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Rapport Annuel 2013 2 Mot de la Présidente 3 action innocence 4 éditorial 5 équipe d’Action Innocence 6 Département Prévention et formation 14 Projet contre le harcèlement et le cyber-harcèlement (DIP) 16 Campagne « Ne laisse pas ton image t’échapper » 17 Programme « Jeunes et médias » 18 Département Informatique et Technologies de Prévention 21 événements 2013 24 Comptes annuels 2013 et Annexes aux comptes 2013 34 Rapport de l’organe de Révision

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2 Mot de la Présidente 3 action innocence

4 éditorial 5 équipe d’Action Innocence

6 Département Prévention et formation

14 Projet contre le harcèlement et le cyber-harcèlement (DIP)

16 Campagne « Ne laisse pas ton image t’échapper »

17 Programme « Jeunes et médias »

18 Département Informatique et Technologies de Prévention

21 événements 2013

24 Comptes annuels 2013 et Annexes aux comptes 2013

34 Rapport de l’organe de Révision

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Le cyber-harcèlement fl éau des temps modernes Depuis maintenant plus de 13 ans, Action Innocence s’engage activement dans la prévention de tous les dangers liés à Internet. Avec l’apparition de nouveaux outils connectés, l’évolution des usages et des profi ls des utilisateurs, le monde numérique d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier. Cet univers ultra-connecté qui caractérise notre société actuelle entraîne avec lui de nouvelles menaces et formes de violence pour les utilisateurs les plus vulnérables que sont les enfants.

L’une de ces violences, le cyber-harcèlement, est l’objet de mon discours pour ce rapport annuel 2013. Et, comme toujours, aux paroles succèdent les actes, grâce à un projet mené conjointement avec le Département de l’Instruction Publique (DIP) afi n de lutter contre ce fl éau des temps modernes.

Le harcèlement est l’une des formes de violence scolaire les plus répandues. Si le phénomène du harcèlement est connu, son évolution alerte les professionnels de la prévention sur l’apparition de nouvelles victimes qui trop souvent se taisent. Nous pouvons aujourd’hui parler de trois formes de harcèlement, trois « outils » au service d’une même violence : le harcèlement physique, le harcèlement psychologique et le cyber-harcèlement qui s’impose à une vitesse fulgurante comme l’une des dérives majeures d’un monde ultra-connecté.

Avec le cyber-harcèlement, aucun espace de vie n’est protégé, aucun répit n’est laissé à la victime. Courrier électronique, sms, tchat, réseaux sociaux, le harcèlement emprunte, aujourd’hui, tous les canaux numériques possibles avec une diffusion massive, et use aussi bien des mots (insultes, critiques, humiliations) que des images (photos détournées, photo-montages, photos prises à l’insu de la personne, etc). La victime n’est plus seulement traquée dans le monde réel, mais le devient également dans le monde numérique, resserrant encore davantage l’étau autour d’elle. L’instantanéité de la diffusion n’enlève rien au caractère pérenne des contenus qui demeurent en ligne à disposition de tous. Désespoir, colère, détresse, sentiment de culpabilité, dévalorisation de l’image de soi, échec scolaire, telles sont les conséquences chez les victimes. Et dans les cas les plus extrêmes, la victime n’entrevoit qu’une seule échappatoire : le suicide !

Face à ce constat, le DIP a mené en 2012 une enquête de victimation auprès des élèves du cycle d’orientation (CO) et du postobligatoire (PO). Il ressort que 6% des élèves sont victimes de harcèlement, dont le cyber-harcèlement fait partie. Un chiffre que le DIP s’est engagé à faire baisser en initiant un projet contre le harcèlement et le cyber-harcèlement, projet soutenu par la Confédération dans le cadre de la campagne « Jeunes et violence ». Action Innocence a été mandatée en 2013 pour mener la phase pilote qui commencera début 2014. Il s’agit de former, notamment, le personnel des établissements scolaires à détecter les situations de harcèlement et prendre en charge les victimes.

Cette lutte contre le harcèlement est l’une des actions principales menée durant toute l’année 2013 parallèlement à notre combat quotidien contre la pédocriminalité et autres risques liés à une utilisation non sécurisée d’Internet. Cette année encore, Action Innocence a obtenu des résultats probants sur le terrain et toutes les activités menées répondent à une réelle demande et apportent des solutions concrètes.

Je terminerai en remerciant chaleureusement tous ceux qui nous soutiennent, s’engagent à nos côtés et nous permettent de mener à bien nos projets tout en garantissant le suivi et la continuité des actions engagées.

« Ensemble, fa isons d’Internet un lieu plus sûr ! » Valérie Wertheimer Présidente - Fondatrice

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Action Innocence est une organisation non gouvernementale (ONG) à but non lucratif, reconnue d’utilité publique par Arrêté du Conseil d’Etat du Canton de Genève. Depuis 2004, elle est certifi ée d’utilité publique par la Fondation ZEWO. (www.zewo.ch)

La mission de l’Association est de préserver la dignité et l’intégrité des enfa nts sur Internet

Ses ressources proviennent essentiellement des donations ainsi que des fonds collectés lors d’organisation d’événements.

Depuis 15 ans, Action Innocence s’engage activement à informer et sensibiliser le public des dangers liés à Internet, sans jamais diaboliser l’outil, ni s’ériger en moralisateur des comportements des usagers. En faisant la promotion d’une pratique sécurisée d’Internet, l’Association alerte les utilisateurs, enfants, adolescents et parents, sur les risques souvent méconnus, ou sous-estimés, de ce monde numérique. En ayant fait de la menace pédophile sur Internet son cheval de bataille, l’Association peut, aujourd’hui, se prémunir d’une véritable expérience et expertise dans deux domaines : la lutte contre la pédocriminalité et la prévention des risques liés aux TIC.

Aux discours succèdent les actes. Action Innocence agit sur le terrain par le biais d’actions ciblées, déployées selon trois axes majeurs. Prévenir tout d’abord, par des interventions dans les écoles afi n d’aller à la rencontre des utilisateurs principaux des outils numériques, enfants et adolescents, mais également auprès de leurs parents et des professionnels afi n d’encadrer leur utilisation. Sensibiliser ensuite l’ensemble de la population grâce à de grandes campagnes dans les médias, dont la tonalité parfois « choquante » est un signal d’alarme fort face à un monde numérique en constante évolution et qui parfois nous échappe. Lutter enfi n contre le fl éau de la pédocriminalité sur Internet, en étroite collaboration avec les services de police en Suisse et en Europe.

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Depuis la création de l’Association en 1999, Action Innocence a vu le monde numérique évoluer à une vitesse folle, entraînant avec lui l’apparition de nouvelles dérives et menaces pour les utilisateurs. Prolifération des outils connectés et accessibilité toujours plus grande au monde numérique sont autant de facteurs rendant Internet toujours plus proche, jusqu’à effacer les frontières entre monde réel et monde numérique. Mais ce qui, ces dernières années, nous alerte en tant que professionnels du domaine c’est un changement dans la diffusion même des contenus, avec une rapidité chaque jour plus forte, transformant un simple envoi en véritable «propagation». Cette nouvelle donne est intimement liée à la lutte menée quotidiennement par Action Innocence contre les dérives du net en ce qu’elle produit comme conséquences négatives chez les jeunes utilisateurs.

Ainsi, au fur et à mesure de leur développement, les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) créent de nouveaux risques pour nos enfants: le cyber-harcèlement et le phénomène du « sexting » sont des exemples de ces nouvelles dérives. Si les TIC existent depuis de nombreuses années, la nouveauté réside dans la diffusion désormais massive des informations, provoquant une amplifi cation des risques pour les principaux utilisateurs que sont les enfants et les adolescents. D’un acte aussi « banal » que peut l’être la publication d’une photo séductrice à l’intention d’un « petit ami », le basculement au visionnage massif, voire à l’utilisation détournée de cette photo, est aujourd’hui plus rapide que jamais.

Dans ce nouvel environnement interconnecté, nos enfants pensent évoluer dans un monde plus libre et affranchi de toutes frontières, alors qu’ils peuvent être pris au piège de leurs propres outils de liberté. Constamment sollicités, connectés en permanence, développant une véritable course à la recherche d’« amis » et à l’«exposition de soi», ils perdent le contrôle de ce qu’ils publient. Et c’est bien là que réside le problème !

Face à ce constat, comment trouver des solutions afi n de protéger nos enfants ? Nous restons persuadés qu’une des clés pour assurer le bon développement et la sécurité de nos enfants et adolescents réside dans le dialogue intergénérationnel, où parents et enfants échangent sur la meilleure e-attitude à adopter face à ces outils. Et cela, sans diaboliser ni interdire!

La diffusion de photos, vidéos, ou encore de « selfi es » par nos ados ne sont fi nalement qu’un concentré d’exhibition. Nous aussi, au même âge, nous étions constamment dans la mise en scène de « notre moi ». Ces comportements ne sont pas nouveaux, ce qui l’est ce sont les moyens utilisés pour se mettre en scène, par le biais d’outils numériques où la frontière entre vie privée et publique ne fait plus sens lorsqu’il s’agit précisément de «se montrer» aux autres. La différence est que nous n’avions pas ces plateformes entraînant une prolifération des propos et photos, démultipliant des comportements qui ne sont, fort heureusement, pas toujours problématiques. Cependant, s’il y a dérapages, l’issue pour les victimes peut être forte de conséquences, et leur simple existence suffi t à tirer la sonnette d’alarme. L’environnement numérique dans lequel baignent nos enfants est, certes, porteur de nouveaux défi s, mais il ne doit pas changer notre responsabilité de parent comme garant de valeurs à transmettre. N’ayons, par exemple, pas peur d’intégrer le « sexting » au discours sur l’éducation sexuelle ! Ne pas le faire reviendrait à nier un phénomène de société envers lequel le parent doit agir en éduquant son enfant à une e-attitude responsable. Action Innocence souhaite, désormais, faire comprendre aux parents que rien ne sert de diaboliser l’outil qui dessine les nouveaux contours sociaux de notre société, mais, plutôt, de continuer à transmettre des valeurs et instaurer un vrai dialogue avec leurs enfants.

De toute manière, que l’on craigne ou que l’on adore, les TIC sont bien réelles et ne risquent pas de disparaître. Il s’agit, maintenant, de les intégrer dans nos modèles éducatifs et de se pencher sur une véritable éducation numérique.

Tiziana Bellucci Directrice Générale

A l’heure de l’éducation numérique

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Membres du Comité

Présidente-Fondatrice Valérie Wertheimer, depuis la création de l’Association

Vice-PrésidenteCatherine Leopold-Metzger, depuis le 14 juin 2012

Secrétaire GénéraleCarolina Campeas Talabardon, depuis le 14 juin 2012

TrésorièreMonia El Fituri, depuis la création de l’Association

MembresCédric Anker, depuis le 19 juin 2006Anne Callet, depuis la création de l’AssociationRoger Giger, depuis le 28 juin 2007Alexandre Monchâtre, depuis le 14 juin 2011

Collaborateurs

DirectionTiziana Bellucci, Directrice Générale

Département Administration Valérie Koffi , Assistante Présidente – Resp. AdministrationCharlotte Bachet, Réception et Secrétariat

Département Prévention et FormationSébastien Gendre, Responsable Prévention et FormationYoucef Barkat, Travailleur socialMarie Gremaud, Travailleuse socialeFanny Morier, PsychologueMarie-Aline Moynat, Travailleuse socialeSara Robert-Charrue, Travailleuse socialeNathalie Schmidt, Psychologue

Département Informatique et Technologies de PréventionHervé Dubrit, Responsable analyses et développements informatiques

ComédiensJérôme Balzano, Mélanie Bischof Gendre, Marjorie Guillot, Eric Fauchère, Virginie Hugo, Isabelle Renaut, Aurélie Renié, Yasmine Saegesser, Marc Zucchello.

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Equipe au31 décembre 2013

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Surfer avec prudence sur Internet

Depuis 2002, l’équipe d’Action Innocence intervient en milieu scolaire et diffuse son programme de prévention « Surfer avec prudence sur Internet » dans toute la Suisse romande.

A Genève, Action Innocence signe chaque année, depuis 2003, une convention avec le Service de santé de l’enfance et de la jeunesse (SSEJ) sous l’égide du Département de l’instruction Publique (DIP) l’autorisant à se rendre dans les écoles publiques genevoises. Le programme de prévention mis en place par l’Association est proposé à chaque nouvelle rentrée scolaire à tous les directeurs de l’enseignement primaire et secondaire.

Dans le cadre de ses interventions, Action Innocence est également amenée à collaborer avec les polices cantonales, notamment celles de Genève, de Berne et du Valais.

Le programme de prévention «Surfer avec prudence sur Internet» est composé de différents modules adaptés aux public cibles, et sans cesse actualisé au vu de l’évolution des nouveaux outils, usages et mésusages :

• Ze Monstres du Net : actualisé en 2013 et dorénavant destiné aux enfants de 8 à 10 ans • Tim, Tam et les TIC : initié en 2013 et destiné aux enfants de 10 à 12 ans • Atelier Ados : adolescents de 12 à 15 ans • Ze Mots du Net : dès 12 ans• Présentation-Débat : parents et professionnels• Interventions spécifi ques• Formations d’Adultes

Chiffres 2013

32’142 enfants, adolescents et adultes ont bénéfi ciédu programme de prévention « Surfer avec prudence sur Internet »

28’039 jeunes ont bénéfi cié des interventionsd’Action Innocence

8’438 ont été sensibilisés au travers de « Ze Monstres du Net » lors de 427 interventions

2’087 ont participé à Tim, Tam et les TIC lors de 105 interventions

6’096 adolescents ont suivi l’« Atelier Ados » lors de300 interventions

12’542 personnes ont assisté au spectacle « Ze Mots du Net » :

11’113 enfants et adolescents 1’429 adultes, parents et professionnels

246 jeunes ont bénéfi cié des « interventions spécifi ques » développées spécialement à leur intention

1’934 parents et professionnels informés lors des « Présentations-Débats »

799 professionnels ont suivi la « Formation d’Adultes »

Département Prévention et Formation

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Ze Monstres du Net

Dans le cadre de ses actions de prévention auprès des plus jeunes, Action Innocence appuie son discours sur des outils ludiques afi n que les mots s’ancrent dans les esprits par le biais de représentations imagées. Ces supports visuels, ayant pour objectif premier de sensibiliser les enfants aux dangers du net, permettent d’engager non seulement le débat en classe, mais également au sein de la famille.

Le manuel de prévention « Ze Monstres du Net », distribué depuis plusieurs années dans les écoles lors des interventions destinées aux 9-12 ans, s’est adapté en 2013 aux nouveaux usages et propose, désormais, une formule pour les 8-10 ans. Deux objectifs guident ce nouveau format destiné aux plus jeunes : informer et sensibiliser les enfants des risques liés à Internet, et promouvoir une pratique sécurisée des TIC.

Aux mots viennent donc se greffer les images, condition sine qua none pour que le discours prenne auprès de ce très jeune public, cible prioritaire des dérives possibles d’une utilisation non sécurisée des appareils connectés. Au travers de ce livret « Ze Monstres du Net », composé de fi ches pédagogiques, les enfants-héros sont amenés à combattre les monstres-menaces du Net, une confrontation binaire faisant prendre conscience à l’enfant des dangers présents sur Internet.

En faisant, ainsi, un état des lieux de la pratique des enfants grâce à une expérience de terrain, Action Innocence est à même de proposer des outils de prévention toujours plus adaptés, tout en actualisant le discours au regard des nouveaux usages. L’Association met un point d’honneur à valoriser les côtés positifs des TIC en proposant des solutions et des ressources à la portée de tous afi n de se prémunir contre les risques du net. En délivrant le message auprès des enfants, Action Innocence entend favoriser leur esprit critique et leur capacité à faire des choix, en somme leur permettre d’acquérir un code de conduite sur Internet et un « bon sens numérique » (e-attitude). Et tout cela en travaillant dans un esprit ludique et non moralisateur !

Quelques exemples de thématiques abordées lors des interventions « Ze Monstres du Net » :

- Véracité et validité des informations disponibles sur le Net - Images choquantes et/ou illégales - Mauvaises rencontres (cyber-prédation) - Diffusion d’informations personnelles, protection de la vie privée (cyber-réputation) - Incivilités, insultes, moqueries (cyber-harcèlement) - Jeux vidéo (usage excessif et contenu inapproprié) - Lois et règles en vigueur (Netiquette)

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Tim,Tam et les TIC

Diffusé dès la rentrée 2013, ce nouvel outil répond aux profi ls et usages des 10-12 ans. La dextérité, l’utilisation croissante et la connaissance accrue de ces « pré-ados » face au monde connecté ont entraîné la nécessité de développer un nouveau support « visuel » au service du discours préventif. Comme pour « Ze Monstres du Net » destiné aux 8-10 ans, le double objectif d’information sur les risques du net et de promotion d’une pratique sécurisée se retrouve derrière cet outil. En outre, la velléité d’amorcer un dialogue autour de cette réfl exion sur l’e-attitude à adopter et la nécessité de développer l’esprit critique chez ces jeunes se sont rapidement imposées comme deux aspects incontournables dans le développement de cet outil.

Le module est construit en quatre parties se déroulant successivement et favorisant une approche ludique et participative. Le « quiz » de départ permet de lancer l’intervention et de faire un état des lieux des connaissances, tout en amorçant le sujet des dérives et risques d’une pratique non sécurisée du net. Afi n d’illustrer ces risques, l’histoire des deux héros Tim et Tam prend le relais, avec des situations « dilemmes » inspirées du réel. En s’identifi ant aux personnages, les enfants prennent ainsi conscience des dangers et menaces du net. Une véritable discussion peut alors s’engager, dans le cadre d’une action de prévention engagée par Action Innocence qui se veut non violente, non jugeante et non moralisatrice. Au terme de chaque discussion, un défi est lancé aux participants, un moyen ludique et effi cace de rythmer l’intervention de l’Association tout en renforçant les messages véhiculés.

Quelques exemples de thématiques abordées durant ces formations :

- Protection de la vie privée (intimité/extimité) - Identité numérique et diffusion d’informations personnelles (cyber-réputation) - Droit à l’image et permanence de l’image - Incivilités, insultes et moqueries (harcèlement, cyber-harcèlement) - Images choquantes et/ou illégales - Jeux vidéo et réseaux sociaux (usage abusif et/ou excessif)

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Atelier Ados

Action Innocence développe et actualise également ses modules de prévention pour la population représentant la plus forte proportion d’utilisateurs réguliers des TIC. Fortement exposés aux dérives qu’Internet peut représenter, sans être totalement conscients de ces risques, les ados de 12 à 15 ans représentent un public auquel il faut s’adresser impérativement.

Le travail de prévention d’Action Innocence auprès des adolescents vise principalement à développer leur esprit critique et à renforcer leur capacité à faire les bons choix en termes de protection, deux objectifs prenant tout leur sens dans une période de la vie caractérisée par une attirance pour la prise de risques. Les former et les avertir sur la meilleure attitude à adopter face à un monde numérique dont nous ne connaissons pas les limites, tout en leur montrant les remparts possibles, telle est la démarche poursuivie par Action Innocence lors de son travail de terrain. Car si les jeunes possèdent incontestablement le «savoir-faire», soit la dextérité dans l’utilisation de ces appareils connectés, le «savoir-être», le comportement à adopter une fois entrés dans le monde numérique, leur échappe parfois.

En adoptant une démarche interactive et participative dans le cadre d’ateliers où la discussion et la confrontation d’idées sont au cœur de la démarche de prévention, Action Innocence donne une place active à ces jeunes dans la réfl exion. Suffi samment grands pour s’approprier et adopter au plus vite cette e-attitude responsable, sans pour autant en connaître tous les fondements, les adolescents doivent également pouvoir s’identifi er à des situations imagées venant compléter le discours. Sous la forme de planches de BD, paroles et images se complètent pour déclencher chez cette population des réactions, elles-mêmes entraînant un véritable dialogue où les professionnels d’Action Innocence peuvent mettre en avant conseils et messages de prévention.

Quelques exemples de thématiques abordées durant ces formations :

- Protection de la vie privée (intimité/extimité) - Identité numérique et diffusion d’informations personnelles (cyber-réputation) - Harcèlement, cyber-harcèlement - Distinction entre la sexualité et la pornographie - Jeux vidéo et réseaux sociaux (usage abusif et/ou excessif)

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humour

Ze Mots du Net

« Parler d’Internet et de ses dérives de manière interactive, ludique et avec humour ! »

Par le théâtre d’improvisation, Action Innocence propose une approche pour parler d’Internet et de ses dérives, de manière ludique et interactive. Ces représentations, destinées aussi bien aux parents qu’aux enfants, visent à promouvoir une pratique sécurisée d’Internet en sensibilisant ce public intergénérationnel aux dangers liés au monde numérique.

En travaillant de manière non moralisatrice, Action Innocence propose au public une remise en question non intrusive et non violente basée sur le dialogue, la confrontation avec des situations concrètes, l’échange d’expériences, etc. De ce « miroir refl et » des pratiques des TIC de chacun, Action Innocence dégage les avantages mais aussi les inconvénients et propose des solutions adaptées afi n de faire d’Internet un monde plus sûr.

3 comédiens-improvisateurs, un maître de cérémonie, 3 mots donnés par le public, 20 secondes de réfl exion et c’est parti pour un sketch de quelques minutes ! Au cœur d’un jeu vidéo, dans un préau d’école, dans la chambre d’un adolescent ou dans un vaisseau extraterrestre, personne ne peut prédire où les comédiens emmèneront le spectateur. Le maître de cérémonie peut interrompre le jeu à tout moment et questionner aussi bien les comédiens que le public et saisir l’opportunité de transmettre des informations et des messages de prévention pour un usage plus sûr d’Internet.

Quelques exemples de thématiques abordées lors de ces spectacles :

- Protection de la vie privée (intimité/extimité) - Identité numérique et diffusion d’informations personnelles (cyber-réputation) - Droit à l’image et permanence de l’image - Incivilités, insultes et moqueries (harcèlement, cyber-harcèlement) - Images choquantes et/ou illégales - Mauvaises rencontres - Jeux vidéo et réseaux sociaux (usage abusif et/ou excessif)

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Présentation-Débat

Le développement des TIC impose que toute personne en charge de l’éducation s’intéresse au cyber-monde dans lequel les jeunes évoluent dès leur enfance, et joue un rôle clef dans ce domaine. Pour la première fois, le savoir des enfants dépasse celui des adultes dans le champ du « savoir-faire », soit la dextérité et la facilité d’utilisation de ces technologies. Face à ce constat et à un certain désemparement chez les adultes confrontés à une situation qui parfois les dépasse, il est primordial de réhabiliter leur rôle éducatif. En effet, détenteurs du « savoir-être » relevant du comportement à adopter lors de l’utilisation de ces appareils connectés, les parents sont les premiers guides pour l’adoption d’une e-attitude responsable chez leurs enfants. Car, dans le monde numérique, ce sont précisément ces « savoir-être », ces comportements que les utilisateurs adoptent qui posent souvent plus de problèmes que les outils eux-mêmes.

Le rôle des parents est donc de former des jeunes capables d’apprécier les richesses du réseau, tout en percevant avec justesse ses dangers. Cette formation passe par une réhabilitation du rôle des parents qui peuvent questionner, négocier, susciter l’esprit critique, renforcer la capacité à faire des choix et cela sans avoir de compétences techniques spécifi ques. Il relève alors du rôle des professionnels de vulgariser les concepts abordés, de les expliciter clairement (ex. : identité numérique, cyber-harcèlement, cyber-réputation, cyber-addiction...), afi n de permettre aux enfants et parents de pouvoir dialoguer

sous un langage commun. Les présentations-débats amènent les parents à se questionner autour du rôle que les TIC jouent dans leur cellule familiale, en leur proposant des modes de fonctionnement à adopter dans leur foyer dans l’idée de combler autant que possible ce fossé technologique intergénérationnel.

Quelques exemples de thématiques abordées lors de ces présentations-débats :

- Rôle de l’adulte - Cyber-réputation - Identité numérique - Intimité-extimité - Protection de la vie privée - Cyber-harcèlement - Cyber-prédation - Usage excessif (cyber-addiction) - Aspects légaux

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Interventions spécifi ques

Ces interventions sont élaborées pour répondre à des demandes particulières pour lesquelles le matériel utilisé dans le cadre des interventions auprès des élèves nécessite une adaptation.

Ces demandes proviennent principalement d’établissements ou d’institutions œuvrant pour un public spécifi que (personnes handicapées physiques ou mentales, sourds et malentendants, jeunes en réinsertion professionnelle, adolescents et jeunes adultes présentant des troubles du comportement, etc.). Utilisateurs réguliers comme la grande majorité des jeunes de leur génération, ils constituent un public particulièrement exposé. Il est nécessaire de mettre en place, de manière coordonnée entre l’institution et Action Innocence, une intervention qui s’adresse de façon ciblée à ce public et prenne en compte ses besoins, ses compétences et ses diffi cultés. L’animation sera centrée essentiellement sur les comportements des jeunes dans le domaine des TIC.

L’équipe d’Action Innocence intervient également sur sollicitation d’établissements confrontés à des « situations de crise». Ces dernières surviennent souvent suite à des événements qui mettent en péril le fonctionnement d’une classe ou de l’établissement, et l’équilibre des relations (insultes ou confl its survenant via les réseaux sociaux, confrontation à des images violentes ou choquantes, usurpation d’identité, cyber-harcèlement, sexting, etc.). Lors de ces interventions, l’accent est mis sur les pratiques et les comportements des protagonistes et non sur les outils ou les applications. L’intervenant appuie sur l’importance des choix et des actes de chacun ainsi que sur leurs conséquences potentielles en abordant les dimensions tant légales que psychologiques. L’intervention vise à rendre les jeunes actifs et à les amener à établir un dialogue entre eux ainsi qu’avec les adultes. Par une attitude non jugeante et non moralisatrice, l’intervenant favorise l’échange entre les participants et la confrontation de points de vue.

La construction de ces interventions nécessite un réel travail de collaboration entre Action Innocence et les professionnels qui encadrent les jeunes. Il est donc souhaitable que les professionnels de terrain prennent activement part à la préparation de l’intervention et y participent.

comportements

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Formation d’Adultes

Depuis 2010, Action Innocence reçoit de plus en plus de demandes de « formation », notamment, de la part des professionnels de l’enseignement, de la santé et du social. Mobilisés et « bousculés » par la réalité du terrain, ils ressentent le besoin de développer une posture plus professionnelle, de mieux comprendre les enjeux liés à cette thématique et de disposer d’outils de prévention adéquats et adaptés à leur contexte.De plus, face à une demande d’interventions en milieu scolaire en constante augmentation et à l’aspect récurrent de certaines problématiques, Action Innocence a décidé de mettre en place une politique de « multiplication des émetteurs de messages de prévention » visant, essentiellement, à permettre aux professionnels de devenir « acteurs de prévention » sur leur propre terrain. En 2013, l’Association a animé plusieurs types de formations :

- Les Formations aux ateliers post-spectacles « Ze Mots du Net », qui permettent aux équipes locales de se positionner et d’utiliser le spectacle interactif comme base de dialogue avec les adolescents. - Les Formations « professionnels » qui servent souvent de base de travail pour le développement d’un projet spécifi que au lieu d’intervention (projet d’établissement) ou qui participent du processus de formation continue des professionnels. - Les Formations « étudiants et futurs professionnels » qui permettent d’avoir accès à de futurs intervenants sociaux et/ou scolaires.- Les Ateliers ou conférences donnés lors de séminaires

axés sur un ou deux points tirés de l’ensemble de nos thématiques de prédilection.

Formation d’Adultes

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Projet contre le harcèlement et cyber-harcèlement initiépar le Département de l’Instruction Publique

Le harcèlement dans la cour d’école n’a rien de nouveau, mais l’on sait aujourd’hui que les micro-violences que certains jeunes subissent au quotidien peuvent gravement menacer leur développement. Le Département de l’Instruction Publique (DIP) mène une politique active de lutte contre tous les types de violences scolaires. Le harcèlement, qui représente la forme la plus répandue mais la moins visible, est à caractère polymorphe : physique, psychologique et, aujourd’hui, numérique, trois formes pour un même phénomène qui se retrouvent en milieu scolaire.

Le cyber-harcèlement n’est autre qu’une amplifi cation d’une violence invisible. Plus diffuse, moins contrôlable, s’affranchissant de toutes les barrières territoriales, cette violence relayée via les Smartphones et Internet crée un étau oppressant autour de la victime.

Ce phénomène est lourd de conséquences car la victime peut, en un rien de temps, subir les brimades d’une large communauté d’internautes. De plus, rien n’est oublié sur Internet et les contenus publiés peuvent ressurgir à divers endroits et à tout moment. Face aux harcèlement et cyber-harcèlement, le DIP a décidé de prendre des mesures. En 2013, Action Innocence et le DIP ont mis en commun leurs forces dans le cadre d’un projet contre le harcèlement et le cyber-harcèlement visant à sensibiliser les adultes à la problématique de la violence en milieu scolaire et ses conséquences. Par le biais de modules ciblant les adultes de l’école, l’objectif est de développer des aptitudes à repérer les victimes et leur apporter de l’aide tout en stoppant l’agression.

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Le point sur cette collaboration en compagnie de Pascal Edwards, chargé de la scolarité des élèves de l’enseignement secondaire II à la direction générale :

En premier lieu, expliquez-nous ce qu’est le cyber-harcèlement ?

Tout d’abord, il est important de comprendre que nous ne pouvons dissocier harcèlement et cyber-harcèlement. Ce dernier est l’expression du harcèlement par le biais des nouvelles technologies. La victime vit un sentiment d’insécurité permanent du fait d’une micro-violence répétée. In fi ne, la prévention du cyber-harcèlement doit faire partie intégrante de la prévention du harcèlement. En effet, les élèves harcelés sont le plus souvent également cyber-harcelés. Je préfère cependant parler de harcèlement au sens large, dont le cyber-harcèlement fait, dorénavant, partie.

Le DIP a lancé une vaste étude en 2012 sur le harcèlement et le cyber-harcèlement. Pouvez-vous nous en donner les principales conclusions ?

Notre enquête genevoise a révélé que 6% des élèves de l’enseignement secondaire, soit près de 2’000 jeunes sur 36’000, sont victimes de micro-violence hebdomadaire. C’est cette récurrence en termes d’agression et la domination qu’exerce les auteurs de violence sur leurs victimes qui permettent de poser le «diagnostic» de harcèlement aux violences subies. L’étude a démontré que, bien que les auteurs de harcèlement soient majoritairement des élèves de la classe, les victimes ne parlent pas de leur calvaire, ne sollicitent pas les adultes. L’étude révèle également qu’une grande proportion d’élèves témoins de ce genre de faits restent passifs.

Alors comment lutter contre ce phénomène ?

Les victimes étant seules et incapables de se défendre, notre plan d’actions cible les adultes qui travaillent quotidiennement avec les élèves. Le personnel des établissements, les enseignants, les infi rmiers mais aussi les bibliothécaires, les concierges doivent, désormais, être aptes à détecter rapidement les élèves victimes de harcèlement et les prendre en charge ou les référer. Notre collaboration avec Action Innocence a permis de mettre en place deux modules de sensibilisation et de formation d’une durée variant de deux à quatre heures. Lors du premier module, les équipes de l’Association défi nissent ce que sont le harcèlement et le cyber-harcèlement en soulignant les différences et leurs conséquences, puis donnent la parole aux participants qui évoquent leurs préoccupations, le plus souvent liées à l’usage des nouvelles technologies par les adolescents. Le second module porte sur des situations concrètes de harcèlement et de cyber-harcèlement, et vise à inventorier les signes de repérage et introduire un protocole d’intervention.

Comment lutter contre ce phénomène avec l’augmentation massive des technologies ?

98% des adolescents aujourd’hui possèdent un Smartphone et peuvent donc être potentiellement des auteurs ou des victimes de harcèlement. Notre travail quotidien est de faire prendre conscience aux jeunes de l’impact négatif de leur comportement sur la victime. Il est intéressant de noter que la plupart du temps les auteurs de ces violences ne se rendent pas compte des préjudices causés. Ce constat est d’autant plus frappant avec l’utilisation des nouvelles technologies. En premier lieu, il faut faire stopper l’agression en intervenant auprès des auteurs mais aussi des témoins, protéger et soutenir la victime, puis permettre aux auteurs de prendre conscience de la douleur infl igée aux victimes. Et pour ce faire, nous proposons des outils aux adultes afi n qu’ils puissent comprendre le phénomène et intervenir de façon adaptée. Notre étude a montré que, dans la majorité des cas, l’interposition de l’adulte est jugée effi cace par les élèves.

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Campagne«Ne laisse pas ton image t’échapper»

Lancée en 2012, la campagne «Ne laisse pas ton image t’échapper» a continué à déployer ces visuels chocs durant toute l’année 2013 avec un très bel écho. Dans la lignée des précédentes, cette campagne bouscule les codes afi n de sensibiliser les adolescents et les jeunes adultes à la protection de leur identité numérique, en interpellant mais sans moraliser.

Cibles prioritaires de cette campagne, les 16 - 25 ans sont ainsi confrontés aux possibles dérives d’une mauvaise utilisation des outils connectés par la mise en scène d’un garçon et d’une fi lle photographiés dans des situations embarrassantes, sorties du monde numérique. Sous la bannière « Ne laisse pas ton image t’échapper », c’est toute la problématique de la diffusion d’images au départ « privées » se retrouvant dans l’espace public qui est soulevée. Un spot dans le même esprit a également été réalisé, montrant un employeur potentiel qui, lors d’un rendez-vous d’embauche, découvre sur son ordinateur l’image du jeune candidat dans une situation devenue gênante, car rendue publique.

Face à des réseaux sociaux qui se multiplient et des utilisateurs de plus en plus nombreux et jeunes, les procédures du monde «réel» en termes, notamment, de recrutement évoluent au regard de ce monde de plus en plus connecté. Ainsi, la grande majorité des recruteurs d’aujourd’hui consulte le profi l des candidats avant l’entretien d’embauche. Un constat qui donne tout son sens à cette campagne de prévention et qui nécessite de donner aux jeunes des conseils pour une e-réputation maîtrisée dont ils gardent le contrôle.

La campagne est toujours visible grâce à l’engagement de certains médias qui continuent à diffuser les annonces et le spot TV de manière gratuite, permettant ainsi à l’Association de transmettre ses messages de prévention à un large public.

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Programme «Jeunes et médias»

Le Conseil fédéral a chargé l’Offi ce fédéral des assurances sociales (OFAS), par décision du 11 juin 2010, de mettre en œuvre de 2011 à 2015 le programme national « Jeunes et médias ». La Confédération s’associe ainsi à la branche des médias pour prendre ses responsabilités, s’engageant en faveur d’une protection effi cace de la jeunesse dans ce domaine. Elle assume simultanément des tâches de coordination et encourage la collaboration entre les différents acteurs et leur mise en réseau.

L’objectif principal du programme est d’encourager les enfants et les jeunes à utiliser les nouveaux médias de façon sûre, responsable et adaptée à leur âge. Le programme offre aux parents, aux enseignants et aux professionnels des informations ciblées, un soutien et des conseils sur la juste manière d’accompagner les enfants et les jeunes.

Le programme dispose, sur le plan stratégique, d’un groupe de pilotage composé de représentants de la Confédération ainsi que des secteurs des médias qui participent au fi nancement. Sur le plan professionnel, les activités des projets sont soutenues par un groupe d’accompagnement composé de représentants de tous les milieux actifs en Suisse dans la protection des jeunes face aux médias : offi ces fédéraux, départements et services cantonaux et communaux de l’instruction publique et de justice et police, associations et entreprises de la branche des médias, experts, chercheurs, organisations spécialisées et hautes écoles pédagogiques.

Depuis 2011, Action Innocence siège au groupe de pilotage et participe activement à deux groupes de travail :• « Critères de qualité des offres en matière de protection des jeunes face aux médias et le développement des compétences médiatiques »• « Construction et coordination d’une plateforme d’échange et de formation pour les responsables et intervenants des campagnes d’information et de formation en vue de la promotion des compétences médiatiques (formation des formateurs) »

www.jeunesetmedias.ch

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e-attitude

Projet Filtra

www.fi ltra.info a pour vocation de donner une information claire et détaillée des différents fi ltres existant sur le marché. Cette passerelle invite les parents à découvrir les meilleurs outils permettant de renforcer la sécurité de leurs enfants sur Internet.

Chaque année, Action Innocence effectue des tests sur les logiciels de contrôle parental, ce afi n de déterminer les meilleurs d’entre eux en termes de fi ltrage. En conseillant ainsi les parents sur les outils les plus effi cients au service d’une utilisation sécurisée d’Internet, Action Innocence initie le dialogue au sein du foyer autour de la nécessité de mettre en place ces garde-fous, tout en faisant prendre conscience de l’utilité de ces derniers. Face à un monde numérique toujours plus vaste, dans lequel les parents apparaissent parfois démunis, ce travail de sélection effectué par l’Association permet de les aider à prendre des mesures pratiques adéquates pour mieux protéger leurs enfants.

Jusqu’à fi n 2013 Filtra avait pour vocation unique de donner des informations sur les logiciels de contrôle parental. Dès le début de l’année 2014, Filtra deviendra une véritable plateforme, proposant des ressources, dédiée aux parents et destinée à leur faire prendre des mesures éducatives et techniques.

diagnosTIC

Le constat initié au sein du projet Filtra d’un environnement numérique actuel qui diffère grandement de celui d’il y a quelques années, quelques mois, voire quelques semaines, nécessite le développement régulier de nouveaux outils adaptés à ces évolutions. Développée en 2013 et lancée en 2014, l’application gratuite diagnosTIC entend répondre à cette demande en évolution constante d’outils toujours plus performants destinés à faire face à une prolifération polymorphe des risques. Face à ce qui apparaît être une véritable révolution numérique dont nous ne connaissons ni les limites, ni l’ensemble des possibilités encore envisageables, le projet diagnosTIC va encore plus loindans l’engagement d’un dialogue participatif au sein du foyer afi n de se protéger des dérives liées à Internet.

La prolifération des risques, présents aujourd’hui sur un large panel d’appareils connectés (ordinateurs, tablettes, Smartphones...) peut être contrée par une « e-attitude » responsable et alerte face à l’apparition de dangers potentiels. Cette éducation numérique doit être véhiculée par les parents, au travers de règles destinées aux utilisateurs les plus exposés que sont leurs enfants et adolescents. Car, si ces derniers devancent leurs aînés dans la facilité d’utilisation et l’appropriation des logiciels et technologies novatrices, les parents doivent les informer et les éduquer sur les manières d’être et de faire avec ces outils aux potentiels illimités. C’est toute la distinction entre les « savoir-faire », apanage des enfants et ados, et les « savoir-être », domaine où l’adulte doit conserver sa place. Questionner l’enfant, favoriser le dialogue, négocier, développer l’esprit critique et la capacité à faire des choix, autant de domaines où l’adulte doit s’investir.

Département Informatique et Technologies de Prévention

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Projet AntiPedoFiles

Avec le projet AntiPedoFiles, initié en 2003, c’est précisément à la lutte contre la pédocriminalité sur le Net qu’Action Innocence s’attaque en développant des solutions en collaboration avec le Service national de coordination de la lutte contre la criminalité sur Internet (SCOCI). Grâce à une veille effectuée sur les réseaux peer-to-peer (P2P) qui restent un des moyens privilégiés pour échanger des contenus sur Internet, l’Association a pu proposer au SCOCI un outil performant au service d’un monitoring sur ces canaux de diffusion. Ce logiciel est distribué gratuitement par Action Innocence aux services de police intéressés.

Le point avec Thomas Walther, Chef de commissariat au Département fédéral de Justice et Police et Département du SCOCI, sur le projet AntiPedoFiles mené conjointement avec Action Innocence.

En préambule, pourriez-vous, je vous prie, nous rappeler les prémisses/débuts de la coopération entre le SCOCI et Action Innocence ?

Le SCOCI n’ayant pas les ressources internes pour développer de véritables outils destinés à lutter contre la pédocriminalité sur Internet, une prise de contact avec Action Innocence s’est faite en 2003 dans ce but. Cette démarche entre une institution publique et un partenaire privé, alors inédite en Suisse dans le domaine de la pédocriminalité, s’est rapidement transformée en complémentarité parfaite entre le travail de l’Association et celui du SCOCI. Cette transmission de savoir par Action Innocence auprès du SCOCI s’est faite dans deux domaines clés : le domaine technique grâce au développement de l’outil AntiPedoFiles et le domaine préventif grâce à l’expérience et l’expertise de terrain d’Action Innocence auprès des potentielles cibles des dérives du net. La collaboration va donc au-delà du domaine technique et représente une véritable alliance des compétences dans un but commun : lutter contre la pédocriminalité. Il est évident que, sans Action Innocence, le SCOCI n’aurait pu aller aussi loin et aussi vite dans son travail de prévention répressive.

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forcConcernant ces deux domaines de collaboration, pourriez-vous nous en dire davantage sur leur concrétisation et fonctionnement ?

En ce qui concerne le domaine technique, Action Innocence a développé en collaboration avec le SCOCI un outil de monitoring sur les réseaux peer-to-peer (P2P) nous permettant de détecter les consommateurs de fi chiers pédopornographiques. Ce travail de veille est primordial dans la mesure où il est prouvé que plus un utilisateur consomme ce type de contenu, plus il y est susceptible de passer à l’acte. Grâce à ce contrôle permanent, nous avons pu transmettre 238 dossiers aux cantons en 2013. Nous partons du principe que l’effort consenti en 2012 a refroidi les ardeurs des utilisateurs à échanger ce genre de fi chiers (images/vidéos) sur les réseaux que nous contrôlons. Grâce au soutien d’Action Innocence, nous serons en mesure, en 2014, de surveiller de nouveaux protocoles qui n’étaient pas encore couverts par le logiciel mis à disposition. L’importance de ce genre de surveillance démontre les cas d’abus concrets que les polices cantonales découvrent chaque année grâce aux dossiers que nous leur faisons parvenir. En 2013, à titre d’exemple, les recherches actives menées par le SCOCI sur les réseaux P2P ont permis de mettre à jour un cas d’abus commis sur un enfant de trois ans. Grâce à la collaboration effi cace entre le SCOCI et la police cantonale chargée de l’affaire et aux enquêtes très poussées de la police, l’auteur de l’infraction a pu être démasqué et son enfant sera, désormais, protégé d’autres abus. Sans le logiciel fourni par Action Innocence, cet enfant serait très probablement encore et toujours victime d’abus sexuels.

En complément à cet outil, Action Innocence fait bénéfi cier le SCOCI de son expérience de terrain et de son expertise dans le domaine de la formation et de la prévention en faisant des recommandations et en prenant le rôle de relais entre les différents services de police internationaux. Ainsi, l’Association, à la demande du SCOCI, a transmis son savoir-faire, ses conseils et recommandations et des exemples de solutions aux services de police de pays étrangers en charge de la lutte contre la pédocriminalité. Grâce à son expérience de terrain auprès des différents publics cibles (utilisateurs des outils connectés et cibles potentielles), Action Innocence prend également le pouls des nouveaux usages et peut ainsi actualiser l’outil AntiPedoFiles en fonction de ces nouvelles tendances, tout en mettant en place de nouveaux projets avec le SCOCI qui répondent aux nouvelles dérives, aux nouvelles cibles, aux nouveaux usages et aux nouvelles facilités de connexion.

Quel avenir pour cette collaboration ?

Cette collaboration, active depuis plus de 10 ans, va certainement s’intensifi er au vu d’une prise de conscience générale de la nécessité aujourd’hui pour les services de police de travailler de concert avec les associations et ONG. La Suisse joue dans ce domaine un rôle de précurseur, ayant initié très tôt ces partenariats entre public-privé, dont l’exemple « modèle » emblématique est précisément celui entre le SCOCI et Action Innocence.

La tendance de fond vers un mariage des forces et compétences entre les services de police et les acteurs privés dans ce combat contre la pédocriminalité a ainsi donné naissance à la « Global Alliance » en 2012 qui comprend une cinquantaine de pays engagés à lutter contre ce fl éau. Face à la prolifération des appareils connectés, les nouvelles opportunités qu’ont les criminels de sévir avec ces avancées technologiques, et les nouveaux types d’utilisateurs et leurs usages, ce groupe a pour objectif de faire un état des lieux des mesures de protection et répression prises par chaque pays, tout en en dégageant de nouvelles. A ce titre, le travail engagé par l’Association auprès du SCOCI fait fi gure de modèle à suivre. Le premier des quatre objectifs défi nis dans le rapport du Global Alliance va clairement dans le sens de l’incontournabilité et du besoin de tels partenariats aujourd’hui, en souhaitant « Renforcer la coopération avec le secteur privé sur les recommandations et procédures ». C’est dire à quel point le travail entre le SCOCI et Action Innocence est à l’ordre du jour… et n’est pas prêt de s’arrêter !

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Gala

Le gala d’Action Innocence s’est tenu le 14 mai 2013 dans le cadre enchanteur de La Réserve Genève.La grande soirée organisée par Action Innocence tous les deux ans représente un moment fort pour l’Association en lui permettant d’exister et de durer grâce aux dons récoltés. L’édition 2013 a réuni pas moins de 600 personnes venues du monde entier témoigner leur soutien au travail engagé par l’Association depuis plus de 13 ans.Sous la bannière «Ensemble, faisons d’Internet un lieu plus sûr» scandée par Valérie Wertheimer, Présidente-Fondatrice, et Tiziana Bellucci, Directrice Générale, la soirée a été l’occasion de rappeler les dérives du net et d’y apporter des solutions concrètes. L’action avant tout, avant qu’il ne soit trop tard !

Débutant par un incroyable concert de John Legend, la soirée s’est rapidement transformée en grand-messe du don. Touchés par les images et les mots prononcés par les acteurs d’Action Innocence, les invités ont répondu présents et fait preuve d’une très grande générosité. La vente aux enchères de lots uniques et exceptionnels a remporté un immense succès et permis de récolter CHF 2’300’000.- La totalité des fonds ont été alloués à la prévention des risques liés à Internet et à la lutte contre la pédocriminalité sur Internet.Par leur présence, Bernadette Chirac, Clothilde Courau, Julie Ordon, Hofi t Golan, Craig David, Amaury Nolasco, Victoria Silvstedt ont souhaité démontrer leur soutien et attachement à la cause. De nombreux sponsors ont tenu à soutenir Action Innocence en fi nançant l’organisation du gala: Allied Wallet, Yazzey, Arije, SDG, Ali Bin Ali Group, Niel Natural Resources Investments, SDG Investment Fund, Genolier, L. Raphael et Daum.

Evénements 2013

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Men’s Lunch

Vendredi 18 octobre 2013 Action Innocence organisait son fameux Men’s Lunch au restaurant de la Société Nautique de Genève en présence de 100 messieurs. L’Association a pu compter sur son fi dèle sponsor, Piaget, qui a fi nancé l’événement.

Cette année Jean-Claude Biver, qui était de passage à Genève avant de s’envoler pour l’Asie, a fait l’honneur de gratifi er l’assistance masculine d’un discours soutenu et plein de verve. Le bouillonnant personnage, qui prétend que dormir demeure une perte de temps, a présenté sa vision du partage et de la donation. En s’appuyant sur des références historico-chrétiennes, Jean-Claude Biver a interrogé les invités sur le sens même du don et de la générosité. Ces notions universelles, qui existent depuis des millénaires, s’affranchissent des frontières, des différences et des cultures. Mais alors que le partage arbore des visages différents, le don, quant à lui, demeure toujours une affaire de cœur. Pour Jean-Claude Biver, quelle que soit la manière de donner, fi nancière ou de soi, la démarche prend sa source dans des valeurs transmises de génération en génération.

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Soirée de Noël - Genève

Mardi 10 décembre 2013, place à un décor enchanteur dans le cadre de la soirée de Noël organisée par Action Innocence avec l’aide précieuse de l’Hôtel Président Wilson, le soutien fi nancier de la Fondation André et Cyprien et le sponsoring de la régie Rosset.

Réunis autour d’une scène devenue pour l’occasion une forêt magique, les 300 convives ont été transportés dans un monde enchanteur. L’animateur au grand cœur Marc Emmanuel de TF1 a endossé avec brio son rôle de maître de cérémonie et la talentueuse Fanny Leeb a charmé l’assemblée de sa magnifi que voix.

Brunello Cucinelli, Chanel, Fabergé, Fendi, Fleuriot, Franz Carl Weber, GSHC, Ovale, Patek Philippe, Piaget, Résidence les Hauts de Genolier et Vhernier, autant de grands noms ayant réalisé pour l’occasion 12 sapins uniques et originaux constituant ce décor féerique.La vente aux enchères des arbres de Noël, orchestrée par Eric Valdieu, a permis de récolter CHF 160’000.-

Soirée de Noël – Gstaad

Action Innocence a organisé pour la première fois à Gstaad sa traditionnelle soirée de Noël.Au programme: une ambiance chaleureuse, un délicieux menu et une grande générosité.

Après le traditionnel verre d’accueil, les 120 invités, venus soutenir l’Association, ont découvert les sapins merveilleusement disposés sur la scène. Boutique Antonella, Chalet Jewels, Chopard, Hermès, Loro Piana, Maison Lorenz Bach, Moncler et Olly and Suzi (artistes-peintres) ont réalisé, spécialement pour Action Innocence, 8 sapins uniques d’une très grande élégance et originalité.

La vente aux enchères des arbres de Noël, dirigée par Monsieur Hugh Edmeades, a permis de récolter CHF 240’000.-

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ANNEXES 2013 2012ACTIF ACTIF CIRCULANT : Liquidités 3,331,239 1,215,235Débiteurs divers et actifs transitoires 4 420,884 282,033 T0TAL ACTIF CIRCULANT 3,752,123 1,497,268 ACTIF IMM0BILISE : Immobilisation fi nancière, garantie de loyer 10,406 10,394Immobilisations corporelles, net 5 30,649 43,048Immobilisations incorporelles, net 6 1 1 Total actif immobilisé 41,056 53,443 T0TAL ACTIF 3,793,179 1,550,711 PASSIF F0NDS ETRANGERS : Créanciers divers 111,062 95,351Orphelinat Ninos de Cristo 106,612 -Passifs transitoires 78,469 48,272 Total fonds étrangers 296,143 143,623 CAPITAL DES F0NDS : 7 Fonds – Projet Antipedofi les - 16,575Fonds – Campagne nationale 72,935 82,702Fonds – (Cyber) Harcèlement 8,528 -

Total capital des fonds 81,463 99,277 CAPITAL DE L'0RGANISATI0N : Résultat d’exploitation reporté 3,415,573 1,307,811 Total capital 3,497,036 1,407,088 T0TAL PASSIF 3,793,179 1,550,711

BILAN AU 31 DECEMBRE 2013(avec comparatifs 2012)

(EXPRIMES EN CHF)

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ANNEXES 2013 2012PR0JETS SPECIFIQUES : Revenus des dons liés à des projets spécifi ques 3 232,750 450,558Dépenses liées à des projets spécifi ques 3/9 (810,159) (893,685)Utilisation des fonds libres 3 559,595 400,705Utilisation des fonds affectés 3 17,814 42,422 Résultat net des projets spécifi ques - - PR0JETS N0N SPECIFIQUES : Revenus des dons 206,379 119,679Revenus des cotisations des membres 11,150 12,660Revenus des manifestations 10 4,283,254 514,006Revenus des articles de prévention 991 1,301Revenus des conférences et formations 63,321 140,942Produits fi nanciers 987 1,009Autres produits 4,408 20,174Gain de change, net 5,138 -

Total des revenus non liés à des projets spécifi ques 4,575,628 809,771 CHARGES D'EXPL0ITATI0N : Salaires et charges sociales 9 (442,107) (406,040)Frais généraux 8 (221,836) (194,993)Coût des activités d'information et prévention (21,441) (14,609)Coût des manifestations 10 (1,062,799) (147,020)Infrastructure informatique (141,746) (6,566)Charges fi nancières (3,350) (2,806)Amortissements 5 (14,992) (16,646)Perte de change, net - (3,471) Total charges d'exploitation (1,908,271) (792,151) Bénéfi ce net de l'exercice 2,667,357 17,620 Résultat d'exploitation reporté, en début d'exercice 1,307,811 1,690,896Fonds libres utilisés en cours d'exercice (559,595) (400,705) Résultat d'exploitation reporté, en fi n d'exercice 3,415,573 1,307,811

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COMPTE D’EXPLOITATION DE L’EXERCICE ARRETEAU 31 DECEMBRE 2013 (avec comparatifs 2012)

(EXPRIMES EN CHF)

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TABLEAU DE FinancementDE L'EXERCICE ARRETE AU 31 DECEMBRE 2013(avec comparatifs 2012) (EXPRIMES EN CHF)

ANNEXES 2013 2012ACTIVITES DE F0NCTI0NNEMENT : Bénéfi ce de l'exercice 2,667,357 17,620Amortissements, autres 5 14,992 16,646Variation de fonds de roulement 13,669 (82,521)Utilisation des fonds libres pour projets spécifi ques (559,595) (400,705) Total provenant des activités de fonctionnement 2,136,423 (448,960) ACTIVITES D'INVESTISSEMENT : Acquisition de mobilier, matériel et logiciel (2,593) (2,392)Garantie de loyer (12) (22) Total provenant des activités d'investissement (2,605) (2,414) ACTIVITES DE FINANCEMENT : Fonds dissous pour projets spécifi ques (17,814) (42,422) Total provenant des activités de fi nancement (17,814) (42,422) Variation nette de trésorerie 2,116,004 (493,796) TRES0RERIE, au début de l'exercice 1,215,235 1,709,031 TRES0RERIE, en fi n d'exercice 3,331,239 1,215,235

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ANNEXE DE L'EXERCICEARRETE AU 31 DECEMBRE 2013

(avec comparatifs 2012)1. ACTIVITE DE L'ASS0CIATI0NL’Association a été constituée le 1er décembre 1999 à Genève. Elle a pour but de protéger l’enfance contre

toute exploitation et violence sexuelle, notamment visuelle et écrite.

2. S0MMAIRE DES PRINCIPES C0MPTABLES AD0PTESa) Général - Les comptes annuels de l’Association sont préparés conformément avec la loi Suisse et les

Swiss GAAP RPC, en particulier le Swiss GAAP RPC n°21 « Etablissement des comptes des organisations

sociales d’utilité publique à but non lucratif ». En tant que petite entité, l’Association se conforme aux RPC

fondamentales et à la RPC 21.

b) Articles de prévention - Tous les articles de prévention sont comptabilisés en charge dans l’exercice.

Il n’est pas tenu de stock de marchandises compte tenu que ces articles sont vendus ou offerts à titre de

prévention.

c) Immobilisations - Les immobilisations sont comptabilisées à leur valeur d’acquisition, déduction faite des

amortissements commandés par les circonstances. Ces amortissements sont déterminés selon la méthode

linéaire, calculés en fonction de la durée de vie prévisible des immobilisations aux taux suivants :

Mobilier et agencement : 20%

Matériel informatique : 33%

Logiciel : 33%

Immobilisations incorporelles : 20%

d) Revenus des dons liés à des projets spécifi ques - Il s’agit de fonds reçus ou à recevoir, qui sont

attribués à des projets spécifi ques en accord avec les donateurs.

En fi n d’année, si ces fonds n’ont pas été utilisés en totalité, la différence est reconnue au passif comme

fonds attribués (capital des fonds). Si les dépenses sont supérieures aux fonds reçus, celles-ci sont

fi nancées par les fonds libres.

3. REVENUS DES D0NS ET DEPENSES LIES A DES PR0JETS SPECIFIQUESLa composition des revenus des dons liés à des projets spécifi ques et leur utilisation en cours d’année

sont décrites dans les tableaux I et II annexés aux comptes annuels.

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2013 20124. DEBITEURS DIVERS ET ACTIFS TRANSIT0IRESFrais payés d'avance 28,529 113,418Produits à recevoir 369,376 159,814Autres 22,979 8,801 Total 420,884 282,033

5. IMM0BILISATI0NS C0RP0RELLES, NETMobilier et agencement 148,047 145,454Matériel informatique 141,858 141,858Logiciel 274,080 274,080 Total 563,985 561,392Amortissements cumulés (533,336) (518,344) Total, net 30,649 43,048 La valeur d'assurance incendie des installationset de l'informatique est de CHF 100,000.

6. IMM0BILISATI0NS INC0RP0RELLES, NETCoût d'acquisition 44,401 44,401Amortissements cumulés (44,400) (44,400) Total, net 1 1 7. F0NDS ATTRIBUESFonds - Projet Antipedofi les - 16,575Fonds - Campagne nationale 72,935 82,702Fonds- (Cyber) Harcèlement 8,528 - Total 81,463 99,277

Sous la nomination « Campagne nationale » ont été regroupés tous les projets menés par l’Association

afi n de développer ses activités à l’échelon national (projet anciennement intitulé projet Suisse Alémanique).

La campagne netcity a pris fi n au 31 décembre 2011, cependant, le jeu netcity est toujours en ligne

et accessible en 4 langues (FR/DE/IT/EN).

ANNEXE DE L'EXERCICEARRETE AU 31 DECEMBRE 2013 (suite)(avec comparatifs 2012) (EXPRIMES EN CHF)

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2013 20128. FRAIS GENERAUX Les frais généraux se décomposent de la manière suivante : Fournitures et matériel de bureau 5,001 7,986Loyer 83,327 82,868Entretien et réparations 21,974 23,810Assurances 1,542 2,043Honoraires de comptabilité et révision 52,204 65,017Frais de port et télécommunications 9,054 13,162Dons, cotisations et abonnements 5,870 5,329Impôts et taxes 56,864 8,778 Total 235,836 208,993Attribution des frais généraux aux projets spécifi ques (14,000) (14,000) Total 221,836 194,993

9. SALAIRES ET CHARGES S0CIALESLes charges salariales et autres frais de personnel pour l’année 2013 représentent un montant total de CHF 1,152,560 (2012 – CHF 1,133,401). Une partie de ces charges sont reclassées en fi n d’année en dépenses pour les projets spécifi ques, selon des clés de répartition convenue avec les donateurs, ou en fonction du temps passé pour le projet. Les montants reclassés en dépenses projet spécifi que sont les suivants :

Reclassifi cation en projet Prévention 657,623 670,213Reclassifi cation en projet Campagne nationale 4,007 -Reclassifi cation en projet Antipedofi les 18,881 57,148Reclassifi cation en projet (Cyber) Harcèlement 29,942 -

Total 710,453 727,361

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ANNEXE DE L'EXERCICEARRETE AU 31 DECEMBRE 2013 (suite)(avec comparatifs 2012)

10. MANIFESTATI0NSLes manifestations organisées par l’Association comprennent principalement une soirée de Gala, organisée chaque 2 ans, ainsi qu’une soirée de Noël organisée chaque année à Genève, et pour la première fois en 2013 à Gstaad. Les revenus et charges liés aux manifestations peuvent donc subir de fortes fl uctuations selon les années.

11. IMP0TSL’Association est exonérée de l’impôt fédéral direct sur le revenu et des impôts cantonaux et communaux sur le revenu et la fortune. Cette exonération a été renouvelée pour une période de 10 ans à compter de l’exercice clos au 31 décembre 2010.L’Association était assujettie à la TVA depuis le 1er janvier 2002. Elle a été radiée du registre des assujettis TVA avec effet au 31 décembre 2013.

12. ENGAGEMENTSAu 31 décembre 2013, le montant des engagements pour des paiements futurs signés par l’Association s’élève à CHF 113,873 (2012 - CHF 207,125).

13. PREV0YANCE PR0FESSI0NNELLE Au 31 décembre 2013, il n’y a pas de solde dû à l’institution de prévoyance.La situation était identique au 31 décembre 2012.

14. C0MITE ET C0MITE DIRECTEURL’Association est administrée par un Comité composé de six membres au moins, élus par l’Assemblée générale.Les membres du Comité et du Comité Directeur exercent leurs fonctions à titre bénévole et ne perçoivent aucune rémunération.La durée des fonctions des membres du premier Comité est de cinq années et de trois années par la suite, chaque année s’étendant de l’intervalle séparant deux Assemblées générales ordinaires annuelles. Ils sont rééligibles.

15. PRESTATI0NS A TITRE GRATUITPour l’année 2013, l’Association n’a bénéfi cié d’aucune prestation à titre gratuit.

16. EVALUATI0N DES RISQUESLa Direction de l’Association effectue une évaluation des risques et met en place un système de contrôle interne visant à les éviter, les réduire ou les écarter.Annuellement, la Direction procède à l’identifi cation et l’évaluation des risques ayant un impact important sur les comptes annuels. Les mesures de surveillance et de contrôle interne des risques sont adaptées annuellement par la Direction. Lors de l’une de ses séances annuelles, le Comité de l’Association approuve l’analyse des risques de la Direction et l’adéquation des mesures de surveillance et de contrôle.

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action innocence, geneverapport de performance 2013

1. MISSI0NAction Innocence lutte pour préserver la dignité et l’intégrité des enfants sur Internet.

2. 0RGANES DIRIGEANTS ET DUREE DE LEUR F0NCTI0NPrésidente Valérie Wertheimer, depuis la création de l’Association

Vice-Présidente Catherine Leopold-Metzger, depuis le 14 juin 2012

Secrétaire GénéraleCarolina Campeas Talabardon, depuis le 14 juin 2012

TrésorièreMonia El Fituri, depuis la création de l’Association

MembresCédric Anker, depuis le 19 juin 2006Anne Callet, depuis la création de l’AssociationRoger Giger, depuis le 28 juin 2007Alexandre Monchâtre, depuis le 14 juin 2011

3. GESTI0NTiziana Bellucci, Directrice Générale de l’Association, est en charge de la gestion.

4. BUTS• Informer et sensibiliser le public, les parents, les professionnels de l’éducation et de la santé et les jeunes des dangers liés à Internet• Promouvoir une pratique sécurisée d’Internet• Transmettre, partager notre savoir-faire, notre expérience et notre expertise• Lutter contre la pédocriminalité sur Internet

5. PRESTATI0NS• La prévention par des interventions auprès des enfants, des adolescents, des parents et des professionnels de l’éducation et de la santé• La sensibilisation par des grandes campagnes dans les médias• La lutte contre la pédocriminalité sur Internet en étroite collaboration avec les services de police en Suisse et en Europe.

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* Note: Sous la nomination « Campagne nationale » ont été regroupés tous les projets menés par l’Association afi n

de développer ses activités à l’échelon national (projet anciennement intitulé projet Suisse Alémanique).

ANNEXE I et II

Fonds reçus 180’000 - - 38’750 14’000 232’750 Dépenses liées aux projets durant l'exercice (737’289) (18’881) (9’767) (30’222) (14’000) (810’159) Projets fi nancés au moyen desfonds libres (Transferts) 557’289 2’306 - - - 559’595 (Perte)/bénéfi ce net(te) de l'exercice -

Augmentation (Diminution) des fonds - (16’575) (9’767) 8’528 - (17’814) Capital, début de l'exercice - 16’575 82’702 - - 99’277 Capital, fi n de l'exercice - - 72’935 8’528 - 81’463

Accounting & Management 4’000 4’000 Services SA Action Innocence France - Commune de Collonge-Bellerive - Deloitte SA 10’000 10’000 Divers donateurs soirée Noël 2013 18’750 18’750 Fondation Gandur pour la jeunesse 50’000 50’000 Fondation Hans Wilsdorf - Fondation Oak 130’000 130'000 Fondation Pictet

SIG - - - - - -

Département de l’instruction

publique et de la culture et du sport

dans le cadre du Programme

national «Jeunes et violence» (OFAS) 20’000 20'000

T0TAL 180’000 - - 38’750 14’000 232’750

F0NDS AFFECTES 2013 TABLEAU DE VARIATI0N DEPARTEMENT PR0JET CAMPAGNE PR0JET FRAIS DU CAPITAL PREVENTI0N ANTI- NATI0NALE* (CYBER) GENERAUX T0TAL PED0FILES HARCELEMENT

TABLEAU I D0NATEURS 2013 F0NDS SPECIFIQUES RECUS

0RIGINE DES F0NDS DEPARTEMENT PR0JET CAMPAGNE PR0JET FRAIS PREVENTI0N ANTI- NATI0NALE* (CYBER) GENERAUX T0TAL PED0FILES HARCELEMENT

ANNEXE I

ANNEXE II

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406’000 30’558 14'000 450'558

(806’705) (71’579) (1’401) (14'000) (893’685)

(559’595) 400’705 - - 400’705 (400’705)

2’667’357 17'620

2’107’762 - (41’021) (1’401) - (42’423) (343’085)

1’307’811 - 57’596 84’103 - 141’699 1'690'896

3’415’573 - 16’575 82’702 - 99’277 1'307'811

4’000 4’000 30’558 30’558

1’000 1’000 10’000 10’000

50’000 50’000 200’000 200’000130'000 130'000 15’000 15’00010’000 10’000

406’000 30’558 - 14'000 450’558

F0NDS F0NDS AFFECTES 2012 F0NDS LIBRES LIBRES

DEPARTEMENT PR0JET CAMPAGNE FRAIS T0TAL PREVENTI0N ANTI- NATI0NALE * GENERAUX T0TAL T0TAL

PED0FILES

D0NATEURS 2012

DEPARTEMENT PR0JET CAMPAGNE FRAIS PREVENTI0N ANTI- NATI0NALE * GENERAUX T0TAL

PED0FILES

La campagne netcity a pris fi n au 31 décembre 2011, cependant, le jeu netcity est toujours en ligne et accessible

en 4 langues (FR/DE/IT/EN).

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Rapport de l’organe de révision

A l’Assemblée générale des membres deAction Innocence, Genève

Rapport sur les comptes annuelsEn notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes annuels ci-joints de l’association Action Innocence, comprenant le bilan, le compte d’exploitation, le tableau de fi nancement, l’annexe et les tableaux des fonds spécifi ques reçus et de variation du capital, pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2013. Conformément à la Swiss GAAP RPC 21, les indications dans le rapport de performance ne sont pas soumises à l’obligation de contrôle de l’organe de révision.

Responsabilité du Comité d’AssociationLa responsabilité de l’établissement des comptes annuels, conformément à la Swiss GAAP RPC 21, aux dispositions légales et aux statuts, incombe au Comité d’Association. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels afi n que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies signifi catives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Comité d’Association est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates.

Responsabilité de l’organe de révisionNotre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifi er et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d’anomalies signifi catives.

Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes annuels puissent contenir des anomalies signifi catives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels, pour défi nir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’effi cacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffi sante et adéquate pour fonder notre opinion d’audit.

Opinion d’auditSelon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2013 donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et des résultats en conformité avec la Swiss GAAP RPC 21. De plus, la comptabilité et les comptes annuels sont conformes à la loi Suisse et aux statuts. Rapport sur d’autres dispositions légalesNous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 69b CC en relation avec l’art. 728 CO) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance.Conformément à l’art. 728a al. 1 ch. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels, défi ni selon les prescriptions du Comité de l’Association.

Nous recommandons d’approuver les comptes annuels présentés.

En outre, nous attestons que les dispositions de la Fondation Zewo, à contrôler selon les dispositions explicatives concernant l’art. 12 du Règlement relatif au label de qualité Zewo, sont respectées.

Karine Szegedi Pingoud Michèle Cottet-GaydonExpert-Réviseur agréé Expert-Réviseur agrééRéviseur responsable

Genève, le 3 juin 2014KSP/MCG/rja

Karine Szegedididddddiddddddddddidddddiddididiididiiiiidiii PingoudE pert Ré ise rrrrrr agréé

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retrouvez-nous sur :

www.actioninnocence.orgPrésentation de l’Association

www.netcity.orgJeu interactif qui permet aux 9-12 ans d’apprendre à se protéger des dangers d’Internet, tout en s’amusant

www.surferprudent.orgSite de prévention à l’intention des adolescents et leur entourage

www.fi ltra.infoPlateforme destinée aux parents proposant des mesures éducatives et techniques

www.facebook.com/actioninnocencewww.youtube.com/actioninnocencewww.twitter.com/actioninnocencewww.pinterest.com/actioninnocence

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RédactionAction Innocence

et IDAgency

IllustrationsTrinco

Création et mise en pageatelier point virgule

ImpressionSRO Kundig

action inNocence, geneve, juin 2014