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Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 VEND. 19 - SAM. 20 FéVRIER 2016 - 10-11 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7721 - PRIX 15 DA - FAX : RéDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITé : 021 67 06 75 - TéL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Le bon côté de la barrière ? Je connais l'histoire des deux frères en fauteuil roulant qui se rencontraient sur une placette d'une ville de l'Ouest. C'était l'époque où les pensions des moudjahidine étaient une misère. L'un des deux frères arborait les médailles de la révolution algérienne. L'autre, un ancien collaborateur de l'armée française, avait la poitrine surchargée de décorations rouges et bleues. Évidemment, il n'y avait aucune comparaison entre les deux pensions. Et encore, le franc ne volait pas aussi haut que l'euro. Le frère riche donnait beaucoup au frère pauvre (depuis, Bouteflika a réparé cette injustice mais lisez la suite pour comprendre qu'il en a commis une autre !) La nouvelle version est une histoire véridique que nous raconte un ami lecteur dont le mail vient de débarquer dans ma boîte. La voici : «Un de mes compagnons d'armes, Patriote de la première heure, a été bénéficiaire d'une enveloppe de la zakat que lui a attribuée (par un intermédiaire bien sûr) — tenez-vous bien !—, un repenti qui a été indemnisé par l'Etat et, ayant investi dans les eaux troubles, se trouve aujourd'hui multimillionnaire. Que faire dans une situation pareille où le Patriote est réduit à la mendicité ? Faut-il en pleurer, faut-il en rire ?» [email protected] l RÉDA MALEK À TIZI-OUZOU : l SES AVOCATS ALERTENT L’OPINION l POUR LE PROFESSEUR CHITOUR «Les idéaux prônés par Abane Ramdane sont plus que jamais d’actualité» Le général Benhadid risque de mourir en prison l Louisa Hanoune en appelle à Bouteflika ABDERREZAK DOURARI, DIRECTEUR DU CNPLET-ALGER : «Nous ne sommes plus aujourd’hui dans le déni identitaire» C’est l’heure de la transition énergétique en Algérie l BOUIRA L’ANP traque un important groupe terroriste à Saharidj l Jeudi soir, aux environs de 20 heures, un violent accrochage entre les éléments de l’ANP et un groupe terroriste a eu lieu dans une forêt située près du village Mzarir, dans la commune de Saharidj, à 60 kilomètres à l’est de Bouira, a-t-on appris, hier, de sources sécuritaires sûres. Photo : DR Photos : DR PAGE 3 PAGE 7 PAGE 6 PAGE 3 PAGES 6 et 7 Entretien

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Vend. 19 - Sam. 20 féVrier 2016 - 10-11 djoumada el oula 1437 - n° 7721 - prix 15 da - fax : rédaction : 021 67 06 76 - publicité : 021 67 06 75 - tél : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Le boncôté de labarrière ?

Je connais l'histoire des deux frères enfauteuil roulant qui se rencontraient sur uneplacette d'une ville de l'Ouest. C'était l'époqueoù les pensions des moudjahidine étaient unemisère. L'un des deux frères arborait lesmédailles de la révolution algérienne. L'autre,un ancien collaborateur de l'armée française,avait la poitrine surchargée de décorationsrouges et bleues. Évidemment, il n'y avaitaucune comparaison entre les deux pensions.Et encore, le franc ne volait pas aussi hautque l'euro. Le frère riche donnait beaucoup aufrère pauvre (depuis, Bouteflika a réparé cetteinjustice mais lisez la suite pour comprendrequ'il en a commis une autre !)

La nouvelle version est une histoirevéridique que nous raconte un ami lecteurdont le mail vient de débarquer dans maboîte. La voici :

«Un de mes compagnons d'armes,Patriote de la première heure, a étébénéficiaire d'une enveloppe de la zakat quelui a attribuée (par un intermédiaire bien sûr)— tenez-vous bien !—, un repenti qui a étéindemnisé par l'Etat et, ayant investi dans leseaux troubles, se trouve aujourd'huimultimillionnaire.

Que faire dans une situation pareille où lePatriote est réduit à la mendicité ? Faut-il enpleurer, faut-il en rire ?»

[email protected]

l RÉDA MALEK À TIZI-OUZOU : l SES AVOCATS ALERTENT L’OPINIONl POUR LE PROFESSEUR CHITOUR

«Les idéauxprônés par AbaneRamdane sontplus que jamaisd’actualité»

Le généralBenhadid risque

de mouriren prison

l Louisa Hanoune en appelle à Bouteflika

ABDERREZAK DOURARI, DIRECTEUR DU CNPLET-ALGER :

«Nous ne sommes plus aujourd’hui dans le déni identitaire»

C’est l’heurede la transitionénergétiqueen Algérie

l BOUIRA

L’ANP traqueun important

groupe terroristeà Saharidj

l Jeudi soir, aux environs de 20 heures, un violent accrochage entre leséléments de l’ANP et un groupe terroriste a eu lieu dans une forêt situéeprès du village Mzarir, dans la commune de Saharidj, à 60 kilomètres à l’est

de Bouira, a-t-on appris, hier, de sources sécuritaires sûres.

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Le Mouvement des redresseurs du FLN, que dirige AbderrahmaneLe Mouvement des redresseurs du FLN, que dirige AbderrahmaneBelayat, tient, ce samedi, à partir de 10h, en son nouveau siège duBelayat, tient, ce samedi, à partir de 10h, en son nouveau siège duquartier Les Sources, à Alger, une réunion «d’urgence». A l’ordrequartier Les Sources, à Alger, une réunion «d’urgence». A l’ordredu jour, nous apprend une source proche du mouvement, ladu jour, nous apprend une source proche du mouvement, laformulation d’une réaction par rapport à la décision duformulation d’une réaction par rapport à la décision dugouvernement français d’octroyer l’agrément à ungouvernement français d’octroyer l’agrément à unorganisme algérien établi en France et appelé rienorganisme algérien établi en France et appelé rienmoins que... «FLN de France».moins que... «FLN de France».

PP [email protected]

Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - Page 2

Un jour, un sondage

OUI: 28%

NON : 67%

S. OPINION : 5%

Avez-vous été surpris par la chaleurde l’accueil réservé à l’équipe de Palestine

par le public algérien ?

Résultat sondage

Pensez-vous que les prix du pétrole vont repartir à la hausseaprès la rencontre des quatre plus grands pays producteurs ?

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

ERISCOOPERISCOOP

Redresseurs, le retour

L’hiverdes crocodiles

Une mauvaise prise en charge a induit la mortde deux crocodiles, en l’espace de quelquesjours, à Mostaganem. Ils font partie d’un groupede huit reptiles spécialement acheminés del’étranger pour peupler le parc ani-malier de Kharouba. Les croco-diles refusaient de s’alimenterdepuis plusieurs jours en raison,non pas des repas qui leurétaient proposés (volaille) maisde l’athmosphère froide danslaquelle ils se trouvaient. Les spé-cialistes indiquent qu’ils sontincapables de bouger à 7,6° où il fait glacial lanuit à Mostaganem.

Un nouveau site à problèmespour Sidi-Fredj

Selon des sources crédibles, un projet d’uncomplexe sportif sera bientôt réalisé à Sidi-Fredj,par un ancien footballeur international. Ce qui est,en soi, une initiative louable. Sauf que le site choi-si pour cela risque de poser d’énormes problèmes.Il ne s’agit, en fait, que du grand parking du sitetouristique le plus prisé de la côte-ouestalgéroise. Tellement priséd’ailleurs qu’en été, ilconnaît des embouteillagesmonstres au point où, par-fois même les véhiculesde la Protection civile nepeuvent ni y accéder,ni en sortir.

Retour àRetour àl'envoyeurl'envoyeur

D a e s h , q u i p r ô n eD a e s h , q u i p r ô n el ' i d é o l o g i e r é t r o g r a d el ' i d é o l o g i e r é t r o g r a d eque l 'on sa i t , n 'hés i teque l 'on sa i t , n 'hés i tepourtant pas à recourirpourtant pas à recourira u x t e c h n i q u e s h o l l ya u x t e c h n i q u e s h o l l y --w o o d i e n n e s l e s p l u sw o o d i e n n e s l e s p l u spointues. pointues.

La modernité du proLa modernité du pro --c é d é v i s e à r e c r u t e rc é d é v i s e à r e c r u t e rparmi les jeunes nourrisparmi les jeunes nourrisaux blockbusters et auxaux blockbusters et auxs é r i e s q u e l ' O c c i d e n ts é r i e s q u e l ' O c c i d e n tdéverse à satiété sur lesdéverse à satiété sur lesjeunes du monde entier.jeunes du monde entier.

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

SOI T D IT EN PA SSAN TSO IT DI T EN PASSA N T

I l est des jours comme ça où nousaimons à penser que les choses quenous disons pourront être entendues à

défaut d’être partagées. Non pas qu’ellesvéhiculent des valeurs indispensables à lacompréhension de la vie, mais il reste toutde même évident que l’on ne peut avancersans avoir une conscience absolue deschoses. Certains observateurs avertis dela scène nationale pensent de l’Algériequ’elle est une cause perdue, sous prétex-te que, comme dit la pub : «Il y a ceux quiparlent et il y a ceux qui agissent.» Dansun pays comme le nôtre, qui serait frappéd’un fatalisme imperméable à toute tentati-

ve de compréhension, quand on réaliseque, malgré toutes les alertes, personne enhaut lieu ne semble vouloir prendre lamesure du danger, les espoirs que lemonde porte à bout de bras s’écroulent.Combien sont-ils à ne plus compter leursnuits blanches pour rester en adéquationavec les attentes du pays ? Combien sont-ils à vouloir relever un défi et à ne pas sedémonter à la seule idée du parcourshasardeux ?

Avoir des potentialités précoces et êtredéterminé à évoluer en harmonie avec lesautres n’est-il pas fondamental pour unpays ? Ce billet n’a pas pour vocation de

répondre à toutes les questions qu’il pose,mais, par contre, à toujours s’interroger.Comme, par exemple, sur cette énergiedépensée, par une poignée d’hommes etde femmes, pour prémunir le pays du dan-ger qui le guette.

Les abus du système, qui détourne àhuis clos pour son compte et démonte àgrands coups de massue les rêves de sesadministrés, ne suscitent aucune réactionchez les principaux concernés, aujourd’huidans l’incapacité de recenser les chosesqui conviennent le mieux à leur bien-être.Est-ce que quelqu’un qui se pense librel’est forcément ? Il y a des gens qui préfè-

rent ne pas agir par eux-mêmes mais selaisser guider. Ils aiment vivre souscontrôle, se sentent rassurés par lesœillères qu’on leur fait porter et sont téta-nisés à la seule idée de devoir avancersous prétexte qu’ils ne savent pas ce quiles attend à l’étage au-dessus.

M. B.

Pour une conscience absolue Par Malika Boussouf

[email protected]

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Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE3BOUIRA

L’ANP traque un importantgroupe terroriste à Saharidj

D’après nos sources, le groupeterroriste qui s'était réfugié à Islan,un village abandonné en hautemontagne, utilisé comme lieu derepli, aurait quitté les lieux à l’ap-proche des unités de l’ANP quis’étaient déployées dans la régiondepuis plusieurs jours. Ce jeudi, legroupe terroriste composé, selonnos informations, d’une dizaine deterroristes et qui appartiendrait augroupe «Jund Al Khilafah» dusinistre Gouri Abdelmalek qui avaitfait allégeance à l'organisation ter-roriste transnationale, Daesh, etqui était derrière le kidnapping et ladécapitation du Français HervéGourdel en septembre 2014, auraitété aperçu peu avant le crépuscu-le, au moment où il quittait le villa-

ge Islan, se dirigeant vers la forêtavoisinante qui donne sur le villageMzarir puis le fameux col Tizi-N’Kouilal, passage obligé pourpasser de l’autre côté du Djurdjuradans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Selon nos sources, les unitésde l’ANP présentes sur les lieux etqui ont poursuivi dans le noir cegroupe terroriste auraient essuyédes tirs nourris. S’en était suivi unaccrochage violent qui a duré plusde 20 minutes, avant que les terro-ristes ne s’éclipsent à la faveur del’obscurité et du relief accidenté decette forêt dense.

Hier, nous avons appris quedes renforts de l’ANP ont été dépê-chés sur les lieux et pendant toutela journée, des centaines de mili-

taires étaient déployés tout autour,avant le ratissage par des unitésspéciales de l’ANP à la recherchede ce groupe terroriste qui seraittoujours dans les parages.

A l’heure où nous écrivions ceslignes, aucun bilan officiel n’étaitdisponible, mais nos sources par-laient de blessés de part et d’autredurant l’accrochage de jeudi.

Rappelons que cette opérationde grande envergure a lieu aumoment où de l’autre côté de lawilaya, dans la région de SoukLekhmis, à 40 kilomètres au nord-ouest de Bouira, plus exactementdans la forêt de Kaf Lehsan, d’im-portants contingents de l’ANP sontsur place depuis plusieurssemaines à la recherche desrestes du groupe terroristes de laphalange Al Farouk, qui, elle, estrestée toujours fidèle à l’organisa-tion de l'émir national d'Aqmi,Abdelmalek Droukdel. Les élé-ments de l’ANP ont déjà éliminédans les lieux, à Kaf Lehsan, deuxterroristes et récupéré leursarmes, des kalachnikovs et despistolets automatiques, ainsi quedes munitions, et de l’autre côté,découvert et détruit plusieurscasemates dans lesquelles il a étéretrouvé des habits, des médica-ments et de la nourriture.

H. M.

Jeudi soir aux environs de 20 heures, un violent accro-chage entre les éléments de l’ANP et un groupe terroristea eu lieu dans une forêt située près du village Mzarir, dansla commune de Saharidj, à 60 kilomètres à l’est de Bouira,a-t-on appris hier de sources sécuritaires sûres.

Les militaires à la poursuite du groupe terroriste.

SES AVOCATS ALERTENT L’OPINION

Le général Benhadid risque de mourir en prison

Visiblement inquiet de la tournu-re prise par les évènements, Me

Bourayou a donc décidé de rompreavec la réserve à laquelle il s’étaitastreint jusque-là. Il maintient : «sile général Benhadid n’avait pascité certains noms, il n’en seraitpas là. Il a cité des puissants, il estl’otage de puissants. Ils serontcependant les premiers respon-sables de la dégradation de sasanté». L’avocat refuse de donnerde noms, «tout le monde le sait»,dit-il, bras croisés. «Tout le mondele sait» car la presse avait rapportéque le mis en cause avait en sep-tembre dernier tenu des propos,pour le moins réprobateurs àl’égard du frère du président de laRépublique et du vice-ministre dela Défense, accusés d’avoir menél’Algérie à la faillite. L’interview sedéroulait sur les ondes de la radioMaghreb M.

Une semaine plus tard, le fils dugénéral Benhadid, Nassim, étaitarrêté pour possession illégaled’armes à feu. Après environ unmois, il est jugé puis libéré. Entre-temps, son père est arrêté à bordde son véhicule par une escouadede gendarmes. L’homme est deretour d’un contrôle médical. Sesavocats dénoncent les conditionsde son arrestation et prennent l’opi-nion à témoin sur le fait que celui-ciest interrogé de nuit par la chambred’accusation. Transféré la mêmenuit à la prison d’El-Harrach, il ypasse quatre mois sans qu’aucuneprocédure judiciaire soit entamée.Ce qu’ont dénoncé ses avocats àplusieurs reprises. «Ce que dénon-ce aujourd’hui le général Benhadidà travers sa grève de la faim»,insistent ses avocats. En fait et

selon le collectif de défense, le pré-venu a pris cette décision pourdeux raisons principales. «La pre-mière est connue, il n’a pas étéinterrogé sur le fond comme le veutla procédure. Cet acte de procédu-re est pour lui un privilège auquel iln’a pas accès. Et lorsque la justiceagit sur des actes de privilège, ellen’est plus justice. Mon client sesent agressé, humilié et se trouvedans une situation intenable». Laseconde raison est liée à sa santé.Selon ses avocats, le généralBenhadid, 70 ans, souffre de plu-sieurs maladies dont une insuffi-sance cardiaque, une hernie disca-le et un diabète et a demandé àêtre transféré à l’hôpital Aïn Naâdja

pour un check-up mais sa doléan-ce est restée sans suite.«Aujourd’hui, le recours à unegrève de la faim et à une suspen-sion de son traitement est sa seulearme». «L’arme de tous les oppri-més à travers le monde, ceux quiont épuisé toutes les voies derecours», renchérit Me Bouchachi.Il s’interroge ensuite : «les autoritésont-elles décidé de traiter cethomme de cette manière pour lepunir avant même de le juger, ouest-ce l’appareil judiciaire qui agitde la sorte par excès de zèle ? Parcette conférence, tout le mondesaura ce qui se passe réellement».«Le ministre de la Justice, poursuitMe Mecheri, sera lui aussi respon-sable des conséquences d’unetelle situation». Il tient particulière-ment à rappeler que le généralBenhadid a été accusé d’avoirporté atteinte à l’image de l’ANP àtravers ses propos «or le ministèrede la Défense n’a déposé aucuneplainte. L’affaire relève d’un délit depresse sans plus». Me Bourayou se

dit, quant à lui, attristé par le faitque ces évènements se déroulentà l’heure où l’Algérie vient de sedoter d’une nouvelle Constitutionqui garantit plus de justice etd’équité aux Algériens. «Ceux quiont voté ce texte se soucient-ils dufait qu’un homme qui a servil’Algérie toute sa vie croupit en pri-

son depuis quatre mois sans avoirdroit à une procédure normale ?».Enfin, il faut savoir que le généralBenhadid entamera aujourd’huison quatrième jour de grève de lafaim. Selon ses avocats, il a uni-quement reçu la visite furtive d’unmédecin.

Abla Chérif

Le général Benhadid.

GRÈVE DE LA FAIM DU GÉNÉRAL BENHADID

Hanoune en appelle à Bouteflika

M. Kebci-Alger (Le Soir) -Louisa Hanoune, qui intervenait,hier vendredi à l’ouverture d’unesession ordinaire du bureau poli-tique du parti, trouve «inconce-vable» que l’Etat reste sans agirface à ce «processus qui se pour-suit jusqu’à l’irréparable».

Et de s’interroger sur «autant decruauté à l’endroit de ce maquisardqui a servi son pays avec loyauté etqui n’a jamais mouillé dans aucuneaffaire de corruption», s’interro-geant si le premier magistrat dupays était «capable de laisser mou-rir l’homme». Faut-il rappeler que le

général Benhadid a entamé unegrève de la faim, mercredi dernierpour dénoncer, selon ses avocats,«les lenteurs de l’appareil judiciairedans la gestion de son dossier pourlequel il est incarcéré depuis la findu mois de septembre dernier à laprison d’El-Harrach. Une option qu’ila dû reporter à maintes reprisesavant de l’adopter donc et qui risqued’avoir de graves conséquences sursa santé, lui le diabétique et souf-frant d’une insuffisance cardiaqueet d’une hernie discale. Parlant dela nouvelle Constitution adoptée le 7février sans les voix des députés du

parti qui a décidé de l’abstention, lapatronne du PT s’est appesantie surle fameux article 51 qui privenombre de membres de notre dia-spora de postuler à certaineshautes fonctions dans le pays.

Pour elle, les arrière-pensées decette disposition demeurent encoredu domaine du néant, assurant, tou-tefois, que ledit article ne vise certai-nement pas notre émigration danssa globalité mais bel et bien despersonnes précises aussi bien icidans le pays qu’à l’étranger sanspouvoir citer un quelconque nom.

C’est comme si, lâche-t-elle, onavait agi dans la «précipitation»pour faire échec à une «opération àl’ukrainienne», affirmant que cettedisposition et celle portant conditionde dix ans de résidence dans le

pays pour tout postulant à la magis-trature suprême du pays, ne figu-raient pas dans la mouture du projetde révision constitutionnelle discu-tée avec le directeur de cabinet duprésident de la République dans lesillage des concertations qu’il avaitpilotées.

Ce qui fait penser à Hanouneque ces deux dispositions, notam-ment l’article 51, ont dû être «ajou-tées» en toute dernière minute pourcontrecarrer une «velléité de l’an-cienne puissance coloniale de fairede notre pays un de ses départe-ments d’outre-mer».

Pour elle, ce souci justifie la pré-cipitation dans le «bouclage» duprojet dont l’adoption, selon elle,n’était pas prévue de sitôt.

M. K.

«Le général Benhadid risque de mourir parce qu’il a oséciter des noms de puissants». Me Khaled Bourayou a lancéun véritable cri d’alarme pour alerter l’opinion nationalesur la situation dramatique dans laquelle se trouve sonclient, en grève de la faim depuis mercredi. C’était lorsd’une conférence de presse animée vendredi matin encompagnie des deux autres membres du collectif dedéfense, Mes Mecheri et Bouchachi.

La secrétaire générale du PT invite le président de laRépublique en sa qualité de premier magistrat du pays, à«faire quelque chose» pour ne pas laisser mourir le géné-ral Hocine Benhadid, qui a entamé, mercredi dernier, unegrève de la faim et de soins dans la prison d’El Harrach.

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Vend.19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 4RÉDA MALEK À TIZI-OUZOU :

«Les idéaux prônés par Abane Ramdanesont plus que jamais d’actualité»

Abane Ramdane est donc revenu au devantde la scène à travers un nouveau témoignagesur des pans de son parcours, revisités par l’an-cien chef de gouvernement et membre de ladélégation chargée des négociations ayantabouti aux accords d’Evian. Un des chapitres lesplus tumultueux de l’histoire de la guerre deLibération rouvert, donc, par Réda Malek quis’est fait comme un devoir de rappeler avant toutque le préalable de l’indépendance, c’est Abanequi l’a introduit, lorsque les Français voulaient

prendre langue avec les Algériens. Ceci, pourdire que c’est avec Abane Ramdane que l’idéede l’indépendance du pays avait pris toute sasignification. C’est dans cette optique que le stra-tège qu’était Abane a imposé l’institution d’uneautorité centrale à l’échelle nationale. RédaMalek se souvient qu’à l’époque, lorsque se des-sinait la tenue du Congrès de la Soummam, il sedisait : «Il faut être fou pour réunir tous les chefsau nez et à la barbe d’une armée comme l’arméefrançaise. Mais il fallait le faire…». Le Congrèsde la Soummam, l’institution du CNRA, du CCEet de l’ALN sont autant d’œuvres ayant permisde conférer au FLN une structuration, dira RédaMalek, et se départir ainsi de son image denébuleuse, de lui donner un visage afin de per-mettre à la révolution algérienne d’avancer etconnaître un retentissement partout dans lemonde. ‘’Tout cela est parti du Congrès de laSoummam et de la plateforme qui en a résultépour donner une impulsion extraordinaire à larévolution», jurait presque Réda Malek avantd’évoquer le début des déboires de Abane «(qui)a failli être éjecté du Comité de coordination etd’exécution (CCE)». Une suite logique, eu égardà la remise en cause des principes de la primau-té du politique sur le militaire, et de l’intérieur sur

l’extérieur. En d’autres termes, la remise encause des résolutions du Congrès de laSoummam, et l’exigence avancée jusqu’à effa-cer le mot révolution du vocabulaire. Par qui etpourquoi, Réda Malek ne le dira pas malheureu-sement, au grand dam des présents, qui même

s’ils le savent, ils avaient tellement envie de l’en-tendre dire de la bouche même de l’un desacteurs de l’époque. Une situation imposée àAbane qualifiée d’inattendue par Réda Malek quis’en ira, de façon peut-être un peu laconique,expliquer comment Abane Ramdane était doncmis en minorité, tout en assurant que ses idéesn’ont pas été pour autant mises entre paren-thèses, et même de clamer : «Les idéaux prônéspar Abane Ramdane sont plus que jamais d’ac-tualité», en expliquant «(que) l’Algérie qui avan-ce, c’est Abane qui l’a pensée», parce que l’hom-me qui a réussi à réunir tous les courants depensée politique, dépasser le tribalisme et lethéocratique, cet homme ne peut être qu’unépris des valeurs universelles de modernité et deprogrès social. Bien qu’il ait dans une certainemesure laissé les présents sur leur soif de vérité,le membre de la délégation des négociateursd’Evian a conforté tout de même son auditoiresur l’idée qu’il s’est faite depuis toujours sur cer-tains des événements ayant émaillé la longuehistoire du mouvement national et les dissen-sions ayant marqué les relations entre desfigures de la Révolution, jusqu’à mener à desassassinats….

M. Azedine

Pour marquer comme il se doitson entrée en activité, la toute nou-velle association «Abane Ramdanepour la mémoire et l’histoire» aconvié un auguste invité pour com-mémorer la journée du Chahid.Malgré le poids des années, RédaMalek n’a pas voulu, en effet, man-quer l’occasion qui lui était offerteune nouvelle fois pour évoquer,devant un consistant auditoire àTizi-Ouzou, son illustre frèred’armes, Abane Ramdane.

Réda Malek.

DAHO OULD KABLIA AU SUJET DES ARCHIVES DU MALG CONSERVÉES AU MDN

«Toufik m’avait promis la création d’un centred’étude historique mais je n’y crois pas»

Amel Bentolba – (Le Soir) - En Algérie, lespremiers textes dit-il, qui concernent la conser-vation des archives après l’indépendance, sti-pulaient que les archives sont accessibles aubout d’une trentaine d’années. «Mais quellesarchives ? Celles qui se trouvent au niveau dela Direction nationale des archives, mais pascelles qui se trouvent au niveau de la Défense,celles-là, pour tout le monde, elles n’existentpas.

Il lui a dit plus tard : «Je pense à créercomme les Français un centre d’étude histo-rique, mais je n’y crois pas beaucoup, il fautqu’il y ait d’autres méthodes ou d’autres posi-tions concernant ce volet», dira Daho OuldKablia. Depuis le 7 juillet 1962, les archivesque détenaient le MALG ont été reprises parl’ALN à sa demande dira l’intervenant et depuiselles sont confisquées, dira le colonel Hocine

Snoussi, alors que Ould Kablia préfère utiliserle terme «conservées» au niveau du ministèrede la Défense car, dit-il, «parler de confiscationest un mot lourd de conséquences».

C’est un Daho Ould Kablia très fatigué etmalade qui a tenu malgré cela à venir témoi-gner et évoquer l’Histoire. Soucieux, nous a-t-ilconfié de voir ses compagnons partir les unsaprès les autres, «nous ne sommes plus quequelques-uns à être encore en vie ; en uneannée, nous avons perdu 17 des plus valeureuxdu MALG. On a changé les statuts et on veutque ça soit ouvert aux jeunes».

Sa communication de ce jeudi évoquait lerôle et les vérités sur le service de documenta-tion extérieure et du contre-espionnage(SDECE) mis en place par la France pourcontrer le FLN. «Il reste beaucoup à dire sur lafausse légende du SDECE fabriqué de toutes

pièces par des acteurs écrivains, en mal depublicité. Tout dans des écrits de glorificationbien loin de la réalité. Il y a un travail de mémoi-re à faire par les historiens algériens pour réta-blir la vérité et la nettoyer de tout ce qui la pollueafin que les générations post-indépendance seréapproprient les actes et les combats qui ontfait cette grande Révolution.»

Pour Daho Ould Kablia, après l’indépendan-ce, le MALG a été victime de la prise de pou-voir. Il se remémore cette époque-là :«Boussouf a fait une lettre d’adieux aux cadresle 16 juin 1962, il leur a dit dans quelques jours,l’Algérie sera indépendante et vous allez rentrerau pays et le servir, vous êtes des militants àqui on ne peut rien reprocher ; je vous demandede ne pas interférer dans les affaires des diri-geants.

Le MALG a été victime de la prise de pou-voir. Victime dans une certaine mesure, puis-qu’il y a eu très peu de cadres du MALG qui ontrejoint l’équipe Ben Bella ou l’état-major, ceci abeaucoup touché Boumédiene». Il expliqueraque ce n’est qu’après 1965 qu’il y a eu desagents du MALG nommés préfets, ambassa-deurs, ministres. «Il y a eu 19 ministres, jus-qu’en 2013; j’étais parmi les derniers qui ont faitpartie du MALG, il y a eu 20 walis issus duMALG, 35 ambassadeurs et trois Premiers

ministres issus du MALG : Belaid Abdeslam,Merbah et Smail Hamdani». Sollicité par lapresse pour donner son avis sur la nouvelleConstitution, l’ancien ministre de l’Intérieur diraà ce sujet «je n’en parle pas, je suis en obliga-tion de réserve, j’ai été ministre jusqu’en 2013donc je n’ai pas d’avis à donner à ce sujet».

A. B.

Daho Ould Kablia.

ANIMANT UNE CONFÉRENCE À LARBAÂ NATH-IRATHEN

Nordine Aït Hamouda revient sur le débatsur la réouverture de la frontière avec le Maroc

A l’occasion de la célébration de la Journéenationale du chahid, Nordine Aït Hamouda étaitl’hôte de Larbaâ-Nath-Irathen où il a animé uneconférence, à la bibliothèque communale de laville. Devant une assistance nombreuse, l’ora-teur est revenu sur l’histoire de la Révolution,notamment dans la wilaya 3, signalant au pas-sage les nombreux sacrifices consentis parcette région qui a donné des hommes pour toutel’Algérie et des chouhada tombés au champd’honneur, sur l’ensemble du territoire national.Nonobstant, déplore-t-il, le sort réservé à laditerégion qui accuse beaucoup de retard dans ledéveloppement, est loin d’être enviable. Unesituation que le conférencier explique par lesrancunes accumulées envers elle par ceux quiont pris le pouvoir par la force en 1962 et quisont à ce jour dans des institutions de l’Etat.Abordant le problème des rapports conflictuelsentre certains leaders de la Révolution, l’orateur

dira en la déplorant que la mésentente entreAbane Ramdane et Krim Belkacem qui a étéfatale pour le destin de l’Algérie a été exploitéeà dessein, par le duo Bentobal - Boussouf. Defait, la neutralisation de ces deux figures mar-quantes de la Révolution issues de la Kabylie adonné toute latitude au clan auquel appartien-nent les deux personnages précités qui ontjoué en alimentant la mésentente supposéeentre le signataire des Accords d’Evian et l’archi-tecte du Congrès de la Soummam pour des rai-sons de contrôle de la Révolution et du pouvoir.Par ailleurs, interpellé sur la situation du RCD etde son exclusion des rangs de ce parti, NordineAït Hamouda qui a répondu aux sollicitationsde nombreux militants qui voulaient savoir lestenants et les aboutissants de cette affaire, met-tra, d’emblée, le doigt sur le manque de couragede la direction du parti, Mohcine Belabbes, entête, qui n’ont été, d’après lui, même pas

capable de signer un papier pour lui signifier sonexclusion. Il se dit prêt à passer devant la com-mission des conflits comme l’exigent les statutset règlements intérieurs du parti et signale lecaractère non statutaire de la fameuse commis-sion d’enquête sur la base de laquelle il est misen cause. Interrogé pour donner son apprécia-tion sur les motivations du RCD qui a demandéla réouverture des frontières avec le Maroc, leconférencier n’a pas caché son étonnementdevant une telle demande qui est significative,selon lui, d’un revirement spectaculaire. Pourconvaincre son auditoire, il rappellera la visiteen 1991, d’une forte délégation RCD conduitepar le Dr Sadi, dans la zone libérée du Saharaoccidental contrôlée par le Polisario. A celas’ajoutent, rappellera-t-il, d’autres faits : pen-dant les congrès successifs organisés par leRCD, la délégation du front Polisario figuraittoujours parmi les invités. S’interrogeant avec

ironie si ces temps sont peut-être révolus, l’ora-teur suggère que cette position peut êtreinterprétée comme un alignement sur les posi-tions de Saâdani du FLN qui s’est expriméouvertement contre la cause sahraouie. Sur lacréation de la fondation Afud, Nordine AïtHamouda déplore qu’un homme qui ambitionnede construire un destin national, soit réduit àcréer une association dans le but d’attirer depetites subventions de la communauté euro-péenne. Le conférencier a, en fin, exhorté lesprésents à préserver la Kabylie de la manipula-tion et faire barrage à tous ceux qui veulent êtreses tuteurs, dans le but de la normaliser et del’offrir, pieds et poings liés à ses ennemis, pourdes intérêts mesquins. Il annonce dans la fou-lée la création prochaine de la fondationColonel-Amirouche qui sera un cadre pour ras-sembler toutes les bonnes volontés.

DNCP / Nadir Alilèche

Le président de l'Association nationale des moudjahidine du ministèrede l'Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould Kablia, aaffirmé ce jeudi à Oran lors d’une communication qu’il a donnée en pré-sence de ses camarades de lutte, que pour ce qui est de la démarche dereprendre les archives du MALG, «personnellement en tant que président,j’en avais parlé avec le directeur du DRS Si Toufik. Il m’a dit que de toutemanière il y a une règle internationale en ce qui concerne l’accès auxarchives».

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Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 5Actualité

Naouel Boukir – Alger (Le Soir)- Il est clair que la dernière réuniontenue par les pays de Opep (l’ArabieSaoudite, le Qatar, le Venezuela et laRussie) ne changera pas grand-chose à la situation actuelle danslaquelle se trouve le prix du baril depétrole galvanisant, depuis près dedeux ans. Une analyse que partagentplusieurs experts aujourd’hui, dont leprofesseur Chems-Eddine Chitour.

Tant qu’il n’y a pas un «accordcommun» écrit, noir sur blanc, impo-sant de véritables restrictions, entreles pays membres, et non «membresde l’Opep», le prix du baril n’est pas

près de se réconcilier avec ses 60dollars d’antan. D’autant plus quechacun des grands producteurs atendance à tirer la couverture de soncôté dans cet environnement géos-tratégique imprévisible. A commen-cer par l’Iran qui tente de reconquérirses parts de marchés d’avant et d’ex-ploiter «le désaccord» UE-Russie,avec une production actuelle dépas-sant les 2.8 mbj. En outre, l’interve-nant explique que le marché desénergies fossiles n’est pas seul àsouffrir de cet affaissement des prixpuisqu’il influe également sur la ren-tabilité des gaz et pétrole de schiste.

Les USA «se plaignent» égalementde cette situation «insoutenable» surle long terme.Pourtant, le professeurChitour veut extorquer de cetteconjoncture un grain d’optimismepour le pays mono-exportateur qu’estl’Algérie aujourd’hui encore. Selonlui, on peut y voir «une opportunité detransition énergétique». Une initiativeconditionnée pour une réelle volontéd’action sur le terrain, n’a-t-il pasmanqué de préciser. Energies solaireet éolienne sont entre autres d’impor-tantes «potentialités» que l’on doitapprendre à valoriser. Sans omettrela place prépondérante de l’agricultu-re et du Sahara algérien dans l’éco-nomie nationale.

Ceci en tirant les leçons de cetteperturbation et en mettant un termeau «bradage» des prix de ses carbu-rants et en «normalisant» ses sub-ventions. Partant du principe que«tout a un coût», conséquent sur le

macroéconomique, il y a lieu de ratio-naliser. Non pas la consommation enaval mais en amont : à travers desprix «d’équilibre» en protégeant lesclasses sociales vulnérables.

En attendant, c’est à l’exécutif de

donner cet exemple. La rationalisa-tion rationnelle et juste ainsi que lepassage de «l’ébriété énergétique» àla «sobriété énergétique» ne doiventpas concerner le simple citoyen.

N. B.

POUR LE PROFESSEUR CHITOUR

C’est l’heure de la transitionénergétique en Algérie

Chems-Eddine Chitour.

Chems-Eddine Chitour, directeur du Laboratoire devalorisation des hydrocarbures à l’Ecole nationale poly-technique, voit d’un œil optimiste la crise énergétique quiremonte à juin 2014. Il est temps que l’Algérie pense maissurtout agisse dans l’exploitation de ses potentialitésdans les énergies propres.

L’hiver ne s’installe toujours pas. Les bassestempératures de la semaine dernière repartent àla hausse. Des températures printanières sontprévues tout au long de cette semaine sur toutle territoire national.

Après avoir fait une apparition de seulement deux jours, lasemaine dernière, le mauvais temps laisse place au soleil. Dedouces températures sont prévues cette semaine et elles attein-dront les 22 degrés au centre. Les services de l’ONM ont expli-qué que les perturbations climatiques enregistrées en Algérie

sont liées à la météorologie mondiale, comme ce fut le cas l'an-née écoulée qui avait connu une hausse de température moyen-ne du globe estimée à +0,7°. La semaine dernière, un expert del’ONU sur les catastrophes naturelles a expliqué que le nombredes grandes sécheresses enregistrées à l'échelle mondiale en2015 était plus du double de la moyenne de dix ans, en raisondu phénomène El Nino, un phénomène météorologique lié auxchangements climatiques, provoquant des catastrophes simul-tanées dans différents endroits dans le monde. Dans son dernierbulletin publié jeudi, l'Organisation météorologique mondiale aindiqué que le puissant épisode El Nino a atteint son maximum

et amorcé son déclin, mais il n'en demeure pas moins intense etcontinue d'influer sur le climat. Ce phénomène météorologiquedevrait faiblir au cours des prochains mois et disparaître pro-gressivement au deuxième trimestre de 2016, selon la mêmesource. «Dans la partie centrale et orientale du Pacifique tro-pical, la température de l'eau en surface a dépassé la normalede plus de 2 degrés Celsius à la fin de l'année 2015, ce quiindique bien que l'épisode El Nino 2015-16, qui s'apparente àceux de 1982-83 et 1997-98, est l'un des plus intenses jamaisenregistrés» a indiqué l'OMM.

S. A. APS

MÉTÉO

Le beau temps se maintient

Amel Bentolba - Oran (Le Soir)- Le ministre évoquera un program-me de développement qui s’attèle àréaliser d’ici à moyen terme unecapacité de 500 000 lits. Cette capa-cité nécessite, dit-il, selon les règlesde l’Organisation mondiale du touris-me, la formation 250 000 emplois àcréer, à différents niveaux. AmarGhoul a réitéré l’ambition de l’Algérieà investir dans le domaine touris-tique, mais pas seulement, dans lecadre de l’investissement dans l’es-pace urbain également. «On ouvreune fenêtre de propositions et departenariats, pourquoi pas, à ceuxqui sont intéressés par des projetshors espace urbain et d’une manièrebeaucoup plus précise surtout l’éco-tourisme. Nous avons une natureextraordinaire qui nécessite un cadred’accueil.» Abordant les projets deson secteur au niveau du Sud algé-rien, le ministre parle d’un program-me ambitieux qui consiste en la réali-sation de 100 villages touristiques.

Durant sa visite dans la wilayad’Oran, le ministre a annoncé que laville d’Oran abritera, à la mi-sep-tembre prochain, une rencontre inter-

nationale sur les données statis-tiques concernant le secteur du tou-risme mondial. Un évènement orga-nisé annuellement par l’Organisationmondiale du tourisme (OMT). Cetteannée il sera question, entre autres,du suivi des données et statistiquessur la dynamique touristique interna-tionale et des systèmes développés

en matière de recensement touris-tique. En marge de cet évènement, ilest prévu l’organisation d’une ren-contre qui réunira des opérateurs etinvestisseurs dans le domaine touris-tique en Algérie en vue de prospecter

des opportunités de partenariat dansdes domaines liés au secteur.

Le ministre n’a pas manqué devisiter les stands de quelques expo-sants du Salon international du tou-risme, des voyages et des transports

Siaha, qui compte cette année prèsde 150 participants. Parmi les paysprésents et/ou représentés : Algérie,Tunisie, Maroc, Espagne, Turquie,Portugal, Malte, Jordanie, Egypte,Inde ...

Organisé par Astra communica-tion, agence de communication évé-nementielle, cette édition comptequelques nouveautés tel qu’un espa-ce entièrement dédié à la promotionde la gastronomie algérienne, à tra-vers des shows culinaires et des pré-sentations de produits du terroir, «lebut est que la gastronomie soit partieintégrante du tourisme», diront lesorganisateurs ; la projection de filmsdocumentaires, espace de jeux,espaces traditionnels, kheïma.

A. B.

«NOUS VOULONS FAIRE DE L’ALGÉRIE UN PÔLE TOURISTIQUE MÉDITERRANÉEN»

Les ambitions de GhoulContrairement à ce que nous ont habitués les politiques algé-

riens avec leur vision restreinte en matière de tourisme, il sem-blerait qu’enfin ce dernier soit prêt à prendre son essor. C’est cequi ressort du discours tenu ce jeudi par Amar Ghoul, ministrede l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanatlors de l’inauguration de la 7e édition du Salon Siaha qui a lieu auCentre des conventions d’Oran du 18 au 20 février. «En Algérie,nous avons un très grand programme afin de faire de l’Algérieun pôle touristique méditerranéen pour gagner sa place dans lemonde », dira le ministre.

Amar Ghoul, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat.

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Depuis l’adoption de ses statuts en mai 2015 à Tlemcen,pour se conformer avec la loi sur les associations, ce jeudi laFédération nationale des chasseurs a tenu une assembléegénérale. L’occasion pour son président d’annoncer que«prochainement la fédération va solliciter le ministère del’Intérieur pour demander la réouverture officielle de la chas-se». Une manière de mieux réguler ce secteur et mettre unterme aux pratiques des braconniers.

Les membres de cette fédération ont dénoncé lors de leur rencontreles pratiques des braconniers qui sont derrière la disparition du gibier enAlgérie, à cause de leurs méthodes de chasse. Le secrétaire général dela fédération explique que durant ces 25 années où la chasse était fer-

mée, le phénomène de la chasse illégale et irrespectueuse de la faune etde la flore sévit de plus en plus. Il expliquera que ces braconniers agis-sent de nuit. «Certaines espèces comme le renard et la gazelle ont qua-siment disparu.

Ces braconniers se rendent de nuit dans les forêts et utilisent lesphares de leurs 4X4 pour éblouir le gibier et le massacrer. Il faut que celacesse», dit-il. Durant cette assemblée, les participants ont évoqué la res-titution des fusils qui rencontre quelques lenteurs dans certaines wilayas,supposant que cela est dû à des questions sécuritaires. Tout en adoptantle règlement intérieur et le code de déontologie des chasseurs, ces der-niers préconisent davantage de coordination avec les Conservations desforêts et de lancer des cycles de formation pour les chasseurs.

A. B.

AG DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES CHASSEURS À ORAN

«Il faut mettre un terme aux pratiques des braconniers»

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Le Soird’Algérie Entretien Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 6

Le Soir d’Algérie : Le déni identitairede l’amazighité et de l’algérianité estrécurrent dans vos interventions. Tama-zight langue officielle introduite dans laConstitution 2016 répond-elle à cettepréoccupation ?

Aberrezak Dourari : Ce déni remontedéjà à la fin des années 20, début desannées 30 (NDLR : du siècle dernier) etcela s’est formalisé dans le PPA-MTLDavec la crise de 1949. Le débat portait surdeux options pour la future Algérie : Répu-blique algérienne ou arabe. La tendancedominante a opté pour la deuxième. Dansla première option il est dit que l’Algérieappartient à la sphère culturelle civilisa-tionnelle arabe mais la primauté doit aller àl’algérianité avec ouverture sur la Méditer-ranée du Nord et de l’Est jusqu’à l’Asie,

l’arabe et l’islam, le christianisme qui nousest venu d’Orient par Rome et le judaïsmepar Carthage. Depuis cette époque, le déniidentitaire s’est accentué, notamment avecl’Etat indépendant où il est devenu la règled’or de tous les régimes jusqu’à tout récem-ment. Tamazight langue nationale en 2002après 125 morts puis tamazight langue offi-cielle après beaucoup de demandessociales pourrait être compris comme unemanière de ruser avec la politique étantdonné le contexte dans lequel évolueaujourd’hui l’Algérie. Ce qui est certain,c’est que tamazight langue officielle dans laConstitution n’a pas émané de la volontépopulaire ou de l’opposition mais des ges-tionnaires de l’Etat algérien, donc du pou-voir en place qui avait l’habitude de déniertamazight et l’identité algérienne historique.Cela signifie qu’il y a une très grande avan-cée psychologique à leur niveau parcequ’ils ont été formatés dans la culture duparti unique. Et là ils acceptent la recon-naissance de leurs aïeux, de leur histoirevraie et non leur mytho-histoire qui a étéimprimée sur la politique linguistique et cul-turelle. Ce tabou, ils l’ont brisé pour eux-mêmes et les peurs quant aux questionsidentitaires s’agissant de l’identité algérien-ne historique. Sur le plan symbolique, c’estun très grand pas en avant et le symboleest déterminant anthropologiquement dansune société. C’est là une récupération del’algérianité, l’histoire de l’Etat qui remonteà Massinissa, c'est-à-dire deux sièclesavant Jésus-Christ, à la constitution del’Etat numide. Je n’ai pas compris pourquoidans cette nouvelle Constitution il est ditaussi l’Algérie est une terre arabe ! Obser-vons le paradoxe ! C’est très grave car ondit qu’elle est numide, donc amazighe.Entre les deux périodes, les Arabes nousont-ils colonisés ? Je pose la question, carc’est ce qui est implicitement contenu danscette affirmation. La rédaction du texte de laConstitution comporte beaucoup d’incohé-

rences au-delà des avancées certaines,bien évidemment.

Avancées certaines…, aboutissementpositif de plusieurs décennies de luttes.D’autres militants de la cause amazighene donnent pas satisfecit et considèrentque c’est une tromperie et que l’article 3bis met tamazight sous tutelle de lalangue arabe, confirmée comme un desfondamentaux de la nation algérienne...

L’essentiel des militants les plus enga-gés dans la réflexion, à mon sens, ont saluécet acquis tout en notant la pusillanimité durédacteur de cet article que rien ne l’obli-geait de faire une distinction entre l’arabescolaire comme langue nationale et officiel-le de l’Etat et tamazight langue officielle,mais de quoi ? Il est évident qu’une langue

officielle est la langue de l’Etat, pourquoialors supprimer ce syntagme : de l’Etat ?Les politiques, s’ils font quelque chose debien, le font accompagner de choses néga-tives ! L’article 3 bis est une avancée sym-bolique et aussi pragmatique puisqu’il estconcédé à tamazight une académie quisera chargée de sa normalisation.

Mais sous tutelle de la langue arabe ?Non, et là je fais dans l’analyse de l’in-

tentionnalité. J’ai l’impression que le rédac-teur de l’article ne savait pas le formuleralors que, pour ce faire, des expertsauraient pu être consultés, et pourtantaucun ne l’a été. Sans doute le rédacteurparlant de la langue arabe scolaire avait àl’esprit les relations étrangères de l’Etatalgérien. Quand la Chine vient traiter enAlgérie, elle le ferait donc en langue arabe.En tant qu’entité dans les relations interna-tionales, on ne peut pas remettre en ques-tion ce choix. Mais tamazight aurait dû êtreproclamé langue officielle de toutes les ins-titutions de l’Etat jouissant du statut d’exter-ritorialité, c'est-à-dire les ambassades, lesconsulats, etc. On sent qu’il y a une craintede confusion dans tamazight, langue offi-cielle de l’Etat qui impliquerait que lescontacts avec l’étranger se fassent danscette langue. Je dois dire que sa rédactionest lacunaire, mais n’enlève rien à l’avan-cée évoquée.

Maintenant que la Constitution estvotée, quelles seraient les retombéessur la promotion de tamazight induitespar la Loi fondamentale compte tenuaussi de la polémique née justement del’article 3 bis ?

Je relève deux aspects dans cette ques-tion. D’abord l’aspect symbolique qui procu-re un apaisement identitaire. Nous sommesle seul peuple de la planète qui se demandeencore qui il est, qui ne se définit pas par leterritoire mais par des ancêtres mythiques,

c’est de la mythologie érigée en soi-disantpensée anthropologique. La définitionarabo-islamique est de la fumisterie, cen’est pas une définition de l’identité. EnAlgérie, nous sommes définis par l’algéria-nité, par rapport à un territoire, comme lesFrançais, les Américains et autres, et qui aété appelée par rapport à cette territorialitéMaghreb central et cet espace a une conti-nuité depuis au moins deux millions et demid’années. C’est-à-dire depuis le paléoli-thique inférieur. L’autre volet est l’aspectpragmatique de la décision : tant qu’il n’y apas de travail au niveau de l’académie, il n’yaura pas de prolongements sur le terrain,sauf ce qui est déjà acquis puisqu’elle estdans l’éducation, dans la presse et dans lesespaces où elle est présente qui s’appellentle domaine formel, comme on dit en socio-linguistique. Le travail de normalisation quia été fait jusque-là pour tamazight est plé-thorique et exige une évaluation globalepour une validation scientifique qui a man-qué car il n’y avait pas d’autorité de référen-ce. L’académie serait alors cette autoritéscientifique et morale.

Il y a moins de crispation aujourd’huien parlant de tamazight, tant les préju-gés étaient nombreux...

C’est ce que j’appelle «apaisement iden-titaire». L’Algérien qui se culpabilisait d’êtreKabyle, Mozabite, Targui, Chaoui ou Zenatiest fier d’être ce qu’il est et parce qu’il aacquis une certaine sérénité. Les hommesne choisissent par leurs parents ni leur lieude naissance. Les gens étaient déstabilisésdans leur for intérieur dans ce qui fait leurEtre. Il n’y a aucune raison de stigmatisernos origines.

Et pour preuve, cette année Yennayera été fêté comme jamais auparavant,bruyamment et de façon presque osten-sible. Une réhabilitation de nos tradi-tions séculaires ?

Je crois qu’il y a une véritable avancéeau niveau du personnel politique qui gèrel’Algérie du fait de la lutte des différentsmouvements de revendication et des tra-

vaux d’intellectuels amazighs mais aussi ducontexte international. On voit aujourd’huique les identités fabriquées, mytholo-giques, arabo-islamiques sont devenuesdes «identités meurtrières», pour reprendrel’écrivain libanais Amine Malouf.

L’arabo-islamisme a produit desmonstres comme Daech, El-Qaïda, Aqmiou l’ex-FIS algérien et les GIA. Le système

éducatif, qui a été mis sous le boisseau decette idéologie depuis l’indépendance et quia continué après la parenthèse MostefaLacheraf, alors ministre de l’Educationnationale. Ce n’est qu’aujourd’hui que nousredécouvrons nos origines. La ministre del’Education actuelle a fait fort d’organiserune conférence nationale sur l’éducation oùelle a beaucoup insisté sur la notion d’algé-rianité qui est l’espace bien sûr, la culture etl’amazighité qui en constituent le socle his-torique et anthropologique.

On peut donc parler d’un avant etd’un après tamazight langue nationale etofficielle ?

Dans les questions intellectuelles il n’y ajamais un basculement immédiat. Il y a plutôteu une accumulation dans tout ce qui s’estfait. Au départ il y a avait comme une peur dela découverte de soi-même, comme quel-qu’un qui, après une chirurgie esthétique,appréhende de se regarder dans un miroir. Lachirurgie, ce n’était pas seulement la colonisa-tion mais aussi la forte présence de l’idéologiearabo-islamiste qui a dénaturé nos origines,notre identité et on avait donc peur de sedécouvrir Berbère. Dans un ouvrage collectifédité en janvier dernier en Angleterre, j’aidéveloppé l’idée des Berbères en Afrique duNord comme majorité ethnique et minorité lin-guistique, ce qui fait que les gens étaient com-plexés de parler de leurs origines, d’où lahaine de soi qui n’a plus lieu aujourd’hui.L’Etat algérien doit être fier de l’Etat fondé parMassinissa qui a constitué le Maghreb centraldurant 55 ans sans discontinuer menaçantmême Carthage et semant la peur dans latoute puissante Rome qui a fini par lui décla-rer la guerre alors qu’il était son allié. Nous nesommes plus aujourd’hui dans le déni identi-taire et la haine de soi. Mais il n’y a pas quecela, ce qui est pervers dans la pensée poli-tique algérienne est de croire et de toutremettre à la question de l’identité qui est unélément changeant. Il y a le versant «même-té» et le versant «différence» qui est alimentépar les discours de droite comme on le voitdans la France de Sarkozy.

Ça bouge aussi au Maroc, en Libye etmême en Tunisie. Selon vous, l’ensemblemaghrébin se dirige-t-il vers une configu-ration qui rompt avec nos références clas-siques en matière d’appartenance arabo-islamique du fait de l’introduction de ladynamique amazighe ?

C’est une question très pertinente et jem’explique. D’abord cet ensemble a été appe-lé Union du Maghreb arabe (UMA), ce qui afaussé tout le processus. Les Marocains n’enparlent plus en ces termes et lui substituentUnion du Maghreb amazigh.

J’avais défendu cette idée et aujourd’huion s’y oriente et l’UMA reste l’UMA parce quecette entité est amazighe, elle recoupe lanotion de «tamazgha», d’ailleurs revendiquéepar le mouvement pro-berbère depuis fortlongtemps. Cet espace commun a de tout

temps était berbère. Ibn Khaldoun l’appelle lepays des Berbères, «bilad elbarbare».

De Slane l’a traduit sous le vocable de«Berbérie». Tamazight est langue nationaleet officielle au Maroc et en Algérie, le proces-sus est enclenché, en Libye et en Egypte, onrevendique maintenant cette berbérité(NDLR : oasis de Siwa) dans le débat surl’égyptianité en cours.

Tamazight langue officielle dans la Constitution n’a pas émanéde la volonté populaire ou de l’opposition mais des gestionnairesde l’Etat algérien donc du pouvoir en place qui avait l’habitude de

dénier tamazight et l’identité algérienne historique.

Avoir des consultants étrangers permettra d’introduireplus de sérénité dans les débats entre Algériens qui sont

mêlés à la politique, l’idéologie…

Entretien réalisé parBrahim Taouchichet

ABDERREZAK DOURARI,

«Nous ne sommes plus aujourd’hui Abderrezak Dourari, docteur d’Etat en linguistique et directeur du

Centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement detamazight (CNPLET), est chargé de faire passer sans douleur une dispo-sition controversée et hautement sensible contenue dans la Constitution2016 en son article 3 bis qui fait de tamazight une langue officielle dansla pratique, c’est-à-dire la graphie en arabe. Levée de boucliers destenants de sa transcription en latin et en tifinagh. Redoutable défi, car ilne s’agit pas de prêcher les convaincus qui l’attaquent, bien qu’en rangsdispersés. Notre interlocuteur en a conscience et c’est pourquoi il veutopposer à tous ses détracteurs l’argument scientifique quant à la dimen-sion pragmatique de tamazight en langue arabe.

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Le Soird’Algérie Entretien Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 7

Objectivement il y a un territoire continu,une culture continue, arabe, islamique,chrétienne, judaïque. Notons que la Consti-tution marocaine reconnaît la liberté duculte ainsi que la nouvelle Constitutionalgérienne. Nous sommes donc dans unespace que tout peut réunir compte tenudes enjeux internationaux. Je rappelle quel’Union du Maghreb est née des pressionseuropéennes parce qu’ils avaient besoind’un espace de repli du point de vue écono-mique et commercial avec un marché de 80millions d’habitants — à l’époque — quiserait un atout extraordinaire. La notion detamazgha, assez avancée dans les repré-sentations populaires, est une idée qu’il faut

reprendre à mon sens dans le cadre del’Union du Maghreb qui peut réunir plus de120 millions d’habitants. Ce projet me tientparticulièrement à cœur parce qu’il règle leproblème du repli identitaire tout comme enEurope qui a su le surmonter avec laconstruction de l’horizon européen. Qu’est-ce qui empêche de faire pareil, le pari éco-nomique est lié à cet espace ?

Cela nous amène à l’enseignement detamazight dans le secteur de l’éduca-tion, déjà en cours et qui sera étendu à32 wilayas dès la prochaine rentrée sco-laire. Il est même question de l’introduiredans le cycle secondaire. A votre avis,n’est-ce pas là aller vite en besogne ?Peut-on croire à une réelle maturation decette démarche ?Tamazight est enseigné aussi bien en

Algérie qu’au Maroc et bientôt en Libye. Il ya chez nous une forte précipitation qui relè-ve de notre tempérament et une demandesociale très forte. Rappelons-nous la grèvedu cartable, les grèves au Maroc et la nais-sance du Mouvement populaire, parti ber-bériste de Mahjoubi Aherdane. Tamazight aété introduit pour calmer les esprits. Dansles années 95, on n’était pas encore prêt.C’était insuffisant comme recul pour l’intro-duire dans le système éducatif. Avec lacréation du HCA (Haut-Commissariat àl’amazighité), on n’avait encore aucunepédagogie, aucune didactique, aucunmanuel scolaire, aucun enseignant formé.Ça s’appelle une gageure ! Tamazight étaitenseigné dans les associations puis il y aeu la création de quatre instituts (Tizi-Ouzou, Bouira, Béjaïa, Khenchela et Batna)depuis deux ans. Avec la création du HCA,on est passé directement à son enseigne-ment. Le manuel scolaire est superficiel, lesméthodes didactiques insuffisammentdéveloppées. C’est vrai que nous disposons d’experts,

mais il fallait aussi la formation des ensei-gnants des différents niveaux. J’ai fait pariede l’équipe qui a mis en place le premierinstitut en 1990 à Tizi-Ouzou avec des spé-cialistes comme Salem Chaker. Là aussi il ya eu précipitation du fait des ambitions élec-toralistes du RND qui voulait absolumentfaire quelque chose en Kabylie.Voilà qui nous amène à entrer de plain-

pied dans la controverse née de la transcrip-tion de tamazight, c'est-à-dire la graphie :tifinagh, arabe, latin (en français) ? Vous,vous avez opté pour l’arabe et vous y tra-vaillez d’ores et déjà ce qui vous vaut, soitdit en passant de violentes attaques,comme chargé de mission du pouvoir oud’arabo-islamiste incapable de s’exprimeren kabyle. C’est dire que le sujet est d’unegrande sensibilité… Cela procède de lamême obsession identitaire. Nous sommes

dans l’idenditarisme le plus fondamentaliste.En 2002, j’ai fait une recherche pour l’univer-sité d’Austin (Texas) aux Etats-Unis : «Dusymbole graphique au symbole identitaire».Ecrire en caractère latin, c’est comme si onse projetait dans le monde développé, l’Oc-cident. Ecrire en langue arabe signifieraitqu’on se projetait dans l’arabo-islamisme,dans l’islamisme politique, le conservatis-me. Et si on écrivait en caractère tifinagh,on serait dans l’archaïsme. 12 ans auparavant j’avais écrit pour le

Credich, ancêtre du Crasc d’Oran où j’aiévoqué tous les problèmes inhérents à l’in-troduction de tamazight dans le systèmeéducatif. Aujourd’hui, nous sommes en

plein dedans. Du point de vue linguistique,la graphie est extérieure à la langue quipeut s’écrire dans n’importe laquelle. Ainsi, grâce au système binaire, un ordi-

nateur peut écrire dans n’importe quellelangue du monde. Mais dès qu’on sort de lathéorie linguistique structurale, quand oninterroge les mécanismes sous-jacents dela langue et le rapport de celle-ci à la socié-té, nous nous retrouvons forcément dans lesymbole. En tant que socio-sémioticien etsociolinguiste je pose un ensemble de pro-blématiques : 1-Du point de vue strictement structura-

liste, le caractère arabe convient le mieux.Pourquoi ? Parce tout simplement l’arabe,le tamazight, le copte, l’hébreu, le syriaque,l’araméen sont des langues de la mêmefamille. Toutes ces langues écrites avec lagraphie arabe marchent bien parce qu’ellereflète leur structure phonologique. Cecidans le cadre d’un laboratoire de linguis-tique. Sur le plan sociolinguistique ou socio-sémiotique nous avons deux niveaux : l’unqui prend la société dans sa globalité et enAlgérie c’est la langue arabe qui est la plusdiffusée et qui est maîtrisée. Madame laministre de l’Education nous a surpris enrévélant que sur 100 élèves qui entrent encours d’initiation, 4 seulement arrivent aubac ! Et ceux qui appartiennent à cettedéperdition scolaire ne maîtrisent que l’ara-be. Du fait même que tamazight, dans sastructure, ressemble à toutes les langueschamito-sémitiques, c’est-à-dire de lamême famille, son écriture en arabe estfacile. Vous apprenez les 26 lettres arabeset le lendemain vous être alphabétisé. Ilfaut aussi procéder à l’analyse sociolinguis-tique régionale parce que tamazight existedans différentes variantes. Là on est obligéde tenir compte des représentations et desattitudes des locuteurs. Quand vous êtes en Kabylie, l’attitude

est favorable au caractère latin parce quec’est avec la langue arabe que les différentspouvoirs qui se sont succédé ont tentéd’étouffer son identité. Cette attitude s’ap-pelle la réactance à la langue arabe. Auregard de l’histoire, ce sont les Kabyles quiont le plus diffusé la langue arabe et la reli-gion musulmane. Les zaouïas, vers lesquelles on venait

de toutes les régions du pays, arabisaient…même les arabophones ! Quant un mara-bout kabyle décède, les gens viennent duSénégal même. Bachir El-Ibrahimi a fait saformation religieuse et de langue arabe àBouzeguène. Historiquement, il n’y a pasune attitude de rejet de la langue arabe.Cela ne change rien que de laisser la Kaby-lie transcrire tamazight en latin, c’est l’attitu-de la plus rationnelle ; la région chaouie etles mozabites en caractère arabe commeelles le font, et les touareg dans le tifinagh

ancestral. L’académie à mettre sur pieddevrait normaliser les trois graphies.

Vous avez déclaré que la transcriptionde tifinagh au Maroc a été un échec ?Oui. Au Maroc il y a une histoire. Elle a

commencé en hébreu carré, c’est le chleuhpour passer au caractère arabe qui est lar-gement diffusé, y compris dans la presse.Avec la naissance de l’Ircam en 2003, uneétude avait porté sur les trois graphies etavait conclu à la préférence de la languearabe. J’étais présent avec Mohamed Cha-fik, premier recteur de l’Ircam. Le Palais royal avait décidé que c’est tifi-

nagh, une écriture adaptée à la pierre et nonau papier ! Cet échec pourrait nous pousserà utiliser d’autres graphies. Il me sembleque seules les graphies arabe et latine peu-vent être en concurrence sur l’avenir detamazight. Tifinagh pourrait être intégréedans toutes les questions ayant valeuremblématique. Il peut faire partie de l’ensei-gnement de l’histoire de la langue mais uti-liser tifinagh comme image de tamazight, jene le pense pas.

L’hébreu a été ressuscité, qu’endites-vous ?La Turquie a opté pour la graphie latine

mais cela n’a pas empêché les islamistesde gouverner ce pays depuis 15 ans. Lagraphie arabe qui est maintenue en Iran aproduit un pays hyperpuissant sur tous lesplans, culturel, technologique, militaire.C’est devenu une grande puissance. Le lienentre la graphie et la modernité est idiot, iln’y a pas de rapport entre elles. Le davanagari, en Inde, n’a pas produit une Indemoins dévloppée, l’urdu au Pakistan n’apas été particulièrement un facteur dedéveloppement ou de retard. La graphie n’apas d’effet magique, c’est du fétichisme.Sur la question de l’hébreu, il faut rappelerà vos lecteurs qu’il y a un livre merveilleuxécrit par Shlomo Sand, Comment le peuplejuif fut inventé (NDLR : en vente dans leslibrairies). L’Etat israélien est un Etatmoderne, plurilingue, pluriethnique et multi-culturel. Pour se fonder au départ il avaitbesoin d’une idéologie commune. LesIsraéliens sont allés puiser dans l’hébreurabbinique (la plus ancienne) ce qui pouvaitrassembler les juifs de différentes cultures :américaine, russe, français, etc. Ce n’estqu’une façade. En vérité, la recherche sefait en langue anglaise et bizarrement aussien langue arabe qui est la deuxième langue

officielle au même titre que l’hébreu. Il nefaut pas trop rêver. Une langue qui a étépendant très longtemps en marge de l’his-toire ne peut pas prendre en charge rapide-ment la pensée moderne scientifique.Aujourd’hui, certaines langues comme lefrançais peinent dans certains domaines,cela s’appelle la perte de domaine, cer-taines langues qui maîtrisaient certainesspécialités l’ont perdu au profit d’autresparce qu’elles n’arrivent plus à produire.C’est le problème de la pensée. Si l’arabeest en retard, ce n’est pas la faute à lalangue mais à l’inexistence d’une penséearabe scientifique, rationnelle, moderne quipeut évoluer en dehors des autoritarismesdes Etats arabes.

Qu’en sera-t-il de l’académie de lalangue amazighe telle que préconisé parla nouvelle Constitution ?En 2006 le CNPLET a été consulté mais

était bloqué quant aux recrutements.J’avais songé à m’en retirer, on m’a alors

demandé d’élaborer des statuts pour l’aca-démie, «L’Académie algérienne de lalangue amazighe» et c’est d’ailleurs ce titrequi est repris dans la Constitution. Il faut reconnaître au mouvement

citoyen de Kabylie d’avoir défendu bec etongles ce projet qui avait un peu les faveursdu gouvernement qui a fini par accepter cesstatuts en 2008. Soumis à l’examen duConseil des ministres, il a été déprogram-mé par trois fois et donc mis en veilleuse.J’espère que cette fois-ci il sortira avec tousles moyens scientifiques, cognitifs et maté-riels pour sa concrétisation. Sans un mini-mum de 30 chercheurs, il n’est pas possiblede faire quoi que ce soit. Tamazight nécessite beaucoup de tra-

vail. On peut aussi solliciter le concours despécialistes de Russie, d’Allemagne, deHollande, d’Italie et de France bien sûr. Onne peut nous passer de leur expertise, c’estpourquoi il nous faudra une disposition afind’avoir des académiciens correspondantssur des sujets précis. Avoir des consultants étrangers permet-

tra d’introduire plus de sérénité dans lesdébats entre Algériens qui sont mêlés à lapolitique, l’idéologie… Si on ne fait pas uneacadémie avec tous les moyens sérieux, onaura malheureusement tout détruit.

Etes-vous disposé à piloter ce projet ?Oui, si on me le propose, quoique je ne

sois pas le seul dans la course car beau-coup de candidats postulent déjà. Quant àmoi, s’il n’y a pas de garantie d’autonomiede l’institution avec ses moyens scienti-fiques, je ne suis pas preneur.

Parler de tamazight renvoie au HCA.Dans les différents colloques et sémi-naires qu’il organise, on ne voit pas le spé-cialiste que vous êtes...Le HCA tout comme le Conseil supérieur

de la langue arabe sont deux lobbies lin-guistiques institués par l’Etat, lobby du pointde vue de la sociologie politique et nonattaque contre qui que ce soit. C’est ditainsi afin d’éviter les mauvaises interpréta-tions. Le HCA n’a pas pour vocation de for-maliser la langue amazighe. C’est aussivalable pour le Conseil supérieur de lalangue arabe car c’est à l’académie de lefaire. Je relève malheureusement que leConseil de la langue arabe est constitution-nalisé et pas le HCA ni l’académie de lalangue arabe. Cela perturbe l’harmonie dece projet. Pour ce qui est des colloques du

HCA, j’ai déjà participé à quelques-uns.Mais j’étais contraint de dire à mon amisecrétaire général du HCA que, depuis2004, l’institution n’a pas de haut commis-saire qui, au demeurant, a rang de ministre.Le poste de secrétaire général est adminis-tratif. Je voulais que le HCA soit au mêmeniveau que le Conseil supérieur de lalangue arabe qui a vu défiler des personna-lités à rang de ministre à l’image de LarbiOuld Khelifa ou Azeddine Mihoubi. Le HCA est réduit en termes de repré-

sentation. Les colloques avaient pris laforme d’un activisme excessif. Je ne peuxpas participer à 15 colloques par an, a for-tiori scientifiques. D’autre part, j’ai demandédes conseils scientifiques qui mettent enplace une problématique et un conseilscientifique d’évaluation des communica-tions avant publication. Cela n’a pas étéretenu par le HCA, mais on s’entraidemutuellement sur d’autres chapitres.

B. [email protected]

Si l’arabe est en retard, ce n’est pas la faute à la languemais à l’inexistence d’une pensée arabe scientifique,rationnelle, moderne qui peut évoluer en dehors

des autoritarismes des Etats arabes.

L’échec de tifinagh au Maroc pourrait nous pousser à utiliserd’autres graphies. Tifinagh pourrait être intégrée dans

toutes les questions ayant valeur emblématique.

DIRECTEUR DU CNPLET-ALGER :

dans le déni identitaire»

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Les jeunes promoteurs ont étéformés durant l’année 2015 afin d’ap-préhender leurs tâches dans debonnes conditions. Une nouvelle ses-

sion de formation est lancée depuis le7 février courant au profit de 20 nou-veaux promoteurs pour une durée de21 jours pour la réalisation des projets

de l’entreprise (pose et raccordementde câbles de réseaux urbains et poseet raccordement de la fibre optique).Les promoteurs conventionnés avecAlgérie Télécom sont déjà sur le ter-rain pour la réalisation des travaux quileur ont été confiés : pose de fibresoptiques, assainissement du réseauurbain, pose et raccordement decâbles réseaux ainsi que les installa-tions téléphoniques pour le raccorde-

ment des clients. Actuellement ,Algérie Télécom de Béjaïa s’attelle àrénover plus de 35 000 paires encuivre du réseau filaire et qui seraétalé sur l’année en cours afin d’êtremis à niveau pour assurer au clientune qualité de service meilleure etadapter ses réseaux aux exigencesdes nouveaux équipements d’accèsà haut débit .

A. K.

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 8Régions

CONVENTION ALGÉRIE TÉLÉCOM AVEC L’ANSEJ ET LA CNAC

Formation de jeunes promoteursà Béjaïa

Dans le cadre de la mise en œuvre de la conventionconclue entre Algérie Télécom et l’Agence nationale desoutien à l’emploi des jeunes et la Caisse nationale d’as-surance chômage le 21 mars 2011 , la direction opération-nelle des télécoms de Béjaïa a conclu 34 conventionsavec des jeunes promoteurs en 2014 -2015.

S’exprimant lors de la réunion consacrée auxprojets inscrits dans le secteur de l’éducation et laDGSN, en présence des directeurs des équipe-ments publics, de l’éducation, des responsablesdes entreprises de réalisation et des bureauxd’études en charge du suivi, le wali de Béjaïa,Ouled Salah Zitouni, a déploré le retard criantobservé dans l’achèvement des travaux des pro-jets en question. Pour le secteur de l’enseignement, le premier

responsable de l’administration de wilaya a sèche-ment exigé du directeur de l’équipement l’urgenced’achever la réalisation des 13 lycées et 2 CEM.Des projets, inscrits pour rappel, depuis 2006.

Passant en revue le cas de chaque projet, le walia exigé des engagements fermes de la part desentreprises, invitées lors de la rencontre à se pro-noncer en cas de doute sur leur capacité à livrer

les projets en question dans un délai «d’un mois etdemi»... Conformément au nouveau code desmarchés, le directeur de l’équipement a été instruitpar le wali afin de recourir en cas de non-respectdes délais fixés à la résiliation partielle descontrats. Certains responsables d’entreprises ont justifié

leurs retards par le fait de la non-disponibilité duciment sur le marché. S’agissant du manque de cematériau sur le marché, Ouled Salah Zitouni a faitsavoir que les directeurs de l’exécutif ont été saisisafin de lui transmettre tous les besoins en cimentde toutes les entreprises. Le premier responsable de la wilaya a promis

de régler ce problème avec les deux cimenteriesde Aïn Lekbira et la Farge tout en lançant un appelà tous les intervenants du secteur à l’effet deredoubler d’efforts afin de livrer l’ensemble du pro-

gramme en cours à la fin du mois de mars. Le walia exigé du directeur de l’équipement de n’engagerque les entreprises performantes, bien outillées,tout en insistant sur la nécessité de la prise encharge du côté esthétique des ouvrages, occultédans tous les projets déjà lancés ou en voie deréalisation, sans aucune recherche architecturale.«Le côté esthétique des ouvrages n’est pas prisen charge dans les projets en réalisation. Aucune recherche architecturale n’est faite

dans ce sens, pourtant les montants alloués parl’Etat pour ces projets sont très importants et suffi-sants pour réaliser de très belles et meilleuresinfrastructures», a regretté le wali dans son inter-vention, souhaitant voir «dans ces projets desarchitectures propres à la région, qui reflètent sesorigines berbères».

A. K.

Des projets inscrits en 2006 pour l’éducationpeinent à voir le jour

Pour faire face à cette situation,fortement préjudiciable, les respon-sables en charge ont pris lesdevants, en décidant de passer àl’offensive, en ratissant largeauprès de toutes les catégoriessusceptibles d’y contribuer, à com-mencer par les employeurs indéli-cats mais aussi et surtout, auxactifs non assujettis, jusque-là, auxcotisations car évoluant dans l’in-formel. A cet effet, des mesuresexceptionnelles ont été prévues par

l’ordonnance n° 15/01 du 23 juillet2015, portant loi de finances com-plémentaire pour 2015 et font l’ob-jet d’une campagne, sans précé-dent, de vulgarisation et de sensibi-lisation, de la part des respon-sables de ladite caisse. Ainsi, mon-sieur Faouaz Naâssi, nouveaudirecteur de la Cnas de Mila a,dans un point de presse, décortiquétous les nouveaux dispositifs prisrécemment, invitant tous lesemployeurs à y adhérer avant le 31

mars de l’année en cours – délai derigueur – afin de déclarer tout tra-vailleur salarié non encore affilié àla sécurité sociale et procéder aurèglement de l’encours des cotisa-tions et bénéficier de l’annulationdes pénalités et majorations deretard et ouvrant droit à un échéan-cier de paiement des dettes. Maisau-delà de cette date butoir, desprocédures de recouvrement forcéseront appliquées à l’encontre desemployeurs débiteurs n’ayant pasentrepris de démarches de régulari-sation. Les sanctions prévues parla loi sont lourdes et vont de100.000 à 200.000 DA par tra-vailleur non affilié et d’une peined’emprisonnement de 2 à 6 mois et,en cas de récidive, cette peine

passe de 200.000 à 500.000 DA etde 2 à 24 mois d’emprisonnement.La Cnas informe, également, lacatégorie de ceux exerçant unequelconque activité sans bénéficierde couverture sociale qu’une affilia-tion dite «volontaire» est désormaispossible, afin de pouvoir bénéficierdes prestations en nature de l’assu-rance maladie et maternité contrele versement d’une cotisation men-suelle, fixée à 12% assise sur uneassiette dont le montant est égal auSNMG, une disposition transitoirevalable 3 années induisant à uneformalisation de la situation profes-sionnelle de l’affilié volontaire. A cejour, Mila compte 6.222 employeursdont 800 bénéficiaires du dispositifd’aide à l’emploi, 232.010 assurés

dont 106.672 salariés actifs et, 364affiliés volontaires depuis la promul-gation, en juillet dernier, de ce nou-veau dispositif et c’est très encou-rageant, selon monsieur Naâssi. A signaler, également, que

depuis cette date, 91 employeurs, àMila, ont procédé à la régularisationde la situation de 163 salariés.L’année 2015 a connu 1.466 mis-sions de contrôle effectuées dont154 en brigades mixtesCnas/Inspection de travail, pour unnombre d’infractions relevées del’ordre de 1.639. C’est dire que laCnas passe sérieusement à l’offen-sive, s’agissant des recouvrementsdes cotisations. Est-ce la fin de lavache à traire ? Tout l’indique.

A. M’haïmoud

MILA

La Cnas vulgarise ses nouveaux dispositifsLe spectre d’un déséquilibre financier pointe, déjà, à

l’horizon chez la Cnas – cette véritable colonne vertébralede la Sécurité sociale en Algérie et principal levier du sys-tème national de santé – et ce, dès cette année 2016, àl’instar d’une autre caisse aussi importante qu’est la CNRdont les clignotants sont, paraît-il au rouge !

Selon les communiqués transmis àtoutes les instances et dont des copiesnous ont été transmises par les coordi-nateurs de ces associations syndi-cales, et les réunions élargies qui ontété tenues, «le recours à la grève nousa été imposé par le directeur de l’édu-cation qui a adopté la politique de lafuite en avant, le refus de dialogueravec les partenaires sociaux, faisantainsi fi des instructions itératives de Mme

la ministre de l’Education, et surtoutune gestion chaotique du secteur dansson ensemble dans ses différents

volets, pédagogique, financier et maté-riel» nous a-t-on déclaré. Pour l’Unpef,il s’agit là d’une décision qui fait suite àde nombreuses démarches entreprisespour nouer le dialogue avec le respon-sable du secteur afin de trouverensemble des solutions aux multiplesproblèmes auxquels sont confrontésles différents personnels, desdémarches qui se sont heurtées à desportes closes, au refus de dialoguer età la fuite en avant. «Nous n’avons pasle droit de garder le silence face à lasituation désastreuse que vit le secteur

aussi, nous avons décidé de lancer lemot d’ordre de débrayage d’une jour-née, celle du mercredi 24 février et si leresponsable du secteur continue danssa fuite en avant, nous nous réservonsle droit de recourir à tous les moyensinscrits dans la loi pour faire aboutir lesrevendications des travailleurs».

Lors de la réunion de l’assembléeélargie du conseil de wilaya tenuemardi dernier, lors du débat engagé,certains intervenants n’ont pas hésité àdire «si le directeur de l’éducation per-siste et signe dans cette attitude, iln’est pas exclu que nous revendique-rons son départ de la wilaya de AïnDefla». C’est dire à quel point la situa-tion dans le secteur est sous tension.On indique que la session de l’assem-blée extraordinaire reste ouverte poursuivre le développement de la situation.

Le Cnapeste dresse à son tour,dans son communiqué, une longue

liste de griefs à l’encontre de la situa-tion que vit le secteur, contre le refus dedialoguer du directeur de l’éducation etde sa gestion anarchique du secteur,de l’ignorance des lois qui régissent lesrelations de travail des lois faites pourassurer justement une stabilité perma-nente du secteur et pour offrir et assu-rer les meilleures conditions de travailpossibles pour tous et pour les élèveset pour les personnels enseignant etadministratif en vue d’accroître le ren-dement et les performances du systè-me éducatif. Le Cnapeste affirme dansson communiqué avoir sollicité desséances de travail avec le directeur del’éducation. En réponse, le responsablea invité cette association à une séancequi a été prévue pour le 26 janvier der-nier. On indique que le jour venu, ledirecteur du secteur n’a pas honoréson engagement à tenir cette réunionet s’est trouvé «absent».

Une autre séance a été aussi pré-vue pour le 3 février dernier, toujourssur invitation émise par le directeur del’éducation. Ce jour-là, le Cnapestes’est présenté mais le directeur et lesecrétaire général se sont trouvés tousles deux «absents» ; seuls, se sont pré-sentés deux chefs de service non habi-lités à prendre une quelconque déci-sion pour régler le moindre problème,et la séance de travail n’a pas eu lieu.

Ainsi, comme chaque année, lesecteur de l’éducation, un secteur desplus sensibles, sinon le plus sensible,est appelé à vivre des perturbations quine manqueront pas de se répercutersur tout le système éducatif. La «faute»à qui ? Qui aura à endosser la respon-sabilité des conséquences que nemanqueront pas de générer ces pertur-bations, le personnel enseignant etadministratif ? Les élèves ?

Karim O.

AÏN DEFLA

Le Cnapeste et l’Unpef déposent un préavis de grève pour mercrediAprès consultation de leurs bases respectives, les deux

formations syndicales les plus représentatives du secteurde l’éducation, l’Unpef qui compte dans ses rangs des mil-liers d’adhérents des trois paliers, et le Cnapeste, présentsurtout dans le cycle du secondaire, ont déposé un préavisde grève auprès des instances concernées, pour undébrayage pour la journée du mercredi 24 février prochain.

TLEMCEN

Les habitantsde Bouhaneken colère

Dans une pétition remise ànotre bureau, les citoyens de lacité Bouhanek, dans la communede Mansourah, se plaignent desconditions de vie et demandentaux responsables concernésd’agir. Dans cette pétition, ilsénumèrent plusieurs problèmes,éclairage public défaillant, voireinexistant dans certains endroits,l’insécurité, les fuites d’eau quidégradent la route, l’irrégularitédans le ramassage ordures etbien d’autres problèmes dusaussi à l’incivisme de certains quis’accaparent des trottoirs et par-fois même une partie de lachaussée pour installer leurscommerces.Une opération de bitumage

des rues a débuté, il y aquelques mois, mais il semblequ’elle a été abandonnée. Enfin,tous les quartiers de la communeont connu une opération d’embel-lissement durant ces deux der-nières années. Cependant, il y aun autre aspect du problème, lesautorités n’interviennent pas poursanctionner les contrevenants.Pour redonner à Bouhanek uncadre de vie décent, il faut aussiimpliquer le citoyen pour le res-pect du voisinage et de la loi.En attendant, il faut commen-

cer par poser des couvercles surles regards d’égout qui sont unemenace pour la santé publique etl’environnement. M. Zenasni

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Le Soird’Algérie Régions Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE9

OUM EL BOUAGHI

Annulation de plus de 20 concessionsfoncières industrielles

Cette rencontre qui entre dansle cadre de la nouvelle politique etdes orientations des pouvoirspublics et qui a concerné la signa-ture de deux conventions cadresentre le secteur de la formationprofessionnelle et deux entre-prises et qui s’est déroulée auniveau du cabinet de M. le wali.

Dès l'entame, M. Chater A,wali d'Oum-El-Bouaghi a ouvertles débats, axant son interventionsur l'importance de cette initiativequalifiée de plus que louable.

Dans son intervention, il a pré-senté les parties concernées parces conventions, la première estune entreprise implantée dans lacommune de Ouled Gacem, dansla daïra de Aïn M’lila, appartenantà un investisseur particulier qui a

injecté plus de 5 milliards dedinars dans un créneau de pro-duits parapharmaceutiques.

Toujours pour le premier par-tenaire de la formation profession-nelle dont l'usine est déjà opéra-tionnelle et qui produit dans unpremier temps des gants de chi-rurgie , un produit très demandéet qui était importé par le passé,pour revenir à la convention para-phée entre les deux parties , lestermes de cette dernière permet-tent à la Direction de la formationprofessionnelle de sélectionnerprès de deux cents stagiaires quirecevront un cycle de formationsur site au niveau de la firme pri-vée installée à Ouled Gacem, cesderniers seront directementembauchés à l'issue de la forma-

tion. Selon le patron de la sociétédont le planning prévoit à moyenterme des emplois arrivant jus-qu'à 600 postes de travail dansles deux sexes, avec une visionde relier aussi l'usine par uneconvention avec l'universitéd'Oum-El-Bouaghi pour une prise

en charge de lauréats de la filièreen rapport avec l'activité de l'usi-ne pour des formations complé-mentaires à l'étranger.

La deuxième convention estengagée entre le secteur de laformation et la Direction des tra-vaux publics de la wilaya, celle-ci

concernera la formation de sta-giaires dans les différentsdomaines des travaux publics,conducteurs d'engins et autres.

Après les signatures des deuxconventions auxquelles ont assis-té des journalistes de différentsorganes de presse, des débatsfructueux ont suivi cet évènementautour d'une pause-café convivia-le, des éclaircissements ont étédonnés par les parties engagéesdans une nouvelle ère de gestion.

En parallèle, M. Chater a profi-té de cette occasion pour montrerla disponibilité des services dewilaya à offrir toutes les commodi-tés aux investisseurs qui répon-dent aux objectifs assignés parles pouvoirs publics, à ce sujet, ila mis l'accent sur l'annulation deplus d'une vingtaine de conces-sions de terrains fonciers ainsique la mise en demeure adresséeà plus de 700 autres pseudo-investisseurs.

Moussa Chtatha

Une rencontre a regroupé le premier responsable de laformation professionnelle avec des dirigeants de deuxentreprises et à laquelle ont assisté plusieurs respon-sables locaux, le responsable des investissements, ledirecteur de la santé, le représentant de l'université et ledirecteur des travaux publics ...

RENTRÉE PROFESSIONNELLE DE FÉVRIER 2016 À AÏN TÉMOUCHENT

Engouement des femmes au foyerpour la formation traditionnelle

En effet, le directeur de ceCFPA , M. Belhadj, espère l’ins-cription de 1.000 stagiaires, tousmodes de formations confondus,

et déclare qu’il a été accordé unegrande importance à l’informa-tion par tous les supports média-tiques : émissions radiodiffusées

et les différents organes de lapresse écrite et l’organisationdes portes ouvertes afin de faireconnaître le mode d’inscription,les branches et les spécialitésenseignées dans ce centre et,éventuellement, donner une autrechance aux jeunes d’opter pourune formation professionnelled’avenir. En outre, la direction aciblé la formation des citoyensdont les femmes, surtout dansles localités lointaines descentres de formation profession-nelle. Au sujet des inscriptions,elles sont ouvertes jusqu’au 20de ce mois. Il a été constaté un

engouement des femmes aufoyer à la formation. Ainsi, il a étéouvert trois sections détachéesdans le centre culturel islamiquede Aïn-Témouchent et dans lescommunes de Chentouf et Terga,en plus des autres femmes descentres pénitentiaires.

Toutes ces femmes suivrontdes formations dans l’une desspécialités : coiffure, couture,informatique, perlage, patisserietraditionnelle et esthétique.

En matière d’encouragementà la femme au foyer, la direction aorganisé la semaine dernièreune cérémonie festive pour la

remise des diplômes auxfemmes ayant achevé avec suc-cès leur formation en pâtisserie àlaquelle ont assisté des person-nalités des différents partenaireséconomique et social. Pour la for-mation en régime résidentiel,toutes les places pédagogiquessont presque totalementacquises.

Concernant le régime d’ap-prentissage, il demeure très sol-licité par les jeunes et leursparents. Leur nombre a atteint autotal 400 apprentis (y compris lesnouveaux stagiaires).

S. B.

COMMÉMORATION DE LA JOURNÉE DU CHAHID À AÏN-SEFRA

«Les balles du 14 juillet 1953»

C’est un film historique quivient d’être réalisé donc, par cecinéaste français, qui a séjournéen Algérie et en France là où lesfaits se sont déroulés, il a rencon-tré les familles des 6 martyrs algé-riens, il a recueilli les témoi-gnages des familles et desproches des disparus et des bles-sés lors de ces émeutes, des his-toriens, des archives etc.

Ce jour-là, un drame terrible,un vrai carnage, au moment où

Paris célébrait la fête nationaledans une saine ambiance popu-laire et dans la joie traditionnelle,de sanglantes échauffourées sesont produites place de la Nation.2 000 Nord-Africains défilantdevant l’état-major communiste àla place de la Nation déclenchentune échauffourée.

Pour se dégager, le serviced’ordre a fait usage de ses armes.Sinistre bilan : sept personnes(six Algériens et un Français) ont

été tuées et 126 autres, dont plu-sieurs gravement atteintes, ontété transportées à la hâte dansles hôpitaux. Les six chahidsalgériens sont : Daoui Larbi 29ans de Aïn-Sefra, Ameur Tabjadit26 ans de Tifna (G.Kabylie),Mouhoub Illoul 20 ans d’Amizour(Béjaïa), Tahar Madjène 26 ansde Chréa (Kabylie), AbdallahBacha 25 ans de Tazmalt(Kabylie), Abdelkader Draris 31ans de Nédroma.

M. Kupferstein, qui a séjournédans ces régions à la fin du moisd’août 2012, a recueilli toutes lesinformations nécessaires desfamilles des défunts, frères, cou-sins et les militants PPA d’alors, ets’est rendu sur les tombes deschouhada. Cette histoire est qua-siment inconnue en Francecomme en Algérie. «Le film docu-

mentaire réalisé sur ce véritablecarnage, a indiqué dernièrementle cinéaste, a été projeté à traversplusieurs villes en France,notamment, à Besançon, Paris14e, Paris 15e et au Centre culturelalgérien comme nous espéronssa diffusion également sur les TValgériennes. Cette histoire estquasiment inconnue.Pratiquement, personne n’est aucourant de son existence. Commesi une page d’histoire avait étédéchirée et mise à la poubelle, enFrance comme en Algérie.

Ce film est l’histoire d’unelongue enquête contre l’amnésie.Enquête au jour le jour, pourretrouver des témoins, pour faireparler les historiens, pourreprendre les informations dansles journaux de l’époque, dans lesarchives et autres centres de

documentation afin de reconsti-tuer au mieux le déroulement dece drame mais aussi pour com-prendre comment «ce mensonged’Etat a si bien fonctionné. Avantque les derniers témoins ne dis-paraissent, il est temps que l’his-toire de ce massacre sorte del’oubli», a encore indiqué le réali-sateur. Espérons que de notrecôté, ce film historique de 90 mnsera présenté au public algérien àl’occasion des festivités marquantles fêtes nationales.

Ce que demandent leursfamilles aussi, c’est le statut dechahid et la reconnaissance del’Etat en leur offrant le mérite, labaptisation d’édifices en leur nom,car ce sont des martyrs de lanation… algérienne, morts le dra-peau algérien à la main.

B. Henine

Dans le but d'assurer une meilleure rentrée profession-nelle dans sa deuxième session de février 2016, les res-ponsables des différents centres de formation et d'ensei-gnement professionnels ont mené une campagne de sen-sibilisation et d’information au profit des jeunes appelésà intégrer les CFPA pour leur expliquer les spécialités dis-pensées, les voies et les régimes dans les centres de lawilaya de Aïn-Témouchent. C'est en substance ce qu'adéclaré jeudi dernier, au CFPA Ayad-Benaouda de Aïn-Témouchent Mme Cherief, inspectrice au ministère detutelle à l’issue de sa mission de supervision à traversla wilaya.

A l’occasion de la journée du Chahid relative au 18février, l’association culturelle «‹Safia Kettou» a, en étroi-te collaboration avec l’APC de Aïn-Sefra, présenté etdébattu le film documentaire historique «Les balles du 14juillet 1953» réalisé par le cinéaste Daniel Kupferstein surles chouhada tués rappelons-le, par balle à la place de laNation à Paris, lors de la célébration de la fête du 14 juillet1953.

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L’imam malhonnête, étudiant enlettres arabes à l’université deMostaganem, s’était bien préparépour tricher afin de bien étoffer soncursus universitaire avec à la clef lemaster. Il s’est fait épingler la

semaine dernière par un de sesprofesseurs en flagrant délit entrain de farfouiller des petitescopies bien préparées pour lecopiage avant que le professeur nel’exhorte à interrompre le devoir et

le fait sortir de la classe. La preuvede son indélicatesse était incontes-table car le professeur a décortiquéune à une les copies trouvées chezlui se rapportant aux cours de cetexamen. Le tricheur malheureuxsera présenté devant le conseil dediscipline sur la base du rapport duprofesseur afin qu’il soit statué surson sort. Il est fait également état

que l’imam n’a pas trouvé mieuxque de proférer des menaces dereprésailles contre le professeur aulieu de reconnaître ses torts.L’identité de cet imam n’a pas étédévoilée en vue de ne pas ternirson image de marque mais on saitqu’il officie dans une des mosquéesde la ville de Mostaganem.

A. B.

La cellule de communication dela police de Tipasa, qui a rendupublique cette information , préci-se que ce forcené qui avait voulu,en compagnie d’un de ses amis etd’une parente, jouer d’héroïsme etforcer l’accès du bureau du maire,a été arrêté par un fonctionnairechargé de la sécurité, en voulant

accéder de force au bureau dumaire de la ville.

Selon d’autres sources, le for-cené, un repris de justice, ledénommé DJ.S, demeurant dansune agglomération rurale hors deCherchell, s’était présenté arméd’un couteau de boucher et a lardéde plusieurs coups de couteau le

fonctionnaire, le dénommé B.A, 42ans, marié, père de famille nom-breuse. La victime, gravementblessée à l’abdomen, a été éva-cuée aux urgences de l’hôpital, oùelle est toujours en réanimation,après l’ablation d’un rein et de larate. A ce jour, son état demeurecritique et le grave handicap qui luia été causé hypothétiqueraitsérieusement ses chances de sur-vie. D’autres sources nous ontaffirmé qu’il a été procédé à l’exa-men des six caméras de sur-veillance de la mairie, en vue de

déterminer précisément les condi-tions de l’agression criminelle .

Une manifestation symboliquedes 200 travailleurs de la mairie aeu lieu récemment, en vue dedénoncer l’insécurité dans cetteadministration qui prévaut etdemander le renforcement desmoyens de sécurité et de protec-tion des fonctionnaires de la mai-rie. Selon nos sources, d’autrestentatives d’agressions, insultes etdiffamations envers ces fonction-naires ont été signalées.

Houari Larbi

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGe 10Faits divers

QUI A DIT QUE TRICHER ÉTAIT UN PÉCHÉ ?

Un imam surpris en train de copierdans un examen

Nous avons appris récemment auprès de la cellule decommunication de la police de Tipasa, qui a rendu publicun communiqué, qu’il a été procédé à l’arrestation d’unforcené, repris de justice, qui a agressé un fonctionnairede la mairie de Cherchell dans l’exercice de ses fonctions.

Selon les sources, les causesqui ont poussé des jeunes d'unemechta de la commune de AïnBabouche, une localité à une dizai-ne de kilomètres au nord du chef-

lieu de wilaya, ne seraient autrequ'une parcelle de terrain, un litigeancien de quelques années et quirevient à chaque fois enflammer lesrelations entre les habitants de ce

bourg. Cette fois-ci, les choses sontmontées d'un cran et voir deuxjeunes s’échanger des vulgaritéspuis, les nerfs à vif, ils en sont arri-vés aux mains en utilisant desarmes blanches.

Cette rixe n'a pas empêché lesautres membres des deux familles àse mettre de la partie en usant dedifférentes armes blanches, degourdins, de barres de fer et de cou-

teaux, faisant plusieurs blessésdans les deux camps.

Les mêmes sources ajoutentque l'intervention rapide des élé-ments de la brigade de laGendarmerie nationale a réussi àséparer les antagonistes et éviter lepire. Entre-temp, certains jeunessupposés être à l'origine de cettebagarre, sont interpellés

Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

Plusieurs blessés dans une rixe entremembres d’une même famille

Plusieurs blessés et des interpellations dans une mêlée géné-rale entre des jeunes d’une même famille. Selon des sourcesparvenues à notre journal, nous avons appris que des membresd'une même tribu se sont affrontés en cette fin de semaine.

A cela, s'ajoutent 471 appelssur le numéro 17, spécifique auxurgences de secours. Depuis sonlancement, cette mesure sembles'avérer plutôt efficace. Lescentres d'appels instaurés par lapolice de Guelma ont, donc, enre-gistré au total 1 457 signalements

téléphoniques en janvier 2016.Selon le communiqué rendu publiccette semaine par la cellule decommunication de la Sûreté dewilaya, ces appels concernentessentiellement les secours, lesdénonciations de suspects et lessignalements d'accidents de la

route. Les services de police deGuelma évoquent un bilan trèspositif la police s'est finalementdotée d'un processus de préven-tion, qui lui permet d'intervenir àtemps, affirme notre source, préci-sant que des drames ont pu êtreévités. «On ne peut pas être danschaque quartier, devant chaquemaison, c'est plus efficace de faireappel à la responsabilité collectivepour signaler des personnes etdes agissements suspects, maisaussi pour signaler des accidents

de la route ou des tentativesd'agressions», nous déclare unofficier de police, en se félicitantde l'autre aspect positif, de ce dis-positif, «la mobilisation citoyennepour la sécurité, la ligne vertevient donc s’insérer dans ce pro-gramme d'action dans lequel noussommes tous partie prenante»,soulignera-t-il. Et de poursuivreque protéger les citoyens en diffi-culté, c’est leur donner lesmoyens d’appeler à l’aide.

Noureddine Guergour

POLICE DE GUELMA

1 457 signalements téléphoniques au mois de janvier Le Numéro Vert 15 48, mis en place par les services de

police continue à bien fonctionner et à porter ses fruits. Ila permis d'enregistrer à Guelma 986 appels au mois dejanvier de l'année en cours.

Eh oui ! Quand l’imam passe à la tricherie, pourquoifaut-il s’offusquer de tous les préceptes qu’il enseigne sifidèlement à ses fidèles et qui pèsent si lourds sur lui.

SIDI-BEL-ABBÈSIncendie

important dansun immeubleDans la journée de jeudi

dernier, un important incendies’est déclaré au niveau de laniche renfermant les comp-teurs électriques d’un bâtimentsis les 140 logements avant dese propager vers les apparte-ments. Aussitôt l’alerte don-née, la Protection civile adéployé 42 agents commemoyen humain, 3 camions et 3ambulances. Les sapeurs-pompiers ont fait évacuer lespersonnes avec des chaînesmécaniques par les balcons.Six personnes asphyxiées parla fumée ont été secouruesavant leur évacuation vers lesUMC du CHU. 

Aucun décès n’a été enre-gistré. Une enquête a étéouverte pour déterminer l’origi-ne de cet incendie qui aurait puêtre fatal pour les locatairespour les personnes impo-tentes.

A. M.

Accident mortelsur la RN95

Un autre drame de la routea, dans la journée de jeudi der-nier, endeuillé une famille lors-qu’un véhicule léger du genreVolkswagen a dérapé avant deheurter un arbre sur la RN95reliant Sidi-Bel-Abbès àTessala.

L’on déplore un mort sur lecoup et un blessé grave qui aété évacué vers les UMC deSidi-Bel-Abbès.

A. M.

RELIZANE

Une voiturerécupérée quelquesheures après avoir

été voléeSelon un communiqué rendu

public par le chargé de la cellu-le de communication près de laSûreté de wilaya de Relizane,les éléments de la deuxièmeSûreté urbaine relevant de la

Sûreté de wilaya sont parvenus,à récuperer une voiture volée,

quelques heures après. Les faits remontent à jeudi

dernier, lorsqu’une plainte a étédéposée par le propriétaire de lavoiture faisant l’objet de vol,avec ses papiers, stationnée auquartier deTob,sis au chef-lieude Relizane.

C’est à la suite des investiga-tions entamées par les élémentsde ladite Sûreté urbaine quel’auteur du vol de la voiture a puêtre arrêté, ajoute ledit commu-niqué. Ce dernier n’a pas tardé àdénoncer ses deux acolytes quisont en fuite.

Présenté devant le procureurde la République, il a été placéen détention préventive pourassociation de malfaiteurs et volde voiture.

A. Rahmane

MOSTAGANEMLe corps d’une femme découvert

sur la plage de Aïn BrahimUne macabre découverte a été faite ce jeudi matin sur la plage de Aïn

Brahim, relevant de la commune balnéaire de Sidi Lakhdar.Des promeneurs sur cette plage ont alerté les secours après avoir

découvert le corps d’une femme, âgée probablement entre 20 et 30 ans.L’autopsie devra déterminer la cause de la mort. De plus, d’après lesservices de sécurité, aucune disparition n’a été signalée ces derniersjours. Le cadavre a été transporté au service de la médecine légale àl’EPH de Sidi Ali tandis que la gendarmerie a ouvert une enquête pourélucider ce drame.

A. B.

CHERCHELL (TIPASA)

Un forcené, repris de justice, poignarde un fonctionnaire de la mairie

TIARET

2 morts et 3 blessés dans unaccident de la route

Un tragique accident de la circulation a eu lieu mercredi dernier vers19h30mn, au niveau de la RN40 reliant Mahdia et Hammadia dans la wilayade Tiaret faisant deux morts et pas moins de trois blessés, a-t-on apprisauprès de la Protection civile.

Le drame est survenu lorsqu'en voulant éviter un véhicule de marqueRenault 4 roulant en sens inverse, le conducteur d'une Mercedes est allé per-cuter de plein fouet un pylône électrique. Deux jeunes âgés de 21 et 24 ans yont péri sur le coup alors que trois autres personnes ont été évacuées auxUMC de l’hôpital Mohamed -Boudiaf de Mahdia. Pour rappel, depuis le 1er jan-vier dernier, les services de la Protection civile ont enregistré 94 accidents surles routes de la wilaya de Tiaret faisant 4 morts et 113 blessés.

Mourad B.

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Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 11

Elle avait hâte de le retrouver. Elles’est vêtue de la tenue qu’elle avaitachetée la veille et mis ses belleschaussures discrètement chipées à sasœur.

Ce jour-là, elle a quitté la fac au débutet couru vers la station de métro. Ellepriait Dieu d’arriver avant lui. Mais ilétait déjà là. Elle tremblait à l’idée desubir un énième esclandre. Mais ellesouriait. Lui était prêt à l’attaque.

- Ça fait dix minutes que j’attends, tusais que je déteste que l’on me fasseattendre.

- J’ai fait tout mon possible, mais leCous a mis du retard.

- Je n’ai pas besoin de tes explica-tions. C’est la dernière fois que je poi-reaute comme un idiot.

Elle ne dit pas un mot, rougit commeune pivoine, baisse la tête et s’en-gouffre dans le métro.

Ils s’assoient, muets comme descarpes. Elle tente de détendre l’atmo-sphère en lui demandant comment s’estpassée sa journée. Il ne répond pas. Il ales yeux collés à son téléphone. Elleprend son air le plus doux et lui dit :

- Aujourd’hui, l’examen c’était dugâteau.

- C’est pour cela que tu as traînéoubliant que je t’attendais comme unabruti en faisant les cent pas sur le quai.

- Mais… - Il n’y a pas de mais. Tu sais que j’ai

horreur de ça.- D’accord, pardonne-moi, ça ne se

reproduira plus.- Je t’avertis, il faut que tu saches

dès maintenant que lorsque je dis unechose je veux que tu l’exécutes.

Elle est dans ses petits souliers, seconfond en excuses. Lui, bombe letorse comme un coq.

- Et puis, cette fac, je commence à enavoir ras-le-bol. Si ça continue commeça, tu arrêtes. De toutes les manières,après le mariage il n’est pas questionque tu travailles.

Elle blêmit et aucun son ne sort de sabouche.

Et comme pour la provoquer, furieux,il revient à la charge.

- Tu ne dis rien. Dès que je parle d’ar-rêter les études qui ne te serviront àrien, c’est la fin du monde.

Elle murmure, le supplie.- Ne te mets pas dans tous ces états.

Les gens nous regardent.Il prend la mouche et lui lance.- Je m’en moque, tu es ma fiancée,

qu’ils s’occupent de leurs affaires.- Entendu, je ferai ce que tu me

demandes, calme-toi.- Je me calme. Tu me prends pour un

fou ?- Non, non, je retire ce que j’ai dit.Il la fixe des yeux, fustige du regard les

passagers puis lui ordonne de se lever.- On descend à la prochaine station. n

Par Naïma Yachir [email protected]

SoumissionATTITUDES

Enquête-Témoignages

Pendant longtemps, les Algériensont dû se contenter d’un chocolatproduit localement. Des tablettesindustrielles, pas trop folichonnes. Unemballage médiocre et un arrière-goût bizarre. Pas de quoi flatter lespalais délicats. Avec l’avènement del’économie de marché, nos étals sesont retrouvés subitement garnis decoffrets de chocolat «made in».Tablette, coffret, figurine, boîte, pot…Les labels de chocolats connus mon-dialement ont inondé nos supérettesnous faisant succomber à l’un desSept péchés capitaux : la gourmandi-se ! Côte d’Or, Lindt, Ferrero Rocher,Leonidas, Milka… De quoi nous don-ner le vertige et affoler nos papilles !

Karima, 39 ans«Je n’aime que le chocolat noir à

70% de cacao. Il est meilleur pour lasanté, à condition de ne pas trop enabuser bien sûr. Et comme mesenfants le trouvent trop amer à leurgoût, je n’ai pas la mauvaise surprisede me le voir rafler ! La tablette esttoujours là à m’attendre au frigo !Eux préfèrent le chocolat au lait, auxnoisettes, aux amandes et surtouttoutes les dernières nouveautésqu’ils voient dans les pubs à la TV,comme Oreo par exemple.

Il faut dire que nous avons actuel-lement l’embarras du choix. Finil’époque où on ne trouvait que deuxou trois marques locales. Mais atten-tion, tous les chocolats ne sont pasbons. Les imitations sont très cou-rantes. Il suffit de faire un tour aumarché pour s’en rendre compte. Etsi on n’est pas vigilant, on se retrouveà débourser pour du chocolat au goût

de savon, gras et trop sucré, présen-té dans un emballage d’un grand crupour semer la confusion chez leconsommateur.»

Habiba, 41 ans«J’adore le chocolat comme la

plupart des habitants de cette planè-te. Dans le temps, comme on ne trou-vait pas de produits de label supé-rieur en Algérie, je profitais de mesvoyages à l’étranger pour remplirmes valises et me faire un bon stock.A présent, on a largement le choixdans les supérettes et certains com-merces. Des franchises de chocolatcomme la marque suisse Lindt ontcarrément investi le créneau.

L’affluence des clients dans cegenre d’enseignes prouve que lesAlgériens aiment le chocolat raffiné

aussi bien pour leur propre consom-mation que pour offrir.Personnellement, je n’ai pas d’heurepour croquer du chocolat. Il y a tou-jours une tablette au fond de monsac. Et le soir, devant la TV, je craquevraiment pour cette douceur. Maseule exigence, c’est qu’elle soit debonne qualité. Je n’achète jamais dechocolat bas de gamme. Même pourla préparation de desserts faits mai-son (mousse, gâteaux…) je choisisdes tablettes raffinées qui donnent àmes préparations un goût unique.»

Sarah, 28 ans«Dès que je me sens angoissée,

fatiguée ou démoralisée, je vais dansma planque secrète (sous ma pile defringues) chercher mon trésor : moncoffret de Ferrero Rocher. Aussitôt

dans ma bouche, je fonds de plaisir.Une sensation de bien- être m’enva-hit immédiatement. Je suis droguéeau chocolat. C’est ma friandise anti-stress et anti-morosité. Je ne saispas pourquoi mais l’envie d’en man-ger m’assaille surtout en fin de jour-née. Aussitôt sur ma langue, je sensun bien-être indescriptible se diffuserdans mon corps. Mes tensionss’apaisent et ma fatigue s’estompe,comme par magie.

Ce luxe a un prix, surtout lors-qu’on n’aime que les marques d’im-portation. Une partie de mon salaireest engloutie par l’achat de ma frian-dise préférée. L’avantage c’est quemon fiancé n’a pas de souci d’idée decadeau. Il connaît ma grande faibles-se pour cette friandise et me gâte enm’en offrant souvent !»

Faudil, 57 ans«Je suis un inconditionnel de ce

péché mignon. J’ai récemmentdécouvert le chocolat noir au pimentet j’ai bien aimé. A mon âge, on nedoit pas abuser de ce genre de gour-mandise. Alors je me retiens. Maispour mon café qui suit le repas demidi et celui du soir, le rituel demeureimmuable : un petit carré de chocolatnoir que je savoure avec plaisir. Pourmoi c’est un moment sacré. Un oudeux chocolats par jour, ça fait dubien au moral !»

Le chocolat, un concentré de dou-ceurs qui excite les papilles et met durose au moral. Blanc ou noir, entablette ou en mignardises, lesAlgériens en consomment énormé-ment, sans jamais culpabiliser…Sauf lorsque l’aiguille de leur balanceaccuse quelques kilos de trop ! n

ÉCLAIRAGE«Le chocolat,

c'est bon, consommé avec modération»Dans sa contribution,Dr Zerouala, convaincuque nul ne peut résisterau goût exquis du

chocolat, en vante lesvertus mais nous

conseille surtout dechoisir le bon et d'enconsommer avec

modération. Il cite à ceteffet les désagrémentsqu'il peut causer àl'organisme si l'ondépasse la «dose

prescrite». .............

VOYAGE CULINAIRELa bouicha, une

douceur revigoranteNous allons faire unevirée dans l’est de

l’Algérie pour y décou-vrir une des plus vieillesrecettes de notre patri-moine gastronomique, siriche et si varié, qui

nous vient tout droit dela région de Jijel, cetteville côtière qui regorgede mets plus savoureuxles uns que les autres.

Lire en page 12.............

C’EST MA VIELa déception aubout du chemin

Enfin, Mohamed a dit oui! A 48 ans, il a balayésa vie de célibataire. Il chargera sa chèremaman de lui trouverune future épouse. Une fille de bonnefamille, la trentaine,

instruite, n’ayant jamaisfait de vagues qui rendra

heureux son époux.Mohamed savourera

les délices desfiançailles, mais....

Lire en page 13

Par Soraya Naili

Le Soird’Algérie

[email protected]

Phot

os :

DR

Noir, blanc, au lait, auxamandes, aux noisettes,au praline, au caramel…les Algériens adorent lechocolat. I ls le consom-ment sous toutes ses

formes et à tous les ins-tants de la journée… etde la nuit. Tablette,

confiserie, crème à tarti-ner, gâteaux, dessert…Le goût chocolat leur

donne l’eau à la bouche.Et ils sont prêts à payercher pour cette irrésis-tible gourmandise, pour-vu que le produit soit

de bonne qualité.

«JE SUIS UNINCONDITIONNEL DE CE

PÉCHÉ MIGNON. J’AIRÉCEMMENT DÉCOUVERT LE

CHOCOLAT NOIR AUPIMENT ET J’AI BIEN

AIMÉ. POUR MON CAFÉ QUISUIT LE REPAS DE MIDI ETCELUI DU SOIR, LE RITUELDEMEURE IMMUABLE : UNPETIT CARRÉ DE CHOCOLAT

NOIR QUE JE SAVOUREAVEC PLAISIR. POUR MOI,

C’EST UN MOMENT SACRÉ !»

Le chocolat, on n’y résiste pas,mais on exige le meilleur !Numéro 213

Animé par Naïma Yachir

Page 12: 20022016

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 12Eclairage

Un petit historique s’imposelorsque nous évoquons cettedouceur. D’où vient-elle ?

Son origine est l’Amérique du Sud et cen-trale. On parle d’une origine mésoaméricaine.Sa culture existe depuis trois mille ans. Avantde traverser l’océan vers le seizième (XVIe)siècle de notre ère, ce produit du cacaoconsommé au Mexique et au Pérou étaitenveloppé de vertus mystiques et magiques.Après l’Espagne où il est ramené par lescolons espagnols conquérants de l’Amérique,le chocolat s’installe en France grâce aux juifssépharades (juifs d’Afrique du Nord installésen Andalousie) expulsés en même temps queles musulmans en 1492. En ces temps-là, lechocolat était servi comme boisson avec desingrédients divers.

Il faut attendre le XIXe siècle pour que laculture du cacao s’installe en Afrique. Le cho-colat est un produit issu de la fève d’un arbreappelé cacaoyer. Après différentes transfor-mations, de la torréfaction jusqu’à la fabrica-tion, on distingue le chocolat noir qui necontient en général que du cacao et du sucre,et le chocolat au lait obtenu en ajoutant dulait. Le chocolat blanc n’est pas composé decacao, mais de beurre de cacao additionné desucre, de lait et d’arômes divers.Evidemment, la règle fait deux lignes, lesexceptions quatre pages : les producteurs dechocolat prennent une certaine liberté dansles mélanges selon les goûts de leurs clientset les lois du marché.

Quelles sont les vertus du chocolat ?Sa consommation se fait sous plusieurs

formes : en tablettes, en boisson, en bou-chées… Il peut se mélanger aux fruits secs.

Il doit être conservé autour de 20 °C etstocké autour de 16°. C’est un bon stimulant.Il contient particulièrement du magnésium, unbon défatigant, du fer, un antianémique, desvitamines A, B12, D, E et d’autres substances

intéressantes pour la santé. Il réduirait la ten-sion sanguine et le risque d’infarctus, stoppe-rait la diarrhée et serait bon pour la toux…

Qu’en pensent les nutritionnistes ?Il peut entraîner une dépendance (addic-

tion) et une obésité si la consommation n’estpas contrôlée. Le chocolat n’aurait aucuneincidence sur l’élévation du mauvais cholesté-rol (LDL) en dépit de la présence d’un acidegras saturé (l’acide stéarique). Il semble que laprésence de plomb dans le chocolat, lorsqu’ilest consommé d’une façon abusive, peutentraîner une intoxication au plomb.

La préoccupation des nutritionnistes est lepouvoir calorique du chocolat. 100 grammesde chocolat apportent 500 kilocalories d’éner-gie. En sachant qu’une femme a besoin quoti-diennement de 1800 kilocalories si elle estactive et de poids normal, et qu’un hommedans les mêmes conditions a besoin de 2 200kilocalories, le calcul est vite fait ! 100grammes apportent pratiquement le quart desbesoins journaliers d’un individu. Une consom-mation exagérée aboutit à l’obésité. L’acnén’est pas dû au cacao proprement dit mais ausucre que contient le chocolat. L’allergie aussi

n’est pas due au chocolat mais aux protéinesassociées que peut contenir le chocolat au laitpar exemple. Une remarque doit figurer dansce modeste éclairage : ne pas donner de cho-colat aux animaux de compagnie. Son inges-tion peut causer la mort de l’animal qui ne peutéliminer certaines substances contenues dansle chocolat.

Lequel choisir ?En résumé, le vrai chocolat est le chocolat

noir. Il doit contenir plus de 30% de cacao soli-de. Celui-ci se présente à la consommationsous forme de fines particules non décelablespar la bouche. Il y a le chocolat au lait qui doitcontenir environ 25% de cacao.

Le chocolat blanc ne contient pas de cacaomais du beurre de cacao. Celui-ci est unematière grasse végétale issue de la pressiondes fèves de cacao. Les chocolats au lait etblanc contiennent nettement plus de sucreque le chocolat noir. Evidemment les fabri-cants rajoutent des ingrédients selon le goûtqu’ils veulent donner au chocolat.

Qu’est-ce que le chocolat crunch ?Crunch veut dire croquant. Il est composéprincipalement de chocolat au lait et de rizsoufflé. Des multinationales relativement peunombreuses et cotées sur le marché interna-tional défendent leurs marques en tentant derespecter rigoureusement les normes de fabri-cation pour ne pas perdre leur label. Cesnormes se fondent principalement sur laconcentration des produitsqui entrent dans la composi-tion du chocolat. Produitvoué au plaisir gustatif etdoué de vertus sanitaires, ildoit être consommé avecmodération.

Le diabétique peut-il consommer

du chocolat ? Certes il y a maintenant

du chocolat édulcoré pourdiabétiques, sans sucreajouté, mais le diabétiquepeut consommer du choco-lat noir en quantité raison-

nable comme celui qui n’est pas diabétique,car le chocolat protège les artères et est doncbénéfique pour le cœur et le cerveau.

Qu’en est-il du chocolat vendudans notre pays ?

Il y a le local et celui qui est importé. En fai-sant ma petite enquête autour de moi, les per-sonnes interrogées font la moue quand il s’agitdu produit local. Les fabricants locaux quenous devons encourager s’ils respectent lesnormes doivent impérativement faire figurer lacomposition du produit dans tous ses détails(pourcentage de cacao, beurre de cacao, pâtede cacao, sucre, ingrédients surajoutés,conservateur, aromates) et sa valeur énergé-tique, seuls moyens d’imposer leur produit àl’intérieur et à l’exportation. Quant au chocolatimporté, et en dehors des grandes marquesqui sont d’ailleurs onéreuses pour les petiteset moyennes bourses, on assiste à une triche-rie qui se manifeste de la façon suivante : lacomposition sur l’emballage est floue. Elle estrédigée en langue arabe et… en anglais.Sans mensonge, le français qui est dans notretradition est absent sur cet emballage.

La concentration du cacao est absente. Onsignale tout au plus sa présence. Le sucre estabondant. Le prix attractif rend compte de labasse qualité du produit. Nous, consomma-teurs, devons être vigilants. En conclusion, lechocolat est synonyme de plaisir et de vertus,mais sa consommation doit être mesurée. n

«Le chocolat, c'est bon,consommé avec modération»

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os :

DR

PAR LE Dr ZEROUALA MOHAMMED-TAHAR, MÉDECIN ESSAYISTE

C’est sûrement l’un des plats tradition-nels les plus populaires de l’antiqueIgilgili, cette ville ancestrale de l’Est algé-rien qui a fait sa renommée gastrono-mique durant des décennies entières. La bouicha, car c’est de ce mets qu’il

s’agit, proviendrait, selon certaines sourcesnon vérifiées, de la fière Albion qui auraitintroduit la recette en Algérie il y a de cela plu-sieurs siècles pour gaver l’estomac desesclaves qui devaient accomplir les travauxles plus pénibles.

C’est ainsi que ce plat est devenu le plusprisé dans les foyers jijeliens depuis la nuitdes temps et cette recette s’est perpétuée àtravers les générations en restant intacte,n’ayant subi aucune transformation, et ce,grâce aux Jijéliennes qui ont fait un travailgigantesque tout au long de leur vie à traversles multiples générations pour que cetterecette emblématique ne soit pas touchée ettransformée par le modernisme et l’évolution

que l’art gustatif a subis au fil du temps.Car il faut savoir que les gens de la régionsavent se montrer très jaloux et terriblementconservateurs quand il s’agit de leur patrimoi-ne culinaire et ne permettent à personned’apporter des modifications ou des améliora-tions, quelles qu’elles soient, aux recettes tra-ditionnelles du terroir.

Les femmes de la région sont tellementfières de leurs traditions et coutumes qu’ellesrestent fidèles aux recettes originelles etbrandissent très haut le flambeau pour letransmettre à leur progéniture à qui elles ontinculqué les règles familiales concernant lerespect des traditions.

C’est le cas de la bouicha, cette recetteancestrale qui a su garder toute son authenti-cité, son originalité et toute sa fraîcheur bienque datant de plus d’un siècle, et que lesautochtones de la région on su préserver detoute attaque. Les matins de fêtes, la bouichaest consommée froide au petit-déjeuner parles grands et les petits, garantissant ainsi unebonne journée de travail fructueux.

La recette : Ingrédients : - 1 kg de grosse semoule,1 kg de dattes séchées, ½ l d’huile d’olive,1/2 l d’eau, 1 bonne pincée de sel

Préparation : Dans un grand plat creuxen bois (sahfa ou gasaâ), verser la semoule,ajouter le sel puis les dattes dénoyautées etcoupées en deux ou plus dans le sens de lalongueur. Ajouter l’huile d’olive et bienmélanger le tout avec les mains pour la faireimprégner aux dattes et à la semoule.Asperger d’eau et mélanger le tout. Laissermacérer jusqu’à ce que la semoule gonfle etsoit bien tendre. Remplir alors aux 2/3 unrécipient en fer à couvercle et cuire au bain-marie pendant 7 à 8h. Il est important de nepas remplir complètement le récipient àcause de la pression et du temps de cuisson.

Lorsque le mélange forme une pâtehomogène, laisser refroidir et servir froid outiède au petit-déjeuner ou au goûter, accom-pagné de café ou de thé bien chaud. n

Cette semaine, nous allons faireune virée dans l’est de l ’Algériepour y découvrir une des plus

vieilles recettes de notre patrimoi-ne gastronomique si r iche et si

varié qui nous vient tout droit dela région de Jijel, cette ville côtièrequi regorge de mets plus savoureux

les uns que les autres.

La bouicha, une douceur revigorantePar H. Belkadi

Dans sa contribution, Dr Zerouala, convaincuque nul ne peut résisterau goût exquis du

chocolat, en vante les vertus maisnous conseille surtout de choisir le

bon et d'en consommer avecmodération. Il cite à cet effet lesdésagréments qu'il peut causer à l'organisme si l'on dépasse

la «dose prescrite».

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Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 13

D es sorties en couple, desdîners dans des restaurantsgastronomiques, il faut dire

que Mohamed aime la bonne chair,possède un goût raffiné de la cuisineet aime la faire partager à son alterego. Il ne lésine jamais sur lesdépenses, pourvu qu’il soit repu.

Elle est fière et heureuse de sepavaner avec lui, un homme qui necompte pas ses sous pour faire plaisirà sa dulcinée.

Il avoue que Salima ne lui déplaîtguère, et qu’en fin de compte, sa mèrea fait le bon choix. Ça y est, il n’hésite-ra plus. Il a trouvé chaussure à sonpied. Il fixe sans trop tarder la date dumariage. Tout excité et débordant dejoie, notre couple peaufine les dernierspréparatifs avant le jour J.

Fatigué d’une journée interminablede lèche-vitrine, Mohamed inviteSalima à dîner chez lui. C’est dans lacuisine qu’il la conduit. «Ici, c’est monroyaume. J’adore les plats bien miton-nés de ma chère maman. Et je souhai-te que l’élue de mon cœur prenne larelève. Ma mère se fait vieille, elle adroit à un repos bien mérité.» Salima,visiblement gênée, fait mine de n’avoirrien entendu, change vite de sujet etprétexte une migraine. Mohamed toutattentionné lui suggère d’aller se repo-ser au salon. «Et dire que j’allais teproposer de nous mijoter quelquechose : histoire de tester tes connais-sances culinaires», lance-t-il en riant.

Entre-temps, Mohamed casseraquelques œufs et fera une omeletteaux oignons, qu’il garnira de persil

haché. L’élue de son cœur n’en croitpas ses oreilles. «Cela veut dire que jevais passer toute ma vie en face desfourneaux pour satisfaire sa panse.Mais il délire !» pense-t-elle.

Le repas fut vite avalé et Salima,cachant mal sa révolte, ne fera aucuncommentaire. Mohamed l’accompa-gnera chez elle, et tout au long du tra-jet il ne cessera de lui répéter combienil aime la table bien garnie et rêve desfestins que sa bien-aimée lui prépare-ra. Elle, agacée, ne relève même pas.«Mais ce n’est pas vrai, il ne pensequ’à manger !» Ils se quittent en sedonnant rendez-vous pour le surlende-main. Il l’appellera au téléphone, his-toire de vérifier ses propos, et sa pre-mière question fut :

- Au fait, que feras-tu au déjeuneraujourd’hui ?

- Rien de spécial, je vais envoyermon jeune frère nous chercher un pou-let rôti.

- Tu préfères les repas de gargote àun plat fait maison ?

- Disons que ça va plus vite, et sur-tout il n’y a pas de cassement de tête.Chez nous, ça se passe comme ça, sice n’est pas la volaille ce sont lessandwichs.

- Il vous arrive quand même de cuisiner. - Rarement, pour ne pas dire

jamais. C’est ma mère qui s’occupe decela. Et puis de toi à moi, je détestefaire à manger. Je trouve que c’est uneperte de temps. Et puis, je crois quej’ai de la chance de tomber sur unhomme qui le fera à ma place !

Mohamed, ahuri, raccroche. Il se

dirige droit vers sa mère. «Tu savaisque Salima ne savait pas cuisiner ;pire, elle déteste ça !?» La mamanvoyant son fils tout retourné le calme :«Mais Mohamed ce n’est pas la fin dumonde, beaucoup de femmes, avantleur mariage, ne s’intéressent pas à lacuisine, surtout celles qui ont fait desétudes universitaires.

Elles n’ont pas le temps, et engénéral ce sont leurs mamans qui

s’occupent de ça. Mais tu verras,quand Salima sera chez elle, elle sefera un plaisir de préparer les repas deson époux.»

Mohamed, rasséréné, va dans sachambre, et comme pour s’en

convaincre, chasse les mauvaisesidées de sa tête.

«Après tout, ce n’est pas la fin dumonde. Ma mère a raison. Elle pren-dra goût à la cuisine une fois mariée.Et puis quand bien même elle ne s’ymettra pas, je le ferai à sa place.Salima a d’autres qualités. C’est ça leplus important.» Comme prévu, nostourtereaux se revoient. Salima a l’aircontrariée.

D’habitude souriante, ce jour-là ellefait la moue. Elle est décidée à le luidire. A lui avouer qu’elle ne veut plusde ce mariage. Qu’elle n’a pas l’inten-tion de passer sa vie à le servir, qu’il yavait bien mieux à faire dans la vied’un couple. Et puis, pour qui il seprend, pour un seigneur ? Elle prendson courage à deux mains et luiannonce tout de go :

- Tu sais Mohamed, tu es un gentilgarçon, mais tu tiens trop à tes bonsplats. J’ai bien peur que je ne sois pasla femme idéale pour toi. Je pense quetu aurais mieux fait de choisir unefemme qui n’a pas fait d’études, à quion a appris à être une bonne épouse :jamais rechigner, toujours obéir et satis-faire toutes les exigences du mari.»

- En fin de compte j’avais réfléchi, etje me suis dit que tu avais raison, cen’est pas cela le plus important. Et puisc’est moi qui me chargerai de la popo-te, j’adore ça.

«C’est ça, ils promettent monts etmerveilles avant le mariage, après ilsmettront la femme sous leurs bottes. Iln’est pas question de me faire avoir.»

- Désolée, je ne reviendrai pas surma décision. n

Par Naïma Yachir

«LA CUISINE, C’EST MONROYAUME. J’ADORE LESPLATS BIEN MITONNÉS DE MA CHÈRE MAMAN.ET JE SOUHAITE QUEL’ÉLUE DE MON CŒURPRENNE LA RELÈVE. MAMÈRE SE FAIT VIEILLE,ELLE A DROIT À UN REPOSBIEN MÉRITÉ.» SALIMA,VISIBLEMENT GÊNÉE, FAITMINE DE N’AVOIR RIENENTENDU, CHANGE VITEDE SUJET ET PRÉTEXTEUNE MIGRAINE. MOHAMEDTOUT ATTENTIONNÉ LUISUGGÈRE D’ALLER SEREPOSER AU SALON.

Cette page est la vôtre. Si vous avez été témoin de faits qui vous ont paru hors du commun, desituations heureuses ou malheureuses, si vous

connaissez des personnes qui mènent une vie peuordinaire, profitez de cet espace que nous

vous offrons pour vous exprimer. Partagez-les avec nos lecteurs. Cette richesse d’expériences que vous allez leur conter

les rendra, sans nul doute, un peu plus forts pour affronter avec courage la vie. Alors, à vos plumes !

AAnos nos lecteurslecteurs

La déception au bout du cheminEnfin, Mohamed a dit oui ! A 48 ans, il abalayé sa vie de célibataire. Il chargera sachère maman de lui trouver une futureépouse. Une fi lle de bonne famille, la

trentaine, instruite, n’ayant jamais fait devagues, et qui serait tout indiquée pourrendre heureux son époux. Mohamed

savourera les délices des fiançailles. Mais…

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 14

[email protected]

CENTRE D’ÉTUDES DIOCÉSAINLES GLYCINES (5, CHEMINSLIMANE- HOCINE, ALGER)Samedi 20 février de 15h à 18h :Hommage au poète et écrivain MalekAlloula (1937-2015). PALAIS MUSTAPHA- PACHA(CASBAH)Mercredi 24 février à 14h :Conférence- débat autour du thème«Toponymie des lieux de mémoire etd’histoire» par la Pr Ouerdia Yermechede l’Ecole normale supérieure deBouzaréah, directrice du Crascd’Oran. Le rencontre sera organiséepar l’association Les Amis de laRampe Louni-Arezki, à l’occasion dela journée de La Casbah.ECOLE NORMALE SUPÉRIEUREDE BOUZAREAH (ALGER)

Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontre-débat autour du thème «Regardcroisé sur la littérature algérienne»animée par Amin Zaoui, AbdelkaderBenarab et Amar Zentar, avec desenseignants et des étudiants defrançais, d’arabe et de tamazight.LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL BIAR(4, PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 20 février à 14h30 : AhmedLegraâ signera ses livres Le destintragique de Fatma, Le défi del’amour, Quand l’ignorance gèrel’intelligence et Un idéal brisé oul’illusion paradisiaque de l’exil.SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Vendredi 26 février à 16h : Concertde Hamidou.THÉÂTRE RÉGIONAL AZZEDINE-MEDJOUBI DE ANNABASamedi 20 février à 18h30 : Concert

de jazz «Le pouvoir des rythmes»,par le Javier Paxarino Trio(Espagne).GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY,ALGER)Jusqu’à la fin du mois de février :Exposition de peinture «Sirocco» del’artiste Valentina GhanemPavlovskaya.ESPACE ESPAGNE (10, RUE ALI-AZIL, ALGER)Jusqu’au 3 mars : Expositioncollective «Art Propos » avec lesartistes Abdeljalil Machou, MejdaBenchaâbane, Djamel Talbi,Mohamed Boucetta, Athmane Allalou,Ali Grib et Selma Dahman. AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEYEL-BINA, DELY IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 28 février : Expositioncollective par les artistes Zineb

Boukhalfa-Messani, SamiaBoumerdassi et Meriem Kezouit. GALERIE DES ATELIERSBOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCESAHRAOUI, LES DEUX BASSINS,BEN-AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 3 mars : Exposition-ventecollective par les artistes HssicenSaâdi, Youcef Hafid, MohamedLaraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfiet Sofiane Dey. GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 27 février : Expositioncollective d’arts plastiques «DiafBaya», avec les artistes JaoudetGassouma, Amel Benghezala, SmaïlOuchen et Hammouche Noureddine. GALERIE D’ART DAR EL KENZ(LOT BOUCHAOUI 2, N° 325,CHÉRAGA, ALGER)

Samedi 20 février : Exposition desartistes Youcef Hafid, MouradBelmekki, Ahmad Mebarki, AdlaneSamet et Djamel Talbi, à l’occasiondu 20e anniversaire de la galerie. La galerie est ouverte du dimancheau jeudi de 8h30 à 17h30 et lesvendredi et samedi de 11h à 17h30.MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE L’ENLUMINURE, DE LAMINIATURE ET DE LACALLIGRAPHIE (PALAISMUSTAPHA-PACHA, BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître et ses disciples» enhommage à Mostefa Ben Debbagh.ESPACE CONTEMPORAIN D'EL-ACHOUR (ALGER)Jusqu'au 13 avril : Exposition«Regard's» de l’artiste peintreAdlane.

«Le premier choc pétrolier» a eu lieudans les années 1970. En 1973, pendantla guerre d’Octobre, les pays arabesmembres de l'Opep, réunis au Koweït,annoncent un embargo sur les livrai-sons de pétrole contre les États «quisoutiennent Israël». Les effets en Occi-dent sont impressionnants. Quelquesannées plus tard, un chanteur françaissort une chanson intitulée Ils ont lepétrole mais c’est tout.

«Ils ont le pétrole mais il n'ont que ça.On a le bon vin. On a le bon pain et ceate-ra. Ils ont le pétrole mais c'est tout. On ales cailloux. On a les bijoux. On a lesbinious. Ils ont les dollars et c'est bien.On a les man’quins, les grands magasins,le Paradis latin. Ils ont les barils, on a lesbidons. Mais pour boire où vont-ils ?Chez Dom Pérignon», écrit l’auteur decette célébre chanson.

Plus loin, il continue sa comparaison :«Ils ont le pétrole pour trente ans, on a duvin blanc, des blés dans les champs pourau moins mille ans. Ils ont le pétrole maisils n'ont que ça. On a des idées, un gaspyfuté, un Martel à Poitiers...»

Certainement pour «adoucir» sonattaque, ll écrit à la fin :

«Cette chanson s'adresse à un bravegarçon qu'on appelle Altesse, un ami depension. Quand ton puits sera sec (...)Plus personne à La Mecque, Viens à lamaison, on boira mon vin...»

Aujourd’hui, «ils» ont toujours lepétrole qu’ils vendent à bas prix à l’Occi-dent. Le nouveau «choc pétrolier», ironiedu sort, frappe certains pays qui avaientparticipé à l’embargo de 1973. Les idées ?

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Idées courtes Par Kader Bakou

Organisé par l’Agence algé-rienne pour le rayonnement cul-turel (Aarc) et l’Office Ryad ElFeth, ce concert permettra enfinaux nombreux fans algérois del’artiste de la découvrir surscène. Originaire de Khouribgadans le sud du Maroc où ellegrandit dans une famille demusiciens, elle est initiée dèsson enfance par sa mère et sononcle aux mélodies gnawies etreggae. Elle prend très vite sonenvol et s’installe en France en1993 où elle se fait aisémentremarquer grâce à une maîtrisepolyvalente de différents réper-toires nord-africains et occiden-taux qu’elle s’évertuera à fairerencontrer dans des universmusicaux souvent atypiques.Chantant en berbère, en anglais,en français et en arabe vernacu-laire, Hindi Zahra joue aussi dela guitare et déploie une palettevocale richissime où vibrent toutà la fois des accents du bluesaméricain des années d’or, de lasoul onduleuse et du groove ber-bère rugueux et authentique.Avec sa dégaine dépouillée etson visage austère, elle s’est

imposée comme une figureexcentrique et exigeante qui anotamment apporté un soufflenouveau à la scène musicaleberbérophone au Maroc et auMaghreb. Portant un projet réso-lument moderniste et iconoclas-te, la chanteuse bannit les car-cans et s’éloigne des sentiersbattus en introduisant une relec-ture complète de la sémiologieet de l’esthétique du répertoireberbère contemporain. Tout estd’abord une histoire derecherche et de travail approfon-di dans le style de Hindi Zahraqui, certes se nourrit d’unelongue tradition musicale maro-caine dont les Rouicha, KhalidIzri et autres ont fait les beauxjours, mais qui considère cethéritage non pas comme untotem sacré, mais comme untremplin vers d’autres cieux aveccette unique profession de foi :la liberté. Ce concert d’Alger sera d’au-

tant plus passionnant qu’il inter-vient peu de temps après la sor-tie de son deuxième album«Homeland», largement dominé

par des textes en anglais et parune véritable avalanche soul etune errance salutaire dans diffé-rents registres. A la fois téné-breuse, sensuelle et mystique, lavoix et la musique de l’artiste senourrissent dans ce nouvel opusde la double mamelle universali-té/racines et atteignent ainsi un

nirvana des sens et desrythmes. Pour info, le concert aura lieu

à 19h30 à la salle Ibn Zeydounavec un prix d’entrée fort acces-sible : 800 DA et disponible dèsle 27 février, de 10h à 17h, auniveau de la salle.

Sarah Haïdar

CONCERT-ÉVÉNEMENT

Hindi Zahra enfin à AlgerUn événement inédit et exceptionnel aura lieu lundi

29 février à la salle Ibn Zeydoun : la chanteuse berbèremarocaine Hindi Zahra se produira pour la premièrefois en Algérie.

U ne opération de formationaux métiers de restaurationa été lancée à Ouargla en

prélude à des interventions deréhabilitation prévues sur le vieuxKsar de Ouargla, a-t-on apprismercredi auprès de l’associationdu ksar éponyme. Retenue dans le cadre du pro-

gramme d’appui à la protection etla valorisation du patrimoine cultu-rel en Algérie, initié par le ministèrede la Culture avec le concours del’Union européenne, cette actionconsiste en la formation d’une qua-rantaine de jeunes sur le savoir-faire traditionnel de maçonnerie etla production de matériaux locaux,a précisé le président de l’Associa-tion du vieux ksar de Ouargla pourla culture et la réforme, HassenBoughaba. S’étalant sur 18 mois,l’opération se déroule en troisphases principales, à savoir la sen-sibilisation et l’orientation de la

population locale sur le recoursaux matériaux locaux, à travers latenue de meetings, conférences etsorties sur le terrain (six mois),pour mettre en exergue l’importan-ce de la valorisation et la restaura-tion de cet héritage culturel, ainsique la préparation et l’élaborationdu programme de formation, encollaboration avec les profession-nels du métier, dont les universi-taires (3 mois), a-t-il expliqué. Latroisième phase de cette actionconcerne le cours académique,représentant une série de séancestechniques, pratiques et l’ouverturede chantiers-école, a-t-il ajouté. La session de formation de 9

mois, effectuée en coordinationavec le secteur de la formation etde l’enseignement professionnels,sera sanctionnée par un diplômede base sur l’art de la maçonnerietraditionnelle et des matériaux deconstruction locaux, a-t-il ajouté.

Le programme d’appui à laprotection et valorisation du patri-moine culturel en Algérie, pourlequel 18 associations issues de13 wilayas du pays et porteuses deprojets relatifs à la protection dupatrimoine ont été sélectionnées,vise à valoriser le patrimoine cultu-rel algérien (matériel et immaté-riel), avec le concours du mouve-ment associatif. Le renforcement et la promo-

tion des activités relatives à lavalorisation du patrimoine culturel,dont la sauvegarde des biens cul-turels, sont également parmi lesobjectifs ciblés par ce programme,a-t-on signalé. Couvrant trois quar-tiers principaux, à savoir Béni-Sis-sine, Béni-Ouaguine et Béni-Bra-him, le vieux ksar de Ouargla, quioccupe une superficie totale de 30hectares, est classé depuis l’année2011 secteur sauvegardé (patri-moine national).

VIEUX KSAR DE OUARGLA

Lancement d’une action de formation aux métiers de la restauration

L a pièce théâtrale intitulée Taha aété présentée au Théâtre natio-nal Mahieddine-Bachetarzi dans

le cadre de la semaine culturelle dePalestine en Algérie. Mise en scène parYoucef Abouwarda, la pièce de théâtreprésentée sous forme de monologuerelate la vie du poète palestinien, TahaMohamed Ali (1931-2012), issu du villa-ge de Saffuriyya (Palestine). L'œuvre met en avant des aspects

importants de la vie du poète et partantde l'histoire de la Palestine, et les exac-tions subies par le peuple palestiniensous l'occupation israélienne. Dans undécor simple et sur fond de luth, despoèmes de Taha Mohamed Ali ont étélus. Produite en 2014, la pièce a déjàété présentée en Palestine et en Jorda-

nie. La semaine culturelle palestiniennea débuté samedi au Palais de la cultureMoufdi-Zakaria (Alger) par des lecturespoétiques, un Salon du livre et une expo-sition de photographies et d'œuvresartistiques dédiée à la Palestine. Un documentaire reflétant la riches-

se de l'art palestinien et la solidité desrelations algéro-palestiniennes a étéprésenté durant la soirée inaugurale decette manifestation, organisée sous leslogan «Journée du chahid et l'éland'Al-Aqsa». Organisée par le ministèrede la Culture en collaboration avec l'am-bassade de Palestine en Algérie à l'oc-casion de la commémoration de la Jour-née nationale du chahid, la semaineculturelle palestinienne s’est achevée le18 février.

PRÉSENTÉE DURANT LA SEMAINE CULTURELLEDE PALESTINE EN ALGÉRIE

La pièce théâtrale Taha traduit la souffrance d'un peuple dont

la terre a été spoliée

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Le Soird’Algérie Vend. 19 - sam. 20 février 2016 - PAGE15Monde

LIBYE

Raid américain contre l'EI en Libye,plus de 40 morts

Des avions de combat améri-cains ont mené hier un raid contreun camp d'entraînement du groupeEtat islamique (Daesh) en Libye,qui a fait plus de 40 morts dont«probablement» un chef de l'orga-nisation terroriste.

C'est la deuxième fois en trois mois que lesEtats-Unis mènent des frappes ciblées contreDaech dans ce pays plongé dans le chaos depuis2011.

Le 13 novembre, un bombardement mené pardes F-15 avait tué l'Irakien Abou

Nabil, présenté alors par Washington comme«le plus haut responsable de Daesh en Libye».

Le raid aérien «très précis» a visé vendredi àl'aube un bâtiment de deux étages abritant des ter-roristes à Sabrata, à 70 km à l'ouest de Tripoli, ontindiqué les responsables libyens.

41 personnes ont été tuées et six blessées,

selon un communiqué du conseil municipal deSabrata. La majorité d'entre elles sont desTunisiens, nombreux à avoir rejoint les rangs deDaech en Libye voisine. A Washington, un respon-sable militaire américain a affirmé que le raid avait«probablement provoqué la mort du cadre opéra-tionnel de l'organisation terroriste NoureddineChouchane».

Ce Tunisien est soupçonné d'être derrière lesdeux attentats ayant meurtri la Tunisie l'an dernier :contre le musée du Bardo à Tunis en mars (22morts) et contre un hôtel près de Sousse en juillet(38 morts).

«La maison était louée par des étrangers dontdes Tunisiens probablement membres de Daesh.Des armes, dont des fusils et des roquettes RPG,ont été trouvées sous les décombres» de la mai-son qui a été entièrement détruite, a précisé lamunicipalité.

Selon son chef, Hussein al-Dawadi, l'un desblessés interrogés par les forces de sécurité «araconté être venu (dans le camp) avec d'autrespersonnes pour s'entraîner au combat et que le

groupe qui les avait emmené là leur avait bandéles yeux pendant tout le trajet». Des photos diffu-sées par le conseil municipal de Sabrata et pré-sentées comme celles de la maison visée montrentdes décombres avec des matelas et des couver-tures éparpillés, un morceau de métal avec l'ins-cription «Etat islamique» et des voitures endom-magées. D'autres photos montrent des blessés àl'hôpital. Les autorités tunisiennes avaient affirméque les terroristes auteurs d'attaques en Tunisie,pays voisin de la Libye, s'étaient entraînés dansdes camps à Sabrata. C'est la première fois qu'untel raid aérien vise la ville de Sabrata contrôlée parla coalition des milices de Fajr Libya qui s'estemparée en août 2014 de Tripoli et de plusieursautres régions, poussant les autorités reconnuesinternationalement à s'exiler dans l'Est. Outre leraid mené en novembre contre Daesh, les Etats-Unis ont pris pour cible d'autres groupes terroristesen Libye. En juin 2015, une frappe avait visé lechef terroriste Mokhtar Belmokhtar, lié à Al-Qaïda,mais son groupe avait démenti sa mort.

Le secrétaire américain à la Défense Ash

Carter a affirmé la semaine dernière à la BBC queson pays continuerait à cibler les terroristes enLibye, même «unilatéralement».

Responsable d'attentats sanglants et d'exac-tions, Daesh est implanté en Libye depuis 2014,profitant du chaos dans lequel est plongé le paysdepuis la chute du régime de Mouammar Kadhafien 2011. Il contrôle la ville de Syrte, à 450 km àl'est de Tripoli, et ses environs et le nombre de seséléments en Libye a doublé à environ 5.000 selonWashington. Les Etats-Unis et d'autres pays occi-dentaux s'alarment du fait que la Libye est en trainde devenir un nouveau pôle d'attraction pour lesterroristes.

Mais ils ne veulent toutefois pas évoquer main-tenant la possibilité d'une intervention militaire etappuient les difficiles efforts de l'ONU pour unesolution politique au conflit.

Depuis 2011, les crises se succèdent dans lepays en proie au vide du pouvoir et à l'insécurité.Son économie, basée sur le pétrole, est paralyséepar les conflits entre les deux gouvernementsrivaux défendus par des milices.

SYRIE

L’armée et les forces kurdes continuent leurs avancées Les combats et les bombardements ne

montraient aucun signe de répit dans le nord laSyrie hier, jour où aurait dû entrer en vigueurun cessez-le feu réclamé par les Etats-Unis etla Russie il y a une semaine.

Alors que le conflit s'apprête à entrer danssa sixième année, les espoirs de paix appa-raissent plus minces que jamais, comme l'areconnu l'émissaire de l'ONU, Staffan deMistura. Il a déclaré que la date du 25 févrierenvisagée pour la reprise des discussions deGenève entre régime et opposition n'était pasréaliste.

Sur le terrain, les forces kurdes poursuiventleur progression dans le nord de la Syrie. Ellesont avancé face aux terroristes du groupe Etatislamique (Daesh) dans la province de Hassaké(nord-est), bénéficiant de l'appui aérien de lacoalition internationale menée par les Etats-Unis.

Dans le même temps, la Turquie a étenduses bombardements à plusieurs secteurs de laprovince d'Alep contrôlés par les forces kurdessyriennes, qu'elle accuse notamment d'êtrederrière l'attentat meurtrier de mercredi àAnkara.

«Il s'agit des plus violents bombardements»depuis le début le 13 février de la campagnemilitaire turque contre les Kurdes dans cetterégion, selon l'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH), une ONG proche de l’oppo-sition et basée à Londres.

La principale milice kurde des YPG et sabranche politique du PYD, qui contrôlent lestrois quarts de la frontière syro-turque, sontconsidérées par Ankara comme des groupes«terroristes» car proches du mouvement kurdeindépendantiste turc du PKK. A l'inverse,Washington et Moscou les appuient car ils sontà la pointe du combat contre Daesh.

Dans la province de Hassaké, les Forcesdémocratiques syriennes (FDS), alliance domi-née par les YPG, ont pris plusieurs localités etprogressaient en direction de la ville deChadadi, un bastion de Daesh, dont elles setrouvaient à cinq km seulement, selonl'Observatoire syrien des droits de l'Homme(OSDH).

Dans leur avancée, les forces kurdes ontréussi à couper deux principales routes de ravi-taillement à Daesh, celle reliant Chadadi àMossoul en Irak voisin et une autre menant jus-qu'à Raqa, principal bastion du groupe terroris-te en Syrie.

Elles ont aussi mis la main sur le champpétrolier de Kbibé au nord-est de Chadadi,après de violents affrontements et des frappesde l'aviation de la coalition qui ont forcé les ter-roristes à battre en retraite, a ajouté l'OSDH.

Le bruit des armes devait pourtant cesserhier conformément à l'appel lancé le 12 févrierpar le Groupe international de soutien à la Syrie(ISSG) qui rassemble 17 pays, dont les Etats-Unis et la Russie. Il avait décidé d'une «cessa-tion des hostilités» d'ici une semaine.

Quant aux négociations entre le régime etl'opposition, suspendues le 3 février, elles sontau point mort.

«Je ne peux pas de façon réaliste convo-quer de nouvelles discussions à Genève le 25février, mais nous avons l'intention de le fairebientôt», a confié M. de Mistura au quotidiensuédois Svenska Dagbladet.

«Nous avons besoin de 10 jours pour nouspréparer et envoyer les invitations. Les discus-sions (...) peuvent être couronnées de succès sil'aide humanitaire se poursuit et si nous obte-nons un cessez-le-feu».

Par ailleurs, la Russie, alliée du régimesyrien, a exprimé son mécontentement après

des propos du président syrien Bachar al-Assad sur son désir de reconquérir toute laSyrie.

«La Russie s'est investie sérieusement danscette crise du point de vue politique, diploma-tique et maintenant militaire. C'est pourquoinous voudrions, bien sûr, que Bachar al-Assaden tienne compte», a déclaré l'ambassadeurrusse à l'ONU, Vitali Tchourkine, dans une inter-view au quotidien Kommersant.

Les déclarations du président syrien «disso-nent avec les efforts diplomatiques entreprispar la Russie» afin de mettre fin aux hostilitésen Syrie et d'y instaurer un cessez-le-feu, a-t-ilestimé dans une critique rare du régime du pré-sident syrien.

M. Assad avait affirmé la semaine dernière,dans un entretien à l'AFP, sa volonté de recon-

quérir toute la Syrie, quitte à mener de «longs»combats.

M. Tchourkine a, par ailleurs, estimé qu'ilétait «trop tard» pour l'éventuelle instaurationd'une zone d'exclusion aérienne en Syrie, surlaquelle insistent notamment l'Allemagne et laTurquie.

L'Otan a, par ailleurs, averti la Turquie de nepas provoquer la Russie, rapporte l'hebdoma-daire allemand Spiegel. L'Alliance atlantique«ne se laissera pas entraîner dans une escala-de militaire avec la Russie dans le sillage destensions entre la Russie et la Turquie», a mis engarde le ministre luxembourgeois des Affairesétrangères Jean Asselborn, qui parlait au nomde ses collègues de l'Otan.

Discussions russo-américainesavant une réunion à l'ONU

Des responsables militaires russes et américains se sont rencontrés vendredi à Genève pour pré-parer une réunion des Nations-unies en vue d'un éventuel accord de cessez-le-feu en Syrie prévueplus tard dans la journée, ont indiqué des sources diplomatiques. Cette réunion, qui n'était pas annon-cée, avait pour but de «rapprocher les positions des deux grandes puissances, ont affirmé les diplo-mates sans autre précision». «L'idée derrière tout cela est que la Russie et les Etats-Unis aient uneposition commune. L'ONU prévoit la proposition d'un cessez-le-feu et les conditions de sa mise enoeuvre, et va négocier avec les participants», a dit l'un des diplomates cité par l'agence de presseReuters. L'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui rentre d'une visite àDamas où il a négocié l'accès de l'aide humanitaire aux zones assiégées, a participé à la réunionrusso-américaine par visioconférence. De son coté le porte-parole du Conseil des droits de l'hommede l'ONU, Michele Zaccheo, a ajouté que le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), quis'était entendu vendredi dernier à Munich sur le principe de la mise en place d'une trêve des combatsd'ici à la fin de la semaine en cours, se réunirait à nouveau ce vendredi au siège des Nations unies.

Moscou espère qu'un accord de cessez-le-feu pourra être conclu à cette occasion, a rapporté jeudil'agence Interfax en citant le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

LE CERVEAU DES ATTENTATS DE PARIS, VOISIN DE PALIER DES CHEFSD’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT EUROPÉENS

Surréalisme

Proximité rond-point Shuman, quartier euro-péen de Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouverne-ment sont réunis. Ordre du jour inflammable. Brexit(sortie ou non du Royaume-Uni de l’UE, affaire desmigrants, terrorisme et rébellion de plusieurs Etatscontre la Commission, gouvernement de l’Union,en définitive).

A quelques encablures, à Schaerbeek, munici-palité mi-culturelle, mi-belge, tartine beurrée,

feuilletée par des présences européennes avé-rées, la presse du royaume, déchaînée, révèle queSalah Abdeslam, l’homme le plus recherchéd’Europe, voire du monde, y a séjourné pendanttrois semaines. En toute quiétude. Rue HenriBergé. Alors même que le niveau d’alerte étaitmaximum, 4 sur 4. Et le quartier bouclé.

Les perquisitions, arrestations et interpellationsfaisaient le lot de l’information en continu. SalahAbdeslam étant le présumé concepteur et planifi-cateur des attentats de Paris du 13 novembre2015. Les Belges et l’ensemble des Européens

apprennent la nouvelle du séjour bruxellois deAbdeslam pendant qu’ils commentaient, terroriséset apeurés, l’intéressement de Daesh aux installa-tions nucléaires de Doel 1 et Doel 2, en région fla-mande. Des sources judiciaires ont, certes, tentéde diminuer de l’impact d’une telle révélation, maisc’est trop peu et peut-être même trop tard. Daeshfait désormais partie de l’ambiance générale, ali-mente les controverses et les débats télévisés,dans les cafés de commerce et dans les chau-mières.

D’autant que Bruxelles abrite l’essentiel desinstitutions européennes et de l’Alliance atlantique,Nato.

Les décideurs de l’UE en conclave dans lacapitale belgo-européenne qui n’ont aucune bonnenouvelle à annoncer depuis belle lurette, s’adon-nent dans leurs interventions à ce qu’ils maîtrisent

le plus, la langue de bois. Personne n’est dupe nin’accorde du crédit à leurs propos.

L’Union européenne ressemble de plus enplus, hélas, à la sinistre Ligue des Etats arabes.Ce qui n’est pas bon du tout. Ni pour la paix dumonde, ni encore moins pour la sécurité du flanc-sud de la Méditerranée. Grèce, Turquie, Algérie,Tunisie, Libye ou ce qu’il en reste, Maroc ou Liban.

L’Union européenne perd la main et ses choixhasardeux, soutien du terrorisme contre l’Etat légi-time syrien ou aveuglement par rapport aux crimesde guerre et contre l’humanité commis par Israël,ne lui permettent pas d’agir avec conséquence oudétermination.

Fin du Sommet, mars prochain, une autre ren-contre extraordinaire des chefs d’Etat et de gou-vernement à Bruxelles. Encore un.

A. M.

En conclave extraordinaire à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouver-nement européens apprennent que Salah Abdeslam, le cerveau de Paris13 novembre, a séjourné juste à côté, Schaerbeek, pendant troissemaines et que Daesh s’intéresse particulièrement au nucléaire euro-péen. Ambiance.

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

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FOOTBALLJSM BÉJAÏA

Deux victoires en amical,est-ce l’effet Fergani ?

l L’arrivée d’Ali Fergani à labarre technique de la JSM Béjaïasemble provoquer le déclic, dumoins durant la semaine dustage bloqué effectué à OuledFayet, à Alger. Ainsi, après avoir battu le RC

Kouba (0-4) en amical lundi der-nier, les camarades d’AïtMohamed ont réédité leur exploitface l’USM Blida (0-2), vendredimatin, à l ’annexe du stadeTchaker de Blida. La JSM Béjaïa,qui a terminé son stage d’unesemaine à Alger, disputera parailleurs sa 3e rencontre amicalelundi à 17h à Béjaïa, face àl’USO Amizour au stade del’Unité maghrébine. Des confron-tations amicales qui auront per-mis au nouveau staff techniquebéjaoui d’avoir une idée précisesur chaque élément. Ali Fergani,en place depuis une semaine, aainsi fait tourner son effectif lorsdu mini-regroupement effectuédans la capitale avant dereprendre la compétition face à

l’USMM Hadjout vendredi pour lecompte de la 21e du championnatde la Ligue 2 Mobilis. Le stafftechnique de l’équipe de la villede Yemma Gouraya avait jugéutile d’effectuer un stage loin dela ville pour redynamiser le grou-pe qui restait sur une série decinq matchs sans victoire enchampionnat, soit depuis ledébut de la phase retour. Eneffet, la JSMB, qui visait l’acces-sion, est contrainte de revoir sesobjectifs pour le reste de la sai-son. Après 20 journées de cham-

pionnat de Ligue 2 Mobilis, labande de Ali Fergani occupe la7e place au classement avec 28points, soit à 10 longueurs duleader et à 8 du 3e au classe-ment. Durant le stage, lesjoueurs semblent retrouver lemoral et l’envie de renouer avecle succès. Avec l’arrivée de l’an-cien sélectionneur national à labarre technique, en remplace-ment à Hammouche, limogé, lesjoueurs comptent se ressaisir enchampionnat et surtout montrerleur volonté de réussir leur sai-

son. D’ailleurs, la direction duclub était claire sur ce point endécidant de sanctionner l’en-semble des joueurs, hormis legardien de but, Kacem, pour nepas avoir fourni assez d’effort,avait indiqué la direction dansson communiqué. Ali Ferganimet également en garde lesjoueurs : «celui (joueur) qui veutfournir des efforts bénéficierad’une chance, les autres pren-dront place dans les tribunes», a-t-il déclaré.

Ahmed Ammour

ESPAGNE (25e JOURNÉE)Joué hier : Levante-GetafeSamedi 20 févrierLas Palmas-FC Barcelone(16h)Espanyol Barcelone-Deportivo La Corogne(18h15) Betis Séville-Sporting Gijon (20h30)Vigo-Eibar (22h05)Dimanche 21 févrierRayo Vallecano-Séville FC (12h) Malaga-Real Madrid (16h) Athletic Bilbao-Real Sociedad (18h05)Grenade-Valence (18h05) Atletico Madrid-Villarreal (20h30)

ITALIE (26e JOURNÉE)Joué hier : Bologne-Juventus TurinSamedi 20 févrierHellas Vérone-Chievo Vérone (18h)Inter Milan-Sampdoria Gênes (20h45)Dimanche 21 février (15h)Atalanta Bergame-Fiorentina Genoa-Udinese Sassuolo-Empoli Torino-Carpi Frosinone-Lazio Rome (18h)AS Rome-Palerme (20h45) Lundi 22 février (21h)Naples-AC Milan

FRANCE (27e JOURNÉE)Joué hier : Bordeaux-Nice Samedi 20 février (20h)Paris SG-Reims (17h)Monaco-Troyes Lorient-Guingamp Angers-Montpellier Bastia-Nantes Toulouse-GFC Ajaccio Dimanche 21 févrierMarseille-Saint-Etienne (14h) Caen-Rennes (17h) Lille-Lyon (21h)

ALLEMAGNE (22e JOURNÉE)Samedi 20 février (15h30)Bayern Munich-Darmstadt Mönchengladbach-Cologne Hertha Berlin-Wolfsburg Ingolstadt-Werder Brême Hoffenheim-Mayence Dimanche 21 févrierLeverkusen-Dortmund (15h30) Schalke-Stuttgart (17h30)Hanovre-Augsbourg (17h30)

Round-up européen

MC ALGER

Un moisd'indisponibilitépour Derrardja

Le milieu offensif du MCAlger Walid Derrardja, victimed'une élongation à la cuisse,devra s'éloigner des terrainspendant un mois. Blessé aucours de la séance d'entraîne-ment effectuée mercredi der-nier, Derrardja est forfait pourle match face au RC Relizane,cet après-midi, en 8es de finalede la Coupe d'Algérie, ainsi quele derby face à l ’USMH, leweek-end prochain mais égale-ment un éventuel quart de fina-le dont les matchs sont prévusles 4 et 5 mars prochain.

Bachiri, grippé, incertainLe défenseur axial du MC

Alger, Redouane Bachiri, estincertain pour le match de cetaprès-midi face au RCRelizane, en 8es de finale de lacoupe d’Algérie. Souffrantd’une grippe, l ’enfant deMaghnia a fait le déplacementavec le groupe à Relizane maisreste incertain pour le match.Lotfi Amrouche, le driver mou-loudéen, a prévu son remplace-ment en convoquant le jeuneYoucef Oudina. La défection deBachiri s’ajoutera à celle deDemmou Abdelghani, blessé lasemaine dernière au cours dumatch face à l’ASM Oran, etdont le retour est attendu lorsde la 21e journée du champion-nat, vendredi prochain au stadedu 5-Juillet (18h), contre sonancienne équipe de l’USMH.

M. B.

O MÉDÉA 3 - USM ALGER 1, EN AMICAL

Quand le leader de la Ligue 2corrige celui de la Ligue 1

l L’USM Alger, leader de laLigue 1 Mobilis, n’a pas réussi sasortie, en amical jeudi dernier,face à l’Olympique de Médéa,leader de la Ligue 2 Mobilis, surle terrain de ce dernier, enconcédant une défaite (3-1) unpeu sévère. A la recherche d’un sparring-

partner pour meubler son week-end et garder le rythme de la com-pétition, l’USMA, étant éliminée dela Coupe d’Algérie, a été corrigéepar une équipe de Médéa qui jouel’accession en Ligue 1. MiloudHamdi, l’entraîneur des Rouge etNoir, qui a dû se passer de pasmoins de six éléments dont lestrois internationaux olympiques, àsavoir Abdellaoui Ayoub,Benkhemassa Mohamed etFerhat Zineddine qui avaient jouéavec les U23 la veille, face à la

sélection palestinienne en amical,en plus des blessés Nadji etMansouri et de Mohamed AmineAoudia qui ne s’est pas déplacé.Hamdi a donné un temps detemps à pratiquement tout l’effectifen alignant Berrefane, Meftah,Chafaï, Mazari, Benmoussa, ElOrfi, Bouchema, Beldjilali,Baïtèche, Chatal et Seguer enpremière période et l’entrée en jeude Khoualed, Benayada,Boudebouda, Koudri et Andria enseconde période. Ce sont les garsdu Titteri qui avaient ouvert lamarque à la 10’ avant qu’El Orfin’égalise à la 37’. Cinq minutesplus tard, les Rouge et Noirencaissent un second puis un troi-sième à l’heure du jeu. «Le plusimportant, c’était d’accorder dutemps de jeu à mes joueurs, asouligné Miloud Hamdi sur lescolonnes du Buteur. Ce match a

été programmé pour préparernotre prochain rendez-vous. Lefait de l’avoir perdu ne me déran-ge pas. Il y a eu par contre despoints positifs et d’autres négatifsque j’ai pu mentionner. Noustâcherons de revoir notre copiepour être meilleurs à l’avenir».L’USMA, après avoir dominé laphase aller du championnat, a dumal à retrouver son rythme encette entame de la phase retouren concédant 1 victoire, 3 matchsnuls et une défaite.

Benkhemassa fixé sur sonindisponibilité aujourd’huiL’international olympique de

l’USMA, Benkhemassa Mohamed,a été contraint de quitter le terrainmercredi lors de la rencontre ami-cale internationale des U23 quiavait mis aux prises la sélectionalgérienne à son homologuepalestinienne, suite à une blessu-re à la cheville. Le jeune milieu deterrain usmiste risque une conva-lescence d’au moins quatresemaines. Les résultats de l’IRMeffectuée jeudi sont attendus pouraujourd’hui. «Nous sommesdéçus par ce qu’il (Benkhemessa)est en train d’endurer. Ce sont desmoments difficiles à vivre pourses proches, pour lui, mais aussipour nous. C’est pour cela que j’aisaisi cette occasion pour luiapporter mon soutien. J’espèrequ’il va vite s’en remettre et pou-voir fouler les pelouses», a décla-ré le technicien franco-algérien del’USMA.

Ah. A.

LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE)

Le MOB demande le report de sonmatch face à l'USMA

La direction du MO Béjaïa a demandé le report de son matchavancé à domicile face à l'USM Alger, prévu mardi prochain, dans lecadre de la 21e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, en rai-son de son engagement en Ligue des champions d'Afrique. «Le cluba saisi la Ligue de football pour le report du match face à l'USMA,qui intervient cinq jours avant le match retour face aux Ghanéens del'Ashanti Gold en ligue des champions que nous devons bien prépa-rer. Nous n'avons reçu pour le moment aucune réponse de la partde la LFP», a indiqué hier l'entraîneur de l'équipe AbdelkaderAmrani. «Les décideurs devront prendre en considération notredemande, du moment que nous représentons le pays. Disputer troismatchs en espace d'une semaine est loin d'arranger nos affaires», aregretté Amrani à la radio nationale.

COUPE D’ALGÉRIE SENIORSGARÇONS (8es DE FINALE)

L’USMH passe à latrappe, Tébessa etRghiss à l’honneurTébessa et Rghiss ont écrit une nouvelle

page dans leur histoire et celle de l’épreuvepopulaire. Après avoir écarté l’USM Blida,lors des 16es de finale, les Canaris deMohamed Belaredj ont mis fin, hier, au rêvedes Harrachis. Grâce à un penalty transfor-mé par le rusé Douadi El-Oulmi (20’) face àun ensemble de Boualem Charef mécon-naissable. L’USMH est le club de la Ligue 1Mobilis à quitter l’épreuve populaire. Lorsdes deux précédents tours (trente-deuxièmes et seizièmes), l’USMA, la JSK,l’USMB, le MCO, l’USMB et le CRB avaientrendu les armes. La L1 devrait à nouveausubir la saignée à l’occasion des matchsd’aujourd’hui où trois duels (RCR-MCA,MOB-NAHD et ESS-RCA) sont prévusentre clubs de l’élite professionnelle. Lepensionnaire de la Ligue 2, le CRB AïnFekroun pensait avoir fait le plus dur pen-dant le temps réglementaire. Les deux pro-longations allaient lui offrir l’opportunité deconserver ses chances de refaire le coup dutour précédent contre le MCEE. Les«Tortues» ont résisté pendant 119’ avant decraquer devant l’ARB Rghiss (inter-régions).Les joueurs de Karouf espéraient aller versla série des tirs au but pour obtenir le ticketpour les quarts de finale. Il fallait comptersans l’inévitable Sahbi. L’ARBR attendra lematch RCR-MCA, aujourd’hui, pourconnaître son adversaire en quart de finale.Le Paradou, dernier représentant de la L2,tentera, quant à lui, cet après-midi de sau-ver l’honneur de l’antichambre de l’élite enmettant fin à l’aventure du Cendrillon, le RAAïn Defla.

RésultatsUS Tébessa-USM El-Harrach 1-0ARB Ghriss-CRB Aïn Fekroun (1-0, a.p.)Cet après-midi (15h)RCR-MC Alger (Canal Algérie)USMBA-DRB TadjenanetASBM-HB Chelghoum LaïdParadou AC-RA Aïn DeflaESS-RC Arbaâ (A3)MOB-NA Hussein-Dey

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HANDBALLEN VUE DE BÉNÉFICIER D’UN REPÊCHAGE POUR LE MONDIAL-2017

La FAHB écrit à l’IHFl 4e au dernier championnat

d’Afrique des Nations disputéen Egypte (21 au 30 janvier),l’EN algérienne seniors-mes-sieurs a offert le 3e ticket pourle Mondial-2017 aux Angolais.Une élimination qui a fait jaserles adeptes du jeu à Sept enAlgérie. Mais tout n’était pasperdu pour les Algériens, relan-cés par le règlement de laCoupe du monde qui imposedes quotas pour chaque confé-dération et donne à l’IHF ledroit d’inviter une équipe à ceschampionnats. L’invite adressée à

l’Allemagne, l’année dernière,pour participer au Mondial duQatar avait scandalisé certainesconfédérations qui semblentdéterminées à «reprendre» cetteinitiative à l’occasion de la 25eédition programmée en France.Une opportunité qui pourrait

profiter à l’Algérie dont la fédéra-tion a officiellement saisi par écritl’instance de l’Egyptien HassanMoustapha. Cette dernière a pré-conisé deux options pour lesrepêchages de certaines sélec-tions de quelques continents.

Soit un tournoi triangulaire oubien une Wild card à la suite d’untirage au sort. La première optionest improbable au vu du calen-drier international (clubs et sélec-tions) particulièrement chargé encette année des Jeux olym-piques. Le dernier tournoi conti-nental (Amérique du Sud) étantprogrammé en juin prochain, aumême titre que les barrageseuropéens, il serait vraimenthasardeux de prévoir un FinalFour quelques semaines avant

les JO de Rio. C’est pourquoi, ilfaudrait s’attendre à un tirage ausort dont la date et le lieu ne sontpas encore connus. Pour revenirà la lettre de la FAHB, une sour-ce nous annonce que ce docu-ment signé par le président de laFAHB, M. Saïd Bouamra, met enexergue que l’Asie a déjà récu-péré un quatrième billet pour leMondial grâce à la qualificationd’office du Qatar (vice-championdu monde en 2015 et championd’Asie en 2016) qui a pris unsésame du fait que la France(championne du monde en 2015)est l’organisateur du prochaintournoi du Mondial. Outre leQatar, le continent asiatique aplacé le Bahreïn, le Japon etl’Arabie Saoudite. En 2015, l’Asieétait représentée par le Qatar(pays hôte), l’Iran et l’ArabieSaoudite. Cette dernière avaitremplacé le Bahreïn alors quel’Islande avait suppléé le retraitdes Emirats Arabes Unis.L’Allemagne ayant bénéficié dela Wild card au détriment del’Australie, championne de lazone Océanie, dont le niveauétait jugé «faible». M. B.

ESPAGNE (25e JOURNÉE)

Périple pour leBarça, péril au RealLe FC Barcelone part en expédition à 2 000 kmdu Camp Nou : le leader du Championnatd'Espagne se rend à Las Palmas aux Canaries,cet après-midi pour la 25e journée, tandis quele Real Madrid doit aussi négocier un déplace-ment épineux demain à Malaga.

Barcelone : un grand détouravant Arsenal

Avant d'affronter Arsenal mardi en Liguedes champions, le Barça va effectuer sonvoyage le plus lointain de la saison en Ligasamedi en rejoingnant l'île de GrandeCanarie, dans l'océan Atlantique, pourdéfier Las Palmas. Soit environ 2 000 km et3h30 en avion hier soir, puis à nouveau cesoir. Cela pourrait peser dans les jambesdes stars barcelonaises mais l'entraîneurLuis Enrique a savamment fait tourner soneffectif ces dernières semaines. «Nousconnaissons à la perfection l'état desjoueurs, leur charge en temps de jeu et leurmanière de réagir à cette charge», a com-menté le technicien cette semaine.«Enchaîner les matchs avec seulementdeux jours de repos entre eux a une influen-ce mais nous avons une vision à moyenterme pour atteindre nos objectifs.» Pourpreuve, depuis le début de l'année 2016, leBarça a joué tous les trois jours et enchaînéles performances de haut vol, ce qui lui apermis de prendre le large en tête de laLiga. Premier avec 60 points, le leader bar-celonais dispose de six points d'avance surl'Atletico (2e, 54 points) et sept sur le RealMadrid (3e, 53 points). Et en jouant samediaprès-midi, 24 heures avant ses deux pour-suivants, Barcelone peut même accentuerla pression en reléguant provisoirement lesdeux clubs madrilènes à neuf et dix lon-gueurs. Gare néanmoins à Las Palmas(18e, 21 points), qui lutte pour le maintien.Le Barça devra miser sur la force de frappede son trio offensif «MSN» (Messi-Suarez-Neymar) pour espérer enchaîner samedi un32e match sans défaite toutes compétitionsconfondues.

Real Madrid : un piège andalouà Malaga

Au Real Madrid, le danger a un nom : ladécompression. Quatre jours après la solidevictoire 2-0 contre l'AS Rome mercredi enhuitième de finale aller de C1, la «Maisonblanche» doit rebasculer sur leChampionnat d'Espagne demain à Malaga.C'est un retour en Andalousie, une régionqui n'a pas souri au Real lors de ses deuxderniers déplacements en Liga : match nulsur la pelouse du Betis Séville (1-1) et vic-toire in extremis à Grenade (2-1). Pourtant,le club merengue ne peut pas se permettrede perdre à nouveau des points en route,sous peine d'être irrémédiablement décro-ché dans la course au titre. «Nous savonsque nous sommes derrière, nous savonsque c'est compliqué, mais nous allons nousbattre», a lancé l'entraîneur madrilèneZinédine Zidane mercredi soir. Même siMalaga s'annonce comme un rude adver-saire, le Real pourra s'appuyer sur un moralregonflé pour tenter de franchir l'obstacle.Cristiano Ronaldo, buteur spectaculaire àRome, espère sans doute refaire son retardsur le Barcelonais Luis Suarez en tête duclassement des buteurs de Liga (24 buts à21). Et l'attaquant français Karim Benzemava pouvoir jouer plus libéré après la levéepartielle de son contrôle judiciaire jeudidans l'affaire du chantage présumé à lasex-tape.

Atletico-Villarreal : un duelpour le podium

Gros choc à prévoir dimanche au stadeVicente-Calderon, où l'Atletico Madrid (2e,54 points) reçoit Villarreal (4e, 48 points)dans un duel de prétendants au podium. Lasaison dernière, le «sous-marin jaune»avait été l'une des rares équipes à venirs'imposer dans l'antre des «Colchoneros»(1-0) et ces derniers savent à quoi s'at-tendre. «Ce sera difficile mais avec le sou-tien du public et notre jeu, cela se passerabien», a assuré l'attaquant français AntoineGriezmann, qui reste le meilleur buteur del'Atletico cette saison en Liga (12 buts)même s'il est resté muet lors des quatredernières journées.

LE BF DE LA FAHB CE MATIN

Mise en conformité des statuts etsituation de Bouchekriou au menuC’est ce matin qu’aura lieu la réunion du BF de la Fédération algé-

rienne de handball. Un conclave qui aura pour principal point d’ordrela préparation de l’AG de mise de conformité des statuts, demain,ainsi que le point consacré à la situation de l’EN, notamment la démis-sion de l’entraîneur Salah Bouchekriou. Celui-ci avait signifié sonretrait quelques jours après le fiasco du Caire et a confirmé sa déci-sion par un écrit dans lequel il demande la résiliation de son contratqui va jusqu’en janvier 2017. Un départ que des membres du BF de laFAHB ne veulent pas en entendre parler, certains assurant qu’il seraquestion de rediscuter ledit contrat et la possibilité de prolongerBouchekriou jusqu’en 2020. M. B.

DIVISION EXCELLENCEMESSIEURS (12e JOURNÉE)

Le podiumne bougerapas, le MCOnon plus !

La 12e étape du champion-nat excellence messieurs, pré-vue cet après-midi, sera tron-quée de la rencontre JSESkikda- MC Oran. Le club d’El-Hamri, en bien mauvaise postu-re, ayant déclaré forfait pour cedéplacement pour diverses rai-sons (blessures de joueursnotamment) a sollicité la fédé-ration, jeudi matin, pour signifierl’impossibilité d’envoyer l’équi-pe à Skikda. Une décision quifait perdre aux Oranais les deuxpoints mais qui leur évitera depayer l’amende prévue dans detelles circonstances (frais d’or-ganisation et de déplacementdes officiels).Du coup, sans jouer, les

Skikdis engrangent deux unitéset prennent provisoirement la 3eloge du classement avec untotal de 18 points. Le MCO,quant à lui, demeure figé à la13e place avec 5 points devantla GS Boufarik (14e avec 2points). Une position qui nedevrait pas changer pour lesgars de la ville des Orangesattendus de pied fermeaujourd’hui à Aïn Touta oùHamoud et consorts veulentmettre un terme à leur sérienoire entamée avant la trêve duchampionnat, en novembre der-nier. Le reste des rencontres dela 12e journée de l'Excellencese dérouleront comme prévu,cet après-midi, avec la certitudede voir le GSP et ses poursui-vants immédiats, le CRBB et leCRBBA prendre le meilleur surleurs hôtes respectifs, en l’oc-currence le CRB Mila, l’O El-Oued et le MB Tadjananet. Asuivre aussi le derby deOuargla entre l’ICO et le WABOet le duel des «convalescents»entre le MCS et le CCL.

M. B.

Start (cet après-midi, 15h)A Ouargla : ICO-WAB OuarglaA Baraki : CRBB-O El-OuedA Bordj Bou-Arréridj : CRBBA-MB TadjananetA Bordj El-Kiffan : GSPétroliers-CRB MilaA Aïn Touta : ESAT-GSBoufarikA Saïda (11h) : MCS-CChelghoum LaïdJSE Skikda-MC Oran (forfait duMCO)

13e CHAMPIONNAT MÉDITERRANÉEN DES U19

L’Algérie jouera la 5e placeface à la Jordanie

Jeudi, lors de la troisième jour-née, les jeunots de Bendjemil ontcraqué, jeudi matin, face auxPetits Pharaons (15-34) avant desubir la loi de la Turquie (13-23).Ces défaites s’ajoutent à cellesconcédées face à la Tunisie (15-27) et l’Arabie Saoudite (21-24).

Classés 5e lors de ce mini-cham-pionnat, le Sept algérien a ren-contré le second, la Tunisie, lorsdu tour de qualifications précé-dant les demi-finales jouées enfin d’après-midi. Une équipe tuni-sienne très affûtée qui s’est, denouveau, imposée devant les

camarades de Fligha (26-17).Ces derniers termineront la com-pétition ce matin (11h) en dispu-tant un match de classementpour les cinquième et sixièmeplaces, contre la Jordanie qui aperdu, hier, face à l’Égypte (9-26). Le match Arabie Saoudite-Turquie, hier matin, a vu la victoi-re des Turcs (26-18). En find’après-midi, en demi-finale, lesEgyptiens affrontaient lesSaoudiens alors que lesTunisiens jouaient face à laTurquie. Il est bon de rappelerque le règlement de cette compé-tition va changer à l’occasion dela finale prévue aujourd’hui. Lessix équipes participantes, quali-fiées toutes au second tour, dis-putaient deux rencontres par jour-née et chaque match se jouait entrois mi-temps de 15 minutes (45minutes au total). La finale, elle,se jouera en 60 minutes (3x20minutes). A noter que les organi-sateurs ont profité de la journéede repos, mercredi passé, pourvisiter nombre de sites touris-tiques d’Alexandrie. M. B.

ERRATUM

Nassim Bellahcène belet bien à Alexandrie

L’arrière-gauche du club français, Nassim Bellahcene(Montpellier Agglomération Handball) est bel et bien à Alexandrie encompagnie de la sélection nationale des U19, drivée par AbdelkrimBendjemil, engagée au tournoi méditerranéen qui prendra fin cedimanche. Le jeune international a rallié l’Égypte le 14 févrierquelques heures après la fin d’un match de son club, le MAHB(championnat de N1) face à Bagnols Gard Rhodanien, au coursduquel il a inscrit deux buts (35-30). L’ex-international français a ral-lié Le Caire depuis l’aéroport Marseille-Marignane.

l Avec une seule victoire (contre la Jordanie 21-11, lors de lapremière sortie dans ce tournoi) en cinq matchs joués, les joueursde Bendjemil devraient se contenter de quelques accessits lors decette compétition relevée et que les Egyptiens dominent desmains et des épaules.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde neuf ouvres de Jean Racine.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =«Caractère de son œuvre»

1- ALEXANDRELE GRAND2- ANDRO-MAQUE3- PHÈDRE

4- BÉRÉNICE5- BRITANNICUS6- IPHIGÉNIE ENAULIDE

7- BAJAZET

8- ESTHER

9- ATHALIE

MOT RESTANT = TRAGIQUE

I N A T R A G I Q U E EE E L P H E D R E B E IE G E E U Q A M O R R LN I X D E AA H A N N HU P N A I TL I D D C AI S R E L E G R A N E RD U C I N N A T I R B EE B A J A Z E T E S T H

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

B O U G A I N V I L L E E S - SR U S E S - A E R E E S - E T AA R E S - S T - O S E - O T E RV A S - R O A N N E - B U - S CE L - P A R L E S - D A - R T AR - T A - T E S - P I L L E E S- A N T R E S - H E L A I T - TO R T I E S - P E T A I T - S IU D - N E - H E R I T E - F - QT E T E - F E I N T E - P A R UR N D - R A - N I E - T R U I EE T - P E T I T E - C U I T E S- S A U V A G E - F A - M E S -P - R E E L S - V A R I E S - CH A - R I E - B A R E M E - R EA V R I L - C - L I M A - M A LR I E L - F R E I N E - V O T EA S E - B L O N D E - H E U - B

O E - M E - I T E - F O N D E RN - R E V E R A - E E - I R A IS O U T U R E - E P R I S E - T- R A R E S - T R A M E E - M ER T - E S - M R - T E S - D U SA I D E - V I O L E E - N U E -R E A - T - N U E S - T A R T EE S - T R O U V E - R A G E - ST - B R O U T E - F O R E - C SE N T O U R E E S - C E R N E E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B R Y A N T - L A K E R S - LK I E V - A I D E R - C A - D OO S E - L - R U S - M U T E E SB E - R A M E R - B A R O N - AE - R A V I E - C A L I N - S N- G A I E S - - - - I E - L E GT A C L E - - - - - N - T A R EO I E S - H - - - - - R I V A L

U N S - V A I N S - P A G E - ER E - P O I R E - C A S E - H SN - P R U N E - N O T E - D O -O R L - D E - P E R I - C O T EI S O - R - T U E - N A R R E -S - N B A - B A S K E T B A L L

LETTRES DELETTRES DERAJASTHANRAJASTHAN

U D A I P U R - - - - - - -- - D E C C A N - - - - - -- - - - - - J A I P U R - -- - - - A R A V A L L I - -- - B H I L S - - - - - - -- A M I A N T E - - - - - -- - - - - T H A R - - - - -- - - - - M A L W A - - - -- - - - - I N D E - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonclub

Sasélection

Riche----------------Rêvée----------------Grecque

Dopera----------------Bivouaquera----------------Lisière

Dans l’œil----------------Monnaies----------------DiplômeArticle----------------Ouverte----------------Faisceau

Précieux----------------Meurt----------------FatalFerment----------------Consonnedouble----------------Hauteurs

Manche----------------Singe----------------Corde

Confie----------------Ensuite

Va----------------Calcium

Grecque----------------Lanthane----------------Nazis

Continent----------------Décora

Attachées----------------Samarium

Direction----------------Habitants

Possessif----------------Océan

Cède----------------Privatif

Note----------------Guette

Possessif----------------Lettresd’Oran

Triste----------------Prévenu

Touché----------------Greffe

Préau----------------Epais

Jeu----------------Emporte

Capitale----------------Egaré

Erbium----------------Assurances

Amende----------------Filet d’eau

Parfum----------------Figure

Fin desoirée

----------------Direction

Sommet----------------Taxe

Possédé----------------Refuge

Ville----------------Rigoles

Etain----------------Cycle

Autre----------------Argent

Volonté----------------Drame----------------Radon

Singe----------------Pays

Malin----------------Astate

Diplôme----------------Passé

Cordes----------------Epauler

Son poste----------------Sélénium

1- PAYS

2- ROI

3- ANCIEN

EMPIRE

4- EXPORTA-

TION

5- PORT

QUITO

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Quito

Page 19: 20022016

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 19

Fleur----------------

Test

Partirait----------------

Allés

Période----------------Mi-glossine----------------Article

Nouveau(inv)

----------------Joyeux

Vieux do----------------Rongeurs----------------Chopes

Branché----------------Grecque----------------Fatigué

Voyelledouble----------------Héritage (ph)----------------Clémences

Dans l’arène----------------

Grandmodèle

Soldats----------------Ferment----------------Stade

Séaborgium----------------Cartouches----------------GosseOrgane----------------Germanium----------------Supprimée

Rame----------------Mélodie----------------Dansl’arène

Formed’être----------------Arsenic----------------HurlentRendu plat----------------

OsArme

----------------Stupéfait

Saison----------------Erbium

Illusion----------------Compagnieaérienne

Pronom----------------

Enleva

Consonnedouble

----------------Dans la tête

Lettre deTindouf

----------------Démonstratif

Monnaies----------------Rongeur

Mises endemeure----------------Demeurer----------------Dans le mileMembres

----------------Substance

Jovial----------------Répétés----------------PrénomRègles

----------------Jeu

Trait----------------Liquide----------------ParenteBaudet

----------------Bijoux

Bourde----------------Sali----------------CommissionNazis

----------------Liquide (inv)

Professeur----------------Note----------------Ile

Aime----------------Via----------------Songeas

Type (ph)----------------Béryllium(inv)

Partitions----------------Ternira

Classe----------------Magiciens

Réserve----------------

Pierre

Cellule----------------

Cries

Cache----------------Germanium----------------PoilIncombe

----------------Accordée

Gâtée----------------Singulier----------------CreuséeLettres de

Kiev----------------

Infinitif

Note----------------

VastePlaisir

----------------Vile

Incompré-hensibles----------------Cordon

Hardie----------------Tantale

Outils----------------Champignon----------------De mêmeAsticot

----------------Inviter

Sas----------------Luxueux

Rivièresuisse

----------------Demi-tour

Arme----------------Stupéfiante

Ornes----------------Cérium (inv)

Ogive----------------Gourdin

Fondit

Exprimées----------------Erbium

Germanium----------------

TellureBrise

----------------Orientes

Brome----------------Agence

Obligé----------------Volume

Substance----------------

FlaqueNote----------------Fin de soirée----------------Démonstratif(inv)

Caché----------------Précision

Préfixe----------------

Rail

Titre----------------

MortelOffre

----------------Livide

Radio----------------Equipé

Cassée----------------Vas----------------Espèce

Tondis----------------Bloqua

Voyelledouble

----------------Ex-Société

Echéances----------------

OutilPagaie

----------------Flatteur

Compétitions----------------Pronom

Désigna----------------

Ancien

Equipas----------------Consonnedouble

Crasseux----------------Possessif----------------Six à RomeSur lesquais

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Fête----------------

VTT

Perfection----------------Tournai

Page 20: 20022016

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PENSÉES––––––––––––––––––––Comme si ton rappel à

Dieu, le 20 février 2010,datait d'hier.

Six (06) années entièreset la douleur est aussi vivequ'au premier jour, chèreépouse, mère et grand-mère

Mme Chabaraka Sabiha née MekacherElle a laissé derrière elle un immense

vide que nul ne peut combler, mais sa pré-sence restera dans nos cœurs.

Son époux, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l'ontconnue et aimée d'avoir une pieuse penséepour elle et prient Dieu le Tout-Puissant delui accorder Sa Sainte Miséricorde et de l'ac-cueillir en Son Vaste Paradis. Repose enpaix, nous ne t'oublierons jamais.

Ton mari. F106145/B13

––––––––––––––––––––Pensée à la mémoire de

notre sœurChabane Ouahiba

Il y a sept ans, la volontéde Dieu a voulu qu’elle s’enaille à un âge très précoce,laissant toute une familledans une douleur que ni le temps ni les êtresn’effaceront.

Le Tout-Puissant en a décidé ainsi, maisses frères et sœurs auront toujours en mémoi-re son souvenir intact, tous ces moments pas-sés ensemble que rien au monde ne pourraeffacer.

En souvenir de toi, nous demandons àtous ceux qui t'ont connue, côtoyée, respec-tée et aimée d'avoir une pieuse pensée à tamémoire.

Repose en paix, chère sœur. F106156/B13

––––––––––––––––––––Il y a un an, le 14 février 2015, nous quit-

tait à tout jamais notre cheret regretté époux, père etgrand-père

Redjah Mabroukdit Kamel

laissant un vide incommen-surable que nul ne pourracombler.

En cette douloureuse circonstance, saveuve, ses enfants et ses petits-enfants ainsique toute la famille Redjah demandent à tousceux qui l’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire et de prier Dieule Tout-Puissant de lui accorder Sa SainteMiséricorde et de l’accueillir en Son VasteParadis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. Repose en paix Kamel.

––––––––––––––––––––Le 21 décembre dernier, nous quittait à

jamais notre cher père, beau-père et grand-père

Bendahmane Ahmed

Il a laissé chez les siensun incommensurable videque nul ne pourra jamaiscombler, et un impérissablesouvenir chez tous ceux qui l’ont connu.

La famille Bendahmane, parents et alliés,remercie tous ceux qui ont compati à sa dou-leur lors cette douloureuse épreuve, et leurdemande de les accompagner dans sesprières afin que le Tout-Puissant accueille ledéfunt dans Son Vaste Paradis.

F106156/B13

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Page 21: 20022016

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 23

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Mousse auxclémentines

4 clémentines, 1 orange, 5 c. à c.de sucre, 4 blancs d'œufs, 400 g

de fromage blanc, 2 c. à c. degingembre, 1 zeste de citron vert,

feuilles de menthe

Pelez les clémentines en enlevant les peauxblanches. Enlevez les quartiers et disposez-lesdans un bol. Mélangez le zeste de l'orange etson jus ainsi que le citron vert avec le sucre.Ajoutez le gingembre râpé. Versez le tout dansune casserole, portez à ébullition et laissezréduire pendant 5 minutes. Arrosez lesclémentines de ce sirop et laissez au frigopendant 1 heure. Montez les blancs d'œufs enneige. Battez le fromage blanc. Incorporez lesblancs d'œufs en neige, le fromage blanc àl'orange et réservez 1 heure au frigo. Dansl'assiette, réunissez les 2 préparations, lamousse de fromage blanc puis les clémentines.Nappez de sirop d'orange, citron vert, gingembrechaud. Décorez avec quelques feuilles dementhe.

BEAUTÉ Que faire pour

accélérer la poussede vos cheveux

Il existe plusieurs astucespour augmenter la force devos cheveux et en stimuler larepousse, en voici quelques-unes qui peuvent vous aider àréaliser l’objectif.

1. Prenez soin de la santéde vos cheveux, et sedébarrasser des pointesabîmés en coupant au moinsune demi-pouce de cesdernières. Vos cheveuxpourront ainsi grandir plus vite.

2. Évitez d'utiliser des outilsqui font exposer vos cheveux àune température élevée, ilsvont se casser et continuer à sediviser sur toute la longueur.

Essayez de les sécher à l’airfroid si possible.

3. Nourrissez vos cheveux ethydratez-les avec un masque àl'huile d'olive ou d'argan avantchaque lavage en massant leslongueurs sans les frotter etlaissez-le agir suffisament.

4. Brossez vos cheveuxavec un peigne lisse et affinerles racines et les branchesrégulièrement. Un brossagetrop agressif influencebeaucoup la pousse descheveux.

5. Évitez de toucher voscheveux avec vos doigts, Celaconduit à les sécher et les rendplus vulnérables.

6. Utilisez des couvertes dela tête en soie ou de satin avantd'aller vous coucher. Optezaussi pour des taies d'oreiller ensatin pour protéger vos cheveuxcontre la déshydratation.

7. Évitez les brushings,lissages, colorations et autrestueurs de cheveux, au moins letemps que la situations'améliore. Enfin il faut adopterune alimentation équilibrée,riche en vitamines, protéines etsoufre qui contribuent à stimulerla pousse des cheveux avecexcellence en prenant encompte que le cheveu nepousse pas par la pointe, maispar la racine.

Quiche auxfruits de mer

1 pâte brisée, 1 pot de 500 g de crèmefraîche, 3 gros œufs, 500 g de gruyèrerâpé, 250 g de crevettes, 2 blancs de

poireaux, beurre pour le moule

Faites revenir les poireaux dans unepoêle avec une noix de beurre. Ajoutez-yun verre d'eau et laissez mijoter à feu douxjusqu'à évaporation de l'eau et que l'aspectsoit comparable à une sauce épaisse. Enmême temps, faites revenir avec une noixde beurre les crevettes. Lorsqu'elles sontcuites, dans une jatte, mélangez la crèmefraîche, le gruyère et les œufs puis ajoutez-y les poireaux et les crevettes. Mélangez.Beurrez 1 moule à tarte et déposez-y lapâte brisée. Aérez-la en la pointant avecune fourchette. Versez le mélange etenfournez pendant environ 35 min.

Trucs et astucesPour éviter que le lait déborde lors de la cuisson Le lait bouillant nedébordera pas si vousmettez une cuillère àsoupe dans la casserolelors de sa cuisson. Voiciune autre technique pouréviter l’inondation des plaques de cuisson.Enduisez les bords de la casserole dematière grasse, de beurre ou d’huile.

Comment rattraper un plat trop salé Vous avez trop salé votresauce ou votre soupe ?Pas de panique ! Vouspouvez encore rattraperle coup. Faites réchauffervotre plat en y ajoutantune pomme de terre épluchée coupée endeux, elle absorbera l’excédent de sel. S’ils’agit de légumes cuits à la vapeur, vouspouvez les rincer à l’eau bouillante ouajouter une cuillère de crème fraîche aumoment de servir, vous sentirez moins legoût du sel. Vous pouvez également ajouterun morceau de sucre à votre sauce ou àvotre soupe.

Chaussureà son pied !

Jamais une chaussurene doit faire souffrir. Ellene doit être ni étroite, nipointue, ni à talon trophaut. Le plusphysiologique est lachaussure bien ajustée,à semelle compensée.Les semelles intérieuresdoivent prendre encompte descaractéristiquesdu pied : elles doiventpermettre ledéroulement naturel dupied pendant la marche. • Marcher pieds nus : ensoi, c’est une gymefficace. On peut lacorser en remuant lesorteils, en marchantsuccessivement sur lapointe, puis sur lestalons, dans le sable. • Variante : attraper avecles orteils un crayonposé au sol ou fairerouler une balle, typeballe de tennis, ouencore plus petite, sousla plante...

Vrai/Faux Le pamplemousseest acide«Faux»Ne vous laissez pastromper par son goût.En comparaison,l'abricot est beaucoupplus acide que lepamplemousse maisson goût sucré trompel'ennemi! Lepamplemousse permet d'équilibrer lesacidifiants de notre alimentation. Pour lespersonnes sujettes aux brûlures d'estomac,il faut boire du jus de pamplemousse plutôtque du jus d'orange.

Parents : il étouffe, ilfaut agir vite !

Q uelques secondesd’inattention... Bébéa avalé un petit

objet ou un aliment qui legêne ou l’empêchecomplètement de respirer.Si votre bébé est gêné pourrespirer, ne le manipulezpas ! Laissez-le assis etappelez immédiatement lessecours. S’il s’agit d’unétouffement grave, il n’y a nipleurs ni toux, mais votrebout’chou cherche son air etchange de couleur. Dans cecas, il faut agir vite !Asseyez-vous, retournezBébé sur le ventre et posez-le sur votre avant-bras, pliéà l’horizontale. D’une main,maintenez la tête avec lesdoigts, de part et d’autre dela bouche de votre enfant, etde l’autre appliquez jusqu’à5 claques dans le dos entreles deux omoplates. Legeste doit faire tousserbébé, ce qui permettra aucorps étranger de ressortir.S’il n’y a aucun effet et quePitchoun ne respire toujourspas, retournez-le de façon àce qu’il se retrouve allongé

sur le dos, sur votre avant-bras, et que sa tête soit plusbasse que le reste du corps.Repérez la ligne imaginairesur son thorax, entre lesdeux mamelons. Placez lapulpe de 2 doigts d’unemain au milieu de la poitrine,une largeur de doigt au-dessous de cette ligneimaginaire. Effectuez 5compressions. Après cesdeux manœuvres, la petitevictime recommencegénéralement à respirer, àpleurer. C’est le moment delui faire un câlin pour larassurer. Une consultationaux urgences pour vérifier

que bébé va bien estindispensable. Vous avezessayé ces deux techniqueset toujours rien ne sort de labouche de votre petit ?Appelez les secours etrecommencez l’opération,autant de fois quenécessaire. A titre deprévention, exigez que votreenfant mange devant vous.N’oubliez pas que lescacahuètes ne sont pas lesseuls ennemis des tout-petits. Les tomates cerises,les raisins et les pièces demonnaie peuvent aussiprovoquer un étouffement.

Page 22: 20022016

FFLN et RND sont-ils foncièrementdifférents au point d’obliger lepalais à sortir de sa « neutralité » en

leur édictant un code de conduite ? Peud’observateurs de la scène politiquecroient en la gravité des conflits de cettenature et ne s’attendent, évidemment,pas à ce que ce genre d’escarmouchedevienne une réelle affaire d’Etat (1).

Il est vrai que l’axe constitué par cesdeux appareils a derrière lui une longuehistoire faite non seulement de complici-tés dans le partage des faveurs dispen-sées par le pouvoir mais aussi de solida-rités sans faille lorsque les ventscontraires se lèvent et dérangent leurcommerce politique.

Mais alors comment expliquer queleurs leaders trouvent de bonnes raisonsde savonner la planche au vis-à-vis afinde l’écarter du modus vivendi qui illus-trait jusque-là l’alternance auprès duchef de l’Etat ?

Doit-on se rabattre donc sur desmotifs plus prosaïques pour décryptercette guéguerre médiatique ? C'est-à-direles raisons cachées qui, selon certainesindiscrétions ironiques, relèvent de la tri-viale inimitié. Autrement dit, une vieilleincompatibilité d’humeur et de cultureentre l’incontournable Ouyahia et le cas-seur de baraque qu’est Saâdani.

En clair, malgré le fait qu’ils soientassociés depuis 16 années dans lesaffaires du pays, FLN et RND demeurenttout de même des pavillons rivaux àl’image de leurs «capitaines» respectifs,lesquels sont désormais préoccupés parla perspective de 2019 mais aussi par leslégislatives de 2017. En effet, le petittournant opéré par le réaménagement dela Constitution ouvre réellement des pos-sibilités à certains caciques de fairevaloir leurs aptitudes pour les futurs cas-tings.

Or, le SG du FLN ne manque pas luiaussi de perspicacité à ce sujet.Estimant, à juste titre d’ailleurs, que leposte de Premier ministre vaudra doré-

navant son pesant de crédibilité à l’hori-zon 2019, il justifie par conséquent sacampagne visant à faire obstruction àtout prétendant qui ne serait pas de sonbord. C’est ainsi d’ailleurs qu’à travers sathéâtrale agressivité l’on devine l’uniquecible. «Le tout sauf Ouyahia» («TSO»), luisemble effectivement un bon signe deralliement dans l’immédiat. Il est vrai queles multiples purges au sein de ses ins-tances ont privé le FLN de certaines per-sonnalités de grandes qualités jusqu’àréduire sa présence dans la scène natio-nale aux seules imprécations de sonbavard secrétaire général.

Alors que la retenue calculée deOuyahia donne à penser qu’il avance sespions avec l’aval de la présidence,Saâdani intensifie son forcing en faisantréférence à la Constitution amendée et àl’article 77 obligeant le chef de l’Etat àconsulter la majorité parlementaire.

C.Q.F.D : respecter le primat du FLNsur les autres courants. L’argument estsûrement solide cependant il pèche parson déficit de réalisme. Celui qui renvoiele porte-parole du FLN à la nature mêmede la représentativité électorale dont latotalité des partis politiques ont bénéficiélors de chaque scrutin.

Le Parlement algérien étant ce qu’ilest depuis 1997, les majorités qu’ontconnues alternativement et le FLN et leRND ont-elles jamais été conformes à lacomptabilité des urnes ? Ouyahia, quin’oublie jamais ce postulat du systèmealors qu’il dirige depuis presque vingtannées le RND, agit différemment.

Ne se prévalant que rarement de l’ar-gument du nombre de parlementaires, ila souvent préféré mettre en avant sespropres compétences. En se forgeantune stature de personnalité politique,singulière par le cynisme de sesméthodes, il demeure en toutes circons-tances un redoutable challenger.

Etonnamment le RND, qui boucle ses20 années d’existence (21 février 1996),ne doit surtout sa survie en tant que

béquille du pouvoir qu’à la roublardisede cet homme. Alors que son incursiondans le champ du pluralisme répondaituniquement à la nécessité de faire pièceau vieux parti unique ayant découvert surle tard la vertu de la légalité des urnes,rares étaient les hommes politiques quiparièrent sur sa survie à la suite dudépart de Zeroual.

Sauf que ces pronostics ont oublié leparamètre humain celui que représentaitcet ex-Premier ministre biberonné dansle cocon de la haute administration à quil’on avait confié la mission de gérer unappareil de propagande et le transformeren parti… antipartis ! Une sorte de milicepolitique au sein du pluralisme partisanet peuplée de «Rastignac» en tout genreauxquels l’on a offert un cadre pourtoutes sortes d’ambitions. Cela remontaità décembre 1998 quand, après avoir étéécarté de la chefferie du gouvernement,Ouyahia s’apprêtait à relancer sa carrièreen prenant le contrôle de la chapelle.

Ceux qui lui firent la courte échelle,alors qu’il était peu préparé au militantis-me obscur, n’étaient-ils pas les mêmesqui balisèrent la voie à Bouteflika ? C’estde cette «procédure» enclenchée enamont de la présidentielle d’avril 1999que le RND devint l’interface du FLN aveclequel il partageait la proximité du chefde l’Etat. Ouyahia, dont le profil de protéesans opinion arrêtée lui a été souventreproché à cette époque, incarne effecti-vement l’archétype du «militant sanscause».

C'est-à-dire un premier tambourprompt à offrir ses services au nom de «l’entreprise politique de prestation deservices », qu’est le RND. Tant il est vraique ce fameux rassemblement a toujoursmanqué de références doctrinalescontrairement au FLN.

Et c’est sûrement dans le registreidéologique que l’ex-parti unique conti-nuera à damer le pion à cet adversairemalgré l’habilité de ses discours qui l’au-torisent toujours à pontifier.

Cela étant, les «malentendus» oppo-sant Saâdani et Ouyahia ne doivent-ilspas nous rappeler que ce tandem de fer-railleurs appartient à la même coterie ?Celle qui a confisqué l’intendance dupays tout comme elle vient de s’autoriserdes projections relatives au futur de lasociété.

B. H.

(1) En marge du Conseil des ministresdu jeudi 18 février, le Président de laRépublique aurait évoqué cette cam-pagne impliquant les deux chefs de par-tis, exigeant que l’on mette un terme àcette polémique.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Saâdani VS Ouyahia :la coterie règle ses comptesPANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Tout comme en France, en Algérie aussi, il y a un nouveaucode de la route. Il stipule clairement qu’en toutes circons-

tances, la priorité absolue revient au ……Fauteuil roulant !

C’est le sort de mes jeunes consœurs et confrèresqui me préoccupe. Peu m’importe celui des patrons de«journaux» qui sont allés à la soupe toutes ces années,avec dans le téléphone, crachés à leurs oreilles atten-tives et obéissantes, ce genre d’ordres : «Cassez dudémocrate, salissez de l’opposant, attentez à la dignitéde ceux, et surtout de celles qui ne parlent pas dans leton du Palais». Pour ceux-là, je n’ai aucune compassion.Juste une sorte de curiosité sociologique, et surtoutpsychologique. Ça fait quoi d’avoir été le porte-flinguedu Palais, puis, un jour de recevoir encore une envelop-pe, mais cette fois-ci avec dedans, non pas la photod’une personne à abattre, mais la sienne ? J’allais écrire«sa propre» photo, mais vous comprendrez que je meravise, en biffant le mot propre. J’aimerais vraimentpénétrer dans le cerveau des «demi-sel du plumier»pour comprendre ce qui s’y passe. Ou du moins justeressentir la montée des rancœurs contre l’employeur, lecapo di capo autrefois si généreux. Téter sans retenue lebiberon, puis chialer fort parce qu’on vous a retiré vio-lemment la tétine, le caoutchouc tellement délicieux etauquel vous étiez devenus accros, addicts. Je n’aiaucun lien, aucun ADN à partager avec les trabendistesde la pub. Ils ne sont pas ma famille, ils ne seront jamaisma famille ceux qui ont été investis «patrons de presse»

pour casser de la presse. Libre aux tendres de mes amisde se solidariser avec cette engeance. Je le dis et l’écrispubliquement, pour que ça reste gravé et peut-être utili-sé contre moi un jour –je m’en contrefous royalement-ces journaux-flingueurs qui sont aujourd’hui sur lapaille constituent à mes yeux une souillure pour la …paille elle-même ! Mais leur oraison funèbre ne me satis-fait qu’à moitié. Je ne considérerais «vengées» les vic-times de cette presse «exemplaire» que le jour où lesgros tueurs, les «dézingueurs» papier et télé, lesgrosses cylindrées qui roulent pour la fratrie passeronteux aussi à la caisse et chialeront leur race mauditeparce qu’incapables de se payer le paillasson pourmettre en dessous leur foutue clé. Ce jour-là, et il vien-dra, il aura une saveur toute particulière le thé que jefume pour rester éveillé à mon cauchemar qui continue.

H. L.

P. S. : je l’avais promis à Chérif, un lecteur. Un lecteurnon-voyant qui m’a décrit dans une lettre déchirante lesefforts qu’il fait pour lire la chronique avec les nouveauxoutils technologiques. Juste pour rester en phase avec unesociété qui n’a rien prévu, ou presque, pour les non-voyantset pour les handicapés de manière générale. Chérif, avecretenue et dignité, m’a juste demandé de dire un mot surcette pension ridicule qui leur est versée en ces temps deflambée du coût de la vie. Une misère qui accroît encore plusl’isolement. Voilà Chérif ! J’espère que ton cri sera quelquepart, là-haut, entendu.

Le Fumeur de Thé

Solidaire avec les journalistes,pas avec les patrons-enveloppes !