lenvironnement de lIsre,Maison de larchitecture
de lIsre.
Vue
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9Dans un contexte de criseconomique et de mondialisation,lexposition engage une rflexionsur la condition ouvrireaujourdhui. Elle retrace lhistoirede ces hommes riches de leurssavoir-faire, exigeants sur la qualitde leur travail, empreints de valeursdentraide, qui ont construit leurculture et forg un patrimoinecommun, dont il convient deconserver la mmoire.
Favorise par la diversit desressources naturelles et ledveloppement des voies decommunication, lIsre a connuune activit industrielle intensedepuis la seconde moiti du XIXesicle. Vizille, Vienne, La Mure,Bourgoin-Jallieu, Voiron puisGrenoble deviennent de vritablescentres industriels o sinstalleune main-duvre nombreuse,originaire des campagnes voisines,de la montagne ou de plus loin.Les femmes occupent une placedterminante dans le mondeindustriel ds la seconde moiti duXIXe sicle. Avec les enfants, ellesconstituent lessentiel de la main-duvre des usines de tissage de lasoie du Bas-Dauphin. Cest aussi
au XIXe sicle, que lindustrierecourt la main-duvreimmigre trs souvent rserve aux travaux subalternes.Le monde ouvrier est aussi celui dela solidarit et du combat. Jusquau dbut du XXe sicle,les ouvriers ne sont prot-gs par aucune loi so-ciale. Se mobiliser col-lectivement devienttrs vite une nces-sit. Ensemble, ilscrent un rapport deforce et dfendentleurs droits en faisantgrve ou en occupantlusine.
Depuis les annes 1970 la fin des Trente Glorieuses le machinisme rduit les ouv