2005 publicité mensongère et trompeuse du lobby pharmaceutique

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    PUBLICIT MENSONGREET TROMPEUSE DU LOBBYPSYCHIATRIQUE

    Facteur contribuant la ngligence et

    la maltraitance des patients ?

    Un rapport dintrt gnral de la

    C OMMISSION DES C ITOYENS POUR LES D ROITS DE L H OMME

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    Dr Thomas SzaszProfesseur mrite de psychiatrieLa folie, lide et ses consquences

    Je suis convaincuque les explications et interventions psychia-

    triques prsentent desrieux dfauts et quela plupart des gens lepensent aussi au fonddeux-mmes. 1

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    e rapport a tcrit dans unbut dintrtgnral, an de

    rvler lhistoire large-ment dissimule du lob-bying psychiatrique et deses groupes de soutien etde dfense qui souventrelaient des opinionspartiales propos de lamaladie mentale et dubesoin dune mdica-tion psychiatrique pourla traiter. La plupart deleurs publications fontpasser des thories pourdes faits , trompant ainsiles parents et les con-sommateurs. Il peut enrsulter des dcisions de sant errones,prises sur la base de fausses informations.La consquence la plus tragique est le parentqui, inuenc par un tel conseil, donne son ac-cord ce que son enfant soit mis sous psycho-tropes, quil devienne par l mme dpendantet fasse lexprience dautres effets destructifset risque la mort.

    Elliot Valenstein, biopsychologue et auteurde Blaming the Brain (Tout est la faute ducerveau) , dclare que les gens sont forcsde dpendre dune information qui est enfait un matriel promotionnel, ou dune in-formation qui, pour le moins, est ltre etfaonne par divers groupes dintrts

    Ce que les mdecins etle public lisent proposdes mdicaments et dece qui cause les troublesmentaux nest en aucuncas un reet neutre detoute linformation dis-ponible. 2

    Forte de ses 35 ans dex-prience dans linvesti-gation et la dnoncia-tion des violations desdroits civils et des droitsde lhomme dans le do-maine de la sant men-tale, la Commission desCitoyens pour les Droitsde lHomme a documen-t lhistoire cache de

    la psychiatrie et, en particulier, ladminis-tration en masse de drogues des enfants.Une histoire qui implique des groupes dedfense des patients, groupes qui sont lar-gement nancs par des intrts pharma-ceutiques.

    La CCDH reconnat que les compagniespharmaceutiques produisent des mdica-ments valables et souvent vitaux pour lesmaladies physiques. Cela dit, les psycho-tropes ne sont pas prescrits pour des mala-dies, mais pour des troubles fonds nonsur des faits scientiques mais sur des avispsychiatriques. Ceci fait courir des risques des millions de familles et denfants.

    INTRODUCTION

    Quelles sont lesconsquences lgalesdu fait dchouer informer ou avertir correctement,notamment lorsquequelquun qui a tinuenc par unepublicit trompeuseou par un chec informer de manireadquate sengage dansun traitement pharma-ceutique qui provoquedes dommages ?

    C

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    a prolifration des diagnostics psychiatriques dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique

    des troubles mentaux) de lAsso-ciation amricaine de psychiatrie (APA)a provoqu une augmentation massivede la vente dantidpresseurs, qui sestleve jusqu 12,5 milliards de dollarsen lan 2000. Le march cible en tait lesenfants : 1,5 millions dentre eux reoiventaujourdhui des antidpresseurs ISRS(inhibiteurs slectifs de la recapture de lasrotonine), en dpit du fait que la majoritde ces derniers nont pas t tests commetant srs ni approuvs par la FDA pour unusage pdiatrique.

    En 2003, les organismes de contrlebritanniques ont interdit la prescriptiondISRS aux moins de 18 ans parce que desessais cliniques avaient mis en videncedes effets secondaires potentiels tels quesuicide, hostilit ou automutilation. Malgrlinquitude croissante propos de cesrisques, lAPA na pas encore averti lespsychiatres pour quils cessent de prescrireces mdicaments. Les groupes de dfense des patients psychiatriques, qui reoiventdes fonds pharmaceutiques et/ou gouver-nementaux et ont notamment la responsa-bilit dinformer correctement les parents,nont pas non plus mis davertissementsappropris.

    En 1960, lAPA avait refus dinformer sesmembres et le corps mdical du fait que les

    neuroleptiques causaient une dyskinsietardive, trouble neurologique irrversiblese manifestant par des tics faciaux et desspasmes incontrlables. Aprs enqute,Robert Whitaker, journaliste mdicalprim et auteur deMad in America (Folieen Amrique) , a dclar : Durant desannes, lAPA na pas fait le moindreeffort pour instruire ses membres, alorsque le nombre dAmricains souffrantde dyskinsie tardive na cess de crotrepour atteindre un chiffre de plus de 250personnes par jour, lAPA ne faisanttoujours rien. Elle a mis un avertis-sement seulement aprs plusieurs actionsde droit civil, rendues largement publiqueset concluant la ngligence des psychiatres(et de leurs institutions) pour avoir omisdavertir les patients de ce risque ; dans uncas, les dommages et intrts slevaient 3 millions de dollars , crit Whitaker. Une telle attitude est le signe vident duntonnant mpris pour le malade mental ,ajoute-t-il.

    Depuis 1995, aux Etats-Unis, lOrganeinternational de contrle des stupants(OICS) a condamn ladministrationmassive de psychotropes des enfants.En 1995, lOICS a notamment exprim saproccupation propos dorganisationsnon gouvernementales et dassociationsparentales faisant dans ce pays un lobbying

    actif en faveur de lusage mdical de laRitaline (mthylphnidate) chez les enfantsprsentant un trouble dhyperactivit

    ABSENCE DINFORMATIONSSUR LES RISQUES

    L

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    avec dcit de lattention (THADA). Des

    transferts nanciers de la part de socitspharmaceutiques, dans le but de promouvoirles ventes dune substance sous contrleinternational, quivalaient, selon lui, de lapublicit cache et taient en contradictionavec les dispositions de la Convention de1971 sur les substances psychotropes.3

    Dans son rapport pour 2002, publi enjanvier 2003, lOICS a lanc un avertis-

    sement : La situation aux Etats-Unisconcernant la surprescription de mthyl-phnidate [Ritaline] devient de plus enplus proccupante ; il se peut quelle soit le

    rsultat dune publicit directe auprs du

    consommateur. Depuis 1997, anne o lemarketing direct auprs du consommateura t approuv aux Etats-Unis, les ventesde stimulants pour enfants ont augmentde 37 %, pour slever aujourdhui plusdun milliard de dollars.

    Financs par lindustrie pharmaceutique oule gouvernement, les groupes pro-psychia-triques continuent promouvoir cette

    drogue, contribuant au marketing directauprs du consommateur via linternet.

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    n 1952, la premire dition duDSM ne contenait que trois trou-bles relatifs aux enfants. En 1980,le nombre de ces troubles avait t

    multipli par prs de dix. En 1987, les mem-bres de lAPA ont littralement vot leTHADA comme trouble inclure dansle DSM titre dlment de facturation.Consquence : parler en classe, tre distrait,gigoter ou perdre ses crayons donnait droit ltiquette THADA et une mdica-tion. En une anne, 500 000 enfants amri-cains ont reu ce diagnostic. Aujourdhui,

    peine sortis des couches, les enfants ontdj droit un diagnostic de maladie men-tale, do une hausse substantielle de laconsommation de mdicaments psychiatri-ques chez les enfants en bas ge au coursdes 15 dernires annes.

    Les membres de lAPA et leurs groupesde dfense prtendent que prs de 5 % desenfants souffrent aujourdhui du THADA.

    Sans la moindre lgitimit scientique pourtayer ce trouble en tant que maladie mdi-cale, ils proposent souvent des remdes plus puissants que la cocane et susceptiblesde crer, comme elle, une dpendance.

    Les statistiques fournies sur le nombre depersonnes souffrant dune maladie mentalesont entirement fausses ou, au mieux, dis-cutables.

    Selon une tude de fvrier 2002 publie dansla revue Archives of General Psychiatry , lorsque les gens voient des chiffres selon

    lesquels prs de 30 % des Amricains souf-frent dun trouble mental et ont donc besoindun traitement, la plupart pensent quunchiffre si lev nest pas plausible. 4

    On entend souvent dire que dix millionsdAmricains souffrent de ceci, trois autresmillions, de cela , dclare Barbara Mintzes,pidmiologiste au Centre de recherche enpolitique et services de sant de lUniver-sit de Colombie Britannique. Si vousadditionnez tous ces millions, vous aurez dela peine trouver des Amricains qui nont

    pas de tels diagnostics. 5

    Les groupes de dfense des patientspsychiatriques jouent un rle importantdans le marketing des troubles duDSM ,qui a contribu augmenter les ventes demdicaments. Alors quen 1989 une tuderapportait que seul 1,2 % de la populationsouffrait de cet obscur trouble duDSM quest le trouble danxit gnralise (TAG), aprs lapprobation par la FDAdun antidpresseur pour son traitement,suivie dune campagne de promotion mas-sive, les mdias rapportrent que 10 millionsdAmricains souffraient de ce trouble .En 1998, une compagnie pharmaceutiquedemanda la FDA dapprouver un anti-dpresseur/anxiolytique pour le troubledanxit sociale (TAS), une forme detimidit dont leDSM disait quelle tait trsrare (environ 2 %). Une fois le mdicamentapprouv, une stratgie de marketing t duTAS un trouble grave affectant jusqu13,3 % de la population.

    LEDSM : COMMENT SE CRER UNECLIENTLE DENFANTS

    E

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    e scnario se droule comme suit.On veut plus de ventes dun mdi-cament approuv par la FDA. Un

    trouble obscur du DSM est choisipour pouvoir tester le mdicament. Lescompagnies pharmaceutiques nancent lestudes et se servent dminents psychiatrespour conrmer que le trouble est un s-rieux problme. Des agences de relationspubliques lancent des campagnes pour faireconnatre la nouvelle maladie, utilisant desstatistiques spectaculaires tires dtudes

    patronnes par les compagnies en question.Celles-ci tablissent ou nancent des groupesde dfense des patients, an que ces derniers

    deviennent le porte-parole du trouble.Certains de ces groupes oprent directement partir des agences de relations publiquesdes fabricants. 6

    Voici un exemple de conit dintrtsdans lun de ces groupes de dfense despatients :

    PROMOUVOIR DES TROUBLES POUR VENDRE DES MDICAMENTS

    L

    Le CHADD (Association pour enfantset adultes prsentant des troubles dhy-peractivit et de dcit de lattention) at svrement critiqu, tant par lOrganeinternational de contrle des stupants(organe des Nations Unies) que par laDEA (Drug Enforcement Administra-tion) amricaine, pour ses liens nanciers

    avec les fabricants de mdicaments pourle THADA. En effet, plus de la moitides mdicaments dont le CHADD fait la

    promotion et quil valide sur son site inter-net sont fabriqus par les compagnies quinancent lorganisation.

    Alors que le CHADD accuse ceux quile critiquent de rpandre des menson-ges et des inexactitudes , de faire de la dsinformation et de parler de pseu-

    doscience , une tude approfondie deson site rvle que le CHADD fait exac-tement ce dont il accuse les autres.

    LE CHADD(CHILDREN AND ADULTS WITH ATTENTIONDEFICIT / HYPERACTIVITY DISORDER) :

    [THADA] Cest vraiment une affaire de croyance.

    - E. Clarke Ross, directeur du CHADDThe Washington Times Insight Magazine

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    Mais voyons plutt :

    En 1987, les membres de lAssociationamricaine de psychiatrie votaient lin-clusion du trouble dhyperactivit et dedcit de lattention (THADA) commetrouble mental dans son DSM . La mmeanne, le CHADD tait form. 7

    Aprs un soutien nancier de la part desmilieux pharmaceutiques intresss, lenombre de groupes du CHADD explosa,passant de 29 500. 8

    Rien quentre 1991 et 1994, le CHADDa reu prs dun million de dollars de lapart de groupes dintrts pharmaceuti-ques, et en 2001, un nouveau montant de700 000 dollars. 9

    Comme dj dit plus haut, en 1995, lOICSa exprim sa proccupation propos dor-

    ganisations non gouvernementales et das-sociations parentales faisant aux Etats-Unis un lobbying actif en faveur de lusagemdical de la Ritaline chez les enfants pr-sentant un THADA. Selon lui, des trans-ferts nanciers dune compagnie phar-maceutique dans le but de promouvoirles ventes dune substance sous contrleinternational, quivalaient de la publicitcache et taient en contradiction avec lesdispositions de la Convention de 1971 surles substances psychotropes. 10

    En 1995 galement, la DEA a publiun document de fond sur le mthylph-nidate (Ritaline), dclarant : La DEAsinquite du fait que limportance desrelations nancires avec les fabricantsnest pas bien connue du public, ni mmedes membres du CHADD, qui se ent

    cet organisme pour recevoir des conseils propos du diagnostic et du traitementde leurs enfants. 11

    Malgr les proccupations de lOICS et

    de la DEA, et les conits dintrts avecle nancement pharmaceutique, en 2002,le Centre pour le contrle des maladieset la prvention (Center for DiseaseControl and Prevention) a donn auCHADD 750 000 dollars pour devenirun centre de ressources national pour leTHADA.

    Plus de la moiti des mdicaments dont

    le CHADD fait la promotion sur sonsite internet sont fabriqus par les com-pagnies qui le nancent.

    Les parents accusent le CHADD de seservir de largent des contribuables pourdiffuser des informations partiales, lesprivant ainsi dun vritable consen-tement clair quils seraient en droitdattendre de la part dun centre de res-sources nanc par le gouvernement.Bien que la libert dexpression soit undroit constitutionnel, le soutien nancierdu gouvernement implique que les infor-mations soient exactes et impartiales.

    Le CHADD prtend faussement que leTHADA est un trouble neurobiolo-gique ; il ny a en effet aucune preuvescientique pour soutenir cette afrma-tion. Son site web omet dinformer lesgens de la varit considrable des opi-nions mdicales propos de la validitdu THADA.12

    Le CHADD se rfre au rapport duchef du service fdral de la sant publi-que sur la sant mentale de 1999 pourdire que le THADA est un trouble neu-robiologique, pourtantni ce rapport,ni le DSM-IV , pas plus que le NIH (Natio-

    nal Institutes of Health) ou leGuide depratique clinique de lAcadmie am-ricaine de pdiatrie pour le THADA,

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    ne conrment ou ne mentionnent le

    THADA en tant que trouble neuro-biologique . En fait, le chef du servicefdral de la sant publique ne fournitaucune preuve concluante pour tayercette thorie un fait que le CHADDnglige de mentionner sur son siteinternet.13

    Attitude partiale du CHADDenvers les thrapies nonmdicamenteuses

    Dans un geste symbolique pour fournirune information quilibre, le CHADDconsacre environ 4 pages de son site nier lexistence de traitements alternatifsefcaces, alors quil utilise 10 pages pourpromouvoir les vertus des psychotropes.Les effets secondaires connus et docu-

    ments de ces mdicaments sont mini-miss, tant qualis de lgers et typi-quement de courte dure , alors que lesrapports mdicaux et scientiques fonttat deffets secondaires graves, incluantla mort.14

    La DEA a averti que la plupart desdocuments prpars pour tre remisau public par des groupes comme le

    CHADD ne font pas mention de labus

    potentiel et effectif de Ritaline. Celle-ciy est dcrite comme une substance bni-gne, lgre, qui na pas le moindre lienavec des abus et ne prsente pas deffetsecondaire grave. En fait, la Ritaline etplusieurs autres mdicaments pour leTHADA sont des stupants inscritsau Tableau II (Convention de 1971),au mme titre que la cocane et la mor-phine.15

    Le CHADD soppose toute lgislationqui empcherait de forcer les parents mettre leurs enfants sous de tels mdica-ments potentiellement dangereux ; parexemple, la loi amricaine de 2003 surla scurit de la mdication des enfants.En fait, elle attaque les parents afi-gs par la mort de leur enfant la suitedune pharmacothrapie psychiatrique

    ou les parents qui ont t menacsdune poursuite pour ngligence mdi-cale pour avoir choisi de ne pas droguerleur enfant. Le CHADD se moque deleur peine, parlant de cas isols , alorsquen vrit des centaines de parents sesont plaints de tels abus (cf. http://www.ablechild.org, o se trouve une liste deplus de 600 signatures de parents quiavaient t forcs).

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    Des familles inquites pour des pro-ches souffrant ce quon leur avait dit de schizophrnie, ont fond la NAMI en1979. Suite la participation du directeurdu NIMH, psychiatre, une runion dugroupe, ce dernier cra un comit consul-tatif scientique , constitu en majeurepartie de psychiatres, dont certains dugouvernement. 17 Durant les 20 annes quiont suivi, la NAMI a pu compter sur desfonds pharmaceutiques (plus de 11 mil-lions de dollars sur une priode de 4 ans).

    Selon des documents internes, publis dansun article de Mother Jones en 1999, uneassociation but non lucratif inuentedans le domaine de la sant mentale estalimente par les millions de lindustriepharmaceutique ; 18 compagnies ont

    donn la NAMI un total de 11,72 mil-lions de dollars entre 1996 et la mi-1999,dont Janssen (2,08 millions), Novartis

    (1,87 million), Pzer (1,3 millions), AbbotLaboratories (1,24 million), Wyeth AyerstPharmaceuticals (658 000) et Bristol-Myers Squibb (613 505). La part du lion aservi la NAMI pour le nancement de sa Campagne pour mettre n la discrimi-nation contre le malade mental. 18

    En 1996, la NAMI a dbut une campa-

    gne de cinq ans visant inciter les assu-reurs payer des fonds illimits pourles traitements psychiatriques, avec leurCampagne pour mettre n la discri-mination . Les sponsors fondateurs de cette campagne taient 8 compagniespharmaceutiques fabriquant des mdica-ments psychiatriques : Abbott Laborato-ries ; Bristol-Myers Squibb ; Eli Lilly andCompany ; Janssen Pharmaceuticals, Inc.;

    Pzer, Inc. ; Sandoz Pharmaceuticals; Smi-thKline Beecham et Wyeth-Ayerst Labo-ratories. 19

    LA NAMI(NATIONAL ALLIANCE FOR THE MENTALLY ILL) :

    LAlliance nationale pour les maladesmentaux (NAMI) reoit de largent de lindustriepharmaceutique et dit quelle le dpense danssa campagne anti-stigmate. Elle afrme que lamaladie mentale est une maladie du cerveau.

    Et que les gens qui en souffrent ont de bonsrsultats avec ses mdicaments. Cest pourquoila NAMI encourage la mdication force.La NAMI fait l un travail de promotion tonnant. 16

    Loren Mosher, psychiatre et ancien directeurdu Centre dtudes de la schizophrnie

    de lInstitut amricain de la sant mentale (NIMH)

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    Dans un article deInsight Magazine paru

    en 2000, Bob Carolla, porte-parole de laNAMI a dclar : La maladie mentale estun trouble biologique du cerveau . Et il afait rfrence au rapport du chef du servi-ce fdral de la sant publique des Etats-Unis de 1999 sur la sant mentale pourtayer son afrmation. Pourtant, lauteurde larticle, Kelly Patricia OMeara, ayantrevu le rapport en entier, a dcouvert que le rapport du chef du service fdral dela sant publique napportait pas la moin-dre donne scientique lappui de laf-rmation que la maladie mentale tait untrouble ou une maladie du cerveau .20

    En ralit, le rapport du Chirurgien g-nral admettait quil ny avait aucunepreuve mdicale pour soutenir les af-rmations de la NAMI. Il disait en faitceci: On pense souvent que les dia-gnostics de troubles mentaux sont plusdifciles que ceux de troubles mdicauxsomatiques ou gnrauxdu fait quil nya pas de lsion dnitive, ni de test delaboratoire ou de tissu anormal dansle cerveau permettant didentier lamaladie . 21 [mise en vidence ajoute]

    La NAMI ne parvient mme pas fairergner lordre dans ses propres rangs. Enseptembre 2003, des plaintes ont t d-poses pour 40 chefs daccusations de volcontre Julie L. Warren, manager du bu-reau dEtat de Washington de la NAMI,pour avoir dtourn du groupe plus de169 000 dollars sur une priode de deuxans.22 Pour sa dfense, Warren a dclarquelle souffrait dun trouble mental quiavait altr sa capacit de dcider. Le

    juge ne la pas suivie et la condamne 20 mois de prison.

    La dernire fois que la NAMI a fait la

    une des mdias, le 18 dcembre 2003,ctait lorsque leNew York Times a rap-port que lassociation avait fait venir enbus des quantits de manifestants uneaudience, Frankfort dans le Kentucky,avait plac des pages entires dannoncesdans les journaux du Kentucky et envoydes fax enamms aux fonctionnairesdEtat, pour protester contre la proposi-tion dune commission dEtat dexclure le

    Zyprexa (un antipsychotique) de la listedes mdicaments prfrs de Medicaid.Daprs larticle, ce que les groupes dedfense nont pas dit lpoque cest queles bus, les annonces et les fax taient touspays par le fabricant du Zyprexa.23

    Sally Zinman, du Rseau californien desclients de la sant mentale, rsume ences termes lomission primaire que fait la

    plus grande partie de la presse grand pu-blic en considrant la NAMI comme unesource valable dinformations sur la ma-ladie mentale : La NAMI est, pour lesmdias, la voix de la communaut de lasant mentale, mais ses sources de nan-cement font douter de lintgrit de sontravail. 24

    Le psychiatre Loren Mosher fustige lAPApour son soutien la NAMI qui, dit-il, croitque les malades mentaux devraient tre for-cs prendre une mdication. Ce niveaude contrle social est terriant. On devraitaccorder aux malades mentaux le droit dechoisir un traitement alternatif. 25

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    LA NMHA(NATIONAL MENTAL HEALTH ASSOCIATION) :

    Une autre faon des compagnies pharmaceutiquesdaccrotre le march des mdicaments psychotropesest de soutenir divers groupes de dfense de patientsqui encouragent les gens recevoir de laide sous laforme de tels mdicaments. Il y a beaucoup de grou-pes de ce genre, notamment lAlliance nationalepour les malades mentaux, lAssociation nationalepour la sant mentale et le CHADD.

    Ces groupes de dfense des patients ont une inuen-ce qui complte celle de la publicit des compagniespharmaceutiques. Beaucoup de ces groupes reoi-vent des fonds de lindustrie pharmaceutique, ce qui

    leur permet daccrotre la publicit dans les journauxet les magazines ainsi que les informations quilsdistribuent par dautres moyens. Leurs documentscontiennent gnralement des partis pris en faveur des mdicaments, pour encourager les gens vouloir une mdication en exagrant lefcacit des mdica-ments et les fondements scientiques sur lesquels ilsreposent.

    Elliot Valenstein, professeur mritede psychologie et de neurosciences

    lUniversit du Michigan26

    La NMHA (Association amricainepour la sant mentale) est une organisa-tion but non lucratif qui dit sadresser tous les aspects de la sant mentale etde la maladie mentale. Il sagit dun dessponsors principaux du programme dedpistage national annuel de la dpres-sion, qui prtend identier la prsence

    ou labsence de symptmes dpressifs etfournir une base dvaluation pour le caso ce serait ncessaire . Ce programmeest en partie soutenu par des subven-tions pour lducation de Eli Lilly and

    Company, fabricant du Prozac, lun desmdicaments les plus vendus pour ladpression.27

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    La Journe nationale de dpistage de

    la dpression est devenue aujourdhui,aux Etats-Unis, un vnement mdiati-que majeur, avec des dossiers de pressesur papier glac envoys bien lavanceaux journalistes pour promouvoir la jour-ne. Des milliers de sites travers le pays(hpitaux, socits et universits) offrentun dpistage gratuit de la dpression ; lesgens rpondent un test qui est une versionmodie de lchelle dauto-valuationde Zung (moins de cinq minutes), puisils regardent une vido sur comment on traite la dpression. 26

    Joseph Glenmullen, psychiatre delEcole de mdecine de lUniversit deHarvard et auteur deProzac Backlash(Rpercussions du Prozac) , dclare quela liste de contrle et les chelles dva-luation pour la dpression sont conuesde manire sajuster parfaitement avecles effets des mdicaments, insistantsur les symptmes de la dpression quicorrespondent le mieux la mdicationantidpressive . Lchelle dautova-luation de Zung pour les patients et lchelle de la dpression de Hamil-ton pour les valuateurs techniquesdemandent au patient de rpondre des

    questions telles que Je suis fatigu sansraison , Jai de la difcult dormir , Jai remarqu que je perds du poids , Je me sens dcourag et triste . A cha-que lment correspond un chiffre surun chelle allant de peu souvent laplupart du temps .29 Les symptmes dedpression, ajoute-t-il, sont des tatsmotionnels subjectifs rendant le dia-gnostic extrmement vague. Les symp-

    tmes de dpression se recoupent avecbeaucoup dautres syndromes psychia-triques et avec la fatigue, qui peut tre

    cause par quantit dautres conditions

    mdicales. 30 Attribuer un nombre la dpression dun patient peut semblerscientique, mais si lon examine lesquestions poses et les chelles utilises,on voit que ce sont des mesures enti-rement subjectives, bases sur ce quunpatient pense ou sur les impressions dunvaluateur , ajoute-t-il.31

    Le Dr Thomas Szasz, professeur mrite

    de psychiatrie, donne une trs bonnedescription des efforts de relations publi-ques de la psychiatrie comme la jour-ne de dpistage de la dpression : Lamobilisation massive du Mouvement dela sant mentale est mieux comprise sion la voit comme une tentative daug-menter le nombre des malades mentauxreprs dans la socit. 32

    Un article intitul Prozac Indignation paru dans la revueSalon en lan 2000 amontr comment Eli Lilly et des grou-pes de dfense des patients ont critiqule livre de Dr Glenmullen,Prozac Bac-klash . Larticle fait la liste des connexionsde plusieurs de ces groupes (notammentla NMHA et la NAMI) avec les com-pagnies pharmaceutiques, soulignantque la NMHA et la NAMI reoivent

    tous deux des fonds considrables deEli Lilly, qui rfre les journalistes ces organisations pour toute informa-tion. La NMHA, Alexandria, Virginie,reoit prs de 1 million de dollars. Danssa dclaration du 11 avril condamnantProzac Backlash , elle se dcrit commela plus ancienne et la plus grande orga-nisation but non lucratif sadressant tous les aspects de la sant mentale et de

    la maladie mentale. Pourtant, elle najamais rvl que Eli Lilly tait lun deses principaux contributeurs. 33

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    Le rapport annuel NMHA de 2001 nu-

    mre les contributions reues de lindus-trie pharmaceutique (prs de 2 millionsde dollars), la palme revenant Eli Lilly :

    $ 700 000 et plus Eli Lilly et Co. ;

    $ 500 000 et plus Pzer Inc. ;

    $ 400 000 499 999 Janssen Pharmaceutica Products, Inc. ;McNeil Consumer and Specialty Pharmaceuticals ;

    Wyeth ;

    $ 300 000 399 999 Forest Laboratories, Inc. ;

    $ 200 000 299 000 AstraZeneca Pharmaceuticals LP ;Bristol-Myers Squibb Co. ;

    $ 50 000 99 999 Fondation Eli Lilly & Company ;

    $ 10 000 49 999 GlaxoSmithKline ;

    $ 5000 9999 Abbott Laboratories.

    TOTAL : $ 1 977 000 34

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    ersonne ne peut nier que beau-coup denfants et mme dadultesfont aujourdhui face des probl-mes trs rels. Mais propager lide

    quil sagit dune maladie mentale largementrpandue ou du rsultat dune maladie ducerveau sans disposer de la moindre preuvepour tayer cette afrmation est mensonger.Promouvoir lutilisation de mdicamentsaltrant les fonctions mentales et prsen-tant des effets secondaires graves pourtraiter un dsquilibre chimique dans lecerveau, alors quil ny a pas de preuve mdi-cale lappui de cette thorie, constitue unefaute. Priver ou dtourner les gens dune opi-nion mdicale diffrente propos de lexis-tence effective ou non dun trouble , ou lesempcher davoir toutes les informations surles risques documents dun traitement etne pas fournir une information complte surles autres possibilits de traitement doit treconsidr comme une violation du consente-ment clair.

    Le Dr Valenstein signale que si les thrapeu-tes et les mdecins sont persuads que desdsquilibres chimiques sont le seul facteur prendre en considration dans le traite-ment de troubles mentaux, ils ngligent alorsdautres facteurs qui peuvent jouer un rledimportance gale, voire suprieure . 36

    Et par une telle ngligence, les vies dinnom-brables familles et enfants ont t mises endanger, voire lses de faon permanente.

    RSUM

    Nous ne devrions pasconvertir tout problme delhomme en maladie. LesISRS donnent un sentiment de bien-tre. Ils sont pour beaucoup une sorte de pilulemagique contre le malheur caus par les circonstancesde leur vie. Mais ce nest pas la psychiatrie de donner une aura scientique cegenre dautomdication folk-lorique mue par des intrtscommerciaux. 35

    P

    Expert mdical britanniqueExtrait de Rsister lindustrie

    de la dpression The Independent , Londres, 2001

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    a Commission des Citoyens pourles Droits de lHomme (CCDH)at fonde en 1969 par lEglise deScientologie an de procder des

    investigations, de rvler les violations desdroits de lhomme perptres par la psy-chiatrie et dassainir le domaine de la santmentale. Aujourdhui, la CCDH compteplus de 130 bureaux dans 31 pays. Ses con-seillers, appels commissaires, compren-nent des mdecins, des avocats, des duca-teurs, des artistes, des hommes daffaires

    et des reprsentants des droits de lhommeet des droits civils. La CCDH ne prodiguepas de conseils sur le plan mdical ou juri-dique, mais elle collabore troitement avecles mdecins et la pratique mdicale et leurapporte son soutien.

    La CCDH a inspir et dirig des centainesde rformes en tmoignant des audienceslgislatives et en organisant des audiences

    publiques sur les abus de la psychiatrie. Ellecollabore aussi avec les mdias, les organis-mes chargs de lapplication de la loi et lesofciels du monde entier.

    Depuis longtemps, la CCDH a pour prin-cipe que quiconque souffre dune affectionphysique ncessitant des soins mdicauxdevrait consulter un mdecin comptent,non psychiatre. Si la CCDH ne fournit pas

    de conseils mdicaux et lgaux, elle pr-conise en revanche des soins mdicauxstandard.

    La CCDH rejette tout traitement psychia-trique prescrit sur la base duDSM , ouvragescientiquement discrdit. Le Dr ThomasSzasz, professeur mrite de psychiatrie lUniversit de lEtat de New-York, auteurrenomm et cofondateur de la CCDH,dclare : La fonction premire et le but duDSM , cest de rendre crdible la revendica-tion selon laquelle certains comportements,ou, plus prcisment, certains mauvaiscomportements, sont des troubles mentauxet que de tels troubles sont par consquentdes maladies. Donc, la passion pathologi-que du jeu jouit du mme statut que lin-farctus du myocarde (caillot de sang dansune artre du cur). Dans les faits, lAPAsoutient que la passion du jeu est une choseque le patient ne peut pas matriser ; etquen rgle gnrale tous les symptmesou troubles psychiatriques chappent aucontrle volontaire du patient. Je rejettecette afrmation comme manifestement

    fausse.La prtendue validit du DSM est ren-force par lafrmation psychiatrique selonlaquelle les maladies mentales sont desmaladies du cerveau. Cette afrmation estsoi-disant fonde sur de rcentes dcouver-tes dans les neurosciences, rendues possiblespar des techniques dimagerie pour le dia-gnostic et des agents pharmaceutiques pour

    le traitement. Ce nest pas vrai. Aucun testdiagnostic ne conrme ou ninrme le dia-gnostic de la dpression ; un tel diagnostic

    COMMISSION DES CITOYENSPOUR LES DROITS DE LHOMME

    L

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    ne peut et ne doit tre pos quen se fon-

    dant sur lapparence et le comportement dupatient, ainsi que daprs les comptes rendusque font les autres sur son comportement.

    Il nexiste pas de tests sanguins ou dautrestests biologiques pour tablir la prsence oulabsence dune maladie mentale, commecest le cas pour de nombreuses maladiesphysiques. Si lon laborait un tel test (pour cequi, jusqu prsent, a t considr comme

    une maladie psychiatrique), la conditioncesserait alors dtre une maladie mentaleet serait au lieu de cela catalogue commesymptme dune maladie physique.

    A cause du DSM , les mdecins ne prati-quent souvent plus le diagnostic diffrentiel,qui considre en premier toutes les causessous-jacentes possibles des symptmes visi-bles chez le patient. Au lieu de cela, ils ta-blissent un diagnostic daprs une liste decontrle duDSM , chouant frquemment diagnostiquer des conditions physiques.Lors dun discours prononc en 1986, Mor-ton Reiser, psychiatre afli lcole demdecine de lUniversit de Yale, dclara

    quune fois que les tudiants ont fait leur

    inventaire duDSM et identi lessymptmes cibles de la psychopharmacolo-gie, ltablissement du diagnostic et la com-munication signicative ont cess 37

    La psychiatrie a littralement couvert cha-que secteur avec ses critres invents. Lapersonne migraineuse a un trouble de ladouleur , lenfant qui sagite ou aime tropjouer est hyperactif , la personne qui

    arrte de fumer ou de boire du caf souf-fre dun trouble nicotinique , respective-ment dune intoxication la cafine . Sivous bgayez, il sagit dun trouble mental.Si vous avez de mauvais rsultats en maths,vous avez un trouble de dveloppementarithmtique . Si un adolescent se disputeavec ses parents, il a un trouble de danceoppositionnelle .

    Pour la CCDH, ces tiquettes font laffairede la psychiatrie et des mdicaments sontproduits pour satisfaire la demande.Sans ces diagnostics mensongers, nous ne serionspas confronts au problme que reprsententces prescriptions de mdicaments aujourdhui.

    Pour davantage dinformations :

    CCDH RomandieCase postale 5773

    1002 Lausanne021 646 62 26

    email : [email protected]

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    1. Thomas Szasz, M.D.,InsanityThe Idea and itsConsequences , (John Wiley & Sons, New York,1987), p.5. .

    2. Elliot S. Valenstein, Ph.D.,Blaming the Brain (The Free Press, New York, 1998), p. 220.

    3. Methylphenidate (A Background Paper),U.S. Department of Justice Drug EnforcementAdministration, October 1995; Report of theInternational Narcotics Board for 1995, http://www.undcp.org/reports/incb95en.htm page 28.

    4. Brendan I Koerner, Disorders Made to Or-der, Mother Jones , July/August 2002, p. 62.

    5. Ibid, p. 60.6. Ibid, pp. 58-63, 81.7. DSM-III-R , p. 50. Published by the American

    Psychiatric Association Washington, DC, 1987;Welcome to CHADDThe CHADD Informa-tion and Resource Guide to AD/HD.

    8. Richard DeGrandpre,Ritalin Nation , (W.W.Norton & Co., New York, 1999) p. 18.

    9. Dr. Mary Ann Block,No More ADH D, (BlockSystem, Inc, Texas, 2001) p. 13; House Go-vernment Reform Committee Hearing On TheOvermedication Of Hyperactive Children, 26Sept., 2002.

    10. Op cit, Methylphenidate (A BackgroundPaper), Report of the INCB, 1995, http://www.undcp.org/reports/incb95en.htm page 28.

    11. Ibid, Methylphenidate (A Background Paper).12. Op. cit, Kelly Patricia O Meara, Putting Power

    Back In Parental Hands..13. Ibid.14. Assessing Complementary and/or Controver-

    sial Interventions - CHADD Fact Sheet #6;Internet Address: http://www.chadd.org/fs/fs6.htm ; Accessed April 20, 2003; Medical Mana-gement of Children and Adults with AD/HD CHADD Fact Sheet #3; Internet Address:http://www.chadd.org/fs/fs3.htm ; AccessedApril 20, 2003

    15. Op. cit., Methylphenidate (A BackgroundPaper)

    16. Kelly Patricia OMeara, Writing May be onWall for Ritalin,Insight Magazine , 16 Oct.2000.

    17. Julie Marquis, No More Shame,Los AngelesTimes , 3 June 1997; Challenging Schizophrenia

    A Prole of Samuel J. Keith, M.D., NAR-SAD Research Newsletter, Summer 1994.

    18. Ken Silverton, Prozac.org,Mother Jones ,Dec. 1999.

    19. Campaign to End Discrimination, NationalAlliance for the Mentally Ill website, http://www.nami.org/ /campaign/index.htm.

    20. Kelly Patricia O Meara, Putting Power BackIn Parental Hands,Insight Magazine , 28 Apr.,2003.

    21. Kelly Patricia OMeara, Money and Mad-ness,Insight Magazine , 3 June 2002.

    22. Regional News,The Olympian , 12 Sept. 2003.

    23. Gardiner Harris, States Try to Limit Drugs inMedicaid, But Makers Resist,The New YorkTimes , 18 Dec. 2003

    24. Ken Silverton, Prozac.org,Mother Jones ,Dec. 1999.

    25. Loren Mosher, Are Psychiatrists Betraying

    Their Patients?,Psychology Today , 1 Sept.,1999.

    26. Elliot Valenstein, Ph.D.,Blaming the Brain ,(The Free Press, New York, 1998), pp. 176-177.

    27. More About NMHA and National Scree-ning for Depression, National Mental HealthAssociation website, http://www.nmha.org

    28. Joseph Glenmullen, M.D.,Prozac Backlash ,(Simon & Schuster, NY, 2000), pp. 228-229

    29. Ibid, p. 206.

    30. Ibid, p. 205.

    31. Ibid, p. 206.

    32. Thomas S. Szasz, M.D.,The Manufacture of Madness , (New York [NY]: Harper & Row,1970, p. 281.

    33. Craig Offman, Prozac Indignation,SalonMagazine , May 17, 2000.

    34. National Mental Health Association AnnualReport 2001, p. 10.

    35. Tim Luckhurst, Resist depression industry,The Independent , 28 June 2001

    36. Elliot S. Valenstein, Ph.D.,Blaming the Brain (The Free Press, New York, 1998), pp. 237-238.

    37. Op cit., Valenstein, p. 240.

    RFRENCES :

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