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    Date : 13 janvier 2010 Lieu : CETE Méditerranée

    Journées techniques

    « Construire des Ouvragesd’Art en Béton »

    Prescriptions sur le matériau bétonet contrôles d’exécution

    des travaux

    Durabilité du béton arméC. CORDIER (LRPC Aix)

    Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements

     Association des

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    Départementaux

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    Durabilité du béton armé

    La définition et les spécifications des bétons sont

    fixées par le prescripteur; ces dernières doivent

    entre autre prendre en compte : les agressions liées à la carbonatation et à la

    pénétration des chlorures (en présence de sels),

    la prévention des désordres dus aux gonflementsinternes du béton (alcali-réaction et réaction sulfatique

    interne),

    la durabilité des bétons durcis soumis au gel en présence

    ou non de sels de déverglaçage.

    Les caractéristiques induites sont à contrôler à

    l’exécution pour assurer la durabilité de l’ouvrage …

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène de carbonatation

    le CO2 présent dans l’air pénètre dans le béton par le

    réseau poreux et les fissures et, en présence d’eaudans les pores, abaisse le PH (initialement de 13) de la

    solution interstitielle du béton à 9 par réaction chimique

    avec la pâte de ciment hydratée et notamment la

    portlandite (réserve basique) :Ca(OH)2 + CO2 → CaCO3 + H2O

    (hydroxyde de calcium ou portlandite) (carbonates de calcium)

    au fur et à mesure de la progression du front decarbonatation, les armatures initialement protégées par

    une couche d’oxyde de fer (liée à l’alcalinité de la

    solution interstitielle) sont alors dépassivées et lephénomène de corrosion s’initie.

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène de carbonatation (suite)

    la carbonatation est maximale lorsque l’humidité

    relative est modérée (cycle séchage/humidité). après environ 30 ans, la profondeur de carbonatation

    dans un béton d’ouvrage peut varier de 1 à 30 mm

    suivant la compacité du béton, la fissuration de peau et

    le milieu environnant.

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    Durabilité du béton armé

    La corrosion induite par carbonatation est donc

    fonction de :

    l’exposition des parements de la partie d’ouvrageau CO2 et à l’eau

    → liée au choix de la classe d’exposition XC,

    la qualité du béton en place (compacité), et

    notamment en parement avec l’absence de

    ségrégation ou de bullage et de

    fissuration (retrait gêné, dessiccation)

    → liée à la qualité de formulation et d’exécution, l’enrobage du premier lit d’armature

    → lié à la valeur spécifiée et à son respect lors de

    l’exécution.

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène de pénétration des chlorures

    en pénétrant dans le béton par diffusion, les

    chlorures réagissent avec les hydrates (Ca(OH)2notamment) de la pâte de ciment, ce qui conduit à la

    dépassivation et à la corrosion des armatures.

    il convient de distinguer les chlorures libres sous

    forme ionique dans la solution interstitielle(extractibles à l’eau) et les chlorures totaux

    (extractibles à l’acide).

    seuls les chlorures libres (solubles dans l’eau)peuvent diffuser et jouer un rôle actif dans le

    processus de corrosion des armatures.

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène de pénétration des chlorures (suite)

    on définit un seuil critique [Cl-libres]critique = 0,4% par

    rapport à la masse de ciment soit 0,04 à 0,1% parrapport à la masse de béton.

    lorsque [Cl-libres] > [Cl-libres]critique au voisinage des

    armatures, le phénomène de corrosion s’initie.

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    Durabilité du béton armé

    La corrosion induite par la pénétration des

    chlorures est donc fonction de :

    la quantité initiale de chlorures dans le béton→ liée au choix de la classe de chlorures du béton,

    l’exposition des parements de la partie d’ouvrage aux

    chlorures et à l’eau→ liée au choix de la classe d’exposition XD ou XS,

    la qualité du béton en place (compacité), et notamment

    en parement avec l’absence de ségrégation ou de

    bullage et de fissuration (retrait gêné, dessiccation)

    → liée à la qualité de formulation et d’exécution,

    l’enrobage du premier lit d’armature

    → lié à la valeur spécifiée et à son respect lors del’exécution.

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    Durabilité du béton armé

    La corrosion

    s’accompagne

    d’un gonflement

    des armaturesqui génère une

    fissuration

    accrue du bétonet des

    éclatements du

    béton en

    parement, ce quiaccélère le

    processus de

    dégradation.

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène d’alcali-réaction

    réaction entre les granulats (silice réactive) et les

    alcalins (granulats, ciment, eau, adjuvants) enprésence d’humidité,

    formation de gel,

    propriété gonflante : détérioration interne du matériau

    et des structures.

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    Durabilité du béton armé

    La démarche préventive concernant l’alcali-

    réaction (RAG) est définie dans les

    recommandations LCPC de juin 1994 (rappeléesà l’article NA.5.2.3.4 de la norme NF EN 206-1).

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    Durabilité du béton armé

    La démarche préventive concernant l’alcali-

    réaction se fait en 2 temps :

    détermination du niveau de prévention à atteindreparmi 3 niveaux (A,B ou C), le choix du niveau étant

    fonction de :

    la catégorie de l’ouvrage définie par le maître

    d’ouvrage,

    la classe d’exposition du béton à l’environnement

    climatique.

    orientation vers la (ou les) solution(s) possible(s) auregard des précautions liées au niveau de prévention

    retenu.

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    Durabilité du béton armé

    Catégorie d’ouvrage RAG (ou de partie

    d’ouvrage)

    I : - éléments non porteurs des bâtiments- ouvrages provisoires ou facilement remplaçables

    - produits préfabriqués non structurels

    II : la plupart des bâtiments et des ouvrages de génie civil

    III : ouvrages de génie civil où le risque est inadmissible :centrale nucléaire, barrage, tunnel, pont ou viaduc

    exceptionnel, monument ou bâtiment de prestige

    Classe d’exposition RAG1 : sec ou peu humide (Hr < 80%)

    2 : Hr > 80% ou en contact avec l’eau, avec ou sans gel

    3 : Hr > 80% avec gel et fondants

    4 : marin

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    Durabilité du béton armé

    Détermination du niveau de prévention alcali-

    réaction nécessaire (choix à spécifier par le

    prescripteur) :

    Classe d’exposition

    Catégorie d’ouvrage

    I

    II

    III

    1 2 3 4

    A A A A

    A B B B

    C C C C

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    Durabilité du béton armé

    Niveaux de prévention alcali-réaction :

    niveau A : pas de précaution particulière

    niveau B : précautions particulières granulats NR (SiO2

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    Durabilité du béton armé

    Bilan des alcalins satisfaisant si :

    CEM I, CEM II et CEM V :

    bilan des alcalins contenus dans l’ensemble desconstituants du béton :

    Tmoy < 3,5 / (1+2Vc) kg/m3,

    avec Vc

    = coefficient de variation de teneur en alcalins du ciment

    (écart type sur 12 mois)

    et Tmax < 3,5 kg/m3,

    Rq : en l’absence de données statistiques, on retiendra :

    T moy < 3,0 kg/m3

    et T max < 3,3 kg/m3

    .

    CEM III/A ou B : ciment contient plus de 60% de laitier etteneur en alcalins du ciment < 1,1%,

    CEM III/C : ciment contient plus de 80% de laitier et teneur enalcalins du ciment < 2,0%.

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène de réaction sulfatique interne

    réaction entre les ions sulfate (SO3) de la solution

    interstitielle du béton et les aluminates (3CaOAl2O3 ouC3A) du ciment plusieurs mois voire plusieurs années

    après la prise du ciment.

    formation différée d’ettringite (trisulfoaluminate de

    calcium hydraté).

    propriété gonflante :

    détérioration interne

    du matériau et desstructures.

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène de réaction sulfatique interne (suite)

    principaux paramètres de la réaction :

    eau et humidité (réaction et processus de transfert),

    température et durée de maintien lors de la prise et du

    durcissement (fonction de la géométrie de la pièce),

    teneur en sulfates et en aluminates du ciment,

    teneur en alcalins du béton (rôle sur la solubilité de l’ettringite).

    pièces critiques :

    pièces massives pour lesquelles la chaleur dégagée n’est que

    très partiellement évacuée vers l’extérieur et conduit à une

    élévation importante de la température du béton,

    pièces coulées en période estivale,

    pièces préfabriquées ayant subi un traitement thermique très

    élevé (étuvage).

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    Durabilité du béton armé

    La démarche préventive concernant la réaction

    sulfatique interne (RSI) est définie dans les

    recommandations LCPC d’août 2007.

    La norme NF EN 206-1 garantit

    la durabilité de la structurevis-à-vis des agressions

    extérieures, donc de la RSE,

    via le choix des classes

    d’exposition mais pas de la RSI→ spécification complémentairepar le prescripteur.

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    Durabilité du béton armé

    La démarche préventive concernant la réaction

    sulfatique interne se fait en 2 temps :

    détermination par partie d’ouvrage (notamment pour

    les pièces critiques) du niveau de prévention à

    atteindre parmi 4 niveaux (As, Bs, Cs ou Ds), le choix

    du niveau étant fonction de :

    la catégorie de l’ouvrage définie par le maîtred’ouvrage,

    la classe d’exposition vis-à-vis de la RSI.

    orientation vers la (ou les) solution(s) possible(s) auregard des précautions liées au niveau de prévention

    retenu.

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    Durabilité du béton armé

    Catégorie d’ouvrage RSI (ou de partie

    d’ouvrage)

    I : conséquences faibles ou acceptables : éléments nonporteurs des bâtiments, ouvrages provisoires ou facilement

    remplaçables, produits préfabriqués non structurels

    II : conséquences peu tolérables : éléments porteurs des

    bâtiments et des ouvrages de génie civil, produits

    préfabriqués structurels

    III : conséquences inacceptables : centrale nucléaire, barrage,tunnel, pont ou viaduc exceptionnel, monument ou bâtimentde prestige, traverse de chemin de fer

    Classe d’exposition RSIXH1 : sec ou humidité modérée

    XH2 : alternance d’humidité et de séchage, humidité élevée

    XH3 : en contact durable avec l’eau

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    Durabilité du béton armé

    Détermination du niveau de prévention

    concernant la réaction sulfatique interne

    nécessaire (choix à spécifier par le prescripteur) :Classe

    d’exposition

    Catégorie d’ouvrage

    XH1 XH2 XH3

    I

    Risque faible ou acceptableAs As As

    IIRisque peu tolérable

    As Bs Cs

    III

    Risque inacceptable

    As Cs Ds

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    Durabilité du béton armé

    Niveaux de prévention RSI :

    niveau As : Tmax < 85°C,

    niveau Bs : Tmax < 75°Cou 85°C avec respect d’ 1 des 6 conditions suivantes : traitement thermique maîtrisé avec une durée de maintien de la

    température du béton au delà de 75°C < 4 heures et avec alcalins du

    béton < 3 kg/m3

    , ou utilisation de ciment ES, avec alcalins du béton < 3 kg/m3 pour

    CEMI et II/A*,

    ou utilisation de ciment CEM II/B ou III/A dont C3A < 8% et SO3 < 3%,

    ou utilisation de ciment CEMI dont C3A < 8% et SO3 < 3% avec au moins20% de cendres volantes, de laitiers de haut fourneau moulus ou de

    pouzzolanes naturelles calcinées,

    ou essai de performance satisfaisant (méthode d’essai Lpc n°59),

    ou, pour la préfabrication, couple béton/échauffement avec 5 références

    d’emplois satisfaisants (antériorité de 10 ans) dans des lieux différents.

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    Durabilité du béton armé

    Niveaux de prévention RSI (suite) :

    niveau Cs : Tmax < 70°C

    ou 80°C avec respect d’ 1 des 6 conditionsprécédentes en remplaçant 75°C ← 70°C,

    niveau Ds : Tmax < 65°C de préférence

    ou 75°C avec respect simultané des 2 conditions

    suivantes :

    utilisation de ciment ES, avec alcalins du béton < 3 kg/m3 pour

    CEMI et II/A,

    validation de la formulation par un laboratoire expert.

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène d’attaque gel-dégel avec ou sans

    sels de déverglaçage

    présence d’eau non combinée dans le réseau de

    capillaires du béton.

    gel de l’eau vers –3 à –4°C (gros capillaires).

    pression hydraulique sur l’eau des petits capillairesrestée à l’état liquide, du fait de l’augmentation de

    volume (9%) lors de la transformation d’eau en glace.

    +

    pression osmotique liée à la diffusion des sels de

    déverglaçage dans le milieu interstitielle de la peau

    du béton (phénomène amplifié en cas de choc

    thermique lié à l’application des sels sur film de glaceen surface du béton).

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    Durabilité du béton armé

    Phénomène d’attaque gel-dégel avec ou sans sels

    de déverglaçage (suite)

    lorsque les pressions hydrauliques et/ou osmotiques

    deviennent supérieures à la résistance à la traction du

    béton, celui-ci se fissure : fissuration dans la masse

    (feuilletage parallèle aux faces) ou écaillage de surface.

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    Durabilité du béton armé

    Des recommandations établies par le LCPC en

    décembre 2003 sont établies pour les ouvrages

    de génie civil (visées à l’article NA.5.3.1 de lanorme NF EN 206-1).

    Ces recommandationsrenforcent

    les prescriptions de la

    norme NF EN 206-1

    (classe exposition XF)

    → spécification complémentairepar le prescripteur.

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    13 et 14 janvier 2010

    Durabilité du béton armé

    Les recommandations sont liées à la

    classification de l’environnement qui dépend :

    classe de gel

    degré de saturation en eau du béton (humidité,

    surface verticale/horizontale, exposition pluie)

    exposition au salage

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    13 et 14 janvier 2010

    Durabilité du béton armé

    XF1 (sans agent de déverglaçage)

    Gel faible ou modéré :

    XF2 (avec agent de déverglaçage)

    XF3 (sans agent de déverglaçage)

    Gel sévère :

    XF4 (avec agent de déverglaçage)

    Gel modéré ou sévère : suivant l'altitude

    Station métérologique

    Carte de gel (NA.4.1NF EN 206-1)

    Carte de salage RecommandationsLCPC Gel –Guide SETRADOVH (itinéraires

    structurants)

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    Durabilité du béton armé

    Cases grisées : recommandations LCPC pour la

    durabilité des bétons durcis soumis au gel

    Autres cases : appliquer la norme NF EN 206-1sans exigence particulière.

    Choix du type de béton

    Type de gel 

    Modéré Sévère

    Type desalage

    Peu fréquent 

    (H1 ou n

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    Durabilité du béton armé

    Ces recommandations (G ou G+S) portent sur :

    prescription de moyens :

    caractéristiques des constituants,

    formulation du béton (Eeff/C et dosage en ciment

    pour une bonne compacité, emploi d’un entraîneur

    d’air pour créer un réseau de bulles d’air adapté pour

    les bétons de classe de résistance < C50/60).

    prescription d’objectifs de résultat :

    caractéristiques de résistance mécanique,

    résistance au gel interne (facteur d’espacement avec

    air entraîné compris entre 4 et 8% ou essai de

    performance),

    résistance à l’écaillage.

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    é h i “C i d O d’ bé ”

    Durabilité du béton armé

    Ce qui se traduit en étude ou convenance par :Caractéristiques Béton G Béton G+S

    Caractéristiques des granulats Adaptées Adaptées

    Type et classe du ciment CEM I ouCEM II/A et B

    sauf CV *

    CEM I ouCEM II/A (S, D)

    PM ou ES

    Dosage minimal du ciment pour un béton armé ouprécontraint 0/20

    385 kg/m3** 385 kg/m3**

    Emploi entraîneur d’air Obligatoire pourbéton < C50/60

    Obligatoire pourbéton < C50/60

    Rapport Eeff/C (C = ciment ou liant recomposé pour lesbétons G)

    ≤ 0,50 ≤ 0,45

    Résistance caractéristique en compression (cylindre)   ≥ 30 MPa   ≥ 35 MPa

    Facteur d'espacement L (ASTM C 457)avec air entraîné compris entre 4 et 8%

    ≤ 250 µm   ≤ 200 µm

    Ecaillage (XP P 18-420) Sans objet   ≤ 600 g/m²

    Allongement relatif (NF P18-424 et NF P18-425)   ≤ 400 µm/m   ≤ 400 µm/m

    Rapport des carrés des fréquences de résonance(P 18-414)

    ≥ 75   ≥ 75