1re ANNÉE- n° 1. · Devant nous se déroule la rade avec le Château-d’If, Pomègue, Ratonneau,...

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1reANNÉE-n°1.

Marseille,le1erjanvier1879.

LeNuméro:UNSOU.

CHICHOIS-JOURNAL

PARAISSANTLEDIMANCHE

ABONNEMENT:Unan3fr.50.BUREAUX:rueChevalier-Rose,1.Dépositaire:BLANCARD,ruedesRécollettes,6.ABONNEMENT:Sixmois:2fr.Nos remerciements à tous nos confrères de la presse, qui ont bien voulu nous souhaiter labienvenue.Nousleuradressonsenmêmetempsqu’àtousnoslecteurs,nosmeilleurssouhaitsàl’occasiondunouvelan.1878estmort!Vive1879!Et,LABOUENOSALUTENTOUTEI!CHICHOIS-JOURNAL.

HOMMAGE

AL’AUTEURDECHICHOIS

OBénédit,toiquisusplaireParcevraitypedeChichois,

Inspire-nous!NousfaisonschoixDecenomextra-populaire,Sicomique,siprovençal,

Pourenornernotrejournal.

_*_*_*_*_*_

NOTREPROGRAMMEPuisque l’usage leveutainsi,donnons-enun,bienqu’àvraidire,un journalcommelenôtren’enaitpasbesoin.Car,cenomdeCHICHOISestàluiseultoutunprogrammedefranchegaîtéetdefourire.Quel nom significatif peut-on invoquer pour dépeindre avec plus de bonheur, ce typeindéniable,vivace,toujourscaustiquequelavieillegaléjadeprovençale?Alaseuleévocationdecettecréationachevéedelagouailleriepopulaire,onrespirecommeles robustes senteursdu terroir, et l’esprit enjouéduMidiapparait, commepoutainsidire,résumédansunseulmot.Dansunordred’idéesplusélevé,notrefeuilleseraaussicommeunéchofidèledececharmantpoèmeméridional: longdéfilédenaïves légendesetdegracieusespastoralesqui fontde laProvence,cetteantiquepatriedestroubadours,lepaysromantiqueparexcellence.C’estd’abordlesouvenirdupetitbastidonpaternel,juchédanslapinède,aumilieudel’ordesgenêtsetdelapourpredesbruyères,devantlamerbleue,aufonddelavieillecalanquetoutehérisséederochestouràtourcalcinéesparlesoleil,fouettéesparlemistral,caresséesparlavagueplaintive!C’est le fumet savoureux de l’exquise bouille-abaisse aux tranches dorées; le parfumembaumédel’ailloli,chantéparVirgile;ladouceivressedupetitvinmuscatdelagarrigue,nédanssessentierspierreuxtoutbordésdevertsfiguiersetd’oliviersaupâlefeuillage!Puis, c’est la note musicale, fraîche et sonore de notre franc provençal, cette langue auxmétaphorespittoresques,auximageshardies,auxexpressionssiénergiques!C’estlecultedupasséquis’enva,qu’onoublie:lesvieuxusdenospères;lesjoiesintimesdelafamille;lestraditionspatriarcalesdufoyer!C’est laProvence enfin, tellequenous la comprenons, la vraisProvence, lapatrie aimée, labelle gueuse touteparfuméedes senteursde la farigoule et du romarin, rebelle encore auxexigencesclassiquesduNord!Toutcela,c’estnotrebien,notrepatrimoine;c’estledomainedeCHICHOIS-JOURNAL!...LARÉDACTION.

AMONAMISIDORE

AL’OCCASIONDUJOURDEL’ANMonvieuxballès,Encorev’un!Voui,moncer,unedentdeplussurlatailledenotreexistence!Unandeplussurlacabanasse!Etdireque,commeça,sansquenouss’endoutionspresque,çaqueannée,çaquejour,quedis-ze,çaqueminuite,onnousrapprocedecemomentfataloù,bongré,malgré, ilnousfaudrapartirpourallerrouiguerlessécòriparlesracines!Tè,rienquedepenseràça,ilmefaitvenirlaçairdegaline.Maisquetuvasmedire:Chichois,t’esguèrerigolotpourunpremierdel’an.Que terépondrai:queveux-tu,monbon, lavieelleestsiz’amère;ona tantdepeinepours’acamperlesanfrusquinqu’onpeutp’avoirtouzourslebouçonàlarigole!C’est z’égal, tu te rappelles, quandnous s’étions petits, Sidore, avec qué zoie, qué bonheur,nousvoyionsarrivercegrand,ceflamezour!!Auzourd’hui,çanousditplusrien.Vois-tu,lessoucisonvousestrancinelefuge.

Pétits, notre seule préoccupation était, à l’approche de ce zour, de savoir si nous aurionsbeaucoup d’étrennes. Grands, nous carculons si nous pourrons tant seulement donner lapiécetteànospétitsneveux.Car,lestempsilssontbougrementdurs,bagasse!Dans notre temps, quelques dardennes, ça nous accontentait. A maintenant, ô ma belletaraillo, il z’y faut auxmoussaillons la pièce d’arzent, et encore qu’oure elle est pas grossecommeunœildebœuf,ilsfontlesbèbes,etdanssoi,ilsvoustraitentderascas.Etpuis, à cesmissieux, il z’y fautdespolicinellesde cinq francs!des chinanaponsde touteespèce!etlesacdemarronsglacés,carilsvousferaitbuai!desbonnesoudescasse-dentsquenousnousaccontentions,peucère!Tout ça, vois-tu,mon vieux ballès, c’est des inventions franciotes. Nous allons plus commeautrefoisàlabonnefranquette.Nousseparisiennons,moncer,nousseparisiennons.Ah! à propos de parisiennement, une autre invention de Paris: les cartes de visite!!!Parlons-enunpeu.C’estuneraze,unefureur.Zusqu’auxescoubihéset…quis’enfont faire.Maistuvasrire.Adonccematin,z’aireçu,commed’usaze,lesvisitesdesparentsetamis.Riendepluszuste,quoique tout çamettepasd’arzentenpoce.Mais c’est l’usaze… lapièceà l’un,uncadeauàl’autreetlepetitverredevincuitàtous.Puisestvenuetoutelakirielle:l’allumeurdegaz,lefateur,lebalayeuretmêmelecrieurdenuitquez’aizamaisentendu.Etpièceparci,pièceparlà,c’estl’usaze.Carc’estpaspourmedire,maiszesuisbienposédansmonquartieretalorsilfautdonner.C’estl’usaze,onvousdit,qu’untrondel’airl’usaze!Zereviensauxcartesdevisite.Z’allaissortir,croyantavoirdonnéàtoutmonmonde,quandonsonne;z’ouvre.Unindividu,missursontrente-un,seprésente.Ilavaitcanne,gantsetzibus.—Qu’yapourvotreservice,messieu?Zeluifaiscommeça.L’inconnumefaitlarévérence,tiredesoncarpin,uncarpintoutdoré,unecartedevisite,melaprésente,etaumomentoùz’allaisluioffrirunfauteuil,z’ylis:BACHICHEL’hommedestinettesLesbrasmetombèrentdesmains,ze lesramassai.Zecomprends, luidis-ze,etze lui tendisunepiècede cinq francs. lemoyendedonnermoins à unhommedes tinettes qui a canne,gantsetzibus.Ilparaîtquecemétierdonnedur,luidis-ze.Ouimoncer,cinqfrancs!rienqu’àl’hommedestinettesprofessionquetuconnaispas,toiquihabiteslacampagne,oùtufumestoi-mêmetesoliviers.Vrai, z’en ai été pour mes cinq francs. Mais ze les plains pas. Car pour ma part, c’est pasd’arzentvolécommelecrieurdenuit.Surce,zetelasouhaite.ToncambaradeCHICHOIS.

BLAGUESETVÉRITÉSDELASEMAINEOnassureque la SOCIÉTÉPROTECTRICEDESANIMAUXvientd’adresser augouvernementunepétitiontendantàfairesupprimerlesmassacresdevolatilesquiontlieudansnotrecitépendantlasemainedelaNoël.

Quelqu’unayantdemandésinotrejournalserait l’organeofficieldenotreconseilmunicipal,notredirecteura fait répondrequeCHICHOIS JOURNALétaitune feuille tropsérieusepourcela.Avisauxbibliophiles.LesmeilleurespapillotessontcellesdeJASMIN.Messieursdesmœurssontinstammentpriésdenepasseprésenter,àpartirdehuitheuresdusoir,danscertainesrues,entreautrescellesdeThiers,HaxoetDumarsais.Ilspourraientygênerlapromenadesentimentaledecertainespunaisesdetrottoir.Nousfaisonspartànosamisetconnaissances,dudécèsdeMlleDix-Huit-Cent-Soixante-Dix-Huit,mortehieràminuitàl’âged’unan.Queceuxpourquilapauvredéfunteaprodiguésesplusdouxsourires,nel’oublientpasdansleurssouvenirs!(Onnereçoitpas)A voir les nichées de petits mendiants de tout sexe qui grouillent dans nos rues depuisquelque temps, on ne se douterait pas vraiment que nous avons àMarseille une SOCIÉTÉPROTECTRICEDEL’ENFANCE.CelledesANIMAUXnousparaîtplushumaine.Aux langues vivantes que l’on apprend déjà au Lycée deMarseille, on va ajouter la langueprovençale.Pourêtreunelanguevivanteçal’est!etdesplusvives!...Cheztousnosconfiseurs,demandezlesmarronsglacésparlaméthodedeRAPHAEL.Alapastorale.—Ma,maispourquoiquequandtutechamaillesavecpa,tuletratestoujoursdepistachié?...Laréponsedelamèren’apaspuparvenirjusqu’ànous.Entrenervi.—Mius,sabèspaslanouvello?Dienquelivangarçalapaiho,ànouestecounsèumunicipau.—O?Ebè,serapa’iéuquelaliderrabarai!TOINEDESACCOULES.

LAPROVENCEPITTORESQUE

UncoinduLittoralMarseillais

L’ESTAQUEArrêtons-noussurcettehauteur,en facede lamer,à côtédecette tour isolée,non loindestourellesenpoivrièredecechâteau.Anotregauche,s’offreSéonSaintAndréavecsonégliseauclocherpointu;ànotredroite,àmoitié dérobé sous la fumée de ses usines, s’étend le gros bourg industriel de Séon SaintHenry.

Le monticule qui les sépare, et sur le plateau duquel nous nous trouvons, se nommeMourepiane.DevantnoussedéroulelaradeavecleChâteau-d’If,Pomègue,Ratonneau,leFrioul,lesports,les quais, les docks, l’immense ville, la Vierge-de-la-Garde qui la domine, et sondéveloppementdecôtesduCapPinèdeàMont-Redon.A l’extrémité Sud du golfe phocéen: Marseille-Veyre, Sormiou et Morgiou aux rocherssauvages et dénudés; à l’extrémité Nord: Carry-le-Rouet, Sausset, Niolon, la chaine decollinesquinouscachentBoucetMartigues,etl’horizonazuréque,çàetlà,égayentquelquesblanchesvoiles.Regardonsmaintenantducôtédel’Est.Aufond,lesmontagnesdeSaintCyretdeCarpiagne,de petits coteaux semés d’innombrables bastides, Saint Louis, les Aygalades, le vallon duChâteau-Follet,partoutderiantesvillas,etlà-haut,lepittoresqueChâteaudesTours.Concentronsunmomentnosregardssurundespointsdecesplendidetableau.Contemplonscette anse paisible, cette joyeuse baie toute inondée de lumière: des bouquets de pinsombragent toutes ces roches; la Tour Saumati est à nos pieds; les hauts fourneaux desfabriques lancent dans les airs des colonnes de fumée diaphane; des rangées de briquesrouges sèchent au soleil; des filets de pêche sont étendus sur le rivage. Là, devant cetembarcadère,suspendusurlamer,destartanesprennentleurcargaisondetuiles; ici,touteuneflottilledebarquesdepêcheurssebalancemollementaugrédelavaguequivientexpirersurlesgaletsdelaplage.Desilotsdemaisonnettesauxvertespersiennessontéparpilléslelongdelacôte.Leclocherd’uneéglises’élanceau-dessusd’unvillage;sonnomestsurleslèvresdetouslesamateursdesoursinsetdelabouille-abaisse.L’Estaque,toiquej’aime,salut!L’horizonestferméparledélicieuxvallonRiauxoùlatraditionpopulaireplaceleberceaudePuget,etparlespremiersenrochementsdeshautescollinesqu’aéventréeslegrandtunneldelaNerthedontonentrevoitd’icilabouchebéante.Parunetièdematinéedeprintemps,alorsque,souslesamoureuxbaisersdusoleil,s’épanouitla floreprovençale,répandezsurcetableau leprismedivindecegrandcoloristequivivifietout,etdites-moisicecoindenotrelittoralmarseillaisn’estpasdignedupinceaud’unartiste,cetartistefût-ilunpaysagistefranciot!!…UnVieuxMoko.

UNCADEAUDUJOURDEL’ANUneannée,lesmarguilliersdelaparoissedeSt-Musclon,prèsMartigues,résolurentdefaire,pourlejourdel’an,unpetitcadeauàM.lecuré.Après force délibérations, il fut décidé que l’on se cotiserait pour lui faire hommage, encommun,d’unbarildevinblancdestinépourlamesse.Enconséquenceunpetittonneaufutchoisi,puisdéposéchezleprieurdesmarguilliers,chezquichacundevaitserendrepouryvidersabouteille.Leprieurdesmarguilliers,une fortetête,un fincompère,etdesplusrascas,se tintcepetitraisonnement:—Despueilamalautiédelavigno,sedit-il,louvinespasmauchier,loublancsubretout.Epuei,mafistounopintod’aigo,acòpareissirapasdinslabarrico.Etlebonhommeversa,poursapart,unlitred’eaudanslebaril.Chacundesmarguilliersvints’exécuterdelameilleuregrâce,etlorsqueletonneaufutplein,onleportatriomphalementchezM.lecuré.

Celui-ci remerciasesvisiteursde leurdélicateetpieuseattentionparunpetitdiscours fortbientournéqu’ilterminaenleurdisantqu’enunpareiljour,ilétaitbienpermisdetrinquerunbrin,etquedureste,seseraitpourluiuneexcellenteoccasionpourgoûtercefameuxpetitvin.Le tonneau futpercéà lagrande joiede tous,etbientôt lesverres s’emplirentd’unbrillantliquideayanttouslesmiroitementsducristal.Après lescomplimentsd’usage,on trinquaà laronde,etpuischacun,M. lecuré lepremier,portaleverreàseslèvres.Cemouvementfutbientôtsuivi,delapartdesbuveurs,d’unegrimacesignificative.Qu’était-ilarrivé?Ilparaitquetoutelagentmarguillièreavaiteulamêmeidéequesonprieur,carlevinblancoffertn’étaitautrechosequedel’eaudepuits.A la tête que faisaient les porteurs du présent,M. le curé comprit de suite l’apologe, et, enhommeintelligent,voicicommentillestiradeleurembarras.—BordqueloubouenDieu,leurdit-il,meisenfant,aspèrunmiracleàlarebucitèd’aquéudeinoueçodeCana, fa chanja voueste vin enaigo, que sa santo volounta siegue facho!Mai voustreboulèspas, l’aura rendeperdupèrvàutriperquèd’aqueloaigomiraculouévousn’en faraid’aigobenesido!!...KIKI.

LABOUITOD’ALLUMETTOJanBestiàrisilevounonuéesimetteàfurapèrtrouvasabouitod’allumetto.Viro,tourno,troboren.Pueifapetauntronquefaguèresclantileivitroeajusto:—Aumens,s’aviéuunoallumettopèrcercalabouito!...Pèr,unai,JanBestiàrideviéestréunbelai.C…Cette petite galéjade provençale se trouve, avec une foule d’autres, dans LOU FRANCPROUVENÇAU,ALMANACHDELAPROVENCEpour1879,quisepublieàDraguignan,C.etA.Latil,éditeursetimprimeurs.Nousrecommandonsànos lecteursce joyeuxpetitalmanachquivientdeparaîtreetquienestàsaquatrièmeannée.

LACANEBIERO

SOUNETDedicaeiParisien

LarjocoumolouRose,epèrribodouitieroD’oustaumerevihous;vaquitlaCanebiero!Aseipèd,sulamar,sibressounleibatèu;Loucielblud’enProuvençoacaboloutablèu.

Esl’orgueidòuMiejour,nouestoflamocarriero,Del’univerengranddirienlouchampdefiero;SilicoudejoaquiteiraidesounsoulèuDepopledepèrtoutvengususeiveissèu.PaurePlanFourniguierencueid’autreifournigoAnfa,deteidraiòu,loucamintrevadisDetoutileinaciendelamarleisamigo.Cerca,òParisien,àlifairelafigoAnouestoCanebiero,aquèubèuparadis?Aurésbellosibla,toujouvousfaraligo!...

B.A.

(1) Les terrains sur lesquels se trouve la Canebière, s’appelaient anciennement le PlanFourniguieroufourmiguier.

NECROULOUGIOPROUVENÇALO

F.PEISEUndemenspèrcantanouestobellolengo.Vouei,meibouensami,l’autourdeiTALOUNADODE BARJOUMAU, deis AMOUR DE MISÉ COUTAU, lou coulabouratour de la Sinso dins lacoumedio: UN PIN FA UN PIN, lou paire dòu FRANC PROUVENÇAU e de tant de poulideicauvo,aqueouregaladecascavèu,F.Peises’esleissamouriaquesteijou.QueloubouenDiéuaguéreçusabelloamo!B.A.

PETITCALENDRIERHEBDOMADAIREUncalendrierestunpetitlivrequinecoûtepasbiencher,qu’onéprouvesouventlebesoindeconsulter,maisquegénéralementonnetrouvejamaissoussamainalorsqu’onledésire.Pour remédier à cet inconvénient, e senso mai faire d’armana, CHICHOIS-JOURNAL vousdonnera,bravesgens,danschaquenuméro,celuidelasemaineavectouslesrenseignementspossiblesetimaginables.Nouscommençonsci-dessousparlesquatrejoursquinousséparentdedimanche.

JANVIERProvençal,Janvié.—Italien,Gennajo.—Espagnol,Enero

LEVERSEAU-L’AIGADIÉDanslecalendrierrépublicain,le1erJanviercorrespondaitau12FRIMAIRE,etle20,au1erNIVÔSE.Quantièmes,joursdefêtes:

1mercredijourdel’anleverdusoleil:7.56coucherdusoleil:4.12joursécoulés:0joursàécouler:365

2jeudi

St.Clairleverdusoleil:7.56coucherdusoleil:4.13joursécoulés:1joursàécouler:364

3vendredi

SteGenevièveleverdusoleil:7.56coucherdusoleil:4.14joursécoulés:2joursàécouler:363

4samedi

SteTiteleverdusoleil:7.56coucherdusoleil:4.15joursécoulés:3joursàécouler:362

PROVERBESETDICTONSDUMOISAuproumiédel’anLeijoucrèissound’unpasdecan.SanClarpouartoquaranteno.L’hiverjamaileigarril’anmanja.(Asuivrejusqu’àlaSaint-Sylvestre.)

DEVINETTEPOURRIREQuelledifférenceya-t-ilentreunlapinàl’étatvivantetunlapinàl’étatmort?Lesnomsdesdevineursaurontleshonneursdelapublicité.Dimancheprochainparaîtraledeuxièmenuméro.Qu’onselechichoise!!!Lepropriétaire-gérant:Rossi.Marseille.—ImprimerieGénérale,J.Doucet,rueChevalier-Rose,1.

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©CIELd’Oc–Óutobre2018